Upload
gregoire-dubost
View
120
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
11èreère communication communication : :
Le contexte virologiqueLe contexte virologique
Agnès BEBY-DEFAUX
MCU-PH, Virologie, PoitiersEquipe émergente Récepteurs, Régulation, Cellules
tumorales
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Capside + Génome viral ADN
Tropisme pour les épithéliums malpighiens : Peau Muqueuses : ano-génitales,
VADS
Les HPV (human papillomavirus)
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
≠ 150 génotypes une quarantaine à
tropisme muqueux : au moins une douzaine de
génotypes à « haut risque » = oncogènes : HPV16 +++ , 18, 31, 33, 45, 52, 58 …
support de l’oncogénicité : protéines virales E6 et E7
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORLLe contexte Virologique
E6 et E7 HPV HR
Echappement à la réponse immunitaire Prolifération cellulaire Inhibition de l’apoptose Immortalisation Aneuploïdie, instabilité génétique Angiogenèse …
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers) Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers) Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
#100 %
85 %
70%
50 %
40 %
30 %
Proportion des cancers associés aux HPV
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
13 %
17 %
38 %
39 %
45 %
52 %
56 %Amérique du Nord
Japon
Australie
Europe Ouest/Nord
Europe Est
Europe Sud
Reste du monde
% de carcinomes oropharyngés HPV+ (ARNm E6/E7 +)
De Martel et al, Lancet Oncol, 2012
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
ADN viral dans 25 % des tumeurs, dont 90 % d’HPV16 ADN présent dans les noyaux des cellules tumorales dans les
tumeurs primitives et les ganglions envahis ADN viral intégré dans le génome cellulaire p53 : rares mutations alors que fréquentes dans les K HPV-
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
L’infection orale par un HPV est un facteur de risque des K oropharyngés
Infection orale par un HPV (37 % vs 6 %, OR 12,3)
Présence de marqueurs sérologiques d’une infection par HPV16 : Ac anti-L1 (57 % vs 7 %, OR 32,2) ou anti-E6/E7 (64 % vs 4 %, OR 58,4)
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
IARC 2007 : assez d’arguments en faveur d’un lien entre HPV et carcinomes de l’oropharynx et
de la cavité buccale
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Détection du génome viral et typage : ADN HPV (PCR, HIS)
Détection de l’expression des protéines virales E6/E7 = infection active :
ARNm E6/E7 : gold standardp16INK4A : protéine cellulaire inhibitrice du cycle cellulaire, marqueur
indirect de l’expression de E7
Comment détecter un cancer lié aux HPV ?
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
ARNm E6/E7 : tissu en solution de conservation pour ARN ou congelé au bloc
p16 facilement accessible sur coupes à partir de tissus inclus en
paraffine interprétation non standardisée (quantitative, qualitative) +++ et
lecteur dépendant sensibilité de 95 % et spécificité de 75 à 94 % p/r ARNm E6/E7 insuffisant si marqueur isolé
Smeets et al, Int J Cancer 2010 ; Hoffmann et al , Cancer Lett 2012 ; Schache et al, Clin Cancer Res 2011 ; Tsoumpou et al, Cancer Treat Rev 2009 ; Chen et al, Head Neck Pathol 2012 ; Lewis et al, Mod
Pathol 2012
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Prévalence des infections oralesRevue systématique
18 études, N = 4581Kreimer et al, Sex Transm Dis
2010
Etude transversale
Population USA, N = 5579Gillison et al, JAMA 2012
HPV4.5 %
(3.9-5.1)6,9 %
(5,7-8,3)
F 3,6 %
H 11,4 %
HPV HR3.5 %
(3.0-4.1)3,7 %(3-4,6)
-
-
HPV16 1.3 %
(1.0-1.7) 1 %
(0,7-1,3)
F 0,3 %
H 1,6 % Une prévalence moins importante qu’au niveau du col
utérin Une prédominance des HPV HR : HPV16+++ Une prévalence plus importante chez l’homme
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Comment contracte-t-on une infection orale ?
De la mère à l’enfant Par voie indirecte : objets, mains … Par contact direct +++ :
oro-oral : association entre le baiser profond et la prévalence de l’infection oraleGillison et al, JAMA 2012, D’Souza et al, JID 2009, Pickard et al, STD 2012
oro-génital : association avec la prévalence de l’infection et des cancers de l’oropharynx HPV+ Kreimer et al, JID 2004, Smith et al, Int J Cancer 2004,D’Souza et al, NEJM 2007, JID 2009
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Augmentation d’un facteur 8 chez les sujets ayant une vie sexuelle par rapport à ceux n’en ayant jamais eu (7,9 % vs 0,9 %)
Augmentation chez les sujets ayant des rapports oro-génitaux
Augmentation avec le nombre de partenaires sexuels récents ou cumulés au cours de la vie (prévalence de 20 % si nb > 20)
Chez l’adulte, l’infection orale est associée à l’activité sexuelle
Gillison et al, JAMA 2012
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Chez les tabagiques, avec un effet plus marqué chez l’homme
Chez les sujets infectés par le HIV
Chez les femmes qui ont une infection du col de l’utérus ou une cytologie cervicale anormale
D’Souza et al, Int J Cancer 2007 ; Gillison et al, JAMA 2012 ; Kreimer et al, J Infect Dis 2004 ;
Cameron et al, Curr HIV/AIDS Rep 2008 ; Fakhry et al, J Clin Microbiol 2010; Crawford et al, Br Med Cancer 2011
L’infection orale est plus fréquente :
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
COUCHE BASALE
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Infection Infection ABORTIVEABORTIVEInfection Infection PRODUCTIVEPRODUCTIVE
Différenciation
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
ClairancClairancee
PersistancPersistancee
TransformationTransformation
HPV HR : HPV 16 +++
Réponse immunitaire
Production E6/E7
INTEGRATION INTEGRATION du génome du génome
viralviral
Histoire naturelle : comparable à celle des infections du col utérin ?
Le contexte Virologique
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Peu de données
Clairance de la plupart des infections dans l’année suivant l’infection
HPV16 semble être le génotype le plus fréquemment persistant
Persistance liée à la consommation de tabac, l’âge supérieur à 44 ans
The Finnish cohort study : Louvanto et al, JID 2010 ; Rautava et al, PloS One 2012 ; The HIM cohort study : Kreimer et al, Lancet 2013
Quid de la persistance orale ?
Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)Agnès BEBY-DEFAUX (Poitiers)
Le contexte Virologique
Poitiers le 5 Septembre 2013Poitiers le 5 Septembre 2013
H.P.V. et Tumeurs ORLH.P.V. et Tumeurs ORL
Quid de la transformation ?
Pas de différence des propriétés oncogéniques des HPV dans les kératinocytes oropharyngés par rapport aux kératinocytes génitaux mises en évidence par les premières études expérimentales
Rôle essentiel de l’environnement local +++ : microenvironnement, réponse immunitaire
Park et al, Carcinogenesis 1991 ; Smeets et al, Int J Cancer 2011 ; Lace et al, J Virol 2009, 2011 ; Rampias et al, J Natl Cancer Inst 2009 ; Jabbar et al, Virology 2010
Jezebel.com/prostate.net