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Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. Lundi 7 septembre 2015

Lundi 7 septembre 2015 - Forum

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Tel : 021 37 46 72 /021 37 46

71/021 36 34 09/ 021 36 77

38/021 36 88 85

Le Fax : 021 36 33 35

L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

Lundi 7 septembre 2015

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

SARL : Ce qui va changer dans le Code du Commerce concernant les sociétés à

responsabilité limitée (APS) ............................................ Erreur ! Signet non défini. Les importations de véhicules toujours bloquées (TSA) . Erreur ! Signet non défini. OBG : La campagne de promotion du "Fabriqué en Algérie" passe à la vitesse

supérieure (Maghreb Emergent) ...................................... Erreur ! Signet non défini. Région Mena : Faire bénéficier les PME des marchés publics (El Watan) .... Erreur !

Signet non défini. Le patron d’Alliances Assurances appelle à faire bénéficier les "producteurs de

services" de la révision de l’IBS (Maghreb Emergent) ... Erreur ! Signet non défini. Le groupe privé Maghreb Steel compte sur Renault-Maroc pour assurer son

redressement (Maghreb Emergent) .................................. Erreur ! Signet non défini. Le nouveau code du travail toujours en consultation entre les partenaires sociaux

(APS) ................................................................................ Erreur ! Signet non défini.

Le ministre de la Santé à Oran : Un nouveau cahier des charges pour les cliniques

privées Le Quotidien d’Oran) .......................................... Erreur ! Signet non défini. Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 14

La dépréciation du dinar s’accélère : ces mesures que le gouvernement n’ose pas

prendre pour stopper la saignée des devises (TSA) ......... Erreur ! Signet non défini. Commerce ............................................................................................................................................................ 15

RAMADHAN 2015 : ORAN : La spéculation commence (L’Expression).... Erreur !

Signet non défini. Coopération ......................................................................................................................................................... 17

L'Algérie et les Etats-Unis s'engagent à des partenariats agricoles (APS) ..... Erreur !

Signet non défini. Le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Ismaïl Chikhoune, à El

Moudjahid : « Les Américains séduits par le marché algérien » (El Moudjahid)

.......................................................................................... Erreur ! Signet non défini. Coopération : La Malaisie aspire à développer son partenariat avec l’Algérie (APS)

.......................................................................................... Erreur ! Signet non défini. Veille ..................................................................................................................................................................... 21

Téléphonie mobile: le nombre d'abonnés dans le monde est passé de 738 millions en

2000 à 7 milliards en 2015 (Maghreb Emergent) ............ Erreur ! Signet non défini.

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Synthèse

La situation économique de l’Algérie dans une conjoncture marquée par la

chute des prix de pétrole est au centre de l’actualité. A ce sujet, c’est les déclarations du Ministre des Finances qui ont fait la UNE des Journaux. Il a

déclaré hier que «L'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur, elle a besoin de l'argent des Algériens, de ses ressources internes qu'elle veut

intégrer dans le circuit bancaire ». L’on apprend également que cette

opération n’est pas conjoncturelle. Elle s’inscrit plutôt dans une démarche. Par ailleurs, Mr BENKHELFA a annoncé que l’argent liquide qui circule dans

l’informel est estimé, selon la Banque d’Algérie, à 1.000 et 1.300 milliards de dinars.

Le Gouverneur de la BA a, pour sa part, rassuré hier que le renforcement en 2014 des outils de surveillance macro-prudentielle a permis à l'Algérie

de préserver sa solidité financière en dépit de la croissance des crédits.

Un nouveau décret exécutif fixant les modalités de cession des biens immobiliers appartenant à l’État et aux offices de promotion et de gestions

immobilières (OPGI) vient d’être publié sur le JO. Selon ce texte qui concerne les logements réceptionnés avant le 14ier janvier 2014, «la

demande d’acquisition de biens immobiliers appartenant à l’Etat, doit être déposée par le postulant auprès de la commission de daïra, créée à cet

effet».

A retenir aussi que la Société Nationale de Leasing (SNL) a obtenu le Visa de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse

(COSOB) le 26 août dernier pour le lancement d'un emprunt obligataire institutionnel à remboursement fractionné d'un montant de 2 milliards de

dinars au taux d'intérêt de 3,5% sur cinq ans.

En matière de coopération, après la visite du Ministre des Affaires Etrangères, Ramtane LAMAMRA en France, les quotidiens annoncent la

visite du Président du Sénat français, Gérard Larcher, mardi à Alger.

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A la une

Benkhalfa responsabilise les banques : L’argent de l’informel pour financer le déficit du Trésor public (Reporters)

Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, est optimiste pour

l’avenir à très court terme de l’économie algérienne. Pas de réformes structurelles, pas de réduction des subventions, pas d’endettement, le

ministre Benkhalfa qui considère que l’Algérie n’est pas en «mal d’aisance» financière affirme qu’elle n’a pas non plus besoin de recourir à l’endettement

extérieur.

En marge d’une réunion d’information sur les mesures que contient la loi de

finances complémentaire 2015, Abderrahmane Benkhalfa a affirmé à l’APS que «l'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur, elle a besoin de

l'argent des Algériens, de ses ressources internes qu'elle veut intégrer dans le circuit bancaire et ce n'est pas une opération conjoncturelle, mais une

démarche qui s'inscrit dans la durée». A cette affirmation s’ajoute celle, faite plus tôt le matin sur les ondes de la radio nationale, par laquelle il

déclare que la politique de subvention des produits de large consommation est une doctrine à laquelle l’Etat n’est pas près de renoncer.

«Nous mobilisons les ressources de la Nation avec toutes les garanties

juridiques et techniques, nous ne les mobilisons pas pour les stocker, mais pour les utiliser dans la croissance économique», a-t-il soutenu. Ces

ressources «nous mettent à l'abri d'autres décisions non souhaitées», a-t-il ajouté et «quand l'assiette fiscale augmente du fait de la bancarisation de

l'argent de l'informel, soutient-il encore, l'Etat pourra alors faire baisser les impôts au profit de l'investissement. »

Le ministre juge que le niveau de recouvrement de la fiscalité pétrolière est encore très soutenable et qu’avec une fiscalité ordinaire qui devrait

atteindre 2700 milliards de dinars en 2016, l'Algérie «n'est pas en position de mal aisance financière, et ne compte pas sur la taxe de 7% pour avoir

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des ressources, mais veut juste impliquer le milieu des affaires dans le

développement». Le dispositif mis en place pour recouvrer l’argent de l’informel a besoin

d’être mieux expliqué, selon M. Benkhalfa. Aussi, une semaine de portes

ouvertes sur les banques sera organisée «avant la fin de l'année», ce qui permettra de «renforcer la relation banques-citoyens, a avancé M.

Benkhalfa qui reconnaît à cet égard l'existence d'un «problème de confiance (banques-citoyens, NDLR) qu'il faut rétablir».

Il a appelé les P-DG des banques à engager «des équipes volantes» qui vont sur le terrain pour essayer de convaincre les personnes activant dans

l'informel à se régulariser vis-à-vis de l'administration fiscale. Il faut ensuite «stimuler les agents bancaires : un chargé de la clientèle qui arrive à

ramener quatre ou cinq clients de l'informel mérite d'être récompensé», a recommandé M. Benkhalfa. Cette option signifie que des banquiers ont

identifié les personnes en indélicatesse avec le fisc et que les agents des impôts ne le seraient pas.

La Banque d'Algérie estime l'argent liquide circulant dans l'informel à près de 1000 milliards de DA. Le ministre espère «mobiliser cette somme d'ici à

la fin 2016» date limite pour la conformité fiscale volontaire. Néanmoins, si

«l'ensemble des agences bancaires ne se mobilisent pas (pour la réussite de ce dispositif) nous serons vulnérables en 2016», a-t-il averti.

Evoquant le développement local, qui a été au centre de la dernière réunion gouvernement-walis, M. Benkhalfa a mis l'accent sur la nécessité

d'instaurer une «animation économique locale» en assurant que la mesure de la LFC 2015 relative au transfert du centre de décision d'affectation du

foncier industriel du Calpiref aux walis allait permettre de raccourcir sensiblement les délais de délivrance des titres de cession ou de concession

au profit des investisseurs. M. Benkhalfa sera le premier ministre des Finances qui ne lance pas d’alerte

et qui affiche un optimisme sans équivalent au moment où tous les «argentiers» des pays exportateurs de matières premières affichent un

pessimisme grandissant. L’argent de l’informel ne pourra pas régler tous les problèmes de l’économie algérienne et ses dysfonctionnements, mais

Abderrahmane Benkhalfa en fait son principal cheval de bataille.

Benkhalfa l’a affirmé : L'Algérie n'a pas besoin de recourir à l’endettement extérieur l'extérieur (El Moudjahid)

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D.R

L'Algérie n'éprouve pas le besoin de recourir à l'endettement extérieur pour

couvrir ses engagements budgétaires mais elle compte plus que jamais sur les ressources provenant de l'intégration de l'économie informelle dans la

sphère formelle, a affirmé dimanche à Alger le ministre des Finances

Abderrahmane Benkhalfa. "L'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur, elle a besoin de

l'argent des Algériens, de ses ressources internes qu'elle veut intégrer dans le circuit bancaire et ce n'est pas une opération conjoncturelle mais

une démarche qui s'inscrit dans la durée", a-t-il déclaré à l'APS en marge d'une journée d'information sur les mesures de la loi de finances

complémentaire (LFC) pour 2015. "Nous mobilisons les ressources de la Nation avec toutes les garanties juridiques et techniques, nous ne les

mobilisons pas pour les stocker mais pour les utiliser dans la croissance économique", a-t-il soutenu. Ces ressources "nous mettent à l'abri d'autres

décisions non souhaitées", a-t-il ajouté. Et quand l'assiette fiscale augmente du fait de la bancarisation de l'argent de l'informel, soutient-il

encore, l'Etat pourra alors faire baisser les impôts au profit de l'investissement. Avec une fiscalité pétrolière encore très soutenable et une

fiscalité ordinaire qui devrait atteindre 2.700 milliards de Da en 2016, selon

lui, l'Algérie "n'est pas en position de mal aisance financière, et ne compte pas sur la taxe de 7% pour avoir des ressources mais veut juste impliquer

le milieu des affaires dans le développement". La direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances a lancé à la mi août un dispositif

de "conformité fiscale volontaire" autorisant les fonds informels à intégrer le circuit bancaire en contrepartie du paiement d'une taxe forfaitaire

libératoire de 7% à l'administration fiscale. Pour mieux expliquer ce dispositif, une semaine de portes ouvertes sur les banques sera organisée

"avant la fin de l'année", ce qui permettra de "renforcer la relation banques-citoyens, a avancé M. Benkhalfa qui reconnaît à cet égard l'existence d'un

"problème de confiance (banques-citoyens, NDLR) qu'il faut rétablir". Il a appelé les P.D.G. des banques à engager "des équipes volantes" qui vont

sur le terrain pour essayer de convaincre les personnes activant dans l'informel à se régulariser vis-à-vis de l'administration fiscale. Il faut

ensuite "stimuler les agents bancaires : un chargé de la clientèle qui arrive

à ramener quatre ou cinq clients de l'informel mérite d'être récompensé", a recommandé M. Benkhalfa. Selon la banque d'Algérie, l'argent liquide

circulant dans l'informel tourne autour de 1.000/1.300 milliards de DA. "Nous espérons mobiliser cette sommes d'ici à la fin 2016" date limite pour

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la conformité fiscale volontaire, a-t-il lâché. Néanmoins, si "l'ensemble des

agences bancaires ne se mobilisent pas (pour la réussite de ce dispositif) nous serons vulnérables en 2016", a-t-il averti. Evoquant le

développement local, qui a été au centre de la dernière réunion

Gouvernement-walis, M. Benkhalfa a mis l'accent sur la nécessité d'instaurer une "animation économique locale" en assurant que la mesure

de la LFC 2015 relative au transfert du centre de décision d'affectation du foncier industriel du Calpiref aux walis allait permettre de raccourcir

sensiblement les délais de délivrance des titres de cession ou de concession au profit des investisseurs.

Le chiffre du jour : Un montant de 1.000 à 1.300 milliards de dinars dans l’informel

D.R

Selon la Banque d’Algérie, l’argent liquide circulant dans l’informel tourne autour de 1.000 à 1.300 milliards de dinars. « Nous espérons mobiliser cette

sommes d’ici à la fin 2016 », date limite pour la conformité fiscale volontaire, souligne le ministre des Finances, M.Abderrahmane Benkhalfa.

Grâce au renforcement de la surveillance macro-prudentielle :

L’Algérie préserve sa solidité financière (El Moudjahid)

D.R

Le renforcement en 2014 des outils de surveillance macro-prudentielle a permis à l'Algérie de préserver sa solidité financière en dépit de la

croissance des crédits, a affirmé hier le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. "Au cours de l'année 2014, un renforcement des outils

macro-prudentiels a été engagé, notamment par la mise en place de nouveaux outils permettant des analyses horizontales des risques et des

tests de résistance", a indiqué M. Laksaci à l'ouverture d'un atelier de formation destiné aux cadres des Banques centrales africaines sur le thème

"surveillance macro-prudentielle : des perspectives multiples, un objectif unique". Pour renforcer le cadre opérationnel de la stabilité financière, le

Conseil de la monnaie et du crédit a édicté en 2014 un nouveau dispositif prudentiel pour une conformité des règles prudentielles aux nouveaux

standards et normes du Comité de Bâle, a noté le gouverneur de la Banque

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d’Algérie. Dans ce sens, "trois règlements ont été édictés au premier

semestre 2014, avec effet à partir d'octobre, et portant ratios de solvabilité, grands risques et participations, et classement et provisionnement des

créances et engagements par signature", a-t-il précisé. Dans le cadre de

cette nouvelle réglementation, le ratio de solvabilité minimum par rapport au "tier one" est fixé à 9,5%, soit un ratio supérieur au ratio minimum

recommandé par le Comité de Bâle, alors que le ratio de solvabilité minimum par rapport aux fonds propres réglementaires a été fixé à 12%.

"Une évaluation des indicateurs de solidité financière à fin 2014 montre que la solidité du secteur bancaire algérien est relativement préservée en dépit

de la phase ascendante du cycle de crédits", a relevé M. Laksaci. En outre, la rentabilité des fonds propres s'est consolidée en 2014 à 24% de même

que le rendement des actifs (+2%) en situation de liquidité encore ample. D'autre part, la Banque d'Algérie renforcera davantage ses capacités en

matière de conduite de la politique macro-prudentielle. A cet effet, le rôle du Comité de stabilité financière sera renforcé à court

terme, notamment en ce qui concerne l'évaluation périodique de la solidité financière et des stress tests. En parallèle, "un large exercice de stress

testing sera conduit au quatrième trimestre 2015 pour évaluer le degré de

résilience du secteur bancaire face aux développements économiques récents", a fait savoir M. Laksaci. Par ailleurs, l'utilisation soutenue des

instruments macro-prudentiels dans un contexte de chute des prix de pétrole qui a affecté la position financière de l'Algérie, "permettra d'appuyer

la conduite de la politique monétaire", a-t-il soutenu. Ainsi, la nouvelle approche de supervision macro-prudentielle mettra davantage l'accent,

selon M. Laksaci, sur le processus d'allocation des crédits par les banques afin d'endiguer la réapparition de risques concentrés et la hausse des

créances non performantes. De son côté, le secrétaire exécutif de l'Association des banques centrales africaines (ABCA), Papa Lamine Diop, a

souligné que la crise financière internationale de 2008 "a démontré l'importance d'une supervision macro-prudentielle en mesure de prévenir

et d'anticiper les risques systémiques". Il a indiqué à l'APS, en marge de l'atelier, que l'expérience algérienne en la

matière "représente un exemple à suivre par les Banques centrales du

continent africain". Selon des chiffres avancés par M. Diop, les actions de formation et d'assistance engagées par l'ABCA en faveur de l'Algérie s'élève

à 40 projets. Organisé par la Banque d'Algérie en collaboration avec l'ABCA, l'instrument de coopération algéro-allemande (GIZ) et le cabinet canadien

de conseil et de formation en finances Toronto Center, cet atelier de formation a connu la participation de cadres des Banques centrales d'une

vingtaine de pays africains.

Le ministre délégué chargé du Budget et de la prospective, Hadji

Baba Ammi : «La croissance de 2016 résultera de toutes les branches mais surtout des hydrocarbures» (DK News)

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La croissance économique prévue pour l'année 2016 et estimée par le

Gouvernement à 4,6%, sera tirée de toutes les branches économiques mais

surtout du secteur des hydrocarbures, a indiqué dimanche le ministre délégué chargé du Budget et de la prospective, Hadji Baba Ammi.

«Nous tablons sur une croissance de 3,76% pour cette année contre 3,8% en 2014. Pour 2016 nous prévoyons une croissance de 4,6% du PIB qui

sera tirée de toutes les branches mais surtout des hydrocarbures», a-t-il précisé lors d'une journée d'information sur les dispositions de la loi de

finances complémentaire pour 2015 (LFC), en présence de cadres des Finances, de banquiers et d'hommes d'affaires.

Quant à la baisse de 9% des dépenses budgétaires, il s'agit «juste d'un effort de rationalisation», a-t-il soutenu.Les dépenses d'équipement seront

ainsi maintenues en 2016 «à un niveau qui permettra à toutes les entreprises de poursuivre normalement leurs plans de charges», a ajouté

M. Baba Ammi en précisant que le plan de charges de Sonatrach, qui génère à elle seule 30% du PIB algérien, sera à son tour maintenu.

De ce fait «les prochaines années se passeront dans de bonnes conditions

(financières) en ce qui concerne l'investissement», a-t-il prédit. Le secteur des hydrocarbures en Algérie a enregistré une baisse d'activité en 2014 (-

0,6%) mais largement de moindre ampleur par rapport aux contre-performances connues sur les neuf dernières années (-8% en 2009, -5,5%

en 2013), ce qui «peut annoncer une inversion de la tendance baissière qui l'a caractérisé depuis 2006», selon l'Office national des statistiques (ONS).

Pour les dépenses de fonctionnement, les salaires des travailleurs, du moins, «ne seront pas touchés» en 2016, selon les affirmations du ministre

des Finances, Abderrahmane Benkhalfa.«Nous parlons de redéploiement (des ressources). Pour aller à la rigueur dans le budget, il faut passer par

l’amélioration de la productivité», avait précisé M. Benkhalfa. Ce redéploiement des ressources consiste, selon lui, à «exploiter les foyers

de production qui ne sont pas exploités'' et qu'il s'agira d'optimiser les ressources.Lors de la dernière réunion Gouvernement-Walis, le Premier

ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé que le gouvernement allait présenter

en 2016 un budget tablant sur une croissance de 4,6% et dont les dépenses globaless'affichent en baisse de 9%» sans pour autant entraver la

réalisation du programme de logement ou les recrutements dans les secteurs de la formation et de la santé». «Il faut mieux compter nos sous

mais sans faire caler le moteur économique qui soutient l'emploi et le pouvoir d'achat», a dit M. Sellal.

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Selon le Groupe Crédit Agricole : La forte dépréciation du dinar

pourrait relancer l’inflation (Liberté)

L’Algérie est confrontée à un dilemme de politique économique et sociale,

estime le groupe Crédit Agricole dans son hebdomadaire Perspectives du 4 septembre dernier. Le groupe Crédit Agricole indique que “le gouvernement

a récemment décidé de réduire ses dépenses de 9% en 2016, mais la dépréciation du dinar risque de relancer l’inflation importée dans un pays

où la balance commerciale est devenue déficitaire depuis mi-2014”. L’inflation s’élève à 5% depuis le début 2015 et “pourrait excéder ce chiffre

en fin d’année”, estime le groupe bancaire français. “Elle implique des risques plus budgétaires que sociaux dans la mesure où les produits

alimentaires sont largement subventionnés”, précise-t-il. Le groupe Crédit Agricole note que le cours du dinar algérien s’est établi à

106 par dollar US début septembre alors qu’il était à 82 au 1er janvier. “La dépréciation de la devise algérienne atteint donc 17% depuis le début de

l’année et 24% depuis un an”, note le groupe bancaire français. Par rapport à l’euro, la dépréciation est moindre puisqu’elle n’atteint que 12%. “Cette

situation est bien sûr totalement liée à la chute du prix du pétrole qui

constitue 97% des exportations du pays et la majorité des recettes fiscales du gouvernement”, explique le Crédit Agricole. Les raisons du changement

de la politique monétaire sont multiples : le pays est entré dans des déficits jumeaux (budgétaire et courant) en 2014 et ces déficits se creusent en

2015. “Ils pourraient dépasser les 10% du PIB chacun, des montants élevés pour un pays émergent”, prévoit-il.

Le solde courant est déficitaire de 8 milliards de dollars au 1er trimestre (soit 4% du PIB). “Par ailleurs, alors que la plupart des analystes et

notamment le FMI sont d’accord pour considérer le dinar comme surévalué, la Banque centrale n’a pas souhaité mobiliser ses réserves en devises,

pourtant larges à 180 milliards de dollars, pour défendre le cours du dinar”, indique le groupe Crédit Agricole. “Après avoir tenté de réduire les

importations par des mesures administratives en début d’année, le gouvernement aura donc préféré recourir à l’arme monétaire qui renchérit

leur coût. Elles ont baissé de 10% sur les sept premiers mois”, constate le

groupe bancaire français.

Algérie - FMI : M. Bouchouareb souligne les efforts de l’Algérie

pour accélérer la croissance économique (APS)

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D.R

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a

souligné, hier à Alger, les efforts de l’Algérie pour accélérer sa croissance économique, lors de ses entretiens avec le chef de division au département

Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, Jean-

François Dauphin. Au cours de cette audience, M. Bouchouareb a indiqué que la croissance

économique «passe par la relance de l’industrie et la promotion de la production nationale afin d’améliorer la résilience de l’Algérie face aux

perturbations des cours du baril de pétrole», selon un communiqué du ministère. Le ministre a rappelé les principaux axes de la politique

d’ajustement par l’offre que développe le secteur, notamment par l’accélération de la réalisation de grands projets industriels, la

réorganisation et l’appui à la redynamisation du secteur public et l’amélioration du climat des affaires.

Des ajustements qui seront appuyés par un code des investissements «rénové et plus efficace», en cours d’élaboration, et un dispositif plus

performant de gestion de l’accès au foncier, selon le ministre, qui a relevé que le secteur agit dans le cadre de ses prérogatives pour «réserver les

ressources publiques aux projets productifs prioritaires en cohérence avec

la stratégie de diversification économique et de relance de la croissance». Pour sa part, M. Dauphin a exprimé sa satisfaction des projets, des réformes

et des actions menées par le gouvernement algérien, lesquels «pourraient amortir le choc pétrolier».

Il a ajouté que la chute des prix du pétrole, qui a eu des répercussions à l’échelle mondiale, et notamment pour les pays exportateurs de brut comme

l’Algérie, se maintiendraient «durablement», selon les analyses du FMI, et qu’en conséquence, elle «contraindra à accélérer le rythme des ajustements

macroéconomiques dans plusieurs pays».

Rencontre nationale sur la situation économique du 15 septembre

: Vers une nouvelle approche ? (El Moudjahid)

12

D.R

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé lors de la rencontre gouvernement-walis qu'une rencontre nationale sur la situation économique

se tiendra le 15 septembre prochain.

M. Sellal a précisé que cette rencontre regroupera le Conseil national économique et social (CNES) et les experts économiques pour examiner la

situation économique du pays. M. Sellal a en outre souligné que l'objectif essentiel du gouvernement est de "permettre à l'Algérie de surmonter la

crise économique actuelle pour réaliser la croissance sans toucher aux acquis sociaux, mais aussi sans recourir de manière abusive aux réserves

financières du pays". En plus de savoir quel impact a la crise sur l’économie algérienne, cette

conférence constitue un évènement qui a pour objectif d’ouvrir un dialogue sur un certain nombre de points concernant la situation

économique du pays, il s’agit entre autres des questions de voir comment financer les infrastructures et le développement du secteur privé algérien,

de mobiliser le capital humain et de la demande locale au développement des capacités productives. Les objectifs de la rencontre sont d’éclaircir les

choses, d’examiner le contexte et les objectifs, en lien avec les

enjeux de développement, d’échanger les idées sur le rôle que doit jouer chaque acteur dans différents domaines qu’il s’agisse de développement

économique, de la lutte contre la pauvreté et la création d’emploi en Algérie. Pour le volet IDE et des relations de partenariat, différents sujets seront

abordés, il sera surtout question de réfléchir sur les mécanismes et les aspects techniques, législatifs, financement et renforcement de capacité des

ressources humaines, questions également qui font partie des objectifs de la rencontre et pour terminer, approfondir la réflexion sur le rôle de la

recherche scientifique et technique dans le domaine de l’économie. Dans ce contexte il convient de noter que l’Algérie a réussi à enclencher une

dynamique dans ce sens et pourrait même faire bonne figure en la matière. Cela dit aussi, malgré la crise, des experts qui apprécient positivement le

bilan du gouvernement estiment que tout n’est peut-être pas irrémédiablement perdu, d’où l’intérêt, soutient-ils, de lancer enfin de

grands projets d’investissements, notamment industriels en

s’affranchissant si possible de toutes les dispositions contraignantes. Le pays a enregistré des faiblesses dans la productivité du travail, des

infrastructures, du financement de l’économie, du cadre législatif qui n’est pas trop incitatif, etc. Il s’agit aussi d’identifier ensemble des secteurs qui

pourraient accroître la croissance économique. A vrai dire, l’Algérie pourrait bâtir son développement sur des secteurs comme l’industrie, l’agriculture,

13

le tourisme et les services. Désormais, le gouvernement doit avoir un choix

résolu pour permettre à l’économie nationale de faire des bonds dans les secteurs qui ont des potentialités. Pour ce faire, des économistes pensent

que certains secteurs gagneraient à être renforcés. C’est le cas du secteur

de l’énergie, des infrastructures de façon globale, l’adéquation entre la formation et l’emploi, etc., ils estiment qu’une nouvelle approche s’impose

et qu’à l’avenir il y a des efforts à faire.

De nouvelles conditions pour la cession des logements de l’État (TSA)

Un nouveau décret exécutif fixant les modalités de cession des biens immobiliers appartenant à l’État et aux offices de promotion et de gestions

immobilières (OPGI) a été publié ce dimanche 6 septembre au Journal officiel. Le texte concerne les logements réceptionnés ou mis en exploitation

avant le 1er janvier 2004. Désormais, la demande d’acquisition de biens immobiliers appartenant à

l’Etat, « doit être déposée par le postulant auprès de la commission de daïra, créée à cet effet », selon le texte. La commission de l’OPGI chargée

d’examiner et de se prononcer sur les demandes d’acquisition « se réunira deux fois par semaine jusqu’à l’épuisement des dossiers ». Elle sera appelée

à se prononcer sur toute demande d’acquisition « dans un délai d’un mois, à compter de la date de dépôt de la demande ».

Les recours éventuels contre les décisions de la commission de l’OPGI seront formulés auprès de la commission des recours de la direction de

wilaya « dans un délai d’un mois, à compter de la date de réception de la

notification ». Ladite commission devra se prononcer dans les quinze jours qui suivent la saisine.

Par ailleurs, les dossiers de demande d’acquisition de biens immobiliers relevant de la gestion des OPGI en instance de traitement au niveau des

commissions de daïra, « devront être transférés aux OPGI concernés dans un délai n’excédant pas deux mois, à compter de la date de publication du

décret », précise le texte. Rappelons que les opérations de cession des logements OPGI lancées par le gouvernement n’ont pas eu les résultats

escomptés. Les locataires de ces logements ont été confrontés soit à la hausse du prix de la cession, ou bien, à des obstacles administratifs.

Lancée en 2013, l’opération de cession de logements sociaux a buté sur des problèmes bureaucratiques. » Sur près de 600 000 logements mis en

vente, 120 000 uniquement ont été cédés à jour « , affirmait en juillet dernier le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune.

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Académie des sciences et des technologies d'Algérie : Elle sera

installée en septembre prochain (Liberté)

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,

Tahar Hadjar, a annoncé, hier, l'installation, en septembre, de l'Académie des sciences et des technologies d'Algérie (Asta). Après la désignation de

son noyau constitutif, l'Asta sera installée en septembre et son siège sera à proximité du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

scientifique à Ben Aknoun (Alger). Le noyau constitutif se chargera de choisir ses futurs membres à raison de 25 nouveaux chercheurs

annuellement pour atteindre un total de 200 membres, a fait savoir le ministre. Pour parachever cet édifice académique, le ministère compte

créer deux autres académies, l'une consacrée aux sciences médicales et l'autre aux lettres, langues et arts, ainsi qu'une instance dédiée à

l'astronomie et un institut international de mathématiques, a fait savoir M. Hadjar. Concernant ses missions, l'Académie des sciences et des

technologies d'Algérie contribue au progrès des sciences et technologies et leurs applications, exerce un rôle d'expertise et de conseil et encourage la

vie scientifique par la publication de revues assurant la diffusion de

nouveaux résultats à destination des communautés scientifiques nationales et internationales et la participation au débat scientifique sur les grands

thèmes d'actualité. L'Asta est composée de 46 membres, dont 40 issus de différents établissements d'enseignement supérieur en Algérie et 6 issus de

la communauté algérienne établie à l'étranger.

Finance/Banque/bourse

Leasing : La SNL va lancer un emprunt obligataire institutionnel de

2 milliards de dinars (APS)

La Société Nationale de Leasing (SNL) a annoncé, hier, qu'elle allait lancer, fin septembre, un emprunt obligataire institutionnel de deux milliards de

dinars remboursable sur cinq ans pour un rendement de 3,5%. "La SNL a obtenu le visa de la Commission d’organisation et de surveillance des

opérations de bourse (COSOB) le 26 août dernier pour le lancement d'un emprunt obligataire institutionnel à remboursement fractionné d'un

montant de 2 milliards de dinars au taux d'intérêt de 3,5% sur cinq ans",

précise cette institution dans un communiqué. "Toutes les conditions sont actuellement réunies pour émettre un emprunt obligataire institutionnel sur

le marché financier qui permettra à la SNL d’augmenter son volume d’activité et gagner des parts de marché", indique le directeur général de la

société, Samir Medjkane, cité dans le communiqué. L’émission est destinée aux banques, établissements financiers et investisseurs institutionnels et le

montant (2 milliards DA) répartis en 200.000 obligations d’une valeur nominale à l’émission de 10.000 DA chacune.

Ces obligations sont remboursables par amortissement annuel constant de la valeur nominale 2.000 DA par obligation par an à partir de la première

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année jusqu’à la cinquième année. Cet emprunt obligataire est garanti par

des cautions émises par les deux actionnaires de la SNL. Il s'agit de la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Banque de développement local

(BDL) à concurrence de 50% chacune. Opérationnelle depuis 2011, la SNL

ambitionne de devenir "un acteur majeur dans le financement des investissements productifs, un des supports de développement des

PME/PMI en Algérie et de contribuer à la création de l’emploi, de la richesse et à la diversification de l’économie nationale", selon M. Medjkane. Dotée

d'un capital social de 3,5 milliards DA détenus par la Banque Nationale d’Algérie (BNA), la Banque de Développement Local (BDL), la SNL a généré

un bénéfice de 7,7 milliards DA avec un encours financier de 4,4 milliards DA au 30 juin 2015. Le chiffre d’affaires de la société composé

principalement des marges leasing a enregistré durant les trois derniers exercices une évolution moyenne de 92% pour atteindre 245 millions de

dinars au 30 juin 2015.

Commerce

Poussée de fièvre sur le marché des véhicules d’occasion (TSA)

Le marché des voitures d’occasion se porte plutôt bien. Les prix enregistrent une hausse marquée, revigorés par le blocage des importations et la hausse

de la taxe sur les véhicules neufs. Ce vendredi, au marché hebdomadaire des véhicules d’occasion d’El Harrach, à l’est d’Alger, les tarifs des voitures

sont relativement élevés, parfois proches des prix du neuf. Une Hyundai Accent 2003 pour 800 000 DA

Une Dacia Logan de 2012, ayant roulé 134 000 kilomètres se négocie à plus

de 655 000 dinars. Le vendeur demandait jusqu’à 700 000 dinars. La nouvelle version de la Logan (neuve) est affichée à 1 000 000 de dinars

chez le concessionnaire. La Seat Ibiza, grand classique sur les routes algériennes vaut 1 950 000

dinars dans sa version FR+, neuve « de la maison ». Sur le marché de l’occasion, la même version (FR+), avec un coup de peinture sur le capot,

datant de 2013 avec 49 000 kilomètres au compteur s’est vendue à 1,6 million de dinars. Sur Oued Kniss, le même modèle de 2013 était

proposé à 1,4 million de dinars en juin dernier. La Chevrolet Aveo (LS) est proposée à 680 000 dinars au minimum, pour

une voiture de 2009 avec plus de 225 000 km au compteur. Il est vrai que le véhicule semble en parfait état, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le

vendeur insiste sur ce point.

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Autre citadine compacte très demandée, la Toyota Yaris. Pas moins de

830 000 dinars réclamés par le propriétaire d’un modèle de 2008 et ayant roulé 240 000 kilomètres. Quelques égratignures sur la carrosserie, un feu

arrière endommagé et scotché. De plus, la couleur vert bouteille de la

voiture n’est pas un argument de vente particulièrement convaincant… La Toyota Yaris 2008, avec un kilométrage comparable, se négocie jusqu’à plus

de 1 million de dinars sur Oued Kniss. La Clio Campus est également très demandée. Le prix chez Renault

(concessionnaire) est à partir de 1,2 million de dinars. Sur le marché de l’occasion, un modèle de 2013 avec 75 000 km au tableau de bord s’est

vendu à 920 000 dinars. Un autre modèle courtisé pour sa petite taille, pratique pour la conduite en

ville : la Kia Picanto. 1 320 000 dinars chez le concessionnaire. Le même modèle à El Harrach était à vendre pour 850 000. Pourtant, il s’agit d’un

modèle de 2014 qui a roulé 36 000 km. Surtout, l’aile gauche (côté conducteur) était visiblement repeinte. Le propriétaire ne s’en cache pas

mais assure qu’il s’agit d’un accident minime et que la peinture était bien refaite, bien que l’on distinguât une différence de ton entre le blanc du reste

de la carrosserie.

Autre classique très demandé : la Volkswagen Polo. Pour un modèle de 2014 à moins de 46 000 km, en parfait état, le propriétaire s’est vu proposer

1 770 000 dinars. Nous lui avons demandé à combien il était prêt à céder son véhicule. Réponse : « ce n’est pas très loin mais je veux plus. Rajoutez

50 000 dinars et je réfléchirais », lance-t-il avec un sourire malicieux. Les acheteurs particuliers et les revendeurs sont à l’affût. Lorsqu’une belle

occasion se présente, l’on retrouve souvent foule autour du véhicule. Exemple : une Hyundai Accent noire de 2003, ayant roulé 65 000 km a fait

son apparition. Aucune trace de peinture visible, bref, tous les critères sont remplis. Autour de l’acheteur, assailli de questions de toutes parts, pas

moins de sept personnes intéressées par le rachat. L’affaire a été conclue en moins de 20 minutes pour 800 000 dinars. Le même modèle, neuf, est

à un peu plus de 1,2 million de dinars. La taxe sur les véhicules neufs et la dévaluation du dinar

Interrogé sur la santé du marché de l’occasion, des courtiers assurent que

les « affaires sont bonnes ». En particulier pour les « perles rares », c’est-à-dire les voitures en bon état.

Les particuliers qui souhaitent acquérir un véhicule, comme les revendeurs, prêtent attention à trois critères en priorité : le kilométrage, l’état général

(apparence) et surtout, le prix de la voiture. Les vendeurs indiquent que les prix sont élevés en raison de l’augmentation

de la taxe sur les véhicules neufs (TVN) instaurée par la dernière Loi de finance complémentaire 2015. Ils l’intègrent donc pour les voitures…

d’occasion. Ainsi, le renchérissement des voitures neuves est répercuté, dans des proportions similaires à la hausse de la TVN, sur le marché des

véhicules utilisés. Dans le même temps, le dinar a perdu beaucoup de sa valeur. Près de 35 %

en 1 an. Cette dépréciation influe aussi sur les prix. « Le dinar est bas, les prix augmentent », signale un des revendeurs. Un autre confirme : « Si on

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les vend au même prix qu’avant, on est perdants. On pense en euros »,

renchérit-il. L’autre argument fort des revendeurs a trait à la « disponibilité immédiate »

des véhicules. En effet, certains vendeurs n’hésitent pas à rappeler que les

importations des véhicules neufs sont bloquées et que, par conséquent, certains modèles sont en rupture de stock chez les concessionnaires et les

livraisons sont souvent lentes. Les acheteurs résignés

En réalité, certaines personnes interrogées avouent ne pas avoir le choix. Entre la hausse des prix des véhicules neufs (à cause de la TVN) et le

blocage des importations, ceux qui ont réellement besoin d’une voiture et qui n’ont pas le temps d’attendre une éventuelle décision du gouvernement,

se rabattent sur le marché de l’occasion : « J’ai besoin d’une voiture rapidement, comment je fais ? Eh bien, je viens ici, je scrute les panneaux

‘à vendre’ à l’arrière des voitures », admet un acheteur. La demande est donc au rendez-vous.

Il faut donc s’armer de patience, et d’un peu d’argent (pour donner une avance) afin d’obtenir un véhicule.

Coopération

Le président du Sénat français, Gérard Larcher, mardi à Alger :

Relations bilatérales, terrorisme et migration au menu (Le

quotidien d’Oran)

Dans un entretien accordé à l'APS, le président du Sénat français, Gérard

Larcher, a estimé que la relation bilatérale entre l'Algérie et la France « connaît une dynamique d'approfondissement très forte », affirmant que «

beaucoup a été entrepris pour rapprocher nos deux pays, définir les contours d'un projet ambitieux et construire un partenariat d'exception ».

Interrogé sur les axes des discussions qu'il aura avec les responsables

algériens lors de sa visite, prévue du 8 au 11 septembre, à l'invitation de son homologue Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la Nation, il a

cité les relations bilatérales, le terrorisme, la question des migrants et la situation dans la région. « Nos deux pays sont confrontés à bien des défis

communs : je pense au terrorisme, qui fait des victimes partout. C'est parce

que nos deux pays luttent courageusement et avec détermination contre les terroristes qu'ils en constituent aussi la cible. Je pense à la coopération

exceptionnelle que nos deux pays ont su nouer pour contribuer à la stabilité dans la zone sahélienne ». Il a remercié « les autorités algériennes pour le

rôle déterminant qu'elles jouent dans la résolution de la crise malienne, et pour essayer de faire émerger des solutions en Libye » et a affirmé que nos

deux pays doivent « tout faire » pour « répondre aux attentes » de la

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Tunisie.

« La question des migrants en Méditerranée ne manquera pas non plus

d'être abordée. Les conflits qui agitent le monde, auxquels s'ajoute la

pauvreté de nombreux pays d'Afrique, ont entraîné la grave crise migratoire à laquelle l'Europe doit faire face au premier chef, mais qui n'est pas sans

affecter les pays voisins, y compris l'Algérie. Nous devons explorer les moyens de mieux associer l'Algérie à la résolution de cette situation

dramatique », a-t-il ajouté. Il a qualifié de « décision politique exceptionnelle » qui « représente un enjeu majeur pour notre relation

bilatérale » la désignation de la France comme « invité d'honneur de la 20ème édition du Salon international du livre d'Alger ».

Le « partenariat économique » constituera également « un axe essentiel de

discussions », a-t-il ajouté, affirmant « la disponibilité » de son pays à « accompagner l'Algérie dans son développement et sa diversification

économique, en poursuivant la dynamique de coproduction et d'investissement de long terme que nous avons engagée et qui permettra

de créer de la richesse et de l'emploi dans nos deux pays ».

Interrogé sur « l'indemnisation des victimes algériennes des essais

nucléaires français dans le Sud algérien », M. Larcher a affirmé que son pays « assume pleinement » les conséquences de ces essais nucléaires. «

Tout est mis en œuvre pour que les victimes ou leurs ayants droit puissent faire valoir tous leurs droits, conformément au dispositif de reconnaissance

et d'indemnisation mis en place par la loi du 5 janvier 2010. Les demandes d'indemnisation présentées par les ressortissants algériens sont examinées

dans ce cadre qui n'établit, bien entendu, aucune discrimination entre demandeurs français ou algériens ».

A propos de la menace terroriste, il a appelé à « une réponse ferme et

coordonnée des différents pays engagés dans cette lutte ». « C'est notamment le cas au Sahel, où les forces françaises sont directement

engagées. La coopération entre tous les pays de la zone est un facteur

indispensable de réussite et doit continuer à se renforcer ». Il a salué « la mobilisation exemplaire de l'Algérie pour lutter contre ce fléau et réitérer

en particulier la profonde reconnaissance de la France pour les efforts déployés par nos amis algériens après le lâche assassinat, en septembre

2014, de notre compatriote Hervé Gourdel. Je voudrais également adresser mes condoléances aux autorités algériennes pour les victimes de l'attaque

terroriste qui a frappé l'armée dans la région d'Aïn Defla, en juillet dernier. »

Le président du Sénat français a également salué le rôle de l'Algérie qui «

a joué un rôle remarquable pour permettre la signature de l'accord de paix et de réconciliation en juin dernier » au Mali. Concernant la Libye, il a estimé

qu'il n'y a « pas d'autre choix que de renouer le dialogue entre les Libyens

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et de favoriser le rétablissement de la sécurité, à travers un gouvernement

d'union nationale qui rassemble ceux qui combattent les terroristes ».

Le président du Sénat français : Pour «une lecture de l'histoire

respectueuse pour tous» (Le jour d’Algérie)

Dans un entretien à l’APS, le président du Sénat français a soutenu que les relations bilatérales entre l’Algérie et la France connaissent «une très forte

dynamique d’approfondissement» dans l’objectif de construire une partenariat d’exception. Parlant de «défis communs», le responsable

français a cité la lutte contre le terrorisme, et la «coopération exceptionnelle» que l’Algérie et la France «ont su nouer pour contribuer à

la stabilité dans la zone sahélienne». Pour sa visite en Algérie, il a indiqué qu’il abordera la question des migrants en Méditerranée.

Pour ce responsable, il faut explorer les moyens de mieux associer l’Algérie à la résolution de cette situation qu’il a qualifiée de dramatique. Le

partenariat économique fera partie aussi des discussions qu’il aura avec les responsables algériens. A ce propos, M. Larcher a affirmé «la disponibilité»

de son pays à accompagner l’Algérie dans son développement et sa

diversification économique. D’autre part, un accord de coopération entre le Conseil de la nation et le Sénat français est «à l’étude», et permettra aux

deux institutions de «se réunir sur une base régulière, dans le cadre d’un Forum de haut niveau», a-t-il dit. Par ailleurs, M. Larcher a salué le rôle de

l’Algérie et sa «mobilisation exemplaire» dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la région du Sahel, relevant son rôle dans la signature de

l’accord de paix et de réconciliation au Mali. Quant à la situation en Libye, le président du Sénat français estime qu’il n’y avait pas d’autre choix que

de «renouer le dialogue entre les Libyens» . Interrogé sur les essais nucléaires français dans le Sud algérien durant la période coloniale, M.

Larcher a rappelé que les conséquences étaient «pleinement assumées et prises en compte» par l’Etat français qui «agit en toute transparence».

Selon lui, les demandes d’indemnisation présentées par les ressortissants algériens sont «examinées dans ce cadre qui n’établit, bien entendu, aucune

discrimination entre demandeurs français ou algériens», ajoutant qu’il y a

un dialogue régulier entre les gouvernements des deux pays sur le sujet. Quant à la question de la reconnaissance officielle des massacres commis

par la France coloniale en Algérie qui tarde à se faire, M. Larcher a rappelé la déclaration du président français, François Hollande, en décembre 2012

, devant les parlementaires algériens. Le Président Hollande avait estimé que la relation algéro-française «devait

reposer sur la franchise et la vérité du passé douloureux», a-t-il rappelé, estimant que c’est sur cette base que les deux pays peuvent «avancer» et

«tourner de manière déterminée vers l’avenir». «C’est la bonne approche et elle permet à nos deux pays de travailler ensemble avec sérénité et

respect, dans un climat apaisé», a-t-il dit. Pour lui, la mémoire est un sujet «important» qu’il faut continuer à aborder «sans tabou», et qu’il fallait

laisser aux historiens le soin d’écrire l’histoire. «Nous évoquons les drames qui nous ont opposés mais pas suffisamment notre histoire commune, qui

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s’est écrite sur les champs de bataille de la Grande Guerre et dans les rangs

de la France libre. Cette histoire nous rassemble et participe à la construction d’un avenir en partage», selon M. Larcher. Il s’est dit convaincu

que «tôt ou tard l’Algérie et la France réussiront ensemble ce que

symboliquement, à travers un manuel d’histoire, l’Allemagne et la France ont pu réaliser : une lecture de leur histoire partagée, équilibrée,

respectueuse de tous, pour les générations les plus jeunes».

Coopération Algéro-Française : Lamamra s’entretient à Paris avec

son homologue français

D.R

Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

internationale, Ramtane Lamamra, s'est entretenu, hier à Paris, avec son homologue français, Laurent Fabius, indique un communiqué du ministère

des Affaires étrangères. Les entretiens «ont donné lieu à un passage en revue des échéances en

matière de coopération algéro-française, y compris la réunion du Comefa

(Comité mixte économique algéro-français) en octobre prochain», précise la même source.

Les crises régionales et internationales, ainsi que les situations prévalant en Afrique et au Moyen-Orient «ont également fait l'objet d'échanges de

vues à la lumière des activités et efforts prévus à l'occasion du 70e anniversaire des Nations unies», ajoute le MAE.

Les deux ministres ont accordé, en outre, une «large» place aux consultations ministérielles informelles, en préparation de la Conférence

mondiale sur les changements climatiques qui aura lieu à Paris, en décembre prochain, conclut le communiqué.

M. Lamamra a entamé, hier, une visite de travail de trois jours en France, à l'invitation de son homologue français.

Alors que le gouvernement propose Relizane : Peugeot préfère

Oran (Algérie Patriotique)

Les discussions en cours entre le constructeur automobile français Peugeot

et le gouvernement algérien devraient bientôt déboucher sur un accord en vue de l’implantation de l’usine au courant de l’année 2016. Le lieu de

l’implantation de l’usine semble cependant poser problème, car si le gouvernement tient à diversifier les emplacements des sites industriels

issus des partenariats pour dynamiser des régions du pays, le partenaire

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français lorgne, comme l’a fait Renault avant lui, sur un site dans la wilaya

d’Oran décidément très prisée par les investisseurs. Après la visite d’un site proposé par le ministère de l’Industrie dans la wilaya de Relizane, Peugeot

a montré, semble-t-il, des réticences et a proposé que son site de

production soit implanté près du site de Renault à Oued Tlélat pour pouvoir bénéficier du tissu d’entreprises sous-traitantes qui commencent à

s’installer et des commodités ayant été mises en place au profit du constructeur Renault. Selon les déclarations du ministre de l’Industrie et

des Mines, Abdesselam Bouchouareb, les négociations avancent à un bon rythme suite à l’examen du dossier par le Comité mixte économique franco-

algérien (Comefa). L’usine en question pourrait fabriquer jusqu’à 100 000 véhicules et permettre d’asseoir les bases d’un partenariat prometteur en

termes d’emplois et de perspectives de sous-traitance dans le secteur de l’automobile en Algérie. Il est à rappeler que le gouvernement a indiqué que

le département de l’industrie aller imposer des exigences dans ses négociations avec Peugeot pour l'implantation d'une usine du constructeur

français en Algérie qui doit aboutir à un vrai partenariat industriel. «Nous sommes en négociation avec Peugeot. Ce sont des discussions qui ne sont

pas simples. Nous sommes aujourd'hui à un stade où on devient de plus en

plus exigeant avec le partenaire», avait déclaré M. Bouchouareb. S'abstenant de fournir plus des détails sur ces discussions, «suivies de près

par le Premier ministre», M. Bouchouareb s'est contenté de déclarer que «nous voulons aller vers un vrai partenariat industriel qui puisse apporter

des solutions à la démarche de développement de l'industrie mécanique dans notre pays». Le ministre a eu déjà à révéler en juin dernier que les

négociations avec le groupe PSA Peugeot-Citroën en vue de l'implantation en Algérie d'une usine de ce constructeur portaient sur la fabrication de

trois modèles à savoir la Citroën C-Elysée, la Peugeot 301 et la Peugeot 208.

Veille

Plus de 1000 commerçants ont fui Ghardaïa à cause des violences

(TSA)

Plus d’un millier de commerçants ont résilié leurs registres à Ghardaïa suite

aux événements douloureux qu’a connu la région depuis décembre 2013, a

révélé ce dimanche 6 septembre le wali, Azzedine Mecheri. « Il est déplorable de constater que plus d’un millier de commerçants ont

résilié leur registre dans la région et se sont délocalisés suite à ces événements », a affirmé le wali cité par l’agence officielle APS.

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Le wali s’exprimait en marge de la cérémonie du coup d’envoi de l’année

scolaire 2015-2016. Il a appelé les investisseurs et autres acteurs économiques à « contribuer à la création de la richesse dans cette wilaya

qui doit redevenir un pôle économique stratégique régional ».

Il a également appelé les notables et les différents acteurs sociaux locaux « à œuvrer, dans le cadre d’une approche participative, à effacer les

stigmates des événements douloureux ayant affecté la wilaya et à inculquer les nobles valeurs de tolérance, de fraternité et de pardon au sein des

familles, notamment les enfants ». Par ailleurs, le wali a annoncé la réunion prochaine de la commission

interministérielle, composée des secrétaires généraux de différents départements ministériels, consacrée à la wilaya de Ghardaïa.

Théâtre de violences communautaires depuis 2013, la région de Ghardaïa a enregistré la mort de plus de trente personnes, dont 24 ont été tuées en

juillet dernier. On déplore également des centaines de blessés, alors que plus de 1.600 habitations ont été incendiées ou fragilisées. Depuis juillet

dernier, c’est le commandant de la 4e région militaire qui supervise les actions visant le rétablissement de l’ordre public dans la région.