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© Éditions Vie et Santé

Tous droits réservés.

www.viesante.com

Édition des versions numériques réalisée par IS Edition

ISBN : 978-2-85743-385-9 (versions numériques)

Le GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE de l’École dusabbat pour adultes est préparé par le département desGuides d’étude de la Bible de la Conférence générale desadventistes du septième jour. L’élaboration de ce GUIDED’ÉTUDE est supervisée par les responsables du Comitéinternational d’évaluation des leçons de l’École du sabbat,dont les membres sont rédacteurs conseillers. Le GUIDED’ÉTUDE reflète les idées et recommandations desmembres du comité et n’engage donc pas uniquement ounécessairement la pensée du ou des auteur(s).

LA LOI ET L’AMOUR : Introduction dutrimestre

« Dès l’origine du conflit dans le ciel, le but constant deSatan a été d’abolir la loi de Dieu. » (cf. Ellen White, Latragédie des siècles, p. 631)

Pourquoi ? Parce que la loi, en tant que fondement dugouvernement divin, exprime l’intégrité morale de l’ordrecosmique ; abolir cette loi reviendrait donc à abolir l’ordremoral de la création elle-même.

Pensez-y. Si aucun dieu n’existait, ni aucune vie, l’universserait amoral.

Pas immoral, c’est-à-dire ayant une mauvaise moralité,mais amoral, c’est-à-dire n’ayant aucune moralité, puisquerien dans l’univers, comme des roches inertes précipitéesdans un cosmos sans foi ni loi, ne pourrait manifester desqualités morales.

Cependant, Dieu existe, et les humains existent aussi, etnous avons été créés en tant qu’êtres moraux doués de lacapacité à donner et à recevoir de l’amour. Mais pour quecet amour existe, la liberté, la liberté morale, doit aussiexister, car l’amour est un concept moral qui n’a pas punaître dans un univers amoral (comme celui qui n’estcomposé que de roches et d’espace glacial).

La moralité, pourtant, c’est de pouvoir choisir entre lebien ou le mal, et pour que l’univers soit moral, pour

permettre cette possibilité du bien ou du mal, il faut qu’il yait une loi qui définit ce qui est bien et ce qui est mal.

Bien entendu, l’univers dispose d’une telle loi.

« Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certesnon ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car jen’aurais pas connu la convoitise si la loi n’avait dit : Tune convoiteras pas. » (Rm 7.7, Colombe).

Est-ce un péché que d’avoir les cheveux roux ? Non.Pourquoi ? Parce que la loi de Dieu n’interdit pas lescheveux roux. Si tel était le cas, de la même manière quela loi interdit la convoitise, alors le fait d’avoir lescheveux roux serait un péché. Mais ce n’est pas un péchési aucune loi divine ne le définit comme tel.

La moralité sans loi est tout aussi inconcevable que lapensée sans l’esprit.

Notre univers est moral parce que Dieu a créé des êtreslibres, responsables devant sa loi. S’il n’y avait pas de loicontre la convoitise, il n’y aurait pas non plus de péché deconvoitise. S’il n’y avait pas de loi contre les cheveuxroux, il n’y aurait pas de péché de rousseur — peu importecombien de roux pleins de convoitise peupleraient lecosmos.

Dieu a créé les humains en tant que créatures capablesd’aimer. L’amour cependant, ne peut pas exister sansliberté, la liberté morale.

Et la liberté morale ne peut exister sans loi, la loi morale.L’amour repose sur la liberté, et la liberté repose sur la loi.À partir de là, le cœur du gouvernement de Dieu, la basede ce gouvernement – un gouvernement d’amour – doit

nécessairement être sa loi. C’est pourquoi Ellen White aécrit que Satan souhaite « abolir la loi de Dieu. » Cetteattaque de la loi constitue une attaque non seulement ducaractère du Christ, mais également de l’ordre moral de lacréation.

D’où le thème de notre étude pour ce trimestre : le Christet sa loi.

Nous étudierons la loi, en particulier cette question :comment se fait-il que tant de chrétiens, qui ont unemauvaise compréhension de la relation entre la loi et lagrâce, soient tombés dans le piège qui consiste à refuserd’admettre la validité perpétuelle des dixcommandements, contribuant ainsi sans le savoir, à cettetentative « d’abolition » de la loi de Dieu.

La Bible est cependant claire : « Car l’amour de Dieu,c’est que nous gardions ses commandements » (1 Jean5.3). Le lien entre notre Dieu aimant et le fait de garderses commandements, est plus fort que nous le pensons.

Nous pouvons aimer Dieu parce que nous vivons dans ununivers dans lequel l’amour peut exister, et il peut existerparce que l’univers est moral. Cette moralité est fondée,du moins pour nous, êtres créés, sur la loi morale de Dieu.C’est le sujet que nous allons examiner à présent.

Keith Augustus Burton est professeur de religion àl’Université Oakwood où il coordonne également leCentre mondial pour les relations adventistes-musulmans.

Sa thèse de doctorat de l’Université Northwestern avaitpour sujet le rôle de la loi dans l’épître aux Romains.

Leçon 1 : LES LOIS AU TEMPS DU CHRIST

29 mars - 4 avril

SABBAT APRÈS-MIDI

Étude de la semaine: Lc 2.1-5 ; He 10.28 ; Dt 17.2-6, Lv1.1-9 ; Luc 14.1-6 ; Jacques 2.8-12.

Verset à mémoriser: « Quand des non-Juifs, qui n’ontpas la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ceux-là, qui n’ont pas la loi, sont une loi pour eux-mêmes. »(Romains 2.14)

Dans la plupart des sociétés, diverses lois sont en vigueursimultanément. Il peut s’agir de lois générales quis’appliquent à tout le monde, et en même temps de loislocales qui prévalent dans une communauté donnée maispas dans une autre.

À l’époque du Nouveau Testament, quand quelqu’unutilisait le mot courant pour « loi » (nomos en grec, lex enlatin, et torah en hébreu), il pouvait très bien faireréférence à n’importe quelle loi parmi toutes celles quiexistaient.

Souvent le seul indicateur qui permettait de déterminer dequelle loi on parlait exactement, était le contexte de laconversation. Ainsi, dans notre étude de ce trimestre, nous

devrons toujours garder à l’esprit le contexte immédiatafin de comprendre au mieux de quelle loi il est question.

Cette semaine, la leçon portera sur les différentes lois envigueur dans la population à l’époque du Christ et del’église primitive. Nous étudierons ces différentes loismais uniquement afin d’établir une base de réflexion pourl’étude de la loi, objectif principal de ce trimestre : la loimorale divine, les dix commandements.

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 5 avril.

DIMANCHE 30 mars : La loi romaine

>> Lisez Luc 2.1-5.

Quelles leçons peut-on tirer des rapports entre cesdeux fidèles disciples du Seigneur et leurenvironnement politique ?

Depuis l’époque des premières années de la République,les Romains reconnaissaient l’importance de disposer delois écrites pour la gouvernance de leur société. En réalité,le système de législation constitutionnelle établie par lesRomains, est resté la base d’un grand nombre dessystèmes judiciaires des sociétés démocratiquesd’aujourd’hui.

Globalement, Rome permettait aux royaumes vassaux deconserver leurs propres coutumes, mais tous les sujetsdevaient obéir aux lois impériales et sénatoriales. De touteévidence, cela incluait Joseph et Marie.

La loi romaine concernait l’ordre dans la société. En tantque telle, elle s’intéressait non seulement aux questionsgouvernementales, mais aussi à la conduite réglementéedans le cadre privé. En plus de stipuler les procédures desélection des candidats aux fonctions officielles, la loiromaine traitait également de sujets comme l’adultère etles relations maître/esclave.

Beaucoup des codes sociaux sont similaires à ceux quel’on trouve dans l’Ancien Testament et dans d’autressociétés.

Si l’on veut comprendre le contexte culturel de larédaction des livres du Nouveau Testament, il nous fautprendre en compte le fait que l’Empire romain constituait

la toile de fond politique du monde dans lequel vivaientJésus et l’église primitive. Quand on en apprenddavantage sur l’environnement de l’époque, de nombreuxévénements du Nouveau Testament, depuis la mort deJésus jusqu’à l’emprisonnement de Paul, deviennentbeaucoup plus clairs. Bien entendu, nul besoin d’être unexpert en histoire romaine pour comprendre ce qu’il estnécessaire de savoir pour notre salut. Cependant, quandnous en avons la possibilité, acquérir des connaissanceshistoriques peut être bien utile.

Malgré les circonstances extraordinaires autour de lagrossesse de Marie et la présence évidente de la main duSeigneur dans cet événement, les deux protagonistesobéirent tout de même à la loi du pays, qui exigeait qu’ilsquittent leur foyer, même alors que la grossesse de Marieétait bien avancée.

Étant donné les circonstances exceptionnelles, ne leuraurait-il pas été plus simple de rester chez eux ?

Que nous disent leurs actes sur la façon dont nousdevons nous-mêmes agir envers le droit civil ?(Considérez combien il leur aurait été facile de justifierleur désobéissance.)

LUNDI 31 mars : La loi mosaïque civile

Bien que du temps de Jésus les Juifs fussent sous la loiromaine, ils avaient autorité pour les questions quirelevaient de leurs coutumes et de leur religion (voir Actes18.15). Le corps législatif chargé de l’administration deslois juives s’appelait le Sanhédrin. Parfois appelé leconseil (Jean 11.47, Actes 5.27), le sanhédrin étaitconstitué de 71 hommes choisis parmi les prêtres, lesanciens et les rabbins. Le grand prêtre qui le présidait. LeSanhedrin avait une fonction de cour suprême qui traitaitdes coutumes, des traditions et des lois juives.

Le droit social juif était basé sur les codes civils révélésdans les cinq livres de Moïse. Du fait que Moïse étaitl’auteur des cinq premiers livres bibliques, on parle deslois comme de la loi de Moïse. Quand Dieu a donné leslois à Moïse initialement, il imaginait un état dont il seraitla tête, et un peuple qui appliquerait ses mandats.

Au temps de Jésus, les Juifs étaient soumis à la loiromaine. Cependant, le gouvernement romain lesautorisait à se servir de la loi mosaïque pour résoudre desquestions liées à leurs coutumes. C’est là que le travail duSanhédrin était particulièrement important.

On trouve dans le Nouveau Testament plusieurs exemplesd’application de la loi mosaïque, ou simplement desallusions, dans des questions civiques : on s’attendaittoujours à ce que les hommes juifs s’acquittent dupaiement du demi-shekel que constituait l’impôt pour letemple (Mt 17.24-27, Ex 30.13). Les divorces, parexemple, étaient toujours réglementés par les clausesprésentées par Moïse (Mt 19.7, Dt 24.1-4) ; les gens

adhéraient toujours à la loi du lévirat, type particulier demariage où une veuve devait épouser le frère de son mari(Mt 22.24, Dt 25.5) ; les garçons continuaient à êtrecirconcis le huitième jour (Jean 7.23, Lv 12.3) ; et lesadultères étaient condamnés à la lapidation (Jean 8.5 ; Dt22.23,24).

>> Lisez Matthieu 26.59-61, Hébreux 10.28, etDeutéronome 17.2-6.

Quel principe important voyons-nous ici ? Que nousdit-il sur les conceptions bibliques sur la justice etl’équité ?

Lisez quelques-unes des lois civiles que l’on trouvedans les premiers livres de la Bible. Certaines de ceslois nous paraissent étranges, vous ne trouvez pas ?(Voyez, par exemple, Deutéronome 21.) Quand onconsidère qui est l’Auteur de ces lois, qu’est-ce que celanous dit sur la manière dont nous devons apprendre àfaire confiance au Seigneur en toutes choses, enparticulier pour ce que nous ne comprenons pastotalement ?

MARDI 1er avril : La loi mosaïque cérémonielle

>> Lisez Lévitique 1.1-9, 2.14-16, 5.11-13.

À quoi ces lois sont-elles référence ? Quel était leurbut ? Quelles vérités importantes étaient-elles censéesenseigner ?

En plus des lois civiles de l’Israël antique, il y avaitégalement ce que l’on appelle souvent la « loicérémonielle. » Cette loi était axée sur le sanctuaire et sesservices, dont tous étaient, bien sûr, conçus pour enseignerle plan du salut aux enfants d’Israël et diriger leurs regardsvers le Messie qui devait venir.

Dans les textes d’aujourd’hui, on trouve par deux foismention qu’à travers ces Services, « l’expiation » seraitfaite. À leur manière, ces lois constituaient ce que l’on aconsidéré comme des « mini-prophéties » du Christ et deson œuvre d’expiation pour les péchés de son peuple.

« La loi cérémonielle donnée par Jésus-Christ a étéabrogée au Calvaire.

L’apôtre Paul expliquait aux Juifs l’importance de savaleur et la place dans le plan de la rédemption en rapportavec l’œuvre du Sauveur. Il la déclarait glorieuse et dignede son divin auteur. Le solennel rituel du sanctuairesymbolisait de grandes vérités qui devaient êtreenseignées à travers les générations […]. Et voilàcomment, à travers tant de ténèbres et d’apostasies, la foidemeura vivace dans le cœur des hommes jusqu’àl’avènement du Messie promis. » Ellen White, Patriarcheset prophètes, p. 343-344.

Bien qu’institué par Jésus, le système cérémoniel étaitconçu pour avoir uniquement une fonction de type, desymbole d’une réalité à venir : la venue et la mort deJésus, ainsi que son ministère en tant que Souverainsacrificateur. Une fois qu’il eut achevé son œuvre surterre, cet ancien système, ainsi que ses sacrifices, rituels etfêtes, n’étaient plus nécessaires (voir He 9.9-12). Même sinous n’observons plus la loi cérémonielle aujourd’hui,nous pouvons, en l’étudiant, avoir une meilleurecompréhension du plan du salut.

Les sacrifices d’animaux étaient au cœur des servicesdu sanctuaire, et indiquaient à tous la mort de Jésus.Songez ce que cela signifie : notre salut ne peutsurvenir que grâce à sa mort pour nous. Qu’est-ce quecela nous dit sur le prix exorbitant du péché ?

MERCREDI 2 avril : La loi rabbinique

En plus des lois mosaïques, les Juifs du temps de Jésusconnaissaient également la loi des rabbins. Les rabbinsconstituaient la branche scolaire des Pharisiens, et ilsavaient pour responsabilité de s’assurer que la loimosaïque demeurait pertinente pour le peuple. Les rabbinsont dénombré 613 lois dans les cinq livres de Moïse (dont39 concernant le sabbat), et ne se servaient de ces lois quecomme base pour leur législation. Ils complétaient ces loisécrites avec une loi orale, qui constituait les interprétationsdes principaux rabbins.

On connaît la loi orale sous le nom halakhah, qui signifie« marcher. » Les rabbins se disaient que si le peupleadhérait à leurs nombreuses halakoth (pluriel dehalakhah), ils pourraient marcher dans les voies des 613lois principales.

Bien qu’elles fussent à l’origine des lois orales, leshalakoth rabbiniques furent rassemblées sous forme delivre. Une partie des interprétations de l’époque de Jésusexistent toujours dans des commentaires appelés Midrash,tandis que d’autres sont archivées dans une compilationautorisée appelée Mishna. À travers les âges, et encoreaujourd’hui, beaucoup de Juifs pieux se sont efforcésd’adhérer de manière stricte à ces lois.

>> Lisez Luc 14.1-6 et Jean 9.

Bien que l’on accusât Jésus de violer le sabbat avec sesguérisons miraculeuses, où est-il dit dans l’AncienTestament que c’est un péché que de guérir le jour dusabbat ? Comment la réponse à cette question nous aide-t-elle à comprendre certains des problèmes auxquels Jésus a

dû faire face ? Et plus important encore, quelles leçonspeut-on tirer de ces incidents, afin d’être sûr de ne pastomber dans les mêmes erreurs dans notre tentative de« marcher dans le chemin » ?

Aujourd’hui, de notre perspective, il est facile de tourneren dérision un grand nombre de ces lois orales, enparticulier quand on les utilisait pour contrer Jésus, mais lafaute réside plus dans l’attitude des dirigeants que dansces lois elles-mêmes.

Même si elles étaient souvent observées de manière trèslégaliste, les halakoth se voulaient très spirituelles,insufflant une dimension spirituelle dans les actes les plusordinaires, et leur donnant une signification religieuse.

Comment apprendre à donner une dimensionreligieuse aux tâches les plus ordinaires qui soient ?

JEUDI 3 avril : La loi morale

Quelque grand que fut l’impact de la loi romaine, de la loimosaïque et de la loi rabbinique sur la vie des Juifs quivivaient en Israël au premier siècle, beaucoup de gensparmi ceux qui suivaient la religion d’Israël, vivaient endehors de la Palestine et par-delà les frontières de l’empireromain. Ainsi donc, un grand nombre de ces loisn’auraient pas joué un grand rôle dans leur vie.

En même temps, cependant, quiconque professant croireau Dieu d’Israël aurait adhéré aux Dix Commandements.

« Les Dix Commandements donnent à Israël le cadremoral pour assurer leur existence. La métaphore employéepar la Bible pour exprimer cette relation est l’alliance.Tandis que cette métaphore vient de la sphère du droitinternational, il serait erroné de comprendre lescommandements comme un simple résumé des obligationsd’Israël envers Dieu... L’obéissance d’Israël auxcommandements n’était pas tant une question desoumission à la volonté divine, qu’une réponse à sonamour. » Leslie J. Hoppe, « Ten Commandments, »Eerdmans Dictionary of the Bible (Grand Rapids, Mich. :Eerdmans, 2000), p. 1, 285.

Au premier siècle, les Dix Commandements surpassaienttous les systèmes juridiques connus des Juifs. Même lesPharisiens, qui avaient scrupuleusement mémorisé les 613lois mosaïques, reconnaissaient l’importance des DixCommandements. La division de la Mishna appelée Tamid(5:1) contient l’ordre rabbinique de réciter les DixCommandements chaque jour. Tout le monde croyait que

toutes les autres lois étaient incluses dans les DixCommandements.

En fait, le philosophe juif Philo, contemporain de Jésus, aécrit un livre entier sur la place centrale qu’avaient les DixCommandements parmi toute loi biblique.

>> Lisez Matthieu 19.16-19, Romains 13.8-10, etJacques 2.8-12.

Que nous disent ces versets sur le rôle qu’avaient lesDix Commandements dans la vie de ceux qui suivent leChrist ?

À l’instar de leurs frères juifs, les auteurs inspirés duNouveau Testament reconnaissaient le but des DixCommandements pour le peuple de Dieu.

Certaines des leçons de ce trimestre traiteront de lamanière dont Jésus communiquait avec d’autres systèmesjuridiques de son temps, mais nous allons surtout mettrel’accent sur sa relation aux Dix Commandements, souventappelés « la loi morale. »

VENDREDI 4 avril : Pour aller plus loin...

>> Lisez Ellen White, « Le serment, » p. 79-82,Témoignages pour l’église, vol. 1.

« Si Adam n’avait pas transgressé la loi de Dieu, la loicérémonielle n’eût jamais été instituée. La bonne nouvellefut apportée à Adam pour la première fois lorsqu’il lui futdit que la postérité de la femme, écraserait la tête duserpent ; elle fut transmise d’une génération à l’autrejusqu’à Noé, Abraham et Moïse.

C’est le Christ lui-même qui fit connaître à Adam et Èvele plan du salut. Ils gardèrent cette leçon importantecomme un précieux trésor et le transmirent oralement àleurs enfants et aux enfants de leurs enfants. Ainsi seconserva la connaissance de la loi de Dieu. » Ellen White,Messages choisis, volume 1, p. 230.

À méditer

▪Bien longtemps avant que Moïse ne mette par écrit leslois qui devaient régir Israël, les Égyptiens et lesBabyloniens disposaient de systèmes de lois sociétales quiétaient, dans certains cas, similaires par leur contenu àcertaines des lois de Dieu. Même les sociétés athées ontdes lois qui protègent les personnes et les biens. La loi,cependant, est souvent basée sur des concepts moraux,c’est-à-dire que la loi doit encourager le peuple às’abstenir de certaines mauvaises choses et à pratiquercertaines bonnes choses. Cependant, d’où les sociétéstiennent-elles ce sens du bien et du mal ?

▪Quel est l’impact du concept du bien et du mal sur laquestion de l’existence de Dieu ? Autrement dit, s’il n’y a

pas de Dieu, d’où viennent les concepts du bien et dumal ? D’où pourraient-ils venir s’il n’y avait pas de Dieu ?

▪Nous employons souvent le concept de « loi » dansdifférentes acceptions. Nous parlons de la loi de lapesanteur, de la loi du mouvement. Nous parlons des loisinternationales, des lois foncières.

Nous parlons des lois fiscales. Qu’ont en commun toutesces lois ? En quoi sont-elles différentes ? Quelle est laconséquence probable si l’on transgresse l’une de ceslois ? Quels bénéfices peut-on tirer d’une coopération avecces lois ? Comment les principes de la loi vous aident-ils àcomprendre le but des Dix Commandements dans la viedes croyants ?

▪En classe, revenez à la leçon de mercredi et discutez de laquestion suivante : comment, en tant qu’église, devons-nous prendre garde à ne pas faire la même erreur quecertains chefs, en ajoutant des fardeaux à la loi, fardeauxqui n’étaient jamais censés se trouver là. Pourquoi unetelle erreur est-elle plus facile à commettre qu’on nepourrait le croire, même si nous avons de bonnesintentions ?

FIN DE L'EXTRAIT

Table des matières complète

LA LOI ET L’AMOUR : Introduction du trimestre

Leçon 1 : LES LOIS AU TEMPS DU CHRIST

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 30 mars : La loi romaine

LUNDI 31 mars : La loi mosaïque civile

MARDI 1er avril : La loi mosaïque cérémonielle

MERCREDI 2 avril : La loi rabbinique

JEUDI 3 avril : La loi morale

VENDREDI 4 avril : Pour aller plus loin...

Leçon 2 : LE CHRIST ET LA LOI DE MOÏSE

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 6 avril :La circoncision et la présentation

LUNDI 7 avril : Les fêtes juives

MARDI 8 avril : Jésus dans le temple

MERCREDI 9 avril : Les impôts

JEUDI 10 avril : Le maintien de l’ordre

VENDREDI 11 avril : Pour aller plus loin...

Leçon 3 : LE CHRIST ET LA TRADITIONRELIGIEUSE

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 13 avril : La chaire de Moïse

LUNDI 14 avril : Des commandements humains

MARDI 15 avril : Les traditions des anciens

MERCREDI 16 avril : Des préceptes humains

JEUDI 17 avril : Une justice excessive

VENDREDI 18 avril : Pour aller plus loin...

Leçon 4 : LE CHRIST ET LA LOI DANS LESERMON SUR LA MONTAGNE

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 20 avril : « Pas un seul iota ou un seultrait de lettre »

LUNDI 21 avril : Le meurtre

MARDI 22 avril : L’adultère

MERCREDI 23 avril : Des promesses…

JEUDI 24 avril : Lex Talionis

VENDREDI 25 avril : Pour aller plus loin...

Leçon 5 : LE CHRIST ET LE SABBAT

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 27 avril : Le sabbat juif ?

LUNDI 28 avril : Un temps de repos et d’adoration

MARDI 29 avril : Un temps de réjouissance

MERCREDI 30 avril : Un temps de guérison

JEUDI 1er mai : Une nouvelle création

VENDREDI 2 mai : Pour aller plus loin...

Leçon 6 : LA MORT DU CHRIST ET LA LOI

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 4 mai : Mort à la loi

LUNDI 5 mai : La loi du péché et de la mort

MARDI 6 mai : La puissance de la loi

MERCREDI 7 mai : La loi impuissante

JEUDI 8 mai : La malédiction de la loi

VENDREDI 9 mai : Pour aller plus loin...

Leçon 7 : LE CHRIST, LA FIN DE LA LOI

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 11 mai : Là où le péché a foisonné

LUNDI 12 mai : La loi et la grâce

MARDI 13 mai : Misérable que je suis !

MERCREDI 14 mai : La fin de la loi

JEUDI 15 mai : Le surveillant

VENDREDI 16 mai : Pour aller plus loin...

Leçon 8 : LA LOI DE DIEU ET LA LOI DU CHRIST

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 18 mai : La loi et les prophètes

LUNDI 19 mai : Les « règles » de l’amour

MARDI 20 mai : Tout à tous

MERCREDI 21 mai : Accomplir la loi du Christ

JEUDI 22 mai : La loi et le jugement

VENDREDI 23 mai : Pour aller plus loin...

Leçon 9 : LE CHRIST, LA LOI ET L’ÉVANGILE

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 25 mai : Le péché et la loi

LUNDI 26 mai : La loi et Israël

MARDI 27 mai : La loi et les nations

MERCREDI 28 mai : La grâce et la vérité

JEUDI 29 mai : La loi et l’évangile

VENDREDI 30 mai : Pour aller plus loin...

Leçon 10 : LE CHRIST, LA LOI ET LESALLIANCES

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 1er juin : Les signes de l’alliance

LUNDI 2 juin : Promesses liées à l’alliance

MARDI 3 juin : Les tables de l’alliance

MERCREDI 4 juin : L’alliance et l’évangile

JEUDI 5 juin : Les avantages de l’alliance

VENDREDI 6 juin : Pour aller plus loin...

Leçon 11 : LES APÔTRES ET LA LOI

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 8 juin : Paul et la loi

LUNDI 9 juin : Pierre et la loi

MARDI 10 juin : Jean et la loi

MERCREDI 11 juin : Jacques et la loi

JEUDI 12 juin : Jude et la loi

VENDREDI 13 juin : Pour aller plus loin...

Leçon 12 : L’ÉGLISE DU CHRIST ET LA LOI

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 15 juin : D’Adam à Noé

LUNDI 16 juin : De Noé à Abraham

MARDI 17 juin : D’Abraham à Moïse

MERCREDI 18 juin : De Moïse à Jésus

JEUDI 19 juin : De Jésus au reste

VENDREDI 20 juin : Pour aller plus loin...

Leçon 13 : LE ROYAUME DU CHRIST ET LA LOI

SABBAT APRÈS-MIDI

DIMANCHE 22 juin : Le royaume de Dieu

LUNDI 23 juin : Citoyens du royaume

MARDI 24 juin : La foi et la loi

MERCREDI 25 juin : Le royaume éternel

JEUDI 26 juin : La loi dans le royaume

VENDREDI 27 juin : Pour aller plus loin...

Introduction au prochain trimestre : LE DIVINMAÎTRE

Table des matières

Le Divin Maître