Upload
simo-aster
View
36
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
LES CONCEPTS DE BASE EN PSYCHOLOGIE
COGNITIVE
VIGLIANESE-SALMON Nathalie-Psychologue Cognitiviste-
Ple de Psychiatrie Universitaire Adultes Solaris -Sainte Marguerite-
Service du Pr Azorin
1
Petite mise en bouche
2
Psychologie Cognitive cest quoi ?
3
Discipline rcente des sciences humaines.
Branche de la psychologie.
Centre sur lintelligence humaine, les structures et les processus mentaux.
Fonde sur la psychologie exprimentale, le bhaviorisme et le gestaltisme.
Repose sur le paradigme de traitement de l'information
Naissance et racines de la psychologie cognitive
4
De 1860 jusqu la 1re guerre mondialeEtude des comptences ou capacits mentales etdbut de la psychologie scientifique
Lintelligence
Pense sans image: introspection, Binet 1903
1re
mesure de lintelligence, Binet et Simon 1905
items
portant sur connaissances de la vie courante,
activits de mmoire, activits de jugement, comparaisons,sriations, comprhension de mots et de phrases
Stern 1912 : Quotient intellectuel mthode des tests
Temps de raction
Donders 1868 : estimation de la dure de chacune des
composantes dune raction complexe
Wundt 1879 : premier laboratoire de psychologie exprimentale
5
De la 1re guerre mondiale jusqu la fin de la 2nde
Gestaltisme ou la psychologie de la forme (Wertheimer, Kohler & Koffka)
Perceptions influences par nos attentes et connaissancesantrieures.
Bhaviorisme ou comportementalisme (Watson, dbut du XXme sicle)
Tous les comportements et toutes les motions sontenvisags sous l'angle de rponses comportementales des stimuli extrieurs. Ces rponses sont le fruit d'un apprentissage sedclenchant par rflexes conditionns.
6
Le Gestaltisme
Dbut 20e : Allemagne puis USA
But: dcrire tout fait psychique en le dcomposant, etexpliquer les actes psychiques les + complexes parl'application gnralise d'un schma simple (fond
sur
l'observation de comportements)
Postulat :
Le tout est diffrent de la somme de sesparties
Les phnomnes psychiques ou biologiques doivent tre considrs comme des ensembles structurs indissociables (les formes) et non comme une simple addition ou juxtaposition dlments.
7
Lois de la Gestalt : la loi de la bonne forme
Un ensemble de parties informe tend
tre peru d'abord (automatiquement) comme une forme simple, symtrique, stable, en somme une bonne forme.
Cest la loi principale
Les lments s'organisent en une forme plutt qu'en une autre, en fonction des attentes perceptives par exemple
Ex. habitus aux figures gomtriques, tendance regrouper sous une mme forme plusieurs objets
disparates s'ils sont placs de manire suffisamment vocatrices.
8
Lois de la Gestalt : la loi de la bonne forme (suite)
La perception puise dans l'inn, et galement
travers la mmoire, des informations qui vont permettre de rendre cohrentes les perceptions rellement ressenties.
Chaque scne perue se dcompose en partie se regroupant, ou s'organisant.
2 principes fondateurs : la distinction figure-fond et les principes de regroupement.
9
Distinction figure-fond
Postulat : l'volution a fait de notre cerveau un organe trs structur
et adapt
de manire inne
la perception
de "bonnes formes".
Chaque perception serait filtre, en quelque sorte, par une organisation crbrale mise en place depuis longtemps sur l'chelle de l'volution humaine.
Ds la naissance: capacit
de regrouper certaines perceptions, ou les organiser, indpendamment de notre apprentissage
Ex. une ligne coupe par un objet place devant, par exemple, serait inconsciemment reconstruite mentalement afin de lui conserver une certaine cohrence
10
Que voyez-vous?
11
Distinction figure-fond en pratique
Ex. distinguer un visage connu au milieu d'une foule, une odeur de rose parmi l'ensemble des odeurs perceptibles, ou le son d'une voix parmi des dizaines d'autres.
Le cerveau y exerce un contrle : tout comme on peut sentir l'odeur d'un parfum au milieu d'une assemble de fumeurs, l'on peut galement distinguer l'odeur de cigarette en la dtachant des odeurs de parfum. L'effet de renversement se rencontre dans les autres modalits sensorielles
Ex. prcdent de limage double: change de signification selon que l'on vaprfrer y voir, une matrone
l'air mchant ou une jeune fille avenante quitourne la tte.
12
Illusions perceptives :vase de Rubin
13
Loi de clture
Une forme ferme est plus facilement identifie comme une figure (ou comme une forme) qu'une forme ouverte.
Une figure se dtache du fond, si elle est dlimite. Parfois, dlimitation pas perceptivement distincte:
Ex. Un objet plac
devant un autre en cachera une partie. Dans ce cas, le systme perceptif va crer les contours manquants afin de rendre compte de la figure.
Le systme perceptif cr
les contours virtuels qui vont s'ajouter aux contours rels afin de rendre cohrente la scne perceptive, et permettre d'en dtacher des lments par rapport au fond.
14
15
Loi de la proximit
Nous regroupons les points d'abord les plus proches les uns des autres.
16
Loi de similitude
Si la distance nepermet pas deregrouper les points,nous nous attacherons ensuite
reprer les
plus similaires entre eux pour percevoir une forme.
17
Illusions perceptives : motif de Kanizsa
18
Contour subjectif
Que voyez-vous?
Rponse: un dalmatien!
tte
corps
arrire train
pattes arrires
pattes avant
Fonctions du cerveau
Classifier et catgoriser, rendre cohrent, regrouper chaque petite perception avec celles qui lui ressemblent
Structurer les informations de telle faon que ce qui est petit, rgulier, ou qui possde une signification pour nous, se dtache du fond pour adhrer
une structure
globale
Chaque lment est alors peru comme une "figure" dtache du fond, peru quant
lui comme moins
structur
et irrgulier.
21
Jouonslejeu:
Quelisezvousrapidementetsansse poserdequestion?
Ltalie
Dans la vie quotidienne
Pouvoir suivre une conversation au milieu de plusieurs, du fait que la voix de l'interlocuteur reste toujours la mme.
Par similarit, les sons sont regroups et apprhends au sein d'une mme entit
ou "forme" auditive.
2 messages diffrents envoys par une mme voix sont dailleurs difficilement comprhensibles et se mlangent.
1 message dun interlocuteur qui verrait sa voix se modifier en cours de communication rendrait le message plus complexe
comprendre car cela demanderait un
effort attentionnel plus important.
24
Le Behaviorisme
Se limite strictement aux ractions objectives etobservables.
tude de stimuli et rponses
Rejette les processus mentaux de ltude psychologique(bote noire)
25
Pavlov 1902
26
Exprience du conditionnement classique rpondant Pavlovien
Apprentissage par conditionnement classique
1-
Prsentation de la viande au chienStimulus Inconditionnel SI
27
2-
Sonnerie dclenchePendant la prsentation de la viandeSI +SN
Le chien saliveRponse Inconditionnelle RI
3-
Sonnerie seule Stimulus conditionnelSC
Le chien saliveProvoque la rponse conditionnelleRCCest une rponse apprise
Le chien saliveRponse Inconditionnelle RI
Mais on ne sait pas rellement ce qui se passe dans la tte du chien
Le conditionnement, une procdure dapprentissage
Conditionnement Rpondant PAVLOV 1902
Processus de gnralisation ex. panne ascenseur peur de tous les endroits clos
Processus dextinctionEx. si le comportement cesse dtre renforc
disparition
de ce comportement notion de conditionnement oprant
Skinner 1938
Expriences de Conditionnement oprant
Explication du comportement par la chane de renforcements
Le comportement est rgi par ses consquences
Si consquences positives = Renforcement positif et rptition du comportement
Si consquences ngatives = Renforcement ngatif ou punition et extinction du comportement
29
Apprentissage par conditionnement rpondant
Il repose sur 2 lments:
Renforcement : consquence dun comportement que rend plus probable que le comportement soit reproduit de nouveau
Punition : consquence dun comportement qui rend moins probable que le comportement soit reproduit de nouveau
Ces 2 consquences agissent sur lorganisme.
30
Le schmas S-O-R-C et ses rtroactions
StimulusDiscriminatifSD
OrganismeO
Rponse(comportement)
Consquences COu Renforcement R
-
0+
Les 4 types de rponses (1/2)2 types bass sur les renforcements: faire en sorte que
la rponse comportementale adopte soit ritre
Renforcement positif : Procdure par laquelle la probabilit
de frquence d'apparition d'un comportement
tend
augmenter suite
l'ajout d'un stimulus apptitif contingent
la rponse
Ex: Ajout d'une rcompense, flicitations...
Renforcement ngatif : Procdure par laquelle la probabilit
de frquence d'apparition d'un comportement
tend
augmenter suite au retrait d'un stimulus aversif contingent
la rponse.
Ex: Retrait d'une obligation, d'une douleur
Les 4 types de rponses (2/2)2 types bass sur les punitions: faire en sorte que la
rponse comportementale soit supprime
Punition positive : Procdure par laquelle la probabilit de frquence d'apparition d'un comportement tend
diminuer suite
l'ajout d'un stimulus aversif ou consquence aversive contingente au comportement cible.
Ex: Ajout d'une obligation, d'une douleur...
Punition ngative : Procdure par laquelle la probabilit de frquence d'apparition d'un comportement tend
diminuer suite au retrait d'un stimulus apptitif. Ex: Retrait d'un privilge, d'un droit...
Naissance de nouvelles ides
Fin 19 me: Nos conduites ont comme finalit
de nous adapter ou de
nous radapter au mieux de nos besoins.
Recherche dun quilibre entre le principe de plaisir et de ralitAdaptation qui ncessite une connaissance de ce
quoi on
doit s'adapter.
34
Rvolution cognitive
Hull et Tolman: 1ers
ouvrir la
bote noire
=l'ensemble des phnomnes qui prennent place entre lastimulation du sujet par lenvironnement et la rponseobservable de l'organisme.
1955-1960: naissance de la psychologie cognitive grce
Bruner et Miller
Veulent montrer que la seule connaissance ducomportement observ
est insuffisante mais quil est
indispensable de connatre les modalits par lesquelles lescomportements slaborent.
Ltude de lHomme est suffisamment complexe pour le rduire aux stimuli et rponses : besoin dintroduire les processus mentaux.
35
Behaviourisme versus Psychologie cognitive
Esprit humain =
bote noire
dont les rponses (les comportements) sont analysables comme une fonction des stimulations sans qu
il soit ncessaire de faire des
hypothses supplmentaires sur les mcanismes impliqus.
Versus
Etude de la
bote noire
de ce quil y a entre le
stimulus et le comportement, donc + dimportance
la pense humaine en sintressant
la cognition :
toutes
les formes de la connaissance tant au niveau des contenus (concepts, faits, rgles, souvenirs)
quau niveau des
processus mentaux (langage, intelligence, attention, mmoire, perception, reprsentation, rsolution de problmes)
36
Nouvelle approche de lhumain
Savoir ce qui se passe dans la
boite noire
.
Il sagit de la psychologie de la connaissance dans lamesure o
on sintresse plus aux activits mentales
quaux variations de l
environnement.
Sciences cognitives dbut dans les annes 1960
37
Modle de l'ordinateur pour penser le fonctionnement
du cerveau.
Dbuts de linformatique = penser la cognition
travers
la notion dinformation et de traitement de linfo.
Modle de la pense humaine: comme une somme de calculs similaire
un programme informatique.
Analogie Ordinateur / Appareil mental = systme detraitement de l'info-
Entre (perception)
-
Traitement cognitif-
Sorties (comportement)
38
Evolution jusqu nos jours
Etudier les capacits mentales lies
la construction etlutilisation de la connaissance 3 grands axes
:
-
Acquisition-
Traitement
-
Utilisation
partir des annes 1980: modle computationnel de l'intelligence sera abandonn
Remplac
par un modle + complexe qui intgre l'ensemble des fonctions cognitives, mais surtout qui intgre les motions.
39
3. TRAITEMENT DE L INFORMATION
Pour dcouvrir et comprendre chaque concept,
gardons le modle de lordinateur
40
Grands principes du traitement de l'information
Activit
dont nous avons peu conscience.
Notre environnement est une construction (tout le temps en activit
cognitive).
L'environnement nous envoie des signaux qu'il va falloir percevoir puis interprter. Pour cela mobilisation ncessaire des capacits cognitives.
L'ensemble de ces tapes doit pouvoir aboutir
une rponse adapte (raction et/ou communication).
Notre cerveau est
feignant
: cherche
fonctionner l'conomie en se crant donc des habitudes et des
gnralits, adaptes ou non (inconscient cognitif). 41
Modle du processeur humain
Individu peru comme un systme de traitementde l'information rgi par des rgles et comprenant3 sous-systmes interdpendants :
Le systme sensoriel
Le systme cognitif
Le systme moteur
42
Comment traite-t-on une information?
43
Perception
Base de tous nos comportements.
Sans perception pralable, il ne serait pas possible, dapprendre, de parler, de mmoriser, de communiquer
Ex. lire dabord visualiser un enchanement de lettre.
Ex. communiquer en parlant dabord dtecter des sons.
Ex. prendre un objet localisation visuelle au pralable.
Percevoir permet de prendre connaissance de lenvironnement et interagir avec lui ou agir sur lui.
44
Interprtation
Systme cognitif constitu
d'une mmoire et d'un processeur.
La mmoire du systme cognitif comprend :-
la mmoire court terme (mmoire de travail) : dtient les informations en cours de manipulation. Elle nous permet, par exemple, de retenir un numro de tlphone, le temps de le composer.
-
la mmoire long terme : permet le stockage de la connaissance permanente. Elle est le sige de nos souvenirs, nos connaissances, nos habilets.
Le systme cognitif contrle le comportement de l'individu en fonction du contenu de ces mmoires. 45
Raction
Choix dun comportement adapt
lenvironnement.
Mise en uvre du comportement grce au systme moteur, responsable des mouvements. (coordination)
Notion de
fonctions excutives
Stratgie
Planification
Maintien de lattention
Flexibilit
mentale
Inhibition
46
Mais on ne pouvait pas se limiter cela
47
Fonctionnement de lesprit humain et questionnement 1/2
Traitement de linformationExpliquer le comportement
La perception Extraire les info de lenvironnement et les reconnatre
Lattention Combien dinfo diffrentes peut-on extraire simultanment?
La mmoire Bien stocker les info pour les rcuprer facilement
Lapprentissage Extraire les systmes de relations entre les info 48
Fonctionnement de lesprit humain et questionnement 2/2
Le langage Communiquer de faon intelligible des info
Raisonnement Dduire et infrer de nouvelles info
Rsolution de problmes et prise de dcisionsChoisir et planifier les oprations de traitement de linfo
motion et cognition Influence motion traitement linfo ou inversement?
Neurosciences cognitivesComment le cerveau traite-t-il linfo ? 49
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 50
Etape 1 :perception d'un stimulus
Sensation (5 sens) et Construction
51
Apprhender lenvironnement
1er
contact avec lenvironnement assur
par notre
systme sensoriel (ensemble des sous-systmes spcialiss chacun dans le traitement d'une classe de stimuli, les 5 sens)
Stimulus est un phnomne physique dtectable par un ou plusieurs sous-systmes sensoriels. Un stimulus est d'autant mieux peru qu'il est intense.
Cest tre capable de dcrire son environnement de manire objective dans un premier temps puis de manire subjective.
52
Dtection
Acquisition sensorielle pioche dans lenvironnement via les capacits auditives, visuelles
La perception sinscrit dans linstantan.
On distingue deux seuils sensoriels de dtection:
-
Le seuil absolu : le stimulus le moins intense qui soit dtectable
-
Le seuil diffrentiel : le changement minimum dtectable dans le stimulus.
53
Fonctionnement
Stimulation Cellules des organes sensoriels
message au SNC = sige de la perception
Un metteur envoie un message cod
qui est ensuite dcod
au niveau du rcepteur
Le dcodage est la confrontation de ce quon vient dacqurir avec ce que lon a dj
en mmoire.
ncessit
dtudier la mmoire
Pour un comportement adapt
lenvironnement, besoin dune mmorisation des lments perus.
Sans ce stockage des info, lenvironnement sembleraitnouveau
chaque instant
ncessit
dune reconnaissance pour sadapter. 54
En bref
Pour avoir 1 perception, 3 systmes en jeu:-
un stimulus qui fournit des info
-
un capteur ou rcepteur sensible
ces info-
un systme de traitement de linfo (systme perceptivo-
cognitif)percevoir cest dj
traiter grossirement, cest dcrire ce
qui se passe
Cf. ce qui a t
vu dans le gestaltisme
55
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 56
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Slection des informations pertinentes en fonction
des expriences.
57
lments de dfinition de lattention
Capacit
de se centrer sur une partie du monde et/ou de ngliger une autre partie du monde.
Slection dune information extrieure ou dune pense et maintien dans la conscience.
Prise de possession par lesprit, sous une forme claire et vive, dun objet ou dune suite de penses parmi plusieurs qui semblent possibles.
Fermeture au monde extrieur pour se focaliser sur ce qui nous intresse.
58
lments de dfinitions (suite)
Ensemble des processus psychologiques permettant lindividu:
-
de se prparer
laction
entreprendre-
de slectionner des informations particulires
-
et de les traiter de manire approfondie.
Facteur de lefficience cognitive (ncessaire dans lesprocessus de mmorisation et de rsolution de problmes).
59
Attention et vigilance : 2 concepts distincts
Etat de vigilance regroupe tous les phnomnes d'veilet de veille, que l'on peut rencontrer dans la vie d'unhomme : sommeil proprement dit, veil caractristique outat de transe et d'hypnose...
Pour la physio, vigilance = tat gnrique situantlindividu sur un continuum nycthmral allant de ltat desommeil profond
ltat de surexcitation.
En ce sens, l'Attention se distingue de la Vigilance, car elle n'en est qu'un tat particulier d'veil, un niveaud'veil relativement lev
: une valeur de vigilance.
60
Un pralable : la vigilance
Correspond
notre niveau dveil,
notre capacit
rsister
lendormissement d
en particulier
la fatigue
la monotonie dune tche.
61
Attention et vigilance : 2 concepts distincts (suite)
Faibles niveaux de vigilance attention quasi-nulle mais rciproque pas vraie!
Maintenir la vigilance si on veut maintenir lattention.
En psychologie, vigilance (tre veill) = condition ncessaire pour parler dattention, mais pas suffisante.
Attention = attribution par le cerveau de ressourcesncessaires au bon droulement des oprations mentales(ex. mmoire). L'attention pourrait ainsi se focaliser, aurisque d'effacer certains stimuli du champ de perception.
62
Le modle de Broadbent (1958)
1er
Modle de lattention bas
sur 3 lois :
-
le traitement attentionnel a une capacit
limite: on ne peut tout simplement pas faire attention
tout
la
fois.
-
la focalisation de lattention (sur l'information jugepertinente) amliore le traitement de cette informationpertinente.
-
les informations non
focalises
sont altres :
l'attention slective ne permet pas de retenir lescaractristiques autres que superficielles, de l'info nayant pas fait l'objet de cette focalisation.
63
Postulat de Broadbent
Action en goulot d'tranglement:
Blocage des info non pertinentes trs tt dans letraitement,
un moment o
seules les caractristiques
superficielles ont t
traitesDans son exp. Les sujets ne se souviennent pas du sens
des mots "non focaliss".
Lattention dtermine les priorits du traitement :
Linfo prioritaire capte toutes les ressources attentionnelleset cognitives, alors que linfo non pertinente seraitstoppe dans la mmoire sensorielle.
64
Le devenir des informations non focalises
Daprs lexp. de Hernandez-Peon (1952):Broadbent conclut : cert info ne seraient mme pastraites, info slectionne capte l'ensemble des ressourcesattentionnelles...
Pourtant, la focalisation npuise pas les capacits dusujet :cf. Treissman
65
Modle de Treisman
Attention = un filtre qui attnue, et non qui bloque
compltement laissant accder l'information
laconscience selon sa valeur d'alerte. (tudes sur l
coute
dichotique)
Donc comme Broadbent: goulot d'tranglement bloquantminutieusement l'information non pertinente mais tout demme traitement des info non pertinentes sorte dattnuateur de ces informations non pertinentes.
Le traitement dpend notamment du seuil dactivationdes mots (niveau d'alerte) variant en fonction du contexte.
66
Modle de Treisman (suite)Exp.(1960) faire entendre
des sujets, 2 phrases.
(il leur tait prcis
de ncouter que dun ct).
-
Phrase entendue par l'oreille attentive :
elle allait au march
sous la table
-
Phrase entendue par l'oreille inattentive :
le chien tait cach
acheter des carottes
La mme voix prononait les 2 phrases.
Intrusion des info de loreille inattentive dans laconscience, afin de maintenir la cohrence de la phrase rpter. Les sujets juraient avoir entendu sur l'couteur dont ilsdevaient rpter les mots, la phrase:
elle allait au march
acheter des carottes . 67
Phnomne damorage
Amorage = practivation de certaines reprsentations potentiellement pertinentes en fonction du contexte.
Ex. si prsentation du mot
bateau
tendance reconnatre + facilement ou + rapidement le mot voile prsent ensuite.
Mesur
par le temps de raction : des squences de lettressont prsentes
un sujet, qui doit appuyer sur une
touche, si la squence prsente constitue un mot, uneautre touche s'il ne s'agit pas d'un mot
68
Effet Cocktail-Party
Difficult
focaliser son attention auditive sur une
conversation lorsqu'il y a du bruit environnant
Or mme si notre attention est focalise sur ce que ditnotre interlocuteur, nous restons dans une certaine mesureattentif aux sons extrieurs.
En effet, si notre nom (valeur d'alerte) est prononc
parune tierce personne dans la salle, notre attention seracapture et dsengage de la conversation que noustions en train de suivre.
Malgr
la masse d'info reue par nos sens, notre SNCnous alerte, ds qu'une expression familire, ou uneinfo d'alerte, nous parvient.
69
Notions de ressources attentionnelles
Propres
chacun
Dpendent de la situation dans laquelle se trouve la personne (bruit par ex., et aspect motionnel)
Notion de motivation
Si tche monotone, baisse de lattention.
Fatigabilit
ds 20 minutes.
70
Notions associes au concept dattention
Contrle du comportement Adaptation aux situations nouvelles
Formation dune reprsentation mentaleActivit
rflexive
Dcision dune action Intentionnalit
Gestion des ressources mentales Mmoire de travail
71
Exo. vs Endogne
Attention EXOGENE
Capture de linformationindpendamment de lavolont
du sujet
Objective
Automatique
Rflexe, involontaire et spontane
Traitement des
info soudaines simples
72
Attention ENDOGENE
Le sujet dirige lui-mmeson attention vers endroit / info
En fonction de sa motivation
et du contenu de sa MdT Subjective Volontaire et rflchie Mcanisme de contrle
Donc 2 grandes catgories dattention!
Lattention volontaire ou rflchie qui dpend de lindividu et ses motivations. (Endogne)
Sapplique
un objet dont lintrt nest pas direct et qui exige par consquent un effort. Gnrateur de satisfaction si une difficult
est surmonte.
Lattention involontaire ou spontane qui est attire par le milieu extrieur, grce au champ perceptif o
apparat
lobjet. (Exogne) Produite par un intrt provenant de lobjet et par lequel
saccrot la nettet
de la perception (ex. les publicits)73
3 formes possibles d orientation de lattention
mouvoir sa tte ou son corps
mouvoir ses yeux
mouvoir son attention sans modification physique visible
74
3 types dattention tudies en psychologie cognitive et
neuropsychologie
Lattention slective
Lattention divise ou partage
Lattention soutenue
75
Lattention slective
Focalisation sur un stimulus particulier de lenvironnement pour traiter plus profondment ce stimulus.
On voit plus vite une toile jaune au milieu dtoiles vertes si on se focalise dessus.
Processus dinhibition (Stroop) -
Empcher de traiter les informations non-pertinentes
-
Supprimer les informations prcdemment pertinentes devenues inutiles
Dnommer la couleur de lencre le plus vite possible sans lire le mot crit 76
ROUGE
77
78
3 sub-tests
dnomination de la couleur de rectangles colors
lecture de noms de couleursVERT JAUNE BLEU ROUGE
interfrence: dnommer la couleur de lencre de noms de couleurs
VERT
JAUNE
BLEU
ROUGE
78
Test de Stroop (1935)
79
3 sub-tests
dnomination de la couleur de rectangles colors
lecture de noms de couleursVERT JAUNE BLEU ROUGE
interfrence: dnommer la couleur de lencre de noms de couleurs
VERT
JAUNE
BLEU
ROUGE
79
Test de Stroop (1935)
[initiation]
80
3 sub-tests
dnomination de la couleur de rectangles colors
lecture de noms de couleursVERT JAUNE BLEU ROUGE
interfrence: dnommer la couleur de lencre de noms de couleurs
VERT
JAUNE
BLEU
ROUGE
80
Test de Stroop (1935)
[initiation]
[inhibition]
Lattention slective (suite)
Slection rendue ncessaire car :
-
On ne peut pas traiter
un haut niveau 2informations en mme temps
-
Il est difficile de faire 2 tches en mme temps (la division de lattention a un cot)
moins que:
lune soit automatise
ou en alternant lattention vers chacune des tches81
Lattention divise ou partage
Capacit
qui nous permet de nous concentrer sur plus dun stimulus
la fois.
Notion de partage de nos ressources attentionnelles.
Ex. au tlphone, noter une adresse et parler en mme temps.
Ex. Test
du TMT relier des chiffres et des lettres en parallle (1a, 2b, 3c)
82
8383
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
8484
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie A
8585
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie A
8686
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie A
8787
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie A
8888
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie APartie B
8989
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie APartie B
9090
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie APartie B
9191
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie APartie B
[initiation]
9292
Trail Making Test (Reitan, 1944)
A
C1
2
7
3 D
5 B
4
6
Partie APartie B
[initiation][flexibilit]
Lattention divise ou partage (suite)
Permet de percevoir lensemble dune scne (concevoirlensemble dinfo fournies par plusieurs vnements).
Pas de relle focalisation mais plutt permettre aucerveau d'assimiler un ensemble relativement incompletmais essentiel de la scne : les vnements nouveaux quiapparaissent dans celle-ci, les "grandes lignes".
Permet d'avoir une vision globale et cohrente d'unescne prsentant de multiples informations et vnements,pas forcment lies entre eux, et d'en saisir la significationou le droulement de manire globale.
Mais difficile de restituer avec prcision un seul de cesvnements car plusieurs de leurs aspects sont ignors.
93
Lattention soutenue
Capacit
de maintenir une performance sur une longue priode de temps qui dpend:
-
du maintien de la vigilance,
-
de la capacit
de dtection du stimulus
-
et de la rsistance
la distraction, donc du contrle mental.
94
Lien mmoire-attention
On peut traiter beaucoup dinformations sans attentionmais ces informations disparaissent aussi vite quelles ontt
traites.
Pour mmoriser, il faut tre attentif.
Ex. Quand on entend des gens parler dans le mtro on nese souviendra du contenu de la conversation que si on yprte rellement attention.
Cf. le schma suivant que nous verrons plus en dtail dans la partie mmoire
95
Traitement de linformation en mmoire
96
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 97
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape de transformation des donnes ncessitant la
mmorisation du stimulus et un effort de mobilisation de nos
connaissances antrieures et de nos reprsentations mentales
98
Etape
3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
--- La mmoireLes mmoires ---
99
Attention aux ides reues!
Ne pas la rduire
de l
apprentissage par cur : ce nest pas une mmorisation littrale dune information, pas un enregistrement passif dinformations qui devront tre restitues!
Il vaut mieux dire les mmoires
100
4 processus et plusieurs mmoires
Lactivit
mnsique comprend:
La perception du stimulus (vu prcdemment)
L'encodage: Acquisition et consolidation
Le stockage: La cration et l'enregistrement
La rcupration: Utilisation des informations stockes
Les types de mmoire les plus classiques sont:
MLT: Mmoire
long terme
MCT: Mmoire
court terme
MDT: Mmoire de travail
101
MLT
Permet le maintien prolong
en mmoire de linformationau del
de 90 sec.
Trace mnsique pouvant persister pendant des dizainesdannes
Mmoire des faits rcents (souvenirs encore fragiles)
Mmoire des faits anciens (souvenirs consolids)
succession des 3 processus de base:-
Apprentissage ou Encodage
-
Stockage-
Rappel ou restitution des informations
102
Apprentissage ou Encodage
Vise
donner un sens et un poids
linformation
Intervention de processus complexes conscients et inconscients
-
processus de catgorisation-
indexation spatio-temporelle
-
motivation (motionnel)+++
103
Apprentissage ou Encodage (suite)
Donner un sens
la chose
remmorer.
Ex."citron" peut tre encod
de la manire suivante : fruit, rond, jaune.
Si pas restitu, indice facilitateur.
Profondeur de l'encodage (cd l'organisation desdonnes) dpendra l'efficacit
de la rcupration.
104
Apprentissage ou Encodage (suite et fin)
Processus d'encodage = info cible + son contexteenvironnemental, cognitif et motionnel.
Association dides ou dimages par des moyens mnmotechniquesEx. "Mais o
est donc Ornicar ?" cration de liens
facilitant l'encodage.
105
Stockage
Phases de consolidation et dorganisation
Certain degr
deffacement dans les jours suivant lencodage
Puis consolidation: rle ++ rptition, sommeil (paradoxal)
Processus de reconstruction
106
Rappel ou restitution des info
Evocation libre et spontane: rappel libreEx. rappeler une liste de mot
Evocation
partir dindices: rappel indicEx. quel tait le fruit de cette liste?
Rappel sous forme de reconnaissanceEx. dans une liste de mots (avec des distracteurs) retrouver ceux
appris prcdemment
107
Pour partir du bon pied, savoir:
Linformation stocke en mmoire sensorielle ne persistequentre 100 et 500 millisecondes.
Les registres sont iconiques (visuelles) de moins d'uneseconde, choques (sons) jusqu'
10 secondes.
MCT : empan de 7 + /-
2 lments (Miller, 1956).Ces lments peuvent tre des chunks, c'est
dire des
lments composs pour le sujet.
Ex. le numro de tl. 04-12-47-85-39 stock
comme 5chunks.
108
Evolution des modles mnsiques
Le 1er modle, Atkinson et Schiffrin (1968)
Modle
3 composantes: -
le registre sensoriel (maintien des informations, des stimuli)
-
la MCT (quelques secondes)-
la MLT qui a des capacits de stockage illimit
en
capacit
et en temps.
Modle de Baddeley et Hitch (1974):influence totalement la pense existante et cre le conceptde Mmoire de Travail (MdT)
109
Modles MLT
Modle de Tulving,19851re version : 3 systmes mnsiques avec 3niveaux de conscience diffrents.
Systme mnsique
Conscience
Episodique Autonotique
Smantique Notique
Procdurale Anotique
110
Modles MLT (suite)
2me version du modle de Tulving,1995: par emboitement
1-
mmoire procdurale
2-
systme des reprsentations perceptives impliqu
dans lapprentissage et le maintien des informations de forme et de structure des mots ou des objets
3-
mmoire smantique: celle des concepts, des connaissances, des savoirs sur le monde
4-
mmoire
court terme (MdT)
5-
mmoire pisodique: souvenir des vnements personnellement vcus dans un contexte spatial et temporel prcis
111
Modle de Squire
112
mmoire dclarative ou explicite
mmoire pisodique
mmoire smantique
mmoire non dclarative ou implicite
mmoire procdurale
amorage (ou priming)
mtammoire
autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)
Modle de Squire
113
mmoire dclarative ou explicite
mmoire pisodique
mmoire smantique
mmoire non dclarative ou implicite
mmoire procdurale
amorage (ou priming)
mtammoire
autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)
Modle de Squire
114
mmoire dclarative ou explicite
mmoire pisodique
mmoire smantique
mmoire non dclarative ou implicite
mmoire procdurale
amorage (ou priming)
mtammoire
autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)
En pratique a donne quoi?
Mmoire Dclarative ou Explicite= systme de rappel explicite et conscient dinformations les
faits (savoir quoi)
-
Mmoire Episodique
quoi
reli
un
o
et
un
quand , souvenir des
faits autobiographiques et vnements personnels
-
Mmoire Smantiquesitue hors du contexte, implique dans la connaissance dumonde et du langage, pas de rfrence ncessaire auxconditions dacquisition mmoire des mots, des ides, desconcepts
115
Mmoire pisodique
Concerne linformation dvnements inscrits dans le temps ainsi que la relation entre ces vnements.
Ex. Je suis alle en cours et l
je me suis endormie
116
Ce sont les vnements de la vie quotidienne !
117
Mmoire smantique
Contient des savoirs organiss plus gnrauxEx. connatre les capitales des pays de lEurope
118
Mmoire pisodique vs smantique
pisodique SmantiqueApplication particulire Application gnraleEncodage long Encodage brefOubli lev
Oubli faible
Contenu motionnel Peu dmotionRelation temporelle Relation conceptuelleEvnements Concepts, idesExprience sensorielle Signification
119
Modle de Squire
120
mmoire dclarative ou explicite
mmoire pisodique
mmoire smantique
mmoire non dclarative ou implicite
mmoire procdurale
amorage (ou priming)
mtammoire
autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)
En pratique a donne quoi? (suite)
Mmoire Non Dclarative ou Implicite= fait rfrence
des apprentissages qui ne peuvent tre
rappels par un processus conscient (
les automatismes
)
-
Mmoire Procduralemmoire du savoir-faire par apprentissage inconscient
dhabiletsMotrices Perceptives Cognitives
But: faciliter laccomplissement automatique des tches du quotidien
Intervention de la mmoire dclarative, explicite, au dbut de lacquisition, puis automatisation
121
Mmoire procdurale
Mmoire des actions, des savoirs opratoires et de lapprentissage des liens tablis entre stimuli et rponses.
Ex. Je sais conduire une voiture, un vlo
122
En pratique a donne quoi? (suite et fin)
Amorage (ou priming)+ grande rapidit
et facilit
de reconnaissance perceptive
ou smantique dun matriel appris de faon inconsciente
Mtammoireconnaissances du sujet sur ses propres capacitsmnsiques
Mmoire de conditionnement et dapprentissages non associatifs :
-
rponses motionnelles (peur des serpents) ;-
rponses musculaires (sursauter) ; habituation, sensibilisation (Pavlov)
123
Des explications nouvelles
Influence entre mmoires
124
Mmoire pisodique Mmoire procdurale
Mmoire smantique
Associations et reconstructions (1/2)
Apprentissage = modification relativement permanente du comportement qui marque un gain de connaissance, de comprhension ou de comptence grce aux souvenirs mmoriss.
Mmoire = fruit de cet apprentissage, la trace concrte qui en est conserv
dans nos rseaux de neurones.
Notre mmoire est associative
125
Associations et reconstructions (2/2)
Contrairement
l'image classique d'une vaste collection de donnes archives, la plupart de nos souvenirs sont des reconstructions.
Plutt que la simple vocation de traces fixes, la mmoire est donc aujourd'hui considre comme un processus continuel de re-catgorisation dcoulant d'un changement continu des voies neuronales et du traitement en parallle de l'information dans le cerveau.
Mmoire de travailExtension plus rcente au concept de MCT
Rceptacle temporaire
la MLT trop simpliste. Pas de ligne de dmarcation entre pense et souvenir.
Permet d'effectuer des traitements cognitifs sur leslments temporairement stocks.
Implique dans des processus demandant un raisonnementex. empan envers ou traduction en simultan
d'un
interprte
Pas conscients de toute linfo stocke
un instant donn.
127
Mmoire de travail: modle de Baddeley (1974)
Permet de raliser des manipulations cognitives sur des informations maintenues temporairement
Systme de mmoire transitoire-
mmoire de courte dure, mmoire
tampon
-
oprations de stockage et oprations de traitement
128
Modle de Baddeley (suite)
Capacits de stockage (qq sec): 2 systmes esclaves
Boucle phonologiquestockage et rafrachissement de linformation verbale
Calepin visuo-spatialmaintien des informations spatiales ou visuelles
Capacits de
stockage + traitement : 1 systme
matre Administrateur centralcomposante attentionnelleslectionne, coordonne et contrle les oprations detraitement
129
Traitement de linformation en mmoire
130
Diffrentes MLT
131
Etape
3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
--- Les reprsentations mentales ---
132
lments de dfinition des reprsentations mentales
Lactivit
de reprsentation (par analogie) est lie
lafonction symbolique ( forme de lactivit
humaine qui
consiste
produire des signes).
Entit
cognitive refltant, dans un systme mental dun individu, une fraction de lunivers extrieur
ce systme
Fabrique par lexprience.Ex. un policier
qui on demande son chemin utilise sa
reprsentation mentale pour lexpliquer.
133
lments de dfinition (suite)
Processus de reprsentation quand un objet ou ensemble dobjets se trouvent exprims
nouveau sous
la forme dun nouvel ensemble diffrent de lensemble initial
Correspondance entre les 2 ensembles se traduisant par la conservation dans le nouvel ensemble de certains lments de lensemble initial.
Mais reprsenter
reproduire car tout processus de reprsentation implique lide de transformation.
134
lments de dfinition (suite)
En psychologie cognitive, = des modles intrioriss que le sujet construit de son environnement et des actions de cet environnement.
Postulat: existence dans systme cognitif humain dentits (objets non observables) pour conserver linfo rsultant des interactions de lindividu avec le monde sous une forme utilisable.
135
Pour rsumer
Reprsentations mentales
= Constructions simplificatrices de l'esprit humain,permettent au sujet de recrer en lui des imagesrelatives
son environnement pour mieux penser
et agir sur lui. = Reprsentation que l'on se fait, par la pense, d'uneimage, d'un concept ou d'une situation. Elle peut tre del'ordre du rel ou du fictif.
A la jonction entre sensations et mmoiredans une situation donne, sensations => activation
d'info contenues en mmoire => ractions du sujet
La psycho cog considre que toutes les reprsentations ne sont pas conscientes. 136
Distinction de 2 tats de reprsentations
Etat de disponibilit= inscription en MLT de la connaissance que possde l
individu
propos dun certain objet
Etat dactualit= quand ces reprsentations passent temporairement
un
tat activ
137
Dsaccords thoriques
Mme si consensus sur le caractre central de la notion de reprsentation, msentente en ce qui concerne la nature des reprsentations, leur organisation et leur mode de fonctionnement :
-
Lesprit humain construit, manipule et stocke linfo sous une forme unique, le format.
-
Linfo se trouve reprsente dans lesprit humain sous des formes diffrentes, possdant des proprits et des modes dorganisation divers = hypothse multimodale.
138
Plusieurs reprsentations
Sous formes d
images, mmoire, concepts, motions...
Plusieurs reprsentations :-
image mentale, reconstitution de la forme physique d'un objet
-
mmoire smantique-
concepts et catgories
Il est galement possible de distinguer reprsentations du monde et reprsentations de soi.
139
Notions impliques
Reprsentation
= processus par lequel diffrents objets sont peruscomme similairesorganisation et simplification de la ralit
grce:
Aux Concepts = outil de base de la catgorisation reprsentationmentale regroupant de multiples objets sous une dfinitioncommune, ces objets ayant des attributs communs
Aux "prototypes" et aux exemplaires = membre les + reprsentants dune catgorie.
Concepts eux-mmes sont organiss en classes + ou hirarchises : taxinomie ou taxonomie (notion de classes,sous classes et sur-classes) 140
Comment catgorise t-on ? Sur quelles bases regroupe-t-on
diffrents lments ?Selon 2 approches
:
1) Approche classique ou aristotlicienne : les catgories logiques
-
Regroupements sur la base de proprits communes. -
Les catgories ont des frontires dlimites.
Pour qu'un lment appartiennent
la catgorie, il faut qu'il possde ses proprits ( ces conditions sont ncessaires) et il suffit qu'il les possde pour appartenir
la catgorie (ces conditions sont suffisantes).
141
Comment catgorise t-on ? Sur quelles bases regroupe-t-on diffrents lments ? (suite)
2) Approche de la thorie des prototypes ( ROSCH)
-
Remise en cause de lapproche classique et la notion de catgories logiques dfinies par des conditions ncessaires et suffisantes.
-
Introduit la notion de catgories
naturelles
, dfinies par les individus, et constate, en se fondant sur des tudes exprimentales, que pour la majorit
de ces catgories
naturelles il est impossible d'tablir un ensemble de proprits ncessaires et suffisantes les dfinissant.
-
Les catgories ont des frontires floues
; les membres d'une catgorie n'ont pas tous un statut gal, certains membres tant plus reprsentatifs de la catgorie que d'autres
: ce
sont les prototypes.142
Notion de Prototype
Prototype = le meilleur reprsentant de la catgorie, reconnu comme tel par les individus.
L'appartenance
une catgorie n'est plus en termes de vrai ou faux comme dans la thorie classique, mais en fonction du degr
de similarit
avec le prototype
Ainsi, certains lments sont centraux dans la catgorie, alors que d'autres sont priphriques.
143
Notion de Prototype (suite)
Au lieu dun modle dfinitionnel:par ex. un oiseau peut tre dfini par les traits [plumes],
[bec] et [aptitude
voler]= CNS
La thorie du prototype considre une catgorie
oiseau
comme base sur diffrents attributs ayant un
statut ingal
: un rouge-gorge serait un meilleur prototype doiseau
quun pingouin par ex.
144
Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (1/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)
Prototype
Structure des catgories horizontales
Homogne
: les membres dune catgorie ont un statut quivalent. Ex
: dans la catgorie
oiseau, moineau, aigle, autruche, pingouin ont le mme statut.
Les catgories ont des limites nettes, elles sont rigides.
Prototypique
: il existe une entit
centrale qui
reprsente le
meilleur exemplaire
, les autres
membres sont de
plus ou moins bons
exemplaires.
Ex
: aigle et moineau sont
plus oiseau
que
pingouin ou autruche. Les limites sont floues.
145
Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (2/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)
Prototype
Appartenance une catgorie
De type vrai/faux
: un exemplaire appartient ou nappartient pas
une
catgorie, tout exemplaire est galement reprsentatif. La dtermination de lappartenance est analytique.
Les cas marginaux ne sont pas grs .
Le degr
de reprsentativit
dun
exemplaire correspond son degr
dappartenance
la catgorie. La dtermination de lappartenance est + globale et seffectue sur la base du degr
de similarit
avec le prototype. Les cas marginaux sont
pris en compte (ex
: chaise
3 pieds...) 146
Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (3/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)
Prototype
Partage des proprits
Tous les membres dune catgorie possdent obligatoirement un mme ensemble de proprits, lequel constitue la condition suffisante dappartenance.
Chaque membre dune catgorie possde au moins une proprit
commune avec le prototype. Cest une
ressemblance de
famille
qui les regroupe.
147
Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (4/5)
CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)
Prototype
Choix et nature des proprits
Elles sont rduites au strict ncessaire et sont aussi
objectives
que
possible (dnotatives, non contingentes). Elles sont choisies pour leur pouvoir contrastif.Elles ne tiennent pas compte de linteraction homme / monde.
Linfo associe
une catgorie est minimale.
Elles sont + empiriques, et considres comme partages par une communaut
linguistique.
Elles sont
typiques
et peuvent comprendre des traits encyclopdiques ou connotatifs. Elles tiennent compte de linteraction homme / monde.
Linfo associe
une catgorie est plus dense.
148
Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (5/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)
Prototype
Statut des proprits
Les proprits sont indpendantes lune de lautre et considres comme dimportance quivalente.
Les proprits peuvent tre considrs + globalement (corrlats, clusters). Certaines peuvent tre considres comme plus importantes que dautres (gradation).
149
Dimension verticale
Les niveaux verticaux (de hirarchie) sont considrs comme a priori quivalents (toutefois Aristote distingue entre genre et espce).
Il existe une notion de
niveau de base
(le plus
informatif). Ex
: chien est un niveau de
base par rapport
animal et
pagneul.
Le cas des reprsentations sociales
Phnomne mental qui correspond
un ensemble plus ou moins conscient, dlments cognitifs, affectifs, et de domaines de valeurs concernant un objet particulier.
On y retrouve des lments conceptuels, des attitudes, des valeurs, des images mentales, des connotations, des associations
Cest un univers symbolique, culturellement dtermin, o
se forgent les thories spontanes, les opinions, les
dcisions daction
150
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 151
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Tout ce qui est pass par les 3 tapes prcdentes doit avoir une place dans le cerveau.Elments de comparaison et Recherche de la catgorie laquelle appartient l'information.Enrichir ses connaissancesPlus facilement rcuprable en mmoire
152
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 153
Etape 5: mmorisation + ou longue
Garder ce qui peut servir pour ne pas retraiter
intgralement une info qui serait quasi-similaire
154
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 155
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Souvent agit par similarit, mimtisme, on reproduit des
schmas dactions, des copings, nous sommes conditionns
rappelez-vous!Mais parfois, il faut se creuser les
mninges! 156
lments de dfinition du raisonnement
Activit
mentale qui consiste
produire des infrences, cest
dire de nouvelles info
partir de connaissances
acquises et dinfo donnes par une situation.
Activit
cognitive de haut niveau sous-tendue par les fonctions cognitives de base (attention, mmoire) permettant dobtenir de nouveaux rsultats ou de vrifier un fait en faisant appel
diffrentes
lois
ou
expriences.
Le raisonnement permet de sadapter
de nouvelles situations, de prendre des dcisions, ou encore de rsoudre des problmes.
Opration permettant,
partir de prmisses (propositions admises), daffirmer la valeur de vrit
dautres propositions (conclusion).157
lments de dfinitions (suite)
Traitement d
informations dans le but d'en tirer des conclusions.
Le raisonnement recherche
comprendre les mcanismes de la pense.
Il existe de nombreux processus de raisonnement dont les principaux sont:
-
Le raisonnement dductif -
Le raisonnement inductif
-
Le raisonnement par analogies-
Les mthodes heuristiques
158
Le raisonnement dductif
1) Le raisonnement conditionnel est une forme de raisonnement portant sur les noncs conditionnels de la forme
si-alors
.
Ex. Si un objet a un bouton, alors il fonctionne allectricit, or lobjet devant moi a un bouton, alors cet objet fonctionne
llectricit.
Procdure par dmonstration.
159
Le raisonnement dductif (suite)
2) Le raisonnement syllogistique est un groupe dau moins prmisses desquelles dcoulent ncessairement une conclusion.
Ex.
-
Tous les A sont B (prmisse 1)-
Tous les B sont C (prmisse 2)
Donc tous les A sont C (conclusion)
Les chats sont des flins.Tous les flins sont carnivores. Tous les chats sont des carnivores.
160
Le raisonnement inductif
Partie du raisonnement qui consiste
tirer une rgle gnrale
partir dexemple particuliers.
Contrairement au raisonnement dductif qui napprend rien de nouveau qui ne soit contenu dans lnonc, le raisonnement inductif dbouche sur de linformation vritablement nouvelle.
Par induction, le sujet va plus loin dans ses conclusions que les donnes
.
On le retrouve galement dans le raisonnement scientifique.
161
Le raisonnement inductif (suite)
Elaboration dhypothses, production de reprsentations et dveloppement de pistes de recherches (comme en science)
Le raisonnement inductif consiste
tirer des conclusions gnrales
partir d'observations particulires.
Notion de causalit
Tche de Wason
162
Tche de Wason
4 cartes comportant un chiffre sur une face et une lettre sur l'autre, sont disposes
plat sur une table.
Une seule face de chaque carte est visible.
Les faces visibles sont les suivantes
: D, 7, 5, K.
Quelle(s) carte(s) devez-vous retourner pour dterminer pour dcider si la rgle est vraie ou fausse?
Si une carte a un D sur une face, alors elle porteun 5 sur l'autre face.
Il ne faut pas retourner de carte inutilement, ni oublier d'enretourner une. 163
Rponse la tche de Wason
Retourner cartes D et 7.
En effet, s'il n'y a pas de 5 au dos du D alors la carte ne respecte pas la rgle.
Et si au dos de la carte 7 il y a un D, celle-ci ne respecte pas la rgle.
Les deux autres cartes respectent la rgle dans tous les cas.
Rassurez-vous! 80% des personnes se trompent.164
La plupart choisit correctement D, une partie 7 et un grand nombre choisissent 5.
Or, soit cette dernire carte porte un D sur l'autre face (auquel cas elle respecte la rgle), soit cette mme carte porte une lettre autre que D et dans ce cas, elle vrifie aussi la rgle (car la rgle ne dit rien sur les cartes portant une lettre autre que D).
De mme, la carte portant un K (qui n'est en gnral pas choisie) ne peut pas invalider la rgle (qui ne dit rien sur les cartes portant une lettre autre que D).
L'erreur la plus courante,
savoir retourner la carte 5, et oublier la carte 7, rvle 2 biais cog
:
-
un biais de vrification, qui consiste
chercher davantage une vrification qu'une rfutation de la rgle
;
-
un biais dappariement, qui consiste
se focaliser sur les items cits dans l'nonc.
165
Le raisonnement par analogieMthode de raisonnement visant
associer un domaine
bien compris
un domaine inconnu. Ex. Notre analogie prfre
: esprit humain
ordinateur!
Les mthodes heuristiques : par essais et erreurs visant
atteindre un but sans utiliser
de mthode formelle.
166
Dautres types de raisonnement
Dautres types de raisonnement
Le raisonnement dialectique : permet d'articuler 2 propositions contradictoires pourdgager une proposition mdiane (thse-antithsesynthse)
Le raisonnement critique : critiquer ou rfuter une opinion contraire
celle que l'on
dfend
Le raisonnement concessif : admettre partiellement des arguments d'une thseadverse puis leur opposer d'autres arguments pour lesrfuter ("ce que vous dites est vrai, MAIS)
et bien dautres 167
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 168
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement
169
Dfinition
1 metteur + 1 rcepteur.
Lmetteur a une intention cest--dire une certaine ide de ce quil veut dire
lautre ou une ide de ce que
lautre doit comprendre. Alors il envoie un message et ce message
un effet sur le rcepteur (cest--dire quil
ragit
ce message). 170
Le message
Une bonne communication a lieu quand celui qui parle obtient leffet quil voulait avoir sur le rcepteur
:
lintention gale leffet.
Les filtres sont les connaissances personnelles de chacun.
Le message est le vhicule de lintention
: il est compos dun contenu et dun sentiment.
Quand deux personnes communiquent, elles cooprent
; le but recherch
cest que lchange soit efficace.
171
Activit complexe de par la diversit
:
des codes (gestuel, verbal, visuel, )
la multicanalit
(implication des canaux vocal, auditif, visuel, olfactif, tactile).
Les humains parviennent
construire et
partager des significations. Ils disposent dune pluralit
doutils et de
moyens de communication en transformation incessante.
172
Comprhension du discours
En construisant une reprsentation cohrente de lensemble de la situation sur la base
:
De la perception du monde environnant
Des circonstances de la situation
De nos connaissances antrieures
:
connaissances gnrales sur le monde
connaissances plus spcifiques qui concernent chaque individu
En interprtant la situation et le discours en faisant appel
la mmoire et au raisonnement. 173
Problmes dans la communication
Ils viennent soit:
Du filtre de lmetteur
: la manire dont lmetteur envoie son message ne correspond pas
son intention.
Lexpression non verbale, les mots employs, la structure de la phrase donnent au contenu un sens qui ne correspond pas
lintention de lmetteur.
Du filtre du rcepteur
: le rcepteur comprend mal le message
: son exprience passe influence sa manire
actuelle de percevoir les messages.
De la perturbation du canal de la communication (mauvaise transmission de la communication)
174
Les paramtres de la communication
Les paramtres verbaux-
Le volume sonore
- Le timbre -
Le dbit verbal
-
Larticulation
Les paramtres non verbaux-
Le contact visuel
-
La mimique faciale -
La posture gnrale
-
La distance interpersonnelle
175
Paramtres de la communication en fonction des comportements
Paramtres non verbaux
176
Paramtres de la communication en fonction des comportements
Paramtres verbaux
177
Modle de Shannon et Weaver (1949)
6 lments :
-
Emetteur, -
Canal de transmission,
-
Rcepteur,-
Message,
-
et Feed-back. -
Possibilit
de "bruits", c'est--dire de dformation
tout
moment
178
Modle systmique de l'cole de Palo Alto
Postulat: la communication ne se fait pas
partir dun metteur
Mais elle sinsre dans un systme.
Axiome principal : il n'est pas possible de ne pas communiquer.
179
Traitement du langage
Pour un langage parler, la srie de traitement ncessaire
la comprhension pourrait tre la suivante :
1) le son active le systme auditif comme un signal quelconque.
2) la phase de catgorisation phontique reconnat que ce sont des sons de parole.
3) grce
lanalyse phontique, on sait si on connat cette langue.
180
Traitement du langage (suite)
4) lanalyse syllabique Le franais est une langue syllabique, langlais ne lest pas. La syllabe est une unit
de langage en franais.
5) le dcoupage en mots se fait.
6) on accde au lexique mental (la modalit,plusieurs mots peuvent avoir la mme sonorit).
7) comprhension des mots.
181
Les 4 dmarches pour communiquer
Communiquer= mettre en commun donc cest:
-
couter = accueillir ce qui sexprime, se concentrer, se mettre
la disposition, renoncer
parler
-
Entendre = les mots de lautre, ses gestes, et leurs significations
-
Dire = sautoriser
exprimer sa perception de la ralit
-
Ne pas dire = acte de diffrentiation vis--vis de lautre
182
Une bonne communication suppose:
La disponibilit
La prise en compte de lautre
Un feed-back (pour vrifier que le message est transmis correctement)
Une empathie
Une authenticit
Une confiance mutuelle
183
Et lmotion dans tout ! Nous ne sommes pas tout fait identiques des ordinateurs!!!
Le traitement de linformation est majoritairement subjectif,
cest ce qui fait que lhomme est imprvisible.
184
Distinction entre motion, humeur et temprament
L'motion trs courte dure d'apparition (quelques sec) et la rapidit
des rponses.
Lhumeur dure plus longtemps.
Le temprament renvoie
une prdisposition stable du sujet
mettre un style de rponses
Davidson
Les motions se caractrisent par un pattern d'expressions faciales propre
chaque tat motionnel,
toujours prcds par des vnements reconnaissables.L'motion aurait galement pour proprit
de moduler
nos actions et de favoriser le dclenchement de rponses adaptatives.
L'humeur aurait pour proprit
de moduler le contenu cognitif en favorisant ou en dfavorisant l'accs
certain
contenu. L'humeur aurait galement pour proprits de moduler les processus cognitifs, c'est
dire que les rponses du
sujet peuvent tre influences.
Le temprament concerne les diffrences individuelles apparaissant de manire prcoce et en tant sous le contrle de facteurs gntiques.
Ekman
Il sest essentiellement intresser au trouble affectif qui serait une prolongation
long terme d'une rponse
motionnelle (plusieurs semaines/mois).
Le seuil de dclenchement d'une motion serait selon lui influenc
par un tat d'humeur.
L'humeur interfre avec le processus habituel de rgulation motionnelle, modifiant ainsi l'intensit
des
rponses, la capacit
de contrle et la rapidit
de rsorption de l'tat motionnel
Dfinition gnrale
Emotion met en jeu 2 processus essentiels qui sont:
-
l'valuation -
et la tendance
l'action.
L'individu value si la situation est nouvelle ou si elle s'estdj
produite au par avant, il value dans quelle mesure
cette situation est plaisante ou dplaisante, et quel contrle ilpeut avoir.
Emotion = un ensemble de rponses extrmement rapides caractriss par 3 composantes :
-
physiologiques, -
cognitives-exprientielles
-
et comportementales-expressives.
Quest-ce quune motion?
189
Double traitement des info
190
SNCTraitement cognitif aires corticales spcifiques
analyse des caractristiquesphysico-chimiques du stimulus
Traitement motionnel systme hypothalamo-limbique
notion de plaisir/dplaisirsensoriel
prise de dcision (DAMASIO)Stimulationssensorielles
Travaux du neurologue DAMASIO (1995, 1999, 2003)
Importance des motions dans : -
la prise de dcision
-
nos comportements
La capacit
dexprimer et de ressentir des motions estindispensable
la mise en oeuvre des comportements
rationnels
comportements dapproche et dvitement observs dans nos rapports humains, nos styles de loisirs, nos comportements dachat
rle organisateur dans lvaluation du monde (+ / -)
fonction de communication 191
Tentatives de dfinitions de lE
(Kleinginna et Kleinginna, 1981)
Absence de consensus : Prs de 100 dfinitions
E = tat affectif :-
qui a un commencement prcis
-
est li
un objet spcifique-
possde une dure relativement brve
-
possde une activation physiologique
E = raction soudaine de tout notre organisme, avec des composantes :
-
cognitives (notre esprit)-
comportementales (nos actions)
-
physiologiques (notre corps)
Chacun de ces aspects nest pas lE elle-mme, mais seulement un indicateur de celle-ci. 192
Emotions de bases
Constituants premiers de la vie motionnelle (ORTONY et TURNER, 1990)
Rle adaptatif au cours de lvolution
Les plus largement admises : (EKMAN, 1992)(+) joie
surprise
peur
tristesse
colre
dgot (-)
motions positives < motions ngatives
-
approche, continuation-
stimulation des comportements
vitaux 193
-
pathologies-
systmes de dfense de
lorganisme
motions primaires et secondaires
PLUTCHIK (1980)
Modle descriptif dimensionnel appel
circumplex
8 motions fondamentales:4 paires opposes:-
joie / tristesse
-
acceptation-adoration / dgot-
colre / peur
-
surprise / espoir-anticipation
Organisation transculturelle = commune
toutes les socits
194
Plutchik (suite)
E complexes composes
partir dE primaires
Ex. amour = joie + acceptationculpabilit
= joie + peur
Structure du systme motionnel prenant en considration 3 proprits
:
-
lintensit, -
la similarit
-
et la bipolarit.
195
196
Plutchick (suite)
Similarit: repose sur la proximit
smantique des E. Ex. frayeur et apprhension relvent de la mme E: peur.
Intensit: permet de distinguer une E forte d
une E faible. Rend compte du degr
de perturbation de
lquilibre cognitif. Ex. Peur: frayeur > apprhension.
Bipolarit: distinction entre une E positive et une E ngative.
Ex. joie (+) et peur (-)
197
Oatley et Johnson Laird (1987)
Les motions consistent en des tats mentaux
Sparation entre les motions de base universelles tous les tres vivants (bonheur, peur, colre et dgot)
et les motions complexes prouves uniquement par les tres humains.
198
Kirouac (1994)
Analyse des phnomnes E en se rfrant
une liste
relativement limite de catgories.
Mais nombre et identit
de ces E fondamentales varient en fonction des critres proposs par les thoriciens de rfrence.
199
Kirouac (suite)
Ces E de base correspondent
des
primitives smantiques
et les motions complexes en sont des
composs (Analogie de la palette de couleurs)
E de base = des tats mentaux auxquels lindividu ne peut rattacher ni cause, ni raison, ni aucune autre reprsentation.
E complexes = construites
partir des expriences personnelles de lindividu.
Pour en rendre compte, les humains devront disposer dun lexique complexe et trs diversifi. 200
Schma neuro-anatomique du traitement de l'motion
Voie courte et voie longue
En pratique
La voie courte s'active quand il s'agit de rflexes par rapport
une situation connue ou quand un schma de
comportement est adapt
la situation.
La voie longue est emprunte quand les connaissances procdurales ne suffisent pas
rpondre
la situation.
(La voie longue est en quelque sorte la voie de la cognition).
Lmotion doit tre une allie car elle nous aide apprhender lenvironnement. Elle nous aide mme
quand elle est ngative.
Influence de lmotion sur la cognition et les comportements :
effet de l'anxit
Travaux ports en majorit
sur la faon dont les
motions ngatives perturbent le fonctionnement cognitif.
Ltat de stress +++ impliquerait chez un individu une incapacit
contrler lactivit
cognitive en cours de
ralisation.
Mais si peu de stress cela permet de mieux se focaliser sur la tche (rassembler les ressources attentionnelles)
203
Beck et Clark (1997)
Anxit-trait considre comme une caractristique stable de la personnalit, permettrait danticiper les risques contenus dans des expriences quotidiennes, hypothtiques ou relles.
Constitue un terrain de vulnrabilit
qui accompagne le quotidien de lindividu et lamne
valuer un
vnement considr
neutre pour la plupart des personnes, comme anxiogne.
En fonction de diverses modalits (intensit, chronicit du vcu, checs face
certains types de situations) ainsi
que de lducation, de la structuration de la personnalit et de la vulnrabilit
psychologique du sujet, lanxit
peut se structurer en trouble anxieux.204
Graziani (2003)Anxit= tat E possdant la qualit
subjective exprimente de la
peur ou dune E trs proche. = dsagrable, ngative, dirige vers le futur, parfois
exagre par rapport
la menace, et inclut des symptmes corporels subjectifs et manifestes.
Anxit
pathologique = influence les processus dattribution de sens et de
signification
lexprience en introduisant des biais ou des distorsions perceptives et de traitement de linformation.
hyper-vigilance et anticipation mettent lindividu anxieux en constante alerte et en recherche dun hypothtique danger, ce qui le font se sentir menac
par son propre
sentiment dinfriorit.
205
ConclusionRoulements de
tambours
206
Ltude du traitement de linfo en psy cog
But: dcomposer une tche cognitive en plusieurs modules de traitements.
Chacun ayant une fonction et renvoyant un rsultats prcis,
la manire de grandes entreprises, dont un employ
effectuerait un travail sur un objet puis le donnerait l'employ
suivant, pour que celui-ci y effectue un autre
travail.
Postulat : l'information est thoriquement traite en tapes squentielles, mais dans la ralit
souvent en parallle!
Tous les concepts sont impliqus et simbriquent.
Lattention est la condition essentielle
toutes les tapes.
La mmoire est au cur du traitement de linfo.
Lapproche motionnelle est indniable dans le traitement de linfo. 207
Etapes du traitement de linformation
Etape 1 :perception d'un stimulus
Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus
Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit
de sens)
Etape 4 : catgorisation stimulus rang
dans catgorie ou
concept
Etape 5: mmorisation + ou
longue
Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale
Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 208
MERCI !
209
LES CONCEPTS DE BASE EN PSYCHOLOGIE COGNITIVEPetite mise en bouchePsychologie Cognitive cest quoi ? Naissance et racines de la psychologie cognitiveDe 1860 jusqu la 1re guerre mondiale De la 1re guerre mondiale jusqu la fin de la 2nde Le GestaltismeLois de la Gestalt :la loi de la bonne formeLois de la Gestalt :la loi de la bonne forme (suite)Distinction figure-fondQue voyez-vous?Distinction figure-fond en pratiqueIllusions perceptives :vase de RubinLoi de cltureDiapositive numro 15Loi de la proximitLoi de similitudeIllusions perceptives : motif de KanizsaQue voyez-vous?Rponse: un dalmatien!Fonctions du cerveauJouons le jeu:Que lisez-vous rapidement et sans se poser de question?Diapositive numro 23Dans la vie quotidienneLe BehaviorismePavlov 1902Apprentissage par conditionnement classiqueLe conditionnement, une procdure dapprentissageSkinner 1938Apprentissage parconditionnement rpondantLe schmas S-O-R-C et ses rtroactionsLes 4 types de rponses (1/2)Les 4 types de rponses (2/2)Naissance de nouvelles idesRvolution cognitiveBehaviourisme versusPsychologie cognitiveNouvelle approche de lhumainModle de l'ordinateur pour penser le fonctionnement du cerveau. Evolution jusqu nos joursDiapositive numro 40Grands principes du traitement de l'informationModle du processeur humain Comment traite-t-on une information?PerceptionInterprtationRactionMais on ne pouvait pas se limiter celaFonctionnement de lesprit humain et questionnement 1/2Fonctionnement de lesprit humain et questionnement 2/2Etapes du traitement de linformationEtape 1 :perception d'un stimulusApprhender lenvironnementDtectionFonctionnementEn brefEtapes du traitement de linformationEtape 2 : effort d'attention pour isoler le stimuluslments de dfinition de lattentionlments de dfinitions(suite)Attention et vigilance : 2 concepts distinctsUn pralable: la vigilanceAttention et vigilance : 2 concepts distincts (suite)Le modle de Broadbent (1958)Postulat de BroadbentLe devenir des informations non focalisesModle de Treisman Modle de Treisman (suite)Phnomne damorageEffet Cocktail-PartyNotions de ressources attentionnellesNotions associes au concept dattentionExo. vs EndogneDonc 2 grandes catgories dattention!3 formes possibles d orientation de lattention3 types dattention tudies en psychologie cognitive et neuropsychologieLattention slectiveDiapositive numro 77Diapositive numro 78Diapositive numro 79Diapositive numro 80Lattention slective (suite)Lattention divise ou partageDiapositive numro 83Diapositive numro 84Diapositive numro 85Diapositive numro 86Diapositive numro 87Diapositive numro 88Diapositive numro 89Diapositive numro 90Diapositive numro 91Diapositive numro 92Lattention divise ou partage (suite)Lattention soutenueLien mmoire-attentionTraitement de linformation en mmoireEtapes du traitement de linformationEtape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit de sens) Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit de sens) Attention aux ides reues!4 processus et plusieurs mmoiresMLTApprentissage ou EncodageApprentissage ou Encodage (suite)Apprentissage ou Encodage (suite et fin)StockageRappel ou restitution des infoPour partir du bon pied, savoir: Evolution des modles mnsiquesModles MLTModles MLT (suite)Modle de SquireModle de SquireModle de SquireEn pratique a donne quoi?Mmoire pisodiqueCe sont les vnements de la vie quotidienne !Mmoire smantiqueMmoire pisodique vs smantiqueModle de SquireEn pratique a donne quoi? (suite)Mmoire procduraleEn pratique a donne quoi? (suite et fin)Des explications nouvellesAssociations et reconstructions (1/2)Associations et reconstructions (2/2)Mmoire de travailMmoire de travail: modle de Baddeley (1974)Modle de Baddeley (suite)Traitement de linformation en mmoireDiffrentes MLTEtape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit de sens) lments de dfinition des reprsentations mentaleslments de dfinition (suite)lments de dfinition (suite)Pour rsumerDistinction de 2 tats de reprsentationsDsaccords thoriquesPlusieurs reprsentationsNotions impliquesComment catgorise t-on? Sur quelles bases regroupe-t-on diffrents lments? Comment catgorise t-on? Sur quelles bases regroupe-t-on diffrents lments? (suite)Notion de PrototypeNotion de Prototype (suite)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (1/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (2/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (3/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (4/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (5/5)Le cas des reprsentations sociales Etapes du traitement de linformationEtape 4 : catgorisation stimulus rang dans catgorie ou conceptEtapes du traitement de linformationEtape 5: mmorisation + ou longueEtapes du traitement de linformationEtape 6 : raisonnement => rponse comportementale lments de dfinition du raisonnementlments de dfinitions (suite)Le raisonnement dductif Le raisonnement dductif (suite)Le raisonnement inductif Le raisonnement inductif (suite)Tche de WasonRponse la tche de WasonDiapositive numro 165Diapositive numro 166Dautres types de raisonnementEtapes du traitement de linformationEtape 7 (ventuellement) : communication sur le comportementDfinition Le message Activit complexe Comprhension du discours Problmes dans la communicationLes paramtres de la communication Paramtres de la communication en fonction des comportements Paramtres de la communication en fonction des comportements Modle de Shannon et Weaver (1949)Modle systmique de l'cole de Palo AltoTraitement du langageTraitement du langage (suite)Les 4 dmarches pour communiquerUne bonne communication suppose:Et lmotion dans tout !Nous ne sommes pas tout fait identiques des ordinateurs!!!Distinction entre motion, humeur et tempramentDavidsonEkmanDfinition gnraleQuest-ce quune motion?Double traitement des infoTravaux du neurologue DAMASIO (1995, 1999, 2003) Tentatives de dfinitions de lEEmotions de basesmotions primaires et secondairesPlutchik (suite)Diapositive numro 196Plutchick (suite)Oatley et Johnson Laird (1987) Kirouac (1994)Kirouac (suite)Schma neuro-anatomique du traitement de l'motionEn pratiqueInfluence de lmotion sur la cognition et les comportements : effet de l'anxit Beck et Clark (1997)Graziani (2003)ConclusionLtude du traitement de linfo en psy cogEtapes du traitement de linformationDiapositive numro 209