18
Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55 e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € DANS LE SENS DE L’HISTOIRE ÉDITORIAL l Le texte de la nouvelle mouture de la Constitution a été adopté par une majorité absolue de parlementaires, réunis en congrès au Palais des nations. Moment solennel certes, mais moment démocratique aussi qui renvoie à cette Algérie qui avance dans la sérénité et l’unité, dans le respect de la pluralité des opinions et de l’exercice du débat contradictoire. Oui, à ceux ou à celles qui ont surfé sur la vague de la surenchère médiatique à son extrême limite et qui continuent de formuler des opinions pour le moins mitigées, usant de raccourcis rien que pour assombrir le tableau, il faut rappeler que cette adoption s’est faite aussi avec des représentants du peuple qui ont choisi, les uns l’abstention, les autres carrément le boycott. Oui, c’est cela l’Algérie plurielle, celle de la liberté d’expression et d’opinion, du libre débat qui n’exclut pas les avis minoritaires et qui se construit, génération après génération, avec des forces nouvelles et des idées nouvelles. Oui, nous disons que le débat contradictoire n’empêche pas la sérénité et, surtout, l’évaluation raisonnée des étapes que notre pays a traversées, les menaces auxquelles il est confronté et les défis qu’il doit impérativement relever aujourd’hui. À ceux qui découvrent la scène politique ou qui ressassent des thèses éculées, en appelant à faire table rase de tout ce qui a été fait, sous prétexte que les institutions actuelles sont peu représentatives, nous disons que la nouvelle Constitution permet de les rendre plus représentatives et plus légitimes, que la construction démocratique est un long cheminement et que l’aventurisme n’est pas un saut dans l’inconnu, mais un saut dans le chaos, l’arbitraire et la barbarie. Oui, à l’évidence, la loi fondamentale rénovée s’inscrit dans le sens de l’histoire, et il nous appartient, dès maintenant, de faire en sorte qu’elle se traduise sur le terrain. L’annonce faite par le Président de la République de l’installation d’une cellule chargée de veiller à la concrétisation des nouvelles dispositions constitutionnelles répond à ce souci. Et là aussi, l’apport de tous, au-delà des divergences politiques ou idéologiques, est souhaité et souhaitable, parce que cela concerne notre avenir et celui de nos enfants. EL MOUDJAHID 30 Rabie El Thani 1437 - Mardi 9 Février 2016 - N°15667 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE 4 e SOMMET MONDIAL DES GOUVERNEMENTS À DUBAÏ LES DÉFIS DU FUTUR 58 e ANNIVERSAIRE DES ÉVÈNEMENTS DE SAKIET SIDI YOUCEF Le Président de la République adresse un message de vœux à son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi P. 32 3.000 participants de 125 pays planchent sur plusieurs questions et défis auxquels sont confrontés les gouvernements : l’éducation, l'enseignement, la santé, l'environnement, l'habitat, les transports, les énergies renouvelables et la création de villes intelligentes. Des personnalités politiques et économiques et des chercheurs, ainsi que des organisations internationales, dont l'ONU, la Ligue arabe, le Conseil de coopération du Golfe, la Banque mondiale, l'Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE) et le Forum économique mondial, participent à cet évènement. M.Sellal « La re vision constitutionnelle renferme une nouvelle vision de l’Alge rie de demain » CONSTITUTION L’Algérie représentée par le Premier ministre El Moudjahid/Pub du 09/02/2016 LE CHEF DE L’ETAT REÇOIT LA MAIRE DE PARIS M me Hidalgo : « Des relations d’amitié très fortes » l Aider les porteurs de projets et acteurs du mouvement associatif. Mourad Medelci : « Une avancée remarquable » UNPA : « Démocratie véritable » Partenaires socio-économiques : « Document fondamental de référence » P. 4 P. 3 P. 3 P. 3 L’étape de la concrétisation PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT Possibilité de vendre du gaz au Danemark

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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

DANS LE SENS DE L’HISTOIRE

ÉDITORIAL

lLe texte de la nouvellemouture de la Constitution aété adopté par une majorité

absolue de parlementaires, réunis encongrès au Palais des nations.Moment solennel certes, maismoment démocratique aussi quirenvoie à cette Algérie qui avancedans la sérénité et l’unité, dans lerespect de la pluralité des opinions etde l’exercice du débat contradictoire.Oui, à ceux ou à celles qui ont surfésur la vague de la surenchèremédiatique à son extrême limite et qui continuent de formuler des opinionspour le moins mitigées, usant deraccourcis rien que pour assombrir letableau, il faut rappeler que cetteadoption s’est faite aussi avec desreprésentants du peuple qui ontchoisi, les uns l’abstention, les autrescarrément le boycott. Oui, c’est celal’Algérie plurielle, celle de la libertéd’expression et d’opinion, du libredébat qui n’exclut pas les avisminoritaires et qui se construit,génération après génération, avec desforces nouvelles et des idéesnouvelles. Oui, nous disons que ledébat contradictoire n’empêche pasla sérénité et, surtout, l’évaluationraisonnée des étapes que notre pays atraversées, les menaces auxquelles ilest confronté et les défis qu’il doitimpérativement relever aujourd’hui. À ceux qui découvrent la scènepolitique ou qui ressassent des thèseséculées, en appelant à faire table rasede tout ce qui a été fait, sous prétexteque les institutions actuelles sont peureprésentatives, nous disons que lanouvelle Constitution permet de lesrendre plus représentatives et pluslégitimes, que la constructiondémocratique est un longcheminement et que l’aventurismen’est pas un saut dans l’inconnu,mais un saut dans le chaos,l’arbitraire et la barbarie. Oui, à l’évidence, la loi fondamentalerénovée s’inscrit dans le sens del’histoire, et il nous appartient, dèsmaintenant, de faire en sorte qu’ellese traduise sur le terrain. L’annoncefaite par le Président de laRépublique de l’installation d’unecellule chargée de veiller à laconcrétisation des nouvellesdispositions constitutionnelles répondà ce souci. Et là aussi, l’apport detous, au-delà des divergencespolitiques ou idéologiques, estsouhaité et souhaitable, parce quecela concerne notre avenir et celui denos enfants.

EL MOUDJAHID

30 Rabie El Thani 1437 - Mardi 9 Février 2016 - N°15667 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

4e SOMMET MONDIAL DES GOUVERNEMENTS À DUBAÏ

LES DÉFIS DU FUTUR

58e ANNIVERSAIRE DES ÉVÈNEMENTS DE SAKIET SIDI YOUCEFLe Président de la République adresse un messagede vœux à son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi

P. 32

3.000 participants de 125 pays planchent sur plusieurs questions et défis auxquels sont confrontés les gouvernements :l’éducation, l'enseignement, la santé, l'environnement, l'habitat, les transports, les énergies renouvelables et la création de

villes intelligentes. Des personnalités politiques et économiques et des chercheurs, ainsi que des organisationsinternationales, dont l'ONU, la Ligue arabe, le Conseil de coopération du Golfe, la Banque mondiale, l'Organisation de la

coopération et du développement économique (OCDE) et le Forum économique mondial, participent à cet évènement.

M.Sellal « La revision constitutionnelle renferme une nouvelle vision de l’Algerie de demain »

CONSTITUTION

L’Algérie représentée par le Premier ministre

El M

oudj

ahid/

Pub d

u 09/0

2/201

6

LE CHEF DE L’ETATREÇOIT LA MAIRE DE PARIS

Mme Hidalgo : « Des relationsd’amitié très fortes »

l Aider les porteurs de projets et acteursdu mouvement associatif.

Mourad Medelci : « Une avancée remarquable »UNPA : « Démocratie véritable » Partenaires socio-économiques : « Document fondamental de référence » P. 4

P. 3

P. 3

P. 3

L’étape de la concrétisationPARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT

Possibilité de vendre du gaz au Danemark

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2 EL MOUDJAHID

MÉTÉO

ENSOLEILLÉ AUJOURD’HUI AU MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE

M. Khebri reçoit ladélégation de la CAPLe ministre de l’Énergie,

M. Salah Khebri, recevra le pré-sident de la Confédération desindustries et producteurs algé-riens, M. Abdelaziz Mhenni.

*****************************M. Ghoul

aujourd’huià Mascara

Le ministre de l’Aménage-ment du Territoire du Tourismeet l’Artisanat, M. Amar Ghoul,effectuera aujourd’hui une vi-site de travail et d’inspectiondans la wilaya.

*****************************M. Abdelkader

Ouali à BlidaDans le cadre du suivi des

projets du secteur, le ministredes travaux publics M. Abdelka-der Ouali, effectuera demain unevisite de travail et d’inspectiondans la wilaya.

*****************************LE 13 FÉVRIER À 9H30 AU CLUB DE LA RADIO ALGÉRIENNE

« La radio en situation d’urgenceet de catastrophe »

Le ministre de la Communi-cation, M. Hamid Grine procè-dera, le 13 février à 9h30 au clubde la Radio Algérienne, à l’ou-verture de la conférence sur laradio qui a pour thème  :  «  Laradio en situation d’urgence etde catastrophe  », organisée àl’occasion de la journée mon-diale de la radio. Cette journéedécrétée par l’UNESCO et célé-brée chaque année avec un

thème différent consacre cette année 2016 le rôle pri-mordial de la radio en tant que média de proximité etde désenclavement dans les situations de crise et decatastrophe.

La conférence sera animée par des universitairesavec la participation de représentants du ministère del’Intérieur et des Collectivités locales, de la Protectioncivile, de laD, de la gendarmerie et de la sûreté natio-nale.

LE 15 FÉVRIER À 9H À ANNABA« Connaître les médias, le citoyen a droit à une information fiable »

Le ministère de la Communication organise à 9h aupalais de la culture, une conférence sur lethème : « Connaître les médias, le citoyen a droit à uneinformation fiable ». La conférence, qui aura lieu enprésence du ministre de la Communication, HamidGrine, consacre le principe de communication deproximité avec les citoyens, est ouverte au large publicet aux représentants de la société civile. Elle sera ani-mée par le directeur général de la Télévision algé-rienne, M. Toufik Khelladi.

Le ciel sera généralement ensoleillésur l’ensemble des régions du pays. Plutôtventeux à l’Ouest.

Températures (maximales-mini-males) prévues aujourd’hui :

Alger (24°- 12°), Annaba (22° - 10°),Béchar (26° - 8°), Biskra (22°- 11°),Constantine (21° - 7°), Djelfa (22° - 7°),Ghardaïa (26° - 13°), Oran (19° - 12°),Sétif (18° - 3°), Tamanrasset (25°- 8°),Tlemcen (20° - 11°).

Mardi 9 Février 2016

ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

CE MATIN À 10H À L’UNIVERSITÉ D’ALGER 2 – BOUZARÉAH

CREAD : conférence et ventedédicace

Le Centre de recherche en économie appli-quée pour le développement en partenariatavec le Bureau international du travail, orga-nise ce matin à 10h à la salle de réunions duCREAD, une conférence et vente -dédicace àl’occasion de la sortie de l’ouvrage collectifédité par M. Mohamed Saïb Musette, « De lafuite des cerveaux à la mobilité des compé-tences, une vision du Maghreb ».

**********************************CET APRÈS-MIDI À 13H30 AU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA

16e Semaine culturelle et historiqueÀ l’occasion de la célébration de la journée du Chahid (18 février),

l’association Machaâl Echahid, en coordination avec le palais de laCulture et la direction de l’éducation d’Alger-Centre, organise, cetaprès midi à 13 heures, la 16e Semaine culturelle et historique avecl’intitulé «le soutien populaire à la Révolution de Novembre. Les pagesglorieuses de la lutte du peuple algérien» .

**********************************LES 11 ET 12 FÉVRIER À 20H30

100% chaâbiL’Établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger a mis sur pied

un programme 100% chaâbi dans l’ensemble de ses structures. Cettepalette artistique qui s’étalera chaque week-end, à partir de 20h30.

Jeudi 11 Février : au centre culturel Oued Koriche soirée chaâbianimée par Meziane Kamel.

Vendredi 12 Février  : au centre culturel Oued Koriche soiréechaâbi animée par  Yacine Bouzama.

Vendredi 12 Février : à l’école de musique de Kouba soirée chaâbianimée par Garidi Noureddine.

**********************************JEUDI 11 FÉVRIER À 20H À LA SALLE ATLAS

Mohamed Assaf en concertL’Office national de la culture et de l’information et l’ambassade

de la Palestine , en partenariat avec l’ENTV et l’ENRS, organisent unspectacle artistique animé par l’artiste palestinien Mohamed Assaf.

**********************************SAMEDI À 13 FÉVRIER À 14H À LA LIBRAIRIE

KALIMATVente-dédicace de Ramdane

AsselahLa librairie Kalimat abritera samedi 13

février à 14h une vente-dédicace de l’au-teur Ramdane Asselah pour la signaturede son livre Mémoires d’un militant del’Os, paru aux éditions Gala 2016.

AGENDA CULTUREL

JUSQU’AU 11 FÉVRIER Mme Saïda Benhabylès

à Souk-Ahras et Tébessa Mme Saïda Benhabylès effectuera, jusqu’au 11

février, une visite de travail dans les wilayas, où elleprésidera, aujourd’hui à Souk-Ahras, l’inaugura-tion d’un centre social et de secours frontalier et,demain à Tébessa, deux jardins d’enfants.

DEMAIN À 10HM. Azouaou Mehmel invité

du FCE

Le Forum des chefsd’entreprise accueil-lera le président-direc-teur général du groupeAlgérie Télécom, M.Azouaou Mehmeldans le cadre de sesrencontres -débat.

DEMAIN À 10H AU MUSÉEDU MOUDJAHIDDE CONSTANTINE

Hommage au docteur AbdellahBoukhelkhel

Dans le cadre des festivités marquant lacélébration de la journée du Chahid, l’As-sociation Machaal Echahid , en coordina-tion avec la Direction des Moudjahidineet le Musée du Moudjahid de Constantine, organise, demain à 10 heures, une confé-rence – historique sur l’appui des intellec-tuels arabes à la révolution de Novembreen hommage au docteur Abdellah Bou-khelkhel.

DEMAIN À 10H Le commandant des SMA

invité du Forum Le Forum d’El Moudjahid recevra, de-

main à 10 heures, M. Mohamed Bouallag,commandant Général des Scouts musul-mans algériens.

CENTRE DE PRESSE D’EL MOUDJAHID

LUNDI 15 FÉVRIER À 9H30 AU PALAIS DE LA CULTURE

MOUFDI-ZAKARIAConférence de présentation

du GTAC 2016L’organisation du

grand tour d’Algériede 2016, NSO-organi-sation et la fédérationalgérienne de cy-clisme, organisent uneconférence de pressede présentation duGTAC-2016.

SAMEDI 13 FÉVRIER À 9H30 À DAR EL-IMAM EL-MOHAMMADIA

Hommage au cheikh Mohamed Lakhal ChorafaLe ministère des affaires

religieuses et des wakfs ,encollaboration avec l’associa-tion des Oulémas musulmansalgériens et le laboratoire surles problèmes de la civilisa-tion et d’histoire de l’univer-sité Alger 2 commémore lepremier anniversaire de lamort de cheikh MohamedLakhal Chorafa .

CE MATIN À 9H30 À ORANDroits d’auteur et droits

voisins

Dans le but de développer des re-cherches interdisciplinaires au sein del’établissement, l’université d’Oran-2 or-ganise la troisième conférence-débat, in-titulée «Droits d’auteur et droits voisins :état des lieux et perspectives», à la biblio-thèque de la faculté des sciences sociales.

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Mardi 9 Février 2016

NationEL MOUDJAHID

eNtRetieNS De M. SeLLALl Le vice-président du Conseil

des ministres des Émirats arabes unis

Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, s'estentretenu hier à Dubaïavec Cheikh MansourBenzayed Al Nahyane,vice-président du Conseildes ministres, ministre desAffaires de la présidencede l'État des Émiratsarabes unis. ont assisté àl'entretien, qui s'est dérouléavant l'ouverture des tra-vaux du sommet mondialdes gouvernements, le mi-nistre de l'industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, et l'ambassadeur d'Al-gérie aux Émirats arabes unis, Salah Attia.

lCheikh Mohamed ben Rached Al Maktoum

Le Premier ministre,M. Abdelmalek Sellal,s'est entretenu, hier àDubaï, avec Cheikh Moha-med ben Rached Al Mak-toum, vice-président desÉmirats arabes unis, prési-dent du Conseil des minis-tres, gouverneur de Dubaï.ont assisté à l'entretien,qui s'est déroulé avant l'ou-verture des travaux dusommet mondial des gou-vernements, le ministre del'industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et l'ambassadeur d'Algérieaux Émirats arabes unis, Salah Attia.

lLe prince héritier d’Abu Dhabi Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu hier avec Cheikh

Mohamed Ben Zayed AlNahyane, Prince héritierd’Abu Dhabi, Adjoint auchef suprême des Forces ar-mées. ont assisté à l’entre-tien qui s’est déroulé avantl’ouverture des travaux dusommet mondial des gou-vernements, le ministre del’industrie et des Mines, Ab-desselam Bouchouareb, etl’ambassadeur d’Algérieaux Émirats arabes unis,Salah Attia.

Les défis du futurLe 4e Sommet mondial des

gouvernements s’est ouvert hier àDubaï, avec la participation de 125États, dont l'Algérie, représentéepar le Premier ministre, Abdelma-lek Sellal. Le Sommet, qui se veutun rassemblement mondial visant àpromouvoir l'action gouvernemen-tale, regroupera 3.000 participants.

Des organisations internatio-nales importantes, dont l'oNu, laLigue arabe, le Conseil de coopé-ration du golfe, la Banque mon-diale, l'organisation de lacoopération et du développementéconomique (oCDe) et le Foruméconomique mondial, ainsi quedes universitaires et des cher-cheurs, y prennent part. Placée surle thème «Préparer l'avenir desgouvernements», la rencontre dé-battra plusieurs questions et défisauxquels sont confrontés les gou-vernements, notamment dans lesdomaines de l'éducation, de l'ensei-gnement, de la santé, de l'environ-nement, de l'habitat, du transport,des énergies renouvelables et de lacréation de villes intelligentes(pôles économiques). Le Sommet,qui se tient pour la troisième annéeconsécutive (2013-2014-2015) àDubaï, se veut «une tribune mon-diale» et un lieu de rencontre desdécideurs et experts, pour exami-ner la méthode à adopter pour at-teindre «un gouvernement futur», àla hauteur des aspirations et des be-soins des citoyens dans tous les do-maines. Le Sommet, qui verra latenue de 70 séances, constitue «une

porte ouverte sur l'avenir, un es-pace pour analyser les orientationsfutures et défis auxquels estconfrontée l'humanité, et un espacepour exposer les inventions, les ex-périences, et les bonnes pratiquesappliquées dans divers services».Parmi les questions inscrites à l'or-dre du jour, figurent, notamment,une séance sur «Le défi des gou-vernements pour la réalisation dudéveloppement et la créativité»,«Les orientations futures du sec-teur de l'aviation» et «La fuite descerveaux», ainsi qu'une séance sur«Les universités du futur» et uneautre sur «La génération futured'écoles». La rencontre sera cou-ronnée par des rapports sur «L'in-telligence artificielle, le

développement des sciences etl'avenir des gouvernements», rédi-gés en collaboration avec des éta-blissements de recherchescientifique de renom dans le cadredu sommet, en sus d'une étudeprospective sur le thème «Lemonde en 2030» relative aux orien-tations mondiales futures et à l'ave-nir du rôle des gouvernements. Lestrois dernières sessions ont été cou-ronnées par une série d'études etde rapports sur les expériences de«Partenariats entre les secteurs pu-blic et privé dans le domaine de lasanté», «Le développement des po-litiques du marché du travail», «Legouvernement et le numérique» et«Le gouvernement de l'année2020».

Le Président de la République,Abdelaziz Bouteflika, aadressé un message de vœux à

son homologue tunisien Béji Caïd Es-sebsi, à l'occasion de la commémora-tion du 58e anniversaire desévènements de Sakiet Sidi Youcef,dans lequel il a affirmé sa volonté dedévelopper les liens de fraternité et desolidarité entre les deux pays. «Ilm'est agréable, à l'occasion de la com-mémoration du 58e anniversaire desévénements de Sakiet Sidi Youcef, devous présenter, au nom du peuple etdu gouvernement algériens et en monnom personnel, nos vœux les meil-leurs de santé et de bien-être, et àvotre pays frère davantage de progrèset de prospérité», a écrit le Chef del'État dans son message. «En cet an-niversaire mémorable, nous nous in-

clinons à la mémoire des martyrs denos deux pays, tout en méditant l'épo-pée héroïque dont ils furent les arti-sans à travers un élan remarquable defraternité et de solidarité où le sangdes enfants des deux peuples frères afusionné, prouvant au monde entierque l'oppression de l'occupant nepouvait avoir raison d'eux», a affirméle Président Bouteflika.

«Je tiens, en cette occasion, à vousréaffirmer notre volonté sincère decontinuer à travailler avec vous pourconsolider les liens de fraternité et desolidarité entre nos deux pays frèreset renforcer la coopération bilatéraledans tous les domaines au service desintérêts de nos deux peuples et en res-tant fidèles aux principes de nos mar-tyrs, en cette conjoncture de grandsdéfis», souligne M. Bouteflika.

4e SOMMET MONDIAL DES GOUVERNEMENTS

ANNiveRSAiRe DeS ÉvèNeMeNtSDe SAkiet SiDi YouCeF

Le Président AbdelazizBouteflika adresseun message de vœux au Président Béji Caïd

Essebsi

Le Président Bouteflika reçoit la maire de Paris Le Président de la Répu-

blique, Abdelaziz Bouteflika, areçu, hier à Alger, la maire deParis, Anne Hidalgo, qui effec-tue une visite de travail en Algé-rie. L’audience s’est déroulée enprésence du ministre d’État, mi-nistre des Affaires étrangères etde la Coopération internationale,Ramtane Lamamra, du ministrede l’intérieur et des Collectivitéslocales, Nouredine Bedoui, et duwali d’Alger, AbdelkaderZoukh.

«L’Algérie et la France sontliées par des relations d’amitié trèsfortes», a déclaré, hier à Alger,Anne Hidalgo, maire de Paris etpremière vice-présidente de la mé-tropole du grand Paris, en visite detravail en Algérie. Les relationsentre le Président Abdelaziz Boute-flika et son homologue français,François Hollande, sont «trèsfortes» et empreintes d’une«grande confiance», a indiqué Mme

Hidalgo à la presse, à l’issue d’uneaudience que lui a accordée le Chef

de l’État. «Cela nous a permisd’avancer sur beaucoup de sujetsconcrets», a-t-elle ajouté. Mme Hi-dalgo a indiqué, en outre, avoirtransmis au Président Bouteflikaun «message d’amitié et d’affectionde la France et des plus hautes au-torités françaises». Au sujet de lacoopération bilatérale, la responsa-ble française a précisé avoir passéen revue, avec le Chef de l’État, lepartenariat entre les villes de Pariset d’Alger. «Nous avons engagé unpartenariat important en direction

de la jeunesse, avec une dimensionculturelle tournée vers le cinéma etla musique», a-t-elle souligné. ellea indiqué avoir évoqué aussi la coo-pération dans le domaine de la for-mation d’ingénieurs, la gestion desdéchets, ainsi que la réhabilitationet la restauration de l’ancien bâti etdu patrimoine. Par ailleurs, la can-didature de Paris pour l’organisa-tion des jeux olympiques de 2024a été abordée, lors de cette au-dience, a encore relevé la maire deParis.

Mme ANNe HiDALgo :«L’Algérie et la France liées par des relations

d’amitié très fortes»

M. ABDeLMALek SeLLAL :« La révision constitutionnelle renferme

une nouvelle vision de l’Algérie de demain »M. Abdelmalek Sellal a affirmé

à Dubaï que la Constitution amen-dée était «prospective» et renfer-mait une «nouvelle vision del’Algérie de demain». Dans son al-locution devant les hommes d’af-faires algériens établis auxÉmirats arabes unis, M. Sellal a in-diqué que la Constitution amen-dée, adoptée à la majoritéécrasante par le Parlement «estprospective, pertinente et véhiculeune nouvelle vision de l’Algérie».«Cette Constitution vient couron-ner les réformes politiques initiées

par le Président de la République,Abdelaziz Bouteflika», a-t-il sou-ligné. Le Premier ministre a donnéun aperçu sur la Loi fondamentaledu pays, notamment en son voletrelatif à la protection des libertésindividuelles et collectives, la pro-tection des journalistes, et la pro-motion de l’amazigh en langueofficielle.

Dans ce contexte, M. Sellal amis en avant la place réservée à lafemme algérienne dans la Consti-tution depuis l’amendement de2008, citant son taux de représen-

tation à l’APN qui est de 30%.M. Sellal a saisi l’occasion pour

citer l’article 51 de la Constitution,qui a permis, «pour la premièrefois dans l’histoire du pays, d’évo-quer la question des Algériens bi-nationaux», précisant que «laquestion ne devrait susciter aucunepolémique, en ce sens qu’il nes’agit que de certaines hautes fonc-tions de l’État». «Nul doute quel’Algérien, où qu’il soit, nourrit unsens élevé de nationalisme», a sou-ligné M. Sellal.

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Nation EL MOUDJAHID4

Mardi 9 Février 2016

UNPA : « Démocratie

véritable » L'Union nationale des paysans algé-

riens (UNPA) a souligné hier quel'adoption de la révision constitution-nelle se veut une "consécration de l'Etatde droit et de la démocratie véritable.

Dans un communiqué, l'UNPA asalué l'adoption, dimanche dernier parle Parlement, de la révision constitu-tionnelle qui "consacre l'Etat de droit,le respect de l'avis de la majorité ainsique l'état civil et la démocratie véritablequi garantit l'égalité entre tous les Al-gériens et fait prévaloir la voie du dia-logue et de la concertation.

L'UNPA salue l'adoption de laConstitution qui consolide la justice so-ciale, a ajouté le communiqué estimantqu'il s'agit d'un acquis pour tous les Al-gériens et constitue un nouveau jalondans le processus judicieux initié par lePrésident de la République en impli-quant tout le peuple algérien sans ex-clusive.

Dans le même cadre, l'UNPA a suiviavec intérêt les différentes étapes duprocessus de révision constitutionnellejusqu'à son adoption à travers sa parti-cipation à son débat et enrichissement,des efforts visant à servir les questionsnationales et à répondre aux attentesdes différents catégories du peuple sui-vant une voie démocratique émanant dela société.

L'Union a en outre relevé l'impor-tance de la révision constitutionnelledans la vie nationale en général souli-gnant qu'elle ouvre la voie à de nou-velles réformes dans le programmepolitique du Président de la Répu-blique. L'UNPA a également évoquél'intérêt particulier accordé au secteuragricole dans la constitution amendéeoutre les fondamentaux des relations in-ternationales et la vision future du pays.

L'UNPA a salué les actions louablesdu Président de la République, appelantà davantage de réformes dans tous lesdomaines, particulièrement dans le do-maine agricole, conformément aux dis-positions de la Constitution, afin debooster ce secteur et d'en faire unesource de développement et de prospé-rité.

Les partenaires du pacte économique et socialde croissance ont salué dans le texte de révisionconstitutionnelle adopté dimanche dernier à lamajorité par les membres du Parlement “un do-cument fondamental de référence” pour l’Algériequi avance et pour la démocratie participative”.“Cet acquis que nous avons accompagné danstoutes ses étapes depuis l’année 2011 à son adop-tion par les deux chambres du Parlement balise lavoie pour les générations présentes et futures etouvre des perspectives prometteuses”, ont sou-tenu, dans un message de félicitations au Prési-dent de la République, Abdelaziz Bouteflika, lespartenaires du pacte économique et social. Par ail-

leurs, ils se sont félicités de cet acquis “qui vients’ajouter à d’autres aussi divers que multiples réa-lisés par le pays sous la conduite clairvoyante duPrésident Bouteflika laquelle inspire de nombreuxpays, notamment dans la prise en charge de ques-tions complexes”.

Les partenaires du pacte économique et socialont félicité le Président Bouteflika pour ce do-cument qui vient consolider le bien-être des ci-toyens, leur dignité, leur stabilité et leur sécuritése disant pleinement mobilisés autour du Prési-dent de la République dans toutes les initiativesqu’il juge utile pour l’Algérie et le peuple algé-rien. Ils ont exprimé leur détermination à concré-

tiser les dispositions de ce texte qui “jette les fon-dements d’un Etat reposant sur la solidarité,l’unité, la stabilité, la sécurité et la démocratieparticipative”. Outre la Centrale syndicale, cemessage émane notamment du Forum des chefsd’entreprises (FCE), la Confédération nationaledu patronat algérien (CNPA), l’Union nationaledes entrepreneurs publics (UNEP), la Confédéra-tion générale du patronat (GCP), la Confédérationalgérienne du patronat (CAP), la Confédérationdes industriels et promoteurs algériens (CIPA) etl’Association générale des entrepreneurs algériens(AGEA), indique-t-on.

Les partenaires socioéconomiques : un document fondamental de référence

Le président du Conseil constitu-tionnel, Mourad Medelci, a qualifiéhier à Paris la Constitution, dont larévision a été adoptée dimanche parle Parlement, d’avancée remarqua-ble. Ce que je pense personnellementde cette Constitution est qu’elleconstitue une avancée remarquabledans le sens du renforcement dudroit, de façon générale, et de l’Etatde droit, de façon particulière, a af-firmé dans une déclaration à lapresse algérienne le président duConseil constitutionnel, à l’issue deson entretien avec son homologue

français, Jean-Louis Debré. Pour M.Medelci, cette Constitution va élargirle statut du Conseil constitutionnel etlui donner une dimension plus fortedans le cadre du processus démocra-tique.

S'agissant du Conseil constitu-tionnel, cette institution a vu son sta-tut s’élargir dans la mesure où lasaisine du Conseil constitutionnel estmaintenant permise au niveau mêmede la minorité parlementaire, commeelle est possible, également pour lecitoyen, de le saisir, a-t-il expliqué.Ce nouveau statut, a expliqué M.

Medelci qui est en visite de travail enFrance, va donner au Conseil consti-tutionnel une dimension plus forte en

tant qu’institution dans le cadre de lamise en œuvre du processus démo-cratique qui est maintenant consolidéavec la nouvelle Constitution. Il a in-diqué que le Conseil constitutionnelqu’il préside va profiter de l’expé-rience française pour faire en sorteque l’expérience nouvelle sur la-quelle nous entraîne la nouvelleConstitution puisse être une expé-rience utile pour la société algé-rienne, bien comprise par la sociétéalgérienne et assise sur des méca-nismes rationnels et crédibles.

M. Medelci : « Une avancée remarquable »

L’étape de concrétisation La révision de la Constitution, adoptée dimanche dernier à la majorité absolue des parlementaires, réunis en session extraordinaire au Palais des nations, en tantqu’événement historique, porte les grandes espérances des Algériens et des Algériennes dans l’accomplissement de leur citoyenneté. Elle marque une nouvelle èrepour la démocratie en Algérie. Les amendements apportés ouvrent des horizons prometteurs et balisent les contours du nouveau chantier politique en perspectiveannoncé avec la mise en place d’une cellule de suivi chargée de veiller à la concrétisation minutieuse et intégrale des nouvelles dispositions de la Constitution.

Le processus du programme desréformes politiques profondesentamé en 2011 à l’initiative du

Président de la République, vientd’être couronné à la faveur de l’adop-tion de la Constitution de 2016 avecseulement 2 voix contre et 16 voixpour l’abstention, alors que cette de2008 avait enregistrée 21 voix contreet 8 abstention.

Le processus d’adaptation de la loifondamentale du pays aux exigencesinternes et externes, amorcé depuis1996 à 2016, a été nécessaire sachantqu’il intervenait en renforcement descadres républicains et démocratiquesde la construction des bases de l’élar-gissement de la représentation del’ensemble des composantes de la so-ciété dans l’exercice de la diversitépolitique et de l’approfondissementde la démocratie, de la consolidationde l’Etat de droit et de la promotiondes libertés, conformément aux loisen vigueur.

La loi suprême du pays, approu-vée ce 7 février 2016, ouvre de nou-velles dimensions en termesd’avancées politiques, démocratiqueset de progrès législatifs et juridiquesdans la construction du renouveau dela société inclusive à toutes les Algé-riennes et tous les Algériens, y com-pris celles et ceux appartenant à lacommunauté nationale établie à

l’étranger, voire les binationaux, unthème ayant donné lieu à des débatset des analyses nombreuses au regardde son importance en tant qu’équationà laquelle il était nécessaire d’appor-ter des éléments de réponses constitu-tionnelles.

Au plan de la préservation desconstantes nationales de notre iden-tité, la nouvelle Constitution vientd’asseoir le tamazigh en tant quelangue officielle après son institution-nalisation en langue nationale en2008, une démarche qui participedans le même principe du vivre en-semble dans la citoyenneté.

La République ainsi enrichie dansses fondamentaux politiques, démo-cratiques, républicains et identitaires,a été renforcée dans l’exercice et lerespect de ces arcanes par la constitu-tionnalisation des droits et des liber-tés, des devoirs et des obligationsfaisant de tous les citoyens, des égauxdevant la justice dans leur applicationet nul n’est censé ignorer la loi.

Le long processus ayant caracté-risé l’aboutissement de la nouvelleConstitution, une thématique reprisedans l’ensemble des organes depresse nationale et étrangère, abordéepar la majorité de la classe politique,ceux qui ont salué et ceux qui onttrouvé à redire sur certains de ses as-pects, apporte du nouveau pour le

pays et le peuple algérien. Elle ren-force les convictions du front interneécloses en 2012 à la faveur des élec-tions législatives de 2012 quant auxchangements irréversibles inscritsdans le programme national et pourlequel le peuple algérien s’est ex-primé en 2014, en renouvelant parplus de 80% de ses voix, le mandat auPrésident de la République pour lapoursuite des réformes politiques envue de développer et de moderniser lepays et de diversifier l’économie na-

tionale par davantage d’industrialisa-tion, par la maîtrise des technologies,la promotion de la production localeen garantissant une meilleure exploi-tation des ressources dans une Algériestable et en paix, une Algérie, faut-ille souligner, immunisée par la matu-rité de sa majorité démocrate et répu-blicaine.

Considérant toutes ces étapes duprocessus depuis les réformes écono-miques aux amendements constitu-tionnels abouti à la faveur de la

nouvelle loi fondamentale de 2016,les Algériens qui se sont exprimés àtravers leurs représentants élus au seindes deux chambres du Parlement, as-pirent à récolter les fruits des muta-tions et des acquis de ces dernièresannées avec des progrès et une plusgrande stabilité au regard des nou-veaux enjeux et défis engendrés par lacrise financière et économique mon-diale. Cette nouvelle ère qui s’ouvrepour le peuple constitue une garantiecontre les sceptiques et une immunitécontre les menaces de toutes sortes.C’est en outre le début d’un nouveauet vaste chantier politique visant no-tamment le renforcement de l’Etat dedroit, de la démocratie et la consoli-dation de l’unité nationale, des exi-gences essentielles que le Présidentde la République vient de définir lesgrandes orientations en annonçant lamise en place d’une cellule de suivichargée de veiller à la concrétisationminutieuse et intégrale des nouvellesdispositions contenues dans la loi por-tant révision de la Constitution.

Il est donc question de la rénova-tion de cet édifice constitutionnel quiengage le devenir de l’ensemble desAlgériens, des exigences de la sociétéouverte sur la modernité et les valeursuniverselles tout en étant attachée àses racines.

Houria Akram

RÉVISION CONSTITUTIONNELLE

DES PARTIS POLITIQUES« Une fierté pour l’Algérie et pour son peuple »

L’Algérie dotée d’une nouvelle Constitutiondes plus démocratiques qui soit et dont le contenune peut se traduire qu’en termes d’une réponseréelle qu’apporte le Chef de l’Etat aux aspirationsmultiformes et diversifiées des Algériens. Qu’il yait d’entrée, une série de réactions des partis po-litiques, des organisations, associations et struc-tures représentant différentes catégories de lasociété, cela n’a rein d’étonnant tant la nouvelleloi fondamentale initiée par le Chef de l’Etatconstitue un véritable document référentiel pourla société dans son ensemble. Et dans divers do-maines en plus, soit politique, juridique, écono-mique ou social.

Des partis politiques qui ont soutenu le projetde révision constitutionnelle dès son annonce parle Président Bouteflika n’ont pas du tout tardé àfaire valoir leur satisfaction quant à l’aboutisse-ment depuis dimanche dernier de cette loi, auxtermes des travaux de la session extraordinaire duParlement qu’a abrité le même jour le Palais desnations. FLN, RND, TAJ, ces partis ont très vitesalué l’adoption de la nouvelle Constitution enmettant l’accent sur les perspectives prometteuses

qu’ouvre cette nouvelle loi fondamentale en ma-tière de promotions escomptées dans divers do-maines. «La nouvelle Constitution est un paspositif vers l’avènement de la 2e République quirepose sur l’indépendance de la justice et laconsécration de l’Etat de droit» affirme en effetle FLN par le biais de Mohamed Djemai, le chefdu groupe parlementaire de ce parti. Pour ce dé-puté, la révision constitutionnelle s’inscriraitmême dans une dimension universelle puisque del’avis toujours de M. Djemai, le nouveau texteest aussi bien adapté aux mutations régionales etinternationales. En ce sens, il ne fait aucun douteque cette Constitution fruit d’une large consulta-tion renforce l’immunité de l’Algérie contre lesdérapages plus au moins gravissimes dont souf-frent encore beaucoup de pays du monde arabe.Elle confirme, si besoin est, toute la sagesse etla clairvoyance du Président de la République quinon seulement a pesé de toute son expérience dediplomate et de politique chevronné dans l’élabo-ration de ce projet mais le Chef de l’Etat a égale-ment pris le soin de se référer aux spécialistes endroit constitutionnel pour élaborer une mouture

digne d’un Etat qui se se réclame de lamodernitéet du droit.

Ce qui a fait dire d’ailleurs à Seddik Chihab,membre du secrétariat national du RND chargé del’information, que les acquis dans la nouvelleConstitution «ouvrent des débats dans plusieursmilieux pour définir les contours d'un avenir pro-metteur pour le peuple». M. Chihab dont le partipolitique a été et demeure toujours l’un des pro-moteurs de la révision constitutionnelle met aussil’accent sur les « perspectives prometteuses »qu’assure d’ores et déjà la cette Constitution quel’on peut décrire sans aucune exagérationcomme étant un motif de fierté pour l’Algérieet son peuple Pour sa part, le président du partiTajamoue Amal El Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul asouligné que la nouvelle Constitution « renforcerala cohésion nationale à travers la promotion del'identité nationale ». Que dire de plus ? Simple-ment que c’est l’avenir qui saura nous démontrertoute la portée de cette nouvelle feuille de routed’une Algérie désormais relancée sur des basesrésolument démocratiques et citoyennes.

Karim Aoudia

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Mardi 9 Février 2016

5EL MOUDJAHID Nation

dans son long parcours de visite desplus importants sites d’Alger la Blanche,Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’est ren-due à la Promenade des Sablettes accom-pagnée du wali d’Alger, M. AbdelkaderZoukh, et de l’ambassadeur de France àAlger, M. Bernard Émié. des explicationslui ont été fournies sur l’aménagementd’oued el-Harrach et la création de nom-breux sites de détente et de loisirs tout aulong de la baie d’Alger. la maire a été ac-cueillie par une troupe de musique tradi-tionnelle comme elle a assisté à unspectacle d’une troupe équestre. Mme Hi-

dalgo a également visité une expositiond’artisanat algérien et de bijoux tradition-nels et s’est extasiée devant la beauté desœuvres d’art qui lui ont été présentées.

Visiblement satisfaite du cadre agréablequi l’entourait, l’hôte de l’Algérie a appré-cié le paysage en sirotant un verre de théqui lui a été offert par des jeunes filles ha-billées en tenues traditionnelles. il faut direque la baie d'Alger qui était, il n’y a pas silongtemps, un front de mer à l’aspect dé-solé et désert, est devenu un véritable havrede verdure et de loisirs, grâce à une grandeopération de réaménagent et qui entre dans

le cadre d'un plan stratégique de dévelop-pement de la wilaya d'Alger 2010-2029.Aujourd’hui, la promenade des Sablettesest devenue un lieu de promenade et deprédilection pour les familles algéroises etmême celles venant de toutes les wilayasdu pays. S’étalant sur plusieurs kilomètres,de l’embouchure de oued el-Harrachjusqu’au début du grand port d’Alger, cettepartie de la capitale a été complètement re-lookée. Un large espace de promenade etde loisirs qui attire enfants, jeunes et moinsjeunes.

Sarah A. Benali Chérif

SÉJoUR de lA MAiRe de PARiS à AlgeR

en présence du président del’Assemblée populairecommunale d’Alger-Cen-

tre, Hakim Bettache, et de l’am-bassadeur de France en Algérie,Bernard Émié, la maire de Parisa sillonné quelques artères de lacapitale lors d’une promenadepédestre, à commencer par lesquare Port-Saïd, avant de gagnerl’institut français d’Alger à la rueAsselah-Houcine.

Une fois au pupitre face à unedizaine de jeunes algériens, AnneHidalgo a rappelé la relation his-torique entre les deux capitalesalgérienne et française, tout ensoulignant le grand nombre del’élite intellectuelle et culturellealgérienne établie à Paris et qui,selon ses dires, a profondémentcontribué à l’épanouissement etau rayonnement de la capitalefrançaise.

l’interlocutrice a, par ailleurs,mis l’accent sur l’engagement deParis dans une révolution urbainecaractérisée par l’aménagementd’une ville verte et écologique, etelle a félicité cette démarche quela ville d’Alger entreprend égale-ment avec, de surcroît, la restau-ration et la valorisation dupatrimoine, témoin de l’histoireséculaire des deux villes.

la maire de Paris n’a pasomis de manifester sa volonté detravailler en collaboration avecles autorités de la ville d’Alger

pour faire face aux défis com-muns du développement desdeux villes, à savoir le chômage,la jeunesse et la pollution, d’au-tant plus qu’Alger et Paris se dis-tinguent par le fait d’être «deuxmétropoles qui attirent des popu-lations créatives de différents ho-rizons ».

Anne Hidalgo a déclaré queParis, qui se développe de plus enplus dans le domaine de l’écono-mie numérique, est prête à parta-ger son expérience et sonsavoir-faire avec Alger tout en in-diquant que les relations bilaté-rales entre les deux villes ont étéfructueuses depuis de nom-breuses années. elle a, en outre,fait savoir qu’une éventuelle coo-

pération devrait avoir lieu entreune université de sciences algé-rienne et l’École de chimie et dephysique de Paris.

Anne Hidalgo a écouté atten-tivement les aspirations de la jeu-nesse algérienne, souhaitant bâtirdes ponts entre la ville d’Alger etde Paris, notamment dans les do-maines de la production cinéma-tographique, les tournées degroupes de musique, l’implica-tion citoyenne dans l’épanouisse-ment de la ville, la prise encharge des personnes handica-pées, l’activité sportive et le bé-néfice de bourses d’études pourles étudiants souhaitant pour-suive leurs études en Hexagone.

Kader Bentounès

Mme Anne Hidalgo rencontrela jeunesse algérienne

Lors de la deuxième journée de sa visite en Algérie, la maire de Paris, AnneHidalgo, a rencontré, hier à l’Institut français d’Alger, la jeunesse algérienneactive dans le mouvement associatif, les étudiants et les artistes pour débattre

sur les éventuelles collaborations entre Alger et Paris dans différentsdomaines.

CASBAH d’AlgeR Randonnée à travers

un site d’art et d’histoirela maire de Paris, Anne Hi-

dalgo, en visite de deux jours àAlger, a visité, hier, la Casbah,cœur battant et citadelle ancestralede la vieille médina d’Alger.

la maire, qui était accompagnéedu wali d’Alger, AbdelkaderZoukh, et de l’ambassadeur deFrance, Bernard Émié, a reçu desexplications sur l'histoire de ce sitetellement représentatif. Ce qui asuscité l’agréable émerveillementde l’hôte de l’Algérie. la visite acommencé par Bab Jdid, au pied dela statue de Bologhine ibn-Ziri, pré-senté par Abdelwahab Zekagh, di-recteur général de l'office nationalde gestion et d'exploitation desbiens culturels protégés, sous l’œilet l’oreille attentifs de la maire,ainsi que de la délégation qui l’ac-compagnait. Sur la route vers le pa-lais de Khedaouj el-Amia, devenumusée, des artisans, tout sourire, sa-luaient la maire ainsi que ses ac-compagnateurs. elle a fait debrèves haltes chez les petits artisans(de chaussures, cuivre et gâteaux traditionnels), pour la plupart ayant hérité leursavoir-faire de leurs aînés. et malgré la rareté des clients, ils continuent à fairevivre leurs modestes échoppes. l’émerveillement fut total devant la beauté dustyle architectural et le raffinement des décorations.

il faut dire que la beauté du site a de quoi surprendre les plus érudits d’entreles visiteurs, notre pays possède un patrimoine culturel, architectural et historiqueriche et varié. la Casbah d’Alger en est l’une de ses plus illustres composantes.Classée au patrimoine universel par l’Unesco, elle a vu défiler dans ses mursmaintes civilisations.

la Casbah d’Alger ou la Médina à été fondée par les Berbères sous la dynastiedes Zirides. elle a été fécondée et enrichie par l’apport des autres dynasties ber-bères qui ont dominé le Maghreb central et les différents occupants étrangers,dont, bien évidemment, les ottomans. elle est un exemple vivant de l’architectureet de l’urbanisme des médinas arabo-berbères.

C’est un objet d’inspiration artistique et le siège d’un savoir-faire artisanal an-cestral. en 1992, l’Unesco l’a inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, mal-gré son état de dégradation avancée. Cependant, certains de ses enfants et de sesamoureux continuent de se battre pour faire vivre son patrimoine matériel et im-matériel.

Kafia Aït Allouache

la maire de Paris, Mme AnneHidalgo, dans le cadre de sa vi-site de deux jours à Alger, s’estrendu, hier, au terme de son sé-jour, au musée national desBeaux-Arts, qui surplombe lequartier du Hamma, qui re-groupe une collection considé-rée comme la plus importanteen Algérie et en Afrique etmême dans le monde arabe.Mme Hidalgo, accompagné duwali d’Alger et de l’ambassa-deur de France en Algérie, res-pectivement MM. AbdelkaderZoukh et Bernard Émié, a visitéplusieurs espaces qui reflètentl’étonnante symbiose et les ré-miniscences de l’art antiqueméditerranéen, associé aux op-tions de l’art musulman médié-val et autres styles quiconfèrent au lieu une grandeoriginalité.

dans ce lieu, qui se veut uncarrefour des civilisations, maiségalement de cultures qui res-sort à travers ses 8.000 œuvres,l’hôte du musée a eu droit à un

exposé, présenté par la direc-trice du musée, qui a tenu à pré-ciser qu’en plus des œuvrespeintes, des dessins, des gra-vures et des estampes an-ciennes de la première moitiédu 20e siècle, l’on compte unecollection d’art décoratif, à tra-vers mobiliers et objets anciens,en céramique et verreriecontemporaine. elle ajoutera,

lors du passage de la délégationau niveau de l’espace consacréà l’artiste Mohamed Temam,que l’artiste a revisité, à traversses toiles, sa vie au cœur del’ancienne médina.

la maire de Paris se rendraégalement au Salon carré, débutdu parcours muséographique,puis à la salle Aïcha-Haddad,qui compte plusieurs œuvres de

l’artiste peintre qui pratique,avec élégance, l'art de la minia-ture, tradition artistique algé-rienne ancestrale qui connaît unnouvel essor avec MohamedRacim, fondateur de l'Écoled'enluminure d'Alger, en 1939,et à qui Aïcha Haddad vouaitune profonde admiration. ellemarquera d’ailleurs, danstoutes ses œuvres exposées, aumusée cet art de sa sensibilitéféminine. dans ce même es-pace, le parcours à la collectiondite «historique» débute à la findu 19e siècle où figurent lesplus anciennes retables et autrespeintures primitives des écolesallemandes, suisses, flamandeset italiennes.

la promenade de Mme Hi-dalgo s’est poursuivie dans lespetits box du musée pour dé-couvrir d’autres personnalitésde l’histoire de l’art universel,comme c’est le cas des sculp-tures d’André greck et deCharles despiau.

Samia D.

Visite du musée national des Beaux-Arts...

… et promenade aux Sablettes

Ph. :

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Anne HidAlgo :« Nous sommes très

intéressés par l’expériencealgérienne en matière

de lutte contre laradicalisation » 

Une délégation du ministère de l’intérieur serendra, vendredi, à Paris. l’annonce a été faite, hier,par Mme Anne Hidalgo, maire de Paris, lors de laconférence de presse animée à l’aéroport Houari-Boumediène avant de quitter Alger.

C’est la première action concrétisée dans le sil-lage de l’accord de partenariat entre les deux villesqui sera renouvelé prochainement. la maire de Paris,qui tient à préciser qu’elle n’est pas venue à Alger àdes fins électoralistes, puisque, a-t-elle indiqué, «jene suis pas candidate à l’élection présidentielle»,prendra cependant le soin de souligner que ce qui lamotive, «c’est de travailler sur les deux villes». etd’affirmer : «le but de ce voyage est de pouvoir re-lancer la coopération qui existe entre Alger et Paris,une coopération signée en 2003.»

et de poursuivre : «il s’agissait pour nous d’allerplus loin et d’envisager un certain nombre de thèmesde coopération qui soient en correspondance entreles besoins d’Alger et ceux de Paris.» dans ce cadre,beaucoup de choses peuvent être faites. Une préoc-cupation, selon la conférencière, au cœur de tous lesentretiens qu’elle a eu avec les autorités algériennes.

elle affirme que de nombreuses pistes existentpour ce faire. elle cite, entre autres, la jeunesse, ledéplacement, la rénovation de l’urbanisme et le tou-risme diurne et nocturne .

Mme Hidalgo affirme aussi que Paris est intéres-sée par l’expérience algérienne en matière de luttecontre la radicalisation et la politique de déradicali-sation. «C’est une politique de long terme qui est dé-ployée de manière continue», a-t-elle indiqué. ellerappelle aussi que «les Algériens ont surmonté la dé-cennie noire du terrorisme et Paris est aujourd’huiconfrontée à une menace réelle».

Nadia K.

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Nation EL MOUDJAHID6

mardi 9 février 2016

la convention a été para-phée en marge de lajournée d'études sur le

développement de la forma-tion professionnelle dans lesmétiers du bâtiment, par le mi-nistre de l'habitat, de l'Urba-nisme et de la ville,abdelmadjid tebboune et leministre de la formation etl'enseignement profession-nels, mohamed mebarki enprésence de cadres des deuxsecteurs.

la convention porte, no-tamment sur la prise en chargedes besoins en formation, ini-tiale et continue, exprimés parle secteur de l'habitat pour ga-rantir une main d'œuvre natio-nale qualifiée et concrétiserles projets du plan quinquen-nal 2015-2019. a la faveur decette convention, de nouveauxmétiers seront introduits dansla nomenclature de la forma-tion comme la promotion im-mobilière, la gestion deshabitations, la maintenancedes ascenseurs, la réhabilita-tion du vieux bâti.

des sessions de formationsseront lancées à cet effet pouraméliorer les performancesdes travailleurs selon les be-soins exprimés, notammentau niveau local dans le cadrede la formation continue outrela mise en place de centresd'excellence en collaborationavec les entreprises pionnièresdans ce domaine. la conven-tion s'inscrit également dans le

cadre de la coopération déjàétablie entre les deux secteurs.elle vient en application del’accord cadre signé le 15 sep-tembre 2014, pour le dévelop-pement des qualificationsprofessionnelles et le renfor-cement des compétences destravailleurs. elle se veut êtreune continuité à la conventioncadre déjà signée en septem-bre 2013, pour la formation de71.000 personnes.

selon les chiffres du minis-tère de la formation et del'enseignement profession-nels, les entreprises du secteuront intégré 38.700 jeunes dansla formation initiale en 2014et 42.400 autres en 2015.15.000 employés ont bénéfi-cié d'une formation continuedurant ces deux années. lanomenclature de la formationsera dotée de 43 spécialitésdans plusieurs domaines dontle coffrage, le revêtement, la

marbrerie, la gestion des chan-tiers et des différents réseauxainsi que la réhabilitation dessites archéologiques.

ces efforts s'inscriventdans le cadre de l'adaptationdes programmes de formationaux besoins du marché néces-saires à la réalisation de lacroissance économique re-quise, a indiqué m. tebbounequi a mis en avant l'impor-tance d'introduire les nou-velles techniques deconstruction. «si nous vou-lons intégrer dans une écono-mie moderne, nous devonsadapter la formation aux be-soins exprimés par le secteuréconomique», a souligné m.tebboune. le secteur de l’ha-bitat va dans le sens de l’in-dustrialisation du logement.Un développement qui exige,selon m. tebboune, «une for-mation très avancée et adaptéeaux nouvelles techniques et

technologies de l’habita ».pour sa part, m. mebarki

est revenu sur la nécessitéd'accorder la priorité au modede formation par apprentis-sage pour améliorer l'em-ployabilité, indiquant que laloi de finances 2016 autorisele fonds national pour le dé-veloppement de l'apprentis-sage et la formation continue(fnac) à prendre en chargetoutes les activités liées à cemode.

le secteur vise à faire pas-ser le taux d'apprentissage despersonnes formées de 39% ac-tuellement à 70% durant lesprochaines années. m. me-barki a fait savoir qu'ungroupe de travail a été installépour créer un pôle d'excel-lence pour la formation qui re-groupe plusieurs entreprisespionnières dans leurs spéciali-tés sous la supervision dugroupe cosider soutenu parplusieurs entreprises dontknauf, lafarge et coral. m.mebarki s’est montré confiantquant à la prise en charge del’ensemble des 50.000 postesexprimés comme besoin à for-mer pour le quinquennat2015-2019, et pour lesquels leréseau d’ingénierie a déjàcommencé à travailler pourdéfinir les programmes spéci-fiques de formation à la carteprévus dans cette convention.

Salima Ettouahria

tarek balaribi, dg de l’aadl :

« Un logiciel spécialementdédié à la pré-affectation »

le même respon-sable assure que lepaiement de la 3e et dela 4e tranche, désor-mais exigé pour lessouscripteurs aux pro-grammes aadl 1 et 2,ne signifie aucune-ment la revue enhausse du prix du lo-gement.

«210  000 loge-ments sont lancés ouen cours de contrac-tualisation, tandis que184.000 unités sonten cours de réalisa-tion.» tels sont les chiffres énoncés cette semaine,par le directeur général de l’aadl, tarek belaribi.la totalité de cet important parc immobiliser seraconstruite à «90% de produits made in algeria.» pourl’opération de pré-affectation, tarek balaribi préciseque 80.000 souscripteurs au programme aadl 1, dont58.000 à alger, sont concernés. cette opération «serainformatisée et gérée par un logiciel spécialementdédié à cet effet.» et d’ajouter : «en l’absence du fac-teur humain, aucune subjectivité ne sera permise niencore moins constatée.»

les préparatifs sont achevés et «nous sommesprêts à assurer un meilleur accueil aux souscrip-teurs.» a alger, eu égard du nombre élevé des postu-lants, l’opération se déroulera au stade du 5 juillet.abondant dans ce sens, le premier responsable del’aadl dira que le classement se fait par ordre chro-nologique tout en respectant la date d’actualisationet de dépôt des dossiers. pour le programme aadl 1,m. belaribi précise qu’«on a fini de traiter les re-cours.» Quant à l’aadl 2, le responsable précisera :«on a reçu 70.000 recours de la commission minis-térielle et on est en train de traiter 300 à 400 dossierspar jour.»

dans ce registre, le même responsable assure quela réponse sera donnée à tout un chacun, quel que soitle motif de refus de son dossier. optimiste, m. bela-ribi a tenu à rassurer cette catégorie, tout en précisantque dans certaines wilayas, à l’image de khenchela,les travaux seront achevés en 2016. adressant unmessage d’assurance aux souscripteurs, le directeurgénéral de l’aadl précise que les projets ont dé-marré, les postulants peuvent constater de visu l’étatd’avancement des projets. aussi il les appelle à «nepas prêter oreille aux semeurs de désespoir et de pes-simisme qui tentent de semer la zizanie au sein de lapopulation.» pour les souscripteurs de 2001-2002, m.belaribi assure que «dans une à deux semaines, onremettra les clés aux souscripteurs de la wilaya deannaba ». et relève que d’autres travaux sont enta-més pour pouvoir réaliser des «cités intégrées» où leshabitants auront droit à toutes les commodités de lavie moderne.

le nouvel organigramme du ministère de l’habi-tat, poursuit-il, «permet de décentraliser l’acte degestion.» a une question de savoir si les autorités pu-bliques seront en mesure de réaliser, comme prévu,500.000 unités dans une conjoncture économique dif-ficile, m. belaribi souligne que pour les lois de fi-nances 2015 et 2016, 160.000 logements ont étéinscrits.

dans ce contexte, m. belaribi a précisé quel'aadl ambitionnait de réceptionner, en 2016, tousles projets lancés en 2013, estimant que les condi-tions climatiques marquées par une faible pluviomé-trie avaient contribué à l'avancement des travaux.«les conditions climatiques vont nous aider à releverle défis lié à la réception des projets lancés en 2013»,a déclaré le responsable promettant «beaucoup desurprises en 2016».

interrogé sur la perspective de paiement de la 3etranche, récemment introduite, le dg de l’aadl pré-cise que «le décret de décembre 2015 recadre les dif-férentes tranches, mais le prix du logement nechangera pas.» et d’ajouter : «la décision de pré-af-fectation est une sorte d’acte. la 4e tranche, elle, serapayée lors de la remise des clés.»

par ailleurs, il y a lieu de préciser que d’après leschiffres récemment communiqués par cette agence,on note que 80.000 des souscripteurs au programmeaadl 1 ont payé les deux premières tranches et 80%d’entre eux ont déjà choisi le site de leurs futures ha-bitations. pour l’aadl 2, les 56.658 souscripteurs au-ront à choisir par internet leur site à partir du 11 marsprochain afin de procéder juste après, au paiement dela seconde tranche.

Fouad Irnatene

désormais, les artisans exerçant dansl'informel sont obligés d'aller pour lasouscription à la caisse nationale de sé-curité sociale des non-salariés (cas-nos). en effet, le ministre del'aménagement du territoire, du tourismeet de l'artisanat, amar ghoul a annoncéhier, à alger, qu’une commission natio-nale regroupant le président de la cham-bre nationale de l’artisanat et le viceprésident ainsi que les cadres du minis-tère, sera créée prochainement. s’expri-mant à l’occasion de l’élection duprésident de la chambre nationale de l’ar-tisanat, il a souligné que «cette impor-tante commission va étudier la possibilitéde la souscription des artisans informelsà la casnos.» cette commission per-mettra également a ajouté le ministre«d’étudier et d’examiner toutes les préoc-cupations des artisans, notamment en cequi concerne ceux qui travaillent dansl’informel.»

et de poursuivre «la prise de discisiondoit être étudiée et analysée avant quellene soit appliquée.» s’adressant aux arti-sans, le ministre a indiqué qu’«il fauts’organiser dans un cadre associatif oudans des coopératives économiques pourbooster et organiser ce domaine porteurpour l’économie nationale». «les artisanssont obligés de participer dans l’accrois-sement de l’économie nationale et cela àtravers l’impulsion d’une dynamique auniveau de leur atelier de production», a-t-il dit, tout en insistant à cet effet sur lanécessité d’instaurer la culture de l’inno-vation, les règles de la démocratie parti-cipative et le renforcement de lacoopération entre l’administration et leproducteur.

il a souligné dans ce sens que «plusde 77 centres de l’industrie artisanale etcentres de mise à niveau des compétencesont été réalisés. de plus, plusieurs ses-sions de formation surtout dans la surveil-lance économique ont été égalementorganisées. »

pour appuyer ses dires, le ministre asouligné à titre d’exemple le programmelancé récemment pour faire connaîtrel’expérience du brésil dans le taillage despierres précieuses.

il a rappelé dans ce cadre la réalisationd’une école pilote à tamanrasset poursculpter les pierres précieuses et pour for-mer des formateurs. le gouvernement a-t-il dit «a classé notre secteur parmi lesdomaines stratégiques de l’etat, hors hy-drocarbures. »

mettant l’accent sur le nombre des ar-tisans activistes enregistrés dans le regis-tre de l’industrie artisanale et des métiers,amar ghoul a souligné que «le nombrea dépassé les 334.000», avant d’ajouterque «plus de 810.000 postes d’emploisont été créés à ce jour dans le dit do-maine.

le ministre n’a pas manqué de souli-gner que «2.442 artisans ont bénéficiéentre 2014/2015 d’une envelopper finan-cière estimée à un milliard de dinars. cesderniers ont été soutenus directement parla caisse nationale pour la promotion desactivités de l’industrie artisanale et le dé-veloppement de la capacité de produc-tion». il ajoutera ensuite qu’«entre 2014et 2015, nous avons formé 4.260 artisansdans différents domaines de l’artisanat etplus de 14.700 artisans ont bénéficié dela mise à niveau».

le développement qu’a connu le sec-teur de l’artisanat ces derniers temps, arelevé m. amar ghoul «est due essentiel-lement aux efforts déployé par l’etat àtravers la mise en place d’une politiquede développement considérable et impor-tante ainsi que les moyens nécessaires».de son côté, mme aicha tagabou, minis-tre déléguée chargée de l'artisanat a ex-primé sa pleine satisfaction quant àl’organisation de ces élections pour élirele président de la chambre, en indiquantqu’il est temps aujourd’hui d’instaurer lapolitique de négociations pour faire faceaux différents défis.

selon la ministre, l’artisanat a contri-bué à hauteur de 230 milliards de da àl’économie nationale en 2015, soit unehausse de 12 milliards da par rapport à2014. en effet, ce secteur enregistre ungrand essor depuis des années où sonchiffre d’affaires est passé de 218 mil-liards da en 2014 à 230 milliards da en2015. elle a souligné à cet effet que legouvernement va continuer à soutenir cedomaine car celui-ci est classé parmi lessecteurs stratégiques de l’etat.

Makhlouf Ait Ziane

artisanat Lutter contre l’informel

convention-cadre enseignement professionnel - habitat

Une formation adaptéeUne convention portant sur la formation de 50.000 personnes dans les métiers du bâtiment a étésignée, hier, entre les ministères de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville et de la Formation

et de l'Enseignement professionnels.

Ph. :

Nac

éra

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7EL MOUDJAHID Nation

Mardi 9 Février 2016

Le martyre de Sakiet Sidi Youcef

Les événements sanglants de SakietSidi-Youcef demeurent un «symboleéternel» du combat commun des Algé-

riens et des Tunisiens pour que triomphent laliberté et la dignité. Le bombardement du vil-lage tunisien de Sakiet Sidi Youcef par l’ar-mée française, un matin du 8 février 1958, aconforté les liens déjà forts qui ont toujoursmarqué les relations entre les peuples algérienet tunisien, a indiqué Djamel Ouarti, de l’uni-versité Mohamed-Cherif Messaâdia. Soute-nant que deux des Beys de la dynastieEl-Mouradia de Tunisie ont des liens fami-liaux avec la tribu Lahnancha de Souk-Ahras,cet universitaire a précisé que la Tunisie a detout les temps constitué «une seconde patrie»pour les Algériens fuyant la barbarie de la sol-datesque française. M. Ouarti a rappelé quedéjà en 1843, le cheikh El-Hasnaoui Benbel-kacem El-Hannachi avait trouvé refuge enTunisie, après une résistance farouche contrel'occupation française. Il a également soutenuque plusieurs familles issues des tribus d’Ou-led Soukias, Laouaid, Lahnancha et de Ti-feche se sont exilées en Tunisie durant lesoulèvement des Keblouti et des Sbaihia, en1871. Pour cet universitaire, le bombarde-ment de Sakiet Sidi Youcef avait illustré la«faillite politique française» qui a débuté,selon lui, par la décision de la France de«s’inventer», en 1956, un droit de poursuitepour traquer les unités de l’Armée de Libéra-tion nationale (ALN) installées en Tunisie.

25 bombardiers français pour anéantirun village paisible

M. Ouarti, évoquant un plan orchestré, aajouté que les agressions françaises du terri-toire tunisien ont commencé bien avant le 8février 1958, détaillant que la région de Sa-kiet Sidi Youcef avait déjà subi plusieurs as-sauts français, dont ceux perpétrés en octobre

1957. Évoquant la journée du samedi 8 fé-vrier 1958, il a précisé que ce même matin, à9 heures, un avion français qui survolait la ré-gion de Sakiet Sidi Youcef, touché par un tir,s’est posé en catastrophe à Tébessa. Et à dixheures précises, l’armée française donna l’as-saut sur le village. Sakiet Sidi Youcef, im-

plantée sur une colline, fut bientôt survoléepar une vingtaine de bombardiers et de chas-seurs français qui brisèrent, dans un vacarmeassourdissant, le calme du village, indique lemême universitaire, rappelant que le bilan futlourd, très lourd. Pas moins de 79 habitantsdu village, tous des civils, furent tués. Parmi

eux, il y avait 20 enfants et 11 femmes, sanscompter des blessés, 130 ont rapporté des té-moins. Tous les équipements publics de Sa-kiet Sidi Youcef, y compris la base de laCroix-Rouge internationale, furent rasés. Leplan du bombardement a été arrêté par le co-lonel Marguet, sous-chef d'état-major de la10e région, sur la base des photos que le mi-nistère français de la Défense a acquis auprèsd’un photographe anglais, a poursuivi l’uni-versitaire.

L’opinion internationale choquée La France avait mésestimé l’ampleur de

cette lâche attaque contre des civils dont desenfants et des vieillards, commente M.Ouarti, affirmant que les écrits journalistiquesde reporters de la presse étrangère, au lende-main de l’attaque, ont «réellement choquél’opinion internationale».Les États-Unis ont décrit le bombarde-

ment français comme un acte fou et l’ex-Union soviétique a évoqué un acte désespéréà travers lequel la France a tenté de réduire larévolte du peuple algérien et de casser la so-lide relation entre les peuples algérien et tu-nisien, selon M. Ouarti. Selon le président del’Association des grands invalides de laGuerre de Libération, Tayeb Sedira, ce 8 fé-vrier 1958 avait coïncidé avec l’afflux de ré-fugiés algériens à Sakiet Sidi Youcef pourrecevoir des aides du Croissant-Rouge tuni-sien et la Croix-Rouge internationale. Ces ré-fugiés, précise-t-il, ont été surpris de voir desbombardiers français planer sur le petit vil-lage avant que les bombes n’anéantissent levillage paisible et ses habitants. Le moudjahidrappelle que la riposte brutale de l’arméefrançaise à Sakiet Sidi Youcef avait été pré-cédée, le 11 janvier 1956, par la bataille deDjebel Ouasta au cours de laquelle l’arméefrançaise avait subi de grandes pertes.

Le Croissant-Rouge algérien(CRA) est un «espace ouvert à toutesles Algériennes et à tous les Algériensnourris des valeurs de solidarité et depatriotisme», a affirmé, à Heddada(Souk-Ahras), la présidente de cetteorganisation humanitaire, Saïda Ben-habylès. Benhabylès qui venait de pré-sider la cérémonie d’inauguration d’uncentre social et de secours dans cettecommune frontalière, en marge de lacommémoration du 58e anniversairedes évènements de Sakiet Sidi Youcef,a mis l’accent sur «la conjugaison desefforts de tous pour la préservation dela dignité de l’Algérien et la préserva-tion de la cohésion sociale afin de ga-rantir la paix et la sécurité du pays».La présidente du CRA a salué les ef-forts des autorités de la wilaya deSouk-Ahras et de la section locale duCroissant-Rouge pour la réalisation dece centre dont les services profiterontaux citoyens de Heddada et de la loca-lité tunisienne voisine de Sakiet SidiYoucef. Elle a également assuré que cecentre sera renforcé «prochainement»par une ambulance. Le CRA «n’est pasune organisation comme les autres, caril a été constitué en 1956 par les res-ponsables du Front de Libération na-tionale pour faire entendre, à l’échelleinternationale, les aspirations du peu-ple algérien à une vie digne», a égale-

ment ajouté Mme Benhabylès en margede l’inauguration du centre. Elle a éga-lement souligné le rôle du CRA et deses bénévoles durant la Guerre de Li-bération nationale dans la prise encharge de milliers de réfugiés, avantd’exhorter les membres du CRA à«constituer un appui effectif à la poli-tique de l’État dans le domaine huma-nitaire». Les actions humanitairesaccomplies par le CRA dans plusieurspays sont reconnues par les instancesinternationale, a encore souligné Mme

Benhabylès, considérant que «toutevelléité visant à diminuer le CRA est,en fait, une insulte à ses fondateurs età tous ceux qui se sont sacrifiés en ac-complissant leurs missions». Le centresocial et de secours de Heddada, quis’ajoute à celui de la commune d’OumLaâdhaïm, comprend une crèche pour80 enfants, un atelier de couture pourfemmes rurales, une unité médicale etun espace d’information. Pas moinsde 150 glucomètres ont été distribués,à cette occasion, à des diabétiques al-gériens et tunisiens. La cérémonied’inauguration, qui a également donnélieu à la distribution d’attestations desecouristes à des travailleurs de la di-rection des travaux publics, s’est dé-roulée en présence des autorités de lawilaya et de représentants du Crois-sant-Rouge tunisien.

CRASCDébat sur la « ville intelligente »

Le concept ville intelligenteest né il y a une dizaine d’an-nées, à partir des défis démogra-phiques et sociaux, mais aussi dudéveloppement des technologiesde l’information et de la mondia-lisation, ont indiqué, hier auCRASC d’Oran, les participantsà une rencontre sur «La ville in-telligente».

L’universitaire et chercheurassocié au CRASC, Sid AhmedSouiah, a estimé que ce concept«est né dans un contexte où lemonde faisait face, et continue àle faire, aux défis de croissancedémographique impliquant, no-tamment, des problèmes de mo-bilité des populations, des défisliés à la gestion des déchets gé-nérés par les villes et les aspectsde gouvernance de la ville».Pour cet enseignant à l’univer-sité Oran-2, les défis sociaux«constituent l’autre volet intime-ment lié à l’émergence duconcept de ville intelligente, desdéfis d’ordre alimentaire, éner-gétique et en relation avec leschangements climatiques». Ledéveloppement des nouvellestechnologies (téléphonie, inter-net, fibre optique et différentsautres réseaux), ainsi que lamondialisation «sont égalementautant de facteurs déterminants

dans l’arrivée des villes intelli-gentes qui commencent déjà àfonctionner dans certains paysdéveloppés», a estimé le mêmechercheur. De son côté, Rachid Nourine,

informaticien, directeur de la so-ciété INT.TIC Oran et chef deprojet au CRASC, a focalisé sonintervention sur le développe-ment des plateformes d’informa-tions géographiques pour lagestion des villes. Pour lui, toutdéveloppement, qu’il soit local,régional ou national, est basé surla création, l’échange est l’ana-lyse d’un flux de plus en plusimportant d’informations spatio-temporelles. «Les plateformes d’informa-

tions géographiques sont une so-lution pour mettre en relation lesdifférentes administrations etinstitutions participant à la ges-tion de la ville ou d’une région»,a souligné M. Nourine. Un autre représentant de la

même société (INT.TIC Oran),Ilias Seddik, a axé son interven-tion sur la circulation routière,«une des multiples probléma-tiques liée à la ville où les tech-nologies de l’information et dela communication peuvent ap-porter des solutions avanta-geuses». Dans ce cadre, les

Systèmes de transport intelligent(STI) «peuvent fournir une as-sistance aux opérateurs pour lechoix des stratégies de gestiondu trafic, leur mise en œuvre etle suivi grâce à un Systèmed’aide à la gestion de trafic(SAGT)», a-t-il précisé. Lesopérateurs disposent, a-t-ilajouté, de l’affichage des étatsde trafic en temps réel sur un sy-noptique mural, des imagesvidéo sur les sections équipéesde caméras, avec des remontéesd’alarme lors d’accidents oud’évènements inhabituels. Un chercheur du CRASC,

Yacine Ikkache, dans son inter-vention intitulée «De la maisonintelligente à la ville intelli-gente», a présenté un cas concretd’application de la technologieintelligente dans l’améliorationde la vie quotidienne des ci-toyens. Les participants au débats’accordent à dire que la ville in-telligente permet la mise enplace d’une économie intelli-gente (e-business), un dévelop-pement social favorisant lescompétences du capital humain,une gouvernance intelligente (e-gouvernance) avec des prises dedécisions participatives et unaccès à l’information publique.

CRAUn espace de solidarité

et de patriotisme

Les évènements sanglants de Sakiet Sidi Youcef qui avaient endeuillé, le 8 février1958, les peuples algérien et tunisien, à la suite du bombardement du petit village tu-nisien par l’aviation française, ont été commémorés, hier, dans la commune frontalièrede Heddada (Souk-Ahras). La cérémonie de commémoration, à laquelle ont assistéles autorités de wilaya, des moudjahidine et des citoyens, a donné lieu au lever descouleurs nationales pendant que retentissait l’hymne Qassaman, avant le dépôt d’unegerbe de fleurs et la lecture de la Fatiha du saint Coran.

La présidente du Croissant-Rouge algérien, Saïda Benhabylès, a inauguré à l’oc-casion, aux côtés des autorités locales, un centre social et de secours dans cette com-mune. La délégation s’est ensuite rendue à Djebel Ouasta où s’était déroulée une

bataille durant laquelle l’Armée de Libération nationale avait tué 15 soldats et fait pri-sonniers 4 autres. Un fait d’armes qui constitua un alibi pour l’armée coloniale pourpoursuivre les moudjahidine jusque dans le territoire tunisien. Au complexe sportif deproximité, le secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine a rap-pelé que, lors des évènements de Sakiet Sidi Youcef, 79 personnes avaient été tuéesdont 20 enfants et 11 femmes, alors que 130 autres ont été blessées sous les frappes del’aviation française qui n’avaient pas épargné les véhicules de la Croix-Rouge inter-nationale. L’occasion a également été marquée, en plus de nombreuses activités cul-turelles, par la remise de prix aux lauréats des tournois sportifs et des concoursorganisés pour la circonstance.

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8 EL MOUDJAHIDNation

L’année 2015 a connu des résultats « satisfaisants » et« probants » en matière de lutte contre la criminalité dansles zones de compétence de la sûreté nationale. C’est dumoins ce que soutient le directeur de la police judiciaire à ladirection générale de la sûreté nationale, de passage hier auforum de la dGsn. Le contrôleur de police, Ali Ferrag, seréjouit en effet de la hausse de près de 5% du nombre desaffaires résolues par les enquêteurs et révélé à cette occasionle chiffre de 216.522 affaires criminelles traitées en 2015,soit une hausse de 5%, et dont 64,8% ont été donc élucidées.

pour les arrestations, le bilan fait part de 188.371 per-sonnes arrêtées, soit près de 13% de plus qu’en 2014. etcomme toujours, la quasi-majorité des crimes et délits sontliés aux atteintes contre les personnes (38,6%) et les atteintescontre les biens (37,3%). Au total, 83.700 affaires d’atteintesaux personnes, soit une baisse de 5%, et 80.862 affaires d’at-teintes aux biens, soit une baisse de 2%, ont été enregistrées.« pour le reste, nous avons constaté 8,8% d’infractions à lalégislation des stupéfiants, 8,6% d’affaires d’atteintes à lachose publique, 4,4% d’affaires économiques et financièreset enfin 2% pour les atteintes à la famille et aux bonnesmœurs », a-t-il affirmé, soulignant que les CBV, (les coupset blessures volontaires), dont 75% ont été résolus, représen-tent sans surprise, avec 42.354 affaires, plus de la moitié desatteintes contre les personnes.

pour les homicides volontaires, ceux-ci sont en baisse de7% et, mieux, les 248 meurtres enregistrés par la police en2015 ont été tous élucidés. et pour le directeur de la pJ, lescrimes du sang constituent une « affaire personnelle » pourla police algérienne. « nous sommes tenus de l’obligationdu résultat en ce qui concerne cette forme de criminalité.C’est une priorité pour nous que de résoudre ces crimes etd’identifier les auteurs », a-t-il insisté en expliquant que lesprincipes d’action de la police judiciaire demeurent « l’effi-cacité » opérationnelle dans le strict respect des lois, l’into-lérance de l’impunité « tolérance zéro », la « centralisation »et le « partage » à tous les niveaux, « l’analyse » des donnéeset de la compréhension des phénomènes criminels (synergied’action au plan interne et externe) et le « renforcement » del’esprit d’initiative aux différents échelons opérationnels,dans le cadre d’une vision « commune ».

pour les atteintes contre les biens, le détail par type d’in-fraction fait ressortir la prédominance des vols sur la voiepublique. il s’agit essentiellement des vols à la sauvette, avec19.987 affaires (plus de 26% par rapport à 2014) dont 4.568résolues, soit un taux d’élucidation de 23%, et des vols avecmenace et violence, avec 3.308 affaires enregistrées (moins23%) parmi lesquelles 1.843 affaires élucidées, soit un taux

de résolution de 56%. Les vols de locaux et de maisons ra-vissent également la vedette dans la mesure où les statis-tiques de la dGsn font part de 8.476 affaires liées aux volspar effraction dont 2.631 ont été résolues. A noter que les en-quêteurs ont recours systématiquement aux expertisesd’identification par empreintes digitales et Adn.

Les vols à l’aide de fausses clés s’élèvent quant à eux à1.587 cas dont 609 ont été résolus tandis que pour les volsde véhicules, on compte en 2015 quelque 4.485 affaires dont1.019 ont été élucidées. Les grands indicateurs de la crimi-nalité font ressortir, selon le contrôleur de police Ali Ferrag,que durant l’exercice 2015, il a été enregistré par rapport à2014 une augmentation de 50% du nombre des affaires ré-vélées par l’action des services de police, passant de 21.716affaires traitées en 2014 à 32.523 en 2015, ce qui représente15% du volume global de la criminalité, et d’une hausse in-fime de l’indice de criminalité passant de 541 infractionspour 100.000 habitants en 2014 à 569 infractions par100.000 habitants en 2015. pour le trafic de drogue, les sta-tistiques de 2015 pour les zones de compétences de la sûreténationale révèlent la saisie de 41,7 tonnes de cannabis, 2,5kg d’héroïne et 1,6 kg de cocaïne. en outre, 433.328 com-primés de psychotropes ont été récupérés. Au total, il a étéenregistré, durant l’année 2015, plus de 4.830 affaires liéesau trafic et commercialisation de stupéfiants impliquant8.447 individus, soit des hausses respectives de 40% et 44%par rapport à 2014.

La cybercriminalité arrive !Le directeur de la police judiciaire de la cybercriminalité

a tenu par ailleurs à tirer la sonnette d’alarme sur la recru-descence de la cybercriminalité dans notre pays et confié àce propos que 640 affaires ont été constatées en 2015, dont

228 ont été résolues. Au final, 298 individus sont impliquésalors que 200 affaires ont été comptabilisées en 2014 pour92 arrestations. « il faut savoir toutefois que cette criminaliténumérique est une menace planétaire et du côté de la dGsn,nous avons depuis longtemps pris notre précaution en dotantchaque sûreté de wilaya une cellule de veille et de préven-tion », a-t-il rassuré en se montrant plus explicite concernantles infractions relevées de cette forme de criminalité. « on aenregistré 39 affaires liées aux atteintes au traitement auto-matisé de données, dont 33% ont été élucidés, 32 affaires demenaces par e-mail, dont 63% ont été élucidées et 24 affairesrelatives aux escroqueries par internet, dont 58% ont été ré-solues », a commenté le contrôleur de police Ali Ferrag.

7.835 Algériens expulsés, rapatriés ou refoulésAvec 7.000 km de frontières terrestres et des eaux terri-

toriales longues de 1.200 km, force est d’admettre que latâche de la police des frontières est tout, sauf aisée. « nousdevons gérer également 36 aéroports, 20 ports et 26 postesterrestres. nous sommes constamment en alerte », a assuréle directeur de la pAF à la dGsn. Le contrôleur de police,Hamid Gouassem, lui aussi invité au forum de la dGsn, arévélé qu’en matière de circulation transfrontière, plus de11,4 millions personnes ont été contrôlées en 2015 aux fron-tières algériennes, dont 2,4 millions étrangers. « nous avonsenregistré par ailleurs le passage de 1.934 journalistes et3.397 personnalités, dont 1.794 de nationalités étrangères »,a-t-il précisé en confiant sur un autre registre que 7.835 ci-toyens algériens ont fait objet de mesures d’éloignement del’étranger. La majorité d’entre eux ont été rapatriés (4.005),certains ont été expulsés (1.001) et d’autres ont fait objet derefoulement (1.657) ou de reconduite à nos frontières(1.172). Au contrario, les services de la police des frontièresont enregistré l’année écoulée quelque 6.065 ressortissantsétrangers (sans doute les immigrants africains), ayant faitl’objet de mesures d’éloignement dont 1.230 ont été expulsésde notre territoire national. A propos de la répression de lacriminalité aux frontières, on compte en 2015 plus de 3.400affaires, soit une hausse de 45,5%, et 3.643 interpellationsdont 246 ont été déférées devant la justice. Vols, faux etusage de faux, trafic de stupéfiants, trafic illicite de véhiculesou encore contrebande et séjour irrégulier figurent parmi lesprincipales activités judiciaires menées par la police desfrontières.

selon le directeur de la pAF à la dGsn, 666 individusrecherchés par la justice ont été interceptés et 46 tentativesd’embarcation clandestine ont été mises en échec.

S. A. M.

ForUM de LA sûreté nAtionALe 65% des affaires de criminalité résolues en 2015

Mahfoud Hazourli, prési-dent de l’UnpC, invité,hier, du Forum d’El

Moudjahid, s’est dit très satisfaitde l’introduction de ce droit dansla nouvelle Constitution. pour lui,qui active sur le terrain depuis desannées, c’est un acquis majeur.Avec ce droit figurant dans la pre-mière loi du pays, cela permet defreiner plus sévèrement les dépas-sements commis contre le consom-mateur.

il s’est dit, aussi, réjouit de voirla promotion de la protection duconsommateur qui figurait dans laloi 03/ 09. pour le président del’UnpC « notre rôle en tant qu’as-sociation est de sensibiliser les ci-toyens et alerter les pouvoirspublics ».

Aujourd’hui, dit-il, « si les pou-voirs publics ont répondu à nos re-vendications, en promulguant deslois qui prennent en compte les 7droits du consommateur, mainte-nant c’est au citoyen de se mobili-ser contre les dépassements etsurtout d’opter pour le contrôle desproduits d’une manière automa-

tique ». Mahfoud Hazourli a dé-fendu bec et ongles, les produits fa-briqués en Algérie. pour lui, il estimpératif de défendre le « made inAlgeria » car cela permet de pré-server l’emploi, et surtout recons-tituer le parcours, la traçabilité duproduit. Le conférencier a regrettéque les citoyens ne font confianceaux associations, que lorsque leursplaintes aboutissent. et en parlantde plaintes, le président de l’UnpCa affirmé que plus de 200 plaintes

sont enregistrés par son associationqui active dans les 48 wilayas.

et à ce propos, il a expliqué,que l’automobile et la téléphoniemobile, sont les deux secteurs quiconnaissent le plus grand nombrede réclamations.

Certaines finissent dans les tri-bunaux. dans ce sillage, il a expli-qué, que selon la loi, lesassociations de protection desconsommateurs, n’ont pas le droitde se constituer partie civile, s’iln’y a pas de plaintes préalables.Autre sujet abordé lors de la confé-rence : la contrefaçon. M. Hazourli

s’est inter-rogé sur l’ab-sence desm a r q u e sd ’ o r i g i n edans la luttecontre cephénomènequi peutavoir desc o n s é -quences trèsgraves, sur lasanté et la sé-

curité des citoyens. Autre fait dé-noncé par le président de l’UnpC,

les opérations de soldes menéespar les commerçants.

des opérations, selon lui, ne ré-pondent pas aux normes univer-selles, et qu’il n’a hésité à qualifiéde «  grandes arnaques  ». enfin,l’invité du Forum d’El Moudjahid,a réitéré son appel, pour l’ouver-ture du Laboratoire national d’es-sais.

Une structure qui devra contri-buer à la lutte contre les produitsindustriels non conformes etcontrefaits qui constituent un dan-ger pour le consommateur.

dans ce Laboratoire, il serapossible de procéder à l’analysephysico-chimique et microbiolo-gique de différents produits indus-triels.

il s’agit surtout des appareilsélectroménagers, des jouets, destissus et cuirs, des pièces de re-change, des fournitures scolaires,des produits d’emballage, des dé-tergents, ainsi que des produits cos-métiques.

Nora Chergui

Le président de L’UnpC : « La constitutionnalisation des droits

du consommateur, un acquis »

Centre de presse d’El Moudjahid

Le président de l’Union Nationale de Protection du Consommateur (UNPC) a salué, hier, le Chef de l’Etat qui a constitutionnalisé les droitsdu consommateur. L’article 37 de la nouvelle Constitution, adoptée dimanche dernier à une écrasante majorité par le Congrès

parlementaire, stipule entre autres et sans ambiguïté que la loi protège les droits des consommateurs, « ce qui constitue un acquis majeur ».

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Louis

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EL MOUDJAHID Nation

L’institut national d’études de stratégie globale (inesg) aabrité, hier matin, une cérémonie organisée à l’occasion dulancement officiel de son site web. La rencontre, à laquelle ontété conviés les différents représentants des institutions natio-nales, a été mise à profit pour présenter les missions et activitésde ce think-thank d’envergure internationale, mais aussi dé-voiler les projets devant être réalisés, tout prochainement, auniveau de l’institut.

s’exprimant au sujet du site web, M. belhadj Mohamed,responsable des publications à l’inesg, et après avoir mis enavant l’impérieuse nécessité pour l’institut de se doter de cesite électronique, eu égard aux exigences de l’heure en matièrede modernité, souligne que ce site se veut, en fait, «une inter-face ayant pour objectif notamment de valoriser le travail in-terne, mais aussi d’annoncer, sur la toile, les rencontresprévues incessamment». Le responsable a relevé égalementque le site en question dispose d’un espace d’échange d’idéeset de débats entre chercheurs et qu’il comprend également unefenêtre dédiée à la mesure d’audience. «accueil, l’inesg,Études et recherches, Formation, Publications, Événements,Contacts», sont autant de fenêtres au contenu aussi riche quevarié.

À signaler, la même adresse électronique (www.inesg.dz)recèle des informations sur l’algérie, lesquelles informationssont illustrées par de très belles photos représentant les quatrecoins du pays ; une occasion pour faire connaître davantage ladestination algérie auprès des nombreux chercheurs étrangersqui viennent consulter le site, qui est, pour tout dire, un modèleinteractif, parfaitement organisé et riche en matière d’informa-tions. selon le responsable des publications à l’inesg, «cesite web a pu voir le jour après pas moins de six mois de ges-tation», d’où cette bonne qualité du produit.

Créé en 1984, l’inesg est sous tutelle de la présidence dela république et dispose d’une autonomie financière. L’instituta pour mission de mener, en concertation et en liaison avec lessecteurs concernés, des analyses et des études de prospectiveportant sur les rapports existant entre les situations, facteurs et

paramètres de nature à éclairer, expliquer ou anticiper les évo-lutions ou conjonctures de la vie nationale et internationale.en matière d’analyses, d’études et de recherches, l’institut estchargé d’effectuer des études de prospective concernant notresociété et son évolution en rapport avec les autres sociétés.Dans cette perspective, il procède à une évaluation globale desproblèmes de développement en établissant des scénariosd’évaluation économique, sociale et politique, à moyen et longtermes.

L’inesg est chargé également d’entreprendre des étudesen rapport avec l’environnement économique, social et culturelinternational. À cet effet, il procède à des analyses portant,d’une part, sur les profils économiques des principaux parte-naires de notre pays et, d’autre part, sur les structurations, évo-lutions et conjonctures des marchés mondiaux.

Un cycle de formation destiné aux cadres des ministères

Pour ce qui est des nouveautés, l’inesg envisage de lan-cer, dans un proche avenir, un cycle de formation, d’un à troisjours, lequel cycle sera destiné au profit des cadres des diffé-rents ministères, a annoncé M. belhadj. Les thèmes retenus auprogramme de la formation portent sur des questions d’actua-lité, comme le terrorisme, la violence, les problèmes sociaux,etc.

L’on apprendra, par ailleurs, qu’outre les trois revues del’inesg (Confluences internationales, El Mountada (forum)et Les notes de l’INESG), l’institut compte publier, sous peu,une autre, intitulée La revue algérienne de prospectives etd’études stratégiques. notre interlocuteur fera part de «la pu-blication prochaine d’une cinquième revue qui s’appelleraL’index du terrorisme». enfin, la sixième publication prévue,poursuit notre interlocuteur, est La lettre de l’INESG. et d’ex-pliquer qu’il sera question, ici, d’un «document de trois pagesqui aura, dans un premier temps, une périodicité mensuelle».

il faut savoir que l’inesg dispose, au second étage de labâtisse, d’une bibliothèque forte de pas moins de 18.000 ou-vrages rédigés en langues arabe et étrangères. Plus bas, au rez-de chaussée, un fonds de 500 titres de revues y estprécieusement archivé. aussi et après avoir créé la banque dedonnées sinDJeb, en 2012, (presse, revues, ouvrages, thèsesde doctorats, etc.), après avoir mis en œuvre la base de donnéestaCHriat (logiciel du Journal officiel) ainsi que le snDL(système national de documentation en ligne), il est prévu lacréation, dans ces mêmes lieux, d’un centre d’archives selonles standards internationaux. «À présent, nous sommes dansla première phase du projet, à savoir l’étude de l’existant», pré-cise M. belhadj.

en somme, ce think-thank connu et reconnu à l’échelleinternationale reste résolument et pleinement engagé sur lavoie de la modernité et du progrès.

Soraya Guemmouri

Des soLutions innoVantes Pour Des ViLLesPLus sûres

La force de l’informationPrésent en Algérie depuis plus de 40 ans, le géant mondial de la radiocommunication Motorola Solutions a organisé, hier à l’hôtel Sheraton, Club des Pins, un séminaire

sur «Motorola Solutions présente l’avenir de la sécurité publique en Algérie»,dans lequel il a exposé ses innovations technologiques dédiées à l’amélioration

de la lutte contre le crime sous toutes ses facettes.

Motorola solutions est liée pard’importants contrats de par-tenariat à plusieurs institu-

tions étatiques comme le ministère dela Défense, le ministère de l’intérieur(Dgsn et Protection civile) ainsi quedes organismes de sécurité publique etde nombreuses agences de sécuritéavec, pour cahier de charges, d’instal-ler des centaines de réseaux pour lesmissions critiques et les activités pro-fessionnelles. «Les systèmes vont despetits réseaux privés à des réseaux ru-raux, régionaux et nationaux et com-prennent, entre autres, des réseaux deradiocommunication numériques des-tinés à la sécurité publique ainsi quedes réseaux analogiques simples», aexpliqué Pierre Calvet, directeur desventes pour le Maghreb.

Pour le conférencier, avec les solu-tions que propose la firme américaine,l’État pourra obtenir «des villes sûresgrâce à la nouvelle génération de so-lutions de sécurité publique, baséessur l’information, qui aident à préve-nir la transformation d’événements enincidents majeurs».

intéressé de plus en plus par lemarché local, le responsable dugroupe américain indique que son en-treprise réfléchit à l’installation, dansun court terme, d’un centre de main-tenance pour une partie de ses clients.«une partie, puisque un nombre denos partenaires disposent de leur pro-pre centre de saV, on ne fait que lesassister, c’est tout», explique-t-il.

Dans ce contexte, on apprend queMotorola solutions développe destechnologies innovantes afin de gérerce vaste volume de données - y com-pris les photos, les vidéos, les réseauxsociaux, les capteurs de réseaux etplus - et les transforme en informa-tions disponibles pour les organisa-

tions devant gérer des missions cri-tiques ou évoluant dans la sécurité pu-blique, et tout cela en temps réel.L'application de méthodes analytiquesde l’information améliore la valeurdes données à partir des capteurs etgénère des réponses basées sur l’infor-mation.

«grâce à l’analyse avancée, le cen-tre de commandes permet aux agenceset organismes d'agréger et de présenterles données de manière claire et acces-sible afin d’améliorer la sensibilisa-tion pendant et après l’événement»,a-t-on indiqué au niveau de cette en-treprise, tout en nous présentant lesderniers nés de leur technologie.

en effet, selon eux, dans de nom-breux domaines, tels que les servicespublics, l'énergie ou l’industrie, il y aune demande croissante de la part desclients pour des solutions de commu-nications radio bidirectionnelles, hau-tement sécurisées, fiables et rentables.Motorola solutions présente sa solu-

tion de raccordement nouvelle géné-ration riche en fonctionnalités, appe-lée Mototrbo Capacity Max.

Pour saisir d’une façon instantanéeet fluide des événements critiques enmultipliant les capacités des agents depolice connectés, «Motorola solutionsapporte une gamme complète de solu-tions portables qui combine les com-munications vocales, vidéo, lesimages et alertes d'urgence dans desdispositifs compacts et faciles d’utili-sation», ajoute Pierre Calvet.

Motorola solutions, avec ses 40ans de service en algérie, est encontact permanent avec 250 clients(institutions et entreprises) utilisant lesradios Motorola et enregistre plus de60.000 radios Motorola en service enalgérie. Le marché algérien est le 1er

en afrique pour la multinationale destechnologiques de radiocommunica-tion et au top 5 europe-afrique.

Mohamed Mendaci

Ph :

Waf

a

institut nationaL D’ÉtuDes De stratÉgie gLobaLe L’Institut se dote d’un site Internet interactif

Partenariats internes et internationaux

La négociationdes contrats en débat

Les travaux du séminaire-atelier sur «La négociation et la ré-daction des contrats de partenariat internes et internationaux» or-ganisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie sesont ouverts, hier, à l’École algérienne supérieure des affaires. Maî-tre nacereddine Lezzar, avocat de son état, a souligné que «légis-lateur algérien a estimé devoir introduire une réforme qui apportedes modifications fondamentales aux dispositions relatives auxcontrats internationaux». La compréhension du contrat internatio-nal et son application, dit-il, «nécessitent l’examen et le recours àd’autres textes législatifs, notamment le code des marchés publics,le code du commerce, le code des investissements». au cours dece séminaire, les participants auront à répondre à une série de ques-tions. Comment reconnaître un contrat international et commentle distinguer d’un contrat interne ? Comment déterminer le droitapplicable à un contrat international ? Quelle est la juridiction com-pétente en cas de litige relatif à un contrat de droit international ?

L’objectif de ce séminaire est de présenter les éléments quiconstituent l’internationalité du contrat et ainsi permettre aux opé-rateurs économiques, tous secteurs confondus, d’apprendre à le ré-diger et à assurer, en outre, la complexe mission de négociation.D’autre part, Me. Lezzar a indiqué que durant plusieurs années lesentreprises algériennes «perdent souvent» leur procès face à leurspartenaires étrangers. Les causes sont multiples. Le spécialiste cite«les contrats mal négociés ou mal rédigés», «l’absence de la cul-ture de l’assistance, du consulting et de l’accompagnement» ainsique «l’insuffisance de l’implication des juristes». sur sa lancée,l’homme de loi précise que le contrat international partage avec lecontrat interne ses éléments constitutifs auxquels viennent s’ajou-ter certaines spécificités. si le contrat national s’exécute dans unseul ordre juridique national interne, le contrat international, lui,interpelle deux ou plusieurs ordres juridiques, plusieurs droits na-tionaux. Par ailleurs, l’avocat évoque le problème des entreprisesétrangères qui continue à se poser. toutefois, pour l’exécution dumarché, il y a lieu de préciser que le nouveau code des marchéssoumet l’entreprise étrangère à des règles spécifiques et à un statutdérogatoire. La particularité de ce statut du contractant étranger,ajoute Me Lezzar, «se manifeste à différentes phases aussi bien pré-paratoires des marchés que durant l’exécution jusqu’au règlementdes litiges». Cette particularité est «soumise à des conditions d’éli-gibilité particulière, notamment des garanties de nature gouverne-mentale et bancaire». Le code des marchés, poursuit le spécialiste,«prévoit la possibilité pour les contractants de choisir la loi appli-cable à leurs contrats».

Les contrats internationaux deviennent de plus en plus fré-quents dans l’activité économique nationale, signale la CaCi. Lerecours à ce type de contrats est notamment poussé par l’installa-tion d’un grand nombre d’entreprises étrangères sous le régime del’investissement direct, la prolifération de formes partenariat entreentreprises algériennes et des investisseurs étrangers, ou encore lacréation d’entreprises à capitaux étrangers sous la forme d’entre-prises de droit algérien, d’où la nécessité, pour les opérateurs lo-caux, d’avoir l’opportunité d’apprendre à assurer la complexemission de négociation.

F. I.

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11

Mardi 9 Février 2016

EL MOUDJAHID Economie

I l s’agit du premier bilan de mise enœuvre du décret de février 2015 fixantles conditions et les modalités d’exer-

cice de l’activité des concessionnaires, et del’arrêté de mars 2015 relatif au cahier descharges de ces opérateurs. cette opérationd’évaluation a été menée en septembre-oc-tobre 2015 par les 9 directions régionales decommerce (drc) d’alger, blida, oran,batna, sétif, annaba, béchar, saïda et deouargla, ainsi que par les 48 directions decommerce des wilayas (dcW) qui leur sontrattachées. au total, 751 opérateurs ont étérecensés au niveau national avec 73 conces-sionnaires et 678 distributeurs et revendeurs.sur la période septembre-octobre 2015, cesdirections de commerce ont constaté 30 in-fractions dont le plus grand nombre a été en-registré à oran (10 infractions) et à batna(7). ces infractions sont liées à la garantie,au défaut d’information sur les conditions devente, à l’augmentation des prix (différenceentre la valeur mentionnée sur le bon decommande et celle mentionnée sur la facturedélivrée), aux pratiques contractuelles abu-sives et au refus délibéré de concession-naires de répondre aux convocations(opposition au contrôle). Par ailleurs, 88plaintes de clients ont été reçues par lesdrc et drW, dont le plus grand nombre aété enregistré dans la région d’alger (32plaintes) et d’oran (30). Les plaintes concer-nent le non respect du délai de livraison etdes termes de la commande ainsi que desclauses du contrat de vente, le non établis-sement des certificats de garantie et la nondélivrance des documents administratifs(carte jaune...). sur la base de ce bilan, lesdrc ont formulé plusieurs propositions envue d’améliorer le dispositif. dans ce sens,elles ont suggéré de préciser explicitementau niveau du texte que le distributeur et lerevendeur sont responsables au même titreque le concessionnaire, qui doivent assumereux-mêmes leurs défaillances. il s’agit aussid’intégrer un dispositif concernant la possi-

bilité de recourir à l’expertise pour lespannes rencontrées notamment dans le casdes véhicules sous garantie, et d’ajouter desdispositions qui concernent les sanctions pé-cuniaires pour le non respect des disposi-tions du texte. elles ont également préconisél’obligation de ces opérateurs à détenir lestock des différentes pièces détachées quidoivent être d’origine, et l’introduction d’unarticle dans le cahier des charges qui préciseles équipements qui doivent exister au ni-veau du service après-vente, ainsi que l’obli-gation de mettre à la disposition du clientdes pièces de rechange qui doivent être ga-ranties par l’opérateur. Le renforcement dela transparence des transactions commer-ciales liant les concessionnaires et les distri-buteurs et les revendeurs agréés par rapportaux clients (notamment en ce qui concernela facturation) a également été proposée parles drc. Plus encore, elles ont demandé lamise en place, par un arrêté interministériel,

d’une brigade mixte des services des minis-tères, respectivement, du commerce, del’industrie et des Finances pour le contrôle.cependant, la direction de la concurrencedu ministère du commerce observe que siles informations transmises par les drc etdcW sont globalement acceptables, leurscommentaires accompagnant les chiffresfournis sont «insuffisants» et ceci «ne per-met pas de faire une analyse suffisammentapprofondie en la matière afin de faire unpoint de situation sur l’état du marché desvéhicules et son fonctionnement». ainsi, re-commande-t-elle, des mesures nécessairesseront prises pour mettre à niveau ces ser-vices dans ce domaine afin d’avoir «des rap-ports plus riches», comme elle signale queles drc de bechar, saïda et de ouargla onttransmis des rapports «insuffisants» etqu’elles seront, donc, relancées «pour four-nir les compléments d’information néces-saires».

Quelques données sur l’activité de vente des véhicules neufs par région

cahier des charges des concessionnaires

Première évaluation Une première évaluation d’application des nouveaux textes relatifs aux concessionnaires-véhicules,

menée par le ministère du Commerce, relève un faible nombre d’infractions mais un nombre assez élevéde plaintes des clients dans les régions d’Alger et d’Oran, a appris l’APS, auprès de ce ministère.

CONJONCTURE

Start-up, un rôle moteur�

La lutte contre le chômage et la précaritérelève des préoccupations majeures de l’Etat.Inscrite parmi les actions à caractère

prioritaires, ce volet occupe une place prépondérante,dans la stratégie économique nationale, dictée par laspécificité démographique du pays. Aussi, le pland’action du gouvernement, pour les cinq prochainesannées, consacre une marge importante à laformation et à l’emploi des jeunes, un gisement dontl’Etat est résolument déterminé à intégrer dans lesobjectifs de développement. Dans cette optique, l’Etata entrepris une consolidation des dispositifs d’aide àl’emploi et de soutien et à la création d’activité(ANSEJ, CNAC, ANGEM) au profit de cettecatégorie appelée à assumer le rôle qui lui incombedans cette phase de transition économique. Lesavantages consentis par l’Etat en matière defranchise de la TVA, d’exonérations fiscales etdouanières, dans le cadre de la loi de finances pour2015, notamment constituent les leviers àl’encouragement de l’initiative d’entreprendre chezles jeunes. Ces incitatifs financiers devantaccompagner le parcours des jeunes promoteurs,ceux issus des universités, en particulier, témoignent,pour ainsi dire, des efforts de l’Etat en matièred’appui à cette frange qui demeure la composanteessentielle de la société et un acteur déterminantdans la phase à venir. L’annonce faite récemmentpar le ministre de l’Industrie et des Mines,Abdesselam Bouchouareb à propos de la mise enplace imminente, dans le sillage de la nouvelle loid’orientation de la PME, d’un fonds d’amorçage auprofit des start-up pour les aider dans la phase dedémarrage de leurs activités, et de la création d’unautre fonds de garantie des crédits renseigne surl’intention de l’Etat quant à ouvrir le champs auxjeunes désireux de s’introduire dans le monde del’entrepreneuriat. Il est intéressant de souligne, à cechapitre, qu’en ce qui concerne le dispositif Ansej, eten plus du prêt non rémunéré, trois autres prêts nonrémunérés sont accordés aux jeunes promoteurs,soit, 500.000 DA pour les diplômés de la formationprofessionnelle, un prêt non rémunéré d’aide auloyer de 500.000 DA, et un prêt non rémunéré pourun cabinet groupé allant jusqu’à 100.000 0 DA auprofit des diplômés de l’enseignement supérieur.Dans le cas du financement triangulaire (apportfinancier du ou des jeunes promoteurs est complétépar un prêt, sans intérêt, accordé par l’ANSEJ et parun crédit bancaire), le remboursement du créditbancaire est à hauteur de 70%, le remboursementétant intégral pour le crédit bancaire en cas dechangement de banque ou de type de financement dutriangulaire vers le mixte. Le remboursement du prêtnon rémunéré est opéré à hauteur de 70% en cas definancement mixte. Les projets d’investissementsréalisés dans le cadre de la CNAC doivent porter, soitsur la création de nouvelles micro-entreprises, soitsur l’extension de l’activité de ces micro-entreprisessachant que, les activités éligibles à ce dispositifrelèvent seulement de la production de biens et deservices. Le micro crédit est un prêt qui est accordé àdes catégories de citoyens âgés entre 18 ans et plus,sans revenu et/ou disposant de petits revenusinstables et irréguliers. Dispositions inhérentes audispositif Angem dont le montant global del’investissement arrêté est fixé entre 400.000 DA etun million de dinars. Le seuil minimum des fondspropres est de 1% au titre de la création d’activité parl’acquisition de petit matériel et matières premièresde démarrage, 3% dans les conditions prévues par laréglementation, et 0% au titre de l’achat de matièrespremières. Il est souligné que, les jeunes promoteursd’investissement éligibles aux dispositifs d’aide enquestion bénéficient d’une bonification des tauxd’intérêt sur les crédits d’investissement de créationou d’extension d’activités qui leur sont octroyés parles banques et les établissements financiers. Cettebonification est fixée à 100 % du taux débiteurappliqué par les banques et établissements financiers,au titre des investissements réalisés dans tous lessecteurs d’activité.

D. Akila

seLon Le grouPe VitoL :Un prix moyen de

50 dollars/baril durant la prochaine décennie

Le groupe Vitol, leader mondial du négoce pétro-lier, prévoit que les prix de l’or noir demeureront basau cours des dix prochaines années. Le directeur gé-néral du groupe genevois, ian taylor, a indiqué quele prix moyen du baril devrait se situer autour de 50

dollars durant la prochaine décennie.

des ateliers de fabrication de chaussures «semi-clandestins»ayant pignon sur rue à Médéa et communément appelés «al-Kher-cha», car disséminés dans les tréfonds de la ville, devraient être in-tégrés «prochainement» dans le circuit formel, à la faveur du projetde création d’une micro-zone d’activité spécialisée dans l’industriede la chaussure, initié par les autorités locales. des dizaines de fa-bricants, locataires ou propriétaires de ces ateliers exiguës, incom-modes, dépourvus de conditions sécuritaires où s’entassent plusieursouvriers souvent non déclarés à la sécurité sociale, sont appelés à«délocaliser» leur activité vers la future micro-zone d’activité. celle-ci devrait être aménagée, au courant de cette année, à la périphériesud de la ville de Médéa, a indiqué à l’aPs le directeur de la cham-bre de commerce et d’industrie, abdelhakim Fechit. L’opération deprospection de terrain pour l’implantation de cette micro-zone d’ac-tivité est dans «sa phase finale», a-t-il assuré, précisant qu’un site lo-calisé à oued Lahrache, au sud du chef-lieu de wilaya, a été proposéaux instances concernées qui devraient se prononcer «incessamment»sur la question.

Les fonds nécessaires aux travaux d’aménagement du site ont étédéjà dégagés et il ne reste plus que l’accord des autorités de wilayapour la concrétisation de ce projet, appelé à protéger une industriequi se débat dans de grandes difficultés, induites par la concurrencedu produit d’importation, et à préserver le gagne-pain de milliers defamilles vivant de cette activité, a fait savoir M. Fechit L’avènementde cette micro zone d’activité permettra, non seulement de sauvegar-der l’outil de travail local, mais, surtout, d’offrir à cette industrie lesconditions de la relance de cette activité et de lui ouvrir de larges

perspectives, en terme de déploiement de l’activité, de parts de mar-ché et d’opportunités d’exportation, a-t-on expliqué de même source.La démarche préconisée par les autorités locales, dans la perspectivede la relance de l’industrie de la chaussure, est bien accueillie par laprofession, notamment les grands fabricants qui la considèrentcomme un signe de bonne volonté des autorités à soutenir la profes-sion, à l’aider à se développer et à sortir de son marasme actuel.

Le circuit formel recueille l’adhésion des fabricants.Pour le représentant de la profession au sein de la chambre de

commerce, houcine berkia, l’idée de création d’une telle zone nepeut que susciter l’adhésion des fabricants de chaussures, principa-lement ceux exerçant dans les «Kherchas» qui ont maintenant la pos-sibilité d’appréhender l’avenir autrement. selon lui, beaucoupd’entres eux n’hésiteront pas un seul instant à délocaliser leur activitéet profiter des nouvelles conditions de travail que va leur offrir cettemicro-zone d’activités. Les locataires des «Kherchas», soutient-il,sont conscients que leur devenir dépend de leur capacité à s’adapteraux nouvelles mutations économiques et de leur volonté à se démar-quer d’un système de travail archaïque qui n’offre, aujourd’hui, quepeu de garantie vu la forte concurrence des produits d’importation etles limites, dans l’état actuel de la profession, à supplanter lesmarques étrangères de chaussures. La modernisation, tant de l’outilde production que des ateliers de fabrication de la chaussure, est unaspect de «la plus haute importance» pour la profession, a estiméM. berkia qui ne voit pas d’autre issue à cette activité que de s’inté-grer dans cette démarche et de montrer ce dont elle est capable.

Voici les données détaillées sur le nom-bre des concessionnaires, distributeurset revendeurs en activité par régionainsi que les infractions et plaintesconstatées (Source: ministère du Com-merce).

Région d’Alger : - nombre de concessionnaires : 35 - nombrede distributeurs : 28 - nombre de revendeurs:39 - total : 102 (14% de la totalité au niveaunational) - nombre d’infractions : 4 - nombrede plaintes des clients : 31

Région de Blida : - nombre de concessionnaires : 16 - nombrede distributeurs: 17 - nombre de revendeurs :80 - total : 113 (15%) - nombre d’infra-ctions: 4 - nombre de plaintes des clients : 2

Région de Sétif : - nombre de concessionnaires : 8 - nombrede distributeurs : 16 - nombre de revendeurs :108 - total: 132 (18%) - infractions : 0 -Plaintes : 4

Région d’Annaba : - nombre de concessionnaires : 2 - nombrede distributeurs : 7 - nombre de revendeurs :27 - total : 36 (5%) - infractions : 4 - Plaintes: 4

Région de Batna : - nombre de concessionnaires : 9 - nombrede distributeurs et de revendeurs : 160 - total:169 (22%) - infractions : 7 - Plaintes : 10

Région d’Oran : - nombre de concessionnaires: 2 - nombre dedistributeurs: 7 - nombre de revendeurs : 27 -

total : 36 (5%) - infractions : 10 - Plaintes :30

Région de Saïda : - nombre de concessionnaires : 1 - nombrede distributeurs : 4 - nombre de revendeurs :42 - total : 47 (6%) - infractions : 1 -Plaintes : 5

Région de Ouargla : - nombre de concessionnaires : 0 - nombrede distributeurs : 8 - nombre de revendeurs :77 - total : 85 (11%) - infractions : 0 -Plaintes : 1

Région de Bechar : - nombre de concessionnaires : 0 - nombrede distributeurs : 10 - nombre de revendeurs :21 - total : 31 (4%) - infractions : 0 -Plaintes : 0.

Fabrication de chaussures Les ateliers «Al-Khercha» appelés à s’intégrer dans le circuit légal

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15EL MOUDJAHID Monde

Mardi 9 Février 2016

Les rebelles de la province sy-rienne d'Alep (nord) se sont retirés detrois localités "après des combats li-mités", permettant aux forces kurdesde s'en emparer, rapporte hier l'Ob-servatoire syrien des droits del'Homme (OSDH). Les forces kurdes se sont empa-

rés, "après des combats limités" avecles rebelles "dans les localités de Me-renar, Aqlamiya et de Deir Jamal", aindiqué Rami Abdel Rahmane, direc-teur de l'Observatoire, cité par l'AFP.Les Unités de protection du peuplekurde (YPG), principale force kurdeen Syrie, se sont ainsi emparées di-manche soir de ces localités,quelques jours après avoir pris lecontrôle de trois autres bourgs. Selondes médias, les Kurdes veulent "élar-gir leur territoire" dans la provinced'Alep, qui correspond à l'un des trois"cantons" de l'administration auto-nome kurde. De son côté, l'armée syrienne

continuait à avancer vers la ville deTall Rifaat, située à une vingtaine dekilomètres de la frontière turquecontrôlée par les rebelles. "Les loya-listes sont désormais à 5 km aprèsavoir repris aux rebelles un villagesur le chemin", a indiqué Rami AbdelRahmane. Sur le plan humanitaire, laTurquie continuait hier à contenir à safrontière les dizaines de milliers decivils qui ont fui les combats entrel'armée syrienne et les rebelles à

Alep, en pleine visite d'Angela Mer-kel venue la presser d'en faire pluspour ralentir le flux des migrants versl'Europe. Une semaine après le débutde l'offensive du régime de Damas,soutenue par les bombardements del'aviation russe, plus de 30.000 per-sonnes patientaient depuis plusieursjours devant le poste-frontière turcd'Oncupinar, dans le froid et desconditions jugées de plus en plus"désespérées" par Médecins sansFrontières (MSF). Sommé par l'Union européenne

(UE) de remplir son devoir d'accueil,le gouvernement turc a jusque-là re-fusé d'ouvrir son territoire à cettenouvelle vague de déplacés, mais

s'est dit prêt à le faire "si c'est néces-saire". "S'ils sont à nos portes et n'ont

pas d'autre choix, nous avons le de-voir de laisser entrer nos frères etnous le ferons", a assuré le présidentRecep Tayyip Erdogan. Avec 2,7 mil-lions de Syriens déjà sur le sol turc,son vice-Premier ministre NumanKurtulmus a jugé que son pays avaitatteint "les limites de sa capacité"d'accueil, mais précisé qu'il ouvriraitses portes aux réfugiés pour ne pasles "abandonner à leur mort". Depuisvendredi, les camions de la Fondationpour l'aide humanitaire (IHH), uneONG islamique turque très prochedes autorités, autorisée avec le Crois-sant rouge à franchir le no man's landentre les deux pays, ont livré, à Babal-Salama, la localité frontière sy-rienne, des tonnes de matériel et denourriture.

PALESTINE

Réunion des factionsà Doha

Réunis depuis dimanche dansla capitale qatarie, les repré-sentants du Fatah et du

Hamas avaient tenu leurs premièresdiscussions depuis juin dernier, uneétape préliminaire avant d'éven-tuelles réelles négociations. Lors deces pourparlers qui se poursuivaienthier à Doha, chaque camp a pré-senté, la veille, son texte avec sesdoléances. Le Hamas qui contrôle labande de Ghaza s'est déjà dit prêt àun accord de réconciliation, maisexige l'annonce d'une date précisepour les élections législatives et pré-sidentielles. Pour sa part, le Fatahs'est dit ouvert à la discussion, maissouhaite conserver la mainmise surl'Autorité palestinienne. Une condi-tion qui semble difficilement accep-table par le Hamas, a-t-on estimé.La rencontre de Doha pourrait ou-vrir la voie, selon des observateurs,à une rencontre entre MahmoudAbbas, le président de l'Etat de Pa-lestine et Khaled Mechaal, le chefdu bureau politique du Hamas enexil. Vaste opération israélienne dedémolitions de maisons palesti-niennes. En attendant l'aboutisse-ment du processus de réconciliationpalestinienne, les autorités d'occu-pation ont multiplié ces derniersmois les démolitions de structuresédifiées, dans des villages palesti-niens, grâce à un programme d'aidehumanitaire de la Commission eu-ropéenne.

Indignation internationale face àla persistance de la colonisation

Mardi dernier, l'armée israé-lienne a détruit quinze préfabriquésdans lesquels résidaient une soixan-taine de personnes, dont trente-huit

mineurs, ainsi que plusieurs latrineset des panneaux solaires dans le ha-meau de Jinba en Cisjordanie occu-pée. Sept autres habitations ont étédémontées dans le village voisin deKhirbet Halaweh, laissant une ving-taine de personnes sans abri. "Ils'agit clairement d'une des plusvastes opérations de démolitionsmenées ces dernières années", a dé-ploré un diplomate européen. Enoutre, des "milliers d'habitations pa-lestiniennes en Cisjordanie risquentd'être démolies en raison d'obstaclesqui peuvent être légalement fondés,

mais qui sont discriminatoires enpratique", s'est alarmé lundi le se-crétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans les colonnes du NewYork Times. Pour sa part, l'Union eu-ropéenne, (UE) a dénoncé samedidernier la démolition de logementsen Cisjordanie occupée, financéspar des fonds européens, et appeléIsraël à "stopper" toute future des-truction de structures palestiniennes.Ces nouveaux développements enCisjordanie risquent, selon un com-muniqué des services diplomatiqueseuropéens, de "saper la viabilité

d'un futur Etat palestinien et d'éloi-gner encore un peu plus les diffé-rentes parties". Dans lecommuniqué, l'UE a appelé les au-torités d'occupation à "revenir surles décisions prises et à stoppertoute démolition à venir", en réfé-rence à deux événements: l'autorisa-tion accordée fin janvier pour laconstruction de plus de 150 nou-veaux logements en Cisjordanie oc-cupée, puis la démolition débutfévrier d'une vingtaine de structuresau sud d'El-Khalil. En plus des dé-molitions, Israël poursuit les agres-sions à l'encontre des Palestiniens,notamment depuis octobre 2015,date de la nouvelle escalade en Cis-jordanie et à El-Qods occupées. Autotal, 172 Palestiniens, dont 34 en-fants, ont été tués et 15.645 autresblessés par des tirs des forces d'oc-cupation depuis début octobre der-nier dont 27 depuis le début del'année 2016 en Cisjordanie, à ElQods occupée et à Ghaza, selon leschiffres de l'association du Croissantrouge palestinien. Face à cette esca-lade, l'UE avait adopté le 18 janvierdes conclusions sur le processus depaix au Proche-Orient, dans les-quelles notamment elle condamnaitla colonisation "illégale" au regarddu droit international. Pour sa part,Ban Ki-moon s'est indigné de l'ab-sence de progrès dans le règlementdu conflit israélo-palestinien pen-dant son mandat, entamé en 2007,appelant à reprendre les négocia-tions de paix. "Je me sens coupable,honteux du manque de progrès en-registré", a déclaré la semaine der-nière M. Ban, lors d'une conférencepublique organisée par le centre deréflexion Chatham House à Lon-dres.

Les discussions entre les mouvements palestiniens, Hamas et le Fatah, se poursuivaient hier à Doha, pour ledeuxième jour consécutif, dans le but de mettre un terme aux divisions interpalestiniennes dont profite l'occupant is-raélien qui a multiplié ses agressions dans les territoires occupés, notamment les démolitions de structures palesti-

niennes, vivement condamnées à l'étranger.

FUSÉE NORD-CORÉENNE

Le Conseil de sécuritéappelle au

renforcement dessanctions

Les membres du Conseil de sécu-rité ont appelé à un renforcement dessanctions contre la Corée du Nord àl'issue d'une réunion d'urgence tenueen réponse au lancement par Pyon-gyang d'une fusée de longue portéepour placer en orbite un satellite d'ob-servation terrestre. Dans un commu-niqué prononcé dimanche parl'ambassadeur du Venezuela RafaelRamirez Carreno, président duConseil de sécurité pour le mois defévrier, le Conseil s'est engagé à"adopter rapidement une nouvelle ré-solution", bien qu'il n'en ait pas en-core adopté une condamnation del'essai nucléaire du mois dernier.L'ambassadrice américaine SamanthaPower a déclaré que "Pyongyangargue avoir lancé ce qu'il qualifie desatellite pacifique d'observation de laTerre, mais personne n'est dupe"."Les soi-disant véhicules de lance-ment spatiaux présentent la mêmetechnologie que les missiles balis-tiques, dont le lancement est expres-sément interdit par de nombreusesrésolutions du Conseil de sécurité"."Chacune de ces provocations, cha-cune de ces actions illégales, requiè-rent une réponse ferme. Suite auxdécisions et actions de la RPDC, nousallons nous assurer que le Conseil desécurité impose de sérieuses consé-quences", a indiqué Mme Power. Par ailleurs, l'annonce de pourpar-

lers sur le déploiement en Corée duSud d'un bouclier antimissile améri-cain après le tir d'une fusée nord-co-réenne constitue une pressionsupplémentaire pour que Pékin fasserentrer Pyongyang dans le rang, esti-ment les analystes. Cela met aussi enlumière les dangers pour la commu-nauté internationale de réagir de ma-nière dispersée face à la menacemilitaire nord-coréenne accrue, etpourrait présager d'une course aux ar-mements si la Chine se sentait mena-cée. Peu après le tir nord-coréendimanche, les responsables militairesaméricains et sud-coréens ont an-noncé l'ouverture de discussions offi-cielles sur la mise en place dusystème dit THAAD (Terminal HighAltitude Area Defense), bouclier an-timissile parmi les plus sophistiquésdu monde. Yoo Jeh-Seung, ministreadjoint sud-coréen de la Défense, ainvoqué "les menaces croissantes dela Corée du Nord", après le quatrièmeessai nucléaire mené par Pyongyangle 6 janvier et le tir de dimanche lar-gement considéré comme un test dé-guisé de missile balistique. Au-delàde cet impératif stratégique, existeaussi une explication diplomatique:le déploiement du bouclier pourraitêtre motivé moins par ce que fait laCorée du Nord que par ce que ne faitpas la Chine.

ARABIE SAOUDITEInterception d’unmissile Scud tiré

du YémenUn missile Scud, tiré tôt hier du

Yémen vers une ville du sud de l'Ara-bie saoudite où se trouve une impor-tante base militaire, a été interceptépar la défense antiaérienne, a an-noncé la coalition arabe qui combatdes rebelles yéménites. Le Scud a étéintercepté "ce matin vers 03H00", adéclaré le porte-parole de la coalition,le général de brigade saoudienAhmed Assiri, cité par l'AFP. Les re-belles qui contrôlent le nord duYémen et la capitale Sanaâ "conti-nuent de prendre les villes pour ci-bles", a-t-il ajouté.

SYRIELes rebelles se retirent de nouvelles positions à Alep

AFGHANISTAN34 talibans tués

Trente-quatre talibans ont ététués dimanche lors de plusieursopérations menées par les forces desécurité, a annoncé hier le minis-tère afghan de la Défense. Ces opé-rations ont été menées dans lesdistricts de Dangam (province deKunar, est), Maiwand (province deKandahar, sud), Dehrawood (pro-vince d'Uruzgan, centre), Dand-e-Ghori (province de Baghlan,nord-est), Marja et Musa Qala

(province de Helmand, sud), aajouté le ministère dans un com-muniqué. Des armes ont par ail-leurs été saisies et des bombesartisanales désamorcées lors de cesopérations menées conjointementpar l'armée, la police et la Directionnationale de la sécurité (DNS, ser-vices de renseignement), a-t-onprécisé. Trois soldats afghans ontété tués au cours de ces opérations,selon la même source.

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Ces enfants n’ont pas besoin decharité, ni de pitié, ils ont be-soin de considération et de

soutien. Ils ont une capacité d’appren-tissage, et la société doit juste les ac-compagner et les mêler aux autresenfants, notamment pour le bien desautres enfants non atteints de trisomiequi auront, à leur contact, l’occasionde développer leur tolérance et briserles différences. Il faut que la questioncesse de n’être que l’affaire des pa-rents des enfants trisomiques. Leurprise en charge doit devenir une af-faire nationale, puisque ça peut arri-ver à n’importe qui. C’est d’ailleursce qui a été souligné par Mme FaziaMezaour, psychologue, orthophonisteet membre fondateur de l’associationTrisomie Algérie (TRIA), à El Moud-jahid.

De quelle prise en charge doit bé-néficier un enfant trisomique 21 ?

La prise en charge de l’enfant tri-somique 21 nécessite une équipe mul-tidisciplinaire. C’est une prise encharge très précoce. C’est-à-dire, dèsla naissance du bébé, il est importantde prendre en charge les parents etl’enfant. La prise en charge des pa-rents est nécessaire pour les accom-pagner dans ce projet de vie de leurenfant, car il ne faut pas nier que cesont des parents qui ont été choquéspar l’annonce de cet enfant qui étaittant attendu et qui, dans l’imaginaire,est un enfant exemplaire. En tant quepsychologue et orthophoniste, la pre-mière implication doit être, d’abord,avec les parents et, ensuite, avec lesenfants, à partir de 3 mois, avec uneéquipe multidisciplinaire, où nouscommençons à faire de l’éveil pourl’enfant et à le stimuler, et de fairesortir tout son potentiel qui va l’aiderà se développer et avoir une autono-mie sociale et scolaire.

Quelles sont les difficultésqu’on peut trouver chez un enfantatteint ?

La trisomie 21 figure parmi lapremière cause du déficit mental ou

intellectuel d'origine génétique. Tousles enfants trisomiques 21 vont parleret marcher, leur développement mo-teur et celui du langage sont plus lentspar rapport aux enfants ordinaires.Les difficultés propres aux nourris-sons (hypotonie, difficulté oculomo-trice, troubles perceptifs) s'ajoutentaux difficultés des parents à accepterle handicap. Ainsi, les premières in-teractions seront perturbées, engen-drant des troubles d'ordre affectif etéducatif. Tous les niveaux du langageseront alors touchés. Ces difficultésentraîneront une restriction de parti-cipation dans la vie quotidienne etdans l'insertion sociale. Malgré leurretard dans le développement, les per-sonnes porteuses de la trisomie 21présentent une déficience intellec-tuelle, considérée comme légère àmodérée : leur degré et leur vitesse dedéveloppement varient d'un enfant àun autre. Ceci se traduit par des diffi-

cultés plus ou moins importantes deréflexion, de conceptualisation, decommunication... Cette déficiencepeut aussi être grave et engendrer unretard mental dans les acquisitions etl’adaptation sociale et sociétale.Enfin, il est impossible de prédire leslimites fonctionnelles d'une personneporteuse de la trisomie 21, puisqueces limites varient d'une personne àune autre et d'un milieu à un autre,selon le potentiel individuel, ainsi quela stimulation et le soutien reçu.

Peut-on insérer un enfant triso-mique 21 dans une classe pédago-

gique ordinaire ?

Les enfants trisomiques sont desenfants qui ont leur potentiel dansl’intelligence comme tous les enfantsordinaires. Ce potentiel est variabled’un enfant trisomique à un autre. Ilfaut dire que c’est la simulation dansla famille, et même dans tout son en-tourage, qui fait cette différence. Plusla prise en charge est précoce plus cetenfant aura un gain entre l’âge mentalet l’âge réel qui sera réduit. Tout unenvironnement doit être préparé pourla prise en charge pédagogique d’unenfant trisomique. Il lui faut un ensei-gnant qui doit être psychologue clini-cien ou orthophoniste et qui doit êtremême préparé à la pédagogie de cetenfant. Nous souhaitons qu’il y ait lesdifférents ministères et les associa-tions qui doivent œuvrer dans un pro-jet d’adaptation du programmenational éducatif et pédagogique pourcette frange d’enfants. Mais n’ou-blions pas qu’une petite frange de cesenfants trisomiques 21, qui ont béné-ficiés de prise en charge précoce, ontpu être intégrés dans une classe ordi-naire avec un auxiliaire de la vie sco-laire (AVS) qui sera là pour aider cetenfant à suivre le programme avecl’enseignant et l’aider dans les diffi-cultés lorsqu’elles se présentent.

Propos recueillispar Sihem Oubraham

17EL MOUDJAHID16 EL MOUDJAHID

Mardi 9 Février 2016

Société

Mortes pour fausses couches, amputées par erreurou bien devenues handicapées pour faux diagnos-tique… Innombrables sont les personnes à qui les

médecins ont ôté le sourire à jamais, pire encore, leur ontgâché l’existence. D’autres personnes sont victimes de né-gligences dans un métier qui ne tolère pas d’erreurs où desmédecins oublient, après une opération, des compresses oudes morceaux de coton à l’intérieur des corps. Ainsi ces per-sonnes sont souvent victimes de problèmes de santé liées àces objets oubliés qui conduisent malheureusement,quelques fois, à leur mort. D’autres sont morts par parlaxisme car renvoyés chez eux avec des hémorragies céré-brales non diagnostiquées, pour la simple raison que l’ur-gentiste n’a pas jugé nécessaire d’explorer davantage…L'erreur est humaine. Les médecins sont humains. Ils peu-vent donc commettre des erreurs, toutefois, le fil entre l’er-reur médicale qui, en passant, reste humaine, et la fautemédicale due aux négligences est très fin, très fin ! Du mé-decin généraliste qui n'effectue pas le bon diagnostic outarde à le poser, jusqu'aux négligences graves aux urgencesou au bloc opératoire, les erreurs médicales concernent toutle corps médical. Une fois sur dix, un patient hospitalisépeut sortir de l'hôpital plus malade qu'il n'est entré.

TÉMOIGNAGES DE VICTIMES… INQUIÉTANT !

Il y a de quoi être choqué quand on est face à des témoi-gnages poignants, émouvants et révoltants de personnesayant été, un jour, victimes d’erreurs ou de fautes médicalesbasculant totalement leur vie. Mohamed nous raconte aveccolère le cas de son enfant. «Mon petit-fils de quelquesmois a failli mourir à cause d'un supposé professeur à l'hô-pital des Bain Romains… Tenez-vous bien ! Il a diagnos-tiqué une méningite à la place d'une allergie à la protéinedu lait de vache tout simplement ! Il a fallu que toute la fa-mille cotise de l'argent pour le faire évacuer à l'étranger…Il a été mis sur pieds au bout de 24 heures ! Quelle honte !En plus ce professeur voulait le sortir de l'hôpital un jeudipour passer un week-end tranquille… J’appelle ça uncrime», nous lance-t-il. De son côté, Saïd nous parle les larmes aux yeux de la

mésaventure de sa femme qui s'est fait opérée par «un bou-cher» dans une clinique privée, à Alger. «Il est tout sauf mé-decin. Il a interprété un cancer des intestins à la place d'unesimple aérophagie qui ne nécessite absolument pas d'opé-ration chirurgicale, mais tout simplement un traitementbanal. Tout au long de l'opération, ce chirurgien recherchaitdes tumeurs qui n'existaient pas dans le ventre de monépouse à tel point qu'il lui a transperçé une cavité prochedes organes génitaux lui provoquant des écoulements descelles à vie. Il a détruit la vie de toute la famille», nousconfie-t-il. Un autre cas. Fatiha est décédée suite a un ac-couchement par césarienne, son mari raconte la gorgenouée : «Le jour de l’accouchement nous nous sommes ren-dus à la clinique et sur place, le médecin nous a ordonnél’accouchement par césarienne sous prétexte que le bébéétait trop gros pour un accouchement normal. Durant l’opé-ration ma femme s’est réveillée car l’effet de l’anesthésies’est atténué, elle criait de douleur on lui a alors administréune deuxième dose qui lui a été fatale. Après 12 jours decoma elle décède», raconte-t-il.

L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE Ainsi les erreurs médicales se multiplient en Algérie et

les chiffres avancés sont là pour révéler l’ampleur du phé-nomène même s’ils sont officieux car beaucoup de victimesn’osent pas déposer plainte ou bien sont indemnisées pararrangement surtout dans le secteur privé.

Malika nous raconte son histoire avec colère : «J'ai étéopérée de la vésicule biliaire par cœlioscopie en mars 2011.Trois jours après l'intervention, j'avais des nausées et lesjours suivants, une difficulté à respirer, des douleurs abdo-minales et je m'alimentais de moins en moins. Le chirurgienqui m'avait opérée ne trouvant pas la cause de mes maux afait venir un psychiatre qui m'a trouvée déprimée. Depuisplusieurs nuits je n'arrivais plus à dormir à cause des dou-leurs et de la sensation d'étouffer. On m'a bourrée de calmants. On m'a renvoyée chez moi.

Je continuais à me plaindre de douleurs abdominales, desensations d'étouffement de plus en plus importantes, demon refus de m’alimenter. Le médecin a accentué les dosesde calmants... 10 jours après la fièvre s'est manifestée. Onm'a fait enfin un bilan sanguin qui était très mauvais et onm'a renvoyé en urgence à l’hôpital. On m'a pratiquée enfinune échographie et on a trouvé une péritonite biliaire ! Onm'a réopérée en urgence à cause de la septicémie et je suisrestée dans le coma pendant une dizaine de jours. Le chi-rurgien lors de l’intervention m'avait accidentellement en-taillé le canal cholédoque et la bile s'évacuait dans lespoumons, l'abdomen etc…

J'ai eu des séquelles neurologiques et psychologiques»,nous dit-elle, les larmes aux yeux. Et d’ajouter : «Je suistoujours en traitement, quatre ans après. J'ai été mise en in-validité 2e catégorie. Mes sensations me parviennent avecbeaucoup de retard comme la sensation de faim, soif, froid,chaud qui ont pratiquement disparu. Je fonctionne au ra-lenti. Mes enfants et ma famille ont été très choqués par cetaccident. Je ne fais plus confiance aux médecins et si onme parle d'intervention chirurgicale pour quelque motif quece soit, je refuserai». Terribles confessions qui donnentfroid dans le dos. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il y ades médecins scrupuleux qui accomplissent un travail ad-mirable et qui sauvent des vies humaines.

COMMENT DÉFINIR L'ERREUR MÉDICALE ?

Il faut dire que les erreurs médicales sont plus fréquentesdans les services de gynécologie, de chirurgie et de réani-mation. Le principe de déontologie médicale, qui veut que« le médecin a obligation de moyens et non de résultat»,trouve tout son sens en Algérie avec un système de santéqui a du mal à satisfaire une demande toujours croissante.Si nos médecins réussissent des exploits, en revanche beau-coup d'erreurs, pour ne pas dire de fautes, sont commises.Où commence et où se termine la responsabilité médicale? Quels sont les droits du malade et à quelle prise en chargepeut-il prétendre ? Car dans les établissements, publics etprivés, un silence total entoure les fautes commises. Àl'heure de la réforme hospitalière, les erreurs médicales sonttoujours un sujet tabou en Algérie.Sur le plan juridique, on distingue deux notions : l'erreur

médicale due à une faute professionnelle du médecin, etl’aléas thérapeutique, qui est une aggravation de l'état dupatient après son traitement. Les causes principales de cesincidents sont les interventions chirurgicales ou d'explora-tion, les traitements par médicaments et les infections no-socomiales. L’erreur médicale correspond à plusieurs situations. «Le

plus souvent il s'agit d'une erreur de diagnostic ou d'une er-reur de soins. Il peut s'agir par exemple d'une erreur d'ap-préciation sur les soins ou par une mise en œuvre tardivede ceux-ci. La jurisprudence, c'est-à- dire les décisions ju-diciaires, considère certaines négligences médicales, soitcomme des erreurs médicales, soit comme des fautes mé-dicales. La distinction entre faute et erreur est ténue. Nousretiendrons comme définition de l'erreur médicale l’erreurliée à l'incertitude et les impondérables de la médecine sansfaute particulière des professionnels de santé. La faute mé-dicale consiste dans la mise en cause de la responsabilitédu professionnel de santé lorsque celui-ci n'a pas respectéles règles de l'art. Il ne s'agit pas de l'absence de réussited'un acte médical mais de la mise en cause du comporte-ment fautif du professionnel : faute d'imprudence, fautedans le diagnostic, faute dans la préparation ou l'exécutiond'un soin. Il peut également s'agir aussi d'un défaut d’infor-mation. Concrètement la notion de l’erreur médicale et defaute médicale sont très proches, et cela ne change fonda-mentalement rien concernant les conséquences pour la vic-time», nous dira maître Abrous, avocat à la cour d’Alger.

80 % DES CLINIQUES PRIVÉES OPTENT POUR LA CÉSARIENNE

Des affaires liées aux erreurs médicales sont quotidien-nement portées devant les tribunaux. Un rapport présentépar la cellule de défense des victimes des erreurs médicalesrelevant de la Ligue algérienne des droits de l’homme a in-diqué que 80 % des cliniques privées en Algérie optent pourles accouchements par césarienne. L’utilisation de ce pro-

cédé a doublé le nombre des erreurs médicales commiseslors de ces accouchements. Ainsi, plus de 500 femmes sontvictimes de ces erreurs chaque année. Quoique la majoritéde ces cas soient enregistrés dans les hôpitaux publics, celan’empêche pas de relever des cas pareils au niveau des cli-niques privées. Vu l’ampleur qu’a pris ce phénomène, lerapport a suggère de créer une commission nationale pourdemander compte aux fautifs. La Ligue algérienne pour la défense des droits de

l’Homme (LADDH) exprime son inquiétude et sa préoc-cupation quant au nombre élevé des victimes d'erreurs mé-dicales que ce soit dans le secteur public ou privé. Se faisantla voix de «cette frange qui souffre en silence», la LADDHsouligne qu’elle défendra par le biais de ses avocats ces af-faires qui lui parviennent chaque jour des citoyens ayantsubi les conséquences dramatiques de négligence médicalemettant leur vie en jeu. Selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de

l'Homme, beaucoup de victimes souffrent de problèmespsychologiques importants, en raison des dommages mo-raux causés par ces erreurs, en particulier les victimes quisouffrent de handicaps ou d’incapacités permanentes et quiont vu de ce fait leurs vies complètement détruites. Ou en-core celles exposées aux problèmes de la mise au chômageet d'abandon scolaire pour ce qui est des enfants.

ENTRE OBLIGATION DE MOYENS ET OBLIGATION DE RÉSULTATS

La LADDH estime que le moment est venu d’édicterune loi réglementant le travail au sein des hôpitaux et deregarder ce qui s’y passe réellement. Pour ce faire, un projetde loi sur la responsabilisation médicale s’impose selon laLADDH, qui exige des autorités cette démarche au vu dunombre effrayant de dossiers relatifs aux erreurs médicalesau niveau de la justice. «Dans le contexte de marasme gé-néralisé, l’erreur médicale paraît inévitable et rien ne préditobjectivement sa diminution dans un avenir proche. Outrele respect scrupuleux par le médecin du serment d’Hippo-crate et de la vie humaine, le contrôle rigoureux des moyensutilisés avant toute intervention sur les patients pour éviterdes erreurs aux conséquences graves ainsi que la contami-nation accidentelle est vivement recommandé. Mieux en-core, ce geste de prévention qui pourrait sauver des vieshumaines devrait être observé et cela, selon une disciplinestricte qui ne laisse pas sans sanction les auteurs de cesomissions», dira Mme Rahimi elle-même victime d’une er-reur médicale qui a failli lui ôter la vie. Les victimes exigentl’installation d’un comité national autonome chargé de laprise en charge de leurs doléances. Ils appellent, par ail-leurs, le ministre de la Justice à donner instruction aux ma-gistrats de réceptionner les requêtes des victimes des erreursmédicales et dénoncent la lenteur des procédures judi-ciaires, qui ne prennent pas en considération les consé-quences néfastes engendrées, dont des handicaps graves,voire des décès.Selon la loi, le médecin n'a pas l'obligation de garantir

le résultat escompté, c'est-à-dire la guérison d'une maladie.Il doit plutôt prendre tous les moyens possibles et raison-nables pour parvenir à ce but. C'est pourquoi le médecin esthabituellement tenu à une obligation appelée «obligationde moyens». Cela dit, la conduite du médecin est jugée nonpas sur la présence ou l'absence de résultat précis, mais plu-tôt sur son comportement dans les circonstances. Dans cer-taines circonstances, le médecin est tenu à une obligationde résultats concrets appelée «obligation de résultats». Parexemple, il doit opérer le patient au bon endroit et respecterson devoir de secret professionnel.

Farida Larbi

L'erreur est humaine. Les médecins sont humains. Peuvent-ils commettre des erreurs ? Du médecin généraliste qui n'effectue pas le bon diagnostic outarde à le poser, jusqu'aux négligences graves aux urgences ou au bloc opératoire, les erreurs médicales concernent tout le corps médical. Une fois sur dix, un patient hospitalisé

peut sortir de l'hôpital plus malade qu'il n'est entré.

« L’éducation des enfantstrisomiques est l’affaire

de tous »Chaque année, près de 800 enfants porteurs d’une trisomie 21 naissent en Algérie, soit deux

naissances par jour. Ces enfants exposés au retard mental peuvent développer de réelles com-pétences pour peu qu’on leur en donne la chance.

TIZI-OUZOU

Luttecontre leslieux dedébaucheDans le cadre de la luttecontre les lieux de débaucheet le commerce illicite deboissons alcoolisées, les forcesde police de la brigade derecherche et investigation,relevant de la sûreté dewilaya de Tizi Ouzou, onteffectué, au courant de cettesemaine, une opérationciblant un local transformé enlieu de débauche, deprostitution et vente illicite deboissons alcoolisées, improviséà la zone industrielle de TalaAthmane, commune de TiziOuzou, a annoncé la cellulede communication de la sûretéde wilaya dans uncommuniqué. Il a été procédé,durant cette opération, àl’interpellation du tenancier,son employé, et sept femmesoriginaires de plusieurswilayas du pays, et la saisied’une quantité de stupéfiants,de 1.223 bouteilles d’alcool dedifférentes marques, d’unesomme d’agent revenue de lavente, des armes blanches, desaérosols lacrymogènes, ainsiqu’un matériel de musique,lit-on dans le mêmecommuniqué. Présentés,mercredi dernier, au parquetde la ville de Tizi Ouzou, pourles chefs d’inculpation de«création de lieu de débaucheet prostitution», «vente illicitede boissons alcoolisées»,«racolage, port d’armesblanches prohibé» et«détention de stupéfiants», letenancier a été condamné àdeux années de prison fermeet une amende de 100.000.00DA, son employé et deux desfemmes à 18 mois de prisonferme et une amende de100.000.00 DA, tandis que lescinq autres femmes ont étécondamnées à une année deprison avec sursis et uneamende de 50.000.00 DA, apar ailleurs indiqué la cellulede communication.

Bel. Adrar

L’accompagnement dans l’alimentationL’ en f a n t

diabétique estun enfantcomme les au-

tres, il faut juste le surveiller et lui apprendre àbien manger et à comprendre sa maladie. C’estce qu’ont estimé, hier à Alger, les participantsà la journée de sensibilisation destinée aux pa-rents d’enfants diabétiques. Le président de l’Association des diabé-

tiques de la wilaya d’Alger, M. Fayçal Ouhada,a relevé l’importance de cette journée de sen-sibilisation qui «vise les parents de maladesdiabétiques afin de les sensibiliser à la façon dese comporter avec leurs progénitures». Etd’ajouter : «Il y a des enfants qui mangent les

sucreries en cachette, et, dans la plupart des cas,ces enfants tombent dans le coma. Notre rôleest de dire aux parents qu’il est préférable quel’enfant mange les bonbons devant eux qu’encachette et peut avoir des conséquences né-fastes sur le plan santé.» Selon le conférencier,«il faut apprendre à l’enfant à vivre avec sa ma-ladie et à l’accepter. Il ne faut en aucun cas lepriver de sucreries, il faut surtout lui apprendreà les consommer d’une manière modérée», re-lève-t-il Il faut savoir qu’un enfant souffrant d'un

diabète insulino-dépendant ne doit pas êtreprivé de sucre. En revanche, il doit procéder àquelques aménagements dans son alimentation: il doit s'assurer, notamment qu'il consomme

un féculent à chaque repas et veiller à rempla-cer un dessert sucré par un laitage ou un fruit.Pour autant, pas question de le priver de gâteaud'anniversaire ! À cette occasion, la consom-mation de bonbons devra être limitée mais pasinterdite. Les jus et sodas, en revanche, n'ontpas vraiment leur place dans l'alimentation dujeune malade qui doit privilégier l'eau.C’est d’ailleurs ce qui a été souligné, lors de

cette journée de sensibilisation qui était aussiune occasion pour donner des conseils pra-tiques aux citoyens, tout en les sensibilisant surla maladie et dévoiler les différents moyens deprévention qui repose surtout sur une bonne hy-giène de vie. Il faut dire que les complicationsdu diabète sont nombreuses et peuvent survenir

à tout moment, sans que le sujet le sache, Sur le plan statistiques, on note que 56,2%

de diabétiques en Algérie développent une neu-ropathie, 47,1% une rétinopathie, 41% des ma-ladies cardiovasculaires et 31,4 % unenéphropathie. Les spécialistes estiment que «laprise en charge d’un diabétique et particulière-ment avancé dans l’âge est pluridisciplinaire, etnécessite une éducation et une attention parti-culière». En matière de sécurité sociale, on re-lève que 30% des diabétiques ne bénéficientmalheureusement d’aucune couverture socialeen Algérie, dont 25% sont des enfants, alorsqu’il y a quelques années, ce taux frôlait les40%.

Wassila Benhamed

Sans

Des centaines de millions deChinois rentrent toujoursdans leur région d'originepour le Nouvel an lunaire,mais ils sont de plus en plusnombreux à profiter des

congés pour faire du tourismeà l'étranger, surtout les

jeunes, soucieux d'échapper àla pression familiale.

Le Nouvel an lunaire d'uneimportance sociale est la fêtefamiliale par excellence oùchacun est censé revenir danssa région d'origine avant lejour J, marqué par l'immuablefestin de raviolis et l'émissionde gala de la télévision cen-

trale CCTV.

Une famille composée de six personnes demeur

ant dans la localité

de Mekhatria, au nord de la ville d’Aïn Defla,

a été sauvée in extremis

d’une mort par asphyxie, dans la nuit

de samedi à dimanche. Aussitôt

l’appel de secours reçu sur

le «14», nous informe le

capitaine KamelHamdi, chargé de lacellule de communica-tion au niveau de ladirection de wilaya dela Protection civile,«nous avons dépêché su

rles lieux des équipes

qui

ont avec diligence les victimes

vers l’hôpital Hamou-Mekour du

chef-lieu de wilaya». Le père de famille et un d

e ses enfants ont été re-

tenus en observation au niveau des urgences. U

n appareil à gaz défec-

tueux, le chauffe-bain en l’occurrence serait

à l’origine de ce tueur

silencieux qui a failli emporter toute une famille

. A. M. A.

ASPHYXIE AU MONOXYDE DE CARBONE

Une famille sauvée in extremis

à Aïn Defla

Ph :

Nesr

ine T.

VISA

Mme FAZIA MEZAOUR, MEMBRE DE L’ASSOCIATION TRIA :

PLUS DE 500 PLAINTES PAR AN

DIABÈTE CHEZ L’ENFANT

ERREURS MÉDICALES

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Mardi 9 Février 2016

EL MOUDJAHID Culture

Une initiative de l’ambas-sade d’Espagne et l’asso-ciation « Musaika » qui

vise à construire un véritable pontculturel entre l’Algérie et l’Es-pagne.Cette exposition réunit une

trentaine de toiles à travers les-quelles ces jeunes artistes évo-quent, dans un univers empli decouleurs tantôt ensoleillées et tan-tôt sombres, le thème de la beauté,de la femme et celui de la nature.À travers des techniques

mixtes, principalement dominéespar la peinture à l’huile et lagouache, représentant des femmesaux traits fins, parées de bijouxsomptueusement dessinés, et viaun mélange savant de différentesformes et couleurs qui mettent enévidence la nature, ornée de toute

sa sublimité sans limites, lesjeunes artistes nous emmènentdans une véritable quête du bon-heur et d’harmonie conjuguant

ainsi la beauté extérieure et spiri-tuelle. Ces œuvres se caractérisentégalement par un style contempo-rain dans lequel chaque artiste ap-

porte sa touche personnelle afinde se démarquer des autres pourle plus grand bonheur des visi-teurs amoureux de l’art. La qualité des toiles témoigne

du génie des jeunes artistes, deleur dévouement, ainsi que dugrand effort fourni pour réaliserces fresques et, le moins que nouspuissions dire, est qu’elles sontsplendides et extraordinaires. Cegenre d’initiative qui tend à ras-sembler de jeunes créateurs et lesencourager en mettant en valeurleur savoir-faire, est à saluer etsurtout à renouveler car l’Algérieest indéniablement un pays d’unegrande culture et il est plus queprimordial de la préserver maisaussi de la vulgariser.

Mourad Mancer

EXPOSITION DE PEINTURE À L’INSTITUT CERVANTES D’ALGER

Murmures irisésUne pléiade de jeunes artistes peintres, à l’instar de Mohamed Boucetta, Ali Grib et Selma Dahman, participe à une

exposition collective intitulée «Art Propos», qui se tient au niveau de l’Institut Cervantes d’Alger, et ce jusqu’au 6 mars prochain.

LE COIN DU COPISTE

� Il est des jours où la nostalgie destitres et refrains d’ancienneschansons algériennes et occidentales,

reprises au début des années 1980, gagnel’esprit d’une génération qui doitinéluctablement céder sa place à la suivante.Mais ce n’est pas sans un certain regret d’untemps ou d’une époque révolus que latransition se fait, car le conflit des générationsentre des parents détenteurs d’une culture à lapointe du modernisme et des enfants divisésentre l’appel du rigorisme religieux et larébellion constante contre des idées classiquesbien établies, se fait de plus en plus ressentir,à l’orée du XXIe siècle où la mondialisation laplus effrénée et nihiliste coiffe les valeursnobles. Tandis que l’on fredonne avec un airpathétique, en faisant égrener dans lamémoire des jours heureux de bonssouvenirs, la « Bohème » d’Aznavour ou « Neme quitte pas » de Jacques Brel, dans leregistre des chansons françaises, et que l’onmurmure à l’oreille les paroles de «Yesterday»des Beatles, dans le registre des chansonsanglaises, d’autres réécoutent sans se lasserun tube d’El Hachemi Guerrouabi, comme lefameux et admirable texte de Ya El warqa .Les différentes chaînes radiophoniquesalgériennes l’ont bien compris, il s’agit, dansles grilles au programme de plus en plushétéroclite, de ne pas omettre la placequ’occupe dans le paysage culturel cettegénération dont l’auditoire réclame encore destitres de cette veine dans des émissionsspécialisées dans ce genre —dans d’autrespays des stations de radio sont entièrementdédiées à cette frange d’auditeurs qui nedésirent écouter que les chansons qui fontremuer en eux une sourde nostalgie— commeà la chaîne 3, où les interventions semultiplient l’après-midi pour remercierl’animateur pour une sélection de chansonsdes années 1970 et souvent en réclamer uneparticulièrement. Les producteurs ont biensaisi le filon, puisqu’ils diffusent à longueurde journées ces titres phares qui se vendenttoujours bien puisqu’ils n’ont pris aucune rideet font même l’objet de reprise. La boucle estainsi fermée. Ce qui a traversé le temps etsemble être déclassé et ringard pour lanouvelle génération est aujourd’hui demandéà cors et à cri par les nouveaux esthètes dustyle rétro, comme si une vieille chansondevenait soudain en vogue et faisait, commecela se produit dans la décoration intérieure,l’objet d’une nouvelle mode. Les temps, où abrillé l’esprit d’un talent comme chacun sait,ont non seulement une portée universelle maisune longévité extraordinaire, du fait même deleur contenu et de leur succès d’autrefois.

L.Graba

Ph. L

ouiza

La nostalgie sevend bien…

CINÉMAFi Rassi rond-point

Grand Prix du Festival Filmerle travail de Poitiers

Le documentaire Fi Rassi rond-point (Dansma tête un rond-point) du réalisateur algérien,Hassan Ferhani, a reçu le Grand Prix du 7e Fes-tival "Filmer le travail" et a pris fin dimanche, àPoitiers (sud-ouest de la France), rapportent desmédias français. Réalisé en 2015, ce documen-taire de 100 mn, qui propose une immersiondans l'univers des ouvriers des abattoirs d'Alger,a reçu une distinction d'une valeur de 3.000 euros, à l'issue d'une compétition entrevingt œuvres en provenance de quinze pays. Hassan Ferhani avait déjà reçu en 2015 de

nombreuses distinctions internationales pour cepremier film documentaire, à l'instar du 26e Fes-tival international du cinéma à Marseille(France), des 26e Journées cinématographiquesde Carthage (Tunis) ou encore du 33e Festivalinternational de Turin en Italie. Il avait égale-ment reçu en décembre de la même année, leGrand Prix du 6e Festival international du ci-néma d'Alger, dédié au film engagé. Le docu-mentaire sera, par ailleurs, à l'affiche des sallesen France à partir du 24 février. Organisé depuis2009 par l'Association Régionale pour l'amélio-ration des conditions de travail de la région Poi-tou-Charentes et l'Université de Poitiers, leFestival "Filmer le travail" œuvre à "favoriserl'échange" autour du monde du travail, de sonévolution et de sa présence dans les œuvres ci-nématographiques. L'édition 2016 du Festivalqui a débuté le 29 janvier était consacrée aux"enjeux de la mondialisation ».

Les cinéphiles algérois avaient rendez-vousà partir du 04 février à la salle de la cinéma-thèque algérienne avec la projection succes-sive d’une dizaine de films en provenance dedifférents pays et ce, à la faveur de la sixièmeédition des journées cinématographiques d’Al-ger. Organisées sous l’égide du Ministère de laCulture et en partenariat avec l’association «A nous les écrans», les journées cinématogra-phiques d’Alger ont marqué l’agenda cinéma-tographique algérien en proposant aux férusdes salles obscures, un panorama du cinémaalgérien, maghrébin et arabe, ainsi que desfilms européens.Entre conférences, longs métrages , une

compétition nationale du court-métrage algé-rien, une compétition du meilleur court-mé-trage pour le prix de l’Union arabe desassociations de cinéma, les cinéphiles ont eule plaisir d’assister à la projection de pas moinsde trente films, dont la plupart sont produits oude coproduits en Algérie. Le public, asseznombreux à avoir investi la salle, à pu décou-vrir de jeunes talents émergents qui font leurspremiers pas dans le cinéma, à l’exemple de lajeune Fela Bouredji qui a proposé à l’écran Douce révolte, un court-métrage sur les rudesconditions du cursus des étudiants de l’école

des Beaux-arts d’Alger. Ayant suivi une jeuneétudiante qui craint l’avenir de la corporationartistique lors de la grève qui a secoué l’écolel’année précédente, la cinéaste a donné une tri-

bune d’expression aux étudiants pour faire partde leurs préoccupations et surtout de leurs as-pirations quant au devenir de l’art en Algérie.

Warda, la femme de fer

Projeté lundi soir, à la cinémathèque d’Al-ger, le cinéaste tunisien Mahmoud Jemni amarqué les esprits du public présent en propo-sant son court-métrage Warda, vivement ap-plaudit à la fin de la séance. Le film met enavant, la passion de l’art de Warda, une jeuneartiste en céramique et sculpture, qui élaboreau quotidien des merveilles, à mains nus. Lemoment bouleversant dans le film est la dé-couverte du cancer Warda et l’optimisme aveclequel elle suit des séances de chimiothérapie.Warda donne, de part son courage et sa capa-cité à vaincre les mélancolies de la vie, uneleçon de persévérance et d’optimisme à toutles souffrants. Primé dans de nombreux festi-vals, le courage de Warda suscite l’étonnementdes médecins, des artistes tunisiens et de tousses proches, et c’est ce qui est démontré enapothéose lors d’une exposition intitulée Défiorganisée par Warda et d’autres artistes atteintsde cancer.

Kader Bentounès

JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGERPanorama du cinéma méditerranéen

Plus de 7.000 livres englobant 576 titres ont été acquispour doter les 18 bibliothèques publiques existantes à tra-vers les 13 communes de la wilaya de Ghardaïa, a-t-onappris lundi, auprès de la direction locale de la Culture.Cette initiative vise à encourager la lecture en enrichissantles différentes bibliothèques des communes de la wilayade Ghardaïa et permettre surtout à la frange juvéniled’accéder à la connaissance et un épanouissement intel-lectuel, a expliqué le directeur de la culture, Brahim BabaAddoun. Ce lot d’ouvrages est composé de dictionnaires,encyclopédies et livres scientifiques, en passant par desouvrages de littérature, philosophie, histoire, géographie,environnement et religion, et ce dans différentes langues(arabe, français, anglais), mais aussi des livres pour pe-tits-enfants, a-t-il fait savoir. L’objectif est d’inciter lescitoyens, en visant particulièrement les jeunes et les en-fants, à s’accoutumer à la lecture du «livre» qui com-mence à disparaître, notamment avec l’apparition de lalecture numérique et l’introduction de l’Internet dans lesfoyers, même dans les zones les plus reculées de la wi-laya, a souligné le même responsable. Il a été constaté,ces dernières années, une baisse sensible du taux de fré-quentation de ces lieux de lecture, a précisé le directeurde la culture expliquant cela par la massification et la dé-mocratisation des supports multimédia, tablettes, télé-phones portables et autres Smartphones donnant un accèsà la lecture numérique. La wilaya de Ghardaïa compte un patrimoine biblio-

graphique public estimé à plus de 219.000 ouvrages dont50% sont constitués de livres religieux et littéraires, 26%de livres d’histoire et de sciences humaines, 19 % de li-vres pour enfant et 5% de livres scientifiques et tech-niques.

BIBLIOTHÈQUES DE GHARDAÏA Acquisition de plusde 7.000 ouvrages

TIPASALa formation des cadres dans

la gestion des projetsLa formation des cadres en matière

de gestion des projets culturels est d’unapport "fort positif" pour l’intérêt géné-ral, a assuré dimanche à Koléa (Tipasa),le directeur de l’administration et desmoyens auprès du ministère de la Cul-ture, Abdelaziz Bouzeghaia. Interve-nant en marge de la première session deformation des cadres en gestion desprojets culturels, M. Bouzeghaia a es-timé qu’un "responsable chargé de cer-taines missions déterminées n’estgénéralement pas complètement au faitdu domaine de la gestion", d’où la né-cessité pour lui, a-t-il dit, "d’une forma-tion en la matière qui sera d’un impactfort positif non seulement sur le projet,mais aussi sur l’intérêt général". Cetteinitiative vise à "atteindre une gestionplus rationnelle et plus expérimentée",a-t-il ajouté, précisant que l’idée a étédictée suite à une analyse des résultatsdes projets culturels précédemment réa-lisés, laquelle a démontré, selon M.Bouzeghaia, que tout "cadre maîtrise lesmissions qui lui sont assignées dans saspécialité mais sans pour autant maîtri-ser parfaitement le volet gestion relatifaux ressources humaines, aux financesou aux moyens logistiques, notam-ment". Pour sa part, Messaid Amina, direc-

trice de l'Ecole supérieure de manage-

ment (ESM) de Koléa qui abrite cettesession, a expliqué que cette formationest inscrite au titre des missions de sonétablissement qui ne se réduisent pas àla formation de ses étudiants seulement,mais aussi à la formation continue descadres de différent organismes et entre-prises dans "un objectif d’améliorationdes aptitudes des cadres algériens". Cette session, dont la préparation a

duré six mois, offre aux concernés une"formation de base en matière de ges-tion des projets en général et des projetsculturels de façon particulière", a-t-elleajouté. La formation, la première du genre

organisée à l’initiative du ministère dela Culture et de l’ESM, profitera aux ca-dres de 24 wilayas du pays, dans l’at-tente d’une seconde session similairequi réunira les cadres des 24 wilayasrestantes. D’une durée de 10 jours, cette ses-

sion englobera de nombreuses interven-tions qui seront animées par desenseignants de l’ESM et des responsa-bles du ministère de la Culture, s’ajou-tant au cours sur les principes de gestiondes projets, leur maîtrise et leur planifi-cation, et les méthodes de gestion desressources humaines.

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Idiotisme

Concilier

Suggestion

Ténébreuse

Réargenter

Travelling

Tiers-point

Réitératif

Tournoyant

Rébarbatif

Affirmer

Invention

Rattraper

Poivrier

Consulter

Rejaillir

Banderole

Confesser

Perfectif

Distingue

Saligaud

Ratifier

Endormant

Modéliste

Illusoire

Goélettes

Artefact

Guindage

Catarrhal

Portugais

Chavirer

Reclasser

Striation

Repassage

Banquable

Trente-six

Epinglage

Tremblant

Déchevelé

Clavetage

Substance

Déversoir

Supporter

Mot CACHÉ

SOLUTION PRÉCÉDENTE : PRECHAUFFAGE

Mots CROISÉS Mots FLÉCHÉS

Nº 3970

Nº 3970

Nº 3970

Grille

Définitions

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

HORIZONTALEMENT :

I-Punis en classe. II-Action de nouer-Puce d’eau. III-Corps en

combustion. IV-À régler absolument-Tournera avec de mauvaises

intentions. V-Possède-Tempérer. VI-Personnel-La coutume. VII-Guide

expérimenté-Un jet. VIII-Mort. IX-Rebelle-Connu. X-Portées d’une

bête-Bas d’étage.

VERTICALEMENT :

1-Wilaya d’Alger-Produit sucré. 2-Coupant-Grecque. 3-Paniers de

triage-Rumeur. 4-A opéré-Trouve dans les placards. 5-Vieillot-Jaune

minéral. 6-Relatif à l’iode. 7-Électrodes-Dans la dope. 8-Producteur.

9-En départ-Dirigé-Personnel. 10-Désassembleriez.

SOLUTION DES MOTS CROISÉS

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SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS

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Mardi 9 Février 2016

FIBRE NATURELLE————————————

LIÈS————————————

PARQUÉE

VIEILLE LANGUE————————————

BLÉ NOIR————————————D’UN BLANC DOUTEUX

SE REPRODUIT———————————

RETOUR DE VOIX———————————

POISSON

EMERVEILLEMENT———————————ARBRE À ÉCUREUILS———————————

RANGE———————————

FACILITÉ

TYPE———————————

CONSPUÉE———————————

INTENTER

CARACTÉRISE LES RUCHES———————————

SOCLE———————————UN COMMENCEMENT

DIT TOUT HAUT———————————UN SOUS-ENTENDU———————————MESURE DE CHINE

REPAS———————————

ÉVISCÈRERAI———————————

SERRURE———————————

PAS ELLE

EN OPÉRATION———————————

MÉPRIS———————————

RÉSINEUX———————————

BÊTES

MAUVAISE TÊTE———————————

EN CRÈME———————————

RETOURNE

EL MOUDJAHID DétentePage animée par Mourad Bouchemla

Préhispanique

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Mardi 9 Février 2016

Vie religieuse

- Dohr.........…..............13h02- Asr..............................15h59- Maghreb.....................18h25- Ichaa………………...19h44Mercredi 1er Djoumada el-Aoual 1437correspondant au 10 février 2016 :- Fedjr........................ 06h15- Chourouq.................07h43

horaires des prières de la journée du mardi 30 rab’i ethani 1437correspondant au 9 février 2016 :

29EL MOUDJAHID Vie pratique

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONEdité par l’EPE-SPA

EL MOUDJAHIDau capital social de 50.000.000 DA20, rue de la Liberté, AlgerTéléphone : 021.73.70.81

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H., 53 ans, ex-conducteur de travaux, ex-métreur-vérificateur, chef de Sce, 20 ansd’expérience prof. BTPH-TCE-réalisation projets -suivi et contrôle, ingénieur de formation, chercheposte en rapport.

Tél. : 0657.18.37.59El Moudjahid/Pub du 09/02/2016

El Moudjahid/Pub du 09/02/2016

Mohammed Tahar BENABID,Notaire, Ancien Président de laChambre Régionale desNotaires du Centre, ayant apprisavec tristesse et beaucoup depeine, le décès de la mère deMadame NAAMA ABBAS, ex-PDG du journal el Moudjahid,présente à cette dernière ainsiqu’à toute sa famille sescondoléances les plus sincères etles plus attristées et les assure desa profonde compassion.

Que Dieu le Tout-Puissantaccueille la défunte en Son VasteParadis.

« À Dieu nous appartenons età Lui nous retournons. »

condoleances

El Moudjahid/Pub Anep 210490 du 09/02/2016

BOURARA Zaim, Président-Directeur Général, les cadresdirigeants et l’ensemble dupersonnel de l’EPE FONDALSpa, très touchés par le décèsde la mère de M. MeKnassIMohamed, administrateur del’entreprise, présentent à ce dernier et àtoute sa famille, leurs sincèrescondoléances et les assurent encette pénible circonstance, deleur profonde sympathie.

Que Dieu Le Tout-Puissantaccorde à la défunte Sa SainteMiséricorde et l’accueille en SonVaste paradis.« À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. »

condoleances

El Moudjahid/Pub Anep 405449 du 09/02/2016

La Directrice Générale de l’Institut national dela prévention des risques professionnels(INPRP) le docteur FaRIda Iles MeRad, leprésident du conseil d’administration, lesmembres et tout le personnel de l’INPRPprésentent, à M. cHeGeRoUcHe YoUceF,directeur de l’administration et finances del’INPRP, leurs sincères condoléances suite audécès de son père.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Que Dieu accueille le défunt en Son VasteParadis.

condoleancesEl Moudjahid/Pub Anep 405396 du 09/02/2016

Le Directeur Général et l’ensemble dupersonnel de la société alPaP/ePe/sPa,profondément attristés par

le décès de la mère de Maître BoUTeR Khelifa

notairePrésentent à ce dernier, à ses enfants ainsi

qu’à toute sa famille leurs condoléances les plusattristées et les assurent en cette douloureusecirconstance de leur profonde sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accueillir ladéfunte en Son Vaste Paradis et lui accorder SaSainte Miséricorde

condoleances

El Moudjahid/Pub du 09/02/2016

La famille Saidi a la douleurd’annoncer le décès de leur chèreet regrettée

saIdI, née TcHaTcHI saadia(belle-mère de said Hilmi)

et informe que la veillée du 3e jouraura lieu mardi 9 février 2016, audomicile familial, sis : rue Ali-Bacha, Alger.

veIlléeEl Moudjahid/Pub du 09/02/2016

Le 10/01/2016un joli Pouponprénommé

RACIMest venu égayerle foyer de lafamille Maza.En cet heureuxévènement, toute la famille,surtout les cousins et les

cousines, souhaite unelongue vie pleine desuccès et de réussite aupetit ange et un promptrétablissement à lamaman.

NAISSANCEdu

El Moudjahid/Pub

Le Président-Directeur Général del’entreprise portuaire de Djen-Djen, les cadres dirigeants, lecomité de participation, la sectionsyndicale et l’ensemble destravailleurs de l’entrepriseportuaire de Djen-Djen, ayantappris le décès de :(el-HadJ TalaI MessaoUd)

oncle de son excellenceMonsieur le Ministre des

TransportsPrésentent à toute la famille deM. Boudjema TalaI, parents etalliés, leurs sincèrescondoléances et les assurent encette douloureuse circonstance,de leur profonde sympathie.Qu’Allah accorde au défunt SaClémence et Sa Miséricorde.

aneP 25012416 du 09/02/2016

condoleances

Page 16: 1938_em09022016.pdf

Les escrimeuses algériennesavaient déjà concédé unedéfaite lors du 1er match de

classement face à leurs homo-logues du Japon (45-16). En hui-tièmes de finale jouées égalementce dimanche, la sélection algé-rienne a été éliminée par la Coréedu Sud (24-44). «Je suis très déçupar ces défaites, bien que le ni-veau des autres équipes est nette-ment supérieur au nôtre.Seulement, le revers face au Ve-nezuela me fait très mal surtoutqu'on menait au score par 25-12,avant de lâcher prise en raison dela fatigue des joueuses, notam-ment Khadidja Zerabib», a dé-claré à l'APS l'entraîneurnational, le Roumain Mugur Co-dreanu, et d'ajouter : «Nous avonsperdu contre des sélections assezfortes et bien classées au rankingmondial. Nous avions une chancede remporter au moins une ren-contre, raison pour laquelle je suisassez déçu.» Pour l'entraîneur rou-main, la fatigue a beaucoup influésur le comportement de l'équipealgérienne, sans oublier l'infério-rité numérique de l'équipe suite àla blessure de Louisa Khelfaoui,ce qui a beaucoup handicapé lasélection algérienne. LouisaKhelfaoui s'est blessée à un genoudéjà opéré à deux reprises, lors dumatch de classement face auJapon. Le Roumain Codreanu estrevenu sur les deux revers face auJapon et à la Corée du Sud, esti-

mant que la défaite devant lesSud-Coréennes était «imméritée»puisque l'arbitrage «catastro-phique» a perturbé les joueusesalgériennes. «Anissa Khelfaoui— sœur de Louisa — est la seulejoueuse algérienne de haut niveau,les autres sont d'un niveau localqui ne leur permet pas de rivaliseravec les ténors, ce qui explique legrand déséquilibre constaté ausein de la sélection algérienne», a-t-il reconnu avec un certain regret.

Le sponsor desescrimeuses algériennesIl est certain qu’on ne peut

avancer si l’on ne dispose pasd’un bon sponsor qui met tous lesmoyens, notamment financiers, àla disposition de nos escrimeusesqui sont en train de faire de trèsbonnes choses dans cette disci-pline très difficile au demeurant.

Par ailleurs et particulièrement

attaché à son engagement pour lesport national, Ooredoo, Sponsorofficiel de la Fédération Algé-rienne d’Escrime (FAE) et del’Equipe Nationale d’Escrime, en-courage les escrimeuses algé-riennes qui ont pris part à ette 29eédition de la Coupe du monde deFleuret Féminin-Senior qui s’estdéroulée du 05 au 07 février 2016à Alger. Cette compétition s’estachevée, hier, avec la consécra-tion de la Russie par équipes, sui-vie de l’Italie et des Etats unis.Notre sélection nationale s’étaitclassée à la 14e place, mais celan’enlève en rien au mérite de nosescrimeuses dont l’une d’elle estdéjà qualifiée pour les JO2016.

Cette 29e édition de la Coupedu monde de fleuret féminin se-nior, a regroupé 128 escrimeusesreprésentant 32 nations venuesdes quatre coins du monde quisont mises en compétition en in-

dividuel et par équipe dans l’es-poir de décrocher une qualifica-tion aux Jeux olympiques 2016,de Rio de Janeiro (Brésil).

Pour rappel, Ooredoo a signé,en août 2014, un contrat de spon-soring avec la Fédération Algé-rienne d’Escrime (FAE) en vertuduquel il jouit du statut de Spon-sor Officiel et Principal del’équipe nationale et de l’instancesportive et s’engage à leur appor-ter son soutien et à les accompa-gner dans les grandescompétitions nationales, régio-nales et internationales.

La promotion du sport occupeune place de choix pour Ooredooqui poursuit son accompagnementdes sportifs algériens et adresseses encouragements à l’équipe al-gérienne féminine dans cette com-pétition mondiale.

Wassila Benhamed

30 EL MOUDJAHIDSports

Mardi 9 Février 2016

COUPE DU MONDE : FLEURET FÉMININ (PAR ÉQUIPES)

14e place pour la sélection algérienne53e CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE

SENIORS MESSIEURS Les boxeurs d’Alger,de l’EN militaire et de

Sétif s’illustrent

Les boxeurs de la sélection nationale mi-litaire (CREPSM), ceux d’Alger et de Timez-rit dans la wilaya de Béjaïa se sont illustrés àl’issue des finales de la 53e édition du cham-pionnat d’Algérie seniors hommes de boxe,qui ont été tenues dans la soirée de samedidernier, à la salle omnisports Chahid «Mo-hamed-Naceri», dans la ville de Chlef. Auclassement général des ligues, c’est celled’Alger qui arrive en tête avec quatre mé-dailles d’or et deux d’argent remportées parses boxeurs.

A la deuxième place, arrivent les pugi-listes de la sélection nationale militaire avec4 médailles en or, une en argent et une enbronze. La troisième place est revenue àligue de Sétif, qui a obtenu une médaille enor, une en argent et 3 en bronze. Le cham-pionnat d’Algérie s’est déroulé sans la pré-sence des éléments de l’équipe nationale quise trouvent actuellement en stage de prépa-ration au Kazakhstan en perspective du tour-noi qualificatif africain aux JO-2016, prévuen mars prochain, au Cameroun. Néanmoins,nous avons assisté à des confrontations dequalité et d'un bon niveau technique. C'étaitla cas en finale de la catégorie des -56 kgayant opposé Salem Tamma de la formationde la Protection civile d'Alger à Farid Ken-nouche d'Alger. A l'issue des finales, descoupe, médailles et cadeaux ont été remisaux lauréats.

Nabil ZianiCatégorie mi-mouche :

1re place : SOLTANI Mohamed de l’équipenationale militaire (ENM) 2e place : CHAOUA Abderrahmane de laligue de Tiaret 3e place : GUERCHOUCHE Mahdi de la liguede Sétif et DEKKI Nacer de la ligue de Blida

Catégorie 52kg :1re place : SOLTANI Youcef de l’équipe nationale militaire 2e place : AISSAOUI Nourdine de Tipasa 3e place : BELHAIK M’hamed de Blida etKERCHI Rachid de Batna

Catégorie 56kg :1er TAMMA Salem de l’équipe de la Protec-tion civile 2e KHENOUCHE Farid d’Alger 3e AIT BEKKA Jughurta de Béjaïa et AmarOmar de Bouira

Catégorie 60kg : 1er BENLARIBI Abdenacer d’Alger 2e ZIANI El-Djoudi de Béjaïa 3e ZEMOURI Mohamed de Blida et Chikhaoui Oussama d’Aïn Témouchent

Catégorie 64kg : 1er AIT BEKKA Amirouche de l’équipe nationale militaire 2e KINZI Kousseila de Béjaïa 3e KRAMOU Chemsseddine de Sétif etBELHAIK Abed de Relizane

Catégorie 69 kg : 1er MITIDJI Hichem d’Alger 2e CHAOUCHE Hocine de la Protection civile 3e YAHIA CHERIF Younès de M’sila etDAOUD Mohamed

Catégorie 75 kg : 1er BOUDIA Azzouz d’Alger 2e HADROUG Saïd de l’ENM 3e KITANI Karim de Tipasa et GOUME-ZIANE Rafik de Béjaïa

Catégorie 81 kg :1er RAHIM Hichem de Sétif 2e BENDJELLAL Abderaouf de Blida 3e REGUIGUI Sami de Sétif et HOUMRIMohamed de l’ENM

Catégorie 91 kg : 1er SAHNOUNE Abdelatif d’Alger 2e RAHOU Abdelmalek d’Alger 3e CAILLOUL Rachid de Tipasa et KADIMourad de Tizi-Ouzou

Catégorie +91 kg : 1er BOUGHRARA Mabrouk de l’ENM 2e HECHAICHI Chemssedine de Sétif 3e AMAOUCHE Takfarinas d’Oran etKHELIFA Mimoun de Tizi-Ouzou.

L'équipe nationale algérienne d'escrime (fleuret féminin) s'est classée à la 14e et dernière place dans l'épreuvepar équipes, lors de la 29e étape de la coupe du monde de cette spécialité, organisée à Alger (5-7 février), à

l'issue de sa défaite devant le Venezuela (34-45), dimanche, en match de classement.

Classement de la finalepar équipes :

1- Russie 2- Italie 3- États-Unis 4- France 5- Hongrie 6- Corée 7- Allemagne 8- Canada 9- Chine 10- Pologne 14-Algérie

30e CHALLENGE « CHELDA-BOULENOUAR » À TLEMCENFethi Meftah et Saâdia Bouadjaïb avec panache

La 30e édition du crosschallenge «Chelda Boule-noir» a été remportée parFethi Meftah chez leshommes et Saâdia Bouad-jaïb chez les dames, samedisur le parcours de Che-touane, près de Tlemcen.La vainqueurs sont deuxathlètes sociétaires dumême club, Horizon Ouled–Mimoune, commune si-tuée à 21 km au nord-est deTlemcen. Ce cross baptiséau nom du chahid «CheldaBoulenouar» comptait pourla 11e et dernière étape duChallenge National decross-country de la FAA.

Un cross qui a vu la par-ticipation de 1.200 athlètes,représentant 30 wilayas,était aussi le championnatrégional ouest, qualificatifpour le championnat d’Al-gérie de cross. En seniorshommes, la course a étéremportée par Fethi Meftahqui a devancé SlimaneMoulay (ind. Alger) etAhmed Dali de l’EN mili-

taire. Chez les dames, Saa-dia Bouadjaïb a gagné hautla main, devant SamiraZiani du club Izdihar Senia(Oran), alors que la troi-sième place est revenue àAouda Bouadma du JSOChlef.

Ainsi, le rideau esttombé sur la saison2015/2016 du Challengenational FAA de cross-country, à l’issue des onzeétapes disputées à traversautant de wilayas. Lesathlètes vont bénéficier de

trois semaines de relâche,avant de se retrouver, le 27février 2016, à Ain-Defla,pour disputer le champion-nat d’Algérie de cross.Avant cela, l’élite nationalese déplacera en Tunisiepour prendre part à la 22eédition du championnatarabe de cross, prévu le 14février prochain, sur le par-cours de golf de Hamma-met et qui réunira 400athlètes de 18 pays.

Nabil Ziani

CROSS-COUNTRY

JO-2016 L’athlétisme russe sera-t-il à Rio ?

"L'agence mondiale antidopage n'est pas làpour qu'il y ait des athlètes russes à Rio", arappelé dans la presse américaine le présidentde l'AMA Craig Reedie, expliquant que laRussie devait avant tout réformer en profon-deur son système de lutte contre le dopage."Ce qui nous intéresse, c'est de savoir si laRussie se conforme ou non à la législation, àsavoir le code mondial de l'AMA", a réponduReedie dans un entretien au magazine News-week à la question de savoir si la Russie parti-cipera aux épreuves d'athlétisme des jeuxOlympiques 2016.

"La rapidité à laquelle la Russie récupérerason homologation n'est pas le problème, nousne sommes pas là pour qu'il y ait des athlètes

russes à Rio, nous existons pour être sûr quela Rusada (agence antidopage russe, NDLR)soit suffisamment réformée et qu'elle retrouveson homologation", a-t-il poursuivi. "Une foisque cela sera le cas, il reviendra aux autoritéscompétentes, la Fédération internationaled'athlétisme et le Comité international olym-pique, de décider si la Russie peut être à Rio",a-t-il rappelé.

La participation de la Russie aux épreuvesd'athlétisme des JO-2016 en août n'est pas ac-quise puisqu'elle est suspendue depuis novem-bre de toute compétition internationale par laFédération internationale d'athlétisme (IAAF).Une commission indépendante mandatée parl'AMA a mis à jour un système de dopage ins-

titutionnalisé dans l'athlétisme russe. "Noussommes en contact avec le ministre russe desSports, il souhaite clairement que leur agenceantidopage retrouve son homologation, nousavons travaillé avec eux pour mettre en placeun programme pour que cela soit le cas, à leurcoût, et ils y travaillent», a souligné le prési-dent de l'AMA. Reedie a, par ailleurs, estiméque Sebastian Coe, président de l'IAAF, "avaittoutes les qualités nécessaires pour réussir latransformation recommandée par DickPound", l'auteur du rapport qui a révélé l'éten-due de la corruption au sein de la Fédérationinternationale avant l'élection de Coe.

Résultats techniques :Seniors hommes :1. Fethi Meftah (H Ouled Mimoun Tlemcen)2. Slimane Moulay (ind. Alger)3. Ahmed Dali (CREPSM)Seniors dames :1. Saâdia Bouadjaïb (H Ouled Mimoun Tlem-

cen)2. Samira Ziani (Izdihar Senia Oran)3. Aouda Bouadma (JSO Chlef)Juniors garçons :1. Hasni Si-Youcef (CROM Chlef)2. Billel Benyamina (ICC Chlef)3. Aboubakr Benhenni (JSO Chlef)Juniors filles :1. Sara Haouaouti (H Ouled Mimoun Tlemcen)2. Mounira Bordji (NRADO Chlef)3. Maroua Gacem (CAA Tlagh Sidi Bel-

Abbès)Cadets :1. Mohamed Douich (ZAH Mascara)2. Abdelaziz Beldjohri (ASP Ouled Farès

Chlef)3. Khellas Guerniche (El Ghor Tlemcen)Cadettes :1. Rahmouna Ali-Ghoumari (A. Ain-Youcef

Tlemcen)2. Yamina Dahmani (CSSM Ténès Chlef)3. Nouha Labiad (ESSE Sétif)

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En effet, ils sont positionnés à la 3eplace en compagnie du DRBT (30pts), alors que l'ESS est classée

dans le "ventre mou" du championnat na-tional avec seulement 24 pts. Par consé-quent, il n'aura pas droit à l'erreur, surtoutque l'Entente de Sétif reste sur un nulsans gloire, at-home, devant le RC Reli-zane sur le score de 0 à 0. On peut mêmedire que les Sétifiens ont eu chaud,puisque les Relizanais, en fin de partie,ont failli marquer et retourner au bercailavec une victoire salutaire. Ce qui auraitmis les locaux dans une "véritable crise".D'ailleurs, les dirigeants du club desHauts-Plateaux ont demandé des explica-tions à Geiger concernant ces résultatsqui ne répondent nullement aux ambi-tions du club. Il est clair que le présidentHamar et son entourage ne peuvent s'ac-commoder d'un autre faux-pas. L’ESS estcontrainte aujourd’hui dans le stade del’Unité maghrébine de réagir avant queleur situation ne se complique, surtoutqu'ils ne sont qu'à deux points de l'USM-Blida (22 pts), le premier club non relé-gable, et surtout aussi après les succès dela JSK et du NAHD face respectivementau CRB (1 à 0) et l'USMH (3 à 0). Geigerva aligner son meilleur "onze" en vue deretourner au bercail avec au moins lepoint du nul. Ce ne sera pas facile, mais...Les Béjaouis, pour leur part, vont toutfaire pour faire oublier à leurs fans leurcourte défaite, à Constantine, devant leCSC. Ce jour-là, ils ont loupé une multi-tude d’occasions assez nettes. Ce qui au-rait pu leur permettre de « déloger » leCRB de la deuxième place. L’efficacitéavait tourné le dos aux Béjaouis. Il est

certain que les locaux sont très ambitieuxpour tenter encore le coup au "nez et à labarbe" du CRB en cas de succès devantles Sétifiens. Ils savent que rien ne seraacquis, mais… Tout ce que l'on peut dire,c'est qu'ils sont très motivés pour ne paspasser à côté de la plaque. Le moins quel’on puisse dire est que la formation dri-vée par Amrani est prête à engranger lestrois points et surtout faire plaisir à sesfans. Il est évident qu'on va vivre unmatch très disputé où il n'est pas aiséd'émettre un quelconque pronostic.L’avantage, toutes proportions gardées,aura son importance dans cette empoi-

gnade, vue par les spécialistes commeéquilibrée et surtout indécise. Notons quece match a été avancé afin de permettreau MOB d'affronter les Ghanées d’As-hanti Gold dans le cadre du 1er tour deséliminatoires de la Ligue des championsd'Afrique, ce 16 février, dans de trèsbonnes conditions. Ce sera une occasionpour les poulains d’Amrani de réussirleur entrée en la matière dans cette com-pétition africaine très prisée.

Hamid GharbiProgramme : aujourd’hui (16h)

Au stade de l’Unité maghrébine :MOB-ESS

31EL MOUDJAHID Sports

Mardi 9 Février 2016

Aujourd'hui à BéjaiaMOB-ESS : défaite interdite

�Ces derniers temps, les observateurs n’ont pasmanqué de relever que certains de nos proséprouvent les pires difficultées pour gagner

une place de titulaire ou même pour « chauffer lebanc ». Les clubs européens n’aiment pas, a priori, lesjoueurs dont les noms ont une consonance arabe. Ilssont, le moins que l’on puisse dire, en butte à despressions qui ne veulent pas dire leurs noms de la partde leurs différents employeurs. On a déjà eu unaperçu de l’attitude des présidents de clubs d’Europeet aussi de la part des entraîneurs lors de la dernièreCAN-2015 organisée par la Guinée équatoriale. Lesjoueurs algériens, notamment, ont pratiquement perduleurs places de titulaire, sauf pour certains d’entreeux, dès leur retour dans leurs clubs respectifs. Saufpour ceux, plus téméraires, qui ne craignent pasl’adversité. Toujours est-il, ils sont peu nombreux àavoir gardé la même estime. Dernièrement, deuxjoueurs de l’équipe nationale, Mesbah et M’bolhi , enont vu des vertes et des pas mûres de la part deplusieurs parties ici chez nous. On s’était basé surpratiquement un fait divers pour faire « tomber enflèche » l’Algérien de la Sampdoria (Italie), Djame-Eddine Mesbah, pour, selon eux, « conduite en étatd’ivresse » et à une vitesse vertigineuse. Cetteinformation, qui avait fait le tour du monde, avait ététraitée d’une manière défavorable pour le joueur. Ona profité de sa situation difficile, a priori, pour diretout ce qu’on a envie de dire sur lui. A vrai dire, onveut nuire directement à ses intérêts. Car on a tout desuite voulu « toucher » à sa place au sein de l’équipenationale. On a affirmé qu’ « on ne peut accepter unjoueur qui s’est très mal comporté ailleurs. Il esttemps qu’il mette une croix sur sa sélection nationale». Sans procès aucun, on n’a nullement été tendre ouindulgent avec lui. Pourtant, il avait remis en causetout ce qui a été dit sur lui. « En tant que père defamille avec deux enfants à charge, je ne peuxcommettre une telle chose. De plus, je n’ai jamais fuidevant la police. Celle-ci ne badine pas avec les délitsde fuite. Dans pareil cas, je serais aujourd’huiderrière les barreaux. Moi, je me considère comme unambassadeur de mon pays. Tout ce qui a été dit surmoi est archi-faux », avait-il dit à la presseinternationale. Malgré ces attaques à son égard, ildemeure serein. Il est aujourd’hui en quête d’un club.Peut-être en Suisse ! C’est un peu son vœu le pluscher. M’bolhi, le gardien d’Antalyaspor (Turquie)traverse, lui aussi, une mauvaise passe, puisqu’il nejoue pas avec son club. Ce n’est pas à cause de lui quecette équipe perd. M’bolhi a été un grand gardien et ille reste. Pour ceux qui veulent le mettreprématurément à la retraite, ils peuvent repasser. Il nefaut pas s’attaquer à des « symboles » de l’EN quipeuvent encore apporter un plus, du fait qu’ils sontencore jeunes. Qu’on arrête de vouloir « casser » àtout prix des joueurs qui ne méritent pas qu’on lesjette en pâture de cette manière ! On a vite oublié cequ’ils ont donné aux Verts et aux Algériens,notamment au Mondial brésilien, pour Mbolhi,faisant partie des héros lors de cette compétition.

Hamid Gharbi

DANS LA LUCARNE

Des critiques infondées

OPSTBundesliga : 23 policiers

blessésVingt-trois agents de police allemands ont été

blessés par des jets de pierre, dans des affrontementsavec un groupe d'ultras de Schalke 04, après la vic-toire sur Wolfsburg (3-0) en championnat, a annoncéla police de Gelsenkirchen. Ce groupe de "hooligans"avait attaqué les forces de l'ordre près de la gare, oùla police assurait la protection des supporteurs deWolfsburg sur le départ. Cent-quarante-trois émeu-tiers auraient déjà été identifiés par la police et uneenquête a été ouverte.

Cette rencontre avancée pour le compte de la 20e journée de Ligue1-Mobilis sera très importante, aussi bien pour les Béjaouisdu MOB que des Sétifiens. Il est clair que les poulains d'Amrani sont mieux lotis que leurs homologues de Sétif.

LIGUE1-MOBILIS (20e JOURNÉE - MATCH AVANCÉ)

DJAMEL MENAD :« Je dois me faire opérer en Espagne »

Vous êtes sollicité par les dirigeantsdu MCA après le départ de MezianeIghil. Comptez-vous prendre en mainle Mouloudia ? Dieu sait à quel point je me suis attaché

au Mouloudia. C’est un grand club quetout entraineur aimerait prendre en mains.C’est un honneur pour moi, que les diri-geants du club s’intéressent à moi et veu-lent me confier la barre technique del’équipe. Malheureusement, il m’est en cemoment impossible de répondre par la po-sitive à leur sollicitation.

Peut-on savoir pourquoi ?Comme vous le savez, j’ai décidé de

faire l’impasse sur la saison actuelle. Jepréfère prendre une équipe à l’intersaisonafin de la préparer moi-même et de donnermon aval sur l’effectif à retenir. C’est plussérieux. Mais, pour le Mouloudia, c’estplutôt une autre raison qui me contraint dene pouvoir dire oui, hélas.

Laquelle ? Je dois me faire opérer de l’œil en Es-

pagne dans un mois environ. Cela signifieque je serai appelé à m’absenter au moins

15 jours. Et en tant qu’entraineur je nepeux laisser mon équipe en plein cham-pionnat. Je remercie Madani le directeurdu Mouloudia qui m’a appelé samedi soirpour me proposer d’être le nouvel entrai-neur du MCA. Je lui ai fait savoir que pourles raisons que je viens de vous évoquées,il ne m’était pas possible de venir au Mou-loudia. Je lui ai par ailleurs affirmé que je

suis prêt à entrainer le MCA dès la saisonprochaine, s’il y a un sérieux projet et si leMouloudia sera toujours intéressé par messervices. Il a été très correct avec moi etm’a souhaité bonne chance pour mon opé-ration à l’œil. Je l’ai à mon tour remerciépour sa correction et pour l’honneur quelui et les dirigeants mouloudéens me fonten s’intéressant à moi.

Les supporters mouloudéens quitiennent à vous, seront déçus de ne pasvous voir succéder à Ighil…Je tiens tout d’abord à les saluer vive-

ment parce que là où je passe, ils m’accos-tent pour me demander de revenir auMouloudia. Je suis désolé et je m’excuseauprès de tous les Mouloudéens de ne pou-voir répondre cette fois-ci à leurs attentes.Incha Allah, si le club me fait appel à l’in-tersaison et je le dis sans être demandeur,je serai OK. Pourvu qu’on préconise un sé-rieux projet d’avenir pour le club et qu’ondomicilie l’équipe au stade du 5-Juillet.Merci encore une fois à tous les Moulou-déens pour la sympathie qu’ils me témoi-gnent et j’en ai autant pour eux.

Mohamed-Amine Azzouz

CHAN-2016 (Finale)La RD Congo remporte le titre aux dépens du Mali (3-0)

La sélection de la RD Congo des joueurs locaux aremporté le Championnat d'Afrique des Nations defootball (CHAN-2016), soit son deuxième sacre aprèscelui de 2009 (1re édition), en battant l'équipe maliennesur le score de 3-0, mi-temps (1-0) en finale disputée àKigali (Rwanda). Les Congolais, qui se sont imposésgrâce à un doublé d'Elia Mechak (29e, 62e) et un butde Jonathan Bolingi (73e), succèdent au palmarès à laLibye, vainqueur en 2014. L'édition de 2011 avait étéremportée par la Tunisie. De son côté, la sélectionivoirienne a pris la troisième place, en battant sonhomologue de la Guinée, par 2 buts à 1.

La Confédération africainede football (CAF) a désignéun trio arbitral burkinabè pourdiriger le match Ashanti Gold(Ghana) - MO Béjaïa (Algé-rie) prévu le 14 février à16h00 au stade Len-Clay àObuasi, dans le cadre du tourpréliminaire aller de la Liguedes champions. La rencontresera dirigée par Jean Ouattara,assisté de ses deux compa-triotes Max Philippo et DrissaModeste Sessouama. La

manche retour qui aura lieu le28 février prochain à 18h00 austade de l'Unité maghrébinede Béjaïa sera officiée par desarbitres soudanais. Le direc-teur de jeu est Sabri MohamedFadul, assisté de ses deuxcompatriotes, Mohamed Ab-dellah Ibrahim et El Moiz AliMohamed. L'ES Sétif, secondreprésentant algérien danscette prestigieuse compétitiondes clubs, est exemptée de cetour préliminaire.

ASHANTI GOLD - MO BÉJAIA Des arbitres burkinabè et soudanais officieront

LIGUE DES CHAMPIONS (TOUR PRÉLIMINAIRE)

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PÉTROLELe Brent à 32.86dollars

MONNAIEL'euro à 1,115$

D E R N I E R E SLE MINISTRE DANOIS DES AE À ALGEREngagements pour des partenariats

gagnant-gagnantLe ministre danois

des Affaires étrangères,Kristian Jensen, a faitpart, hier, de la disponi-bilité de son pays d'en-gager des partenariats«gagnant-gagnant»dansdivers domaines avecl'Algérie. Dans une dé-claration à la presse, àson arrivée à l’aéroportinternational Houari-Boumediene, M. Jensena indiqué que sa visite en Algérie s’inscrit dans le cadre du renforcement des re-lations bilatérales entre les deux pays, faisant part de la disponibilité de son paysd’engager des partenariats gagnant-gagnant dans divers domaines économiquesavec l’Algérie. Il a précisé que le Danemark était disposé à coopérer avec l’Al-gérie et développer des partenariats, notamment dans les domaines de l’énergieet de l’industrie.

Mettant en exergue le rôle déterminant de l’Algérie dans la lutte contre le ter-rorisme et l’instauration de la paix la sécurité dans la région, M. Jensen a indiquéqu’il évoquerait, avec les responsables algériens, au cours de sa visite, le dossierdu Mali et de la Libye, de même que le développement de la situation dans la ré-gion. Le ministre danois des Affaires étrangères a entamé une en visite de travailde deux jours en Algérie, à l'invitation du ministre d'État, ministre des Affairesétrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

ENTRETIEN AVEC M. KHEBRI…Opportunité de vente de gaz

au DanemarkLe ministre de l’Énergie, Salah Khebri, a discuté hier avec le ministre danois

des Affaires étrangères, Kristian Jensen, de la possibilité d’approvisionner le Da-nemark en gaz algérien, a indiqué un communiqué du ministère. Les deux partiesont également abordé, lors d’une audience accordée par M. Khebri au ministredanois, «les opportunités de coopération entre les deux pays dans les domainesdes hydrocarbures et des énergies renouvelables», a précisé le communiqué. Lorsde cette rencontre, les deux ministres ont salué l’«excellence» des relations po-litiques algéro-danoises, et ont exprimé leur intérêt à «renforcer» les relationsbilatérales dans les domaines de l’énergie. M. Jensen a exprimé, à cette occasion,l’intérêt des entreprises danoises à «renforcer leur présence dans le domaine deshydrocarbures et à participer au projet de développement des énergies renouve-lables en Algérie», a-t-on ajouté de même source.

… ET AVEC M. BOUDIAFConsolider le partenariat

dans l’industrie pharmaceutiqueLe ministre danois des Affaires étrangères a insisté sur l'impératif de «conso-

lider le partenariat algéro-danois dans le domaine pharmaceutique». Le ministre danois a exprimé, lors d'une rencontre avec le ministre de la Santé,

de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, sa satisfac-tion «du développement des relations bilatérales, notamment dans le domainepharmaceutique, représenté par les laboratoires Novo Nordisk établis depuis plu-sieurs années en Algérie». Le Danemark, connu pour son industrie pharmaceu-tique développée, a fait part de sa disponibilité à «encourager l'investissementdans ce domaine pour la création d'emploi et le soutien au secteur sanitaire enAlgérie». M. Jensen a, en outre, salué le progrès enregistré dans le secteur sani-taire algérien et l'utilisation des technologies modernes de communication pourassurer le bon suivi des malades.

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURM. Hadjar en Tunisie

M. Tahar Hadjar, ministre de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique,effectuera aujourd’hui, jusqu’au 11 février,une visite de travail en Tunisie, à l’invitationde son homologue M. Chihab Bouden, minis-tre de l’Enseignement supérieur et de la Re-cherche scientifique.

Au cours de cette visite, M. Hadjar aural’occasion de visiter nombre d’établissementsuniversitaires tunisiens, de même qu’il co-pré-sidera avec son homologue tunisien, la confé-rence algéro-tunisienne des universités etcentres de recherche.

FORUM DES FEMMES PARLEMENTAIRESARABES

Une délégation du Conseil de la nation à RabatUne délégation du Conseil de la nation, présidée par Fouzia Benbadis, vice-

présidente du Conseil, participera, aujourd’hui à Rabat (Maroc), au forum duRéseau des femmes parlementaires arabes, a indiqué hier un communiqué duConseil de la nation. Cette rencontre, organisée par le bureau régional de l'ONU-Femmes, s'inscrit dans le cadre du programme régional pour l'autonomisationéconomique et politique de la femme dans la région méditerranéenne, précise lamême source. Organisée sur le thème «La main dans la main pour la justice etl'égalité», la rencontre vise notamment à identifier les principaux obstacles limi-tant l'accès de la femme aux institutions parlementaires dans la région et dans lemonde, conclut le communiqué.

M. MEDELCI EN VISITE EN FRANCELes relations entre les deuxConseils constitutionnels sont « très positives »

«Nous qualifions les rela-tions entre les deuxinstitutions de très po-

sitives» (...), même si le système ju-ridique des deux pays est«différent», a déclaré Medelci à lapresse algérienne, à l’issue de sonentretien avec son homologue fran-çais, Jean-Louis Debré. Il a relevéqu’il y a des «traits communs»entre les deux systèmes qui «fontque lorsque nous voulons travaillersur l’expérience de l’un ou de l’au-tre pays, des passerelles existent, etil est plus facile de s’y adapter»,soulignant que l'expérience fran-çaise est «extrêmement utile», no-tamment en ce qui concerne laquestion de la saisine du Conseilconstitutionnel et du contrôle. M.Medelci a considéré que la révisionde la Constitution, adoptée di-manche par le Parlement, «va per-mettre au citoyen de saisir leConseil constitutionnel, à travers laCour suprême ou le Conseil d’État,chaque fois qu’il aura le sentimentqu’un texte de loi est contraire à laConstitution, et que ce texte de loilui a été appliqué dans le cadre d’unprocès», soutenant que cette nou-velle approche des libertés et desdroits est «extrêmement novatrice».Il a estimé que «comme cela était lecas pour le Conseil constitutionnelfrançais, il y a quelques années,nous sommes dans une positiond’ouverture par rapport à l’expé-rience des autres, notamment en cequi concerne l’accès du citoyen auConseil constitutionnel qui n’exis-tait pas dans l’ancienne Constitu-

tion». Les deux Conseils constitu-tionnels, a-t-il indiqué», ont engagé,depuis plusieurs mois, un processusqui est en train de se concrétiser au-jourd’hui, à la faveur de cette visiteet qui va nous permettre de coopé-rer sur des programmes techniquesopérationnels», au moment où denouvelles missions sont dévoluesau Conseil constitutionnel. «L’ex-périence de nos amis français, de cepoint de vue-là, nous paraît plusqu’intéressante», a affirmé M. Me-delci, qui se trouve en France pourune visite de travail d’une journée.Il affirmé que le processus de coo-pération «va se poursuivre à Pariset à Alger, à travers des visites dehauts fonctionnaires des deuxConseils, des visites d’études et desstages au profit des membres duConseil constitutionnel algérien». Ila par ailleurs annoncé que des ca-

dres du Conseil constitutionnelfrançais se déplaceront à Alger,pour «diffuser, de façon très large,leur expérience à un public lui-même beaucoup plus large duConseil constitutionnel algérien».Pour sa part, le président du Conseilconstitutionnel français, Jean-LouisDebré, a tenu à saluer «l’effort faitpar l’Algérie, en dépit des critiquesdes uns et des autres, de se doterd’une Constitution moderne etd’institutions démocratiques».«C’est un long chemin que nousavons pris jadis et qu’il faut conti-nuer à prendre à son rythme», a-t-il déclaré, ajoutant qu’«aujourd’hui,ce qui importe, c’est qu’on travailleensemble. Laissons aux politiquesles déclarations et travaillons tousles jours pour améliorer l’État dedroit», a-t-il ajouté.

MDN Arrestation de 4 contrebandiers

et 35 immigrants clandestins dans le Sud

LA SOUS-SECRÉTAIRE D’ÉTAT, VICE-MINISTRE DES AE DE POLOGNE :« L’Algérie, un partenaire important »

La sous-secrétaire d'État, vice-ministre des Af-faires étrangères de la République de Pologne, MmeJoanna Wronecka, a qualifié l'Algérie de partenaireimportant, en faisant part de sa volonté de renforcerles relations entre les deux pays et le développementde leur coopération bilatérale. L'Algérie est un parte-naire important pour la Pologne. Nous voulons hisserle dialogue politique au plus haut niveau, a déclaréMme Wronecka, à l'issue d'une séance de travail avecle secrétaire général du ministère des Affaires étran-gères, Abdelhamid Senouci Bereksi. Elle a mis enexergue, le rôle joué par l'Algérie aux niveaux régio-nal et international, grâce à sa diplomatie active et ef-ficace, a-t-elle souligné, citant plus particulièrementson rôle dans la signature de l'accord de paix au Maliet ses efforts dans la recherche d'une solution poli-

tique à la crise libyenne. Cela mérite le soutien de lacommunauté internationale, a-t-elle soutenu. MmeWronecka indiqué, en outre, que l'Algérie et la Po-logne entretiennent des relations amicales et pro-fondes, à même de favoriser le renforcement et ladiversification des relations bilatérales. Elle a relevé,à ce propos, que les deux parties œuvraient, à traversl'indentification des domaines de coopération suscep-tibles de renforcer cette coopération, citant notam-ment l'agriculture, le transport, l'énergie, les énergiesrenouvelables, les mines, la recherche scientifique, laculture et la jeunesse. La responsable polonaise a ap-pelé, en outre, à encourager l'échange entre les inves-tisseurs des deux pays, ainsi que les petites etmoyennes entreprises, grâce auxquelles nous pouvonsobtenir de bons résultats, a-t-elle ajouté.

Une secousse tellurique de magnitude 3,7 surl'échelle ouverte de Richter a été enregistrée hierà 14h16 dans la wilaya d'El-Oued, indique le Cen-tre de recherche en astronomie astrophysique et

géophysique (CRAAG). L'épicentre de la se-cousse a été localisé à 6 km au sud-est de M'Rara,dans la même wilaya, précise la même source.

EL-OUEDSecousse tellurique de 3,7

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a indiqué, hier à Paris, que les relations entre les Conseils constitutionnels de l’Algérie

et de la France sont «très positives».

«Dans le cadre de la sécurisation des frontièreset de la lutte contre la contrebande et la criminalitéorganisée, des détachements de l’Armée nationalepopulaire relevant des secteurs opérationnels de Ta-manrasset et de Bordj Badji Mokhtar /6e Régionmilitaire, en coordination avec les éléments desDouanes algériennes, ont arrêté, le 7 février 2016,4 contrebandiers, 35 immigrants clandestins, etsaisi 3 véhicules tout-terrain, 16 détecteurs de mé-

taux, 3 groupes électrogènes, un marteau-piquer et400 litres de carburants», précise le MDN. «Au ni-veau de la 4e Région militaire, des éléments de laGendarmerie nationale ont arrêté, à El-Oued, 2contrebandiers, et saisi une camionnette chargée de1.440 bouteilles de différentes boissons. Aussi, età Biskra, 3 kilogrammes de poudre noire ont étésaisis», informe-t-on de même source.