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PLANTIÈRESQUEULEUPATRIMOINE VISIBLEET INSOUPÇONNÉ
Comité de Quartier de Plantières-Queuleu
Patrimoine visible et insoupçonné
e Comité de Quartier vous invite à flâner dans les rues, ruelles et sentiers du quartier de Plantières-Queuleu pour vous permettre de découvrir toutes ses richesses dans son histoire, son architecture et son environnement. Vous y découvrirez au hasard de ses rues et bâtiments son patrimoine historique et architectural. Mais tout d’abord, un petit retour en arrière sur l’histoire des deux entités qui forment ce quartier.
Plantières-Queuleu était un faubourg de Metz, à l’est de la ville. C’était un territoire de transition entre le centre-ville et la campagne. Avant le XIXe siècle, Queuleu était un lieu-dit de la commune de Plantières situé sur une petite colline. C’est en 1789 que Queuleu fut rattaché à la commune de Plantières puis à Metz en 1908.
À Plantières, passait déjà au temps de la Gaule une liaison vers l’est de la région. Celle-ci devint ensuite une voie romaine en direction de Strasbourg dont les actuelles avenues de Plantières et de Strasbourg reprennent le tracé. Autour de cet axe de communication, s’est établie peu à peu une commune hors les murs dénommée « In Plantieris » en 1161, consacrée à la culture des jeunes plants d’arboriculture et de vigne et qui englobait alors la colline de Queuleu.
Si l’origine du nom de Plantières semble assez évidente, celle du nom de Queuleu donne lieu à diverses interprétations. Il peut s’agir de « Queue du Loup », mais, suite à l’annexion de 1870, ce nom peut aussi venir du mot « Quelle » qui, dans le patois local comme en allemand, veut dire source, les sources étant nombreuses dans le quartier. Il peut s’agir aussi de la déformation de « à la queue leu leu », du fait des processions en file indienne qui avaient lieu pendant les Rogations, les trois jours précédant l’Ascension, où l’on priait pour de bonnes récoltes. Enfin, le nom peut aussi trouver son origine dans le mot
latin « cuculus ». Au Moyen-Âge, il s’agissait d’un oiseau, d’un vêtement à capuche, mais aussi d’un arbuste, en l’occurrence la morelle, poussant à l’état sauvage le long des murs et appelé vulgairement « crève-chien ». Cette dernière explication s’appuie sur le fait que les habitants de Queuleu s’appellent les Cuculotins.
Jusqu’en 1834, le quartier est dévolu à l’agriculture. A cette période, est construit le cimetière de l’Est placé hors de la ville par manque de place et par souci d’hygiène. Tout au long du XIXe et du XXe siècle, le quartier s’agrandit. Son cadre agréable attire les artisans, les officiers à la retraite ou les rentiers qui construisent de riches bâtisses.
C’est à vous, maintenant, de déambuler dans notre quartier et de découvrir son patrimoine. Nous vous souhaitons une agréable et enrichissante promenade.
2 | Plantières-Queuleu
Guide réalisé à l’initiative du Comité de Quartier Crédits photos : Communication Ville de Metz et Membres du Comité de Quartier : Mme Matin, M. Lhotte, M. Plantiveau.Maquette / mise en page : Ville de Metz / Guillaume Hann Impression : IMMContacts : sous la responsabilité du service Citoyenneté, Démocratie [email protected] 800 891 891 (AllôMairie - numéro vert, appel gratuit depuis un poste fixe)
Patrimoine visible et insoupçonné
SOMMAIRELES MAISONS DE MAÎTRE // P. 4
LA CASERNE GRANDMAISON // P. 5
LES ÉGLISES + LE TEMPLE // PP. 6 & 7
LE CIMETIÈRE DE L’EST // P. 8
L’INSTITUTION DE LA SALLE // P. 9
L’HÔPITAL LEGOUEST ET LA CHAPELLE // P. 10
LE FORT DE QUEULEU // P. 11
LES CUCULOTINS EN PARLENT // P. 12
PLANTIÈRES-QUEULEU ACTUELLEMENT // P. 13
MOSAÏQUE DE PHOTOS // PP. 14 & 15
PLAN DU QUARTIER // P. 16
// Girouette, rue des Prés // Statue rue de Queuleu // Maison rue de Tivoli
Plantières-Queuleu | 3
4 | Plantières-Queuleu
aisons bourgeoises, « châteaux », hôtels particuliers, le quartier n’est pas avare de ces grandes bâtisses. Plusieurs styles cohabitent et donnent un bel éclectisme.
Pour certaines, construites pendant l’Annexion allemande, elles sont en grès et de style néo-roman. Mais le style classique est aussi présent. Le quartier regroupe aussi quelques maisons Art nouveau et Art déco. Quelques bâtiments plus anciens subsistent et rappellent le passé agricole de Plantières-Queuleu. Sans compter quelques maisons à l’architecture inédite ou pittoresque !
L’ornementation n’est pas oubliée, avec les vitraux, les corniches, les ferronneries, les frontons, les portes, le mobilier urbain…
Ces maisons sont souvent associées aux notables de la ville. Mais, on construit aussi au XIXe des logements collectifs, des maisons plus modestes mais différentes par leurs détails foisonnants ou encore des casernes.
Alors, levez les yeux et découvrez ou redécouvrez-les, des soubassements jusqu’aux girouettes !
LES MAISONS DE MAÎTRE
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1. Avenue de Plantières2. Rue de Queuleu3. Rue des Treize4. Route de Borny5. À l’angle rue du Roi Albert et rue du 19 Novembre
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Plantières-Queuleu | 5
LA CASERNE GRANDMAISON
ivoli, est au XVIIe siècle le nom d’un chemin descendant de la colline de Queuleu vers Magny. A cette époque, l’évêque de Metz fait construire pour le séminaire, dans le fond de Queuleu, une maison de plaisance à la campagne, le château de Tivoli. En 1902, le château et les terrains autour sont confisqués par le fisc militaire allemand. La caserne dite « de Tivoli » y voit le jour.
Construite en pierre de Jaumont, elle compte 14 bâtiments de style monumental (style architectural allemand de 1890 à 1918).Cette caserne est rebaptisée caserne Grandmaison après l’occupation des lieux par l’armée française en 1919 en hommage au Général Louis de Grandmaison, mort au combat en 1915. Ce domaine militaire fut désaffecté en 1977 et transformé en
habitation. La rénovation a été effectuée sans toucher au style d’origine. L’ajout de matériaux modernes comme par exemple à l’ancien manège en fait une réussite incontestable.
1voir carte p.16
Patrimoine visible et insoupçonné
6 | Plantières-Queuleu
l est inauguré en 1904 afin de répondre à la demande d’une forte immigration de protestants dont des familles allemandes d’officiers et de cadres de l’administration, nombreuses à s’être installées à Queuleu. Son clocher est orienté vers le centre-ville. Sa maçonnerie en pierre de Jaumont est entièrement en bossage avec des pierres taillées et ciselées. La pierre jaune contraste avec le grès rouge des Vosges utilisé pour les encadrements des portes et des fenêtres ainsi que l’ornementation.
Le temple est de style néo-roman. Il est l’œuvre de l’architecte allemand Ludwig Lévy qui construit également, durant l’annexion allemande, des édifices publics et religieux à Thionville et Strasbourg.
À l’époque, le temple est tout autant un lieu de culte qu’un moyen de promouvoir l’Empire allemand et son chef, Guillaume II, qui d’ailleurs donne 5 000 marks de sa bourse personnelle pour sa construction. On y retrouve donc des ornementations religieuses telles que le tympan et son Christ prêchant entouré de blé et de vignes. Le style néo-roman wilhelmien est bien visible. Le clocher est décentré de la construction, s’inspirant d’un Beffroi ou d’une tour de château-fort et sa loggia est semblable à celle des bâtiments emblématiques du quartier de la gare de Metz. L’utilisation des matériaux rappelle le Temple Neuf.
LE TEMPLE PROTESTANTDE QUEULEU 2
voir carte p.16
1 & 2. Le temple protestant3,4 & 5. L’église de l’Immaculée Conception
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Plantières-Queuleu | 7
architecte Joseph Muller débute la construction en juin 1913, elle est interrompue par la guerre. Un nouvel architecte nommé Collin reprend les travaux en 1919 mais le projet initial est revu faute de budget. La flèche est abaissée de dix mètres et la décoration sculptée est allégée. L’édifice est consacré le 24 juillet 1924. Cette basilique en forme de croix latine, est construite dans le style néo-roman du XIIe siècle. Même si l’ensemble du projet initial n’a pas été réalisé, la structure de la façade principale comme son ornementation sont très riches.
Pour fêter le centenaire de la pose de sa première pierre, l’église de l’Immaculée Conception a inauguré le 7 juin 2014 son nouveau tympan néo-roman, les pierres de Jaumont attendaient d’y être taillées depuis près d’un siècle. Au centre on retrouve le Christ Pantocratore, entouré des quatre évangélistes : Luc en bœuf, Matthieu en ange, Marc en lion et Jean en aigle. La vigne de la frise au-dessus du portail fait écho à l’activité ancienne du quartier de Queuleu.
L’ÉGLISE DE L’IMMACULÉE CONCEPTIONDE QUEULEU 3
voir carte p.16
est sous l’impulsion du curé de Queuleu, le Chanoine Victor Bach, et sous la pression des habitants du quartier que le Conseil de Fabrique de Queuleu décide le 1er octobre 1950 d’acheter à la Ville de Metz un terrain pour y construire dans un premier temps, une “chapelle de secours”. Les architectes J.Erhard et R.Wolf débutent les travaux de l’actuelle église en 1952. En juin 1955, l’édifice est terminé. Il fut dédié à St Bernard dont on venait de fêter le 800e anniversaire de sa mort.L’église fut consacrée le 2 juillet 1966 par Monseigneur Paul-Joseph Schmitt. C’est lors de cette consécration que les cloches Anne, Marie-Paule et Rita de Sascia retentirent pour la première fois. Elles ont été rapatriées d’Algerie car le père de l’époque était un rapatrié d’Algérie.
Les vitraux ont été réalisés par un groupe d’artistes parisiens et représentent le Salve Regina. L’œuvre maîtresse de l’église est le Christ de la Parousie, sculpture imposante de 4 m de haut pesant 1 tonne. Le bronze a été fourni gracieusement par le fondeur Maître Jung de Metz. En 2015, l’église fêtera son 60e anniversaire.
L’ÉGLISE SAINT-BERNARD DE PLANTIÈRES 4
voir carte p.16
Patrimoine visible et insoupçonné
8 | Plantières-Queuleu
e cimetière de l’Est s’étend sur 17 hectares et comporte environ 12 500 concessions. Il est composé de columbariums et de jardins du souvenir.
Au fil des pas, on découvre une partie historique dans laquelle reposent des personnalités de Metz, comme par exemple Félix Maréchal, Nicolas Marie Dieudonné Potot dit « père Potot » ou encore Charles Migette peintre et dessinateur messin.Parmi les monuments commémoratifs, on retrouve aussi les tombes des victimes de
l’éboulement des maisons de la rue des Tanneurs en avril 1948. À travers les allées du cimetière, vous pouvez découvrir des statues dites « pleureuses », des lanternes de la mort, mais aussi des édifices exceptionnels comme la chapelle de la famille Coëtlosquet ou bien le mastaba égyptien de la famille Bouchotte !
LE CIMETIÈRE DE L’EST 5voir carte p.16
1. L’ancienne morgue2 & 3. Les « pleureuses » 4. Tombes du carré historique
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L’INSTITUTION DE LA SALLE
n 1936, Monseigneur Pelt, évêque de Metz, procède à la bénédiction et à la pose de la première pierre du “Pensionnat Saint-Joseph” qui deviendra l’Institution de La Salle. La construction de l’ensemble va s’étendre sur 50 ans. Avant la Seconde Guerre Mondiale, les Frères à la tête du pensionnat continuent d’enseigner en français, la langue allemande est obligatoire. En 1939, l’internat est fermé et les Frères sont expulsés en zone libre. En 1940, les Allemands s’y installent et transforment le site en une usine Siemens pour fabriquer des pièces spéciales pour avion.
En 1947, le pensionnat renaît en devenant “Institution de La Salle”. Après des mois de remise en état, il accueille de nouveau des
élèves du cours moyen à la classe de 5e. Aujourd’hui, l’Institution de La Salle accueille des élèves de la maternelle au Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Les bâtiments administratifs sont construits à partir de 1958. Ils sont situés à l’angle de la rue Devilly et de la rue Saint-Maximin, en offrant à l’ensemble une superbe entrée principale, flanquée de chaque côté d’un bas-relief représentant la mission éducative des Frères dans le monde.
Au cœur de l’Institution se dresse une somptueuse chapelle datant de 1961. Sa nef couvre 1 000 m2 et peut accueillir près de mille personnes. En 1964, la chapelle s’enrichit d’un prestigieux orgue en chamade : certains tuyaux sont posés à l’horizontale.
6voir carte p.16
Patrimoine visible et insoupçonné
a place de Metz étant devenue un point stratégique majeur de l’empire allemand (plus de 25 000 hommes à la veille de la Première Guerre Mondiale), l’Empereur allemand Guillaume II décide de doter la ville d’un nouvel hôpital, le Festungslazarett III. Cet hôpital militaire de type pavillonnaire composé d’une vingtaine de bâtiments est construit avenue de Plantières entre 1912 et 1918.
En 1919, l’hôpital est renommé hôpital de Plantières, puis baptisé en 1933 hôpital Legouest en hommage à Antoine Léon Legouest, chirurgien militaire d’origine messine. Les locaux seront utilisés par les allemands de 1940 à 1944, puis par les américains de 1944 à 1946.Le centre hospitalier des armées Legouest devient hôpital d’instruction des armées Legouest en 1992, chargé de la formation des médecins militaires et des auxiliaires du service de santé des armées. Sa mission prioritaire est le soutien médical des forces françaises implantées dans le nord-est de le France et en Allemagne et des forces engagées sur des théâtres extérieurs. C’est également un hôpital de proximité participant au schéma d’organisation sanitaire de la ville de Metz.
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L’HÔPITAL D’INSTRUCTIONDES ARMÉES LEGOUEST 7
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Le quartier de Plantières-Queuleu, comme beaucoup d’autres à Metz, est également riche en bâtiments militaires qui datent de l’époque de l’Annexion, dont la caserne Grandmaison, l’hôpital militaire Legouest et le bâtiment militaire le plus célèbre du quartier, le fort de Queuleu, construit juste avant l’Annexion et qui a servi pendant la Seconde Guerre Mondiale de camp d’internement allemand.
Patrimoine visible et insoupçonné
1. Chapelle de l’hôpital militaire 2. Détail de bas relief
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LE FORT DE QUEULEU, LIEU D’HISTOIRE ET DE MÉMOIRE
e fort de Queuleu est un ouvrage fortifié construit entre les années 1867 et 1870 pour défendre Metz. Ce fort détaché appartient à la première ceinture fortifiée de Metz avec, par exemple, ceux du Saint Quentin, de Saint Julien, des Bordes … Ce modèle de fortifications discontinues, inspiré de Vauban et de Cormontaigne (ingénieurs militaires aux XVIIe et XVIIIe siècles), est développé par Séré de Rivières surnommé « le Vauban du XIXe siècle ». Recouvert de pierre de Jaumont, le fort de Queuleu est le plus grand des forts de la première ceinture avec ses 125 ha. Il est prévu pour accueillir 2 000 hommes et est équipé de 122 pièces d’artillerie.Durant l’Annexion allemande, la construction du fort est poursuivie puisque Metz, maintenant devenue la première ville de garnison de
l’Empire, accueille plus de 15 000 hommes. Quand il redevient français en 1919, il est désarmé.
Le fort de Queuleu est aussi un lieu de mémoire. Il est associé à l’internement de résistants et patriotes mosellans dans la casemate A nommée « L’enfer de Queuleu ». Entre octobre 1943 et août 1944, 1 500 à 1 800 personnes y sont emprisonnées dont certains des membres du groupe Mario, un groupe local de résistance. 36 personnes sont mortes suite aux interrogatoires des Allemands, les survivants étant envoyés dans d’autres camps d’internement comme celui du Struthof en Alsace. Un monument à l’entrée du fort rappelle leur sacrifice et sera bientôt complété d’un musée de la casemate A.
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Patrimoine visible et insoupçonné
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Patrimoine visible et insoupçonné
• « Le château », « le relais de poste », « les écuries du Kaiser Guillaume » ? Cette bâtisse remarquable de la rue Georges Ducrocq fait débat quant à sa vocation première et à ses surnoms. Elle date de 1902, comme indiqué sur le fronton de sa façade arrière, d’ailleurs très différente de sa façade (1) côté rue qui est monumentale. Récemment rénovée, elle montre que l’on peut conserver le patrimoine du passé et ne pas systématiquement le détruire.
• La rue Devilly a-t-elle un secret ? Ce bâtiment massif qui accueille, depuis 2005, les frères et sœurs de neuf obédiences messines de la franc-maçonnerie dont certaines appartiennent au Grand Orient de France et qui porte à son fronton la devise de la République française était autrefois… un château d’eau. Avec ses 2 500 m2, il constituait les réservoirs municipaux enfouis de Metz et est maintenant divisé en quatre grandes salles. Mais chut…
• Quel est le rapport entre Queuleu et l’homéopathie ? Une maison de la place Arsène Vigeant accueillait autrefois le siège des laboratoires Lehning créés en 1935 par Réné Lehning. Maintenant installée à Sainte-Barbe, cette entreprise familiale est présente dans vingt pays. Queuleu et nature ont toujours fait bon ménage.
• Les De Wendel sont-ils passés par Queuleu ? Nous ne savons pas pour eux mais pour les enfants malades des bassins miniers oui ! Car la clinique Tivoli, spécialisée aujourd’hui dans la lutte contre les maladies mentales, était à l’origine un « préventorium » établi en 1924 sur le domaine Blees appartenant à la famille De Wendel, rue de Tivoli (2). Composé d’un château et d’un grand parc, il accueillait des enfants atteints de tuberculose. L’air de Queuleu était réputé bien meilleur que celui de Basse Seille.
LES CUCULOTINS EN PARLENT
est un lieu d’habitation privilégié proche de la ville comportant de belles demeures. Il reste un quartier verdoyant avec, en particulier, des chemins paisibles, ombragés ou lumineux, au tracé biscornu qui peuvent être empruntés dans les pas des viticulteurs et cultivateurs se rendant dans leurs champs en d’autres temps. Ces dernières années, l’ouverture du quartier vers le centre-ville s’est renforcée avec la passerelle de la Seille reliant, d’une part, Queuleu au quartier gare et au Centre Pompidou-Metz, et d’autre part, au Sablon en débouchant sur le parc de la Seille. Le quartier compte de nombreuses associations, des équipements culturels et possède sa Mairie de Quartier.
Le caractère champêtre du quartier est mis en valeur par le « Circuit des Sentiers » de Queuleu. La marche annuelle de la Cuculotine organisée par l’ASPTT Metz, les emprunte souvent et permet également de faire découvrir le quartier. De plus, près du square Grandmaison, s’est installé le premier jardin partagé de Metz.
Plantières-Queuleu, un quartier où se rencontrent ville et nature !
PLANTIÈRES-QUEULEUACTUELLEMENT
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3. Avenue de Plantières4. Passerelle du Graoully, parc de la Seille 5. Jardin partagé de Plantières-Queuleu
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Plantières-Queuleu | 15
1. Rue des Trois Évêchés2. Rue de Gournay3. Église de Plantières4. Rue Ancillon5. Rue des Trois Évêchés6. Presbytère, rue des Trois Évêchés7. Ancien château d’eau8. Avenue de Strasbourg
9. Rue Baudoche10. Rue des Treize11. Rue des Frères Lacretelle12. Rue de Queuleu13. Rue de Queuleu14. Rue des Trois Évêchés15. Détail Église de l’Immaculée Conception16. Venelle place St Maximin
17. Rue du 19 Novembre18. Rue des Trois Évêchés19. Rue des Trois Évêchés20. Rue des Trois Évêchés21. Rue des Treize
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Patrimoine visible et insoupçonné
Réf. 20142518-1 Carte réalisée le 09/07/2014 Source : DCSI
Sentiers et chemins de Plantières-Queuleu
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