20 ans déjà ! voilà leurs caractéristiques communes.nujus.net/~renaud/tmp/Documents/Texte/GreenPeace/guide-cosmet… · Je soussigné(e), désire apporter une aide régulière

Je soussigné(e), désire apporter une aide régulière à Greenpeace, et la prie de bien vouloir prélever sur mon compte

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Je complète cette demande ainsi que l’autorisation ci-dessous et jevous retourne le tout accompagné de mon R.I.B.Nom

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Octobre 2005

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Numéro national d’émetteur : 352624, Nom et adresse de l’association bénéficiaire : Greenpeace France, 60509 Chantilly Cedex

Nom et adresse de l’établissement teneur du compte à débiter :

Etablissement

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Désignation du compte à débiter : 22, rue des Rasselins. 75020 PARISTél : 01 44 64 02 02 - Fax : 01 44 64 02 00

www.greenpeace.fr

goutte de diethylhexylphtalate, une once de nonylphénol,un peu d’hydrocarbure aromatique polycyclique, un soupçon

de musc synthétique… Non, il ne s’agit pas là des ingrédients dela potion magique d’un apprenti sorcier, mais bien de quelquesunes des substances chimiques aux propriétés préoccupantespouvant entrer dans la composition de votre parfum préféré oude votre crème de beauté. Faible biodégradabilité (persistance),capacité à s’accumuler dans les tissus vivants (bio-accumulation),voilà leurs caractéristiques communes.

La plupart font l’objet de controverses quant à leurs impactspotentiels sur la santé humaine. Ce guide pratique a pour butd’informer le consommateur sur la présence de ce type de substancesdans les produits cosmétiques de consommation courante, afin destimuler une démarche de responsabilité et de précaution chez lesprofessionnels de la cosmétologie et de la parfumerie.

Une

20 ans déjà !Le 10 juillet 1985, les services secretsfrançais coulaient le Rainbow Warriordans le port d'Auckland, en NouvelleZélande, et tuaient Fernando Pereira,photographe et militant pacifiste. L'Étatfrançais voulait empêcher le navire

amiral de Greenpeace de dénoncer pacifiquement les essaisnucléaires pratiqués à Mururoa. 20 ans après, le combat deGreenpeace contre la prolifération nucléaire continue !

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Et pour aller plus loinreenpeace n’est pas la seule organisation à se préoccuper

du contenu des produits cosmétiques et la littérature scienti-fique abonde de controverses sur plusieurs substances noncouvertes dans ce guide ou dans nos analyses régulières. Atitre d’information des consommateurs et d’encouragementdu secteur de la parfumerie/cosmétologie à se pencher surces substances pouvant être substituées, en voici une listenon exhaustive :n les parabènes, isothiazolinones, ou le formaldéhyde commeagents conservateurs antimicrobiens ;n le triclosan comme agent anti-bactérien et désinfectantdans les dentifrices ;n les benzophénones, les salicylates… comme agents écranssolaires ;n les teintures dérivées des goudrons comme colorants ;n les amines aromatiques comme teintures pour cheveux ;n ou des siloxanes comme agent physique facilitateur (aidentpar exemple à répartir uniformément les activités et lespigments sur la surface de la peau).

*Glossaire ADN : acide désoxyribonucléique porteur de l’information génétique d’une cellule.Cancérigène : qui peut provoquer ou favoriser l’apparition d’un cancer.Fragrance : odeur suave, parfum agréable.Mutagène : susceptible de provoquer des modifications de l’ADN .Reprotoxique : porte atteinte à la reproduction.

Si vous souhaitez avoir plus de renseignements sur tous cesadditifs, n’hésitez pas à consulter les annexes de nos derniersrapports d’analyse « Produits chimiques fabriqués par l’hommedans le domaine des produits de soins personnels » et « Parfumde scandale » sur notre site www.vigitox.org, ainsi que le dossier« L’envers de la Mousse » du magasine UFC « Que choisir » dumois de mai.

BULLETIN DE SOUTIENÀ retourner dès aujourd’hui dans une enveloppe à :

Greenpeace - 22, rue des Rasselins - 75020 Paris

OUI ! Vous pouvez compter sur moi.J’apporte mon soutien aux actions menées parGreenpeace pour la protection de l’environnement.

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n Greenpeace est une organisationindépendante qui œuvre pourla protection l’environnement.Nous n’acceptons d’argent ni desgouvernements ni des entreprises.Nous comptons sur les dons desparticuliers pour financer noscampagnes. Nous suggérons undon de 1 euro pour couvrir lesfrais de fabrication de ce guide.

n Si vous souhaitez reproduire ceguide, veillez à ce que l’ensembledes commentaires, remarques etcoordonnées de l’association yfigurent. Merci !

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S’INFORMERUne chimie industrielle envahissante

Dans notre corps

Qu’est ce qu’une substance chimique de synthèse ?

Position de Greenpeace

Cosmétiques et parfums

Législation : 2005, l’année de tous les enjeux !

Et l’étiquette, qu’est-ce qu’elle raconte ?

Un espoir… la réglementation Reach

Comment avons-nous élaboré ce guide ?

Comment se présente ce nouveau guide ?

Liste des produits cosmétiques et parfums

Analyses et positions officielles des entreprises

A G I REt pourquoi ne pas MOINS consommer ?

Ce que vous pouvez faire

Le Réseau Info-Conso

Pour aller plus loin

Glossaire

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Une chimie industrielle envahissantel’heure actuelle, plus de 100 000 substances chimiques industrielles

sont en libre circulation sur le marché européen. Leur production mon-diale est passée de 1 million de tonnes en 1939 à plus de 400 millionsde tonnes aujourd’hui. Une part importante de ces substances estincorporée dans les produits de consommation courante au moment deleur fabrication, pour leur conférer des propriétés fonctionnelles (résis-tance aux attaques bactériennes, couleur, odeur ou autres propriétéschimiques et mécaniques jugées intéressantes par le fabricant). Ainsi,les équipements électriques, les textiles, les produits d’entretien et denettoyage, mais aussi les cosmétiques et les parfums contiennent, enplus de leurs ingrédients majoritaires, eux-mêmes souvent issus de lachimie industrielle, de nombreux additifs chimiques de synthèse enquantités parfois infimes.

Malheureusement, nous savons aujourd’hui qu’il y a un revers à lamédaille du confort apporté à la vie moderne par le développementspectaculaire de la chimie industrielle. La plupart de ces substanceschimiques ont été commercialisées sous une réglementation euro-péenne permissive, sans évaluation pertinente des impacts sur la santéet l’environnement, en particulier sur le long terme. En conséquence, uncertain nombre de molécules massivement utilisées dans les procédésindustriels et les produits de consommation courante interfèrent avecles écosystèmes et avec notre organisme, et se révèlent donc poten-tiellement dangereuses pour notre santé.

Si certaines propriétés dangereuses sont aiséesà identifier, les impacts d’une exposition à longterme à de faibles doses sont plus difficilesà appréhender. Leur grande stabilité dansl’environnement (persistance) et leurcapacité à s’accumuler dans les tissusvivants (bio-accumulation) ont permis àtoute une variété de substances chimiquescommercialisées en grandes quantités delittéralement envahir la planète (des sommetsalpins aux pôles en passant par les fonds

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Qu’est ce qu’une substance chimique de synthèse ?es substances chimiques de synthèse sont celles fabriquées par

l’homme, souvent mais pas exclusivement, à base de dérivés pétroliers(on parle alors de substance pétrochimique), soit en reproduisant àl’échelle industrielle les phénomènes chimiques naturels, soit en inventantde nouvelles molécules absentes dans la nature. Les premières peuventcréer une pollution plutôt quantitative (les cycles naturels ne parviennentpas à en absorber autant), les secondes se caractérisent souvent parl’absence même de mécanisme naturel de dégradation qui peut lesrendre problématiques.

Position de Greenpeaceobjectif général de la Campagne Toxiques est de parvenir à une

gestion de la production, de l'utilisation et de l'élimination des sub-stances chimiques qui soit écologiquement rationnelle, c'est à dire sansatteintes à l'intégrité et à la pérennité des hommes et des écosystèmes.Pour plus d’informations sur cette campagne, n’hésitez pas à consulterle dossier toxiques sur www.vigitox.org

Réaliser que le moindre produit de consommation courante peutcontenir de nombreux additifs toxiques n’est pas facile. Difficile de se douteren effet que ses produits de toilette corporelle, sa crème solaire ou sonparfum sont susceptibles de contenir des substances chimiques poten-tiellement dangereuses. Ces substances sont invisibles et incorporées enpetites quantités pour conférer à leur support des propriétés particulières.

Si peu d’entre nous accordent une confiance aveugle à l’indus-trie chimique, nous sommes facilement conduits à croire que laréglementation ou le prestige d’une marque suffisent à nous protégerde telles expositions. Ce n’est malheureusement pas le cas.

C’est pourquoi Greenpeace et sa campagne éco-consommation ont décidéde vous proposer ce guide pratique pour que vous puissiez, en toutetransparence, vous informer sur la composition de vos parfums et cosmé-tiques, et sur leurs fabricants. Cette information et votre mobilisation sontsusceptibles de pousser les grandes firmes cosmétiques à opter pour uneapproche de précaution et de responsabilité et, en corollaire, à choisir l’uti-lisation d’alternatives sans danger pour notre santé et notre environnement.

océaniques), l’ensemble de la faune, la chaîne alimentaire (en particu-lier produits marins et laitages) jusqu’au corps humain. On a longtempspensé que ce problème se limitait aux émissions des sites de produc-tion (en particulier les fumées et les rejets dans les rivières) maischacun de nos produits de consommation, selon sa composition, peutêtre le vecteur de diffusion de ces substances dans l’environnement (ycompris dans nos maisons) au cours de leur utilisation normale (usureou diffusion intentionnelle) ou de leur fin de vie (déchets).

Dans notre corps... C’est le nombre de substances chimiques synthétiques qu’on

peut aujourd’hui retrouver dans notre corps, faisant ainsi de ce dernierun véritable réceptacle pour des substances potentiellement dangereuses.Année après année, cette pollution corporelle va croissante et devientde plus en plus complexe. Pourtant, très peu de données scientifiquesexistent sur les effets à long terme de la plupart de ces polluants, enparticulier sur leurs possibles interactions les unes avec les autres (effetcocktail). Cette situation est aujourd’hui reconnue et constitue une pré-occupation majeure des politiques dites de « Santé environnementale ».Mais le sujet demeure controversé car il remet en cause les approchestraditionnelles des politiques environnementales et sanitaires ainsi qu’uncertain nombre de choix industriels et d’options économiques.

Voici quelques-uns des effets sanitaires graves associés aux substances persistantes et bioaccumulables :

Cancers des testicules, des ovaires ou du sein,Perte de fertilité et chute du nombre

de spermatozoïdes viables,Anomalies de croissance et du développement,

Système immunitaire endommagé.

Une partie de la communauté scientifique a pris consciencede la gravité de la situation et des enjeux pour l’huma-

nité et a lancé le 7 mai 2004, l’Appel de Paris, déclaration sommant lespouvoirs publics français et européens de mettre un terme à cette menacetoxique par la mise en place de politiques de précaution et de responsabilité.

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Cette approche néglige les effets cocktails (c’est à dire les interactionsdes substances les unes avec les autres) imprévisibles et la complexitédes voies d’exposition, en particulier par contamination de l’environnementou transfert de la mère à l’enfant lors de la grossesse ou de l’allaitement.

Mais ce principe même est en train de s’effondrer à mesure que l’onapprend le fonctionnement de certains cancérogènes, ou de ces sub-stances qu’on appelle « perturbateurs hormonaux », pour lesquels lesrelations dose-effet s’avèrent bien plus complexes. L’enfant en devenir(fœtus, nourrisson) peut ainsi être considérablement influencé dans sondéveloppement par la présence de très faibles doses interférant avec lefonctionnement de ses cellules ou de ses hormones naturelles.

Il faut donc bien se rendre à l’évidence : en toute confiance, nousappliquons sur notre peau tous les jours des substances potentiel-lement toxiques pour notre santé ! Face à cette crise, il n’y aqu’une seule issue, la responsabilité de tous les acteurs, pouvoirspublics, industriels et consommateurs.

Législation : 2005, l’année de tous les enjeux !a réglementation européenne actuelle en vigueur ne nous garantit

qu’une protection partielle vis-à-vis des substances chimiques en usagedans les cosmétiques et les parfums.

En effet, la Directive européenne Cosmétiques (76/768/EEC) restreintl’usage dans les produits cosmétiques des substances classées cancéri-gènes*, mutagènes* et/ou toxiques pour la reproduction.

Cosmétiques et Parfumses substances chimiques industrielles sont donc utilisées dans la

composition des cosmétiques et dans les parfums que nous utilisonsquotidiennement. C’est le cas des « phtalates », des « muscs synthé-tiques », des « éthoxylates d’alkylphénol » et de beaucoup d’autressubstances aux noms barbares. Ce guide se focalise essentiellement surcelles qui présentent un double risque potentiel pour la santé et l’envi-ronnement par leur caractère persistant et bioaccumulable.

Comme ces substances chimiques ne restent pas confinées dans lesproduits et qu’elles s’en échappent à différentes occasions, notammentau moment de leur utilisation, nous les diffusons dans l’air ambiant, etnotre corps les absorbe lors de chaque application d’un produit cosmé-tique sur notre peau (alors qu’elles ne devraient normalement pasfranchir la barrière cutanée, à la différence des produits pharmaceu-tiques)… Nous subissons donc une véritable exposition invisible et quo-tidienne aux substances toxiques !

Pourquoi ces substances sont-elles utilisées en cosmétologie/parfumerie ?

es produits chimiques sont utilisés comme ingrédients actifs,fragrances* ou agents conservateurs dans les produits cosmétiques etsont censés modifier l’odeur, l’apparence, le toucher (ou le goût pour ledentifrice et les baumes à lèvres !). Il y a donc une soi-disant « bonneraison fonctionnelle » qui justifie l’incorporation de ces substances dansles produits de cosmétologie et de parfumerie. * Voir glossaire page 65.

Question de dose ?out notre système de réglementation des substances chimiques de

synthèse repose sur le principe « c’est la dose qui fait le poison »(Paracelse, XVIe siècle). L’industrie se refuse à considérer les dangers liés auxmolécules elles-mêmes pour se focaliser sur les risques (qui représententla probabilité que le danger se transforme en impact avéré). À les entendre,tout ne serait donc qu’une question de dosage, et l’on peut incorporerdes substances cancérigènes* dans le moindre produit de consomma-tion à condition de respecter des normes fixant des seuils dits « sûrs ».

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Malheureusement, la Nature fait vendre… Attention aux discours marketing présents sur les étiquettes desproduits de beauté dits naturels, sous les arguments « Nature »,« Artisanat et tradition », « technologie de pointe » : après unexamen approfondi de la composition de ces produits, vendus ensupermarchés, en magasins spécialisés ou pharmacies, il ressortque la grande majorité des marques mettant ces arguments envaleur utilisent des composants chimiques de synthèse potentiellement dangereux pour notre santé.

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Il est donc important que notre premier réflexe lorsque nous désironsacheter des produits cosmétiques soit la lecture attentive de leurscompositions. Vous pouvez vous aider du tableau page 43 pourretrouver les substances toxiques potentiellement dangereusesdans leurs compositions.

N’hésitez pas aussi à écrire aux fabricants pour les questionner surla présence éventuelle de ces substances, leur adresse devant impé-rativement apparaître sur les emballages des produits.

Enfin, manifestez votre volonté de voir disparaître lessubstances dangereuses de vos produits en collant desautocollants (disponibles sur demande au siège deGreenpeace) sur leurs emballages, directement sur placedans les rayons.

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Toutefois cette même directive ne prévient pas l’usage de substanceschimiques soulevant des préoccupations équivalentes en terme desanté publique, tels que les perturbateurs hormonaux. De même elle netient pas compte de l’exposition résultant de la diffusion dans l’envi-ronnement des substances chimiques utilisées dans la production descosmétiques, ou lors de leur utilisation et de la fin de vie de ces pro-duits. Enfin, cette directive ne comporte pas de procédured’autorisation qui exigerait des fabricants l’adoption d’une politique deprécaution et/ou la recherche systématique de solutions d’éliminationet de substitution des groupes chimiques indésirables.

Et l’étiquette, qu’est-ce qu’elle raconte ?t bien pas grand-chose… ou plutôt pas l’essentiel !

La seule information disponible pour le consommateur sur les emballagesdes produits cosmétiques est désormais le classement de tous les ingré-dients (ou presque) utilisés dans la composition par ordre décroissantde poids (depuis le 27 février 2005, suite à un septième amendementde la directive cosmétique).

À noter également, l’utilisation d’un nouveau symbole sur l’embal-lage de tout produit vendu en Europe : un dessin de pot de crème surlequel est indiqué « 12M », pour douze mois. Il avertit le consommateurde la date limite de consommation du produit une fois ouvert.

Le consommateur peut donc connaître avec « précision » la compositionexacte du produit qu’il achète et le temps qu’il a devant lui, à partir dujour de l’ouverture, pour le consommer. Encore lui faut-il se munir d’uneloupe et d’une bonne de dose de motivation quand on voit la taille descaractères et les noms latins des ingrédients inscrits dans la composition !

De plus, aucune indication ne lui est donnée sur la possible toxicitédes ingrédients utilisés. Le consommateur n’a donc aucun moyend’évaluer la « dangerosité » du produit qu’il achète.

En conclusion, la législation actuelle laisse donc encore trop d’échap-patoires aux fabricants vis-à-vis de la protection de la santé publiqueet de l’environnement, et peu de marge pour l’information réelle duconsommateur européen.

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n Il existe plusieurscahiers des charges en Europe qui

réservent l’application bio aux produitscontenant des ingrédients biologiques dans

des quantités significatives : BDIH en Allemagne,Nature et Progrès et Cosmébio en France.

n Pour en savoir plus sur les certifications, n’hésitez pas àconsulter leurs sites Internet : www.ecocert.com pourcosmébio, www.natureetprogres.org et www.bdih.deVous pourrez ainsi constater que leurs cahiers des chargesdiffèrent de façon non négligeable sur de nombreux

points. Enfin, sachez que ces produits sont vendusprincipalement dans les magasins de vente de

produits biologiques et que pour être sûr deleur validité, vous devez obligatoire-

ment trouver sur l’emballage la mention « certifié ».

Les cosmétiques « bio » ?


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Un espoir... La réglementation « REACH »(Enregistrement, Évaluation et Autorisation des Produits Chimiques)

ne nouvelle réglementation chimique est en train d’être élaborée auniveau européen : c’est le projet REACH. Il devra mettre en place unnouveau système de régulation dans le cadre duquel toute substancechimique préoccupante devra recevoir une autorisation avant depouvoir être produite ou utilisée.

En octobre 2005, cette nouvelle réglementation passera en premièrelecture au parlement européen. Elle entrera en vigueur en 2007. Il estimpératif que cette directive comprenne une disposition visant à refuserd’accorder une autorisation aux substances les plus préoccupantes lorsqu’unealternative plus sûre peut être identifiée. Ainsi, notre panoplie chimiquesera débarrassée des substances chimiques les plus dangereuses pournotre santé et notre environnement, et le fardeau de la contaminationenvironnementale et corporelle pourra commencer à décroître.

Tous les acteurs doivent donc se mobiliser pour que cette législationREACH soit la plus stricte possible. Ce guide pratique constitue dans ce sensun outil pour que chaque consommateur puisse faire pression sur les entre-prises de cosmétologie et de parfumerie afin qu’elles adoptent une politiquede responsabilité et aient systématiquement recours à la substitutiondes composés potentiellement dangereux par des alternatives plus sûres.

Pour cela, Greenpeace dialogue avec plusieurs grandes marques de pro-duits de consommation et, de nombreux fabricants se sont engagés àsubstituer des additifs dangereux dans leurs produits pourtant com-plexes. Alors pourquoi pas l’industrie cosmétique ? Les fédérations dusecteur (dont la Fédération des Industries de la Parfumerie en France)ont d’ores et déjà fait savoir que, contrairement à l’industrie chimiqueen amont, elles soutenaient les objectifs de REACH et souhaitaientbénéficier du futur système pour progresser sur la connaissance et lechoix de leurs ingrédients. Greenpeace accueille cette position commeun signe très positif. Nous souhaitons néanmoins voir les entreprises semettre individuellement au travail en commençant par éliminer deleurs produits une liste de substances prioritaires déjà identifiéescomme préoccupantes.Pour en savoir plus sur REACH et ses enjeux : www.vigitox.org

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Comment avons-nous élaboré ce guide ?eu de fabricants ou de détaillants se soucient du contenu chimique

des produits qu’ils commercialisent, au-delà des exigences réglemen-taires. La majorité, y compris certaines marques prestigieuses, accepted’exposer les consommateurs et l’environnement à des risques souventévitables. Comme la réglementation autorise la présence de cessubstances toxiques dans les biens de consommation courante, rienn’incite les acteurs économiques (fabricants, distributeurs etc.) à setourner vers des alternatives plus sûres.

Greenpeace a donc décidé d’interroger les entreprises françaises decosmétologie et de parfumerie pour connaître leurs politiques sur laquestion de l’utilisation de substances toxiques, dans un souci d’infor-mation des consommateurs.

Nous avons choisi de les questionner sur les substances chimiquesappartenant à la liste OSPAR (Oslo Paris) qui définit les substancesprioritaires à éliminer pour la protection de l’environnement marinAtlantique. Toutes sont des substances persistantes, bioaccumulableset toxiques (PBT). Nous avons adjoint à cette liste d’autres substancesrépertoriées pour les mêmes propriétés ainsi que le plastique PVC, unvecteur important de diffusion de substances PBT, tout au long de soncycle de vie (voir encadré 1 pour la liste précise des substances cibléesdans le questionnaire). Dans cette liste, les familles de substances

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Substances extrêmement préoccupantes

C’est le vocabulaire pour désigner les substances les plus dangereuses qui

seront soumises à autorisation par REACH.Cela couvre les persistantes,

bioaccumulables et toxiques (PBT),celles à fort potentiel de bioaccumulation

(dites vPvB), les cancérigènes*-mutagènes*-reprotoxiques* (CMR)

et les perturbateurs hormonaux.


risques, n’en présente pas moins des propriétés assez similaires avec lesmolécules de la même famille (atteintes à l’ADN du sperme). Il est lar-gement utilisé comme dénaturant de l’alcool contenu dans les parfums(pour le distinguer fiscalement de l’alcool alimentaire).

les alkylphénols et éthoxylates d’alkylphénol : incorporés commeagents émulsifiants dans les cosmétiques. Le plus controversé est lenonylphénol à l’activité hormonale (œstrogène) reconnue : il pourraitégalement altérer le sperme et provoquer des atteintes à l’ADN*.

les composés de muscs artificiels : ils contribuent à la fragrance*des produits parfumés. Les muscs nitrés voient leur production endéclin du fait d’une reconnaissance de leur nocivité pour l’environne-ment et la santé. Ainsi le musc xylène est listé par OSPAR et le muscambrette est classé CMR par l’Union européenne. Les muscs polycy-cliques, plus controversés quant à leurs effets, sont fortementdéconseillés par les experts d’OSPAR comme des alternatives valables.

ci-dessous sont les plus susceptibles d’être retrouvées dans les pro-duits cosmétiques.

les phtalates : agents fixateurs ou vecteurs dans les produits cosmé-tiques dont le DEHP et le DBP (voir encadré 1) sont les plus dangereuxet sont classés toxiques pour la reproduction. En outre, le DEHP pro-voque des troubles du développement des testicules et perturbe leshormones du foie. Le DEP, considéré comme présentant de très faibles

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ERListe complète des substances

ciblées dans le courrier envoyé aux entreprisesde cosmétologie et de parfumerie

Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF)Biphényles Polychlorés (PCB)Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)Pentachlorophénol (PCP)Paraffines chlorées à chaîne courte (SCCP)Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)Mercure et composés organiques mercurielsCadmiumPlomb et composés organiques du plombComposés organoétainsNonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE)

et substances assimiléesMusk xylèneRetardateurs de flamme au brome

Substances additionnelles :Les phtalates - Dibutylphtalate (DBP)

et Diethylhexylphtalate (DEHP)Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliquesLes autres phtalates Les autres éthoxylates d’alkylphénolLe bisphénol A Le PVC

encadré 1

Greenpeace est convaincue que de nom-breuses évaluations de toxicité pourraient

actuellement se passer de tests sur animaux. Parailleurs de nouvelles méthodes d’évaluation des

impacts sur l’homme, utilisant des cultures cellulaires,sont en cours d’élaboration ou de validation. Pour plusd’informations, vous pouvez consulter les sites deAntidote Europe (www.antidote-europe.org) et de OneVoice (www.onevoice-ear.org) ainsi que le site del’ECVAM, le centre Européen pour la Validation desMéthodes Alternatives (http://ecvam.jrc.it).

Point de vue législatif : à compter de mars 2009(et de 2013 pour les tests liés à la toxicité des doses),

les fabricants n’auront plus le droit de mettresur le marché de nouveaux cosmétiques

dont les composants chimiques ontété testés sur les animaux.

Et la question des tests sur animaux ?


LISTELes listes proposées ici par Greenpeace sont élabo-rées sur la base des positions officiellementexprimées par les entreprises et/ou distributeursde cosmétologie et de parfumerie. Ces listes nesont pas exhaustives. Elles sont également consul-tables et téléchargeables sur notre site Internet :www.greenpeace.fr

Pour vous en faciliter la lecture, nous avons faitapparaître les noms de produits et/ou les marquespar ordre alphabétique ainsi que celui de leursfabricants. Pour des raisons de pratique évidente,les listes de noms de produits et/ou marques nesont pas exhaustives pour chaque fabricant.

LISTE DES PRODUITS

COSMÉTIQUE ET PARFUMS

1 4 1 5

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Comment se présente ce nouveau guide ?

LISTE VERTE : Dans la liste verte, vous trouverez les entreprisesde cosmétologie et de parfumerie (et par souci de précision cer-taines marques) ayant garanti ne pas utiliser dans la compositionde leurs produits les substances toxiques ciblées par Greenpeace(voir encadré 1).

LISTE ORANGE : Dans la liste orange, vous trouverez des entre-prises de cosmétologie et de parfumerie admettant la présence deces toxiques dans leurs produits mais qui sont engagées dans unedémarche et un calendrier de substitution. Cette liste orange

permet d’encourager ces entreprises et vous offre une alternative si lesproduits renseignés en liste verte ne sont pas disponibles. Mais atten-tion, ils ne demeureront pas indéfiniment en liste orange : En l’absenced’avancement significatif dans les démarches, ces produits ainsi queleurs fabricants passeront en liste rouge. De même, ils seront placés enliste verte si les garanties nécessaires nous sont données.

LISTE ROUGE : Dans la liste rouge, vous trouverez les entreprisesde cosmétologie et de parfumerie ne garantissant pas l’absence deces substances toxiques dans la composition de leurs produits. Laplupart du temps, ils n’ont pas la volonté d’éliminer ces substan-

ces toxiques, préférant ainsi se cacher derrière le vide juridique de laDirective Cosmétiques européenne (76/768/EEC), quitte à flouer leconsommateur. Certaines entreprises refusent tout simplement decommuniquer à Greenpeace leur politique sur cette question.


1 7

S’

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RM

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CATÉGORIES DE PRODUITSDissolvant

Démaquillant

Dentifrice

Colle pour appareils dentaires

Produits solaires

Shampoing / Après-shampoing / Fixateur / Gel / Spray

Coloration

Rasage et Après-rasage

Déodorants

Gel douche

Produits minceur / Sculpture du corps

Savons et hygiène intime

Épilation

Maquillage

Lait et lotion

Crèmes de jour et de nuit

Parfums

Produits pour bébés / enfants

Exfoliant

Soins pour le corps : lait, crême, etc.

Crèmes pour les mains


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Cosm

étiq

ue)

•L

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Tech

nic

(SPB

H)

•L

inéa

nce

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té e

t Be

auté

)•

Niv

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ody

(Bei

ersd

orf)

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L’O

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omer

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iona

l)•

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lpt

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L’O

réal

)•

Sim

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que

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re, S

cam

ark,

Lec

lerc

)•

Vic

hy

(L’O

réal

)

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ora

me

•P

erle

de

Pro

venc

e

•S

ano

flor

e (S

anof

lore

Lab

orat

oire

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2 6 2 7


MA

QU

ILL

AG

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r H

aus

chka

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gon

a

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e B

ody

Sh

op

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N

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emey

Ma

ybel

line

(L’

Oré

al)

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’Oré

al

Pari

s (L

’Oré

al)

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iss

Den

(Gr

oupe

Laf

lach

ère,

LVM

H)

•N

ivea

bea

uté

(Bei

ersd

orf

SA)

•G

ema

y (E

vian

)•

You

rs (

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for

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r, LV

MH

)•

Yve

s R

ocher

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epil

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toire

Blo

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e fr

oide

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our)

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len

(MDM

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ence

Dum

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Cosm

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s)•

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toire

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y)•

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san

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k,Le

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nce)

SA

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ma

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kitt

Ben

ckis

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ranc

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ia (

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arzk

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Hen

kel)

•M

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n (S

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i)•

Ma

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(Mar

que

Repè

re, S

cam

ark,

Lec

lerc

)•

Mon

savo

n (S

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Lee

H &

BC)

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ont

St

Mic

hel

(Sc

hwar

zkop

f-H

enke

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trog

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(Jo

hnso

n &

Joh

nson

)•

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it M

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is (

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Ven

dôm

e)•

Per

savo

n(S

avon

nerie

et

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umer

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rd)

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x (

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h Le

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& B

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n°1

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hop

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(Lab

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Ven

dôm

e)

•C

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m (

Cadu

m)

•C

leop

atr

a (

Cadu

m)

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um)

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me

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toir

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s S

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Mel

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cosm

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e P

rove

nce

•W

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ranc

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2 8 2 9

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toir

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hyt

’s


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ara

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Beau

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t sa

nté)

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am’s)

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or V

isa

ge

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erm

o D

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ur,

Der

mo

fra

îcheu

r,

•L

ift

subl

ima

nt,

Lif

t hyd

rata

nt,

•L

ift

1ère

s ri

des,

Per

fect

issi

me

-

Dia

derm

ine

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zkop

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enke

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an

Aff

init

y (J

ohns

on &

Joh

nson

)•

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rnie

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arni

er)

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brin

e (L

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re A

sept

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rac

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c gr

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)•

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Lasc

ad)

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ogen

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John

son

& J

ohns

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•N

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Vit

al,

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ea V

isa

ge

(Bei

ersd

orf

SA)

•P

hyt

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(Co

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Inte

rnat

iona

l)•

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La

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ria

ge

•P

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, N

utri

ssim

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ctiv

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ur,

Rev

ita

lift

(L’

Oré

al)

•S

imil

itud

e(M

arqu

e Re

père

, Sca

mar

k, L

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rc)

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(Lab

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ence

)•

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anc

e (C

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o)

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io A

rôm

es

•C

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•C

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line

(Bi

oder

ma)

•D

r H

aus

chka

• La

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toir

es P

hyt

’s

•La

vera

•Lo

gon

a

•M

elvi

ta (

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Cosm

)•

Sa

nofl

ore

(San

oflo

re L

abor

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re)

•W

eled

a

•A

pic

osm

a (

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vita

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Bio

Arô

mes

•C

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folia

•C

iel

d’A

zur

•D

r H

aus

chka

•La

vera

•Lo

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a

•S

ano

flor

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anof

lore

Lab

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)

LA

IT E

T L

OTIO

N

•Â

ge

perf

ect

(L’O

réal

) •

Auc

han

(mar

que

prop

re)

•B

arb

ara

Gou

ld (

Beau

té e

t sa

nté)

•D

erm

o D

ouce

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Der

mo

fra

îcheu

r,

Pur

eté

- D

iade

rmin

e(S

chw

arzk

opf-

Hen

kel)

•C

' C

lea

n (L

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res

Juva

San

té)

•É

via

n (J

ohns

on &

Joh

nson

)•

Ga

rnie

r (G

arni

er)

•H

ada

(Ro

val)

•H

élia

brin

e (L

abor

atoi

re A

sept

a)•

Les

Cos

mét

ique

s V

isa

ge

(Car

refo

ur)

•M

arg

o et

Chlo

é (D

ec A

lizé)

•M

ixa

(La

scad

)•

Neu

trog

ena

(Jo

hnso

n &

Joh

nson

)•

Vis

ibly

Ref

ined

, V

isib

ly y

oung

-

Niv

ea V

isa

ge

(Bei

ersd

orf

SA)

•S

imil

itud

e(M

arqu

e Re

père

, Sca

mar

k, L

ecle

rc)

•Y

sia

nce

(Cas

ino)

3 0 3 1


PA

RF

UM

S- L

e no

m d

es m

arqu

es e

stsu

ivi e

ntre

par

enth

èses

par

le n

om d

u fa

brica

nt(e

tsel

on p

ar ce

lui

du g

roup

e)qu

and

celu

i-ci e

stdi

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ntdu

nom

de

sa m

arqu

e

•A

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Di

Parm

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Old

Eng

land

–LV

MH

) •

Adi

das

(Cot

y Fr

ance

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And

y W

arh

ol

•A

nna

Sui

(Co

smop

olita

n Co

smet

ics)

•

Ann

aya

ke

•A

nne

de C

ass

igna

c (IN

CC G

roup

) •

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ick

Gou

tal (P

arfu

ms

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ckGo

utal

, Gro

upe

du L

ouvr

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•A

ram

is (

Esté

e La

uder

) •

Auc

han

•A

von

(Avo

n)

•A

zza

ro (

Parf

ums

Loris

Azz

aro

– Gr

oupe

Cla

rins)

•

Ba

l à

Ver

sail

les

(S3

Parf

ums

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•B

ale

ncia

ga

(Ja

cque

s Bo

gart

) •

Ba

lma

in

•B

arb

ara

Bui

(Gr

oupe

Par

our)

•

Ben

etto

n (A

BC G

roup

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•B

erdo

ues

Parf

ums

•B

ien

être

(L

asca

d –

Grou

pe L

’Oré

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ouch

eron

(YS

L Be

auté

)

•C

orys

e S

alo

mé

(Bea

uty

Dist

ribut

ion)

•

L'O

ccit

ane

(L’

Occ

itane

en

Prov

ence

)•

Mel

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•R

oya

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pera

Pa

rfum

s (B

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y Di

strib

utio

n)

•Ta

bac

Ori

gin

al

(Bea

uty

Dist

ribut

ion)

•

The

body

Sh

op

•C

enti

folia

• La

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toir

es P

hyt

’s

•Le

s p

arf

ums

de R

osin

e

•Th

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iffe

rent

Com

pa

ny

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RF

UM

S s

uite

•B

ourj

ois

(Bou

rjois

– C

hane

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Bul

ga

ri

•B

urbe

rry

(Inte

r Pa

rfum

s)

•C

ach

are

l (L

’Oré

al)

•C

alv

in K

lein

(Un

ileve

r Co

smet

ics

Inte

rnat

iona

l)

•C

ap

ucci

•C

ari

ta (

Carit

a In

tern

atio

nal

– Sh

isei

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•C

aro

le F

ranc

k

•C

aro

lina

Her

rera

(Pu

ig)

•C

aro

n(P

arfu

ms

Caro

n –

Alès

Gro

up)

•C

art

ier

(Car

tier

SA)

•

Ca

rven

(Da

niel

Har

land

SA)

•

Ca

stel

baja

c (P

acifi

c Eu

rope

) •

Ca

thy

Gue

tta

•C

aud

alie

•C

orin

ne d

e Fa

rme

Pari

s (L

abor

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res

Sarb

ec)

•C

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e •

Cél

ine

Dio

n (C

oty

Fran

ce –

Cot

y In

c.)

•C

erru

ti(U

nile

ver

Cosm

etic

s In

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atio

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•C

hane

l •

Cha

nta

l Th

oma

ss(P

&B

Euro

Bea

uty

Agen

cy)

•C

harl

es J

ourd

an

(Cos

mop

olita

n Co

smet

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•

Chev

igno

n (J

acqu

es B

ogar

t SA

) •

Chev

role

t (V

apro

Inte

rnat

iona

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Chlo

é(U

nile

ver

Cosm

etic

s In

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•Ch

opa

rd (

Lanc

aste

r Gr

oup

– Co

ty I

nc.)

•C

hri

stia

n B

reto

n (In

terp

rest

ige)

•

Chri

stia

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ior

(Par

fum

s Ch

ristia

nDi

or –

LVM

H)

•

Chr

isti

an

Lacr

oix

(In

ter

Parf

ums)

•

Chri

stin

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arv

in(A

& F

ragr

ance

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•

Cla

ude

Galie

n (T

hom

as G

uina

man

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•C

liniq

ue (E

stee

Lau

der)

•

Clio

Blu

e •

Com

me

des

Ga

rçon

s

•C

omp

toir

des

Cot

onni

ers

(Com

ptoi

r de

s Co

tonn

iers

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réat

ions

Nel

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•

Com

pto

ir S

ud P

aci

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ue

•C

oria

lys

(Par

fum

s Co

rialy

s)

•C

orin

ne C

obso

n (L

’Oré

al)

•C

ostu

me

Na

tion

al

(Max

ibel

l – G

roup

e Ka

nebo

) •

Cou

dra

y (P

iver

/Cou

dray

) •

Cou

rrèg

es

•C

rabt

ree

& E

vely

n •

Cre

ed

•D

ana

•

Da

niel

Hec

hte

r (P

arfu

ms

Créa

teur

s-

L’O

réal

)

•D

arp

hin

•

Da

um (

CFC

Daum

) •

Da

vido

ff (

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aste

r Gr

oup)

F•

DD

P (

S3 P

arfu

ms

SA)

•D

eclé

or (

Decl

éor

– Sh

isei

do)

•D

iane

von

Fur

sten

berg

•D

iese

l (M

arbe

rt)

•D

ipty

que

3 2 3 3


PA

RF

UM

S s

uite

•Ja

cque

s S

ain

t P

rés

(Par

fum

s Ul

ric d

e Va

rens

) •

Jagua

r

•Je

an

Cou

turi

er

•Je

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Pato

u(P

roct

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t Ga

mbl

e Pr

estig

e Be

auté

) •

Jea

n-C

harl

es B

ross

eau

•Je

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Loui

s S

cher

rer

•Je

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Luc

Am

sler

(Pe

rfur

mer

’sW

orks

hop

Inte

rnat

iona

l) •

Jea

n Pa

ul G

aul

tier

(Gr

oupe

Shi

seid

o)(p

arfu

m)

•Ji

l S

and

er (

Lanc

aste

r Gr

oup)

•

Ken

ji T

ana

ka (

INCC

Gro

up)

•K

enzo

(Ke

nzo

Parf

ums

SA

– LV

MH

) •

Kes

ling

(Fr

ance

Exc

elle

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•

Klo

rane

(Lab

orat

oire

s Kl

oran

e -

Pier

re F

abre

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Kri

zia

•

Labo

rato

ires

Ase

pta

•

Labo

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ires

Kis

by

•La

cost

e(P

roct

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t Ga

mbl

e Pr

estig

e Be

auté

)

•La

ger

feld

(Uni

leve

r Co

smet

ics

Inte

rnat

iona

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La M

ais

on d

e la

Va

nille

(Lab

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sCo

smét

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s &

Par

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eurs

Ass

ocié

s)

•La

nca

ster

•

Lanc

etti

•

Lanc

ôme

(L’O

réal

) •

Lanv

in

•La

Per

la

•L

'Art

isa

n Pa

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eur

(L'A

rtisa

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eur

– Cr

adle

Hol

ding

s)

•La

ura

Bia

gio

tti

(Pro

cter

et

Gam

ble

Pres

tige

Beau

té)

•La

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Mer

cier

(Gur

witc

h Br

isto

wPr

oduc

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•La

uren

ce D

umon

t

•L

db L

oft

Des

ign

By

(INCC

Gro

up)

•

Le M

onde

En

Parf

um(G

roup

e Yv

es R

oche

r)

•Le

Pri

nce

Jard

inie

r(Q

uatr

e Ve

nts

Pres

tige)

•

Léo

nard

•Le

s P

imki

e’s

(Ess

ens)

•Le

s Tr

iplé

s (U

nipa

r)

•L

ise

Wa

tier

•Lo

lita

Lem

pic

ka (

Parf

ums

Lolit

aLe

mpi

cka

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cific

Eur

ope

SA)

•Lo

ma

ni (

Parf

ums

Paro

ur)

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ve P

ass

por

t (P

arfu

m D

’imag

e SA

) •

L.T

. P

iver

•Lu

cien

Lel

ong (

Lore

ste)

•

Lulu

Ca

sta

gne

tte

•M

aît

re P

arf

umeu

r et

Ga

ntie

r(T

radi

tion

et P

arfu

ms)

•

Ma

ître

Ta

ille

ur (

Trad

ition

et

Parf

ums)

•

Ma

rc d

e la

Mor

and

iere

(Ce

gedi

s)

•M

arc

Ja

cobs

(La

ncas

ter

Grou

p –

Coty

INC)

•

Ma

rina

Ma

rino

f (L

’Oré

al)

•M

aro

ussi

a (

Parf

ums

Créa

teur

s –

L’O

réal

) •

Ma

saki

Ma

tsus

him

a (

Pano

uge

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•M

asc

ulin

(Bo

urjo

is)

•M

aub

ouss

in

PA

RF

UM

S s

uite

•D

olce

& G

abb

ana

(Eu

roita

lia)

•D

orin

(Fr

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Exc

elle

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•

D'O

rsa

y

•D

unhil

l (C

osm

opol

itan

Cosm

etic

s)

•Ea

u je

une

(Las

cad

– L’

Oré

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•Ea

ux d

e Fr

uit

(Lor

este

– P

arfu

ms

de M

arqu

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•E

liza

beth

Ard

en

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lla M

ika

o D

esig

n (IN

CC G

roup

) •

Em

ma

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Ung

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•E

rmen

egil

do Z

egna

(YSL

Bea

uté

– Gu

cci G

roup

) •

Esc

ada

(Co

smop

olita

n Co

smet

ics)

•

Est

ee L

aud

er

•E

tam

•Fa

berg

é (L

ever

Fab

ergé

Fra

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- Un

ileve

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•Fa

çonn

abl

e (F

airt

rade

SAR

L–

Jacq

ues

Boga

rt S

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•F

.C.U

.K.

•Fe

ndi

(YSL

Bea

uté)

•

Fera

ud (

Perf

urm

er’s

Wor

ksho

p)

•Fe

rra

ri

•Fi

fi C

hach

nil

•Fl

oris

(Fl

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Lon

don)

•

Fra

gon

nard

•Fr

anc

oise

de

Vit

ry (

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Lore

ste)

•

Frui

ts F

leur

s P

lant

es (

SPBH

) •

Ga

leri

e N

oém

ie

•G

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aud

Pa

ris

•G

eoff

rey

Bee

ne (

Cofin

luxe

) •

Gh

ost

(Cos

mop

olita

n Co

smet

ics)

•

Gia

nfra

nco

Ferr

e

•G

illes

Ca

ntue

l (Pa

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s Vi

a Pa

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•G

iorg

io A

rma

ni (

L’O

réal

) •

Gio

rgio

Bev

erly

Hil

ls (

Proc

ter

etGa

mbl

e Pr

estig

e Be

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nMuscs artificiels célestolide ADBItonalide AHTNtraseolide ATTIcahmeron DPMIgalaxolide HHCBmusc ambrette MAmusc kétone MKmusc moskène MMmusk tibetène MTmusc xylène MX

nAldéhydes formaldéhyde BPA

nComposés chlorés EOX (en tant qu’indicateur) EOXtriclosan TCSdérivés de triclosan TBPdibenzo-p-dioxines et furanes polychlorés PCDD/F

Groupes de composés et composés spécifiques inclus dans cette étude

Analyses et positions officielles des entreprisesn parallèle du questionnaire envoyé aux entreprises, Greenpeace

France a fait analyser par un laboratoire indépendant 27 produits deconsommation courante. Ces derniers ont été testés sur les groupes decomposés et composés spécifiques suivants : voir tableau ci-dessous.

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Marques : Elastoplast, 8X4, Eucerin, Hansaplast, Atrix, Nivea, Florena,La Prairie, Tesa, Labello Futuro, Juvena.

Produits analysés :Rouge à lèvres colour pleasure Nivea Visage Lingettes démaquillantes fraîcheurNivea Soft Crème de soin hydratation intense

Résultats des analyses :La présence de phtalates, de muscs, de composés chlorés et de for-maldéhyde a été testée sur trois produits de Beiersdorf : Du DEP(phtalate) a été trouvé dans la crème hydratante Nivea Soft, ainsique des composés chlorés dans le rouge à lèvres Nivea Beauté.

Réponse donnée à Greenpeace :Beiersdorf nous a confirmé que le produit contient un ou plusieurs descomposés de notre liste et qu’il n’a pas de stratégie pour les éliminer.

BEIERSDORF

Marques : Colgate, Palmolive, Tahiti

Produits analysés :Dentifrice Colgate Total

Résultats des analyses :Des composés chlorés ont été trouvés dans le dentifrice Colgate Totaldu fait de l’incorporation du triclocan, un antibactérien chloré.

Réponse donnée à Greenpeace :Colgate Palmolive a refusé de répondre à Greenpeace.

COLGATE PALMOLIVE

Le rapport complet de ces analyses, « Produits chimiques fabriquéspar l’homme dans le domaine des produits de soins personnels », estdisponible sur notre site Internet www.vigitox.org (ainsi que le rapport« Parfum de scandale » sur les parfums).

Toutes les entreprises dont les produits ont été testés lors de cetteétude, ont reçu le questionnaire, nous permettant ainsi de comparer leursdéclarations publiques avec la réalité de la composition de leurs produits.Voici certains résultats :

Toutes les références scientifiques utilisées pour l’élaboration des rapportsd’analyses et de ce guide sont également consultables sur notre site Internetwww.vigitox.org, au sein des deux rapports « Produits chimiques fabriqués parl’homme dans le domaine des produits de soins personnels» et «Parfum de scandale».

Marques : Biotherm, Garnier, Giorgio Armani Parfums, Cacharel, CCB,Helena Rubinstein, Kérastase, Kiehl's since 1851, Lancôme Paris, La Roche-Posay, Matrix, Gemey Maybelline, Ombrelle, Ralph Lauren Parfums, Redken5 th Avenue NYC, Shu Uemura, Softsheen-Carson, Vichy Solar Expertise,L’Oréal Paris, L’Oréal Professionnel, Elsève, L’Oréal Paris, Plénitude

Produits analysés :L’Oréal Lingettes Nettoyantes IDEAL BALANCE Hydra-ClarylL’Oréal Nutrissime Soin réactivateur de Jour anti-dessèchement

Résultats des analyses :La présence de phtalates, de muscs, de composés chlorés et de for-maldéhyde a été testée sur deux produits de l’Oréal : Du galaxolide(musc polycyclique) a été trouvé en petite quantité dans les linget-tes L’Oréal Paris et de façon plus conséquente dans le soinNutrissime L’Oréal Paris qui contenait aussi du formaldéhyde(conservateur aux propriétés cancérigènes).

Réponse donnée à Greenpeace :L’Oréal ne répond pas précisément à nos questions et ne donne pasd’information sur le contenu chimique exact de ses produits, cecipour l’ensemble de ses marques.

L’ORÉAL


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Marques : Yves Rocher

Produits analysés :Rouge Multi-reflets Couleurs NatureLingettes démaquillantes ultra douceur

Résultats des analyses :Des composés chlorés ont été trouvés dans ces deux produits.

Réponse donnée à Greenpeace :Yves Rocher nous a garanti qu’aucun de leurs produits ne contientde muscs xylènes et cétones, ni d’alkylphénols éthoxylés. Par contre,Yves Rocher utilise certains muscs polycycliques tels que la tonalide,et du DEP (phtalate) en tant que dénaturant de l’alcool.

YVES ROCHER

Marques : The Body Shop.

Produits analysés :Body Butter Beurre CorporelThe Body Shop Fraise lait corporelSavon Pomme Verte

Résultats des analyses :Dans le Body Butter Beurre Corporel, du DEP et du galaxolide

(musc polycyclique) ont été trouvés.

Réponse donnée à Greenpeace :The Body Shop nous a confirmé que certains de leurs produits pou-vaient contenir un ou plusieurs polluants chimiques nocifs comme desmuscs artificiels et des phtalates, et qu’ils prévoient de les éliminer.

THE BODY SHOP

Marques : DOP, Mixa, Narta, Ushuaïa, Mennen, J. Dessange, Vittel et Fluroyl

Produits analysés :P’tit DOP shampoing très douxMixa enfant ShampoingDéodorant Narta efficacité

Résultats des analyses :Dans le shampoing P’tit DOP Lascad : des éthoxylates de nonylphé-

nol et d’octyphénol (alkylphénols), du galaxolide (musc polycyclique)et du formaldéhyde (produit conservateur, cancérigène).

Dans le déodorant Narta Lascad : du DEP, du galaxolide et des com-posés chlorés liés à l’incorporation du triclosan (antibactérien chloré).

Dans le Mixa enfant shampoing : du galaxolide et du formaldé-hyde (conservateur, cancérigène).

Réponse donnée à Greenpeace :Lascad a refusé de répondre à Greenpeace. La présence de muscs, deformaldéhyde et surtout d’éthoxylate de nonylphénol dans des pro-duits pour enfants est simplement scandaleuse.

LASCAD DIVISIO DU GROUPE L’ORÉAL

Marques : Haze,Veet,Vanish,Woolie, Calgon, fabulon, Maison Verte, Destop,St Marc, jex, Harpic, Cedar, Vitro Clen, Calgonit, Steradent, Intima, Baranne.

Produits analysés :Intima Gel de toilette Intime

Résultats des analyses :Du DEP (phtalate) a été trouvé.

Réponse donnée à Greenpeace :Reckitt Benckiser a refusé de répondre à Greenpeace.

RECKITT BENCKISER


4 9

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4 8

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Marques : Unilever, Lever fabergé

Produits analysés : CK one Eau de Toilette

Résultats des analyses :Des phtalates, dont le DEP et le dangereux DEHP, et les muscs

polycliques, tonalide et galaxolide, ont été trouvés dans ce parfum.

Réponse donnée à Greenpeace :En octobre 2004, Unilever/Lever Fabergé a informé Greenpeace queses nouveaux produits de toilette et produits ménagers ne contien-dront plus de substances chimiques dangereuses.Cela couvre : les shampooings, les lotions corporelles, les démaquillants,les produits d'entretien et les détergents. Presque tous les phtalatesseront éliminés de ces produits à l'exception du DEP. L'élimination pro-gressive de ce dernier sera soumise à un délai supplémentaire.Unilever/Lever Fabergé n'a pas encore éliminé les phtalates et lesmuscs artificiels de ses parfums.

UNILEVER COSMETICS

Marques : Avène, Ducray, Galenic, Klorane, Pierre Fabre Dermatologie,René Furterer et A Derma.

Produits analysés :Eau Thermale Avène Gel Surgras nettoyant sans savonBébé Klorane crème nutritive peaux sèches

Résultats des analyses :Dans la crème nutritive Bébé Klorane : du DMP et DEP (phtalates),

du traesolide et galaxolide (muscs polycycliques), du formaldéhyde.

Dans le gel Avène, des composés chlorés liés à la présence de triclosan.

Réponse donnée à Greenpeace :Pierre Fabre Laboratoires a refusé de nous répondre. Nous décon-seillons l’usage de produits au triclosan ; des études ont montré quece dernier était retrouvé dans l’environnement et le lait maternel.

PIERRE FABRE LABORATOIRES

Marques :Axe, Dove, Rexona, Signal,Timotei, Cif, Coral, Omo, Sun, Surf, Comfort.

Produits analysés :Signal Intégral Soin complet DentifriceAxe Phoenix Déodorant

Résultats des analyses :Du DEP dans le Déodorant Axe Phoenix et des composés chlorés

dans le dentifrice Signal Intégral Soin complet liés à l’incorporationde triclosan.

Réponse donnée à Greenpeace :En octobre 2004, Unilever/Lever Fabergé a informé Greenpeace queses nouveaux produits de toilette et produits ménagers ne contiendrontplus de substances chimiques dangereuses.Cela couvre : les shampooings, les lotions corporelles, les démaquillants,les produits d'entretien et les détergents. Presque tous les phtalatesseront éliminés de ces produits à l'exception du DEP. L'éliminationprogressive de ce dernier sera soumise à un délai supplémentaire.Unilever/Lever Fabergé n'a pas encore éliminé les phtalates et lesmuscs artificiels de ses parfums.

LEVER FABERGÉ FRANCE - UNILEVER

Nous n’avons pas écrit à ce producteur. Néanmoins, parmi toutesnos analyses, seule leur lotion nettoyante Mustela Bébé contenaitdu musc cétone, un musc nitré très controversé.

LABORATOIRE EXPANSCIENCES :

Triclosan : Trois dentifrices (Colgate Total, Signal Intégral,Aquafresh Soin) et deux déodorants (Narta Efficacité et SanexDemo) contenaient du triclosan, un agent antibactérien de plusen plus fréquemment incorporé dans toute sorte de produits.Nous déconseillons l’usage de produits au triclosan.Des études ont montré que ce dernier était retrouvé dansl’environnement et le lait maternel.


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L’opinion publique est généralement favorableaux produits de beauté : année après année, denouveaux produits cosmétologiques, aux « tech-nologies révolutionnaires » , arrivent sur le marchéavec leur cortège de promesses ! Nous n’avons quel’embarras du choix parmi une multitude de pro-duits et de marques souvent interchangeables.Mais arrêtons-nous deux minutes…

Plutôt que d’utiliser de nombreuses crèmes etautres produits plus ou moins efficaces mais réel-lement inquiétants du point de vue de leurtoxicité, ne vaut-il pas mieux se tourner vers l’uti-lisation sélective de quelques produits dont laqualité et la non toxicité sont avérées ? Et pour-quoi ne pas préparer nous-même nos produitscosmétiques à partir d’ingrédients sûrs ?

Sans renoncer à l’innovation, optons déjà pour desproduits cosmétiques sans substances toxiques etréfléchissons plus à la qualité des produits plutôtqu’au nombre : en consommant mieux, onconsommera aussi moins.

ET POURQUOI NE PAS

MOINS CONSOMMER ?

AGIRDocCOSMEToXallege2 11/10/05 11:38 Page 50

Le Réseau Info-Conso« Pour mieux et moins consommer »

evenez membre du Réseau Info-conso, le réseau qui vousmontre « Comment Consommer Moins et Mieux ».

râce à une pression constante sur les acteurs du monde éco-nomique, le Réseau Info-conso, créé en 1998, a permis de fairefléchir les politiques environnementales de plusieurs grandsfabricants de l’industrie agro-alimentaire sur la campagne OGM.Aujourd’hui, ce réseau rassemble plus de 11 500 consommateurssoucieux de la protection de leur santé et de l’environnement etsouhaitant agir au quotidien.

ous pensez que les problèmes écologiques liés à notreconsommation quotidienne ne se résoudront que grâce à uneprise de conscience généralisée ainsi qu’à une pression sansrelâche sur les industriels ? Si c’est le cas, n’hésitez pas : rejoi-gnez le Réseau Info-conso.

Les membres du réseau Info-Conso s’engagent à :

Diffuser à au moins 5 personnes de leur entourage une copiede ce guide, les informer et les sensibiliser à la problématiquedes substances toxiques dans les produits cosmétiques avecl’aide de celui-ci.

Participer aux actions proposées par Greenpeace (environ 2 à3 fois par an) pour nous aider à faire pression sur les industrielset les politiques, et convaincre les 5 personnes concernées par lepoint 1 de faire de même.

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isez attentivement les compositions des produits que voussouhaitez acheter (voir tableau page 43 pour retrouver les sub-stances toxiques potentiellement dangereuses dans leurscompositions), et utilisez ce guide.

crivez aux fabricants pour les questionner sur la présenceéventuelle de substances toxiques dans leurs produits, leuradresse figure sur les emballages des produits.

tiquetez les produits en liste rouge avec les autocollants (dis-ponibles sur simple demande au siège de Greenpeace) pourmanifester aux entreprises qui ne se sont pas engagéesvotre volonté de voir disparaître les substancestoxiques des produits cosmétiques.

Ce que vous pouvez faire :

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Sur les lieux de vente (supermarchés, pharmacies,…)

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ous l’avez compris, la voix des consommateurs doit se faireentendre maintenant pour que la réglementation REACH soit laplus contraignante possible afin que les substances chimiquespotentiellement dangereuses soient éliminées de nos produitsde cosmétologie et de parfumerie, et au-delà, de notre environ-nement. Rappelons-le : l’enjeu politique sera cet automne.

idez nous à faire entendre ce message aux politiques enenvoyant et en signant la pétition jointe en fin de guide, àPatrick Devedjian, Ministre délégué à l’Industrie !

ous nous excusons d’avance des termes techniques utilisésdans ce courrier mais ils font référence aux termes officiels duprojet de législation.

De chez vous

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!evenez membre du Réseau Info-conso en nous

renvoyant ce formulaire rempli EN MAJUSCULESà l’adresse suivante :Réseau Info-conso, Greenpeace22 rue des Rasselins75020 Paris.

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L’objectif du Réseau est de :Mobiliser un maximum de personnes.

D’assurer la plus large diffusion de l’information possible,notamment des documents qui permettent de faire des choix deconsommation écologiques.

D’interpeller massivement les industriels sur leurs respon-sabilités en matière de protection de l’environnement et de lasanté.

De favoriser la production et l’achat de produits économique-ment et écologiquement soutenables.

Pour plus d’informations, n’hésitezpas à envoyer vos questions à :Véronique PAPON, chargée de cam-pagne éco-consommation, Email :[email protected]
