14
11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre Sousse le 7 mars 2009 Résumés des communications CHU Farhat Hached Sousse Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC . JMUC 2009

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre Sousse le 7 mars 2009

Résumés des communications

CHU Farhat Hached Sousse Service des Urgences Service de Réanimation

JMUC

2009

JMUC .

JMUC 2009

Page 2: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

2

2

PRISE EN CHARGE DE L’ARRET CARDIORESPIRATOIRE EN PRE ET EN INTRA HOSPITALIER :

EVALUATION DE PRATIQUE

M. HAMILA, A. ZORGATI, W. NAIJA, N. CHEBILI, M.HELALI, M. N. KAROUI Service d’aide médicale urgente SAMU03 CHU SAhloul

Introduction Tout médecin généraliste ou spécialiste peut à tout moment être confronté à un arrêt cardiorespiratoire. La réanimation d’un arrêt cardiorespiratoire nécessite en même temps des connaissances théoriques actualisées respectant les recommandations des sociétés savantes et des gestes pratiques efficaces entretenus par un entrainement en secours de base et en réanimation spécialisée Objectifs de l’étude : Evaluer les connaissances théoriques des médecins et leur adhésion aux dernières recommandations concernant :

La réanimation cardio-pulmonaire de base

La réanimation cardio-pulmonaire spécialisée Type de l’étude : Il s’agit d’une évaluation de pratique utilisant comme outil un questionnaire qui a été rempli par des médecins, résidents et internes exerçant dans différents services : urgences, SAMU, réanimation, cardiologie dans les CHU de Sahloul et de Farhat Hached de Sousse. Résultats : 85 % des médecins interrogés peuvent reconnaitre un ACR. Seulement la moitié des médecins pensent à entreprendre immédiatement les gestes élémentaires devant un ACR (massage cardiaque externe et ventilation). 80 % des médecins connaissent les rythmes choquables. 2/3 seulement de ces médecins utilisent les énergies exactes pour le choc électrique externe. Seulement la moitié des praticiens savent les modalités et les doses d’administration de l’adrénaline. La Cordarone a été citée par le 1/3 des interrogés mais la moitié de ces médecins ne connaissent ni sa dose ni la rythmicité de son administration. Conclusion : Cette évaluation de pratique met en évidence une non adhésion aux recommandations concernant la RCP (ILCOR 2005). Ce déficit concerne aussi bien les connaissances en terme de réanimation de base que de réanimation spécialisée. Devant la fréquence croissante des morts subites et afin d’optimiser la prise en charge initiale et améliorer la survie, les modalités de la prise en charge de l’ACR devraient faire l’objet d’une formation continue et d’un enseignement théorique et surtout pratique via des simulations.

LES ELECTROCARDIOGRAMMES FAXES A LA REGULATION MEDICALE

H KRAIEM. M KHROUF, N. CHEBILI, F.FERHI, M.T KAFSI, M. N. KAROUI Service d’aide médicale urgent du centre Est (SAMU03) CHU Sahloul Sousse Tunisie

Introduction: L’ECG faxé est d’une aide précieuse au médecin régulateur (MR) pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients examinés initialement par les médecins des urgences périphériques (MUP). Objectifs de l’étude: évaluer l’impact de cette pratique sur le diagnostic et la conduite thérapeutique? Patients et méthode: Nous avons mené une étude rétrospective descriptive analytique de 34 fiches de régulation médicale sur une période de 4 mois pendant laquelle la régulation médicale avait reçu des ECG faxés par les MUP de Sousse, Monastir et Mahdia Résultats: l’âge moyen des malades était de 61 ans. Le motif de consultation était une douleur thoracique dans 23 cas, des palpitations dans 2 cas, une syncope dans 1cas et une asthénie dans 1cas. Une concordance entre le diagnostic du MUP et le MR est constatée dans seulement 8 cas. Dans 11 cas les MUP n’ont pas précisé leurs interprétations de l’ECG alors que le MR avait objectivé des troubles de la repolarisation dans 3 cas, des troubles de la conduction dans 2 cas, des troubles du rythme dans 3 cas et dans 2 cas l’ECG était normal. Dans 14 cas les constatations du MUP sont précisées mais sans concordance avec celles du MR comportant des troubles de la repolarisation dans 6 cas, des troubles du rythme dans 9 cas. La conduite thérapeutique était modifiée dans 31 cas. Conclusion: On note une nette discordance entre les constatations du MUP et MR. Ceci incite à une formation des MUP à la lecture de l’ECG. L’ECG faxé trouve tout son intérêt, en effet il permet de modifier et de guider la conduite thérapeutique et donc d’améliorer le pronostic des patients surtout graves.

1

Page 3: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

3

UN « NO MAN’S LAND » REVELATEUR D’UN SITUS INVERSUS COMPLET

A ZORGATI, W. NAIJA, N.CHEBILI, Z. MEZGAR, M. METHEMMEM M. N. KAROUI Service d’Aide Médicale Urgente du centre est (SAMU03)

Introduction : La dextrocardie est une malformation cardiaque rare dont la fréquence varie de 1 à 2/10000habitants. La majorité de ces patients ont une fonction cardiaque normale leurs permettant une longévité équivalente aux sujets normaux. L’interprétation de l’électrocardiogramme (ECG) chez ces sujets peut prêter confusion avec plusieurs pathologies cardiaques notamment l’infarctus du myocarde silencieux. Nous rapportons dans ce travail le cas d’un homme de 51 ans pris en charge par notre SMUR pour traumatisme thoracique suite à un accident de la voie publique (AVP). Le diagnostic d’une dextrocardie était suspecté sur l’ECG du patient et confirmé radiologiquement à l’hôpital. Observation : il s’agit d’un patient âgé de 51 ans sans antécédents pathologiques, pris en charge par notre SMUR pour traumatisme thoracique isolé suite à un AVP. L’examen clinique montre un patient stable sur le plan hémodynamique, respiratoire et neurologique. Il accuse des douleurs thoraciques droites avec une EVA à 70. Après analgésie par la Morphine un ECG a été réalisé (figure1). Devant un axe électrique hyperdroit (en aVR) « no man’s land », une onde p négative en D1 et l’absence de transition en précordial une erreur de positionnement des électrodes est évoquée. Un deuxième ECG réalisé après vérification de la position des électrodes montre les mêmes anomalies que le premier. Ainsi une dextrocardie a été suspectée. Aux SAU la radiographie de thorax révélait une fracture de la huitième cote droite et confirmant par la même occasion la dextrocardie (image 2). L’échographie abdominale montrait une localisation en miroir de tous les viscères abdominaux confirmant ainsi le situs inversus complet. Conclusion : l’interprétation de l’ECG des patient dextrocarde peut prêter confusion avec plusieurs pathologies cardiaques notamment l’infarctus du myocarde. Une bonne confrontation clinique et une analyse méthodologique de l’ECG permettent d’éliminer certains diagnostics erronés et de suspecter la dextrocardie. Trois signes électriques la caractérise : axe de QRS dans le « no man’s land », une onde p négative en D1 et l’absence de transition en précordiales

PRISE EN CHARGE DE L'INSUFFISANCE CARDIAQUE AUX URGENCES

TALBI S, MESSAOUDI S, DEHRIA W, BRAIKI L, HAOUET K. Service des Urgences, Hôpital Charles Nicolle, Tunis.

But : L'objectif de ce travail est l'étude des aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutique de l’insuffisance cardiaque au service des urgences de l’HCN Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective à partir de 50 dossiers de malade qui ont consulté aux SAU de l’HCN pour IC Résultats : La plupart des patients étaient de sexe masculin (66 %), âgés de 70 ans ou plus (64 %), hypertendus (57 %) et diabétiques (43 %) . Les signes initiaux d'insuffisance cardiaque étaient majoritairement « gauches » (91 %) avec des râles à l'auscultation (96 %) et des signes radiologiques de stase pulmonaire (90%). Des signes initiaux d'insuffisance cardiaque droite ont été retrouvés pour 20 % en association à l'insuffisance cardiaque gauche. Parmi les traitements médicamenteux les plus prescrits figuraient les IEC (73 %), les diurétiques de l'anse (71%) et les bêtabloquants (66%). Les moins prescrits ont été les anti-aldostérones (16%) et les anticalciques (6%). La prescription des traitements variait en fonction de l'âge, du degré de dysfonction cardiaque et de la fonction rénale. Conclusion : Cette enquête montre une meilleure prise en compte des dernières recommandations dans le choix des traitements dans l’IC. On constate cependant que les patients au pronostic le plus sévère sont ceux dont le traitement répond le moins bien aux recommandations.

3

4

Page 4: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

4

CAS CLINIQUE : FORME ATYPIQUE DE DISSECTION DE L’AORTE

TALBI S, MESSAOUDI S, HAOUET K. Service des Urgences, Hôpital Charles Nicolle, Tunis.

OBSERVATION : Patient âgé de 72 ans qui consulte à l’urgence pour : douleur basi thoracique droite et dyspnée A l’examen clinique : Patient polypneique avec un FR à34 cycle /min TA : 17 /9 π : 120 /min ACP : normale Le reste de l’examen est sans particularité ECG : tachycardie à126 /min aspect S1Q3 Rx Thorax : normale GDS : hypoxie+hypocapnie D-dimère : positif Le diagnostique d’embolie pulmonaire a été évoqué Un angioscanner thoracique a été pratiqué pour confirmer le diagnostique : il a conclu a la présence de dissection de l’aorte abdominale

PROFIL ET PRISE EN CHARGE DE PATIENTS VENANT CONSULTER

POUR UNE EXACERBATION DE BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

TALBI S, MESSAOUDI S, BOUALI CH, BRAIKI L, HAOUET K. Service des Urgences, Hôpital Charles Nicolle, Tunis.

Objectif : L'objectif de ce travail est l'étude des aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutique des BPCO en décompensation au service des urgences de l’HCN Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective à partir de 50 dossiers de malade qui ont consulté aux SAU de l’HCN pour décompensation de BPCO Résultat : Les hommes étaient 2,5 fois plus nombreux que les femmes (72 %). L’âge moyen des patients était de 60± 11 ans, 80 % des patients étaient des fumeurs ou des anciens fumeurs l’ancienneté du diagnostic de la BPCO remontait à environ une dizaine d’années et le diagnostic avait été porté autour de la cinquantaine la quasi-totalité des patients avaient bénéficié d’un traitement de fond. Les produits les plus utilisés étaient les bronchodilatateurs (77 % des patients). L’épisode d’exacerbation évoluait depuis en moyenne 4 ± 3 jours Une antibiothérapie a été prescrite dans 98 % des cas.

PROFIL DES PATIENTS ADMIS AUX SALLES DE SURVEILLANCE ET DE DECHOQUAGE

M. TURKI, S. JAIDANE, M. BELTAIEF, M. M. GAZZEH, J. ZARROUK, A. MKHEZNI, K. YOUSSEF, S. GHANNOUCHI

Service des urgences – CHU Farhat Hached –Sousse

Les critères d’admission aux salles d’observation et de déchoquage sont prédéfinis selon la classification clinique des malades aux urgences (CCMU). Le but de ce travail est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques ainsi que prise en charge. C’est une étude rétrospective et descriptive portant sur un échantillon de 74 patients qui ont été admis aux salles d’observation et de déchoquage soit 6% du nombre total des consultants durant la période du premier janvier 2009 au 07 janvier 2009. L’âge moyen des patients était de 55.5 ans avec une nette prédominance féminine (sex-ratio =0.6). La majorité des cas (68.9%) ne sont pas référés. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient : dyspnée (35.1%), douleur thoracique (10.8%), douleur abdominale avec vomissements (8.1%), syndrome polyuro-polydipsique (8.1%) et fièvre (8.1%). Les pathologies en rapport étaient essentiellement des cardiopathies et des urgences respiratoires. La durée de séjour aux urgences est longue (24 h en moyenne), par manque de lit ou à cause du recours aux avis spécialisés. Une minorité des cas est hospitalisée aux services internes. Le manque de lit aux services spécialisés reste insoluble. L’urgentiste devrait acquérir une bonne compétence polyvalente afin de réduire la durée d’attente et éviter les avis spécialisés inutiles.

5

6

7

Page 5: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

5

UN TRAUMATISME PENETRANT IMPRESIONNANT PAR UNE BARRE DE FER: ISSUE SPECTACULAIREMENT FAVORABLE … ! (A PROPOS D’UN CAS)

R. ESSEFI, AD. CHAARI, L. KAMMOUN, F. BENGHAZI, H. KSIBI, W. MOKNI, R. ALLALA, K. CHTARA, T. GHNAINIA, N. SALHI, N. REKIK

SAMU-Urgences CHU H.Bourguiba Sfax. INTRODUCTION: Le pronostic des plaies par armes tranchantes est strictement lié à la gravité de l’état hémodynamique ainsi qu’au délai de prise en charge. Nous rapportons le cas d’un traumatisme pénétrant impressionnant par une barre de fer au niveau abdominopelvien dont l’évolution a été spectaculairement favorable (coup de chance ? Qualité de prise en charge ?). OBSERVATION: Il s’agit d’un homme de 32 ans, victime d’une chute dans un puit d’une hauteur de 4 à 5 m avec enfoncement d’une barre de fer n°12 au niveau du périnée avec un point de sortie au niveau de la région lombaire gauche. Le patient a été transporté par l’équipe du SAMU 04 après évacuation assurée en collaboration avec la protection civile. L’examen initial note un patient conscient, PA=100/70 mmHg FC= 80 batt/mn, FR=18 C/mn avec une SatO2 à 99 % en air ambiant. Le malade a été intubé ventilé sédaté sur les lieux pour un but antalgique et sédatif et pour assurer le transport avec le moindre risque de complications par mobilisation. Il n y’a pas d’autres lésions traumatiques évidentes associées. A l’hôpital le patient est resté stable sur le plan hémodynamique et respiratoire, l’examen trouve une défense abdominale avec un petit hématome localisé sous cutanée entourant le point de sortie de la barre. Le taux d’hémoglobine initial est à 12,3 g/dl. La radiographie du thorax et du bassin effectuées au lit du malade sont normaux. Les autres explorations morphologiques n’ont pu être réalisées vu les risques de mobilisation et des incidents techniques. La décision a été de l’opérer en urgence : Laparotomie blanche du point de vue abdominale, le trajet de la barre ne traverse pas la cavité abdominale ; la conduite a été un lavage avec un drainage du trajet. Les suites opératoires ont été favorables. CONCLUSION: Les conditions de ramassage, de transport et de prise en charge initiale permettent certainement de minimiser les dégâts lésionnels.

THYMOME INVASIF A EXTENSION INTRA-CAVE SUPERIEURE :

À PROPOS D’UN CAS DIAGNOSTIQUE AUX URGENCES AVEC REVUE DE LA LITTERATURE

M. BELTAIF, L. ZEGLAOUI, M. GUEZZEH, M. TURKI, S. GHANNOUCHI. Service des urgences – CHU Farhat Hached –Sousse

Les tumeurs épithéliales thymiques regroupent les Thymomes et les carcinomes thymiques. Ce sont des tumeurs rares de croissance le plus souvent lente, se développant dans le médiastin antérieur. Les thymomes, en particulier peuvent être associés à des maladies auto –immunes notamment à la myasthénie. Dans la majorité de cas les thymomes sont encapsulés et sont considérés comme malins dés qu’ils présentent un caractère invasif avec une extension locorégionale ou générale. Nous rapportons un cas de thymome chez un jeune patient de 23 ans qui a consulté au service des urgences pour une dyspnée aigue. A l’examen clinique on note l’existence d’un syndrome cave supérieur. La tomodensitométrie thoracique met en évidence un processus tumoral médiastinal antérieur envahissant le tronc veineux gauche, la veine cave supérieure et s’étend dans l’oreillette droite, correspondant à un thymome malin.

8

9

Page 6: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

6

PNEUMONIE VARICELLEUSE CHEZ UN ADULTE IMMUNOCOMPETENT A PROPOS D’UN CAS CLINIQUE.

L. ZEGLAOUI

1, M. BELTAIEF

1, O. HARBI

2, M. EL KHAL

1, M AMMAR

1, A. HAYOUNI

2, M. BENZARTI

2, S. GHANNOUCHI

1

(1) Service des Urgences CHU F. Hached de Sousse. (2) Service de Pneumologie CHU F. Hached de Sousse.

Le Varicella-Zoster Virus (VZV), herpesviridea strictement humain est à l’origine de deux entités cliniques différentes : la varicelle et le zona. La varicelle représente la primo-infection par le VZV et résulte de l’exposition au virus d’une personne non immune. Il s’agit habituellement d’une affection bénigne de l’enfance. La varicelle de l’adulte immunocompétent est une pathologie plus rare mais potentiellement plus grave que chez l’enfant, avec des formes très extensives et/ou hémorragiques, des localisations viscérales d’emblée, ou peut être grevée de complications dont la plus sérieuse est la pneumopathie varicelleuse au pronostic hautement imprévisible. Nous rapportons un cas d’une pneumonie compliquant une varicelle chez un adulte antérieurement sain et dont l’évolution a été favorable sous traitement antiviral.

EPIDEMIOLOGIE DES URGENCES MEDICALES PEDIATRIQUES DE L’HOPITAL D’ENFANTS DE TUNIS

I.BERRICHE, Z. FITOURI, N. MATTOUSSI, S. BEN BECHER Hôpital d’enfants Tunis

Le service des urgences médicales de l’Hôpital d’Enfants de Tunis prend en charge tous les enfants qui s’y présentent, il reçoit en moyenne 45 000 enfants par an. Le but de notre travail est d’établir un profil épidémiologique des consultants de ce service et d’étudier la morbidité qu’on peut y rencontrer. Nous avons mené une étude prospective sur l’activité de ce service s’étendant sur 3 mois successifs de l’an 2004 (février, mars et avril) et ayant porté sur les caractéristiques de la population qui fréquente ce service, l’étude de la gravité des maladies, de la chronologie des consultations, le recours aux examens paracliniques et enfin les conduites immédiates aux urgences. Nos résultats montrent que le nombre total de consultants est de 10 560 enfants en trois mois. Il s’agit essentiellement d’enfants âgés entre 1 mois et 2 ans, dans 54,9 % des cas, de sexes masculins, dans 54,7 % des cas. Le mode de recrutement est direct dans 92,9 % des cas Le maximum des consultas a été examiné pendant le week-end, avec en moyenne 129 malades /j. Pour les jours de la semaine, le nombre est en moyenne de 118 malades/j +/-27, avec des extrêmes de 75 et de 252 malades /j. La vacation matinale assure le tiers de l’activité quotidienne en moyenne. La morbidité est dominée par la pathologie respiratoire dans 39,9 % des cas ORM dans 31,8 % des cas, gastroentérologique dans 6,72 % des cas et neuroméningée dans 3,43 % des cas. La pathologie néonatale représente 2,74 % du total des consultants. Au terme de leurs consultations, 38,7 % des enfants sont rentrés chez eux avec des ordonnances médicales, 45,6 % ont reçu des nébulisations et 2247 enfants, soit 21,3 % des cas, ont été hospitalisés. A la lumière de ces résultats, l’encombrement apparaît le premier dysfonctionnement au service des urgences. Le deuxième dysfonctionnement est l’utilisation inappropriée de ce service qui fonctionne comme une structure de première ligne. E, plus, certaines pathologies telles que les convulsions fébriles et les infections urinaires hautes sont hospitalisées par excès avec des pourcentages relatifs de 97,5 % et 100 %. Par ailleurs, la conduite de délivrer des ordonnances, de prescrire un antipyrétique systématiquement en intramusculaire et des nébulisations évitables, favorise l’utilisation inappropriée du service d’urgences. Ces insuffisances dans le fonctionnement du service des urgences médicales pédiatriques peuvent être améliorées par l’éducation sanitaire des parents sur la mission des services d’urgences et la formation continue du médecin dans le domaine de la prise en charge des urgences usuelles.

10

11

Page 7: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

7

LA BRONCHIOLITE DU NOURRISSON A L’HOPITAL D’ENFANTS DE TUNIS PENDANT LA SAISON EPIDEMIQUE

I. BERRICHE*, N. MATOUSSI*, Z. MGHAIETH*, L. ESSADDAM*, Z. HABOUL*, Z. FITOURI*, F. TINSA**,

M. KHEMIRI***, O. BOUYAHYA****, B. ZOUARI*****, S. BOUSNINA**, S. BARSAOUI***, A. SAMMOUD****, S. BEN BECHER*

* Service de Pédiatrie, Urgences et Consultations Externes – Hôpital d’Enfants de Tunis

** Service de Médecine Infantile A –*** Service de Médecine Infantile B –**** Service de Médecine Infantile C ***** Département Epidémiologie - Faculté de Médecine de Tunis

Objectif : Evaluer les caractéristiques épidémiologiques et les modalités de prise en charge des bronchiolites. Matériels et méthodes : Étude rétrospective des cas de bronchiolites qui ont consulté nos urgences du 1/10/06 au 28/2/07. Résultats : 3067 cas sont colligés. L’âge moyen est de 8,21 mois (7j-24 mois). Le sex ratio est de 1,92. Le pic de fréquence est observé en janvier (36 %). 68% sont pris en charge aux urgences versus 32% qui ont été hospitalisés. Pour les cas gérés aux urgences, 99,1% ont eu des nébulisations de terbutaline ou d’adrénaline, 28% ont reçu une injection de corticoïde. Pour les patients hospitalisés, 35,4% sont âgés de moins de 2 mois. 77,5% présentent au moins un signe de gravité. Les nébulisations de terbutaline ou d’adrénaline ont été prescrites chez 47,7%, les corticoïdes chez 13,9%, 73,5% ont bénéficié d’une kinésithérapie respiratoire. La duré moyenne d’hospitalisation est de 3 jours (1-39 j). 6% ont présenté des complications (infectieuses, hydroélecrolytiques, pneumothorax). 8,7% ont nécessité une ventilation artificielle. Le taux de mortalité est de 0,3%. Conclusion : La bronchiolite pose un problème de santé publique. Une planification sanitaire et une standardisation de sa prise en charge réduisent la surmédicalisation et le coût de cette affection.

PROFIL CLINIQUE, ETIOLOGIQUE ET EVOLUTIF DES CARDIOTHYREOSE

J. BOUDABBOUS, F. MNIF, S. BENSALAH, N. REKIK, M ABID Service de diabétologie et endocrinologie CHU Hedi Chaker Sfax

Le syndrome hyperkinétique du goitre thyrotoxique peut être compliqué d'atteintes cardiaques plus au moins graves, définissant la cardiothyréose. Le but de ce travail est d'étudier, les manifestations cliniques, les facteurs étiologiques et l'évolution de la cardiothyréose afin d'en dégager les particularités. C'est une étude rétrospective portant sur 30 sujets présentant une cardiothyréose hospitalisés et suivis au service d'endocrinologie CHU Hedi Chaker de Sfax. L'âge moyen de nos patients était de 50 ans (extrêmes: 21-82) avec une légère prédominance féminine (sex ratio: 1,14). La maladie de Basedow était la principale cause de l'hyperthyroïdie (83. 3%). Une cardiopathie antérieure était notée dans 6 cas. Le tableau clinique des cardiothyréoses était dominé par l'arythmie complète par fibrillation auriculaire (27 cas). L'insuffisance cardiaque était notée dans 19 cas, avec une fraction d'éjection moyenne de 32 %. La cardiomyopathie était notée dans 24 cas, alors que l'insuffisance coronaire n'était objectivée que dans 2 cas. Un traitement radical était indiqué pour 29 patients. Il s'agissait dans la majorité des cas (90%) d'une cure d'iode radioactif (dose moyenne=6.5 mCi). La chirurgie était réalisée chez 2 cas, tandis que le traitement par anti-thyroïdiens de synthèse seul était indiqué chez une seule patiente. Sur le plan cardiaque, l'évolution était bonne dans 24 cas avec normalisation des paramètres cliniques et para-cliniques. L'aggravation ou la stabilisation était notée dans 6 cas. Sur le plan thyroïdien, 14 patients avaient obtenu l'euthyroidie et les autres présentaient une hypothyroïdie définitive. La cardiothyréose est une complication assez redoutable de l'hyperthyroïdie. Une cardiopathie sous jacente ou un âge avancé ne sont pas constamment retrouvés chez nos patients. Notre étude souligne le rôle de la fibrillation auriculaire dans la survenue de cette insuffisance cardiaque de la cardiothyréose. La prise en charge précoce de ce trouble du rythme doit être un élément important du traitement.

12

13

Page 8: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

8

LE DERNIER PATIENT DE LA JOURNEE AUX URGENCES DE KALAA KEBIRA

H.LADHARI, M.BEN OUN, R.HERGLI Hôpital Kalaa Kebira

Afin de déterminer le degré de l’urgence de prés de minuit, nous avons étudié tous les paramètres concernant le dernier malade de la journée consultant aux urgences. Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 80 patients s’étalant sur trois mois Janvier, Février, Mars 2008. La majorité des patients 88% ont consulté entre 23 heures et 0 heure nous avons constaté deux pics de fréquences: 23% des consultants ont entre 2 et 10 ans 20% ont entre 51 et 60 ans. L’hyperthermie est le motif de consultation le plus souvent retrouvé (23% des cas). Les angines et les bronchites sont les diagnostics les plus retenus 40% des cas Ces urgences de près de minuit ont nécessité l’administration d’un antipyrétique dans 30% des cas, d’une nébulisation d’un bronchodilatateur et d’un corticoïde injectable dans 30% des cas 15% des patients ont été référés via ambulance vers les urgences des CHU. 20% des plaintes n’ont pas nécessité de soin d’urgence mais juste d’une ordonnance médicale

MYOCARDITE FULMINANTE CHEZ UNE FEMME ENCEINTE A propos d’un cas et revue de la littérature

J.OTHMAN, M. FEKIH, KH.FATHALLAH, S. DEBBABI, A. CHAIEB, H. ESSAIDI, M. NOUIRA, M. BIBI, H. KHAIRI Service de gynéco-obstétrique Farhat Hached Sousse

La myocardite aigue au cours de la grossesse est une atteinte rare mais très grave. C’est une atteinte cardiaque d’origine inflammatoire, avec à l’examen histologique du myocarde un infiltrat de cellules inflammatoires et des signes de nécrose myocytaire. Le diagnostic de myocardite aigue doit être évoqué chez une patiente pour laquelle sont apparus récemment des signes d’insuffisance cardiaque, en l’absence de maladie coronarienne ou valvulaire évolutive. La forme fulminante de la maladie doit être envisagée si les signes cliniques sont d’aggravation très rapide avec une évolution vers le choc cardiogénique. Ces formes fulminates sont exceptionnelles 5 à 10 cas / million d’habitants/ an. La forme chez la femme enceinte l’est encore, elle tient sa particularité du faite qu’elle combine des désordres immunitaires liés à la grossesse et une atteinte virale qui reste toujours probable.

HYPERLEUCOCYTOSE «LEUCEMOIDE» DUE A UNE TUMEUR DE LA VESSIE SECRETANT DU G-CSF

I.CHOUCHENE, A. KHEDER, S. BHMILED, M. BOUSSARSAR, S. BOUCHOUCHA Service de Réanimation Médicale CHU Farhat Hached Sousse

Introduction : L’hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles est fréquemment associée à la présence d’un cancer. Elle est généralement modérée et sans conséquences. Des hyperleucocytoses majeures « leucémoides » ont cependant été rapportées en association à certains cancers rarement uréthéliaux. Nous rapportons le cas d’un patient présentant une polynucléose liée à une hyperproduction de G-CSF secondaire à un cancer de vessie d’évolution foudroyante. Cas clinique : Patient de 88 ans connu porteur d’un carcinome urothélial infiltrant de la vessie, opéré 3 mois auparavant avec urétérostomie transiléale à la Briker et un bilan d’extension initial négatif. Adressé des urgences pour confusion mentale et déshydratation globale. L’enquête étiologique a révélé une hypercalcémie par lyse osseuse métastatique ; l’hémogramme montre une hyperleucocytose majeure : 124000 à PNN (100%) sans blastes qui posait le problème de son mécanisme étiologique. La ponction sternale a conclu à une hyperplasie granuleuse sans excès de blastes évoquant fortement une sécrétion inappropriée du G-CSF confirmée par le dosage : 257 pgr/ml (nle <40) Discussion : Les observations de cancers urothéliaux avec hypersécrétion de G-CSF ont rarement été rapportées. Néanmoins, quelques études in vitro rapportent des sécrétions importantes de G-CSF par des lignées de cellules tumorales d’origine vésicales. Ce type de tumeurs est habituellement associé à un haut risque de malignité avec une stimulation autocrine des cellules tumorales par le G-CSF et à un pronostic extrêmement péjoratif. Conclusion : L’association d’une hyperleucocytose leucémoide et d’un cancer de vessie secrétant du G-CSF est rarement décrite mais particulièrement grave.

14

15

16

Page 9: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

9

INTERET DU MISOPROSTOL DANS LA PREVENTION DE L’HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE EN CAS DE CESARIENNE : A PROPOS D’UN ESSAI RANDOMISE ET REVUE DE LITTERATURE

BEL HADJ MILED S ; FEKIH M ; BEL HADJ MOHAMED I; ANNABI L; HIDAR S; SAHRAOUI W; BEN REGAYA

L;BOUGUIZAN S; MEMMI A; ESSAIDI H; CHAIEB A; NOIRAM; BIBI M; KHAIRIH Service de gynécologie- obstétrique Farhat Hached Sousse

L’hémorragie de la délivrance demeure un facteur important de morbidité et de mortalité maternelle Il s’agit d’une situation obstétricale grave dont la fréquence varie de 11 à 25 % des accouchements selon les séries. Les hémorragies graves représentant 1,3 % des accouchements. Ces hémorragies graves de la délivrance sont responsables de 30 % de la mortalité maternelle. C'est la première cause des étiologies des décès maternels au cours de l'accouchement. Les auteurs présentent un essai prospectif randomisé mené au service de gynéco obstétrique de Sousse pendant l’année 2006à propos de 250patientes devant subir une césarienne Objectif de ce travail est d’évaluer l’intérêt de l’administration sublinguale du misoprostol ,à la dose de 200µg dans la prévention de l’hémorragie de la délivrance travers les résultats de cet essai et une revue de la littérature

PEC DE LA DOULEUR PELVIENNE AIGUE AUX URGENCES DE GYNECO OBSTETRIQUE DE LA MATERNITE DE MONASTIR

BEL HADJ MILED S; SAIDANI Z; KORBI A; LAAGILI H; HRABI I; GAIECH S;SAKOUHI M Service de gynéco obstétrique Fattouma Bourguiba Monastir

La douleur pelvienne constitue une situation fréquente de consultation en gynécologie. Elle se définit par l’existence d’une douleur des quadrants inférieurs de l’abdomen. La distinction entre le caractère aigu ou chronique peut être difficile. De manière pragmatique, la douleur pelvienne aiguë constitue le premier motif de consultation en urgence alors que les douleurs pelviennes chroniques sont habituellement vues au cours d’une consultation gynécologique programmée. La douleur pelvienne est d’origine gynécologique dans moins de 50 % des cas et l’analyse sémiologique de la douleur doit faire la part entre l’origine génitale et extra génitale. Les deux principales causes de douleurs pelviennes aiguës sont l’appendicite et les douleurs pelviennes d’origine indéterminée, alors que les causes organiques gynécologiques les plus fréquentes sont la grossesse extra-utérine et les infections génitales hautes. L’objectif de notre étude est La mise au point d’une démarche rationnelle d’analyse diagnostique des douleurs pelviennes aiguës pour éliminer les situations d’urgence, en particulier une grossesse extra-utérine par la pratique systématique d’un dosage de la HCG au moindre doute, pour limiter le nombre de cœlioscopies inutiles. Ainsi, une connaissance de l’épidémiologie, la compréhension de la physiopathologie et l’analyse clinique de la douleur vont permettre d’avoir une démarche diagnostique où la cœlioscopie n’est que le dernier recours.

QUEL EST L’APPORT DE LA TECHNIQUE DE HAYMAN DANS LA PRISE EN CHARGE

DE L’HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE ? : A PROPOS DE 4 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.

BEL HADJ MILED S ; HIDAR S; OTHMAN J; FATHALLAH K; FEKIH M; SAHRAOUI W; BEN REGAYA L; BOUGUIZAN S; MEMMI A; ESSAIDI H; CHAIEB A; NOIRAM; BIBI M; KHAIRIH

Service de gynécologie- obstétrique Farhat Hached Sousse

Introduction : L’hémorragie de la délivrance est la première cause de mortalité maternelle en Tunisie et dans le monde. L’atonie rebelle aux utérotoniques les plus puissants reste une indication chirurgicale. Depuis 2002, la technique de Hayman propose des modifications substantielles à la technique de B-Lynchn. Patientes et méthodes : Nous rapportons les cas de 4 patientes prises en charge pour une hémorragie du post partum sévère avec atonies utérines rebelles. Nous décrivons la technique qui permet après compression manuelle de l’utérus d’appliquer un fils transfixiant était de part et d’autres de l’utérus et de cravater le fond utérin. Dans les 4 cas, l’opérateur s’était assuré de l’arrêt du saignement avant la fermeture. Dans les 4 cas rapportés ici cette technique a permis l’arrêt du saignement et l’évolution ultérieure était favorable. Discussion : Nous discutons ici les indications de cette technique, les variantes par rapport à la technique décrite par B-Lynch et enfin les résultats à court et long terme et limites de cette dernière à travers une revue critiques des cas publiés.

17

18

19

Page 10: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

10

HEMORRAGIE DU POST PARTUM SECONDAIRE A UN PSEUDOANEVRISME DE L’ARTERE UTERINE.

À PROPOS D’UN CAS

BEL HADJ MILED S ; HIDAR S; ESSID A; ZITOUNI A; FEKIH M; SAHRAOUI W; BEN REGAYA L;BOUGUIZAN S; MEMMI A; ESSAIDI H; CHAIEB A; NOIRAM; BIBI M; KHAIRIH

Service de gynécologie- obstétrique Farhat Hached Sousse Peu de cas de pseudo anévrysmes de l’artère utérine sont rapportées dans la littérature ; leur diagnostic est souvent difficile. En général décrit au décours d’états gravides, on retrouve généralement la notion de traumatisme chirurgical. Cas clinique : Nous rapportons un cas rare de pseudo anévrysme de l’artère utérine qui s’est manifesté par une hémorragie du post partum tardive et insidieuse après un accouchement par césarienne chez une patiente multipare. Le diagnostic a pu être posé par échographie et l’échographie Doppler. Le traitement était chirurgical et a consisté en une hystérectomie totale avec des suites simples. Discussion : Après une revue des 15 cas de pseudo anévrysme de l’artère utérine rapportés dans la littérature dont un cas personnel publié, nous discutons l’étiopathogénie généralement lié à la notion de traumatisme direct chirurgical ou indirect tumoral, les circonstances de découverte très hétérogènes et les différentes modalités thérapeutiques et la place de l’embolisation qui apparaît actuellement prédominante dans le cadre d’un traitement conservateur. Conclusion : Bien qu’exceptionnels le diagnostic de pseudo anévrisme de l’artère utérine compliqué d’une fissuration ou d’une rupture doit être évoquées devant une hémorragie du post-partum à révélation tardive. Dans la mesure du possible un traitement conservateur peut être indiqué fondé sur l’embolisation.

PRONOSTIC PERINATAL DE L’HEMATOME RETROPLACENTAIRE

A PROPOS DE 80 CAS

I.HAJ MOHAMED, * ; A. HADDAD* ; F. MEKHININI, S. ATIF; A. ESSID, W. DENGUEZLI*; R. FALEH*; Z. SAIDANI*; K. MONASTIRI**; N. GUEDDICH**; M. SAKOUHI*.

Services : * : gynécologie obstétrique du CHU Monastir

** : pédiatrie du CHU Monastir Malgré l’amélioration ces dernières années de la prise en charge obstétricale et néonatale des femmes enceintes et de leurs bébés, l’hématome rétroplacentaire (HRP) demeure un accident sévère souvent imprévisible et de forte morbidité et mortalité périnatale. Les auteurs proposent d’étudier l’issu fœtal et néonatal de cette complication à travers une série personnelle. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 80 observations obstétricales et néonatales de grossesses compliquées d’HRP colligées sur une période de 5 ans dans les services de gynécologie obstétrique et de pédiatrie du CHU de Monastir. Durant la période d’étude allant de 01/01/2000 au 31/12/2005, nous avons enregistré 28845 accouchements. Nous avons inclus les cas d’HRP survenus à plus de 26 SA et exclus les cas d’hématomes déciduaux marginaux. Résultats : L’incidence de l’HRP dans notre population est de 0.27 %. Dans 63,5 % des cas l’accouchement était prématuré. La mortalité périnatale était de 65 % (52 cas) répartie en 42 cas de mort fœtal in utero, 7 cas de mort perpartum et 3 décès néonataux survenus au service de pédiatrie. L’accouchement a eu lieu par césarienne urgente pour sauvetage fœtal dans 33 cas donnant lieu à 26 nouveau nés vivants. Le score d’Apgar à 5 minutes était < 7 dans 3 cas parmi les 31 bébés nés vivants. Le taux de mortalité périnatale pour un poids ≤ 2000 g était de 83 %, alors qu’il était de53 % pour un poids > 2000 g. 13 nouveaux nés furent hospitalisés au service de pédiatrie dont 3 étaient décédés. Conclusion : L’HRP quoique rare, reste un accident imprévisible grave qui, de part le contexte et clinique et la prématurité fréquente, continue à poser de sérieux problèmes pour la prise en charge périnatale.

20

21

Page 11: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

11

GROSSESSE OVARIENNE : A PROPOS DE DEUX CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE

J.OTHMAN, M. FEKIH, KH. FATHALLAH, S. DEBBABI, A. CHAIEB, H. ESSAIDI, M. NOUIRA, M. BIBI, H.KHAIRI Service de gynéco-obstétrique Farhat Hached Sousse

But : Exposer à travers 2 cas de grossesse ovarienne les facteurs de risque, signes cliniques et aspects thérapeutiques de la grossesse ovarienne. Matériel et méthodes : Deux cas de grossesses ovariennes pris en charge au CHU F.Hached, le diagnostic définitif ainsi que le traitement ont été effectués par coelioscopie avec suites immédiates et différées simples. Résultats : .La grossesse ovarienne représente moins de 0.5% des grossesses extra utérines. Elle est probablement due à une fécondation intra ovarienne. Ses facteurs de risque restent obscurs vu la rareté des cas décrit, les critères diagnostique coelioscopiques sont stricts. Le traitement conservateur de l’ovaire est possible et même indiqué. Le traitement médical ne semble pas indiqué en premier lieu mais plutôt en cas d’échec d’un traitement conservateur. Conclusion : La grossesse ovarienne reste une entité exceptionnelle, le diagnostic de certitude ainsi que le traitement sont essentiellement faits par coelioscopie.

HYGROMA KYSTIQUE DU COU FŒTAL A PROPOS DE 21 CAS

I.Hadj Mohamed*; A. Haddad*; S. Atif; Denguezli*; R. Faleh*; Z. Saidani*; K Monastiri**; N Gueddich**; M Sakouhi*

Services : * ) gynécologie obstétrique du CHU Monastir ** ) pédiatrie du CHU Monastir

But : La constatation d’un hygroma kystique (HK) du cou fœtal à l’échographie du 11-14 SA incite à une étude morphologique poussée et une analyse chromosomique du fœtus à la recherche d’une anomalie fœtale justifiant une ITG. Le problème est plus ou moins facile à résoudre en présence d’une anomalie sévère, mais il est difficile surtout en présence d’un caryotype normal. Les auteurs proposent d’étudier l’issue des grossesses associées à un hygroma kystique fœtal à travers 21 cas. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 21 observations obstétricales de grossesses compliquées d’HK ainsi que des comptes rendu respectifs des examens cytogénétiques et de foetopathologie. Ces cas sont colligés au service de gynécologie obstétrique du CHU de Monastir sur une période de 7 ans (2001-2007). Résultats : L’age moyen de nos patientes est de 28,5 ans. La gestité moyenne est de 3,4 et la parité moyenne est de 1,8. Le terme moyen à la découverte de l’HK est de 17 SA et ½. Toutes les grossesses étaient monofoetales. L’échographie avait montré un état d’hydrops fetalis dans 16 cas. L’amniocentèse a été pratiquée dans 14 cas. Le caryotype était normal dans 2 cas et les grossesses correspondantes étaient poursuivies jusqu’à l’accouchement avec un bébé qui s’est présenté avec des malformations. Une ITG a été pratiquée dans les 19 autres cas à un terme moyen de 19 SA (extrêmes : 14-26SA). Ces derniers étaient associés à une monosomie X dans 10 cas, à une trisomie 13 dans 2 cas, une trisomie 21 dans un cas et à une trisomie 11 déséquilibré dans cas. Une malformation cardiaque était retrouvée chez 2 cas et une hypoplasie pulmonaire avec un rein en fer à cheval dans un cas. Conclusion : L’hygroma kystique du cou constitue pour les grossesses un marqueur important de risque d’aberrations chromosomiques ou de malformations fœtales dont les plus fréquentes sont le syndrome de Turner et les malformations cardiaques.

22

23

Page 12: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

12

COMMENT PRENDRE EN CHARGE L’HEMORRAGIE DE BENCKISER :

A PROPOS DE 4 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE

BEL HADJ MILED S ; HIDAR S; ATIF S; FERSI H ; FEKIH M; SAHRAOUI W; BEN REGAYA L; BOUGUIZAN

S; MEMMI A; ESSAIDI H; CHAIEB A; NOIRAM; BIBI M; KHAIRIH Service de gynécologie- obstétrique Farhat Hached Sousse

L’hémorragie de Benckiser est due à la dilacération de Vasa praevia qui au moment de la rupture des membranes. Son incidence est rare (1/3000) Nous rapportons une série de 4 cas diagnostiqué au cours des 3 dernières années (2003-2006). Il s’agissait d’accouchement sur grossesse unique à terme, dans 2 cas le diagnostic prepartum de placenta bas inséré type I postérieur était posé ; il n’y avait pas d’autres facteurs de risques détectés en anténatal. Dans les 4 cas le saignement était concomitant à la rupture des membranes. L’enregistrement du RCF a permis de détecter une souffrance dans 2 cas dans les deux autres cas l’absence d’enregistrement au moment de la rupture et l’urgence de la situation n’ont pas permis d’enregistrement. La césarienne en extrême urgence pour sauvetage foetal était indiquée dans tous les cas. L’extraction foetale était réalisée dans les 20 minutes qui ont suivi le diagnostic. La transfusion néonatale était indiquée dans un cas avec évolution favorable. L’hémorragie de Benckiser a pour facteurs de risque la grossesse multiple, un placenta bas inséré, une insertion du vélamenteuse du cordon. Le dépistage reste discuté vue l’incidence très faible de cette entité cependant le diagnostic anténatale semble possible au vu des données de la littérature et indique alors une césarienne prophylactique. En tout état de cause, le diagnostic doit être évoqué devant une hémorragie indolore, massive, au troisième trimestre et concomitante à la rupture des membranes. L’extraction foetale par césarienne en urgence est indiquée et de sa rapidité dépend le pronostic foetal.

LA BARTHOLINITE : UNE PATHOLOGIE BENIGNE ?

À PROPOS D’UN CAS COMPLIQUE D’UN ETAT DE CHOC SEPTIQUE.

J. OTHMAN, M. FEKIH, KH. FATHALLAH, S. DEBBABI, A. CHAIEB, H. ESSAIDI, M. NOUIRA, M. BIBI, H. KHAIRI Service de gynéco-obstétrique, CHU Farhat Hached Sousse

La bartholinite est une pathologie kystique infectieuse, elle est fréquente et concernerait jusqu’à 3% des femmes ; elle relève d’un traitement médico chirurgical avec une évolution favorable dans la très grande majorité des cas. Nous rapportons le cas d’une Bartholinite traité initialement médicalement puis mise a plat avant fistulisation et qui s’est secondairement compliqué d’une septicémie à Escherichia. Coli. L’évolution sous traitement antibiotique à large spectre était favorable. L’excision secondaire de la glande de Bartholin a ensuite était réalisée à distance aves des suites simples. Les complications des bartholinites ne mettent en général pas le pronostic vital en jeu, elles sont dominées par les récidives (10%), les hématomes ; certains ces de septicémies, de cellulites ou fasciites sont cependant rapportés. Il n’existe pas de consensus quant à la prise en charge mais certains éléments de base doivent être respectés. Il est notamment nécessaire de bien effondrer les logettes, de réaliser un prélèvement bactériologique et une toilette antiseptique abondante. La couverture antibiotique peropératoire est importante, elle doit être à large spectre puis s’adapter à l’antibiogramme et sa durée minimale doit être d’une semaine.

PREECLAMPSIE ET INSUFFISANCE CARDIAQUE REVELANT UN LUPUS ERYTHEMATEUX

DISSEMINE ? A PROPOS D’UN CAS

FATHALLAH K, FEKIH M, OTHMAN J, JNIFENE A, A CHAÏEB, H ESSAIDI, M BIBI H KHAÏRI Service de Gynécologie obstétrique CHU F. Hached Sousse Tunisie

La préeclampsie est une pathologie grave du troisième trimestre de la grossesse. Elle complique 2 à 5% des grossesses et peut mettre en jeu le pronostic vital maternel et fœtal. Dans sa forme grave, elle peut se compliquer d’une insuffisance cardiaque. L'insuffisance cardiaque en post partum peut être une complication de la préeclampsie ou révélant une cardiomyopathie du péripartum. Dans notre observation l'association antécédent de fausses couches à ce tableau d'insuffisance cardiaque inexpliquée nous à orienté vers une pathologie auto-immune et les explorations ont révélées un lupus érythémateux dissimilés. L'association grossesse et lepus est observée dans 9 à 32% des cas. Le risque de préeclampsie est accru en cas de lupus du fait de l'existence initiale d'une atteinte rénale.

24

25

26

Page 13: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

13

INSUFFISANCE RENALE AIGUË OBSTETRICALE COMPLIQUANT UNE PRE ECLAMPSIE SEVERE :

QUELLES PARTICULARITES PHYSIOPATHOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES ?

FATHALLAH K, BEN REGAYA L, JNIFENE A, OTHMAN J, A CHAÏEB, H ESSAIDI, M BIBI H KHAÏRI Service de Gynécologie obstétrique CHU F. Hached Sousse Tunisie

L’insuffisance rénale aiguë (IRA) qui survient au cours de la grossesse fait partie des complications graves mettant en jeu le pronostic vital de la mère et de l’enfant. Elle présente des spécificités physiopathologiques, du fait des modifications physiologiques et hormonales qui apparaissent au cours de la grossesse. On distingue habituellement les IRA du premier et du deuxième trimestre qui sont avant tout d’origine septique, en particulier secondaires à des avortements non médicalisés ; et les IRA du troisième trimestre qui soit s’accompagnent d’une hypertension artérielle sévère, prééclampsie-éclampsie, soit sont secondaires à une « catastrophe» obstétricale (hématome rétro-placentaire, mort fœtale in utero, emboles amniotiques…). La grande majorité des IRA du troisième trimestre sont dues à une pré éclampsie sévère ou à une éclampsie. Nous rapportons un cas d’IRA compliquant une pré éclampsie sévère du troisième trimestre chez une femme jeune porteuse d’un syndrome des anticorps antiphospholipides et des anticorps antinucléaires positives et nous discutons les particularités physiopathologiques et thérapeutique de cette complication obstétricale grave.

CARDIOMYOPATHIE DU PERIPARTUM : URGENCE OBSTETRICALE OU CARDIOLOGIQUE

A PROPOS DE DEUX CAS AVEC REVUE DE LA LITTERATURE

BEL HADJ MILED S.;SAIDANI Z.; HADRI S.; TOUMI M.; SAKOUHI M. Service de gynécologie obstétrique CHU Fattouma Bourguiba Monastir

Le syndrome de meadows ou La cardiomyopathie du péripartum est définie comme étant une cardiomyopathie sans étiologie survenant entre le dernier mois de grossesse et le 5éme mois du post partum chez des femmes sans cardiopathie préexistante. Son incidence est estimée à 1/3000 à 4000 naissances. Son étiopathogénie est mal élucidée ; les facteurs de risque de cette affection sont : l’age avancé, la multiparité, les grossesses multiples, la prééclampsie, l’HTA gravidique et l’ethnie africaine. La clinique associe une dyspnée d’effort, une tachycardie sinusale et un souffle à l’auscultation cardiaque. Le diagnostic repose sur l’échographie qui montre une dysfonction et une dilatation ventriculaire gauche sans valvulopathie. Le pronostic est fonction de la normalisation de la taille et de la fonction du VG dans les 6 mois qui suivent l’accouchement. Le traitement est symptomatique et associe diurétique, dérivés nitrés et IEC. Toute nouvelle grossesse est contre indiquée même si la récupération de la fonction du VG est totale, car celle-ci peut se détériorer à nouveau avec risque d’insuffisance cardiaque compliquée parfois de décès. A partir de deux observations, dont l’évolution était fatale pour l’une des patientes, les auteurs précisent les caractéristiques cliniques et thérapeutiques de cette pathologie.

27

28

Page 14: 11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centreefurgences.net/publications/jmuc09.pdf · Service des Urgences Service de Réanimation JMUC 2009 JMUC. ... Tout médecin généraliste

11ème Journée de Médecine d’Urgence du Centre JMUC – Sousse, samedi 7 mars 2009

CHU Farhat Hached Sousse – Service des urgences – service de réanimation

14

PRISE EN CHARGE A DOMICILE DES NOURRISSONS SOUFFRANT D'UNE OTITE PURULENTE

CHAIEB RADHIA, DR BEN SAÏD H, BAHRI R, M'SALEM S, PMI cité Riadh Sousse

Introduction: Une otite purulente est une infection de l'oreille moyenne qui est reliée à la sphère ORL. C'est une urgence pédiatrique, elle peut évoluer soit vers une complication de l'appareil auditif tell que la surdité soit vers une autre infection de la sphère ORL. Une prise en charge précoce et adéquate permet d'interrompre cette évolution. Pour cela, une contribution de la mère est importante. Objectif : Etudier et évaluer le degré de perception des mères, les modalités de PEC des nourrissons souffrant d'une otite purulente avant et après une séance de formation relative à ce sujet au centre de PMI Riadh. Détecter les défaillances observées afin de proposer d'éventuelles mesures correctives Méthodologie : La présente enquête est effectuée par le biais d'un questionnaire et de deux grilles d'observation destinés à un échantillon de 30 mères accompagnant leurs bébés souffrant d'une otite purulente. Discussion : Avant la séance de formation, le degré de perception des mères était faible et les règles de la PEC n'étaient perçues qu'à des taux minoritaires tels que :

- Interdiction de l'introduction de liquide dans l'oreille : 23% - Signification de l'écoulement de pus : 40% - Interdiction de l'utilisation de coton tige pour l'assèchement de l'oreille : 0%

De même, les démonstrations aux quelles on a invité les mères à appliquer ont été exécutées avant la formation de façon parfaite à des taux faibles alors qu'il est dans leurs possibilité de l'appliquer adéquatement si elles bénéficiaient d'une formation à ce sujet. Conclusion : Notre étude a démontré que la population étudiée n'a pas encore acquis les règles et les modalités de prise en charge Néanmoins elle fait montre un degré de perception assez élevé pour appliquer ces règles.

29