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109 Restitution de l’interligne articulaire en révision prothétique du genou : fiabilité des repères anatomiques osseux

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Page 1: 109 Restitution de l’interligne articulaire en révision prothétique du genou : fiabilité des repères anatomiques osseux

RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S81

(n = 25), fractures autour du genou (n = 23 : rotule n = 8, fémur n= 7, TTA n = 5, tibia n = 4), douleur inexpliquée (n = 17), clunk-syndrome (n = 16), descellement aseptique (n = 15), raideursévère (n = 5),instabilité fémoro-tibiale (n = 5), nécrose cutanée(n = 3),rotule basse (n = 3), pseudarthrose (n = 3 : TTA n = 2,tibia n = 1) et d’autres causes rares (métallose, rupture d’implant,carter fémoral surdimensionné, rupture du système extenseur, val-gus résiduel, névrome, corps étranger intra-articulaire, luxation derotule…). Un ou plusieurs des composants ont été changés dans59 cas. La courbe de survie montre que les trois composants sontencore présents dans 92,4 % des cas (+ /- 3,6) à 13 ans de recul.Les composants fémoral et tibial sont encore présents dans91,3 % des cas à 18 ans.

DISCUSSION ET CONCLUSION. L’intérêt de cette largesérie est d’identifier les causes d’échec des PTG, avec des compli-cations bien connues et d’autres rares. Une meilleure connaissanceet compréhension de ces complications autorisent le chirurgien àprévenir la plupart d’entre elles. Les infections sont la plus impor-tante cause de changement de PTG. Les fractures autour du genousont une importante cause de réintervention ou de changement decomposant prothétique. L’instrumentation et la séquence des cou-pes osseuses peuvent expliquer la rareté des instabilités fémoro-tibiales. À ce jour, aucun implant n’a été changé pour usure.

109 Restitution de l’interligne articulaireen révision prothétique du genou :fiabilité des repères anatomiquesosseux

Elvire SERVIEN *, Darius VISKONTAS,Bruno M. GIUFFRÈ, Myles R.J. COOLICAN,David A. PARKER

INTRODUCTION. Le but de ce travail était d’analyser la fia-bilité des repères anatomiques pour restituer l’interligne articu-laire dans la révision prothétique du genou.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Les repères anatomiques ana-lysés étaient les épicondyles, la tubérosité tibiale antérieure(TTA) et la tête du péroné. 200 IRM (100 femmes, 100 hommes)ont été analysées avec une double mesure inter- et intra-observa-teur. Les patients sélectionnés n’avaient aucun antécédent chirur-gical et aucune lésion cartilagineuse. Les distances entre lesépicondyles, la tubérosité tibiale antérieure, la tête du péroné etl’interligne articulaire ont été mesurées dans différents plans decoupe. Afin d’avoir une mesure reproductible, indépendantenotamment de la taille et de la variabilité inter-individu, desratios ont également été établis.

RÉSULTATS. L’angle épicondylien (chirurgical) était de3,11° (± 1,9). La distance moyenne des épicondyles à l’interli-gne articulaire était respectivement de 23 mm en latéral et28 mm en médial. Cependant il existait une variabilité inter-indi-vidu de 11 mm et une différence significative entre les hommes

et les femmes. La tête du péroné était située en moyenne à14 mm (3,04 ; 4,51-22,13) de l’interligne sans différence entreles sexes et la tubérosité tibiale antérieure à 22 mm (3,09 ; 10,61-32,09). Le ratio épicondylien (distance entre l’épicondyle latéralet l’interligne articulaire par rapport à la largeur du fémur) étaitégal à 28 % sans différence entre les sexes (p = 0,09). Le ratio dela TTA montrait que la distance entre la TTA et l’interligne arti-culaire représentait en moyenne 27 % de la largeur du fémur(p = 0,4).

DISCUSSION. Les épicondyles sont donc soumis à unegrande variabilité anatomique et semblent peu fiables pour resti-tuer rigoureusement l’interligne articulaire. De même la tête dupéroné apparaît peu fiable et soumit à une large variabilité. Enfinune méthode de mesure utilisant un système de ratio a pour prin-cipal avantage de déterminer la hauteur de l’interligne articulairepour chaque individu en tenant compte de leur propre anatomieet de leur taille et semble de ce fait intéressante.

110 Choix de la contrainte lors d’unchangement de reprise de pro-thèse totale du genou

Sébastien LUSTIG *, Elvire SERVIEN,Alban PINAROLI, Tarik AIT SI SELMI,Philippe NEYRET

INTRODUCTION. Les données de la littérature concernantles reprises itératives de prothèse totale du genou (RRPTG) sontpeu nombreuses. Les causes de faillite des reprises de PTG(RPTG) sont le sepsis, les problèmes concernant l’appareilextenseur, le descellement aseptique et moins fréquemment lesproblèmes d’instabilité fémoro-tibiale. Le choix de la contrainteest un problème récurrent lors de la programmation de cesRRPTG. Nous avons voulu nous appuyer sur notre expérienceclinique (étude rétrospective) pour préciser les arguments dictantle choix de cette contrainte.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Entre 1990 et 2006, 16RRPTG ont été réalisées dans le service, chez 11 femmes et5 hommes (7 genoux droits, 9 gauches). L’âge moyen aumoment de l’intervention était de 70 ans. 8 RRPTG concernaientdes RPTG de type charnière rotatoire. Les causes d’échec de cesRPTG étaient une facture sur prothèse, un descellement asepti-que ou une rupture d’axe. 8 RRPTG concernaient des RPTG detype postéro stabilisées (dont 1 de type CCK). Les causesd’échec étaient une fracture sur prothèse, un descellement asep-tique, une instabilité fémoro-tibiale ou un conflit des implantsavec les parties molles du fait d’un mauvais positionnement.

RÉSULTATS. La totalité des RPTG charnière rotatoire ontété reprises par des RRPTG de même type. 50 % des RPTG pos-téro-stabilisées ont été reprises par des RRPTG de mêmecontrainte : le problème était osseux (fracture ou descellement)

* Alban Pinaroli, Centre Livet, 8, rue de Margnolles,69300 Caluire.

* Elvire Servien, Department of Orthopaedic surgery,Royal North Shore Hospital, Sydney Orthopaedic Research

Institute, 2065 Sydney, NSW, Australia.