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« L’amour impossible» nouvelle écrite par Elisa B- Ambre M - classe de 4°3 en 2010 2011 C’est l’histoire d’un prince indien, immensément riche, qui souhaitait se marier. Il organisait souvent des bals, rencontrait les plus belles femmes indiennes, mais rien à faire, il ne tombait jamais amoureux. Alors un jour, il décida de partir pour l’Europe, ayant pour seul espoir de trouver l’âme sœur. Il visita beaucoup de pays, puis il arriva en France, à Paris. Il

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« L’amour impossible»nouvelle écrite par Elisa B- Ambre M - classe de 4°3 en 2010

2011

C’est l’histoire d’un prince indien, immensément riche, qui souhaitait se marier. Il organisait souvent des bals, rencontrait les plus belles femmes indiennes, mais rien à faire, il ne tombait jamais amoureux. Alors un jour, il décida de partir pour l’Europe, ayant pour seul espoir de trouver l’âme sœur.

Il visita beaucoup de pays, puis il arriva en France, à Paris. Il

commença par visiter plusieurs monuments, par fréquenter des soirées branchées dans des hôtels de luxe, par assister à des défilés de mode de grands couturiers, mais son cœur ne s’emballait pas. Puis un jour, il visita le musée du Louvre et aperçut un tableau avec une femme d’une beauté remarquable. Ce tableau s’appelait « La Joconde ».

Instantanément, il tomba amoureux d’elle. Il revint la voir, pendant une semaine, sans jamais quitter son regard. Puis, il se mit à lui écrire des lettres d’amour qu’il déposait délicatement derrière son cadre. Mais le prince n’était pas idiot, il était impossible pour lui de se marier avec un tableau. Donc il lui écrivit une dernière lettre :

« Ma belle, il m’est impossible de rester avec vous plus longtemps. Chaque fois que je vous vois, je frissonne, j’ai le cœur qui bas à toute vitesse. J’aimerai tellement que vous puissiez être de ce monde… Nous pourrions être riches, heureux, et même si vous le souhaitez, nous pourrions avoir des enfants. Malheureusement il est tant pour moi de retourner en Inde.

Je ne vous oublierai jamais, Je vous aime. »Il glissa la lettre à l’endroit habituel, puis s’en alla en

direction de son hôtel. En arrivant, il fit ses baguages pour le lendemain matin, jour de son départ.

Cette nuit là, quelqu’un frappa à sa porte. Il se réveilla, paniqué, puis ouvrit la porte. Une affreuse vieille dame, avec un visage tout ridé, des mains hideuses, des cheveux d’une couleur toute délavée, des yeux tout noirs et globuleux, se tenait devant la porte. Il s’apprêtait à la saluer, mais il se rendit compte, qu’elle n’avait pas de pieds, elle volait au dessus du sol ! Terrorisé, il se

mit à trembler, et on entendit un cri d’effroi qui s’échappa de sa bouche. Il réussit quand même, avec frayeur, à lire le nom de cette dame sur une médaille de baptême qu’elle portait autour du cou. Il était écrit : « Mona Lisa, 1503 ».

L’homme était devenu pâle, blême, quand il réalisa que la Joconde était venue le voir. Il n’aurait jamais pensé qu’elle puisse être née il y a si longtemps ! Sur le tableau on aurait vraiment dit qu’elle avait son âge ! Pris de panique, il lui ferma la porte au nez et il s’enferma dans sa chambre. Un frisson parcourut son corps. Il releva la tête, et vit la femme devant la fenêtre. Épouvanté, il prit ses jambes à son cou et partit dans Paris. Parfois il tournait la tête, pour savoir si elle était toujours là, et oui, elle volait bel et bien derrière lui.

Ils arrivaient vers les Champs Elysées, quand tout à coup, toutes les lumières de Paris s’éteignirent. De plus en plus affolé, le prince se mit à accélérer sa course avec « le diable ».

En arrivant au bout de l’avenue, il se mit à monter, à toute vitesse sur L’arc de Triomphe. L’horrible vieille femme était restée en bas. Angoissé, il la regarda avec un léger dégoût. Son sang s’était figé, il transpirait, il n’arrivait presque plus à marcher, il avait tellement peur qu’il ne lui restait plus qu’une chose à faire… sauter.