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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013 www.adiac-congo.com 100 FCFA Après un mois d’audition des accusés et des plaidoiries d’avocats de la défense, des victimes et de la partie civile, le pro- cès sur l’Affaire dite du 4 mars connaîtra son dénouement ce lundi. Ce verdict est déterminant au regard des positions des uns et des autres. Il est surtout attendu par le peuple curieux de savoir si ce pro- cès aura permis de faire la lumière sur cette catastrophe qui a endeuillé des cen- taines de familles, rendu invalides des centaines de Congolais et fabriqué des milliers de sans-abri. En attendant, les trente-deux accusés ont tous déclaré se soumettre à la sagesse de la Cour et leur entière confiance en la jus- tice congolaise. Chacun attend désormais de connaître son sort même si la défense a plaidé pour leur acquittement, faute de preuves. « Il n’y a pas de décision de jus- tice qui fasse l’unanimité, car certains se- ront satisfaits du verdict et d’autres non », a déclaré samedi le procureur près la Cour d’appel, Corneille Moukala-Mou- koko, rendant ses dernières conclusions. Page 3 En attendant la mise en œuvre ef- fective des Zones économiques spéciales (ZES) dans les départe- ments de la Cuvette et du Kouilou, une délégation chinoise procède à l’étude des terrains choisis par les autorités congolaises et les experts singapouriens, partenaires de ce projet. L’arrivée des experts chinois fait suite au mémorandum signé entre le Congo et la Chine en vue de la création d’une société à capitaux mixtes nécessaire pour créer une entreprise sino-congolaise. « Nous sommes venus pour faire avancer les Zones économiques spé- ciales. Nous allons développer ce projet exactement comme nous l’avons fait dans notre pays et dans quelques jours nous irons étudier ensemble les terrains d’Oyo et de Pointe-Noire », a déclaré le chef de la délégation, Gu Baohua, reçu par le ministre Alain Akouala Atipault en charge des ZES. Page 2 Les partisans d’une frappe immi- nente menée par les présidents américain, Barack Obama, et fran- çais, François Hollande, se sont heurtés, lors du sommet de G20 à Saint-Petersburg, à une résistance des dirigeants russe et chinois. La contradiction autour de la si- tuation en Syrie est la preuve que le temps n’est plus à la domination des puissances occidentales à dé- cider seules du sort des autres comme cela fut le cas pour les guerres d’Irak, d’Afghanistan ou en Libye. Au sommet du G20, les puissances émergentes (Brésil, Afrique du Sud, Russie et l’Inde) ont ainsi dé- montré à la face du monde com- bien leur voix compte désormais dans le nouvel ordre mondial. Page 9 Annoncée pour le 7 septembre, la marche de protestation contre l’im- mixtion de la France dans les af- faires intérieures du Congo a été in- terdite par la préfecture de Brazzaville. La marche était une initiative du Club perspectives et réalités (CPR) présidé par le député Heydevert Mouagni. Elle devait partir du rond- point Moungali, dans le 4 e arrondis- sement de la capitale, pour la rési- dence de l’ambassade de France au Congo où un mémorandum devait être déposé à l’attention des autori- tés françaises. Selon son initiateur, cet acte n’avait aucune intention d’inciter les Congo- lais à un comportement antifrançais. La marche visait à faire valoir la sou- veraineté du peuple congolais vis-à- vis de son ancienne colonie. Page 2 Il y a un an nous mettions en route, dans nos ateliers de MPila, une rotative qui permet- trait d’accroître simultanément le nombre de pages et le nombre d’exemplaires des Dépêches de Brazzaville que nous imprimons chaque nuit. Avec le succès que l’on sait puisqu’au cours de ces douze mois le nombre de nos lecteurs a été multiplié par cinq, atteignant le chiffre de 15.000 exemplaires vendus tous les jours. Afin de permettre l’entretien des machines et d’asseoir sur des bases plus solides l’approvision- nement de notre imprimerie en papier journal nous suspendons pendant quelques jours le tirage du quotidien sur cette rotative. Ce qui explique le changement de forme que vous, lecteurs, ob- servez aujourd’hui. Mais soyez rassurés : dans quelques jours vous retrouverez le journal imprimé en quadri- chromie que vous aimez et les aménagements que nous aurons effectués sur le plan technique permettront aux Dépêches de Brazzaville de séduire de nou- veaux lecteurs ici et ailleurs. La direction ÉDITORIAL Salvador de Bahia Page 2 INTERVENTION MILITAIRE EN SYRIE Les grandes puissances se heurtent aux forces émergentes À nos lecteurs MANIFESTATION La préfecture de Brazzaville interdit la marche du CPR contre la justice française Zones économiques spéciales La Chine apprécie les études de faisabilité Le ministre Alain akoula Atipault, au centre, lors de la réunion avec des experts chinois. (© DR) Procès du 4 mars EBC CCD DADBFD Les membres de la Cour

N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013 …

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Page 1: N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013 …

L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013www.adiac-congo.com100 FCFA

Après un mois d’audition des accusés etdes plaidoiries d’avocats de la défense,des victimes et de la partie civile, le pro-cès sur l’Affaire dite du 4 mars connaîtrason dénouement ce lundi. Ce verdict estdéterminant au regard des positions desuns et des autres. Il est surtout attendupar le peuple curieux de savoir si ce pro-cès aura permis de faire la lumière surcette catastrophe qui a endeuillé des cen-taines de familles, rendu invalides descentaines de Congolais et fabriqué desmilliers de sans-abri. En attendant, les trente-deux accusés onttous déclaré se soumettre à la sagesse dela Cour et leur entière confiance en la jus-tice congolaise. Chacun attend désormaisde connaître son sort même si la défensea plaidé pour leur acquittement, faute depreuves. « Il n’y a pas de décision de jus-tice qui fasse l’unanimité, car certains se-ront satisfaits du verdict et d’autres non »,a déclaré samedi le procureur près laCour d’appel, Corneille Moukala-Mou-koko, rendant ses dernières conclusions.

Page 3

En attendant la mise en œuvre ef-fective des Zones économiquesspéciales (ZES) dans les départe-ments de la Cuvette et du Kouilou,une délégation chinoise procède àl’étude des terrains choisis par lesautorités congolaises et les expertssingapouriens, partenaires de ceprojet.

L’arrivée des experts chinois faitsuite au mémorandum signé entrele Congo et la Chine en vue de lacréation d’une société à capitauxmixtes nécessaire pour créer uneentreprise sino-congolaise.« Nous sommes venus pour faireavancer les Zones économiques spé-ciales. Nous allons développer ce

projet exactement comme nousl’avons fait dans notre pays et dansquelques jours nous irons étudierensemble les terrains d’Oyo et dePointe-Noire », a déclaré le chef dela délégation, Gu Baohua, reçu parle ministre Alain Akouala Atipaulten charge des ZES.

Page 2

Les partisans d’une frappe immi-nente menée par les présidentsaméricain, Barack Obama, et fran-çais, François Hollande, se sontheurtés, lors du sommet de G20 àSaint-Petersburg, à une résistancedes dirigeants russe et chinois. La contradiction autour de la si-tuation en Syrie est la preuve quele temps n’est plus à la dominationdes puissances occidentales à dé-cider seules du sort des autrescomme cela fut le cas pour lesguerres d’Irak, d’Afghanistan ou enLibye. Au sommet du G20, les puissancesémergentes (Brésil, Afrique duSud, Russie et l’Inde) ont ainsi dé-montré à la face du monde com-bien leur voix compte désormaisdans le nouvel ordre mondial.

Page 9

Annoncée pour le 7 septembre, lamarche de protestation contre l’im-mixtion de la France dans les af-faires intérieures du Congo a été in-terdite par la préfecture deBrazzaville. La marche était une initiative duClub perspectives et réalités (CPR)présidé par le député HeydevertMouagni. Elle devait partir du rond-point Moungali, dans le 4e arrondis-sement de la capitale, pour la rési-dence de l’ambassade de France auCongo où un mémorandum devaitêtre déposé à l’attention des autori-tés françaises. Selon son initiateur, cet acte n’avaitaucune intention d’inciter les Congo-lais à un comportement antifrançais.La marche visait à faire valoir la sou-veraineté du peuple congolais vis-à-vis de son ancienne colonie.

Page 2

Il y a un an nous mettions enroute, dans nos ateliers deMPila, une rotative qui permet-trait d’accroître simultanémentle nombre de pages et le nombred’exemplaires des Dépêches deBrazzaville que nous imprimonschaque nuit. Avec le succès quel’on sait puisqu’au cours de cesdouze mois le nombre de noslecteurs a été multiplié par cinq,atteignant le chiffre de 15.000exemplaires vendus tous lesjours.Afin de permettre l’entretien desmachines et d’asseoir sur desbases plus solides l’approvision-nement de notre imprimerie enpapier journal nous suspendonspendant quelques jours le tiragedu quotidien sur cette rotative.Ce qui explique le changementde forme que vous, lecteurs, ob-servez aujourd’hui.Mais soyez rassurés : dansquelques jours vous retrouverezle journal imprimé en quadri-chromie que vous aimez et lesaménagements que nous auronseffectués sur le plan techniquepermettront aux Dépêches deBrazzaville de séduire de nou-veaux lecteurs ici et ailleurs.

La direction

ÉDITORIAL

Salvador de Bahia

Page 2

INTERVENTIONMILITAIRE EN SYRIE

Les grandespuissances seheurtent aux forcesémergentes

À nos lecteurs MANIFESTATION

La préfecture deBrazzaville interdit lamarche du CPR contre lajustice française

Zones économiques spéciales

La Chine apprécie les études de faisabilité

Le ministre Alain akoula Atipault, au centre, lors de la réunion avec des experts chinois. (© DR)

Procès du 4 mars

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Les membres de la Cour

Page 2: N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013 …

2 | POLITIQUE / ÉCONOMIE

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)

Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

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Directeur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrétariat : Raïssa Angombo

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RÉDACTIONS

Directeur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra Ignamout

Secrétaire des rédactions : Jocelyn Francis WaboutSecrétaire des rédactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

Rédaction de Brazzaville

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Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService Économie : Nancy France Loutoumba (chef de service) ; Lopelle Mboussa Gassia, Firmin OyéService International : Nestor N’Gampoula (chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service), Hermione Désirée Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Eloué (chef de service), Rominique Nerplat MakayaService Enquête : Quentin Loubou (chef de service), Rock Ngassakys Chronique littéraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzoukouta

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ÉDITORIAL

Salvador de Bahia

C ’est donc aujourd’hui, sur l’autre rive del’Atlantique, à Salvador de Bahia préci-sément, que sera inaugurée l’exposition

kiébé-kiébé, cet extraordinaire ensemble demasques, de robes, de tambours et d’objetsdivers qui accompagne la danse initiatiquepratiquée dans les villages de la Cuvette depuisdes temps immémoriaux. Unique au monde etrassemblée patiemment, pièce par pièce,pendant une décennie partout où se pratiquecette danse, la collection projette du Congol’image d’un pays qui respecte ses traditions,protège son Histoire, ne sombre pas comme tantd’autres dans le déni du passé. Elle estdonc profondément humaine.

Mais elle porte aussi un autre message qu’ilconvient de méditer: celui de la prééminence del’esprit dans le monde très matérialiste qui est lenôtre. Car la danse kiébé-kiébé, danse d’initiés,nous rappelle que l’homme ne peut se dissocierde la nature, qu’au-delà de sa personne et mêmes’il s’efforce d’imposer sa loi à tous les êtresvivants, il n’est qu’un élément parmi d’autresd’un univers infiniment complexe dont il nepeut se dissocier et que, par conséquent, il doitse faire humble en respectant les forces qui ledépassent.

Ce n’est évidemment pas un hasard si la ville deSalvador de Bahia, au Brésil, a été choisie par leMusée-Galerie Congo pour accueillir cettepremière exposition. Située comme le Congo àproximité de l’Équateur, mais en face d’elle, à lapointe de l’Amérique latine, son port futpendant des siècles le lieu d’arrivée provisoiredes navires de la traite négrière. Elle est doncintimement liée à l’Histoire du Bassin du Congoet, même si cette Histoire fut tragique, elle agardé avec nous des liens étroits qui, le tempsaidant, sont devenus amicaux, fraternels.Qu’elle soit aujourd’hui le lieu où se dévoile auxyeux du monde l’un des joyaux de la traditionafricaine est une revanche sur le passé qui nesaurait laisser personne indifférent.

Est-il nécessaire d’ajouter à ce qui précède quele lien artistique et culturel qui se noue ainsientre les deux rives de l’Océan n’est pas près dese défaire ? À des échanges économiques qui necessent de croître, il ajoute une dimension cul-turelle dont on mesurera très vite l’importance.

Les Dépêches de Brazzaville

AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F�����

Afin de mettre en place une sociétéqui développerait les Zoneséconomiques spéciales au Congo, unedélégation d'experts chinoisséjournent au Congo. Dans ce sens, ilsdevront apprécier les donnéestechniques fournies par des études defaisabilité.Ces études avaient été menées pardes experts singapouriens depuis2008, dans les départements de Braz-zaville, Pointe-Noire, Oyo-Ollombo etOuesso. « Nous sommes venuspour faire avancer les zones éco-nomiques spéciales. Nous allonsdévelopper ce projet exactementcomme nous l’avons fait dans no-tre pays. Dans quelques jours,

nous irons étudier ensemble lesterrains d’Oyo et de Pointe-Noireet j’ai confiance que le ministre adéjà très bien préparé le terrain »,a déclaré le chef de cette délégation,Gu Baohua, à l’issue de l’entretienqu’ils ont eu le 5 septembre à Brazza-ville avec le ministre à la présidencechargé des Zones économiques spé-ciales, Alain Akouala-Atipault. Cedernier estime, par ailleurs, que leursexpériences seraient bénéfiquespour concrétiser ce projet communaux deux chefs d’État.La visite de travail de ces experts chi-nois fait suite au mémorandum que legouvernement congolais a signé avecla Chine. Cet accord prévoit, compte

tenu de l’évolution des études de fai-sabilité arrivées à termes, de mettreen place une société à capitauxmixtes nécessaire pour créer une en-treprise sino-congolaise.Notons qu’en dehors de la Chine quia signé des accords économiquesavec le Congo, bien d’autres entre-prises étrangères souhaitent s’instal-ler dans le pays. C’est le cas de la Co-rée du Sud qui, dans la perspective dela relance de sa coopération avec leCongo, avait récemment envoyé sonémissaire pour des entretiens respec-tivement avec le ministre des Affairesétrangères et celui des Zones écono-miques spéciales.

Lopelle Mboussa-Gassia

Le Club Perspectives et Réalités (CPR)présidé par le député HeydevertMouagni avait annoncé le 30 août, aucours d’un point de presse,l’organisation d’une marche pacifiquele samedi 7 septembre.

Elle devait partir du rond-point Moun-gali, dans le quatrième arrondissementde Brazzaville, pour aller jusqu’au siègede l’ambassade de France au Congo, oùle CPR devait déposer un mémorandumdénonçant l’immixtion de la France dansles affaires intérieures du Congo.Cette action a été interdite par la pré-fecture de Brazzaville qui, dans une cor-respondance adressée au CPR, l’aexhorté à privilégier la voie diploma-tique et juridique. Au cours d’une ren-contre avec la presse le 5 septembre,dès réception de la correspondance dupréfet de la ville de Brazzaville, le prési-dent du CPR s’est justifié en ces termes :« Il convient de rappeler que nousn’avons ni arrière-pensée ni l’idéed’une incitation antifrançaise. Notre

seule motivation est de faire valoir no-tre souveraineté. » Par ailleurs, il a évo-qué l’excellence des relations séculairesqui unissent la France et le Congo. « Ilne me serait pas aisé de revoir lespages de notre histoire communes avecla France. Nous ne saurions récusernotre passé, puisque nous ne pour-rions changer notre histoire com-mune. Notre souhait le plus ardent estet restera toujours l’entretien debonnes relations de coopération avecla France dans tous les domaines etdans le strict respect de la souverainetéde nos deux États », a expliqué Heyde-vert Mouagni. En outre, le conférenciera relevé que par respect des institutionsqui régissent la République du Congo, leCPR s’était incliné devant la décision dupréfet de Brazzaville, nonobstant le faitque ses militants attendaient fiévreuse-ment cette marche pacifique de protes-tation contre les pratiques néocolonia-listes de la justice française.Le député Heydevert Mouagni a mis àprofit cette occasion pour lancer un ap-

pel à l’endroit des Congolais pour se join-dre à son parti en vue de mener une ac-tion concertée, étant donné, a-t-il in-sisté, qu'un mouvement isolé estsouvent inefficace. « Une action grou-pée aujourd’hui et demain pourranous faire gagner en termes de crédi-bilité et d’efficacité en créant ainsi unedynamique adhésion de la masse à no-tre opération », a-t-il conclu.Rappelons que cette réaction du CPRest motivée par deux affaires qui font ac-tualité. La première est le rebondisse-ment de l’affaire dite des « disparus duBeach de Brazzaville », pour laquelle legénéral Norbert Dabira, de passage à Pa-ris pour la Chine, a été interpellée par lajustice française, au mépris du principede l’autorité de la chose jugée attachée àl’arrêt de la Cour criminelle d’août 2005.La seconde est le harcèlement dont sontvictimes, de la part de la justice fran-çaise, le chef de l’État congolais, DenisSassou N’Guesso, et sa famille pour unesupposée affaire de biens mal acquis.

Roger Ngombé

VIE DES PARTIS

Interdiction de la marche pacifiquecontre les autorités françaises

ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES

Les experts chinois évaluent les études de faisabilité

Page 3: N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013 …

POLITIQUE / SOCIÉTÉ | 3AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F������

Après cinq semaines d’au-diences, le procès sur la tragé-die du 4 mars va rendre son

verdict. L’attente a été longue puisqu’ila fallu, en tout, une année et demiepour que la procédure judiciaireconnaisse son épilogue. Que retenir dudéroulé de cette affaire qui a mobilisél’attention de l’opinion congolaise de-puis son éclatement en 2012 ?

Par-delà les délibérations sur les chefsd’accusation que la justice a passés enrevue durant ces assises, les Congolaisretiendront une chose : à quelque ni-veau de responsabilité où l’on setrouve, chacun devrait remplir satâche avec responsabilité et esprit desuite, en gardant en tête qu’une négli-gence, même bénigne, qu’un détailchaque fois oublié, peuvent se muer endélits d’habitude et avoir pour effet, à

la longue, de provoquer des ravages del’ampleur d’un tsunami.

Tout au long du procès, d’après les dé-clarations des uns et des autres, il a éténoté cette sorte d’accumulation d’in-souciances notoires, d’oublis coupa-bles, d’amalgames incompréhensibleset de laisser-faire plus ou moins avisés.Il est ressorti qu’en terme de chaîne dedécisions les maillons de celle qui de-vait prévenir l’apocalypse de l’autre di-manche, il y a un an, furent pour l’es-sentiel rouillés, sinon rompus.

Rappelons-nous le cri de scène des Su-per Boboto « SBB », un orchestre trèsen vue dans les années 1970-80 :« Ébonga ébonga tè, toujours meil-leur ». Traduire : « Que cela marcheou pas nous sommes toujours lesmeilleurs ». Presque la voie ouverte à

l’incurie et Dieu seul sait si plusieursadministrations, à travers le pays, nevivent pas au rythme du « Ébonga,ébonga tè… ». Les résultats peuvent,hélas, être catastrophiques !

Par ailleurs, la justice s’apprêtant à direson mot, suivra celui de la société, toutnaturellement au sujet de cette facturesociale qui succède à la fracture descorps et des vies créée par la tragédie.L’État congolais avait évidemment prisles choses en main dès le départ. Avecl’appui de partenaires extérieurs venusà son secours, il est parvenu à apporterde l’aide aux victimes, à soulager les fa-milles éplorées, à s’occuper de ceux oude celles qui furent arrachés à l’affec-tion des leurs. Il a encore de nombreuxdéfis à relever au regard des attentesdes sinistrés et de l’immensité de latâche.

Dans son message sur l’état de la Na-tion, le 12 août dernier, le Président dela République, Denis Sassou N’Guesso,appelait au dialogue avec ces compa-triotes pris dans les tourments dudrame de Mpila. Il est indispensableque les équipes chargées de conduireces concertations se mettent au tra-vail ; qu’elles saisissent cette opportu-nité pour ouvrir, avec les hommes etles femmes concernés, un débat quileur apportera la solution voulue, maisune solution concertée ; qu’à leur tour,ces derniers ne rejettent pas sans mé-nagement la demande de dialogue for-mulée par les pouvoirs publics. C’est àce prix que les cœurs endoloris, quipeuvent à tout moment céder au dés-espoir, et même au chantage, trouve-ront l’apaisement.

Gankama N’Siah

LE FAIT DU JOUR

4 mars : il restera la facture sociale

Dix minutes ont été accordées à chacun des dix-sept avocats pour laprise de la parole et la défense des clients. Les avocats de la défensese sont réjouis du réquisitoire du procureur, d’autres ont demandé àla Cour d’acquitter leurs clients en l’absence de preuves. Au cours decette séance, le procureur général près la Cour d’appel de Brazzaville,Corneille Moukala-Moukoko, a donné ses dernières conclusions,maintenant ses propositions du 29 août : « J’assume et j’assumeraitoujours mes conclusions. Je n’ai pas besoin de gloire. À présent, jecomprends ce qui se passe et on ne peut pas condamner des inno-cents, car c’est un procès grave et douloureux. J’en garderai demerveilleux souvenirs. Quel beau procès ! Au début du procès, MeDelbar m’a dit qu’on allait ferrailler, mais on ne ferraille pas quandles choses sont bien faites. C’est le procès des 296 personnes ayanttrouvé la mort lors de ce drame, des sans-abri, et des invalides. Iln’y a pas de décision de justice qui fasse l’unanimité, car certainsseront satisfaits du verdict, d’autres non. »Les avocats de la défense n’approuvent pas la condamnation sans

preuve recommandée par lapartie civile. Pour eux, ce pro-cès a été mené conformémentà la loi. Ils ont, à cet effet,exhorté le président de la Courcriminelle, Mathurin Bayi, àdire le droit, de ne pas faire lavolonté des hommes, car seloneux, on ne peut parler d’intimeconviction sans faire le droit.Au terme des débats, les accu-

sés ont déclaré qu’ils se soumettaient à la sagesse de la Cour, etavaient entièrement confiance en la justice congolaise. Après un moisd’auditions, de confrontations et de débats, l’origine de l’incendiereste un mystère, faute de techniciens capables de mener une en-quête sérieuse. Malgré la volonté de la Cour de rechercher la vérité,aucun des trente-deux accusés ne s’est déclaré coupable des faits quilui ont été reprochés.C’est dans ces conditions qu’est attendu le verdict de la Cour crimi-nelle qui se prononcera, ce lundi 9 septembre, selon son intimeconviction. Ce moment tant attendu par un peuple meurtri détermi-nera si réellement ce procès a été équitable, comme l’avait promis leprocureur général à l’ouverture de la session criminelle.

Josiane Mambou-Loukoula

Les résultats publiés le 5septembre montrent une légèrerégression par rapport à l’annéedernière : 49,94 % de réussitecontre 47,65 % (soit une baissede 2,29 %). Sur les 83 378 candidats qui se sontprésentés au Brevet d’études dupremier cycle (BEPC) à la sessionde juillet 2013, seul 39 731 ont étédéclarés admis. Selon les statis-tiques des départements publiéespar la direction des Examens etconcours (DEC), Luanda-Cabinda,en Angola, est sorti en premièreposition avec un taux de réussitede 100%. Le Kouilou arrive endeuxième position avec un pour-centage de 67,29 %, suivi de la Cu-vette (66,72 %) et du Niari

(60,67%). Au milieu du tableau, ontrouve la Sangha (5e avec 56,55%),les Plateaux (6e avec 52,55 %), lePool (7e avec 47,72 %) et laBouenza (8e avec 47, 61%).Avec respectivement 45,73% et45,12%, les départements dePointe-Noire et de Brazzaville sontclassés 9e et 10e. Arrivée en 13eposition, la Cuvette-Ouest ferme lamarque avec 41,60 %, derrière laLékoumou (42,72%) et la Likouala(43,74 %).S’agissant des établissements, leCEG de Kimba (département duPool) et l’École militaire prépara-toire Général-Leclerc (Brazzaville)ont réalisé un sans-faute avec 100% de réussite. Ils sont suivis par leCEG de la Liberté à Talangaï (67,73

%). Avec un taux de réussite de11,57 % seulement, le CEG Domi-nique-Batekolo (Makélékélé, pre-mier arrondissement de Brazza-ville) est le bon dernier du pays. Comparativement à 2012-2013, lesrésultats de cette année sont en lé-gère baisse. Mais ils sont jugés ho-norables par la DEC au regard desperturbations survenues pendantl’année scolaire, avec les deux moisde grève des enseignements. « Cesont les efforts des élèves, leur persé-vérance et leur engagement qui ontpermis de sauver l’école et de gar-der le cap depuis 2012 », a reconnule directeur de la DEC, Jean-PierreMbenga, indiquant que la moyenned’admission requise était de 10,20 %.

Parfait Wilfried Douniama

BEPC 2013

39 731 candidats admis

Trouver des solutions auxquestions de sécurité, de défenseet de stratégie qui se posent àtous avec acuité constitue unepréoccupation majeure pour leCentre d’études stratégiques del'Afrique (Césa) de Washingtonqui en fait un cheval de bataille.C’est dans cette optique que s’estouvert, le 6 septembre à Brazza-ville, un symposium thématique.Organisée par l’Amicale congolaisedu centre d’études stratégiques del’Afrique (Amicocésa), avec leconcours du Césa Washington etde l’ambassade des États-Unis auCongo, cette rencontre a permisaux participants issus descouches de la société congolaiseles plus impliquées dans les

questions de sécurité de parleret d’échanger sur les questionsd’intérêt commun.« Ce symposium se tient sur lethème très important de la sécu-rité nationale, que nous avonschoisi. Ce que nous souhaitonspour ce symposium, c’est que lesdébats qui vont s’ouvrir nous per-mettent de mettre en place les élé-ments qui pourraient nous aiderà participer concrètement à la ré-vision de la stratégie de sécuriténationale », a déclaré le présidentde l’Amicocésa, Gabriel Nzambila.« C’est dans ce contexte que jesuis convaincue que ce sympo-sium revêt toute son importance.D’autant plus qu’au sein du gou-vernement américain, le Césa est

une institution unique en songenre. Elle a été instituée depuis1999 pour soutenir les politiquesde sécurité étrangères améri-caines en renforçant les capaci-tés stratégiques et régionales desÉtats africains », a précisé la char-gée d’Affaires de l’ambassade desÉtats-Unis au Congo, E. StrotherMurray.« Ce soutien s’oriente égalementvers l’identification des défis dedéfense et de sécurité en vue detrouver des solutions qui pro-meuvent la coopération civilo-militaire tout en respectant lesvaleurs démocratiques et lesdroits de l’homme », a-t-elleconclu.

Guillaume Ondzé

CENTRE D’ÉTUDES STRATÉGIQUES DE L’AFRIQUE

Des questions de sécurité au Congo au centre d’un symposium

PROCÈS DU 4 MARS

Verdict ce lundi 9 septembreLa phase des répliques du vendredi 6 septembre a permis aux avocatsdes victimes, de l’État et des accusés de s’exprimer sur certains pointsavant la mise en délibéré de cette affaire. Après plus de trois heures dedébats, toutes les parties ont maintenu leur position.

Corneille Moukala-Moukoko : « Quel

beau procès ! Au début du procès, Me

Delbar m’a dit qu’on allait ferrailler, mais

on ne ferraille pas quand les choses sont

bien faites. C’est le procès des 296 per-

sonnes ayant trouvé la mort lors de ce

drame, des sans-abri, et des invalides. Il

n’y a pas de décision de justice qui fasse

l’unanimité, car certains seront satisfaits

du verdict, d’autres non »

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4 | ANNONCE AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F�����

La Banque Congolaise de l’Habitat (BCH), société anonymeau capital de 5.000.000.000Francs CFA dont le siège socialest sis Avenue Amilcar Centre-Ville Brazzaville, immatriculéeau RCCM N°BZV-CGO-07-B 744 , poursuites et diligences deson Directeur Général, Monsieur FADHEL GUIZANI, domici-lié en cette qualité au siège de la banque;

Et ayant pour Conseils:1- Le Cabinet d’Avocats BRUDEY-ONDZIEL GNELENGA-LOCKO domicilié 46, Avenue William GUYNET, Galerie Mar-chande de l’ARC 1er étage, Centre ville BP.2041, Tél/Fax:(242) 22 281 34 42 Brazzaville République du Congo;

2- Et le Cabinet d’Avocats Yolande NGO MINYOGOG, Avocatau Barreau du Cameroun à Yaoundé, Cabinet sis derrière im-meuble ancien FONADER, Tél. 22 22 83 65 / Fax. : 22 23 4063, BP 20501, email : [email protected]

Faisant élection de domicile au Cabinet BRUDEY –ONDZIELGNELENGA -LOCKO

ANNONCE

Qu’il sera procédé le 28 septembre 2013 à 10 heures pré-cises par-devant Maître Henriette Lucie GALIBA , Notaire àBrazzaville, Etude sise, 03, Boulevard Denis SASSOUNGUESSO ex Avenue ANTONETTI, Marché du Plateau, cen-tre-ville Brazzaville à la vente sur saisie immobilière au plus of-frant et dernier enchérisseur de l’immeuble appartenant à laSociété Congolaise Immobilière YOKA Bernard en abrégéeSCIYB, société anonyme immatriculée au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier de Brazzaville sous le numéroRCCM/CG/BZV/07-B-579, ayant son siège social au 115 Ave-nue des Trois Martyrs Moungali Brazzaville BP 14.040, re-présentée par son Président Directeur général, MonsieurSOUMANA YOKA Bernard, domicilié en cette qualité au siègesocial de la société et objet du Titre Foncier numéro 4.410 dela Commune de Brazzaville et dont la désignation de l’im-meuble suit :

DÉSIGNATION DE L’IMMEUBLE

Un immeuble urbain bâti en R+7 situé au rond-point de laCoupole centre-ville à Brazzaville cadastré Section Q, formantla parcelle numéro 49, d’une superficie de 1994m², objet duTitre Foncier numéro 4.410 de la Commune de Brazzaville,Préfecture du Pool et limité ainsi qu’il suit:- Au Nord-Est par le Boulevard Denis SASSOU NGUESSO ExAvenue Paul DOUMER,- Au Sud par la rivière Mfoa,- A l’Est par la rue A. FONDERE,- A l’Ouest par la rivière Mfoa,

Tel que cet immeuble existe, s’étend et se comporte avec sesdroits, aisances et dépendances sans aucune exception ni ré-serve, ensembles tous immeubles par destination, toutesconstructions et installations actuellement existantes, lorsmême qu’elles seraient omises dans la désignation qui pré-cède et toutes les améliorations et constructions nouvelles qui

pourraient y être faite par la suite;

MISE À PRIX

L’adjudication aura lieu aux clauses, charges et conditionscontenues dans le cahier des charges déposé à l’Etude deMaître Henriette Lucie GALIBA, Notaire à l’adresse indiquéeci-dessus et au Greffe du Tribunal de Grande Instance deBrazzaville, le 11 Juillet 2013;

La mise à prix est fixée à: Neuf Milliards Cinq Cent Millions(9.500.000.000) Francs CFA;

MODE DES ENCHÈRES

Le montant de l’enchère est fixé à la somme de DeuxCent Cinquante Millions (250.000.000) Francs CFA. Lesenchères seront portées de vive voix et on ne consta-tera que la dernière ;

Outre les charges, frais de justice, clauses et conditions énon-cées au cahier des charges, les enchères seront reçues sur lamise à prix ci-dessus ;

Nul ne sera admis à porter des enchères que s’il a déposéentre les mains du Notaire, au plus tard, trois (3) jours aumoins avant la date d’adjudication, une consignation de Cin-quante Millions (50.000.000) Francs CFA;

EN VERTU

- De la grosse de la convention de crédit avec affectation hy-pothécaire dressée à Brazzaville le 2 novembre 2009 (réper-toire n°168/2009), par Maître Henriette Lucie GALIBA, Notaireà Brazzaville ;

- Du Commandement de payer du Ministère de Maîtres AngePépin POSSENNE et Jean Ignace MASSAMBA, Huissiers deJustice Commissaires-Priseurs associés près la Cour d’Appelde Brazzaville en date du 27 Mai 2013, enregistré, valant sai-sie à partir de la date de publication effectuée à la Directionde l’enregistrement et de la fiscalité foncière et domaniale le18 Juin 2013;

- Du cahier des charges rédigé par les Cabinets d’AvocatsBRUDEY-ONDZIEL GNELENGA-LOCKO et le Cabinet d’Avo-cats Yolande NGO MINYOGOG, et déposé au Greffe du Tri-bunal de Grande Instance de Brazzaville, le 11 Juillet 2013sous le numéro 5 du registre dudit greffe;

Fait et rédigée à Brazzaville le 30 Août 2013

INSERTION LÉGALE D’UN AVIS DE VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES D’IMMEUBLE AU PLUS OFFRANT ET DERNIER ENCHERISSEUR

Page 5: N°1819 LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013 …

SOCIÉTÉ | 5AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F������

Les membres des organisations de luttecontre le VIH-sida, le personnel de santéet des hôpitaux des départements duCongo ont échangé, les 3 et 4 septembredans la salle de conférence de SIL Congo,sur l’implication des communautairesdans l’élimination de la transmission duVIH de la mère à l’enfant (ETME).La rencontre avait pour objectif de parta-ger les expériences d’ETME communau-taire réalisées dans les départements de laCuvette, la Bouenza et la Lékoumou et dediscuter d’une stratégie d’élimination detransmission de la mère à l’enfant com-munautaire adaptée aux réalités de l’inté-rieur du pays ainsi que renforcer le méca-nisme de suivi des projets de celui-ci.Clôturée par la présidente de l’associationFemme Plus du Congo, Blandine Sita, elles’inscrivait dans le cadre du projet des or-ganisations Azur Développement et deFemmes Plus du Congo que dirige SylvieNiombo dans leur programme de mise enœuvre de lutte contre le VIH-sida dans cesdépartements. Leurs activités incluent laprévention contre le VIH, l’élimination dela transmission du VIH de la mère à l’en-fant, la prise en charge psychosociale desfemmes vivant avec le VIH-sida, la sensi-bilisation à la loi sur le VIH ainsi que l’ap-pui à travers un fonds de microcrédit.Pendant deux jours, plusieurs communi-cations ont été données, et les discussionsont porté sur les forces et faiblesses, les le-çons à tirer de ces expériences, les expé-riences de collaboration entre les associa-tions et les unités de lutte contre le sidadans les hôpitaux avec le suivi de patientsséropositifs. Parmi les communications fi-gurent, la prévention primaire, la préven-tion des grossesses non désirées chez les

filles et femmes séropositives ainsi que laprise en charge médicale de la femme en-ceinte séropositive et de son partenaire.Dans son mot de clôture, Blandine Sita aexhorté ses membres à être déterminésdans la lutte contre la transmission du VIHde la mère à l’enfant. Selon elle, cet ateliera permis de bénéficier des expériencesdes autres associations, ce qui permettrade pérenniser leur action de lutte en vued’atteindre l’objectif zéro contaminationd’ici 2015.Pour la chargée de la prévention nationalede lutte contre la prévention de la trans-mission du VIH de la mère à l’enfant de laRépublique démocratique du Congo,Heidy Kapinga, ce qui l'a marquée a été lespoints communs entre les deux Congo surles antirétroviraux et les textes qui doi-vent être donnés aux patients. À cet effet,un partenariat doit être consolidé afin depouvoir formuler avec précision selon leplan d’élimination de transmission demère à l’enfant leur besoin selon la réalitéde chaque pays. Elle a en outre suggérél’augmentation des capacités des presta-taires par rapport à la sensibilisation.Notons que cet atelier d’échange sur l’im-plication des communautaires dans l’éli-mination de la transmission du VIH de lamère à l’enfant a été co-organisé par l’as-sociation Azur Développement et FemmePlus du Congo en partenariat avec l’Al-liance Appui technique, avec le finance-ment de Planet Wheeler et Alliance Appuitechnique et Positive Action ChildrenFund. Ces organisations bénéficient del’appui technique du pôle technique duHub de l’Alliance International basée auBurkina Faso.

Lydie Gisèle-Oko

Le nouveau secrétaire général dela mairie centrale de Brazzaville,Abraham Ibela, s'est rendu le 6septembre à la cliniquemunicipale Albert-Leyono, situéedans le cinquièmearrondissement, pour constaterl’état de la structure, mais aussipour écouter les doléances dupersonnel.Au cours de cette visite, Abra-ham Ibela a d’abord eu uneséance de travail avec les respon-sables de l’établissement qui ontdressé l’état des lieux de la cli-nique avant de passer à la visitede l’ensemble des services com-posant la clinique. « Après maprise de fonction le 29 mai2013, j’ai eu un temps d’obser-vation, le temps de prendrecontact avec les documents etles dossiers. Maintenant il esttemps d’être sur le terrain pourvoir ce que j’ai lu dans les do-cuments laissés par mon pré-décesseur », a déclaré le nou-veau secrétaire général. « Je suisvenu m’imprégner de la réalitéde cette clinique. C'est une bellestructure, et elle est utile auxcitoyens de Brazzaville », a-t-ilpoursuivi. Abraham Ibela a d’au-tre part fait savoir qu’il y avaitquelques problèmes qu’il comp-tait résoudre et que ce qui dépas-sait son entendement devait êtresoumis à la hiérarchie.La clinique municipale, ont faitsavoir les responsables de l’éta-blissement, compte aujourd'hui

41 lits, capacité extensible enfonction des besoins, avec deuxtypes d’entrée pour les patientsque sont le service des urgenceset le service des consultationsexternes. Elle propose troisgrands services, que sont les ser-vices de médecine, de chirurgie

et de pédiatrie pour ce qui est dela filière purement médicale, etles services de gynécologie-obs-tétrique. De plus, elle compte desservices annexes techniques, à sa-voir le laboratoire, le service de ra-diologie, le service d’hygiène hospi-talière, ainsi que la pharmacie.Les problèmes évoqués se situentà trois niveaux. D’abord au planhumain, où il se pose le problèmede formation du personnel. À cesujet, plusieurs médecins sont enformation aussi bien à l’étrangerqu’au pays. « La formation estessentielle pour un hôpital.C'est une des activités impor-tantes de la structure et il fautqu'elle se poursuive », ont dé-claré les responsables. Au plan

des soins, la clinique municipaletend à devenir une clinique despécialités, parce que la plupartdes médecins sont des spécia-listes, il n'y a que deux généra-listes. Elle fait également appel àdes prestataires. Un autre pro-blème est celui de la vétusté du

matériel. Ici, ont rappelé les res-ponsables, il faut procéder auremplacement de bon nombre dematériels, refaire le service de sto-matologie, de cardiologie, de chirur-gie, rééquiper le service de réani-mation, résoudre les problèmesd’électricité et d’eau, et certains bâ-timents doivent être refaits.La clinique Albert-Leyonocompte 117 agents, dont 141agents de santé, parmi lesquelssages-femmes et infirmiers ; 76agents, personnel d’appui tech-nique et administratifs. Le per-sonnel a également évoqué leproblème des primes des agentsde santé qui rencontrent des dif-ficultés dans leur paiement.

Jean-Jacques Koubemba

PANDÉMIE DU SIDA

Une préoccupation des communautaires SANTÉ PUBLIQUE

Abraham Ibela visite la clinique municipale Albert-Leyono

Abraham Ibela visitant la clinique municipale Albert-Leyono

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6 | ANNONCES AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F�����

AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHESN° 001/AGPM/BDEAC/2013

La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Institution financièreinternationale de la sous région (CEMAC), publie le présent Avis Général de Passation desMarchés, en vue de faire connaître les types de marchés susceptibles d’être lancés sur sonbudget, d’une part, et de constituer un répertoire d’entreprises à consulter au niveau despays membres, d’autre part.

Les marchés à passer comprennent :

A cet effet, la BDEAC informe tous ceux qui sont intéressés de bien vouloir se faire connaîtreen déposant leur dossier, comme suit :

Pour les Sociétés et Etablissements :

-L’indication du domaine principal d’activités ;-Le numéro du RCCM (Registre du Commerce et du Crédit Mobilier) ;-Les statuts notariés, pour les sociétés ;-Le dossier fiscal complet prouvant qu’elles sont à jour vis-à-vis du fisc de leur pays ;-La liste des marchés réalisés, comprenant les montants, les noms des clients et les certifi-cats de bonne fin ou preuves de livraison ;-Le personnel technique et garantie de service après-vente ;-Les Etats financiers des 3 dernières années certifiés par un Expert Comptable agréé CEMAC.

Pour les personnes physiques (consultants) :

-L’indication du domaine principal d’activités-Le CV détaillé à jour ;

-La Liste des missions réalisées, comprenant les montants, les noms des clients et les certi-ficats de bonne fin ou preuves de rapports.Les marchés financés seront passés conformément aux procédures spécifiées dans les Do-cuments suivants de la BDEAC :

1.Règles d’acquisition des biens et services pour l’usage de la BDEAC ;2.Règles de procédures pour l’utilisation des consultants à la BDEAC.

Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires auprèsde la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), entre 8 h 00 et 15h 00, aux jours ouvrables, à l’adresse suivante : Banque des Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC)Boulevard Denis SASSOU NGUESSO (Face Palais du Peuple)BP 1177 - BRAZZAVILLE (République du Congo)DRHA/Coordonnateur Sectoriel, Chargé des Acquisitions, Bureau 416Tel : 00 242 06 652 96 73E-mail : [email protected],

avec copie à : [email protected] (DRHA)Le dossier complet (en version papier) doit être adressé au plus tard le 25 septembre 2013à 12 h 00, à :

Monsieur le Président de la BDEACBoulevard Denis SASSOU NGUESSO(Face Palais du Peuple)Bureau d’ordre, 5ème étage, porte 505Brazzaville, République du Congo

Mentionner obligatoirement sur l’enveloppe « Réponse à l’Avis Général de Passation des Mar-chés de la BDEAC N° 001/AGPM/BDEAC/2013. A n’ouvrir qu’en Commission des Marchés»

N°01

02

03

04

Type de marchésMarchés de fournitures (mobilier, matériel informatique, fournitures de bureau, vé-hicules, gadgets publicitaires….)

Marchés de services de consultants (missions de prestations intellectuelles : études,enquêtes, conseil, formations…)

Marchés de services (autres que les marchés de services de consultants),tels que : entretien, maintenance, réparations diverses…

Travaux

Zone géographiqueCEMAC

CEMAC

CEMAC

CEMAC

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ANNONCE | 7AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F������

1.La BDEAC envisage de réhabiliter et rénover, sur fonds propres, son siège social, sis à Brazzaville, République du Congo, suivantl’AAOI n° 001/DRA/RA/AOIO/13.

2.La BDEAC sollicite des offres sous pli fermé de la part de soumissionnaires en situation régulière, répondant aux qualifications re-quises, pour la réalisation, en entreprise générale ou en Groupement d’entreprises générales, des Travaux de réhabilitation et ré-novation de son siège à Brazzaville, République du Congo, structuré en un lot unique comprenant quatre (4) sous lots non séparables,à savoir :

A-Travaux de génie civil ;B-Travaux de VRD ;C-Travaux d’électricité - courants forts et courants faibles ;D-Travaux de fluide (climatisation, ventilation, plomberie) ;Le délai d’exécution des travaux est de 36 mois.

3.La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International ouvert (AOI) conformément aux «Règles de Procédures d’Ac-quisition des Biens et Services pour l’usage de la Banque», tels que définis dans lesdites Règles.

4.Les soumissionnaires en situation régulière et intéressés, peuvent obtenir des informations auprès de la Banque de Développe-ment des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse suivante : Bou-levard Denis SASSOU NGUESSO (face Palais du Peuple), Brazzaville, Congo, M. Calixte KOLYARDO, Expert en Passation desMarchés, Coordonnateur Sectoriel Chargé des procédures d’acquisitions, Bureau 416, Tel : 00 242 06 652 96 73, E-mail : [email protected], en faisant copie à [email protected] et [email protected], entre 8h 00 et 15 h 00, aux jours ouvrables.

5.Les exigences en matière de qualifications sont : •Avoir réalisé un chiffre d’affaires moyen annuel, pour les travaux de construction durant les cinq dernières années, d’un montantéquivalent à 10 000 000 000 FCFA, soit 15 244 902 Euros ;•Avoir réalisé avec succès, en tant qu’entreprise principale, au moins 3 projets de nature et de complexité similaire ou supérieure(bâtiment de 5 niveaux de 5000 m de surface couverte totale et plus) durant les cinq dernières années (les attestations nécessairessont à fournir) ;•Disposer du matériel spécifié dans les données particulières de l’Appel d’Offres (DPAO) ;•Proposer le personnel-clé minimal spécifié dans les Données particulières de l’Appel d’Offres (DPAO) ;•Disposer d’une attestation bancaire d’autofinancement à hauteur de 1 500 000 000 FCFA, soit 2 286 735 Euros.Une marge de préférence sera octroyée aux soumissionnaires en situation régulière, installés dans les pays de la Communauté desEtats de l’Afrique Centrale (CEMAC). Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.

6.Les soumissionnaires intéressés peuvent, sur demande écrite, acheté et retiré le Dossier d’Appel d’Offres complet rédigé en fran-çais à l’adresse suivante : BDEAC, Boulevard Denis SASSOU NGUESSO (face Palais du Peuple), Brazzaville, République du Congo,M. Calixte KOLYARDO, Expert en Passation des Marchés, Coordonnateur Sectoriel Chargé des procédures d’acquisitions, Bureaux416, Tel : Tel : 00 242 06 652 96 73, E-mail : [email protected], en faisant copie à [email protected] et [email protected],contre un paiement non remboursable de trois cents mille (300 000) FCFA, soit 457,35 Euros, en espèces à la comptabilité de laBDEAC ou par virement bancaire.

7.Les offres devront être déposées au plus tard le 25 Octobre 2013 à 12 h précises, heure locale, à l’adresse suivante : BDEAC, Bou-levard Denis SASSOU NGUESSO (face Palais du Peuple), Bureau d’ordre, 5ème étage, porte 505, Brazzaville, République du Congo.Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes le 25 Octobre 2013 à 13 h précises, heure locale, en présence des représentants des soumissionnairesdûment mandatés, qui le souhaitent, à l’adresse suivante : BDEAC, Boulevard Denis SASSOU NGUESSO (face Palais du Peuple),Salle de conférence au Rez-de-chaussée, Brazzaville, République du Congo. Les offres doivent être accompagnées d’une garantiede soumission d’un montant égal à 250 000 000 FCFA, soit 381 123 Euros, sous peine de rejet.

Avis d’Appel d’Offres International Ouvert (AOI)N°001/DRA/CS-CA/AOI/13

Réhabilitation et Rénovation de l’Immeuble R+7 du siège de la BDEAC à Brazzaville, République du Congo

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8 | PUBLICITÉ AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F�����

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INTERNATIONAL | 9AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F������

C ’est devenu comme une règle générale car il est rare de passer plus de deux heures sans qu’un vraiou faux message, ou un appel inconnu, arrive sur un portable. Appel venant d’inconnus qui, le plussouvent, sont vêtus d’attributs des réseaux de téléphonie mobile existants.

«Le propriétaire du téléphone zzzzzz peut vite appeler au numéro 00242……, soit au numéro 00243………,soit au numéro 00336……, ou encore au numéro 00244………pour découvrir sa surprise de la journée ».« Prière de vous adresser à telle ou telle Banque car votre numéro vient d’être sélectionné parmi les heureuxgagnants ». Ces messages et appels viennent de pirates et d’escrocs qui n’ont pour seule ambition que devous pousser à l’achat du crédit. D’où cette interrogation pour bon nombre de clients des opérateurs de té-léphonie mobile. «Quels sont les vrais propriétaires de ces réseaux téléphoniques, et qu’attendent-ils pour ar-rêter net ces agissements déviants qui prennent de l’ampleur ? »Cette interpellation, à vrai dire, devrait aller bien au-delà du simple cadre des opérateurs propriétaires

des réseaux téléphoniques, car ces lignes, sauf erreur de notre part, sont régulées et gérées scientifique-ment. Combien de ménages n’ont-ils pas failli se disloquer à cause d’escrocs pirates qui poussaient une dameà dépenser l’argent de la popote dans l’achat d’un crédit exorbitant ?Le constat que nous faisons est que les pirates des réseaux téléphoniques interviennent le plus souvent

à la veille des rentrées des classes, à l’occasion des foires et kermesses commerciales car c’est alors que denombreux abonnés des sociétés téléphoniques sont censés faire de colossales dépenses. Ces agissementstrompeurs tendent à se généraliser si l’on en croit les plaintes entendues ici et là. Si ces pratiques se pérennisent, le risque est grand de voir se discréditer certains réseaux de téléphonie

mobile. Qu’on le veuille ou non, il y a là un réel problème de gestion des cartes « sim ». Vous, sociétés de té-léphonie mobile, agissez donc pour mettre fin au piratage de vos lignes. Sinon, vos clients continueront àpayer le lourd tribut. L’on a comme l’impression, finalement, que plus la sophistication des logiciels progresse, plus les frau-

deurs s’organisent, se frottent les mains et gagnent plus d’argent en piratant de nombreuses lignes. Faustin Akono

HUMEUR

Téléphonie mobile : gare au piratage !

À première vue le combat semble, et de loin, très inégal. Contre l’armadade guerre qui déjà s’est mise en action, des mastodontes qui sillonnentdéjà les mers et les airs pour aller empêcher la main du président syrien,et lui seul, d’aller farfouiller dans les magasins et y dégoter les gaz sarins,le pape n’a rien trouvé de mieux que le jeûne et la prière. En une jour-née, chrétiens et personnes de bonne volonté ont été invités à invoquersamedi le don de la paix du dieu de leurs convictions. Dérisoire ? Peut-être. Dérisoire aussi la lettre que le pape a adressée aux dirigeants desvingt économies les plus puissantes, réunis en sommet de leur G20 enRussie jeudi et vendredi ? C’est possible. Il n’est même pas dit que ce quis’apparente au combat du pot de terre contre le pot de fer se termine effecti-vement par la victoire éclatante du camp de la paix. À Washington et à Paris,la tendance semble désormais à décrocher les uniformes de là où on les avaitpendus après la dernière campagne de Libye. Mais sait-on jamais !Ce qu’il y a de remarquable dans les combats de la foi, c’est que l’impos-sible peut se transformer sans qu’on s’en rende compte. Ou sans qu’onvoie forcément une relation de cause à effet entre les génuflexions, pros-ternations, psalmodies et cierges brûlés dans les temples, cathédrales,mosquées et synagogues et, par exemple, la réticence mondiale. Le campdes va-t-en-guerre, sans être affaibli, enregistre en effet des moments dedoute. Et, à l’inverse, le pape a déjà rassemblé autour de son idée deprière et de jeûne pour la paix des communautés de croyants qui renâ-clent habituellement à la seule idée de se fréquenter. Ce n’est pas un mi-racle, mais ce n’est pas rien.

Lucien Mpama

Les États-Unis sont pour, la Russie est contre : l’intervention militaire enSyrie divise plus que jamais les grandes puissances mondiales. Le G20 estmaintenant scindé en deux sur cette question au terme du sommet tenules 5 et 6 septembre à Saint-Petersbourg. Onze pays, dont les États-Unisen tête de file, se sont dits favorables à une « réponse internationaleforte » contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d’avoir utilisé desarmes chimiques le 21 août près de Damas.La Chine et la Russie, continuent comme elles le font depuis le début duconflit, à exclure toute autre solution que « politique », donc de facto àsoutenir le régime de Damas. Au Royaume-Uni, David Cameron a étéstoppé par une fin de non-recevoir infligée par le Parlement. Le Premierministre entend mettre tout en œuvre pour favoriser la constitutiond’une coalition pour une intervention. Le Royaume-Uni n’exclut pas defournir des armes aux rebelles. L’Arabie saoudite et la Turquie, voisinede la Syrie et membre de l’Otan, prônent toutes deux une opération mus-clée, bien qu’en termes militaires leur engagement serait limité.Le Canada et l’Australie pourraient jouer les soutiens politiques qui fontdéfaut au duo franco-américain. L’Australie, qui vient de prendre la pré-sidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, s’est dite prête à ap-porter son soutien de principe, avec ou sans mandat du Conseil de sécu-rité de l’ONU. Le Canada, plus réticent, s’est néanmoins dit prêt àsoutenir l’intervention. Ni l’un ni l’autre ne participeraient militairement.Dans le camp de ceux qui hésitent, plusieurs États temporisent en s'enremettant à l’ONU, où l’adoption d’une résolution reste incertaine tantque les Russes, alliés de Damas, bloqueront toute unanimité au Conseilde sécurité. C’est le cas notamment de l’Italie, qui a très tôt pris ses dis-tances. Toutefois, Rome n’a pas exclu de mettre à la disposition de ses al-liés ses bases aériennes. L’Allemagne a une position incertaine. La chan-celière Angela Merkel a jusqu’ici rejeté toute intervention militaire.Amérique du Sud et centrale sont unanimement opposées à une inter-vention, hormis le Mexique qui se montre plutôt favorable dans le sillagedes États-Unis, quoique sur la réserve. Son ministre des Affaires étran-gères, José Antonio Meade, a qualifié cette intervention d’« importante eturgente », tout en soulignant qu’il fallait épuiser les possibilités d’investi-gations de l’ONU.Dans le camp des contre, l’Argentine a proposé « une intervention hu-manitaire mais sans objectifs ni moyens militaires, et sous mandat (del’ONU) ». Le Brésil a fait savoir qu’il n’appuierait pas une action militairedécidée sans l’accord de l’ONU. De même que l’Espagne, qui a le statutd’invité permanent au G20 et dont le gouvernement est surtout occupéà essayer de sortir le pays de la crise.Washington et Paris avaient réaffirmé que les éventuelles frappes visentnon pas à renverser le président Bachar al-Assad, mais à le dissuader derecourir de nouveau à son arsenal chimique.

Yvette-Reine Nzaba

SOMMET DU G20

Les grandes puissances divisées surl’intervention militaire en SyriePendant deux jours, les partisans d’une frappe imminente, menés par leprésident américain, Barack Obama, ont en vain cherché des soutiens.Une fois de plus, Ils se sont heurtés à une résistance des dirigeantsrusse et chinois.

DE LA PRIÈRE CONTRE LES MISSILES

L’idée du pape de jeûner pour la paix afait bouger des lignes…

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10 | ANNONCES

Cyriaque Zoba, agent des Dépêches de Brazzaville, Léo-nard Michel Samba, la famille Ntsembo, Hernes SoungaKouba, Mesmin Matouridi, le colonel Jean ClaudeMbouka, le capitaine Adelin Bertrand Matouridi, officier degendarmerie, et enfants, la veuve Matouridi née DelphineDiamouangana informent les parents, amis et connais-sances du décès de leur oncle, père et mari, Louis Matou-ridi, premier député de Bandza-Ndounga et agent retraité del’Asecna, survenu le 4 septembre à Brazzaville.La veillée mortuaire se tient au domicile du défunt, rueLoudima n°38 à Moungali.La date de l’inhumation vous sera communiquéeultérieurement.

NÉCROLOGIE

La société Générale Congo porte à la connaissance de sesactionnaires, la tenue d’une Assemblée Générale Mixte, lemardi 17 septembre 2013, à l’hôtel LEDGER, Brazzaville,à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :

À titre ordinaire 1-Approbation de la nomination d’un nouveau directeur général,2-Approbation du renouvellement du mandat du directeurgénéral adjoint,3-Approbation de la désignation d’un nouvel administrateur,4-Renouvellement du mandat des administrateurs,5-Renouvellement du mandat des commissaires auxcomptes, 6-Budget affecté à la rémunération des administrateurspour l’année 2014,7-Pouvoirs pour l’accomplissement des formalités légales.

À titre extraordinaire

1-Modification des statuts,2-Pouvoirs pour l’application des formalités légales.

Fait à Brazzaville, le 30 août 2013

Le président du conseil d’administration

AVIS DE CONVOCATION

6 septembre 1966 – 6 septembre 2013, voici 47ans jour pour jour, qu'a plu à notre Seigneur de rap-peler l'âme de notre cher bien aimé, grand frèreAndré Bossi.Les gens que nous aimons ne nous quittent jamaiscar ils vivent dans chaque sourire qu’une penséed’eux dessine sur notre visage.Que son âme se repose en paix.

IN MEMORIAM

1er septembre 1998 - 1er septembre 201315 ans que notre papa, oncle, grand-père, arrière-grand-père André Mohondiabeka nous quittait.En cette date mémorable, chargée de douleur et desouvenirs, les enfants Mohondiabeka prient tousceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pensée par-ticulière et pieuse pour lui.Ton souvenir demeure toujours présent dans nos cœurs.

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AVIS D’APPEL D’OFFRES

AVIS D’INSCRIPTIONLe Groupe scolaire LA CASCADE, une nouvelle école avec une nouvelle vision commence lesinscriptions pour les enfants du Préscolaire, Primaire et du Collège (6e) au titre de l’année sco-laire 2013-2014.

-l’effectiff limité (20 élèves par classe) ;

-l’enseignement de qualité, structurer et adopter aux compétences des élèves ;

-l’équipe pédagogique et administrative Turco-congolaise (Turquie-Congo) ;

-activité éducative, sportive et culturelles assurées ;

-cours intensif en Anglais ;

-l’enseignement d’informatique dans une salle bien-équipée ;

-la participation des élèves aux compétitions et festivals internationaux ;

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Maison d’arrêt

GSLA CASCADE

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L’établissement est situé en périphérie nord de Brazzaville. Il offre, ainsi, un cadre agréableet favorable aux apprentissages dispensés et contribue également au mieux-être des élèves.L’un de ses atouts majeurs est de posséder un internat où les élèves pensionnaires séjournenten semaine et un week-end sur deux. Ainsi, l’accompagnement des élèves sur le chemin dela réussite se traduit par un encadrement non seulement pédagogique mais aussi éducatif.

L’ISFA aujourd’hui :• 18 salles de classe• 3 laboratoires : SVT, technologie et langues• 2 internats (filles et garçons)• 1 restaurant scolaire• 1 amphithéâtre• 1 centre de documentation et d’information• 1 infirmerie• 1 blanchisserie• 1 espace sportif

ANNONCES I 11

INSTITUTION SAINT FRANÇOIS D’ASSISE DE MAKABANDILOUINTERNAT-PRIMAIRE-COLLEGE-LYCEE

Les taux de réussite de l’établissement aux examens 2013 ANNÉE 2013CEPE 100%

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OUVERTURE DE L’ECOLE : LE LUNDI 16 SEPTEMBRE 2013RENTREE SCOLAIREPRIMAIRE : Jeudi 19 septembre 2013COLLÈGE : Lundi 16 septembre 2013LYCÉE : Mardi 17 septembre 2013

CONTACTSRenseignez vous en nous contactant au :00 (242) 05 549-44-07 / 06 642-96-07

- à l’adresse mail du secrétariat:www.secretariat-institut-st-francois-brazza.com

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Dans le communiqué nécrologique publié dans le journal "Les Dépêches de

Brazzaville" n°1815 du mardi 3 septembre 2013, page 11, il a été annoncé lamort de Georges LOUR.

L’auteur dudit communiqué, n’a pas annoncé le jour et le lieu du décès, l’a faitsans l’accord de monsieur Marc Marcel Pierre LOUR, qui est non seulementfils adoptif du défunt Georges Louis Eugene LOUR et en même temps sonneveu paternel.

Je porte à la connaissance de tous que le défunt Georges Louis Eugene LOURest arrivé au Congo en Août 1951 et non en Août 1952 comme l’a prétendul’auteur du communiqué.

En plus son décès est survenu en France sans que son seul et unique fils queje suis ai été informé de son décès.

L’auteur de ce communiqué, qui se trouve être madame Jacqueline LAME-ZAS, concubine de mon défunt père, alors qu’elle ne jouit d’aucune audiencedans la famille LOUR, l’a fait dans le dessein machiavélique et mercantilistede déstabiliser les successions Reine, pierre LOUR et Georges Louis EugeneLOUR, en connivence avec mademoiselle Claudette DANDRE.

Ce communiqué nécrologique incriminé ne s’arrête pas à annoncer le décèsmais plonge le commun des lecteurs dans l’interrogation en ce qu’il dénigrela personne de Marc Marcel Pierre LOUR.

Un tel fait ne peut me laisser insensible, je me référerai à mes Conseils à l’ef-fet de tirer des conséquences de cette situation qui, j’espère nous amènerainéluctablement devant les juridictions répressives.

Enfin, je prie respectueusement toute personne ayant connu, de près ou deloin mon père Georges Louis Eugene LOUR, durant son séjour sur la terre deshommes, d’avoir une pensée pieuse pour lui.

Que la terre lui soit légère.

MISE AU POINT de Marc Pierre LOUR suite au communiquénécrologoque relatif au décès de son père GEORGES LOUIS EUGENE LOUR

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12 | RDC / KINSHASA AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F�����

Spécialisée dans le service de courrierexpress et de logistiques, l'entreprise aétendu son programme de bénévolat surtoute l’année en vue d’élargir saparticipation aux activités y relatif au seindes communautés dans lesquelles elleopère.En collaboration avec des partenairescommerciaux et leurs clients, les em-ployés du groupe DHL disséminés à tra-vers le monde vont participer, au coursdes dix prochaines années, à des pro-grammes de bénévolat communautairesdans toutes les régions. DHL s’est donnépour mission d’exercer un impact majeurpartout dans le monde, avec près de285.000 collaborateurs dans plus de 220pays et territoires et grâce au soutien ac-tif de l’entreprise au bénévolat des em-ployés. « DHL a toujours pris une partactive au soutien de ces communautésoù nous vivons et travaillons. Rienque l'année dernière, nos employésont participé à plus de quarante pro-grammes, pour venir en aide à plusde 28.000 bénéficiaires. Aujourd’hui,grâce à l’extension de notre pro-gramme mondial de bénévolat, nousespérons mobiliser davantage de bé-névoles et atteindre ainsi les nom-breuses autres collectivités qui ont be-soin d’aide dans toute la région », aaffirmé Charles Brewer, directeur géné-ral de DHL Express en Afrique subsaha-rienne. Dans un communiqué, l’Organi-sation de la presse africaine a montréqu’en 2012, grâce à ce programme de bé-

névolat des employés, 62.000 bénévolesdans environ 120 pays dans le monde en-tier ont participé à plus de 1.000 pro-grammes qui ont profité directement auxpopulations locales.

Soutenir la participation des salariésLa participation volontaire des salariésest également soutenue par DeutschePost DHL à travers le fonds de responsa-bilité pour les conditions de vie. Deuxfois par an, souligne ce communiqué, lesemployés peuvent demander un soutienfinancier pour leurs projets de l’annéesuivante, dont le montant de l'aide ac-cordée dépend du temps que l’employé aconsacré au projet. En 2012, l’entreprisea soutenu 104 projets impliquant plus de9.000 employés dans quarante-huit paysqui ont consacré volontairement 61.000heures de leurs temps à des projets lo-caux. En collaboration avec les trois pro-grammes de responsabilité des entre-prises, le programme de bénévolat desemployés fait partie intégrante de lastratégie en matière de responsabilitéd'entreprise sous la devise ‘‘Responsabi-lité au quotidien’’. Pour information, la journée mondiale dubénévolat a été introduite en Asie-Paci-fique en 2008, puis étendue aux Amé-riques, au Moyen-Orient, à l’Afrique et àl’Europe. Elle continue de tirer parti desa réussite par l’implication d’un plusgrand nombre d’employés et de projetscommunautaires.

Gypsie Oïssa Tambwe

Tout en dénonçant l’affairisme decertains acteurs politiques en quêtede repositionnement, le chef del'État a émis le vœu de voir lesdélégués concevoir des réformessusceptibles d’améliorer, entreautres, la gouvernance politique etsociale du pays.Les incessants appels des différentesassociations de droit de l’homme à lalibération des prisonniers politiquesau nom de la cohésion et de la ré-conciliation nationale ont été enten-dus par Joseph Kabila. Ce dernier asolennellement annoncé le 7 sep-tembre, à l’ouverture des concerta-tions nationales au Palais du peuple,la mise en liberté conditionnelle decertains prisonniers au nom de la dé-crispation que requiert la tenue deces assises. « Je vous annonce qu’unegrâce présidentielle est en étude en at-tendant le vote par le Parlement d’uneloi d’amnistie », a-t-il ajouté. C’est surcette note prometteuse que le prési-dent de la République a conclu sondiscours d’orientation devant lesdeux membres du présidium et desdélégués représentant les forcesvives de la Nation. Dans son adresse,Joseph Kabila a donné les grandeslignes devant canaliser le déroule-ment de ce Forum national qu’il veut« apaisé, transparent et sans objectifscachés ».Ces concertations nationales, a-t-ildéclaré, visent « à dégager des voieset moyens susceptibles de rétablir et deconsolider la cohésion interne en vue

d’assurer la victoire sur les forcesd’agression, de renforcer l’autorité del’État sur toute l’étendue du pays et demettre fin au cycle infernal de vio-lence à répétition, principalement aunord et au sud Kivu, et en Ituri ».Dans l’entendement de Joseph Ka-bila, ces concertations sont perçuescomme une rencontre citoyenne en-tre les fils et filles du pays partageantun destin commun. Il croit savoir queles thématiques telles qu’arrêtéessont ouvertes de sorte à permettre

aux participants de débattre entoute liberté. Tout en reconnaissantl’immunité de parole garantie auxparticipants, il a néanmoins mis unbémol en ajoutant que leurs inter-ventions ne devraient pas s’écarterde certains principes consacrés parla Constitution, notamment le res-pect du droit, de l’ordre public et debonnes mœurs. « J’appelle tous ceuxqui hésitent encore à venir apporterleur contribution », a-t-il lancé à l’en-droit de tous les acteurs politiques et

sociaux qui évoluent en marge decette dynamique.

Des solutions réalistes attenduesÀ l’endroit des participants, le chefde l’État n’a pas usé de périphrasesen disant tout haut ce que d’aucunspensent tout bas. Les concertationsnationales, a-t-il dit, « n’ont pas voca-tion à se substituer au souverain pri-maire moins encore à remettre encause la décision qui relève du pou-voir exclusif de ce dernier ». Tout en

dénonçant l’affairisme de certainsacteurs politiques en quête de repo-sitionnement, il a émis le vœu de voirles délégués concevoir des réformessusceptibles d’améliorer, entre au-tres, la gouvernance politique et so-ciale du pays. Et joseph Kabilad’ajouter: « Le peuple attend unconsensus sur des pistes réalistes desolution aux problèmes majeurs aux-quels sont confrontés le pays et la Na-tion ». En mettant les délégués auxconcertations devant leurs responsa-bilités, le chef de l’État espère que deleurs travaux, découleront des réso-lutions susceptibles de replacer laRDC sur orbite. L’occasion était également bellepour Joseph Kabila de rendre unhommage appuyé aux Fardc et auxcontingents de la République sud-africaine et de la Tanzanie récem-ment déployés dans leur cadre de laMonusco pour la bravoure dont ilsont fait montre sur le terrain des af-frontements. Il a réitéré son engage-ment de tout entreprendre quoiqu’ilen coûte à sécuriser les populationsmeurtries du nord et sud Kivu enmettant définitivement fin à leurssouffrances. Il a salué l’implicationdu président de la République duCongo, Denis Sassou N'Guesso, poursa contribution à la recherche d’unepaix durable en RDC, et remerciétous ceux qui, de l’intérieur ou del’extérieur, accompagnent la dyna-mique de paix ainsi enclenchée.

Alain Diasso

OUVERTURE DES CONCERTATIONS NATIONALES

Joseph Kabila fixe les contours du dialogue

Joseph Kabila s'entretenant avec Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo

JOURNÉE MONDIALE DU BÉNÉVOLAT

DHL soutient la participation volontaire des salariés

Les chefs d’État de la sous-région des Grands lacs ontréaffirmé leur soutien audialogue suspendu de lacapitale ougandaise entre leM23 et le gouvernement de laRDC et soutenu le présidentYoweri Museveni dans sesefforts de recherche d’unesolution durable à la crisesécuritaire et humanitaire dansl’est de la RDC. Les chefs d’État de la Confé-rence internationale sur la ré-gion des Grands Lacs (Cirgl) quise sont réunis le 5 septembre àKampala viennent de ranimerles pourparlers de Kampala enpanne depuis quelques temps.Alors qu’à Kinshasa le cœurn’était plus à l’ouvrage face auxtergiversations de la facilitationougandaise à produire le rap-port final, les chefs d’État mem-bres de la Cirgl ont, de leur côté,une autre lecture des faits. Cesnégociations qui ont longtempsduré doivent impérativementprendre fin. Tel est le leitmotiv

de leur déclaration publiée à l’is-sue de ce sommet extraordi-naire assortie des injonctionsclaires faites aux parties en pré-sence.Face à l’inefficacité de la facili-tation ougandaise à conclurelesdites négociations, la Cirgll’oblige de tout faire pour lesconclure endéans quatorzejours. Elle invite, par consé-quent, les délégués du M23 etdu gouvernement à retrouver latable des négociations dans undélai de trois jours suivant cesommet extraordinaire. « Leprésident en exercice du sommetgardera le contact avec ses pairssur l’évolution du dialogue»,précise la déclaration. Pendantce temps, les forces en présencedevront observer un maximumde retenue afin de permettre audialogue d’être rapidementconclu. Injonction a égalementété faite au M23 d’arrêter toutesles activités militaires et les me-naces de renverser le gouverne-ment légitime de la RDC. Sur un

autre registre, les chefs d’Étatmembres de la Cirgl ont vive-ment condamné les récents lan-cements d’obus sur Munigi etGoma en RDC qui ont causé lamort d’un officier supérieur del’ONU attaché à la Brigade d’In-tervention, de centaines de ci-vils, et blessé des officiers mili-taires de l’ONU ainsi que descivils. Le mécanisme conjointde vérification à la frontière en-tre les deux pays a été instruitd’entreprendre des investiga-tions immédiates et de soumet-tre un rapport au comité des mi-nistres de la Défense dans lesmeilleurs délais. Les chefs d’État ont, en outre,réitéré leur engagement à colla-borer avec la Brigade d’Inter-vention qui demeure un parte-naire précieux, de sorte à«exercer continuellement lapression sur le M23 et toutes lesautres forces négatives opérantdans l’est de la RDC afin qu’ilsmettent un terme à la guerre ».

A.D.

GOUVERNEMENT-M23

La Cirgl relance les pourparlersde Kampala

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RDC / KINSHASA | 13AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F������

Pour l'heure, aucune confirmationn'est venue d'Air France après uncommuniqué du gouvernement dela RDC. En effet, selon le Figaro, ci-tant l’Agence France presse(AFP), « la direction locale d’AirFrance à Kinshasa s’est gardée defaire le moindre commentaire ».Entre-temps, pour la partie congo-laise, les choses se précisent.L'exécutif national a expliqué l’ob-jectif recherché à travers cette sol-licitation. Comme Le Figaro le pré-cise, dans un communiqué quiémanerait de la primature, justeaprès l’entrevue entre le Premierministre, Augustin Matata Ponyo,et le directeur général Afrique de lacompagnie, Frank Legré,la RDC aréaffirmé l’intérêt porté sur l’impli-cation d’Air France « à la créationd’une compagnie aérienne domes-tique le plus rapidement possible ».Un agent des migrations sur le tar-mac de l'aéroport international deN'DjiliL'idée est de relancer lesLignes aérienne congolaises (Lacs)en état de cessation de ses activitésdepuis 2003. Avec une société na-tionale aérienne relancée et répon-dant désormais aux normes del'aviation civile nationale et inter-nationale, le gouvernement congo-lais espère donner un coup d’accé-lérateur aux effortsd’assainissement du secteur. Et lesdéfis ne manquent pas. À ce jour, lesecteur de l'aviation civile et sa cin-

quantaine de compagnies opéra-tionnelles dont Lacs clouées au solaujourd'hui continuent de souffrirde l’interdiction de survol de l’es-pace aérien européen. Un marchépourtant très rentable. Tous lesopérateurs du secteur figurent surcette liste noire. Depuis quelquesannées, les réformes en cours et lesefforts fournis par certaines socié-tés d’entre elles, dont la nouvellearrivée Korongo Airlines qui tra-vaille en partenariat avec BrusselsAirlines, visent particulièrement àen sortir et déjà l'on espère des ré-sultats très bientôt.Mais rien n’est simple dans la re-lance des Lacs. D'abord, la plusgrosse inquiétude pour sa relanceest le lourd passif de la société.Cette dernière détient le triste re-cord d’arriérés de salaires desagents actuellement inactifs et peu

enthousiastes à l’idée de la créationd’une nouvelle société nationalesans une réponse à leurs revendi-cations sociales. Certains analystesont même tiré la sonnette d’alarmesur l’important patrimoine de l’en-treprise qui ne devait pas êtrebradé, après la décision de la hautedirection de rechercher des finan-cements par la vente de certainsbiens .Comme l'a fait remarquer Le Fi-garo, cette annonce est en soi unesurprise car aucune informationn'a filtré sur des tractations encours entre les deux parties. Aucontraire, l'on citait les nomsd'autres repreneurs potentiels,notamment les compagnies aé-riennes Brussels Airlines, TurkishAirlines, Kenya Airwas et Ethio-pian Airlines.

L.E.

La réunion d’évaluation, qui a eupour cadre la salle Arche de laclinique Ngaliema, a étél’occasion pour la Coalitionnationale contre l’exploitationIllégale du bois en Républiquedémocratique du Congo (CNEIB)de passer en revue toutes lesactions de plaidoyer qu’elle aentreprises après huit mois de sacréation et préparer la feuille deroute qui devra guider son actiondans l’avenir.Au terme de cet exercice d’évalua-tion, les membres de la CNEIB ontformulé quelques recommanda-tions pour la bonne marche de leurplate-forme. Ils ont demandé ausecrétariat de plaider pour l’inté-gration de cinq de ses membresrespectivement dans chacune decommissions créées par les arrêtés062 du 3 mai 2013 et 063 du 16 mai2013 relatives au suivi du proces-sus de conversion de titres fores-tiers et la lutte contre exploitation.En sus de cela, ils ont recommandéque les informations sur le secteurforestier soient partagées entremembres de la coalition.Aussi ont–ils plaidé pour laconception des outils de collected’information permettant de me-surer l’impact des actions de la co-alition sur le terrain, la définition

des indicateurs de gouvernance etla documentation des cas d’exploi-tation illégale du bois.Il faut également ajouté que lesparticipants ont recommandé ausecrétariat de la coalition de met-tre en place un groupe techniquead hoc qui aura pour objectif d’éva-luer les principales mesures propo-sées par la coalition dans sa notetechnique relative à la nécessité durenforcement de la gouvernance etde la lutte contre l’exploitation illé-gale du bois en RDC.Au cours de la réunion d’évalua-tion, les participants se sont plusappesantis sur la note techniqueconcernant « la Nécessité du ren-forcement de la gouvernance et dela lutte contre l’exploitation infor-melle et illégale du bois en Répu-blique démocratique du Congo»,note qui a été adressée au Premierministre, le 19 novembre 2012, la-quelle note qui lui rappelait celaune fois de plus en mai 2013 et qui,jusqu’à présent, n’a aucune suitefavorable. la CNCEIB est uneplate-forme multi-acteurs, compo-sée essentiellement des agencesde coopération technique, de laFédération des industriels du bois,de la société civile environnemen-tale et des ONG.

Aline Nzuzi

Il est impérieux de songer à amé-liorer les relations entre l’État etles opérateurs miniers qui doiventêtre considérés comme des parte-naires et être traités de la sorte. Ducôté du gouvernement, l’on espèretoujours, à terme, tirer le plusgrand profit du plan stratégiqueglobal à mettre impérativement enœuvre pour le redressement dusecteur minier. Celui-ci devrait, parexemple, l'aider dans le renforce-ment ou la suppression des direc-

tions, en fonction de leur capacitéà répondre aux missions qu' onleur a confiées.Certains maux épinglés, notam-ment le manque de qualificationspertinentes du personnel, l’insuffi-sance d’offre de formations tech-niques, la moyenne de personnel àl’âge de la retraite et la modicitédes salaires, justifient la mise enœuvre des actions concrètes.Price Waterhouse Coopers a portéun sévère diagnostic sur l’organisa-

tion de la gestion des mines enRDC. Le document ainsi publié est ap-pelé aussi à servir de base de ré-flexion sur le modèle de gestion fi-nancière et humaine pouraméliorer la pérennité de l’admi-nistration des mines, et établir unplan d’action budgétisé. Pour rap-pel, les principaux services desmines sont, entre autres, le Cadas-tre minier, le Saescam et le CEEC.

Laurent Essolomwa

AVIATION CIVILE

Une nouvelle compagnie nationale en 2014Des négociations sont dans une phase avancée entre la RDC et le groupe Air France pour sa remise en marcheentre fin décembre 2013 et début janvier 2014.

Une vue du tarmac de l'aéroport international de N'Djili

RELANCE DES MINES

Des décisions courageuses s’imposentLes efforts de redynamisation du secteur devront s’orienter principalement vers le rajeunissement dupersonnellement, sa motivation et l’amélioration de l’offre de formation, a recommandé le cabinet internationalPrice Waterhouse Coopers dans son dernier rapport d’audit.

Gouvernement Matata : (de gauche à droite) Daniel Mukoko (Budget), Martin Kabwelulu (Mines), Louise Munga (Portefeuille),

Modeste Bahati (Travail) et Wivine Matipa (Justice)

Les Léopards U20 football de la République démocratique du Congo(RDC) ont réussi leur entrée en matière aux septièmes Jeux de la Fran-cophonie organisés à Nice en France.Après une préparation littéralement ratée, les jeunes congolais ont tou-tefois fait l’exploit d’écraser les jeunes du Niger par cinq buts à un dansle groupe A. Pour ce match, le sélectionneur des Léopards juniors, Bau-douin Lofombo Geleme, a placé Bakala Landu dans les buts. Dans lechamp, on a retrouvé Yannick Bangala Limbo, Théo Mabila Ilunga,Thierry Kasereka, Mambu Menko, Vivien Mayele, Héritier LuvumbuNzinga, Reagan Pembele, Chikito Lema Mabidi, Manzia Budje et FirminMubele. Sur le banc, il y avait Anthony Walongwa, Bakangida Bukasa,Eddy Ngoy Emomo, Luemba Katshimuka et Christian Luyindama Ne-kadio.La RDC a rapidement ouvert la marque par Manzia Budget à la 4e mi-nute. Le joueur de l’Étoile du Sahel de Sousse a doublé la mise à la 18eminute, signant du coup un doublé au cours de cette partie. Le jeunenigérien Youssouf Oumaru Alio a inscrit contre son camp le troisièmebut des Léopards U20 à la 21e minute. Et Firmon Mubele a plombé leNiger à la 31e minute avec le quatrième but des Léopards. En deuxquarts d’heure, la RDC a mené au tableau d’affichage par quatre buts àbrosse, jusqu’à ce que Djibrila Diori ait réduit l’écart pour le Niger à la41e minute. Le cinquième but des Léopards a été inscrit par Bukasa. Lavictoire des Léopards U20 de la RDC s'est dessinée au cours de la pre-mière période. Car un seul but a été inscrit en seconde partie de la ren-contre par le biais de Bukasa Bakangila, entré à la 68e minute à la placede Vivien Mayele. Eddy Ngoy Emomo a, pour sa part, pris la place deFirmin Mubele Ndombe à la 77e minute. Soulignons que le sélection-neur Baudouin Lofombo a basé son ossature sur les joueurs évoluant aupays dont certains ont joué la CAN Juniors en Algérie. Moins de cinqjoueurs seulement ont été récupérés du groupe qui a pris part au Tour-noi international de Toulon.Belle entame donc pour la RDC qui fera éga-lement face, le 9 septembre à la Côte d'Ivoire en deuxième sortie. L'onnote que dans ce groupe A de la RDC, le Cap-Vert a déclaré forfait. Legroupe B se compose du Gabon, Sénégal, Haïti et Liban. Dans le groupeC, le match entre le Congo Brazzaville et le Rwanda n’a pas eu lieu, carles jeunes congolais de Brazzaville n’ont pas fait le déplacement de Niceà cause du refus de visas par l’ambassade de France à Brazzaville. Cegroupe renferme aussi la France et le Canada. Le groupe se composedu Cameroun, du Maroc, du Burkina Faso et du Tchad.

Martin Enyimo

CNEIB

Proposition d'une feuille de routepour le renfoncement de plaidoyer

JEUX DE LA FRANCOPHONIE

La RDC U 20 football écrase le Niger

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14 | RDC / KINSHASA

Au cours de cette visite duconcepteur de cet art martialcongolais dérivé du karaté del’autre côté du fleuve Congo, ilsera question de vérification etde faire l’état des lieux du styleShokando sho sho en Répu-blique du Congo. Me TeddyNdoto compte aussi présenterses civilités aux présidents pro-mus de la Fédération du Karatédu Congo, de la Fédération deboxe des pharaons rénovée etde la Fédération de Kyukishindu Congo. Il est prévu aussi l’or-ganisation d’un stage et recy-clage des arbitres, des cadrestechniques et des pratiquantsdu style shokando. « Dans le ca-dre de cette traversée dufleuve, nous comptons aussireprendre les pourparlerspour la signature d’un nou-veau protocole d’accord avecles partenaires des sports decombat de la République duCongo », a tenu à souligné leprésident de la Fédérationcongolaise de shokando shosho.À Brazzaville, Me Teddy Ndotova également remettre officiel-lement quelques exemplairesde son livre, « Le Grand MaîtreTeddy Ndoto et son œuvre : leShokando sho sho », sur le styleShokando sho sho aux membresd’honneur qui apportent leursoutien indéfectible à cet artmartial d’origine rd-congolaise.Il s’agit du Dr Ngalisami, HuguesNgouelondele, Vincent Gomez,Wamba Sassou, Richard Tshi-teya, Okomi Dieudonné, Ludo-vic Attypo, Kamba Alphonse,Mahonga Paul, Jean Samba, Ma-

toko F, Isidore Babela, Luvila etNtumba Pierre Albert.Rappelons que cet ouvrage surle shokando avait été présenté àBrazzaville lors du séjour de MeTeddy Ndoto en juin 2012. Le li-vre parle du créateur de cettediscipline de combat et de l'his-torique, de la philosophie et despréceptes du style shokando.«Le Shokando, c'est la voie dela pratique de Me Ndoto. C'estun sport de combat à main nuequi dérive des arts martiauxcomme le karaté, rénové et mo-dernisé selon ma sagesse artis-tique et sportive. C'est la sym-biose de plusieurs méthodes decombat enseignées par lesvieux maîtres, sans sous esti-mer l'apport des méthodes desluttes traditionnelles de monpays », note Me Ndoto dansl'ouvrage. Le Shokando se pré-sente ainsi comme une synthèseadaptée à sa tradition et à sonexpérience dans les arts mar-tiaux, en mettant en lumièretoute l'efficacité de tout son ta-lent, son savoir-faire et son tem-pérament africain et naturel.Par ailleurs, la Fécosho a sou-tenu l’organisation, le 31 août,de la finale de la Ligue provin-ciale de Shokando Sho sho dansla ville de Kinshasa. L’on retientque le Shokando sho sho club deSelembao a raflé le titre dechampion de Kinshasa en bat-tant dans cette finale le Sho-kando sho sho club Loumain deKasa-Vubu. Me Teddy Ndoto aannoncé la tenue de la 8e éditiondu championnat du Congo du 9au 10 novembre à Kinshasa.

Martin Enyimo

Les deux artistes ont interprétéensemble le titre « Je dis oui ». Leclip de la chanson a été tourné àKinshasa au mois de juillet dernier.Il sera sur le marché dans les toutprochains jours. La chanteuseaméricaine a déclaré sur jamaican-music.com avoir une grande pas-sion pour la culture africaine engénéral et la musique en particu-lier. C’est ainsi qu’elle a notam-ment collaboré avec Barbara Ka-nam, l’artiste Muss de la Côtéd’ivoire ainsiqu’ avec les DJ sud-africains Euphonik et Fresh. $

Patrick Kianimi

L’opus de l’ancien batteur deWenge Musica et de Quartier Latinrassemble ses meilleures chansonsproduites alors qu’il évoluait ausein de l’orchestre Wenge MusicaBCBG de JB Mpiana. Titina Al Ca-pone, apprend-on, a fait appel auxmusiciens Alain Mpela et CeleoScram pour apporter la touche del’orchestre Wenge. « Rappel à l’or-dre » précède la sortie de l’album«Elengi Nyenyele». Ce dernier estannoncé sur le marché pour lemois de décembre prochain. TitinaAl Capone a déjà produit deux al-bums: No comment et Affaire àsuivre.

P.K.

L’artiste est en studio à Parispour enregistrer cet albumqui commémore les 50 ans desa carrière musicale. En ou-tre, l’artiste compte livrer desproductions musicales enAngola, au Congo-Brazza eten RDC, pays où il a évoluédurant sa carrière. Né à Kinshasa, en RDC en

1945, Sam Mangwana a dé-buté sa carrière musicale àl’âge de dix-huit ans plus. Il aévolué successivement dansAfrican Jazz, de Joseph Ka-basele «Grand Kallé », lesgrands Maquisards et le T.P.OK Jazz de Franco LuamboMakiadi.

P.K.

Préfacé par Thomas MakamuNgangula Mbela, la dernièrepublication de NgimbiKalumvueziko livre les portraits dequinze personnages qui ont jouéun rôle important dans le cours del’histoire de la RDC.Dans les 220 pages de Congo-Zaïre,les acteurs de l’histoire, Ngimbi Ka-lumvueziko fait un focus sur ceuxqu’il tient pour les « acteurs-clefs del'histoire du Congo ». Ici, il n’est passeulement question de ces person-nalités bien connus à la faveur deleurs actions ou encore, ceux quisont tenus pour des inspirateurs.Ces noms qui ont marqué de ma-nière particulière la vie des Congo-lais et, au-delà, l’histoire de leurmère patrie. Au travers de cet ou-vrage, l’auteur porte donc le lec-teur à la découverte « des person-

nages oubliés , ou presque des ma-nuels d’histoire du Congo ». Congo-Zaïre les acteurs de l’histoire re-

vient dès lors sur des figures em-blématiques telles que Kimpa Vita,que d’aucuns tiennent pour laJeanne d’Arc congolaise. NgimbiKalumvueziko en livre un portraitélogieux quitte à nous la présentercomme une « combattante contrel’occupation portugaise duRoyaume Kongo au début du XVIIIe

siècle qui a porté un message mes-sianique authentique, répandu en-suite jusque sur le continent améri-cain ». Hormis cette femmed’exception et les autres personna-lités congolaises que l’on sait aisé-ment reconnaître sur la couverturedu livre, Ngimbi fait également dela place à deux noirs américains, unIrlandais et un Anglais. Il s’agit res-pectivement de Georges Washing-ton Williams et Henri William Shep-pard ainsi que de Roger Casement

et Edmund Dene Morel. En effet, ila de la sorte voulu épingler le faitque ces derniers ont un réel mé-rite. Les Congolais gagneraient àles connaître d’autant qu’ils se doi-vent d’être reconnaissant « pourleur combat victorieux contre le sys-tème d’extermination instauré parLéopold II afin d’exploiter la popu-lation et les richesses de leur pays »,relève-t-il. La bibliographie deNgimbi Kalumvueziko qui vient des’étoffer davantage avec cette nou-velle publication de L’Harmattancomptait trois précédents ou-vrages. Congo-Zaïre, le destin tra-gique d’une Nation suivi de sa nou-velle édition, revue et corrigéeparue sous le même titre et Pyg-mée congolais exposé dans un zooaméricain (le), Sur les traces d’OtaBenga sont tous trois parus chez le

même éditeur que Congo-Zaïre lesacteurs de l’histoire, à savoir L’Har-mattan. Économiste et analyste fi-nancier de formation, Ngimbi Ka-lumvueziko est spécialiste endéveloppement, économie d’entre-prise et relations internationales.C’est fort de cette expérience qu’ila mis son expertise au profit d’or-ganismes publics chargés de déve-loppement entre 1973 et 1989. Ce,avant d’assumer les fonctions deministre conseiller chargé desquestions économiques et com-merciales à l’ambassade de la RDCà Washington DC. Par ailleurs, no-tons aussi qu’il est Ambassadeur debonne volonté de l’État d’Arkansaset Citoyen d’honneur de la ville deDurham, en Caroline du Sud, auxÉtats-Unis.

Nioni Masela

LIVRES

Coup de projecteur sur les acteurs de l’histoire congolaise

ARTS MARTIAUX

Le président Teddy Ndoto de la Fecosho attendu à BrazzavillePrésident de la Fédération congolaise de shokando sho sho (Fécosho),Me Teddy Ndoto va séjourner à Brazzaville du 11 au 16 septembre pourune série d’activités.

MUSIQUE

Barbara Kanam en Featuring avec la chanteuseaméricaine Nyanda (Brick’n Lace)

Barbara Kanam et Nyanda lors du tournage du clip

Sam Mangwana enregistre l’album « Cinquantenaire »

Titina Al Capone va lancer « Rappel à l’ordre »

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CULTURE | 15

La vaste étendue d’eau que nous avons laissée der-rière nous en quittant le portique atlantique n’avaitsemble t-il pas du tout intéressé outre mesure nos an-cêtres congolais des lieux. Ils en ont fait une limite fron-talière. Heureusement que le droit international de lamer accorda à leurs descendants que nous sommestous deux cent kilomètre à l’horizontale gagnés sur leseaux marines.C’est la mythique chaîne montagneuse du Mayombequi leur a offert les chemins de pénétration vers l’intérieurdu continent, à la recherche et à la rencontre d’autreshommes, d’autres terres ,d’autres cadres de vie.Ce désir de découvrir les terres inconnues a aussianimé les habitants de l’hinterland. Pendant des siè-cles, la tendance naturelle de l’homme à se déplaceren se frayant un chemin devant lui malgré les obsta-cles même les plus difficiles à franchir, l’interventiond’autres hommes venus d’ailleurs à la recherche duprofit ont eu raison de l’intégrité des hauteurs et del’épaisseur de la grande forêt équatoriale qui couvreces lieux depuis très très longtemps.En débouchant sur la vallée du grand fleuve du Koui-lou-Niari, en occupant les vastes savanes environ-nantes, nos aïeux, leurs descendants et nous-mêmesavons réalisé à jamais nos contacts et échanges in-ternes puis constitué pour toujours le continuum terri-torial qui mène jusqu’au cœur de l’Afrique.C’est par la voie d’eau (Kouilou-Niari), les voies ferrées(CFCO voie ancienne et voie réalignée), les voies ter-restres (routes des caravanes, puis la route nationalen°2 ancienne et nouvelle) que l’aventure d’appropria-tion de cette partie de notre pays a été rendue possi-ble. La nouvelle nationale n°2 apparait comme un

véritable exploit technologique de l’homme dans saquête pour la maîtrise de la nature. Ainsi notre payss’est-il façonné une charnière unifiant deux maillonsde la même chaine : la côte et l’hinterland…Par ailleurs, il convient de rappeler que les viscicitudesde l’histoire nous ont imposé le partage de l’Afrique enplusieurs pays séparant les mêmes hommes les unsdes autres. À cause de cela nous voilà en face d’uneréalité :La route de Kimongo nous mène au Cabinda (Angola).Celle de Londelakayes nous conduit au Bas-Congo(République démocratique du Congo) tandis que cellede Ndende nous met en relation avec le Gabon voisin.L’organisation territoriale interne du Congo aujourd’hui,consacre une articulation telle que : pour aller plus pro-fondément dans l’hinterland congolais, c’est le Dé-partement du Niari qui permet d’accéder à la fois àcelui de la Bouenza et à celui de la Lékoumou. Ce Dé-partement est un véritable pivot qui commande par sasituation stratégique les relations économiques intracongolaises et inter États. Tout le monde sait que le long calvaire des esclavesvenus de régions avoisinantes et lointaines les avaitconduits sur cette portion de nos terres par ailleurs sihospitalières, gémissant dans la détresse qu’on ima-gine aisément pour ensuite intégré dans leurs rangs denouveaux captifs trahis par les leurs, pris sur le site etdésormais entraînés vers des horizons lointains poursubir le même sort.Le chemin de fer dans sa construction de triste mé-moire a été réalisé par deux équipées : Une avançantde la côte vers l’hinterland, l’autre partant du débarca-dère sur le majestueux fleuve Congo (lac intérieur du

pool) à Mfoua vers la mer, le dernier rail ayant été poséà Dolisie (Loubomo) en 1934.L’ont sait aussi que cette région, en grande partie cou-verte d’une forêt déjà exploitée à 60% et regorgeant derichesses minières identifiées pour une partie soup-çonnées pour l’autre, déploie un vaste espace favora-ble à l’agriculture et à l’élevage (quelques fermes etranchs en témoignent).Cette même région a vu naître des talents du genreJean Serges ESSOUS, des Dirigeants illustres dès lespremières heures de l’éveil politique congolais nouspensons à Simon KIKOUNGA-NGOT. Depuis un siècle des hommes et des femmes ontconstruit ensemble, contraints comme de plein gré,une vie commune dans les différentes localités duNiari. L’histoire, l’école, les entreprises, les mariages,les ont rassemblés. Que s’est-il réellement passé dans cette zone du terri-toire congolais ? Où en sommes-nous aujourd’hui ?Que souhaitons-nous pour demain dans notre quêtedu vivre ensemble ? Quelles sont nos atouts écono-miques sur ce département. Un colloque scientifique et culturel sera organisé audébut de la saison des pluies à Loubomo avec la par-ticipation d’experts, d’enseignant-chercheurs, d’étu-diants doctorants, de cadres politiques et administratifset d’autres personnes ressources à cet effet.Ceci est en même temps un argument et un appel àcommunications.

Brazzaville, le 30 Août 2013

Presses & Culture

Argument du colloque sur le Niari, région charnière congolaise à vocation sous régionale

Connaissiez-vous ce rendez-vousculturel particulier et exemplaire ?On ne le dirait pas, mais il existe de-

puis trente ans. En effet le 6 février der-nier, à Bobo-Dioulasso, Sidi Traoré y a offi-ciellement été installé comme secrétairepermanent, en remplacement de DansaBitchibali qui a passé douze ans à ses com-mandes.

L’on reconnaît volontiers à ce dernier,parmi les œuvres accomplies au sein de lastructure, le parrainage des éditions parles hautes personnalités, la création desplateaux offs, la programmation culturelledu cinquantenaire et l’accroissement pro-gressif des recettes propres versées auTrésor. On lui doit donc nécessairementl’accroissement notable du nombre de fes-tivaliers qui est passé de 200.000 en 2002à 700.000 en 2012, et le suivi de la réalisa-tion de la maison de la culture de Bobo.Cette passation a également permis deconstater la reconnaissance des artistes del’Ouest du Burkina en sa faveur car ils onttenu à se déplacer massivement pour le luiexprimer de vive voix.

En rappel, la SNC est un rendez-vous desexpressions culturelles burkinabè placésous un thème particulier, qui a vu le jouren décembre 1983 à Ouagadougou etconnaissait déjà la participation de plus de2.000 artistes aussi bien dans son volet fes-tival qu'en compétition dans les catégoriesArts du spectacle, Arts plastiques et Litté-rature. Tournant et annuel à ses débuts, ilse tient tous les deux ans à Bobo-Dioulasso

depuis 1990 et draine plus d’un milliard defrancs CFA.

Véritable volonté affirmée de l'État de pla-cer la culture au centre des enjeux de dé-veloppement, ce rendez-vous met enexergue la mosaïque des cultures que re-présente le Burkina Faso. Au regard deprès de soixante communautés culturellesqui le composent, c’est un cadre de ren-contre et de brassage des diverses expres-sions. Conçue au départ comme manifes-tation annuelle, la SNC acquiert unepériodicité biennale et voit son caractèretournant remis en cause par sa fixation dé-finitive à Bobo à partir de l'édition de 1990.

Les sélections régionales de la 17e éditionde la Semaine nationale de la culture(SNC) se tiendront du 11 octobre au 26novembre prochain et mettront en com-pétition les artistes, spécialistes de l’art cu-linaire, inscrits au niveau des provinces, etpermettront de désigner les représentantsdes régions à la phase finale. Avec un bud-get de 153 millions de F CFA, dont une do-tation de 100 millions de FCFA sont déjàdisponibles et de nombreux sponsors etpartenaires attendus, surtout les collecti-vités territoriales, ces sélections régionalessont supposées se dérouler sous des bonsauspices.La 17e édition de la SNC se tiendra dans laville de Bobo-Dioulasso, du 22 au 29 mars2014, sur le thème « Promouvoir l’écono-mie de la culture pour une contribution audéveloppement durable ».

Ferréol Constant Patrick Gassackys

CHRONIQUE

La Semaine nationale de la culture au Burkina Faso

Cette manifestation qui re-groupe pour le moment trente(30) artistes et artisans congo-lais vise à stimuler des relationsprofessionnelles entre des gensdes métiers d’arts et les servicesnationaux et internationaux.Plusieurs œuvres seront expo-sées pendant quatorze joursdans divers domaines : bijoute-rie, broderie, couture, peinture,perlerie, sculpture, tissage de ra-phia, macramé, céramique, etc. Pour Gustave Konongo, prési-dent de l’Association internationale des critiquesd’art, « on reconnaît un artiste par ses œuvres,un artisan qui ne crée pas est mort. » Il a émis levœu aux allures d’engagement afin que soit organi-sée, chaque année, une édition pour la promotiondes métiers d’arts. Gustave Konongo a lancé un ap-pel aux opérateurs culturels et partenaires de sejoindre à eux. « Nous sommes appelés à orienterles esprits égarés dans le souci de développer nosactivités », a-t-il indiquéJean Galessamy-Ibombot, vice président de la cham-bre consulaire de Brazzaville, pense que cette expo-sition est la marque indélébile de la promotion desvaleurs culturelles et artistiques. Il a salué l’initiativeavant d’inviter tous les artistes et artisans à multi-plier des actions de visibilité à travers le Congo. « Lachambre de commerce, corps constitué sousforme d’établissement public, se doit de faciliterla vie des entreprises de toute taille, les accom-

pagner dans leur gestion, lors de leur création età chaque étape de leur développement afind’assurer leurs pérennité. Je souhaite quecette manifestation soit permanente chaqueannée sur le plan national et international »,a précisé Alphonse Mfourga, secrétaire de lachambre consulaire de Brazzaville.Un hommage a été rendu aux artistes et artisans quiont servi avec passion et détermination ce métierd’art à savoir Émile Mokoko, Étienne Bia, Marcel Go-tène, Souza, Grégoire Massengo, Benoît Konongo.« Ce que nous faisons aujourd’hui contribue à larenaissance de l’esprit de ceux qui ont vécuavant », a conclu Gustave KonongoLa cérémonie d’ouverture a été agrémentée et ani-mée par l’artiste musicien Philippe Sita et le conteurWamas Thomas. L’exposition prend fin le 20 sep-tembre prochain.

Rosalie Bindika

ARTS

Trente artistes et artisans exposent leurs œuvres à BrazzavilleLancée dans le cadre de la pérennisation du métier d’arts, l’Association internationaledes critiques d’arts, Aica Congo en sigle, en collaboration avec la chambre consulaire duCongo, organise depuis le 6 septembre à Brazzaville la première édition de l’expositionéclosion d’art.

Les oeuvres d’arts

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16 | DERNIÈRE HEURE AF�����D�F��EF���B��B����F����������A��E�����F��F�C�F�����

Résumées de façon sommaire, maismûrement réfléchies, les leçons dela conférence des vingt plus grandespuissances mondiales qui vient dese tenir à Saint Pétersbourg, sontles suivantes.

1) La Russie est apparue tellequ’elle est devenue sous la férule deVladimir Poutine : une Nation dé-complexée, ayant réglé ses diffé-rends avec sa propre Histoire,consciente de sa capacité à agir auplan international, résolue à ne plusse laisser manœuvrer, décidée à sefaire respecter et à défendre ses in-térêts contre vents et marées. Elleest indiscutablement la grande ga-gnante de ce G 20.

2) La Chine a pris soin de ne pas semettre trop en avant, considérantsans doute qu’elle n’aurait rien à ga-gner en prenant des positionsabruptes alors qu’elle a entrepris de

consolider son influence en inves-tissant massivement en Europe eten Afrique, mais aussi en plaçantl’essentiel de ses réserves finan-cières en dollars américains. Ce quine l’a pas empêché de s’opposerclairement à toute intervention mi-litaire en Syrie.

3) Les États-Unis, comme on pou-vait le prévoir en raison de l’éton-nante série d’erreurs commises parle Président Barack Obama dans lemontage d’une intervention mili-taire en Syrie qui n’aura sans doutejamais lieu, sont les grands perdantsde l’affaire. Leur principal parte-naire, à savoir l’Union européenne,refusant de les accompagner danscette nouvelle et absurde aventure,ils se retrouvent très isolés sur lascène internationale.

4) L’Europe a démontré qu’ellen’existe qu’au plan économique et

financier, se divisant sur les ques-tions essentielles au point d’appa-raître telle qu’elle est réellement,c’est-à-dire un ensemble de Nationsqui n’a ni projet commun, ni objectifstratégique défini, ni même volontépolitique. Tout au plus a-t-elleconfirmé que l’Allemagne prendprogressivement le leadership de lacommunauté.

5) La France s’est dangereusementdéconsidérée en alignant ses posi-tions sur celle des États-Unis alorsque, de toute évidence, les positionsabruptes prises par la MaisonBlanche dans la crise syriennen’avaient aucune chance d’être ap-prouvées par les Vingt. Elle a faitpreuve d’une absence affligeante deréflexion et de sens politique qui luicoûtera certainement très cherdans les mois et les années à venir.

6) Les puissances émergentes

telles que le Brésil, l’Afrique du Sud,l’Inde ont profité du sommet deSaint Pétersbourg pour rappeleravec force qu’elles existent à leursgrands partenaires. Elles ont prissoin de ne pas se mêler des que-relles qui dressaient ces derniers lesuns contre les autres, notamment àpropos de la Syrie, tout en faisantentendre leur voix avec suffisam-ment de force.

La leçon que l’on doit tirer globale-ment de ce dix-huitième G 20 c’estque le temps est révolu ou les puis-sances occidentales pouvaient agirsur la scène internationale commeelles l’entendaient. Désormais au-cune opération telle que les guerresd’Irak, d’Afghanistan ou de Libye nesera plus possible.

C’est à nos yeux un grand et vérita-ble progrès !

Jean-Paul Pigasse

RÉFLEXION

Les dures leçons du G 20

L’Union congolaise de la discipline (Ucoju) siège dorénavant dans leconcert des Nations pratiquant cet art martial japonais ainsi qu’il l’a ex-pliqué. Cette reconnaissance internationale, a-t-il poursuivi, est le fruitdu travail des athlètes qui, jusque-là, sont productifs sur le tatami.La consécration du Congo dans cette discipline ne s’arrêtera par là. D’au-tant plus que le mois prochain, le pays sera officiellement désigné pourabriter la présidence du jujitsu en Afrique. Ce sera à l’occasion de laCoupe du monde qui se disputera à Yalta, en Ukraine. « Il est capital pournous de participer à cette compétition afin non seulement de défendre lescouleurs de notre pays mais aussi de lui permettre de chapoter le jujitsusur l’ensemble du continent africain », a déclaré Me Kiss Moukala. Si leCongo accède à ce poste, le pays se chargera ensuite d’installer les fédé-rations de jujitsu combat dans les pays africains qui en manquent.Le président de l’Ucoju a par ailleurs révélé qu’à cet effet le ministre desSports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat, a été invité parla FIJC. Il sera sans nul doute le témoin oculaire de cette consécration.Pour l’heure, les athlètes poursuivent la préparation de la Coupe. Sur leplan technique, Ils ont participé aux stages en matière de combat debout.Me Kiss Moukala a indiqué que l’Ucoju continuera à travailler d’arrache-pied pour faire la fierté du Congo à travers cette discipline.

Rominique Nerplat Makaya

JUJITSU COMBAT

Le Congo reconnu par la Fédérationinternationale de la disciplineLe Congo vient de franchir un nouveau pas en matière de jujitsu combat.Le certificat de reconnaissance de la Fédération internationale de jujitsucombat (FIJC), qui atteste ce statut, a été présenté à la presse le 5septembre par le président de l’Ucoju, Me Kiss Moukala.

Me Kiss Moukala brandissant le certificat de la FIJC

15 nageurs sont retenus pour lapréparation de ces Jeux dits ducinquantenaire que Brazzavilleabritera en 2015.Douze de ces athlètes ont entaméle premier acte de la formationconsacré au travail de force et depuissance grâce aux nouveauxmatériels venus de l’Europe. « Il ya un travail que la fédération ademandé aux clubs avant d’al-ler en stage de haut de niveau.Il faut descendre à 25 ou 28 se-condes par épreuves », a expli-qué Bertrand Mbioko, le directeurtechnique du club Avenir, l’un desmeilleurs au niveau national. Au

cours de cette séance, les nageursont notamment travaillé sur delongues et de courtes distances,car le Congo qui abrite l’événe-ment sera présent dans plusieurstypes d'épreuves. « Sur les 32épreuves, il faut préparer 30nageurs qui peuvent représen-ter le Congo », a-t-il ajouté. Lesépreuves sont la brasse (50, 100 et200 m), le crawl (50, 100, 200 et400 m), le papillon (50, 100, 200,400m), le dos (50 et le 100m). Ber-trand Mbioko a regretté que leCongo ne dispose pas de piscineolympique pour évaluer les quali-tés physiques et techniques des

futurs compétiteurs. Il a interpellél’État, le sponsor des fédérationspour la réhabilitation de la piscineolympique ou la signature d’unpartenariat avec les propriétairesde piscines privées. « Nous nepouvons pas aller au-delà parceque nous n’avons pas de pis-cine olympique à Brazzaville.Nous travaillons dans des pis-cines privées qui n’ont pas lesnormes olympiques. Nousavons de sérieux problèmes.J’interpelle l’État. Il doit créerun partenariat avec les hôtelsqui ont des grands bassins.Nous ne pouvons pas envoyer

nos nageurs en stage dehaut niveau parce quesur place les experts nepeuvent pas corriger leserreurs. Celles-ci doiventêtre corrigées à Brazza-ville par les techni-ciens», a-t-il commenté. Sila formation depuis la baseest faussée, souligne letechnicien, cela aura desrépercussions négativessur les objectifs de la nata-tion congolaise qui ambi-tionne d'engager plusd’athlètes pour remporterun maximum de médailles.

James-Golden Éloué

NATATION

Le club Avenir entame la préparation des Jeux africains

La présentation des douze nageurs. (© DR)