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u; , tlENTOR DES INITIES 1:0NTENA!H l'instruction développée dt.s trcntc-trois grades de fa. t'J~~nn~rie,. ncc un ehois de discours pour loules les !olenoil18/ mac.·. les conférenccs sur Dieu, la eréation, l'áme humaine, l'e11lril, le errur, l'amour, la Iympalhie, l'amitié, l'tnion, l'harmonie, la fralrroilé et la loi premiére ; tous les ritucls des cérémonies de I'Ordre , le grand ehapitre philosophique d.'s cheTlllicrl deBose-Erors , avec l'agape des anciens chevaliers; I'aréopage des grands elus chcvalicra kadosch (&ainl purilie), avec la cérémonie du triomphe de la lumiére : le ritue] des sublimes maltres du Grand-OEllne complet, etc. rAR Le F.', .Iae'luea-Étlenne ltIARCONI8, auteur .tu nél •••• 'ueuls de 1'.'l'ríl hmuaiu, ,le I'UiérophaOle. du San~luaire "'Po Memphí., du V.de-Mecum dr.! inities, "u Soleil mystique, de la Mac;onoerie pr~chlnl ••• "'octrinos •• dn Temple my.tique¡ des Sel'l lIvangiles, "u Palothéon mac;onniqllr, de l Inttiateur, "u lIalllean d'er d·f.le".¡., ele., meUlbre da plusie¡.ou I'I!ts•• nees O1aC;O""Íllues,ron•.••teur du rila mIC,·. "'e MeDlI'his. PARIS e HEZ L' A U T.E U R, RUE o E B o N o Y, 66 1864

0227-Fiducius-Marconis de Negre-El Mentor de Los Iniciados en Frances

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Masoneria Egipcia del Rito de Memphis

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tlENTOR DES INITIES1:0NTENA!H

l'instruction développée dt.s trcntc-trois grades de fa. t'J~~nn~rie,.ncc un ehois de discours pour loules les !olenoil18/ mac.·.

les conférenccs sur Dieu,la eréation, l'áme humaine, l'e11lril,

le errur, l'amour, la Iympalhie, l'amitié, l'tnion,l'harmonie,

la fralrroilé et la loi premiére ;tous les ritucls des cérémonies de I'Ordre ,

le grand ehapitre philosophique d.'s cheTlllicrl deBose-Erors ,avec l'agape des anciens chevaliers;

I'aréopage des grands elus chcvalicra kadosch(&ainl purilie),

avec la cérémonie du triomphe de la lumiére :le ritue] des sublimes maltres du Grand-OEllne complet, etc.

rAR

Le F.', .Iae'luea-Étlenne ltIARCONI8,auteur .tu nél •••• 'ueuls de 1'.'l'ríl hmuaiu,

• ,le I'UiérophaOle.du San~luaire "'Po Memphí., du V.de-Mecum dr.! inities,

"u Soleil mystique, de la Mac;onoerie pr~chlnl ••• "'octrinos ••dn Temple my.tique¡

des Sel'l lIvangiles, "u Palothéon mac;onniqllr, de l Inttiateur,"u lIalllean d'er d·f.le".¡., ele.,

meUlbre da plusie¡.ou I'I!ts•• nees O1aC;O""Íllues,ron•.••teur du rila mIC,·."'e MeDlI'his.

PARISe HEZ L' A U T.E U R, R U E o E B o N o Y, 66

1864

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. .TItOISlE~IE nEGH~} Dt~ IJA MACO~NEIU'~. ~

(MAl'fRE)

----...a----

La Franc ..Ma<;onn~rie est I'histoire de la civilisu-tion ; elle a assoupli le coeur del'hornrnc et poliles meeurs des peuples, el e' est ·pour cela qu' elle :,recu le beau nom de ·culte hurnanitairc.

L'utilité de la Ma.;onnerie ne se ·borne pas a ou-vrir une carriere a l' étude, a la méditation ; ee n' estpos sous ses .ailes seulement qu'elle forme l' enfantqui doit travailler pour son principe : rnere 311SRi

f'évere que tendre, elle ne Ieberce paR de vvaina8onges, mais elle l'éleve au'x lecons de sagesRe qniassurent h l'hornrne le vérituhle bonheur.

( C'est dans le foyer des lumieres naturellesqu'Il faut allumer la lampe de la vie rnorale el ra-nimer le germe des vertus humaines ; c'est dansles lois générales qui régi!o\sent le monde, dans cel-les qui font vivre la nature el lni donncnt une nou-velle jeunesse •.• Lil regnent l'ordre el l'harrnonieles réunions intimes, les rupports d'amour, les synu

!)

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puthies inunuables : la tout fait image, tout s~'m-bolise In chaíne de l'unité universelle que la frn-tcruitó mncon.: . veut établir parrni les hommes •..

Venez done h nous, hommes forts et courageux,'lui avez la conscience pure et J' intelligence élevée ;venez, vous tous qui avez un cceur porté ;'1 la bien-faisance el qui vous cI'oyez les enfauts d'un mernepere ; les portes du temple vous seront ouvertes,les trésors de la vraie Iu mierc vous seront prodi-gués; mais que les profanes a l'esprit _borne, h laconscience étroite, se retirent du sanctunire : noustransmettons des mysteres divins ~ ceux qui ontrccu t'initiation sacrée , iL ceux qui pratiqucntune véritable piété, et qui ne sont pas enchainés p:H'les frivoles illusions de la terre,

Le grade de Maítre est l'a~e mur du Mat;on et letype des cérérnonies.rnystérieuses de tous les cultesancicns et morlernes.

te ~laitr'e apprend -del' vérités tlatteuses el ami-geantes que l'011 no peut déposer que dans un cmurdiscrct.

Le sccret du Maitre est divise en cinq partiesdistinctes : la premiere cst l' exposition de la reli-gion universelle el imrnuable par le moyen dessvrnboles el des maximes ; le deuxierne cst le ·SCCI,(·t

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des opérations de la nature expliqué pnrJe quart«-naire et la rnonade : le quartenaire figure le rnou-~'emcnt, qui est la cause, la formation, qui cst leInoycn, la putréfaction, qui est l'effet, la mortet lavie,' qui sont les résultats , en joignant nu qunrte-naire la mnnade, qui est la matiere ou le sujet, nous

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figurons les cinq éléments de la gcuération, dontles opérations sont exprimées symboliquement dansla chambre du milieu, qui, en ee sens, est la mC4-

trice oü s' accomplit le mystere de. la· .reproductiondes étres ; la troisieme est la perfection du temple,c'est-a-dire la perfection du coeur humaiu, dont,sous ce point de vue, le temple n'est qu'une alle-gorie; 13 quatrieme est la victoire des ténebres eldes hivers sur le soleil, el celle du soleil SUI' les té-nehres et les hivers, figurées par la mort et la résur-rection d'Hiram (qui est le solcil ), ministre de Sa-lornon, le plus puissant et le plus sage des monar-ques (qui est.Dieu ), conservateur du temple ( quiest la terre}, el Maitre des ouvriers ( qui SOl1tleshommes ), lequel Jliram est frappé par trois cornpa-gnons scélérats (qui sont les trois mois hivernaux}.tiré de la tombe el vengé par neuf Maitres vertueux( qui sont les neuf mois de printemps, d' été et d'au-romne, qui rlonnent les fleurs, les moissons el lesfruits] ; la cinquierne partie du secret est la victoiredes erreurs et des passions sur la vérité, el celle dela vérité sur les erreurs et les passions, flguréeséga Jemen t par la mort el la résu rreetion d' Hi-ramo

Les sanctunires de l'antiquité qui adopterent cesdoctrinas eurent le divín caractere de combattre legénie du mal, sous quelque forme qu'il se présen-tal; ni les tempétes, ni les orages de la vie maté-rielle, ni l'envie qui atraque toutes les nobles ver-tus, ni la calomnie, ceue vipere du monde profane,ni J'ambition, qui, comme une trombe de feu, vou-

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41~it incen.lier rreuvre de la divin« 'mt~lIigell(,(" nepeuvent ébranler leur cqurage.

VoBa le heau ideal du .symbolisme du troistemcgrnctt~de la Maconnerie ; e' ('51la le sublime du lr:r-vail du Maitre, el ce qui '!I!\ donne, dans notre in--titution, un caractere diviu.

Le hut des cérémonies retraeant le mouverncrndes ustres, les vicissitudes des saisons etles opera-tions de la nature, ont pour 'but de rendre hom-mnge au Sublime Architeete des mondes, en célé-brant les merveilles de sa puissance et deea sa-gf'.ssc, el d'inculquer dans le coeur des iuitiés, parces représentations, l'amour, la vénération el 'Inreconnaissanee qui lui sont dus.

Le Maitre se dit enfant de la veuve -paree quel' homrne est le íils de la terre, qui est veuve du so-leil dans la saison hivernale.

/

La mort nous apprend a estimer, il sa juste va-leur, les vanités de la vie humaine, a -s'attachcraux biens solides, a la paix de laconscience, a la .110-

ble indépendance, a I' activité dans lestravaux, sansles tourments de I'ambition el de la cnpidné.

La légende d'Hiram, que 'la plupart -des profanesregardent comme le récit d'un simple Iait histori-que, est un de ces aide-rnémoire symboliques quenOI)5 avons signalés. En chaldéen, .le mot Hrram estl' expression In plus élevée de la vie ; comme per-sonnage allégorique, Hiram .est évidemrnent l'Osi-ris des Egyptiens, le Méthas des Perses, l' Alys desPhrygiens. l'Adonis des Pheniciens, le Baechus desGrecs.

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Hiram esto done, sous le rapport astronomiqne,l'ernbleme du soleil, le symhole de sa marche 'Ip-parente, el, sous cette Iégende allégorique, se ea-ehe l'expressiou de I~.grande el profoude loi paliu-¡énósiqne. qui exige la, mort violente de l'initia-t~UI' couune complément de l'initiation ; cette loi ~sa consécration daos le mylhe antique de Promé-thée, qui, pOUl' avoir révélé aux hommcs le feu sa-cre, a été~enchainé SU l' le Caucase el foudroyé P;lf

Iupiter.le nom mystique du ~laitl'e est Epopte, e'ess a-

dire parfait.voyant ; il porte aussi le nom de Gabaon,ernprunté aux Gabaonites, qui étaient les gnrdiensde l' arche (1'alliance, ernblerne des, traditions el dela science.

l.orsqu'un Mailre macon se trouve dans un dan-ger imminent et qu'il fait un sigue de détresse, endisant : A.·~ M,·.tles enfants de la V.'., tout Mafiollqua voit ce signe el eutend ces paroles est tenu,

. ,selon la regle naturelle et sacrée, de venir en aide1son frere.

Les sept marches allégoriques du temple sontappelées : Force. Travail; Science, Vertu, Pureté,Lumiere, Vérité; elles conduisent le Maitre ausanctuuire de la vérité, Ce symbole renferme :t· Les sept jours que le Sublime Árchitecte employaa. la création de l'univers ; son coeur se tourne né-eessairernent vers l'Etre Supréme, il se rappellc la.grandeur de ses eeuvres, le respect suit, I'admira-tíonv la reconnaissance et I'amourveu sont la con-séquence iufaillible t 2° les sept années que 5,,10-

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mon ernployn a construire le temple ~ cette merveilleue s'acheva, malgré 1(\ sagesse el la profusión dumonarque, qu'apres un si grand delai : le Maitremacon doit conclure que la constance, le zele etl' assiduité au travail, sont les seuls mobiles de laperfectiou ; 30 les sept vertus que tout bon Mac;ondoit pratiquer suns reláche : a eette explieatiou, ildoit observer qu'un édificc aussi mngnifique doitétre l'asile de la sagesse, le temple du bonheur .ln les sept "ices capitanx quc tout Mat;on rloitíoulcr aux picds; eette définition reproduit a la foisles obligntions et les devoirs de l'honnete homme :C!I'gllcil, avarice, Iuxure, oolere, gourm:lIIdise, en-vie, oisiveté ; 50 les sept nrts lihéraux auxquels lesMa~~ollsdoivent s'appliquer particulierernent, el dontIc~ cinquieme, qui HOUS est plus recommandé, s'an-uonce par la leure initiale qui occupe le centre durrianglc lumineux ; a ee précepte .seduisant pourl' esprit d' un candidat a la mahrise, il déméle bienvite qlle nos Loges ne sont pas des séances frivolesou ron se borne :\ une dm-trine seche et h des cé-rernonies burlesques eL décousues, Non contente-l'épurer l'árne, notre sublime iustitntion veut en-core l'embellir par des connaissances utiles qui-oient avantageuses dans toutes les positions de lavie, et qui nous sortent de cette espece de végé-uuion dans laquelle on ne languit que trop souvent,.tuute d' exereer la portion do talents que chacun;i recue de la nature el dont il doit compre a 13société. 11 est beau de concourir au hien-étre del'hurnanité : c'estaux services qu'on rend il

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~s Ff'.>. que se reconnaít un bon Maitre maeon.Le signe d'ordre rappelle le serment.Le signe caractéristique signifie que tout Mac;on

doit avoir en horreur le vice,Les auouchernents de Maitre signifient : le pé-

destre, que tout Mac;on doit voler 3U secours de sesfreres; I'inflexion des geuoux, que l' on doit sanscesse s' hu milier devant Dieu ; la jonction des deuxmains droítes, que ron doit assistance ases FF.·. ;le brasque l'on pa~¡)esur l'épaule, qu' on Icur doitdesconseils dictés par la sagesse; le baiser (acco-lade f.'.) exprime enfin la douceur el l'union inal-térable qui fait la base deI'ordre maconnique. lisexpriment aussi les cinq sens dont l'hornrne estdoué.

Le toucher, qui a un charme sentimental sidoux, si impressionnable, nous exerce aux flexibleset délicates épreuves de la vie, a. la marche gruduéedes perfections, el, quand ce sens a épuisé sesinspiraüons dans les études, l'hornrne s'égare diffi-'cilernent, il se maintient toujours a. la hauteur dela pensée qui inspire,

Les yeux, si susceptibles de s' égarer par defausses apparences, et qui se laissent si souventséduire par l' attrait de la perspective ou par ledélire de l'imagination, apprécient les beautés par-tout oü ellcs se trouvent; ils guident la main et lapensée de l'hornme dans son travail.

L'ouie, en nous cornrnuniquant l'harrnonieux 1an-gage des sens, nous rend attentifs et réservés dansnotre travall ; nous la conduisons avec méthode et

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précision , nous ralentissons ou nous activons noscoups: les subtils enseignements de l'ouie serventadmirablernent l'mstinct créateur du génie et leconduisent a la perfection,

Le goüt, sans lequel on ne Iait ríen de heau nide vrai, est une lumiere de la nature qui nous con-duit au sublime; c'est le goút qui donne le cachetde l'immortalité aux eeuvres de l' esprit.

L'odorat, le sens le plus capricieux, le plus e1-traordinuire dans I'ordre de la physiologie hurnaine:nous devons lo considérer comme le dernier anneaude la chaíue qui unit notre double nature ; il noussert )lour apprécier la vía extérieure de l' étre ma •.tériel, S3 propriété ambiante ct cornmunicative.

L' étude que notre sublime institution vous com-mande de faire SUI' l'actiou extérieure de \'05 sensest la plus cssentielle de toutes, dans l'Intérét devos Iacultés intellectuelles; ear les sens, mal apprisou mal gouvernés, 500t la cause de tous les éga-rernents de l' esprit. el de 10U8 les désordres ducceur,

La toge n'est juste el parfaite qu'autant qu'ellercníerme le nombre sept. (los sept premiers dipuí-taires). Pourquoi? e' cst que le nombre septenaireest celui de l'harmonie, el que l'harrnonie nait dela justice, La justice , c'est la tzédaka t premiaréchelou de l' échelle mystérieuso que l'initié d' Hé-liopolis devait monter pour arriver au temple de 1;\vérité ; elle est encere le septieme et le dernier SOIlS

Ie nom de thébounah, ·Ainsi les soges l'ont consi-dérée comme le cornmencement et la fin. Les ini-

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tiés de l'antiquité lisaient sur la pierre sacrée de Saés:« Vous, pour qui la vie commence ou finit, souvenez-vous que la lumiere éternelIe condamne l'injustlce, »

L'áge du Maitre se nombre par sept ans, Cenombre renferme en lui de grands et sublimesmysteres. Les sages prétendent qu'il régit I'univers.C' est dans ceue pensée qu' on a exigé sept offlciersprincipaux pour diriger un atelier maeonnique ; ilrappelle les sept jours que le Sublime ArchiLecle del'univers employa a. la création de l'univers, lessept spheres celestes auxqueIles correspondent lessept jours de la semaine, les sept couleurs primi-tives el les sept tons barmoniques; enfin, les pro-priétés de ce nombre sont telles, que les sagesprétendent qu'il régitl'univers.

La hatterie, selon le ritefran<;nis(G.·. O.'. de Fr'.·.),est: i1-1-1i-i -ti-L

Celledurite écossais est: 1i t -:H i-11LLe nombre neuf', composé de lrois fois trois, était

célebre. dans l' antiquite. Selon les sages, chacundes élérnents qui constituent nos corps est ternaire,el offre a r espri t l' crnbleme de la rnatiere qui lecompose sans cesse a nos yeux, apres avoir subímille décornpositions,

Le mot de passe, selon le rite Irancais, Gib .•.signifie : terme, complément.

Le mot de passe est, selon le rite écossais, Tubal. ..(110m de la constellation qui preside aux rnoissons).

Le mot sacre, selon le rite franeais, M.-Benak •.•qui veut dire : la chair quute les os. 1I symbolise leregne végétal.

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Le mot sacre, selon le rito écossais, Moa .. , (ilsigniflc : ellgendré du ]Jere).

Lorsque les nnciens poetes parlnnt dr, la foncJationd'une ville, ils eutcndent l'établissement d'uncdoctrina ~ ainsi, un Mac;on est celui qui concourtpar son intclligence a la Iorrnation d'une doctrinequi a la puissnnce mntérielle pour hnse.

Le triangle , contenant trois unités égnles, est lesyrnhole de la trinité philosophique , et s'nppliqucaux trois vérités de la généJ'ulion.

Les signes mac .. nous vienncnt de la plus hautcantiquité ; les hierophnutes d'Hóliopolis sortaienttoujours de chez eux en portant la main comme lesMacons modcrnes quand ils se mcuent a l' ordre.

Memcnto mori, scntenee qui fait allusion au sys-teme de destruction, de r{'génération ou de résur-rcction des étrcs ; il se découvrc dnns la chambrafunebre d' Ilirarn.

Typhou, mauvais génie, c'cst-ir-dire orgueil, vani-té, ignorancc, symbole des trois mcurtriers dHiram.

Le soIeil est le syrnbole de la vie ; en efTet, e' estlui qui féconde la terre, La IUBe syrnbolise la divi-nité régénératrice.

te cercueil jeté dans la mcr symbolise les oragesdont la vie est scmée.

L'elévation d'un temple h la sagesse est l'ern-blerne d'uue doctrine pure basée SUI' la morale,

Les ouvriers du temple sont les disciples decette doctrine,

Les sept vertus symholisent les sept Ma'tons en-voyés a la recherche d'Hirarn.

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L' epopte (MaiLre) sortant d~ tombeau est le sym-bole d' une nouvelle vie.

Les divisions géornétriques symbolisent les élé-ments , les astres, l'univers , le mécanisme dumonde.

L'épée flamboyantc symbolise les combats qu'unvéritable Mac;on doit soutenir pour íaire triornpherla verlu el répandre la lurniere et la vérité.

Les trois triangles, les uns dans les autres, sym·bolisent les trois vérités égyptiennes, ou le mysterede la trinité des Perses.

Les trois lettres placées aux trois angles dutriaugle supérieur signifient la foi, resperance ella charité.

La marche, trois pas eleves, comme si l' on passaitau-dessus de quelque objet placé a terre, Le Maítreest recu dans la chambre du milieu ; il Y parvienten moruant rescalier rnystique par 3-5 et 7 - ; ilY voit deuil et tristcsse, le tombeau de notre M.. ,I-liram et neuf étoiles. Hiram, assassiné par troiscompagnons qui veulent lui arracher le mot S ...de M.,. pour s'en pl'ocllrer le salaire, indique ledanger des passions violentes qui peuvent vousporter aux plus gr~ndes extrémités, si Oll ne lesreprime. Le refus d'Hirarn apprend que la discré-tion doit étre la . vertu favorite du Mac;on, etqu'ildoit purifier son cceur el se rcndre digne de la per-fection. La pierre carrée, dans le centre des cercles,nous apprend que notre édifice doit avoir pourfondement une pierre parfaite. Les cercles sontl'ernbleme de la divinité, qui n'a ni commencement

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ni fin; ils représentent aussi la création. L3 chainebriséc symbolisc les préjugés, qui ne peuvent pé-nétrer dans le temple de la sagesse.

L'ceil, au milieu d'une gloire, symbolise leSubl.·.Árch.·, des mondes qui contemple la création.

DISCOURS A L'INITlt.

C'est dnns I'antique Egypte que les prernierssages. constitués en corporarions nornhreuses, étu-dierent en commun le grand arl d'apprendre aleurs sernhlables les moyens de gouter ici-has quel-que peu de eette felicité qui nous est promise dansun monde meilleur.

Ces hommes dévoués avaient eompris que le butqu'ils se proposaient ne pouvait erre attcint qu' enaccomplissant une táche bien aride el bien rude,surtout a cette époque de barbarie, e' est-a-diré enarncnant les hommcs 11 se rendre moralement soli-daires les uns des autres, en gravan!. dans les cceursee mot sacré : FralerniLé .

. C' est SUI' les bords du Nil qu'on celebra d'abordces mysteres ; c'est la que les prerniers néophytesrecurent l'initiation : c' est de 1ft qu'ils se répan-dirent dans les deux hémispheres. (Giceron 11,'a pal

hésité a dire que les my.'itcre.~ 1l0/lS ont clonné la 1)ie.:la nourriture, qu' ils ont enseiqn» les mmul'S et leslois aux société«, el appris aux hommes a t,ivre enlumimer.¡

Ces apótres de la vérité, dispcnsant les lurnieres,communiquant a tous ee feu qui les animait, eurent

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-21-sans doute de grands obstacles 3 surrnonter, degrands périls a. affronter : ils durent étre en buttea de nornbreuses persécutions de la part des heu-reux de la [erre.

Un écrivain profond a dit que le degré de civi-lisation des peuples disparus pouvait étre appréciéa la vue des monuments qu'ils ont laissés a lapostéri té.

Partant de la, les Macons n' ont-ils pus été leshistoriens de leurs couternporains 1

Qu' 00 parcoure l'Itulie, la Grece, achaque pns011 trouvera une trace indiquant le p38sage de nosprédéccsseurs ; partout quelques pierres aux em-blernes indlquent que l' ouvrier par excellence duprogres el de la civilisation a passé par In; les mo-numcnls druidiques des vieilles contrées arrnori-caines sont souvcnt ernpreints du mérne cachet; et,plus prbs de nous, Notre-Dame de Paris est decoréede nos insignes, el le temple chrétien de Saint-Denispossede un Christ ayant la main a l'ordre M~Q.·. auprernier degré.

Mais la constructlon des monuments n' était quele hut seconrlaire que se proposaient les MaQ.·. IIsvoulaient surtout élever, agrandir, affermir l'édi-flce de l'intelligence hurnaine.

Les pierres de l' édiflce maconnique, disent-ils,ce sont les FF.·.; le cirnent qui doit les unir, e' estl'amitié.

Vous citerai-je Platon, ce réforrnaleur acquérantl'immortulité en développant nos dogrnes; Socrate,mourant volontairement en digne apótre de la sa-

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gr.sse; le Christ, recueillant nos doctrines, préchantl'~¡flranchissement des esclaves, la liberté de lafernme, constituant une reliaion d'abnéaation el~ '-d'amour, dont toutes les pensées émancnt de lasecte des Thérapeutes et des Essénicns, et, noblemilrlyr, expirant, le sourire sur les lcvres, enmurmurant encore : A imez-1)ous les uns les autres.

C'est vers le quinzieme siecle que la Maconneriesembla prenrlre son plus gl'and essor.

Des celte époque, Floreuce possédait l' Acadérni«platonique et la Compagnie de la lruelle (symbolede la churité].

En Allernagnc, en Franco, en Suisse, de nom-hreuses Lr:>ges 8C fondaient ; en Ecosse el en All-

glelene, notre foi portait ses Iruits, el les Maconsjouissuient d'une prépoudórauce profitable a la dis-sipation des ténebres de I'igllol':mce.

Tous les moyens furcnt mis cn prntique pouréclairer les csprits, pour polir les usuges, pouradoucir les niceurs el ameuer les hommes u l'étatde sociétés policécs.

L'influcnce de la ~:ia<;.·. est irrécusahle sur le.développcmeut des facultés 'morales; c'est elle quia inspiré tI chaqué pcuple le sentiment de sa uatio-nalue; c'est cl'e qi.i a uppris aux honnncs a se res-pecter entre eux ; e' est clle qui a tiré les arts del'enfance,

Ce sont les ~ages de l'antiqne l\]ar;.·, qui, lesprernicrs, ont cturlie l'ustrouumic ; c'est par cuxque l'hornme est arrivé h un tel degré de science,qu'il peut lire dans le cicl, nornmer les astres, un-

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noncer le retour póriodique de chaque planete, etcompter les étoiles des constellations,

C'est par la Mac;,·. que l'égotsme a été combattuavec le plus de fruit; c' est done a elle que les so-ciétés doivent Ieur conservation : cal' l'égoismeu' est-il pas une rnaladie lente qui consume insensi-blement leurs facultés vitales? l' égoisme n' est-il pasla cause principale du démemhrernent des nations '?

Et pourtant, il nous reste encere beaucoup afaire; mais notre sage institution est perseverantedans ses ceuvres : chaqué jour ne detachons-nousp3S un fragment de l' édifice d'iniquité que renfermele CCBurdes mortels, pour le rernplacer par le germed'une ver tu ?

Gráce aux efforts soutenus el incessants de nosillustres predécesseurs, l' esprit humain, en traver-sant les siecles, a fait d'irnmenses prllgres: I'homme,moins asservi, n'en est plus a vivre eornrne l'animalínintelligent, qui n' a que son instinct pour guide;aujourd'hui l'homme a élevé la téte, il a envisagéson passé, il s' est étonné de son ignorauce, mere deson abaissement; puis il a jeté un long regard d'es-pérance el de [oie dans l'avenir,

C' est a nous de cultiver le vaste ehamp de l'in-telligence humaine, de jeter les semences d'unephilosophie bienfaisante, de monlrer la route dubonheur.

Continuons done notre louable travail ; que leprofane soit heureux par nous; que l'exernple denotre fraternelle amitié lui inspire le désir de de-mander la lumiere.

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Qu'i] vienne prendre part au développement desquestions qui sont \' objet de nos travaux ; qu'ilviennc entendre nos paroles oe paix, de tolérance,d'union et de chariré.

Alors il rernerciera le Sublime A,'chilecle desmondes de lui avoir ouvcrt le temple de la sagesse,et sera convaincu, commc nOl1S le SO111 mes, que le.seul moycn d' arriver au bonheur, e'cst de travaillera eelui de ses [reres.

Le mot hiran» signitle t1evé; on l'appelle souventhiram-nbi "~IlS certains rites (pere elevé) ou tulhon-lurtun (seigneur elevé}, o' oü est venue la Macon-nerie adonhiramite. el cc qui donnc lieu a diversasinterprétations astronomiqucs el religieuses.

Le ~'laitl'e doit ajoutor nux einq prcrnieres qua-lités : la morleration dan s ses préteutions et dausses désirs, qui met en garde centre \' orgueil, l'envieel la cupidité ; le courage et la résignation dans lemulheur, soutenus par l'espóruncc dun meilleuravenir.

Vous :l\'CZ été introduit en L.'. de ~I.'. par lesigue, la marche et el) costume (le COlllp.·. : les hras11 us, signe de votre nrdeur au travail ; la poitrinedecouvcrte, pOUl' exprimcr que votrc creur est dé-voué a vos FF. , ; l'equcrre auachée :\ votre bras apour signification votre droiture el votre régularitéduns vos bonnes mreurs.

La charnbre du milieu est \' enceinte OU se trouvele corps d'Hirarn.

Dans le grado de Compagnon, vous avez appl'isa connaiLre l' esprit philosophique el allégorique de

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la M~onncr.i6, et nOU8 somrnes certains que vousneregardez pasla- résurreetion d'Hirarn comme untaitaecornpli.

Jusqu'a eejour, 00 ne vous avaitguére presentéque des emblemes materiels; ¡ti il y a un dramemystérieux, un rnytbe, OU tout est aHegoriqut!,l' action, la victimeet -les meurtriers ; la Mar;onnerie,en offrant ee drarne a ses disciples, avonlu les aver-ti r que heaucoup de Iaits de 00 gerire1 contrairesBUI loiséternellesde la nature, 116· sont que dessymboles : voilá comme elle adesseorets qu'elle nerevele pas ex plicirernent, mais que notee intelligencedécouvre ; elle a voulu, enfln, faire voir 3D Maconque l'homme n1est pas le fils du Hasard ; qu'il n' estpasj.apres sa mort, jeté dans le nésat; que l'bommen'a qu'un trajet bien court a faire dans la route dela vie, Plus il y est persécu té·, el, plus aisérne n t 11sedétache de la terre; les ailes de la mort deviennentson asile, el lorsque ceue aveugle divinité a briséla couchn épaisse de matiere qui errveloppe sonáme.: elle brillo dans l' espace· comme un ange delurniere ; les traits de la douleur ne peuvenL plusl' aueindre ; il voit d' un ceil do mépris lrs cohortesinfernales des passions cherchant en vain leur proiesur le limen qu' elle a quiue; semblable su ver hi-deux qui, apres avoir longternps ramJ,é sur la (erre,objet de dédain el de mépris, se dépouille du masquequi voile 53 beauré, et. développant aU1 rayons deJ'astredu jour sesailes etincelaates, s'éleve triom-phant au-dessus de ceux '1ui, Jlaguere, voulaient" ecraser sous leurs pieds.

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Dieu, en créant l'homme libre, a voulu que rienne manquát a son ame et a son corps, el pour lemettre mieux a me me de travailler a son bonheurphysique el moral, il lui a donné le pouvoir d' appré-cier ses nctions el de les régler dans l'Intérét de S:.4

conservation. Le grilde de Maitre lui fait connaítreles desseins patemels du Sub!.·. Arch.·. des ·mondesdans l'accomplissernent des destinées hurnaines ; ilvoit partout, dans l'univers, harrnonie, force, puis-sanee, beauté, el dans l'oeuvre de sa providence uníleuve de hienfaisance et d' amour ; il apprend quele lien social a donné l'exeinple des moeurs patriar-cales et la I'egle de l'unité Iraternelle ; que l'égoismeest la plante parasite de la civilisation, et qu'il faut,pour combaUre avec avantage les vices, ceue forcemorale, ce puissant ressort de l' organisme social.

Ainsi, irnmortalité de l'individu homme, immor-talite de la famille humaine pal' la succession desgénéraLions, imrnortalité du grand ensemble crééou arrangé par la puissance suprerne, voila ce queHOUS enseigne la résurrection allégorique du maltreHirarn,

L'intelligence humaine, au milieu de ces trans-formatious el renouvellements, se perpétue ; elle~randit el se perfectionne; les générations profitentdes travaux de celles qui les ont précédées ; ellesajoutent des découvertes nouvclles a celles queleurs peres leur ont transmises. C'est un magniflqueprivilége dont le Sublime Arehiteete des mondes a~ratifjé l'homme; l'immortalité de l'intelligencehumaine, c'est le vrai sens de la métempsychose ..

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L' espérance.c' est la consolarrice de tOUR les maur ;tant que I'homme la conserve, i1 supporte'I'adversitéavec coustance, il est plus en état de la vaiucre, o.

I

Nos ancetres nous ont transmis une allégorie ingé-nieuse a cet ega¡'d : '

La boite de Pandore ren [ermni; toiu les maue ;mais au (ond de ceue boitc était L' espérance.

Dans le rite de la Striac observa1li:'e, pratiquéen AlIemagne, le symbule de la maitrise est unraisseau sans máts, sans voiles, floUant sur unemer calme, avec la légende : Ma (arce est dans" es-pérance.

Les trois compagnuns· osuusins d' Hirarn symbo-lisent les trois passious les plus communes dans lemonde prof.>., savolr : l'orgueil, l'envíe, la cupi-dité. 11 faut les cornhattre jusqu'á ce qu'bn les aitétouffées dans son cceur, car elles sont le tourmentde l'hornme qui a le malheur de Ieur ceder.

Il faut opposer a l'orgueil la modestie, 111'envíe,l'arnour de nos semblables, el a la cupidité, la mo-dératiou des désirs.

La leltre G.·. de TEtoHe flarrib. o., qui brille al'Or.·., signifie, dans le grade de M~itre, Génie,qui est aus-i une érnauation de la Divinité.

Les Maitres travaillent sur tous les cótés du triangle(toutes les parties de la L., .), c' est-a-diré que par-tout oü ils portent leurs pas, ils doivent répandrela lurniere el les bienfaits ; les voyages que font lesHM.,. vers les quatre points cardinaux ont la mémesignification.

Les Maitres travaillent sur la pierre cubique : elle

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est l'emblems de l'un des premiers attributs de laperfection morale, el nous avertit d' étre toujoursles rnérnes, dans la vie privée comrne dans la viosociale, dans la prospérité comrne dans l' adversité,

lIs travaillent égalernent sur la planche a tracen,c'est-a-dire qu'ils doivent dresser de$1plans·aussi par-faits qu'il leur est possible, pour donner a; leursFF. '. des instructions el des avis.' útiles, pouréehauffer leurs cceurs de Famour du heau moral elde la vérité.

Un Maitre perdu se trouve entre l' équerre el lecornpas, emblemes de la sagesse et de la justice, quicaractérisent le vrai l\Iac;on.

Le bijou du Maitrc est un triangle en or, ayantau centre le nom de Jéhovah, ancien mot sacrédu· ~1.'. 11 ne doit jarnais perdre de vue les en-seignements dont ces deux sigues sont les ern-blemes,

La hranche .1'acacia placée sur le tombeau d'Hi-ram est l'embleme du zele ardent que le Maitredoit avoir pOUI' la vérité, au milieu des hornmescorrornpus qui la trabissent, 11y avait des ernblemesanalogues daos les rnysteres anciens : le myrte a:Éleusis, le lotus en Egypte,' Le rameau d' or étaitnécessaire au fils d' Áu.chise pour parvenlr vrrant auséjour de l' Elysée.

Hiram est done le symbole de la. vérité des pa¡~sions vaincues ; ses meurtriers, le remords deshommes, qui les suit dans la. retraite la plus pl'O-"íonde ; la, dans la solitude, ila ne peuvent étoufferle cri de la conscience, el se livrent aux regrets les

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est l' emblema de r un des prerniers attributs de laperfection morale, el nous avertit d' étre toujoursles rnérnes , dans la vie privée comme dans la viesociale, dans la prospérité comme dans l' adversité,

lis travaillent également sur la planche a trncer,c'est-a-dire qn'ils doivent dresser des plansaussi par-faits qu'il leur est possible, pour donner a: leursFF. .• des instructions el des avis útiles, poureehauffer leurs cceurs de Famour du heau moral elde la vérité.

Un Maitre perdu se trouve entre l' équerre et lecornpas, emblernes de la sagesse et de la justice, quicaractérisent le vrai Macon.

Le bijou du Maitrc est un triangle en or I ayantau centre le nom de Jéhovah, ancien mol sacredu·)1.·. 11 ne doit jamais prrdre de vue les en-seignements dont ces deux sigues sont les cm-hlemes.

La branche d' acacia placée 8Ul' le tornbeau d'Hi-ram est l' ernbleme du zele ardent que le Maitredoit avoir pOUI' la vérité, nu milieu des hommescorrornpus qui la trahissent. 11y avait des ernblemesanalogues daos les mystéres anciens : lemyrte a,Éleusis, le lotus en Egypte,· le rameau d' or étaitnécessaire au fils d'Áu.chise pour parvenia vrTaot auséjour de I'Elysée.

Hiram est done le symbole de la. vérité des pas~sions vaincues ; ses meurtriers, le remords deshommes, qui les suit daos la. retraite la plus pf{)#

Ionde ; la. dans la solitude, ils ne peuvent étoufferle CJ'j de la conscience, el selívrent aux regrets les

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plus arners ; nous aussi, mes FF. '., sans avoir decrirnes a nous reproeher, fUyotls quelqut~rois le tu-multe, et recueillons-nous pour réfléchir sur nosdéfauts et nous an corriger. C'est dans la solitudeque l' homme s' éclaire ; e' est de la paisible retraite despenseurs que la vérttéest sortie, radieuse eomme unbeau jour de printemps, pour .changer le monde;semblable au diamnnt qui brille de La lumrere laplus pure, apress' étre formé daos les sombres en-trailles de b tenre.

QUESTlONS J)'OBDRE.

0.00 Eres-vous ~laltre1

R.o'. L'acacia m'est connu.1). o. Oi! avez-vous été recu 1R.·o Dans la eharnhre du milieu,D.'. Qu'avez-voua vu dans cette chambre?R. '. Deuil et tristesse.Do'. Uü trouve-t-on un MaHre perdu !R.·. Entre l'équerre etJle compás.n.·. Pourquoi 1R.·. L'équerre el le compas eont -les symboles

de la sagesse el de la [ustice, el un bon Mac;on nedoit jamais f.'en écarter.

D.'. Quél.ag~ aves-vous?RoO. Sept ans,D.•'.. Dcnnez-moi le sigue [il le.donne].D. '. Donnerl-moi la parole sacrée (il la donne).

le má'itre des·cérémonies le· conduit a la place quilui est destinée.

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TUlLEUR DU MAITRE.

ORIH\Io:. Portcr sur le cmur lepoucc droit détaché , pourformer l'équerre ;' des 4

. doigts qui sonL tendus hori-zonialcmcnt.

SIGN!': die d'nonnsun. ~~tant al'ordre, porter ñ la hautcurdu fronl la rnain droitc, lapaume en dehors; tendrc lebras gauche.Ie poing fermé,cornmc s'i! tenait une épécdont la pointe scrait dirigéeen nvanL vers la terre; cf-faccr la léle du cóté droiL ctportcr le corps el le picddroit en arriere, le tout si-multnnérncnt.

SICNE DE ntTRRsSR O" DE SE-1:0111\5. Dnns le cas oil UIlMaltrc serait en quelquc,Ianger. il appelle ses FF.·.a son secours par le signesuivant : rcnverser sur latéte , ou a la hnutcur dufronL, les deux mains rlontles doigts sont entrclacés, eldirc : A moi les enra1~ts dela fJeUfJeI

ATTOliCHRMRNT. Se preudremutueJlernent les 4 doigtsde la main droitc.Ia gaucheappuyée sur l'épaule droitc(le I'advcrsnirc, en mcunntintérieurement pied droitcentre picd droit, genoucontrc gcnou, poi trine con-tre poiírine : c'est ce qu'onappr-lle les 5 points de per-{CCtiM. Dnns ceue posuion,

Rlac •• é~o.l'I.¡"~& de Mflm-pbill.

Le méme.

Et:IOLa l'ordre, tircr la mainhorizontalcment, comme sion se coupait la poi trineavec le pouce ; lever lesmnins-a la hautcur de latéte , les cxtrérnités desdoigts S? touchant, et d!rc:Añ! Sel,gnetw, mon. Dieu t(cxclamntion (lc~ Mallr¡:s endécouvrantle corps d'lJir.· .);puis laísscr tornber les mainssur le tablier, pour marqucrla surprise et l'étonncment.

Le mérne ,

Le rnéme , ou '" s'approcherréciproquemcnt . du . -picddroiL par le cóté intérleur ;2" se toucber le. g'l'nou droit,s'approcher le hautdu corps;3° se poser réciproquemcntla main gauche sur l'épauledroite, pour se tcnir \)105étroitement el s'auirer 'una l'autre; (o se prendre mu-tuellerncnt In mnin droitc,

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-chaeun dit une syllahe dumot sacré el recoit le baiserde pnix.

Ouelquefois on se borne a. seprendre In main 'd"tditecomme il vicnt d'étre dil(~,n.gri!Tedo M"ltre),('t a sela renverscr trois .fois , acommcncer 'pa,r le mouve-mcntde droite.

MARf.llF., Etant a l'ordre, lespiotls en: équcrrc, lever lajambe droite en demi-cer-cle, comme .pour franchir,en .s'avnncant, un obstacle10n~ dé' 2. metros, poscr le

I)ied a droité, en approchante picd gauchederricre la

jamba droitc a la hautcurdu mollet ; falrc, par-dessusl'obstacle, leméme pas dupied gauche. puis le 3e pasdu pied droit, de maniere b.se trouver en téte de lobs-tacle , les pieds posés a platel en équerre.

~'OT DE PASSF.. Gihlt .•• (11se diten entier.)

M,)'f S'\CRÉ. ?tI -Benacs . (11 se(lit a I'oreille el par syllabe.)

unboo« esi le nom d'un Mal-tre 3.

llHTlmIE, 9 coups ou 3 fois labnttcrie d'App.'. :000,000,00 O 4!

en . formanl la griffe pourembrasser'la paume. Ensuiteon pronorrce l'nn el l'autre ,aljcrnativement, les 3 sylla-bcs qui cornposent le mOIsacré.

Faire, comme si ron avait ;'1

cnjamber par-dcssus IIn oh-jet placé a terre, trois pasélevés en obliquant: le tera droitc , partant du picddroit, assernbler ; le sccondpnsa hauche, partant dupied ~auche, asscrnbler ; letroísierne ti droire, partantdu pied droit el asscmbleren équerre,

La marchc,danschaquc grado,en indique l'esprit,

Tubal~.

Jloftbon.

Neuf coups, par 3 Iois : 0110,OOO,OOO!

t. Mieux gMblim qui, tu hébreu, ~jgnjli(: turne, fln, et doit se pro,noncer guiblime.

2, f!crivc7. el prononcez Alak-lJenah, Bis de la putrétactíon, que1'011 traduit par: la chalr quitt« le, 0'. 11symbolise le régne animal.

3. Les Gabaonites turent les gardlens ddéles el les conservateursde l'arche d'alliance •

.&. Lf's réformateurs du rite anclen. en t786. auraient dil COIlSerVf'I'la batterJe priwitive: ro 0, 00 O. O dont les 7 coups étaient en harnl.mle ncc lel' nombrt!> IIfFeetb ti ee (""de.

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At;CLAJlAllDM. Viw. "ini.semper vivat! ••. y¡'"anl,vivaru, sempcr vivanl!

TEJlPS DU TRAVAIL. De midi 1 .minuit. I

("¡cons. Tablier de peau hlan- .che.doublé el bordé de bleu, :aVIlDL une roseue bleue au !milieu. .

tORnOl't. Bleu molré, largo de IU eentimetres, terminé pnr •une roseue blauch«. 11 se Iporte de I'épaule droite II lahanche gauche. I

Buou. Une équerre el u 11 comopas entrelacés , -suspen4lusau cordon par une favcurbleue,

Le méme

Tablier blanc, bordé el doubléde rongc: une peche IIU-dessous de la bavette ; lesEcossais se crovant issusdes ouvriers rOIlSlruct(>u~;mnis .non les MI\~.·.de Mcm-phis, ils n'our j)3¡¡ de tablicr.

Le co,.do~..cst le mérne, .~l semet de mérne ; seulcmem,iI I.'st terminé par UJ),e ro-seuc rou~c.

Un lriangle suspendu 8U cor-dOD par une Iaveur rougc.