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SPONDYLARTHROPATHIES
• Rhumatismes inflammatoires• -Comportant en règle une atteinte sacro-iliaque• - L’atteinte rachidienne n’est pas obligatoire• Les articulations périphériques peuvent être atteintes• - Les manifestations extra articulaires sont fréquentes et
concernent l’œil, la peau, le système digestif.• Il existe une atteinte préférentielle des enthèses, zones
d’insertion des tendons, des ligaments et des capsules articulaires sur l’os.
• - Les synovites sont plutôt au second plan• Il existe des formes de passage d’une maladie à l’autre.• Terrain génétique commun HLA B 27 fréquent mais non
obligatoire
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• Les spondylarthropathies regroupent :
• La spondylarthrite ankylosante
• Le rhumatisme psoriasique
• Les arthrites réactionnelles
• Les rhumatismes des colo entéropathies.
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LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
• Ou pelvispondylite rhumatismale
• Fait partie des rhumatismes inflammatoires les plus fréquents avec la polyarthrite rhumatoïde
• Touche préférentiellement l’homme
• Débute habituellement entre 20 et 30 ans
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PHYSIOPATHOLOGIE :
• Prédisposition héréditaire ou familiale avec présence très fréquente de l’Antigène HLA B27 (9O% des cas) contre 6 % de H.L.A. B 27 dans la population française.
• Spondylarthrite ankylosante = étiologie encore inconnue
• Fait intervenir un terrain génétiquement prédisposé et un facteur extérieur d’environnement (un agent infectieux est suspecté, mais non prouvé).
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SIGNES CLINIQUES :
• Signes de début• Interrogatoire :• Douleurs, topographie• Fessières, unilatérales, bilatérales ou à
bascule• Pouvant descendre à la face postérieure
de la cuisse, correspond à l’atteinte des articulations sacro-iliaques
• Lombaires ou lombo-sacrées• Parfois dorsales ou thoraciques (atteinte
chondro-costale)
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Horaire inflammatoire
• Recrudescence nocturne, réveillant le patient dans la 2ème partie de la nuit
• Avec raideur matinale prolongée• Les douleurs persistent de façon atténuées dans la
journée.• Plus rarement• - Début par manifestation périphérique
inflammatoire• Talalgie• Arthrite genou• - Début par manifestation oculaire• - Une discrète altération de l’état général peut
exister
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• Examen Clinique :• - En général, pauvre au début• - Peut retrouver une raideur lombaire• Test de Schober = trait au niveau de L5 et 10 cm au
dessus normalement en antéflexion , distance atteint 15 cm, spondylarthrite = écart
• Distance doigt sol • - Peut retrouver une diminution de l’ampliation
thoracique• - Peut retrouver une douleur sacro-iliaque• A la palpation• Lors des manœuvres sacro-iliaques :
rapprochement, écartement, trépied, hyper extension hanche
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• Phase d’état • Évolution lente le plus souvent avec des poussées
suivies d’arrêts évolutifs• Classiquement, extension ascendante vers le rachis
cervical• Plusieurs stades• Sacro-iliaque, avec douleurs fessières• Lombaire avec lombalgies, enraidissement,
perte de la lordose lombaire• Dorsal avec dorsalgies, douleurs
thoraciques• Avec apparition d’une cyphose
dorsale• Avec ampliation thoracique
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• Cervical avec cervicalgies, enraidissement et tendance à l’antéflexion
• L’atteinte des articulations proximales
• Épaules avec limitation de l’élévation, des rotations
• Hanches avec enraidissement et attitude vicieuse en flessum qui aggrave considérablement la pronostic, évoluant vers l’ankylose complète.
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• Atteintes articulaires périphériques• Genoux, pieds = lorsque
l’atteinte inflammatoire touche toutes les articulations d’un même doigt ou orteil et qu’en plus il y a inflammation des tendons
• le doigt ou l’orteil apparaît gonflé dans son ensemble
• = réalise l’aspect de doigt ou orteil « en saucisse » (ou dactylite)
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• Talalgies fréquentes plantaires le plus souvent par atteinte de l’aponévrose plantaire souvent bilatérales ou postérieures par atteinte de l’insertion du tendon d’Achille.
peut aboutir à enraidissement complet du rachis avec perte de la lordose lombaire, cyphose dorsale, d’abord corrigée par hyperlordose cervicale, puis cyphose cervicale , avec flessum de hanche et de genou pour récupérer le centre de gravité et l’horizontalité du regard.
• En fait le plus souvent les poussées sont bien maîtrisées par les A.I.N.S., l’évolution reste limitée à un enraidissement rachidien segmentaire
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Atteintes extra articulaires
• Signes généraux
• Souvent absents
• Fièvre, amaigrissement, altération de l’état général possible lors des poussées
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Signes oculaires
• Iritis ou uvéite = inflammation de la partie antérieure de l’œil
• œil rouge, douloureux• + parfois flou visuel• évolution favorable grâce au traitement • peut récidiver• peut entraîner des cicatrices (synéchies)
responsables de troubles de la vision séquellaires.
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• Atteinte cardiaque rare
• Insuffisance aortique
• Bloc auriculo-ventriculaire
• Déminéralisation osseuse possible
• ostéodensitométrie
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Formes cliniques = formes associées
• Une spondylarthrite ankylosante peut s’observer en association avec :
• un psoriasis
• une arthrite réactionnelle
• une colo entéropathie = maladie de Crohn, recto-colite hémorragique
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Signes biologiques
•
• Syndrome inflammatoire d’intensité très variable = V.S.
• En dehors des poussées, la V.S. peut être normale
• Ag HLA B27 présent dans 90% des patients
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Signes radiographiques
• • Les atteintes sacro-iliaques = sacro-iliites font partie
des critères de classification = Rx du bassin• Stade I = résorption osseuse sous-chondrale =
les contours osseux sont flous, l’interligne paraît élargi• Stade II = ostéosclérose des berges osseuses,
qui souligne les érosions radio transparentes = aspect de « timbre poste »
• Stade III = disparition de l’interligne sacro-iliaque = ankylose osseuse
• L’atteinte est bilatérale mais pas obligatoirement symétrique.
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• Les signes rachidiens = Rx du rachis• Les syndesmophytes ou ossification sous
ligamentaires débutent le plus souvent à la charnière dorso-lombaire, ossification se développant verticalement d’un corps vertébral à un autre, soulignant le contour discal # ostéophyte
• Dans les spondylarthrites évoluées, les syndesmophytes étendus à la plupart des disques donnent l’aspect de colonne bambou
• Les ligaments inter épineux et les ligaments jaunes peuvent s’ossifier.
• Les articulations inter apophysaires postérieures sont également concernées.
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DIAGNOSTIC•
• Critères de classification des spondylarthropathies (AMOR 1991)• Critères cliniques :• 1- douleur nocturne et/ou raideur matinale du rachis dorso-
lombaire = 1 point• 2- oligo arthrite asymétrique = 2 points• 3- douleur fessière uni ou bilatérale ou à bascule = 1 point• 4- doigt ou orteil en saucisse = 2 points• 5- talalgie ou autre enthésopathie = 2 points• 6- iritis = 2 points• 7- Uréthrite non gonococcique ou cervicite dans le mois ayant
précédé les arthrites = 1 point• 8 – diarrhée aiguë dans le mois ayant précédé les arthrites = 1
point• 9 - psoriasis ou balanite ou entérocolopathie inflammatoire = 2
points
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• Critères radiologiques :
• 10- sacro-iliite bilatérale grade 2
• unilatérale, grade 3
• = 3 points
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• Critères génétiques :
• 11- présence de H.L.A. B 27 ou A.T.C.D. familial de spondylarthrite ankylosante, d’arthrite réactionnelle, d’uvéite antérieure, de psoriasis, ou d’entérocolopathie inflammatoire = 2 points
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• Critère thérapeutique
• 12- amélioration nette des douleurs en 48 heures sous A.I.N.S. ou rechute rapide en 48 heures à leur arrêt
• = 2 points
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• Diagnostic nécessite 6 points/21
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TRAITEMENT :
• Doit associer traitement médicamenteux et traitement physique ++
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Traitement médicamenteux• • Traitement symptomatique• Fait appel au A.I.N.S.• A.I.N.S. = efficacité rapide = test diagnostic• Prise seulement lors des poussées douloureuses• Avec respect des contre-indications, prévention des
complications digestives.• Tous les A.I.N.S. peuvent être utilisés.• La phénylbutazone est particulièrement efficace • Mais toxicité digestive plus grande• Toxicité hématologique• réservée au patient résistant aux
autres A.I.N.S.
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• Les infiltrations de corticoïdes :
• Indiquées en cas de talalgie
• Peuvent être effectuées en cas d’arthrite périphérique
• Synoviorthèse = en cas d’échec des infiltrations intra-articulaires de corticoïdes
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• Uvéite
• Traitement corticoïde par voie locale ou par voie systémique (urgence OPH)
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Traitement de fond
• Traitement de fond classique indiqué pour :• Atteinte articulaire périphérique de plusieurs articulations
persistantes malgré un traitement A.I.N.S.• Atteinte extra articulaire sévère (uvéites récidivantes)
• Par contre peu efficace sur les atteintes les plus fréquentes :• Sur atteinte axiale• Sur atteinte des enthèses (talalgie)
• Les médicaments les plus utilisés • Avant tout la Salazopyrine®• Mais également les sels d’or• Le Méthotrexate
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SALAZOPYRINE :
• Indications : polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, recto-colite hémorragique• Comprimé à 500 mg• Posologie habituelle 2 g/jour, soit 4 comprimé par jour après augmentation progressive sur 4
semaines• Il est possible d’augmenter la posologie jusqu’à 6 comprimés par jour• Délai d’action 1 à 3 mois• Contre indiquée en cas d’allergie aux sulfamides et à l’aspirine• Effets indésirables principaux:• des enzymes hépatiques, possibilité d’hépatite• rarement troubles de la fonction rénale• troubles digestifs = douleurs abdominales, nausées, dyspepsie,
exceptionnellement colite pseudo-membraneuse• acouphènes, vertiges• céphalées• troubles hématologiques avec possibilité d’atteinte des 3 lignées• d’hypersensibilité• Surveillance :• Hémogramme + plaquettes• Enzymes hépatiques• Fonction rénale : créatinine, protéinurie.• = tous les 15 jours pendant 3 mois, puis tous les mois
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Les Anti-T.N.F. AlphaRémicade®
• Humira®• Embrel®• Délai d’action rapide = 2 semaines• Surveillance stricte +++ (risque infectieux +++, nécessité
d’éliminer tuberculose+++)• Contre indiqué en cas de cancer, de S.E.P.• Coût élevé 10 000 €/an• Efficace à la fois sur les atteintes axiales et périphériques.• Indiquées en cas d’échec• Des A.I.N.S. pour les atteintes axiales• Des traitements de fond traditionnels pour les
atteintes périphériques
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LES TRAITEMENTS PHYSIQUES
• Doivent toujours être associés aux traitements médicamenteux, rôle fondamental dans la prévention des attitudes vicieuses ++
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• Règles d’hygiène de vie
• Éviter les positions penchées en avant longtemps maintenues,
• Se reposer dans la journée sur un plan dur en extension complète
• Faire des exercices de gymnastique tous les jours
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• La kinésithérapie :• Vertébrale : avec mobilisation, postures
dans le sens de l’extension• A pour but de s’opposer à la tendance
cyphosante• Respiratoire pour s’opposer à
l’enraidissement de la cage thoracique• Articulaire périphérique, pour s’opposer à
l’enraidissement des hanches et des genoux…,• D’un doigt ou d’un orteil en « saucisse »
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• Traitements orthopédiques– En cas de cyphose évolutive surtout corset
pour réduire la cyphose dorsale avec appui sternal en haut, pubien en bas
– Contre appui dorsal sous le sommet de la cyphose
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• Cures thermales :• En dehors des poussées inflammatoires
• Traitements chirurgicaux :• Correction de la cyphose par ostéotomie
vertébrale = indication exceptionnelle• Prothèse totale de hanche en cas de
coxite évoluée +++
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LE RHUMATISME PSORIASIQUE
Prévalence du psoriasis = 1,6 %• Rhumatisme psoriasique chez 5% des patients présentant un
psoriasis• 3ème rang des rhumatismes inflammatoires chroniques• age de début entre 35 et 45 ans
• A.T.C.D. familiaux : psoriasis et rhumatisme psoriasique plus fréquent chez les parents du sujet présentant un rhumatisme psoriasique
• Ag HLA B 27 présent dans 50 % des cas si sacro-iliite associée.
• L’atteinte articulaire survient le plus souvent chez un sujet porteur d’un psoriasis.
• Mais parfois le rhumatisme peut précéder le psoriasis.
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Signes cliniques
• Rhumatisme psoriasique axial
• Atteinte bilatérale et symétrique des sacro-iliaques dans 20 à 40 % des cas de rhumatisme psoriasique
• Spondylarthrite ankylosante dans 5% des cas.
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• Atteintes périphériques :• Isolées ou associées à une sacro-iliite
• Mono arthrite ou oligo arthrite chronique (7O% des cas)• Atteinte chronique inflammatoire, pouvant intéresser toutes
les articulations.• Le plus souvent touche de façon très asymétrique une ou
deux I.P.P. ou I.P.D. d’une main ou d’un pied
Polyarthrite diffuse (15% des cas)• Atteinte cependant différentes de la P.R. car atteinte
asymétrique, anarchique, atteinte préférentielle des I.P.D.
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• Manifestations extra articulaires :• Atteinte oculaire = uvéite antérieure aiguë ++• Atteinte valvulaire aortique exceptionnelle• Signes biologiques :• Syndrome inflammatoire d’intensité variable• H.L.A. B 27 50 % des cas si sacro-iliite• Dg • = critères de classification des
spondylarthropathie d’AMOR.
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LES ARTHRITES REACTIONNELLES
• LE SYNDROME DE FIESSINGER LEROY REITER• Les arthrites réactionnelles sont des arthrites
inflammatoires provoquées par une infection, siégeant à distance des articulations.
• Surviennent sur un terrain génétiquement prédisposé avec antécédents familiaux fréquents de spondylarthropathie avec H.L.A B 27 fréquent.
• Les arthrites réactionnelles font partie des spondylarthropathies.
• Elles surviennent surtout chez l’homme jeune.
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SIGNES CLINIQUES :
• Le syndrome de F.L.R. comporte la succession de plusieurs symptômes :• Soit une uréthrite• Soit une diarrhée initialement• Une conjonctivite ensuite• Puis une atteinte articulaire.• L’uréthrite est responsable de brûlures à la miction. Chez la femme
une cervicite est fréquente.• La diarrhée est banale, parfois il s’agit d’un syndrome dysentérique.• La conjonctivite survient peu de jours plus tard, et dure quelques jours.• Les manifestations articulaires surviennent ensuite, moins d’un mois
après l’uréthrite ou la diarrhée.• Il s’agit de mono arthrite ou d’oligo arthrite, très rarement de polyarthrite.• L’atteinte intéresse surtout les membres inférieurs : genoux (9O% des
cas), chevilles, pieds, orteils.• L’atteinte est très inflammatoire, les douleurs importantes avec
recrudescence nocturne.
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Autres manifestations cliniques possibles:
– signes généraux : fièvre autour de 38, altération discrète de l’état général,
– signes cutanés : pustules hyperkératosiques de la plante des pieds, parfois de la paume des mains, balanites
– signes juxta articulaires : talalgies, parfois lombalgies inflammatoires
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SIGNES BIOLOGIQUES
• inflammatoire intense
• HLA B 27 + dans 80% des cas si uréthrite initiale
• Dans 50 à 90 % des cas si diarrhée initiale
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EVOLUTION
3 modalités évolutives• Guérison définitive en 1 à 2 mois le plus souvent,
parfois évolution prolongée sur plusieurs mois.
• Récidives spontanées ou lors d’une réinfection parfois
• Installation d’un rhumatisme inflammatoire chronique (23% des cas) spondylarthrite ankylosante
• Soit d’emblée• Soit après guérison apparente et intervalle
libre
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FORMES ETIOLOGIQUES :
• Formes sexuellement transmises = les plus fréquentes, responsable d’une uréthrite ou d’une cervicite initiale.
• Germe en cause = Chlamydia le plus souvent ou mycoplasme
• 454545• Formes d’origine digestive avec diarrhée initiale• Germe en cause = Shigella ou Yersinia,…