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Á l’attention des établissements du premier et second degré · 2016. 7. 6. · Á l’attention des établissements du premier et second degré et des structures d’accueil

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  • Á l’attention des établissements du premier et second degré

    et des structures d’accueil d’enfants et de jeunes (crèches, IME, centres de jour…)

    JEUNES SPECTATEURS - Saison 2016-2017

    Voici le programme des représentations en journée 2016-2017.

    Ces représentations sont accessibles au tarif de 3 € ou 5 €, selon les spectacles.

    Vous trouverez le formulaire de réservation pour ces représentations à la fin de ce document, et

    sur notre site www.theatredurance.fr, en téléchargement.

    Merci de bien vouloir nous le retourner au plus tard le 30 septembre.

    NOUVEAUTE

    Les représentations en journée concernent désormais uniquement les enfants de 3 à 12 ans

    (maternelle à la 5ème), à l’exception du spectacle Ulysse nuit gravement à la santé .

    Les jeunes de 13 ans à 18 ans (4ème au Lycée) seront accueillis lors de représentations en

    soirée.

    Ceci afin de

    - proposer aux adolescents, collégiens et lycéens, une expérience de spectateurs à part entière

    - élargir l’offre de spectacles et permettre la mise en place de parcours

    - favoriser une qualité d’écoute pour tous

    Vous trouverez l’ensemble des représentations en soirée sur notre site web

    www.theatredurance.fr. Notre brochure de saison est également disponible en téléchargement.

    Nous pouvons également vous accompagner dans le choix de vos spectacles.

    Les adolescents bénéficieront du tarif jeune de 8 € à 15 €, les places des accompagnateurs étant

    offertes (dans la limite de 2 places pour 20 élèves).

    Si vous souhaitez voir plusieurs spectacles, vous pouvez opter, à partir de 4 spectacles, pour

    l’abonnement jeune, le prix des places étant plus avantageux, soit de 5 € à 12 €.

    Veillez à prendre contact avec nous au plus tôt et dès maintenant afin de faire une pré-

    réservation. Celle-ci devra être confirmée au plus tard le 30 septembre. Dans le cas contraire,

    votre réservation sera annulée.

    AUTOUR DU SPECTACLE

    Les échanges avec les artistes à l'issue de la repr ésentation sont organisés sur demande.

    Pour ce faire, contactez-nous.

    Le Service Relations avec les publics

  • Jeunes spectateurs

    Parce que nous croyons que le Théâtre permet d’aiguiser la curiosité des jeunes, d’éveiller leurs

    émotions et leur imaginaire, de leur apprendre à former un jugement et à l’exprimer, de les aider à

    comprendre le monde dont ils seront un jour les acteurs, autant d’objectifs que nous avons en

    commun, nous souhaitons construire cette démarche avec vous.

    C’est pourquoi nous poursuivons saison après saison le travail nécessaire pour vous aider à

    préparer les représentations auxquelles vous assisterez et à prolonger la réflexion des élèves

    autour des spectacles. Benoît Faure, professeur de lettres, vient cette année renforcer l’équipe des

    Relations avec les publics pour vous accompagner et échanger avec vous sur les différents

    moyens d’intégrer ce moment dans votre projet pédagogique, notamment dans le cadre du

    Parcours d’Education Artistique et Culturel inscrit dans les programmes. En faisant entrer en

    résonance la représentation et votre enseignement dans différentes disciplines, l’élève pourra

    construire sa formation de spectateur.

    Des fiches détaillant des éléments d’approche, des idées de prolongements thématiques ou de

    pistes de travail vous sont proposées pour chaque spectacle. Au fil de la saison, de nouveaux

    documents seront disponibles sur notre site web pour vous aider à réinvestir dans vos classes les

    spectacles vus avec vos élèves.

    Assister à une représentation peut être une expérience nouvelle pour un certain nombre d’entre

    eux. Aussi il nous semble important de préparer leur venue en leur donnant des codes qui peuvent

    paraître évidents à des spectateurs avertis mais qui ne vont pas de soi pour tous les élèves. Ainsi,

    vous trouverez dans la page suivante un tableau récapitulant les rituels et les différentes attitudes

    à adopter au théâtre, pour les aider à devenir spectateur.

    Afin d’assurer les meilleures conditions d’écoute et de réception du spectacle, nous remercions les

    professeurs et les chefs d’établissement, les accompagnateurs et responsables de structures, de

    prévoir une arrivée au Théâtre une demi-heure avant le spectacle.

    Contact réservations

    Service Relations avec les publics 04 92 64 27 34

    [email protected]

    Contact Service éducatif

    Benoît Faure Service éducatif

    [email protected]

  • Aller au théâtre, c’est participer à un rituel

    qui s’apprend

    On s’informe et on réserve auparavant

    On peut réserver le jour même s’il reste des places, mais aussi des mois à l’avance !

    Arriver à l’avance (15 minutes avant l’heure du spectacle suffisent) permet en plus de faire le vide, de s’imprégner du lieu, du spectacle (par exemple, en lisant le programme de salle)…

    Le jour du spectacle, on arrive à l’avance (oui, franchir les portes du théâtre à l’heure de début du spectacle est considéré comme

    un retard), sous peine de se voir refuser l'accès à la salle !

    Pendant le spectacle on profite pleinement, en respectant l’écoute des autres spectateurs et le travail des artistes en

    représentation.

    Après la représentation, on peut échanger avec les artistes et les spectateurs sur nos impressions et nos idées.

    Dans un théâtre, on peut voir…

    des pièces de théâtre avec des comédiens qui jouent et disent un texte

    du théâtre de marionnettes ou d’objets avec des comédiens-manipulateurs

    de la danse

    du cirque sans animaux / avec des jongleurs, ou des acrobates, ou des clowns… et parfois tout à la fois !

    des concerts de jazz, de musique classique, contemporaine, de blues, de slam, etc

    des contes avec un conteur qui raconte une histoire et peut être accompagné de

    musiciens

    et beaucoup d’autres choses encore !

    L’auteur

    Son travail commence par un grand blanc.

    Il donne la parole aux uns et aux autres.

    Son outil de travail est l’ordinateur, ou le stylo.

    Le metteur en scène

    S’il faisait de la musique, ce serait le chef d’orchestre.

    Il a son mot à dire sur tous les éléments du spectacle.

    Il dirige les comédiens sur scène.

    Le comédien

    On peut le prendre « en poursuite », mais pas avec les gendarmes.

    Sur la scène, il a une peur panique du « trou ».

    C’est lui qui nous raconte l’histoire.

    Le costumier

    Il a une représentation pour lui, juste avant la générale.

    Il fignole son travail sous toutes les coutures.

    C’est lui qui habille les comédiens.

    L’éclairagiste

    C’est l’as de la poursuite.

    Quand il règle la douche, il n’en met pas partout.

    Il fait aussi bien le noir que le plein feu.

    Le technicien son

    Il déclenche le tonnerre, mais pas le tonnerre d’applaudissements.

    Malgré son talent, il ne peut rien pour le comédien victime d’une extinction de voix.

    C’est un homme qui travaille le casque sur les oreilles.

  • Représentations en journée

    mar 15 nov à 14:00

    5 €

    Musique & slam

    ULYSSE

    Le Cri de l'armoire

    NUIT

    GRAVEMENT

    1 h 10 A LA

    SANTE

    4° - Lycée

    mar 13 & jeu 15 déc à 10:00 & 14:00,

    ven 16 déc à 10:00

    3 € Théâtre d’objets

    Le pOissOn sOluble

    MOTTES 50 mn

    CP – CE

    mer 04 jan à 10:00, jeu 05 & ven 06 jan

    à 10:00, 14:00 & 16:30

    3 € Théâtre d’objets TJP – CDN

    d’Alsace Strasbourg

    WAX 40 mn

    PS – CP

    mar 07, jeu 09 & ven 10 mars à 10:00 & 14:00

    mer 08 mars à 10:00

    3 € Théâtre,

    marionnette et objets

    Tourneboulé LES

    ENFANTS

    1 h 05 C'EST MOI

    CE – CM

    jeu 23 & ven 24 mars à 14:00

    5 €

    Danse & arts visuels

    CHOTTO DESH

    Akram Khan

    Company

    50 mn

    CM – 5°

    jeu 06 & ven 07 avr à 14:00

    5 € Dessin, théâtre

    d’objets & musique

    STEREOPTIK DARK

    CIRCUS 55 mn

    CE – CM

    mer 03 mai à 10:00

    3 € Théâtre

    SOUS L’ARMURE

    Les passeurs

    1 h

    CM – 5°

  • ULYSSE NUIT GRAVEMENT Á LA SANTÉ

    Le Cri de l’armoire – M. Tillet et M. Castagné

    Ulysse, qui a traversé la Méditerranée et les âges, est-il

    vraiment celui que l’on imagine ?

    Si l’on qualifie d’héroïque un acte qui a pour résultat de sauver

    la vie d’autrui, que dire de cet homme qui ne ramènera aucun

    de ses compagnons vivants ?

    Et que penser de cette vie d’aventures loin de son amour

    Pénélope, à succomber sans grande résistance aux charmes

    des Sirènes, de Calypso ou de Circé ?

    Quel bel héros vraiment que celui-ci, qui fait rêver les

    aventuriers et s’endormir les enfants sages…

    Marien Tillet et Mathias Castagné tentent de défaire un à un les

    fils de la légende dans ce concert épique, en mode slam et

    guitare, qui vous propose une autre lecture de L'Odyssée.

    Avec détachement et drôlerie, ils vont triturer Ulysse "le rusé" -

    dont les choix mènent souvent à des massacres peu glorieux -

    pour savoir ce qu’il a à dire pour sa défense.

    Et offrir à Pénélope, l’amoureuse patiente et fidèle, une autre

    voie. Comme une bouffée d’air pur, celle de l’émancipation.

    Production Le Cri de l’Armoire slam/récit : Marien Tillet guitare : Mathias Castagné son et lumières : Alban Guillemot

    Thèmes : réécriture d’un mythe, notion d’exil, décalage

    entre la perception de soi et le regard des autres,

    construire son identité, notamment féminine

    Activités en lien : Réflexion autour de la quête de soi,

    de la construction de son identité face aux autres, de la

    place assignée à la femme.

    Écriture, réécriture, mise en voix.

    Musique & Slam

    4° - Lycée

    5 €

    1h10

    Séance scolaire

    mer 15 nov à 14 :00

  • QUELQUES MOTS DE MARIEN TILLET…

    SUR LE SPECTACLE

    J’ai voulu tenter un défi impossible : raconter

    l’Odyssée en 60 minutes. Je suis plutôt

    branché sur la mythologie irlandaise, mais les

    héros n’évoquent rien à personne, alors que

    la mythologie grecque ça résonne. Les gens

    pensent qu’ils ne connaissent pas ou qu’ils

    ont oublié, mais quand tu racontes un épisode

    ça leur revient : Ulysse attaché à son mât au

    milieu des sirènes, l’astuce de « Personne »

    avec le Cyclope. J’avais envie de travailler sur

    une épopée, Ulysse s’est imposé.

    SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

    Dès le départ, on voulait s’installer dans une

    logique de concert, qu’il y ait de la musique

    tout le temps. Le défi pour Mathias était de

    trouver une identité musicale qui donne une

    cohésion à l’ensemble du spectacle, malgré

    les variétés de styles.

    La forme concert est donc entièrement

    assumée : micro à main, guitares, câbles,

    pédales à effet, etc.

    SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION

    Je suis parti de mes souvenirs. Mathias jouait,

    et sa musique convoquait ma mémoire d’un

    épisode. On se lançait dans de longues

    improvisations et les évènements marquants

    de L’Odyssée se sont assemblés, à partir

    d’une mémoire collective et personnelle à la

    fois. Ce sont les péripéties dont la plupart des

    gens se souviennent qui ont émergé... On

    travaillait sur ces souvenirs bruts car on

    voulait donner à entendre des choses qui

    résonnent auprès du public.

    C’est seulement dans un second temps que je

    me suis replongé dans la matière.

    Les séquences verbales sont venues dans

    l’improvisation, dans une énergie musicale,

    une pulsation, un rythme. Sans aller jusqu’à

    parler de transe, on était dans des

    improvisations assez longues, la musique

    tournait, tournait, et le principe était de se

    risquer à égrener des mots en jouant avec le

    cycle musical, tout en travaillant parfois à la

    rime, au nombre de syllabes.

    SUR LE TITRE DU SPECTACLE

    En retraversant L’Odyssée, on s’est rendu compte que tout le

    monde meurt autour d’Ulysse : ses compagnons et les

    prétendants qu’il massacre sans pitié. C’est un héros qui ne

    sauve personne. Notre première idée c’était « Ulysse tue »,

    comme sur les paquets de cigarettes, mais c’était un peu

    violent, alors on a pensé à la formule de prévention « Ulysse

    nuit gravement à la santé », très sarcastique, et qui faisait

    sourire les gens. C’est donc une allusion à la légèreté et

    l’inconséquence avec laquelle il met en danger les siens.

    SUR LES PERSONNAGES

    C’est peut-être un déboulonnage d’idole par rapport à certaines

    représentations standardisées d’Ulysse et de la mythologie, qui

    véhiculent un héros lisse et bon qui fait le bien autour de lui, à

    travers des histoires édifiantes. Ça donne des livres et des

    dessins animés affligeants, dans l’esprit Disney. Mais par

    rapport au héros de la mythologie grecque, on n’invente rien.

    Ulysse, c’est l’homme aux mille ruses, celui qui pense, qui

    réfléchit, qui trouve des astuces géniales. En même temps, il

    commet des erreurs effarantes, il se plante souvent.

    On a aussi essayé de s’éloigner du fardeau judéo-chrétien qui

    enferme Pénélope dans une position sacralisée de femme pure

    qui ne fait qu’attendre, une Pénélope sage et soumise pendant

    vingt ans, alors qu’elle a des dizaines de prétendants dans sa

    maison, qui n’aurait jamais cédé à son désir…

    Pour nous, rien ne permet d’imaginer que chez les Grecs, la

    sexualité féminine n’était pas célébrée, au même titre que celle

    des hommes. Ça nous permet de parler du plaisir féminin,

    assez peu abordé dans nos cultures du spectacle.

    SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »

    Ce spectacle n'a pas été pensé pour les ados et si ça avait été

    le cas nous l'aurions écrit différemment. Il se trouve néanmoins

    qu'il fonctionne très bien avec eux de par la musicalité et les

    termes abordés. Et il me semble que la sexualité que nous

    évoquons est un sujet essentiel dont nous devons nous

    emparer pour ne pas le laisser vacant. Pour susciter le débat.

    Ensuite le fait qu’Ulysse fasse preuve d'un héroïsme douteux

    est un moyen d'interroger la question de l'égoïsme

    impressionnant et de l'auto-centrisme qui fait loi aujourd'hui, où

    on nous montre quotidiennement que la fin justifie les moyens.

    Pour revenir à votre question de comment je vois le "jeune

    public", je dirais ceci : c'est un public auprès de qui il est encore

    possible de faire quelque chose, chez qui les convictions sont

    encore à façonner. C'est pour ça que j'aime m'adresser aux

    ados parce qu’il me semble que tout se joue à cet âge-là et que

    c'est le moment de voir des actes artistiques.

  • MOTTES

    Le pOissOn sOluble

    Les marionnettistes sont des magiciens ; ils ont le pouvoir de

    donner la vie aux choses inanimées. Avouez, vous aussi quand

    vous étiez petits vous donniez un visage aux cailloux ou des

    jambes à un morceau de bois. Mais ce qui est fascinant, c’est

    que les marionnettistes n’ont pas perdu ce pouvoir en devenant

    adultes…

    Avec Mottes, François Salon et Sébastien Dehaye donnent vie

    à trois mottes de terre. Trois mottes qui n’ont pas forcément

    envie de se laisser faire, d’ailleurs. D’un mouvement de main,

    une pression du doigt, un pincement entre pouce et index, —

    gestes précis appris auprès de la céramiste Nina Rius — les

    formes apparaissent et disparaissent, paysages ou

    personnages, qui racontent une histoire. Celle de la terre.

    Chaque bloc d’argile est tour à tour modelé, taillé, sculpté, mais

    aussi écrasé, foulé, battu dans un dialogue à quatre mains

    entre les deux artisans clowns et la matière. Car ici, tout se joue

    avec les doigts. En silence, la terre parle. Dans une ambiance

    d’atelier, rythmée par les sonorités de Fabio Ezechiele Sforzini

    et le jeu burlesque des deux comédiens, la terre exprime sa joie

    d’être si belle mais dit aussi sa rage d’être ainsi malmenée par

    les hommes.

    Écriture collective de Nina Rius, Sébastien Dehaye, François Salon et Fabio Ezechiele Sforzini / comédiens : François Salon et Sébastien Dehaye / accompagnement artistique et compositions originales : Fabio Ezechiele Sforzini / céramiste associée : Nina Rius scénographe : Delphine Lancelle / régie et Architecture sonore : Jacques Rossello / régie son : David Auvergne

    Thèmes : créatures imaginaires qui prennent vie,

    masques, empreintes de l’Homme sur la nature (sa

    destruction et/ou son devenir), raconter sans mots

    Activités en lien : travail interdisciplinaire. Projet autour

    de l’empreinte humaine et la protection de la nature.

    Création autour de matériaux malléables ou d’objets

    récupérés et assemblés en lien avec les sensations en

    lien (ou pas) avec des sentiments.

    Théâtre d’objets

    CP – CE

    3 €

    50 mn

    Séances scolaires

    mar 13 & jeu 15 déc

    à 10:00 & 14:00,

    ven 16 déc à 10:00

  • QUELQUES MOTS DE FRANÇOIS SALON…

    SUR LE SPECTACLE

    Mottes est un spectacle de matière, nous

    manipulons de l'argile en direct pour modeler

    des personnages que nous animons.

    Nous utilisons la plasticité de l'argile, sa

    fragilité aussi.

    SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

    Nous sommes dans un atelier, avec des

    planches, des caisses en bois.

    Tout se monte et se démonte pour faire

    évoluer la scénographie.

    SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION

    François Salon et Sébastien Dehaye se sont

    retrouvés autour du clown pour travailler sur

    une relation de duo burlesque.

    Puis ils ont travaillé pendant un an avec Nina

    Rius, céramiste, à appréhender le rapport

    entre marionnette et argile.

    Fabio Ezechiel Sforzini a développé le travail

    corporel indispensable à un spectacle sans

    parole. Il a également composé la plupart des

    musiques.

    Jacques Rossello a réalisé la bande sonore

    du spectacle.

    SUR LA THÉMATIQUE

    Le thème principal est notre rapport à la Terre, qu'il soit

    physique ou plus abstrait et l'empreinte que l'on peut laisser

    dans la terre et sur la Terre.

    SUR LE TITRE DU SPECTACLE

    Mottes, comme des mottes de terre dans les champs.

    Tourner à la motte est aussi une technique de tournage des

    potiers dont nous nous sommes inspirés dès le début.

    SUR LES PERSONNAGES

    L'un est strict, anguleux, à la limite de la maniaquerie.

    L'autre est grand, tourne et retourne.

    Mais surtout ces deux personnages se retrouvent pour partager

    une passion : modeler leurs imaginaires à coup d'argile.

    SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »

    Nous nous adressons indifféremment aux enfants et aux

    adultes.

    Mottes est un spectacle tout public à partir de 5 ans. Il y a

    néanmoins plusieurs niveaux de lecture du spectacle.

    Ce spectacle est visuel, poétique et laisse au spectateur la

    place à l'imaginaire.

  • WAX

    TJP – Centre Dramatique National d’Alsace

    Strasbourg

    Justine Macadoux nous accueille dans son atelier où elle

    s’affaire avec des gestes bien précis. Réchauffer de la cire pour

    la rendre malléable, la couler dans des moules, attendre qu’elle

    durcisse puis disposer les formes ainsi réalisées — qui

    pourraient ressembler à des petits êtres tous semblables —

    dans un espace bien agencé.

    L’atelier de Justine est une fabrique organisée et ordonnée, qui

    pourrait lui donner toute la satisfaction de son pouvoir sur la

    matière. Si ce n’est que parfois, la matière a sa volonté propre.

    Alors Justine, d’abord saisie par la contrariété de celui qui perd

    le contrôle, va vite se laisser griser par le vent du changement

    et le plaisir de l’inattendu.

    Wax — cire en anglais — est une ode au vivant, dans sa

    diversité, ses évolutions, ses erreurs et ses infinies variations,

    où finalement rien n’est déterminé.

    Conception : Renaud Herbin jeu : Justine Macadoux espace & matière : Mathias Baudry son : Morgan Daguenet / lumière : Fanny Brushi collaboration artistique : Alice Laloy, Anne Ayçoberry et Christophe Le Blay / technique : Thomas Fehr et Christian Rachner

    Thèmes : construire son identité face au regard des

    autres, trouver sa place, sortir du moule, voir la richesse

    dans la différence, accepter et intégrer l’Autre

    Activités en lien : Réflexion autour des thématiques de

    la différence et sur l’identité. Activités langagières autour

    des tailles, des couleurs, des matières, des textures et

    des sensations, activités de création autour de matériaux

    malléables, sculptures à partir d’objets récupérés et

    assemblés.

    Théâtre d’objets

    PS – CP

    3 €

    40 mn

    Séances scolaires

    mer 04 janvier à 10:00,

    jeu 05 & ven 06 janvier

    à 10:00, 14:00 & 16:30

  • QUELQUES MOTS DE RENAUD HERBIN…

    SUR LE SPECTACLE

    J’ai voulu avec ce spectacle partir d’une

    matière unique, la cire.

    Parce qu’elle est meuble et abstraite, elle

    peut devenir le support de multiples récits

    et situations de jeu. Et c’est bien là l’enjeu

    de Wax pour moi : créer du théâtre (très

    concret) avec (presque) rien !

    SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

    L’espace est celui nécessaire pour mettre

    en scène cette matière dans ses différents

    états.

    Nous commencerons le spectacle

    probablement par sa forme liquide : une

    sorte de dalle coulée à même le sol qui

    rapidement se mettra debout à la verticale.

    Justine viendra y prélever les éléments de

    son récit.

    SUR LE TRAVAIL AVEC

    JUSTINE MACADOUX

    Nous prenons beaucoup de temps pour

    « faire connaissance » avec la cire.

    Justine improvise sur des registres de jeu

    très différents, des gestes posés de

    manipulation de la matière à des éclats

    d’humeur déclenchés par les situations que

    je lui propose.

    SUR LA CIRE ET LES THÈMES ABORDÉS

    La cire est tendre et elle se forme et se déforme.

    Nous cherchons comment utiliser cette matière comme

    métaphore de ce à quoi chaque individu est confronté

    quand il se frotte au monde social : ressembler aux autres

    ou pas, entrer dans le moule ou en sortir…

    Mais plus que simplement figurer ce thème avec des

    personnages de cire, j’aimerais vraiment que Justine fasse

    l’expérience « malgré elle » de sortir des conventions

    attendues…

    SUR LE TITRE DU SPECTACLE

    WAAAAX c’est un cri ou le son de l’étonnement.

    Il me plait car il peut traverser toutes les intentions.

    SUR LES PERSONNAGES

    Il y aura Justine, apparemment seule… mais la cire peupler

    rapidement l’espace…

    SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »

    Je pense Wax comme une pièce « tout public » car je

    souhaite que ce spectacle puisse concerner aussi bien les

    adultes que les enfants.

    A partir de 3 ans, car l’enfant dès cet âge est capable

    d’apprécier le jeu distancié, de saisir différents niveaux de

    lecture, d’éprouver le plaisir de la théâtralité.

  • LES ENFANTS C’EST MOI

    Compagnie Tourneboulé

    Une jeune femme vient de donner la vie. Dépassée par cet

    amour maternel devenu trop grand, elle se laisse déborder par

    ses désirs de bien faire et finit par plonger dans ses propres

    contradictions. Pas si facile d’être mère finalement…

    Submergée par le souvenir de sa propre enfance, elle déclare

    sans rire : Les enfants c’est moi ! Á la fois touchante et drôle,

    elle explore à tâtons et à reculons le temps de l’enfance comme

    on irait à la découverte d’un monde au singulier, celui que l’on

    croit quitter lorsque l’on devient « grand ». Après Ooorigines, Le

    bruit des os qui craquent et Comment moi je ?, Marie

    Levavasseur, auteure et metteure en scène de la compagnie

    Tourneboulé, poursuit son exploration de la relation adulte-

    enfant. Avec humour et décalage, elle nous en offre une lecture

    singulière et tout à fait réjouissante : celle d’un espace incertain

    où l’on se souvient que l’enfant et l’adulte sont, finalement, une

    seule et même personne.

    Mise en scène et écriture : Marie Levavasseur conseils dramaturgiques : Mariette Navarro assistanat à la mise en scène : Fanny Chevallier collaboration artistique : Gaëlle Moquay jeu : Amélie Roman / musique et jeu : Nicolas Poisson marionnettes : Julien Aillet création lumière : Hervé Gary / costumes : Mélanie Loisy régie générale : Sylvain Liagre et Martin Hénnart scénographe : Gaëlle Bouilly

    Thèmes : construire son identité, s’affirmer, être soi-

    même face aux autres, se souvenir, découvrir le regard

    de l’adulte sur l’enfant…

    Activités en lien : écriture de carnets enfant / parent

    Théâtre,

    marionnette et

    objets

    CE – CM

    3 €

    1h05

    Séances scolaires

    mar 07, jeu 09 & ven 10

    mars à 10:00 & 14:00

    mer 08 mars à 10:00

  • QUELQUES MOTS DE MARIE LEVAVASSEUR…

    SUR LE SPECTACLE

    Ce spectacle va interroger je crois notre relation à

    l’enfance autour de l’image symbolique de la mère.

    Comment se construire sur ses blessures

    d’enfance ? C’était déjà un des thèmes centraaux

    de Comment moi je ? On le retrouve ici d’un autre

    point de vue. Je crois qu’on retombe souvent sur

    les mêmes obsessions en tant qu’auteur !

    Pour raconter cette histoire qui part de ce lien

    charnel et maternel qui relie une mère à son enfant,

    j’ai choisi de partir du clown d’Amélie Roman. Pour

    pouvoir raconter ce parcours de manière drôle et

    sensible d’abord, mais aussi pour trouver une

    distance, une manière décalée et poétique de

    poser la narration.

    J’aimerais en contre point développer le regard de

    son enfant et celui d’autres enfants en

    général…pour permettre de décentrer le propos,

    aider à prendre du recul car l’histoire n’est pas si

    légère au fond. Même s’il y a beaucoup d’amour, je

    raconte aussi avec Les enfants c’est moi, nos

    manquements, nos maladresses et nos démissions

    en tant qu’adultes... ainsi que peut-être notre

    incapacité de continuer à grandir.

    Les enfants ont souvent une autre analyse de la

    situation quand on prend le temps de les écouter et

    de leur expliquer. Le problème, c’est que ce sont

    des éponges et qu’ils filtrent et intègrent beaucoup

    de nos peurs et nos angoisses d’adulte…

    SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

    Je l’imagine au départ assez simple mais il y a une

    vraie ingéniosité à trouver dans le dispositif, car il

    s’agit quasiment d’un « seul en scène ».

    Comme souvent dans mon travail, j’aime montrer

    les ficelles tout en gardant l’effet magique du

    théâtre, surtout avec le travail de marionnettes qui

    deviennent complètement vivantes et finissent par

    avoir le même statut que les comédiens au plateau.

    Il faut toujours qu’ « on y croit ».

    C’est ce que j’avais adoré dans le spectacle Nuit

    polaire des Anges au plafond par exemple.

    J’ai envie que le plateau soit l’espace de tous les

    possibles pour Amélie, entre conte et réalité, qu’il

    raconte un peu le monde intérieur de ce

    personnage complètement fantasque. On ne doit

    jamais se poser la question de « où elle est ? ». Si

    elle décide qu’elle est sur la lune ou au fond de la

    forêt, on y sera avec elle.

    SUR LE TRAVAIL AVEC AMELIE ROMAN

    L’écriture se fait par aller-retour entre le plateau et le

    travail d’écriture à la table. Je suis arrivée avec des

    thèmes d’improvisations, des situations, une envie de

    personnage, et petit à petit, la trame se dessine, se

    ressere.

    SUR LES THÈMES ABORDÉS

    L’abandon, la parentalité, le fait de grandir par soi et non

    pour faire plaisir, …et notre capacité d’autodérision en tant

    qu’adulte même si ce n’est pas un thème central.

    SUR LE TITRE DU SPECTACLE

    Il m’est venu comme souvent de manière intuitive assez

    en amont. Comme une évidence pour exprimer ce que je

    voulais raconter.

    Peut-être pour dire que l’enfance est pour chacun de nous

    le socle de notre construction, le terreau où nous allons

    pouvoir planter profond nos racines ?

    Souvent je comprends encore mieux le sens de mes titres

    après coup !

    SUR LES PERSONNAGES

    Il y en a un central, c’est celui de la mère. Volontairement

    je n’ai pas voulu lui donner de prénom ni de nom.

    C’est la figure de la Mère et du « parent » au sens large.

    Ensuite il y a son enfant qui vient de naître et pour qui elle

    déborde d’amour, ses copains d’avant, sa grand-mère,

    une voix du ciel un peu mystique, d’autres enfants qu’elle

    croise sur son chemin, les enfants modèles qui ne le sont

    pas vraiment, les enfants qui se sont construits tout

    seuls…

    Et puis Amélie ne sera pas seule, il y aura quand même

    une présence masculine pour l’accompagner : Nicolas

    Poisson, musicien et bidouilleur sonore, un témoin-copain

    bienveillant de la situation qui dans l’histoire adore les

    enfants, ça tombe bien !

    SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »

    Tout le parcours de la compagnie s’inscrit dans des

    spectacles accessibles « à tous » avec une attention

    particulière portée aux enfants et aux plus jeunes.

    La compagnie se définit comme « jeune et tout

    public »…un pied de nez pour essayer de sortir des cases

    dans lesquelles on essaie de nous enfermer si souvent.

    Même si le terme « jeune public « correspond à la réalité

    d’un « secteur », je trouve ce terme beaucoup trop

    réducteur et clivant !!!

  • CHOTTO DESH

    Akram Khan Company

    Khan, personnage à deux visages, va de rêves en souvenirs,

    parcourant des lieux qui le mèneront de la Grande- Bretagne

    jusqu'au Bangladesh.

    Dans le tourbillon de ses songes, il danse et entraîne son corps

    dans un ballet ancestral fait de gestes purs empruntés au

    Kathak, la danse traditionnelle de l’Inde du nord. Se jouant de

    l’espace et du temps, il accélère le mouvement, emporté dans

    une frénésie contemporaine entre danses urbaines et

    chorégraphies kung-fu. Dans le tourbillon de ses pensées, il

    médite, et son esprit voyage en invoquant au plus profond de

    sa mémoire une galerie impressionnante d’animaux sauvages.

    Chotto Desh (petite patrie) est l’adaptation pour un public

    familial de DESH, succès mondial d’Akram Khan.

    Dans cette fable moderne, où la danse se marie aux arts

    visuels, le chorégraphe londonien d’origine bangladaise nous

    conte une histoire magique, poignante et palpitante, qui célèbre

    la résilience de l’esprit humain face au monde moderne.

    Direction artistique et chorégraphie : Akram Khan mise en scène et adaptation : Sue Buckmaster (Theatre-Rites) composition musicale : Jocelyn Pook / conception lumière : Guy Hoare histoires imaginées par : Karthika Nair et Akram Khan écrites par : Karthika Naïr, Sue Buckmaster et Akram Khan Le conte de la Grand-mère dans Chotto Desh est tiré du livre Le Tigre de Miel (de Karthika Naïr, illustré par Joëlle Jolivet) assistant chorégraphe : Jose Agudo / interprètes (en alternance) : Dennis Alamanos ou Nicolas Ricchini / Production : Claire Cunningham pour AKCT conception visuelle : Tim Yip / animation visuelle conçue par : Yeast Culture conception costumes : Kimie Nakano / conception sonore et Ingénieur vidéo : Alex Stein / Ingénieur son : Steve Parr / adaptation et réalisation costumes : Martina Trottmann / Production technique : Sander Loonen (Arp Theatre) / régisseur plateau : Dean Sudron / séquence de la tête peinte imaginée par : Damien Jalet et Akram Khan / paroles de Bleeding Soles écrites par : Leesa Gazi chanteurs : Melanie Pappenheim, Sohini Alam, Jocelyn Pook (voix/alto/piano), Tanja Tzarovska, Jeremy Schonfield

    Thèmes : conte, histoire personnelle, rêve,

    autobiographie imaginaire

    Activités en lien : se raconter à travers ses rêves et ses

    souvenirs, écriture d’autobiographie imaginaire en

    utilisant les arts plastiques, l’expression corporelle, les

    sons et la musique

    Danse & arts

    visuels

    CM – 5°

    5 €

    50 mn

    Séances scolaires

    jeu 23 & ven 24 mars

    à 14:00

  • Quelques mots de Sue Buckmaster

    Sur le spectacle

    Chotto Desh est un spectacle très pertinent

    à une époque où les jeunes gens font

    l’expérience d’une pression accrue liée à

    une société multiculturelle. Le spectacle va

    conduire les enfants à réfléchir à leur propre

    histoire et peut-être à concevoir leur propre

    autobiographie, faite de vérité et de beauté.

    Ce fut un privilège et un plaisir de mettre en

    scène cette nouvelle création.

    Quelques mots de Nicolas Ricchini

    Sur le travail d’adaptation

    Nous avons avant tout travaillé sur la matière chorégraphique de

    DESH, et ensuite nous avons tout retravaillé avec une nouvelle

    dramaturgie, avec l’aide de Sue Buckmaster. Elle a vraiment mis

    toute son énergie dans une dramaturgie complètement nouvelle à

    destination de publics jeunes. Dans DESH, il y a beaucoup de

    références politiques que les adultes peuvent identifier et qui

    auraient été très difficiles de comprendre pour des enfants.

    Nous avons vraiment eu la liberté d’utiliser notre propre langage

    aussi, car pour prendre part au spectacle, il faut se l’approprier.

    Quelques mots d’Akram Khan

    Sur sa première inspiration

    Thriller de Michael Jackson a été la première pièce que j’ai vue au

    théâtre : il y avait une histoire, de la danse et de la musique.

    C’était une découverte : jusque là ma mère disait que seules les

    formes artistiques indiennes classiques contenaient les trois.

    Donc Michael Jackson a été une grande source d’inspiration pour

    moi.

    Sur la création jeune public

    Je voulais faire une pièce pour les enfants mais je ne voulais pas

    le faire moi-même car je n’en ai pas l’expérience. En 2011, quand

    j’ai créé DESH, je n’étais pas encore père mais je pensais aux

    enfants. Je me demandais s’il ne serait pas beau d’en avoir une

    version pour les enfants. Mais cela nécessite un talent et une

    écriture très spécifique. Sue est la première qui m’est venue à

    l’esprit, c’est quelqu’un en qui j’avais entièrement confiance pour

    utiliser DESH comme source d’inspiration. DESH est une chenille.

    Et ce que Sue a fait, de manière incroyable, est qu’elle l’a

    littéralement dépouillé et qu’elle a laissé le cocon exister là où il

    était, et c’est devenu un papillon. Il fallait qu’il y ait une

    transformation, c’est une adaptation mais c’est aussi un nouveau

    spectacle. Mes parents étaient plus enthousiasmés par Chotto

    Desh que par DESH, parce qu’il y a quelque chose de nouveau à

    découvrir, une perspective différente.

    Sur l’apprentissage de la danse

    Je veux que les enfants se sentent à l’aise

    avec leur corps. Je n’avais pas de voix

    jusqu’à l’âge de 12 ans. J’étais un enfant

    silencieux, je parlais anglais à l’école mais

    j’étais lent, ma mère refusait de parler

    anglais avec moi et j’apprenais le Bengali à

    la maison. Les quatre premières années, je

    parlais seulement Bengali donc mon anglais

    était mauvais, j’avais un problème de

    confiance dans mon identité et dans ce que

    je ressentais. Puis j’ai gagné une

    compétition de danse avec une

    chorégraphie de Michael Jackson et j’ai

    réalisé que les gens m’écoutaient alors que

    je ne parlais pas avec ma bouche mais

    avec mon corps.

    Je bégayais quand j’étais petit. C’est

    tellement important de s’exprimer par son

    corps pour tous les enfants, parce que la

    première chose qu’ils apprennent ce sont

    les sons, pas les gestes. Ils imitent. Alors

    quand je danse comme un idiot autour de

    ma fille, elle commence à danser aussi et

    elle prend confiance. Cela développe un

    sens du dialogue autre qu’un langage parlé.

    C’est crucial pour les enfants d’avoir les

    deux. La danse est outil d’expression de

    soi-même et de communication avec les

    autres.

  • DARK CIRCUS

    STEREOPTIK

    « Venez nombreux, devenez malheureux ! »

    La voix fatiguée d’un lugubre Monsieur Loyal résonne sur les

    façades des immeubles en noir et blanc : le Dark Circus s’est

    installé en ville. Les spectateurs se pressent sous ce sinistre

    chapiteau et, au fil des numéros, assistent à un terrible

    désenchantement. Car rien ne va plus vraiment au pays des

    enfants de la balle. Jusqu’au moment où…

    Imaginée par Pef, auteur et illustrateur de nombreux livres pour

    enfants, cette curieuse histoire se fabrique sous nos yeux

    émerveillés par Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet,

    plasticiens et musiciens. Ces deux complices inventent une

    histoire où tout se bricole à vue sur le plateau, convoquant

    musique acoustique et électronique, théâtre d’ombre, d’objet et

    de marionnette, cinéma muet et dessin animé. Le plaisir à voir

    ainsi leur univers se créer devant nous et en direct est un

    voyage au coeur de nos émotions d’enfants lovées au plus

    profond de nos mémoires, celles qui gardent intacte notre

    capacité d’émerveillement.

    Créé et interprété par Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet D’après une histoire originale de Pef Regard extérieur Frédéric Maurin Régie générale Arnaud Viala en alternance avec Frank Jamond Création Festival d’Avignon 2015 En coréalisation avec le Centre Culturel René-Char, Digne-les-Bains

    Thèmes : voir la richesse dans la différence, accepter et

    intégrer l’Autre

    Activités en lien : Travail interdisciplinaire, comme une

    captation filmée de la lecture d’une histoire inventée avec

    des illustrations en train de se faire

    Intertextualité : en prolongement du Festival du livre Jeunesse sur ce thème en 2016, voir le site internet de l’association Croq’livres (http://croqlivres.blogspot.fr/)

    Dessin,

    théâtre d’objets

    & musique

    CE – CM

    5 €

    55 mn

    Séances scolaires

    Jeu 06 & ven 07/04

    à 14:00

  • QUELQUES MOTS DE JEAN-BAPTISTE MAILLET ET ROMAIN BE RMOND …

    SUR LES INSTRUMENTS

    Guitare, batterie électronique, et

    une mini batterie acoustique,

    Harmonica, deux synthétiseurs.

    Ces instruments sont parfois

    joués en même temps, à la façon

    d'un homme-orchestre. Parfois la

    musique est préenregistrée, plus

    orchestrale, comme une

    musique de film. Le style musical

    est plutôt Funk/Soul.

    SUR LE DESSIN

    Fusain, feutres, encre de chine,

    peinture, craies, sable.

    La plupart des dessins sont

    réalisés en direct sur scène. Ils

    ont été conçus pour susciter un

    sentiment de découverte.

    Trois courts dessins animés ont

    été réalisés au préalable,

    nécessitant environ 1 000

    dessins. C'est du feutre sur des

    feuilles de papier calque.

    Un décor déroulant a été réalisé

    au marqueur sur une toile cirée.

    Ce décor fait 30 cm de large sur

    15 m de long. Il est actionné par

    une manivelle, et donne sur

    scène la sensation d'un travelling

    sur un paysage.

    SUR LES MARIONNETTES

    Les marionnettes sont réalisées

    en carton (en 2D). Elles sont

    ensuite peintes, soit en noire,

    soit en couleur. Certaines ont un

    petit mécanisme, permettant de

    les faire bouger, afin de leur

    donner plus de vie. Le

    présentateur du cirque par

    exemple bouge sa mâchoire

    lorsqu'il parle.

    Une jambe et un bras ont été

    réalisés en porcelaine (en 3D),

    car c'est une matière blanche qui

    réfléchit particulièrement la

    lumière.

    SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

    Tout se fait à vue. Le spectacle repose précisément sur le fait de nous voir le

    construire. Nous fabriquons en amont les décors, composons la musique,

    mettons en scène et inventons l’évolution de l’histoire. Ensuite, devant le

    public, nous re-fabriquons cet ensemble et nous l’animons. Rien n’est figé à

    l’avance. Le public nous voit de part et d’autre de l’écran produire en direct

    l’image et le son. Nous ne nous cachons pas, mais nous n’incarnons aucune

    figure. Nous sommes vraiment en train de faire ce que nous savons faire, à

    savoir dessiner et jouer de la musique. Quand des acteurs jouent, leurs

    actions sont des extensions de leurs corps. Nous sommes, au contraire, les

    extensions des marionnettes et des dessins. Notre existence sur la scène

    dépend d’eux, nous nous déplaçons, nous agissons en fonction de leurs

    besoins. Nous n’avons pas conscience de l’éventuelle beauté ou de la

    signification de nos mouvements ; s’ils plaisent ou suscitent l’intérêt du

    spectateur, nous ne sommes pourtant concentrés que sur des questions

    pratiques, de réglages, de changements de caméras, de rythmes et de sons.

    C’est souvent la façon de créer les images qui est surprenante. Le contraste

    entre ce qu’on nous voit faire et ce qui paraît à l’écran est le centre de notre

    démarche. Même si l’image produite est saisissante, elle n’aurait aucun

    intérêt pour nous si elle n’était pas conjointe à sa fabrication à vue. Le

    résultat importe, évidemment, mais c’est le procédé pour y parvenir qui est

    spectaculaire.

    SUR LE TRAVAIL AVEC PEF

    Dark Circus est un spectacle particulier dans notre parcours parce qu’il est le

    premier basé sur un texte et qu’il devait au départ être une petite forme,

    d’environ vingt minutes. Mais dans le travail, des trouvailles se sont

    accumulées et nous ont finalement menés à une grande forme et à un long

    travail, intégrant même pour la première fois un dessin animé.

    Pour les spectacles précédents, nous partions d’une histoire plus vague qui

    se modifiait selon les techniques que nous découvrions. C’était par les

    procédés utilisés ou les dessins apparus que s’inventait le spectacle et se

    précisaient les thèmes. Pef nous a livré un très beau texte, avec une histoire

    claire et définie mais sans indications scéniques précises. Nous avions carte

    blanche à partir de cette trame. C’était à nous de trouver comment les

    actions qu’il y décrit se déroulent concrètement sur la scène.

    SUR LES THÈMES ABORDÉS

    Ce qui nous intéresse, c’est le domaine merveilleux et la circulation d’une

    émotion qui efface la limite entre les spectateurs et nous, qui nous placent

    ensemble. C’est pourquoi nous ne voulons pas aborder la peur, les armes,

    l’inquiétude… tous les thèmes qui nous entourent et qui sont

    systématiquement convoqués. Ce n’est pas ce que nous voulons partager

    avec notre public.

    Nous proposons un moment poétique, sans revendication. Il nous tient à

    cœur de ménager une évasion du monde réel, de proposer autre chose que

    ce que l’on peut voir lorsqu’on allume la télévision, et même d’en prendre le

    contrepied, non pour le modifier mais justement pour s’en extraire.

  • SOUS L’ARMURE

    Compagnie Les Passeurs

    « Christine, tu iras au couvent ! Thibault, tu iras à la guerre ! ».

    Une affirmation qui tranche au couperet l’avenir de deux jeunes

    gens, une sœur et un frère soumis à la loi de leur condition,

    celle d’être une fille et un garçon.

    Dans un décor et des costumes faits de carton, Lucile Jourdan

    met en scène l’implicite de cette histoire écrite par Catherine

    Anne. Si l’ennemi s’annonce aux portes du château, si

    Monseigneur enrôle les hommes et impose à son fils de

    prendre les armes malgré lui, ce n’est pas cette bataille qui va

    se jouer. Dans son refus d’obéir aux ordres de son père, c’est à

    l’ordre établi que Christine s’oppose. Sous l’armure de son

    frère, elle va partir à la guerre, rapide, vive et courageuse. Sous

    les atours de sa sœur, Thibault livrera une autre bataille, rusé et

    audacieux. Car il en faut, de la bravoure, pour combattre les

    idées reçues.

    de Catherine Anne Texte publié aux éditions L’école des loisirs

    Mise en scène : Lucile Jourdan jeu : Gilles Najean, Cécile Bouillot, Stéphanie Rongeot, Nicolas Fine, Gentiane Pierre scénographie : Aude Vanhoutte / éclairage : Joëlle Dangeard création musicale : Patrick Najean / costumes : Anne Dumont accessoire-Image : Isabelle Fournier / assistant mise en scène : Alain Fillit Production : Alain Fillit et Caroline Pellerin

    Thèmes : relation filles / garçons, vision genrée (des

    métiers, des activités, des comportements sociaux,…),

    égalité filles/garçons, construction de l’identité (en

    fonction des normes sociales, familiales,…)

    Activités en lien : Travail interdisciplinaire sur les

    représentations filles/ garçons (et le rôle joué par

    l’éducation et les médias).

    Théâtre

    CM – 5°

    3 €

    1h

    Séance scolaire

    mer 03 mai à 10:00

  • QUELQUES MOTS DE LUCILE JOURDAN…

    SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

    Avec la scénographe Aude Vanhoutte,

    nous avons souhaité un dispositif frontal.

    La fiction se construit à vue, la musique

    est directe, ce qui élargit l’espace

    scénique et la puissance de l'ici et

    maintenant de l'acte théâtral.

    Nous sommes parties de l’idée d’un mur,

    représentant tous ces préjugés, tous ces

    codes donnés, tous ces rôles imposés

    avec et contre lesquels nous devons nous

    battre. Nous avons fait le choix d’un

    matériau léger, donnant ainsi la sensation

    d’un jeu d’enfant, pouvant être

    déconstruit.

    Pour les costumes, nous avons travaillé

    sur la notion de « sous l’armure » : c’est

    une protection, un vêtement, un code

    pour rallier un groupe... Nous nous

    sommes attachées à la « façade » que

    nous donnons à la fois pour nous

    protéger et être en société. Que se

    passe-t-il quand nous décidons de casser

    cette façade, de montrer ce qu’il y a en

    dessous ? Le costume est donc très

    symbolique et amène presque un jeu de

    marionnettes.

    SUR LE TRAVAIL AVEC LES INTERPRÈTES

    Mon premier objectif est de créer une

    atmosphère de travail propice à

    l’invention. On essaie plusieurs schémas

    de jeu pour chaque scène, les comédiens

    explorent des pistes pour construire le

    comportement global de leur personnage,

    la discussion reste un vecteur important

    du processus de création.

    Le langage des répétitions est comme la

    vie : il se sert de mots, de silences,

    d’émotions, de la clarté et du chaos. Mon

    rôle de metteure en scène est de déceler

    chez le comédien l’instant où il s’ouvre à

    une impulsion profonde et créatrice,

    dépassant l’imitation d’une forme déjà

    vue ou trop visitée. La qualité du dialogue

    est donc essentielle, je l’imagine comme

    une danse entre le comédien et le

    metteur en scène.

    SUR LES THÈMES ABORDÉS

    Il y a dans cette histoire de nombreuses thématiques ouvertes. J’ai

    mon propre fil directeur, mais j’ai souhaité que chaque interprète

    fasse son choix afin de défendre sa vision du monde.

    La relation parent-enfant me questionne. Aujourd’hui, nous sommes

    encore sur des schémas archaïques et ce n’est pas anodin si

    Catherine Anne a choisi de raconter cette histoire au Moyen-Age.

    Mais à l’aube de l’année 2017, nous pouvons peut-être formuler les

    questions différemment... Dans ce texte, il y a une vision nouvelle,

    qui cherche à faire entendre et la position du parent et celle de

    l’enfant, et qui tend à montrer qu’un dialogue est possible.

    Il y a aussi le rapport homme-femme, que l’on découvre très bien

    dans le couple des châtelains, où la « mère et l’épouse » peine à

    trouver sa voix, cachée derrière son armure.

    Et puis toute la question autour des représentations garçon-fille. Le

    personnage de Thibault est en cela très touchant, car la première

    réaction des jeunes et même des adultes est de penser qu’il a peur

    de tout et qu’il est lâche. Or finalement, pas du tout : il doit juste

    mettre en marche le pourquoi et le comment je me bats. Dès l’instant

    où il sait, sans être un super-héros, il accomplit un acte fabuleux.

    SUR LE TITRE DU SPECTACLE

    Sous l’armure, un titre qui excite la curiosité. Il y a quelque chose de

    caché, un mystère à découvrir.

    Aller sous les mots, se mettre en recherche, aller déboulonner

    chaque pièce qui constitue l’armure pour comprendre comment elle a

    été construite. Sentir la force de la main qui l’a forgée, la chaleur qui

    fusionne les pièces entre elle. Chaque morceau de cette armure est

    à lui seul un paysage ouvert sur le questionnement.

    SUR LA NOTION DE JEUNE PUBLIC

    La réflexion sur la création jeune public demande une grande rigueur,

    une précision de pensée, j’ai appris cela dans mon parcours de

    comédienne. Mais paradoxalement c’est l’endroit où je me sens la

    plus libre pour créer. Le répertoire théâtral jeunesse a aujourd’hui

    une force incroyable, je suis émerveillée par certaines écritures si

    vives, enjouées. Les questions y sont posées sans détours, précises

    et émouvantes.

    L’énergie qui s’en dégage me donne l’envie d’être dans l’innovation.

    Cette sensation de liberté vient aussi des questions, des réactions et

    des propositions que l’on fait naître ensemble avec les élèves lors

    des ateliers scolaires et des relations nouvelles qui se créent avec

    mon travail lors de ces rencontres.

    Lorsque j’interviens auprès des élèves ou des jeunes, je ne sais

    absolument pas ce que je cherche, c’est seulement à partir de ce

    qu’ils sont, ce qu’ils donnent à ce moment là, leur instinct, un geste

    qui échappe, un silence qui surprend, un regard pertinent, que je

    comprends. Ce sont ces signes-là qui me permettent de les guider.

  • Formulaire de réservation Expliquez-nous votre projet pour que nous puissions vous guider au mieux dans la

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    Indiquez-nous si nous devons prévoir un accueil spécifique (fauteuil roulant, béquilles,

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    Service Relations avec les publics 04 92 64 27 34

    [email protected]

    Formulaire de réservation à renvoyer à

    Théâtre Durance Les Lauzières

    04160 Château-Arnoux / Saint-Auban

    � avant le 30 septembre 2016

    NB : Ce formulaire ne sera valide que si l’ensemble des champs sont renseignés Nom de la structure :

    Prénom et nom du chef d’établissement / responsable :

    Vos prénom et nom :

    Classe : Tranche d’âge :

    Adresse de la structure :

    Code Postal : Ville :

    Adresse de facturation (si différente) :

    Code Postal : Ville :

    Téléphone de la structure :

    Courriel de la structure :

    Si vous faites bus commun avec une autre classe, merci de nous indiquer

    le nom de l’enseignant avec lequel vous souhaitez partager la séance :

    Pour vous contacter en cas de besoin :

    Courriel :

    Téléphone mobile :

  • Formulaire de réservation Nombre de spectacle(s) que vous souhaitez voir dans votre parcours : . . . . . . . . .

    Nous vous inscrirons sur l'une des séances du spectacle choisi en fonction des places disponibles. Merci de nous signaler les séances sur lesquelles il vous sera IMPOSSIBLE de vous rendre :

    Spectacle choisi (numérotez par ordre de priorité)

    Compagnie Genre Durée Nombre d'élèves

    Nombre d'adultes

    Nombre total

    Date de séance IMPOSSIBLE pour vous

    PS-CP 3 € WAX

    TJP Centre Dramatique National

    d’Alsace Strasbourg Théâtre d'objets 40 mn

    mer 04/01 à 10:00

    jeu 05/01 à 10:00

    jeu 05/01 à 14:00

    jeu 05/01 à 16:30

    ven 06/01 à 10:00

    ven 06/01 à 14:00

    ven 06/01 à 16:30

    CP-CE 3 € MOTTES

    Le pOissOn sOluble Théâtre d'objets 50 mn

    mar 13/12 à 10:00

    mar 13/12 à 14:00

    jeu 15/12 à 10:00

    jeu 15/12 à 14:00

    ven 16/12 à 10:00

    CE-CM

    3 € LES ENFANTS C'EST

    MOI Tourneboulé

    Théâtre, marionnette

    et objets 1 h 05

    mar 07/03 à 10:00

    mar 07/03 à 14:00

    mer 08/03 à 10:00

    jeu 09/03 à 10:00

    jeu 09/03 à 14:00

    ven 10/03 à 10:00

    ven 10/03 à 14:00

    5 € DARK CIRCUS

    STEREOPTIK Dessin, théâtre d’objets

    & musique 55 mn

    jeu 06/04 à 14:00

    ven 07/04 à 14:00

    CM-5ème 5 € CHOTTO DESH

    Akram Khan Company Danse & arts visuels 50 mn

    jeu 23/03 à 14:00

    ven 24/03 à 14:00

    3 € SOUS L'ARMURE

    Les Passeurs Théâtre 1 h

    mer 03/05 à 10:00

    4°–Lycée 5 € ULYSSE NUIT

    GRAVEMENT A LA SANTE

    Le Cri de l'Armoire Musique & slam 1 h 10

    mar 15/11 à 14:00

    Certifie avoir pris connaissance des modalités de réservation Signature du Chef d’Etablissement / Responsable :