100 applications transports

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Le débat Savary/Bussereau

Que faire du Snit ?

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smartphonesmobilité

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N° 546 ■ 26 décembre 2012 ■ 5 € ■ MENSUEL ■ BELGIQUE 5,47 € ■ SUISSE 9,85 FS ■ ESPAGNE 5,60 €

CasablancaLe tramway des quartiers

vite fait, bien fait

applis

RétrospectiveLes images de 2012

Grand ParisLe gouvernement abat ses cartes en février

30 • Ville Rail & Transports - 26/12/2012

> EN COUVERTURE

Peu de succès en raison du manque d’applicationsmultimodales

Le cabinet d’études et de prospective sur lesmobilités Chronos dévoilait début 2011, dansson étude « Auto-Mobilités », que seuls 2 %des usagers avaient recours à leur smartphonepour préparer leurs déplacements quotidiens,mais accordaient un crédit d’avenir de 61 % àcet usage. « Les applications mobiles ont uncrédit d’avenir fort, le besoin semble être là,même si pour le moment elles ne sont pas ju-gées assez pertinentes et pratiques par les usa-gers », détaille Léa Marzloff, consultante chezChronos. Malgré tout, la tendance est claire-

ment à la hausse. « Les applications augmen-tent et la situation se contraint, donc le tauxd’usage devrait augmenter », prédit GabrielPlassat, ingénieur au département transport etmobilités de l’Ademe et rédacteur du blog LesTransports du futur. Qu’est-ce qui freine aujourd’hui le recours mas-sif à ces téléphones intelligents comme aidesà la mobilité ? En grande partie, le cloisonne-ment et la démultiplication des applications. Sil’une sera parfaite pour dénicher un vélo en li-bre-service, le « mobinaute » n’aura d’autrechoix que d’en télécharger une voire deux au-tres pour connaître l’état du trafic et opter en-tre le bus ou une voiture en libre-service. Ré-sultat ? un manque de fluidité qui « compliquela tâche des utilisateurs », estime Christine Ray-nard, chargée de mission transports au Cen-tre d’analyse stratégique. « Cette situation estreprésentative du cloisonnement historique quel’on connaît depuis toujours dans les transportset de l’absence d’intégrateurs qui renversenttout et se mettent à la place de l’usager »,constate pour sa part Gabriel Plassat. Malgrétout, la France serait dans la moyenne mon-diale. Dans le domaine du transport, la multiplicitédes problématiques entraîne donc un foison-nement de réponses et autant d’acteurs, dedéveloppeurs qui mettent au point des appli-cations parfois innovantes mais souvent re-dondantes. Les concours d’applications en sontl’exemple le plus frappant : fin 2011, leconcours initié par la MTA(2) (MetropolitanTransportation Authority) de New York a donnénaissance à une cinquantaine d’applicationsdédiées au transport. Plus récemment, dans lecadre des « c » lancés par Transilien suite àl’ouverture de ses données, 2 000 idées ont

Guide Le smartphone, nouvelauxiliaire de la mobilité27 % début 2011, 38 % en fin d’année. Le taux de Français équipés de smartphones ne cesse

de grimper. Le secteur ne connaît pas la crise : chaque jour, plusieurs centaines d’applications

fleurissent sur les plateformes de téléchargement, particulièrement dans le domaine du

divertissement et de la mobilité. De quoi faire tourner la tête des utilisateurs, qui n’ont aujourd’hui

pour seul choix que de trouver eux-mêmes celles qui correspondent à leurs besoins concrets

de déplacements. Résultat : un usage encore timide, malgré une tendance à la hausse.

Site mobile ou application ?

Pourquoi développer une application lorsqu’on peut adapter un siteWeb au mobile ? Avec un site mobile, impossible de rater sa cible : cedernier touche en effet l’ensemble des usagers équipés de téléphonesconnectés à Internet, même si certaines fonctionnalités comme laréalité augmentée sont à oublier. Pourtant, les sites mobiles sont sou-vent les rejetons mal aimés des sites Web qui les inspirent : « Sur lessites mobiles, on a tendance à ne proposer que du calcul d’itinéraire etéventuellement de l’information-voyageurs en cas de perturbation.C’est dommage car ce n’est pas forcément moins coûteux de déve-lopper une application et on peut faire de très bonnes choses avec unsite mobile », regrette Aymeric Gillaizeau. Les sites mobiles, c’est jus-tement le point de départ de la réflexion de Keolis sur le numérique :« Nous avons au départ développé des sites mobiles, puis nous avonspoursuivi avec des applications natives, en commençant par l’iPhonepuis le BlackBerry et Android. Si l’on veut suivre notre ligne de conduitede conception universelle pour tous, nous sommes obligés de propo-ser l’ensemble des solutions sur l’ensemble des supports et ne pasprivilégier une solution plutôt qu’une autre, avec l’enjeu financier qu’il ya derrière ces développements », affirme Sofia Escamilla.

Ville Rail & Transports - 26/12/2012 • 31

été soumises. Sans oublierle concours d’applicationsdu réseau Star de Rennes,en 2010, pionnier en lamatière, également àl’origine d’une cinquan-taine d’applicationsqui n’ont semble-t-ilpas toutes obtenule succès popu-laire escompté.« Une dizaineseulement sontmises enavant surleur site,mais ilmanquequelquechose à cha-cune d’entre elles, et,surtout, la Star n’a même paspris le soin de développer la sienne »,déplore Aymeric Gillaizeau, expert pour la Fnaut(Fédération nationale des associations d’usa-gers des transports) pour les questions sur lamobilité et le numérique. La véritable vertu de cette course à l’applica-tion ? pouvoir répondre à chaque besoinconcret : accessibilité (Jaccede Mobile), posi-tionnement dans la rame de métro pour opti-miser sa correspondance (Paris-ci la sortie),calcul de l’accessibilité piétonnière d’un quartier(Walk Score), stationnement en temps réel… Achacun ensuite de faire son marché, les mo-teurs de recherche pertinents n’existant pasdans le domaine, hormis quelques tentativesencore peu convaincantes comme le portailProxima Mobile, qui labellise et référence uni-quement les applications mobiles subvention-nées par la Délégation aux usages de l’Internet,ou ParisApps, qui référence et note les appli-cations utiles aux Parisiens. Pour Léa Marzloff,comme « il existe des besoins extrêmement spé-cifiques, les usagers testent et choisissent donceux-mêmes des applications qu’ils mettent enmusique de façon personnalisée ».

Pas de développementpossible sans l’ouverturedes données

En toile de fond, l’open data (ouverture desdonnées), qui ouvrirait la voie à des applica-tions transports incluant des données tempsréel, est sur toutes les lèvres. Les deux grands

opérateursfrançais, Keolis et

Veolia-Transdev,se disent prêts à

aider les collecti-vités à se lancer

dans l’open data,mais sans avoir àouvrir leur porte-monnaie. « Noussommes com-plètement ou-verts au partage dela donnée, notre réseau deRennes a été précurseur. Mais noussommes bloqués par ces territoires decompétences liés à nos contrats »,déplore Sofia Escamilla, chef deprojets accessibilité et qualité chezKeolis. Du côté de Veolia-Trans-dev, le discours est sensible-ment le même : « Nous avonsune position claire sur ce sujetpour encourager les villes àouvrir les données et nousnous positionnons pour lesaccompagner dans cettedémarche. Nous aime-rions que cette positionsoit plus largement par-tagée par des groupes commela RATP, la SNCF ou JCDecaux »,tranche Géraud Boursin, directeur des servicesnumériques de Veolia-Transdev. Outre la facilitation du calcul d’itinéraires, uneouverture massive de la donnée transport per-mettrait de proposer des applications réelle-ment multimodales, voire intermodales. Dans

Les applis mobilité

sont parmi les plus

téléchargées par

les détenteurs

de smartphone.

Les 100 meilleures applications mobilité


> EN COUVERTURE

ce domaine, les premiers grands projets voientà peine le jour. La SNCF s’est par exemple lan-cée avec Mytripset, un calculateur multimodaleuropéen, actuellement accessible en versionbêta, sélectionné par la Commission euro-péenne dans le cadre de son premier challenge« Smart Mobility »(1). Mais le projet à ce jour leplus emblématique et le plus ambitieux resteOptimod’Lyon, qui promet aux usagers une ap-plication multimodale permettant un accès àl’ensemble des données transports terrestrespour calculer des itinéraires en temps réel etprédictifs en fonction du trafic. « Un projet pion-nier dans le monde », considère Gabriel Plassat. Chez nos voisins, l’organisation des transportssemble plus propice au développement d’ap-plications réellement multimodales. « Au lieud’avoir cinquante AOT différentes, les Allemandsont créé des zones de tarification où sont pro-posés des services qui concernent tous les usa-gers, indépendamment du transporteur. En An-gleterre, le service est encore meilleur, puisqu’ilest national : je peux ainsi faire un calcul com-plet de mon itinéraire de Bristol à Edimbourg »,rappelle Aymeric Gillaizeau.

20 % des usagers encorerétifs à l’utilisation desnouveaux moyensd’information

Mais si le taux d’équipement en téléphones in-telligents ne cesse de croître, les acteurs destransports ne souhaitent pas laisser sur le bordde la route les plus réfractaires à ce nouvel ou-til ou les usagers les plus fragiles. Chez Veolia-Transdev, on ne néglige pas l’information tra-ditionnelle sur papier, en station ou sur Internet,

même si on souhaite limiter « ce qui coûte cheren investissement, comme le temps réel auxpoteaux d’arrêt », souligne Géraud Boursin. Pourprouver que les supports classiques ont en-core toute leur place, Sofia Escamilla branditune étude réalisée par Keolis, qui révèle que« 20 % des usagers sont complètement rétifs àl’utilisation des nouveaux moyens d’information.Cela nous a conduit à comprendre qu’aucunmédia d’information n’était à exclure : les ré-seaux sociaux, les applications mobiles, qui per-mettent de toucher un nouveau public, et lessupports plus classiques, qui entraînent uneaugmentation des usages ». Un avis partagépar Aymeric Gillaizeau : « L’information clas-sique doit perdurer, le papier a encore sa placeaujourd’hui, surtout en cas de perturbation. Lesapplications ont l’inconvénient de ne s’adresserqu’à une seule typologie de personnes, la clien-tèle résidente : vous n’allez pas forcément pen-ser à télécharger l’application du réseau quevous allez utiliser pendant un week-end, parexemple. » L’accessibilité universelle doit doncégalement se penser en catégories de publics.Outre-Manche, outre-Rhin ou en Suisse, cesouci-là a semble-t-il été mieux pris en compte,notamment sur l’envoi des alertes de pertur-bation des réseaux, qui sont diffusées en plu-sieurs langues. « En France, on commence toutjuste à le faire… », regrette-t-il. Et dans cinq ans, à quoi ressembleront ces ap-plications de mobilité ? Avec l’émergence dela technologie NFC, on peut se prendre à rêverde pouvoir se fabriquer un itinéraire multimodalà partir de sa simple géolocalisation, payer etvalider automatiquement ses titres de trans-port correspondant aux différents segmentsde son trajet, via son téléphone. Bref, d’avoir« une convergence de l’information multimodaleet de la billettique : une idée visionnaire ! », an-ticipe Jean Seng, de l’AFIMB (Agence fran-çaise pour l’information multimodale et de labillettique). Pour rendre le tout audible, encorereste-t-il à trouver un équilibre entre les appli-cations officielles des opérateurs, les applica-tions souvent plus innovantes des dévelop-peurs indépendants, ou encore celles faisantlargement appel à la communauté d’utilisateurs.Un équilibre pour aider les usagers à s’agripperaux bonnes lianes dans cette jungle numérique.

Dossier réalisé par Elsa SIDAWY

1. http://ec.europa.eu/transport/its/multimo-dal-planners/ideas-for-journey-planners/in-dex_en.htm 2. http://mtaappquest.com/

L’usage de ces outils a-t-il un impact

sur le transfert modal ?

Le recours aux applications participerait à la marge au report modal desvéhicules individuels sur les transports collectifs. « Il s’agit d’un facteurencore marginal mais sur lequel on doit beaucoup travailler car leschangements d’usage sont très rapides », assure Gabriel Plassat. Chezles deux grands opérateurs français, des études sont en cours pourévaluer le transfert sur les transports publics de ce type d’outils. « Nousavons constaté que l’information sonore a contribué à augmenter lafréquentation de 3 %, nous allons donc étudier ce phénomène avecles applications et sites mobiles », annonce Sofia Escamilla. « C’esttrès difficile à montrer mais cela ne sert à rien de mettre à disposition desinformations pointues si la qualité de service n’est pas au rendez-vous.L’information temps réel n’est qu’un facteur qui va favoriser le reportmodal », prévient quant à lui Géraud Boursin. E. S.


HANDIMAP(France) gratuite

Site Web etm o b i l e(compatibleiPhone, iPad,Android)Télécharge-ments : n.c. Lancé en fé-vrier 2011 àR e n n e s(Montpellierà venir), Han-dimap facilite

le déplacement des personnes à mo-bilité réduite grâce à un calcul d’itiné-raires géolocalisés prenant en comptel’accessibilité de la voirie (piéton). Cesite Web mobile affiche également leslieux accessibles (places de parkingréservées, carrefours à feux sonores,surfaces podotactiles…). Si le calculd’itinéraires multimodaux est au-jourd’hui impossible, ce site devraitbientôt pouvoir permettre aux usagersde signaler à la communauté les zonestemporairement inaccessibles.Le plus : imaginé dans le cadre

de l’ouverture des données des

transports de Rennes.

PARKINGHANDICAP (France) gratuite

Application mobile : iPhone et An-droid, site WebTéléchargements : n.c.

Unique enFrance, l’appli-cation de handi-cap.fr s’adresseaux personnesà mobilité ré-duite cherchantdes places destationnementqui leur sont ré-servées. Lancéeen mars 2010,l’application pro-pose 58 000 places réservées aux ti-tulaires de la carte européenne de sta-tionnement indexées dans plus de590 villes de l’Hexagone. Le plus : labellisation Proxima

Mobile.

JACCEDE MOBILE (France) gratuiteApplication mobile : Web,

iPhone et AndroidTéléchargements : 12 000

Lancée en août2011, l’applica-tion JaccedeMobile donneaccès à un« Guide desb o n n e sadresses acces-sibles » auxPMR, via la géo-localisation dumobile (largeurdes portes d’en-

trée, taille des marches, accessibilitédes sanitaires…). Ce guide collabora-tif référençant près de 24 000 lieuxrecevant du public (majoritairement pa-risiens) peut être amendé des re-marques des utilisateurs. Le plus : labellisation Proxima

Mobile.

ET AUSSI

CAPSTREET (France)Quatre étudiants toulousains

ont imaginé ce projet de site Web etd’application visant à référencer lespoints d’intérêt en France et de leurattribuer des critères d’accessibilité, enincluant un calcul d’itinéraires adapté.Ce projet basé sur l’open data est prêtà être lancé à Toulouse, Lyon, Mont-pellier et Paris, mais aussi à Londres,New York et Sydney.

TOULOUSE BOUGE

(France)Diffuse l’in-formation surles chantiers,la circulationen tempsréel, lesalertes tra-fic…


Les 100 applications à avoir dans la pocheiPhone, Android, Windows Phone, site Web mobile… Comment s’y retrouver

dans la jungle des applications transports ? Entre les « applis » officielles et les

plus confidentielles mais non moins pertinentes, notre guide pour s’y retrouver, en

France et à l’étranger.

ACCESSIBILITÉ

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> EN COUVERTURE

JAMÉTROTARD(France) gratuiteApplication mobile : Web,

iPhone et AndroidTéléchargements : 6 000

Disponible enIle-de-France,J a M é t r o Ta r dpermet depuisnovembre 2011de connaître entemps réel lesperturbations surtoutes les lignesde transports pu-blics d’Ile-de-France (métro,

RER, tramway mais pas les bus), enrécupérant les messages envoyés surTwitter. L’usager devient acteur de lacommunauté en signalant ou enconfirmant de nouveaux incidents surles lignes et peut filtrer les informa-tions en fonction de ses besoins et ha-bitudes de déplacements. Les infosdiffusées via les nouveaux comptesTwitter des lignes de la RATP « ne sontprises en compte que si l’algorithmedétecte que le message est pertinent »,indépendance oblige, notent les déve-loppeurs de JaMétroTard. Le plus : forte de son succès,

l’application devrait se déployer à

Londres, Madrid ou New York.

CHECKMYMETRO (France) gratuite Application mobile : Web,

iPhone et AndroidTéléchargements : 100 000« Fanfare sur les quais train de banlieuegare Montparnasse. La gouache ! », «C’est dingue les gens ont le sourire ! »Au-delà du signalement des perturba-tions (CheckMyMetro promet qu’un in-cident peut être signalé 30 min avantla RATP), l’application lancée en juillet2010 a dès le départ misé sur un ser-vice collaboratif des usagers deslignes de métro et de bus, qui« checkent » musiciens, graffitis,contrôleurs, publicités, coups de cœur,

coups degueule ou toutautre événe-ment utile oud iver t issantdans le métro.Disponible àParis, Lille,Lyon et Tou-louse. Le plus : la

taille de la

communauté

devrait faire

de l’ombre aux comptes Twitter of-

ficiels des lignes de métro de la

RATP, récemment ouvertes.

J’AIME MA LIGNE (France) gratuiteApplication mobile : iPhone

et AndroidTéléchargements : 520 000

Cette applica-tion officiellede la RATPpermet depuisoctobre 2011de trouver etde partagerles bonnesadresses pourse restaurer,se cultiver ets’oxygéner au-tour de la plu-part des lignes

de métro, de RER ou de tramway enIle-de-France. Un moteur de re-cherche, par mot-clé ou par station,permet d’accéder en un clin d’œil à unflorilège de bonnes adresses… J’aimema ligne c’est aussi la possibilité d’in-diquer à ses amis dans quel lieu on setrouve et de partager ces informationsavec les autres usagers (3 000 bonsplans à ce jour). La Régie étudie lapossibilité d’une déclinaison sur le Webpour faciliter le renseignement desfiches-lieux par les utilisateurs, la saisiesur mobile étant parfois difficile. Le plus: accessible hors connexion.

UN TICKET (France) gratuiteApplication mobile : iPhone

et Android Téléchargements : 30 000L’une des applications « cauchemar »des régies de transport. Son seul ob-jectif ? dénoncer la présence decontrôleurs dans les couloirs du mé-tro, du RERou dans lesrames detramway deLille, Paris,Lyon, Mar-seille et Tou-louse. Lan-cée enjanvier 2011(avec unepause suiteaux pres-sions desopérateurs concernés), Un Ticket misesur le partage des informations par lesusagers sur les réseaux sociaux (Twit-ter et Facebook). L’arrivée de la 3Gdans les couloirs du métro parisienpourrait faire exploser l’usage de cetype d’applications…

PARIS-CI LASORTIE DU MÉTRO (France)

0,79 € (iPhone) / 0,99 € (Android etWindows Phone) Application mobile : iPhone, Android,Windows PhoneTéléchargements : n.c.Un avion àprendre etvous ne sa-vez pas s’ilest plus judi-cieux de seplacer entête ou enqueue derame du mé-tro pour faci-liter votresortie ? Pa-

MÉTRO

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ris-ci la sortie est un outil particulière-ment efficace pour les situations d’ur-gence, puisqu’il permet de préparer lamontée dans le métro, RER ou tram-way pour descendre en face de sa sor-tie ou de sa correspondance. L’appli-cation a été lancée en septembre2010 par Patrick Ung, qui a visité l’en-semble des stations pour produire desplans précis et qui poursuit son péri-ple, en s’aidant désormais des re-marques des utilisateurs et du dispo-sitif open data de la RATP pour mettre

à jour régulièrement les modifications. Le plus : ne nécessite pas de

connexion Internet pour fonction-

ner et indique les accès aux esca-

lators et ascenseurs pour les PMR.

ET AUSSI

MÉTROÉCLAIREUR(France)Concurrent de CheckMyMe-

tro, mais semble-t-il moins populaire,cette appli communautaire donne la

possibilité aux usagers de remontereux-mêmes les informations liées autrafic, incidents et contrôles dans lescouloirs du métro et des RER d’Ile-de-France.

LE BON WAGON (France)Concurrent de Paris-ci la sor-

tie du métro.


TRANSPORTS EN COMMUN

ITRANSPORTS (France)gratuite

Application Web et mobileTéléchargements : n.c.iTransports est un contenu d’agréga-tion des transports publics à l’échelledu territoire français commercialisé enB to B auprèsdes acteurs destransports : auto-rités organisa-trices, SNCF,compagnies det r a n s p o r t s ,constructeursautomobiles (Ci-troën Multicity),diffuseurs d’in-formation, distri-buteurs (Ikea),grands comptes du public et du privé.iTransports couvre la totalité desmodes de transports classiques : fer-roviaire, urbain ferré et routier, lignesdépartementales, vélo… Ses fonc-tionnalités ? calcul d’itinéraires multi-modaux, cartographie interactive orien-tée transports, affichage et connexionstemps réel, visualisation cartogra-phique des perturbations, réalité aug-mentée, calcul des isochrones… Le plus : fin 2012, iTransports

s’ouvrira au covoiturage et à l’au-

topartage dans le cadre du pro-

gramme Audace financé dans le

cadre des Investissements d’ave-

nir.

TRANSPORT (France) gratuiteApplication mobile : Android

Télécharge-ments : n.c. Editée par Co-vivo, l’applica-tion Transportpeut être dé-ployée par lesAOT pour of-frir de l’infor-mation-voya-geurs dans lestransports encommun (horaires théoriques et tempsréel en fonction des AOT) : signale-ment des arrêts sur une carte et navi-gation éventuelle vers l’un d’eux enfonction de la géolocalisation de dé-part, et possibilité d’avoir l’ensembledes lignes et horaires associés àchaque arrêt.

GOTOO (France) gratuiteApplication mobile : iPhone,

Android et Webmobile Té lécha rge -ments : n.c.GoToo est desti-née à la valorisa-tion des modesde transportdoux : l’utilisateurgagne des

points (Soleillos) et des cadeauxlorsqu’il partage ses trajets (piéton,vélo, métro, RER, train, covoiturage,bus, visioconférence… mais aussiétrangement moto et avion !) : bref,toutes les alternatives à la voiture indi-viduelle. L’usager peut ainsi accéder àson bilan carbone quotidien. En coursde déploiement notamment à Angers,aux Mureaux, à Clermont-Ferrand. Le plus : intègre un module de

covoiturage privatif et version

« pro » intégrant notamment pour

les entreprises un module gestion

de leurs parcs de véhicules.

JOUL (France) licence annuellepour l’AOT

Application mobile : Web, iPhone etAndroidExpérimentéeprobablementd’ici la fin de l’an-née dans desvilles et conseilsgénéraux, Jouloffrira des fonc-tionnalités clas-siques (visualisa-tion interactivedu réseau, tracédes lignes, nomsdes stations,heure d’arrivéedu prochain bus,prise en compte

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> EN COUVERTURE

de la localisation de l’usager, recherched’itinéraire door-to-door paramétrable,alarme planifiée) et plus inédites(« map » temps réel et approche com-munautaire liant social et transports).Sa grande force ? L’utilisation conjointedes technologies Internet, du Cloud etd’algorithmes de prédiction et d’ap-prentissage. Le plus : seule application sur lemarché français à proposer unesolution info-voyageurs (SIV) « lé-gère » et clés en main, exploitant àla fois le potentiel du temps réel etde la géolocalisation.

ET AUSSI

COMMUTEGREENER(international)

Transforme les mobiles des usagersdes transportsen pisteurs deCO2 et lespousse à dimi-nuer leursémissions degaz à effet deserre dues àleurs déplace-ments. Uneappli dévelop-pée par legroupe Volvo.

ROADIFY (Etats-Unis) L’application Roadify offre aux

usagers des bus et trains de quelquesvilles améri-caines des ho-raires tempsréel. Grâce à lagéolocalisationde leur mobile,l ’ informationest transmiseaux autresusagers etcomplétée parles flux Twitter– officiels etofficieux.

CO2 GO (France)Elle se fait attendre depuis

plus d’un an. En partenariat avec laSNCF, le MIT travaille toujours surcette application qui devrait permettreaux usagers d’adapter leurs déplace-ments en fonction de l’empreinte éco-logique des moyens de transports uti-lisés. C’est le capteur du smartphonequi devrait permettre de détecter lemode de transport utilisé et de calcu-ler les émissions correspondantes.

FIXMYTRANSPORT(Royaume-Uni) Ce site mobile uniquement

disponible en Grande-Bretagne inciteles usagers des transports (bus, trains,métros et ferries) à faire remonter lesproblèmes rencontrés sur leurs lignesaux opérateurs concernés. L’idée deFixMyTransport est de faire des usa-gers des « micro-activistes » pour poin-ter collectivement du doigt (ou du cla-vier) les lacunes de certains réseaux :par simple géolocalisation, un messageest envoyé au transporteur et publiésur le site de FixMyTransport.

TRAMWAY DU GRANDBESANÇON

(France) A l’occasiondes travaux deson tramway, leGrand Besan-çon a proposéen 2011 unea p p l i c a t i o npour permettreaux Bisontinsde suivre l’ac-tualité des tra-vaux et d’adap-ter leursdéplacements en conséquence. Toursl’a également proposé.

MAPNIFICENT (international)Le site allemand Mapnificent

propose des cartes isochrones per-mettant de visualiser en un coup d’œilles zones accessibles en transports encommun en un temps donné à partirde n’importe quel point de la ville sé-lectionnée.

SUBMATE (international)

Rencontrerl’âme sœurdans le mé-tro ? Il y aune applipour ça !S u b m a t epermet ausside découvrirles pointsd ’ i n t é r ê tdans son quartier.

NEXTRIP SYSTEM (Etats-Unis)Synchronise le GPS des

smartphones des usagers de Los An-geles avec celui des bus pour leur in-diquer la position exacte du prochainbus à venir. Bus Time à New York pro-pose une initiative similaire.

ONE BUS AWAY (Etats-Unis)E t r e

aveugle et pren-dre les trans-ports en com-mun relève duparcours ducombattant. L’ap-pli communau-taire One BusAway a été dé-veloppée à Seat-tle pour guidervocalement lesaveugles et leurindiquer l’exacte position des arrêts debus qu’ils souhaitent emprunter.

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APPLI TRANSILIEN (France)gratuite

Application mobile : iPhone, Android+ tablettesTé lécha rge -m e n t s :+ 800 000 Proposée par laSNCF depuisseptembre 2011(V2 en juillet2012), l’applica-tion Transiliens’adresse auxusagers detrains régionaux

mais aussi de tous les modes de trans-port en Ile-de-France (RER, bus, métro,tram et Noctilien) qui souhaitentconnaître les horaires des prochainstrains en temps réel, s’abonner auxalertes en temps réel sur les perturba-tions de leur ligne, rechercher leurs iti-néraires tous modes de transport enIDF, visualiser leur trajet vers la garela plus proche avec géolocalisation…La rubrique itinéraire connaîtra une re-fonte cet automne. Le plus : depuis septembre, les

usagers peuvent également suivre

toute l’actu Transilien ainsi que les

blogs et les fils Twitter des lignes.

SNCF DIRECT /APPLICOMPAGNON

(France) gratuiteApplication mobile : iPhone et An-droid, BlackBerry et iPad depuis août2012 Téléchargements : + 1,5 million Lancée en 2010, SNCF Direct a étéfusionnée avec l’Appli Compagnon fin2011 pour en faire le portail uniqued’information-voyageurs de la SNCF.La fonctionnalité « Mes gares » (789gares Grandes Lignes et Transilien)permet d’accéder aux tableaux de dé-parts et arrivées de toutes les garesde France, des Eurostar et Thalys(temps réel), et à des infos pratiques

(commerces ,liste des par-kings, flashs infotrafic, SNCF laRadio…). Le bémol :ne sont trai-

tées rapide-

ment que les

suggest ions

les plus fré-

quemment re-

montées par

les usagers sur le forum mais, ne

semble-t-il, pas les bugs isolés de

l’application.

ET AUSSI

SBB MOBILE(Suisse)L’appli

de la compa-gnie ferroviairesuisse CFF estextrêmementcomplète (ho-raires, pointsd’intérêts, infostemps réels surles événe-ments…). Leplus ? le taux de remplissage prévudes trains, station par station, permetaux usagers de décaler leurs trajetsen fonction des prévisions d’affluence.

TRANQUILIEN (France) Dans la même veine, SNCF

Transilien travaille actuellement avecdeux équipes gagnantes des « HackDays » de juin. Tranquilien, qui devraitsortir en version alpha en fin d’année,indiquera aux voyageurs le remplis-sage des trains qu’ils envisagent deprendre (en indiquant le niveau deconfort au voyageur : vide, un peuchargé, très chargé…). La mise enplace d’un modèle prédictif de rem-plissage agrégera à la fois des don-

nées SNCF de charges des trains, desdonnées remontées par les clients etagents SNCF, la météo…

MOBILI (France)Deuxième équipe gagnante

des « Hack Days », Mobili doit pro-chainement sortir en version alpha.Son objectif ? aider les voyageurs àmobilité réduite au sens large : per-sonnes âgées, en fauteuil roulant,femmes enceintes, personnes avecdes grosses valises… Le constat ? lessuggestions de trajets les plus rapidessur les sites Internet et applications deTransilien ne sont pas forcément adap-tées à ce public : il convenait donc d’in-tégrer des suggestions adaptées.Comme Tranquilien, Mobili devrait êtreune application participative.

KANJARIV’ (France)Site mobile à destination des

Franciliens qui désirent trouver les ser-vices ad hoc à proximité de leur gareTransilien. Kanjariv’ se base égalementsur les données ouvertes de Transilien.

TRAIN TIMES (Royaume-Uni)Site

Web repré-sentant unecarte dyna-mique four-nissant auxLondoniensla localisa-tion préciseet le dépla-cement desmétros deL o n d r e squasimenten direct – en tout cas à partir desdonnées officielles de l’API de Trans-port for London.http://traintimes.org.uk/map/tube/


TRAIN

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STRASMAP (France) gratuite Application mobile : iPhone,

Android Télécharge-ments : plusde 30 000La ville et lacommunautéurbaine deS t r a s b o u r gfont partie despremières col-lectivités ayantproposé unesolution de cal-cul d’itinérairesmultimodaux

(TC, vélo, voiture, piéton) en temps réelen France. Disponible depuis octobre2011, StrasMap couvre 28 communesde la communauté urbaine de Stras-bourg. Principales fonctionnalités ? Cal-cul d’itinéraires, horaires des transportsen commun et état du trafic en tempsréel, occupation des parkings en temps

réel, réseau des pistes cyclables, dis-ponibilité des vélos en libre-service, qua-lité de l’air…Le plus : la CUS souhaite amen-der l’application avec d’autresfonctionnalités complémentaires(culture, sport, services publics…).

CITY PASSPORT (France) tarif non déterminéApplication mobile : iPhone,

Android et Windows Mobile Téléchargements : n.c. Baptisée City Passport, l’applicationmultimodale de la ville de Nice per-mettra aux automobilistes d’optimiserleur stationnement en ville en s’orien-tant vers les zones les moins conges-tionnées (stationnement en voirie, par-king en ouvrage et parking-relais), depayer le stationnement en voirie partéléphone et de mieux se déplacerdans la ville en utilisant les transportspublics et alternatifs. Les informationssur les transports publics seront éga-

lement accessibles via des horoda-teurs multifonctions. L’implémentationde la solution de stationnement par lamise en place de capteurs au sol esten cours de finalisation dans une zonedu centre de Nice. Le plus : à terme, pour ceux quine possèdent pas de téléphoneadapté, des panneaux installés surla voirie guideront les usagers entemps réel vers les places de sta-tionnement vacantes.

URBAN PULSE (international) gratuiteApplication mobile : iPhone,

AndroidTéléchargements : n.c.Lancé en mars dernier, Urban Pulsese veut un « compagnon de mobilité ».« L’application est orientée sur les sor-ties, en étant interconnectée avec l’in-formation transport », note GéraudBoursin, de Veolia-Transdev. Elle per-met en effet à la fois de planifier sessorties, via les réseaux sociaux no-tamment, et d’utiliser le meilleurmoyen de transport pour s’y rendregrâce à un calculateur multimodal in-tégrant, en Ile-de-France, 11 modesdifférents. Via les partenariats établisavec Digitick, la Fnac, La Fourchette,AlloCiné, ParisBouge.com… l’usagerse voit proposer à la fin de son trajetdes « bons plans » sorties. Déjà dis-ponible à Strasbourg, Chambéry, NewYork et La Nouvelle-Orléans, UrbanPulse devrait poursuivre sa route àRennes ou Boston.

ET AUSSI

MY TRIP SET (France)Collaboration entre Attoma et

Voyages SNCF, My Trip Set est un cal-culateur d’itinéraires multimodauxlongues distances à l’intérieur de l’Eu-rope, intégrant train, avion, voiture,ferry… Actuellement en version bêta, ilpermet de comparer les itinéraires en

Le buzz de 2013 ?SMARTMOVES (France) tarif non déterminé Application mobile : AndroidLas de jongler entre plusieurs applications pour vos déplacements ? De nom-breuses solutions sont désormais dans les cartons pour proposer aux usagersdes calculs d’itinéraires multimodaux optimisés de porte à porte, notamment grâceà la disponibilité progressive des horaires en temps réel de différents systèmesde transport. Le projet de recherche Optimod’Lyon est le plus ambitieux en la ma-tière. SmartMoves s’inscrit dans ce projet et sera la première application en Francede guidage urbain conjuguant tous les modes de transport (trafic routier, covoitu-rage, transports urbains, TER, vélo, Vélo’v, marche) avec les données historiques, letemps réel et le prédictif à 1h. L’application qui découlera de ce projet d’innovationà l’échelle de l’agglomération permettra de programmer son itinéraire en fonctiondes conditions réelles de trafic et de bénéficier d’un suivi sur l’ensemble de son iti-néraire quel que soit le mode emprunté. En cas de trafic perturbé, l’utilisateur seraalerté et se verra proposer des alternatives en fonction de sa localisation. Déve-loppée par CityWay et le Grand Lyon, l’application constituera ainsi un navigateur ur-bain tous modes, à l’image des systèmes de guidage routier dans les voitures. Lesautomobilistes auront accès à des données prédictives de trafic jusqu’à t + 1h,ainsi qu’à des données temps réel sur les places de stationnement. Les premièresexpérimentations sont prévues à l’été 2013. > Le + : le projet prévoit également de mettre à disposition ces donnéespour optimiser le trafic de marchandises en ville (logistique), en privilé-giant certaines zones déterminées par la collectivité (en évitant les zonesà préserver comme les écoles ou les quartiers d’habitation, par exemple).

MULTIMODALITÉ

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WALK SCORE (Etats-Unis) gratuitApplication mobile : iPhone

Télécharge-ments : n.c.Après le suc-cès du siteWeb, WalkScore proposedésormais de-puis juillet l’ap-plication épo-n y m e(uniquement

aux Etats-Unis), permettant de calculerl’accessibilité piétonnière d’un quartier.Le système évalue dans quelle mesureun quartier est favorable aux piétons, ensanctionnant le résultat par un scoreévocateur. Les critères qui font le para-dis des piétons (« Walker’s Paradise ») ?Densité de population élevée, présencede trottoirs et pistes cyclables, mixitédes activités, facilité d’utilisation destransports en commun… Le plus : indique les différents ser-

vices de proximité et permet de lo-

caliser des appartements à louer

correspondant à ses propres critères

de « marchabilité » et d’accessibilité

aux transports en commun.

ARNAV (international) gratuiteApplication mobile : Android

Téléchargements : 2 500 L’entreprise polonaise ARnav proposedeux applications. ARnav POI Browser(lancée en mars 2012) s’adresse à tousles piétons et touristes du monde entieret permet de localiser en réalité aug-mentée un ensemble de lieux utiles,comme les distributeurs de billets, bars,restaurants à proximité de l’usager. AR-nav Geocaching (mai 2012) est quant àelle une application de « géocaching »,plus particulièrement dédiée aux enfants. Le plus : applications utilisables

partout dans le monde grâce à la

base de données OpenStreetMap.

ET AUSSI

VOTRE AIR (France)Destinée aux piétons et cy-

clistes, cette appli (qui ne fonctionnepas parfaitement et sur une zone limi-tée) se base sur les données des sta-tions de mesure AirParif pour calculerle niveau de pollution à un emplace-

ment précis ou sur un parcours. Pouréviter dioxyde d’azote, ozone et autresparticules, Votre air permet d’opterpour les parcours les moins exposés.

TEXTVISION - TYPE N WALK - EMAIL’N WALK

(Etats-Unis) « Jévite lé potos » : ces trois applica-tions made in USA utilisent l’appareilphoto des smartphones pour rendrel’écran transparent et permettre auxpiétons de tapoter un message touten restant conscients de leur environ-nement immédiat.

LAYAR (international)Le premier navigateur mobile

à réalité augmentée : Layar affiche surl’écran du smartphone des informa-tions en incrustation, en fonction dulieu visé par le capteur photo du mo-bile.

WALKONOMICS (Royaume-Uni)A l’image de Walk Score,

cette appli mesure le degré de« marchabilité » de plus de 600 000quartiers à San Francisco, New Yorket en Angleterre, en leur accordant de1 à 5 étoile en fonction de critèresbien précis obtenus à partir desdonnées ouvertes.

PIÉTONS

fonction de leurs durées et des tarifs…et de commander son voyage sur lesite de Voyages SNCF ! Il n’inclut pas(encore) les transports en commun ur-bains pour se rendre à l’aéroport ou àla gare, par exemple.

MO (Allemagne)Lunar Europe, Green City et

l’université de Wuppertal se sont as-sociés pour imaginer le concept MO,visant à construire une offre globalede transports articulant autopartage,location de vélo et offre de transportsen commun. Chaque trajet effectué

par ce biais serait récompensé par desmiles que l’usager pourrait réutiliser enbus, en métro ou en voiture. Pour l’ins-tant, le projet est en stand-by mais sesinitiateurs cherchent des collectivitésvolontaires à travers le monde pour ledéployer.

DEUTSCHE BAHN ET DEUTSCHETELEKOM

(Allemagne)Les deux opérateurs allemands ontannoncé en juin 2012 vouloir dévelop-per conjointement un service de pla-nification d’itinéraires multimodaux sur

smartphone, incluant les offres de trainet d’autopartage de la Deutsche Bahn.L’objectif : faciliter la gestion de la flotteet à terme permettre aux usagers deréserver et d’ouvrir les véhicules avecleur mobile.

LOCOMOTE (France)Calcul d’itinéraires multimo-

daux permettant de choisir les trajetsen fonction de ses envies (sportif, ra-pide, confort). Mixe également les in-formations trafic remontées par les uti-lisateurs de l’application et les alertesdes sources officielles.

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> EN COUVERTURE

PLACELIB (France)

gratuite (puis abon-nement à2,99 €/mois (1er

mois gratuit) pourles fonctionnalitéspremium)Application mo-bile : iPhone, An-droid Téléchargements :10 500 30 % des automo-

bilistes au volant dans les villes cher-chent une place pour se garer. Les dé-veloppeurs ne s’y sont pas trompés etl’offre d’applications facilitant le sta-tionnement se démultiplie. Placelib (ex-Share My Spot sorti en décembre2011), qui a sorti sa nouvelle versionen novembre, donne accès à une car-tographie du stationnement (zones au-torisées, nombre de places par rue, dis-ponibilités dans les parkings enouvrage en temps réel). Cerise sur legâteau : Placelib permet aux automo-bilistes de « s’échanger » leur place destationnement. Celui qui s’apprête àquitter sa place l’indique quelques mi-nutes avant son départ pour la mettre àdisposition de la communauté. Songeste sera récompensé par des ca-deaux « mobilité ». Un algorithme per-met alors de croiser l’offre et la de-mande pour proposer les places lesplus pertinentes en temps réel (voirieou parkings), en fonction des condi-tions. Le plus : interfaçage à venir avecdes services innovants liés au sta-tionnement.

APILA (France)gratuite

Application mobile : iPhone, Android,Renault R-LinkTéléchargements : 50 000Depuis juin 2012, Apila propose d’iden-tifier, choisir, puis d’être guidé à la placed’un autre membre de la communauté

d’utilisateurs,en temps réel.Le cédant suitles déplace-ments du re-cherchant entemps réel surune carte affi-chant le tempset la distanceavant la ren-contre. Autres points forts ? Aucunéchange de points ou d’argent entreles automobilistes, taille des véhiculesprise en compte, données recalculéesen fonction des retards… A venir : uneoffre premium et des offres dédiéesaux professionnels et aux institution-nels. Le plus : intégré à l’incubateur« Mobilité connectée » (Paris Incu-bateurs et Renault), Apila sera in-tégrée dans les prochains véhi-cules Renault équipés de la tabletteR-Link de Renault. Apila mise éga-lement sur d’autres partenariatspour se démarquer (LeasePlan,TomTom, Mobivia…).

STREET PARKING (France)version bêta gratuite

Application mobile : iPhone, Android Téléchargements : n.c. Lancée fin septembre, la nouvelle ap-plication Street Parking, qui s’adressedans un premier temps aux automobi-listes parisiens, permet de détermineren temps réel les places de stationne-ment libres sur la voirie. Face à laconcurrence, l’éditeur Cipsu se dé-marque par un processus automatiséqui ne nécessite aucune interventionde l’automobiliste (système de prédic-tion intelligent et automatisé). La pro-messe ? Guider les automobilistes versdes places de stationnement vacantesdans des délais réduits, en évitant leszones de congestion. Contrairementaux applications communautaires ba-sées sur du déclaratif, Street Parkingpromet une solution simplifiée même si

le nombre d’utilisateurs est très faible(circuit à suivre regroupant les rues oùles chances de trouver une place destationnement sont les plus impor-tantes). http://www.cipsu.com/

ZENPARK (France)Application mobile

Téléchargements : n.c.Zenpark est une start-up qui est partiedu constat qu’un grand nombre deplaces de stationnement privées (enparticulier celles des gros propriétairescomme les bailleurs immobiliers) sontsouvent vacantes alors que la voirie estsaturée. Zenpark propose donc d’opti-miser en temps réel l’occupation deces parkings privés en les transfor-mant en parkings partagés. Contraire-ment à ses concurrentes, l’applicationdont le lancement officiel est prévu en2013 ne mettra pas les automobilistesen relation, mais permettra à chacund’eux de réserver une place de sta-tionnement à la volée comme àl’avance. A l’aide de leur téléphone mo-bile ou d’une télécommande qui leursera fournie, ils pourront ensuite ac-céder aux parkings équipés du sys-tème Zenpark. Un pilote commercialest prévu fin 2012 à Paris.Le plus : un partage des revenusavec les propriétaires (prélèvementsur le compte de l’automobiliste).

PARKING DISPO (France)1,59 €

Application mobile : iPhone, Bada(Samsung), Win-dows Phone Té lécha rge -m e n t s :200 000 Aucune place destationnement àl’horizon ? Par-king Dispo estl’une des nom-

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breuses applications offrant aux auto-mobilistes des informations en tempsréel sur la disponibilité et la localisa-tion des parkings. L’application fournitégalement les heures d’ouverture, ta-rifs et services (recharges pour véhi-cules électriques…) de près de 2 000parkings en France. Opérant pour laFédération nationale des métiers dustationnement, Navx a ainsi accès enexclusivité aux informations les pluspertinentes. Lancée en 2009, la cou-verture géographique de l’applicationdevrait être prochainement étendue àd’autres pays.

PARCMÈTREASSISTANT (France) 0,79 €

Application mobile : iPhoneTélécharge-ments : n.c.Application àdes t i na t i ondes têtes enl’air ! Parcmè-tre Assistants’adresse àtous les auto-mobilistes etmotards ayanttendance à

oublier l’emplacement de leur véhiculestationné. Lancée en septembre 2010,l’application permet de localiser sonvéhicule et d’être alerté avant la fin del’horaire de stationnement. Le plus : ne nécessite pas d’êtreconnecté à Internet.

PARKSENSE (France)gratuite

Application mobile : iPhoneTéléchargements : 25 000ParkSense est la solution bien connuede la start-up SmartGrains, qui tenteelle aussi de répondre à la probléma-tique du stationnement urbain via descapteurs installés sur les places destationnement qui détectent leur étatde disponibilité. L’application permetaux automobilistes de localiser entemps réel les places de parking dis-

ponibles dansles rues équi-pées. L’applica-tion a été diffu-sée pendant lesdeux mois d’ex-périmentationdu systèmeParkSense àI s s y - l e s -Moulineaux, fin2010. Elle seraà nouveau ac-

cessible au public lors de l’extensiondu pilote initial, prévue pour 2013.

PARKOPEDIA (international) £1.99

Application mobile : iPhone, Android,Windows Phone et Nokia

Téléchargements : un million 25 millions de places de parking à tra-vers le monde. Lancé en 2007, le siteParkopedia revendique un million d’uti-lisateurs chaque mois, dans 28 payset 6 000 villes. Les gestionnaires deparkings privés (ouvrages) sont évi-demment mis à contribution pour four-nir en temps réel la disponibilité desplaces – des données plus difficiles àobtenir sur les parkings publics. Maisl’application stationnement la plus in-ternationale du moment a bénéficié desa position de pionnière, misant toutsur la communauté d’automobilistesqui ajuste et corrige en permanenceces informations. Lancée en mars2011 à travers le monde, son succèspermet de garantir des informations àjour sur l’ensemble des parkings réfé-rencés. Le plus : application « naviga-tion » la plus téléchargée en An-gleterre (version iPhone).

UINFOPARK (France)gratuit

Application mobile : iPhoneTéléchargements : n.c.Utilisacteur pro-pose aux usa-gers d’échangerdes informationssur le stationne-ment et lestransports encommun. Utili-sacteur mise surle design de service pour apporter auxutilisateurs un service plus conforta-ble et adapté à leurs besoins. Si l’ap-plication, toujours en bêta, peine à dé-coller, ses initiateurs misent sur laprochaine version pour développer lacommunauté d’utilisateurs multimo-daux. La jeune entreprise invite éga-lement les villes à adopter ses solu-tions comme outil de transformationde leur mobilité, au travers d’une offred’accompagnement personnalisée.

STATIO LIB (France)Application mobile

Téléchargements : expérimentation Lyberta, le concurrent toulousain deParkSense mise lui aussi sur un in-vestissement des collectivités pourpromouvoir son système innovant desondes implantées sur la chaussée,détectant les places de stationnementlibres ou occupées. Grâce à ce sys-tème automatique qui renvoie les in-formations vers un serveur, inutile dedéclarer à une communauté deconducteurs que l’on quitte sa place,la mise à jour se fait en temps réel surson smartphone. L’expérimentation esten cours depuis début juillet à Tou-louse.

PARKBUD (international)1,79 €

Application mobile : iPhoneTéléchargements : + 500 000Disponible en 15 langues et partoutdans le monde, ParkBud est l’une des

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> EN COUVERTURE

TAXIME PARIS (France) 1,59 €

A p p l i c a t i o nmobile : iPhone Té lécha rge -ments : n.c. Disponible enI le-de-Francedepuis décem-bre 2009,TaxiMe Parispermet aux utili-sateurs de re-chercher lesbornes de taxiaux alentours etd’estimer le prix

d’une course en taxi, mais pas de ré-server un véhicule. Le client peut pro-poser via les réseaux sociaux de par-tager une course avec d’autrespassagers.

GET TAXI (international)gratuite

A p p l i c a t i o nmobile : iPhone,Android, Black-Berry et siteWeb Télécharge-ments :+ 250 000(monde) L’objectif de GetTaxi ? simplifier laréservation d’untaxi en direct. Sa force ? être disponi-ble depuis mars 2011 dans plusieursvilles israéliennes, à Londres, Moscou,bientôt aux Etats-Unis et en France.Les véhicules sont équipés d’un boîtierGPS et d’un GPRS (100 € par mois)et les clients se géolocalisent pour choi-sir le taxi le plus proche d’eux.

LEBONTAXI (EX-G1TAXI) (France)gratuite

A p p l i c a t i o nmobile : iPhone,Android (octo-bre) Té lécha rge -ments : 15 000 Sortie en mai2011, cette ap-plication permetde réserver untaxi à l’avance oude commanderun taxi en temps réel, en localisant levéhicule le plus proche de soi. Lebon-taxi revendique 800 chauffeurs ins-crits (via leur propre smartphone) surl’Ile-de-France et des centaines decourses réalisées chaque jour, et pro-met une extension de son service dansles cinq plus grandes villes françaises

TAXIS

plus com-plètes et lu-diques dumarché dansle domaine dus t a t i o n n e -ment : détec-tion des par-kings viagéolocalisa-tion, compteur

avec rappels programmables pourconnaître la durée de stationnementrestante, localisation du véhicule, paie-ment par téléphone, détection despoints d’intérêt… Le plus : sélectionnée par Apple

en 2011 comme l’une des meil-

leures applications de la catégorie

« navigation ».

ET AUSSI

SFPARK (Etats-Unis) Projet novateur et pionnier de

gestion du stationnement en temps

réel déployé àSan Francisco,avant Lybertaet Smart-Grains enF r a n c e ,SFpark sebase sur desd é t e c t e u r sinstallés surles places destationnementqui relaientl’informationaux usagers via leur smartphone.

PARKING NANTES(France)L’open data ouvre des possi-

bilités infinies de nouveaux servicesaux citoyens. C’est le cas pour lesdonnées concernant le taux d’occu-pation en temps réel des parkings(ouvrages le plus souvent) d’une ville.Parking Nantes répond à cette de-mande et indique la disponibilité de7 000 places de stationnement maisaussi l’accès aux transports en com-

mun pour faciliter les déplacementsdes automobilistes.

PARKADOM (France)Plus réseau social qu’applica-

tion, Parkadom propose aux proprié-taires de parkings privés de trouverdes automobilistes intéressés pour leslouer. Contrairement à Zenpark, les in-téressés doivent s’organiser eux-mêmes pour remettre les moyens d’ac-cès aux conducteurs.

SE GARER À PARIS LA NUIT

(France)Depuis deux ans, les Parisiens ont ledroit de se garer sur les places de li-vraison le soir, de 20h à 7h. Cette ap-plication permet donc aux noctam-bules de trouver une place destationnement… et d’éviter de raterleur séance de cinéma !

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d’ici la fin de l’année. Pour l’instant, l’uti-lisateur doit décrocher son téléphonepour contacter le chauffeur : depuisoctobre, les échanges peuvent direc-tement se faire par messages interpo-sés. Etape suivante ? La possibilité depayer directement via son mobile unefois la course terminée.

TAXILOC (France)gratuite

Application mobile : iPhone, Android Téléchargements : 7 000Depuis février,Taxiloc permetde commanderun taxi en tempsréel. Réponsegarantie en 3min et prise encharge en moinsde 10 min. Si au-cun taxi n’estdisponible, l’application renvoie vers lesbornes de taxi les plus proches. Dis-ponible en région parisienne, le ser-vice s’adresse en particulier à un pu-blic international : via le système demessages interactifs et prédéfinis, lesmessages peuvent être envoyés en 5langues différentes et sont automati-quement traduits en français au chauf-feur. Le plus : ne nécessite pas d’être

connecté à Internet.

SNAPCAR (France) gratuiteApplication mobile : iPhone,

Android (octobre)Té lécha rge -ments : n.c. La concurrenceest rude pourSnapCar quiexiste depuisquelques mois àParis. Principaleoriginalité ? Sicomme beau-coup d’autres lagéolocalisationpermet de choi-

sir le taxi le plus proche de soi et desuivre sa progression en temps réel,SnapCar mise sur l’aspect social endonnant la possibilité à l’usager de par-tager son itinéraire en temps réel viales réseaux sociaux. Via cette applica-tion, il est également possible de ré-server un véhicule à l’avance. Le paie-ment automatisé et la réception defactures détaillées séduiront les pluspressés. Le plus : SnapLive permet de

jouer les playlists de son choix une

fois installé dans le véhicule.

MONSIEUR TAXI(France)prix variable (en fonction du

nombre de licences)A p p l i c a t i o nmobile : An-droidAvec MonsieurTaxi, l’entrepriseCovivo s’adresseau secteur dutransport à la de-mande. Depuisseptembre 2011,cette application permet des alertesen push ou en mode alarme à unecommunauté de transporteurs dans unordre de pertinence déterminé, afin desolliciter le transporteur le plus proche.Le transporteur confirme directementsa capacité de prise en charge qui estcommuniquée au client qui a fait sademande de transport et au tiers encharge de l’exploitation du service pourla traçabilité. Ce système léger entermes d’équipement pour les chauf-feurs permet de déclencher des trans-ports de manière optimisée et entemps réel (interception possible d’untransport à la demande en circulationsans réservation préalable), avec uninvestissement et coût de maintenancecompétitif.

ET AUSSI

WE CAB (France)Lancé en mai 2012, We Cab

n’est pas une application mobile maispermet via un site Web de partager untaxi pour se rendre dans les aéroportsparisiens. Ce service s’appuie sur laflotte des 7 000 taxis parisiens affiliésG7 et s’adresse aux 87 millions devoyageurs annuels.

TAXI MAGIC (Etats-Unis) Cette application américaine

(45 villes) permet de réserver, suivrel’avancée de son taxi, payer la courseavec son mobile et recevoir un reçuélectronique automatiquement.

MY TAXI (Allemagne) Les échanges entre chauf-

feurs et passagers sur My Taxi (dispo-nible dans 15 villes allemandes) se fontdirectement par smartphones interpo-sés. L’une des applications taxi les pluspopulaires en Europe, qui permet lepaiement par mobile.

REPORTATAXI (Etats-Unis)Il fume au volant, prend la

mauvaise route, parle au téléphone enconduisant… ? Cette appli est dédiéeaux New-Yorkais qui souhaitent faireremonter les mauvais (et bons !) com-portements des chauffeurs de taxi.

UBER (international)Service de chauffeur privégéolocalisé. Propose depuis

récemment un service de motos-taxisà Paris.

GÉOCAB (Royaume-Uni)Le dernier arrivant à Londres.

Possibilité de choisir son taxi en fonc-tion de son heure d’arrivée, les com-mentaires faits sur le chauffeur ou leprix.

TAXYZ (France)Taxyz permet de localiser untaxi à proximité, de le com-

mander gratuitement depuis l’applica-tion et de suivre son arrivée.


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> EN COUVERTURE

VELODISPO(international) gratuite Application mobile :

iPhone/iPad et AndroidTéléchargements : 10 000Depuis septembre 2010, VeloDispopermet de consulter l’état des stationsde location de vélos en libre-servicedans de nombreuses villes du monde

(de Calais à Car-diff, en passantpar Stockholm),la carte des sta-tions, les pointsd’intérêt à proxi-mité… Les infor-mations sontmises à jour plu-sieurs fois parheure et sont is-sues des ser-

vices des réseaux (en accord avec leprestataire). Les évolutions de la ren-trée ? Nouvelle interface, nouvellesvilles (France, Italie, Canada, USA), la« surveillance de station », qui informede la proximité d’une station, l’intégra-tion avec d’autres applications d’itiné-raires (TomTom, Navigon, Mappy,Orange Maps, Waze…). Une alterna-tive aux applications proposées par lesprestataires locaux, utile quand onvoyage. Le plus : possibilité de trier la listedes stations (proximité, vélos dispo,emplacements libres, nom…).

VÉLOS LIBRE-SERVICE / SOSVLS

(France) gratuiteWeb app Téléchargements : n.c. Un seul vélo disponible sur une stationen libre-service, le siège retourné ?C’est souvent signe que son état em-pêche de l’utiliser… Lancée en octo-bre 2011 sur Nice puis Paris, la Webapp SOS VLS donne la possibilité auxutilisateurs de signaler et localiser lesvélos abandonnés et dégradés sur leréseau pour améliorer la qualité du ser-

vice et faciliter letravail deséquipes demaintenance .Brillante idée quimériterait d’êtresuivie par les ré-seaux : « Veoliaétait intéressépar le concept àNice mais n’a ja-mais donnésuite, quant à la ville, je n’ai jamais reçude réponse… Je n’ai donc pas pousséplus avant le développement car, sanspouvoir remonter les informations, leservice est inutile », déplore ClémentChazarra, son instigateur. Le plus : la Web app n’oblige pasà télécharger une application maisseulement à ouvrir une page Web.

ARCEAUVÉLO (France) gratuiteApplication mobile : Android

Téléchargements : aucunDédiée aux Rennais, ArceauVélo a étédéveloppée à partir des données ou-vertes de la ville bretonne. L’intérêt ma-jeur de cette ap-plication qui n’apas rencontré lesuccès depuisson lancement enmai ? permettrede localiser les ar-ceaux à vélos àproximité immé-diate. Son initia-teur insiste sur la facilité de duplica-tion de cette application qui pourraitprofiter aux cyclistes de toutes lesvilles qui se décident à ouvrir leursdonnées.

ET AUSSI

OPENBIKE (France) Destinée aux utilisateurs de

VLS de plusieurs villes françaises,

cette appli optimisée pour Androiddonne la liste, le nom des stations etles disponibilités des vélos.

GÉOVÉLO (France) L’indispensable pour les cy-

clistes pari-siens qui sou-h a i t e n tcalculer etréaliser enfonction deleurs besoinsles itinérairesles plus ra-pides ou lesplus sécuriséspour se dépla-cer en vélo dans la capitale.

BKME (Etats-Unis)L’idée est contestable mais

séduira sûrement les cyclistes quoti-diennement contraints de franchir desobstacles (voitures, travaux…) sur lespistes cyclables : BKME est un sited’activistes new-yorkais du vélo qui lesincite à poster les photos des contre-venants.

BIKE PLANNER (Etats-Unis) Bike Planner est un site basé

sur OpenStreetMap permettant auxcyclistes de Chicago de choisir parmides catégories d’itinéraires (rapide, platou sécurisé) et de les moduler enfonction de leurs préférences et deleurs besoins propres. Pour ceux quioptent pour un VLS, Bike Planner pro-pose un itinéraire adapté aux disponi-bilités dans les stations.

VÉLIB’ (France) L’application officielle de la

Ville de Paris et JCDecaux pour lesusagers de VLS parisiens.

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SMARTSTART(international) de 149 à399 $

Application mobile : iPhone, Android,BlackBerry

Téléchargements : + 1,5 million Pour tous les conduc-teurs de régions auxhivers rigoureux, l’en-treprise Viper a déve-loppé SmartStart, uneapplication qui permetde démarrer sa voitureet faire chauffer sonmoteur, tout en termi-

nant son petit-déjeuner au chaud. LaV3 de cette application sortie en octo-bre 2009 inclut de nouvelles fonction-nalités : alertes pour suggérer l’heured’allumage en fonction de l’heure dedépart, contrôle des ouvertures, ver-rouillage le cas échéant, alertes en casde problèmes techniques sur la voi-ture… le tout quelle que soit la distanceà laquelle se situe le conducteur. Seulecondition pour utiliser ce beau joujou :disposer d’un démarreur Viper installépar un installateur agréé. Aujourd’hui,SmartStart n’est accessible qu’auxEtats-Unis, Canada, Royaume-Uni etMalaisie.

PERVENCHE(France)4,99 €/an sur iPhone version

premium, gratuit sur Android Application mobile : iPhone, AndroidTéléchargements : 400 000 Sur le même principe que les alertesavertissant de la présence de contrôleursdans le métro, Pervenche s’adresse aux

automob i l i s tes :alertes sur les der-niers contrôles destationnement signa-lés à proximité de sonvéhicule et contrôlesde stationnement encours et consultationdes dernierscontrôles de station-nement signalés à

proximité de son véhicule. Subversive,cette application lancée en janvier 2011permet également de localiser son véhi-cule, d’être alerté sur la fin de validité deson stationnement et, en cas de retard,de savoir dans quelle fourrière retrouverson véhicule (à Paris seulement). Dispo-nible sur la France entière et bientôt enItalie.

GREEN MONKEYS(France) gratuiteApplication mobile : iPhone,

AndroidTé l é c h a r g e -ments : n.c. L’application GreenMonkeys est unesolution permet-tant aux usagersde réaliser des tra-jets en covoiturageen temps réel. Ellepermet de consul-ter son calendrierde covoiturage,

d’accepter ou refuser des propositionsde trajets, de chatter en ligne avec sespartenaires de covoiturage, de partagerautomatiquement les frais…

CHARGEMAP (France) gratuite Application mobile : iPhone,

AndroidTéléchargements : 6 000 La peur de se retrouver en panned’électricité est un des facteurs quifreine le déploiement des véhiculesélectriques. L’application ChargeMaprépond à cette crainte en donnant ac-cès aux points de charge les plusproches de l’automobiliste, qui pourra àson tour ajouter des informations et lespartager avec la communauté d’utilisa-teurs. Sortie en août 2011 et disponi-ble en France, l’application devrait bien-tôt indiquer l’ensemble des points derecharge en Europe pour les voyageursau long cours. Le plus : 3 000 points de charge

référencés et la plus grande com-

munauté d’utilisateurs en France.

COVISOFT (France) gratuiteApplication mobile : iPhone,

AndroidTéléchargements : n.c.Comme d’autres applications du mêmetype, Covisoft s’adresseaux covoitureurs quisouhaitent être mis enrelation en temps réel :optimisation de son tra-jet et alertes des propo-sitions de covoiturageen temps réel (via lagéolocalisation), indica-tion du temps d’attentepour le passager ou de la durée du dé-tour pour le conducteur, partage des fraisvia un portemonnaie virtuel. Une mise àjour récente a permis d’ajouter des fonc-tionnalités : indication aux passagersd’une alternative éventuelle en transportsen commun, gestion automatique du par-tage des frais, navigation intégrée pourle conducteur pour retrouver son passa-ger… Le plus : première expérimenta-

tion concluante menée avec l’ap-

pui du conseil général de l’Isère.

BLABLACAR (Europe) gratuite Application mobile : iPhone,

Android et site mobileTéléchargements : + 450 000Le leader français de la mise en rela-tion pour des trajets en covoiturage alancé son application en décembre2009. Depuis, le service est accessiblepour tous les Européens souhaitantpartager leurs trajets.Publication et réserva-tion d’un covoiturage,messagerie et « clic tocall », géolocalisationdes conducteurs et pas-sagers, push alert… au-delà de fonctionnalitésclassiques, la force deBlaBlaCar est d’offrirune grande commu-nauté d’usagers : 2,5


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millions de Français sont déjà mem-bres, soit 95 % des offres de covoitu-rage en France. L’application mobilereprésente déjà 20 % du trafic sur leservice.

BUZZCAR (France) gratuiteApplication mobile : iPhone,

AndroidTéléchargements : 35 000La version française de l’applicationBuzzcar – l’un des leaders de l’auto-partage dans le monde – est sortie enjuin 2011. Elle permet de gérer plus fa-cilement les locations entre proprié-taires de véhicules et loueurs occa-sionnels. Principales fonctionnalités :s’inscrire et inscrire son véhicule, loca-liser des voitures, réserver et gérer sesréservations puis ses locations, com-muniquer entre membres, faire l’étatdes lieux de la voiture grâce à desphotos horodatées.

ET AUSSI

FIND MY CAR (France) Grâce au Bluetooth des

smartphones équipés, l’application en-registre automatiquement la positiondu véhicule stationné et aide les auto-mobilistes distraits à le retrouver.

SYTADIN (France) Information-trafic en temps

réel en Ile-de-France (conditions decirculation et informations sur les tra-

vaux en cours),avec géolocali-sation de l’utilisa-teur. Une appli-cation quisemble ne pastenir toutes sespromesses faceà ses concur-rentes.

JAMBAYES (Etats-Unis)Initiée par des chercheurs de

Microsoft, cette application permettraitde prédire à l’avance embouteillages

et accidents de circulation grâce à unalgorithme de probabilité. Le service aété testé à Seattle par 2 500 automo-bilistes équipés de smartphones.

WEDRIVE (France) En version bêta, l’appli de Ville

Fluide s’adresse aux communautés lo-cales de covoitureurs qui réalisent quo-tidiennement des trajets domicile - tra-vail. La rémunération des conducteursse fait automatiquement en fonctiondes kilomètres parcourus.

WAZE (France) Appli communautaire de navi-

gation et de gestion du trafic (20 mil-lions de téléchargements) : navigationavec guidage vocal basée sur lesconditions de circulation en temps réel,signalisation des contrôles (police, ra-dars), partage de sa localisation avecses amis, prix de l’essence dans lesstations…

STREETBUMP (Etats-Unis) Développée à Boston, Street-

Bump se base sur le GPS et l’accélé-romètre des smartphones pour repérerles surfaces inégales sur les routes etpermettre de remonter ces informa-tions directement aux services de laville concernés pour intervenir plus ef-ficacement pour combler les nids depoule dans la chaussée. 63 000 d’en-

tre eux auraient été repérés depuis2011 à Boston.

MOBIGARAGES (France) Une panne impromptue ? Cette

appli permet de géolocaliser les garagesdans toutes les villes françaises dans unrayon de 50 km et de noter les profes-sionnels rencontrés.

AVEGO DRIVER(international) Application pionnière pour le

covoiturage dynamique, Avego Drivermet en relation passagers et conduc-teurs en temps réel grâce à la géolo-calisation de leurs smartphones. L’ap-pli s’adresse majoritairement auxcommunautés d’utilisateurs, commeles campus ou les entreprises.

CARPOOLCARGO(Europe)Tous les jours, des automobi-

listes roulent le coffre vide. Carpoolcargopropose aux particuliers du covoituragede colis pour économiser sur les frais delivraison.

PLUG & MOVE(France) Initiée par AXA Assistance,

EDF, Europcar, Navteq et Schneider, Plug& Move permet de : calculer un itinéraireen fonction des points de recharge, lo-caliser les bornes, améliorer son style deconduite…

MY WAYAÉROPORTS DE PARIS (France)

Cette appli utilise une solution de géo-localisation in-door pour aiderles voyageurs às’y retrouver dansles 600 000 m2

de l’aéroportRoissy-Charles-de-Gaulle : pland’accès interactifen 3D, guidagevocal en français

et en anglais, accès personnalisé pourles PMR.

YOURPASSENGERRIGHTS

(Europe) La Commission européenne proposedepuis cet été une application pourconnaître ses droits en cas de pro-blèmes rencontrés dans les trains etles avions. Point fort ? Cette appli dis-ponible en 22 langues sera étendueaux bus, cars et transports maritimesen 2013.

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