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Keith Milligan l’emporte au premier tour le nouveau chef du Paffi fifJ&af, Keifh Milfigan. a reçu les félicifafions de l’ensemble des députés, incluanf ceIles de Rob& Maddix, député acadien. ef candidaf aux prochaines élections, dans le districl no 24. Keith Milligan a récolté un tofal de 2237 votes. Wayne Cheverie en a obtenu 1836, Ian h4acDonald 205 ef Daniel Mullin a eu 51 voies. Kcith Milligan Cktit appuyd de Keith Mil&an est sorti grand vainqueur du congrEs à la chcf- ferie du Parti liberaI, samedi à Charlottctown, l’emportant au prcmicr tour en r&ohant plus que Wpoùr cent des votes rcyuis. M. Mil@an dcvicndra prcmicr ministrc dCs que la cCrCmonic dc passation des pouvoirs, prkvuc pour ccltc scmainc, aura cu lieu. Lundi, Mme Cathcrinc Callbcck csl allée assislcr aux I‘unCraillcs dc l’ancien prcmicr ministre Robert Boumssa, dCc6dé il y a une sc- maint au_jourd’hui. ,‘ . , . ~ _,.I , i ..~. nombreux dCputCs dans- sa -cam- pagne, incluant Robert Maddix, Ic seul d12pur6 dc limguc frangaisc à I’Asscmblk I~gislativc. Crla vcul-il dire qu’un poste dc minisrrc altcnd Robert Maddix,. dans un Evcntucl nouveau CilhinCl? dl n’y a pas dc promcsscs comme rcla dc faites; M. Millipan pcui appoinlcr qui il veut. S’ il pcnsc à moi, j’cspk que cc sera pour nies qua& cl pour mes compCtcnccsct parce qu’ il croit que jc suis capahlc dc faircIrtravail»dilRobcrtMaddix. Lcsrumcurssontquc M. Milligan nc fera pas tic grands çhangcmcnts au sein du pr&cnt cabinet cc qui. selon Robert Maddix, laisse pr& sa@ d’élcclions prochaines. Lorsqu’ il fait I’Cvaluation du conpri-s dc samedi. M. Maddix CS- lime yuC lil prandc surprise a GIC Ir: peu dc voles rCcoltPs p:ir Iilll MacD(~nalti. 433 pensait qu’ il allait rkoltcr dc -I(K) 3 S(X) voix. cc qui aurait sans doute mcncr 2 un dcuxi?mc tour». dit-il. II mcl lavictoircdc KCilb Milligrin sur lc çomptc dc son cxccllcnlc pcrformancc. samedi apr?s-midi. «S’ il y HViIil des indkis. ils ont sans COUIC ~pti- pour Kcith». Kcith Millipan n’est pas tri’s connu de la communiml~ frru-ko- phonc insulaire. par contre. son proposcur 6t3it Lymvood %lac- Phcrson, pr?scntcmcnt ministre rcsponsablc des Affaires franco- phoncs. ci son- appu!cur’ Ct:lit Anne-kktric Pcrv dc Tipnish. -Il n-3 pas GIC trk visible d;ins 12 commun3utC. surtout 3 cause Jcs portcfcuillcs qu’ il 3 tkYup&. m3is il 3 frtit p:trric tics gou\ cmcmcnfs . qui onl ~~doplti ct rcnoubzk 13 pditiquc ‘sur Ics scr\ izc.s cn irsn- sais. Dans Ics minist?rcs qu’ il 3 port&. il y 3 cu dc l’av3nccmcm du point dc vue des scrviccs cn fran+4ir M. Maddis. *

Keith Millligan l'emporte au premier tour

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Page 1: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Keith Milligan l’emporte au premier tour

le nouveau chef du Paffi fifJ&af, Keifh Milfigan. a reçu les félicifafions de l’ensemble des députés, incluanf ceIles de Rob& Maddix, député acadien.ef candidaf aux prochaines élections, dans le districl no 24. Keith Milligan a récolté un tofal de 2237 votes. Wayne Cheverie en a obtenu 1836,Ian h4acDonald 205 ef Daniel Mullin a eu 51 voies.

Kcith Milligan Cktit appuyd de

Keith Mil&an est sorti grandvainqueur du congrEs à la chcf-ferie du Parti liberaI, samedi àCharlottctown, l’emportant auprcmicr tour en r&ohant plus queWpoùr cent des votes rcyuis.

M. Mil@an dcvicndra prcmicrministrc dCs que la cCrCmonic dcpassation des pouvoirs, prkvucpour ccltc scmainc, aura cu lieu.Lundi, Mme Cathcrinc Callbcckcsl allée assislcr aux I‘unCraillcs dcl’ancien prcmicr ministre RobertBoumssa, dCc6dé il y a une sc-maint au_jourd’hui.,‘. , . ~_,.I, i ..~.

nombreux dCputCs dans- sa -cam-pagne, incluant Robert Maddix,Ic seul d12pur6 dc limguc frangaiscà I’Asscmblk I~gislativc. Crlavcul-il dire qu’un poste dc minisrrcaltcnd Robert Maddix,. dans unEvcntucl nouveau CilhinCl?

dl n’y a pas dc promcsscs commercla dc faites; M. Millipan pcuiappoinlcr qui il veut. S’il pcnsc àmoi, j’cspk que cc sera pour niesqua& cl pour mes compCtcnccsctparce qu’il croit que jc suis capahlcdc faircIrtravail»dilRobcrtMaddix.

Lcsrumcurssontquc M. Milligannc fera pas tic grands çhangcmcnts

au sein du pr&cnt cabinet cc qui.selon Robert Maddix, laisse pr&sa@ d’élcclions prochaines.

Lorsqu’il fait I’Cvaluation duconpri-s dc samedi. M. Maddix CS-lime yuC lil prandc surprise a GIC Ir:peu dc voles rCcoltPs p:ir Iilll

MacD(~nalti. 433 pensait qu’ilallait rkoltcr dc -I(K) 3 S(X) voix. ccqui aurait sans doute mcncr 2 undcuxi?mc tour». dit-il.

II mcl lavictoircdc KCilb Milligrinsur lc çomptc dc son cxccllcnlcpcrformancc. samedi apr?s-midi.«S’il y HViIil des indkis. ils ontsans COUIC ~pti- pour Kcith».

Kcith Millipan n’est pas tri’s

connu de la communiml~ frru-ko-phonc insulaire. par contre. sonproposcur 6t3it Lymvood %lac-Phcrson, pr?scntcmcnt ministrercsponsablc des Affaires franco-phoncs. ci son- appu!cur’ Ct:litAnne-kktric Pcrv dc Tipnish.

-Il n-3 pas GIC trk visible d;ins 12commun3utC. surtout 3 cause Jcsportcfcuillcs qu’il 3 tkYup&. m3isil 3 frtit p:trric tics gou\ cmcmcnfs.q u i onl ~~doplti ct rcnoubzk 13pditiquc ‘sur Ics scr\ izc.s cn irsn-sais. Dans Ics minist?rcs qu’il 3port&. il y 3 cu dc l’av3nccmcmdu point dc vue des scrviccs cnfran+4ir M. Maddis. *

Page 2: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Hockey junior : ((On promet de bonnes parties))Par Jacinthe LAFOREST

Pour la première foiscette année,il y aura du hockey de niveau juniordans la région Évangélinc. L’équipeest présentement en formation etévoluera dans la ligue Island Junior,qui était autrefois la ligucdc hockeyjunior B.

«On a une trentaine d’athl?tcsqui participent a u campd ’c n t r a î n c m c n t , a f i n d’êtresClcctionnCs pour faire partic dcl’Cquipc», expliquent les gérantet prCsidcnt de I’equipc CédricGallant et Gilles Arscnault. Leshockcycurs sont âgés dc 16 à20 ans environ. Ils ont gravi tousIcs échelons du hockey mineuret passent ensuite au junior.

La ligue Island Juniors comptedes équipes à S u m m e r s i d c ,O’Leary, Montague, Borden etCharlottetown. «Noue équipe estl’équipe d’expansion de la ligueprovinciale junior».-dit GillesArsenault.

Il n’y a jamais eu d’équipe deniveau junior dans la régionEvangéline. Cette réalisation a étérendue poss ib le grâce à laparticipation du commanditaire

Le camp d’enhaînement de l’équipe Arsenault’s Sawmilt Loggers se poursuit à la patinoire de Slemon Sur la photo, on voit Cédric Ga/lant, gérant de l’équipe, Jean-Paul Arsenault et Robert Ga/lant, les deux entraîneursde l’équipe et Gilles Arsenault, président du conseil d’administration de l’équipe.

principal et unique de l’équipe, uniformes, le transport, etc» disent promet de bonnes parties, avecArsenaul t’s Sawmi l l , dont le les duigcants de l’équipe. la musique et de l’animationpropriétaire est Léonce Arsenault. L e C e n t r e d e r é c r é a t i o n entre les périodes, on veut seD’ailleurs l’équipe s’appellera Évangéline sera le domicile de rapprocher le plus possible Arsenault’s Sawmill’s Loggers. l’équipe et les parties à domicile se hockey professionel» dit Gilles«C’est lui qui paye pour les dérouleront les mardis soirs. «On Arsenault. *

Page 3: Keith Millligan l'emporte au premier tour

LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 1996

À la salle de conditionnement physique, ça va bientôt marcher!Par Éric PAGÉ

Déjà, à la salle deconditionnement du Centre derécréation ÉvangLline, on pédale,on pousse fort, on soulève et on tire.Du matin au soir c;a force ct ça sue,mais dès cette scmainc c;a va marcheret mCmc courir.

«On a acheté une nouvcllc @ccd’Equipcmcnt au coût de 8 OOO$.C’est un tapis roulant, plus connusous le nom de n7reud MilL, surIcqucl les gens pourront,à Icurguisc,contrôler la vitcssc de leur marcheou de Icur course» nous informe M.Scrgc Arscnaul tdircctcurdcs loisirsc? gérant du Centre de recréationEvangéline.

Comme mentionne dans L AV O I X A C A D I E N N E du 25scptcmbre dernier, la Commissionde récréation était prete à faired’autres achats d’équipements si lebesoin se présentait à la demandedes participants de la salle.

«Ce nouvel appareil est très endemande et devrait attirer une plus

grande clientèle. Avec l’arrivée deI’hiver,lespersonnesâgéesn’aimentpas toujours marcher sur la glace etdans la neige. Ici ils pourront y faireleur marche quotidienne en toutesécurité, au chaud et au sec» dc direM. Arsenault.

Rappelons que la salle n’estouverte que depuis Ic lundi 30septcmbrcdcrnicr. En troisjours, lasallccomptaitd~_jà24 mcmbrcs. Aumoment dc mettre sous presse, onen est au double. C’est sûrcmcnt Icsigne que ça marche!

D e s Iève-tôt de la salle d econditionnement: M. Gilles Arsenaultau premier plan, M. Mike Davidallongé sur le dos, M. Jean-PaulRichard en troisième plan et au fond,Mme Tammy Arsenoult employée,bientôt reconnue commeentraheuse. *

Page 4: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Robert-Guy Scully sera conférencier invité

La conférence nationale sur le patrimoine(J.L.) La Conférence de la fonda-tion Héritage Canada et du Muséeet de _la Fondation du patrimoinede l’lle-du-Prince-Edouard setiendra à Summerside du 17 au 20octobre prochain, dans le nouveauCentre Wyatt.

Héritage Canada est un orga-nisme national sans but lucratiffondé en 1973 afin d’cncouragcrIcs Canadiens à protCgcr l e u r

patrimoine architectural, naturel,historique et visuel. Depuis cinqans, Héritage Canada tient sesconférences annuelles de concertavec diverses organisations pa-trimoniales provinciales.

Le thème de la conférence 1996est «FicrtC, politique ct profit :une nouvelle vie pour Ics sitespatrimoniaux» ct les organisateursont confiance que cc thCmc saura

inléresser les résidents des centresurbains et ruraux.

La conférence débutera le jeudi17 octobre par une récepLion lenueau Centre Eptek. Lc confCrcncierinvité du vendredi est l’écrivain ethistorien bien connu MichaelBliss, qui-passe souvcnI ses va-canccs à l’I.-P.-É. dans une maisonfamiliale. M. Bliss parlera dupawimoinc d a n s Ic XXIe siCclc,

se tiendra à Summersideun sujet qui intéressera les pré-servateurs et le grand public.

Le conférencier principal dusamedi sera nul autre que Robert-Guy Scully, animateur bien connud’Cmissions d’affaires publiques àRadio-Canada et à CBC et codirec-Leur du Projcl pauimoinc de laFondation CRB. II parlera no-Lammcnl de I’cffct des Minuw dupauimoinc, dc courts lilms qui sontpi+cn& cn IranGais cl cn anglais,3ans Ics principaux rCscaux dclCl&ision.

certain nombre d’activités sociales,incluant une réception au Muséeacadien de l’Î.-P.-É., le dimancheen après-midi. Héritage Canaday présentera des prix à diversgroupes et individus.

On peut se procurer des dipliantsct des formulaires d’inscriptionpour la conlcrcncc, partout à l’île,soit aux écoles, aux conscils sco-laircs, aux Centres dc scrviccs ré-gionaux, aux hôlcls de ville, auCcntrc nalional d’exposilion Eptckà Summcrsidc et à la maison histo-rique Bcw~nslicld à Cl~ulo~ct~wn.

Chacun des participants à /a prochaine Conférence annuelle de /aFondation Héritage Canada et du Musée et de la Fondation du patrimoinede /‘île-du-Prince-Édouard recevra en cadeau un livre intitulé CfLaunchJ,et qui retrace /‘histoire de la construction navale de l’Île-du-Prince-Édouard.Sur la photo, on voit M. Robert Boyer, président de l’association IslandTrail, dans la région Prince Ouest, qui présente quelques exemplaires dulivre à Mme Anne Arsenault, la coordonnatrice de la conférence nationale.On se souviendra que plus tôt cet automne, l’Association touristique deSummerside et des environs avait présenté une certaine quantité de livresà Island Trail, pour les donner aux délégués de la conférence nationalesur /es corridors verts. C’est le surplus de ces livres qui sera remis auxquelque 150 délégués à la conférence nationale sur le patrimoine. *

Page 5: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Par Jacinthe LAFOREST

Enl’an2011,lespersonnesaînée~composeront 20 pour cent de lapopulation canadienne, qui seraalorsde millionsd’habitants. Lespersonnes ainées sont en passe dedevenirunevéritableforcepolitiqueet sociale.

«Les aînés étaient jusqu’à toutrkemment, perdus dans lesassociations francophones provin-ciales, dont ils n’étaient qu’unscctcur. DC plus en plus, ils seprcnncnl cn main. Ils se sontrcgroupb en associaLions provin-cialcs dans prcsquc toutes ICSprovinces, ou ils sont en train dc Icfaire. Ils s’aperçoivent qu’avec Icsconnaissances accumulks au coursdc leur Vic, ils sontcapablcsdc faireautre chose que jouer aux cartes),dit André Sarrazin, qui travaillepour l’Assemblée des aînésfrancophones du Canada.

En tant que recherchiste et

deviennent une force de la sociétéauteur, M. Sarrazin est très sensibleà la terminologie utilisée et selonlui, la terminologie décrivant lespersonnes’ âgées est en tram dechanger et de s’adapter à unenouvelle réalité. «Alors qu’il y ades armé&, on parlait du troisicmeâge comme Ctant le dernier âge, onparle maintenant d’un quatrièmeâge et même d’un cinquième âge,pour les personnes de 85 ans CI plus.

M. Sarrazin Ctait de passage àSummcrsidc la semaine dcmik,pour y rencontrer les_francophoncsde l’âge d’or dc l’k-du-PrinceEdouard ct pour cxpliqucr I’im-portancc du sondage national qu’ilconduit préscntcment auprils despersonnes aînks, pour lc compte dcI’AsscmblCc des aînCs du Canada.

Le sondage est fait auprks dcpcrsonncs dc 50 ans et plus CL viseà détecter les situations à risqueexistantes ct celles qui pourraientle devenir. «NOUS cherchons aidentifier les situations qui

diminuent l’autonomie des À l’Île-du-Prince-Édouard, lespersonnes aînées, afin d’offrir des sondages seront conduits, en facerecommandations aux instances à face, par Alice Richard de Wilmotgouvernementales, pour les inciter Valley et Berthe Blanchard de laà établir des programmes et lancer régiondeCharlottetown. «On pensedes initiatives qui répondent à des qu’on pourra rencontrer dc 20 àbesoins dans ces domaines» dit 25 personnes aînées, pour ccM. Sarrazin, qui a lui-mcmc écrit sondagc,danslesdiffércntcsrégionsles 65 questions du sondage. de l’lle» dit Mme Blanchard, qui

est la présidente des Francophonesde l’âge d’or de II-P.-E.

Selon M. Sarrazin, pratique-ment toutes les personnes aînéessont à risque, d’une façon ou d’uneautre que ce soit financièrcmcnt,ou par une santé déclinante, ou dcpar leur isolement dans unecommunauté. *

De gauche à droite, on’ voit André Sarrasin, Berthe Blanchord et Alice Richard.I

Page 6: Keith Millligan l'emporte au premier tour

La médecine pratiquée à la maisonMes souvenances les moins agréablesSontcellesdu tempsqu’j’étionsmalades.La maladie nous visitaitIl importe peu où on restait.On attrapait les oreiJ_lonsrougeole, picotte, constipation,Les fièvres aussi les rhumes d’hiver,Furoncles, coqueluche parfois les vers,Etbicnd’auucsdontvousvoussouvenczQu’on s’transmcttait à chaque année.Puis chaque gucrison ou chaque cureAvait toujours sa propre torture.Les pourtcsscs à la moutardeQui brûlaient la peau et les hardes,Lcspo~s~dcpain,chaul~csctbouillantcs‘Qui nous cuisaient I’Cchinc et I’vcntrc.Les cicatrices de nos brûluresFont tcllcmcnt prcuvc de nos torturesQue les vicillcs femmes même aujourd’huiN’osent pas s’montrcr en bikini.Le pire martyr a chaque hiver

Était la purge contre les vers.Ma tante McGee connaissait tout,Les noms, l’espèce, longueur itou.Pour un petit gars d’à peine six ansL’histoire des vers c’est épeurant.Le grand «Tape worm, elle nous disaitEst long de trente pieds à peu près.Puis moi j’sentais ce parasiteQui rongeait tout l’cn’dans d’mcs tripes.Donc j’avalais à plcincs cuillersLe poison qui d’vait tuer les vers.Cc mclangc goûtait si mauvaisQu’lcs vers volontiers nous quittaientJ’n’ai jamais os6 rcgardcrPour voir si je l’avais passe.Puisqu’aujourd’hui je suis en vieII faut qu’lcs vers aient tous pcri.JC crois qu’ma mcrc payait McGccPour venir chez-nous, nous Cpcurcr. *

Page 7: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Appui et critiqueMadame la rédactrice,

Ma lettre d’aujourd’hui com-porte deux volets. En premier lieu,même si c’est avec un peu de rc-tard, je tiens à souligner la pro-duction théâtrale des Acadiens deTignish, l’été dernier.

Le comité culturel de Prince-Ouest et son souper théatre « V’nczchou nous » est maintenant uneactivité estivale qui mérite deséloges. Fclicitations à Mme EilccnPendcrgast, à Mme Thibodcau età l’équipe de production pour Icspectacle « Le temps passé ». C’estune facon agrcablc pour les spcc-tateurs de se reporter au temps desprcmicrs colons de Tipnish (spcc-tacle de l’an dernier) et de suivreleur cvolution dans l’ctablissc-ment de ce beau coin dc I*l.-P.-É.

C’est pourquoi nous n’hcsitonspas, mon mari et moi, à partir dcCavendish pour assister au soupcr-thcâtre de Tignish d’autant plusque la partie musicale est très ap-prkciée et les artistes bien sympa-thiques.

Longue vie au thkâtre « V’nezchou nous »!

En deuxième lieu, jc voudraisvous faire part, Madame la ré-dactrice, dc nos impressions sur leFestival acadien de la régionEvangéiine. A l’instar de M. DavidLe Gal]ant, nous fûmes très dCsa-gréablement étonnés de voir tantde publicité anglophone cetteannée. Par le passé, elle était moins

ostentatoire. Je vous avouerai que,devant cet « à plat ventrisme » anglo-phile, nous avons eu un mouvementde recul et nous fûmes tentés defaire marche arrière.

Quel dommage de vouloir dissi-muler votre caractère acadien fran-cophone! Après tant d’années deluttes pour conserver votre langueet vos coutumes. Pensez-y.

C’est pourquoi jc m’étonne dc larkaction de Mme Paula Arsenauftau cri du coeur dc David Le Gallant.Remarquez qucjcn’cn ai rien contrel’anglais et vos amis anglophonescar je suis en bons termes avec mescompatriotes de cette langue. Maisdites-moi, Mme Arscnault, lorsquevous assistez aux diffcrcnts fcsti-vals dc I’îlc : Tync Vallcy, Kcn-sington,Montaguc,ctc.,cst-ccqu’onvous accueille, vous Ics Acadiens etautres visiteurs francophones, avecde grandes affiches en français...pour vous faire plaisir? JC doutefort qu’on vous souhaite même labienvenue en français.

Oui, il y avait d’autres enseignesen français et surtout un très beauspectacle de clôture, avec des artistescompétents...et en belle tenue,avec un maître de cérémonie quidonnait le ton.

Pour ces raisons, nous retour-nerons au Festival acadien. *

Alice Rolduc,résidente d’été à Cavendish

Montréal

Page 8: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Des framboises sauvages en octobre

(J.L.) M. Wilfmd Gal/ant de Saint-Raphaël fait une promenade dans lesbois chaque jour, car il aime beaucoup la nature. Mardi dernier, lorsde sa promenade, il a découverf des framboises sauvages rouges et tendres,comme des framboises du mois de juillet. N’ayant pas de contenantci sa disposition, il en a cueilli quelques branches qu’il a ramenées chezlui. Les branches ont été déposées dans un vase rempli d’eau. L’ona attendu patiemment le passage de la photographe de LA VOIXACADIENNE, avant de les savourer. Sur la photo, on voit M. Gallant, quiest visiblement très fier de sa découverte. *

Page 9: Keith Millligan l'emporte au premier tour

Keith Milligan devient le 31e premier ministreKeith Milligan a été élu par une confortable majorité, au premier tour de scrutin, chef du parti libéral de la

province, samedi après-midi. Plus tard cette semaine, après une c6rémonie de passation des pouvoirs, il deviendrale 3 1’ premier ministre, succédant à la seule femme ayan; été élue premibrc ministre d’une province au Canada,Catherine Callbcck.

Pendant que les scrutateurs fiiisaient le compte des votes, Catherine Callbeck circulait parmi les gens, leurparlait en souriant. D’où je mc trouvais dans’lcs gradins, j’ai vu une Cathcrinc Callbcck plus aimable que je l’aijamais vue. Et puis, les r&ultats ont été annoncés : Keith Milligan est le vainqueur.

Le petit gars dc la campagne, qui a bâti sa campagne au lcadcrship sur ces origines rurales et sur sa capacit6de faire en sorte que les communautés ruralcs et urbaines soient partcnaircs dans lc dtveloppcmcnt CconomiqucCI social dc la province, et non compétitriccs, comme c’est prCscntcmcnt lc cas. Dans son discours prW&mt lcvote (le tirage au sort a d&idé qu’il parlerait lc dcmicr) il a rappclc ses origines modcs~cs, disant que la route GSIlongue, de l’école à l’unique salle de classe, jusqu’au bureau du prcmicr ministre.

Tout dCpcndant des résultats des prochaines çlcctions et possihlcmcnt, de ses pcrfonnanccs comme prcmicrministre, Keith Milligan pourrait dcvcnir un symbole, une <<preuve)> que la democratic fonctionne au Canadact à l’île-du-Prince-Édouard.

11 promet de cr&.r des emplois. 11 prédit une nouvelle ère dc croissance <conomiquc, rappelant, comme lesautres candidats avant lui I’avaicnt fait, que Charlottctown, (cn fait il a dit «l’llc» CI ccttcnuancc, quoiqu’un peurncnsongère, a sans doute CM apprk%e des élcctcurs des communautés rurales) avait 1515 rcconnuc comme l’undes meilleurs endroits où faire des affaires en Amérique du Nord. 11 devra maintenant cn convaincre lesentrepreneurs nord-atiricains.

Keith Milligan est-il la meilleure personne qu’on aurait pu élire comme chef du gouvernement? Pour les gens(députés et autres) qui ont appuyé sa campagne, et qui attendent et espèrent que leur placement porte fruit, nuldoute qUe la réponse est oui. Tout est relatif. Il fallait choisir entre quatre personnes, quatre candidats, ayantchacun des forces et des faiblesses. On a déjà vu des campagnes où les choix étaient plus restreints.

Depuis presque un an, on perpétue les rumeurs d’une élection qui devrait se tenir en 1996. Les raisons quisemblaient justifier la tenue d’élection cette année sont encore valides. On s’attend donc à ce qu’une nouvellecampagne, électorale cette fois, soit déclenchée dans les prochaines semaines.

Jacinthe Laforest

Page 10: Keith Millligan l'emporte au premier tour

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istèreset ser-las lesdes ouient leslez lesIUCS. *

la ligne d’aide est en service

Le numéro estle -1 m8001218-2885

La ligne d’aide de I’île-du-Prince-Edouard est en servicedepuis le lundi 30 septembre.Le numéro sans frais à com-poser est Ic 1 800 218 2885.

Pour ses prcmikrcs scmaincsd’exploitation, la ligne d’aideC:X cn scrvicc dc 16 h en apres-midi, jusqu’a X h le malin.

«On a eu nolrc prcmicr appel20 minuRs aprCs l’cnlrk cnscrvicc de la ligne, vers 16 h 20lc lundi 30 scplcmbrc» dilDawnc MacDougall, la coor-donnauiçc dc la ligne d’aide.Les bCn6volcs onl rec;u, dans lesdeux premkrcs nui& de vcillc,environ une douzaine d’appels.«C’était surtout des gens quiappelaient pour avoir de l’ap-pui, d’autres appelaient pourde l’information», dit MmeMacDougall.

MEme si la ligne a ék! miseen place parce qu’on pressen-tait qu’il y avait un besoin pourle service, Mme MacDougalldit avoir été surprise de rece-voir autant d’appels, si tôt. «Onavait prévu que notre premièresemaine serait tranquille, mais...».

«Présentement, la ligne fonc-tionne avec 25 bénévoles, c’estun strict- minimum» préciseMme MacDougall. Pour fonc-tionner à plein régime, la ligned’aide aurait besoin d’au moins10 bénévoles. «On a commencéla formation avec 38 pcrsonncs,mais cn chemin, on a,,pcrdu desgens, pour divcrscs\ raisons>>cxpliyuc la çoordonnat.ricc.

S e l o n Mme MacDou~alI,Eut bénévole à la ligne d’aidedcmandc une bonne dose dcdévoucmcnl cl d’cngagcmcnl àlong tcrmc. «JC pcnsc aussi queI’aspccl confidcnkA, anonyme,pcui Cwc lourd à porkr pourccriaincs pcrsonncw pcnsc-l-clic.

La ligne d’aide est encore àla rcchcrchc de bénévoles. Onprévoit tenir un programme deformation débutant le 23 OC~O-bre ct qui se poursuivra jus-qu’au 20 novembre. La forma-tion est donnée à raison dedeux soirs par semaine et deuxsamedis, pendant cette pkiode.

«Si des gens sont intéressés,c’est le temps de devenir biné-vole, car notre prochaine sessionde formation sera donnée l’anprochain seulement» dit MmeMacDougall.

Pour la durée du mois d’octo-bre, les bénévoles travaillent enéquipe de deux, ce qui leurpermet de se familiariser avecleur travail et de gagner de la

conlïancc.À partir du mois dc novcmbrc,

Ics bkn6volcs travailleront seuls,afin d’assurer un scrvicc 24hcurcs sur 24.

Services en français

Sur les 25 bénévoles qui assu-rent le service à la ligne d’aide,huit sont bilingues et sont donccapables d’offrir un service enfrançais. Le bénévolat à la ligned’aide est très exigeant pour cespersonnes, car elles doivent as-surer leur quart de quatre heures,comme les autres bénévoles,mais en plus, elles doivent assurerla disponibilité continue du ser-vice en français. «Cela veut direqu’une de ces huit personnes atoujours avec elle un téléphonecellulaire dont le numéro n’estpas publié. Si une personnecompose le numéro sans frais ets’exprime en Irançais, elle serüimmédiatement transférée à lapcrsonnc qui &%icnt le téléphoneccllulairw. Mme MacDougaIIcxpliquc que la pcrsonnc quidéticm Ic tkléphonc ccllulairc 21aussi l’annuaire des scrviccscomme si clic éUil au local dc laligne d’aide (dom l’cmplaccmcn~n’est pas dkvoilé) ct peut doncoff r i r scnsiblcmcnt Ic mCmcscrvicc.

Service confidentiel

Tout Ic service est striclcmcntconfidcnliel et anonyme. L’idcn-tité des bknévoles n’est pas dé-voilée, l’emplacement du quartiergénéral de la ligne d’aide n’es1pas connu non plus. «On n’a pasla technologie pour retracer lesappels, alors ‘tous les appels dc-meurent confidenriels», dit lacoordonnatrice.

Elle est consciente qu’il pour-rait y avoir des situations où ondevrait être capable de retracer unappel, mais le service est basé surla confiance, sur l’assurance queles gens qui appellent ne serontpas identifiés. «On ne veut pasrisquer de perdre la confiance desgens» dit-elle. *

Page 11: Keith Millligan l'emporte au premier tour

François-Buote interditÉvangéline prend des

les arachides,précautions

Par Jacinthe LAFOREST

La direction de l’École Francois-Buote a decidé d’agir de faconproactive face à la menace querepréscntcnt les arachides pour aumoins un élève de l’École.

Dans une récente communica-tion à l’intention des parents, M.Zain Esseghaïer, le directeur deI’Ecole François-Buote, expliqueque l’école «est tenue d’instaurerun environnement sécuritaire pourtous les élèves. Par conséquent,nous demandons aux parentsd’exclure les arachides et les pro-duits à base d’arachides dans lesdîners et les collations des enfants».

M. Esseghaïer justifie la déci-sion disant qu’un des élèves inscritsà l’école souffre d’une allergiemortellement grave aux arachideset aux produits à base d’ara-chides. «L’exposition à une quan-tité, même infime, de ce produitalimentaire peut provoquer unchoc anaphylactique et sans soinsmédicaux, cet enfant perdra con-naissance et mourra».

Ccttc dkision de I’Écolc faitsuite à la publication par Ic minis-tCrc de l’Éducation, dc concertavec celui de la Santé et des Scr-vices sociaux, d’un documentd’information intitulé «Informa-tion sur le choc anaphylactiquw.Dans ce document, on définit lechoc anaphylactique comme étant«une réaction allergique pouvantêtre mortelle et qui se produit si lesujet allergique est exposé à unproduit particulier (produits à based’arachides, de noix, d’oeufs, depoissons), à une piqûre d’insecte(abeille, frelon, guepe) ou à unmédicament tel que la pénicillineou l’aspirine».

À l’École Évangéline, où il y aégalement un enfant qui estgravement allergique aux ara-chides, on a pris des précautions.«Les arachides sont interdites auniveau où l’enfant se trouve»explique Mme Jmelda, Arsenault,directrice de I’Ecole Evangéline.L’année passée, c’était la pre-mière année, cette année, c’est ladeuxième. Les arachides sont

intcrditcs dans les deux classes.Chaque midi, dans la classe oùl’enfant SC trouve, on lave Ics pu-pitres et on dcmandc aux enfantsdc SC laver les mains. t<Egalcmcnt,la vcntc dc produits d’arachidesest interdite à la cafétéria, lesmidis où les élèves de la prcmicrca la troiskmc annkc y sont», pré-cise la dircctricc.

Elle indique que les écoles ontrcc;u l’information sur les chocsana-phylactiques vers la mi-septembre.«Cela nous suggère des précautionsqu’on devrait prendre, une marcheà suivre à cas d’urgence» souligneMme Arsenault. Elle ajoute que lepersonnel est bien informé et quela photo de l’enfant avec les pré-cautions à prendre sont affichéesà quelques endroits de l’école.

Il faut souligner que les politi-ques publiées par les ministèresde 1’Education et de Santé et ser-vices sociaux n’obligent pas lesécoles à bannir les arachides oules autres produits qui causent leschocs anaphylactiques chez lespersonnes qui y sont allergiques. *

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Des mâchoires de vie,pour sauver des vies

Par Jacinthe LAFORESTLes pompiers volontaires de

Wellington qui desservent l’en-semble de la région Evangélineveulent se doter d’un outil qu’onconnaît sous le nom de mâchoiresde vie, ou en anglais «Jaws oflire».

Les pompiers ont pris cettedécision suite à un accident sur-venu le 16 juillet à Lc Village, àMont-Carmel. «Notre équipementne nous permettait pas dc dé-gager les blessks de l’auto, quiCtait compktcmcnt écraskc. On adû faire appel aux pompiers deSummcrside, pour qu’ils viennentavec leurs mâchoires de vie, pournous aider à les dégager. Cela apris du temps, au moins uneheure», raconte Lisa Gallant, quiest pompière depuis un peu plusd’un an.

La capacité d’agir rapidementest souvent ce qui fait la diffé-rence entre la vie et la mort, lors-que les secours arrivent sur leslieux d’un accident. «Cette fois-là, il n’y a pas eu de perte de vie,mais cela aurait pu être le con-traire» dit Lisa.

Le département de protectioncontre les incendies .de Welling- .ton a donc décidé d’acheter, leplus vite possible, les mâchoiresde vie, pour ne pas avoir à dé-pendre des départements voisins.

«Les mâchoires de vie ne sont

- _ -

lisa Gal/ant et Jamie Cormier seront parmi les hôtes à la grande soiréecasino du 16 novembre.

pas une pièce d’équipement stan- grande soirée casino, qui auradard pour combattre les incendies. lieu 1~ 16 novembre dans la ré-Ce n’est donc pas inclus dans nos gion Evangéline.budgets, alors on a formé un co- On a encore peu de détails surmité pour mener une campagne les prix qui seront offerts, car lade levée de fonds, et on vise à campagne vient tout juste d’êtrerecueillir 15 000 $ ce qui est à lancée. «Ce seront les pompierspeu près le coût d’une machine», de Wellington qui seront les

.dit Lisa. .+&lidéal sera$.,_qu’o~, ,anim$eurs de la soirée et quipuisse acheter l’équipement dès seront aussi les préposés auxjanvier». tables de jeux» indique Lisa

La principale activité de levée Gal]ant. Les détails de la soiréede fonds qui est prévue, pour le et des prix à gagner seront dé-moment, est la tenue d’une voilés dès qu’ils seront connus. *

_ _ II- I . . .

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Des entrepreneurs à l’école

Les participants au cours d’entrepreneurship donné au Centre p?ovincial de formation pour adultes à Wellingtondoivent faire des recherches sur différents aspects de ta mise sur pied et de ta gestion d’une entreprise, eten taire part aux autres participants, tors d’ateliers de travail en groupe. Ici, on voit Simone Gal/ant qui parlede ses trouvailles.

(.J.L.) La Société de développe-ment de la Baie acadienne, dec o n c e r t avec la SocictC Cduca-tive dc l’île-du-Prince-Édouard,offre un cours dc 12 jours auxnouveaux cntrcprencurs franco-phones de l’île-du-PrinceÉdouardct plus particulièrcmcnt, dc larégion Évangclinc.

Six cntrcprencurs ct cntrcprc-ncurcs suivent Ic cours, qui estdonné par Karcn Ga]lant. «Onvoit tous les aspects du démar,rage et de la gestion d’une cntrc-prise, c o m m e les finances, lesrcssourccs humaines, financicrcset tcchniqucs, le service à la clicn-tclc, la planification, ctc» cx-plique Karcn Gallant, qui est lacoordonnatrice dc programmes etdont les services sont offerts àpartir de la Société de déve-loppement de la Baie acadienne.

Il est possible qu’un courssemblable soit offert de nouveauplus tard à I’hivcr. On a déjàdes noms sur une liste d’at-tente. *

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À l’attaque.des patatesPar Éric PAGÉ

L’artillerie lourde est sortie, letemps est venu de s’attaquer auxpommes de terre. A la fermed’Alfred Arsenault à Urbainville,comme chez la plupart desproducteurs de pommes dc terre del’île-du-Prince-Édouard, on aengagé une petite armCc d’ou-vricrs saisonniers, bien entrain&alïn dc mcncrà bien ccttc offensive.LA VOIX ACADIENNE s’estrendu au front.

Pour M. Alfred Arscnault, lahataillc sc dCroulcra sur 400 acresdc terre rouge. L’cnncmi à abattrewttc annkc Ctait la «blight», lamoisissure dc la pomme dc terre,une mousse dc couleur vcrdArc ct(Trise qui sc camoutk sous Ics3feu i l lages et qu i progresserapidement dans 1~s conditionshumides. Le pluvieux mois dcjuillet fut propice au rcnforce-ment de cet ennemi. Il n’y a qu’unesolution efficace pour I’arkantir«II faut arroser» commenteM. Arsenault «sinon ça s’étend,ça peut aller dans la terre s’ilpleut par dessus, puis là ça s’atta-que aux patates même. Ça nous acoûté beaucoup en arrosage cetteannée. Y’a eu de la pluie des foispendant deux à trois jours de suiteenjuillct. Acausedeça,on s’attendà une récolte de 20% moins bonneque celle de l’année dernière».

La ublightu n’est pas le seulopposant à la pomme de terre. Unbataillon d’insectes qui se ravi-taille à même les feuilles des plantsde la pomme de terre affaiblitconsidérablement la résistance deces derniers. «On a pas eu tropd’insectes cette année. Les annéesoù il y en a beaucoup, ils peuvent

n

Sur la photo on voit l’artillerie lourde de M. Alfred Arsenault qui progresse leniemenf, conduite par son fils Robert.

nous faire perdre jusqu’à 50 à 60%de toute la production» préciseM. Arscnault.

Les producteurs de l’île commeM. Alfred Arsenault, sont sous lasupervision du gouvernement.Selon la Direction de la productionet de l’inspection des aliments,leurs responsabilités, entre autres,est de s’assurer que toutes les par-ties de leur récolte sur pied soientbien entretenues, que cette récoltesoit entreposée de manière à pré-venir le mélange de variétés et lacontamination, et que les tuber-culesdesemence(s’i1 yalieu)soient

n ~_ _~___.

triés d’après les normes établieset selon le calibre demandépar l’acheteur. Dans le cas deM. Arsenault, l’acheteur est «SmallFry Snack FoodsN qui occupeprès de 20% de tout le marché dela pomme de terre sur PIle. A saferme d’urbainville, on produitcinq variétés de pommes de terredont la Shepody, plutôt longue etparfaite pour en faire des frites;ainsi que la Snowden, ronde etblanche, vendue comme patate det a b l e .

L’artilleriecoûtecher. Lajournéede notre visite sur le champ de

bataille, les soldats de M. Arsenaults’affairaient à ajuster-la hauteur durâteau à lames, une pièced’équipement neuve de 115 OOO$qui ressemble étrangement à undétecteur de mines. Cette pièceplonge dans la terre et ramène lespommes de terre à la surface. Leproblèmec’estquelerâteaucoupaitdes pommes de terre en deux. Lesdispendieux bris d’équipement etles cents heures de travail parsemaine duran’t les récoltes, à cesujet M. Arsenault nous lance avecun sourire : «Qu’est-ce que tu veux?C’est ça la vie d’fermier». *

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