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LES CONCEPTS DE BASE EN PSYCHOLOGIE COGNITIVE VIGLIANESE-SALMON Nathalie -Psychologue Cognitiviste- Pôle de Psychiatrie Universitaire Adultes Solaris -Sainte Marguerite- Service du Pr Azorin 1

1 1 Viglianese PsychoCognitive

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  • LES CONCEPTS DE BASE EN PSYCHOLOGIE

    COGNITIVE

    VIGLIANESE-SALMON Nathalie-Psychologue Cognitiviste-

    Ple de Psychiatrie Universitaire Adultes Solaris -Sainte Marguerite-

    Service du Pr Azorin

    1

  • Petite mise en bouche

    2

  • Psychologie Cognitive cest quoi ?

    3

    Discipline rcente des sciences humaines.

    Branche de la psychologie.

    Centre sur lintelligence humaine, les structures et les processus mentaux.

    Fonde sur la psychologie exprimentale, le bhaviorisme et le gestaltisme.

    Repose sur le paradigme de traitement de l'information

  • Naissance et racines de la psychologie cognitive

    4

  • De 1860 jusqu la 1re guerre mondialeEtude des comptences ou capacits mentales etdbut de la psychologie scientifique

    Lintelligence

    Pense sans image: introspection, Binet 1903

    1re

    mesure de lintelligence, Binet et Simon 1905

    items

    portant sur connaissances de la vie courante,

    activits de mmoire, activits de jugement, comparaisons,sriations, comprhension de mots et de phrases

    Stern 1912 : Quotient intellectuel mthode des tests

    Temps de raction

    Donders 1868 : estimation de la dure de chacune des

    composantes dune raction complexe

    Wundt 1879 : premier laboratoire de psychologie exprimentale

    5

  • De la 1re guerre mondiale jusqu la fin de la 2nde

    Gestaltisme ou la psychologie de la forme (Wertheimer, Kohler & Koffka)

    Perceptions influences par nos attentes et connaissancesantrieures.

    Bhaviorisme ou comportementalisme (Watson, dbut du XXme sicle)

    Tous les comportements et toutes les motions sontenvisags sous l'angle de rponses comportementales des stimuli extrieurs. Ces rponses sont le fruit d'un apprentissage sedclenchant par rflexes conditionns.

    6

  • Le Gestaltisme

    Dbut 20e : Allemagne puis USA

    But: dcrire tout fait psychique en le dcomposant, etexpliquer les actes psychiques les + complexes parl'application gnralise d'un schma simple (fond

    sur

    l'observation de comportements)

    Postulat :

    Le tout est diffrent de la somme de sesparties

    Les phnomnes psychiques ou biologiques doivent tre considrs comme des ensembles structurs indissociables (les formes) et non comme une simple addition ou juxtaposition dlments.

    7

  • Lois de la Gestalt : la loi de la bonne forme

    Un ensemble de parties informe tend

    tre peru d'abord (automatiquement) comme une forme simple, symtrique, stable, en somme une bonne forme.

    Cest la loi principale

    Les lments s'organisent en une forme plutt qu'en une autre, en fonction des attentes perceptives par exemple

    Ex. habitus aux figures gomtriques, tendance regrouper sous une mme forme plusieurs objets

    disparates s'ils sont placs de manire suffisamment vocatrices.

    8

  • Lois de la Gestalt : la loi de la bonne forme (suite)

    La perception puise dans l'inn, et galement

    travers la mmoire, des informations qui vont permettre de rendre cohrentes les perceptions rellement ressenties.

    Chaque scne perue se dcompose en partie se regroupant, ou s'organisant.

    2 principes fondateurs : la distinction figure-fond et les principes de regroupement.

    9

  • Distinction figure-fond

    Postulat : l'volution a fait de notre cerveau un organe trs structur

    et adapt

    de manire inne

    la perception

    de "bonnes formes".

    Chaque perception serait filtre, en quelque sorte, par une organisation crbrale mise en place depuis longtemps sur l'chelle de l'volution humaine.

    Ds la naissance: capacit

    de regrouper certaines perceptions, ou les organiser, indpendamment de notre apprentissage

    Ex. une ligne coupe par un objet place devant, par exemple, serait inconsciemment reconstruite mentalement afin de lui conserver une certaine cohrence

    10

  • Que voyez-vous?

    11

  • Distinction figure-fond en pratique

    Ex. distinguer un visage connu au milieu d'une foule, une odeur de rose parmi l'ensemble des odeurs perceptibles, ou le son d'une voix parmi des dizaines d'autres.

    Le cerveau y exerce un contrle : tout comme on peut sentir l'odeur d'un parfum au milieu d'une assemble de fumeurs, l'on peut galement distinguer l'odeur de cigarette en la dtachant des odeurs de parfum. L'effet de renversement se rencontre dans les autres modalits sensorielles

    Ex. prcdent de limage double: change de signification selon que l'on vaprfrer y voir, une matrone

    l'air mchant ou une jeune fille avenante quitourne la tte.

    12

  • Illusions perceptives :vase de Rubin

    13

  • Loi de clture

    Une forme ferme est plus facilement identifie comme une figure (ou comme une forme) qu'une forme ouverte.

    Une figure se dtache du fond, si elle est dlimite. Parfois, dlimitation pas perceptivement distincte:

    Ex. Un objet plac

    devant un autre en cachera une partie. Dans ce cas, le systme perceptif va crer les contours manquants afin de rendre compte de la figure.

    Le systme perceptif cr

    les contours virtuels qui vont s'ajouter aux contours rels afin de rendre cohrente la scne perceptive, et permettre d'en dtacher des lments par rapport au fond.

    14

  • 15

  • Loi de la proximit

    Nous regroupons les points d'abord les plus proches les uns des autres.

    16

  • Loi de similitude

    Si la distance nepermet pas deregrouper les points,nous nous attacherons ensuite

    reprer les

    plus similaires entre eux pour percevoir une forme.

    17

  • Illusions perceptives : motif de Kanizsa

    18

    Contour subjectif

  • Que voyez-vous?

  • Rponse: un dalmatien!

    tte

    corps

    arrire train

    pattes arrires

    pattes avant

  • Fonctions du cerveau

    Classifier et catgoriser, rendre cohrent, regrouper chaque petite perception avec celles qui lui ressemblent

    Structurer les informations de telle faon que ce qui est petit, rgulier, ou qui possde une signification pour nous, se dtache du fond pour adhrer

    une structure

    globale

    Chaque lment est alors peru comme une "figure" dtache du fond, peru quant

    lui comme moins

    structur

    et irrgulier.

    21

  • Jouonslejeu:

    Quelisezvousrapidementetsansse poserdequestion?

  • Ltalie

  • Dans la vie quotidienne

    Pouvoir suivre une conversation au milieu de plusieurs, du fait que la voix de l'interlocuteur reste toujours la mme.

    Par similarit, les sons sont regroups et apprhends au sein d'une mme entit

    ou "forme" auditive.

    2 messages diffrents envoys par une mme voix sont dailleurs difficilement comprhensibles et se mlangent.

    1 message dun interlocuteur qui verrait sa voix se modifier en cours de communication rendrait le message plus complexe

    comprendre car cela demanderait un

    effort attentionnel plus important.

    24

  • Le Behaviorisme

    Se limite strictement aux ractions objectives etobservables.

    tude de stimuli et rponses

    Rejette les processus mentaux de ltude psychologique(bote noire)

    25

  • Pavlov 1902

    26

    Exprience du conditionnement classique rpondant Pavlovien

  • Apprentissage par conditionnement classique

    1-

    Prsentation de la viande au chienStimulus Inconditionnel SI

    27

    2-

    Sonnerie dclenchePendant la prsentation de la viandeSI +SN

    Le chien saliveRponse Inconditionnelle RI

    3-

    Sonnerie seule Stimulus conditionnelSC

    Le chien saliveProvoque la rponse conditionnelleRCCest une rponse apprise

    Le chien saliveRponse Inconditionnelle RI

    Mais on ne sait pas rellement ce qui se passe dans la tte du chien

  • Le conditionnement, une procdure dapprentissage

    Conditionnement Rpondant PAVLOV 1902

    Processus de gnralisation ex. panne ascenseur peur de tous les endroits clos

    Processus dextinctionEx. si le comportement cesse dtre renforc

    disparition

    de ce comportement notion de conditionnement oprant

  • Skinner 1938

    Expriences de Conditionnement oprant

    Explication du comportement par la chane de renforcements

    Le comportement est rgi par ses consquences

    Si consquences positives = Renforcement positif et rptition du comportement

    Si consquences ngatives = Renforcement ngatif ou punition et extinction du comportement

    29

  • Apprentissage par conditionnement rpondant

    Il repose sur 2 lments:

    Renforcement : consquence dun comportement que rend plus probable que le comportement soit reproduit de nouveau

    Punition : consquence dun comportement qui rend moins probable que le comportement soit reproduit de nouveau

    Ces 2 consquences agissent sur lorganisme.

    30

  • Le schmas S-O-R-C et ses rtroactions

    StimulusDiscriminatifSD

    OrganismeO

    Rponse(comportement)

    Consquences COu Renforcement R

    -

    0+

  • Les 4 types de rponses (1/2)2 types bass sur les renforcements: faire en sorte que

    la rponse comportementale adopte soit ritre

    Renforcement positif : Procdure par laquelle la probabilit

    de frquence d'apparition d'un comportement

    tend

    augmenter suite

    l'ajout d'un stimulus apptitif contingent

    la rponse

    Ex: Ajout d'une rcompense, flicitations...

    Renforcement ngatif : Procdure par laquelle la probabilit

    de frquence d'apparition d'un comportement

    tend

    augmenter suite au retrait d'un stimulus aversif contingent

    la rponse.

    Ex: Retrait d'une obligation, d'une douleur

  • Les 4 types de rponses (2/2)2 types bass sur les punitions: faire en sorte que la

    rponse comportementale soit supprime

    Punition positive : Procdure par laquelle la probabilit de frquence d'apparition d'un comportement tend

    diminuer suite

    l'ajout d'un stimulus aversif ou consquence aversive contingente au comportement cible.

    Ex: Ajout d'une obligation, d'une douleur...

    Punition ngative : Procdure par laquelle la probabilit de frquence d'apparition d'un comportement tend

    diminuer suite au retrait d'un stimulus apptitif. Ex: Retrait d'un privilge, d'un droit...

  • Naissance de nouvelles ides

    Fin 19 me: Nos conduites ont comme finalit

    de nous adapter ou de

    nous radapter au mieux de nos besoins.

    Recherche dun quilibre entre le principe de plaisir et de ralitAdaptation qui ncessite une connaissance de ce

    quoi on

    doit s'adapter.

    34

  • Rvolution cognitive

    Hull et Tolman: 1ers

    ouvrir la

    bote noire

    =l'ensemble des phnomnes qui prennent place entre lastimulation du sujet par lenvironnement et la rponseobservable de l'organisme.

    1955-1960: naissance de la psychologie cognitive grce

    Bruner et Miller

    Veulent montrer que la seule connaissance ducomportement observ

    est insuffisante mais quil est

    indispensable de connatre les modalits par lesquelles lescomportements slaborent.

    Ltude de lHomme est suffisamment complexe pour le rduire aux stimuli et rponses : besoin dintroduire les processus mentaux.

    35

  • Behaviourisme versus Psychologie cognitive

    Esprit humain =

    bote noire

    dont les rponses (les comportements) sont analysables comme une fonction des stimulations sans qu

    il soit ncessaire de faire des

    hypothses supplmentaires sur les mcanismes impliqus.

    Versus

    Etude de la

    bote noire

    de ce quil y a entre le

    stimulus et le comportement, donc + dimportance

    la pense humaine en sintressant

    la cognition :

    toutes

    les formes de la connaissance tant au niveau des contenus (concepts, faits, rgles, souvenirs)

    quau niveau des

    processus mentaux (langage, intelligence, attention, mmoire, perception, reprsentation, rsolution de problmes)

    36

  • Nouvelle approche de lhumain

    Savoir ce qui se passe dans la

    boite noire

    .

    Il sagit de la psychologie de la connaissance dans lamesure o

    on sintresse plus aux activits mentales

    quaux variations de l

    environnement.

    Sciences cognitives dbut dans les annes 1960

    37

  • Modle de l'ordinateur pour penser le fonctionnement

    du cerveau.

    Dbuts de linformatique = penser la cognition

    travers

    la notion dinformation et de traitement de linfo.

    Modle de la pense humaine: comme une somme de calculs similaire

    un programme informatique.

    Analogie Ordinateur / Appareil mental = systme detraitement de l'info-

    Entre (perception)

    -

    Traitement cognitif-

    Sorties (comportement)

    38

  • Evolution jusqu nos jours

    Etudier les capacits mentales lies

    la construction etlutilisation de la connaissance 3 grands axes

    :

    -

    Acquisition-

    Traitement

    -

    Utilisation

    partir des annes 1980: modle computationnel de l'intelligence sera abandonn

    Remplac

    par un modle + complexe qui intgre l'ensemble des fonctions cognitives, mais surtout qui intgre les motions.

    39

  • 3. TRAITEMENT DE L INFORMATION

    Pour dcouvrir et comprendre chaque concept,

    gardons le modle de lordinateur

    40

  • Grands principes du traitement de l'information

    Activit

    dont nous avons peu conscience.

    Notre environnement est une construction (tout le temps en activit

    cognitive).

    L'environnement nous envoie des signaux qu'il va falloir percevoir puis interprter. Pour cela mobilisation ncessaire des capacits cognitives.

    L'ensemble de ces tapes doit pouvoir aboutir

    une rponse adapte (raction et/ou communication).

    Notre cerveau est

    feignant

    : cherche

    fonctionner l'conomie en se crant donc des habitudes et des

    gnralits, adaptes ou non (inconscient cognitif). 41

  • Modle du processeur humain

    Individu peru comme un systme de traitementde l'information rgi par des rgles et comprenant3 sous-systmes interdpendants :

    Le systme sensoriel

    Le systme cognitif

    Le systme moteur

    42

  • Comment traite-t-on une information?

    43

  • Perception

    Base de tous nos comportements.

    Sans perception pralable, il ne serait pas possible, dapprendre, de parler, de mmoriser, de communiquer

    Ex. lire dabord visualiser un enchanement de lettre.

    Ex. communiquer en parlant dabord dtecter des sons.

    Ex. prendre un objet localisation visuelle au pralable.

    Percevoir permet de prendre connaissance de lenvironnement et interagir avec lui ou agir sur lui.

    44

  • Interprtation

    Systme cognitif constitu

    d'une mmoire et d'un processeur.

    La mmoire du systme cognitif comprend :-

    la mmoire court terme (mmoire de travail) : dtient les informations en cours de manipulation. Elle nous permet, par exemple, de retenir un numro de tlphone, le temps de le composer.

    -

    la mmoire long terme : permet le stockage de la connaissance permanente. Elle est le sige de nos souvenirs, nos connaissances, nos habilets.

    Le systme cognitif contrle le comportement de l'individu en fonction du contenu de ces mmoires. 45

  • Raction

    Choix dun comportement adapt

    lenvironnement.

    Mise en uvre du comportement grce au systme moteur, responsable des mouvements. (coordination)

    Notion de

    fonctions excutives

    Stratgie

    Planification

    Maintien de lattention

    Flexibilit

    mentale

    Inhibition

    46

  • Mais on ne pouvait pas se limiter cela

    47

  • Fonctionnement de lesprit humain et questionnement 1/2

    Traitement de linformationExpliquer le comportement

    La perception Extraire les info de lenvironnement et les reconnatre

    Lattention Combien dinfo diffrentes peut-on extraire simultanment?

    La mmoire Bien stocker les info pour les rcuprer facilement

    Lapprentissage Extraire les systmes de relations entre les info 48

  • Fonctionnement de lesprit humain et questionnement 2/2

    Le langage Communiquer de faon intelligible des info

    Raisonnement Dduire et infrer de nouvelles info

    Rsolution de problmes et prise de dcisionsChoisir et planifier les oprations de traitement de linfo

    motion et cognition Influence motion traitement linfo ou inversement?

    Neurosciences cognitivesComment le cerveau traite-t-il linfo ? 49

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 50

  • Etape 1 :perception d'un stimulus

    Sensation (5 sens) et Construction

    51

  • Apprhender lenvironnement

    1er

    contact avec lenvironnement assur

    par notre

    systme sensoriel (ensemble des sous-systmes spcialiss chacun dans le traitement d'une classe de stimuli, les 5 sens)

    Stimulus est un phnomne physique dtectable par un ou plusieurs sous-systmes sensoriels. Un stimulus est d'autant mieux peru qu'il est intense.

    Cest tre capable de dcrire son environnement de manire objective dans un premier temps puis de manire subjective.

    52

  • Dtection

    Acquisition sensorielle pioche dans lenvironnement via les capacits auditives, visuelles

    La perception sinscrit dans linstantan.

    On distingue deux seuils sensoriels de dtection:

    -

    Le seuil absolu : le stimulus le moins intense qui soit dtectable

    -

    Le seuil diffrentiel : le changement minimum dtectable dans le stimulus.

    53

  • Fonctionnement

    Stimulation Cellules des organes sensoriels

    message au SNC = sige de la perception

    Un metteur envoie un message cod

    qui est ensuite dcod

    au niveau du rcepteur

    Le dcodage est la confrontation de ce quon vient dacqurir avec ce que lon a dj

    en mmoire.

    ncessit

    dtudier la mmoire

    Pour un comportement adapt

    lenvironnement, besoin dune mmorisation des lments perus.

    Sans ce stockage des info, lenvironnement sembleraitnouveau

    chaque instant

    ncessit

    dune reconnaissance pour sadapter. 54

  • En bref

    Pour avoir 1 perception, 3 systmes en jeu:-

    un stimulus qui fournit des info

    -

    un capteur ou rcepteur sensible

    ces info-

    un systme de traitement de linfo (systme perceptivo-

    cognitif)percevoir cest dj

    traiter grossirement, cest dcrire ce

    qui se passe

    Cf. ce qui a t

    vu dans le gestaltisme

    55

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 56

  • Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Slection des informations pertinentes en fonction

    des expriences.

    57

  • lments de dfinition de lattention

    Capacit

    de se centrer sur une partie du monde et/ou de ngliger une autre partie du monde.

    Slection dune information extrieure ou dune pense et maintien dans la conscience.

    Prise de possession par lesprit, sous une forme claire et vive, dun objet ou dune suite de penses parmi plusieurs qui semblent possibles.

    Fermeture au monde extrieur pour se focaliser sur ce qui nous intresse.

    58

  • lments de dfinitions (suite)

    Ensemble des processus psychologiques permettant lindividu:

    -

    de se prparer

    laction

    entreprendre-

    de slectionner des informations particulires

    -

    et de les traiter de manire approfondie.

    Facteur de lefficience cognitive (ncessaire dans lesprocessus de mmorisation et de rsolution de problmes).

    59

  • Attention et vigilance : 2 concepts distincts

    Etat de vigilance regroupe tous les phnomnes d'veilet de veille, que l'on peut rencontrer dans la vie d'unhomme : sommeil proprement dit, veil caractristique outat de transe et d'hypnose...

    Pour la physio, vigilance = tat gnrique situantlindividu sur un continuum nycthmral allant de ltat desommeil profond

    ltat de surexcitation.

    En ce sens, l'Attention se distingue de la Vigilance, car elle n'en est qu'un tat particulier d'veil, un niveaud'veil relativement lev

    : une valeur de vigilance.

    60

  • Un pralable : la vigilance

    Correspond

    notre niveau dveil,

    notre capacit

    rsister

    lendormissement d

    en particulier

    la fatigue

    la monotonie dune tche.

    61

  • Attention et vigilance : 2 concepts distincts (suite)

    Faibles niveaux de vigilance attention quasi-nulle mais rciproque pas vraie!

    Maintenir la vigilance si on veut maintenir lattention.

    En psychologie, vigilance (tre veill) = condition ncessaire pour parler dattention, mais pas suffisante.

    Attention = attribution par le cerveau de ressourcesncessaires au bon droulement des oprations mentales(ex. mmoire). L'attention pourrait ainsi se focaliser, aurisque d'effacer certains stimuli du champ de perception.

    62

  • Le modle de Broadbent (1958)

    1er

    Modle de lattention bas

    sur 3 lois :

    -

    le traitement attentionnel a une capacit

    limite: on ne peut tout simplement pas faire attention

    tout

    la

    fois.

    -

    la focalisation de lattention (sur l'information jugepertinente) amliore le traitement de cette informationpertinente.

    -

    les informations non

    focalises

    sont altres :

    l'attention slective ne permet pas de retenir lescaractristiques autres que superficielles, de l'info nayant pas fait l'objet de cette focalisation.

    63

  • Postulat de Broadbent

    Action en goulot d'tranglement:

    Blocage des info non pertinentes trs tt dans letraitement,

    un moment o

    seules les caractristiques

    superficielles ont t

    traitesDans son exp. Les sujets ne se souviennent pas du sens

    des mots "non focaliss".

    Lattention dtermine les priorits du traitement :

    Linfo prioritaire capte toutes les ressources attentionnelleset cognitives, alors que linfo non pertinente seraitstoppe dans la mmoire sensorielle.

    64

  • Le devenir des informations non focalises

    Daprs lexp. de Hernandez-Peon (1952):Broadbent conclut : cert info ne seraient mme pastraites, info slectionne capte l'ensemble des ressourcesattentionnelles...

    Pourtant, la focalisation npuise pas les capacits dusujet :cf. Treissman

    65

  • Modle de Treisman

    Attention = un filtre qui attnue, et non qui bloque

    compltement laissant accder l'information

    laconscience selon sa valeur d'alerte. (tudes sur l

    coute

    dichotique)

    Donc comme Broadbent: goulot d'tranglement bloquantminutieusement l'information non pertinente mais tout demme traitement des info non pertinentes sorte dattnuateur de ces informations non pertinentes.

    Le traitement dpend notamment du seuil dactivationdes mots (niveau d'alerte) variant en fonction du contexte.

    66

  • Modle de Treisman (suite)Exp.(1960) faire entendre

    des sujets, 2 phrases.

    (il leur tait prcis

    de ncouter que dun ct).

    -

    Phrase entendue par l'oreille attentive :

    elle allait au march

    sous la table

    -

    Phrase entendue par l'oreille inattentive :

    le chien tait cach

    acheter des carottes

    La mme voix prononait les 2 phrases.

    Intrusion des info de loreille inattentive dans laconscience, afin de maintenir la cohrence de la phrase rpter. Les sujets juraient avoir entendu sur l'couteur dont ilsdevaient rpter les mots, la phrase:

    elle allait au march

    acheter des carottes . 67

  • Phnomne damorage

    Amorage = practivation de certaines reprsentations potentiellement pertinentes en fonction du contexte.

    Ex. si prsentation du mot

    bateau

    tendance reconnatre + facilement ou + rapidement le mot voile prsent ensuite.

    Mesur

    par le temps de raction : des squences de lettressont prsentes

    un sujet, qui doit appuyer sur une

    touche, si la squence prsente constitue un mot, uneautre touche s'il ne s'agit pas d'un mot

    68

  • Effet Cocktail-Party

    Difficult

    focaliser son attention auditive sur une

    conversation lorsqu'il y a du bruit environnant

    Or mme si notre attention est focalise sur ce que ditnotre interlocuteur, nous restons dans une certaine mesureattentif aux sons extrieurs.

    En effet, si notre nom (valeur d'alerte) est prononc

    parune tierce personne dans la salle, notre attention seracapture et dsengage de la conversation que noustions en train de suivre.

    Malgr

    la masse d'info reue par nos sens, notre SNCnous alerte, ds qu'une expression familire, ou uneinfo d'alerte, nous parvient.

    69

  • Notions de ressources attentionnelles

    Propres

    chacun

    Dpendent de la situation dans laquelle se trouve la personne (bruit par ex., et aspect motionnel)

    Notion de motivation

    Si tche monotone, baisse de lattention.

    Fatigabilit

    ds 20 minutes.

    70

  • Notions associes au concept dattention

    Contrle du comportement Adaptation aux situations nouvelles

    Formation dune reprsentation mentaleActivit

    rflexive

    Dcision dune action Intentionnalit

    Gestion des ressources mentales Mmoire de travail

    71

  • Exo. vs Endogne

    Attention EXOGENE

    Capture de linformationindpendamment de lavolont

    du sujet

    Objective

    Automatique

    Rflexe, involontaire et spontane

    Traitement des

    info soudaines simples

    72

    Attention ENDOGENE

    Le sujet dirige lui-mmeson attention vers endroit / info

    En fonction de sa motivation

    et du contenu de sa MdT Subjective Volontaire et rflchie Mcanisme de contrle

  • Donc 2 grandes catgories dattention!

    Lattention volontaire ou rflchie qui dpend de lindividu et ses motivations. (Endogne)

    Sapplique

    un objet dont lintrt nest pas direct et qui exige par consquent un effort. Gnrateur de satisfaction si une difficult

    est surmonte.

    Lattention involontaire ou spontane qui est attire par le milieu extrieur, grce au champ perceptif o

    apparat

    lobjet. (Exogne) Produite par un intrt provenant de lobjet et par lequel

    saccrot la nettet

    de la perception (ex. les publicits)73

  • 3 formes possibles d orientation de lattention

    mouvoir sa tte ou son corps

    mouvoir ses yeux

    mouvoir son attention sans modification physique visible

    74

  • 3 types dattention tudies en psychologie cognitive et

    neuropsychologie

    Lattention slective

    Lattention divise ou partage

    Lattention soutenue

    75

  • Lattention slective

    Focalisation sur un stimulus particulier de lenvironnement pour traiter plus profondment ce stimulus.

    On voit plus vite une toile jaune au milieu dtoiles vertes si on se focalise dessus.

    Processus dinhibition (Stroop) -

    Empcher de traiter les informations non-pertinentes

    -

    Supprimer les informations prcdemment pertinentes devenues inutiles

    Dnommer la couleur de lencre le plus vite possible sans lire le mot crit 76

  • ROUGE

    77

  • 78

    3 sub-tests

    dnomination de la couleur de rectangles colors

    lecture de noms de couleursVERT JAUNE BLEU ROUGE

    interfrence: dnommer la couleur de lencre de noms de couleurs

    VERT

    JAUNE

    BLEU

    ROUGE

    78

    Test de Stroop (1935)

  • 79

    3 sub-tests

    dnomination de la couleur de rectangles colors

    lecture de noms de couleursVERT JAUNE BLEU ROUGE

    interfrence: dnommer la couleur de lencre de noms de couleurs

    VERT

    JAUNE

    BLEU

    ROUGE

    79

    Test de Stroop (1935)

    [initiation]

  • 80

    3 sub-tests

    dnomination de la couleur de rectangles colors

    lecture de noms de couleursVERT JAUNE BLEU ROUGE

    interfrence: dnommer la couleur de lencre de noms de couleurs

    VERT

    JAUNE

    BLEU

    ROUGE

    80

    Test de Stroop (1935)

    [initiation]

    [inhibition]

  • Lattention slective (suite)

    Slection rendue ncessaire car :

    -

    On ne peut pas traiter

    un haut niveau 2informations en mme temps

    -

    Il est difficile de faire 2 tches en mme temps (la division de lattention a un cot)

    moins que:

    lune soit automatise

    ou en alternant lattention vers chacune des tches81

  • Lattention divise ou partage

    Capacit

    qui nous permet de nous concentrer sur plus dun stimulus

    la fois.

    Notion de partage de nos ressources attentionnelles.

    Ex. au tlphone, noter une adresse et parler en mme temps.

    Ex. Test

    du TMT relier des chiffres et des lettres en parallle (1a, 2b, 3c)

    82

  • 8383

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

  • 8484

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie A

  • 8585

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie A

  • 8686

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie A

  • 8787

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie A

  • 8888

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie APartie B

  • 8989

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie APartie B

  • 9090

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie APartie B

  • 9191

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie APartie B

    [initiation]

  • 9292

    Trail Making Test (Reitan, 1944)

    A

    C1

    2

    7

    3 D

    5 B

    4

    6

    Partie APartie B

    [initiation][flexibilit]

  • Lattention divise ou partage (suite)

    Permet de percevoir lensemble dune scne (concevoirlensemble dinfo fournies par plusieurs vnements).

    Pas de relle focalisation mais plutt permettre aucerveau d'assimiler un ensemble relativement incompletmais essentiel de la scne : les vnements nouveaux quiapparaissent dans celle-ci, les "grandes lignes".

    Permet d'avoir une vision globale et cohrente d'unescne prsentant de multiples informations et vnements,pas forcment lies entre eux, et d'en saisir la significationou le droulement de manire globale.

    Mais difficile de restituer avec prcision un seul de cesvnements car plusieurs de leurs aspects sont ignors.

    93

  • Lattention soutenue

    Capacit

    de maintenir une performance sur une longue priode de temps qui dpend:

    -

    du maintien de la vigilance,

    -

    de la capacit

    de dtection du stimulus

    -

    et de la rsistance

    la distraction, donc du contrle mental.

    94

  • Lien mmoire-attention

    On peut traiter beaucoup dinformations sans attentionmais ces informations disparaissent aussi vite quelles ontt

    traites.

    Pour mmoriser, il faut tre attentif.

    Ex. Quand on entend des gens parler dans le mtro on nese souviendra du contenu de la conversation que si on yprte rellement attention.

    Cf. le schma suivant que nous verrons plus en dtail dans la partie mmoire

    95

  • Traitement de linformation en mmoire

    96

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 97

  • Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape de transformation des donnes ncessitant la

    mmorisation du stimulus et un effort de mobilisation de nos

    connaissances antrieures et de nos reprsentations mentales

    98

  • Etape

    3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    --- La mmoireLes mmoires ---

    99

  • Attention aux ides reues!

    Ne pas la rduire

    de l

    apprentissage par cur : ce nest pas une mmorisation littrale dune information, pas un enregistrement passif dinformations qui devront tre restitues!

    Il vaut mieux dire les mmoires

    100

  • 4 processus et plusieurs mmoires

    Lactivit

    mnsique comprend:

    La perception du stimulus (vu prcdemment)

    L'encodage: Acquisition et consolidation

    Le stockage: La cration et l'enregistrement

    La rcupration: Utilisation des informations stockes

    Les types de mmoire les plus classiques sont:

    MLT: Mmoire

    long terme

    MCT: Mmoire

    court terme

    MDT: Mmoire de travail

    101

  • MLT

    Permet le maintien prolong

    en mmoire de linformationau del

    de 90 sec.

    Trace mnsique pouvant persister pendant des dizainesdannes

    Mmoire des faits rcents (souvenirs encore fragiles)

    Mmoire des faits anciens (souvenirs consolids)

    succession des 3 processus de base:-

    Apprentissage ou Encodage

    -

    Stockage-

    Rappel ou restitution des informations

    102

  • Apprentissage ou Encodage

    Vise

    donner un sens et un poids

    linformation

    Intervention de processus complexes conscients et inconscients

    -

    processus de catgorisation-

    indexation spatio-temporelle

    -

    motivation (motionnel)+++

    103

  • Apprentissage ou Encodage (suite)

    Donner un sens

    la chose

    remmorer.

    Ex."citron" peut tre encod

    de la manire suivante : fruit, rond, jaune.

    Si pas restitu, indice facilitateur.

    Profondeur de l'encodage (cd l'organisation desdonnes) dpendra l'efficacit

    de la rcupration.

    104

  • Apprentissage ou Encodage (suite et fin)

    Processus d'encodage = info cible + son contexteenvironnemental, cognitif et motionnel.

    Association dides ou dimages par des moyens mnmotechniquesEx. "Mais o

    est donc Ornicar ?" cration de liens

    facilitant l'encodage.

    105

  • Stockage

    Phases de consolidation et dorganisation

    Certain degr

    deffacement dans les jours suivant lencodage

    Puis consolidation: rle ++ rptition, sommeil (paradoxal)

    Processus de reconstruction

    106

  • Rappel ou restitution des info

    Evocation libre et spontane: rappel libreEx. rappeler une liste de mot

    Evocation

    partir dindices: rappel indicEx. quel tait le fruit de cette liste?

    Rappel sous forme de reconnaissanceEx. dans une liste de mots (avec des distracteurs) retrouver ceux

    appris prcdemment

    107

  • Pour partir du bon pied, savoir:

    Linformation stocke en mmoire sensorielle ne persistequentre 100 et 500 millisecondes.

    Les registres sont iconiques (visuelles) de moins d'uneseconde, choques (sons) jusqu'

    10 secondes.

    MCT : empan de 7 + /-

    2 lments (Miller, 1956).Ces lments peuvent tre des chunks, c'est

    dire des

    lments composs pour le sujet.

    Ex. le numro de tl. 04-12-47-85-39 stock

    comme 5chunks.

    108

  • Evolution des modles mnsiques

    Le 1er modle, Atkinson et Schiffrin (1968)

    Modle

    3 composantes: -

    le registre sensoriel (maintien des informations, des stimuli)

    -

    la MCT (quelques secondes)-

    la MLT qui a des capacits de stockage illimit

    en

    capacit

    et en temps.

    Modle de Baddeley et Hitch (1974):influence totalement la pense existante et cre le conceptde Mmoire de Travail (MdT)

    109

  • Modles MLT

    Modle de Tulving,19851re version : 3 systmes mnsiques avec 3niveaux de conscience diffrents.

    Systme mnsique

    Conscience

    Episodique Autonotique

    Smantique Notique

    Procdurale Anotique

    110

  • Modles MLT (suite)

    2me version du modle de Tulving,1995: par emboitement

    1-

    mmoire procdurale

    2-

    systme des reprsentations perceptives impliqu

    dans lapprentissage et le maintien des informations de forme et de structure des mots ou des objets

    3-

    mmoire smantique: celle des concepts, des connaissances, des savoirs sur le monde

    4-

    mmoire

    court terme (MdT)

    5-

    mmoire pisodique: souvenir des vnements personnellement vcus dans un contexte spatial et temporel prcis

    111

  • Modle de Squire

    112

    mmoire dclarative ou explicite

    mmoire pisodique

    mmoire smantique

    mmoire non dclarative ou implicite

    mmoire procdurale

    amorage (ou priming)

    mtammoire

    autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)

  • Modle de Squire

    113

    mmoire dclarative ou explicite

    mmoire pisodique

    mmoire smantique

    mmoire non dclarative ou implicite

    mmoire procdurale

    amorage (ou priming)

    mtammoire

    autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)

  • Modle de Squire

    114

    mmoire dclarative ou explicite

    mmoire pisodique

    mmoire smantique

    mmoire non dclarative ou implicite

    mmoire procdurale

    amorage (ou priming)

    mtammoire

    autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)

  • En pratique a donne quoi?

    Mmoire Dclarative ou Explicite= systme de rappel explicite et conscient dinformations les

    faits (savoir quoi)

    -

    Mmoire Episodique

    quoi

    reli

    un

    o

    et

    un

    quand , souvenir des

    faits autobiographiques et vnements personnels

    -

    Mmoire Smantiquesitue hors du contexte, implique dans la connaissance dumonde et du langage, pas de rfrence ncessaire auxconditions dacquisition mmoire des mots, des ides, desconcepts

    115

  • Mmoire pisodique

    Concerne linformation dvnements inscrits dans le temps ainsi que la relation entre ces vnements.

    Ex. Je suis alle en cours et l

    je me suis endormie

    116

  • Ce sont les vnements de la vie quotidienne !

    117

  • Mmoire smantique

    Contient des savoirs organiss plus gnrauxEx. connatre les capitales des pays de lEurope

    118

  • Mmoire pisodique vs smantique

    pisodique SmantiqueApplication particulire Application gnraleEncodage long Encodage brefOubli lev

    Oubli faible

    Contenu motionnel Peu dmotionRelation temporelle Relation conceptuelleEvnements Concepts, idesExprience sensorielle Signification

    119

  • Modle de Squire

    120

    mmoire dclarative ou explicite

    mmoire pisodique

    mmoire smantique

    mmoire non dclarative ou implicite

    mmoire procdurale

    amorage (ou priming)

    mtammoire

    autres(conditionnement rflexe et apprentissage non associatif)

  • En pratique a donne quoi? (suite)

    Mmoire Non Dclarative ou Implicite= fait rfrence

    des apprentissages qui ne peuvent tre

    rappels par un processus conscient (

    les automatismes

    )

    -

    Mmoire Procduralemmoire du savoir-faire par apprentissage inconscient

    dhabiletsMotrices Perceptives Cognitives

    But: faciliter laccomplissement automatique des tches du quotidien

    Intervention de la mmoire dclarative, explicite, au dbut de lacquisition, puis automatisation

    121

  • Mmoire procdurale

    Mmoire des actions, des savoirs opratoires et de lapprentissage des liens tablis entre stimuli et rponses.

    Ex. Je sais conduire une voiture, un vlo

    122

  • En pratique a donne quoi? (suite et fin)

    Amorage (ou priming)+ grande rapidit

    et facilit

    de reconnaissance perceptive

    ou smantique dun matriel appris de faon inconsciente

    Mtammoireconnaissances du sujet sur ses propres capacitsmnsiques

    Mmoire de conditionnement et dapprentissages non associatifs :

    -

    rponses motionnelles (peur des serpents) ;-

    rponses musculaires (sursauter) ; habituation, sensibilisation (Pavlov)

    123

  • Des explications nouvelles

    Influence entre mmoires

    124

    Mmoire pisodique Mmoire procdurale

    Mmoire smantique

  • Associations et reconstructions (1/2)

    Apprentissage = modification relativement permanente du comportement qui marque un gain de connaissance, de comprhension ou de comptence grce aux souvenirs mmoriss.

    Mmoire = fruit de cet apprentissage, la trace concrte qui en est conserv

    dans nos rseaux de neurones.

    Notre mmoire est associative

    125

  • Associations et reconstructions (2/2)

    Contrairement

    l'image classique d'une vaste collection de donnes archives, la plupart de nos souvenirs sont des reconstructions.

    Plutt que la simple vocation de traces fixes, la mmoire est donc aujourd'hui considre comme un processus continuel de re-catgorisation dcoulant d'un changement continu des voies neuronales et du traitement en parallle de l'information dans le cerveau.

  • Mmoire de travailExtension plus rcente au concept de MCT

    Rceptacle temporaire

    la MLT trop simpliste. Pas de ligne de dmarcation entre pense et souvenir.

    Permet d'effectuer des traitements cognitifs sur leslments temporairement stocks.

    Implique dans des processus demandant un raisonnementex. empan envers ou traduction en simultan

    d'un

    interprte

    Pas conscients de toute linfo stocke

    un instant donn.

    127

  • Mmoire de travail: modle de Baddeley (1974)

    Permet de raliser des manipulations cognitives sur des informations maintenues temporairement

    Systme de mmoire transitoire-

    mmoire de courte dure, mmoire

    tampon

    -

    oprations de stockage et oprations de traitement

    128

  • Modle de Baddeley (suite)

    Capacits de stockage (qq sec): 2 systmes esclaves

    Boucle phonologiquestockage et rafrachissement de linformation verbale

    Calepin visuo-spatialmaintien des informations spatiales ou visuelles

    Capacits de

    stockage + traitement : 1 systme

    matre Administrateur centralcomposante attentionnelleslectionne, coordonne et contrle les oprations detraitement

    129

  • Traitement de linformation en mmoire

    130

  • Diffrentes MLT

    131

  • Etape

    3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    --- Les reprsentations mentales ---

    132

  • lments de dfinition des reprsentations mentales

    Lactivit

    de reprsentation (par analogie) est lie

    lafonction symbolique ( forme de lactivit

    humaine qui

    consiste

    produire des signes).

    Entit

    cognitive refltant, dans un systme mental dun individu, une fraction de lunivers extrieur

    ce systme

    Fabrique par lexprience.Ex. un policier

    qui on demande son chemin utilise sa

    reprsentation mentale pour lexpliquer.

    133

  • lments de dfinition (suite)

    Processus de reprsentation quand un objet ou ensemble dobjets se trouvent exprims

    nouveau sous

    la forme dun nouvel ensemble diffrent de lensemble initial

    Correspondance entre les 2 ensembles se traduisant par la conservation dans le nouvel ensemble de certains lments de lensemble initial.

    Mais reprsenter

    reproduire car tout processus de reprsentation implique lide de transformation.

    134

  • lments de dfinition (suite)

    En psychologie cognitive, = des modles intrioriss que le sujet construit de son environnement et des actions de cet environnement.

    Postulat: existence dans systme cognitif humain dentits (objets non observables) pour conserver linfo rsultant des interactions de lindividu avec le monde sous une forme utilisable.

    135

  • Pour rsumer

    Reprsentations mentales

    = Constructions simplificatrices de l'esprit humain,permettent au sujet de recrer en lui des imagesrelatives

    son environnement pour mieux penser

    et agir sur lui. = Reprsentation que l'on se fait, par la pense, d'uneimage, d'un concept ou d'une situation. Elle peut tre del'ordre du rel ou du fictif.

    A la jonction entre sensations et mmoiredans une situation donne, sensations => activation

    d'info contenues en mmoire => ractions du sujet

    La psycho cog considre que toutes les reprsentations ne sont pas conscientes. 136

  • Distinction de 2 tats de reprsentations

    Etat de disponibilit= inscription en MLT de la connaissance que possde l

    individu

    propos dun certain objet

    Etat dactualit= quand ces reprsentations passent temporairement

    un

    tat activ

    137

  • Dsaccords thoriques

    Mme si consensus sur le caractre central de la notion de reprsentation, msentente en ce qui concerne la nature des reprsentations, leur organisation et leur mode de fonctionnement :

    -

    Lesprit humain construit, manipule et stocke linfo sous une forme unique, le format.

    -

    Linfo se trouve reprsente dans lesprit humain sous des formes diffrentes, possdant des proprits et des modes dorganisation divers = hypothse multimodale.

    138

  • Plusieurs reprsentations

    Sous formes d

    images, mmoire, concepts, motions...

    Plusieurs reprsentations :-

    image mentale, reconstitution de la forme physique d'un objet

    -

    mmoire smantique-

    concepts et catgories

    Il est galement possible de distinguer reprsentations du monde et reprsentations de soi.

    139

  • Notions impliques

    Reprsentation

    = processus par lequel diffrents objets sont peruscomme similairesorganisation et simplification de la ralit

    grce:

    Aux Concepts = outil de base de la catgorisation reprsentationmentale regroupant de multiples objets sous une dfinitioncommune, ces objets ayant des attributs communs

    Aux "prototypes" et aux exemplaires = membre les + reprsentants dune catgorie.

    Concepts eux-mmes sont organiss en classes + ou hirarchises : taxinomie ou taxonomie (notion de classes,sous classes et sur-classes) 140

  • Comment catgorise t-on ? Sur quelles bases regroupe-t-on

    diffrents lments ?Selon 2 approches

    :

    1) Approche classique ou aristotlicienne : les catgories logiques

    -

    Regroupements sur la base de proprits communes. -

    Les catgories ont des frontires dlimites.

    Pour qu'un lment appartiennent

    la catgorie, il faut qu'il possde ses proprits ( ces conditions sont ncessaires) et il suffit qu'il les possde pour appartenir

    la catgorie (ces conditions sont suffisantes).

    141

  • Comment catgorise t-on ? Sur quelles bases regroupe-t-on diffrents lments ? (suite)

    2) Approche de la thorie des prototypes ( ROSCH)

    -

    Remise en cause de lapproche classique et la notion de catgories logiques dfinies par des conditions ncessaires et suffisantes.

    -

    Introduit la notion de catgories

    naturelles

    , dfinies par les individus, et constate, en se fondant sur des tudes exprimentales, que pour la majorit

    de ces catgories

    naturelles il est impossible d'tablir un ensemble de proprits ncessaires et suffisantes les dfinissant.

    -

    Les catgories ont des frontires floues

    ; les membres d'une catgorie n'ont pas tous un statut gal, certains membres tant plus reprsentatifs de la catgorie que d'autres

    : ce

    sont les prototypes.142

  • Notion de Prototype

    Prototype = le meilleur reprsentant de la catgorie, reconnu comme tel par les individus.

    L'appartenance

    une catgorie n'est plus en termes de vrai ou faux comme dans la thorie classique, mais en fonction du degr

    de similarit

    avec le prototype

    Ainsi, certains lments sont centraux dans la catgorie, alors que d'autres sont priphriques.

    143

  • Notion de Prototype (suite)

    Au lieu dun modle dfinitionnel:par ex. un oiseau peut tre dfini par les traits [plumes],

    [bec] et [aptitude

    voler]= CNS

    La thorie du prototype considre une catgorie

    oiseau

    comme base sur diffrents attributs ayant un

    statut ingal

    : un rouge-gorge serait un meilleur prototype doiseau

    quun pingouin par ex.

    144

  • Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (1/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)

    Prototype

    Structure des catgories horizontales

    Homogne

    : les membres dune catgorie ont un statut quivalent. Ex

    : dans la catgorie

    oiseau, moineau, aigle, autruche, pingouin ont le mme statut.

    Les catgories ont des limites nettes, elles sont rigides.

    Prototypique

    : il existe une entit

    centrale qui

    reprsente le

    meilleur exemplaire

    , les autres

    membres sont de

    plus ou moins bons

    exemplaires.

    Ex

    : aigle et moineau sont

    plus oiseau

    que

    pingouin ou autruche. Les limites sont floues.

    145

  • Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (2/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)

    Prototype

    Appartenance une catgorie

    De type vrai/faux

    : un exemplaire appartient ou nappartient pas

    une

    catgorie, tout exemplaire est galement reprsentatif. La dtermination de lappartenance est analytique.

    Les cas marginaux ne sont pas grs .

    Le degr

    de reprsentativit

    dun

    exemplaire correspond son degr

    dappartenance

    la catgorie. La dtermination de lappartenance est + globale et seffectue sur la base du degr

    de similarit

    avec le prototype. Les cas marginaux sont

    pris en compte (ex

    : chaise

    3 pieds...) 146

  • Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (3/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)

    Prototype

    Partage des proprits

    Tous les membres dune catgorie possdent obligatoirement un mme ensemble de proprits, lequel constitue la condition suffisante dappartenance.

    Chaque membre dune catgorie possde au moins une proprit

    commune avec le prototype. Cest une

    ressemblance de

    famille

    qui les regroupe.

    147

  • Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (4/5)

    CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)

    Prototype

    Choix et nature des proprits

    Elles sont rduites au strict ncessaire et sont aussi

    objectives

    que

    possible (dnotatives, non contingentes). Elles sont choisies pour leur pouvoir contrastif.Elles ne tiennent pas compte de linteraction homme / monde.

    Linfo associe

    une catgorie est minimale.

    Elles sont + empiriques, et considres comme partages par une communaut

    linguistique.

    Elles sont

    typiques

    et peuvent comprendre des traits encyclopdiques ou connotatifs. Elles tiennent compte de linteraction homme / monde.

    Linfo associe

    une catgorie est plus dense.

    148

  • Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (5/5)CNS (Conditions ncessaires et suffisantes)

    Prototype

    Statut des proprits

    Les proprits sont indpendantes lune de lautre et considres comme dimportance quivalente.

    Les proprits peuvent tre considrs + globalement (corrlats, clusters). Certaines peuvent tre considres comme plus importantes que dautres (gradation).

    149

    Dimension verticale

    Les niveaux verticaux (de hirarchie) sont considrs comme a priori quivalents (toutefois Aristote distingue entre genre et espce).

    Il existe une notion de

    niveau de base

    (le plus

    informatif). Ex

    : chien est un niveau de

    base par rapport

    animal et

    pagneul.

  • Le cas des reprsentations sociales

    Phnomne mental qui correspond

    un ensemble plus ou moins conscient, dlments cognitifs, affectifs, et de domaines de valeurs concernant un objet particulier.

    On y retrouve des lments conceptuels, des attitudes, des valeurs, des images mentales, des connotations, des associations

    Cest un univers symbolique, culturellement dtermin, o

    se forgent les thories spontanes, les opinions, les

    dcisions daction

    150

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 151

  • Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Tout ce qui est pass par les 3 tapes prcdentes doit avoir une place dans le cerveau.Elments de comparaison et Recherche de la catgorie laquelle appartient l'information.Enrichir ses connaissancesPlus facilement rcuprable en mmoire

    152

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 153

  • Etape 5: mmorisation + ou longue

    Garder ce qui peut servir pour ne pas retraiter

    intgralement une info qui serait quasi-similaire

    154

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 155

  • Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Souvent agit par similarit, mimtisme, on reproduit des

    schmas dactions, des copings, nous sommes conditionns

    rappelez-vous!Mais parfois, il faut se creuser les

    mninges! 156

  • lments de dfinition du raisonnement

    Activit

    mentale qui consiste

    produire des infrences, cest

    dire de nouvelles info

    partir de connaissances

    acquises et dinfo donnes par une situation.

    Activit

    cognitive de haut niveau sous-tendue par les fonctions cognitives de base (attention, mmoire) permettant dobtenir de nouveaux rsultats ou de vrifier un fait en faisant appel

    diffrentes

    lois

    ou

    expriences.

    Le raisonnement permet de sadapter

    de nouvelles situations, de prendre des dcisions, ou encore de rsoudre des problmes.

    Opration permettant,

    partir de prmisses (propositions admises), daffirmer la valeur de vrit

    dautres propositions (conclusion).157

  • lments de dfinitions (suite)

    Traitement d

    informations dans le but d'en tirer des conclusions.

    Le raisonnement recherche

    comprendre les mcanismes de la pense.

    Il existe de nombreux processus de raisonnement dont les principaux sont:

    -

    Le raisonnement dductif -

    Le raisonnement inductif

    -

    Le raisonnement par analogies-

    Les mthodes heuristiques

    158

  • Le raisonnement dductif

    1) Le raisonnement conditionnel est une forme de raisonnement portant sur les noncs conditionnels de la forme

    si-alors

    .

    Ex. Si un objet a un bouton, alors il fonctionne allectricit, or lobjet devant moi a un bouton, alors cet objet fonctionne

    llectricit.

    Procdure par dmonstration.

    159

  • Le raisonnement dductif (suite)

    2) Le raisonnement syllogistique est un groupe dau moins prmisses desquelles dcoulent ncessairement une conclusion.

    Ex.

    -

    Tous les A sont B (prmisse 1)-

    Tous les B sont C (prmisse 2)

    Donc tous les A sont C (conclusion)

    Les chats sont des flins.Tous les flins sont carnivores. Tous les chats sont des carnivores.

    160

  • Le raisonnement inductif

    Partie du raisonnement qui consiste

    tirer une rgle gnrale

    partir dexemple particuliers.

    Contrairement au raisonnement dductif qui napprend rien de nouveau qui ne soit contenu dans lnonc, le raisonnement inductif dbouche sur de linformation vritablement nouvelle.

    Par induction, le sujet va plus loin dans ses conclusions que les donnes

    .

    On le retrouve galement dans le raisonnement scientifique.

    161

  • Le raisonnement inductif (suite)

    Elaboration dhypothses, production de reprsentations et dveloppement de pistes de recherches (comme en science)

    Le raisonnement inductif consiste

    tirer des conclusions gnrales

    partir d'observations particulires.

    Notion de causalit

    Tche de Wason

    162

  • Tche de Wason

    4 cartes comportant un chiffre sur une face et une lettre sur l'autre, sont disposes

    plat sur une table.

    Une seule face de chaque carte est visible.

    Les faces visibles sont les suivantes

    : D, 7, 5, K.

    Quelle(s) carte(s) devez-vous retourner pour dterminer pour dcider si la rgle est vraie ou fausse?

    Si une carte a un D sur une face, alors elle porteun 5 sur l'autre face.

    Il ne faut pas retourner de carte inutilement, ni oublier d'enretourner une. 163

  • Rponse la tche de Wason

    Retourner cartes D et 7.

    En effet, s'il n'y a pas de 5 au dos du D alors la carte ne respecte pas la rgle.

    Et si au dos de la carte 7 il y a un D, celle-ci ne respecte pas la rgle.

    Les deux autres cartes respectent la rgle dans tous les cas.

    Rassurez-vous! 80% des personnes se trompent.164

  • La plupart choisit correctement D, une partie 7 et un grand nombre choisissent 5.

    Or, soit cette dernire carte porte un D sur l'autre face (auquel cas elle respecte la rgle), soit cette mme carte porte une lettre autre que D et dans ce cas, elle vrifie aussi la rgle (car la rgle ne dit rien sur les cartes portant une lettre autre que D).

    De mme, la carte portant un K (qui n'est en gnral pas choisie) ne peut pas invalider la rgle (qui ne dit rien sur les cartes portant une lettre autre que D).

    L'erreur la plus courante,

    savoir retourner la carte 5, et oublier la carte 7, rvle 2 biais cog

    :

    -

    un biais de vrification, qui consiste

    chercher davantage une vrification qu'une rfutation de la rgle

    ;

    -

    un biais dappariement, qui consiste

    se focaliser sur les items cits dans l'nonc.

    165

  • Le raisonnement par analogieMthode de raisonnement visant

    associer un domaine

    bien compris

    un domaine inconnu. Ex. Notre analogie prfre

    : esprit humain

    ordinateur!

    Les mthodes heuristiques : par essais et erreurs visant

    atteindre un but sans utiliser

    de mthode formelle.

    166

    Dautres types de raisonnement

  • Dautres types de raisonnement

    Le raisonnement dialectique : permet d'articuler 2 propositions contradictoires pourdgager une proposition mdiane (thse-antithsesynthse)

    Le raisonnement critique : critiquer ou rfuter une opinion contraire

    celle que l'on

    dfend

    Le raisonnement concessif : admettre partiellement des arguments d'une thseadverse puis leur opposer d'autres arguments pour lesrfuter ("ce que vous dites est vrai, MAIS)

    et bien dautres 167

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 168

  • Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement

    169

  • Dfinition

    1 metteur + 1 rcepteur.

    Lmetteur a une intention cest--dire une certaine ide de ce quil veut dire

    lautre ou une ide de ce que

    lautre doit comprendre. Alors il envoie un message et ce message

    un effet sur le rcepteur (cest--dire quil

    ragit

    ce message). 170

  • Le message

    Une bonne communication a lieu quand celui qui parle obtient leffet quil voulait avoir sur le rcepteur

    :

    lintention gale leffet.

    Les filtres sont les connaissances personnelles de chacun.

    Le message est le vhicule de lintention

    : il est compos dun contenu et dun sentiment.

    Quand deux personnes communiquent, elles cooprent

    ; le but recherch

    cest que lchange soit efficace.

    171

  • Activit complexe de par la diversit

    :

    des codes (gestuel, verbal, visuel, )

    la multicanalit

    (implication des canaux vocal, auditif, visuel, olfactif, tactile).

    Les humains parviennent

    construire et

    partager des significations. Ils disposent dune pluralit

    doutils et de

    moyens de communication en transformation incessante.

    172

  • Comprhension du discours

    En construisant une reprsentation cohrente de lensemble de la situation sur la base

    :

    De la perception du monde environnant

    Des circonstances de la situation

    De nos connaissances antrieures

    :

    connaissances gnrales sur le monde

    connaissances plus spcifiques qui concernent chaque individu

    En interprtant la situation et le discours en faisant appel

    la mmoire et au raisonnement. 173

  • Problmes dans la communication

    Ils viennent soit:

    Du filtre de lmetteur

    : la manire dont lmetteur envoie son message ne correspond pas

    son intention.

    Lexpression non verbale, les mots employs, la structure de la phrase donnent au contenu un sens qui ne correspond pas

    lintention de lmetteur.

    Du filtre du rcepteur

    : le rcepteur comprend mal le message

    : son exprience passe influence sa manire

    actuelle de percevoir les messages.

    De la perturbation du canal de la communication (mauvaise transmission de la communication)

    174

  • Les paramtres de la communication

    Les paramtres verbaux-

    Le volume sonore

    - Le timbre -

    Le dbit verbal

    -

    Larticulation

    Les paramtres non verbaux-

    Le contact visuel

    -

    La mimique faciale -

    La posture gnrale

    -

    La distance interpersonnelle

    175

  • Paramtres de la communication en fonction des comportements

    Paramtres non verbaux

    176

  • Paramtres de la communication en fonction des comportements

    Paramtres verbaux

    177

  • Modle de Shannon et Weaver (1949)

    6 lments :

    -

    Emetteur, -

    Canal de transmission,

    -

    Rcepteur,-

    Message,

    -

    et Feed-back. -

    Possibilit

    de "bruits", c'est--dire de dformation

    tout

    moment

    178

  • Modle systmique de l'cole de Palo Alto

    Postulat: la communication ne se fait pas

    partir dun metteur

    Mais elle sinsre dans un systme.

    Axiome principal : il n'est pas possible de ne pas communiquer.

    179

  • Traitement du langage

    Pour un langage parler, la srie de traitement ncessaire

    la comprhension pourrait tre la suivante :

    1) le son active le systme auditif comme un signal quelconque.

    2) la phase de catgorisation phontique reconnat que ce sont des sons de parole.

    3) grce

    lanalyse phontique, on sait si on connat cette langue.

    180

  • Traitement du langage (suite)

    4) lanalyse syllabique Le franais est une langue syllabique, langlais ne lest pas. La syllabe est une unit

    de langage en franais.

    5) le dcoupage en mots se fait.

    6) on accde au lexique mental (la modalit,plusieurs mots peuvent avoir la mme sonorit).

    7) comprhension des mots.

    181

  • Les 4 dmarches pour communiquer

    Communiquer= mettre en commun donc cest:

    -

    couter = accueillir ce qui sexprime, se concentrer, se mettre

    la disposition, renoncer

    parler

    -

    Entendre = les mots de lautre, ses gestes, et leurs significations

    -

    Dire = sautoriser

    exprimer sa perception de la ralit

    -

    Ne pas dire = acte de diffrentiation vis--vis de lautre

    182

  • Une bonne communication suppose:

    La disponibilit

    La prise en compte de lautre

    Un feed-back (pour vrifier que le message est transmis correctement)

    Une empathie

    Une authenticit

    Une confiance mutuelle

    183

  • Et lmotion dans tout ! Nous ne sommes pas tout fait identiques des ordinateurs!!!

    Le traitement de linformation est majoritairement subjectif,

    cest ce qui fait que lhomme est imprvisible.

    184

  • Distinction entre motion, humeur et temprament

    L'motion trs courte dure d'apparition (quelques sec) et la rapidit

    des rponses.

    Lhumeur dure plus longtemps.

    Le temprament renvoie

    une prdisposition stable du sujet

    mettre un style de rponses

  • Davidson

    Les motions se caractrisent par un pattern d'expressions faciales propre

    chaque tat motionnel,

    toujours prcds par des vnements reconnaissables.L'motion aurait galement pour proprit

    de moduler

    nos actions et de favoriser le dclenchement de rponses adaptatives.

    L'humeur aurait pour proprit

    de moduler le contenu cognitif en favorisant ou en dfavorisant l'accs

    certain

    contenu. L'humeur aurait galement pour proprits de moduler les processus cognitifs, c'est

    dire que les rponses du

    sujet peuvent tre influences.

    Le temprament concerne les diffrences individuelles apparaissant de manire prcoce et en tant sous le contrle de facteurs gntiques.

  • Ekman

    Il sest essentiellement intresser au trouble affectif qui serait une prolongation

    long terme d'une rponse

    motionnelle (plusieurs semaines/mois).

    Le seuil de dclenchement d'une motion serait selon lui influenc

    par un tat d'humeur.

    L'humeur interfre avec le processus habituel de rgulation motionnelle, modifiant ainsi l'intensit

    des

    rponses, la capacit

    de contrle et la rapidit

    de rsorption de l'tat motionnel

  • Dfinition gnrale

    Emotion met en jeu 2 processus essentiels qui sont:

    -

    l'valuation -

    et la tendance

    l'action.

    L'individu value si la situation est nouvelle ou si elle s'estdj

    produite au par avant, il value dans quelle mesure

    cette situation est plaisante ou dplaisante, et quel contrle ilpeut avoir.

    Emotion = un ensemble de rponses extrmement rapides caractriss par 3 composantes :

    -

    physiologiques, -

    cognitives-exprientielles

    -

    et comportementales-expressives.

  • Quest-ce quune motion?

    189

  • Double traitement des info

    190

    SNCTraitement cognitif aires corticales spcifiques

    analyse des caractristiquesphysico-chimiques du stimulus

    Traitement motionnel systme hypothalamo-limbique

    notion de plaisir/dplaisirsensoriel

    prise de dcision (DAMASIO)Stimulationssensorielles

  • Travaux du neurologue DAMASIO (1995, 1999, 2003)

    Importance des motions dans : -

    la prise de dcision

    -

    nos comportements

    La capacit

    dexprimer et de ressentir des motions estindispensable

    la mise en oeuvre des comportements

    rationnels

    comportements dapproche et dvitement observs dans nos rapports humains, nos styles de loisirs, nos comportements dachat

    rle organisateur dans lvaluation du monde (+ / -)

    fonction de communication 191

  • Tentatives de dfinitions de lE

    (Kleinginna et Kleinginna, 1981)

    Absence de consensus : Prs de 100 dfinitions

    E = tat affectif :-

    qui a un commencement prcis

    -

    est li

    un objet spcifique-

    possde une dure relativement brve

    -

    possde une activation physiologique

    E = raction soudaine de tout notre organisme, avec des composantes :

    -

    cognitives (notre esprit)-

    comportementales (nos actions)

    -

    physiologiques (notre corps)

    Chacun de ces aspects nest pas lE elle-mme, mais seulement un indicateur de celle-ci. 192

  • Emotions de bases

    Constituants premiers de la vie motionnelle (ORTONY et TURNER, 1990)

    Rle adaptatif au cours de lvolution

    Les plus largement admises : (EKMAN, 1992)(+) joie

    surprise

    peur

    tristesse

    colre

    dgot (-)

    motions positives < motions ngatives

    -

    approche, continuation-

    stimulation des comportements

    vitaux 193

    -

    pathologies-

    systmes de dfense de

    lorganisme

  • motions primaires et secondaires

    PLUTCHIK (1980)

    Modle descriptif dimensionnel appel

    circumplex

    8 motions fondamentales:4 paires opposes:-

    joie / tristesse

    -

    acceptation-adoration / dgot-

    colre / peur

    -

    surprise / espoir-anticipation

    Organisation transculturelle = commune

    toutes les socits

    194

  • Plutchik (suite)

    E complexes composes

    partir dE primaires

    Ex. amour = joie + acceptationculpabilit

    = joie + peur

    Structure du systme motionnel prenant en considration 3 proprits

    :

    -

    lintensit, -

    la similarit

    -

    et la bipolarit.

    195

  • 196

  • Plutchick (suite)

    Similarit: repose sur la proximit

    smantique des E. Ex. frayeur et apprhension relvent de la mme E: peur.

    Intensit: permet de distinguer une E forte d

    une E faible. Rend compte du degr

    de perturbation de

    lquilibre cognitif. Ex. Peur: frayeur > apprhension.

    Bipolarit: distinction entre une E positive et une E ngative.

    Ex. joie (+) et peur (-)

    197

  • Oatley et Johnson Laird (1987)

    Les motions consistent en des tats mentaux

    Sparation entre les motions de base universelles tous les tres vivants (bonheur, peur, colre et dgot)

    et les motions complexes prouves uniquement par les tres humains.

    198

  • Kirouac (1994)

    Analyse des phnomnes E en se rfrant

    une liste

    relativement limite de catgories.

    Mais nombre et identit

    de ces E fondamentales varient en fonction des critres proposs par les thoriciens de rfrence.

    199

  • Kirouac (suite)

    Ces E de base correspondent

    des

    primitives smantiques

    et les motions complexes en sont des

    composs (Analogie de la palette de couleurs)

    E de base = des tats mentaux auxquels lindividu ne peut rattacher ni cause, ni raison, ni aucune autre reprsentation.

    E complexes = construites

    partir des expriences personnelles de lindividu.

    Pour en rendre compte, les humains devront disposer dun lexique complexe et trs diversifi. 200

  • Schma neuro-anatomique du traitement de l'motion

    Voie courte et voie longue

  • En pratique

    La voie courte s'active quand il s'agit de rflexes par rapport

    une situation connue ou quand un schma de

    comportement est adapt

    la situation.

    La voie longue est emprunte quand les connaissances procdurales ne suffisent pas

    rpondre

    la situation.

    (La voie longue est en quelque sorte la voie de la cognition).

    Lmotion doit tre une allie car elle nous aide apprhender lenvironnement. Elle nous aide mme

    quand elle est ngative.

  • Influence de lmotion sur la cognition et les comportements :

    effet de l'anxit

    Travaux ports en majorit

    sur la faon dont les

    motions ngatives perturbent le fonctionnement cognitif.

    Ltat de stress +++ impliquerait chez un individu une incapacit

    contrler lactivit

    cognitive en cours de

    ralisation.

    Mais si peu de stress cela permet de mieux se focaliser sur la tche (rassembler les ressources attentionnelles)

    203

  • Beck et Clark (1997)

    Anxit-trait considre comme une caractristique stable de la personnalit, permettrait danticiper les risques contenus dans des expriences quotidiennes, hypothtiques ou relles.

    Constitue un terrain de vulnrabilit

    qui accompagne le quotidien de lindividu et lamne

    valuer un

    vnement considr

    neutre pour la plupart des personnes, comme anxiogne.

    En fonction de diverses modalits (intensit, chronicit du vcu, checs face

    certains types de situations) ainsi

    que de lducation, de la structuration de la personnalit et de la vulnrabilit

    psychologique du sujet, lanxit

    peut se structurer en trouble anxieux.204

  • Graziani (2003)Anxit= tat E possdant la qualit

    subjective exprimente de la

    peur ou dune E trs proche. = dsagrable, ngative, dirige vers le futur, parfois

    exagre par rapport

    la menace, et inclut des symptmes corporels subjectifs et manifestes.

    Anxit

    pathologique = influence les processus dattribution de sens et de

    signification

    lexprience en introduisant des biais ou des distorsions perceptives et de traitement de linformation.

    hyper-vigilance et anticipation mettent lindividu anxieux en constante alerte et en recherche dun hypothtique danger, ce qui le font se sentir menac

    par son propre

    sentiment dinfriorit.

    205

  • ConclusionRoulements de

    tambours

    206

  • Ltude du traitement de linfo en psy cog

    But: dcomposer une tche cognitive en plusieurs modules de traitements.

    Chacun ayant une fonction et renvoyant un rsultats prcis,

    la manire de grandes entreprises, dont un employ

    effectuerait un travail sur un objet puis le donnerait l'employ

    suivant, pour que celui-ci y effectue un autre

    travail.

    Postulat : l'information est thoriquement traite en tapes squentielles, mais dans la ralit

    souvent en parallle!

    Tous les concepts sont impliqus et simbriquent.

    Lattention est la condition essentielle

    toutes les tapes.

    La mmoire est au cur du traitement de linfo.

    Lapproche motionnelle est indniable dans le traitement de linfo. 207

  • Etapes du traitement de linformation

    Etape 1 :perception d'un stimulus

    Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus

    Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit

    de sens)

    Etape 4 : catgorisation stimulus rang

    dans catgorie ou

    concept

    Etape 5: mmorisation + ou

    longue

    Etape 6 : raisonnement => rponse comportementale

    Etape 7 (ventuellement) : communication sur le comportement 208

  • MERCI !

    209

    LES CONCEPTS DE BASE EN PSYCHOLOGIE COGNITIVEPetite mise en bouchePsychologie Cognitive cest quoi ? Naissance et racines de la psychologie cognitiveDe 1860 jusqu la 1re guerre mondiale De la 1re guerre mondiale jusqu la fin de la 2nde Le GestaltismeLois de la Gestalt :la loi de la bonne formeLois de la Gestalt :la loi de la bonne forme (suite)Distinction figure-fondQue voyez-vous?Distinction figure-fond en pratiqueIllusions perceptives :vase de RubinLoi de cltureDiapositive numro 15Loi de la proximitLoi de similitudeIllusions perceptives : motif de KanizsaQue voyez-vous?Rponse: un dalmatien!Fonctions du cerveauJouons le jeu:Que lisez-vous rapidement et sans se poser de question?Diapositive numro 23Dans la vie quotidienneLe BehaviorismePavlov 1902Apprentissage par conditionnement classiqueLe conditionnement, une procdure dapprentissageSkinner 1938Apprentissage parconditionnement rpondantLe schmas S-O-R-C et ses rtroactionsLes 4 types de rponses (1/2)Les 4 types de rponses (2/2)Naissance de nouvelles idesRvolution cognitiveBehaviourisme versusPsychologie cognitiveNouvelle approche de lhumainModle de l'ordinateur pour penser le fonctionnement du cerveau. Evolution jusqu nos joursDiapositive numro 40Grands principes du traitement de l'informationModle du processeur humain Comment traite-t-on une information?PerceptionInterprtationRactionMais on ne pouvait pas se limiter celaFonctionnement de lesprit humain et questionnement 1/2Fonctionnement de lesprit humain et questionnement 2/2Etapes du traitement de linformationEtape 1 :perception d'un stimulusApprhender lenvironnementDtectionFonctionnementEn brefEtapes du traitement de linformationEtape 2 : effort d'attention pour isoler le stimuluslments de dfinition de lattentionlments de dfinitions(suite)Attention et vigilance : 2 concepts distinctsUn pralable: la vigilanceAttention et vigilance : 2 concepts distincts (suite)Le modle de Broadbent (1958)Postulat de BroadbentLe devenir des informations non focalisesModle de Treisman Modle de Treisman (suite)Phnomne damorageEffet Cocktail-PartyNotions de ressources attentionnellesNotions associes au concept dattentionExo. vs EndogneDonc 2 grandes catgories dattention!3 formes possibles d orientation de lattention3 types dattention tudies en psychologie cognitive et neuropsychologieLattention slectiveDiapositive numro 77Diapositive numro 78Diapositive numro 79Diapositive numro 80Lattention slective (suite)Lattention divise ou partageDiapositive numro 83Diapositive numro 84Diapositive numro 85Diapositive numro 86Diapositive numro 87Diapositive numro 88Diapositive numro 89Diapositive numro 90Diapositive numro 91Diapositive numro 92Lattention divise ou partage (suite)Lattention soutenueLien mmoire-attentionTraitement de linformation en mmoireEtapes du traitement de linformationEtape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit de sens) Etape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit de sens) Attention aux ides reues!4 processus et plusieurs mmoiresMLTApprentissage ou EncodageApprentissage ou Encodage (suite)Apprentissage ou Encodage (suite et fin)StockageRappel ou restitution des infoPour partir du bon pied, savoir: Evolution des modles mnsiquesModles MLTModles MLT (suite)Modle de SquireModle de SquireModle de SquireEn pratique a donne quoi?Mmoire pisodiqueCe sont les vnements de la vie quotidienne !Mmoire smantiqueMmoire pisodique vs smantiqueModle de SquireEn pratique a donne quoi? (suite)Mmoire procduraleEn pratique a donne quoi? (suite et fin)Des explications nouvellesAssociations et reconstructions (1/2)Associations et reconstructions (2/2)Mmoire de travailMmoire de travail: modle de Baddeley (1974)Modle de Baddeley (suite)Traitement de linformation en mmoireDiffrentes MLTEtape 3 : traitement cognitif du stimulus (traduit en unit de sens) lments de dfinition des reprsentations mentaleslments de dfinition (suite)lments de dfinition (suite)Pour rsumerDistinction de 2 tats de reprsentationsDsaccords thoriquesPlusieurs reprsentationsNotions impliquesComment catgorise t-on? Sur quelles bases regroupe-t-on diffrents lments? Comment catgorise t-on? Sur quelles bases regroupe-t-on diffrents lments? (suite)Notion de PrototypeNotion de Prototype (suite)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (1/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (2/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (3/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (4/5)Comparaison de KLEIBER entre les deux thories (5/5)Le cas des reprsentations sociales Etapes du traitement de linformationEtape 4 : catgorisation stimulus rang dans catgorie ou conceptEtapes du traitement de linformationEtape 5: mmorisation + ou longueEtapes du traitement de linformationEtape 6 : raisonnement => rponse comportementale lments de dfinition du raisonnementlments de dfinitions (suite)Le raisonnement dductif Le raisonnement dductif (suite)Le raisonnement inductif Le raisonnement inductif (suite)Tche de WasonRponse la tche de WasonDiapositive numro 165Diapositive numro 166Dautres types de raisonnementEtapes du traitement de linformationEtape 7 (ventuellement) : communication sur le comportementDfinition Le message Activit complexe Comprhension du discours Problmes dans la communicationLes paramtres de la communication Paramtres de la communication en fonction des comportements Paramtres de la communication en fonction des comportements Modle de Shannon et Weaver (1949)Modle systmique de l'cole de Palo AltoTraitement du langageTraitement du langage (suite)Les 4 dmarches pour communiquerUne bonne communication suppose:Et lmotion dans tout !Nous ne sommes pas tout fait identiques des ordinateurs!!!Distinction entre motion, humeur et tempramentDavidsonEkmanDfinition gnraleQuest-ce quune motion?Double traitement des infoTravaux du neurologue DAMASIO (1995, 1999, 2003) Tentatives de dfinitions de lEEmotions de basesmotions primaires et secondairesPlutchik (suite)Diapositive numro 196Plutchick (suite)Oatley et Johnson Laird (1987) Kirouac (1994)Kirouac (suite)Schma neuro-anatomique du traitement de l'motionEn pratiqueInfluence de lmotion sur la cognition et les comportements : effet de l'anxit Beck et Clark (1997)Graziani (2003)ConclusionLtude du traitement de linfo en psy cogEtapes du traitement de linformationDiapositive numro 209