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100ANS livret 2013 V03 - mairie-cahors.fr · en 1891, la Tour du lycée Gambetta ; en 1907, l’Archidiaconé ; en 1910, les rem parts ; en 1911, la maison renaissance de la rue Bergou-

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CAHORS, VILLE D’ART ET D’HISTOIRE / CAHORS, VILLE D’ART ET D’HISTOIRE / VILLE À SECT EUR SAUVEGARDÉVILLE À SECT EUR SAUVEGARDÉ

Pour ces Journées Européennes du Patrimoine, nous avons choisi de vous faire découvrir, à travers une balade urbaine, les immeubles, éléments d’architecture ou objets dont la va-leur architecturale et emblématique, a justifié leur protection au titre des Monuments Historiques. Suite au classement en 1840 du pont Valentré, exemple d’architec-ture de défense au Moyen Âge, les protections attribuées de 1862 à 1911 vont concerner essentiellement des édifices emblématiques des périodes historiques allant de l’Antiquité à la Renaissance. Ainsi, l’Etat décide de classer en 1862 la cathédrale Saint-Étienne et la Maison Henri IV ; en 1886, l’Arc de Diane et le Palais Duèze ; en 1891, la Tour du lycée Gambetta ; en 1907, l’Archidiaconé ; en 1910, les remparts ; en 1911, la maison renaissance de la rue Bergou-gnoux ; en 1922 et 1925, le palais de Via. En 1925, on procéde-ra également à l’inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques d’un ensemble de façades ou élé-ments sculptés révélateurs de l’architecture civile des XIIIe au XVIIe siècle.L’année 1945 va voir la mise en place d’une large protection des sites environnants qu’ils soient historiques ou naturels. Ce ne sont pas moins de 17 sites qui seront inscrits, tous ré-vélateurs de la qualité des ensembles bâtis et des paysages de Cévennes environnantes. La protection en tant que Site Inscrit de secteurs urbains situés dans le centre historique (7 sites concernés) sera remplacée par celle constituée par le secteur sauvegardé qui couvre la totalité de la ville médiévale et dont le périmètre est défini par arrêté ministériel en 1972.A partir des années 1970, les demandes de protection vont être conditionnées par la réalisation de travaux et le risque de destructions inhérentes à ces derniers ; ainsi, en est-il de l’ancien couvent des Mirepoises inscrit le 27 mars 1977. Les Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (O.P.A.H.) lancées conjointement à l’application du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du secteur sauvegar-dé (P.S.M.V.) approuvé en 1988 vont générer des chantiers riches d’enseignement pour la mission d’Inventaire Géné-ral (créé en 1964) qui débute en cette même année. De ces chantiers s’en suivent des découvertes qui témoignent de l’ampleur du patrimoine cadurcien caché sous les enduits et réaménagements du XIXe siècle. L’importance et la qualité des éléments révélés (architecture, décor peint, sculpture…) justifient une campagne de protection qui va s’échelonner de 1990 à 1999. La dernière découverte fortuite sera réalisée lors du chantier des Allées Fénelon avec la mise au jour des vestiges d’un am-phithéâtre gallo-romain qui seront inscrits à l’Inventaire Sup-plémentaire en 2009.Aujourd’hui Cahors compte 18 édifices ou parties d’édifices classés Monuments Historiques, 32 inscrits à l’inventaire supplémentaire et 10 sites inscrits.

DES MISSIONS AU QUOT IDIENDES MISSIONS AU QUOT IDIEN

La protection des Monuments Historiques, des ensembles urbains, ses sites et de tout autre forme de patrimoine est du ressort des services de l’État. Des corps de métiers spécia-lisés ont été créés pour permettre l’application de la règle : ainsi sont apparus en 1897 les Architectes en Chef des Mo-numents Historiques (A.C.M.H.) ; en 1962, c’est la création des secteur sauvegardés qui va définir un nouveau métier l’Architecte des Bâtiments de France (A.B.F.), comme garant de l’application de la règle. Sous l’impulsion des lois de dé-centralisation, les collectivités territoriales se sont de plus en plus impliquées dans la gestion du patrimoine. À l’échelle des communes, l’existence de services du patrimoine permet de mettre en relation les acteurs de la chaîne du patrimoine et être l’interlocuteur privilégié des propriétaires, habitants et usagers. Les chantiers de restaurations nécessitent des sa-voir-faire, que certes les entreprises spécialisées perpétuent, mais qui doivent être relayées par les centres de formation professionnelle.« Certes, pour les propriétaires, s’inscrire dans une dé-marche de restauration, respecter des règles représente une contrainte, tant par les délais que cela demande, que par les surcoûts que cela entraîne parfois. Mais en contrepartie, il faut considérer le plaisir de vivre dans un cadre agréable, la fierté de contribuer à la transmission et à la mise en valeur d’un bien commun, …Le patrimoine est l’affaire de tous, et, en définitive, bénéficie à tous. » Patrice Béghain - agrégé de lettres classiques ;

NAISSANCE DU CONCEPT DE PROT ECT IONNAISSANCE DU CONCEPT DE PROT ECT ION

Le concept de Monument Historique voit le jour à la fin du XVIIIe siècle avec la Révolution Française. Il naît en réaction aux destructions massives et aux actes de vandalisme qui touchent les biens de la noblesse et du clergé. Dès 1789, un homme va s’élever contre ces exactions. C’est l’abbé Gré-goire, membre de la Convention et évêque constitutionnel de Blois, qui va dénoncer ces dérives, qui selon lui, mettent en péril l’identité nationale. Ainsi, apparaît la notion de Nation française et l’importance de préserver les monuments qui témoignent de notre histoire. Les confiscations révolution-naires sont mises à la disposition de la Nation par décret du 23 octobre 1790 puis par l’Assemblée constituante qui décide l’aliénation des biens nationaux et crée la Commission des biens nationaux. Appelée Commission des Arts, elle doit sta-tuer sur l’intérêt de la conservation des monuments selon le critère de valeur éducative qui fonde la notion de Monument Historique. Toutefois, il faut attendre le décret promulgué par la Convention le 24 octobre 1793 pour voir l’interdiction des démolitions et prévoir la création d’un musée des monu-ments français destiné à accueillir les éléments fragmentaires

1913-2013 : 1913-2013 : CENT ANS DE PROT ECT IONCENT ANS DE PROT ECT ION

Le Ministère de la Culture et de la Communication a souhaité, à l’aube d’une nouvelle loi sur le patrimoine et à l’occasion de la trentième édition des Journées Européennes du Patrimoine (JEP), commémorer les Cents ans de la loi fondatrice de protection des Monuments Historiques en France, celle du 13 décembre 1913.Cette loi sur les Monuments Historiques a été intégrée avec les autres lois patrimoniales relatives aux musées, à l’archéologie, aux archives et aux bibliothèques, au code du patrimoine, nouveau cadre règlementaire, depuis 2004.Les JEP 2012 avaient célébré le cinquantième anniversaire de la création des secteurs sauvegardés par André Malraux, alors mi-nistre de la Culture ; cette loi du 4 août 1962 constituait le premier texte règlementaire de protection des ensembles urbains recon-nus pour leur intérêt historique et patrimonial majeur leur conférant valeur de Monument Historique.

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d’architecture. En 1795, Alexandre Lenoir, archéologue, sera chargé de créer ce Musée des Monuments Français.Tout au long du XIXe siècle, cette curiosité pour les monu-ments anciens va se traduire par la mise en place d’une vé-ritable politique du patrimoine. Sous la Monarchie de Juillet (1830-1848), François Guizot, alors ministre de l’Intérieur, est à l’origine, en 1830, de la création du poste d’Inspecteur Général des Monuments Historiques en charge de la sauve-garde des monuments. En parallèle aux actions déjà menées par les sociétés savantes dont la société française d’archéo-logie, une administration publique de sauvegarde des mo-numents anciens est ainsi créée. Ce poste fut d’abord confié à l’historien Ludovic Vitet auquel succède dès 1834 Prosper Mérimée. Parcourant la France, leurs rapports de visites font apparaître l’incompréhension des pouvoirs locaux en butte aux problèmes posés par les projets de développement urbain ; soucieux d’hygiénisme, ils sont soumis à une population dé-sireuse de modernité et globalement insensible à la valeur d’ancienneté des édifices. Afin de donner un cadre règle-mentaire à son action, Prosper Mérimée obtient la création de la Commission des Monuments Historiques en 1837. Elle est chargée d’une mission scientifique consistant à étudier, inventorier, classer et répartir les fonds consacrés par l’État à la sauvegarde des monuments jugés intéressants. Pour me-ner cette mission d’intérêt national on fait appel à la fois à des historiens partisans du régime, des antiquaires, des hommes de cabinet ministériel et des hommes politiques. Dans un pre-mier temps, la Commission nomme des correspondants dé-partementaux, souvent choisis au sein des sociétés savantes locales, qui sont chargés d’informer sur les monuments en péril et sur les restaurations en cours. Mais les nombreux disfonctionnements entraîneront l’abandon du recourt à ces correspondants locaux.En 1840, la Commission publie la première liste des Monu-ments Historiques recensés « au titre de l’art et de l’histoire » et pour lesquels une aide financière publique est requise. Dès le début, on donne au monument un statut de document, notion exprimée par l’abbé Tournesac en 1841 : « chaque monument est une page de notre histoire nationale (…). Ignorés, mépri-sés autrefois, ils méritent bien de recouvrer aujourd’hui leur ancien privilège, car ils sont devenus l’admiration de l’artiste et de l’archéologue. On les consulte, on les interroge comme autant d’écrits historiques, plus précieux surtout depuis que les cartulaires et bon nombre de manuscrits des abbayes ont disparu (…) ».En 1851, la Commission des Monuments Historiques va re-courir à la photographie comme outil d’aide au recensement. Prosper Mérimée fait appel à des photographes déjà réputés pour mener à bien cette mission héliographique : Gustave le Gray, Edouard Baldus, Augustin Mestral, Hippolyte Bayard et Henri le Secq vont se répartir le territoire national. Il s’agit pour eux de saisir sur plaques de verre une série de monu-ments remarquables pour lesquels il est envisagé une restau-ration, comme pour le pont Valentré ou encore la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, ou dont la restauration a déjà com-

mencé, comme pour la cité de Carcassonne. Le Gray et Mes-tral couvriront le territoire compris entre les Châteaux de la Loire et les Pyrénées .Néanmoins, il manque toujours une loi pour accompagner ces mesures. Ainsi, celle du 30 mars 1887, apparaît comme un aboutissement nécessaire. Elle pose les principes législatifs de protection des édifices : « les immeubles dont la conservation peut avoir au point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt national, sont classés par l’État et ne peuvent être détruits, même en partie, ou restaurés qu’avec son consentement ». Mais cette disposition restreint le classement aux monuments appartenant aux personnes publiques. Toutefois, elle inclut les objets présentant également un intérêt national et offre la première règlementation sur les fouilles archéologiques. Les dispositions prises sont toutefois insuffisantes et la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l’État va rendre indispensable la préparation d’une nouvelle loi sur les Monuments Historiques et, a fortiori sur les objets mobiliers, qui soit plus protectrice. La loi sur les Monuments Historiques votée le 31 décembre 1913 sur proposition du gouvernement d’Aristide Briand, en-richit le texte de 1887 avec notamment le remplacement de la notion d’intérêt national par l’intérêt public. « Elle porte atteinte pour la première fois au droit de propriété en éten-dant le classement d’office aux monuments privés ; elle ins-taure l’instance de classement qui permet à l’État d’agir dans l’urgence et elle crée une nouvelle mesure de protection avec l’inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. La loi de 1913 donne à l’État des moyens puis-sants pour assurer la pérennité d’édifices ou d’objets relevant désormais du patrimoine commun de la Nation. (…) la loi de 1913 a défini un statut juridique durable pour les monuments historiques qu’aucune des nombreuses modifications du texte intervenues depuis cette date n’altèrera »- Michel Clément, conservateur général du patrimoine - 2013 ;La Première Guerre Mondiale (1914-1918) va freiner sa mise en application et il faudra attendre l’adoption le 18 mars 1924 du décret d’application. À cette loi va s’en suivre un ensemble de mesures de protection qui vont s’échelonner tout au long du XXe siècle. La loi de 1913 appartient aux lois majeures de la Troisième République ; elle a fondé les bases du droit de protection du patrimoine. En 2004, lors de la création du code du patri-moine, elle constitue l’ossature principale des articles consa-crés aux Monuments Historiques.

QUELQUES CHIFFRES NAT IONAUX…QUELQUES CHIFFRES NAT IONAUX…

La liste de 1840 comptait 934 monuments ; en 1913, on était passé à 4 800 monuments. Aujourd’hui, 43 000 édifices protégés dont plus de 14 000 sont classés, 300 000 objets mobiliers.

Polychromies et Monuments

historiques

ans de protection

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L’intérêt pour l’art de la peinture monumentale et leur classement existent depuis la créa-tion des Monuments Historiques en 1840. La loi de 31 décembre 1913 fixe un cadre ré-glementaire à la protection des objets mobiliers. Ainsi, l’ensemble des décors présents

sur les murs, les plafonds et autres éléments sur structures bâties sont considérés comme étant des objets mobiliers.

Lorsque l’objet en question est fixé sur un mur ou sur un sol, il est considéré comme immeuble par destination puisqu’il reste assujetti au support bâti. À l’opposé, quand l’objet est détaché du support, via le procédé de la dépose, pour des poutres ou des peintures, il devient meuble car dé-solidarisé du bâti. Dans les deux cas, ils restent protégés au classement ou à l’inscription. Cette protection est prononcée lorsque l’objet en question répond à un certain nombre de critères comme son ancienneté, sa rareté, son intégrité, sa qualité artistique, scientifique, technique, sa représentativité, son lien avec le bâti classé ou inscrit, la notoriété de son auteur ou l’urgence de sa conservation. L’adoption, par la France, de la Charte internationale de Venise sur la conservation et la res-tauration des monuments et des sites, en 1964, fut un véritable déclic en ce qui concerne la protection des peintures murales. En 1970, l’ouverture du laboratoire de recherches des Monuments Historiques a permis la mise en place de véritables formations pour la restauration et la conservation des enduits, vieux de plusieurs siècles. Depuis, les méthodes d’intervention ont fortement évolué. L’attention portée à la protection des décors peints ne cesse de croître, témoignant ainsi de l’importance primor-diale qu’ils revêtent pour la connaissance et l’intérêt artistique et historique du patrimoine. Les peintures murales et les plafonds peints sont des parties intégrantes des bâtiments. Leur dé-couverte, leur conservation, leur restauration sont intrinsèquement liées aux architectures sur lesquelles ils s’épanouissent. Ces objets protégés reflètent l’évolution du goût au fil des siècles. Qu’ils soient présents dans les intérieurs ou sur les façades des édifices civils ou religieux, ils restent des témoins rares et précieux des univers colorés dans lequel évoluaient les femmes et hommes au fil du temps. De nos jours, la conservation de ces trésors polychromes constitue un de nos enjeux majeurs pour assurer leur transmission aux générations futures.

À Cahors, les chantiers des dernières décennies ont permis de mettre au jour de nombreux dé-cors peints de différentes périodes. Ces nombreuses découvertes de peintures monumentales, plafonds et sculptures polychromes témoignent de l’importante de l’activité artistique et écono-mique pendant tout le Moyen Âge et l’époque Moderne.

Le service du Patrimoine vous propose de les découvrir, à la Maison du Patrimoine, au travers d’une exposition intitulée Les peintures murales médiévales du secteur sauvegardé de Cahors.

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L’amphithéâtre

LOCALISAT ION : allées Fénelon allées Fénelon

PROT ECT ION : inscription MH : 28/12/09 - Vestiges de l’amphi- inscription MH : 28/12/09 - Vestiges de l’amphi-théâtre romain, situés dans le parking de l’Amphithéâtrethéâtre romain, situés dans le parking de l’Amphithéâtre

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : I Ier er sièclesiècle

La création d’un parking souterrain en centre-ville a conduit à une intervention d’archéologie préventive de 2003 à 2007. Les fouilles ont mis au jour les vestiges d’un des bâtiments publics les plus représentatifs de la période antique : l’amphi-théâtre. À Cahors, les principaux vestiges de cette époque qui nous sont parvenus sont les thermes, le théâtre et le temple rond. À l’origine, les amphithéâtres étaient construits en matériaux périssables. On y organisait des jeux funèbres (en l’honneur d’un défunt commanditaire). Par la suite, l’amphithéâtre ser-vira au culte de l’empereur, notamment sous Auguste. Dès lors, le bâtiment sera maçonné et prendra des dimensions plus conséquentes afin d’accueillir le plus grand nombre de citoyens et d’y organiser des spectacles (gladiateurs, combats d’animaux...).Les vestiges de l’amphithéâtre montrent un bâtiment ovale dont les dimensions totales seraient de 110 m de long sur 90 m de large. La hauteur des vestiges conservés mesure au maximum 3 m. La maçonnerie, faite en petit appareil de calcaire froid lié par un mortier de chaux assez solide, est en bon état de conservation. Seule la partie sud-ouest de l’am-phithéâtre est conservée : des murs, 3 contreforts, 2 escaliers extérieurs permettant d’accéder aux gradins et un vomitoire. Le reste du bâtiment et l’arène centrale se développaient côtés nord et est, sous le collège Gambetta, la bibliothèque municipale et le boulevard Gambetta, dont le tracé semble contourner l’emplacement supposé de l’amphithéâtre.

L’Arc de Diane

LOCALISAT ION : Avenue Charles-de-Freyssinet Avenue Charles-de-Freyssinet

PROT ECT ION : classement MH - 2/07/1886 - Arc de Dianeclassement MH - 2/07/1886 - Arc de Dianeclassement MH - 04/11/1955 - Vestiges archéologiques ; classement MH - 04/11/1955 - Vestiges archéologiques ; mosaïquemosaïque

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : I Ierer - II - IIe siècle siècle

Malgré son nom, l’Arc de Diane n’est pas le vestige d’un temple dédié à la déesse Diane. Les fouilles de 1953-1954, menées lors de la construction du complexe scolaire Jean-Calvet, ont démontré qu’il s’agit en réalité des thermes pu-blics romains. Celles-ci ont mis en évidence plusieurs périodes de construction, clairement identifiables par les différences de maçonnerie : grands blocs de grès au Ier siècle, petit appa-reil de calcaire à la limite du Ier et IIe siècle, mélange brique et calcaire au IIe siècle. On est également parvenu à démon-trer que les thermes, d’une superficie totale de 3 000 m2, fonctionnaient encore dans la première moitié du IVe siècle. Son importante superficie et ses riches décors de mosaïque mettent en évidence la place fondamentale des thermes dans la vie sociale : ce ne sont pas seulement des lieux d’hygiène mais avant tout des lieux de rencontres et d’échanges.

Les thermes de Cahors étaient ravitaillés en eau par un aque-duc qui prenait sa source sous l’oppidum de Murcens, à 16 km au nord de la ville. La canalisation, creusée à même la roche, à flanc de colline, en tunnel ou portée par des ouvrages d’art, parcourait 33 km dans les vallées du Vers et du Lot. Cet aque-duc finissait sa course au castellum (château d’eau) qui dis-tribuait l’eau dans toute la ville. Ce dernier n’a malheureuse-ment pas encore été trouvé. Les eaux usées étaient évacuées par des conduites vers le Lot.L’eau était vraisemblablement chauffée par un système d’hy-pocauste : les bassins sont surélevés sur des piles de briques, l’air chaud d’un foyer y circule venant chauffer l’eau du bassin.L’Arc de Diane est classé aux Monuments historiques dès 1886. Les vestiges découverts dans les années 1950 vont eux aussi bénéficier d’un classement. La protection des thermes antiques entraîne des travaux d’entretien réguliers.

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Couvent des Bénédictines de la Daurade

LOCALISAT ION : quai Champollionquai Champollion

PROT ECT ION : inscription MH : 04/12/1990 - Salle capitulaire, y compris la to-inscription MH : 04/12/1990 - Salle capitulaire, y compris la to-talité de son sous-sol pouvant renfermer des vestiges archéologiques ; vestiges talité de son sous-sol pouvant renfermer des vestiges archéologiques ; vestiges de l’élévation d’un étage situé au-dessus de cette salle.de l’élévation d’un étage situé au-dessus de cette salle.

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XII XIIe siècle siècle

Les religieuses appartenant à l’ancien couvent de la Daurade ne sont men-tionnées dans les sources écrites qu’à partir de 1214, mais les parties les plus anciennes des bâtiments doivent être attribuées à la deuxième moitié du XIIe siècle. Lors du chantier de réalisation de la Maison de Retraite, la salle capitu-laire est mise au jour. Maintenue au cœur des nouveaux bâtiments, elle n’est pas accessible au public. Elle conserve un bel ensemble de chapiteaux romans ornementaux déclinant un décor de feuilles lisses recourbées aux angles de la corbeille et de boules dont la qualité a justifié leur inscription au titre des Monu-ments Historiques. Les vestiges des élévations intérieures de l’ancienne église du couvent sont aujourd’hui visibles depuis le square Olivier-de-Magny.

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Église Saint-Urcisse*

LOCALISAT ION : 306, rue Saint-Urcisse306, rue Saint-Urcisse

PROT ECT ION : classe-classe-ment MH : 05/08/1988 ment MH : 05/08/1988 - En totalité- En totalité

DATAT ION DES PAR-T IES PROT ÉGÉES : fin fin du XIIdu XIIe siècle-début du siècle-début du XIIIXIIIe siècle. siècle.

Église de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle, dont l’architecture et la sculpture se situent à la charnière des époques romane et gothique. Le chevet polygonal se greffe sur une nef à trois vaisseaux à laquelle fut accolée au nord, à la fin du XVe siècle, deux chapelles latérales. Rythmée par quatre puissants contreforts, la façade occi-dentale a été très remaniée au XIXe siècle. Elle conserve néanmoins son portail gothique dont le pilier central sert de support à une statue de Vierge à l’enfant. La composition gé-nérale de la façade, et notamment la présence d’une grande rose au-dessus du portail, renvoie directement au portail ouest de la cathédrale daté de la fin du XIIIe siècle. À l’intérieur, bien que les chapiteaux soient le fruit d’un pro-jet unique, ils sont caractérisés par la coexistence du style roman et du style gothique. Cette originalité fait de Saint-Ur-cisse l’une des églises majeures de Cahors. En travaux, l’édi-fice est actuellement fermé au public.Plusieurs décors d’époques éclectiques viennent s’épanouir au niveau de la nef, du chœur et des chapelles. Leur super-position entraîne une lecture difficile des différents enduits. Il semble toutefois que les premiers enduits datent du Moyen Âge avec la présence de faux-appareils et de peintures icono-graphiques.

Église Saint-Barthélémy*

LOCALISAT ION : bd Gambetta-Pl. Lafayette bd Gambetta-Pl. Lafayette

PROT ECT ION : classement MH : 28/11/1933 - En totalité classement MH : 28/11/1933 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XII XIIe e - XIV- XIVe siècle. siècle.

Fondée sur les vestiges d’une église du XIIe siècle, l’église Saint-Bathélémy était associée au Palais Duèze dans une enceinte commune, aujourd’hui détruite. L’édifice est entiè-rement reconstruit sous l’impulsion du pape Jean XXII, entre 1320 et 1334, et s’impose dans le paysage grâce à sa tour-clo-cher semblable à un donjon. La nouvelle église n’étant pas orientée, son chevet est donc situé au nord ; sa nef unique est bordée de chapelles à l’est comme à l’ouest. Son porche orien-tal, donnant sur la rue Saint-Barthélémy, ancien axe principal nord-sud de la ville médiévale, abrite un enfeu architecturé à pinacle et à gâble.

Chapelle sud-ouest peintures médiévales au niveau des murs et des voûtes. Ces enduits ont été découverts à la fin des années 1970 et ont été restaurés en 1984. Les traces des différentes couches pictu-rales correspondent aux différentes étapes de création et illustrent les changements de modes dans la décoration des édifices religieux. Ces superpositions de couleurs et de des-sins rendent la lecture confuse : on peut cependant distinguer des décors ornementaux et des décors figuratifs.

Chapelle Jean XXII au niveau des voûtains, peintures murales de la fin du XVIIIe siècle représentant les évangélistes accompagnés de leurs symboles. Les murs de la chapelle conservent un faux décor de marbre, des peintures d’architectures en trompe l’œil et des décors ornementaux divers.

* L’église Saint Barthélémy et Saint-Urcisse, ouvert au public de 14h à 18h samedi 14 et dimanche 15 septembre 2013.

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Maison-Tour

LOCALISAT ION : 2, rue du Four-Sainte-Catherine2, rue du Four-Sainte-Catherine

PROT ECT ION : inscription MH : inscription MH : 23/05/1991 - En totalité23/05/1991 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROTÉGÉES : 2e moitié du XIII moitié du XIIIe siècle siècle

Maison de plan rectangulaire, en forme de tour, qui s’élève sur cinq niveaux. Elle est jumelle avec la maison voisine, côté sud, qui est bâtie sur le même plan et d’une hauteur équivalente, mais qui n’est pas protégée au titre des Monu-ments Historiques.Encadrée par deux contreforts en pierre, son élévation vers le Lot, en brique, était composée d’au moins deux niveaux de fenêtres géminées surmontées d’oculi et de roses. Cette maison-tour faisait partie d’un ensemble plus vaste dont l’emprise exacte n’est pas connue.

Hôpital de Grossia

LOCALISAT ION : 102, rue des Soubirous102, rue des Soubirous

PROT ECT ION : inscription MH : 26/10/1925 – Porte inscription MH : 26/10/1925 – Porte

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : vers 1270vers 1270

Plusieurs hôpitaux existaient à Cahors au Moyen Âge. Situé le long de la Grand Rue médiévale, cet établissement de charité est dû à la volonté de Géraud Gros, un riche bourgeois qui décéda vers 1270 sans laisser d’enfant, après avoir par testament consacré tous ses biens à un hôpital qui porterait son nom. La large façade de pierre de taille, qui unifie trois parcelles différentes, fait 17 mètres de long et enjambe une ruelle. À la porte et aux arcades de boutiques du rez-de-chaussée répondaient, à l’étage,

une rangée de six fenêtres à remplage, dont seul un exemplaire a survécu aux outrages du temps.

Maison

LOCALISAT ION : 71, rue du Cheval-Blanc71, rue du Cheval-Blanc

PROT ECT ION : inscription MH : 03/06/1996 - En totalitéinscription MH : 03/06/1996 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIIXIIe e - XIII- XIIIe siècle siècle

Cette maison se compose d’un ensemble de trois corps de bâtiments entourant une cour fermée. Dès 1995, la première étude d’inventaire, fondée, entre autre, sur les techniques de construction et la forme des baies, va permettre une datation aux XIIe-XIIIe siècle. Les ana-lyses dendrochronologiques réalisées en 2005 dans la partie est de la maison confirment ces datations : les prélève-ments effectués mettent en évidence deux dates, 1190 et 1260. Pour autant, l’édifice n’est pas entièrement médiéval puisqu’il est modifié au XVIIe siècle.

La maison était richement décorée de peintures et de sculptures, comme en témoignent par exemple les chapiteaux sculptés de sirènes-oiseaux d’une chemi-née, ce qui favorisera son inscription aux Monuments historiques en 1996.Au premier étage, deux motifs de faux appareils imitent la pierre de taille, un troisième reproduit un motif de tapisse-rie. Ce dernier est composé d’un damier avec une juxtaposition alternée d’un décor composé de vairs noirs et blancs et d’un décor de carrés gironnés rouges et jaunes avec une pastille blanche au centre. Ces différents décors sont datés de la première moitié du XIVe siècle.

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MaisonLOCALISAT ION : 46, rue Donzelle46, rue Donzelle

PROT ECT ION : inscription MH : inscription MH : 10/06/1996 - En totalité10/06/1996 - En totalitéDATAT ION DES PART IESPROT ÉGÉES : deuxième deuxième moitié du XIIImoitié du XIIIe siècle siècle

Cette maison à façade en pan-de-bois sur rez-de-chaussée maçonné est composée de deux étages présentant des décharges assemblées à la sablière

basse par des pièces en demi queue d’aronde. Édifice d’inté-rêt majeur par la datation précoce de son pan de bois dans les années 1289, il est à mettre en comparaison avec la maison du 12, rue Daurade, datée des années 1273-1274.À l’intérieur, la découverte d’un décor médiéval de faux appareil à joints noirs témoigne de la présence de décors peints dans les maisons les plus modestes.

Hôtel de Vayrols

LOCALISAT ION : 321, rue Nationale 321, rue Nationale

PROT ECT ION : inscription MH : 28/09/1925 - À l’étage, série inscription MH : 28/09/1925 - À l’étage, série de sept fenêtresde sept fenêtres

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : deuxième moitié du XIIIdeuxième moitié du XIIIe siècle siècle

L’Hôtel de Vayrols, du nom de la famille, était l’une des plus grandes demeures de Cahors au Moyen Âge. On peut en me-surer la qualité à travers la série de belles fenêtres, datées des années 1280, couvertes en trilobes et surmontées d’un oculus. Leur décor de grande qualité comprend des chapiteaux à cro-chets et des frises ornées de feuilles naturalistes de marron-nier et de figuier. De l’Hôtel démoli à la fin des années 1980, seules subsistent les fenêtres, ainsi que deux gargouilles re-présentant un chien et un ours qui ont été replacées dans les nouvelles constructions.

Maison

LOCALISAT ION : 117, rue Lastié 117, rue Lastié

PROT ECT ION : classement partiel MH : 23/01/1924 - Façade classement partiel MH : 23/01/1924 - Façade

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIVXIVe siècle - XVI siècle - XVIe / XVII / XVIIe siècle siècle

Datée du début XIVe siècle, cette maison se composait de deux corps de bâtiments séparés par une petite cour. Le rez-de-chaussée, avec la porte et l’arcade de boutique, est apparam-ment repris au XVIe-XVIIe siècle. C’est certainement à cette époque aussi qu’un étage est ajouté. La façade sur la rue Lastié se distingue par trois magnifiques fenêtres à remplage qui ont conduit au classement partiel de la maison en 1924.Un projet de restauration, portant sur la reprise de quelques arcs au rez-de-chaussée, le démontage et remontage des croi-sées à remplage, est établi par l’architecte en chef Poutaraud et approuvé le 5 septembre 1925. Les travaux sont visible-ment réalisés l’année suivante.

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Palais Duèze

LOCALISAT ION : 3-6, boulevard Gambetta 3-6, boulevard Gambetta

PROT ECT ION : classement MH : 12/07/1886 - En totalitéclassement MH : 12/07/1886 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : début du XIVdébut du XIVe siècle siècle

Construit entre 1300 et 1326, le Palais est attribué à Pierre Duèze, frère du pape Jean XXII né à Cahors et devenu Pape en 1316. L’ensemble du Palais était clos par une enceinte qui comprenait l’église Saint-Barthélémy.Avec ses 34 m de hauteur, le donjon du Palais Duèze traduit dans l’architecture la puissance de la famille papale. Il est im-planté, dans l’angle nord-ouest de l’ensemble, sur un rez-de-chaussée voûté sur croisées d’ogives qui repose sur des culots sculptés d’animaux. Les autres corps de bâtiments s’organisaient en quatre ailes sur cour, aujourd’hui restructurées en maisons individuelles. Le corps principal donnait, à l’est, sur la rue Saint-Barthélé-my. La façade a été reconstruite en pan de bois au XVIe siècle, mais son rez-de-chaussée conserve une porte en plein-cintre à piédroit moulurés qui pourrait résulter d’un remaniement de la porte d’entrée du Palais. Cette aile orientale abritait, au premier étage, la grande salle d’apparat, la aula, dont la cheminée monumentale aux consoles de pierre moulurées de tores, a été conservée à l’intérieur d’une maison. L’élé-vation de l’aile sud, entièrement bâtie en pierre de taille, se distingue par une série de baies géminées en partie bouchées visibles au-dessus des bâtiments venus s’adosser au Palais. Ce Palais, tout comme le Palais de Via, sont un bel exemple de l’architecture palatiale cadurcienne au Moyen Âge.

Palais de Via

LOCALISAT ION : rue du Château-du-Roirue du Château-du-Roi

PROT ECT ION : protection mixte : protection mixte : classement MH : 07/11/1922 - Ancien phare situé sur un mur classement MH : 07/11/1922 - Ancien phare situé sur un mur

de clôture de la prisonde clôture de la prisoninscription MH : 21/10/1925 - Tourinscription MH : 21/10/1925 - Tour

inscription à titre conservatoire : 07/06/1996 inscription à titre conservatoire : 07/06/1996 - Ensemble du château- Ensemble du château

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIII XIIIe-XIV-XIVe-XIX-XIXe

Le domaine est cédé en 1326 à la famille de Via, alliée du pape Jean XXII, à qui l’on doit d’importants remaniements, et notamment la construction du donjon qui s’élève au cœur de l’ensemble. Entièrement bâti en grès et ajouré de fenêtres à remplages ornées de chapiteaux au feuillage gothique, la tour s’élève puissamment sur cinq niveaux. Les portes, arcades et fenêtres bouchées qui subsistent sur la rue Devia sont les ves-tiges des maisons antérieures à la transformation en Palais. Au XVe siècle, le Palais De Via devient le Château du Roi où siégera le sénéchal du Quercy. Les façades néoclassiques avec porche d’entrée à fronton, donnant sur la rue du Château-du- Roi, ainsi que le corps de bâtiment arrière, sont bâtis à l’occa-sion de sa transformation en prison départementale au début du XIXe siècle, usage qu’il conserve jusqu’en 2012.Le «phare» porté au classement en 1922 était en réalité une ancienne souche de cheminée médiévale qui a été démontée et est partiellement conservée à l’intérieur des bâtiments.

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Pont Valentré

PROT ECT ION : classement MH : 31/12/1840 - En totalitéclassement MH : 31/12/1840 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIV XIVe siècle siècle

Lovée dans un méandre du Lot, la ville de Cahors va, dès le Moyen Age, construire des ponts pour franchir la rivière. Le premier, le pont Vieux, est construit au sud de la ville au XIIe siècle ; un siècle plus tard, on construit le pont Neuf, à l’est. En ce qui concerne le pont Valentré, le troisième pont de Cahors, les consuls décident de le construire à l’ouest de la ville, au lieu dit des Valendres, en 1306. La première pierre est posée le 17 juin 1308, par Géraud de Sabanac, premier consul de la ville.Le pont Valentré est un exemple représentatif de l’architec-ture défensive médiévale avec ses trois tours, dont deux mu-nies d’archères et de mâchicoulis, qui s’élèvent à 40 mètres au-dessus de la rivière. Pour assurer la défense de la ville le pont possédait également deux châtelets situés à chaque extrémité du pont : le châtelet oriental, encore visible au-jourd’hui, et le châtelet ouest, dont il ne subsiste que des ar-rachements au niveau de la coline.

Dès le XIXe siècle, le pont Valentré devient l’emblème de Cahors ; il est d’ailleurs classé sur la toute première liste des Monuments Historiques en 1840. En 1851, la photographie (en plein essor) est utlisée pour recenser les édifices remar-quables à restaurer. À Cahors, Gustave Le Gray et Auguste Mestral vont photographier -entre autre- le pont Valentré. Entre 1853 et 1871, la construction et l’agrandissement de la première usine d’eau potable de Cahors* vont entraîner des travaux de restauration, entrepris par Paul Gout (élève de Viollet le Duc) de 1879 à 1882. Ces travaux visent principa-lement l’enfouissement des canalisations dans le tablier du

pont et sa mise en sécurité. À cette occasion, Paul Gout va largement accentuer l’aspect défensif de l’ouvrage en ajou-tant notamment des créneaux au niveau des avant-becs ou du châtelet est. Différentes campagnes d’entretien ont eu lieu depuis pour préserver le pont : dans les années 1930, 1960 et en 2001.Monument emblématique de Cahors, le pont est connu dans le monde entier, il est d’ailleurs classé, depuis 1998, au patri-moine mondial de l’UNESCO dans le cadre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.*ancienne station de pompage de Cabazat, actuelle Maison de l’Eau ; Ouvert au public de 14h 30 à 18h 30 du vendredi 13 au lundi 16 septembre.

Fortifi cations

LOCALISAT ION : nord de la ville (rue Zola) et plaine du Pal nord de la ville (rue Zola) et plaine du Pal

PROT ECT ION : classement : 20/06/1910 - les remparts de classement : 20/06/1910 - les remparts de Cahors ; 18/04/1914 : Remparts de la Ville y compris la Bar-Cahors ; 18/04/1914 : Remparts de la Ville y compris la Bar-bacanne et et la tour dite « des Pendus » (Tour Saint-Jean)bacanne et et la tour dite « des Pendus » (Tour Saint-Jean)

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIV XIVe siècle - XV siècle - XVe - XVII - XVIIe

Au début de la Guerre de Cent Ans, il est décidé de renforcer les fortifications d’agglomération jusqu’alors constituées par l’enceinte bâtie par Saint-Didier au VIIe siècle et renforcée tout au long des XIIe et XIIIe siècles. L’enceinte nord est alors construite pour barrer le méandre d’est en ouest sur toute sa largeur. Elle est flanquée de plusieurs tours d’inégales dimensions dont, la tour Saint-Jean, dite «tour des pendus» implantée à l’extrémité est, la tour Morlas, la tour de la Pou-drière ou la tour du Pal.Une seule porte médiévale est aujourd’hui conservée : la porte Saint-Michel, ouvrant sur le cimetière. Aux vestiges de la porte de la Barre, détruite lors de l’agrandissement de la rue au XIXe siècle, est venu s’adossé, au XVIIe siècle, le corps-de-garde à mâchicoulis, communément appelé «Barbacane». Au début du XXe siècle, la première grande campagne de restaurations consécutive au classement verra, ente autre, la restitution des crenelages. Diverses campagnes de restau-rations suivront, la dernière en date concernera, en 2012, la tour Morlas avec la restitution d’une couverture charpentée. Renforcée et réparée tout au long du Moyen Âge, l’enceinte primitive est en grande partie conservée dans les sous-sols des immeubles qui bordent le boulevard Gambetta et au-dessus du front de falaises qui se dresse à l’est au-dessus du Lot.

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EnsembleCathédral

LOCALISAT ION : Place Chapou Place Chapou

PROT ECT ION : protection mixte : protection mixte :classement MH : 31/12/1862 - La cathé-classement MH : 31/12/1862 - La cathé-drale et son cloître drale et son cloître classement MH : 28/12/1907 - Archidiaconéclassement MH : 28/12/1907 - Archidiaconé inscription MH : 12/01/1931 - Façade de inscription MH : 12/01/1931 - Façade de l’aile est de la cour de l’Archidiaconél’aile est de la cour de l’Archidiaconé

La cathédrale et son cloître

DATAT ION : XIIXIIe – XIII – XIIIe – XV – XVe/XVI/XVIe

Ouvrage composite, la cathédrale de Cahors est le fruit de plusieurs cam-pagnes de constructions échelonnées entre le XIIe et le XVIe siècle. En 1119, le pape Calixte II, consacre la cathédrale romane à déambulatoire ; toutefois, les parties hautes de la nef unique, couverte d’une file de coupole, ne sont certaine-ment construites qu’à la fin du XIIe siècle ou au début du siècle suivant. Le style du portail nord permet d’en situer la réali-sation dans les années 1150. La qualité de sa composition et de son décor sculp-té en font l’une des pièces majeures de la sculpture romane dans le Lot et l’ap-parente aux portails de Beaulieu et de Moissac. Également réalisé au XIIe siècle, le portail sud est couvert par un arc trilo-bé. Le chœur est surélevé d’un étage vers 1260 avant d’être couvert de croisées d’ogives gothiques dans les années 1285. Le puissant massif occidental, dont la fa-çade superpose une rose au portail, n’est implanté qu’à la fin du XIIIe siècle. Peu de temps après, sont réalisés les décors peints qui ornent ses murs intérieurs et ceux de la coupole occidentale . Il faut attendre la fin du 15e siècle pour que soit entrepris la construction d’un nouveau cloître. Engagée par l’évêque Antoine d’Alamand dans les années 1490-1500, ce nouveau cloître de style gothique flamboyant restera innachevé. D’une très grande finesse de réalisa-tion, le décor sculpté met en scène un univers profane (amour courtois, scènes de bataille etc.) qui a délaissé l’univers médiéval pour annoncer celui de la Renaissance. La cathédrale conserve de nombreux dé-cors peints d’époques différentes allant du Moyen Âge à l’époque contemporaine. À l’extérieur, au niveau du tympan de la

façade du massif occidental, on constate la présence de traces d’enduits, preuve que l’art de la peinture monumentale se développait sur les façades des édifices religieux au Moyen Âge. En pénétrant dans l’édifice, on découvre des décors mettant en scène différents thèmes iconographiques : les épisodes de la Genèse du revers du massif occi-dental (XIIIe/XIVe siècle); la lapidation de saint-Etienne au cœur de la coupole ouest (XIIIe/XIVe siècle); la Rencontre des trois morts et des trois vifs datant de la seconde moitié du XIVe siècle dans la chapelle sainte-Catherine et saint-Blaise ; des scènes de la vie de la Vierge ornent la chapelle profonde (fin XVe siècle). Du XIXe siècle, on notera particulière-ment les décors de la chapelle sud dédiée à la Vierge et surtout le vaste décor porté qui se développe sur le partie orientale de le nef et du chœur, oeuvre de l’artiste cadurcien Cyprien-Antoine Calmon en 1874. Ouvrant sur le cloître, la chapelle Saint-Gausbert (sud de la nef) nous offre une représentation du Jugement Dernier daté de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Ce décor peint ,qui se déve-loppe sur l’ensemble des murs, semble inachevé.

Archidiaconé et façade de l’aile est

DATAT ION : XVI XVIe – XIX – XIXe

L’hôtel a été construit dans les années 1527 sur les vestiges d’édifices anté-rieurs pour le grand archidiacre Gilibert de Massaut, dont les armes figurent sur la porte d’entrée de l’escalier et sur un culot.Situé au sud de la cathédrale, l’hôtel se compose de deux ailes en équerre sur cour et d’un corps d’entrée, couvert d’une voûte nervurée, donnant sur la rue de la Chantrerie. L’ensemble est un des rares témoins de la Renaissance à l’Italienne, à Cahors : voûtes nervurées à liernes et tiercerons, décors finement sculptés entremêlés d’arabesques et de rinceaux, escalier monumental en vis, plafonds à la fran-çaise. L’édifice conserve des traces d’enduits peints, dont une inscription, des élé-ments floraux, et le dessin de poissons. On constate également la présence de peintures au niveau du plafond à la fran-çaise du premier étage datant de la Re-naissance (XVIe).

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Immeuble dit «ancien cuvier du Chapître» ou «Chantrerie»

LOCALISAT ION : 35, rue de la Chantrerie35, rue de la ChantreriePROT ECT ION : classement MH : 26/06/1990 classement MH : 26/06/1990 - Immeuble dit ancien cuvier du Chapitre ou - Immeuble dit ancien cuvier du Chapitre ou ChantrerieChantrerieDATAT ION : XIVXIVe siècle siècle

Ancien édifice public de la fin du XIVe siècle, qui pourrait initialement avoir été une loge de marchands avec halle en rez-de-chaussée et comptoirs commerciaux à l’étage. Les restaurations réalisées dans les années 1990 redonnèrent à sa façade sur rue sa composition d’origine avec arcades de boutiques et portail d’entrée au rez-de-chaussée, caisson de cheminée débordant encadré par deux fenêtres gé-minées à l’étage. Son nom remonte au XVIIe siècle où il servait de cuvier (cave et pressoir pour le vin) aux chanoines.

Maison Henri IV - Hôtel de Roaldès

LOCALISAT ION : 247, quai Champollion 247, quai Champollion - Place Henri IV- Place Henri IV

PROT ECT ION : classement MH : classement MH : 31/12/1862 - En totalité31/12/1862 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIIIXIIIe/XIV/XIVe – fin XV – fin XVe/début XVI/début XVIe siècle siècle

Édifice en pan de bois, en pierre et en brique construit à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle sur les vestiges d’un édifice antérieur dont les maçonneries en brique sont visibles côté quai.

La construction de l’hôtel particulier sur jardin est attribuée à Pierre Galaud, entre 1477 et 1500, et passe par divers proprié-taires avant de devenir la propriété des Roaldès, en 1661, qui le possèdent encore aujourd’hui.Malgré d’importantes restaurations réali-sées à la suite de son classement en 1862, l’hôtel demeure l’un des meilleurs témoins de l’originalité des réalisations cadur-ciennes des années 1500. Caractérisé par sa tour d’escalier en vis qui émerge au-des-sus des toits, l’hôtel de Roaldès conserve des cheminées monumentales, des croi-sées et des portes ornées d’accolades, de roses, de bâtons écotés et de soleils flam-boyants qui constituent indéniablement un ensemble décoratif de toute première qualité.

Maison

LOCALISAT ION : 88, rue des Soubirous 88, rue des Soubirous

PROT ECT ION : inscription MH : inscription MH : 17/03/1997 - Maison en totalité et esca-17/03/1997 - Maison en totalité et esca-lier en galerie de charpente sur cour. lier en galerie de charpente sur cour.

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIIXIIe - XIII - XIIIe - fin XV - fin XVe/début XVI/début XVIe siècle siècle

C’est une maison urbaine des XIIe et XIIIe siècles fortement remaniée à la fin du XVe siècle. Elle est composée de deux corps de bâtiments organisés autour d’une cour. Le corps avant sur la rue des

Soubirous présente un rez-de-chaussée pourvu d’une arcade de boutique, réser-vée au commerce, et d’une porte d’accès à la cour arrière. Les étages, réservés aux logements, conservent des équipements de conforts (évier, placards etc.) dont la pièce maîtresse est la cheminée monu-mentale du premier étage qui porte un décor à bâtons écotés, typique du XVe siècle à Cahors, qui reprend celui des croisées de la façade. Sur cour, un escalier en galerie de char-pente à aisseliers coudés, constitue éga-lement un exemple de l’architecture de cette époque.

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Maison

LOCALISAT ION : 53, rue Nationale - 53, rue Nationale - Place GaldemarPlace Galdemar

PROT ECT ION : inscription MH : inscription MH : 05/10/1925 - Façade sur rue05/10/1925 - Façade sur rue

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIIIXIIIe/XIV/XIVe – fin XV – fin XVe/début XVI/début XVIe siècle siècle

Cette grande demeure urbaine du XIIIe ou du XIVe siècle, amplement remaniée à la fin du XVe siècle, s’organise en deux corps de bâtiments autour d’une cour centrale dominée par des galeries de charpente à aisseliers coudés réalisées à la fin du XVe siècle. Sur rue, l’arcade de boutique et la porte d’accès à la cour arrière correspondent à l’édifice du XIIIe ou XIVe siècle tandis que les croisées du premier étage à baguettes, bases pris-matiques et bâtons écotés appartiennent manifestement aux remaniements de la fin du XVe siècle.

Maison du Patrimoine, ancienne maison Quéval

LOCALISAT ION : 8, rue de la Halle 8, rue de la Halle

PROT ECT ION : inscription partielle MH : 28/09/1925 - inscription partielle MH : 28/09/1925 - FaçadesFaçades

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIIIXIIIe – XV – XVe/XVIe – XVII/XVIe – XVIIe siècle siècle

Cette maison du XIIIe a été remaniée vers le XVe ou XVIe puis au XVIIe avant d’être re-prise au XIXe siècle.À l’époque médiévale, le rez-de-chaussée,

consacré au commerce ou à l’artisanat, s’ou-vrait par trois larges arcades en arc brisé, tandis que le premier étage, réservé à l’ha-bitation, comportait deux séries de fenêtres géminées. À cet étage, des vestiges de che-minées et de peintures murales montrent le confort et le soin apporté à cette pièce. À la fin du XIVe siècle ou début du XVe, les baies médiévales sont remplacées par des croisées de pierre élégamment sculptées et le deuxième étage est remanié. Au cours du XVIIe siècle, la maison Quéval -du nom de son propriétaire au XXe siècle- est associée à la maison voisine (à l’est) : plusieurs ouver-tures sont créées pour être abandonnées par la suite. La dernière phase de remaniement a lieu au cours du XIXe siècle. Des travaux de restauration ont eu lieu en 2008 pour faire de l’édifice la «Maison du Patrimoine» qui abrite les services municipaux.Au premier étage, présence de deux dé-cors peints médiévaux superposés : un faux-appareil sur fond blanc souligné par des doubles joints verticaux rouges recou-vert par un nouveau décor de cordelettes entrelacées noires et jaunes. Ces décors qui ont été restaurés en 2009 par Diane Henry-Lormelle, restauratrice.

Immeuble

LOCALISAT ION : 40, rue du Portail Alban40, rue du Portail Alban

PROT ECT ION : inscription MH : 21/10/1944 – En totalitéinscription MH : 21/10/1944 – En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVXVe siècle siècle

Cet hôtel est vraisemblablement cons-truit dans la seconde moitié du XVe siècle pour Antoine d’Alamand, archidiacre de Tornès, propriétaire en 1480, ce que confirme la présence de ses armes sur l’écu qui orne la tour d’escalier située dans la cour intérieure. L’hôtel est en-suite intégré aux biens de la cathédrale et devient la résidence des archidiacres de Tornès. L’édifice a été modifié au XIXe siècle pour aménager, entre autre, une terrasse au-dessus du corps d’entrée. Enfin, les travaux réalisés à la fin du XXe siècle, vont encore dénaturer le bâ-timent, puisqu’on ajoute à cette époque un troisième étage.

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Maison

LOCALISAT ION : 40, rue du Docteur-Bergougnoux 40, rue du Docteur-Bergougnoux

PROT ECT ION : classement MH : 11/02/1911 - En totalité classement MH : 11/02/1911 - En totalité

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XII XIIe/XIV/XIVe - XVI - XVIe sièclesiècle Communément appelé «Maison Renaissance», l’hôtel par-ticulier situé au 40 rue du Docteur Bergougnioux est connu pour les croisées richement sculptées de sa façade. Les an-ciennes arcades médiévales en briques de son rez-de-chaus-sée attestent toutefois son origine médiévale. Sur cour, l’hôtel particulier de plan en «L» s’articule autour d’une tour d’escalier en vis. Les deux croisées de la façade sur rue font cohabiter deux courants stylistiques : la Renaissance italienne, qui s’illustre par ses arabesques, putti, fleurons et médaillons, et le style gothique cadurcien à bâtons écotés. L’importance et la richesse du décor va devenir embléma-tique de l’édifice et conduire à son classement en 1911. Depuis 2008, cette belle bâtisse bénéficie de travaux de restauration réguliers.

Ancien Collège Pélegri

Maison

LOCALISAT ION : 35, rue du Château-du-Roi 35, rue du Château-du-Roi

PROT ECT ION : inscription MH : 03/02/1994 - Maison inscription MH : 03/02/1994 - Maison médiévale comprenant des vestiges de l’ancien collège Pélegrimédiévale comprenant des vestiges de l’ancien collège Pélegri et aménagements du XV et aménagements du XVe siècle siècle

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XV XVe siècle siècle

Maison

LOCALISAT ION : rue Pélegri – 489, quai de Regourdrue Pélegri – 489, quai de Regourd

PROT ECT ION : inscription MH : 22/10/1925 - Tourelle d’escalier du XVinscription MH : 22/10/1925 - Tourelle d’escalier du XVe siècle avec sa portesiècle avec sa porteinscription MH : 24/02/1943 - Façade et toitureinscription MH : 24/02/1943 - Façade et toiture

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVe siècle XVe siècle

L’université de Cahors, établie en 1332 par le pape cadur-cien Jean XXII, ne possédait pas de bâtiments spécifiques mais plusieurs collèges universitaires accueillaient des étudiants « pauvres ».

Le collège Pélegri fut fondé en 1368 par la volonté de deux ecclé-siastiques de haut rang installés en Angleterre : Raymond et Hu-gues Pélegri. D’immenses terres lui étaient rattachées. Réservé tout d’abord à 13 étudiants en Arts Libéraux, il devint par la suite une école de Droit. Le corps de bâtiment principal, parallèle à la rivière, est desservi par un escalier en vis de 102 marches aménagé dans une tour octogonale. La façade principale de cette dernière comprend une porte surmontée d’un arc en accolade et des demi-croisées riche-ment sculptées dans le style quercynois des années 1500 : bases prismatiques et bâtons écotés y sont à l’honneur. Depuis 2011 le bâtiment fait l’objet de travaux de restauration.

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Hôtel d’Issala

LOCALISAT ION : 160, rue Nationale - 160, rue Nationale - 83, rue du Docteur-Bergougnoux83, rue du Docteur-Bergougnoux

PROT ECT ION : inscription partielle MH : 23/09/1925 - inscription partielle MH : 23/09/1925 - Deux fenêtres à meneaux horizontaux Deux fenêtres à meneaux horizontaux du XVe siècle inscription partielle MH : du XVe siècle inscription partielle MH : 26/10/1925 - Porte du XV26/10/1925 - Porte du XVe siècle siècle DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVe siècle XVe siècle

Cette grande maison d’origine médié-vale tire son nom d’une famille de no-taires et de magistrats qui l’occupa au XVIIe siècle . La façade principale ouvre sur l’ancienne Grand Rue par trois ar-cades de boutiques, au dessus desquelles se trouvent deux corbeaux de pierre re-courbés qui devaient soutenir des stores. Les fenêtres à croisées du dernier étage sont bordées d’anneaux métalliques, porte-bannes, et de deux bustes sculptés d’un homme et d’une femme. Sur la rue Docteur Bergougnoux, la porte à cadres cloutés du XVIIe siècle donne accès à une cour et à la tour d’escalier en vis de la fin du XVe siècle.

Couvent des Soeurs de Gramat

(établissement scolaire Saint-Étienne)

LOCALISAT ION : 81, rue des Soubirous - 81, rue des Soubirous - porte XVIIe ; porte XVporte XVIIe ; porte XVe sur cour sur cour

PROT ECT ION : inscription MH : 21/10/1925 - Porte mo-inscription MH : 21/10/1925 - Porte mo-numentale sur rue avec les boiseriesnumentale sur rue avec les boiseriesinscription MH : 13/02/1926 - Porte du inscription MH : 13/02/1926 - Porte du XVXVe siècle sur cour et écusson XVII siècle sur cour et écusson XVIIe e siècle siècle qui la surmontequi la surmonte

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVXVe et XVII et XVIIe siècle siècle

- porte du XVII- porte du XVIIee siècle - 81, rue des Soubi- siècle - 81, rue des Soubi-rous : rous : son fronton est interrompu par une baie rectangulaire accueillant une sta-tuette (plus récente) de Vierge à l’Enfant. Les boiseries se composent d’un tympan ajouré d’épaisses volutes et de vantaux à couvre-joints, dont neuf panneaux sont sculptés de fruits ou de feuillages.- cour intérieure avec porte du XV cour intérieure avec porte du XVee siècle : siècle : en redescendant la rue de 50 mètres, on admire au fond d’une cour une porte du XVe s. surmontée du blason de la famille d’Hauteserre, qui en était propriétaire au XVIIe siècle. Le 16 novembre 1561 ce lieu fut le théâtre du massacre de vingt-huit protestants.

Maison

LOCALISAT ION : 247, rue Nationale247, rue Nationale

PROT ECT ION : inscription : 03/11/1925 inscription : 03/11/1925 - Médaillon du XVI- Médaillon du XVIe siècle en pierre sculp- siècle en pierre sculp-tée, incorporé dans la façadetée, incorporé dans la façade

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIXVIe siècle siècle

Avec son rez-de-chaussée ouvert par deux arcades de tracé segmentaire et ses étages en encorbellement, la maison peut être considérée comme une maison courante du XVIe siècle. Le médaillon vi-sible au premier étage de la façade peut être attribué à cette époque. Il semble représenter un homme chapeauté qui, de sa main droite, tient son manteau, à la mode antique. Ce type de médaillon, rare à Cahors, se trouve notamment sur la façade de l’Archidiaconé.

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MaisonLOCALISAT ION : 58, rue du Château-du-Roi58, rue du Château-du-Roi

PROT ECT ION : inscription partielle : inscription partielle : 06/10/1925 - Porte 06/10/1925 - Porte

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIIXVIIe siècle siècle

Cette demeure appartenait au XVIIe siècle à Pierre Faurie, procureur. Le portail ba-roque dont les boiseries sont richement sculptées s’inscrit dans une ancienne ar-cade de boutique médiévale : le tympan, à deux panneaux sculptés d’épaisses volutes, surmonte une frise de rinceaux ponctuée de fleurs. Les vantaux à couvre-joints sont sculptés de chutes de fruits, d’embrasses d’étoffe, de roses, et, pour le panneau central, d’un mufle de lion.La porte a été restaurée sous l’égide du Rotary Club de Cahors.

Hôtel de Marcilhac

LOCALISAT ION : 116, rue Nationale116, rue Nationale

PROT ECT ION : inscription partielle MH : inscription partielle MH : 05/10/1925 - porte avec ses boiseries05/10/1925 - porte avec ses boiseries

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIIe siècleXVIIe siècle

Au 116, rue Nationale se trouve le plus beau portail du XVIIe siècle visible à Cahors. Le fronton de pierre est inter-rompu par un oculus ovale bordé d’une couronne de feuillages et surmonté de pommes de pin. Les boiseries, à couvre-joints timbrés de clous pyramidaux, en-cadrent des panneaux sculptés d’un riche décor de cornes d’abondances, de fruits et de légumes. Le heurtoir de forme cy-lindrique est d’origine. Au tympan, un lion tient dans ses griffes le blason de la dame de Rucapel, qui finança ici l’instal-lation de l’hôpital du Bon Pasteur. Les boiseries ont été restaurées par l’ébé-niste Christian Schmitter sous l’égide du Rotary Club de Cahors.

Maison LOCALISAT ION : 30, rue Saint-André 30, rue Saint-AndréPROT ECT ION : inscription MH : 23/09/1925 - Porte co-inscription MH : 23/09/1925 - Porte co-chère sur rue, escalier en vis et sa porte, chère sur rue, escalier en vis et sa porte, trompe sous angle saillant situé dans la trompe sous angle saillant situé dans la courcourDATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIIXVIIe siècle siècle

En 1650 cette demeure appartenait à François Vaysset, curé de Saint-Laurent et président du tribunal de l’Election.

- porte cochère : elle est caractéristique de l’architecture classique du 17e siècle. Couverte d’un arc en plein cintre à clé saillante en pointe de diamant, elle est encadrée par deux pilastres canelés à chapiteaux le tout surmonté d’un fron-ton triangulaire et motifs de sphère sur piédouche.- escalier en vis sur cour : il s’agit d’une vis à noyau évidé et torsadé de très belle facture, dont un modèle proche se trouve dans le cloître de la cathédrale Saint-Etienne. - Trompe sous angle saillant : cette trompe «sous-le-coin», remarquable travail de stéréotomie est appareillé en panache (forme d’éventail).

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Maison Issala

LOCALISAT ION : rue de la Rivièrerue de la RivièrePROT ECT ION : inscription MH : inscription MH : 14/01/1954 - En totalité14/01/1954 - En totalitéDATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIIXVIIe siècle siècleSituée au cœur des quartiers maraî-chers de Cabessut, la «Maison Issala», construite en brique, est une résidence de campagne du XVIIe siècle, rémi-nissence des bories médiévales. Elle ap-partenait à la famille Issala, qui fut à cette époque, une grande dynastie de notaires et de magistrats de Cahors. Le logis est ajouré d’une loggia au premier étage et de mirandes en anse de panier au second, élément typique du XVIIe siècle. Une tour-pigeonnier coiffée en pavillon vient parachever l’ensemble. Selon les sources, la galerie de l’étage noble aurait été décorée d’un décor peint représentant le paysage des environs et des scènes rustiques inspirées de Jacques Callot.

Couvent des Mirepoises

LOCALISAT ION : 15, boulevard Gambetta15, boulevard Gambetta

PROT ECT ION : inscription partielle inscription partielle MH : 25/03/1977 - Façades et toitures ; MH : 25/03/1977 - Façades et toitures ; cheminée de la pièce voûtée au rez-de-cheminée de la pièce voûtée au rez-de-chaussée ; peintures murales de l’ora-chaussée ; peintures murales de l’ora-toire ; poutres peintes et cheminée à dé-toire ; poutres peintes et cheminée à dé-cor peint au premier étagecor peint au premier étage

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIIXVIIe siècle siècle

En 1665, l’immeuble est légué par le marquis de Mirepoix à des religieuses, dites Mirepoises ou Soeurs des écoles chrétiennes, qui s’y installèrent en 1678 après l’avoir fait entièrement réamé-nager d’anciennes maisons du Moyen-Âge. Les Dames Blanches qui occupent l’édifice au XIXe siècle, y construisent une grande chapelle, après 1812 si on se réfère au cadastre napoléonien. Entre

1973 et 1985, l’édifice est presque entiè-rement détruit malgré son inscription au titre des Monuments historiques en 1977.L’immeuble accueillait des décors peints datés de la seconde moitié du XVIIe siècle sur les murs et les poutres des plafonds. Malheureusement ces décors, extrême-ment fragiles, ont été fortement endom-magés et même détruits, pour une par-tie, entre 1973 et 1985. Un riche décor peint venait s’épanouir sur toute la surface murale d’une cha-pelle située au premier étage : scènes figurées, peintures de saint Jérôme, du Christ, scène de Calvaire. Les voûtes d’arêtes et l’embrasure étaient décorées de rinceaux et autres formes végétales très colorées.Les peintures murales étaient accompa-gnées d’un plafond peint dont le décor était composé de rinceaux et de médail-lons, tenus par des putti, dans lesquels s’inséraient des paysages.

Ermitage (ancien)

PROT ECT ION : inscription partielle MH : inscription partielle MH : 13/12/1950 - Galerie à piliers de bois pa-13/12/1950 - Galerie à piliers de bois pa-vée de mosaïques de cailloux ; chapelle ; vée de mosaïques de cailloux ; chapelle ; sacristiesacristieDATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIIXVIIe siècle siècleNon accessible au public.

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Collège Gambetta - ancien collège de Jésuites

LOCALISAT ION : 105, rue du Président-Wilson 105, rue du Président-Wilson

PROT ECT ION : classement partiel MH : 12/08/1891 - Tour classement partiel MH : 12/08/1891 - Tour du lycéedu lycéeDATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVII XVIIe siècle siècle

À l’heure actuelle, il ne subsiste presque rien du collège fondé en 1473 par Jean Rubei. Les bâtiments, cédés aux Jésuites en 1605 pour en faire leur collège, sont modifiés tout au long du siècle donnant à la partie orientale de l’édifice (de la chapelle à la bibliothèque municipale) son apparence actuelle.Le contrat pour la construction de la tour-clocher est passé en avril 1676 avec Antoine Chassagnard, architecte installé à Cahors à qui on fera de nouveau appel, cinq ans plus tard, pour prolonger le bâtiment principal dans lequel se trouve un escalier suspendu. Le bâtiment devient lycée en 1803. À partir de 1895, la vétusté de l’édifice entraîne une démo-lition et une reconstruction de la partie occidentale confiées à Jean Gabriel Achille Rodolosse. Ces travaux s’achèvent en 1898, date inscrite dans un cartouche de l’aile ouest, sur les allées Fénelon. Le lycée devient un collège en 1976.

Peintures murales situées au niveau de l’ancienne église du couvent, dans la chapelle orientale autrefois dédiée à Saint-Joseph et dans la chapelle occidentale autrefois dédiée à Marie. On peut y observer un décor ornemental et iconogra-phique avec la présence d’un Christ au Lys dans un médaillon central sur la voûte.

On trouve également un décor peint au niveau du plafond de la salle de déclamation datant du XVIIe siècle. Ce décor orne-mental et figuratif est peint directement sur le bois à l’excep-tion de quelques cartouches qui ont reçu des toiles peintes clouées.

Ancien évêché concordataire actuel Musée de Cahors Henri-Martin

LOCALISAT ION : 792, rue Emile-Zola792, rue Emile-Zola

PROT ECT ION : inscription partielle MH : 10/05/1999 inscription partielle MH : 10/05/1999 - Chapelle de l’ancien évêché- Chapelle de l’ancien évêché

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XVIII/XIX XVIII/XIXe e sièclesiècle

Suite au Concordat, en 1805, le Département fait l’acquisi-tion d’une demeure citadine afin que l’évêque soit de nouveau héberger à Cahors. Les parties les plus anciennes de ce logis datent probablement du XVe siècle pour une partie et d’un corps de logis du XVIIIe siècle.Plusieurs campagnes de travaux sont menées de 1813 à 1860 afin de donner à cet édifice l’apparence d’un hôtel particulier néoclassique entre cour et jardin. La nouvelle chapelle est aménagée selon un projet de l’architecte diocésain Charles Lainé aux alentours de 1860.À la fin du XIXe siècle, un bâtiment est ajouté au nord et le portail d’entrée est remplacé. L’édifice cesse d’être le siège de l’évêché en 1906. Le parc devient jardin public et le musée municipal s’y installe en 1929.

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Hôtel de Ville

LOCALISAT ION : 73, boulevard Gambetta73, boulevard Gambetta

PROT ECT ION : inscription partielle : inscription partielle : 29/10/1975 - Façades et toitures29/10/1975 - Façades et toitures

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIIXIIe - XIII - XIIIe - XVII - XVIIe - XIX - XIXe

Un grand programme de développe-ment urbain est lancé dans les 1830 dans lequel s’inscrit l’implantation des bâtiments publics le long du boulevard, devenu le nouvel axe principal de la Ville. C’est dans ce cadre que s’inscrit le vaste chantier de l’Hôtel de Ville implanté à l’emplacement d’anciens bâtiments du XVIIe siècle et du Moyen-Âge. Sont vi-sibles dans le passage qui traverse l’édi-fice au niveau de la rue Fondue Haute : des vestiges d’arcades et de portes, en brique et en pierre, ainsi que des baies géminées aux étages, et une porte à fron-ton classique du XVIIe siècle provenant de l’ancienne maison consulaire située Place Chapou. Sur le boulevard, l’ordonnancement né-oclassique de la façade est scandé par une série de pilastres cannelés et de fe-

nêtres à fronton. Le corps central, légère-ment en saillie, est couronné d’une hor-loge inscrite dans un fronton triangulaire à la surface finement gravée de rinceaux et de fleurettes, et surmonté du blason de la Ville figurant le pont Vieux, à cinq tours, qui traversait autrefois le Lot dans le prolongement de la rue principale, actuelle rue nationale.

Bibliothèque municipale

LOCALISAT ION : Place François-MitterrandPlace François-Mitterrand

PROT ECT ION : protection mixte MHprotection mixte MHinscription MH : 10/05/1999 - Façades et toi-inscription MH : 10/05/1999 - Façades et toi-tures, cage d’escalier et salle de bibliothèque tures, cage d’escalier et salle de bibliothèque avec le mobilier portéavec le mobilier portéclassement MH : 20/12/1999 - Salle de lec-classement MH : 20/12/1999 - Salle de lec-ture de la bibliothèque municipaleture de la bibliothèque municipale

DATAT ION DES PART IES PROT ÉGÉES : XIXXIXe siècle siècle

La construction d’un bâtiment avec une salle à l’étage dévolue à la bibliothèque publique est liée au réaménagement du lycée voisin (actuel Collège Gambetta).

Le projet de l’architecte du département Jean Rodolosse (de 1882 à 1908) semble

dater de 1890. Il avait alors imaginé une prolongation de l’édifice par une aile basse le long des allées Fénelon qui aurait abrité un promenoir ouvert d’ar-cades à l’avant du musée, mais ce projet n’a jamais été réalisé. Le gros-oeuvre est réalisé sous la direction de Rodolosse entre 1895 à 1899. Les aménagements intérieurs de la bibliothèque sont exécu-tés entre 1902 et 1908 par l’architecte Emile Toulouse, qui respectera les plans de son prédécesseur.

Le rez-de-chaussée était dévolu à une ga-lerie marchande (aujourd’hui occupé par l’Office de tourisme et la Villa Malbec). L’accès à la salle de la bibliothèque située à l’étage se fait par un imposant escalier en bois positionné entre le bâtiment de la bibliothèque et une aile du lycée.

L’ensemble des boiseries et des décors portés confère à cet espace un charme intemporel.

Aujourd’hui devenue Bibliothèque Pa-trimoniale et de Recherche du Grand Cahors, elle conserve l’ensemble des do-cuments qui constituent le Fonds Ancien.

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AISSELLIER : Dans les ouvrages de char-pente, pièce de bois venant renforcé l’angle droit formé par une pièce de bois horizontale (sablière) et une pièce de bois verticale (po-teau)

ARMES/ARMOIRIES : emblèmes des grandes familles médiévales qui étaient peintes ou gravées sur les blasons.

ASSEMBLAGE EN QUEUE D’ARONDE : as-semblage de bois taillé en queue d’hirondelle et permettant de maintenir entre elles diffé-rentes pièces d’un ouvrage en pan de bois.

AULA : pièce d’apparat de la demeure médié-vale aussi bien présente dans une maison que dans un palais. Cette pièce est représentative du statut social du propriétaire des lieux.

JACQUES CALLOT : (1592-1635) dessina-teur et graveur lorrain du XVIIe siècle.

CHÂT ELET : ouvrage fortifié défendant un passage.

CARRÉ GIRONNÉ : motif présent sur les blasons, composé de triangles bicolores qui compartimentent une forme carrée.

CLÉ OU CLEF : pierre de taille placée au sommet d’un arc ou d’une voûte (clé de voûte).

DENDROCHRONOLOGIE : méthode de datation des pièces de bois permettant de donner la date d’abattage de l’arbre utilisé.

DÉCHARGE : pièce de bois oblique consoli-dant et assemblant les différentes parties des pans de bois.

FENÊT RE À REMPLAGES : baie compar-timentée par un réseau en pierre de taille dessinant des motifs ornementaux, par exemple, des polylobes.

GÂBLE : forme pyramidale ou triangulaire moulurée et ajourée qui couronne les ouver-tures gothiques.

LOGGIA : Pièce située à l’étage et ouverte sur l’extérieur.

MÂCHICOULIS : Ouvrage défensif en en-corbellement reposant sur des consoles et situé au sommet d’une tour ; cette structure permettait le tir.

OCULUS/OCULI : Ouverture(s) de forme circulaire.

PIÉDOUCHE : petite base ronde ou carrée qui sert à porter un buste, un vase ou autres décors sculptés en ronde bosse.

PINACLE : forme élancée et pyramidale très ornée caractéristique de l’architecture gothique.

PUT TO/PUT T I : figure de petits angelots, souvent nus, inspirés de l’art antique, qui apparaissent dans l’iconographie de la Re-naissance.

SABLIÈRE : pièce de bois horizontale consti-tuant les pans de bois.

ST ÉRÉOTOMIE : Science de la taille et de la coupe des matériaux de construction spécia-lement la pierre.

T RILOBE : Forme ornementale constituée de trois lobes, fortement présente dans les arcs des baies.

VAIR : motif fortement répandu dans héral-dique, il prend la forme d’une fausse cloche, symbolisant la peau d’un animal étendue.

VOÛTAIN : Compartiment d’une voûte déli-mité par des arêtes ou des nervures.

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T EXT ES SERVICE PAT RIMOINE VILLE DE CAHORS

(Emmanuel Carrère, Anaïs Charrier, Myriam Cohou, Laure Courget, Camille Gillon).

REMERCIEMENTS Olivier Bouanani, Fabienne Laval,

Gilles Séraphin, tous les propriétaires qui ont eu l’amabilité/la gentillesse de nous ouvrir leur porte.

CRÉDITS PHOTOS SERVICE PAT RIMOINE VILLE DE CAHORS

(Emmanuel Carrère, Anaïs Charrier, Myriam Cohou, Laure Courget, Cécile Fock-Chow-Tho, Camille Gillon, Pierre Lasvènes, Emilie Mahé, Gilles Séraphin),

SERVICE INVENTAIRE CONSEIL RÉGIONAL DE MIDI-PYRÉNÉES (Jean-François Peiré, Christian Soula) ;

GRANDS SIT ES DE MIDI-PYRÉNÉES (Dominique Viet),

SERVICE TERRITORIAL DE L’ARCHIT ECTURE ET DU PAT RIMOINE DU LOT.

RELEVÉS/PLANS SERVICE INVENTAIRE CONSEIL RÉGIONAL

DE MIDI-PYRÉNÉES-VILLE DE CAHORS (Patrice Roques).

INFORMAT IONS PRAT IQUES MAISON DU PAT RIMOINE

8, rue de la Halle46000 CAHORS

Tél. 05 65 20 88 91

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