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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 27 janvier 2014 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

€¦  · Web viewUn jour, j’écrirai la suite sur mon blog. ... Traduction Gilbert Béguian pour Armenews jeudi 16 janvier ... Doria Laib - Le Journal du Dimanche jeudi 23 janvier

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

98 ans de déni : ça suffit !-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Lundi 27 janvier 2014

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Turquie : lettre de Sevan Nişanyan Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sevan Nişanyan (prononcer Nichanian) est un Arménien de Turquie, écrivain, linguiste, professeur et hôtelier. Depuis le 2 janvier 2014, cet homme de grande valeur, qualifié de génie iconoclaste, est emprisonné pour une durée d’au moins 2 années, du fait de constructions

illégales. Il avait en effet entrepris de nombreux travaux de conservation du patrimoine architectural dans le village de Şirince à İzmir et avait ouvert depuis 1999 plusieurs maisons d’hôtes. Grâce à lui, ce petit village grec de Şirince est devenu l’un des endroits les plus touristiques de Turquie. Avant de se rendre en prison en début d’année, Sevan Nişanyan a écrit une lettre à Hayko Bağdat, journaliste arménien de Turquie, pour expliquer sa position face au verdict qui le frappe. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les propos de Sevan Nişanyan sont déconcertants et qu’ils sont sans doute à lire avec plusieurs grilles de décodage. Toujours aussi facétieux, l’intellectuel semble se réjouir de cette parenthèse « enchantée », avant de conclure par une sobre attaque du mode de gouvernance de la Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’article paru en turc, dans le journal Taraf, le 17 décembre 2013.

Turquie : les effets de l’enquête de corruption Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "D’après le premier ministre Erdogan, « des conspirateurs à l’intérieur et à l’extérieur » étaient derrière le scandale de corruption active et passive devenu public le 17 décembre passé, et leur but ultime de renverser son gouvernement pourrait inciter le Congrès américain à adopter des résolutions qu’Ankara n’aimerait pas le voir adopter. Le Congrès des États-Unis d’Amérique pourrait, par exemple, finalement voter une résolution qui qualifierait de génocide les massacres de masse des Arméniens sous le règne ottoman, une terminologie à laquelle est farouchement opposée Ankara". Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais du site Today's Zaman, mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 16 janvier 2014.

François Hollande : Visite officielle dans un État négationniste Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Visite d’Etat de François Hollande dans une Turquie qui pratique le négationnisme du génocide arménien comme politique d’Etat et qui incarcère des milliers de prisonniers politiques turcs et kurdes. Le Collectif VAN a alerté à maintes reprises le Chef de l'Etat sur les dérives fascisantes du gouvernement Erdogan et a mis sur pied un Comité International de Soutien aux Intellectuels de Turquie avec le parrainage de dizaines de personnalités. Parmi les prisonniers les plus en vue, citons Deniz Zarakolu, éditeur, fils de l'éditeur Ragip Zarakolu maintes fois poursuivi pour ses publications sur le génocide arménien. Deniz Zarakolu est en détention préventive depuis octobre 2011. Sevan Nisanyan, célèbre Arménien de Turquie, est quant à lui, incarcéré pour deux ans depuis le 2 janvier 2014, prétendûment pour des constructions illégales. Une vingtaine de procès sont toujours en cours : cet intellectuel risque donc de passer de longues années en prison. La sociologue Pinar Selek, qui bénéficie d'un asile politique en France, est toujours sous le coup d'une condamnation à vie pour terrorisme (accusation récurrente pour museler tous les opposants en Turquie) et menacée d'extradition. Sans parler des trois militantes kurdes assassinées en plein Paris en janvier 2013 par un individu apparaissant comme un agent de l’État profond turc. Voici donc la République autoritaire que le Président de la République française a choisi d'honorer par une Visite d’État.

Visite de Hollande en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le président français François Hollande fera un voyage historique en Turquie la semaine prochaine, lors duquel il rencontrera Rakel Dink, la veuve du journaliste arméno-turc Hrant Dink,

assassiné il y a sept ans. Les allégations de génocide arménien sont un sujet qui empoisonne depuis longtemps les relations entre la Turquie et la France. En 2012, après des années de lobbying, la grande communauté arménienne de France a réussi à convaincre les législateurs français d’adopter une loi sanctionnant la négation de leurs allégations de génocide, ce qui a contribué à une détérioration des relations bilatérales, en plus de l’opposition de Paris à la candidature de la Turquie à l’Union Européenne. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal turc Hurriyet le 24 janvier 2014.

27 janvier : journée de la mémoire des génocides Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 27 janvier a lieu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité. Chaque année, le ministère chargé de l'éducation nationale invite la communauté éducative à engager une réflexion avec les élèves sur l'Holocauste et les génocides reconnus, en liaison avec les programmes scolaires". Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Ministère de l'éducation nationale.

Collectif VAN : l'éphéméride du 27 janvier Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "27 janvier 2006 -- Par la résolution 60/7 intitulée « Mémoire de l’Holocauste » qu’elle a adoptée le 1er novembre 2005, l’Assemblée générale a décidé que les Nations Unies observeraient tous les ans, le 27 janvier, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste. En effet, le samedi 27 janvier 1945, les troupes soviétiques avaient libéré Auschwitz, la plus énorme industrie au service de la solution finale, la Shoah. La première Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste s'est tenue le 27 janvier 2006".

La presse turque réserve un accueil mitigé à François Hollande Attendu comme une star. Pour sa visite d'État qui débute lundi à Ankara, la presse turque à réservé un accueil partagé à François Hollande. Dans tous les titres, la récente séparation de président de la République d'avec Valérie Trierweiler est évoquée.

François Hollande en Turquie pour rattraper le terrain perdu François Hollande se rend lundi et mardi en Turquie pour relancer les relations avec un pays influent, à l'économie bondissante, où la France veut reprendre le terrain perdu et faire entendre la voix de l'Union européenne. Sept ministres, dont ceux Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Jean-Yves Le Drian (Défense), ainsi qu'une importante délégation de chefs d'entreprises, prendront part à cette première visite d'Etat d'un président français en 22 ans.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils

peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le chef de la diplomatie Ahmet Davutoğlu qui se trouve à Davos dans le cadre du Forum économique mondial, a évalué les sujets d'actualité dans un reportage spécial accordé à la TRT".

La Turquie dans l'UE: qu'en pense Hollande? François Hollande est attendu lundi à la mi-journée en Turquie. Ankara s'apprête à dérouler le tapis rouge pour cette visite d'Etat de deux jours, sans précédent pour un président français depuis celle de François Mitterrand en 1992. Entre crise intérieure turque et processus d'adhésion à l'Union européenne qui patine, les dossiers sensibles ne manquent pas.

La Journée pour la mémoire des génocides est-elle utile pour l'éducation des jeunes ? Le 27 janvier est une journée de mémoire européenne des génocides et de prévention des crimes contre l'humanité. L'éducation nationale organise une réflexion avec tous les élèves du primaire, des collèges et des lycées.

La Manifestation de Marseille contre l’entrée de cette Turquie dans l’UE

Environ 300 personnes, venues pour certaines de toute la région et des départements voisins, malgré une température voisine de zéro et le mistral, étaient réunies devant la préfecture des Bouches du Rhône à Marseille, quand à 11 heures précises, Jacques Donabédian a salué les nombreuses personnalités présentes ou représentées à cette manifestation organisée par le CCAF.

Hollande en Turquie pour solder les différends des années Sarkozy Il n'est plus aux affaires depuis près de deux ans, mais Nicolas Sarkozy continue de hanter Recep Tayyip Erdogan. Devant les présidents de groupes au Parlement européen, à Bruxelles, mardi 21 janvier, le premier ministre turc continuait d'adresser quelques piques à l'ancien président français, à ses yeux coupable d'avoir mis un frein aux négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE).

Shoah : ce que disent les programmes scolaires Au-delà des programmes, les professeurs peuvent inviter des déportés, de plus en plus rares, à témoigner dans les classes, et organiser des voyages scolaires. Comment enseigner le génocide des Juifs? Comment concilier fait historique et émotion? Le devoir de mémoire a-t-il sa place dans les enseignements d'histoire?

En ce jour du souvenir de la Shoah, l’image d’un papa disparu à Auschwitz C’est le 26 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, qu’est organisée la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité. Durant la Seconde Guerre mondiale, Valenciennes n’avait pas été épargnée, subissant notamment la terrible rafle du 11 septembre 1942.

Quand les professeurs peinent à enseigner la Shoah Des élèves contestent l'évocation du génocide juif. L'affaire Dieudonné a ravivé

un antisémitisme latent. Avec l'affaire Dieudonné, une digue morale vient de sauter dans les établissements scolaires, selon certains enseignants interrogés par Le Figaro. «La Shoah, j'en suis gavé depuis la classe de troisième. Entre les émissions de télé, les séries, l'école, on ne parle que de ça. Moi, ça me fait du bien d'en rire avec Dieudonné.»

Soudan: la Minuad accusée de minimiser la violence Darfour Aïcha Elbasri, ancienne porte-parole de la Minuad, accuse la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour d’un manque de transparence sur la situation dans cette région du Soudan ravagée par la guerre civile au début des années 2000, où les violences sont toujours quasi quotidiennes.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "M. Hollande réalise aujourd'hui une visite officielle en Turquie à l'invitation du président Abdullah Gül".

France: François Hollande en Turquie pour réchauffer les relations bilatérales François Hollande entame ce lundi 27 janvier une visite d'Etat de deux jours en Turquie, la première dans le pays depuis 22 ans pour un président français. Un déplacement qui s'annonce délicat sur fond de relations bilatérales houleuses et alors qu'une profonde crise politique secoue actuellement le pouvoir à Ankara.

La Russie se dit prête à proposer « de nouvelles idées » sur le règlement du Karabagh Avec les autres coprésidents du Groupe de Minsk Moscou est prête à faire de nouvelles propositions pour le règlement du conflit du Karabagh, mais le dernier mot sera pour Bakou et Erevan a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse dans la capitale russe.

Dorothée Schmid : «Le timing du voyage en Turquie est mauvais» "Le déplacement de François Hollande en Turquie est très important, car il s'agit de la première visite d'État d'un président français depuis plus de vingt-deux ans. Le président français a décidé de s'atteler à la «normalisation» de notre relation, après le quinquennat de Nicolas Sarkozy, particulièrement difficile pour le bilatéral franco-turc".

Article du journal franco-turc Zaman - 27/01/2014 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Le président de la République se rend en Turquie le 27 janvier 2014 pour une visite d’Etat de deux jours".

Hollande en Turquie : le rabibochage se complique

Le chef de l'Etat entame lundi une visite de deux jours en Turquie, la première d'un président français depuis 1992. Mais sa volonté de réchauffer les relations avec Ankara est gênée par un scandale sans précédent qui secoue le pouvoir turc.

Les Français réfractaires au processus d'adhésion de la Turquie à l'UE Les conséquences de la crise économique, les tensions croissantes au Proche-Orient et le dernier voyage de Nicolas Sarkozy ont alimenté la chute de l'approbation à l'adhésion turque. Les Français rejettent massivement la perspective d'une adhésion de la Turquie à l'Europe. Les enquêtes d'opinion réalisées depuis dix ans sur ce sujet indiquent une tendance lourde, qui n'a fait que se renforcer.

Selon Erevan, une nouvelle guerre au Karabagh est peu probable Serge Sarkissian a insisté vendredi sur le fait qu’une nouvelle guerre arméno-azerbaïdjanaise au Haut-Karabagh est peu probable prochainement, malgré la dernière recrudescence des violations du cessez-le dans la zone de conflit.

La Turquie risque-t-elle une dérive autoritaire? François Hollande se rend en Turquie ce lundi. Le pays est plongé dans une sévère crise politique après le déclenchement d'un scandale de corruption sur fond d'affrontement entre Recep Tayyip Erdogan et la confrérie de Fethullah Gülen. Cinq questions pour comprendre cette crise.

En Turquie, Hollande voué à un numéro d’équilibriste François Hollande est le premier président français en 22 ans à se rendre en Turquie pour une visite d'État. Entre crise intérieure turque, processus d'adhésion à l'UE qui patine et sempiternelle question arménienne, les embûches ne manquent pas.

Le NON à cette Turquie en Europe Sous un temps à ne pas faire sortir son chien, 400 courageux manifestants ce sont malgré tout massés face au Parvis des Droits de l’homme, à l’appel du CCAF, pour dénoncer encore et encore la posture négationniste de cette Turquie, qui n’a décidément pas vocation à s’installer en Europe.

Turquie : Hollande s'engage sur un terrain miné La première visite d'État depuis vingt-deux ans d'un président français dans ce pays intervient alors que le pouvoir islamo-conservateur se raidit. Une course en sac dans un champ de mines. Voilà à quoi pourrait s'apparenter la visite d'État, la première d'un président français depuis vingt-deux ans, que François Hollande entame aujourd'hui en Turquie.

"Hollande peut donner une nouvelle impulsion aux relations franco-turques" Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, empêtré dans la plus grave crise politique arrivée au pouvoir en 2003, s'est rendu à Bruxelles pour tenter de désamorcer les critiques suscitées par sa récente réforme judiciaire. Quelles conséquences cette dernière aura-t-elle pour l’intégration de la Turquie à l’Union européenne?

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Pour le chef de l'Etat, ce déplacement qui succède à celui de François Mitterrand en 1992 et sera son premier à l'étranger depuis l'annonce de sa séparation avec sa compagne Valérie Trierweiler, doit être l'occasion de raviver une relation politique et surtout économique en panne".

INFO COLLECTIF VAN

François Hollande : Visite officielle dans un État négationnisteInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Visite d’Etat de François Hollande dans une Turquie qui pratique le négationnisme du génocide arménien comme politique d’Etat et qui incarcère des milliers de prisonniers politiques turcs et kurdes. Le Collectif VAN a alerté à maintes reprises le Chef de l'Etat sur les dérives fascisantes du gouvernement Erdogan et a mis sur pied un Comité International de Soutien aux Intellectuels de Turquie, avec le parrainage de dizaines de personnalités. Parmi les prisonniers les plus en vue, citons Deniz Zarakolu, éditeur, fils de l'éditeur Ragip Zarakolu maintes fois poursuivi pour ses publications sur le génocide arménien. Deniz Zarakolu est en détention préventive depuis octobre 2011. Sevan Nisanyan, célèbre Arménien de Turquie, est quant à lui, incarcéré pour deux ans depuis le 2 janvier 2014, prétendûment pour des constructions illégales. Une vingtaine de procès sont toujours en cours : cet intellectuel risque donc de passer de longues années en prison. La sociologue Pinar Selek, qui bénéficie d'un asile politique en France, est toujours sous le coup d'une condamnation à vie pour terrorisme (accusation récurrente pour museler tous les opposants en Turquie) et menacée d'extradition. Sans parler des trois militantes kurdes assassinées en plein Paris en janvier 2013 par un individu apparaissant comme un agent de l’État profond turc. Voici donc la République autoritaire que le Président de la République française a choisi d'honorer par une Visite d’État.

Le Président de la République sera également reçu à l'Université Galatasaray d'Istanbul dont le recteur, Ethem Tolga, a été l'un des artisans, avec l'Institut du Bosphore, du lobbying de la saisine en janvier 2012 du Conseil Constitutionnel pour faire invalider la loi pénalisant, en France, la négation du génocide arménien. Dans une Interview du 29 février 2012 sur la chaîne turque 24, pro-AKP, Ethem Tolga, avait cité une par une les actions qu'il avait menées et les personnes et organisations contactées pour faire obstacle à la loi. Parmi elles, Robert Badinter, Alain Juppé, Esther Benbassa, le président de la Paris 1-Sorbonne Jean-Claude Colliard, ainsi que le consortium français qui subventionne les recherches à Galatasaray.

Soulignons que le candidat François Hollande s'était engagé à faire à

nouveau voter, sitôt arrivé à la Présidence de la République, cette loi pénalisant le négationnisme. Attend-il ne plus avoir la majorité au Sénat pour s'y coller ?

Elysée.fr

Visite d’État en République de Turquie

Le Président de la République, François HOLLANDE, effectuera une visite d’État en République de Turquie, les 27 et 28 janvier 2014, à l'invitation de M. Abdullah GÜL, Président de la République de Turquie.

PROGRAMME PREVISIONNEL

LUNDI 27 JANVIER

ANKARA

13h40 Cérémonie au Mausolée Anitkabir d’Atatürk

14h45 Entretien avec M. Abdullah GÜL, Président de la République de Turquie

Signature d’accords de coopération, en présence des chefs d’État

16h30 Conférence de presse conjointe

17h15 Entretien avec M. Recep Tayyip ERDOGAN, Premier ministre de la République de Turquie

20h00 Dîner d’Etat offert par M. Abdullah GÜL, Président de la République de Turquie

MARDI 28 JANVIER

ISTANBUL

10h15 Allocution à l’université de Galatasaray

12h15 Clôture du Forum des entreprises franco-turques par le chef de l’Etat, en présence de M. Abdullah GÜL, Président de la République de Turquie

13h15 Déjeuner offert par M. Abdullah GÜL, Président de la République de Turquie

16h00 Allocution et rencontre avec la communauté française

Lire aussi :

Comité International de Soutien aux Intellectuels de Turquie http://comitesoutiencollectifvan.blogspot.fr/L'Elysée répond au Collectif VAN

http://www.collectifvan.org/pdf/01-15-50-24-01-14.pdfLe Collectif VAN sur le Huffington Post « Les liaisons dangereuses de nos universités » http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=64964Le Président de Paris 1, fier de servir le négationnisme ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62884Université Galatasaray : Ethem Tolga donne des gages aux islamistes http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=64844Turquie : Journalisme de caniveau et liberté académique http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=64847Turquie : Rapport sur les biens pillés des Arméniens

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69673

URL originale :

http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/visite-d-etat-en-republique-de-turquie/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78088

Visite de Hollande en TurquieInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le président français François Hollande fera un voyage historique en Turquie la semaine prochaine, lors duquel il rencontrera Rakel Dink, la veuve du journaliste arméno-turc Hrant Dink, assassiné il y a sept ans. Les allégations de génocide arménien sont un sujet qui empoisonne depuis longtemps les relations entre la Turquie et la France. En 2012, après des années de lobbying, la grande communauté arménienne de France a réussi à convaincre les législateurs français d’adopter une loi sanctionnant la négation de leurs allégations de génocide, ce qui a contribué à une détérioration des relations bilatérales, en plus de l’opposition de Paris à la candidature de la Turquie à l’Union Européenne. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal turc Hürriyet Daily News le 24 janvier 2014.

Hürriyet Daily News

Le président français rencontrera la veuve du journaliste arméno-turc Hrant Dink

Barçın Yinanç [email protected]

Le président français François Hollande fera un voyage historique en Turquie la semaine prochaine, lors duquel il rencontrera Rakel Dink, la veuve du journaliste arméno-turc Hrant Dink, assassiné il y a sept ans.

Les allégations de génocide arménien sont un sujet qui empoisonne depuis

longtemps les relations entre la Turquie et la France. En 2012, après des années de lobbying, la grande communauté arménienne de France a réussi à convaincre les législateurs français d’adopter une loi sanctionnant la négation de leurs allégations de génocide, ce qui a contribué à une détérioration des relations bilatérales, en plus de l’opposition de Paris à la candidature de la Turquie à l’Union Européenne.

Cependant, le Conseil Constitutionnel de la République Française a estimé en février 2012 qu’une loi pénalisant la négation du génocide arménien était anticonstitutionnelle. Puis, en décembre dernier, dans un procès impliquant la Suisse, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un verdict indiquant que la négation de revendications de génocide ne constituait pas un délit pénal.

On dit que Hollande envisage la question du génocide à la lumière de ces deux verdicts, mais ils n’ont pas réduit la pression exercée sur lui par la communauté arménienne, qui a intensifié ses efforts en vue de 2015, le 100e anniversaire des massacres des Arméniens commis par les Ottomans. Des projets de mémoriaux tels que l’érection de statues dans diverses villes de France ont aussi créé des problèmes entre Paris et Ankara dans le passé.

Dans le but de remettre les relations sur les rails, afin d’exploiter le potentiel économique de la Turquie, Hollande essaiera d’empêcher que la question du génocide ne porte ombrage à ses efforts visant à améliorer les relations avec Ankara. À cet égard, on s’attend à ce qu’il délivre des messages de réconciliation, car le gouvernement turc est également désireux de réparer les pots cassés avec l’Arménie, pays avec lequel il n’a pas de relations diplomatiques.

La rencontre entre Hollande et la veuve de Hrant Dink, un homme qui a œuvré à la réconciliation turco-arménienne, aura lieu dans ce contexte. Rakel Dink est actuellement la directrice de la Fondation Hrant Dink.

Hollande deviendra le premier président français à effectuer une visite d’État en Turquie en 22 ans ; après ses discussions officielles à Ankara, plusieurs réunions sont prévues à Istanbul. Il doit faire un discours à l’Université de Galatasaray et remettre une décoration française à Candan Erçetin, un chanteur célèbre également vice-président du club de sport de Galatasaray.

24 janvier 2014

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 27 janvier 2014 – www.collectifvan.org

http://www.hurriyetdailynews.com/french-president-to-meet-widow-of-armenian-turkish-journalist-hrant-dink.aspx?pageID=238&nID=61492&NewsCatID=338

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78123

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

Turquie : lettre de Sevan NişanyanInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sevan Nişanyan (prononcer Nichanian) est un Arménien de Turquie, écrivain, linguiste, professeur et hôtelier. Depuis le 2 janvier 2014, cet homme de grande valeur, qualifié de génie iconoclaste, est emprisonné pour une durée d’au moins 2 années, du fait de constructions illégales. Il avait en effet entrepris de nombreux travaux de conservation du patrimoine architectural dans le village de Şirince à İzmir et avait ouvert depuis 1999 plusieurs maisons d’hôtes. Grâce à lui, ce petit village grec de Şirince est devenu l’un des endroits les plus touristiques de Turquie. Avant de se rendre en prison en début d’année, Sevan Nişanyan a écrit une lettre à Hayko Bağdat, journaliste arménien de Turquie, pour expliquer sa position face au verdict qui le frappe. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les propos de Sevan Nişanyan sont déconcertants et qu’ils sont sans doute à lire avec plusieurs grilles de décodage. Toujours aussi facétieux, l’intellectuel semble se réjouir de cette parenthèse « enchantée », avant de conclure par une sobre attaque du mode de gouvernance de la Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’article paru en turc, dans le journal Taraf, le 17 décembre 2013.

Taraf

Sevan Nişanyan a écrit avant de partir (en prison) Hayko Bağdat

17 décembre 2013

Sevan sera en prison cette semaine. Ce que j’écris ne sera pas suffisant, je lui ai donc demandé d’écrire. Il a écrit pour nous tous.

« Il ne faut pas exagérer à ce point. Finalement d’après les lois, j’ai commis un crime, la justice est plus ou moins rendue d’une manière correcte et la sanction a été décidée. S’opposer à son application car c’est Sevan qui est sanctionné n’est pas juste. S’il y a un traitement par personne, c’est justement à ce moment-là qu’il faut manifester.

Qu’aurait dû faire le juge ? Dire « Il y a des gens qui admirent cette personne, que ceci soit ignoré » ? La thèse suivante n’est pas correcte : « Tout le monde fait des constructions illégales, seul Sevan est puni. »

Tous ceux qui sont attrapés sont jugés. Il y a beaucoup de personnes emprisonnées à cause du crime de construction illégale dans le pays.

N’oubliez pas que chaque information à propos de « construction illégale » que vous lisez dans les journaux n’est pas comme vous l’imaginez. Chaque dossier a ses spécificités. Par ailleurs, la plupart des gens qui commettent ce crime ne le

font qu’une seule fois. Ils analysent les lacunes dans la législation. C’est pourquoi, s’ils reçoivent une punition, c’est une peine légère. Et si la personne n’a pas été coupable auparavant, la peine est reportée ou annulée. A ma connaissance, il n’y a personne qui ait environ 30 casiers judiciaires comme moi.

C’est rare aussi que les crimes soient commis publiquement et de force.

La punition attribuée n’est pas disproportionnée ou bien illogique.

Au total, j’avais 21 ou bien 24 ans de peine de prison, je n’ai pas le calcul exact. « Ce n’est pas possible » ont-ils dit. Ils ont fait beaucoup d’efforts pour trouver une solution. Finalement, en octobre dernier, ils ont fait une nouvelle règlementation concernant le crime de construction illégale dans les lieux historiques. Environ 13,5 années de mes peines de prison ont été supprimées. On ne peut pas ignorer cela. Maintenant la question est de savoir si ça va être 1 an, 3 ans ou 5 ans et également dans quelles conditions. Pour quelqu’un qui a mon âge, ce ne sont pas des détails sans importance, mais ce ne sont pas des choses que je ne peux assumer non plus.

La totalité de la peine ne pourrait-elle pas être supprimée ?

Je pense que oui mais je ne connais vraiment pas la vraie nature de l’affaire. Cela n’a pas été supprimé pour une raison. Peut-être se sont-ils dit : « On ne peut pas tout pardonner, qu’il reste un peu en prison cet espiègle. » Peut-être certains de mes articles les ont-ils agacés. On dit qu’en particulier, mon article datant du 6 juin dans votre journal [Nota CVAN : le journal Taraf] dont le titre est « Chaque Premier Ministre goûtera la démission » [Nota CVAN : Référence à la religion musulmane, « Chaque être vivant goûtera la mort »] a attiré beaucoup de réactions. Peut-être, cela a-t-il influencé la décision finale.

Si cela a influencé, c’est fait. C’est encore mieux.

Selon moi, il est plus important de ne pas avoir de « dette de gratitude » que de rester plus ou moins une année de plus en prison.

De temps en temps, on doit rester avec soi-même.

Le surplus de sociabilité dérange la discipline intérieure, cela empêche d’approfondir des idées.

Depuis quelques années, j’avais un rêve qui ne passait habituellement pas par ma tête. Je me demandais si j’allais au monastère Sourp Khazar à Venise [Nota CVAN : monastère de la Congrégation arménienne des Mekhitaristes sur l’Ile Saint-Lazare] et que je leur disais « prenez-moi pour quelques années », cela serait-il accepté ? En octobre dernier, j’ai eu l’intention de me rendre à Venise justement pour cela. J’ai voulu discuter avec certaines personnes de valeur là-bas et me renseigner un peu sur ce sujet. Cela n’a pas eu lieu, il n’y a pas eu de coïncidence.

C’était peut-être bien comme ça. Le monastère a une valeur de conscience.

Il faut faire semblant de croire aux choses auxquelles tu ne crois pas ou bien au moins rester silencieux. La prison est meilleure de ce côté. Il n’y a pas de « dette spirituelle». On n’emprisonne que ton corps, on ne touche pas à ton intérieur. Tu es même plus libre que dans la vie sociale ordinaire.

Qu’on ne touche pas à mon ordinateur, à mes livres et aussi à ma solitude. Le reste n’a pas d’importance.

Si tu te demandes « pourrais-je faire quelque chose ? », je te dirai d’y réfléchir.

Bien évidemment, le sujet n’est pas composé uniquement de tout cela. Ce sont des parties me concernant et aussi cet évènement concret. Il y a également l’arrière-plan de cette affaire. Il y a des dimensions concernant le mode de gouvernement de ce pays, son système juridique, ses préjugés, son ingratitude et son manque d’horizon. Je n’ai pas commis ce crime pour rien. Je ne l’ai pas commis non plus pour mon plaisir ou pour mes revenus.

N’écoute pas Eyüp Can qui dit que je suis fou. Je mène un combat un peu plus sérieux.

Mais si je commence à écrire cela, cette lettre ne finira pas. Le mieux est de la terminer là. Un jour, j’écrirai la suite sur mon blog.

Je t’embrasse sur tes yeux. J’ai beaucoup apprécié ton attitude pendant les événements de Gezi. Quel que soit le prix, je suis sûr que tu ne changeras pas ta position. »

Sevan Nişanyan

Traduction du turc : NA.T. pour le Collectif VAN

Titre original: Sevan Nişanyan giderayak yazdı

Lien original : http://www.taraf.com.tr/hayko-bagdat/makale-sevan-nisanyan-giderayak-yazdi.htm

Lire aussi :

Turquie: l’Arménien Sevan Nişanyan en prison le 2 janvier 2014 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77663

Turquie : condamnation d’un écrivain arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73870

Harcèlement administratif contre un entrepreneur et universitaire arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=47750

Turquie : Sevan Nisanyan, un journaliste iconoclaste http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=39564

Turquie : le bras de fer d’un Arménien avec les autorités http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49647

Turquie : le pays qui a oublié son nom

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=46138

URL originale :

http://www.taraf.com.tr/hayko-bagdat/makale-sevan-nisanyan-giderayak-yazdi.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78091

Lire le texte original dans la rubrique en turc

27 janvier : journée de la mémoire des génocidesInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Ministère de l'éducation nationale.

Ministère de l'éducation nationale

27 janvier : journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité

Le 27 janvier a lieu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité.

Chaque année, le ministère chargé de l'éducation nationale invite la communauté éducative à engager une réflexion avec les élèves sur l'Holocauste et les génocides reconnus, en liaison avec les programmes scolaires.

Une journée européenne pour se souvenir

Les ministres européens de l'éducation ont adopté, le 18 octobre 2002, la déclaration qui institue une journée de mémoire de l'Holocauste et de prévention des crimes contre l'humanité. La date a été laissée libre de choix à chaque pays. La France et l'Allemagne ont choisi le 27 janvier. Il s'agit d'une date symbolique car elle correspond à l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau.

Le travail de mémoire et de commémoration doit passer par les enfants et les adolescents. Cette journée de souvenir est l'occasion d'engager une réflexion sur la Shoah et les génocides et de rappeler les valeurs humanistes qui fondent la démocratie.

Une journée de commémoration à l'école

La communauté éducative est invitée à s'associer à cette commémoration. Lors de cette journée, la réflexion permet d'aborder les valeurs fondatrices de l'humanisme : la dignité de la personne ou le respect de la vie d'autrui. Le rôle crucial de tous ceux qui ont contribué à protéger, et parfois sauver, les persécutés est valorisé.

Dans les établissements, des manifestations ou activités spécifiques sont organisées : ateliers pédagogiques, rencontres avec des témoins, débats autour d'un film, expositions, représentations artistiques, visites d'un musée ou d'un lieu de mémoire, etc.

Un travail interdisciplinaire (histoire, lettres, enseignement artistique, philosophie, éducation civique, etc.) peut être effectué.

Les personnels pédagogiques ont accès à différentes ressources pédagogiques pour les accompagner dans leur démarche de sensibilisation des élèves.

Mise à jour : janvier 2014

http://www.education.gouv.fr/cid50448/27-janvier-journee-de-la-memoire-des-genocides-et-de-la-prevention-des-crimes-contre-l-humanite.html#Une%20journ%C3%A9e%20de%20comm%C3%A9moration%20%C3%A0%20l%27%C3%A9cole

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78116

Turquie : les effets de l’enquête de corruptionInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais du site Today's Zaman, mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 16 janvier 2014.

NAM

Les répercussions outre-Atlantique de l’enquête de corruption

Today's Zaman

De Lale Kemal

13 janvier 2014

D’après le premier ministre Erdogan, « des conspirateurs à l’intérieur et à l’extérieur » étaient derrière le scandale de corruption active et passive devenu

public le 17 décembre passé, et leur but ultime de renverser son gouvernement pourrait inciter le Congrès américain à adopter des résolutions qu’Ankara n’aimerait pas le voir adopter. Le Congrès des États-Unis d’Amérique pourrait, par exemple, finalement voter une résolution qui qualifierait de génocide les massacres de masse des Arméniens sous le règne ottoman, une terminologie à laquelle est farouchement opposée Ankara.

Le fait qu’Erdogan montre du doigt les USA, un allié proche de la Turquie, comme étant parmi les conspirateurs extérieurs supposés hostiles à son pouvoir, en désignant spécifiquement l’ambassadeur américain sortant en Turquie, Francis Ricciardone, qu’il accusait d’être impliqué dans des actes de provocation liés au scandale de corruption, a déjà provoqué l’ire de l’Administration américaine et du Congrès des USA.

Le Congrès n’a pas aimé qu’un ambassadeur américain soit traité en ennemi dans un pays membre de l’OTAN, c’est-à-dire la Turquie.

La querelle impliquant Ricciardone a éclaté lorsque les médias favorable au gouvernement ont publié des articles le citant, disant pendant une réunion à huis clos avec les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne, qu’ils pourraient voir « la chute d’un empire », c’est-à-dire celui de la Turquie. Il a également été cité ayant dit qu’il avait demandé à la banque d’État Halkbank, dont le directeur général a été arrêté pour corruption active et passive, d’arrêter de faire des affaires avec l’Iran, conformément aux sanctions décrétées contre ce pays par les Nations Unies.

La réunion supposée de Ricciardone avec les ambassadeurs des pays de l’UE n’a apparemment même pas eu lieu, suscitant des suppositions selon lesquelles les citations attribuées à l’ambassadeur des États-Unis avaient été inventées.

Immédiatement après les articles parus dans la presse, l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Ankara avait publié plusieurs communiqués sur son compte Twitter, indiquant que les États-Unis n’avaient rien à voir avec l’instruction ouverte pour corruption, ajoutant, « Toutes allégations dans de nouvelles histoires sont purs mensonges et calomnie. »

Comment la politique d’Erdogan consistant à viser Washington à travers son ambassadeur affectera-t-elle les relations entre la Turquie et les USA ? L’effet immédiat prendra probablement la forme d’une attitude négative du Congrès américain envers la Turquie.

En visant l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique et en se fondant sur des histoires peut-être fausses, Erdogan a ironiquement offert au Congrès américain une excuse sur un plateau d’argent pour le pousser à adopter une résolution reconnaissant les événements de 1915 dans l’Empire ottoman, le prédécesseur de la Turquie, comme étant un génocide.

La Turquie soutient qu’il y a eu des morts des deux côtés, lorsque les Arméniens se sont révoltés contre l’Empire ottoman en collaboration avec l’armée russe et envahi l’Anatolie orientale pour obtenir l’indépendance. Ankara insiste sur le fait que des historiens d’Arménie et de Turquie devraient décider ensemble si les événements de 1915 constituent un génocide et que ce n’est pas la fonction

d’un parlement de voter des résolutions reconnaissant ces événements comme constitutifs d’un génocide.

En ce qui concerne l’exécutif, les présidents des États-Unis d’Amérique font des déclarations chaque année le 23 avril, le jour commémoré par les Arméniens comme étant l’anniversaire du génocide, mais ils ne vont pas jusqu’à reconnaître les événements comme étant un génocide. [Nota CVAN : les Arméniens commémorent le génocide le 24 avril et non le 23] En avril dernier, dans sa déclaration, le président Obama a fait référence aux événements en utilisant le terme « Medz Yeghern » qui signifie « grande tragédie » en arménien, au lieu de qualifier ouvertement les événements de génocide.

Cependant, le Congrès américain utilisera probablement les attaques d’Erdogan contre l’ambassadeur des États-Unis pour pousser l’administration Obama à réduire ses relations avec la Turquie et il pourrait finalement adopter une résolution qualifiant les morts des Arméniens lors des dernières années de l’Empire ottoman comme un « génocide » des Arméniens.

La communauté arménienne d’Amérique est la communauté la plus influente politiquement de la diaspora arménienne (les Arméniens vivant en dehors de l’État arménien) du monde. Et c’est une communauté très influente envers le Congrès des USA. Le sénateur américain Robert Menendez, président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat, vient du New Jersey, où la communauté arménienne est très importante.

Par conséquent, ce n’est pas une coïncidence si toutes sortes d’histoires qui décrivent la politique du gouvernement turc dans le processus de l’enquête de corruption, comme une tentative de l’étouffer et d’empêcher la justice de la poursuivre, ont fait leur apparition dans les journaux locaux du New Jersey. La communauté arménienne du New Jersey s’efforce d’influencer Menendez, afin qu’il utilise les épisodes de l’enquête de corruption en Turquie et les méthodes employées – en violation du droit – pour pousser vers une résolution reconnaissant le génocide arménien.

De toute évidence, la communauté arménienne cherche à montrer la Turquie négativement du fait de la façon dont le gouvernement turc a géré l’enquête sur la corruption. Les Arméniens veulent prouver que la Turquie n’est pas un État de droit, le gouvernement ayant interféré avec l’action de la justice au cours de l’enquête de corruption, tout en rappelant les brutalités policières soutenues par le gouvernement turc contre les manifestants du Parc Gezi l’été dernier, et tout en citant les nombreux journalistes turcs emprisonnés pour leur opposition au gouvernement.

2015 est le 100ème anniversaire des massacres des Arméniens à l’époque des Ottomans. L’an prochain, voire en avril cette année, les Arméniens d’Amérique demanderont au Congrès d’adopter une résolution reconnaissant les événements comme étant un génocide. Et le sénateur Menendez du New Jersey ne peut pas se permettre de refuser les demandes de la forte communauté arménienne de sa circonscription.

Le débat sur le thème « La Turquie est peut-être une alliée de l’OTAN, mais quelle est cette alliée qui viole les principes démocratiques ? », a déjà

commencé au Congrès américain après les manifestations du Parc Gezi. La mauvaise gestion de l’enquête de corruption par le gouvernement turc n’a fait qu’accentuer le sentiment antiturc au Congrès américain.

Traduction Gilbert Béguian pour Armenews

jeudi 16 janvier 2014, Jean Eckian ©armenews.co

Correction C.Gardon pour le Collectif VAN

Artice en anglais :

Graft probe's transatlantic effects

http://www.todayszaman.com/columnist/lale-kemal_336501_graft-probes-transatlantic-effects.html

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=96499

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=78092

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

Collectif VAN : l'éphéméride du 27 janvier Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 27 janvier (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : Ça s’est passé un 27 janvier (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

27 janvier 1919 -- Turquie : Télégrammes extraits des dossiers de la commission Mazhar. Copie conforme à l'original, faite le 27 janvier 1919, par le chef de la première division, capitaine Ismaïl Rifaat. F, télégramme du 14 juillet 1915 [v.s.] portant le numéro d'ordre 169 : « Non seulement les enfants des familles arméniennes qui restent ne circulent pas dans leurs propres villages, mais ils n'osent pas même mettre les pieds sur le seuil de leurs portes. Un des faits regrettables qui se manifestent dans ce district est le pillage sans merci qui se poursuit dans les villages arméniens, opéré par les gendarmes suppléants, les cavaliers circassiens, et par toute une foule composée de musulmans ; le Trésor public subit de ce fait des pertes énormes. C'est ce qui ressort du rapport du commandant de la Garde. Il est nécessaire de contrecarrer absolument cet état de choses, car il est inutile de souligner l'impression désastreuse que provoque ce pillage, qui peut grandement s'étendre et atteindre des proportions imprévisibles. Le remplaçant du commandant de division, Chehabeddine. »  Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989.Imprescriptible : Télégrammes extraits des dossiersde la commission Mazhar http://www.imprescriptible.fr/ternon/2_chapitre2

27 janvier 1920 -- Au commencement de l’année 1920, les Principales Puissances alliées reconnurent le gouvernement de l’État arménien comme gouvernement de fait. Et le 27 janvier, le Secrétariat général de la Conférence de la Paix avisa le Président de la Délégation de la République arménienne que, dans sa séance du 19 janvier 1920, le Conseil suprême avait pris les deux décisions suivantes:« 1° Que le gouvernement de l’État arménien sera reconnu comme gouvernement de fait » ;« 2° Que cette reconnaissance ne préjugera pas la question des frontières éventuelles de cet État ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : La reconnaissance de fait de l'Arménie et les pourparlers entre le conseil suprême et le conseil de la Société des nations au sujet du mandat sur l'Arménie

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c5

27 janvier 1923 -- L’esprit général du traité de Lausanne : la Question des Capitulations.

Le désaccord sur le futur régime judiciaire des étrangers était complet entre les Alliés et les Turcs, le 6 janvier 1923. Les Alliés déclarèrent ouvertement leur manque de confiance dans le système judiciaire turc. Et cependant, à la séance du 27 janvier de la Commission du régime des étrangers, on put constater une volte-face complète. Les Alliés se décidèrent à une importante modification de

leur système. « Tenant compte des objections que cette proposition a rencontrées de la part de la délégation turque, dit le Marquis Garroni, les Alliés se sont évertués à trouver une solution de nature à ménager toutes les susceptibilités du gouvernement turc ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : L’esprit général du traité de Lausanne : la Question des Capitulations

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c17/p1

27 janvier 1942 -- Les fascistes hongrois exécutent un raid sur Stari Bečej, un village situé près de Novi Sad (Yougoslavie), au cours duquel ils massacrent plus de 100 juifs.

- Après l'occupation de Benghazi (Libye) par les Britanniques, ce port est bientôt repris par les Germano-Italiens. La communauté juive est aussitôt attaquée, les magasins sont systématiquement pillés, puis, à la suite d'un ordre de déportation, pratiquement tous les juifs de Benghazi sont envoyés à Giadi, un camp dans le désert à 240 kilomètres au sud de Tripoli, où ils se trouvent soumis au travail forcé dans des conditions inhumaines, en plus d'une épidémie de fièvre typhoïde. 562 juifs périssent.

Skynet : 27 janvier, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/27-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

27 janvier 194 -- 300 juifs du ghetto de Grodek Jagiellonski (Ukraine) sont fusillés par les SS.

- Création d'un mouvement de résistance juif clandestin dans le ghetto de Pruzana (Biélorussie). Les nazis apprennent son existence et décident de liquider le ghetto. Le 27 janvier commence la déportation des juifs, dont 2 500 sont envoyés au camp d'extermination d'Auschwitz. Certains d'entre eux résistent vaillamment.

Skynet : 27 janvier, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/27-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

27 janvier 1945 -- Libération d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge (7000 détenus).

Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah : Chronologie du nazisme à la Shoah, les procès

http://www.cercleshoah.org/spip.php?article112

27 janvier 2007 – Suisse : A Davos en Suisse, à l'issue de sa rencontre avec Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération helvétique, le ministre turc des affaires étrangères Abdullah Gül a, en marge du Forum économique mondial, de nouveau nié l'existence du génocide arménien : «Il n'y a pas eu de génocide» arménien entre 1915 et 1917, a-t-il répété.

Collectif VAN : Ankara nie le génocide arménien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=7358

27 janvier 2007 – Turquie : environ 400 personnes se sont réunies, à l’appel de l'association turque ACORT (L'Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie) pour une marche silencieuse en mémoire du journaliste arménien assassiné, et sont allées de la place de la République à la place de la Bastille, sous la banderole "Nous sommes tous des Hrant Dink", "Nous sommes tous des Arméniens". Le Président d'Accort a soigneusement évité l'utilisation du mot "génocide", lui préférant - suivant la terminologie officielle turque habituelle -, celui d'"évènements". Certains, parmi les signataires de cet appel, étaient même des négationnistes patentés du génocide arménien. Une manifestation avec peut-être des bons sentiments mais également de forts relents de récupération.

Collectif VAN : Manifestation en mémoire de Hrant Dink à Paris

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=7353

27 janvier 2010 -- Le Premier Ministre du Pays de Galles reconnaît le génocide arménien lors de la journée commémorative de l'Holocauste.Wikipédia : Reconnaissance politique du génocide arménienhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

27 janvier 2011 -- Par la résolution 60/7 intitulée « Mémoire de l’Holocauste » qu’elle a adoptée le 1er novembre 2005, l’Assemblée générale a décidé que les Nations Unies observeraient tous les ans,  le 27 janvier, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste. En effet, le samedi 27 janvier 1945, les troupes soviétiques arrivent à Auschwitz, la plus énorme industrie au service de la solution finale, la Shoah.

ONU : Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste

http://www.un.org/fr/events/holocaustremembranceday/

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51368

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au

quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour

éventuellement y réagir de manière appropriée.

FRANCE/TURQUIE

Hollande en Turquie pour solder les différends des années SarkozyLE MONDE | 27.01.2014 à 10h08 • Mis à jour le 27.01.2014 à 11h33 | Par Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance) et David Revault d'Allonnes (Ankara, envoyé spécial)

Il n'est plus aux affaires depuis près de deux ans, mais Nicolas Sarkozy continue de hanter Recep Tayyip Erdogan. Devant les présidents de groupes au Parlement européen, à Bruxelles, mardi 21 janvier, le premier ministre turc continuait d'adresser quelques piques à l'ancien président français, à ses yeux coupable d'avoir mis un frein aux négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE). Lors de sa présidence, M. Sarkozy n'avait pas accordé à la Turquie plus qu'une visite de travail de cinq heures dans la capitale, Ankara, ce qui avait été perçu comme une preuve supplémentaire du mépris de la France.

C'est donc en partie pour rattraper le temps perdu et solder les différends du quinquennat précédent que François Hollande entame, lundi 27 janvier, une visite d'Etat en Turquie. « La première depuis vingt-deux ans », insistent ses conseillers. La dernière fois, en 1992, François Mitterrand avait inauguré à Istanbul l'université francophone Galatasaray, aujourd'hui un symbole de la coopération culturelle franco-turque. Mardi, François Hollande prononcera un discours devant les étudiants de la faculté.

Le chef de l'Etat, qui sera accompagné d'une importante délégation de ministres, dont Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian, Arnaud Montebourg ou Stéphane Le Foll, ambitionne de « sortir de l'impasse dans laquelle la France à l'époque avait conduit cette relation » et d'une « relation bilatérale qui s'était dégradée et révélée particulièrement inefficace », selon l'Elysée.

LA POLITIQUE FRANÇAISE POURRAIT RATTRAPER M. HOLLANDE

La visite, pourtant, ne tombe pas au meilleur moment. D'abord parce que François Hollande, bien qu'à Ankara, subit encore l'effet de souffle de sa situation privée, mais aussi parce que cette visite coïncide avec la publication officielle, lundi, des chiffres du chômage de décembre. La politique française pourrait donc rattraper M. Hollande. La présence en Turquie de son conseiller politique Aquilino Morelle, qui ne participe aux déplacements diplomatiques que dans les moments particulièrement délicats, en est un bon indice.

Mais il est d'autres écueils qui l'attendent sur place. M. Hollande est le premier chef d'Etat d'un grand pays à se rendre en Turquie depuis la mobilisation

citoyenne de la place Taksim d'Istanbul, au printemps 2013. La répression, qui avait entraîné la mort d'au moins six manifestants, avait été condamnée sans appel par les institutions européennes. A deux mois des prochaines élections municipales, test pour la popularité de M. Erdogan, « le timing est vraiment mal choisi. Cela ne peut qu'être perçu comme un soutien » à M. Erdogan, estime Cengiz Aktar, politologue à l'université Sabanci d'Istanbul.

Depuis les manifestations de Taksim, le gouvernement turc traverse une crise politique sans précédent, et c'est dans une atmosphère délétère que le président français arrive à Ankara. Des opérations judiciaires anticorruption ont poussé au moins trois ministres à la démission et le propre fils du premier ministre, Bilal Erdogan, a vu son nom cité dans une affaire. M. Erdogan dénonce une « tentative de coup d'Etat » qui serait orchestrée par la confrérie de Fethullah Gülen, un prédicateur turc influent exilé aux Etats-Unis, dont les membres ont massivement « infiltré » l'appareil d'Etat. Depuis, l'AKP, le parti du premier ministre au pouvoir depuis 2002, s'est lancé dans une vaste purge de l'administration turque. Plusieurs milliers de fonctionnaires ont été limogés.

83 % DES FRANÇAIS CONTRE L'ADHÉSION DE LA TURQUIE

De plus, entre la France et la Turquie, les désaccords se sont accumulés ces dernières années. En premier lieu, la « question arménienne », à laquelle est très sensible M. Hollande, provoque des poussées de fièvre récurrentes depuis la reconnaissance du génocide de 1915 par le Parlement français en 2001. Le président français sera également poussé à clarifier sa position sur le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE. Après trois ans de statu quo dans les négociations, la France a levé, en novembre 2013, son blocage d'un chapitre consacré aux politiques régionales, « pour sortir de l'impasse ». Mais quatre autres volets, gelés par Nicolas Sarkozy, le demeurent. Ankara réclame leur déblocage et souligne le manque de clarté de la position française, hésitante sur l'issue des pourparlers.

A cinq mois d'élections européennes qui s'annoncent comme un désastre pour le PS, l'adhésion de la Turquie à l'UE est toujours un sujet délicat. Un sondage IFOP, publié jeudi, révélait que 83 % des Français se déclarent majoritairement hostiles à l'entrée du voisin turc.

M. Hollande, sur ce dossier, devrait donc se montrer d'une prudence extrême. Même si l'approche sarkozyste n'est plus de mise : l'opposition de principe aurait privé Paris « d'un levier d'influence sur l'évolution de la Turquie », explique l'Elysée.

L'ASSASSINAT À PARIS DE TROIS MILITANTES PROCHES DU PKK

La relance, même timide, des négociations d'adhésion pourrait donc permettre à la France d'exprimer ses exigences en matière d'indépendance de la justice, de respect de l'Etat de droit et des droits de l'homme, elle qui s'est jusqu'ici montrée très discrète sur ces questions.

Le sort de la sociologue Pinar Selek, condamnée en 2013 à la prison à vie pour un « attentat » qui aurait été commis à Istanbul en 1998 et réfugiée politique en France, devrait notamment être évoqué au cours de la visite, estime la presse

turque. Lundi 20 janvier, depuis Strasbourg où elle vit, son comité de soutien a demandé à M. Hollande qu'il « réclame vigoureusement l'acquittement définitif de Pinar Selek à l'occasion de sa visite ».

Dernier sujet potentiellement explosif : l'assassinat à Paris, il y a un an, de trois militantes proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), n'a toujours pas été élucidé, alors que de récentes révélations ont renforcé la piste d'un crime commandité par les services secrets turcs (MIT). Les autorités judiciaires françaises attendent des éclaircissements de la part de la Turquie. Mais, sur l'ensemble de ces dossiers, le président arrive à Ankara avec l'ambition « non pas de juger mais d'encourager, de porter un message », indique son entourage.

Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance) Journaliste au Monde

David Revault d'Allonnes (Ankara, envoyé spécial) Journaliste au Monde

http://www.lemonde.fr/international/article/2014/01/27/francois-hollande-se-rend-en-turquie-pour-sortir-de-l-impasse-diplomatique_4354886_3210.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78114

France: François Hollande en Turquie pour réchauffer les relations bilatéralesArticle publié le : lundi 27 janvier 2014 à 04:32 - Dernière modification le : lundi 27 janvier 2014 à 07:21

Par RFI

François Hollande entame ce lundi 27 janvier une visite d'Etat de deux jours en Turquie, la première dans le pays depuis 22 ans pour un président français. Un déplacement qui s'annonce délicat sur fond de relations bilatérales houleuses et alors qu'une profonde crise politique secoue actuellement le pouvoir à Ankara. Le chef de l'Etat va tenter de rallumer un peu la flamme diplomatique et économique entre les deux capitales. Pas moins de sept ministres ainsi qu'une importante délégation de chefs d'entreprises font partie du voyage.

Avec notre envoyé spécial à Ankara, Guillaume Naudin

C’est une visite d’Etat, c'est-à-dire, ce qui se fait de plus important sur le plan protocolaire. Et cela fait 22 ans que cela n’était pas arrivé, autrement dit depuis François Mitterrand.

D’un socialiste à un l’autre, il s’agit donc de reprendre le fil d’une relation qui s’est compliquée ces dernières années, notamment sur la question de l’adhésion éventuelle de la Turquie à l’Union européenne, ou encore celle du génocide arménien, dont le centenaire arrive en 2015, sans compter une situation

politique intérieure turque qui s’est tendue ces derniers temps. Comme le souligne Jean Marcou, professeur de sciences politiques à Grenoble, spécialiste de la Turquie.

Jean Marcou

Professeur en sciences politique à Grenoble

"Depuis juin dernier,la Turquie a connu une vague de manifestations importantes à Istanbul, et dans la plupart des grandes villes et depuis la fin de l'année, un scandale de corruption qui provoque des conflits au sein de l'Etat".

Mais le but n’est certainement pas de soulever la poussière qui est sous le tapis, car il y a aussi des questions urgentes à évoquer. La situation en Syrie par exemple, avec laquelle la Turquie partage une frontière et dont elle accueille de nombreux réfugiés.

Et puis il y a ce qui rapproche, ou ce qui pourrait rapprocher deux pays qui se sont un peu éloignés. Dommage lorsque l’on sait que le PIB turc par habitant a doublé depuis un peu plus de 10 ans provoquant l’émergence d’une classe moyenne dont les besoins en infrastructures de transports ou d’énergie sont énormes et que les entreprises françaises de la délégation se feraient une joie de satisfaire.

Le président de la République aimerait sans doute que l’on parle de son action économique. Surtout le jour de la publication des chiffres du chômage pour le mois de décembre. Même s’ils n’étaient pas bons, il y a fort à parier que Président célibataire préférerait parler de ce dossier plutôt que de sa vie personnelle qu’il a tenté de clarifier, du moins en partie cette dernière fin de semaine.

Jean Marcou

Professeur de sciences politiques à Grenoble

"La Turquie attend une amélioration de ses relations avec la France au moment où elle tente de relancer sa candidature à l'Union européenne".

Le cas de Pinar Selek

L'objectif du voyage de François Hollande étant de réchauffer les relations, plutôt houleuses, entre la Fance et la Turquie, il y a donc peu de chances que le chef de l'Etat français aborde les sujets qui fâchent, en tout cas en public. Reste donc le cas de Pinar Selek, une sociologue qui a obtenu l'asile politique en France et dont Ankara demande l'extradition.

Pinar Selek a été condamnée, en janvier 2013, à une peine de prison à vie pour avoir participé à un attentat contre un site touristique d'Istanbul, ayant fait 7 morts en 1998. Une affaire dans laquelle elle se retrouve impliquée après avoir refusé de donner à la police les noms de rebelles kurdes qu'elle avait rencontrés dans le cadre de ses recherches sur les minorités marginalisées.

Pour Jean-Pierre Djukic, porte-parole du comité de soutien universitaire à la sociologue, Pinar Selek est un cas emblématique : « C’est un signal qu’on envoie qui est extrêmement fort en direction de la communauté scientifique en Turquie pour lui signifier qu’il y a un certain nombre de sujets interdits ou de sujets sur lesquels, soit il ne faut pas enquêter, soit ne faut pas effectuer de recherches, ou soit les effectuer en acceptant de coopérer avec les autorités de l’Etat. »

Pour Jean-Pierre Djukic, François Hollande doit refuser toute demande d'extradition : « C’est le premier acte que François Hollande peut remettre. La deuxième chose, c’est que le président français peut tout à fait agir pour mettre un terme à cette entreprise de pénalisation et agir indirectement pour son acquittement définitif. »

Reste que le comité de soutien à la sociologue Pinar Selek se dit très réservé sur l'issue de la visite de chef de l'Etat François Hollande en Turquie.

http://www.rfi.fr/europe/20140127-francois-hollande-turquie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78108

"Hollande peut donner une nouvelle impulsion aux relations franco-turques"Le JDD

23 janvier 2014

INTERVIEW - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, empêtré dans la plus grave crise politique arrivée au pouvoir en 2003, s'est rendu à Bruxelles pour tenter de désamorcer les critiques suscitées par sa récente réforme judiciaire. Quelles conséquences cette dernière aura-t-elle pour l’intégration de la Turquie à l’Union européenne? Eléments de réponse avec Nicolas Monceau, maître de conférences en science politiques à l’Université de Bordeaux et spécialiste de la Turquie (*).

Où en est la demande d’adhésion à l’Union européenne?

La demande d’adhésion de la Turquie est au point mort depuis plusieurs années, après l’ouverture de ce dossier en 2005. Malgré une reprise récente des négociations - notamment avec la suppression des visas pour les citoyens turcs dans l’UE, en 2017 - seuls 13 chapitres de négociations sur un total de 35 ont été ouverts à ce jour et un seul provisoirement clôturé. Cette stagnation s’explique par de nombreux facteurs, au premier rang desquels la non-résolution de la question chypriote ou l’opposition de certains leaders européens comme Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, qui défendaient l’idée d’un "partenariat privilégié" comme alternative à l’adhésion.

Quel est l’impact de la crise politique turque sur les relations avec l’UE?

En juin 2013, la répression violente contre les manifestations de la place Taksim à Istanbul avait déjà suscité des critiques de l’UE, qui avait condamné un "usage excessif et disproportionné de la force". Le scandale de corruption, qui menace le parti au pouvoir AKP depuis décembre, suscite de fortes inquiétudes au sein de l’Union. Enfin, de Recep Tayyip Erdogan, durant ces crises, soulève des interrogations par ses positions inflexibles et autoritaires.

Quels étaient les objectifs de la visite du Premier ministre turc, lundi et mardi dernier, à Bruxelles?

À l’origine, la visite d’Erdogan à Bruxelles - sa première en cinq ans - s’inscrivait dans le cadre de la relance des négociations turco-européennes. Le scandale de corruption qui a éclaboussé l’AKP en décembre, et ses conséquences, ont modifié l’ordre du jour de sa visite. Pour Erdogan, il s’agissait désormais de répondre aux inquiétudes et critiques des dirigeants européens quant aux purges sans précédent en Turquie - au sein de la police et de la justice, accusées de mener un complot contre son gouvernement - et de défendre son projet controversé de réforme de la Justice.

Pourquoi est-il important pour Erdogan de faire avancer le dossier de l’intégration européenne?

Pour plusieurs raisons. L’intégration européenne demeure, malgré tout, l’axe central de la politique étrangère turque depuis l’accord d’association en 1963. L’entrée dans l’UE constituerait un succès politique majeur pour les dirigeants turcs. L’avancée des négociations renforce donc la légitimité du Premier ministre turc. Enfin, l’échec de la politique de "bon voisinage" mis en œuvre sur le plan régional (Arménie, Syrie, Egypte) par la Turquie depuis 2007 a pu conduire en retour à réaffirmer l’ancrage européen de la Turquie.

Le rôle de la Turquie dans le conflit syrien n’est-il pas un facteur qui pousse les Européens à éviter la rupture avec Ankara?

Le rapprochement de la Turquie avec la Syrie, au cours des dernières années, avait inquiété à juste titre les alliés traditionnels de la Turquie, dont l’UE. Certains craignaient que l’Europe ne "perde" la Turquie au profit d’un rapprochement avec des régimes autoritaires peu fréquentables. La rupture avec le pouvoir syrien suite à la répression sanglante de la guerre civile - Erdogan appelle désormais au départ d’Assad - a replacé la Turquie comme un interlocuteur de premier plan pour les Européens. La France et la Turquie partagent désormais de nombreuses positions communes sur le dossier syrien. Le rôle de la Turquie est d’autant plus crucial qu’elle est membre de l’Otan et qu’elle abrite ses missiles Patriot pour protéger sa frontière avec la Syrie. En cas d’intervention militaire occidentale en Syrie, le soutien de la Turquie serait déterminant. Elle gère par ailleurs la question sensible des réfugiés syriens, qui ont été estimés à plus de 600.000 sur son territoire en octobre dernier.

La visite de François Hollande à Ankara peut-elle permettre de débloquer cette adhésion?

François Hollande a débloqué l’ouverture d’un des huit chapitres de

négociations avec l’UE, mais un chef d’Etat seul ne peut pas décider de l’élargissement de l’UE, de surcroît pour une candidature controversée. En revanche, le Président français peut donner une nouvelle impulsion aux relations franco-turques, qui s’étaient notoirement dégradées ces dernières années sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et restaurer une confiance ébranlée entre les deux pays. Cette visite de François Hollande revêt aussi un caractère hautement symbolique. La dernière venue officielle d’un chef d’Etat français en Turquie remonte à plus de vingt ans, en 1992 avec François Mitterrand, et auparavant à 1968 avec le général de Gaulle! En février 2011, le passage éclair (cinq heures) de Nicolas Sarkozy à Ankara, en tant que président du G20, avait irrité les dirigeants turcs. Lors de sa visite à Bruxelles, Recep Tayyip Erdogan avait d’ailleurs jugé que cette visite n’était pas "à la hauteur de l’amitié franco-turque". Les Turcs entendent tourner définitivement la page des années Sarkozy et relancer les relations franco-turques sur des bases plus favorables.

* La Turquie en Europe : l’opinion des Européens et des Turcs, de Nicolas Monceau et Bruno Cautrès, Presses de Sciences Po, 2011.

Doria Laib - Le Journal du Dimanche

jeudi 23 janvier 2014

http://www.lejdd.fr/International/Europe/Hollande-peut-donner-une-nouvelle-impulsion-aux-relations-franco-turques-649851

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78089

Turquie : Hollande s'engage sur un terrain minéLe Figaro

Par François-Xavier Bourmaud Publié le 26/01/2014 à 17:17

La première visite d'État depuis vingt-deux ans d'un président français dans ce pays intervient alors que le pouvoir islamo-conservateur se raidit.

Une course en sac dans un champ de mines. Voilà à quoi pourrait s'apparenter la visite d'État, la première d'un président français depuis vingt-deux ans, que François Hollande entame aujourd'hui en Turquie. Deux jours durant, d'Ankara à Istanbul, ce ne sont que des dossiers piégés qui attendent le président de la République, qu'il s'agisse de la situation politique locale où une affaire de corruption ébranle le régime depuis la mi-décembre, de la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, du drame des réfugiés syriens qui transitent par la Turquie pour rejoindre l'Europe, de la condamnation à la prison à vie de la sociologue Pinar Selek aujourd'hui réfugiée en France ou encore du triple assassinat, il y a un an à Paris, de militantes kurdes, dans lequel le principal suspect est accusé d'avoir des liens avec l'appareil d'État turc. Sans compter que, depuis l'inflexion de sa politique étrangère, avec le soutien aux

Frères musulmans, la Turquie s'est retrouvée isolée au Proche-Orient et ne peut plus prétendre jouer le rôle de relais auprès de l'Occident. Bref, encore plus que d'ordinaire, François Hollande va devoir mobiliser son habileté légendaire.

D'autant qu'à six mois des élections européennes la question de l'adhésion de la Turquie à l'Europe peut s'avérer explosive. Sur le sujet, l'Élysée s'efforce d'ailleurs d'adopter une position tout en subtilité, qui s'efforce de ménager tout à la fois la Turquie et les Français, toujours très opposés à l'entrée de la Turquie dans l'UE. Selon un récent sondage de l'Ifop publié par Valeurs actuelles, 83 % d'entre eux sont opposés à l'adhésion turque, le score le plus élevé de tous les pays européens. «Des engagements ont été pris qui doivent conduire à une négociation d'adhésion. Ce processus se poursuit et permet d'assurer que les réformes demandées par l'Europe sont bien mises en œuvre. Mais ce processus ne préjuge pas de son aboutissement», explique-t-on à l'Élysée. Difficile de se faire une idée de la position précise de François Hollande sur l'entrée de la Turquie en Europe. Un indice peut-être? Le ministre délégué aux Affaires européennes, Thierry Repentin, ne fera pas partie de la délégation. «Ce n'est pas un signal politique, jure-t-on dans l'entourage de François Hollande. Nous n'oublions jamais Thierry Repentin, mais il s'agissait là d'une question de configuration de la délégation.» Il n'empêche, le président de la République est tout de même très attendu sur le sujet par les autorités turques. «J'espère que nous serons en mesure de prendre des décisions importantes», a indiqué le premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, la semaine dernière, lors d'une visite à Bruxelles. Après l'élection de François Hollande, le climat entre la France et la Turquie s'était réchauffé. Mais il est vrai que les Turcs conservaient un très mauvais souvenir de Nicolas Sarkozy, qui s'était ouvertement prononcé contre leur entrée dans l'Europe. L'ancien président était resté «moins de 24 heures» et «nous n'avons toujours pas réussi à comprendre pourquoi il était venu et la raison pour laquelle il en était reparti», a grincé le premier ministre turc.

Avec le soutien aux Frères musulmans, la Turquie s'est retrouvée isolée au Proche-Orient et ne peut plus prétendre jouer le rôle de relais auprès de l'Occident

À l'Élysée, si l'on ne cite jamais l'ancien président ouvertement, les termes choisis pour décrire la relation entre la France et la Turquie ne laissent guère de doutes. «La démarche de François Hollande est de sortir de l'impasse dans laquelle la France, à l'époque, avait conduit cette relation», explique-t-on, en assurant qu'une telle approche s'était avérée «inefficace pour les intérêts de l'Europe». Mais aussi pour ceux de la France. Entre 2009 et 2012, ses parts de marché sont passées de 6 % à 3 %. Or en dépit de ses difficultés actuelles, le pays voit émerger une classe moyenne et, avec elle, s'ouvrir de nouvelles perspectives commerciales. Ce sera l'un des autres aspects de la visite de François Hollande, sans doute le moins conflictuel.

http://www.lefigaro.fr/international/2014/01/26/01003-20140126ARTFIG00110-turquie-hollande-s-engage-sur-un-terrain-mine.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78096

En Turquie, Hollande voué à un numéro d’équilibristeFrance 24

Texte par Marie VALLA

Dernière modification : 26/01/2014

François Hollande est le premier président français en 22 ans à se rendre en Turquie pour une visite d'État. Entre crise intérieure turque, processus d'adhésion à l'UE qui patine et sempiternelle question arménienne, les embûches ne manquent pas.

"Enfin !", se sont dit francophiles turcs et turcophiles français de tous bords à la confirmation de la visite du président François Hollande en Turquie lundi 27 et mardi 28 janvier. "Quand on pense qu’il s’agit du premier voyage officiel d’un président français depuis Mitterrand [en 1992, ndlr], on a du mal à y croire", déclare Laurence Dumont, députée socialiste du Calvados et vice-présidente du groupe d’amitié France-Turquie. Le passage éclair de Nicolas Sarkozy en 2011 dans le cadre de sa présidence du G20 avait durablement froissé les autorités et l’opinion publique turques.

Le problème cette fois vient plutôt du contexte. "Le calendrier aurait mérité d’être accéléré, explique la députée socialiste. Là le président est rattrapé par la crise interne turque". Le voyage de François Hollande intervient en effet alors que le Parlement turc débat d’une réforme judiciaire très controversée, voulue par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Soupçonné de corruption par la justice turque, ce dernier est sous le feu des critiques pour avoir ordonné le limogeage de centaines de policiers et magistrats qu'il accuse d'être impliqués dans un complot destiné à le faire chuter. Mardi 21 janvier, la visite de M. Erdogan à Bruxelles avait été extrêmement tendue, Commission et Parlement européens n’ayant pas mâché leurs mots sur la nécessité pour la Turquie de respecter l’État de droit et la séparation des pouvoirs.

Alors que les observateurs européens sont bien en peine de se prononcer sur l’avenir du gouvernement d’Erdogan à deux mois des élections locales, l’habileté de Hollande à ménager les différents acteurs turcs pourrait bien conditionner la réussite de sa visite. L’agenda de l’Elysée en témoigne : conférence de presse non pas avec Erdogan mais avec le président Abdullah Gül, qui incarne une frange plus modérée de l’AKP, le parti au pouvoir ; clôture du Forum des entreprises franco-turques ; et allocution à l’Université Galatasaray, un établissement public turc francophone que François Mitterrand avait, lors de sa visite de 1992, porté sur les fonds baptismaux.

Montebourg en éclaireur

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait partiellement déblayé le terrain au mois d’octobre lors d’une visite en Turquie. "L'objectif est de faire de nos relations économiques reconstruites le point de solidité entre nos deux pays, quelles que soient les vicissitudes politiques," avait-il déclaré à Galatasaray.

Le contexte était alors au réchauffement des relations. Le président Hollande s’apprêtait à lever le véto français, datant de Nicolas Sarkozy, sur le chapitre 22 (relatif aux aides régionales) des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. Les discussions étaient aussi en passe d’aboutir sur un accord de réadmission des migrants entrés illégalement dans l'UE depuis la Turquie, ainsi que sur l’ouverture d’un dialogue pour la libéralisation des visas pour les citoyens turcs voyageant dans l’UE.

Pour Arnaud Montebourg, il s’agissait surtout d’enrayer la chute de la part de marché de la France en Turquie, passée de 6% à 3% entre 2009 et 2012. Pourtant, les perspectives de partenariats économiques ne manquent pas. Areva et GDF-Suez sont en négociation pour la livraison de quatre réacteurs nucléaires ‘Atmea’ dans le cadre d’un consortium franco-japonais qui pourrait aboutir, selon le ministre français, à la création de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects en France. Le consortium franco-italien Eurosam est en lice pour une commande de systèmes anti-aériens dans lequel il est opposé à des industriels américains, chinois et russes. Mais rien n’est acquis, comme le montre la récente élimination de TAV, gestionnaire d’aéroports turcs dont le français ADP est actionnaire à 38%, dans l’appel d’offre pour la construction du troisième aéroport d’Istanbul.

Les dossiers qui fâchent

Restent les vicissitudes politiques et le lien qui pourrait être établi entre dérive autoritaire du gouvernement de Erdogan et processus d’adhésion de la Turquie à l’UE. D’autant que sur ce sujet, le président français, tout en prenant ses distances avec le "non à la Turquie dans l’Europe" de Nicolas Sarkozy, n’a pas dissipé le sentiment de flou suscité par sa déclaration lors de la campagne de 2012, lorsque le candidat socialiste affirmait qu’ "il n’y aura[it] pas d’adhésion de la Turquie à l’UE durant le quinquennat".

François Hollande serait bien avisé de ne pas rouvrir la boîte de Pandore, commente Marc Piérini, ancien ambassadeur de l’UE à Ankara et chercheur invité à la Fondation Carnegie. "Poser la question de l’adhésion dans le contexte actuel est très théorique et très français. L’UE et la France sont parfaitement protégées par la conditionnalité de la négociation et par le processus de ratification. Ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas l’adhésion de la Turquie à l’UE, mais l’influence de l’UE sur l’allure de la démocratie turque".

Plus sensible encore, la question arménienne reste, elle, une ombre au tableau. La censure par le Conseil constitutionnel, en février 2012, de la loi de 2011 réprimant "la contestation de l’existence du génocide arménien" avait permis de décrisper un peu les tensions. Mais certains, y compris dans l’entourage du président, redoutent que la question ne revienne dans le cadre de la transposition d’une directive européenne de 2008 sur la "lutte contre le racisme et la xénophobie", qui fournirait un prétexte pour toute tentative de ressusciter la loi.

"Un message de réconciliation"

Un scénario auquel ne croit pas la députée socialiste Laurence Dumont, pour qui

la visite de François Hollande s'inscrit dans une démarche d'apaisement. Le quotidien Hurriyet Daily News révélait d'ailleurs le 23 janvier que le président français prévoyait de rencontrer Rakel Dink, veuve du journaliste turco-arménien Hrant Dink, qui œuvre pour la normalisation des relations turco-arméniennes, lors de son passage.

"Alors qu’il s’efforce de rétablir les relations bilatérales dans l’espoir d’exploiter le potentiel économique de la Turquie, Hollande devrait faire en sorte que la question du génocide arménien ne prenne pas le pas sur ses tentatives d’améliorer les liens avec la Turquie. À ce titre, on attend de lui un message de réconciliation au moment où le gouvernement turc de son côté est favorable à une normalisation des liens avec l’Arménie, avec laquelle il n’a pas de relations diplomatiques", pouvait-on lire dans le quotidien anglophone turc.

Sur ce sujet, comme sur tant d’autres, Hollande est dans une position "d’équilibre pas toujours bien maîtrisé", commente Didier Billion, spécialiste de la Turquie à l’Institut de relations iInternationales et stratégiques (IRIS). "Il faut voir cette visite en relation avec la politique extérieure globale de Hollande. Il a du mal à choisir entre l’atlantisme de son prédecesseur et le gaullo-mitterrandisme, davantage tourné vers l'Orient. Cette visite doit se comprendre comme un test."

http://www.france24.com/fr/20140126-turquie-hollande-voue-a-numero-equilibriste-ue-armenie/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78098

La Turquie risque-t-elle une dérive autoritaire?L'Express

Par Catherine Gouëset, publié le 27/01/2014 à 08:08

François Hollande se rend en Turquie ce lundi. Le pays est plongé dans une sévère crise politique après le déclenchement d'un scandale de corruption sur fond d'affrontement entre Recep Tayyip Erdogan et la confrérie de Fethullah Gülen. Cinq questions pour comprendre cette crise.

La Turquie vit-elle sa pire crise depuis l'arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP) en 2002? La livre turque a perdu plus de 10% de sa valeur en un mois de tempête politique provoquée par le scandale de corruption qui éclabousse Recep Tayyip Erdogan. Le Premier ministre s'époumone à dénoncer un complot de ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen destiné à le faire tomber, accélère les purges et met en branle une inquiétante réforme judiciaire. Comment en est-on arrivé là ; quelles peuvent être les conséquences de ces tensions?

La confrérie Gülen c'est quoi ?

Se faisant appeler Hizmet ("le service"), ce réseau est né dans les années 1970 autour de l'imam Fethullah Gülen. Le prédicateur de 73 ans, vit en Pennsylvanie (Etats-Unis), depuis son départ de Turquie en 1999, pour échapper à des poursuites de la justice turque pour "activités anti laïques". L'organisation s'articule autour d'un ensemble d'écoles privées. Le réseau dispose aussi de chaînes de télévision et du quotidien le plus vendu de Turquie, Zaman.

La confrérie revendique plusieurs millions de partisans et des relais influents dans la police, la magistrature et les affaires, où elle a créé sa propre organisation patronale, la Tüskon. "Il n'y a pas de véritable hiérarchie. Fethullah Gülen, donne des avis, des prêches. Ses "proches", comme se qualifient eux-mêmes les membres du réseau, suivent à la lettre ses recommandations", explique Samim Akgönül, historien et enseignant-chercheur à l'université de Strasbourg.

Le but du mouvement est "de former un Etat conservateur et de faire de la Turquie une puissance régionale porteuse de sa vision de l'islam", expliquait l'universitaire Hakan Yavuz à L'Expansion en 2011. "En termes de moeurs, le mouvement est assez réactionnaire, notamment pour ce qui est de la place des femmes dans la société. Sa 'modernité' affichée s'applique surtout aux questions économiques ses positions diplomatiques sont souvent pro-américaines", observe Dorothée Schmid, chercheuse à l'Institut français des relations internationales. Pour Samim Akgönül, "elle l'est sur certains sujets de société, mais elle est aussi très nationaliste, plus que l'AKP, notamment sur les questions arménienne et kurde."

Quelles sont les relations de Gülen avec Erdogan et l'AKP?

Depuis que l'AKP domine la vie politique turque, en 2002, Hizmet a été l'un des principaux alliés du gouvernement. La confrérie s'appuie sur les mêmes milieux sociaux-culturels que l'AKP, la classe moyenne inférieure d'Anatolie. Cette catégorie de la population, dont une partie a migré à Istanbul, a connu une véritable promotion sociale depuis l'arrivée au pouvoir du parti islamiste. La confrérie a contribué à asseoir l'autorité de l'AKP sur des institutions jusque-là très proches de l'ancien régime kémaliste laïque, et le parti islamiste a de son côté appuyé les nominations de proches de Gülen dans les administrations.

Après de premières tensions entre l'AKP et Gülen sur des questions de politique étrangère, "la brouille a enflé à propos de la question kurde, ligne rouge des nationalistes turcs, complète Samin Akgönül: les gülenistes se sont opposés au dialogue amorcé en 2011 par le chef des services de renseignements (MIT), Hakan Fidan avec le PKK. Un procureur güleniste a demandé la tête de ce proche du Premier ministre". La guerre a été déclarée en novembre lorsque le gouvernement a annoncé son intention de supprimer les dershane, des écoles de soutien scolaire pour préparer les concours d'entrée à l'université. La confrérie en dirige plusieurs centaines en Turquie, qui contribuent à sa puissance financière et lui servent de pépinière pour recruter des adeptes. La réponse du mouvement a été le spectaculaire coup de filet anticorruption qui a visé l'entourage du Premier ministre le 17 décembre.

La corruption est-elle avérée?

Cette enquête anti-corruption a provoqué la démission de trois ministres, leurs proches ayant été inculpés, et a contraint Recep Tayyip Erdogan, dont le fils Bilal serait également ciblé par l'enquête, à conduire en urgence un remaniement ministériel. "Si les accusations sont vraies, croire que l'objectif est de lutter contre la corruption est ridicule, les partisans de Gülen ont juste attendu le bon moment pour les sortir, en fonction de leurs propres intérêts", explique Gareth Jenkins, chercheur au Central Asia-Caucasus Institute, cité par le Figaro.

Dénonçant un complot ourdi par des juges gülenistes, le Premier ministre a réagi en lançant une vaste purge et une série de mutations au sein de la police et de la justice. Près de 2500 policiers ont été sanctionnés, selon la presse turque, et une centaine de procureurs et juges de haut rang ont été réaffectés à d'autres fonctions. Pour reprendre le contrôle de la justice, le pouvoir a également déposé au Parlement une réforme très controversée.

Pour autant, "l'une des grandes réussites d'Erdogan est d'avoir fait porter toute l'attention sur son bras de fer avec la confrérie, et détourné ainsi les regards de l'enquête. La corruption est pourtant avérée. Des centaines de millions d'euros sont en jeu", fait valoir Samim Akgönül.

La corruption a toujours existé en Turquie, comme dans bon nombre d'autre pays, et sur les rives du Bosphore, "le seuil de tolérance de la société est élevé", ajoute le chercheur. "On disait qu'elle 'huilait les rouages'. La très forte croissance économique de ces dernières années en a augmenté le niveau de façon presque mécanique, complète Dorothée Schmid. Le paradoxe tient au fait qu'à ses débuts, l'AKP avait fait du social et de la lutte anti-corruption son credo, y compris par le choix du nom du parti": en turc, l'adjectif Ak veut dire blanc. Depuis décembre, les gülenistes ont repris à leur compte ces deux antiennes.

Cette crise renvoie-t-elle la Turquie à ses vieux démons?

Depuis son arrivée au pouvoir, le parti islamiste a réussi à renvoyer dans leurs casernes les militaires, responsables de plusieurs putschs au nom de la préservation des valeurs laïques de la République, et commanditaires de nombreux assassinats d'opposants politiques. Les méga-procès -une pratique judiciaire courante en Turquie- contre les militaires de ces dernières années pour les affaires Ergenekon et Balyoz ont envoyé derrière les barreaux plusieurs centaines de gradés. Pour Samim Akgönül, "Il faut admettre que ces enquêtes ont constitué une véritable opération 'mains propres' contre l'Etat profond", cette alliance d'intérêts entre services de sécurité, ultranationalistes et mafieux. Mais "la justice en a profité pour éliminer dans la foulée des opposants et des personnalités emblématiques de l'opposition", complète le chercheur.

Depuis deux ans, le Comité de protection des journalistes fait de la Turquie le "premier geôlier mondial" de journalistes. "Le paradoxe est que le discrédit provoqué par ces abus pourrait aboutir à blanchir des personnes qui ont été condamnées à juste titre dans le cadre de ces grands procès. Or l'Etat profond n'a pas entièrement disparu", remarque Samim Akgönül.

"La Turquie reste plus démocratique aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a dix ans", souligne Dorothée Schmid. En grande partie grâce au rôle de carotte joué par l'Union européenne depuis 1999. La perspective de l'entrée dans l'UE a permis de moderniser les institutions turques: abolition de la peine de mort, réforme du système carcéral, reconnaissance de l'identité kurde et début de normalisation des relations avec l'Arménie...). "Mais depuis le milieu des années 2000, en refusant de donner une date d'adhésion prévue, l'Union a cessé de jouer ce rôle d'aiguillon. La visite d'Erdogan à Bruxelles, cette semaine, a été marquée par l'indifférence sur les rives du Bosphore, alors qu'il y a quelques années, elle aurait fait la une des médias pendant plusieurs jours", regrette Samim Akgönül.

Quelles conséquences politiques à cette crise?

La Turquie est à la veille de trois scrutins: municipales en mars, présidentielle en août et législatives en 2015 -ces dernières pourraient être avancées. L'AKP, qui n'a cessé d'améliorer ses scores d'année en année depuis 2002, sera t-il sanctionné? Un sondage récent attribue 42% des intentions de vote au parti au pouvoir en cas de législatives immédiates, en deçà des 50% atteint lors des élections de 2011. Mais l'AKP reste le premier parti en Turquie. "Il est le seul à représenter la diversité turque, avance Dorothée Schmid, sur le plan social comme ethnique -il a su inclure des Kurdes en son sein. Les partis au pouvoir auparavant ne représentaient qu'une petite élite occidentalisée.

L'opposition a été incapable de tirer profit de l'agitation de la place Taksim, l'été dernier". Au point que certains analystes voient comme seule alternance envisageable à cette domination une scission de l'AKP. "Personnellement, je ne crois pas que le président Abdullah Gül puisse constituer une menace pour Erdogan, remarque la chercheuse. Le président est beaucoup moins populaire que le Premier ministre. Erdogan est doté d'un puissant charisme; son style impérieux et ses discours conservateurs et moralistes plaisent à une large partie de l'opinion".

"Erdogan est une personnalité autoritaire, dans un pays où la tradition autoritaire est encore très prégnante. Il a entendu le signal d'alarme des manifestations de Taksim, l'été dernier, mais il a réagi par une chasse aux sorcières. "Comme ils ont connu la clandestinité les membres du parti islamiste savent ce que peut signifier perdre le pouvoir. Cela les pousse à un certain jusqu'auboutisme, admet Dorothée Schmid. "Il est sain que ces déballages se produisent avant ces trois échéances électorales, juge Samim Akgönül. Mais si le score de l'AKP ne baisse quand même pas, on peut effectivement craindre une accentuation de l'autoritarisme d'Erdogan".

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la-turquie-risque-t-elle-une-derive-autoritaire_1317192.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78099

Hollande en Turquie : le rabibochage se complique

Métronews

Mis à jour : 26-01-2014 17:28 - Créé : 26-01-2014 16:27

DIPLOMATIE - Le chef de l'Etat entame lundi une visite de deux jours en Turquie, la première d'un président français depuis 1992. Mais sa volonté de réchauffer les relations avec Ankara est gênée par un scandale sans précédent qui secoue le pouvoir turc.

François sur les pas de Mitterrand. Vingt-deux ans après la dernière visite d'un président français à Ankara, le chef de l'Etat entame lundi une visite de deux jours en Turquie. Un symbole fort, donc, après la glaciation des relations entre les deux pays sous l'ère Sarkozy.

En brandissant comme argument de campagne son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, Nicolas Sarkozy avait en effet provoqué la colère d'Ankara et la dégringolade des échanges commerciaux entre les deux pays. La part de marché française a ainsi chuté de 6 à 3% entre 2009 et 2012, ne profitant pas du triplement du PIB turc entre 2002 et 2012. Pour l'Elysée, l'heure est donc au "rattrapage". Pas moins de sept ministres, dont Arnaud Montebourg (Redressement productif), et une quarantaine de responsables économiques accompagneront donc le chef de l'Etat mardi, quand il rencontrera à Istanbul les milieux d'affaires turcs.

Purges dans les milieux judiciaires et policiers

Mais avant cela, il va falloir parler politique, dès lundi à Ankara. A son arrivée à l'Elysée, François Hollande a adopté une position plus souple que son prédécesseur. En levant un veto posé par ce dernier, il a ainsi permis une reprise du processus d’adhésion à l'UE. Evitant toutefois soigneusement de se prononcer sur le principe, sujet plus que jamais sensible dans une Europe en crise économique et identitaire. "Cela ne se fera pas durant le prochain quinquennat", s'est-il borné à constater dès sa campagne, se retranchant derrière l'échéance minimale envisagée par les Européens : 2020.

Le Président profitera-t-il d'être sur place pour marquer un soutien plus fort à l'adhésion turque ? Rien n'est moins sûr, tant le contexte intérieur est venu, encore un peu plus, compliquer les choses. Depuis plusieurs mois, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan se trouve en effet englué dans une crise politique sans précédent. Alors que plusieurs dizaines de ses proches sont soupçonnés de corruption, il s'est livré à une série de purges sans les milieux judiciaires et policiers. Du plus mauvais effet, alors que le respect de l'Etat de droit et l'indépendance des pouvoirs font justement partie des conditions d'adhésion à l'UE. Ce que François Hollande devrait rappeler, histoire de renvoyer Ankara à ses responsabilités.

Thomas Vampouille

http://www.metronews.fr/info/hollande-en-turquie-le-rabibochage-se-complique/mnaz!u8wuxYVldu2Uo/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78102

Dorothée Schmid : «Le timing du voyage en Turquie est mauvais»Le Figaro

Par Thierry Portes

Mis à jour le 26/01/2014 à 23:01 Publié le 26/01/2014 à 17:38

Dorothée Schmid est responsable du programme Turquie contemporaine à l'Institut français des relations internationales (Ifri).

LE FIGARO. - Quelle signification donner à la visite du président français en Turquie?

Dorothée Schmid. - Le déplacement de François Hollande en Turquie est très important, car il s'agit de la première visite d'État d'un président français depuis plus de vingt-deux ans. Le président français a décidé de s'atteler à la «normalisation» de notre relation, après le quinquennat de Nicolas Sarkozy, particulièrement difficile pour le bilatéral franco-turc. La France a depuis envoyé un signal positif en débloquant le chapitre 22 (la politique régionale), l'un des cinq chapitres du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne que nous avions bloqués.

La diplomatie française met en avant notre relation bilatérale avec la Turquie pour mieux évacuer la question de l'adhésion de ce pays à l'Union européenne. L'intérêt des milieux économiques français pour la Turquie ne se dément pas et le potentiel de développement des échanges bilatéraux est considérable.

Cette visite n'intervient pas au moment le plus propice…

Le timing du voyage est effectivement très mauvais: nous nous situons quelques mois avant des élections dans les deux pays et au milieu d'une véritable crise de régime démocratique en Turquie. Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, est actuellement en délicatesse avec les institutions européennes, le Parlement et la Commission s'inquiétant d'une dérive autoritaire de la Turquie. Tout récemment, à Bruxelles, il a refusé de renoncer à sa réforme du Conseil supérieur de la magistrature qui lui permettrait de contrôler la nomination des juges et ainsi de réduire l'opposition dans son pays.

La présente lutte entre un gouvernement crispé sur ses prérogatives, engagé depuis les événements de Taksim dans une chasse aux opposants, et une confrérie opaque accusée d'infiltrer l'État remet en cause la progression de la démocratie en Turquie. On peut aujourd'hui se demander si la Turquie passerait encore positivement le test des critères de Copenhague, fixés dans les années 1990.

Justement, l'AKP, le parti islamo-conservateur de Recep Tayyip

Erdogan, qui prend le pouvoir en 2002, a-t-il fait progresser la démocratie?

Dans un premier temps, le gouvernement AKP avait un agenda de démocratisation de la Turquie. Indéniablement, le débat public s'est ouvert, on a constaté des avancées sur la question kurde et l'armée, de manière agressive certes, a été remise à sa place. L'évolution du rapport de forces entre le pouvoir militaire et le pouvoir civil, au profit du second, c'est le principal point positif de la libéralisation engagée par l'AKP. Les islamistes avaient des comptes à régler avec l'armée et ce processus servait ses intérêts. Mais c'était une demande du peuple turc et aussi de l'Europe.

L'objectif de l'AKP de Recep Tayyip Erdogan n'était-il pas tout bonnement d'accaparer tous les leviers du pouvoir?

La tradition de l'État autoritaire est sérieusement ancrée en Turquie. Erdogan est un homme à poigne. Il y a une personnalisation extrême du pouvoir, et toute critique est mal perçue. Le plus problématique pour la démocratie turque est que les perspectives d'alternance politique ne se dessinent pas. Le paysage politique est largement dominé par l'AKP, qui donc progressivement accapare l'État. Il n'en demeure pas moins que les islamistes de l'AKP ont complètement intégré le système démocratique. Les élections sont libres et sans tache. L'AKP pratique depuis dix ans une forme de démocratie populiste, multipliant les votations, notamment à travers des référendums. La corruption a longtemps été un mal endémique en Turquie, que l'AKP soit aujourd'hui touché n'est pas très étonnant. Le parti a su ouvrir le débat sur des questions importantes. Souhaitons que cela perdure, car la censure progresse de nouveau à l'heure actuelle.

http://www.lefigaro.fr/international/2014/01/26/01003-20140126ARTFIG00117-dorothee-schmid-le-timing-du-voyage-est-mauvais.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78105

Les Français réfractaires au processus d'adhésion de la Turquie à l'UELe Figaro

Par Charles Jaigu Publié le 26/01/2014 à 19:51

Les conséquences de la crise économique, les tensions croissantes au Proche-Orient et le dernier voyage de Nicolas Sarkozy ont alimenté la chute de l'approbation à l'adhésion turque.

Les Français rejettent massivement la perspective d'une adhésion de la Turquie à l'Europe. Les enquêtes d'opinion réalisées depuis dix ans sur ce sujet indiquent une tendance lourde, qui n'a fait que se renforcer. «Quand on compare les résultats actuels avec ceux de précédentes enquêtes réalisées sur le même

sujet, on constate au cours des dix dernières années une crispation croissante de l'opinion française au fur et à mesure que les négociations progressent», explique Jérôme Fourquet de l'Institut Ifop, qui vient de conduire une enquête pour le magazine Valeurs actuelles, où les sondés rejettent le projet d'une adhésion à 83 %. En 2003, 54 % des sondés étaient hostiles à l'entrée de la Turquie. En septembre 2005, à la veille de l'ouverture des négociations officielles entre l'UE et la Turquie et après la victoire du «non» au référendum sur la Constitution européenne, cette proportion est montée à 65 %. Le fait qu'en 2004, la Commission européenne ait indiqué que «la Turquie satisfaisait suffisamment à certains critères» et qu'elle demandait donc aux dirigeants européens d'entamer les négociations d'adhésion l'année suivante avait contribué à alimenter le débat, à tel point que la question turque occupa une place importante pendant la campagne référendaire sur le traité constitutionnel européen.

En 2007, Nicolas Sarkozy est élu après avoir dit clairement qu'il était hostile à l'entrée de la Turquie dans l'Europe. Le processus d'adhésion ayant commencé, il refuse d'ouvrir les dossiers clés. Puis, dès l'automne 2007, la négociation est interrompue unilatéralement par la Commission à cause du refus d'Ankara de reconnaître l'État chypriote. La perspective d'une adhésion s'éloigne, et la probabilité d'un aboutissement des négociations s'éloigne. Le niveau de rejet est resté stable entre septembre 2005 (65 %) et septembre 2011 (61 %).

Le second décrochage est intervenu plus récemment. En septembre 2012, le rejet monte à 84 %. Comme le montre le dernier sondage Ifop, cet étiage n'a plus bougé. Ce dernier palier s'explique peut-être par l'aggravation de la crise économique et les tensions croissantes au Proche-Orient (conflit en Syrie notamment). Mais il a aussi été provoqué par le voyage de Nicolas Sarkozy en Arménie, en octobre 2011, qui a relancé les tensions franco-turques. L'annonce qu'il souhaitait que le Parlement vote le projet de loi condamnant le négationnisme d'État à l'égard du génocide arménien a provoqué des réactions violentes du côté d'Ankara.

«L'adhésion de l'opinion française à l'entrée de la Turquie dans l'UE est passée en onze ans de 46 % en mai 2003 à 17 % aujourd'hui, soit une chute de pas moins de 29 points», résume Jérôme Fourquet. Depuis, les négociations officielles ont repris, et de nombreux chapitres ont été ouverts. La chute de l'approbation a concerné toutes les familles politiques mais avec des rythmes différents. Le rejet est massif à droite, mais ce mouvement n'a pas non plus épargné la gauche. En 2003, une majorité des électeurs socialistes (56 %) soutenait ce projet, ils ne sont plus que 19 %.

À la veille d'élections européennes qui s'annoncent très difficiles pour les partis pro-européens, François Hollande devra assumer ce hiatus grandissant entre la poursuite du processus institutionnel d'adhésion et une opinion publique française réfractaire, y compris à gauche. «Cela risque à terme de poser un sérieux problème politique», conclut Fourquet.

http://www.lefigaro.fr/international/2014/01/26/01003-20140126ARTFIG00163-les-francais-refractaires-au-processus-d-adhesion-de-la-turquie-a-l-ue.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78101

La Turquie dans l'UE: qu'en pense Hollande?Par Fabienne Cosnay et David Doukhan

Publié le 27 janvier 2014 à 10h59 Mis à jour le 27 janvier 2014 à 11h35

LA QUESTION QUI FÂCHE - Elle sera au menu de la visite d'Etat du président en Turquie.

François Hollande est attendu lundi à la mi-journée en Turquie. Ankara s'apprête à dérouler le tapis rouge pour cette visite d'Etat de deux jours, sans précédent pour un président français depuis celle de François Mitterrand en 1992. Entre crise intérieure turque et processus d'adhésion à l'Union européenne qui patine, les dossiers sensibles ne manquent pas.

>>> Que pense François Hollande de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ? Éléments de réponse.

Ce qu'il disait en 2004. "La conviction de François Hollande sur le sujet, c'est de ne surtout pas en avoir", résume David Doukhan, journaliste en charge de l'Elysée à Europe 1. En 2004, alors qu'il était premier secrétaire du PS, c'est du bout des lèvres qu'il s'était déclaré favorable au principe de l'entrée de la Turquie dans l'Europe … "à condition que les critères d'adhésion soient respectés ", citant notamment "la question des droits de l'homme et la reconnaissance du génocide arménien".

En 2012, une pirouette habile. En avril 2012, en pleine campagne présidentielle, le candidat socialiste avait botté en touche sur le sujet. "Aujourd'hui, il y a un processus de négociation qui est en cours depuis d'ailleurs des années" mais "aucune condition majeure n'est réunie, et donc, dans le prochain quinquennat, il n'y aura pas d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne", avait indiqué François Hollande, lors de l'émission Des paroles et des actes.

En 2014, l'art de la diplomatie économique ... Contrairement à son prédécesseur Nicolas Sarkozy qui s'était présenté ouvertement contre l'entrée de la Turquie au sein de l'UE, François Hollande ne veut pas fermer la porte à la Turquie. Conséquence du refroidissement des relations sous l'ère Sarkozy, la part de marché française en Turquie a chuté de 6 à 3% entre 2009 et 2012 alors que cette puissance émergente a vu son PIB par habitant tripler entre 2002 et 2012. Paris entend donc se livrer à "un travail de rattrapage". En témoigne la présence dans la délégation de François Hollande de sept ministres, parmi lesquels Laurent Fabius (Affaires étrangères), Arnaud Montebourg (Redressement productif) ou Jean-Yves Le Drian (Défense), et d'une quarantaine de responsables économiques et d'entreprises.

... et l'art de la prudence. Comme souvent, François Hollande veut se laisser toute latitude, sans s'embarrasser de grandes déclarations de principe. "Sur cette question, il a toujours été extrêmement prudent et il évitera par tous les moyens de se prononcer de manière tranchée", assure l'un de ses plus anciens

amis à Europe 1.

>>> Du côté de la Turquie, on attend un encouragement implicite de François Hollande.

"On attend que le président Hollande fasse passer des messages subliminaux mais que tout le monde comprendra sur le thème : "il est nécessaire que la Turquie rebondisse. Il est nécessaire que les négociations sur l’adhésion de la Turquie se dotent d’une véritable dynamique", estime Didier Billion, chercheur à l’Iris et spécialiste de la Turquie, contacté par Europe1.fr.

http://www.europe1.fr/Politique/La-Turquie-dans-l-UE-qu-en-pense-Hollande-1783099/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78119

François Hollande en Turquie pour rattraper le terrain perduLe Point

Reuters - Publié le 27/01/2014 à 07:36

par Elizabeth Pineau

PARIS (Reuters) - François Hollande se rend lundi et mardi en Turquie pour relancer les relations avec un pays influent, à l'économie bondissante, où la France veut reprendre le terrain perdu et faire entendre la voix de l'Union européenne.

Sept ministres, dont ceux Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Jean-Yves Le Drian (Défense), ainsi qu'une importante délégation de chefs d'entreprises, prendront part à cette première visite d'Etat d'un président français en 22 ans.

La part de marché de la France en Turquie a chuté de 6% à 3% entre 2009 et 2012, obligeant aujourd'hui les entreprises françaises à batailler pour répondre aux nouveaux besoins de la classe moyenne turque.

Pays émergent ayant connu ces dernières années une croissance soutenue, parfois supérieure à 9%, la Turquie a vu le Produit intérieur brut de ses 76 millions d'habitants multiplié par trois entre 2002 et 2012.

Les investissements ferroviaires d'ici 2035 sont évalués à 45 milliards de dollars (33 milliards d'euros environ); les besoins du secteur aéronautique à 50 milliards de dollars d'ici 2020.

Dans ce contexte porteur, Paris aimerait multiplier les accords du type de celui signé l'an dernier avec un consortium franco-japonais pour la construction d'une

deuxième centrale nucléaire en Turquie.

La journée de mardi à Istanbul sera surtout consacrée aux affaires pour François Hollande, qui rencontrera des entrepreneurs via l'organisme patronal Tusiad et lors d'un forum économique qu'il clôturera avec son homologue Abdullah Gül.

Une première rencontre des deux présidents est prévue la veille à Ankara, ainsi qu'un tête-à-tête avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, sous le feu des critiques pour avoir ordonné le limogeage de centaines de policiers et magistrats qu'il soupçonne d'être impliqués dans un complot destiné à le faire chuter via une enquête pour corruption qui a éclaté à la mi-décembre.

Cette opération a refroidi les relations entre Ankara et l'Union européenne au moment même où le très lent processus d'adhésion de la Turquie semblait regagner un peu d'élan, avec l'ouverture d'un nouveau chapitre de négociations en novembre.

RÉFUGIÉS SYRIENS

A ceux qui pensent que le voyage présidentiel intervient à un mauvais moment, un diplomate français répond que cette visite, prévue avant les derniers événements, permettra un "dialogue sincère" avec la Turquie, où l'Europe "peut redevenir la référence".

"Mieux vaut discuter plutôt que de laisser un pays à la frontière de l'Europe choisir une orientation qui ne serait pas dans notre intérêt", dit-il.

Selon une enquête publiée jeudi dans Valeurs Actuelles, les Français sont, des cinq pays sondés par l'Ifop, les plus réticents à l'entrée d'Ankara dans l'Union, avec 83% de refus.

Les pays européens ont donné en 2004 leur accord à l'ouverture de négociations d'adhésion de la Turquie, pour laquelle 14 chapitres sur 35 ont été ouverts.

Les Turcs refusent d'ouvrir les négociations dans certains domaines comme celui des marchés publics. D'autres obstacles sont liés au conflit qui oppose la Turquie à Chypre, elle-même membre de l'Union depuis 2004.

"Le processus suit son rythme, qui dépend du rythme des réformes en Turquie. On sait que c'est un long processus, dont l'issue dépendra de la décision des peuples turcs et européens le moment venu", explique un diplomate français.

En pleines négociations dites de Genève II sur la Syrie, le dossier syrien sera bien sûr abordé, à l'heure où la Turquie doit faire face à l'arrivée de centaines de milliers de réfugiés, dont la plupart vivent dans des camps de fortune.

Parmi les autres sujets délicats figure la question récurrente de la reconnaissance du génocide arménien, dont on célébrera le centenaire l'an prochain.

Le Conseil constitutionnel français a censuré en 2012 la loi pénalisant la contestation de ce génocide, jugeant qu'elle était contraire à la liberté

d'expression. François Hollande devra trouver les mots sur ce sujet sensible, alors qu'il a accepté une invitation à se rendre à Erevan.

Edité par Emmanuel Jarry

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/francois-hollande-en-turquie-pour-rattraper-le-terrain-perdu-27-01-2014-1784645_240.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78121

Le NON à cette Turquie en EuropeNAM

Paris, place du Trocadéro, 26 janvier - Sous un temps à ne pas faire sortir son chien, 400 courageux manifestants ce sont malgré tout massés face au Parvis des Droits de l’homme, à l’appel du CCAF, pour dénoncer encore et encore la posture négationniste de cette Turquie, qui n’a décidément pas vocation à s’installer en Europe. Une Turquie qui non seulement s’éloigne jour après jour des valeurs de la démocratie, mais qui persiste et signe dans son déni, feignant de ne pas entendre les appels du pied de sa société civile, impatiente d’en finir pour ouvrir la voie vers un avenir serein, lavé de tout ressentiment, et que chacun appelle de ses voeux.

Toujours est-il, qu’en ce 26 janvier 2013, à la veille du voyage officiel en Turquie du Président de la République française, François Hollande, les Franco-Arméniens d’Ile-de-France, à l’instar des communautés de Marseille, Lyon et Montpellier, ont tenu à rendre leçon à ceux qui, à longueur de tweets promettent la défaite et la désaffection du combat arménien. Il n’en est rien messieurs des forces obscures venus subrepticement, juste avant 15h, photographier le site du Parvis des Droits de l’homme encore désert des coeurs battants de celles et ceux qui, sachez-le, n’abandonneront jamais l’impérieux devoir que chaque Arménien doit aux âmes perdues de Deir ez- Zor.

Prenant en compte le froid et la pluie, les prises de paroles ce sont voulues plus courtes qu’à l’accoutumée, mais non moins fortes, sinon plus.

C’est le co-Président du CCAF, Mourad Papazian qui a lancé la première salve à l’endroit de l’État turc. Après avoir remercié de leur présence les représentants des communautés Assyro-chaldéennes, Grecques, Kurdes et Chypriotes, le leader de la FRA Dachnaktsoutioun, indigné, a martelé un NON à cette Turquie qui enferme les journalistes, qui bafoue les droits de l’homme, des femmes et des kurdes. Qui occupe Chypre et dont des ressortissants sèment la terreur en Syrie. Un État, candidat à l’adhésion dans l’Union européenne qui loin des valeurs des démocraties dignes de ce nom, corrompt et contraint sa jeunesse. Mais il a aussi laissé entendre que « l’exigence veut que nous oeuvrions pour mettre la Turquie sur la bonne voix et dans la bonne direction, mais qu’avec Erdogan, ce n’est pas possible ». Ajoutant que « ce ne sera pas mieux avec Gülen ». « Il y a des pratiques que nous devons condamner. Nous attendons une

expression qui soit porteuse de justice, de soutient de tous les démocrates qui en Turquie tentent de faire évoluer les choses. Il y en a beaucoup et de plus en plus dans la société civile qui prennent des risques insensés par amour de leur pays. Mais cette Turquie là ne correspond pas à leurs attentes. C’est pourquoi la question de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne doit pouvoir faire progresser ce pays. Mais tant que cet État là demeurera dans cette posture, il nous aura tous face à lui en permanence pour faire barrage à cette Turquie dans l’Union européenne. », a fermement averti Mourad Papazian. Pour terminer son intervention, il a indiqué que l’année 2014 était très importante puisqu’elle préfigure l’année du centenaire du génocide des Arméniens, avec à l’ordre du jour le dossier très important de la loi pénalisant la négation du génocide. Un point sur lequel la confiance est semble-t-il de rigueur.

Si Mourad Papazian laisse une porte un tant soit peut entre-ouverte dans l’attente d’une improbable, mais néanmoins possible amélioration in-situ, Ara Toranian, co-Président du CCAF, souligne que « Le voyage d’Etat de François Hollande en Turquie, après l’ouverture d’un nouveau chapitre de négociation, vient couronner le retour au beau fixe des relations entre Paris et Ankara ». « Situation qui n’est pas sans inquiéter la communauté arménienne toujours en butte à l’hostilité de cet Etat qui a fait de « la lutte contre les allégations de génocide, une priorité de sa politique étrangère. »

« On garde tous en mémoire les conditions pour le moins scandaleuses dans lesquelles le Conseil constitutionnel a bloqué il y a deux ans la loi Boyer qui permettait de pénaliser le négationnisme outrancier des génocides reconnus par la France. Soumise à un violent chantage de la Turquie, l’institution de la Rue Montpensier, réussissait à invalider cette loi grâce à un tour de passe-passe juridique, au motif qu’elle portait atteinte à la sacro-sainte liberté d’expression. » accuse Toranian, qui ajoute « Mais on sait bien en réalité que cette décision obéissait à d’autres motifs qui sont directement liés à l’objet de notre manifestation d’aujourd’hui, à savoir : l’incroyable influence politique de l’Etat turc sur notre territoire. » « Comment expliquer, dit-il, « la présence dans l’institut du Bosphore, principal lobby turc en France, d’autant de responsables des plus grandes entreprises françaises (Areva, Gdf suez, Airbus industrie, aéroport de Paris )  ? Et pendant ce temps la communauté arménienne attend toujours un texte permettant de pénaliser le négationnisme du génocide arménien, comme il en existe un pour les crimes de la Seconde Guerre mondiale. Il fut un temps où les démocraties occidentales faisaient pression sur les dictatures pour leur arracher des avancées. En l’espèce, on est tombé dans un cas de figure diamétralement opposé : c’est un État génocidaire et autoritaire qui est en train d’obtenir, moyennant finances, un recul de la France sur sa gestion interne des droits de l’homme. Ce qui est lamentable dans l’attitude de nos gouvernants face au marché turc, c’est qu’ils oublient toujours que ce pays a au moins autant besoin de la France que le contraire. », s’est indigné le co-Président du CCAF. Puis il précise, « En tout cas une chose est sûre, quand on voit les dégâts causés par l’influence de la Turquie sur nos institutions démocratiques, alors qu’elle est à l’extérieur de l’Europe, on n’ose imaginer ce qu’il en serait s’il elle intégrait l’Union européenne. A cette perspective, l’inquiétude ne tarit pas chez les fils et les filles des victimes du génocide que nous sommes. Qui pourrait en effet nous demander d’envisager avec insouciance ce retour en force, dans notre environnement politique, dans notre quotidien, dans notre vie, d’un Etat dont les intérêts sont si étroitement

liés à l’extermination de notre peuple  ? Nous disons non à cette Turquie dans l’Europe. Et quand nous disons à « cette » Turquie, il s’agit en réalité de « la »Turquie telle qu’elle a été conçue par Mustafa Kémal. A savoir un Etat dont la construction, étage par étage, repose sur le génocide, la spoliation, le déni de réalité, le recel et qui est donc structurellement négationniste. ».

Ara Toranian rappelle enfin que « tous les présidents de la 5e république qui se sont déclarés en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’Union, et je ne parle pas de Nicolas Sarkozy qui était de toute manière contre, ont affirmé qu’elle serait naturellement conditionnée par sa reconnaissance du génocide arménien. Mais n’est-il pas temps de signifier cette condition haut et fort, avec plus de conviction  ? N’est-il pas temps de la formaliser en l’inscrivant clairement dans l’agenda des discussions »  ? comme l’avait voté le Parlement européen le 18 juin 1987. Une « résolution sur une solution politique de la question arménienne » dans laquelle il conditionnait l’intégration de la Turquie à sa reconnaissance du génocide arménien et au respect des minorités. Un 18 juin n’ayant rien de gaullien comme l’avenir l’a infligé aux descendants des survivants du Premier génocide du XXème siècle.

« La question est désormais de savoir si c’est l’Europe qui va finir par se « kémaliser » en pliant toujours plus au poids de l’influence d’Ankara, ou bien si c’est la Turquie qui finira par s’humaniser, en demandant pardon et en réparant. C’est l’un des enjeux du combat d’aujourd’hui et des mobilisations à venir., a conclu avec force le co-Président du CCAF.

Léon Haydar, représentant la Fédération des associations kurdes en France (FEYKA) a stigmatisé la Turquie pour le génocide des Arméniens et des Assyro-chaldéens, et qui depuis 40 ans opprime le peuple kurde par une guerre au Kurdistan . Une Turquie responsable des tueries en Syrie et de l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 9 janvier 2013 : Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, pour lesquelles la FEYKA demande des comptes.

C’est ensuite le cinéaste Robert Kéchihian qui s’est exprimé en s’adressant au Président de la République française, à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, leur rappelant que si des français d’origine arménienne avaient voté pour eux, c’est parce que « ils croyaient que vous aviez une aura supérieure à ce qu’on appelle les raisons d’État ». Des ministres, dit-il « qui avec de la morale plein la bouche, tout d’un coup, face aux réalités économiques, tous ces bons engagements moraux qui depuis des décennies ont marqué les combats des partis de gauche et principalement le parti socialiste à travers les figures majeures de Jean Jaurès et de Georges Clémenceau, cette morale s’est dissoute, s’est diluée ». « Une honte ! », s’est-il exclamé. Pointant Laurent Fabius et sa « jolie musique » de condamnation des dictatures, Kéchichian monte le ton en l’interpellant pour avoir invité François Hollande « à une rencontre avec monsieur Erdogan qui fait partie d’un gouvernement corrompu, mettant en prison toute opposition. Une Turquie », martèle-t-il « qui est un nain économique et politique qui prend l’argent des communautés européennes. » Le cinéaste s’est dit déçu du président Hollande « dans cette démarche » qu’il qualifie d’immorale ». Puis il mettra en garde les politiques, arguant que « la morale revient souvent en politique comme un boomerang. Que le 24 avril 2015, il n’y aura pas que des Arméniens dans les rues, mais aussi des français et les peuples ébranlés de

toutes les communautés qui se dresseront. C’est cette morale qui obligera la Turquie à reconnaître le génocide des Arméniens ! », a-t-il lancé, la gorge prise.

Pour conclure les prises de paroles de ce rendez-vous du NON à cette Turquie, le Président de l’Association des Assyro-chaldéens de France, Daniel Auguste, a regretté de devoir avoir une posture de défiance envers François Hollande, pour lequel il se dit proche idéologiquement et dont on attend toujours que sa promesse de projet de loi condamnant la négation des génocides arménien, assyro-chaldéen et grec entre dans les faits. Dépité, il dira ne plus faire confiance à la parole politique en France, comme « en Belgique, un gouvernement de la honte, où le lobbying turc fait florès. Cent ans se sont écoulés depuis 1915. S’il le faut, nos peuples se battrons encore cent ans pour obtenir gain de cause ! »

Se disant plusieurs fois trompés par la parole politique, les communautés françaises d’origine arménienne, assyro-chaldéenne et greque ont décidé de se rassembler dans un combat commun pour dire à la présidence de la République que cette Turquie ne remplit aucunement les critères d’adhésion à l’Union européenne. Une opinion largement partagée par les français qui, selon un sondage IFOP pour le magazine Valeurs actuelles, indique que 83% des français rejettent le projet d’une adhésion de la Turquie en Europe.

Jean Eckian

lundi 27 janvier 2014, Jean Eckian ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=96798

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La Manifestation de Marseille contre l’entrée de cette Turquie dans l’UENAM

Marseille 25 janvier - Environ 300 personnes, venues pour certaines de toute la région et des départements voisins, malgré une température voisine de zéro et le mistral, étaient réunies devant la préfecture des Bouches du Rhône à Marseille, quand à 11 heures précises, Jacques Donabédian a salué les nombreuses personnalités présentes ou représentées à cette manifestation organisée par le CCAF.

L’Église arménienne, les organisations chypriotes, grecques et assyro-chaldéennes, les députés Teissier, Masse, Jibrayel, les élus des collectivités locales, avaient tenu à se faire représenter. Jacques Donabédian a rappelé toutes les raisons qui s’opposent à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, l’assassinat de Hrant Dink, les scandales de corruption, le port du voile, les journalistes et intellectuels emprisonnés, l’assassinat des militantes

Kurdes à Paris, etc. Rappelant les décisions du CEDH et le débat Dieudonné, il a dénoncé les décisions “deux poids deux mesures“. A l’adresse du président Hollande, il a dénoncé les accords militaires passés entre la France et l’Azerbaïdjan, ainsi que les sommes déversées en France par la Turquie pour s’attirer la grâce des clubs sportifs. Il a conclu en rappelant à François Hollande la promesse qu’il a faite, le 24 avril 2012 devant la statue de Komitas, s’engageant au vote d’une loi pénalisant la négation du Génocide.

Valérie Boyer évoque le départ de François Hollande pour la Turquie le premier après celui d’il y a vingt ans d’un autre président, François Mitterand. Elle a rappelé cette journée de 2011 devant le Sénat, et les nombreux drapeaux français et arménien, tandis qu’à quelques rues de là et donc en plein Paris, les organisations turques défilaient sous le drapeau turc. La France doit attendre des excuses de la Turquie pour toutes ces ingérences Elle a rappelé sa ferme opposition à l’entrée de la Turquie dans l’UE, et le rôle tenu par des organisations financées par la Turquie telles l’Institut du Bosphore, pour s’immiscer dans les affaires intérieures françaises. La députée s’étonne que l’Assemblée refuse la création d’un groupe d’amitié avec le Karabagh alors qu’un tel groupe existe pour un pays qui n’est pas plus reconnu par la communauté internationale.

Pascal Chamassian,dans une discours très dynamique comme à son habitude

Au nom de Guy Teissier, Jean-Pierre Berbérian a réaffirmé son opposition catégorique à l’entrée de la Turquie dans l’UE. C’est Roland Blum qui s’est exprimé ensuite, pour dire lui aussi son opposition absolue à l’entrée de la Turquie dans une UE qui souffre déjà d’être trop nombreuse et difficile à gérer. Il a réaffirmé les sentiments chaleureux que lui inspirent la communauté arménienne et renouvelé son engagement à ses côtés.

La manifestation s’est dispersée vers les 12:15

Gilbert Béguian

dimanche 26 janvier 2014, Jean Eckian ©armenews.com

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Article du journal franco-turc Zaman - 27/01/2014 – 1Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).

Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France

La visite de Hollande sous le signe de la normalisation

Par Sami Kiliç | mer, 22/01/2014 - 17:31

Le président de la République se rend en Turquie le 27 janvier 2014 pour une visite d’Etat de deux jours. La relation franco-turque, qui a traversé une période de turbulence sous Nicolas Sarkozy, espère reprendre sa vitesse de croisière. Le programme du voyage reste cependant axé sur le volet économique. Décryptage des enjeux et des questions.

Comment qualifier l’état des relations diplomatiques entre les deux pays ?

Une relation en dents de scie. C'est la seule expression qui vient à l'esprit quand on veut définir la relation franco-turque. Les contacts ont beau être pluriséculaires, ils sont loin d'être stabilisés. Les rapports cessent et redémarrent, se relâchent et se réchauffent, ce qui donne l'impression d'un chantier en perpétuelle construction.

L'opposition de Sarkozy à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ainsi que la question arménienne restent vives dans l'esprit des Turcs. L'élection de François Hollande a eu certes le mérite de consacrer une nouvelle terminologie mais les signes tangibles restent flous. « Un progrès, une décrispation, une fluidification mais un manque d’initiative et de décision concrète », assure Didier Billion, spécialiste de la Turquie à l'IRIS, Institut des relations internationales et stratégiques.

Comment interpréter la visite d’Etat de François Hollande ?

Une visite d’Etat est la visite la plus élevée dans l’ordre protocolaire entre deux pays. La dernière remonte à 1992. Il semble que les cercles diplomatiques et économiques aient particulièrement sollicité le président français. « Un signal fort adressé par la France, de nature à renforcer les relations bilatérales et à donner un nouvel élan au processus d’élargissement de l’Union européenne vers la Turquie » plutôt selon le communiqué de l’Institut du Bosphore.

Rien n'est moins sûr. La dimension économique est mise en exergue. « Aujourd'hui, c'est plutôt un partenariat économique qu'il faudra faire progresser sur le plan culturel », ajoute, quant à elle, Dorothée Schmid, directrice du programme «Turquie contemporaine» de l'IFRI, Institut français des relations internationales. 300 entreprises françaises emploient environ 100.000 Turcs. Et la Turquie est en position de force, « il y a une revanche historique là-dessus » selon Schmid.

La Turquie ne sollicite plus les fonds européens comme elle a pu le faire dans le passé, elle accueille de plus en plus d'investisseurs. Les secteurs de l'énergie, de l'automobile et du ferroviaire sont prometteurs. En octobre 2013, le ministre Arnaud Montebourg avait ainsi déclaré que « l'objectif de nos deux pays est de faire de nos relations économiques reconstruites le point de solidité entre nos deux pays, quelles que soient les vicissitudes politiques ».

Le projet de construction de la centrale nucléaire à Sinop sera au coeur de la rencontre. Aréva et GDF Suez font en effet partie du consortium qui s'est vu attribuer l'exploitation de la centrale.

La question arménienne aura-t-elle un impact sur le sens de la visite ?

Le mot d'ordre étant la normalisation, il est hautement improbable que le président parle des sujets qui fâchent, en tout cas en public. Ni de l'affaire de corruption et de ses conséquences lèse-libertés ni de la question arménienne. Certes, « la question du génocide arménien constitue l’une des variables négatives les plus influentes sur la relation bilatérale franco-turque depuis 2001 », comme l'écrivait Dorothée Schmid dans son rapport .

Les élites françaises et la Turquie (2010). Mais le président Hollande, qui projette de faire une visite en Arménie en mai, préfèrera le profil bas. La France n'est pas prête pour insister et la Turquie n'est pas mature pour entendre. La conférence de presse peut cependant réserver des surprises...

Que peut faire le président français sur le processus d'adhésion à l'UE ?

Lors de sa campagne, François Hollande assurait que la Turquie avait une vocation européenne mais que l'adhésion ne se ferait pas sous son mandat. Il a débloqué un seul des huit chapitres « vétoïsés » par Nicolas Sarkozy, celui portant sur la politique régionale. Didier Billion estime que cette réserve hollandaise est liée à l'absence d'une définition claire de sa ligne de politique extérieure.

« Ce voyage en Turquie est une expression de ce manque de lisibilité », indique-t-il. Il reste que la France ne peut rien promettre à elle seule. Une aubaine pour Dorothée Schmid, « on peut parfaitement avoir une relation bilatérale qui fonctionne sans se préoccuper de l'adhésion ». A bon entendeur.

http://www.zamanfrance.fr/article/visite-hollande-signe-normalisation-7416.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78106

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le

génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Visite de Hollande lundi en Turquie

Pour le chef de l'Etat, ce déplacement qui succède à celui de François Mitterrand en 1992 et sera son premier à l'étranger depuis l'annonce de sa séparation avec sa compagne Valérie Trierweiler, doit être l'occasion de raviver une relation politique et surtout économique en panne.

D'où la présence à ses côtés de sept ministres, parmi lesquels Laurent Fabius (Affaires étrangères), Arnaud Montebourg (Redressement productif) ou Jean-Yves Le Drian (Défense), et d'une délégation de responsables économiques et d'entreprises d'une quarantaine de membres.

Nicolas Sarkozy avait fait de son hostilité à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne un argument de politique intérieure, provoquant la fureur du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Le vote de lois françaises reconnaissant les incidents de 1915 ou réprimant sa négation a également lourdement pesé sur la relation.

Une période de glaciation s'en est suivie, plombant aussi les échanges commerciaux. La part de marché française en Turquie a chuté de 6 à 3% entre 2009 et 2012 alors que cette puissance émergente a vu son PIB par habitant tripler entre 2002 et 2012. Sur ce point, explique-t-on dans l'entourage du président français, Paris entend donc se livrer à "un travail de rattrapage".

C'est le message que délivrera François Hollande aux milieux d'affaires turcs qu'il rencontrera mardi à Istanbul, à la deuxième journée de sa visite. Après une année 2013 plutôt fructueuse pour les entreprises françaises avec la conclusion de 15 milliards d'euros de contrats en Turquie, une série d'accords seront signés dans les domaines du nucléaire civil, des infrastructures ou de la lutte contre les contrefaçons.

D’autre part, Paris entend privilégier une relation "sincère, claire et directe". Le processus de négociation avec l'Union européenne ne pourra prospérer que si Ankara tient ses engagements "sur l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice et le respect des libertés fondamentales", souligne-t-on encore à l'Elysée.

Au-delà de ces questions, nul doute que François Hollande sera interrogé sur sa position de principe à l'égard d'une future adhésion de la Turquie à l'UE. Jusqu'à présent, le président français s'est borné à constater que cette question ne se poserait pas concrètement pendant son quinquennat puisque les Européens ont exclu une adhésion avant 2020.

Membre de l'Otan, la Turquie est concernée au premier chef par les crises régionales et notamment le conflit en Syrie, l'Iran, l'Irak, et plus largement le monde arabe, le Caucase et Chypre, autant de crises dont François Hollande

devrait également s'entretenir avec ses interlocuteurs turcs.

Date de l'information : 26 Janvier 2014 09:24 Mise à jour à : 26 Janvier 2014 16:19

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/visite-de-hollande-lundi-en-turquie/12285

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78090

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Le président français François Hollande vient en Turquie

M. Hollande réalise aujourd'hui une visite officielle en Turquie à l'invitation du président Abdullah Gül.

La visite du président Hollande a une importance particulière étant donné qu'elle est la première au niveau présidentiel, réalisée de la France en Turquie après 22 ans d’intervalle.

Durant les prises de contact officielles prévues aujourd'hui à Ankara dans le cadre de la visite, les relations entre les deux pays seront étudiées sous tous les angles notamment politique et économique, en s’attardant sur les nouvelles opportunités de coopération et de partenariat.

Des échanges de vues auront lieu sur les questions régionales à l’actualité, y compris l’Union européenne et des questions internationales, est-il rapporté.

Certains accords seront signés pour le raffermissement de la coopération entre les deux pays.

A l’issue du programme d’Ankara, le président français François Hollande et son homologue Abdullah Gül assisteront ensemble au Forum d’affaires turco-français qui aura lieu le mardi 28 janvier à Istanbul.

Date de l'information : 27 Janvier 2014 09:52

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/le-prsident-francais-francois-hollande-vient-/12303

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78109

CONFLIT DU HAUT-KARABAGH

Selon Erevan, une nouvelle guerre au Karabagh est peu probableNAM

Serge Sarkissian a insisté vendredi sur le fait qu’une nouvelle guerre arméno-azerbaïdjanaise au Haut-Karabagh est peu probable prochainement, malgré la dernière recrudescence des violations du cessez-le dans la zone de conflit.

“ Je ne peux pas dire avec certitude qu’il n’y aura pas d’hostilités parce que dans notre pays, au moins deux personnes - le président et le ministre de la Défense - se doivent de penser que les hostilités pourraient survenir dès demain “, dit-il. “ Mais je ne vois toujours pas une reprise des hostilités dans un avenir proche. Cependant, nous nous battrons si nous y sommes contraints “.

S’exprimant lors d’une réunion avec des fonctionnaires du ministère arménien du Travail et des Affaires sociales, Sarkissian a rejeté les menaces du président azerbaïdjanais Ilham Aliev sur le Karabagh et les territoires environnants : “ S’il peut le [ faire ], pourquoi ne le fait-il pas ? Et si il va le faire, pourquoi est- il [ publiquement ] en train d’en parler ? “

Sarkissian a affirmé que l’Arménie a renforcé ses forces armées. Elle est actuellement engagée dans une accumulation militaire majeure en dépit d’un budget pour la défense beaucoup plus modeste que celui de l’Azerbaïdjan. “ Nous ne sommes pas en retard “, a t-il dit. “ Certes, les dotations prévues dans notre budget ne sont pas très révélateurs, ils ne s’élèvent pas à des milliards [ de dollars ], mais soyez assurés que notre armée ne manque pas d’armes et de munitions. “

Le ministre de la Défense Seyran Ohanian a également insisté vendredi sur le fait que les escarmouches en cours le long de la “ ligne de contact “ du Karabagh et de la frontière arméno-azerbaïdjanais sont peu susceptibles de dégénérer en une guerre.

Les deux belligérants ont signalé une forte augmentation des violations de la trêve là-bas depuis l’assassinat lundi matin d’un soldat arménien.

Le ministère de la Défense azerbaïdjanais a annoncé vendredi que ses avions de combat ont été commandés pour effectuer des vols dans le voisinage de la « ligne de contact » autour de Karabagh. Il a publié des photographies du ministre de la Défense Zakir Hasanov en train d’inspecter une unité de la Force aérienne azerbaïdjanaise.

Un porte-parole du ministère arménien de la Défense, Artsrun Hovannisian, a bafoué les vols signalés, en disant que les jets d’Azerbaïdjan deviendront « vulnérables » face à des défenses aériennes arméniennes du Karabagh si l’approche de la ligne de front. Ohanian a également affirmé qu’ils ne

représentent pas une menace sérieuse pour l’Arménie. “ Dans aucun autre territoire de cette petite taille il y a un système [ antiaérien ] aussi moderne “, a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Erevan.

lundi 27 janvier 2014, Claire ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=96789

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78100

La Russie se dit prête à proposer « de nouvelles idées » sur le règlement du KarabaghNAM

Avec les autres coprésidents du Groupe de Minsk Moscou est prête à faire de nouvelles propositions pour le règlement du conflit du Karabagh, mais le dernier mot sera pour Bakou et Erevan a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse dans la capitale russe.

La déclaration intervient alors que les tensions se sont accrues dans la zone du conflit du Karabagh dans le sillage des attaques infructueuses lancées le 19 janvier par des groupes subversifs azéris contre les positions arméniennes au cours desquelles un soldat de l’armée du Karabagh a été tué.

« Nous, avec les Américains et les Français, stimulons les deux côtés, nous sommes prêts à proposer des idées pour Bakou et Erevan mais ce sont eux qui doivent dire le dernier mot », a déclaré M. Lavrov.

Le ministre russe des Affaires étrangères a révélé qu’il y avait des lignes qui ont été négociés autour « des efforts supplémentaires afin d’arriver à un accord sur les principes de règlement de ce problème régional ». Mais il a souligné : « La chose la plus importante est l’accord des parties sur les principes qui sous-tendent le règlement ... Nous ne ferons pas ce travail au lieu des [parties au conflit] ».

lundi 27 janvier 2014, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=96663

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78107

TURQUIE/SYRIE

L'info vue par la TRT (3)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

La Syrie, le centre d’actualité de Davutoğlu à Davos

Le chef de la diplomatie Ahmet Davutoğlu qui se trouve à Davos dans le cadre du Forum économique mondial, a évalué les sujets d'actualité dans un reportage spécial accordé à la TRT.

Concernant les conflits en Syrie, le chef de la diplomatie a déclaré que les images des tortures avaient porté la violence vécue dans ce pays à l'actualité de la communauté internationale.

Précisant avoir réalisé plusieurs entretiens bilatéraux, Davutoğlu a indiqué avoir abordé lors de son entretien avec son homologue iranien Mohammed Jawad Zarif, les développements notés à Genève et avoir discuté avec ce dernier des méthodes à suivre pour assurer un cessez-le-feu en Syrie et pour acheminer les aides humanitaires.

Le ministre turc a également affirmé que les relations bilatérales turco-iraniennes avaient été traitées sur tous leurs angles dans le cadre de la visite la semaine prochaine du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan en Iran.

Dernièrement Davutoğlu a fait savoir que la baisse de la tension entre l’Iran, les Etats-Unis et les autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, était au profit de la Turquie et a indiqué espérer que l'Iran adopte une approche sensible non pas seulement sur le nucléaire mais concernant aussi les souffrances de la Syrie et du peuple Syrien.

Date de l'information : 25 Janvier 2014 10:03

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/la-syrie-le-centre-dactualit-de-davutoglu-da/12270

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78120

JOURNEE POUR LA MEMOIRE DES GENOCIDES

La Journée pour la mémoire des génocides est-elle utile pour l'éducation des jeunes ?

France Info

Le 27 janvier est une journée de mémoire européenne des génocides et de prévention des crimes contre l'humanité. L'éducation nationale organise une réflexion avec tous les élèves du primaire, des collèges et des lycées.

Par Francetv info

Mis à jour le 27/01/2014 | 12:02 , publié le 27/01/2014 | 12:02

Chaque année, l'Education nationale invite les enseignants à engager une réflexion autour de la Shoah et des génocides reconnus. Depuis la création de la Journée pour la mémoire des génocides en 2002, tous les pays européens choisissent une date en fonction de leur histoire. L'Allemagne et la France ont décidé du 27 janvier, date symbolique de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau.

Toute la journée, dans les écoles,collèges et lycées, enseignants et élèves vont aborder "les valeurs fondatrices de l'humanisme" et "les fondements des démocraties", rappelle le site de l'Education nationale. Tous les moyens sont bons : films, débats, visites de musées, rencontres avec des témoins... Les buts sont clairs : combattre l'intolérance, en perpétuant la mémoire de l'horreur.

http://www.francetvinfo.fr/societe/la-question-du-jour/la-journee-pour-la-memoire-des-genocides-est-elle-utile-pour-l-education-des-jeunes_515043.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78117

SHOAH

Quand les professeurs peinent à enseigner la ShoahLe Figaro

Par Caroline Beyer, Marie-Estelle Pech Publié le 26/01/2014 à 18:28

Des élèves contestent l'évocation du génocide juif. L'affaire Dieudonné a ravivé un antisémitisme latent.

Avec l'affaire Dieudonné, une digue morale vient de sauter dans les établissements scolaires, selon certains enseignants interrogés par Le Figaro. «La Shoah, j'en suis gavé depuis la classe de troisième. Entre les émissions de télé, les séries, l'école, on ne parle que de ça. Moi, ça me fait du bien d'en rire avec Dieudonné.» Voici ce qu'a entendu la semaine dernière un professeur d'histoire parisien lors d'un cours consacré à la Seconde Guerre mondiale. «Pourquoi parle-t-on tout le temps du génocide juif et pas du génocide rwandais ou cambodgien?», écrit une élève à la fin d'un devoir d'histoire sans vouloir

réaliser, apparemment, qu'elle vit en France. Le mois dernier, une enseignante, professeur contractuelle d'histoire-géographie dans un lycée de Saint-Priest (Rhône), a déposé plainte en raison d'attaques à caractère antisémite de ses élèves. Elle s'est ainsi entendu dire: «On ne veut pas d'une juive comme professeur dans notre classe.»

Sur certaines photos de classe abondamment médiatisées, des élèves font, depuis deux ans environ, le signe de ralliement à Dieudonné, la «quenelle», ce geste que le ministre de l'Intérieur a récemment qualifié d'antisémite mais que les élèves revendiquent plutôt comme «antisystème». Déjà en 2009, alors qu'un enseignant de mathématiques du Blanc-Mesnil avait été la cible d'une inscription anti-juive, la conseillère principale d'éducation du lycée y voyait l'influence de Dieudonné:«Son auteur aurait été influencé par des idées véhiculées dans les banlieues, et par le polémiste qui y fait parfois figure d'idole», estimait-elle.

« Il faut entrer dans cette question par le nazisme, par la politique. Si les souffrances ne peuvent être comparées, les systèmes politiques peuvent l'être »

Iannis Roder , professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis et formateur au Mémorial de la Shoah

«Dans certains endroits, il est difficile d'enseigner tout court, ce sont ces endroits où les élèves sont trop éloignés de l'école. Ailleurs, il n'y a pas de difficulté spécifique à enseigner la Shoah», estime toutefois Sophie Ernst, professeur de philosophie, enseignante dans le Val-de-Marne. Avant la forte médiatisation du bras de fer mené par Manuel Valls pour annuler la nouvelle tournée de Dieudonné, avance-t-elle, «une bonne moitié d'élèves» n'avaient jamais entendu le nom du personnage. «Depuis, certaines voix se sont élevées pour dire qu'on en parlait beaucoup parce que les juifs étaient visés.»

«Aujourd'hui, la mémoire est devenue l'affaire de chaque communauté souffrante. Chacun réclame son droit à l'histoire», regrette la philosophe qui propose de réinscrire l'enseignement de la mémoire dans celui de la morale laïque. «On a communautarisé la mémoire, alors que la visée aurait dû rester universaliste.»

Rapportant les propos de professeurs démunis face à l'affaire Dieudonné, Vincent Peillon estime que «cette situation n'est pas tolérable». L'enseignement de la Shoah doit-il être remis en question? Pour nombre d'historiens, on a trop souvent considéré l'évocation de cette période de l'histoire comme un moyen de lutter contre l'antisémitisme. Au risque de mélanger les genres. Cet enseignement a aujourd'hui adopté une approche résolument scientifique. Mais pour Iannis Roder *, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis et formateur au Mémorial de la Shoah, des progrès considérables restent à faire.

Les professeurs qu'il voit passer - environ 1 000 par an - viennent rechercher des contenus. «Lediscours public laisse à penser que l'on connaît tout sur cette période. Nous sommes abreuvés de Shoah, mais les choses sont mal dites.» Iannis Roder combat ce qu'il appelle «la pédagogie de l'horreur». «En choquant, on paralyse la pensée», poursuit celui qui bannit le film Nuit et Brouillard

pourtant souvent diffusé en classe de troisième ainsi que «les pèlerinages doloristes à Auschwitz». D'aucuns estiment même que ces voyages pensés comme des vaccins antiracistes sont un ratage complet. «Il faut entrer dans cette question par le nazisme, par la politique. Si les souffrances ne peuvent être comparées, les systèmes politiques peuvent l'être», résume l'enseignant qui entend ainsi couper court aux interrogations communautaristes classiques formulées par certains élèves.

* L'un des auteurs de l'ouvrage «Les territoires perdus de la République», paru en 2002.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/26/01016-20140126ARTFIG00134-quand-les-professeurs-peinent-a-enseigner-la-shoah.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78111

En ce jour du souvenir de la Shoah, l’image d’un papa disparu à AuschwitzLa Voix du Nord

Publié le 26/01/2014

Par Marie Bourey

C’est le 26 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, qu’est organisée la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité. Durant la Seconde Guerre mondiale, Valenciennes n’avait pas été épargnée, subissant notamment la terrible rafle du 11 septembre 1942. Lors de cette dernière, Szaja Kopel avait été emmené à Auschwitz, d’où il n’est jamais revenu. À cette époque, son fils, Léon, n’avait que dix-neuf mois.

Il n’a jamais cherché à faire parler de lui ou de sa famille. Pourtant, Léon Kopel, figure du commerce valenciennois pendant plus de cinquante ans, porte une histoire pour le moins singulière, qu’il raconte aujourd’hui encore avec passion et émotion. « Mon père est arrivé en France en 1925 en provenance de Pologne. L’année suivante, il s’installait comme fourreur à Valenciennes et, en 1933, il se mariait avec ma mère arrivée de Pologne vingt ans plus tôt. À l’époque, mon père n’avait pas trouvé nécessaire de se faire naturaliser, à l’inverse de ma mère », se souvient-il.

Les années passèrent, jusqu’au début de la Seconde guerre mondiale et ce jour encore tristement célèbre à Valenciennes. « On est venu l’arrêter le 11 septembre 1942 et on l’a emmené avec les autres Juifs de la région à Malines où se trouvait la Kommandantur. De là-bas, il est parti à Auschwitz pour ne jamais revenir. Je n’ai jamais pu savoir qui l’avait dénoncé car à ce moment-là, on n’arrêtait pas tous les juifs, mais simplement les juifs apatrides. Huit jours plus

tard on m’arrêtait avec ma mère, mais ma voisine est intervenue et m’a pris dans les bras de ma mère qui a été emmenée à la gare. Et puis quelqu’un est intervenu pour dire que ma mère était Française », retrace Léon Kopel.

Après avoir échappé au pire, la mère de Léon décidait de partir en Normandie, à Bonnebosq. « Là-bas, une fermière nous a loué une petite maison, puis l’abbé Baley et sa gouvernante nous ont recueillis », se souvient celui qui n’était encore qu’un enfant en 1944 lorsqu’il a retrouvé sa maison, rue du Rempart, squattée et vidée de tous ses biens.

Ce n’est que quelques années plus tard, après s’être retrouvé à 14 ans à l’école de fourrure de Paris, sans le sou, que Léon vient prêter main forte à sa mère dans son commerce valenciennois, situé rue des Récollets. Il y travaillera jusqu’en 2005, devenant notamment président des commerçants du centre-ville pendant de longues années.

Marié depuis bientôt 46 ans, Léon Kopel a suscité l’intérêt outre-Atlantique puisqu’il a raconté son histoire au musée de l’holocauste de Washington en 2004. C’est cette même année qu’il a effectué des recherches plus approfondies sur son passé. La raison ? La mise en place par le gouvernement Jospin, d’une commission pour l'indemnisation des victimes de spoliation. « J’ai dû prouver que j’avais tout perdu pendant la guerre. J’ai récolté des témoignages de gens qui ont connu mon père et ma mère, des photos... », raconte celui qui est aujourd’hui papa de trois enfants.

Dans quelques semaines, Léon Kopel et son épouse prendront la route pour Auschwitz. Une première pour eux. « Je n’ai jamais voulu y aller. Quand j’étais jeune, ma mère m’a mis en pension à 7 ans. J’ai toujours été le fils de déporté. J’étais traumatisé, non pas par la guerre car je n’en ai pas de souvenirs, mais je ne pouvais pas voir de films avec des Allemands. Avec le temps, avant de partir définitivement, je veux quand même aller jusque là-bas. », lâche celui dont les étagères ne manquent pas d’ouvrage au sujet de la Shoah et qui plaide pour que cet épisode ne soit jamais oublié. « Plus jamais ça. »

http://www.lavoixdunord.fr/region/en-ce-jour-du-souvenir-de-la-shoah-l-image-d-un-papa-ia27b36956n1874341

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78113

Shoah : ce que disent les programmes scolairesLe Figaro

Par Caroline Beyer Publié le 26/01/2014 à 19:40

Au-delà des programmes, les professeurs peuvent inviter des déportés, de plus en plus rares, à témoigner dans les classes, et organiser des voyages scolaires.

Comment enseigner le génocide des Juifs? Comment concilier fait historique et émotion? Le devoir de mémoire a-t-il sa place dans les enseignements d'histoire? Autant de questions sous-jacentes à l'enseignement de la Shoah. «Nous sommes passés depuis vingt ans d'un devoir de mémoire à un vrai travail d'historien», estime Benoît Falaize, agrégé d'histoire et formateur à l'IUFM de Versailles.

Avec des hésitations récurrentes. On se souvient de la polémique soulevée en 2008 par le souhait de Nicolas Sarkozy de «confier la mémoire» d'un enfant victime de la Shoah à tous les élèves de CM2. Idée finalement abandonnée. «L'école a montré qu'elle était capable de résister à une surenchère émotionnelle», analyse Claude Lelièvre, historien de l'éducation, pour qui «le devoir de mémoire est presque à l'opposé du travail de l'historien». En CM2, le sujet a été introduit en 2002, avant d'être inscrit au programme en 2008. Il est traité sous l'angle de l'histoire des Justes et des enfants cachés.

Dans le secondaire, son enseignement obligatoire est assez récent puisqu'il remonte aux années 1980. Jusqu'à deux heures peuvent y être consacrées, en troisième dans le chapitre «Le génocide des Juifs et des Tziganes», puis en première, dans le cadre d'une approche thématique instaurée en 2011 par les programmes de Luc Chatel. L'extermination des Juifs est étudiée au sein du thème «La guerre au XXe siècle», avant celui des totalitarismes, qui intègre la montée du nazisme, et avant Vichy, inscrit dans un thème dédié à la France.

Témoignages de déportés

Un «désordre chronologique» dénoncé par l'Association des professeurs d'histoire-géographie. «La Shoah est déconnectée du contexte. Les enseignants les plus expérimentés ont vite fait abstraction de cette exigence, mais les plus jeunes ont du mal à s'en s'affranchir», explique Hubert Tison, son secrétaire général. La Shoah revient en terminale L et ES, sous l'angle de la mémoire, dans le cadre de la thématique «Le rapport des sociétés à leur passé», qui traite aussi de la guerre d'Algérie.

Au-delà des programmes, les professeurs peuvent inviter des déportés, de plus en plus rares, à témoigner dans les classes, et organiser des voyages scolaires. En France, les lieux de mémoire (Mémorial de la Shoah à Paris et à Drancy, le camp des Milles à Aix-en-Provence…) reçoivent 150 000 élèves du primaire au secondaire par an, soit 1,5 % de la population scolarisée. Auschwitz, en Pologne, a été visité en 2012 par 62 000 Français, tous âges confondus, quand 140 000 Britanniques et 85 000 Italiens s'y sont rendus. Un chiffre tombé à 40 000 en 2013 selon les dernières statistiques, raisons économiques obligent.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/26/01016-20140126ARTFIG00160-shoah-ce-que-disent-les-programmes-scolaires.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78112

DARFOUR

Soudan: la Minuad accusée de minimiser la violence DarfourArticle publié le : vendredi 24 janvier 2014 à 13:28 - Dernière modification le : vendredi 24 janvier 2014 à 13:28

Par RFI

Aïcha Elbasri, ancienne porte-parole de la Minuad, accuse la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour d’un manque de transparence sur la situation dans cette région du Soudan ravagée par la guerre civile au début des années 2000, où les violences sont toujours quasi quotidiennes.

C'est un exemple parmi tant d'autres, selon Aïcha Elbasri : le 22 mars 2013, l'armée de l'air soudanaise a bombardé le village de Oum Agaga, dans le nord du Darfour. Au moins cinq personnes ont été tuées. La Minuad a envoyé une patrouille, constaté les faits et produit un rapport. Mais lorsque la presse l'interroge, Aïcha Elbasri, alors porte-parole de la Minuad, reçoit l'interdiction de confirmer l'attaque.

Conséquence, en avril, après huit mois sur le terrain, elle claque la porte. « J’étais frustrée de ne pas pouvoir communiquer les informations qui montraient à quel point la situation au Darfour est devenue très grave. Et après tant d’efforts et de demandes à la mission d’être transparente et crédible, la réponse a été un silence qui m’a obligé à démissionner. »

Un bombardement rayé des tablettes

Selon elle, l'attaque de mars 2013 sera absente du rapport du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, rendu le mois suivant. Un bombardement rayé des tablettes, comme s'il n'avait jamais existé aux yeux de la communauté internationale.

Ibn Chambas, le chef de la Minuad, dément toute volonté de cacher la vérité : « Si vous regardez nos rapports que nous devons rendre chaque trimestre à l'ONU et à l'UA, ils montrent clairement que les situations sécuritaire et humanitaire se dégradent au Darfour. Nous n'avons aucun intérêt à travestir la réalité. »

La Minuad a souvent été critiquée pour son incapacité à protéger les civils. L'an dernier, à sa prise de fonction, Ibn Chambas avait déploré une baisse des moyens et un manque de clarté du mandat de l'opération.

http://www.rfi.fr/afrique/20140124-soudan-minuad-ment-elle-passe-darfour

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78110

RUBRIQUE EN ANGLAIS

French president to meet widow of Armenian-Turkish journalist Hrant Dink

Barçın Yinanç [email protected]

French President François Hollande will conduct a historic visit to Turkey next week during which he will sit down with Rakel Dink, the widow of Armenian-Turkish journalist Hrant Dink, who was assassinated seven years ago.

Armenian genocide allegations have been an issue that has long poisoned relations between Turkey and France. After years of lobbying, the sizable Armenian community in France succeeded in 2012 of convincing French lawmakers to endorse a law criminalizing the denial of their claims of genocide, which has contributed to the deterioration of bilateral relations in addition to Paris’ objection to Turkey’s bid for European Union membership.

The Constitutional Council of the French Republic, however, ruled in February 2012 that a law making it a crime to deny the Armenian genocide was unconstitutional. Then last December, in a case involving Switzerland, the European Court of Justice ruled that the denial of genocide claims did not constitute a criminal offence.

Hollande is said to approach the genocide issue in view of these two rulings, but the two rulings have not relieved the pressure on him from the Armenian community, which has upped their efforts for 2015, the 100th anniversary of the World War 1 mass killings of Armenians at the hands of the Ottomans. Memorial efforts in the past such as erecting statues in different French cities have also created problems between Paris and Ankara.

In an effort to put relations back on track in order to tap Turkey’s economic potential, Hollande will try to prevent the genocide issue from overshadowing his efforts to improve ties with Ankara. In this respect, he is expected to give messages of reconciliation as the Turkish government is also keen on mending fences with Armenia, with which it has no diplomatic relations.

Hollande’s meeting with the widow of Hrant Dink, a figure that worked for Turkish-Armenian reconciliation, will take place within that setting. Rakel Dink is currently the director of the Hrant Dink Foundation.

Hollande will become the first French president to conduct a state visit to Turkey in 22 years; following his official talks in Ankara, he will hold several meetings in Istanbul.

He is expected to deliver a speech at Galatasaray University, and bestow a French state award on Candan Erçetin, a famous singer and deputy chair of the Galatasaray sports club.

January/24/2014

http://www.hurriyetdailynews.com/french-president-to-meet-widow-of-armenian-turkish-journalist-hrant-dink.aspx?pageID=238&nID=61492&NewsCatID=338

Graft probe's transatlantic effectsLALE [email protected]

13 January 2014, Monday

Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan's claim that “internal and external conspirators” were behind the corruption and bribery scandal that became public on Dec. 17 last year and that their ultimate goal is to topple his government has the potential to provoke the US Congress to adopt resolutions that Ankara will not like. For instance, the US Congress may finally adopt a resolution that will recognize the mass killings of Armenians under Ottoman rule as a genocide, terminology that Ankara fiercely opposes.

The fact that Erdoğan pointed his finger at the US, Turkey's close ally, as being among the external conspirators allegedly against his rule when he specifically targeted the outgoing US Ambassador to Turkey Francis Ricciardone, whom he accused of being involved in provocative acts in the midst of the corruption scandal, has already irritated both the US administration and the US Congress.

The US Congress did not like an American ambassador being treated like an enemy in a NATO country, i.e., in Turkey.

The row with Ricciardone erupted when pro-government media outlets ran reports quoting him as having said in a closed-door meeting with ambassadors from European Union countries that they would see the “downfall of an empire,” i.e., Turkey. He was also quoted as saying that he had asked Turkey's state-owned Halkbank, whose general manager was arrested on corruption and bribery charges, to halt its business dealings with Iran, as per the United Nations sanctions in place against the country.

Ricciardone's alleged meeting with ambassadors from EU countries, meanwhile, apparently did not even take place, prompting speculation that the above mentioned quotes attributed to the US ambassador were made up.

Immediately after the media reports, the US Embassy in Ankara posted several messages on its Twitter account saying that the US has no involvement in the ongoing corruption probe, adding, “All allegations in news stories are downright lies and slander.”

How will Erdoğan's policy of targeting Washington through its ambassador affect Turkish-US relations? The immediate effect is highly likely to be in the form of a negative attitude toward Turkey in the US Congress.

Erdoğan, by targeting the US ambassador based upon what may be fake stories, has ironically offered the US Congress an excuse delivered on a silver platter for

them to push for a resolution to recognize the events of 1915 under Ottoman rule, Turkey's predecessor, as a genocide.

Turkey states that there were deaths on both sides when Armenians revolted against the Ottoman Empire in collaboration with the Russian army and invaded eastern Anatolia to gain independence. Ankara insists that historians of both Armenia and Turkey should get together to decide on whether the events of 1915 constitute a genocide and that it is not the responsibility of parliaments to pass resolutions recognizing the events as a genocide.

At the executive level, US presidents make statements on April 23 of each year, the day that is commemorated by the Armenians as the anniversary of the genocide, that stop short of recognizing the events as genocide. In his statement in April last year, President Obama referred to the events as the “Meds Yeghern,” which means “great tragedy” in Armenian, instead of branding the events openly as a genocide.

The US Congress, however, is likely to use Erdoğan's attacks against the US ambassador to push the Obama administration to downgrade its ties with Turkey and it may finally adopt a resolution branding the deaths of Armenians in the final years of the Ottoman Empire as a "genocide" of Armenians.

The Armenian-American community is the most politically influential community of the Armenian diaspora (Armenians living outside Armenian state). And they are a very influential community within the US Congress. U.S. Senator Robert Menendez, chairman of the Senate Foreign Relations Committee, comes from New Jersey, where the Armenian community is quite prominent.

It is, then, not a coincidence that all kinds of stories that describe the Turkish government's policies in the handling of the graft probe as intended to cover it up and not allowing the judiciary to pursue the case are being run in local papers in New Jersey. The Armenian community in New Jersey seeks to influence Menendez using the graft probe stories from Turkey due to the way it has been handled -- violating the rule of law -- to push for a resolution for the recognition of Armenian genocide.

The Armenian community obviously seeks to paint Turkey negatively through the way the Turkish government has been managing the corruption investigation. The Armenians want to prove that there is no rule of law in Turkey since the government has been interfering in the judicial process during the graft probe, as well as recalling the police brutality endorsed by the Turkish government against Gezi Park protesters last summer, as well as citing the numerous Turkish journalists imprisoned because of their opposition to the government.

2015 is the 100th anniversary of the mass killing of Armenians under Ottoman rule. Armenian- Americans will ask the US Congress to adopt a resolution recognizing the events as a genocide next year, if not in April of this year. And Senator Menendez from New Jersey cannot afford to turn down the demands from the strong Armenian community in his constituency.

Debate around “Turkey may be a NATO ally, but what kind of an ally violates democratic principles?” had already begun in the US Congress following the Gezi Park protests. The Turkish government's mishandling of the graft probe has further fueled anti-Turkish government perceptions in the US Congress.

http://www.todayszaman.com/columnist/lale-kemal_336501_graft-probes-transatlantic-effects.html

RUBRIQUE EN TURC

Sevan Nişanyan giderayak yazdıGOMALAK 17.12.2013Hayko Bağdat

Sevan bu hafta hapse girecek. Baktım ne yazsam olmayacak, rica ettim o yazdı. Hepimize yazdı.

Fazla abartmamak lazım. Sonuçta yasalara göre bir suç işlemişsin, usulüne az çok uygun olarak kovuşturulmuş, ceza verilmiş. Şimdi cezayı alan Sevan’dır diye bunun uygulanmasına karşı çıkmak hakkaniyete sığmaz. Adamına göre muamele edilirse esas o zaman itiraz etmek gerekir.

Ne yapsın yani hâkim? “Bu adamı beğenenler var, görmezlikten gelelim” mi desin? “Herkes kaçak inşaat yapıyor, bir tek Sevan ceza alıyor” tezi doğru değil.

Yakaladıkları herkesi çatır çatır yargılıyorlar, memleketin her ilinde inşaat suçlarından hapis cezası alıp yatan çok insan var.

Unutma ki gazetede okuduğun her “kaçak inşaat” haberi göründüğü gibi değildir; her dosyanın bir sürü inceliği vardır. Ayrıca bu suçları işleyenlerin büyük çoğunluğu bir kere işler, mevzuatın boşluklarını gözetir, dolayısıyla alırsa ufak bir ceza alır, o da eğer mükerrer sabıkalı değilse bir şekilde ertelenir ya da iptal edilir. Benim gibi otuza yakın sabıkası olan kimse yok bildiğim kadarıyla.

İşlediği suçu alenen ve kanırta kanırta işlemiş olanlar da enderdir.

Verdikleri ceza orantısız veya akıldışı bir ceza değil.

Toplam 21 ya da 24 yıl hapis cezam vardı, tam hesabını çıkartamıyorum. “Bu kadarı olmaz” dediler, bir çözüm yolu bulmak için epey uğraştılar. Sonuçta geçen ekim ayında SİT Alanında İzinsiz İnşaat suçuna yeni bir düzenleme getirildi, benim hapis cezalarımın da yaklaşık 13,5 yıllık bölümü silinmiş oldu. Bunu görmezden gelmek doğru olmaz. Şimdi mesele bir yıl mı, üç yıl mı, beş yıl mı meselesi. Ve hangi koşullarda yatılacak meselesi. Benim yaşımdaki biri için bunlar önemsiz detaylar değil, ama kaldıramayacağım şeyler de değil.

Cezanın tamamını silemezler miydi?

Silebilirlerdi bence, tam içyüzünü inan bilmiyorum. Bir nedenle silmediler. Belki “E canım hepsini affetsek olmaz, biraz yatsın kerata” dediler. Belki de bazı

yazılarım birilerinin sinirine dokundu. Bilhassa sizin gazetede 6 Haziran’da çıkan “Her Başbakan İstifayı Tadacaktır” başlıklı yazım tepki toplamış deniyor, belki nihai kararda etkisi olmuştur.

Olmuşsa olmuştur, hatta iyi olmuştur.

Kimseye minnet borcu olmamak, bir sene fazla ya da eksik yatmaktan daha önemli bir şey bence.

İnsanın zaman zaman kendisiyle baş başa kalması lazım.

Sosyalliğin fazlası iç disiplinini sarsıyor, düşünceni derinleştirmeni önlüyor.

Kaç senedir kafamda olmayacak cinsten bir hayal vardı, Venedik’teki Surp Ğazar Manastırı’na gidip “beni buraya alın birkaç seneliğine” desem acaba kabul ederler mi diye aklımdan geçiyordu. Geçen ekimde tam da bu nedenle Venedik’e gitmeye niyetlendim, hem oradaki değerli birtakım insanlarla sohbet etmek, hem de bunu biraz soruşturmak istedim. Olmadı, denk gelmedi.

Belki de iyi oldu. Manastırın vicdani bir bedeli var.

İnanmadığın şeylere inanırmış görünmen, ya da en azından suskun kalman lazım. Hapishane o açıdan daha iyi. Manevi borcun olmuyor. Sadece bedenini bağlıyorlar, içine dokunamıyorlar. Alelade sosyal hayattan bile daha özgürsün bir bakıma.

Bilgisayarıma, kitaplarıma, bir de yalnızlığıma dokunmasınlar, gerisi çok mühim değil.

“Elimden bir şey gelir mi” diye soruyorsan, bunu düşün derim.

Tabii ki konu bunlardan ibaret değil. Bunlar işin bana ve bu somut olaya müteallik olan kısmı. Bir de hadisenin arka planı var. Bu ülkenin yönetim biçimine, hukuk sistemine, önyargılarına, nankörlüğüne, ufuk yoksunluğuna ilişkin boyutları var. Suçu elbette durduk yerde işlemedim. Zevk için, ya da kazanç için de işlemedim.

Sen bakma Eyüp Can’ın dediklerine, deli filan değilim. Daha ciddi bir şeyin mücadelesini veriyorum.

Ama o mevzua girsem bu mektup bitmez. En iyisi burada keseyim, devamını Blogumda getiririm bir ara.

Gözlerinden öperim. Gezi’deki tavrını çok takdir ettim. Bedeli ne olursa olsun, o duruştan geri adım atmayacağından eminim.

Sevan Nişanyan

[email protected]

http://www.taraf.com.tr/hayko-bagdat/makale-sevan-nisanyan-giderayak-yazdi.htm

FACEBOOK ET TWITTER

L'actualité instantanée sur Facebook et Twitter - 1

Vous n'êtes pas un pro des réseaux sociaux ? Le Collectif VAN répertorie sur cette page les infos postées ou relayées sur Twitter et Facebook par le Collectif VAN.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73615

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN

Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDARASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Collectif VAN : APPEL AUX DONSAgenda - Collectif VAN : un acteur référent dans la lutte contre le négationnisme - Collectif VAN - www.collectifvan.org

Depuis 2004, le Pôle Evènementiel du Collectif VAN a mis en œuvre ou suivi plus de 90 actions publiques à destination de la société civile.

En 2013, le Collectif VAN a vécu un moment historique : à l’invitation de deux ONG turques, l’IHD [Association turque des droits de l’Homme] et DurDe, il a fait partie de la délégation d’associations antiracistes européennes (SOS Racisme, UEJF), dirigée par l’EGAM et l’UGAB, qui s’est rendue pour la première fois à Istanbul (Turquie) le 24 avril pour y commémorer le génocide arménien.

Auparavant, en France, en lieu et place de la désormais célèbre “Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation“ qui se tient chaque mois d’avril devant Notre-Dame de Paris, le Collectif VAN avait organisé une soirée-débat-projection intitulée “Génocide arménien : un passé qui ne passe pas”, avec Maître Vincent Nioré pour modérateur. Elle s’est tenue le vendredi 5 avril au Ciné d’Issy (300 places) avec le soutien de la Mairie d’Issy-les-Moulineaux, en présence d’André Santini et de son équipe. Le programme a rencontré un vif succès : débat avec les journalistes Guillaume Perrier et Laure Marchand à l’occasion de la parution de leur livre “La Turquie et le fantôme arménien”; projection du film “Le Fils du marchand d’olives” de Mathieu Zetindjioglou, séance-dédicaces.

Le Collectif VAN avait commencé l’année 2013 en étant, pour la troisième année consécutive, partenaire des Assises contre le négationnisme mises en place à l’ESG de Paris par Frédéric Encel: le thème en était « Médias et négationnisme ». Pour la première fois, la représentante du Collectif VAN a

été invitée à s’exprimer à la tribune à propos du négationnisme du génocide arménien dans les médias et sur internet. Comme à l’accoutumée, le Collectif VAN a tenu un stand d’information pour accueillir le public.

Le Collectif VAN a poursuivi en 2013 sa participation aux actions de ses partenaires, en particulier celles du Collectif Urgence Darfour, de l’EGAM (Roma Pride), de la Licra et d’Ibuka France. Par ailleurs, le Collectif VAN est régulièrement sollicité par les militants des droits de l’homme turcs et kurdes face à la répression d’Ankara et alerte les pouvoirs publics sur leur situation.

Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse gratuitement 5 jours par semaine par mail et depuis 2006 sur le site www.collectifvan.org (très bien référencé sur Google Actualités) une revue de presse [Veille-Média] nationale et internationale, avec des articles et de nombreuses traductions sur les génocides, leur négation et les spoliations.

Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN signale certains faits négationnistes en les listant dans un «Observatoire du négationnisme» en ligne sur son site et utilisé par diverses instances arméniennes pour sensibiliser les médias, les institutions et les cercles politiques.

Pour animer son site internet, le Collectif VAN a choisi de fournir un travail rémunéré à de jeunes webmasters francophones d’Arménie, basées à Erevan.

Les dons que reçoit le Collectif VAN contribuent ainsi à offrir un emploi stable à de jeunes Arméniennes formées aux thématiques qui nous concernent.

Tout ceci ne pourrait exister sans l’aide de nos membres, de nos généreux sympathisants et de la subvention annuelle de la Ville d’Issy-les-Moulineaux.

Merci pour votre soutien à une association indépendante de tout parti politique.

En remerciant celles et ceux qui ont déjà devancé cet appel.

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 (0)1 77 62 70 77

Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

Dons à envoyer par chèque bancaire à l'ordre de : Collectif VAN

A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France

Par virement bancaire : IBAN : FR76 30003 03983 00037272255 38 Identifiant international de la banque (BIC) : SOGEFRPP

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76760

Agenda - «Vingt ans après, dire le génocide des Tutsi »Agenda - «Vingt ans après, dire le génocide des Tutsi » - www.collectifvan.org   - Dimanche le 26 janvier 2014, la 4ème édition des Assises Nationales de la Lutte contre le Négationnisme organisée par Frédéric Encel, géopolitologue et professeur à l'ESG Management School, fera un bilan du génocide au Rwanda, sur le thème « Vingt ans après, dire le génocide des Tutsi ». Uniques en Europe, ces Assises Nationales de la Lutte contre le Négationnisme qui se déroulent dans le grand amphithéâtre de l'ESG, sont le grand rendez-vous annuel du combat contre un fléau qui ne concerne pas seulement la France ni un génocide en particulier, mais qui recouvre des réalités beaucoup plus larges. Cette Journée annuelle traite en effet autant du négationnisme d'Etat que de la négation ou de la minimisation de génocides comme celui des Tutsi du Rwanda. Cette année, André Glucksmann et Bernard Kouchner apporteront leur participation. Le Collectif VAN, partenaire depuis 2011 de ces Assises, tiendra comme à l'accoutumée son stand d'information. Inscrivez-vous vite ! 

Publié le 26 décembre 

ESG Management School 

Dimanche 26 janvier 2014, 

Assises Nationales de la Lutte contre le Négationnisme «Vingt ans après, dire le génocide des Tutsi » 

Cette 4ème édition des Assises Nationales de la Lutte contre le Négationnisme, organisée par Frédéric ENCEL, géopolitologue et professeur à l’ESG Management School, fera un bilan du génocide rwandais, sur le thème « Vingt ans après, dire le génocide des Tutsi », le 26 janvier prochain, dans le grand amphithéâtre de l’école. André Glucksmann et Bernard Kouchner participeront à cette 4ème édition des assises nationales de la lutte contre le négationnisme. 

Uniques en Europe, les Assises Nationales de la Lutte contre le Négationnisme sont le grand rendez-vous annuel du combat contre un fléau qui ne concerne pas seulement la France ni un génocide en particulier, mais qui recouvre des réalités beaucoup plus larges. Ces Assises traitent en effet autant du négationnisme d’Etat que de la négation ou de la minimisation de génocides comme celui des Tutsi du Rwanda. 

PROGRAMME 

9h15 - Accueil et ouverture des travaux : Frédéric ENCEL 

9h30 - Introduction générale : André GLUCKSMANN, philosophe 

10h - Table ronde 1 : La longue préparation et les signes avant-coureurs • Jean-Pierre Chrétien, historien, directeur de recherches émérite au CNRS • Marcel Kabanda, historien, rescapé, président de Ibuka France • Maria Malagardis, journaliste à Libération • Yves Ternon, historien, directeur mission d'information citoyenne sur le génocide au Rwanda Modérateur : Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde, producteur à France Inter 

11h30 - Table ronde 2 : Ils ont vu l'«ouragan de mort» • Alain Frilet, journaliste, ancien grand reporter à Libération • Annick Kayitesi, essayiste, rescapée • Alain Ngirinshuti, vice-président d’Ibuka France, rescapé • Nicolas Poincaré, ancien grand reporter, journaliste à Europe 1 Modérateur : Paul Amar, journaliste, producteur indépendant 

PAUSE + DIFFUSION de « TUEZ-les TOUS ! » 

14h30 - Table ronde 3 : La thèse du « double génocide » • Laure de Vulpian, journaliste à France Culture • Jean-François Dupaquier, essayiste, grand reporter • Joël Kotek, chercheur à l'Université libre de Bruxelles • Patrick de Saint-Exupéry, ancien grand reporter, fondateur de XXI Modérateur : Frédéric Encel, professeur de sciences politiques à l'ESG Management School, chroniqueur à France Inter 

16h - Table ronde 4 : Écrire, montrer, témoigner, juger... • Kora Andrieux, chargée de mission aux Nations unies • Stéphane Audoin-Rouzeau, historien, directeur de recherches à l'EHESS • Hélène Dumas, chercheur à l'EHESS • Alain Gauthier, président du collectif des parties civiles pour le Rwanda Modérateur : Valérie Hannin, rédactrice en chef à L'Histoire 

17H30 - Grand témoin : Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères, fondateur de «Médecins du monde» 

L’ESG Management Shool, présente depuis la 1ère édition sera bien entendu une nouvelle fois partenaire et accueillera ces Assises. Les étudiants de l’école s’associeront à l’événement, en participant activement à son organisation dans le cadre de leur programme U-Discover, qui leur permet de s’engager dans des actions parallèles à leur cursus pédagogique. 

Informations complémentaires: ASSISES NATIONALES DE LA LUTTE CONTRE LE NEGATIONNISME 

Dimanche 26 Janvier 2014 de 9h à 18h 

Amphi ESG Management School – 25 rue St Ambroise – 75011 PARIS

http://www.esgms.fr/lutte-negationnisme-ecole-de-commerce.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=77620

Agenda - Cinéma du monde à Rouen : la négation du génocide arménienAgenda - Cinéma du monde à Rouen : la négation du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'heure où la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) considère que "La nécessité de condamner la négation de la qualification de génocide des atrocités survenues en Arménie pendant les années 1915 et suivantes n’a pas été démontrée", le Festival "Regards sur le cinéma du monde" à Rouen, organise le mardi 28 janvier 2014 à 20h30, une soirée spéciale sur la négation du génocide des Arméniens avec la projection de l'excellent documentaire "Le fils du marchand d'olives" de Mathieu Zeitindjioglou, suivie d'une rencontre-débat en présence de l'équipe du film.

Le film, qui a été sélectionné et primé dans de nombreux festivals internationaux (dont le « Golden Apricot » de Yérévan, et le Los Angeles Film Festival), parle - d’une manière originale et efficace - de la négation du génocide des Arméniens par l’État turc, depuis près de 100 ans.

"Le fils du marchand d'olives" de Mathieu Zeitindjioglou

Mardi 28 janvier 2014 à 20h30 au Cinéma ARIEL, place Colbert 76130 Mont Saint Aignan

Sujet : Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna partent en Turquie. Caméra au poing, ils enquêtent sur le grand père arménien de Mathieu, Garabed, qui a échappé au génocide arménien de 1915. Mêlant animation, film d'investigation et documentaire historique, le film nous éclaire sur la vision de cette tragédie par les Turcs d'aujourd'hui. Édifiant...

Quelques critiques parues à la sortie du film (2012) :

« Initiatique, poétique et pédagogique », ce film inclassable nous met à nu, sans contestation possible, la réalité d’un véritable et insupportable négationnisme, systématiquement mis en place … » Annie Copperman – Les Echos – du 11/04/2012

« Une quête d'identité sous forme de documentaire subjectif qui a le mérite de soulever des questions sur le devoir de mémoire en s'immisçant dans le peuple et les institutions. »

L’Express du 11/04/2012

(...) Ce documentaire très personnel, d'une belle originalité stylistique, se transforme en réflexion critique sur l'oubli et le mensonge historique, au fil d'un voyage passionnant, nourri de rencontres, de documents d'archives, de paysages. C'est remarquable d'intelligence, et bouleversant de nostalgie sans remède. Le Figaro

Lien Amazon pour acheter le DVD en ligne si vous souhaitez l'offrir ou simplement le voir ou le revoir :

http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B00B2PN91O/ref=sr_1_1_olp?ie=UTF8&qid=1382439522& sr=8-1&keywords=le+fils+du+marchand+d%27olives&condition=new

Le DVD propose le film en versions anglaise et française.

La prochaine édition du Festival Regards sur le Cinéma du Monde se déroule du 21 janvier au 31 janvier 2014 à Rouen et son agglomération : [email protected]

http://www.cinemadumonde.org/index.php?idR=133

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=77565

Agenda - Paris : Les Conférences du Salon autour de l’œuvre de Zabel EssayanAgenda - Paris : Les Conférences du Salon autour de l’œuvre de Zabel Essayan - www.collectifvan.org - Les Conférences du Salon accueillent Martin Melkonian mercredi 5 février à 20.30, à la Maison des Etudiants arméniens, pour une conversation littéraire avec l’œuvre de Zabel Essayan.

Publié le 21 janvier 2014

Martin Melkonian lit Zabel Essayan

Conversation littéraire autour du livre "Mon âme en exil"

Edition Parenthèses / collection diasporales

mercredi 5 février à 20.30

Maison des Etudiants arméniens

57, boulevard Jourdan, Paris 14e (métro Porte d’Orléans, ou RER B-Cité Universitaire, ou Tram 3)

entrée libre

TÉLÉCHARGER :  L'Affiche

http://www.collectifvan.org/pdf/02-31-33-21-01-14.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=78002

Agenda - Grand Lyon : "L'Arménie au coeur"Agenda - Grand Lyon : "L'Arménie au coeur" -www.collectifvan.org   - Du 4 au 7 février, nous vous invitons à partager des moments d'exception avec une semaine dédiée à la culture arménienne à Lyon, Villeurbanne et Décines. 

Publié le 17 janvier 

Semaine arménienne du 4 au 7 février 2014 

“L’Arménie au Cœur” Cinéma, Littérature, Musique, Photographie, Poésie 

Du 4 au 7 février, nous vous invitons à partager des moments d'exception avec une semaine dédiée à la culture arménienne à Lyon, Villeurbanne et Décines. 

L'Arménie au coeur est la rencontre de plusieurs partenaires culturels, l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (affaires culturelles et mission image), l'Université Lyon 1 (mission culture, théâtre Astrée, galerie Domus), la compagnie Françoise Maimone et le Centre National de la Mémoire Arménienne autour de la photographie, de la littérature, de la poésie, de la musique et du cinéma arméniens. 

Des rendez-vous d'exception avec le photographe Rajak Ohanian, le cinéaste et metteur en scène Serge Avédikian, le cinéma d'Artavadz Péléchian et de Sergueï Paradjanov et bien d'autres rencontres encore. 

Centre national de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915 69150 Décines 04 72 05 13 13 [email protected] www.cnma.fr 

Théâtre Astrée 6 avenue Gaston Berger 

69100 Villeurbanne 04 72 44 79 45 http://theatre-astree.univ-lyon1.fr 

Ecole normale Supérieure de lyon 15 parvis René Descartes 69007 Lyon 04 37 37 60 00 www.ens-lyon.eu/culture 

Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques 17-21 bd du 11 novembre 1918 69100 Villeurbanne 04 72 44 43 47 www.enssib.fr 

Galerie domus Campus de la Doua 31 rue Pierre de Coubertin 69100 Villeurbanne 04 72 43 19 11 http://galeriedomus.univ-lyon1.fr 

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Mardi > 4.02.14 - 20h30 Théâtre astrée gratuit pour les étudiants / 6€ 

Un voyage au cœur de la littérature arménienne contemporaine avec une lecture d'extraits du livre de Marine Petrosyan « Erevan » par hermine Karagheuz, suivi d'un récital des plus belles œuvres pour piano écrites par Arno Babadjanian et interprétées par la pianiste Svetlana Eghanian. 

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Mercredi > 5.02.14 -14h30 Théâtre kantor / école normale supérieure entrée libre, dans la limite des places disponibles 

Rencontre avec rémi Fontanel, enseignant en Études Cinématographiques et audiovisuelles (Département aSIE arts de la Scène, de l’Image et de l’Écran-université Lumière Lyon 2), spécialiste du cinéma de Péléchian et Alice leroy, enseignante-chercheuse études cinématographiques-aRTS (École Normale Supérieure de Lyon) pour découvrir ou redécouvrir le cinéaste arménien Artavazd Péléchian avec la projection du film « nous ». Projection suivie d’une discussion. 

19h30 

Théâtre astrée gratuit pour les étudiants / 6€ 

Ciné-concert avec la diffusion du film « notre siècle » de Péléchian accompagné du groupe de musique électro-rock, Fritz the cat. 

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Jeudi > 6.02.14e Centre national entrée libre 

Poésie en musique avec les comédiennes et metteurs en scène Saté Khatchatryan et Françoise Maimone de la mémoire arménienne et le groupe de musique traditionnelle arménienne 19h30 « Spitak ». 

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Vendredi > 7.02.14 Amphithéâtre descartes école normale supérieure entrée libre 

La Mission Images invite le photographe rajak 14h30 Ohanian à l’occasion de ses expositions « Portrait d’une P.M.E » et « Visages de la création » à la Galerie Domus et à l’ENSSIB. Rencontre et discussion avec le photographe. 

20h30 Théâtre astrée entrée libre 

Projection du film « Sayat nova » (ou Couleur de la grenade) de Sergueï Paradjanov (1969 / 73 mn), suivie de la diffusion de deux extraits du film de Serge Avédikian « Paradjanov » (sortie au printemps 2014) et de la rencontre avec le réalisateur et comédien Serge Avédikian. 

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Toute la semaine et au-delà - Quatre expositions 

Photographies de Rajak Ohanian - 16.01.2014 > 28.02.2014 

Exposition Visages de la création Inauguration le 16 janvier à 17h30, en présence du photographe. Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques enssib, hall d’accueil et bibliothèque. Entrée libre, lundi au vendredi de 9h à 19h - Samedi de 9h à 12h. 

Exposition Portait d’une P.M.E. Vernissage le 16 janvier à 18h30, en présence du photographe. Galerie domus 

Entrée libre, lundi au jeudi de 9h à 17h - Vendredi de 9h à 16h. 

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Centre national de la mémoire arRménienne - 20.10.2013 > 07.02.2014 

Exposition Se reconstruire en exil. L’arrivée des réfugiés arméniens en France. Retrace les conditions de l’exil des arméniens en France pendant l’entre-deux guerres. Entrée libre, mercredi, vendredi et samedi 10h-12h - 14h-17h. 

Exposition - le livre arménien de la renaissance aux lumières : une culture en diaspora. Présentation d’un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques ou savantes de l’ancien Régime (1511-1736). Entrée libre, mercredi, vendredi et samedi 14h-17h. 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=77938

Agenda - Expo : "Le livre arménien : une culture en diaspora" Agenda - Expo : "Le livre arménien : une culture en diaspora" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Exposition : "Le livre arménien de la renaissance aux lumières : une culture en diaspora" organisée par la Bibliothèque Mazarine, à l’occasion des 500 ans de la naissance de l’imprimerie arménienne. L'exposition aura lieu jusqu'au 7 février 2014 mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h, au Centre National de la Mémoire Arménienne.

Publié le 22 novembre 2013

Armenoscope

Exposition : "Le livre arménien de la renaissance aux lumières : une culture en diaspora"

JUSQU'AU 7 FÉVRIER 2014 mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h

L'exposition organisée par la Bibliothèque Mazarine, à l’occasion des 500 ans de la naissance de l’imprimerie arménienne.

Caractérisée par une brillante production manuscrite dont les premiers témoins datent du VIe siècle, la culture arménienne adopte les techniques typographiques au début du XVIe siècle. Le premier livre imprimé en arménien paraît à Venise en 1512 ; il est l’oeuvre d’un personnage encore énigmatique, Yakob (Jacques), surnommé « le pécheur », et qui publie en tout et pour tout

cinq livres avant de disparaître sans laisser de trace. À l’occasion du 5e centenaire de la naissance de l’imprimerie arménienne, la Bibliothèque Mazarine, associée à la BULAC, expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques ou savantes de l’Ancien Régime.

L’exposition rend compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles (Venise, Rome, Constantinople, Amsterdam, Marseille, Madras…), et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne, qu’ils fussent imprimeurs, éditeurs, mécènes, graveurs ou relieurs. Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition ancienne (grammaire et alphabets, textes sacrés, histoire), à ses particularités ornementales (lettrines en formes d’oiseaux, illustration combinant emprunts aux artistes européens et iconographie traditionnelle), aux reliures. Au coeur des rivalités entre l’Église arménienne et Rome, expression des rapports ambigus entre langue classique et langue vernaculaire, vecteur identitaire d’une nation sans État dont les membres sillonnent le monde entier, le livre arménien apporte un éclairage fascinant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières. Commissariat et catalogue : Mikaël Nichanian, ancien élève de l’école normale supérieure, conservateur à la Bibliothèque Nationale de France. Yann Sordet, archiviste paléographe, directeur de la Bibliothèque Mazarine.

CNMA, 32 rue du 24 Avril 1915, 69150 Décines

Rens. : 04 72 05 13 13.

Infos : http://www.cnma.fr

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76974

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Inter www.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous

pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMC www.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0