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Cette année nous avons eu la chance d’accueillir deux représentants d’organisations de producteurs de coton équitable d’Afrique de l’Ouest : Cissé Louka, président du Conseil d’administration du Mouvement Biologique Malien (MOBIOM) ainsi que Karim Traoré, président de l’Union Nationale de producteurs de Coton du Burkina Faso (UNPCB) et trésorier général adjoint de l’Association de producteurs de Coton Africains (AProCA). Ils nous ont accompagnés pour une quinzaine d’interventions et d’animations durant cette quinzaine du commerce équitable en Bretagne. Merci encore pour leurs témoignages sur l’impact du commerce équitable dans leur vie de chaque jour et leurs messages d’encouragements et de remerciements sur nos actions. BILAN DE LA QUINZAINE DU COMMERCE EQUITABLE EN BRETAGNE du 9 au 24 Mai 2015 Merci au Conseil régional pour son soutien financier ainsi qu’aux Conseils départementaux des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, aux villes de Lanester et Bruz. Nous remercions également : - les collectivités qui ont organisé ou soutenu les différentes manifestations : Conseils généraux 22 et 35, l’association des Maires d’Ille et Vilaine, villes de Rennes et Rennes métropole, Saint-Malo, Lanester, Lannion, Paimpol et Saint-Brieuc - les entreprises partenaires : Lobodis, Ethiquable, Léa Nature, Filet Bleu, Groupe Mulliez-Flory - les partenaires nationaux : Max Havelaar, AFD, Fair(e) un monde équitable, TDCE, Artisans du Monde - les collectifs : Commerce équitable des Côtes d’Armor, Ensemble équitable et la quinzaine d’associations ainsi que 6 lycées qui ont contribué à la réussite de cette quinzaine.

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Cette année nous avons eu la chance d’accueillir deux représentants d’organisations de producteurs de coton équitable d’Afrique de l’Ouest : Cissé Louka, président du Conseil d’administration du Mouvement Biologique Malien (MOBIOM) ainsi que Karim Traoré, président

de l’Union Nationale de producteurs de Coton du Burkina Faso (UNPCB) et trésorier général adjoint de l’Association de producteurs de Coton Africains (AProCA).Ils nous ont accompagnés pour une quinzaine d’interventions et d’animations durant cette quinzaine du commerce équitable en Bretagne. Merci encore pour leurs témoignages sur l’impact du commerce équitable dans leur vie de chaque jour et leurs messages d’encouragements et de remerciements sur nos actions.

BILAN DE LA QUINZAINE DU COMMERCE EQUITABLE EN BRETAGNE du 9 au 24 Mai 2015

Merci au Conseil régional pour son soutien financier ainsi qu’aux Conseils départementaux des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, aux villes de Lanester et Bruz.Nous remercions également :- les collectivités qui ont organisé ou soutenu les différentes manifestations :

Conseils généraux 22 et 35, l’association des Maires d’Ille et Vilaine, villes de Rennes et Rennes métropole, Saint-Malo, Lanester, Lannion, Paimpol et Saint-Brieuc

- les entreprises partenaires : Lobodis, Ethiquable, Léa Nature, Filet Bleu, Groupe Mulliez-Flory- les partenaires nationaux : Max Havelaar, AFD, Fair(e) un monde équitable,

TDCE, Artisans du Monde- les collectifs : Commerce équitable des Côtes d’Armor, Ensemble équitable

et la quinzaine d’associations ainsi que 6 lycées qui ont contribué à la réussite de cette quinzaine.

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La filière textile est complexe et

difficilement traçable :

g les acteurs de la chaîne (producteurs,

exportateurs, transformateurs,

consommateurs) sont multiples et

géographiquement éloignés.

il existe très peu d’infrastructures de

transformation dans les zones des

producteurs, comme en Afrique de l’Ouest.

Ceux-ci sont dépendants et dépassés face

aux pays mieux équipés et aux acheteurs

internationaux.

Les marques de prêt-à-porter ont souvent

en tête de baisser les coûts de production

à tout prix, avec des conséquences parfois

désastreuses.

Exemple : l’effondrement du Rana Plaza

au Bangladesh en 2012.

Bilan : 1 228 morts.

Plus de la moitié de la main-d’oeuvre

agricole dans les pays en développement

sont des femmes.

Pourtant, elles sont sous-représentées

au sein des organisations de petits

producteurs.

Le + : l’égalité des genres et la

participation des femmes

Grâce à la formation et à l’accès de la

communauté au marché, le commerce

équitable promeut la parité dans la

représentation des coopératives, la

diversification des revenus, l’accès à

l’éducation pour les enfants et notamment

les filles…

g Les femmes ne sont plus seulement

membres des organisations ; elles

y occupent aussi des postes à

responsabilité.

g Regardez les étiquettes et

questionnez-vous sur les prix dérisoires

de nombreux vêtements !

g Informez-vous sur les conditions de

production de vos vêtements sur

http://www.ethique-sur-etiquette.org/

g Entreprises, institutions publiques et

collectivités territoriales : pensez aux

vêtements de travail en coton équitable !

Qui se cache derrière nos vêtements? La réponse du commerce équitable Je consomme donc j’agis !

CETTE ANNéE LA FILIèRE COTON ETAIT A L’HONNEUR

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LA QUINZAINE DU COMMERCE EQUITABLE EN BRETAGNE

100 millions de producteurs dont 10 millions en Afrique de l’OuestLa filière coton Fairtrade Max Havelaar (Afrique de l’ouest et Inde)

g 55.000 producteurs avec 1,5 ha de moyenneg 23 organisations de producteurs certifiéesg 644.000 euros de prime de développement versées en plus du prix minimum garanti pour améliorer la production ou pour les besoins sociauxg 60 % de la production est également certifiée bio, les OGM sont interdits.

Le coton est intégré dans une rotation des cultures avec les autres productions pour la vente et les cultures vivrières (fonio, maïs, riz, sorgho, sésame)

g 85 % des producteurs de coton d’ Afrique de l’ ouest vivent avec moins d’un dollar et demi par jour.g 45 768 tonnes de coton produites mais seulement 19328 vendues aux conditions du commerce équitable, soit 42 %. De ce fait les producteurs ne bénéficient pas pleinement des efforts qu’ils font pour produire de la qualité.

Pourquoi être passé du coton conventionnel au coton bio et équitable ?Avec le conventionnelProblèmes de santé :Louka et karim traitaient avec des pulvérisateurs à dos :

g malades le soir, maladies inconnues des médecinsg poison dans l’eau des rivières que boivent les gens du village (pas de forages)g malformations chez les bébés, du cheptel mort

Problèmes de revenus : d’endettement, manque d’ équipements sociaux. Cours du coton ne couvrant pas les coûts de production (prix écrasés par le coton américain ( subventionné)Endettement, travail des enfants, malnutritionPas d’ équipements sociaux : vélos ou motos pour aller à la maternité avec risques pour la mère ou l’enfantProblème de survie : «quitte à mourir sur place, certains risquent leur vie en tentant une vie meilleure ailleurs »Avec le bio

g Traitements à base de plantesg Santé retrouvée, protection de l’environnementg Les femmes peuvent travailler aux champs

Avec l’équitableg Cours supérieurs : 0.50 € le kilo au lieu de 0.35, soit 42 % de plus en 2014 (+ prime collective de développement de 5cts par kg)g Garantie de prix qui permet de rester producteur et de faire des projetsg Prime de développement pour améliorer la production ou pour les besoins sociauxg Travail des enfants interdit

Réalisations : 3 écoles (avant, parfois éloignées de 15 kms), maternités, 100 forages pour l’eauDémocratie : 56 coopératives au Burkina faso, 85 au MaliFemmes autonomes par rapport à leurs maris

Quelques chiffres sur le coton

Quels enseignements retenir de cette quinzaine du commerce équitable.Tout d’abord, les témoignages ont montré la cohérence du commerce équitable par rapport aux enjeux sociaux, environnementaux, de santé, aux problèmes d’émigration.Un grand merci pour Louka Cissé et karim Traoré qui malgré leurs responsabilités et le travail à l’ exploitation ont fait un effort important pour être présent pendant 8 jours en Bretagne, avec une quinzaine d’ interventions.Merci de nous avoir ouvert les yeux sur la dure réalité vécue par des millions de producteurs dans les pays du Sud.Merci aussi pour la formidable leçon de courage et d’optimisme qu’ils nous ont donné ; jamais ils ne se plaignent, ce qui compte c’ est d’ avancer, d’ améliorer leur sort. Belle leçon pour nous qui sommes un peu trop dans une ambiance de morosité, en ne voyant qu’un peu trop le négatif.Cela doit aussi nous interpeller : au-delà des belles idées, des beaux discours, que faisons nous pour changer concrètement les choses : il faut bien reconnaître que la quinzaine du commerce équitable a peu mobilisé les citoyens/consommateurs, les associations de solidarité, peu de collectivités.Que faisons nous pour changer nos habitudes de consommation, par l’achat, par l’interpellation des responsables de magasins, des associations, des collectivités.

Le commerce équitable est un moyen très concret de changer les choses

Les témoignages de Karim Traoré (Burkina Faso) et de Louka Cissé ( Mali)

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Ouest-France I&V - 15 Mai 2015

«Prix justes, revenus décents, respect de l’environnement, lien avec l’agriculture biologique, traçabilité et transparence... Les externalités positives du commerce équitable pour protéger l’Homme et l’environnement sont nombreuses, indique Marcel Launay. Cette quinzaine est l’opportunité pour chacun de s’informer, réfléchir et agir pour un monde plus juste.»

Pleins feux sur le commerce équitable

Trois questions à Marcel Launay, Président de Bretagne CENS

Commerce équitable, éthique, solidaire. Comment s’y retrouver ?Dans un contexte de mondialisation et face aux disparités des échanges, la solidarité évoque les notions de réciprocité et d’interdépendance entre producteurs et consommateurs du Sud et du Nord. L’éthique fait notamment référence au respect des droits sociaux, à la responsabilité sociale des entreprises. En ce sens, le commerce équitable peut donc être considéré comme éthique et solidaire.

Pourquoi avoir retenu la transition écologique et sociale comme thème cette année ?Avec l’année européenne du développement et la conférence climat en décembre, à Paris, il était important de rappeler qu’avec ses volets économiques, sociaux et environnementaux, le commerce équitable apporte des réponses concrètes. Au lieu d’être obligé de migrer vers les villes sans espoir de trouver du travail, le commerce équitable permet un développement autonome, grâce à des prix justes et des revenus décents.

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SAINT LAURENT DE BEGARDPalacret :

un après-midi consacré au Commerce équitable

Ouest-France - 18 Mai 2015

Le Collectif départemental du commerce équitable, composé d’Artisans du monde, Bretagne commerce équitable Nord-Sud, Biocoop, la Gambille, Voisins de paniers, Lobodis, Résia, La Maison de la Bio 22, Rich’ Ess, l’Inspection académique des Côtes-d’Armor et le Département, a obtenu, pour la deuxième fois consécutive, le titre de territoire de commerce équitable.

Pour la Quinzaine du commerce équitable, une rencontre-débat a été organisée entre Louka Cissé, président du conseil d’administration de la coopérative Mobium et producteur de coton bio équitable au Mali, et Dominique Albert, de la société L Chanvre et productrice de chanvre basée à Gouarec. Ils ont pu échanger sur les nombreux point communs de leur démarche, les difficultés rencontrées dans la production et la distribution de leurs produits, et les possibilités de développement dans chaque filière.

Le centre de ressources a accueilli les visiteurs pour une dégustation de nombreux produits équitables, gâteaux, chocolat, café, etc.

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SAINT-MALO

Exposition-vente de produits équitables proposée par Artisans du Monde et dégustation de produits issus du commerce équitable animée par Bretagne CENS, à la mairie annexe de Paramé, place Georges-Coudray.Une conférence organisée en partenariat avec Bretagne CENS et la participation de deux représentants de producteurs de coton africains.

Plusieurs stands proposent à la vente des produits alimentaires, bio pour la plupart, des produits artisanaux fabriqués et commercialisés dans le respect du commerce équitable et permettant aux producteurs une vie décente.La conférence de Stop Tafta sur le Traité transatlantique du commerce international, dénonçant le fait que les intérêts économiques vont prendre le dessus sur le droit des peuples, a réuni une quinzaine de personnes.6 j’ose, association créée il y a un an pour favoriser les initiatives locales, a présenté, avec son animatrice Catherine Daniel, la cuisine alternative. « Il faut apprendre à transformer les produits pour les manger sous une autre forme et remplacer ce que l’on achète tout fait dans les supermarchés, explique-t-elle. C’est cela la cuisine alternative. »

Mieux connaître le commerce équitable

Extrait Ouest-France Saint-Malo - 17 Mai 2015

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SAINT BRIEUC

Profitant de la quinzaine du commerce équitable, le lycée Jean-Moulin organisait, lundi, une conférence avec les associations Bretagne commerce équitable nord sud (Bretagne CENS - Rennes) et Artisans du Monde, qui avaient convié deux producteurs de coton bio équitable. Qu’ils préparent un CAP vente, un BTS développement et animations des territoires ruraux ou qu’ils soient en première année Métiers de la mode, les élèves conviés à participer à l’échange avec les associations et les producteurs, avaient tous un intérêt précis à s’intéresser à la filière. Aussi, le débat a-t-il été particulièrement fourni.

Expliquer la réalité du métier aux élèves

« Quand il y a de la pluie, tout ce poison-là va dans l’eau, les rivières, les fleuves, la mer...« : avant, le Malien Louka Cissé produisait le coton de manière conventionnelle. Il ne regrette pas d’avoir changé de façon de produire après avoir eu des problèmes de santé. C’est pourquoi, il a su trouver les arguments et expliquer son choix devant les étudiants, « Quand tu fais du coton de façon conventionnelle, tu as beaucoup de dettes pour payer les produits. Avec le coton bio équitable, c’est toi qui donnes tes efforts. »

Lycée Jean-Moulin. La filière coton équitable à l’étude.

Les associations Artisans du Monde et Bretagne Cens ont lancé le débat

du commerce équitable, au lycée Jean-Moulin,

avec le producteur de coton malien, Louka Cissé.

Télégramme 21 mai 2015

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Le lundi 18 mai 2015à 18h30

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Ille-et-Vilaine, la vie à taille humaine

a Noir cotonde Julien Despres et Jérôme Polidor

5 Un film

5 Un débat aveca Un producteur de coton d’Afrique

de l’Ouest et un producteur localAnimation : Pierre Moyon,Ouest-France

Maison de l’économiesociale et solidaire15, rue Martenot à Rennes

Entrée libre

Ciné-débatCommerce équitable, une réponseaux enjeux de développement

RENNES

Le film «Noir coton» a illustré les dégâts environnementaux et sociaux pour les producteurs de coton avec la pression sur les prix et les façons de produire.

Le débat avec les producteurs de coton et la représentante d’une AMAP illustre les mêmes valeurs, volontés et préoccupations : produire en respectant la nature et les consommateurs grâce à des produits bons pour la santé, et vivre tout simplement de leur travail. L’exemple du coton était particulièrement frappant avec les conséquences graves pour les producteurs mais aussi pour le consommateur (des allergies signalées avec le port de jeans...)

Après le débat nous avonsdégusté des produits du commerce équitable.

Soirée apéro-débat

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LANESTERLe commerce équitable expliqué aux lycéens.

Ouest-France Lanester 20 mai 2015

Deux classes de première S (71 élèves) du lycée Jean-Macé ont bénéficié de la présence de deux producteurs de cotons africains, à la salle Tam Tam de la médiathèque.Invités par les partenaires de la quinzaine du commerce équitable, Karim Traoré, président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina Faso, et Cissé Louko, président du conseil d’administration du mouvement Malien Mobion, ont détaillé les différentes cultures de coton bio-équitable dans leurs pays respectifs : « Pour le Mali, nous produisons actuellement environ 580 t

de coton bio-équitable, pour 10 000 producteurs, et 10 100 t pour 350 000 exploitations au Burkina Faso, expliquent-ils. Nous tentons ainsi d’obtenir une juste répartition des pouvoirs entre les producteurs, les revendeurs et les transformateurs. »

P’tit déjeuner au self

Dégustation de produits issus du commerce équitable

à la Biocoop les 7 épis

Le commerce équitable ? La quinzaine du commerce équitable se mobilise pour la consommation responsable et la solidarité internationale. Un système d’échange dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il repose sur un principe qui garantit aux producteurs, l’accès au marché, une juste rémunération et un développement autonome. Aux consommateurs, il offre des produits respectueux de l’homme et de l’environnement. Sa démarche consiste à utiliser le

Ouest-France Lanester 14 mai 2015

commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs.Partenaire de l’événement pour la deuxième fois, le lycée Jean-Macé a misé sur la nouveauté en proposant à 240 élèves de seconde un petit-déjeuner servi au self.Pour ce faire, il a été fait appel aux producteurs locaux, pain aux céréales, pain maïs, confiture, yaourt et jus d’orange bio, jambon pays... ont été servis. « C’est un travail d’équipe, un travail sur le fond aussi avec les élèves, explique le proviseur, Monique L’Hour. Ce matin, nous avons privilégié les circuits courts et la diversité des aliments proposés. »

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LANESTER

Ouest-France Lanester 23 mai 2015

Une quarantaine de résidents du foyer logement Aragon ont profité d’une animation originale, jeudi après-midi. Accueillis par René Laot, qui représentait Bretagne CENS (Commerce équitable Nord-Sud), ils ont bénéficié de ses explications sur le commerce équitable, et ont goûté avec des produits issus de ce commerce.

Goûter musical et équitable au foyer Aragon

Un agronome devant une salle comble

Télégramme 25 mai 2015

Une conférence était proposée, à la salle Tam-tam de la médiathèque. La salle était comble pour l’accueil de Marc Dufumier, agronome, enseignant-chercheur à la chaire d’agriculture comparée et de développement agricole à AgroParisTech. Il est intervenu sur la manière de rendre le commerce plus équitable. « Il faut produire moins et mieux, en s’orientant vers le bio et il faut faire en sorte de ne pas concurrencer les paysans des pays Nord-Sud, qui sont abreuvés par nos excédents agricoles », a-t-il dit.

L’après-midi a été animée musicalement par le groupe d’accordéonistes diatoniques de l’association Korollerien ar Skorv, qui ont joué différents airs folkloriques.

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PONTIVYDeux producteurs équitables d’Afrique

au lycée du Gros-Chêne

Ouest-France Pontivy 23 mai 2015

Deux producteurs de coton venu du Mali et du Burkina Faso, en coopération avec l’association Bretagne-Cens, pendant la semaine du commerce équitable.

Près de cent vingt élèves et professeurs, de la seconde aux BTS, ont assisté à la conférence. Durant près de deux heures, Karim Traoré, du village d’Ouarkoyé au Burkina Faso, et Cissé Lesuka, du village Komé au

Mali, ont expliqué leur choix de production de coton biologique et équitable qu’ils ont opposé à la production conventionnelle.

« En Afrique, les traitements du coton ont lieu sans protection et les prix du coton sont décidés à New-York. Les producteurs sont très seuls, peuvent tomber gravement malades, polluer les sols et se ruiner si le cours de coton s’effondre», explique Karim Traoré, qui a connu lui-même cette situation avant 2006.

« Produire bio et équitable, c’est produire plus sain et plus juste pour le producteur, le consommateur et l’environnement. Les producteurs collaborent pour améliorer leur vie et une partie des bénéfices est reversée pour la construction de dispensaires, d’écoles et de lieux de stockage des récoltes. Nous sommes ainsi plus heureux et en bonne santé », a déclaré, enthousiaste, Cissé Lesuka.

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PAIMPOLPlace au commerce équitable avec deux producteurs

de coton africains invités de Bretagne CENSLors d’un brunch, deux professionnels africains du coton bio parlent du commerce équitable.La quinzaine du commerce équitable a débuté dans le département des Côtes-d’Armor et Paimpol y participe.Pour la deuxième année, le comité catholique contre la faim et pour le développement Terre solidaire organise une sensibilisation qui aura lieu ce mercredi, de 14 h à 17 h, place de la République. « Aider le commerce équitable rejoint notre thématique d’aide et de solidarité, résume Paul Hervé. Sensibiliser et inviter la population à acheter des produits issus du commerce équitable, c’est un moyen simple d’aider les populations. À l’inverse, notre gaspillage provoque souvent le malheur des pays pauvres. »

Avec le soutien bénévole de la Biocoop, Terre solidaire proposera un brunch sous la forme d’une dégustation gratuite de produits issus du commerce équitable : café, chocolat, fruits...À 15 h, la sensibilisation se poursuivra en compagnie d’un producteur de coton bio et d’un responsable d’une coopérative agricole en Afrique de l’Ouest. Avant de poursuivre leur périple par Lannion, le lendemain, le Malien Luc Cissé et le Burkinabé Karim Traoré expliqueront au public les difficultés auxquelles ils doivent faire face dans leur production de coton bio. Une production touchée de plein fouet (- 40 %) par la féroce concurrence des États-Unis.

Ouest-France Paimpol 19 mai 2015

L’équitable expliqué aux passantsUn après-midi d’information et de dégustation, mercredi, sur la place de la République. Marcel Launay, Paul Hervé et Patrick Worthington ont engagé plusieurs conversations avec les passants, soucieux de savoir si le commerce équitable est vraiment la meilleure façon de faire, notamment pour les petits producteurs, et si l’argent est géré, lui aussi, de manière équitable. Sur place, deux producteurs de coton au Mali et au Burkina, Louka Cissé et Karim Traoré, étaient présents pour donner plus de détails sur leur façon de travailler.

Télégramme Paimpol 22 mai 2015

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LANNIONBrunch équitable sous les Halles

Dans le cadre de la quinzaine du commerce équitable, l’association bretagne CENS (Commerce Équitable Nord Sud) organisait son sixième brunch équitable devant les Halles de Lannion. Deux délégués des coopératives de paysans de l’Afrique de l’Ouest cultivant du coton bio étaient présents : Karim Traoré, du Burkina-Faso, et Louka Cissé, du Mali. Tous deux ont informé les passants des difficultés qu’ils rencontrent à vendre leurs récoltes, des impacts positifs et négatifs de leurs productions mais aussi des bénéfices socio-économiques. Entre les rayons de soleil, chacun pouvait déguster des produits issus du commerce équitable dans une ambiance festive. L’école de musique du Trégor s’est chargée de l’animation musicale, et Karim et Louka se sont initiés aux pas de la danse bretonne.

Télégramme Lannion 22 mai 2015

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BAIN DE BRETAGNE

La commune a reçu la visite de deux producteurs de coton bio équitable d’Afrique de l’ouest, Karim Traoré et Cissé Louka. La filière vente du lycée Saint-Yves et l’atelier de torréfaction de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) ont accueilli et recueilli les témoignages des deux hommes.Après avoir été accueillis par Monsieur Yves Thébault, maire de Bain de Bretagne, les deux producteurs de coton bio et équitable du mali et du Burkina Faso , karim Traoré et louka Cissé ont été reçu au lycée Saint Yves et à l’ atelier de torréfaction de l’ ESAT Notre Avenir.

Ouest-France 23 mai 2015

Deux producteurs africains en visite.

Les bienfaits du coton bio équitable pour le producteuret le consommateur

« Le coton bio équitable est acheté un peu plus cher au producteur. Ce dernier reçoit une prime, qui permet ainsi d’améliorer les conditions de vie de la population, souligne Cissé Louka. Cet argent est utilisé pour construire des écoles, des dispensaires, des routes et pour s’équiper en matériel. Le bio est bon pour l’environnement et pour la santé, pas uniquement celle des consommateurs, mais aussi celle des producteurs et de leurs familles. »« Notre coton sert à la fabrication de vêtements. Il est plus cher de quelques centimes par kilo, mais rien ne justifie, ensuite, son prix de vente excessif. D’autres en profitent. Le problème, c’est que nous produisons souvent plus que nous ne vendons. Notre coton bio équitable retourne alors dans le circuit du coton conventionnel, malgré toutes ses certifications et ses normes », se désole Cissé Louka.

Le président de Bretagne CENS a félicité et remercié les responsables du CAT devenu ESAT et Monsieur Franck Delalande , directeur général de la société Lobodis « .Ils ont été pionniers en France pour la torréfaction de café du commerce équitable labellisé Max Havelaar ».il a également remercié tous les militants qui ont fait un travail acharné pour lancer le mouvement, preuve que chacun peut changer les choses, concrètement par son acte d’ achat.Des élèves sensibilisésLe lycée Saint-Yves prépare une soixantaine d’élèves au bac pro vente avec, entre autres, une option commerce équitable depuis quatre ans. Les élèves réalisent régulièrement des stages à l’étranger, dont le Burkina Faso, afin de mieux appréhender le circuit, du producteur au consommateur.« Cette année, ces stages n’ont pu avoir lieu en raison des soulèvements dans la plupart des pays d’Afrique de l’ouest, commente le responsable de la filière vente, Fabien Lambert. Cette rencontre a pu se faire grâce à divers organisateurs, tels que Bretagne CENS (Commerce équitable nord sud), la région, Max Havelaar France ou encore l’AFD (Agence française de développement). Elle permet ainsi aux élèves de mieux réaliser tous les enjeux du commerce bio équitable.»Karim Traoré a expliqué que les femmes cultivent le coton « souvent enceintes, allaitant un bébé ou avec de jeunes enfants à leurs côtés. Lorsqu’elles travaillaient le coton conventionnel, avec des traitements chimiques, femmes et enfants attrapaient des maladies de la peau, avaient des problèmes respiratoires, des brûlures, des maux de tête et de ventre. Depuis que nous cultivons le coton bio, tous ces symptômes ont disparu. »Karim Traoré a formulé le voeu « que certains d’entre vous se retrouvent un jour parmi les décideurs de l’Union européenne, du Front monétaire international ou de l’Organisation mondiale du commerce. Grâce à vos connaissances, votre expérience sur le terrain et nos échanges, vous aurez entre vos mains les vrais arguments pour défendre les valeurs et tout l’intérêt du commerce bio équitable ».

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RENNESTerritoire de commerce équitable

Remise du Trophée Territoire de commerce équitableau département d’Ille-et-Vilaine

Matinée professionnelle avec les collectivités et les acheteurs publics, portant sur différents thèmes, organisée par le Conseil général et l’Association des Maires d’Ille-et-Vilaine, en partenariat avec la Ville de Rennes, Rennes métropole, les acteurs locaux d’Ensemble Équitable avec le soutien de Max Havelaar France, FAIRE(e) un monde équitable, AFD, TDCE, les représentants de producteurs de coton, et le soutien du Conseil régional. Les thèmes abordés :- Achats équitables : pourquoi et comment engager votre collectivité- Présentation de la filière coton équitable par Huyen Montreau, responsable filière coton de Max Havelaar France- Témoignage de Loïc Ménard du groupe Mulliez-Flory- Aspects réglementaires pour les achats publiques et où trouver les produits du commerce équitables ?- Témoignage de Chantal Brunet, chef du service commande publique du Conseil départemental d’Ille et Vilaine- Présentation du dispositif «Territoire de commerce équitable», par Mathilde Esnault- Remise du titre au département d’Ille et Vilaine par la PFCE

Le débat était animé par Anne Chevrel, journaliste. Un brunch équitable clôturait la matinée.

Les quelques collectivités présentent ont marqué leur intéret pour le commerce équitable dans le cadre de leur politique d’achats publiques responsables, à l’exemple du Conseil régional et du Conseil général avec l’achat de vêtements de travail en coton bio équitable. Les collectivités ont le pouvoir de faire changer les choses avec la possibilité de se regrouper pour mutualiser les commandes.

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BRUZ

Ouest-France 26 mai 2015

En Bretagne 4 collectivités ont reçu le label Territoire de commerce équitable :

Conseils généraux 22 et 35, Villes de Bruz et Betton

La remise du label Territoires de commerce équitable a été précédée de témoignages

de producteurs de coton, à l’Eco-domaine de l’Étrillet.

Pilotée par Artisans du Monde, Max Havelaar France et la Plate-forme pour le Commerce Equitable, la campagne « Territoires de commerce équitable » favorise l’engagement des collectivités territoriales françaises en faveur du commerce équitable. Elle les encourage à initier des actions en faveur de ce mode de consommation responsable, dont les impacts en matière de développement dans les pays du Sud sont reconnus (développement économique et social éducation et santé notamment).

Dans le cadre de la Quinzaine du commerce équitable, Auguste Louapre, le maire de Bruz, a reçu, pour la Ville, le label Territoires de commerce équitable, au domaine de l’Étrillet, samedi. C’est la deuxième fois que la commune reçoit ce label, valable deux ans.Marité Esnault, responsable collectivités au sein de Bretagne Cens (Commerce équitable Nord-Sud), justifie l’attribution de ce titre : « Votre ville réalise des achats équitables en produits alimentaires destinés à la cuisine centrale et à l’organisation des diverses manifestations qui y sont organisées. D’autre part, il existe un conseil local de commerce équitable qui entretient la dynamique déjà engagée. » Pour ce conseil, un prix spécial est aussi accordé à Bruz.

Un label rareMarité Esnault a rappelé que seules 1 500 collectivités dans le monde étaient labellisées Territoires de commerce équitable. « La démarche sur le commerce équitable était déjà engagée avant le début de notre mandature. Il n’est pas question de la remettre en cause. Elle est louable et nous allons continuer à la soutenir dans la mesure du possible », indique Auguste Louapre.Avant cette remise de label, deux représentants de producteurs de coton du Mali et du Burkina Faso ont apporté leurs témoignages sur le coton biologique produit dans leurs pays. « Le commerce équitable permet de garantir une juste rémunération aux producteurs et contribue au développement des infrastructures locales. Mais il fournit des produits de qualité aux consommateurs, notamment ce coton, qui est bon pour la santé », ont-ils expliqué.