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N°68 74 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http: / / w w w .elwatan. com     P     U     B     L     I     C     I     T      É Admis à l’hôpital du Val- de-Grâce depuis plus de trois semaines après son transfert d’Alger pour des soins intensifs, Abdelaziz Bouteika a quitté hier cet établissement parisien Des médias français ont indiqué que le président algérien avait été transféré à l’Institution nationale des Invalides (INI) spécialisée dans la réadaptation fonctionnelle et les séjours médicalisés et de convalescence. E l W atan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 22 mai 2013 IL EST TOUJOURS HOSPITALISÉ À PARIS ÉDITION DU CENTRE Boute ika transféré du  V a l -de-Grâce au x Invalides Un symposium international s’est ouvert hier au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) sur le thème «Les grands séismes méditerranéens : du passé au présent». D eux à troi s se cousses te lluriques sont enregistrées quotidiennem ent dans le pa ys. «Mais dire que le nord de l’Algérie est une zone sismique ne suf t plus» , insiste le docteur Abdelkrim  Ye llè s Ch aouc h e, d ire ct eur d u Cr a ag, en marge d’un symposium international qui s’est ouvert, hier, sur le thè me«Les grands sé ismes diterranéens:du passéauprése nt». (S uite pa ge 6) Ghania Lassal FFS Hocine Aït Ahmed ne sera pas présent aux travaux du e  congrès du Front des forces socialistes (FFS). La nouvelle a été donnée hier par le parti, lors d’une conférence de presse organisée à la veille de ce rendez-vous politique important, qui verra l’installation d’une nouvelle direction au FFS. «Il y a eu des informations non fondées sur son arrivée au pays, malheureusement, il n’en est rien. La nouvelle est terrible.» (Suite page ) N. Bouaricha Aït Ahmed absent du congrès st e ns : ées pas p congr socia a été parti, de pr veille politi ver no au no sur ma es ter (Sui DIX ANS APRÈS, QU’ATON  APPRIS DE PL US ? UN MICROZONAGE EN COURS POUR UNE M EILLEURE PRÉVENT ION LIRE LES ARTICLES DE HACEN OUALI, SAÏD RABIA, MADJID MAKEDHI EN PAGES ET ET LE COMMENTAIRE DE HASSAN MOALI EN PAGE LIRE EN PAGE EN PAGES , , , ET PLUIES ORAGEUSES SUR LE CENTRE DU PAYS FORTES PERTURBATIONS ET DÉGÂTS À ALGER LIRE L’ARTICLE DE K. SMAÏL EN PAGE  HOMMAGE Yamina Mechakra, une auteure majuscule     P     H     O     T     O    :     D     R

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N°68 74 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€ . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http:/ /www.elwatan.com

    P    U    B

    L    I    C    I    T     É

■Admis à l’hôpital du Val-de-Grâce depuis plus de troissemaines après son transfertd’Alger pour des soinsintensifs, Abdelaziz Bouteflikaa quitté hier cet établissementparisien■Des médias français ontindiqué que le présidentalgérien avait été transféréà l’Institution nationale desInvalides (INI) spécialisée dansla réadaptation fonctionnelleet les séjours médicalisés et deconvalescence.

El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - M ercre di 22 ma i 2 013

IL EST TOUJOURS HOSPITALISÉ À PARIS

ÉDITION DU CENTRE

Bouteflika transféré du ValdeGrâce aux Invalides

●Un symposium international s’estouvert hier au Centre de rechercheen astronomie, astrophysique etgéophysique (Craag) sur le thème«Les grands séismes méditerranéens :du passé au présent».

Deux à trois secousses telluriques sont enregistréesquotidiennement dans le pays. «Mais dire 

que le nord de l’ Algéri e est une zone sismique ne suffit plus» , insiste le docteur Abdelkrim

 Yellès Chaouche, directeur du Craag, enmarge d’un symposium international qui s’estouvert, hier, sur le thème «Les grands séismesméditerranéens : du passé au présent».(Suit e page 6) Ghan ia Lassal 

FFS

Hocine Aït Ahmed ne serapas présent aux travaux du 5e congrès du Front des forcessocialistes (FFS). La nouvellea été donnée hier par leparti, lors d’une conférencede presse organisée à laveille de ce rendez-vouspolitique important, qui

verra l’installation d’unenouvelle directionau FFS. «Il y a eu des

informations non fondéessur son arrivée au pays,malheureusement, il n’enest rien. La nouvelle est 

terrible.» (Suite page 2) N. Bouaricha

Aït Ahmedabsent du congrès

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pas pcongrsociaa étéparti,de prveillepoliti

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DIX ANS APRÈS, QU’A-T-ON APPRIS DE PLUS ?

UN MICROZONAGE EN COURSPOUR UNE MEILLEURE PRÉVENTION

LIRE LES ARTICLES DE HACEN OUALI,SAÏD RABIA, MADJID MAKEDHI EN

PAGES 2 ET 3 ET LE COMMENTAIRE

DE HASSAN MOALI EN PAGE 32

LIRE EN PAGE 32

EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17

PLUIES ORAGEUSESSUR LE CENTRE DU PAYS

FORTES PERTURBATIONSET DÉGÂTS À ALGER

LIRE L’ARTICLE DE K. SMAÏL EN PAGE 19

■ HOMMAGE

Yamina Mechakra,une auteuremajuscule

    P    H    O    T    O   :

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 - 2 

L ’ A C T U A L I T É

L

a maladie et la longue ab-sence du président Bouteflika

accentuent le débat sur «lavacance du pouvoir et la nécessitéd’appliquer l’article 88 de la Consti-tution». Plusieurs partis politiquesde l’opposition montent au créneaupour exiger la vérité sur l’état desanté du chef de l’Etat. Le RCD,Ahd 54, le FNA, le MSP, Ennahda,El Islah et Jil Jadid réclament offi-ciellement la déclaration «de l’étatd’empêchement» et la préparationde la transition. Et le black-out offi-ciel sur l’évolution de la maladie duPrésident ne fait qu’élargir le campdes demandeurs de l’applicationdudit article qui régit ce genre desituation. La première formationpolitique à avoir appelé à mettre finau blocage institutionnel engendrépar l’incapacité du premier magistrat

du pays à assumer ses missions est leRCD. Se référant à un constat relatif à la limitation, depuis plusieurs moisdéjà, des activités présidentielles àl’intérieur et à l’extérieur du pays,le Rassemblement pour la cultureet la démocratie (RCD) était le pre-mier à demander l’application del’article 88 de la Loi fondamentale.Pour le parti de Mohcine Belabbas,«il est inadmissible pour toute l a nation d’ accepter une gestion des affai res du pays par procurat ion». «Depuis 2005, le Président n’ a plus les capacitéphysiques lui permet- tant d’ assumer ses responsabi li tés» ,estime le RCD en demandant uneexpertise médicale indépendantepour faire la lumière sur l’état desanté du chef de l’Etat. Le pré-

sident de Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne,emboîte le pas aux responsables duRCD et exige la transparence sur

la santé du Président. Le leader deAhd 54 dénonce l’absence quasi

totale du «chef de l’ Etat qui com- munique avec la population par des messages lus par ses conseill ers». «Nous demandons un bull etin de santédu chef de l’ Etat. S’ il n’ est pas capable de gouverner, qu’ on ail le,sans att endre, vers des élect ions présidentiel les ant icipées» , avait-ildéclaré lors d’une conférence depresse. Depuis la f in de la semainedernière, d’autres responsables dela classe politique ont joint leursvoix à celles du RCD et de Ahd 54.Le président du MSP, AbderrazakMakri, affirme que l’applicationde l’article 88 de la Constitutionqui prévoit le cas d’empêchementdu chef de l’Etat à exercer prend,aujourd’hui, une importance accruedans le débat public. «C’ est unique 

dans les annal es. Même du temps de Houar i Boumediène, on n’ avait pas connu une telle situation. La maladie du chef de l’Etat concerne tous l es Algériens. On interpell e donc l es responsables du pays pour nous dire quel est l’état de santédu président Boutefli ka. S’ il se porte bien, comme on prétend, qu’ on nous le montre et tout le monde sera alor s heur eux !», lance-t-il lors de sonpassage, avant-hier, au forum deLi- berté . Selon lui, le délai de 60 jourspour organiser des élections pré-sidentielles anticipées est toujourspréférable à la présentation d’uncandidat du consensus. La même de-mande est émise par Moussa Touati,président du FNA, Soufiane Djilali,président de Jil Jadid, Djahid Younsi,

président d’El Islah, et Fateh Re-biaï, secrétaire général d’Ennahda.Madjid M akedhi 

Des partis de l’opposition réclamentl’organisation de la transition

Suite de la page 1

S i l ’Hoci ne revient d’ un voyage éprouvant au Maroc pour une raison familiale, le 

décès de sa sœur et de son cousin. I l en est revenu très fati gué; son médecin lui a formel - lement recommandéde ne pas se déplacer dans l ’ immédiat», annonce Mohand AmokraneCherifi, président du comité d’éthique au FFS.Le premier secrétaire, Ali Laskri, a qualifié cettenouvelle de«séisme pour les mi li tants et tous les Algéri ens qui attendaient son retour » . Evoquantles travaux du congrès, Laskri a affirmé que

«comme dans tous les congrès du FFS, le débat sera fervent, passionné, l ibre et démocrati que» .

Le premier secrétaire annonce que les congres-sistes, qui ont déjà commencé les travaux enateliers sur les statuts et les résolutions politiques,devront poursuivre le débat lors du congrès et seprononcer sur les nouvelles structures de direction.Pour rappel, la proposition d’un conseil prési-dentiel de cinq membres en remplacement duposte de président du parti a été adoptée par leconseil national et sera soumise à l’approbationdu congrès.«Il y a eu des débats fer vents lors de la réunion de l a commission des statuts àlaquell e ont pr is par t 282 congressistes, certains se sont prononcés sur d’ autres formes de présidence et 

c’ est lors du congrès que tout se décidera. Je tiens  àsouligner qu’au FFS, nous avons la cohésion et 

une forte tradit ion démocrati que, il n’ y a pas de problème, contrai rement àce que di sent certai ns.Nous sommes sereins, le dia logue et le débat ont touj our s présidéànos décisions. A l’ heure ac- tuell e, personne ne peut remplacer Aït Ahmed qui a 70 ans de militanti sme, et l’ option de la dir ection col légiale est pour nous un gage de démocrati e et de tr ansparence», indique Laskri. Les congres-sistes auront par ailleurs à élaborer la stratégie duparti.«Le slogan choi si pour ces 5 es assises est à lui seul tout un programme : pour la reconstruc- tion d’ un consensus national» , indique Laskri, ennotant que c’est là le maître-mot de cette stratégie.

«Pour la première foi s, l es règles et les procé- dures mises en place dans la t ransparence et la 

concerta tion permanente ont revêtu un caractère incontestable et recueill i l ’ adhésion des mili tantes et des mil it ants», souligne encore le responsabledu FFS, qui promet que ce congrès sera le rendez-vous de la transparence. Interrogé sur la santé duprésident Bouteflika et de certaines parties deman-dant l’application de l’article 88 de la Constitution,Laskri s’est contenté de répondre :«Nous deman- dons toute la lumière sur sa maladie.» Par ailleurs,sur le chantier de la révision constitutionnelle,le responsable politique note que le FFS a rejetétoutes les réformes prônées par le régime.«Notr e objectif est de reconstituer le consensus national,

qui sera l ’ alternat ive démocrati que àce régime corrompu.»   N. Bouaricha  

Hocine Aït Ahmed absent du congrès

MALADIE DU PRÉSIDENT ET BLOCAGE INSTITUTIONNEL

Paraphrasant le président du Mou-vement populaire algérien (MPA),Amara Benyounès : «Ceux qui 

réclament l’ applicati on de l’ arti cle 88 de la Constit uti on, àdéfaut d ’ un coup d’Etat mil itai re, veulent lui fai re un coup d’ Etat médical .» L’attaque est directe,les propos bien exagérés, le transfuge duRassemblement pour la culture et la dé-mocratie (RCD) défend avec beaucoupd’engagement la thèse selon laquelleceux qui exigent le bulletin de santé dulocataire d’El Mouradia, hospitalisé auVal-de-Grâce, sont contre le quatrièmemandat. Il a affirmé alors, avant-hier,à la chaîne française France24 que«le chef de l’ Etat va bientôt reprendre ses acti vi tés» . Amara Benyounès n’est pas le

seul à le faire, d’autres leaders de partispolitiques récemment créés, entre autresAmar Ghoul du TAJ, sont venus suppléerune communication off icielle défaillantesur la maladie et l’évolution de l’état desanté du président Bouteflika. Mais dequelle manière ? En y mettant de l’achar-nement et du zèle. La mise est de taille :la maladie de Bouteflika est un véritableenjeu de pouvoir pour ceux qui y sontdepuis longtemps. Quoi de plus légitimeen fait que de revendiquer le droit deconnaître l’état et l’évolution de la santédu président de la République ? La de-mande est un droit des citoyens algérienset surtout un devoir pour les autorités dupays de communiquer sur la maladie,non pas d’une personne ordinaire, maisd’une institution, et quelle institution !Le chef de l’Etat. Pourfendre ceux qui

évoquent l’application de l’article 88 dela Constitution portant sur l’incapacitéde gouverner et de gérer les affaires de

l’Algérie, un pays rongé par la corrup-tion, plombé politiquement et souffrantd’une véritable panne économique, estd’une terrible incongruité politique. Tout le monde sait que l’Algérie chan-celle depuis déjà quelques années. Quede spécialistes économiques et d’ana-lystes politiques des plus impartiaux ontconclu à l’échec cuisant des politiquesappliquées durant les trois mandatsdu président Bouteflika ! Ce dernierqui a réduit ses activités aux strictesexigences protocolaires – faisant fi deses derniers ennuis de santé – peut-ilencore continuer à gérer le pays pourque certains l’implorent à rempiler pourun quatrième mandat ? L’agitation deceux qui tirent profit de la situation au

demeurant «grave» du pays donne l’aird’être bien inspirée. Les réactions enchaîne qui souhaitent le maintien dustatu quo et le retour bientôt du chef del’Etat aux affaires s’articulent autour deréseaux bien organisés autour de la rente.

Ils ont leur porte-voix, leurs médias,ceux-là mêmes qui n’hésitent pas, augrand damde l’éthique et de la morale,de s’attaquer à des confrères pour avoircherché à comprendre et à s’informer etinformer l’opinion sur les événementsqui agitent l’Algérie. On croit mêmesavoir que des conseillers à la Présidenceactionnent plusieurs leviers pour servirune communication parallèle, mais peucrédible et souvent démentie par letemps. Les véritables concepteurs deces manœuvres ne seraient, selon nossources, que le frère du président, SaïdBouteflika, le secrétaire particulier duchef de l’Etat, Mohamed Rougab, et leconseiller à la Présidence, MohamedMeguedem. C’est une véritable machine

qui est mise en place. Des rôles bienpartagés entre ceux qui sont chargésde tirer sur les opposants politiques etune certaine presse servant de relais etprête à dégainer sur tout ce qui dérange.

Saïd Rabia 

Les pro-Bouteflika

culpabilisent l’opposition

POURSUITES ET CENSURE CONTRE HICHEM ABOUDRSF CONDAMNEReporters sans frontières (RSF) réagit à la saisie par les autorités de deuxquotidiens de Hichem Aboud, Mon Journal et Djaridati, et aux poursuites engagéespar le parquet contre le directeur, Hichem Aboud. «La décision des autoritésalgériennes est à la fois incompréhensible et injustifiée. Même si la diffusiond’informations alarmantes sur l’état de santé d’un chef d’Etat en exercice peut  susciter un certain émoi, considérer qu’il s’agit d’une atteinte à la sécurité de l’Etat est hautement discutable. Il n’existe aucune raison suffisante, à nos yeux, pour quece sujet soit tabou. Au contraire, il est dans l’intérêt de la population d’être informéede la santé de son Président et des conséquences politiques que pourrait entraîner une vacance du pouvoir», déclare l’organisation sur son site internet. RSF s’interroge par ailleurs sur la logique qui a conduit le parquet à réagir. «Quant àl’intention du parquet d’ouvrir une information judiciaire, comment le pourrait-il puisque Hichem Aboud a été victime d’une censure préalable et n’a pu diffuser lesinformations incriminées ?»  R. P.

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Propos du porte-paroledu ministère des Affairesétrangères en réponseà des questions de presse

Pouvez-vous nous confi rmer que M . Bou- tefl ika est touj our s hospitali séen France ? 

Il est en effet en France. Je vous renvoieaux déclarations faites par le Premier ministrealgérien, hier soir, dans lesquelles il confirmeen effet que le président algérien subit un certainnombre d’examens médicaux à l’hôpital duVal-de-Grâce. Pour le reste, c’est aux autoritésalgériennes de communiquer.

Depuis combien de temps est-il en France ? Depuis le 27 avril.Quell e est l a procédure quand un chef 

d’ Etat étranger est hospi tal iséen France ? Il n’y a pas de procédure spécifique. C’est

une décision ad hoc qui est prise en fonction deplusieurs considérations, notamment médicales.

Etes-vous i nformés par le corps médical de son état de san té? 

 Je vous rappelle tout de même un grandprincipe, celui du secret médical qui s’appliqueà tous – à un chef d’Etat, à vous ou à moi. Seulela personne concernée et ses proches, sous cer-

taines conditions, peuvent avoir accès à ce typed’informations. Cela relève donc de la confiden-tialité du dossier médical et nous n’avons pas àen être tenus informés.

Le fait de le recevoir au Val-de-Grâce est l e signe d’une certai ne chaleur avec l’ Al géri e… 

Bien sûr, il y a entre la France et l’Algérie laproximité que vous connaissez.

On veut savoir s’i l est àl’ hôpital ou dans un appartement… 

D’où vous pourriez tirer des conclusionshâtives sur son état…. Encore une fois, c’est laraison pour laquelle, pour l’instant, nous nousbornons simplement à dire : oui, il est en France.Pour le reste, il appartient aux autorités algé-riennes de s’exprimer si elles le souhaitent.

21 mai 2013 

IL EST TOUJOURS HOSPITALISÉ À PARIS

Bouteflika transféré du

 Val-de-Grâce aux InvalidesBouteflika aux Invalides. Lechef de l’Etat, AbdelazizBouteflika, a quitté l’hôpi-

tal militaire du Val-de-Grâce, àParis, où il avait été admis le27 avril dernier. Il a été trans-féré dans un autre établissementmilitaire de la capitale«afin d’ y poursuivre sa convalescence» , aannoncé, hier, le ministère de laDéfense français dans un com-muniqué laconique. Mais sanstoutefois préciser le nom de l’éta-blissement.Selon la presse parisienne, Bou-teflika a été transféré à l’Institutnational des Invalides (Paris),

«dans un appartement de conva- lescence», près du tombeau deNapoléon. Cette institution, quiest sous l’autorité du ministèrefrançais de la Défense, disposed’un centre médicochirurgical depointe et d’un centre de recherchesur l’appareillage des handica-pés notamment, qui dispense dessoins en hospitalisation ou enconsultation. Le Parisien avaitindiqué, la veille, que le présidentBouteflika «se trouve dans un état grave et qu’ il serai t désor- mais en soins intensi fs». De soncôté, Le Figaro , qui s’appuie surune source du ministère de laDéfense, le chef de l’Etat algé-

rien«se trouve non pas dans un appartement de convalescence aux Invalides, mais a rejoint un centre dépendant du service de santédes armées dont l e lieu n’ a pas étéprécisé». Si la presse hexagonale est caté-gorique quant à l’état inquiétantde la santé du président de laRépublique, les autorités algé-riennes tentent désespérément derassurer une opinion publique deplus en plus pressante. Soumisà une avalanche d’informations,le Premier ministre, AbdelmalekSellal, a assuré, avant-hier, queBouteflika, qui «voit son état de 

santés’améli orer de j our en j our,est tenu, sur recommandation de ses médeci ns, d’ obser ver un strict repos en vue d’un total rétablissement».Cependant, dansla même déclaration, M. Sellalajoute que «le président de l a Républ ique suit journell ement les act ivi tés du gouvernement».Peut-il ainsi donc observer un strictrepos et suivre quotidiennementles activités du gouvernement ?Une dépêche de l’APS est allée

 jusqu’à dire que le président dela République a signé, dimanchepassé, «un décret président iel insti tuant le 22 octobre Journée nationale de la presse». Curieux.

Si Bouteflika, âgé de 76 ans, estcapable de signer des décrets et desuivre l’action du gouvernement,pourquoi ne le montre-t-on pas àla télévision dans ce cas-là ? Ceserait la meilleure manière demettre un terme à toutes les spé-culations et autres conjectures.Force est de relever que le peu decommunication officielle autourde la maladie du Président estcaractérisée par la confusion. Elleembrouille plus qu’elle n’apportede clarifications formelles. Celarelève plus de la diversion que dela communication.Mais au lieu d’organiser unecommunication sérieuse, capablede rassurer une opinion publiquede plus en plus méfiante, desministres et autres officiels sont«chargés» de mener des attaquesen règle contre des Algériens quine demandent légitimement qu’àêtre informés. Comme ce fut lecas, hier, avec le président duConseil de la nation, Abdelka-der Bensalah, qui a qualifié de«bra il leurs» et de «prêcheurs du désespoir» ceux et celles quiexigent simplement la transpa-rence. Signe de confusion et de«panique» régnant au sommetde l’Etat.Le pouvoir, à travers ses diffé-

rents démembrements, se montreextrêmement prudent. I l se per-met le vague. Cherche-t-on àgagner du temps pendant quedes voix s’élèvent pour exigerl’application de l’article 88 dela Constitution pour engager laprocédure d’empêchement ? Del’avis des observateurs de la scènepolitique nationale, la maladiedu Président et son absence quirisque de se prolonger ouvrent lavoie à une série d’interrogationssur sa probable succession avantl’heure. Les décideurs seraient-ilsainsi pris de court par la maladiedu chef de l’Etat ? D’aucunsestiment que l’absence de com-munication fiable et convaincanteest le signe de tractations et autresarrangements engagés en hautlieu. L’historien Benjamin Stora,proche de l’Elysée, a indiqué hier,sur les ondes d’Europe 1 que«si la tractation étai t aussi sereine, il y aurait une communication plus simpl e, évidente, transparente,autour de la santéde Boutefl ika». En somme, la maladie du Pré-sident, en plus d’avoir plongé lepays dans un état d’incertitude etd’inquiétude, révèle le malaiseprofond dans lequel la Répu-blique est empêtrée.

Hacen Ouali 

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L ’ A C T U A L I T É

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L ’ A C T U A L I T É

    P    H    O    T    O   :

    D .

    R .

Le monastère de Tibhirine à Médéa où furent enlevés les 7 moines

En 74 minutes, Malik Aït Aou-dia et Severine Lebat ont réussià nous renvoyer vers un des

épisodes les plus douloureux de ladécennie noire du terrorisme. IntituléLe Mar tyre des moines de Tibhir ine ,leur reportage, qui sera diffusé dansla soirée de demain sur la chaîne detélévision publique France 3, est trufféde révélations sur l’enlèvement, ladétention, l’exécution et surtout lesnégociations secrètes entre la France etl’émir du GIA, Djamel Zitouni. Projetéen avant-première à Alger, il a le méritede faire parler de nombreux officielsfrançais, des repentis du GIA, desmilitaires algériens et des témoins ayantété au cœur de cette tragédie qui a tenu

en haleine le monde entier, dans la nuitdu 26 au 27 mars 1996, lorsque les septreligieux ont été enlevés, et jusqu’au 30mai, date de la découverte de leurs têtes jonchant la chaussée à l’entrée de laville de Médéa.Avant d’entrer dans le vif du sujet,Le Martyre des moines de Tibhirine  fait une halte sur l’aspect historiqueet humain de la présence des moinestrappistes en Algérie, ainsi que lesrelations assez fraternelles que la popu-lation a toujours nourri à leur égarddans cette région où ils n’ont cessé deprodiguer aide et assistance médicale.Mais les événements d’Octobre 1988,le «premier printemps arabe», vontpropulser l’ancien parti dissous (FIS)sur la scène, plongeant le pays dans unespirale de violence politique inégalée.

Les images de Ali Benhadj (n°2 de ceparti intégriste) faisant l’apologie du«djihad» présenté comme «une obliga-tion divine», de ses prêches enflammésdéfiant l’Etat, des séances d’entraî-nement à l’art de la guérilla lèvent levoile sur le climat délétère qui régnaità l’époque, poussant le frère Robert àdire que durant cette période,«on nous faisait comprendre que nous n’étions pas des musul mans». L’Algérie étaitdivisée entre les terroristes islamistes etles autres, considérés comme des enne-mis à abattre.«Nous ne tuions pas les journal istes parce qu’ il s étaient jour nal istes, mais parce que nous étions dans un champ de batail le où toute personne qui vi ent du côtéde l ’ ennemi doi t être tuée »,explique Ali Belhadjar, ancien émir du

GIA pour Médéa, gracié au début desannées 2000. Ce message est adressé

également à la France, à travers l’enlè-vement du couple de diplomates fran-çais, les Thévenot. Mais pour CharlesPasqua, alors ministre de l’Intérieur,c’était un défi que venait de lui lan-cer l’organisation criminelle, contrelaquelle une vaste opération, Chrysan-thème, a été lancée dans les milieuxislamistes en France.A cette époque,«le gouvernement fran- çais était encore divi sésur l’ Algérie.J’ ai dit que même si ell e subit , l’ armée algérienne est une armée de conscr ip- tion, ell e n’est pas suffisamment outil - lée pour fai re face àune telle menace». Les premières divergences entre ladroite et la gauche apparaissent alorsque sur le terrain, le GIA occupe déjà de

nombreuses régions du pays.Le 2 décembre 1993, 12 Croates sontsauvagement égorgés par le groupe, àleur tête Ali Belahdjar.«Nous les avions croi sés sur not re chemin. Nous éti ons en guerre. Ils ne devaient pas rester dans l e pays. Nous les avions prévenus par un communiquérendu publ ic. Nous les avons exécutés…» Deux rescapés,qui ont fait le mort après avoir eu lagorge tranchée, apportent des témoi-gnages poignants.Au monastère de Tibhirine, les moinescommencent à s’inquiéter des allées etvenues des terroristes, même si«Sayah Atti a, alors émir du GIA, nous avai t donné‘el amane’ , c’ est-à-di re l a garan- tie que nul ne nous fera de mal», révèlele père Robert.«Nous nous consul ti ons tous les jour s et nous décidi ons par vote 

si nous devions rester ou parti r et, à chaque foi s, àl’ unanimi té, la décision était de rester aux côtés de l a popu- lat ion (…). M ais l es allées et venues des frères de la montagne devenaient incessantes, et un soir i ls ont demandé le téléphone. Nous étions réticent s,mais nous ne pouvions refuser (…) la communicat ion, qui a duréune heure.L’uti li sateur a appeléplusieurs numé- ros et parlédans plusieurs langues…» L’automne 1995 est un tournant décisif,note le général à la retraite AbderrazakMaiza, qui dirigeait les forces militairesdans la région. «L’électi on de Liami ne Zeroual a étéun plébiscite cont re l a ter- reur», dit-il, en évoquant les massacreset les sauvageries commises contreles populations isolées en signe dereprésailles. «A chaque foi s qu’ un émir 

du GI A étai t abattu, son remplaçant s’imposait en augmentant le ni veau de 

viol ence, en se disant que pl us il étai t viol ent, plus il se rapprochai t de Dieu»,révèle l’officier.

UNE FUITE ORGANISÉESUR LES NÉGOCIATIONSC’est dans ce climat que les terroristesont fait irruption dans le monastère,en cette nuit du 26 au 27 mars 1996.Quelques jours plus tard, Zitouni reven-dique l’enlèvement et exige la libéra-

tion de Layada et de plusieurs autresdétenus. Charles Pasqua fait appel à sonami, Jean-Charles Marchiani, le préfetdu Var, ancien officier des servicesfrançais (SDECE, devenu DGSE), quis’était illustré par les négociations ayantabouti à la libération, en 1995, des deuxpilotes enlevés en Bosnie.L’homme a ses contacts en Algérie, no-tamment avec les islamistes et les ser-vices du DRS (département du rensei-gnement et de la sécurité) alors dirigéspar le défunt Smaïl Lamari.«Marchiani avai t la possibil itéd’ arr iver ànégocier la l ibérat ion des moines avec le GIA», déclare Pasqua. Marchiani révèle avoirrencontré en France, à trois reprises,un émissaire de Djamel Zitouni,«pour lui fair e comprendre qu’i l l ui était impossibl e de fai re li bérer des détenus 

en Algéri e et que le GIA devait revoir ses demandes et montrer que l es moines 

sont touj ours vivants». Djamel Zitounidépêche alors à l’ambassade de Franceà Alger Mustapha Abdellah, le frèrede Yahia (auteur du détournement del’Airbus abattu par le GIGN à l’aéro-port de Marseille). Une ambassade que Yahia et Mustapha connaissaient bienpour y avoir travaillé et fréquenté lepersonnel.Des photos de fête de famille montrentquelques diplomates parmi les invités.

Mustapha remet une lettre de Zitouni,accompagnée d’un enregistrement au-dio des sept otages, au chef de l’antennede la DGSE, le colonel Clément, àl’insu de l’ambassadeur. «Toutes les consignes de sécur itéen pareil le situa- ti on ont étéviolées. Lorsqu’ on reçoi t un émissaire du GIA, on f il me, on organi se une fil ature, etc., on ne l’ accompagne pas jusqu’àson fief et on le lai sse part ir (…). Après avoi r bien écoutéla cas- sette, nous nous sommes rendu compte que la l ibérat ion de Layada n’étai t plus un préalable àcell e des otages.Il y avai t une possibi li téde l ibérer ces derniers sans pour autant toucher àla souverainetédes Algéri ens, intra itables sur cette question. Les négociati ons devaient se poursuivre àl’ étranger »,affirme Marchiani. Mais une fuite

d’information, parue dans le journal Le Parisien , faisant état de négociations

avec le GIA par l’intermédiaire du pré-fet du Var«fai t tout foi rer». Marchianiest informé par Jean-Louis Debré qu’uncommuniqué officiel allait mettre fin àsa mission.«Je lui ai dit faites-le. Mais sachez que les moines sont morts.» Les moines seront égorgés un à un,comme le raconte un ancien terroristequi était présent :«Cinq ont étéexécutés sur place et deux aut res ont étéemme- nés, pui s égorgés àleur tour. Le gr oupe 

était presséde fuir l es li eux.» Dans le communiqué daté du 21 mai1996, Zitouni annonce l’exécution desotages, dont les têtes ont été coupées et jetées à l’entrée de la ville de Médéa,une semaine plus tard.Le reportage se termine sur un témoi-gnage poignant de monseigneur Henri Tessier, qui disait que«la chose la pl us diffi cile pour lui était d’ annoncer aux familles des moines que ces derniers étaient morts et que seul es leurs têtes ont étéretrouvées». Les larmes auxyeux, l’ex-archevêque d’Alger se rap-pelle sa visite à Oran, après l’assassinatdu père Claverie, où il craignait undépart massif des religieux. «J’ai été surpri s de constater que tout l e monde étai t làet que personne n’ a expri mésa volontéde qui tter l ’ Algérie», dit-il. Le

reportage est vraiment à voir…Salima T lemçani 

NOUVEAU FILM SUR L’ASSASSINAT DES SEPT MOINES DE TIBHIRINE

D’anciens responsables français lèvent

le voile sur les négociations avec le GIA

LUTTE ANTITERRORISTE

Le général-major Ahmed Bousteila reçoitson homologue tunisien

Le général-major Ahmed Bousteila, comman-dant de la Gendarmerie nationale, a reçu

hier, au siège de son commandement à Alger,une délégation tunisienne conduite par le direc-teur général commandant de la Garde nationaletunisienne, le général Mountaser Essakouhi,avons-nous appris du commandement de cecorps constitué. Cette visite de travail s’inscrit,toujours selon la même source, dans le cadre

du renforcement des relations dans plusieursdomaines, notamment sécuritaire. D’autant plusque l’événement intervient dans un contextesécuritaire compliqué auquel fait face la Tunisie.C’est ainsi que les deux parties, en présencede hauts cadres de la Gendarmerie nationalealgérienne, ont débattu de la situation sécuritaire

qui prévaut en Tunisie, particulièrement sur lasécurisation de la frontière commune aux deuxpays. A cet effet, le chef de la Garde nationaletunisienne et son équipe se sont imprégnés de lalongue expérience de la Gendarmerie nationaledans la lutte antiterroriste et gestion des émeutes.Par ailleurs, cette délégation a visité des organesde formation de la Gendarmerie nationale et sesdifférentes structures opérationnelles et spéciali-

sées. Faut-il souligner que la Gendarmerie natio-nale algérienne et son homologue tunisienne ontdéveloppé, ces dernières années, de nombreuxprogrammes de partenariat et de coopérationbilatérale au profit de plusieurs domaines de laformation et de l’échange d’expériences profes-sionnelles. M- F. G.

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L ’ A C T U A L I T É

FINANCELOCALE

Desprérogatives auprofit des élus

L ’amélioration des ressourcesfinancières des communes sera

au centre d’actions de formation ini-tiées par le ministère de l’Intérieur etdes Collectivités locales, qui entendaider les élus locaux à tirer profit dugisement fiscal de leurs communes.Dans un entretien à l’APS, un res-ponsable du ministère souligne laméconnaissance des élus locaux despotentialités financières de leurscommunes et des moyens à mettreen œuvre pour en tirer profit en vuede renflouer les caisses de leurs mu-nicipalités. Selon M. Kerri, une plusgrande implication des élus dans larecherche ou même le recouvrementdes taxes et ressources financièress’avère indispensable, d’autant

qu’environ 1000 communes n’ontpas un gisement fiscal à cause deleur vocation pastorale ou agricole,deux segments entièrement défis-calisés en Algérie. Pour remédier àcette situation, le ministère est entrain de préparer une série de sémi-naires de formation pour «aider les élus àperfecti onner leur s prati ques comptables notamment et l es infor - mer sur toutes les ressources dont pourraient jouir àl’avenir leurs communes» . Le Fonds commun descollectivités locales (FCCL) prendraen charge le financement de cescycles de formation qui englobenttous les volets de la finance locale,soit le service public, le patrimoine,les marchés publics, la gestion desressources humaines et le dévelop-

pement local. Actuellement, 60 à65% des ressources des communessont composées de recettes fiscales,20 à 30% de dotations de l’Etat et10% de ressources patrimoniales quireprésentent l’autofinancement descommunes. Sur un autre volet, celuide la réorganisation attendue duFCCL, le responsable a rappelé quele fonds prenait en charge jusqu’àprésent les dépenses obligatoires descommunes, c’est-à-dire de fonction-nement, comme les salaires, l’éclai-rage, l’enlèvement des ordures,l’entretien des voies, des écoles,crèches, mosquées, cimetières…,et le transport scolaire. Désormais,et avec la réforme du fonds, objetd’un projet de texte actuellement auniveau du gouvernement, le FCCL

prendra en charge, de façon plusdense, les dépenses de développe-ment des communes, selon M. Kerriqui insiste sur le fait que l’argentdu fonds «provient des communes ell es-mêmes et n’ a r ien àvoir avec le budget de l’ Etat» . Les recettesattribuées au FCCL ont atteint 123milliards de dinars en 2012 contre102 en 2011. Les recettes fiscalesdestinées aux collectivités locales,y compris le concours du FCCL, ontatteint 368 milliards de dinars en2012 contre 337 en 2011. Z. H.

CORPS COMMUNS DE LA SANTÉ

L’option du gel de la grève

en examen

DÉPART À LA RETRAITE DES PROFESSEURSEN MÉDECINE

Ils exigent en contrepartiele grade de professeur émérite

La Coordination nationale descorps communs de la santé,affiliée à l’Union générale des

travailleurs algériens (UGTA), s’estréunie, hier, pour décider de la suiteà donner au mouvement de protes-tation. Ceci après l’annonce de lasignature par le Premier ministredes décrets portant revalorisation del’indemnité de garde et de la primede contagion des professionnels dela santé.Après près de six semaines degrève, les corps communs exam-inent la possibilité de geler la grève«et de donner un délai au gouver- nement pour prouver l e bien-fondé de la décisi on d’ augmenter l es montants des deux pr imes préci tées.Le syndicat a décidéde reprendr e à n’importe quel moment le mouve- ment de protestati on, si l’ augmen- tati on des montants de ces pri mes n’ est pas concréti sée» , expliqueun responsable du syndicat, enmarge de cette réunion qui a duré

 jusqu’à la fin de la journée d’hier,sans qu’une décision n’émerge. A

part les services des urgences, lesstructures sanitaires et les centreshospitaliers ont été paralysés du faitde la grève reconduite par plusieurssyndicats du secteur.Ambulanciers, brancardiers, agentsde sécurité, personnels de l’entre-tien et autres travailleurs de la santé,classés parmi les corps communs,ont fait hier une démonstration deforce en refusant de reprendre le tra-vail avant d’avoir eu gain de cause.Une marche symbolique a été or-ganisée auparavant par près d’unmillier de travailleurs à l’intérieurde l’hôpital, des slogans revendica-teurs ont été scandés en directiondes responsables de la santé pub-lique«qui entretiennent la précar ité et ont menéle secteur au pour- r issement». Les revendications destravailleurs des corps communs dela santé concernent en premier lieula révision du régime indemnitairedans son volet lié à la prime decontagion.A rappeler que la proposition de latutelle relative à la hausse de cette

prime à 7200 DA/mois selon legrade a été rejetée par le syndicat.Ce dernier revendique une autrerépartition «selon le r isque et non le grade» , et estime que le statut destravailleurs de la santé«marginal ise les corps communs et les a exclus des avantages attr ibués aux autres catégor ies de travai ll eurs du sec- teur» .

L’INTERSYNDICALE MAINTIENT LE BRAS DE FER

Si les corps communs débattent dela possibilité de geler ou non leurgrève, les praticiens généralisteset spécialistes, les psychologuesainsi que les professeurs en sciencesmédicales, tous sous la bannièrede l’Intersyndicale de la santé pub-lique, maintiennent leur appel àune grève cyclique de trois jours,enclenchée depuis trois semaines.La grève«ill imi tée» des paramédi-caux est également maintenue, ap-prend-on auprès de Lounès Ghachi,président du Syndicat autonomedes paramédicaux. «Nos acti ons 

de protestation sont maintenues  jusqu’ à l’ about issement de nos revendications» , a déclaré, hier, leDr Lyès Merabet, président du Syn-dicat national des praticiens de santépublique, à l’issue de la réuniontenue hier également à Alger par lesmembres de l’ Intersyndicale.Les syndicats ont maintenu aussileur appel au sit-in prévu aujo-urd’hui devant le siège du ministèrede la Santé.De son côté, le Dr Yousfi, présidentdu Syndicat national des praticiensspécialistes de santé publique (SN-PSSP), a souligné que «l’ augmen- tati on des montants des primes de contagion et de garde n’ont j amais éténos revendi cat ions pr incipal es».Et d’expliquer : «Notre mouvement de protestati on est moti vépar des doléances ayant tra it àla révision du statut régissant l a cor porati on, àla réhabil itat ion de la carte san- it ai re et àla l evée des discri mina- tions en matière d’ impôts ainsi que la revalor isati on du régime i ndem- nitaire.»  Fatima Arab 

Les professeurs chercheurs hos-pitalo-universitaires âgés de

70 ans et plus, concernés par ledépart à la retraite, réclamentle grade de professeur émériteoctroyé à certains d’entre eux enmai 2012, à l’issue du concoursorganisé par le ministère de l’En-seignement supérieur, dont lesrésultats ont été proclamés par lacommission d’évaluation et remisà la tutelle. Laquelle a préféré gelerle dossier suite à des réclamations

des non-admis sur la régularitédu traitement de ces dossiers parles membres de la commissiond évaluation, nommée «comitéd’éthique». Ce qui a d’ailleursamené sont président, le profes-seur Aberkane, à démissionner.Selon une source bien informée,la question sera tranchée par lePremier ministère qui a le dossieren charge.Seront donc concernés tous lesprofesseurs, toutes disciplinesconfondues, de l’enseignement

universitaire. Ils estiment que ledépart à la retraite comme leprévoit le ministère de l’Enseigne-ment supérieur, n’est pas du res-sort de son DRH. Une pétition estactuellement en circulation, signéepar certains professeurs concernés,et interpelle le ministre de l’Ensei-gnement supérieur, qui a été des-tinataire d’une copie le 8 mai der-nier, sur ses engagements pris aucours de l’année 2011 à propos del’organisation du concours d’accès

au grade de professeur émériteet d’assurer qu’aucun professeurne soit mis à la retraite avant quedes modifications notables de sonstatut ne lui permette une retraitedécente. «Qu’ en est-i l deux ans après ?» , s’interrogent les signa-taires. Et de rappeler que pourtant«Près de di x-hui t mois se sont écoulés depui s novembre 2011,date àlaquell e nous avons déposé nos dossiers, suite àvotre cor res- pondance, auprès de la commi s- sion d’éval uat ion nommée par vos 

soins. Cette commission a délibéré et a remi s son procès-verbal au DRH. Comme àl’ ordi nair e, après la f in de la session, les dossiers des candidats ont étéresti tués, pui s brusquement, contre toute attente,le DRH a réclaméde nouveau ces dossiers aux candidats. Depuis,malgrénos nombreuses sollici- tati ons, nous sommes restés sans nouvel les. Nous considérons cette attitude comme inacceptable et unique en son genre dans l’ univer- 

sitéalgérienne. Nous vous deman- dons de lever cette atteinte grave  ànotre dignité» , a-t-on demandé.Concernant le statut de la retraite,les signataires de la pétition esti-ment qu’«il n’ apparti ent null e- ment au DRH de se substituer à la Foncti on publ ique, placée sous l’autoritéde Monsieur le chef du gouvernement, pour f ixer des modal ités parti cul ières de dépar t à la retrai te des professeurs hospita- lo-universitai res».

Djamila Kourta 

Un cadre françaiscondamné pour 

insultes racistesUn cadre français a été condamné hierpar le tribunal de Bir Mourad Raïs à Algerà 3 mois de prison avec sursis, 150 000DA de dommages et intérêts et 50 000DA d’amende pour «insultes raciales». Ce condamné avait traité un employé de«sale Arabe». Ce directeur commercialdu bureau de liaison de la société Seita,qui commercialise des marques decigarettes françaises, avait, selon laplainte, traité un employé, Mehdi Hiani,de «sale Arabe » en pleine réunion etdevant témoins. Selon Me MouenisLakhdari, «la victime et le parquet vont 

 faire appel, car la peine est trop clémente par rapport aux réquisitions du parquet». Le procès a eu lieu le 7 mai dernier et leparquet du tribunal de Bir Mourad Raïsavait requis un an de prison ferme et100 000 DA d’amende contre le Français

pour «insultes à caractère raciste». «Ces propos étaient juste des plaisanteries. Jerespecte les musulmans et encore plusles Algériens», s’était alors défendule prévenu. Plusieurs témoins ontaffi rmé qu’il n’en é tait pas à sa premièreinsulte raciste, selon Me Lakhdari. LeFrançais n’était pas présent à l’énoncédu jugement car il a été rappelé par lasociété mère en France, a indiqué unemployé de la Seita à l’AFP. La plainteavait été déposée en octobre 2012 etMehdi Hiani, alors en contrat à duréedéterminée, avait été licencié deux joursplus tard.

●Hormis les services des urgences, les structures sanitaires et les centres hospitaliers sont toujours paralyséspar la grève reconduite par les syndicats du secteur.

       P       U       B       L       I       C

       I       T         É

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L ’ A C T U A L I T É

LEURDÉMANTÈLEMENTN’A TOUJOURS PASEU LIEU Les chalets

de toutes lesconvoitises

Sur les 520 logements à reconstruiredans la cité Ibn Khaldoun, seul unbâtiment manque à l’appel. La re-

construction du «32» n’a ainsi pas encoredébuté. Lorsque les études de reconstructiondu quartier ont été entamées, il a été établipar des experts que le terrain sur lequel setrouvait la bâtisse présentait des poches desable qui le rendaient inconstructible. «Il avait déjàprésentédes signes d’affaisse- ment lorsque l a citéa étéconstr ui te, dans les années 1980. Pour par er àce problème,confor tement spécial avai t étéconstr ui t dans les fondations. Mais suite àla ca- 

tastrophe, il a étédémol i» , explique-t-on.Il a ainsi été proposé de transposer l’ im-meuble à quelques mètres du site. Certainspropriétaires se sont âprement opposés àcette décision, tandis que d’autres, toujourscoincés dans les chalets, ont accepté afin deréintégrer leurs appartements au plus vite.Au bout d’années de procédures, de tiraille-ments, d’expertises et de contre-expertises,il a été décidé de reprendre la constructionà son emplacement initial en la décalantlégèrement. Quid des sinistrés ? Si la plupartont quitté la ville ou ont pu obtenir d’autreslogements, une poignée de personnes viventencore dans les chalets. Elles ont toutefoisdécliné les sollicitations à témoigner. Et siles conditions de vie dans les sites de chaletssont des plus éprouvantes, elles le sont d’au-tant plus maintenant.Car malgré l’insalubrité et la précarité de

ces logements de fortune, ils sont l’objet detoutes les convoitises. Synonymes de possi-bilité d’obtention d’un logement social, unvéritable trafic s’est créé autour des chalets :vente et location illégales, affectationsinjustifiées, complicités des autorités, etc.«D’ ail leurs, notre sort ie s’est faite dans la pagail le et l’ atteinte ànotre digni té» , serappelle une ancienne habitante.«On nous a laisséune période rédui te pour rendre les clés af in qu’ ils soient démantelés. Mais la tension étai t telle, avec tous les vols, l ’ in- sécur ité, les squats, que la plupar t n’ ont pas pu fini r de déménager» , poursuit-elle.«Des dizaines de camionnettes avaient débarqué et attendaient. Il s ont tout pri s, sanitaires,meubl es, éléments du chal et, j’ en passe et des meill eurs» , se rappelle une autre. «Moi  j’ ai tout bonnement trouvé, du jour au lende- main, une autr e fami ll e instal lée chez moi» ,

ajoute une autre.Les autorités, dépassées, n’ont semble-t-ilrien pu faire pour assurer un minimum desérénité à cette opération.«Si ce n’était de l a complaisance et de la compl ici té» , tempèreun citoyen. La preuve ?«Un jour, quelqu’ un frappe àla por te de mon chalet en exhibant une décision d’ affectati on en son nom.Pourtant , j ’ y vivais depuis un moment déjà et j’ étai s en règle. Quand il a compr is que  je ne me laisserais pas impressionner, il a abandonné. D’ où avai t-il obtenu cet avis, si ce n’est par une administration ?» , s’inter-roge-t-il. G. L.

DOCTEUR ABDELGHANI M ESLEM. Spécialiste en structure et génie  parasismique  

«L’application stricte des règles parasismiquesest la meilleure stratégie de prévention»Propos recueillis par

Fella Bouredji

Selon unerécenteétude sur lavulnérabilité aux risques natu-rels dans la wilaya d’Alger, quivient tout justed’êtrefinalisée, la

menace de séismes dévastateursplane sévèrement sur la région.Quel commentaire pouvez-vousen faire?

Je dirais simplement que cetteétude n’apporte rien de nouveau auxscientifiques algériens, soit dans lesuniversités soit dans les centres derecherche. Des études sur les risquesnaturels et leur impact dans lesgrandes villes algériennes, y comprisla capitale, ont été réalisées par lescentres de recherche algériens telsque le Centre national de rechercheappliquée en génie parasismique(CGS), le Centre de recherche enastronomie, astrophysique et géo-physique (Craag) ou les universitésalgériennes telle que l’université dessciences et de la technologie Houari

Boumediène (USTHB). Je souhaiterais que les respon-sables, dans nos ministères, se rap-prochent de nos scientifiques et denos universités avant d’appeler lesétrangers et, par là, montrer au grandpublic que l’université algérienne,avec 50 années d’existence, n’a puformer des scientifiques capables deréaliser une étude de vulnérabilité,alors que plusieurs études de micro-zonation et d’évaluation de vulné-rabilité des structures stratégiquesont été déjà réalisées par les scien-

tif iques du CGS. Je recommandeaux autorités concernées par la ré-duction des risques de catastrophed’aller creuser dans les archives descentres de recherche algériens avantd’appeler des consultants étrangers.Quelles sont les limites deces pré-

visions ?Ces prévisions sont basées surl’approche probabiliste et donc nepeuvent être que des outils d’aide àla décision pour les décideurs. Toutle monde, à Alger, société civile etautorités publiques, connaissent trèsbien le degré de vulnérabilité desconstructions à Alger et plus parti-culièrement les constructions datantd’avant 1962.L’Algérie, qui a connu plusieurs

séismes violents ces dernières dé-cennies, a-t-elleunepolitiquepré-ventiveefficace?A mon avis l’Algérie, après plu-

sieurs expériences de catastrophes,a développé une politique préventiveparticulièrement aux séismes. J eciterais, à titre d’exemples, les règles

parasismiques algériennes (RPA) quiont été adoptées la première fois en1981, l’assurance «catastrophes na-turelles» qui est obligatoire depuisseptembre 2004, l’enseignement dugénie parasismique dans la majoritédes universités et écoles supérieures

algériennes, les études d’aléas et devulnérabilités réalisées par les insti-tutions algériennes, l’éducation dansles cycles primaires et secondairesau comportement face au risquesismique (ministère de l’Educationnationale, Croissant-Rouge algérienet DGPC), l’acquisition par le CGS(ministère de l’Habitat) d’une tablevibrante pour mener les recherchesen génie parasismique dans le cadrede la réduction du risque sismique.Quelle serait, selon vous, la

meilleure stratégiedepréventionà adopter pour faire face auxrisques deséismes et pour en atté-nuer les dégâts ?Pour la réduction des dégâts,

la meilleure stratégie est princi-palement l’application stricte des

Règles parasismiques algériennes(RPA1999/2003) pour les structuresnouvelles et le renforcement desstructures existantes vulnérables quine répondent pas aux normes d’au- jourd’hui ; la formation des adminis-trateurs et des ingénieurs au sein des

administrations ainsi que des entre-preneurs à la réduction des risques decatastrophes sismiques au sein desuniversités. Il faut aussi sensibiliseret encourager les propriétaires privésà renforcer leurs maisons conformé-ment au RPA1999/2003 par la miseà leur disposition des crédits néces-saires, renforcer les prérogatives duContrôle technique des constructions(CTC) et jouer un rôle de forcepublique.Les assurances doivent aussi jouer

un rôle important dans l’atténua-tion des dégâts. Il est clair commele cristal que toute la stratégie deprévention doit commencer par lasensibilisation de la société civile.En conclusion, je dois dire que,comme toute autre forme d’action

en faveur de la protection, de la pro-motion sociale et du développementéconomique, la réduction des pertesen vies humaines et économiquesdoit se baser sur la recherche scien-tifique, à travers une stratégie natio-nale de gestion des risques aussi biennaturels que technologiques. Noussavons aujourd’hui que la science etla technologie modernes, alliées àune politique sociale éclairée, sontcapables d’atténuer considérable-ment les effets négatifs des risquesmajeurs. F. B.

BIO EXPRESSLe docteur Abdelghani Meslem, spécialiste en structure et génieparasismique, est membre de la Society for Earthquake and CivilEngineering Dynamics (Angleterre). En 2010, il a obtenu son PhD engénie parasismique à l’université de Chiba, au Japon. Le D r Meslema collaboré avec des chercheurs et ingénieurs multidisciplinaires ;il a ainsi participé à des projets nationaux et internationaux pour laréduction des risques sismiques. Il est actuellement un chercheur à TheEarthquake and People Interaction Centre (EPICentre), University Collegeof London (UCL), Angleterre. Il travaille sur un projet international etinterdisciplinaire sur les méthodes globales pour l’estimation de lavulnérabilité et des risques sismiques.

DIX ANS APRÈS, QU’A-T-ON APPRIS DE PLUS ?

Un microzonage en cours

pour une meilleure préventionSuite de la page 1

Car pour pouvoir faire face à de tels phéno-mènes dans le futur, comprendre le passéet en tirer des leçons est indispensable.

«La l ongueur de l a fai ll e est de 50 à55 kil o- mètres et sa profondeur de 6 à10 ki lomètres.Le séisme a induit un soulèvement de la côte de la région de 0,5 mètre et un retr ait de la mer ; un mini -tsunami avai t fr appéles côtes des Baléares.Jusqu’àauj ourd’ hui, l ’ eau n’a pas retrouvéson niveau ini tial» , affirme-t-on.Mais dix ans après le séisme meurtrier deBoumerdès, que sait-on de plus sur l’activitésismique en Algérie ? «Nous en savons beaucoup plus. A cette époque, nous n’ avions aucune donnée sign ifiante sur, par exemple,la topologi e mar ine des côtes algériennes» ,

rétorque le Dr

Yelles Chaouche. Une large étudea depuis été menée en mer Méditerranée afin

de combler ces lacunes. «Cela nous a permi s de nous doter d’ images des fonds marins,d’ une cartographie sismique des gli ssements sous-mar ins, etc. Ce qui nous a aidéàmieux comprendre l a sismici téde l a région et de ses sources sismiques» , poursuit-il. Et ainsi aboutirà un zonage sismique et à un microzonage.«Ce micr ozonage àl ’échell e local e est en cours d’élaborati on. Cela permettra de connaître avec exacti tude la capaci tédes sols àréagi r aux excitati ons sismiques et de prendre des mesures en conséquences tout par ti cul ièrement en ce qui concerne la constructi on et l’ investissement économi que» , explique le Dr Yelles Chaouche.L’on sait par exemple que les côtes algériennessont classées«zone 3» , donc exposées aux aléassismiques. Si ce degré d’exposition, d’ampleuret de fréquence ne varie globalement pas d’est

en ouest, il décroît à mesure que l’on va versle sud du pays. «D’où la nécessi téabsol ue 

d’ une préventi on sans fail le, qui passe par une par fai te connai ssance de ces r isques àl’ échell e locale, et ce, en dotant chaque commune d’ un plan d’ exposition aux ri sques» , argue ledirecteur du Craag.D’autant plus que l’Algérie a à son actif unhistorique sismique aussi violent qu’ancien.Même si des recherches sont encore à effectuerdans cette«généalogie» , il a été établi que leséisme le plus ancien auquel on ait pu remonterest celui qui a eu lieu à Alger, en 1365, où ilavait été enregistré quelque 100 répliques enune seule nuit. La ville d’Alger et ses environsont été complètement détruits, une partie étantinondée. Depuis, la terre a régulièrement etviolemment tremblé, détruisant à plusieursreprises des villes telles que, entre autres,Alger, Blida, Chlef, Tipasa ou Oran. Ou encore

Béjaïa, où un séisme de magnitude 5,5 a étéenregistré dimanche dernier… G. L.

       P       U       B       L       I       C

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É C O N O M I E

FIA-2013

536 firmesétrangèressont

attendues

Pour sa 46e édition, la Foireinternationale d’Alger (FIA)ouvrira ses portes du 29 mai

au 3 juin au Palais des expositionsd’A lger, sous le signe du «renou-veau économique», ont annoncé, hier,les organisateurs de ce rendez-vouséconomique annuel. Une occasionpour «mesurer l a performance de l’ entrepr ise algéri enne» , a estiméAïssa Zelmati, secrétaire général duministère du Commerce, au coursd’une conférence de presse tenue ausiège de la Safex, à Alger. Plus de 400exposants nationaux et 536 étrangers,issus de 25 pays, y sont attendus.La participation locale, seulement10% du total des exposants,représente particulièrement les entre-prises qui ont conclu des partenariatsavec des étrangers, les secteurs del’énergie, la chimie et la pétrochimie,les industries agroalimentaires, lesservices et les industries manufac-turières.«Ce dernier secteur demeure bi en en deçàdes at tentes et des défis mal grétous les effor ts menés ces der nières années par les pouvoir s publics pour le relancer» , déplore-t-on. Les firmes étrangères, elles,activent dans de diverses industries, ycompris les industries mécaniques etles services multisectoriels.La surface totale prévue, à cette occa-sion, est de 46 331 m2, un peu moinsque l’édition précédente. Environ50 000 visiteurs professionnels y

sont attendus, selon les organisa-teurs, afin de nouer «des rel at ions d’affaires qui pourront aboutir, à terme, àdes partenariats mutuelle- ment bénéfiques» .Pour cette année, le Cameroun estl’invité d’honneur avec la partic-ipation de 51 exposants. Un pro-gramme d’animation exclusivementéconomique est prévu avec des hom-mes d’affaires et des représentantsdes institutions off icielles de ce paysafricain. L’ambassadeur du Camer-oun à Alger, Claude Joseph Mbafou,a rappelé la volonté de son pays denouer «un partenariat privilégié avecl’Algérie», comme il a émis le souhaitde voir l’accord de 1967 renégociéavec les autorités algériennes.Le choix de ce pays est porté pour

son rôle de «facilitateur» dans lecadre de la mise en place de la zonede libre-échange continentale, prévueen 2017, selon les explications dureprésentant du ministère du Com-merce. On annonce, par ailleurs, etcontre toute attente, la présence duchef de l’Etat, Abdelaziz Boutef-lika, pour inaugurer cet événementéconomique. Un rituel peu probable,d’autant plus que le Président est hos-pitalisé à l’hôpital du Val-de-Grâce enFrance depuis trois semaines. H. L.

NCA-ROUIBA INTÈGRE LA BOURSE

Première cotation le 3 juin prochain

La société privée activant dans le secteur desboissons, Nouvelle conserverie algérienne

(NCA-Rouiba), devra intégrer officielle-ment le marché boursier d’Alger le 3 juin pro-chain, a annoncé hier la Commission d’organisa-tion et de surveillance des opérations de Bourse(Cosob), autorité en charge de la supervision de laBourse des valeurs mobilières. Ainsi, après avoirmené à bien son opération d’ouverture de capitalà hauteur de 25% par le biais d’une offre publiquede vente d’actions (OPV), NCA-Rouiba devravoir son titre coté pour la première fois au parquetde la Bourse d’A lger le 3 du mois prochain, selonla Cosob, citée hier par l’APS. La même sourceprécise que l’offre publique de vente lancée parNCA a été déclarée officiellement fructueuse etrépond parfaitement aux conditions d’admissionau marché principal de la Bourse d’Alger. LaNouvelle conserverie algérienne, rappelle-t-on,a décidé de placer, en avril dernier, un total de2 122 988 titres en public pour un prix d’émissionfixé à 400 DA l’action. Après avoir procédé en

2005 à une opération de capital-investissementà travers une prise de participation à son capitalpar le fonds d’investissement Afric Invest, NCARouiba a ainsi choisi de recourir à une OPVpour permettre justement une sortie de ce mêmecapital-investissement par le biais du marchéboursier. Une fois l’action NCA admise offi-

ciellement aux négociations sur le marché,un contrat de liquidité, que l’entrepriseprévoit de ratif ier avec l’intermédiaire enopérations de Bourse (IOB), chef de filede l’opération, en l’occurrence l’lOB BNPParibas El Djazaïr, permettra de garantir la

liquidité de ses titres durant au moins les sixpremiers mois de son admission à la coteofficielle. Le recours à un tel contrat, faut-ilpréciser, permettra à l’entreprise émettricede voir son titre faire l’objet de cotationsrégulières et d’éviter ainsi les séances in-fructueuses où les ordres d’achat viennent

à faire défaut, commedelà a été parfois lecas pour les quelquestitres déjà négociablessur le marché boursierd’Alger. A. R.

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Des délégués médicaux, commerciauxChef de produits et superviseurs

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CLASSEMENT SELON LEURS RESSOURCES FINANCIÈRES EN 2012 

Hassi Messaoud la plus riche

commune, Souhane la plus pauvre

Laquelle des 1541 communesque compte le pays est la plusriche ou la plus pauvre ? A cette

question, le ministère de l’Intérieuret des Collectivités locales vientd’établir un classement selon leursressources financières. Hassi Mes-saoud est, tout compte fait, de loin, lacommune la plus «riche» d’Algérie.Zone pétrolière (wilaya de Ouargla),

elle occupe la tête du peloton avec desressources de 8 milliards de dinars en2012. Tandis que la plus pauvre ou lamoins nantie, c’est selon, se trouvepas très loin de la capitale, puisquec’est la commune de Souhane dansla wilaya de Blida qui dispose d’unniveau de ressources de 25,7 millionsde dinars. Ce listing des APC les plusriches et les plus pauvres d’Algérie setrouve dans un document élaboré par

la direction des finances locales dudépartement de Ould Kablia et réper-cuté par l’APS.Outre la zone pétrolifère de HassiMessaoud, 36 autres communes sontconsidérées comme «très riches»avec des ressources annuelles dépas-sant 1 milliard de dinars. Ce sont dansleur majorité des communes abritantdes sites pétroliers ou gaziers, des

zones industrielles, de grandes socié-tés de production ou situées dans deszones frontalières, selon la mêmesource. La commune d’Oran avec4,65 milliards de dinars, suivie de DarEl Beïda (Alger) avec 4,5 milliardsde dinars, Skikda (4,3 milliards dedinars), Chéraga (Alger) avec 3,64mds, Béjaïa (3,11 mds), Oued Smar(Alger) avec 3,1 mds, Sétif (2,83mds), Constantine (2,8 mds), Annaba

(2,4 mds) et Rouiba (Alger) avec 2,36mds. Viennent ensuite les communesde Hydra (Alger) 1,9 milliard dedinars), Alger-Centre (1,67 md), ElEulma (Sétif-1,6 md), Batna (1,52md), Blida (1,36 md), Tizi Ouzou(1,33 md), Debdab (Illizi-1,3 md),Ouargla, Djelfa et Bordj Bou Arréridjavec 1,25 md chacune, Akbou (Bé-

 jaïa-1,22 md) et In Amenas (Illizi-1,2

md). Les communes de Reghaïa, ElBiar, Kouba, Bord El Kiffan (Alger)et celle de Bethioua (Oran) ont toutesréalisé plus de 1,1 milliard de dinarsde ressources.Mais les plus pauvres sont toutes descommunes rurales : Meridja (Béchar)avec 27 millions de dinars et OuledBouachra (Médéa) avec 28 millionsde dinars. Dans l’ensemble, un totalde 425 communes sur les 1541 ont

réalisé des recettes annuelles supé-rieures à 25 millions de dinars etinférieures à 50 millions de dinars

en 2012, alors que 682 communesenregistraient des entrées allant de50 millions de dinars à moins de 100millions de dinars. Quelque 400 com-munes recevaient des recettes allantde 100 millions à 1 milliard de dinarset 36 communes engrangeaient enfinplus d’un milliard de dinars chacuneen 2012.Ainsi la topographie des communesqui vient d’être établie sur la base deschiffres de 2012 devrait permettred’aider à localiser le mal-être decertaines communes victimes d’unemauvaise redistribution des richesseset de l’absence d’un aménagementdu territoire. Est-il possible que lescorrections pendant longtemps atten-dues à ce niveau de travail soit un jourapportées pour remédier à une situa-

tion politique, sociale et économiquedes plus incertaines dans des régionsdu pays plus que dans d’autres, auSud comme au Nord ?Les réformes tant claironnées, depuisau moins dix ans maintenant, abou-tiront un jour ou seront-elles toutsimplement une littérature bonne àmeubler les projets politiques dontleurs auteurs sont toujours les pre-miers à les renier ? Ali B.

● La zone pétrolifère de Hassi Messaoud et 36 autres communes sont considérées comme «très riches»avec des ressources annuelles dépassant le milliard de dinars

●Les plus pauvres sont toutes des communes rurales : Meridja (Béchar) avec 27 millions de dinarset Ouled Bouachra (Médéa) avec 28 millions de dinars.

Les zones pétrolières abritent lescommunes «les plus riches» au sensdu classement établi par le ministèrede l’Intérieur selon le niveau desressources

P

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 - 8 

 ALGER INFO

S U R L E V I F 2 4 H E U R ES

MÉDECINE DU CŒUR  BOUZARÉAH :

CIMETIÈREÀ L’ABANDONLe cimetière Sidi M’hamedde Bouzaréah est dans unétat d’abandon total. «En

 plus des mauvaises herbesqui envahissent les tombes,des amas de gravats et dedétritus se sont accumulésavec le temps, rendant ainsi ce lieu insalubre»,s’indigne un citoyen dansune correspondance, dontnous détenons une copie.Ce dernier lance un appel àl’APC afin qu’elle organiseune grande opération denettoyage.

Cet habitant proposed’associer Netcom et Asroutet de mettre à leurdisposition tous les moyensnécessaires pour déblayercet endroit et lui redonnerle respect qu’on lui doit .

SUSPENSION DE

L’ALIMENTATION EN EAUL’alimentation en eau potablesera suspendue dans quatrecommunes de la wilaya d’Algerde mercredi (20h) à jeudi (4h),en raison des travaux deréparation d’une canalisationprincipale de production,localisée au niveau de la stationde pompage de Bir Mourad Raïs,a indiqué, hier, la Société deseaux et de l’assainissementd’Alger (Seaal) dans uncommuniqué. Les communesconcernées sont Bir MouradRaïs, Hydra, Ben Aknoun (enpartie) et El Biar. Un dispositif sera mis en place afind’alimenter, en priorité, lesétablissements publics et

hospitaliers.

EL MOHAMMADIA : DEUX CASDE MÉNINGITE DANSUNE CRÈCHELes responsables de la crècheBessma, située à

Mohammadia, exigent des

parents un certificat de bonnesanté pour pouvoir autoriserl’accès de la crèche à leurenfant. Cette décision a étéprise après que deux cas deméningite ont été signalésparmi les enfants.Cependant, cette décision n’apas été bien accueillie par lesparents des enfants, quiestiment que ce certificat doitêtre délivré parl’établissement. Une structuresans médecin ni infirmier,selon les propos des parentsd’élèves.

PLUS DE 300 MILLIONS DÉGAGÉS POUR CES PROJETS

La réalisation de marchés

de proximité freinée●Depuis 2004, la wilaya d’Alger a lancé la réalisation de 68 marchés de détail,dont 37 de proximité et 31 autres couverts.

Enfin un médecin à l’écoute des citoyens désirant épancher leur cœur !(photo prise à Rouiba)

HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs

Fadjr……..… 03:38Chorouk.....….05:34

MERCREDI 22 MAI 2013

 JEUDI 23 MAI 2013

Dohr………… 13:20Asser……….. 16:35Maghreb….. 19: 55 Îcha……....... 21:37

EUCALYPTUS-

SIDI MOUSSA

TRANSPORT DES VOYAGEURSDÉFAILLANT Les usagers de la ligne Eucalyptus-Sidi Moussa se

plaignent du manque flagrant de bus de transport de voya-geurs. Les usagers sont quotidiennement pénalisés, que cesoit au niveau de l’arrêt de bus principal aux Eucalyptus oudans les multiples arrêts de l’itinéraire reliant les deux muni-cipalités. Selon des habitants, ce problème ne fait qu’empirersans qu’une solution vienne soulager les milliers de citoyensayant l’habitude de se déplacer sur cette ligne.Un problème dû principalement à des dysfonctionnementsque les services concernés tardent à régler, apprend-on.En fait, les bus préfèrent rester immobilisés au niveau dela station de Sidi Moussa plutôt que de faire la navette etassurer le service pour les dizaines de travailleurs et defamilles qui attendent, impatiemment, sur la voie publique.«Ils arrivent touj ours pleins àcraquer. Il s auraient pu démar- rer un peu plus tôt, et fai re le plein de voyageurs en route»,explique un citoyen, précisant qu’à n’importe quel moment

de la journée, des usagers attendent à la sortie des haouchs etdes agglomérations urbaines situés des deux côtés de la route.Ainsi, force est de relever qu’au moment où une foule com-pacte attend désespérément l’arrivée du bus des Eucalyptus,à Sidi Moussa, les voyageurs ayant pris place dans le bus,attendent, en colère, un départ qui tarde à venir. Un scénarioquasi-quotidien qui offusque les habitants. «Les services de transport de la wil aya doivent intervenir et remettre de l’ ordre sur cette l igne», nous dira un homme d’un certainâge. D’autres préconisent un renforcement de la ligne avecdes bus supplémentaires et l’obligation de limiter le tempspassé à l’arrêt. Une solution qui pourrait éviter, à l’avenir,de voir des bus pleins transporter des personnes âgées et depetits enfants qui suffoquent. Djamel G.

ALGER-CENTRE

RÉHABILITATION

DE 40 IMMEUBLESLa réhabilitation de 40 immeubles du centre-ville d’Algera été confiée à l’entreprise Volcansa, pour plus de 10 mil-

lions de dinars, a annoncé, hier, le ministère de l’Habitat, nousapprend le site on line TSA.Cette société est chargée de restaurer 20 immeubles situés rueDidouche Mourad et 20 autres boulevard Mohammed V, selonla même source. Le délai de réalisation est fixé à 12 mois.Le ministère de l’Habitat a lancé plusieurs opérations de réhabi-litation des immeubles du centre-ville de la capitale. Les travaux touchent notamment les façades, mais aucuneopération de renforcement de ces bâtisses, datant de l’époquecoloniale et dont certaines sont dans un état catastrophique, n’aété entamée. Les cages d’escalier sont vétustes et menacent des’écrouler. R. A. I.

    P    H    O    T    O   :

    E    L    W    A    T    A    N

    P    H    O    T    O    S  :    D .    R

 .

Des projets de réalisationde marchés de proximi-té ont été lancés depuis

plusieurs années. Toutefois, letaux de concrétisation restefaible. Depuis 2004, la wilayaa lancé la réalisation de 68marchés de détail dont 37 deproximité et 31 autres cou-verts, lit-on dans un rapportsur l’activité présenté à l’APWd’Alger. Une enveloppe de 316millions de dinars a été déga-gée pour la concrétisation deces projets. Sur les 37 marchés

de proximité, 33 ont déjà étéréalisés, alors que les quatrerestants sont en chantier. 16marchés sont en activité et 17ne sont pas opérationnels enraison, signale-t-on, d’étals noninstallés, d’absence du réseauélectrique, du refus des com-merçants de rejoindre les lieuxà cause de la non-attractivitédu site, d’absence de listes desbénéficiaires. A El Harrach, lesmarchés de proximité MalikaGaïd et Boumaâti ne sont pasoccupés par les commerçantsen raison de l’absence de ré-seau d’électricité pour le pre-mier et de la décision des auto-rités de délocaliser le projetqui doit désormais être confié

à Batimétal pour le second.A Bachedjarrah, Bourouba,Bordj El Kiffan, Bab Ezzouaret El Marsa, où l’informel esttrès présent, les marchés desPalmiers, ceux de la RN 38,d’Ali Amrane 3, El Djorf etDemmouche sont boudés parles bénéficiaires. A Tixeraïne(Birkhadem), les commerçantsont refusé de rejoindre le nou-veau marché de proximité etont réclamé la réalisation d’unmarché couvert. L’oppositiondes riverains a également blo-

qué l’ouverture de certains pro- jets, tels que les marchés de lacité des 64 Logements de Der-gana. Des litiges avec l’OPGIont retardé l’exploitation d’unmarché aux Eucalytus (Haï ElDjemhouria). La wilaya a pré-vu, par ailleurs, de réaliser 31marchés de proximité couverts.

19 seulement ont été réalisés,4 construits partiellement et

12 autres à l’arrêt. 8 sur les 19marchés de détail couverts ontété réalisés, mais n’accueillentpas de clients pour plusieursraisons : appels d’offres infruc-tueux, aménagement extérieuren cours, absence de réseauélectrique.Le passage d’une ligne haute

tension sur l’assiette a bloquéle lancement du projet d’Ouled

Fayet. Un autre site a été choisirue du Cimetière (cité des 128Logts) Les instances du com-merce privilégient un nouveaumode de marché, dénomméBatimétal, par allusion à l’en-treprise publique à qui sontconfiés les travaux. Une enve-loppe de 520 millions de dinars

a été dégagée pour la réalisa-tion de ce projet confié de gré àgré à l’entreprise publique. 680commerçants pourraient êtreintégrés à la faveur de ce projet,dont les travaux de réalisationn’excèdent pas 5 mois. Les 17projets sont répartis dans lescommunes de Réghaïa, BabEzzouar, Mohamadia, Bou-rouba, Bachdjarrah, Birtouta, Tassala El merdja, Kouba, Be-louizdad, Sidi M’hamed. Leurconcrétisation est annoncéepour le Ramadhan prochain.

Nadir Iddir 

Marché de proximité à El Madania toujours fermé pour absence de réseaux divers

370 SUPÉRETTESDANS L’ALGÉROIS

Selon un document sur l’activité commerciale remis aux élusde l’APW d’Alger, la wilaya d’Alger dispose de 519 espacescommerciaux, suivant le décret exécutif 12-111 du mars2012. 71% des espaces sont des supérettes (370), les marchéscouverts communaux sont au nombre de 65. La wilaya nedispose que d’un marché de vente en gros de poisson (LaPêcherie) et d’un marché hebdomadaire de véhicules. Cesgros espaces de vente sont situés dans les quartiers d’ElDjorf, El Hamiz, Semar et Jolie-Vue. N. I.

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R É G I O N E S T

Des fuites d’eauen sont la cause

GLISSEMENT DE TERRAIN AU BOULEVARDZIGHOUD YOUCEF À CONSTANTINE

● Les équipes de la Seaco sont intervenues pour réparer deux fuites, alors quedes sondages se poursuivent sur le réseau d’assainissement.

BISKRA

La condamnation d’uneseptuagénaire fait des remous

 

Des dizaines de personnes se sont rassemblées, hier matin, devantles portes du siège de la cour de justice de Biskra pour demander larévision du procès d’une vieille dame de 70 ans, accusée d’homicide

prémédité, qui a été condamnée, dernièrement, à 20 ans de prison ferme parle tribunal criminel de Biskra. En 2010, l’inculpée avait empoisonné sa belle-fille laquelle était morte quelques jours plus tard dans un hôpital. Estimantque la peine infligée est excessive pour cette femme « âgée et malade pour qui aucune circonstance atténuante n’ a étéretenue par les j uges », les pro-testataires, dont des membres de sa famille ont scandé des slogans et brandides banderoles pour exprimer leur refus de cette condamnation. I ls ne se sontcalmés qu’a l’issue d’une rencontre avec un haut magistrat qui leur a expliquéles procédures légales à suivre par les avocats de la condamnée pour interjeterappel et peut-être voir la peine infligée à la meurtrière être revue à la baisse oucomplètement levée. H. M.

SOUK AHRASLa place de l’Indépendance libérée

Un important dispositif de sécurité a été récemment déployé au niveau de laplace de l’Independance, lieu où des centaines de marchands ambulants

ont élu domicile depuis des mois. Autour des étals de fortune où on proposait

 jouets, fripes, chardonnerets, parfums contrefaits, etc., des repris de justices’adonnaient aux agressions et aux transactions douteuses. Du coup, c’estun espace public qui commence à retrouver sa vocation avec le départ dessquatters invités à déplacer leurs étals vers d’autres lieux. La présence perma-nente des véhicules de la police rassure les citoyens. Voici le témoignage d’uncafetier du centre-ville de Souk Ahras : «Depuis quelques jours, nous avons constatéune nette améli orat ion de la sécur itédans cet endroi t où pul lulaient voleurs et déli nquants (…) et l ’ image hideuse de ces bal lots de fri pes débal lés  àperte de vue n’y est plu s». Pourvu que sa dure. A. Djafr i 

MILALa mosquée de Sidi Ghanem,un pan de l’histoire

La mosquée de Sidi Ghanem, véritable pôle de rayonnement islamique,œuvre d’Abou El Mouhadjir Dinar, compagnon du prophète (QLSSSL),

a été l’un des thèmes dominants du colloque national (20 et 21 mai), organiséà la maison de la culture de Mila par la direction des affaires religieuses etdes Wakfs. Sidi Ghanem est le plus ancien culte musulman en Algérie et la 2e mosquée en Afrique après celle de Kairouan. Implantée au cœur de la vieilleville de Mila, elle a été bâtie en l’an 59 de l’Hégire.Cette merveille architecturale aurait été implantée sur le site d’une basiliquebyzantine. Beaucoup d’historiens attestent aussi qu’Abou El Mouhadjir Dinara séjourné entre 2 à 4 années à la vieille ville de Mila, considérée alors commeun rampe de lancement des Foutouhate islamiques vers l’Afrique du Nord. Dr

 Youcef Abed, a présenté l’ identi téculturell e des habitants du Maghreb moyen (l ’Algéri e) » lors des conquêtes islamiques, soit entre l’an 21 et 92 de l’Hégire.Abdelhamid El Khaldi, professeur de l’enseignement supérieur à l’universitéd’Alger, a gratifié l’auditoire d’un magistral exposé sur les «suspicions entou-rant les deux puissants conquérants : Okba Ibn Nafaâ et Abou El MouhadjirDinar. «De nombreux savants, écriva ins et penseurs occidentali stes, spécia- li stes du monde arabo-musulman, ont tentéde dénaturer le parcour s presti- gieux et perverti r la mémoire de ces valeureux combattants », a-t-il souligné.«Ces courants de pensée noci fs ont qual if iéles Foutouhate ini tiées par ces deux bâtisseurs de point noi r et d’atteinte àl’ histoi re ». Et de poursuivre: «Ces deux précurseurs avai ent obl igéles popul ations àadopter l’ Islam. Quant à Okba Ibn Nafaâ, il est donnépour être l’ insti gateur de la dominati on islami - que en Afr i que du nord».A noter que la plupart des conférenciers ont affirmé que «l’ action de ces deux combat tants étai t consubstant iel le, car el le convergeai t vers le même idéal: la morali sation de l a société, l’ incul cation de la cul ture et l a di ffusion des préceptes de l a reli gion ». A l’ouverture des travaux de cette rencontre, le walide Mila, Abderrahamane Kadid, a déclaré avoir donné son accord pour l’ insti-tution, en 2014, d’un colloque international sur la mosquée de Sidi Ghanem.

 M. Boumelih 

Les professeurs du secondaireaffi chent leur courroux 

La grogne enfle au sein des enseignants du secondaire avant même que laliste des heureux attributaires ne soit rendue publique. Et pour cause, ces

derniers, affil iés au Conseil national autonome des professeurs de l’enseigne-ment secondaire et technique (CNAPEST) ont organisé, hier, près du siège dela wilaya, un sit-in de protestation.A travers cette action revendicative, la corporation, rencontrés sur place,conteste l’attribution prochaine de 30 unités, quota revenant au secteur del’éducation. Soit 10 logements à Ferdjioua et autant à Téleghma et Chel-ghoum Laïd. «La pri ori téd’ acquisit ion revient au corps des professeurs.Mais, ce n’ est pas le cas. Les bénéfi ciair es sont, pour la plupar t des adminis- trateur s, des agents, voire des fonctionnair es céli batai res ». Lamara Rabïe,coordinateur de wilaya de cette instance syndicale, renchérit : «Nous exigeons l’ annulation pure et simple de l’ attri bution et demandons le mise en place d’une commission d’ enquête.» M. B.

Une semaine après la ferme-ture à la circulation automobiled’une bonne partie du boule-

vard Zighoud Youcef, les premièresinformations sont tombées hier surles causés probables de la dégradationde la chaussée, après un long silencede la part des autorités. Ainsi, lorsdes travaux de la session ordinaire del’APC, tenus hier au siège de la muni-cipalité, la maire de la ville, SeifeddineRihani a affirmé à la presse que des

infiltrations d’eau potable et d’eauxusées sont à l’origine des fissures et desdéformations constatées sur le tronçonde la route menant vers le CHU deConstantine, juste à quelques mètres dela caserne de la Casbah. «Une équipe techni que de l a Seaco s’ est déplacée sur l es lieux dans l a journée lundi der- nier munie d’équi pements sophi sti quée pour sonder l e sol où il s ont conclu que des canali sations d’eau potable datant des années 1970 sont endommagées et doi vent être remplacées en urgence », arévélé le P/APC. Pour ce faire, le mêmeresponsable a affirmé qu’une commis-sion regroupant les services des travauxpublics, l’hydraulique, la SEACO, etl’APC, a été mise en place. Cette com-mission se réunira aujourd’hui pourdiscuter de la résolution de ce désa-

grément inattendu et qui a causé unecacophonie générale, notamment pourla circulation automobile au centre-ville. Dans une déclaration faite hier àla radio locale, le vice-directeur de laSeaco, Chebri Lamri, avancera de soncôté qu’il s’agit de trois fuites souter-raines détectées dans des conduitesdont le diamètre varie entre 80 et 150

mm, et que deux d’entre elles ont étéréparées en attendant une interventiondans la troisième fuite. Le cadre dela Seaco n’écartera pas la possibilitéqu’il y ait d’autres fuites dans le réseaud’assainissement sur la base des son-dages plus poussées que les équipesde l’entreprise auront à effectuer sur

site. «Nous sommes en train d’établ ir une étude approfondi e pour déterminer avec précision la cause exacte de cette défor mation de l a chaussée ai nsi que les fissures apparues sur le sol, mais i l faudra attendre la semaine prochaine pour connaître l es conclusions de cette étude », notera-t-il. Concernant le plande circulation mis en place pour faire

face à cette situation, le P/APC indi-quera qu’il sera revu avec les servicesconcernés, tout en critiquant au pas-sage la précipitation avec laquelle a étéprise la décision de fermer le boulevardZighoud Youcef, sans aucun préavis.Le responsable de la commission decirculation à l’APC ne manquera pas

de soulever que beaucoup de diff icultésont été rencontrées sur terrain pourl’appliquer et le faire surtout respecter,notamment s’agissant des interdictionsde stationner décidées dans les ruesLarbi Ben M’hidi, Tatache Belkacem,Abdellah Bouhroum et Meriem Bouat-toura et qui demeurent toujours sanseffet. O.-S.Merrouche et S.Arslan 

La route est toujours fermée à la circulation    P    H    O    T    O  :    E    L    W    A    T    A    N

L

’APC de Constantine vient d’innover en décidant d’ins-taurer une taxe de propreté dont les citoyens devront

s’acquitter annuellement. Une mesure qui a été votée hierlors de la session ordinaire de l’APC. La taxe en questionvarie entre 500 et 1000 DA pour les habitations, de 1000 à 10000 DA pour les locaux commerciaux et de 10 000 à 100 000DA pour les unités industrielles implantées sur le territoirede la commune. L’on saura que cette taxe aura pour objectif d’aider la municipalité à mieux gérer la collecte des orduresménagères estimées à 123 000 tonnes par an. Toutefois, rienn’a été dit sur la procédure et les modalités d’application decette nouvelle mesure, ni sur la date de son entrée en vigueuret la manière avec laquelle l’APC compte collecter ces«énormes recett es » et les canaux qu’elle envisage d’utiliserpour informer et convaincre la population. Interrogé sur cettequestion, le P/APC de Constantine, Seifeddine Rihani, a étéévasif, paraissant lui-même n’en savoir goutte, alors quel’on s’interroge sur la base de quelle loi, l’APC a pris cettedécision, sinon pourquoi les citoyens payent-ils les impôts?Notons par ailleurs que les élus ont examiné lors de cettesession les projets de deux parkings à étages, dont le montantalloué pour l’étude et la réalisation est de 70 millions dedinars. Des projets qui seront gelés par l’APC en attendantune réévaluation de cette enveloppe. Le projet de réhabilita-tion du centre culturel Abdelhamid Benbadis, estimé à 200milliards, et le réaménagement de l’abattoir communal dontle revenu annuel est d’un milliard, ont été aussi bloqués. LeP/APC a expliqué que ces projets ne seront pas abandonnés,mais qu’ils seront soumis à une réévaluation de leurs coûts

financiers. Lors de cette session, le P/APC a annoncé qu’ila décidé de relever de ses fonctions, El Hachemi Maârouf,délégué du secteur urbain des Mûriers, après les multiplesplaintes déposées par les citoyens. Il a été remplacé par NabilBousbaâ. O.-S.Merrouche et Yousra Salem 

SESSION DE L’APC

Une taxe de propreté fixéeentre 500 et 100 000 DA

UN GENDARME ET SON FILS

TROUVENT LA MORT DANS

UN ACCIDENT DE LA ROUTE

Un commandant de la Gendarmerie nationale, B. DJ.,âgé de 38 ans, et son fils B.GH., âgé de 3 ans, ont trouvéla mort, hier vers 13 h, sur la RN10, reliant Sigus à OumEl Bouaghi, suite au dérapage de leur véhicule, qui s’estensuite renversé. L’accident a eu lieu à Ouled Rahmoun,daïra d’El Khroub. Selon le chargé de communicationde la Protection civile, les victimes se trouvaient à bordd’une voiture de marque Renault, type Mégane.Ils étaient accompagnés de l’épouse du commandant,

B.F., 38 ans, qui se trouve dans un état critique, et deleurs deux autres fils, B. A., 9 ans, et B. H., 7 ans,qui présentent des blessures plus ou moins graves.Les victimes ont été évacuées à l’hôpital MohamedBoudiaf d’El Khroub où décèderont le commandantet son fils, alors que les autres seront transportésà l’hôpital militaire de Ali Mendjeli. Yousra Salem

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R É G I O N O U E S T

SAÏDA

Les hémodialyséscrient leur indignation

TIARET Concoursrégionaldu meilleur artisanboulanger 

● Un sit-in a été organisé, hier, par les insuffisants rénaux pour dénoncer le calvaire qu’ils endurent au quotidien et l’indifférence

des autorités quant à leur prise en charge.

Plus d’une trentaine d’in-suffisants rénaux se sontrassemblés à l’intérieur

de l’hôpital Ahmed Medeghride Saïda pour exposer les pro-blèmes qu’ils endurent quoti-diennement et dénoncer l’ in-différence des autorités pourleur réelle prise en charge.Le secteur de la Santé estdepuis très longtemps malade.

 Tout d’abord, les séances d’hé-modialyse de 4 heures sontréduites à 3 heures avec 4rotations par jour en raisondu manque de générateurs, cequi pénalise les insuffisantsrénaux, particulièrement ceuxqui habitent dans les villageset ne trouvent pas de trans-port la nuit pour rentrer chezeux. «J’habit e àDaoud, je dépense plus de 800 DA pour effectuer 80 km en louant un taxi» , dira un quinquagénaire.Abordant leproblème du suivimédical, un octogénaire ajouta: «J e touche 3 000 DA du social , nous faisons des ana- lyses médicales chez le pr ivé.Je mendie pour essayer de 

me trait er !»  Tous les maladess’accordent à dire qu’il y a unemauvaise prise en charge deshémodialysés et même un lais-ser-aller. Nous avons constatéde visu le manque d’hygièneet des générateurs en panne.«Pendant les séances d’hémo- dialyse, l’ eau ruisselle du pl a- fond, un problème d’étanchéité et on utilise des bâches en guise de protection de for- tune pour éviter provi soire- ment l e pire» , s’exprima ainsiune jeune fille malade, proposconfirmés par les travailleursdu centre d’hémodialyse.Le grand problème est l’eaude Skouna selon les ingénieursde la maintenance.«La stati on d’épurati on tombe fréquem- ment en panne àcause de l’ eau saumâtre de Skouna,nous sommes 5 ingéni eur s dont un seul titulaire. Nous avons par léàmaintes repr ises,mais rien n’ a étéfai t. I l faut un puits ou une adduction en eau potable, la survi e des malades dépend en premier li eu de la stati on d’épurat ion 

et ensuite de la disponibilité de générateur s pour tous» . Unmalade habitant à une quaran-taine de km de Saïda, prenantla parole, demanda l’ouvertured’un centre d’hémodialyse àSidi boubekeur. Contacté parnos soins, le néphrologue Zeg-gai a été on ne peut plus clair :«Nous sommes complètement dépassés, j e vi ens de r ecevoi r en 24 heures 4 nouveaux ma- lades pour l’ hémodial yse, je gère pl us de 300 malades entre consul tat ions et hémodialyses.Nous avons 13 générateur s dont seuls deux sont en t rès bon état avec plus de 107 ma- lades àtrai ter. Il y a un manque cr iard en matière d’ hygiène, de personnel médical . En cont i- nuant de la sorte, on va se ret rouver avec 5 séances de 4 heures par jour, ce qui est qua- siment impossibl e àgérer. La solution réside en la création de nouveaux centr es d’ hémo- dial yse. Tlemcen, par exemple,possède 7 centres d’ hémodi a- lyse et Saïda qu’ un seul !»   Sid Ahmed 

CHLEF

Le CALPI sort de sa léthargie

ADRAR Journée d’information sur l’investissement dans le Sud

SFISEF130 vieilles bâtisses serontdémolies

TISSEMSILTLes bénéficiaires de 610logements sociaux connus

GHAZAOUET

Des habitants s’opposentau tracé du réseau d’eau

Pour la première fois depuis sa création en janvier 2011, leComité d’assistance à la localisation et à la promotion desinvestissements et de la régulation du foncier (CALPIREF)

s’est réuni avec les opérateurs économiques de la région.L’initiative est plutôt venue de la chambre de commerce et d’in-

dustrie de Chlef, dont les membres ignoraient tout des missions etdes activités de ce dispositif. Le secrétaire général de la wilaya, lesdirecteurs des Domaines et de l’Industrie et de la PME sont doncvenus devant la corporation pour expliquer le fonctionnementdudit comité, notamment les modalités de cession des terrainsdestinés aux projets d’investissement. Le représentant de la wilayaa fait savoir que 30 projets ont été avalisés et leurs promoteursorientés vers la zone industrielle d’Oued Sly. Une zone qui estactuellement saturée en raison du rétrécissement de l’espace,d’une superficie de 214 hectares. Le même responsable a annoncéqu’une étude est en cours pour l’aménagement de deux nouvelleszones industrielles, totalisant 220 ha à Oued Sly et Boukadir. Si leproblème du foncier industriel se pose avec acuité, il n’en est pasde même de l’espace destiné à un investissement touristique. Se-lon le représentant de la direction du Tourisme, 10 sites couvrant1971 hectares ont été classés zone d’expansion touristique sur lelittoral de la wilaya. «Troi s zones àTigheza, Mainis et Aïn Ha- madi , disposant de 630 hectar es, ont déjàfait l ’ objet d’ une étude d’ aménagement et sont fi n prêtes pour accueil li r les premiers projets d’investissement» , a-t-il souligné. Le débat qui a suivi cette

 journée d’études a permis aux intervenants, parmi les opérateursprésents, de soulever un certain nombre d’interrogations sur lefonctionnement du CALPIREF et les conditions de cession desterrains disponibles. A. Yechkou r 

«Les stratégies de promoti on de l’ investi ssement dans le Sud Algéri en. La wilaya d’ Adrar comme modèle.» C’était là le thèmeabordé hier lors de la journée d’étude qui s’est déroulée au niveaude l’Université africaine d’Adrar. Cette manifestation économiquea été organisée par la faculté des sciences économiques et com-merciales et des sciences de gestion. Les travaux de cette rencontreont regroupé, en plus des enseignants universitaires, un bonnombre d’opérateurs et d’acteurs économiques de la région, telsque les banques publiques implantées à Adrar, l’ANDI, l’ANSEJ,CNAC, l’ANIRF, les chefs d’entreprises publiques et privées, lesinstitutions financières de la wilaya comme les Impôts, le Trésor,les Domaines, etc. Ainsi, pas moins de 24 interventions ont étéfaites, traitant particulièrement des sujets économiques d’actua-lité. La dominance des conférenciers était parmi les professeursde l’U.A. Voici quelques sujets abordés : L’investissement et ledéveloppement local - l’ impact direct de l’investissement étrangersur la croissance économique nationale - Les réalités et l’horizonde l’investissement dans le secteur touristique dans le Sud - Le rôledes banques dans la politique économique du pays - L’administra-tion f iscale et l’investissement - Les mécanismes de financementdes projets d’investissement, etc. A. A.

Q uelque 130 bâtisses frappées de vétusté seront démoliesprochainement dans la commune de Sfisef, localité distanted’une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de SidiBel Abbès, a-t-on appris de source locale. L’opération de démoli-tion, a-t-on expliqué, est motivée par les résultats d’une expertisetechnique selon lesquels les différentes bâtisses ciblées, qui sontsituées dans le vieux quartier«Yahia Bouhend» , menacent ruine.La source précitée a fait savoir, dans ce contexte, que les travauxde démolition du site considéré seront entamés dès l’achèvementdes procédures administratives y afférentes. M. H abchi 

La liste de 610 bénéficiaires de logements sociaux a été affichéece mardi au chef-lieu de la wilaya, et de nombreuses contesta-

tions ont été relevées à chaud. Les moins de 35 ans bénéficiairessont au nombre de 244, 366 autres bénéficiaires étant âgés deplus de 35 ans. Certains citoyens insatisfaits font état de dépôts dedossiers depuis les années 80 et 90. Cette liste a été choisie par lacommission d’attribution sur un total de 7 800 dossiers éligiblesà l’attribution alors que le nombre de demandeurs de logementss’établit à 14 000 dans la seule commune de Tissemsilt. Ali B en.

La commune de Tient veut brancher la par-tie Est de Djemaa Sekhra à l’eau potable

mais le projet rencontre une vive oppositionde la part des habitants de Koreïche, un petitvillage que le réseau d’approvisionnement eneau potable devait traverser. Ils estiment que le

tracé du réseau tel qu’il est conçu dans les plansdes services de l’hydraulique est fortementpréjudiciable pour leur village. La canalisationsera posée le long de la chaussée de la seuleroute qui donne accès à ce hameau.«Si cette route est endommagée, notr e vil lage sera encl avé» , s’inquiète un habitant. D’autant plus

inquiétant, souligne un autre, que les travauxune fois entamés risquent d’abîmer les réseauxsouterrains du village : AEP, gaz de ville, assai-nissement. Les villageois qui ne comptent passe laisser faire réclament que le tracé du réseausoit déplacé tout en proposant un autre tracé qui

contourne la route. I ls considèrent même que letracé qu’ils suggèrent est moins coûteux dansla mesure où il est moins long que le premierde 200 mètres. «Pourquoi refuse-t-on d’ opter pour un tracémoins coûteux et avant ageux pour l es habitants ?» , s’interrogent nos inter-locuteurs. O. El Bachir 

 

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  E  l   W a  t a n

    P    H    O    T    O   :

    D    R

Les malades en colère !

Le centre de formation pro-fessionnelle féminin de Tia-ret a abrité hier le concoursrégional pour la désignationdu meilleur boulanger-ar-tisan d’entre une douzainede maîtres boulangers (etdes boulangères) venusde huit wilayas de l’Ouestet du Sud-ouest du pays(Djelfa, Médéa, Aïn Defla,Tissemsilt, Mostaganem,Chlef, Laghouat et Tiaret). Lejury, composé du directeurdes services agricoles, lereprésentant des boulan-gers, l’institut des grandescultures et le représentantdes consommateurs, n’a pas

eu la tâche facile pour dépar-tager les concurrents qui ontrivalisé d’ardeur et de doigtépour présenter du pain sousses différentes facettes. Ily avait, outre le pain tradi-tionnel fait à base de farinepanifiée, différents produitsallant du pain de campagne,celui au son de blé, de maïs,du pain complet, la baguetteartistique, du pain au sarra-sin noir, du pain au blé fer-menté, le rustique…et autantde produits qui dégageaientde la bonne saveur, de la tex-ture et d’autres aspects quidéterminent le prix. Celui-cifut attribué, sans conteste,à Ahmed Meslem de Tiaret,

celui-là même qui a décrochéen 2007 le prix national etun 2ème prix à l’international.S’ensuivent des lauréats deChlef, celui de Mostaganemreprésenté par l’entreprise«Les moulins de Sidi Benbra-

him» et enfin à Médéa. Placésous le signe du 50ème anni-versaire et parrainé par legroupe CEGRO et de grandsgroupes industriels commeBenamor et Metidji, le finalnational aura lieu débutjuin et sera couronné parl’octroi d’une distinction etde récompenses financières.Les wilayas de Tamanrasset,Relizane, Ghardaïa étaientabsentes, et pour cause, leur

éclipse aura été à l’égale del’organisation quelque peutatillonne bien que la pré-sence du DSA, du présidentde la chambre de l’agricul-ture ont donné de l’aura àune rencontre qui aurait dûse dérouler dans un lieu au-trement plus en relation avecl’évènement.  A. F.

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  9 

L’APW réclame

la réhabilitation des écoles

KABYLIE INFO

 ●De nombreux établissements scolaires de la wilaya de Tizi Ouzou nécessitent destravaux de réhabilitation, indique un rapport de l’APW.

Malgré les budgets al-loués par les pouvoirspublics, plusieurs éta-

blissements scolaires de lawilaya de Tizi Ouzou sontdans un état de délabrementavancé et souffrent de déficitsmultiples.Le constat émane de la com-mission Education, formationprofessionnelle et enseigne-ment supérieur de l’APW.Parmi les carences relevées,figurent l’insuffisance desmoyens d’entretien, le manquede raccordement aux réseauxd’eau potable et du gaz natu-rel, l’insécurité, insalubrité,présence de l’amiante danscertaines structures en préfa-briqué, retard et insuffisanceen matière de réalisation.«Lor s de nos di fférents dé- placements dans les établ is- sements scolaires des cycles primaire, moyen et secon- daire, nous avons relevéen matière d’ infr astructure des insuff isances qui nécessitent une réhabil it ati on, entretien et maintenance» , souligne lerapport de l’Assemblée dewilaya. Pour la Cefpes, «la réhabilitati on des écol es pri- mai res passe inéluctabl ement par la nécessitéde coll abo- rati on des communes avec le secteur de l’éducat ion pour élaborati on d’un programme type permettant de remédier aux insuff isances et accorder une importance capitale aux écol es pri mai res» .Les membres de la commis-sion, présidée par M. Malki,

évoquent aussi la nécessité desécuriser les établissementsscolaires. «Il ne se passe pas un jour sans que l’ on signale des vols, de jour comme de nui t, dans l es écoles ou les cantines. Ce phénomène prend une ampleur i nquiétante. Les cambr iolages se sont succédé ces derniers temps dans les localités de Béni Douala, Tig- zir t, Béni Zmenzer, Maâtkas et autres. I l convient de remédier,en urgence, àcette fâcheuse situat ion afi n de protéger l es élèves et le per sonnel» .En matière d’insalubrité, lamême commission a relevéque des terrains vagues, si-tués devant des écoles, ont ététransformés en véritables dé-potoirs d’ordures ménagères.

La présence de l’amiante dansdes établissements en préfa-briqué constitue également unsujet de préoccupation pour lesreprésentants de la commis-sion.«Ces str uctures du temps révolu, ne doi vent pl us exister.La présence de l’ amiante, dont nul n’ ignore les effets cancéri - gènes met la vi e de nos enfants en danger» , met en garde laCefpes. Sur un autre volet,il a été enregistré le manqued’eau potable et des coupuresfréquentes dans certains éta-blissements.Pour cela, un projet d’amélio-ration doit être lancé pour pou-voir éviter toute dégradationde l’hygiène, et ce, par la miseen place de bâches à eau danschaque établissement et l’ins-

tallation de robinets en nombresuffisant, est t-il préconisé.Au chapitre informatisationet branchement au réseautéléphonique, seulement 197sur 651 écoles sont concer-nées, a-t-on indiqué. S’agis-sant des cantines scolaires,le taux d’élèves bénéficiairesest de 93 %, selon la mêmesource qui déplore par ail-leurs la mauvaise scolarisationdes enfants handicapés. «Il aété constaté que les enfantshandicapés se retrouvent sansstructures, leurs parents, dé-semparés, livrés à eux-mêmesface à l’incertitude de l’avenirde leurs enfants, l’enclave-ment de beaucoup de villagesde la région et le manque .

Ahcène Tah raoui 

L’état des infrastructures influe sur la scolarité des élèves

WILAYA DE TIZI OUZOU

TIMIZART

    P    H    O    T    O   :

    E    L    W    A    T    A    N

DAÏRA D’AZEFFOUN

UN LOGICIEL POURGÉRER LES DEMANDESDE LOGEMENTS

Les services de la daïra d’Azeffoun, à 65 km de TiziOuzou, viennent encore une fois d’innover en matière

d’utilisation des nouvelles technologies de l’informationdans l’administration. Un logiciel de gestion automatisée(LOGESTA) à été mis au jour par Mlle Kahina Amara, in-génieur d’état en informatique et travaillant dans le cadredu pré-emploi au sein de la daïra. Ce logiciel informatiqueaura à gérer l’ensemble des demandes de logements descitoyens.Une fois tous les renseignements des postulants saisis dansce logiciel, celui-ci procèdera à la classification automa-tique des demandeurs, selon les critères de sélection répar-tis en trois étapes distinctes. La première étape consiste àsélectionner ceux qui, parmi les demandeurs, ouvrent droità un logement, suivant les lois en vigueur. La deuxièmeétape est de mettre tous les critères et renseignements despostulants, après une enquête sociale, en définissant lescas les plus urgents à satisfaire.Enfin la 3e et dernière étape, le logiciel procède à la clas-sif ication de tous les postulants, selon la note attribuée etsuivant les textes de loi qui régissent ce domaine. Le chef de la daïra d’Azeffoun, M. Bouhait Lamri, nous dira, àpropos de la conception de ce moyen informatique, que«son objectif pr inci pal est d’assurer avant tout la trans- parence, la rapiditéet la légalitédans le trai tement des dossiers de demandes de logements» . Il a ajouté que laliste des 1018 demandes de logements enregistrée parla daïra d’Azeffoun sera mise sur la page officielle duréseau social (Facebook) de cette administration, dans unerubrique créée spécialement à cet effet. Achour Hocine 

STAGE DE PARAPENTEÀ AÏT ZIKKIUn stage national de parapente a été organisé récem-

ment à «Assouel», sur les hauteurs de la communed’Aït Zikki, à quelques 75 km au sud-est de Tizi-Ouzou.Le stage est organisé par «Mitidja Club» de Blida en col-laboration avec le groupe de parapentistes de Bouzeguèneet avec la participation des clubs «Alto» Skikda, et lesgroupes de vol libre de Bouira et de Bejaia. Le stage s’estdéroulé sous l’égide de la fédération algérienne des sportsaériens (FASA). Huit pilotes parmi les plus performantsont effectué plusieurs vols quotidiennement. Quandla météo s’y prêtait, ce n’est pas moins de 32 vols par jour, soit quatre vols par pilote qui, au départ du sommetd’Assouel, à quelque 1500m d’altitude, ils survolaientles nombreux villages d’Illoula et de Bouzeguène, durantdes tranches horaires variant entre quarante minutes etsoixante dix minutes, à une altitude d’environ 800m.Les huit athlètes sélectionnés ont participé ainsi à l’ultimestage au terme duquel ils se retrouvent capables et enmesure d’encadrer à leur tour tous les stages d’initiation etde perfectionnement dans la pratique de vol libre. «Avec ce groupe issu du lot et qui a pri s part àtous les stages,nous arri vons àla fi n de l a première phase. Nous sommes sûrs que ce groupe a acquis tous les rudiments de base,pédagogiques et techniques, pour encadrer àleur tour des stages de formati on et d’encadrement dans la for - mation des jeunes parapentistes. La FASA a investi toute son énergi e dans la formati on des cadres et elle est sur la bonne voie. Son objecti f est de développer ce spor t au niveau nati onal avant de prendre par t aux compéti tions internati onales de vol l ibr e», nous a indiqué M. HassanBoudraa. Depuis 1998, avec le premier pratiquant deparapente en la personne de Rezak Challabi de Skikda etde son groupe, en passant par le club «Kabylie Evasion»du défunt Smaïl Aliane, de Bouzeguène, en 2008 qui aformé un bon groupe et la première et unique femme envol libre, le parapente national acquis une prestigieuseavancée avec, aujourd’hui, l’existence de plus d’unedizaine de clubs de parapente et de deltaplane à l’échellenationale.  Kamel Kaci 

La stèle «amnay ubizar» inaugurée

L’association culturelle «Amnay» du

vil lage Abizar, dans la commune de Timizart, à 50 km nord-est de Tizi Ouzou,a organisé vendredi dernier, à l’occasionde la clôture du mois du patrimoine natio-nal, une journée d’activités culturelles.La manifestation a été entamée parl’inauguration d’une stèle, façonnée àl’ identique du monument original d’Abi-zar, par deux dessinateurs-décorateursdu village, connus sous les noms d’Ali etMansour.Pour rappel, la stèle d’Abizar a étédécouverte dans ce village en 1858 parle baron Henri Aucapitaine, un officierfrançais, qui a étudié longuement laKabylie.Ce monument, indique-t-on, datede l’époque libyque (4 à 5 siècles av. J-C)et sur lequel sont gravées des inscriptionslibyco-berbères.Sur ce bloc de pierre de 1,25 mètre de

hauteur/1,10 de largeur, est sculpté uncavalier numide, barbu, armé d’un bou-clier et de trois javelots.La cérémonie d’ouverture a été marquéepar la présence de nombreux sages duvillage et leurs invités, notamment le P/APW de Tizi Ouzou et le maire de Timi-

zart et l’auteur et chercheur Younes Adli.Ce dernier a relevé «l’aspect historique»de la stèle en donnant une communicationà ce sujet. D’après Younes Adli, «la race du cheval gravésur l a stèle n’ existe que 

dans le Nord de l’ Afri que, et suivant la 

paléontologie animale, c’est un cheval de Numidie appeléaussi cheval bar be, la race la pl us ancienne des chevaux dans le monde. C’ est un cheval élevédans la région pour les besoins du travail de la terre, en cas de guerre et pour des parades. Vu ses qualités, l’ animal a été escamotépar les Arabes et les Européens,dont Napoléon. I l exi ste encore àTiaret et au sud de l ’Al gérie», fera remarquerM. Adli.Il a saisi cette occasion pour parler del’histoire «honorable» du village Abizaret de toute la région des At Djennad :«Si les Turcs n’ont pas pu coloniser l ’ Algéri e,c’ est grâce àla résistance farouche de cette région où il s ont perdu des batai ll es décisi ves». En parallèle, les organisateursont tenu une exposition d’outils de travailagricole, en usage jadis chez les paysans

en Kabylie, un métier à tisser et d’autresustensiles pour divers travaux manuels,de couture et autres. A rappeler que lastèle d’Abizar, qui figure sur le billet ban-caire de 20 DA, peut être visitée par lescitoyens intéressés au musée national desantiquités à Alger. Nour dine Tidj edam 

Une réplique de la stèle découverte en 1858

a été inaugurée vendredi 

El Watan 

Bureau de TIZI OUZOUBoulevard Amena Mahieddine, Lotissement Hasnaoua.

N°1 (axe école paramédicale - stade du 1er Novembre). 

Tél./ Fax : 026 21 76 86

PHOTO : D.R.

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Coup d’envoi de la sixièmeédition aujourd’hui

ORAN INFO

RÉFECTION DES LYCÉES

Les travaux n’ont atteint que 40%

EL- KERMA LES ACQUÉREURS DE 2200LOGEMENTS LSP INQUIETS

TAFRAOUILES LYCÉENS SE PLAIGNENT DU MANQUE DE TRANSPORT 

DÉLINQUANCE 5 MALFAITEURS ARRÊTÉSPAR LA POLICE

Les travaux de réfection des lycéesdatant de l’ère coloniale ont connu

un très grand retard. Ce retard est dû auchevauchement des travaux avec l’annéescolaire et à certains aspects techniquesde cette délicate opération. Le tauxd’avancement a atteint dans certainsétablissements 40% dans le meilleur descas alors que pour d’autres, il n’est quede 30%. Tels que les lycées Colonel Lotfiau centre-ville et Ibn Badis à Plateau.Les entreprises en charge de ce pro-

gramme de réfection justifient ce retardpar la longue année scolaire algérienneet par l’impossibilité d’effectuer certainstravaux en présence des élèves vu leurscaractères particuliers et dangereux. Maisles services compétents se sont engagés àtout terminer lors des vacances scolairesd’été avec une accélération des cadencesde travail et un renforcement des équipes.Avis très partagé par les enseignants et lesparents d’élèves. D’autre part, plusieursinfrastructures de ce type viendront ren-

forcer le parc de l’Education nationalelors de l’année scolaire 2013-2014. Cesinfrastructures seront implantées dans lesnouvelles cités édif iées ou celles ayantconnu une forte croissance démogra-phique ces dernières années. On comp-tera sept nouveaux lycées pour les locali-tés de Boutlélis, Oued Tlélat, Aïn Beida,Nedjma et aussi Boufatis. Quatre autresseront livrés au cours de cette mêmeannée scolaire à Belgaïd, Aïn El Kerma,Sidi Benyabka. Zekri S.

 ARTS POPULAIRES : ORANS’INVITE À SKIKDA La culture oranaise estl’invitée, à partir de ce lundi,pour une semaine, à Skikdadans le cadre du Festivaltraditionnel des Artspopulaires.La délégation oranaise,conduite par desresponsables de la Directionde Wilaya de la Culture, est

forte d’une soixantaine depersonnes composéesd’artistes artisans,comédiens, hommes delettres et autres pourprendre part aux différentesexpositions

pluridisciplinaires et animerdes manifestationsculturelles et musicales. T. K.

LES EXPORTATIONS ONT  ATTEINT PRÈSDE 1 MILLION D’EUROSEN AVRILPrès d’un million d’euros deproduits hors hydrocarburesont été exportés à partir duport d’Oran durant le mois

d’avril dernier à destinationdes marchés européen,asiatique et africains,indique-t-on auprès duservice des statistiques de laChambre du Commerce et del’Industrie de l’Oranie

(CCIO). Il s’agit, selon lecommuniqué mensuel de laCCIO, par exemple, d’unevaleur de 413 000 euros deplaques de plâtre. Il a étéexporté également, durantce mois d’avril, du poissoncongelé, des déchets depapier, de l’acide sulfonique,des peaux tannées et desblocs de marbre. T. K. 

LES FILMS WESTERN À L’AFFICHE À LACINÉMATHÈQUELes films américainswesterns, réalisés dans lesannées 1950 à 1960, sont àl’affiche à la salle «El

Ouarsenis» de laCinémathèque d’Oran àraison de deux séances de14h30 et 16h30.Il s’agit, selon le service de laprogrammation, des longsmétrages prévus auPanorama du Western:«L’homme qui n’a pasd’étoile» de King Vidor, «Jesuis un aventurier»d’Anthony Maan, «L’homme

de la Sierra» de Sidney J.Furie, «La cible humaine» deHenry King, «L’homme aucolt d’Oran» d’EdwardDrmytruk et «A l’ombre despotences» de Nicholas Ray.

T. K.

Les acquéreurs du programme des 2200 logements socio-par-ticipatifs (LSP) d’El Karma dans la wilaya d’Oran, qui sont

achevés depuis 2011, sont très inquiets des retards inexpliquéspar les promoteurs pour la remise des clés à leurs bénéficiairesqui sont dans l’attente. Les chantiers de construction de ceslogements ont été lancés en 2007. Dans un communiqué remisà la rédaction, ces bénéficiaires, rappellent-ils, ont organisé,depuis le début de l’année en cours, plusieurs actions de protes-tations sur le site des logements pour attirer l’attention des auto-rités locales sur les diff icultés rencontrées après l’achèvementde ce programme de logements. Selon les promoteurs, ces der-niers se disent être dépassés par les évènements et que cela estdu ressort des autorités qui sont habilitées à délivrer les certif i-cats de conformité pour la remise des clés. Il s’agit, par ailleurs,du réseau d’assainissement qui a été payé par les acquéreurs etqui ne peut être branché en raison des retards enregistrés dansla réalisation de la station de relevage pour le traitement deseaux usées ainsi que les voies de communication et le branche-ment du réseau électrique. Dans ce document, l’ensemble desacquéreurs«exigent que leurs l ogements leur soient li vrés avant la f in du mois de jui n en prévision du mois de Ramadhan et la prochaine rentrée scolaire, faute de quoi il s sont déterminés à uti li ser tous l es moyens nécessaires pour occuper par la force leur s l ogements».  T. K.

Le manque de moyens de transport dans la commune de Ta-fraoui continue de faire jaser les lycéens. En effet, le seul bus

mis à leur disposition pour rejoindre les bancs de leur établis-sement situé à Oued Tlélat reste insuffisant pour faire face à laforte demande. Les lycéens sont contraints d’être à 6h 30 devantl’arrêt faute de quoi ils ne pourront y aller. Si certains sont issusde Tafraoui, d’autres malheureusement viennent de Kehailia etautres douars avoisinants. La situation est devenue quasimentimpossible pour des centaines d’élèves appelés à faire ce trajetquotidien. Des sources proches de l’APC de Tafraoui confir-ment ce manque de bus et précisent que la commune ne disposepas de moyens pour répondre aux besoins.Le problème ne sera résolu qu’une fois le projet de réalisationd’un établissement secondaire sera achevé. Celui-ci est prévupour l’année prochaine, ce qui soulagera vraisemblablement ceslycéens. Contrairement au cycle secondaire, les bus sont dispo-nibles pour les autres paliers qui sont le primaire et le moyen, afait savoir la même source. Ils sont en effet des milliers d’élèves,habitant dans les villages et les localités des communes limi-trophes, appelés à parcourir des kilomètres pour rejoindre leursbancs d’écoles. Si dans les grandes villes comme Oran, lesétablissements scolaires, surtout les écoles primaires, se situentà quelques mètres du domicile familial, c’est loin d’être le caspour les enfants des zones isolées. Les parents d’élèves ont tou- jours tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences de ce déficiten moyens de transport. Foued A.

Une bande de cinq malfaiteurs âgés entre 24 et 33 ans, impli-qués dans plusieurs délits de vols et des agressions à l’aide

de motocyclettes, commis à l’est d’Oran, a été arrêtée par leséléments de la 24èmeSûreté urbaine d’Oran.L’arrestation de cette bande, selon le service de la communica-tion de la Sûreté de wilaya, a été opérée grâce à des informationset des renseignements parvenus à la 24ème Sûreté urbaine, à lasuite desquels une opération de recherche a été déclenchée pourarrêter ces malfaiteurs. Lors de leur arrestation, les policiers ontsaisi, au domicile du chef de la bande, un lot d’objets provenantdes vols. Les cinq malfaiteurs ont été présentés devant la justice.Par ailleurs, les éléments de la 2ème Sûreté urbaine ont appréhen-dé, grâce à l’appel au N° vert 1548, un jeune âgé de 22 ans qui acommis un vol d’une somme d’argent dans une pharmacie situéedans le quartier «Plateau». T. K.

L e coup d’envoi de lasixième édition des flo-ralies d’Oran aura lieu

aujourd’hui à partir de 15 h.Le jardin municipal d’Oranabritera ainsi, jusqu’au 30 maiprochain, ces journées flo-rales. Ce traditionnel festivaldes fleurs et des plantes, qui setient tous les ans, est organisépar l’APC d’Oran, et cela, en

collaboration avec les direc-tions de wilaya de l’Educationnationale et de la Jeunesse etdes Sports. Seront au menu

des activités culturelles et mu-sicales, qui seront animées pardes troupes et formations, desmaisons de jeunes, des jeuneset centres culturels.Pour cette sixième édition, lamanifestation comptera desfleuristes, mais encore despépiniéristes, des jardiniers,des potiers, des paysagistes,des commerçants en outil-

lage et produits phytosani-taires de jardinage ainsi quedes artisans en ferronneried’art de toutes les régions du

pays. Une centaine de standsaux couleurs florales de 12m² seront mis à la dispositiondes exposants participants. Cetévénement, devenu une tradi-tion à Oran depuis 2008, verrala participation d’une ving-taine de wilayas des quatrecoins du pays. Près de 90professionnels prendront partà cette édition qui comprendra

également des stands pourexposer les services offerts parles entreprises d’entretien desespaces verts et la protection

des plantes avec la présenta-tion de plants d’arbustes or-nementaux. La manifestationest également une opportunitépour les professionnels de pro-diguer des conseils pratiquesaux citoyens en quête de réus-sir leurs travaux de jardinageet notamment la plantation defleurs, ainsi que des artisansen vannerie, céramique, ceuxqui fabriquent des produitscosmétiques à base de plantes(savons artisanaux, crèmes,shampoings…), ainsi que

ceux qui préparent le cous-cous, les pâtes traditionnelles,la confiture à base de plantes.La Direction de la Jeunesse etdes Sports a contribué dans leprogramme artistique. Hormisl’intérêt de mettre en contactdes professionnels du secteurde l’horticulture de l’ensembledu territoire national, ces flo-ralies offrent une occasioninédite, notamment pour lespouvoirs publics, de dresserun état des lieux exhaustif du véritable potentiel querecèle cette activité en Algé-rie, surtout que la demandeen matière d’aménagement etd’entretien des espaces vertsest appelée à connaître de plus

en plus d’essor, au fur et à me-sure des projets structurants,tels que les nouveaux groupe-ments urbains. T. K. et C. K.

●  Cette sixième édition des floralies regroupera, pendant une semaine, des fleuristes,des pépiniéristes et des paysagistes dans le jardin municipal d’Oran.

Les floralies d’Oran

    P    H    O    T    O   :

    D    R

FLORALIES D’ORAN

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E N B R E F

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  9 

L’amélioration urbainese fait languir 

SÉTIF INFO

●Les habitants sont à bout de patience, et les responsables (les nouveaux élus)veulent en finir, alors…

L a détérioration du cadre de vie denombreux quartiers du chef-lieu dela wilaya exaspère les citoyens qui

montent au créneau. «Ne manquant aucu- ne occasion pour dire que l’ améli orati on des conditions de vie du cit oyen est leur axe pri ori tair e, les autori tés locales n’ ont toujour s pas concréti séleurs promesses.Livrée dans les années 1990, l a ci tédes 450 Logements n’a fai t l ’obj et d’aucune opérati on d’ aménagement. Les promes- ses des ex-élus de l a commune ne se rendant compte de l’existence de la ci té que lor s des échéances élector al es, sont restées des vœux pieux. Au grand dam des habitants de la citéne comprenant pas la manière de fair e de la munici pali té qui excell e dans les deux poids et deux mesures. Nos routes sont boueuses l’ hi- ver et poussiéreuses l ’été. La chaussée défoncée dans de nombreux endro it s n’ a pas non plus bénéficiéde l ’ opérat ion de replâtrage des cr evasses lancée der niè- rement. Nos enfants qui ne connai ssent ni la nature ni l a couleur des espaces vert s,attendent vraiment des aires de jeux.Nous profitons d’une tell e opportuni té pour i nviter le P/APC àvenir constater dans quelles conditions vivotent ses concitoyens ne demandant pour tant pas la lune », diront des citoyens des 450 Lo-gements, n’ayant pas omis de soulignerque leurs correspondances adressées auxresponsables concernés, interpellés pourune éventuelle réhabilitation de leur cité,sont restées lettre morte.La situation n’est guère reluisante ducôté des cités 128 Logements (BelilRabah) et 220 logements (ex-SNTR). «La patience a des li mites. Les responsables qui n’ accordant l eur attent ion et i ntérêt qu’àl ’ avenue princi pale, bi chonnée à longueur d ’ année, doivent pour une fois prendre en charge le cadre de vie des zones ne se trouvant, hélas pas, dans leur 

point de mi re. Notre citéqui se trouve pourtant àl’ in térieur du périmètre de la commune de Séti f est abonnée àun t riste sort. Mis au parfum les responsables locaux ainsi que l’équipe munici pal e ne font pas l’ effor t nécessair e pour r edorer le blason de notre cadre de vie, en pleine décrépi tude. D ire que les moyens finan- ciers ne manquent àSéti f », pestent deshabitants des cités précitées.Une virée du côté de la cité du 20 Août1955 (plus connu sous l’appellationdes 1000 Logements) où les habitantsgrincent des dents, le même spectacleest réservé au visiteur. «L’incivisme de certains habitants qui ont squattédes parcel les transfor mées en jard ins pr ivés et niches àchiens a accentuéla dépr ime des citoyens ne sachant àquel sain t se vouer. Souf fr ant d’ al lergi es générées par la poussière dégagée par des arbres (pi ns) implan tés anarch iquement, de nombreux habitants de la ci téne voyant toujour s pas le bout du tunnel, att endent une réact ion de la commune », tonnent

des gens des 1000 Logements. Contactépour connaître la position de la municipa-lité, Dr Ouahrani, le P/APC qui n’esquivepas les problèmes, répond en toute trans-parence : «Bloquées pendant plus de deux années, les di fférentes opérati ons de réhabi li tat ion de 680 km, l ongueur du réseau routi er de l ’ aggl omérati on, ne se réali sent pas en un clin d’ œil . La feui ll e de route t racée par l’ équi pe communale qui bat son pl ein, exi ge l’ adhésion et la compréhension de nos conci toyens devant savoi r que nous ne ménagerons aucun effort pour redorer le blason du cadre de vie de la citéqui a besoin d’un grand lifti ng. Prenant en charge la réhabi li tati on de la citéYahiaoui où la tâche n’est pas facile au ni veau de certaines ruell es di fficil es d’ accès, nos équipes travaill ant d’ arr ache-pied, pren- dront prochai nement en charge d’ autres sites de l’ agglomérat ion ayant besoin en matière de r amassage des ordur es et du replâtrage des nids de poule, d’un effor t supplémentai re.» Kamel Beniaiche 

UNE HANDICAPÉE À LARECHERCHE DE SA VOITURE

Ne voyant pas le bout du tunnel, Melle Rachida G.H. (unehandicapée) qui attend sa voiture payée rubis sur l’ongle,

décide de rendre public son calvaire. Perdurant depuis des

mois, celui-ci attise les désagréments de la cliente qui s’in-surge. «J’ ai passécommande d’ un véhicule aménagéde type Micra Tekna K 13 auprès d’ un agent agrééspécial isédans des marques japonaises àSéti f, le 7 novembre 2012 àlaquel le j ’ ai  joint un dossier en bonne et due forme. J’ai procédéau paie- ment de l’ acompte de 100 000 DA lor s de cette commande.Le 25 févr ier 2013, j ’ ai étéinvi tée àprocéder au ver sement du solde, soit la somme de 920 000 DA. Opérati on que j’ ai effectuée le j our même. En fi n de compte, j’ ai étécontactée par l ’ agent non pour prendre possession de mon bien mais pour me signif ier que mon dossier a étérejetépar les services des Douanes bien qu’ il soit confor me àla règlementation en vigueur en matière de véhicul e pour handi capée. Je présume que l ’ agent agréén’ a pas engagéla pr océdure nor mal e en ma- tière de dédouanement pour que la douane rejett e le dossier, et ce, après 5 mois d’ attente. Je ne demande ri en d’autre que la remise de mon véhicul e auquel on a déjàattr ibuéun numéro de châssis. (Une copie d’une attestati on étaye ses propos).J’ inter pelle le concessionnai re pour qu’ il fasse l’ effort néces- saire pour mettre un terme àun clavaire qui n’ en finit plus.

L’ali bi mettant en avant le refus de la dir ection d’Al ger qui m’a bi en accueilli e, ne tient pas la route », nous dira, non sansémotion, la plaignante, ne comprenant pas un tel blocage. Pouravoir d’amples informations, nous contactons l’agent agréé. Lachef des ventes donne la version de sa boite en ces termes : «Le véhicule de la cli ente en questi on pose effecti vement problème.Le handicap de l ’ inférieur droit a étérefusépar notr e di rect ion d’Al ger qui vient de rejeter le dossier.» K. B. 

FLAMBÉE DES PRIX DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

Lancés depuis un certain temps, de nombreux chantiers deconstruction de logements ne sont toujours pas encore ache-

vés. La hausse des prix des matériaux de construction en est lacause. L’augmentation touche essentiellement le rond à béton,

sachant que le quintal est passé de 4400 à 7000 DA. Cet état defait a soulevé la grogne des entrepreneurs et des constructeursne pouvant continuellement faire face à ces majorations quin’en finissent pas. Selon les professionnels du secteur, la forteaugmentation des prix s’explique principalement par le nombreimportant de chantiers ouverts et la demande croissante de cettematière. La hausse n’a pas épargné le ciment, cédé à pas moinsde 800 DA le sac. Ces augmentations ont, faut-il le rappeler, faitmal au secteur, enregistrant beaucoup de retard dans la livrai-son des chantiers de la wilaya. A. Benabdallah 

OULED SI AHMEDLA POPULATION A SOIF

La commune de Ouled Si Ahmed, située au sud de la wilayade Sétif, n’a presque pas accès à l’eau potable. L’eau sou-

terraine étant salée ou inexistante, la population est obligée àse rendre aux puits de la région pour s’approvisionner en cette

substance vitale. Cette situation touche, notamment les bour-gades Lektafa, Lekouadria, Ouled Sidi Saïd et Jawed. En dépitdes efforts fournis par la municipalité afin d’alimenter les ci-toyens en eau par le biais des citernes, l’offre reste insuffisanteface à la demande croissante. Les habitants ne savent plus àquel saint se vouer, notamment avec l’arrivée de l’été qui nefera qu’aggraver la soif de la population. B. A.

BOUGAÂ

 A QUAND UNE GAREROUTIÈRE ?

N ’ayant de gare que le nom, l’espace faisant office de gareroutière de Bougaâ est aujourd’hui dans un état d’abandon

presque total. L’exiguïté, l’anarchie et l’insalubrité, sont lesautres principales tares de l’endroit.Malmenés par les aléatoires prestations, les voyageurs dénon-

cent en outre la manière de faire des chauffeurs de bus, faisantfi des horaires fixés. Les citoyens sont ainsi obligés de subirle diktat des chauffeurs encouragés par le silence des respon-sables concernés. Afin de mettre un terme à une aberrationqui ne dit pas son nom, les autorités sont interpellées pour laréalisation d’une gare routière à la dimension de l’une des plusimportantes daïras de la wilaya. A. M.

Les bénéficiaires des 152 logements detype social, situés à la commune d’Aïn

El Kebira, interpellent les autorités localesafin de prendre possession de leurs appar-tements. Deux mois après le tirage au sortet l’établissement final de la liste des béné-ficiaires, le déménagement se fait toujoursdésirer. Beaucoup d’entre eux ont été obli-gé de prolonger leurs baux de location, cequi n’est pas sans conséquence financière.

D’autre part, les citoyens n’ont pas omis demettre le doigt sur les carences enregistréessur les lieux. I ls réclament, entre autres,leur raccordement en réseau d’assainis-sement, de gaz, d’eau potable, ainsi quel’aménagement d’espaces verts et autresstructures nécessaires au quotidien. De leurpart, les élus locaux avaient confirmé quele déménagement ne pouvait s’effectueravant que tout soit prêt. Selon toujours les

mêmes sources, le taux de raccordement augaz naturel est à 60% au niveau de la citéEl Kettar, où une partie des logements estimplantée. Concernant l’électricité et l’as-sainissement, ils sont programmés pour les jours à venir. Quant aux logements situés àla cité dite El Bahia, les raccordements vontse faire après l’achèvement des travauxd’aménagement urbain, des trottoirs et lebitumage des ruelles. Aïssa L.

AÏN EL KEBIRA

152 logements sous scellés

    P    H    O    T    O  :    A    R    C    H    I    V    E    S    /    E    L    W    A    T    A    N

Pourtant, les moyens financiers ne manquent pas

SUR LES TRACES DE LA COMPAGNIE GENEVOISEPar un décret impérial de 1853, la Compagnie Genevoise de

Sétif (une société suisse formée à Genève) bénéficie enconcession de 20 000 hectares de terres cultivables, afin defavoriser la colonisation autour de Sétif. Cette superficie devait

être partagée en 10 zones de 2000 habitants chacune. Lespremiers colons suisses, tous originaires du canton de Vaud,s’installent à Aïn Arnat, et dans le domaine d’El Bez ( à la sortiede Sétif, sur la route d’Alger  ). La construction des autresvillages « suisses» se poursuit à l’ouest et au nord de Sétif, àBouhira, puis Aïn Messaoud, Maouan et El Ouricia. Parmi lesréalisations de la Compagnie Genevoise, de nombreux moulins

sont construits, tant sur Bou Sellam, que sur l’oued Deheb.En outre, les gestionnaires de la compagnie plantent desarbres le long des grands oueds, comme le long de l’ouedBou Sellam où des aulnes et eucalyptus sont plantés dès 1855.

Cependant, des tensions voient le jour entre l’équipemunicipale de Sétif et la Compagnie Genevoise.La commune reproche en effet à la Compagnie de n’avoir pasrespecté ses engagements en matière d’installation de colonseuropéens. Vers 1855, la compagnie, qui possède en outre sespropres immeubles en ville, envisage de créer une banquede blé, mais ce projet n’est pas accepté. K. B.

TRANCHES D’HISTOIRE

CADRE DE VIE

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El Wat an  - Mercredi 22 mai 2013 -  11

BATNA INFO

● Les lenteurs dans l’ouverture de nouveaux services et l’acquisition des équipementsnécessaires, font endurer le calvaire aux malades.

LE PREMIER MINISTRE ATTENDU AUJOURD’HUI

La capitale des Aurès recevra aujourd’hui le Premier ministre, Abdel-malek Sellal, pour une visite de travail. Au bonheur des habitants,

les services de l’APC se sont mis en branle pour apporter les dernièresretouches : nids-de-poule comblés, trottoirs peints en rouge et blanc et

même le portail de l’hôpital a eu droit à une couche de laque. Les troncsd’arbre qui bordent les routes ont été chaulés. Ce sont là des efforts quidoivent être déployés de manière régulière et non pas aux occasionsseulement, entend-on dire ça et là auprès des citoyens. Cette occasionest également saisie par certaines catégories qui comptent élever leurvoix pour faire parvenir leurs doléances. L.G.

RENCONTRE LITTÉRAIRE ALGÉRO-CHINOISE

La maison de la culture Mohamed El Aïd Al Khalifa abritera demain jeudi une rencontre littéraire organisée par l’association culturelle

Echourouk. Cette rencontre permettra de faire connaissance avec unpan de la littérature chinoise. En effet, l’association Echourouk recevraune délégation de l’union des écrivains de la République populaire deChine composée notamment de Tan Dailin, romancier et président del’union des écrivains de la province de Kuang Si, Wang Yingqi, écrivai-ne et Xu Xiangcinneng, poétesse et président de l’union des écrivains

de la commune de Dang Li. Les membres de la délégation chinoise pré-sidée par L ijingze, secrétaire général des unions des écrivains chinois,invités dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l’Indépendancenationale, animeront des discussions autour de la contribution de lalittérature chinoise à la guerre de libération algérienne. Des traducteursen langue arabe feront profiter le public batnéen de cette littérature quireste encore méconnue. Hanane B enflis 

THÉÂTRE RÉGIONALESSAWT , UNE NOUVELLEPRODUCTION

Le théâtre régional de Batna (TRB) sera présent cette année au festi-val national du théâtre professionnel grâce à l’œuvre Essawt écrite

par Khaled Bouali et réalisée par Ali Djebara. La pièce invite le publicà un voyage dans la spirale de la souffrance endurée par des milliers decitoyens, ayant vécu les atrocités de la période coloniale. Les séquellesde la torture, encore vivaces, pratiquée par la soldatesque française sontexprimées par le délire de Marâouch, personnage principal, endossépar le réalisateur même. Pour l’écriture de la pièce, l’auteur a déployéles efforts nécessaires pour sortir des sentiers battus, auxquels nous onthabitués beaucoup de dramaturges actuels. Une œuvre qui, de l’avis duréalisateur, Ali Djebara, de son assistant, Mahfoud El Hani, ainsi quedes comédiens, se prête à merveille pour être mise en scène. L’avant-première a été programmée pour hier en prélude à la générale qui seraprésentée le 26 mai au théâtre national d’Alger. H. B.

Un établissement

en souffrance

L es malades atteints de cancer dela wilaya de Batna ainsi que ceuxdes cinq wilayas limitrophes (Té-

bessa, Biskra, El Oued, Khenchela etOum El Bouaghi), censés être pris encharge par le centre anticancer (CAC)sont toujours dans l’attente de pouvoirêtre hospitalisés lorsque leur état desanté l’exige. Cette étape naturelle dessoins n’est pas proposée par le CAC.Seul l’hôpital de jour de l’oncologieest en service. En effet, les patientsviennent de tout l’Est algérien la ma-tinée pour recevoir leur traitement, etsont renvoyés chez eux la même jour-née. Pour rappel, ce traitement consisteen la chimiothérapie : une injection depuissants produits chimiques dans lesang qui a des conséquences lourdessur l’organisme humain.Selon Aïssa Madhoui, actuel directeurde la santé (DSP) par intérim, chargédu projet de réalisation du CAC etdirecteur du même établissement, tousles services futurs de cet établissement,proposeront un hôpital de jour. «C’est la di rection àsuivre concernant le trai - tement du cancer. On opti misera nos servi ces pour qu’ il s proposent dans la maj ori tédes cas un soin du jour.C’est plus humain ! », a affirmé no-tre interlocuteur lors d’un entretienaccordé à El Watan, avant d’ajouter :«Le service des soins pall iati fs sera ouvert l e plus rapidement possible. On 

accuei llera, àtrès cour te échéance, les patients dans toutes les structures de santé, où ces soins d’ accompagnement pour ront être prod igués, comme l’ hô- pital de Barika.» L’approvisionnementen équipement médical maintes foisannoncé et l’ouverture des différentsservices du CAC sont au point mort etce, après la visite de deux ministres dela santé en l’espace de quelques mois,et les directives émises lors de cesdeux occasions. Toujours selon le DSP,25% de l’enveloppe débloquée pourla réalisation et l’équipement ont étéconsommés.Chiffre étonnant, d’autant plus qu’onapprend auprès du même responsableque le versement de la première tran-che qui engagerait la firme américaineVaillant, titulaire du marché des troisaccélérateurs de particules nécessai-res à la radiothérapie, à les livrer en60 jours, n’a pas été fait. «On vient d’obtenir l ’ ouverture de la lettre de crédit , qui nous permett ra de fai re les versements bancaires », a-t-il justifié,ajoutant qu’ «on n’a pas l’habitude des marchés inter nat ionaux, l a pr océ- dure pour impor ter des accélérateur s de particules ou une marchandise ordi nai re est la même ». Concernant leretard accusé dans l’achat des autrestypes de matériels, Aïssa Madhouipointe du doigt la lourdeur de la bu-reaucratie algérienne. Selon lui, une

petite mention manquante, spécifiantle type d’équipement médical, est àl’origine de ce retard. En outre, le CACn’a toujours pas de propre budget. Ilfonctionne aux dépens du centre hos-pitalo-universitaire (CHU) TouhamiBenflis. Une simulation de budget aété proposée pour l’année 2013, maiselle n’est toujours pas accordée. «Nous avons préféréne pas faire comme d’ autres qui n’ ont pas consommé l’ enveloppe initial e et ont obtenu le budget. Une r all onge budgétai re est prévue pour le CHU, ça n’ aura aucune répercussion sur son bon foncti onne- ment », a-t-il dit. Par ailleurs, le CACsera, aujourd’hui, un point d’arrêtimportant lors de la visite du Premierministre, Abdelmalek Sellal, aux fauxairs de troisième inauguration.Cette dernière sera peut-être une occa-sion pour pallier à tous ces problèmesnon sans conséquences sur la vie despatients. Car, à titre d’exemple, lespatients sont redirigés vers d’autresservices et d’autres hôpitaux pourleur hospitalisation. Dans les condi-tions actuelles, l’ouverture du CAC neconstitue qu’un gain d’espace pour lesmalades traités pour un cancer. La listed’attente des personnes nécessitant laradiothérapie atteint les 20 000 cas,alors que la loi de la procédure primetoujours sur des vies humaines.

Sami Methni 

Le CAC n’a toujours pas son propre budget 

CENTRE ANTICANCER

    P    H    O    T    O  :    E    L    W    A    T    A    N

BUREAU D’ÉTUDE ÉCONOMIQUE ET TECHNIQUE

Les travailleurs exigentune commission d’audit

Les employés du bureau d’étudeéconomique et technique de Batna

(BEETB), après avoir observé une grèvede 10 jours au mois de mars, sont sur

le point de reprendre leur mouvementpour, cette fois-ci, exiger une commis-sion d’audit. C’est du moins ce que nousa déclaré Abdelouahab Lakhlif, secré-taire général du syndicat de l’entreprise(fédération du bâtiment et des travauxpublics de l’UGTA). Le raison, nous

a-t-il expliqué, est justifiée «par le refus du PDG d’ all er au bout de ses engage- ments ». Une rencontre qui a réuni lesreprésentants des travailleurs et le PDG

a abouti à la signature par les deux par-ties d’un P.-V. où il était question entreautres de verser les salaires de manièrerégulière avec la quote-part mensuelledes œuvres sociales ; responsables etpartenaire social et sont tenus de serencontrer régulièrement. «Voilàdeux 

mois que nous n’avons pas reçu nos salaires », nous a confié AbdelouahabLakhlif, ajoutant que le PDG refuse de nous recevoir même avec des demandes 

d’ audi ence écrites ». Les représentantsdes travailleurs reprochent par ailleurs àleur premier responsable de ne pas s’ac-quitter des factures de la Cnas, ni de cel-les de l’ADE en exprimant le souci de sevoir bientôt privés des remboursementsde la sécurité sociale. Loun es Gribissa 

Le HIC, l’un des dessinateurs éditorialistes et caricaturistes majeursde la scène médiatique algérienne sera l’invité du Forumculturel

auressien, qui aura lieu samedi prochain à 14h30, au centre de recher-che scientif ique de l’université Hadj Lakhdar de Batna (Ex-Mouha-fadha). Au cours du débat qu’il animera, il s’exprimera sur le dessinde presse et la place qui lui est accordée dans les différents journauxalgériens. En outre, des sujets comme le rôle de la caricature dans lesmédias, ainsi que la liberté d’expression, seront abordés. De son vrainomHichemBaba-Ahmed, le HIC est âgé de 44ans, et fait partie dela génération qui a repris le flambeau des anciens, à l’image de Slimet

de Maz. Son pinceau acerbe s’est exprimé par le passé dans différents journaux commeL’Authentique , Le Matin, El Manchar etL’Epoque (tous deux satiriques), avant de laisser ses commentaires picturaux sedessiner dansEl Watan etCourier International . Il est, par ailleurs,l’auteur de 4 albums iconiques et a participé dans deux ouvrages col-lectifs de dessins de presse. Une vente-dédicace est prévue à la fin dudébat. Avis aux fans.  S. M.

UNHIC DANS LA CAPITALEDES AURÈS

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L e spectacle est désolant : la routereliant les agglomérations de Haï Nasr et des Frères Abbad, à la péri-

phérie sud de la ville de Chlef, ressembleà une décharge sauvage. Des gravats et

des détritus de toutes sortes jonchent lachaussée, obstruant le passage des pié-tons et déformant le paysage urbain. Descamions de transport y jettent, de jourcomme de nuit, leurs déchets sans êtreinquiétés par qui que ce soit. Pourtant,

la voie en question n’est qu’à quelquesmètres du nouveau parc citadin et descités d’habitation. Les résidents semblentfermer les yeux sur ce désastre, estimant«qu’ il n’ est pas de leur ressort de contrô- 

ler ou de refouler ces engins». Mais cen’est pas l’avis du maire de Chlef quivient de lancer un appel par le biais dela radio locale. «J’ invi te la popul ation,notamment l es riverai ns, àdénoncer l es poll ueurs en question en communiquant 

aux services de l’ APC l e numéro de leurs plaques d’immatriculation. Cela nous permettra d’ identifi er et d’agir contre les mis en cause» , a-t-il déclaré. En revanche,beaucoup s’interrogent sur le rôle de la

direction de l’environnement dans la luttecontre la pollution en milieu urbain, d’au-tant plus que le site agressé est intégrédans l’espace forestier appelé à devenirun lieu de détente et de loisirs pour toutela région. A. Y.

Les commerçants instal-lés au chef-lieu de wilaya

figurent parmi les princi-paux pollueurs de la ville. Leconstat est largement partagépar les habitants qui crient leur

ras-le-bol contre le silenceétrange des autorités face à cephénomène. Celui-ci a pris del’ampleur dans la capitale duCheliff, au point de donner uneimage plus repoussante de lacité et d’entraver sérieusementle travail des agents de nettoie-

ment de la commune.«En plus des tonnes de car tons et de dé- tr itus abandonnés devant les magasins, nous devons ramas- ser les gobelets de caféet les mégots de cigarette jetés dans la rue. Cependant, l e manque 

de civisme et de propretéchez les citoyens réduit ànéant l es effor ts que nous déployons au quotidien» , dira un employédu service en question, ren-contré au centre-ville de Chlef.Il ajoute que 150 tonnes de

déchets ménagers et autres ysont quotidiennement collec-tées avant d’être transportéesau centre d’enfouissement, à5 kmde Chlef. Mais cela n’apas permis pour autant d’éra-

diquer ce grand point noir, augrand désappointement desAsnamis. Ces derniers sonten effet offusqués de voir leurcité sombrer dans la saletéet l’anarchie sans qu’aucunresponsable ne daigne réagir,selon eux. A. Y.

Des améliorations techniques serontapportées au projet de réhabilitation

de la place publique «Sahat Ettadha-moun» de Chlef. Un espace à valeur

hautement symbolique que les autoritéslocales veulent inaugurer le 10 octobre oule 1e novembre prochain. C’est ce qu’adéclaré le président de l’APC, Moha-med Teguia, lors d’une rencontre avecla presse, tenue en présence du wali etdu président de l’APW. «Les travaux 

d’ aménagement de la place publi que,dont le taux de réalisat ion est àplus de 50%, subiront des modifications dans la sur face. L’étude sera confiée, sous 

peu, àun nouveau bureau d’études mai s cela ne nous empêchera pas de respecter l’échéance. Le projet sera bel et bi en inauguréoffi ciell ement le 1er novembre prochain ou un peu plus tôt, c’est-à-dir e le 10 octobre àl’occasion de la commé- moration du 33 e anniversaire du séisme de 

1980» , a-t-il assuré. Rappelons que l’opé-ration avait été lancée en 2011 par l’ancienexécutif communal, dans le but de donnerà ce site la place qui lui revient dans le

paysage urbain local. Celui-ci a, malheu-reusement, été totalement détourné de savocation alors qu’il devrait être un lieupublic par excellence, érigé en signe dereconnaissance pour la solidarité manifes-tée à l’égard des victimes du tremblementde terre de 1980. A. Y.

El Wat an  - Mercredi 22 mai 2013 -  11

Une route transformée

en décharge sauvage

Les commerçants en sont responsables

La place subira des modifications techniques

D

evant l’état de dégradation avancée du centre culturel isla-mique de Chlef, la wilaya a dû engager une vaste opération

de restauration de cet ensemble, a-t-on appris auprès de cette ad-ministration. Le projet, que gère la direction de l’administrationlocale, est inscrit au titre du programme sectoriel décentralisé(PSD). Il a bénéficié d’une enveloppe de 7 milliards de centimes,un chiffre qui devrait néanmoins être revu à la hausse, comptetenu de l’importance des travaux. Le premier édifice à êtrereconstruit est la salle des conférences, qui fait l’objet d’ailleursd’une vaste opération de restauration et de modernisation. Le butde cette intervention est d’offrir un lieu adéquat, au cœur de laville, pour les manifestations culturelles, scientifiques et autres.L’initiative de la wilaya a été accueillie avec soulagement par lesorganisateurs de ce type d’activités, dans la mesure où ces infras-tructures font cruellement défaut au siège de la commune deChlef. Selon la même source, l’opération sera étendue aux autresstructures du CCI qui menacent ruine, tels que le théâtre de Ver-dure, la mosquée, la bibliothèque et les salles de lecture. A. Y.

Les travaux du premier tronçon de la nouvelle liaison autorou-tière Ténès-Tissemsilt débuteront dans un avenir proche, a

annoncé le wali de Chlef, Mahmoud Djamaa, en marge de la ré-ception organisée en l’honneur de la presse locale, à l’occasionde la Journée mondiale de la Liberté de la presse. I l a préciséqu’une enveloppe de 30 milliards de dinars a été dégagée pourla réalisation de cette voie de 220 km, qui reliera le port de Té-nès aux Hauts-Plateaux. Dans un premier temps, il est prévu deconstruire la portion comprise entre les localités de Sidi Akka-cha et Bouzeghia, dans la wilaya de Chlef. Quant aux deux ex-trémités de la section en question, elles font l’objet actuellementd’une étude technique pour déterminer le tracé final entre Ténèset Sidi Akkacha, d’une part, et Bouzeghia et Chlef, d’autre part.Ce premier tronçon est considéré comme prioritaire, en raisonde la saturation du trafic routier sur la RN 19 allant du chef-lieude wilaya au littoral. Quant à la deuxième phase du projet, encours d’étude, elle s’étendra jusqu’à la Rocade sud, via Tissem-silt (170 km). A. Y.

Le nouveau rond-point réalisé sur le tronçon de la RN 4(Alger-Oran), à l’entrée ouest de la ville de Chlef, représente

un grand danger pour les usagers. C’est un constat générale-ment connu et qui n’a pas fait réagir les responsables en chargedu secteur. En février dernier, un accident mortel survenu à cetendroit avait coûté la vie à cinq personnes, dont un enseignantde l’université de Chlef, sa nièce et trois supporters de l’équipede football de l’USM Harrach. Mais cela n’a, apparemment, passervi à grand-chose, car les risques d’ordre technique persistentencore, à l’image de la mauvaise signalisation de cet ouvrageet de l’inexistence de l’éclairage public. Du coup, la circulationreste particulièrement dangereuse sur ce passage reliant le chef-lieu de wilaya à la zone industrielle d’Oued Sly, d’une part, etl’autoroute Est-Ouest, d’autre part. A. Y.

Le chanteur de la musique populaire, Cheikh Mohamed Belk-hayati, a eu droit à un hommage de la radio locale de la wilaya

voisine d’Aïn Defla, lors d’une émission qui lui a été consacrée le25 avril dernier. Un hommage qui est à la mesure du talent et dela notoriété de cet artiste qui demeure le précurseur de ce genremusical. Malgré le poids de l’âge (73 ans), Mohamed Belkhayaticontinue à enregistrer de nouvelles chansons pendant que sonrépertoire est repris par des maisons d’édition. Il n’a donc pas

abandonné la scène pour autant, même s’il évite les salles despectacles et les fêtes familiales. Il préfère le studio d’enregis-trement et passe son temps à écrire les paroles de ses nouvelleschansons. C’est en 1965 que la star Asnamie entame sa carrièreartistique, en même temps que l’autre vedette de la chanson Bé-douine, Cheikh Hamada. Mais il s’est fait plus connaître en 1969avec la célèbre chanson «Khalou Etrig Lebakhta». A. Y.

CHLEF INFO

PROLIFÉRATION DES DÉCHETS

«SAHAT ETTADHAMOUN»

● Des gravats et des détritus de toutes sortes jonchent la chaussée, obstruant le passagedes piétons et déformant le paysage urbain.

CENTRE CULTURELISLAMIQUE7 MILLIARDS POUR SAUVERLES SALLES EN RUINE

AUTOROUTE TÉNÈS -

TISSEMSILTLE PREMIER TRONÇONBIENTÔT EN CHANTIER

AMÉNAGEMENT URBAINLE ROND-POINT DE TOUS LESDANGERS

CULTUREHOMMAGE À CHEIKHMOHAMED BELKHAYATI

    P    H    O    T    O  :    A    H    M    E    D

La route reliant les agglomérations de Haï Nasr et des Frères Abbad 

HAI NASR

150 tonnes de déchets ménagers et autres y  sont quotidiennement collectées avant d’êtretransportées au centre d’enfouissement, à 5 

km de Chlef.

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Les zones d’activités

au point mort

KABYLIE INFO

 ● La wilaya de Bouira qui compte douze zones d’activités tarde à connaître unvéritable essor économique.

Le retard dans le lan-cement des projetsd’investissements dans

la wilaya de Bouira est enpasse de se banaliser. Quandl’arrivée d’un investisseurest annoncée dans la région,les jeunes chômeurs nour-rissent beaucoup d’espoirspour trouver un emploi, maisla patience est de mise. Carpour qu’un projet démarre,c’est par des années qu’il fautcompter.

Le constat est flagrant. Leszones d’activités réparties àtravers la wilaya, mais aussila zone industrielle de SidiKhaled, dont la date de créa-tion remonte à plus d’unevingtaine d’années, ne sontpas encore opérationnellesPour le cas de la zone indus-trielle de Sidi Khaled, d’unesuperficie de 225 hectaresrépartis en 105 lots, situéedans la commune d’OuedEl Berdi, sur les 78 projetsd’investissement implantésdans cette zone, seulement 11sont opérationnels et 4 sonten cours de réalisation. Quantau reste, il faut souligner que10 sont à l’arrêt et 52 ne sont

pas encore lancés. Ainsi, surles 105 lots existants, 99seulement ont été attribués.Manifestement, la politiquede développement localadoptée par les autorités lo-cales n’aboutit pas. Les ren-contres avec les opérateurséconomiques et les journéesd’informations qui ont eulieu à Bouira pour convaincreles investisseurs de venir s’yinstaller se sont avérées in-fructueuses. Outre le laxismedes pouvoirs publics qui nesavent pas accompagner lesinvestisseurs dans la mise enplace de leurs projets, auxréflexes bureaucratiques quisévissent encore s’ajoutentles oppositions des proprié-taires des terres qui persistent

depuis des années. La zonequi était censée industrialiserla wilaya de Bouira et résor-ber le chômage est devenuele cauchemar à la fois pourles investisseurs et les chô-meurs de la région. Ainsi, auniveau de la zone d’activitéde la commune d’El Hachi-

mia, d’une superficie de 8hectares partitionnée en 40lots, les projets peinent à selancer.Sur les dix projets retenus,un seul projet est opération-nel, trois sont en cours deréalisation et six autres nesont pas encore lancés. Dansla commune de Bechloul,aucun projet n’a été lancéau niveau de la zone d’acti-vité. Toutefois, dans le butde rétablir l’ordre dans cesecteur et tenter de rattra-per le retard, les autoritéslocales ont décidé d’agir. Surune décision du premier res-ponsable de la wilaya, selonAchouri Nadjib, directeur de

la direction de l’industrie, dela petites et moyenne entre-

prise et de la promotion del’investissement de Bouira,un comité technique a été misen place pour suivre l’étatd’avancement des projetsd’investissements dans lesdifférentes d’activités dontles terrains ont été attribuésdans le cadre du Calpiref. Ce

comité a commencé à fonc-tionner depuis la fin du moisd’avril dernier. Son rôle estaussi de procéder à l’assainis-sement du foncier destiné àl’investissement.Plusieurs visites dans deszones d’activités ont été déjàeffectuées par les membresde ce comité.À propos du conflit juridiquequi a duré plusieurs annéesentre des propriétaires desterres et l’administration auniveau de la zone industriellede Sidi Khaled, M. Achouria affirmé que la justice avaittranché il y a quelques joursen défaveur des propriétairesdes terrains. Concernant les

dix projets à l’arrêt au niveaude la zone de Sidi Khaled,

M. Achouri a souligné quesa direction va s’enquérir«si les projets àl’ arrêt qui sont au nombre de dix peuvent re- prendre leur activité. Dans le cas contrair e, les lots seraient destinés àaccuei ll ir d’ autr es investi sseurs». Il faut souligner également

que cette démarche de l’ad-ministration vise à prévenirle bradage du foncier par desspéculateurs. S’agissant dupotentiel foncier dont disposela wilaya de Bouira actuel-lement, il existe en tout 589lots de terrain englobés parles 12 zones d’activités. Prèsde 500 lots ont été attribuéset le reste des lots ne sont pasaffectés.À noter également qu’uneenveloppe de 327 millionsde DA a été débloquée parles pouvoirs publics pour destravaux de réhabilitation etd’aménagement qui touche-ront quatre zones d’activi-tés notamment à Taghzout,

Lakhdaria, Bouira et Aomar.Ali Cherarak 

Un comité technique de suivi des projets d’investissement a été installé par la wilaya

INVESTISSEMENTS DANS LA WILAYA DE BOUIRA

    P    H    O    T    O   :

    E    L    W    A    T    A    N

Le programme de mise à niveaudes PME piétine

Le programme de mise à niveaudes petites et moyennes entreprises

peine à se généraliser à Bouira. Sur untotal de près de 12500 PME opérantsur le territoire de la wilaya, environune quinzaine seulement ont adhéréà ce programme, selon M. AchouriNadjib, premier responsable de la

direction de l’industrie, de la PME etde la promotion de l’investissement àBouira. Concernant la non adhésiondes PME au programme en question, lepremier responsable du secteur estimeque la plupart des responsables de cesentreprises ignorent l’importance et

la conséquence de la mise à niveausur l’avenir de leur investissement.Ainsi, le même responsable affirmequ’il existe un manque énorme decommunication. Ce qui explique ledésintéressement des patrons des PMEà y adhérer.Pour tenter de convaincre ces investis-

seurs à bénéficier des avantages de ceprogramme, les autorités concernéesont mis en place une commission régio-nale qui touchera trois wilayas à savoirBouira, Tizi Ouzou et Boumerdès. Lacommission qui sera constituée de sixexperts aura pour rôle de sensibiliser

les responsables des PME afin d’opterpour le programme de mise à niveau.«Je veux faire une bonne campagne pour que Bouira ait un nombre impor- tant d’ adhérents. Il faut soul igner que les membres de la commission ont un délai de quatre mois, soit d’ ici le mois de septembre, pour réaliser leur 

objecti f qui est de fair e adhérer au pro- gramme de mise àniveau l e plus grand nombre de PME. Dans le cas contraire,l’équipe sera changée», souligne M.Achouri. Par ailleurs, la commission aélu domicile au centre de facilitation del’investissement à Bouira. Ali C.

RISQUE D’INONDATIONSÀ BECHLOULL’oued qui traverse le chef-lieu communal de Bechloul et qui

a déjà dévasté une bonne partie de la ville en 1998 consti-tue toujours planer un risque d’inondations dans la localité.Ainsi, les travaux qui ont été réalisés juste après cette inondation

afin d’empêcher tout débordement de ce cours d’eau n’ontservi à rien. Ces dernières années, le mur de soutènement qui aconsommé près de 17 milliards de centimes s’était écroulé parplusieurs endroits. Et depuis, le risque d’inondation ne cessed’accroître à tel point que même la zone d’activité qui se situeen aval de ce oued et dont les projets d’investissement ne sontpas encore opérationnels en est sérieusement menacée.Dans le but de parer à toute éventuelle catastrophe, Malek

 Yahiaoui, premier adjoint à la mairie affirme que l’APC a pro-posé la réalisation de quatre retenues collinaires en amont decet oued. Ainsi, et pour en finir une bonne fois pour toutes avecles désagréments que l’oued ne cesse de causer à la population,l’élu local propose qu’il soit totalement couvert. Cela permettrade récupérer l’espace. Si les autorités locales n’arriveront par àprendre en charge cette doléance, les habitants de la nouvellecité construite seulement à quelques mètres de ce cours d’eauauront du mal à supporter les odeurs nauséabondes qui s’ydégagent. A. Cherarak 

 AIN BESSEM SANSGARE ROUTIÈRELa commune d’Ain-Bessemne dispose pas d’une gare rou-

tière. Bien que le trafic du transport public enregistre unesensible augmentation vers le chef-lieu de wilaya notamment,les conditions dans lesquelles les transporteurs exercent leurmétier demeure déplorable. «L’actuel le gare rout ière desti née au tr ansport publi c ne rempli t pas l es conditi ons nécessaires pour le bon déroul ement de notr e act ivi té» , nous dira l’un destransporteurs, rencontré sur les lieux. D’ailleurs, même lesvoyageurs font le même constat. En effet, aucun abribus n’a étémis à leur disposition. Ainsi, les voyageurs désirant se rendreau chef-lieu de la wilaya ne peuvent pas trouver un endroit pourattendre l’arrivée d’un bus ou d’un taxi.La question de l’aménagement de la station se pose. En hiver, laboue et l’eau des pluies envahissent les lieux au grand désarroides citoyens qui fréquentent l’endroit quotidiennement. Cettesituation est identique en été. La poussière règne sur le terrain

qui fait office de gare routière. Sollicité par nos soins, un élu àl’APC d’Ain-Bessemreconnait le problème et affirme que laréalisation d’une nouvelle gare routière qui sera à la hauteur desattentes de la population et des professionnels du métier est unenécessité.«Nous avons pr is note de cette revendi cati on et nous sommes en contact permanent avec les autor ités de la wilaya de Bouira pour l’ affectation d’une enveloppe financière afi n de réaliser ce projet tant at tendu» , affirme-t-il. Aziz K.

RÉSEAU INTERNET PERTURBÉDepuis plusieurs semaines, les abonnées à Internet au niveau

de la localité d’Ain Bessem, sise à une vingtaine de kilo-mètres du chef-lieu de la wilaya, se plaignent de la mauvaisequalité des services proposés par Algérie Télécom. En effet,plusieurs coupures du réseau ont été enregistrées, que ce soitau niveau du centre-ville d’Ain Bessemou au niveau des villes

limitrophes. Ce qui a provoqué le mécontentement des usagerset des clients des cybercafés notamment. Ces derniers sont lespremiers touchés par ces perturbations. Ainsi, des dizaines decitoyens des villes d’Ain Laloui et de Bir Ghbalou ont constatél’absence des services d’Internet durant la journée du vendrediet du samedi derniers. Même au niveau de la ville d’Ain Bes-sem, le même service a été sévèrement interrompu et pourplusieurs heures, peut-on constater. Néanmoins, le réseau Inter-net a été totalement réhabilité durant la journée du dimanche.Contacté par nos soins, la direction commerciale d’Algérie Té-lécomau niveau d’Ain Bessemconfirme la coupure du réseauInternet pendant quelques heures. S’agissant des raisons de lacoupure, notre interlocuteur explique qu’elle a été nécessairepour les travaux de maintenance du réseau. Aziz K.

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I N T E R N A T I O N A L E

L a course à la présidentielleiranienne est entrée, hier,dans une nouvelle phase

avec la validation des candidatspour l’élection du 14 juin, unscrutin lourd d’enjeux pour lerégime, quatre ans après la réé-lection contestée de MahmoudAhmadinejad. Le Conseil desgardiens de la Constitution, équi-valent du Conseil constitutionnel,a invalidé la majorité des 686candidatures enregistrées pourle scrutin. Cet organe devait,en effet, transmettre sa liste auministère de l’Intérieur qui doit

la rendre publique au plus tarddemain. La campagne électoraledébutera vendredi, pour se termi-ner le 13 juin. M. Ahmadinejadne peut pas briguer un troisièmemandat successif, selon la Consti-tution.Deux des principaux candidats,l’ex-président modéré, AkbarHachémi Rafsandjani, et Esfan-diar Rahim Mashaïe, un prochedu président Ahmadinejad, sontles cibles privilégiées des ultra-conservateurs qui ont réclaméleur disqualification. Ils voienten Rafsandjani, au pouvoir entre1989 et 1997, un «séditionniste»ayant soutenu les manifestationsaprès la réélection de M. Ahma-dinejad en juin 2009. L’ancien

président avait alors évoqué les«doutes» d’une partie de l’opi-nion sur la régularité du scrutin,puis critiqué la répression quia suivi. Son âge, 78 ans, faitaussi débat. Ses deux mandats,

marqués par la reconstructiondu pays après la guerre Iran-Iraket une relative ouverture versl’Occident, en font le candidatpar procuration des réformateurs,estiment les Occidentaux.

MASHAÏE, LA BÊTE NOIRE DESULTRACONSERVATEURSAutre bête noire des ultraconser-vateurs, M. Mashaïe est qualifiéde «déviationniste», cherchant àpromouvoir un «islam iranien». Ilest également jugé trop libéral surdes questions sensibles, comme

le port du voile. Alors que l’éco-nomie sera au centre de la cam-pagne, le bilan du second mandatde Mahmoud Ahmadinejad a étéplombé par les sanctions interna-tionales pour tenter de faire flé-

chir l’I ran sur le dossier nucléaire.Mais selon un diplomate occi-dental, M. Mashaïe peut comptersur la popularité du présidentconservateur dans les couchespopulaires et sur le soutien d’unegénération de responsables parve-nus au pouvoir grâce à M. Ahma-dinejad. Chez les conservateurs,qui semblent en position de force,trois noms se détachent, estimentplusieurs observateurs étrangersconsultés par l’AFP: l’ex-chef de la diplomatie (1981-97), AliVelayati, et le maire de Téhéran,

Mohammad Bagher Ghalibaf,alliés au sein d’une coalition,ainsi que le négociateur en chef du dossier nucléaire, Saïd J alili.M. Velayati, 67 ans, est un diplo-mate reconnu mais souffre d’un

manque de soutien populaire, aucontraire de M. Ghalibaf, jeune(51 ans) successeur de M. Ahma-dinejad à la tête de la mairie de

 Téhéran en 2005. Il bénéficie deson passé d’ex-chef de la policenationale et d’ancien responsabledes Gardiens de la révolution,l’armée d’élite du régime. Lescontacts noués avec les acteurséconomiques qui ont financé enpartie sa politique de grands tra-vaux sont aussi un atout. Enfin,la candidature «indépendante»de Saïd Jalili, 47 ans, a créé la

surprise. Il bénéficie aussi du sou-tien des ultraconservateurs poursa fermeté dans les discussionsface aux grandes puissances et saproximité avec le Guide.

A. Z. et agences 

    P    H    O    T    O    S  :

    D .

    R .

PRÉSIDENTIELLE IRANIENNE

Candidats à la candidature,

la décantation commence

Le candidat Esfandiar Rahim Mashaïe (à gauche), protégé du président sortant Mahmoud Ahmadinejad 

YÉMEN

KDes milliers de manifestants se sontrassemblés, hier, dans la ville d’Aden, dans le

sud du Yémen, réclamant la «sécession» de cetterégion, ont rapporté des médias. Les protestatairesqui se sont rassemblés sur la place des défilés à

Khor Maksar, répondaient à un appel lancé parle dirigeant d’un mouvement sudiste en exil, AliSalem Al Baid, pour marquer le 19e anniversaire dela proclamation, le 21 mai 1994, de la Républiquesudiste en pleine guerre civile, remportée ensuitepar les forces nordistes le 7 juillet de la mêmeannée. Les Sudistes estiment, aujourd’hui, avoirété marginalisés et discriminés par le Nord qu’ilsaccusent de négliger leur région.

ARABIE SAOUDITE

KLes autorités saoudiennes ont arrêté 10nouvelles personnes, dont un Libanais et un

Turc, pour espionnage au profit de l’Iran, a annoncéhier un porte-parole du ministère de l’Intérieur. Cespersonnes sont liées à un réseau d’espionnage,dont 18 membres ont été arrêtés en mars, a ajouté leporte-parole, cité par l’agence offi cielle SPA. Aprèsle démantèlement du réseau, l’enquête «a conduit 

à l’arrestation de 10 autres (suspects) pour leur implication dans des actes d’espionnage du réseau :huit Saoudiens, un Libanais et un Turc», a déclaré leporte-parole. Au total, 27 suspects, dont un Iranien,un Turc et un Libanais, sont désormais détenus etseront présentés à la justice.

OMAN

KLes Etats-Unis sont sur le point de conclure unevente d’armes à Oman estimée à 2,1 milliards

de dollars, portant sur la livraison d’un système dedéfense aérien, ont indiqué hier des responsablesaméricains. L’un des objectifs principaux du voyagedu secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à Mascate,est d’approuver la lettre d’intention signée entreOman et l’industriel américain Raytheon avant lafinalisation du contrat, ont-ils précisé à la presse àbord de l’avion transportant M. Kerry pour sa nouvelletournée au Proche-Orient. «En janvier, les Omanaisont décidé d’acheter un système de défense sol-air  fabriqué par Raytheon. Ce pour quoi le secrétaire(d’Etat) faisait campagne lorsqu’il était au Sénat», aindiqué un haut responsable du département d’État.

SAHARA OCCIDENTAL

KLes participants à la rencontre des mouhafedhstenue, lundi soir, à Tifariti, dans les territoires

sahraouis libérés, ont réitéré leur détermination«à poursuivre la lutte» jusqu’à la libération totalede tous les territoires sahraouis. La participationde la délégation représentant les différentes villessahraouies occupées, composée de 10 personnes,aux festivités commémorant le déclenchement dela lutte armée se veut «une occasion pour contacter les Sahraouis dans les camps de réfugiés et lesterritoires libérés», a indiqué le président del’Organisation sahraouie de lutte contre la torture,

Mami Ameur Salem, dans une déclaration à l’APS enmarge de cette rencontre. «Nous considérons quec’est aussi une occasion à même de permettre à cesreprésentants d’informer les différentes délégationsétrangères présentes et les médias sur les gravesviolations commises par l’Etat marocain dans lesterritoires occupés notamment après les différentesintifadhas appelant à l’indépendance du Saharaoccidental», a-t-il affi rmé.

USA

KLes Etats-Unis devaient procéder hierau lancement d’un missile balistique

intercontinental (ICBM), un test qui avait été reportéen avril pour éviter d’envenimer la crise avec la Coréedu Nord, a annoncé l’armée de l’air américaine.Le missile Minuteman III, non équipé de sa chargenucléaire, devait décoller entre 3h01 et 9h01 (10h01et 16h01 GMT) de la base de Vandenberg (Californie)vers l’atoll de Kwajalein dans le Pacifique, à prèsde 7000 kilomètres de distance. Les Etats-Uniscomptent quelque 450 missiles Minuteman IIIrépartis dans des silos sur les bases de Minot, deWarren (Wyoming) et de Malmstrom (Montana). Il esten service depuis le début des années 1970 et l’AirForce compte le moderniser jusqu’à 2030.

EN BREF

Le groupe salafiste djihadiste Ansar Charia,qualifié de «terroriste» par les autorités

tunisiennes, a appelé à manifester, vendredi àKairouan, pour protester contre l’arrestationde leur porte-parole Seifeddine Raïs. «Appel  àtous les musulmans àun rassemblement de protestation et de soutien au por te-parole d’Ansar Char ia, Seifeddi ne Raïs, devant le siège d’ Ennahdha près de Bab Jal ladine» àKairouan, a annoncé, hier, ce groupe sur sapage facebook.Le ministère de l’Intérieur a pour sa partrefusé de préciser les raisons de l’arrestationde M. Raïs.«La lo i est appl iquée lorsque une personne ne la respecte pas», s’est contenté dedéclarer le porte-parole du ministère, Moha-med Ali Aroui, interrogé à ce proposUn autre représentant de ce ministère, LotfiHidouri, a pour sa part déclaré à l’AFP ne«pas avoir d’information» sur les faits reprochés àM. Raïs. Le ministère de la Justice a égalementrefusé de commenter l’arrestation du porte-pa-role d’Ansar Charia. M. Raïs a été arrêté alorsqu’il faisait un footing, dimanche à l’aube, àKairouan, jour où son groupe comptait tenirun rassemblement, interdit par les autorités.En réaction à cette interdiction, les partisansde l’organisation djihadiste ont tenu leurrassemblement cité Ettadhamen, leur bastionprès de Tunis, déclenchant des affrontementsavec la police qui ont fait un mort et 18 blessés,

dont 15 policiers, selon un bilan officiel. Parailleurs, 274 personnes ont été arrêtées.

UNE «CELLULE TERRORISTE»DÉMANTELÉE

Après avoir longtemps toléré cette mouvance,les autorités ont multiplié les opérations contreles djihadistes, en particulier depuis le débutdu mois de mai lorsque le gouvernement areconnu la présence de groupes armés d’AlQaîda à la frontière avec l’Algérie. Ansar Cha-ria a été créé après la révolution de 2011 par

Abou Iyadh, un vétéran d’Al Qaïda en Afgha-nistan, que les autorités accusent de plusieursattaques en Tunisie, dont celle de l’ambassadedes Etats-Unis en septembre 2012.A ce propos, le ministère tunisien de l’Inté-rieur a annoncé, lundi, qu’une «cellule terro-riste» préparant des attaques contre la policeet l’armée tunisiennes avait été démanteléerécemment dans la région de Kairouan.«Une cel lul e ter ror iste a étédémantelée àHaffouz (région de Kai rouan, 150 km de Tunis) et un  jeune de 23 ans, qui envisageait d’at taquer la police et l’ ar mée a étéar rêté» , a déclaré à lapresse le porte-parole du ministère, MohamedAli Aroui, précisant que l’arrestation date du16 mai.Il a ajouté que deux autres suspects étaient enfuite, montrant des images d’armes et équipe-ments saisis : trois pistolets, des munitions etdu matériel électronique pouvant servir à lafabrication de bombes artisanales. Un officierde police a par ailleurs été égorgé près de Tunisce mois-ci par des salafistes djihadistes surla base d’une fatwa de leur imam, a révélémercredi à la presse Rached Ghannouchi,chef du parti islamiste Ennahdha, qui dirige legouvernement. Le gouvernement, après avoirlongtemps été accusé de laxisme, a multipliéles opérations visant les salafistes djihadistesdepuis fin avril et la découverte des groupesarmés liés à Al Qaîda. A. Z.

LE GROUPE SALAFISTE TUNISIEN APPELLE À MANIFESTER VENDREDI

 Ansar Charia engage un brasde fer avec le gouvernement

Seifeddine Raïs, porte-parole d’Ansar Charia

●Deux des principaux candidats, Akbar Hachémi Rafsandjani et Esfandiar Rahim Mashaïesont les cibles privilégiées des ultraconservateurs qui ont réclamé leur disqualification.

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Tous les jours ou presque4 à 5 fois par semaine1 à 3 fois par semaine

Moins souventJamais

CentreEstOuestSudJe ne sait pas

Vous le lisez complètement dela première à la dernière pageVous lisez la plupart des articles,vous feuilletez les autres pagesVous lisez certains articles, vousfeuilletez le resteVous lisez certains articles, vous nefeuilletez pas le reste

Vous le feuilletez sans vraimentle lire

12345 et +

Moins de 10 minutesDe 11 à 20 minutesDe 21 à 30 minutesDe 31 à 45 minutesDe 46 minutes à 1 heurePlus d’1 heure

Je ne sais pas

  El WatanUn autre journal francophoneUn autre journal arabophoneLa télévisionLa radioInternetJe ne sais pas

Uniquement dans sa version papierAussi bien dans sa version papierque sur le site internetUniquement sur le site internet

  Vous (ou quelqu’un de votre foyer)l’achetez chez un marchandde journaux

  On vous le prête, on vous le donneVous le lisez ailleurs (au travail,au café…)Vous le lisez sur son site internetJe ne sait pas

Depuis plus de 10 ansEntre 5 et 10 ansEntre 3 et 5 ansEntre 1 et 3 ansDepuis moins d’1 anJe ne sais pas

El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  13 

S O N D A G E

GRANDE ENQUÊTE D’EL WATAN  AUPRÈS DU LECTORAT 

 Tousles

 jours oupresque

4 à 5foispar

semaine

1 à 3foispar

semaine

Moinssouvent Jamais

El Watan

La Dépêche de KabylieLa Nouvelle République

Liberté

El Moudjahid

Le Soir d’Algérie

Le Quotidien d’Oran

La Tribune

Algérie News

Le Temps

Le Jeune indépendant

L’Expression

Mon Journal

1- Tout d’abord, lisez-vous les journaux francophones suivants ?(une réponse à chaque ligne - cochez la case correspondante)

2- Lisez-vous égalementdes quotidiens en langue arabe ?(une réponse – cochez la case correspondante)

4- Quelle édition d’El Watan lisez-vous habituellement ?(une réponse – cochez la case correspondante)

8- En général, de quelle façonlisez-vous le journal El Watan danssa version papier ?(une réponse – cochez la case correspondante)

7- Dans votre foyer, combiende personnes au total (y comprisvous-même) lisent El Watan régulièrement ?(une réponse – cochez la case correspondante)

9- En moyenne, combien de tempsconsacrez-vous généralement àla lecture du journal El Watan aucours d’un jour ordinaire ?(une réponse – cochez la case correspondante)

10- Quelle est aujourd’hui votresource d’information principale,celle qu’il ne faudrait surtout pasvous supprimer pour que vousrestiez bien informé ?(une réponse – cochez la case correspondante)

6- Vous lisez El Watan...(une réponse – cochez la case correspondante)

5- De quelle façon vous procurez-vous le plus souvent El Watan ?

(une réponse – cochez la case correspondante)

3- Depuis combien de temps environêtes-vous lecteur d’El Watan ?(une réponse – cochez la case correspondante)

Votre journal El Watan a décidé de lancer une grande enquête auprès de ses lecteurs. Vous écouter pour mieux vousconnaître et ainsi répondre à vos attentes, telle est notre volonté. Nous comptons donc beaucoup sur 

votre participation active et sincère.Si vous le préférez, vous pouvez également répondre à ce questionnaire sur le site www.elwatan.com

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/10

El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  14 

S O N D A G E

GRANDE ENQUÊTE D’EL WATAN 

11- Voici diff érents sujets qui peuvent être traités dans El Watan. Pour chacun, indiquez-nous si c’est un sujet qui vous intéresse ou pas

à titre personnel. Ensuite, dites nous si, à votre avis, El Watan traite de façonsatisfaisante le sujet.Pour cela, vous attribuez une note de 0 à 10 ; 0 signifiant que vous n’êtes pasdu tout satisfait, 10 signifiant que vous êtes très satisfait.(une réponse à chaque ligne - cochez la case correspondante)

12- Dites-nous maintenant ce quevous pensez globalement du jour-

nal El Watan ; de façon générale,quelle note comprise entre 0 et 10lui donnez-vous ?(0 = pas du tout satisfait, 10 = très satisfait ; les autres notes servent à moduler votre jugement)

13- Quels sont tous les élémentsqui vous plaisent le plus dansEl Watan ? Qu’est-ce qui vous sé-duit, vous intéresse dans le fait delire ce journal ?(si vous n’avez pas assez de place pour vous expri- mer, vous pouvez joindre vos remarques sur papier libre)

14- A l’inverse, quels sont tousles éléments qui vous plaisent lemoins dans El Watan ? Qu’est-cequi peut vous gêner, vous agacerlorsque vous lisez ce journal ?(si vous n’avez pas assez de place pour vous  expri- mer, vous pouvez joindre vos remarques sur papier 

libre)

Votre intérêt personnelVotre

satisfaction/ El Watan

Beaucoup Assez Peu Pas dutout

Note entre0 et 10

La vie politique nationale algérienne

Les décisions, les projets pour l’Algérie

L’actualité dans le Monde arabe

Les questions internationales

La vie économique nationale et internationale

La vie politique de votre wilaya

Les décisions, les projets dans votre wilaya

L’actualité dans votre commune

Les décisions, les projets pour votre commune

La circulation dans votre wilaya (routes, trains, bus, stationnement…)

L’actualité judiciaire, le tribunal

Les questions d’éducation, de scolarité

L’environnement, la pollution

L’islam

L’emploi

La santé, le bien-être

La santé publique (hôpitaux, politique desanté...)

La sécurité

Vos droits

La retraite

Le logement

Les faits divers

Le pouvoir d’achat, le coût de la vie

La consommation, la vie pratique

Les sciences et découvertes

Les nouvelles technologies, le multimédia, le numérique

L’actualité sportive

L’actualité du cinéma

Les concerts, les spectacles

Les idées de balades, de randonnées, de tourisme régional

Les idées de visites de musées, d’expositions

Les idées de voyage (reportages, destinations, guides pratiques)

Les idées de bonnes adresses : restaurants, commerces…

Les livres, les disques, les DVD

La mode

L’histoire de la guerre de libération

La météo

Les jeux, les mots croisés

L’actualité de la télévision

L’actualité insolite et people

Les affaires de corruption

La vie des médias

Les débats et colloques d’ El Watan

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  15 

S O N D A G E

 AUPRÈS DU LECTORAT 

15- Parlons maintenant des pages et rubriques que l’on trouve dansEl Watan. Pour chacune, dites-nous si vous la lisez.(une réponse par ligne – cochez la case correspondante)

16- Pour chacune des affirmations suivantes, dites-nous si vous êtesd’accord ou non : El Watan est un journal…(une réponse par ligne – cochez la case correspondante)

19- Pour quelles raisons ?(si vous n’avez pas assez de place pour vous expri- mer, vous pouvez joindre vos remarques sur papier libre)

Chaquefois

SouventDe tempsen temps

Rarement Jamais

La Une (première page)

Les pages «L’actualité»

Les pages «Economie»

Les pages «Internationale»

Les pages «Contributions, Idées-Débats»

Les pages régionales (Alger, Kabylie…)

Les petites annonces

La page «Jeux/Détente»

La page «Epoque»

Les pages «Sports»

Les pages «Art et Lettres» du samedi

Le supplément «Economie» du lundi

Le supplément «Voyage et Loisirs» du jeudi

Les entretiens d’El Watan

Dernière page : le dessin «Le Hic»

Dernière page : la chronique «Point zéro»

Dernière page : Le billet «Commentaire»

Dernière page : La météo

 Tout à faitd’accord

Plutôtd’accord

Plutôt pasd’accord

Pas dutout

d’accord

Sansopinion

Sérieux

Bien écrit

Utile, pratique

Complet

Indispensable

Moderne, innovant

En qui j’ai confiance

Proche de mes préoccupations

Indépendant du monde politique

Indépendant du monde économiqueQui permet de comprendre l’actualité

Réactif à l’actualité, chaud

Qui donne des informations qu’onne trouve pas ailleurs

Par habitude, je le lis tous lesjours ou presque, quelle que soitl’actualitéPar hasard, je suis tombé dessuset je l’ai ouvertParce que je voulais en savoirplus sur un fait d’actualité quim’intéresseParce que chez le marchand dejournaux, j’ai été attiré par un

titre en première pageParce qu’en le feuilletant chez lemarchand de journaux, j’ai étéattiré par un article dansle journalPour une rubrique particulièredont je sais qu’elle paraîtaujourd’hui (supplément éco,supplément loisirs…)Pour les petites annoncesAutre raison :

17- Concrètement, quelle est laraison principale qui vous a donné

envie de lire El Watan aujourd’hui ?(une réponse – cochez la case correspondante)

Plus souvent qu’avantMoins souvent qu’avantNi plus ni moins souventqu’avant

18- Vous avez le sentiment de lire

El Watan…(une réponse – cochez la case correspondante)

    P    H    O    T    O  :    B .

    S    O    U    H    I    L

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  16 

S O N D A G E

GRANDE ENQUÊTE D’EL WATAN 

20- Voici une série de remarques positives que l’on

entend parfois à propos d’El Watan. Pour chacune de cesremarques, indiquez-nous si vous êtes d’accord ou pas.(une réponse à chaque ligne - cochez la case correspondante)

21- Evoquons maintenant la forme, la présentationgénérale du journal El Watan. Etes-vous d’accord avecchacune de ces affirmations ?(une réponse à chaque ligne - cochez la case correspondante)

22- Voici maintenant une série de critiques que l’onpeut parfois entendre à propos des journaux en général.Pour chacune de ces remarques, indiquez-nous si celapeut ou non s’appliquer à ce que vous pensez d’El Watan.(une réponse à chaque ligne - cochez la case correspondante)

 Tout à faitd’accord

Plutôtd’accord

Plutôt pasd’accord

Pas dutout

d’accord

Sansopinion

Dans les discussions entreamis, les lecteursd’El Watan ont desarguments que les autresn’ont pas

El Watan m’aide à meforger ma propre opinion, sans rien m’imposer

El Watan sait s’engager, donner son avis à bon

escientLorsque j’ai fini de lireEl Watan, j’ai le sentimentde ne pas avoir gâché montemps

Lorsque j’ai fini de lireEl Watan, j’ai le sentimentd’en avoir eu pour monargent

Lorsque je lis El Watan,  j’apprends des choses que je ne savais pas

El Watan prendsouvent l’initiative sur desenquêtes de fond, des reportages exclusifs, des scoops

El Watan est un journalqui ose, qui publie ce qued’autres ne publient pas

On sent une vraie volontéde défendre le pays, deparler de ce qui va bien etde combattre ce qui va mal

 Tout à fait

d’accord

Plutôt

d’accord

Plutôt pas

d’accord

Pas dutout

d’accord

Sans

opinion

La mise en page est belle, agréable à l’œil

Il y a suffisammentde photos

Les photos sont belles

Il y a suffisammentde schémas, graphiques, infographies

Les textes sont aérés, agréables à lire

La taille des articlesest satisfaisante

Les titres donnent envie

d’entrer dans les articlesLa Une (1re page) attire leregard, donne envie de lirele journal

La couleur est utilisée àbon escient

S’appliquetout à fait

S’appliqueun peu

Nes’applique

plutôtpas

Nes’applique

pas dutout

Sansopinion

L’information n’aborde pasassez les vrais sujets de lavie courante

Il y a trop de pages inu-tiles que je ne lis jamais, c’est un peu du gâchis

On donne trop souvent laparole aux mêmespersonnes, aux «experts», 

aux politiquesIl n’y a pas assezd’informations sur mawilaya, ma commune

Le journal est cher

On privilégie trop la vieinstitutionnelle audétriment de la ‘’vraie’’ vie

Le contenu du journal estassez masculin, avec peude sujets ou rubriquesdestinés aux femmes

Le contenu du journal nes’adresse pas assez aux jeunes

Le journal est trop radical, trop en opposition, tropmilitant

    P    H    O    T    O  :    B .

    S    O    U    H    I    L

 AUPRÈS DU LECTORAT 

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 -  17 

S O N D A G E

Il est plus intéressant queEl Watan en semaineIl est aussi intéressant queEl Watan en semaineIl est moins intéressant queEl Watan en semaineJe ne sais pasJe ne lis pas El Watan le vendredi

Une femmeUn homme

23- Que pensez-vous d’El WatanWeek-end (le vendredi) ?(une réponse – cochez la case correspondante)

Si vous souhaitez à l’avenir participer à d’autres études sur El Watan (bilan de pages, test de nouveautés…), merci de nousindiquer une adresse mail valide où nous pourrons vous adresser des questionnaires : @

Cette grande enquête exclusive d’El Watan est terminée ; nous vous remercions de votre participation très constructive etdu temps que vous avez eu la gentillesse de nous accorder.

Votre questionnaire est à renvoyer sous enveloppe aff ranchie à :El Watan – Questionnaire SatisfactionMaison de la Presse Tahar Djaout1, rue Bachir Attar16016 Alger

Vous pouvez également déposer votre questionnaire sous enveloppe fermée sans aff ranchissement chez votre marchandde journaux habituel ou au bureau d’El Watan le plus proche de chez vous….

27- Vous êtes…(une réponse – cochez la case correspondante)

28- A quelle tranche d’âgeappartenez-vous ?(une réponse – cochez la case correspondante)

29- Quelle est votre professionactuelle ?(si vous êtes au chômage, indiquez votre dernière 

profession)

Evoluer beaucoup

Evoluer un peuRester tel qu’il estJe sais pas

Moins de 24 ans25-34 ans35-49 ans50-64 ans65-74 ans75 ans et plus

AgriculteurArtisan, commerçant, employerDirigeant, cadre supérieur,profession libéraleCadre moyenOuvrierRetraitéEtudiantEn recherche d’un premieremploiAu foyer, sans professionAutre

25- Pour mieux répondre à vos at-tentes, El Watan devrait à l’avenir :(une réponse – cochez la case correspondante)

Plutôt expliquer, décrypter,analyser les faits d’actualitédes jours précédentsPlutôt relater, rapporter, informersur les faits d’actualité du jourJe ne sais pas

PrimaireMoyenLycée (jusqu’en terminale)BaccalauréatEtudes supérieures, universitaires

26- Enfin, dans son rôle, sa missionessentielle, qu’attendez-vousen priorité d’El Watan ?

(une réponse – cochez la case correspondante)

30- Quel est le dernier type d’ensei-gnement que vous avez fréquenté ?(une réponse – cochez la case correspondante)

31- Dans quelle wilaya d’Algérievivez-vous ?

Un journal qui ressemble à celuides autres jours de semaineUn journal un peu diff érent decelui des autres jours de semaineUn journal très diff érent de celuides autres jours de semaineJe ne sais pas

24- Selon vous, El Watan Week-end doit plutôt être…(une réponse – cochez la case correspondante)

Pour terminer cette étude, voiciquelques questions qui nous per-mettront de classer nos résultats.Ces informations seront bien sûrexploitées de manière totalement

anonyme.

    P    H    O    T    O  :    M .

    S    A    L    I    M

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BLOC-NOTES

C’est à l’occasion du 50e

anniversaire de l’indé-pendance de l’Algérieet pour célébrer l’im-mensité culturelle dupatrimoine ancestral de

l’antique médina d’Alger, de ses tradi-tions, de ses vestiges et de ses repèrescivilisationnels, qu’une soirée musicalea été organisée, jeudi dernier, en ce ter-roir de ressourcement et d’histoire parl’Institut français d’Alger, en partenariatavec l’association Les amis de la RampeLouni Arezki Casbah, et ce, avec la pré-cieuse contribution de Casbah éditions.Dans un décor lumineux approprié àl’événement du Palais El Menzeh à LaCasbah, l’émérite Nassim Maâlouf amagistralement animé un concert musi-cal inédit, d’un style nouveau, issu descultures classiques universelles, byzan-tine, baroque, arabe et islamique. Ce vir-tuose libanais, au talent musical uniqueen son genre, est un génial surdoué qui,après une formation classique du réper-toire occidental, a su, avec une phéno-ménale dextérité, conserver, développeret intégrer instrumentalement et avecmagie la richesse inouïe et innovante dela musique arabe orientale, à l’ère de l’artuniversel.Il est célébre et connu dans le mondeentier pour être l’inventeur de la trom-pette arabe, qu’il a conçue et crééepersonnellement avec le ¼tour et le 4e piston un nouvel instrument de la famille des cuivres a ainsi vu le

 jour, pour l’enrichissement des cultures instrumentale et vocale de

l’univers musical.Un public très nombreux était présent à ce rendez-vous culturel, oùune forte participation de femmes et de jeunes enthousiastes était per-ceptible dans une ferveur particulière de convivialité des grands joursde liesse et de retrouvailles. Des personnalités du milieu culturel etsportif étaient présentes parmi l’assistance, à l’image de Ali Haroun etde la moudjahida Annie Steiner, des symboles de l’histoire de la résis-tance algérienne, de Mustapha Larfaoui, ancien président du Comitéolympique, Aziz Derouaz, une figure emblématique du handball , Mme Badia Sator, directrice de la culture de la wilaya d’A lger, Hini Smaïn,président de l’Association de musique andalouse, ainsi que MouradPreure, l’expert de référence en économie pétrolière.Après une présentation et une brève rétrospective des lieux et dupatrimoine du site d’accueil de la soirée par l’auteur de ces lignes, unenchaînement musical harmonieux a sublimement été exécuté par letalentueux Nassim Maâlouf et, touchante surprise, accompagné deson fils Tarab, un bout de chou à peine âgé de 11 ans.Celui-ci fait partie d’une fratrie douée des Maâlouf, dont il est le cadetde 3 frères. L’aîné, Brahim, 32 ans, Mawal 10 ans et Tarty 9 ans sil-lonnent les capitales du monde pour animer des concerts de musique

qui subjuguent des publics de mélomanes avides de création culturelle

et d’improvisation instrumentale. C’estdans cette ambiance de ressourcement endes lieux mythiques d’un incommensu-rable patrimoine que le Palais El Menzeha vibré aux ingénieuses modulations quiont resuscité, un instant, l’univers dela mémoire revivifiée aux sons de sesrepères, à travers une musique qui trans-pose dans la béatitude du cycle des âgeset du temps .Captivée tout au long de ce fabuleuxrécital du patrimoine musical et du sou-venir, l’ensemble de la très nombreuseassistance a savouré, dans un silencereligieux, les modulations et les refrainsdu terroir arabe oriental et maghrébin,génialement interprétés par le duo Maâ-louf père et fils. Cette mémorable ren-contre, consacrée à la fête du patrimoinede la légendaire El Mahroussa et quide par sa richesse plurielle est devenuecelle de l’humanité entière, a inspiré ledirecteur de l’Institut français d’Alger,

 Jean-Claude Voisin, dans son émouvanteintervention : «Je sui s ravi d’ être en ces lieux civili sationnels d’ar t et de culture, je découvre avec bonheur une assistance exceptionnel lement nombreuse. Je remer- cie l’ associati on des Amis de la Rampe Louni Arezki, ainsi que la population de La Casbah pour son inoubliabl e accueil d’ hospi tali téqu’ ell e nous a réservédans la fi déli téde ses tr adi tions ancestral es.» Et au grand maître, Nassim Maâlouf,d’ajouter :«La chal eureuse joi e de ce soi r 

restera gravée en ma mémoir e et ai nsi j ’ avoue, en cet i nstant , que j e ne veux plus qui tter ces lieux et l’ Algéri e. Grand merci àtoutes et à tous.» Cette symbolique soirée a été rehaussée par la participation dela doyenne et centenaire, Hamadou Ouardia, native de La Casbah, qui,drapée dans son superbe haïk algérois, a remis à Nassim Maâlouf unemédaille du souvenir, offerte par l’association les Amis de la RampeLouni Arezki et Casbah Editions.Un message avec une empreinte culturelle de lieux de mémoire etd’histoire qu’est La Casbah, afin de raffermir des liens universelsd’amitié incarnés par un précieux patrimoine de l’humanité à légueraux générations futures. En ce siècle agité de convulsions, de tour-ments et d’incertitudes, le genre humain dans la désolation et l’effare-ment du doute ne peut retrouver sa véritable raison existentielle et laprofondeur de son âme qu’à travers l’univers lumineux de la culture.Aussi, nous citerons à ce propos cette célèbre maxime de FrancisBanche : «Quand j ’ entends le mot revolver, je sors ma cultur e.» Quelle réconfortante vision d’espoir pour un avenir d’humanisme,serein salutaire et apaisé.  Lounis Ait Aoudia 

Président de l’association les Amisde la rampe Louni Arezki, Casbah.

Email : [email protected]

    P    H    O    T    O   :

    D .

    R .

El Wat an  - Mercredi 22 mai 2013 -  18 

C U L T U R E

AU RESSOURCEMENT DU PATRIMOINE ET DE LA MÉMOIRE

Nassim Maâlouf 

à La Casbah d’Alger 

Nassim Maâlouf et son fils Tarab

■COLLOQUEEspace PlastiQuotidien Algérie News28 rue frères Khelfi (ex-Burdeau), Alger-CentreColloque sur «La pensée du philosophe BakhtiBenaouda», organisé par Algérie News et Djazaïir News  du au mai . Thématique « Quelletâches pour l’intellectuel critique aujourd’hui ?»

■MUSIQUE*Festival culturel européenDu 10 au 30 mai 2013Auditorium de la Radio nationaleSalle Ibn KhaldounInstituts français d’Oran et d’AnnabaCe soir à 19h à l’Auditorium de la Radio nationalePays hôte : la FranceConcert de Souad Asla*Sortie Officielle du premier Album «Amel Zen» leSamedi 25 mai 2013.Studio’s Megastore de Sidi Yahia à partir de 14h,vente-dédicace et beaucoup de surprises auprogramme.

■PARUTIONL’avocat, ancien chef du gouvernement etcandidat à la présidentielle de 2004, Ali Benflis,vient de publier un nouvel ouvrage Intitulé A ceux qui m’ont fait découvrir le génie de la langue

arabe, paru aux éditions Houma

■RENCONTRE-DÉBAT Centre de recherche de l’université de Batna (ex-Mouhafada). Forum organisé par l’associationdes Amis de Medghacen et l’université El HadjLakhdar de Batna, le samedi 25 mai à 14h30Invité : notre collègue et dessinateur d’El Watan

■ VENTE-DEDICACE*Villa des artistes28, chemin du complexe touristiquede Zéralda, atelier BourdineLe samedi 25 mai à partir de 15h

 Vernissage et vente-dédicaceInvité : Farid Benyoucef, auteurde Les amants de Cordoue, paruaux éditions MidiPlus 2012*Librairie El Ijtihad9, rue Hamani-AlgerSamedi 25 mai à 14h

Malika Korso signera son ouvrage Algérie 1954-1962, la torture en questionparu aux éditions Dahlab*Librairie El-Katassia11 bd, colonel Amirouche, AlgerLe samedi 25 mai à14hMuhend Arkat signera son ouvrage Tameryra Di Taddart paru aux éditions La Pensée

■CINÉMA*Riadh El Feth-Alger

 Jusqu’au 23 mai 2013Tous les jours : 13h-15h-18h(sauf le vendredi 15h-18h)A l’affiche le film Cheba Louisa, de FrançoiseCharpiat, avec Rachida Brakni, Isabelle Carré,Biyouna, Sid Ahmed Agoumi*Salle El Mougar (ONCI)

 Jusqu’au 21 mai : à l’affiche, Zabana, de SaïdOuld Khelifa14h, 16h, 18h, 20h

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Elle était mé-decin psy-chiatre, maiselle suivraune trajec-toire littéra-

lement littéraire. Elle étaitl’auteure mythique d’uneœuvre majuscule,La Grotte éclatée, parue aux éditionsENAG, en 1979. Son nomsonne et claque. YaminaMechakra. Elle est décédéedimanche, à l’issue d’unelongue maladie. Elle avait64 ans. Elle avait un adju-vant, une étoile qui bril-lait sur elle. Kateb Yacine! Le père de Nedjma !Il avait alors révéré et sou-ligné le talent d’une écri-vaine. La citation de Kateb Yacine, à l’endroit de Yami-na Mechaka est significativeet éloquente. Et surtout, elledemeure et reste actuelle.Car pas du tout anachro-nique. Une caution litté-raire lourde de sens et sansambages saluant un talent,un courage, un combat, undéfi, une condition, unesensibilité, un cri et l’écritd’une femme s’étant in-surgée, rebellée contre lalogique belliqueuse, gé-nocidaire et mortifère ducolonialisme français, etce, dans son roman histo-rique, La Grot te écl atée. «Ce n’ est pas un r oman.C’ est beaucoup mi eux».«Démyst i f i ca ti on de l’ homme. S’affranchir du mythe de la mort. L’ homme 

n’ est que matière vi vante.Une fois mort, il redevient ter re. Ces mots ti rés de son livre (Yamina Mechakra).L’un des plus prometteurs de la nouvell e li ttérature al - gérienne. Un l ong poème en prose qui peut se li re comme un roman…», consigneraKateb Yacine dans la pré-face de La Grot te écl atée.  Yamina Mechakra couche,au courant de sa plume, unverbe cursif fluide, tour-menté, torturé, écorché vif,et puis d’une immense jus-tesse des mots «bleus».Sa couleur poétique et oni-rique. Un trait littéraire ex-halant l’humus natal, sonterroir, sa terre, son pays,sa patrie, l’Algérie. «Je me dis tout bas mon pays et ma maison, ma grotte et ma peine… Je foul ais avec 

douceur la terre brûlante de mon pays… J’ar rachais une motte de terre.Je l’ emporterai avec moi à Ar ri s. Je la déposerai dans une jarre et j’ y planterai des margueri tes…», écrit-elledans laGrotte écl atée. Unedéclaration et une déclama-tion pour son giron natalde Meskiana, des cimesd’ Arris, des Aurès. Terredes enfants de Kahina !

ELLE A VU SON PÈRESE FAIRE TORTURER ET MOURIR…

 Yamina Mechakra laisseparaître et transparaîtreune lancinante douleur,une meurtrissure. Dans satendre enfance, elle a vuun homme écartelé sur uncanon d’un char de l’arméefrançaise, exposé dans la

rue, Elle a vu son pèrese faire torturer. Elle l’avu mourir en lui recom-mandant de garder la têtehaute… «Pour moi , Yami na Mechakra, est une grande fi gur e de la l i ttératur e algé- rienne.C’ est la ‘‘ Nedjma’’ au fé- minin ! C’est l’une des rares auteures sal uées par Kateb Yacine. Elle n’ a ja- mais étéhonorée de son vivant. C’est quelqu’ un de pr ofondément déçu par le mili eu intell ectuel et par le monde de l ’édi ti on aussi bi en étati que que pr ivé.Yamina Mechakra, c’est un éclai r dans le ciel de la l it - térature. Et on n’ en fai t plus des Yamina Mechakra, hor - mis Mayssa Bey. La Grotteéclatée, un roman-clédans la l i ttératur e al gérienne. Je 

suis profondément, t r iste et abasourdi par sa dispari- tion» , témoignera Youcef Sayah, le critique littéraire(Papier bavard et Expres-sion Livre, émissions radioet TV). Yamina Mechakra

a été adaptée au théâtre àmaintes reprises, notam-ment par Sid Ahmed BenAïssa, au Théâtre nationalalgérien.«Aujour d’ hui que l’ insur- rection de l ’ Aurès enfante sous nos yeux une Algé- rie nouvelle, il faut lire et faire lire ce livre (LaGrotte éclatée), pour qu’i l y en ait d’ autres et pour que d’ aut res élèvent la voi x. Al’ heure actuelle, dans notre pays, une femme qui écr it vaut son pesant de poudre (pas d’ or dans la préface)», avait ponctué alors, Kateb Yacine, la préface de La Grotte écl atée  . Nedjma brille toujours sur YaminaMechakra ! Une lueur d’es-poir !  K. Smail 

El Wat an  - Mercredi 22 mai 2013 -  19 

C U L T U R E

HOMMAGE À L’ÉCRIVAINE YAMINA MECHAKRA

La Grotte éclairée par NedjmaEXTRAITLA GROTTE ECLATÉE Un morceaude bravoure■4 juin 1962. Cinq heures dumatin. Un soleil rouge et ruisselant se levait derrièreles collines.La caravane s’immobilisa aubord de la frontière. Je glissaisde la fourgonnette. Debout, le soleil dans le dos, le vent dansles cheveux, la main sur moncœur, je me dis tout bas mon pays et ma maison, ma grotte et ma peine. Quelque part dans lemonde, une autre femme, peut-être, debout sur une autre frontière priait pour la dernière fois. Je laissais tomber mon bras puis me déchaussais. De mes pieds couverts des cratères dunapalm, mes pieds nus et 

carbonisés, je foulais avec douceur la terre brûlante demon pays. Je fis un pas. puis unautre, puis encore un autre. Lescailloux me déchiraient la peau.Les ronces m’égratignaient, j’eus soif, j’eus mal à la tête et m’évanouis.Quand je me réveillais, j’étaisallongée au pied de la fourgonnette, le cadavre castréme passait un peu d’eau sur levisage. Il devait être midi. Je lui demandais de verser un peud’eau fraîche sur le cercueilmétallique. Kouider devait  suffoquer. Mon fils tendait l’oreille à la voix du poète, qui letenait dans ses bras. Je laissais la caravane gorgée de

milliers d’émigrés sur la routede Tébessa et partis avec le poète, le cadavre castré et Rimaà la recherche d’un arbre nu et déchiré, mort debout, au pied duquel dormaient ma grotte et mes amis. Je le vis au bout dema route, les bras levés vers leciel. Face à mon arbre, je cessaisde respirer et le regardais avec mes yeux mêlés aux yeux deKouider. Je m’approchais de lui et  glissais mes lèvres sur sonécorce rugueuse. Il avait  survécu à mes amis. Il était cequelque chose qui avait poussédans ma mémoire quand ma grotte mourut, il était l’uniquequelque chose qui me parlait 

encore de mes amis. J’y accrochais ma ceinture. Le solne trahissait plus l’existence dema grotte. J’arrachais une mottede terre. Je l’emporterai avec moi à Arris. Je la déposerai dansune jarre et j’y planterai desmarguerites.» Yamina MechakraLa Grotte éclatéeAlger : SNED. 1979Pages 173-17

 Y amina Mechakra était une poé-tesse, ayant écrit deux romans-

poèmes. Elle tissait de longs thrènesfébriles avec les mots, comme seulessavent le faire les femmes du terroir.Sa douleur, son amour de l’Algérie,ses racines millénaires, elle les livre

dans la transe.Une vraie «gouala» torturée par sespropres mots, qui éclatent en chantsensoleillés et profus, comme sonpays, qu’elle refusera toujours dequitter : «Je creuserai s la terre de mes mains, de ma bouche, mais j e ne quit terai pas l’ Algéri e» , avait-elledit dans une de ses rares interviews.Son écriture a su démanteler cer-taines condescendances masculines,qui «concèdent vol ont iers» auxfemmes«le don de raconter» , mais

non une réelle aptitude à commettreun texte supérieur, une de «ces œuvr es étr anges et di ff i ci lement classables ( qui ) ne témoignent pas de la faiblesse du genre roma- nesque ; elles marquent seulement que nous vi vons àune époque de 

réflexion et que le roman est en tr ain de réfléchir sur lui -même» , commel’écrivait Sartre dans une préfaceà Nathalie Sarraute, à propos del’antiroman. Yamina Mechakra acommis deux œuvres majeures, La Grotte écl atée , en 1979 (EditionsENAG) et Arris , en 2000 (EditionsMarsa), et celles-ci suffisent ample-ment à faire d’elle une écrivaine dela trempe de Kateb Yacine. Elle asu transcender le tout féminin, pouratteindre l’humain. Son écriture est

poésie pure, sa langue visionnaire,qui puise sa force dans les profon-deurs de l’âme algérienne : «Ar ris mon silence et ma douleur, Arris mon coin d’ ombre et ma lumière, Ar- ri s qui a su all umer un soir d’ hiver au creux de mon âme.» 

Son génie de femme, elle l’a misdans toute sa conscience de la condi-tion féminine dans notre société,par rapport aux tabous qui meur-trissent ou assassinent, qui obligentune mère à abandonner son enfant,fruit d’un amour interdit, puisqueillégitime, ou qui donnent le droitde tuer une femme amoureuse,pour «laver l’ honneur bafouéde la tribu» . Ses mots scandent, délirent,labourent ses tripes, écorchent sonâme, comme les femmes chaouies

qui improvisaient d’un trait de lon-gues et admirables complaintes,dont les inflexions mystérieusess’entendaient d’un hameau à unautre, à la mémoire du martyr ou dubien-aimé, parti combattre l’ennemi,ou des chants païens pour célébrer

le printemps. Yamina Mechakra, auregard de la singularité de sa terrenatale, Meskiana, dans les Aurès,ne pouvait donc faire autrementqu’être elle-même : une gardiennedu temple où pullule un fabuleuxvivier de mythes et de légendes. Lapoétesse à la générosité légendaire,s’en est allée dimanche (19 mai)sur la pointe des pieds, comme, ensomme, elle avait vécu. Ses mots,elle les a légués à la postérité.

Farida Hamadou 

UNE SENSIBILITÉ À FLEUR DE PEAU

●«A l’heure actuelle, dans notre pays, une femme qui écrit vaut son pesant de poudre.»●Telle est la précieuse caution du grand écrivain, Kateb Yacine, préfaçant l’auteure du roman, La Grotte éclatée,

publié en 1979, aux éditions ENAG, Yamina Mechakra.

PHOTO : DR

Disparition d’une grande femme de lettres

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El Wat an  - Mercredi 22 mai 2013 -  21

E S P A C E D E S L E C T E U R S

Une familleoubliée

N

ous avons l’honneur de vous faire part de notre étonne-ment et de notre affliction d’apprendre par le biais desmédias qu’une avenue sise à Saïd Hamdine avait été bap-

tisée des noms des 15 martyrs de la presse nationale morts dansle crash d’avion du 08 mars 1974 à Hanoi, au Vietnam, sans quenotre famille y soit conviée. La cérémonie organisée à cet effetet que vous aviez présidée, se serait déroulée en présence desfamilles des 15 martyrs de la presse nationale, toujours selonce qui est rapporté par les médias, ce qui est parfaitement faux.Cette commémoration qui aurait dû rassembler les 15 famillestouchées et qui aurait pu nous mettre du baume au cœur a étémalheureusement pour notre famille, 38 ans après la pertecruelle de notre cher époux et père Haned Rabah, une nouvelle

 journée d’affliction et de profonde tristesse par cet oubli querien ne saurait justif ier ou excuser, d’autant que nous résidonstoujours à la même adresse à Alger, depuis cette douloureusedate. Tout en formulant le vœu qu’une pareille omission ne serenouvelle pas, nous vous prions d’agréer, Monsieur le ministre,notre parfaite considération.

Pour la fami lle du défun t HANED RABAH ,M me veuve HANED née BOUGH ERBA L An issa 

 ArnaqueE

n date du 23 mars 2013, je me suis présenté à une cliniqueprivée pour une éventuelle prise en charge avec un dossieren bonne et due forme, et surtout en présentant une attes-

tation de prise en charge de frais émise par la Cnas de Relizane,ainsi qu’un accord de ma caisse d’assurances en France. Aprèsdiscussion avec le responsable, il m’a été demandé de patienter24h pour obtenir une réponse à notre demande. Le lendemain,nous voilà de retour à Mostaganem, pour nous voir répondrepar la même personne, que ce n’était pas possible, sauf si jepayais cash et en euros ! Ayant attiré son attention sur le faitque nous sommes en Algérie et que notre monnaie est le dinaret que la prise en charge Cnas est valable. Celle-ci n’en démordpas et nous demande de sortir. Ce que nous avons fait, non sans

lui rappeler l’obligation de prise en charge d’un patient tel questipulé dans la convention (CNAS et clinique). Emigré, retraitéet malade nécessitant de lourds soins, je voulais à travers cettelettre souligner la «cupidité ambiante» qui règne chez le «privénational» qui, une fois agréé par l’Etat, oublie ses obligations etse comporte en véritable maître des lieux, exigeant d’être payérubis sur l’ongle et en euros. Heureusement pour moi et à forcede persévérance, j’ai f inalement été pris en charge dans un hôpi-tal de l’Etat avec tout le respect dû au malade. J’entame ma cureactuellement sans problème et souhaite que ma mésaventuren’arrive pas aux autres. Aussi, je demande aux autorités localesde revoir la délivrance de l’agrément et de multiplier les places,pour les dialysés dans le secteur public, sachant que Relizanesouffre du manque de générateurs offerts dans le secteur public.

Djadel Benaouda 20 rue du Jardin .48 000, Reli zane 

L’ardeur En ces années de disette, où les commis de l’Etat sont pointésdu doigt parce que leur administration s’est solidarisée de sescontribuables et que les émeutes éclatent un peu partout, consé-quence d’une gestion anarchique et déstabilisatrice de toutes lesvolontés, même les meilleures, il se trouve, qu’en Algérie, deshommes ont leur pays et leur fonction au cœur, tel est le cas duchef de daïra de Mendès, Abdelkader Amri, qui, depuis son arri-vée à la tête de la daïra, se donne et se démène pour trouver unesolution à tous les problèmes et ils sont légion. Des problèmesliés au logement notamment et à l’emploi. Notre chef de daïraest là en toutes circonstances, accorde des audiences et, est àl’écoute des doléances des citoyens pour trouver des solutionsadéquates, bien qu’il faut souligner que les moyens mis à sadisposition soient insuffisants pour régler toutes les énormesdiff icultés rencontrées. Monsieur le chef de daïra, je recon-

nais, et beaucoup de Mendessis également, toute l’ardeur quevous mettez et tous les efforts que vous entreprenez afin que lecitoyen mendessi puisse voir la concrétisation de ses vœux. QueDieu vous facilite la tâche ô combien ardue ! Et tous vous sou-haitent un avenir radieux et plein de succès dans votre fonction.

Un cit oyen de Mendès.Relizane 

 Anarchie

Déclassement

Il est déplorable de vivre,au XXIe siècle, dans uneanarchie qui empoisonne

notre vie quotidienne dans letemps et dans l’espace. Uneanarchie qui règne dans nos

pensées confuses, imprégnantnos comportements à la mai-son, dans la rue, à l’école, autravail et dans nos relationsavec les autres. Un désordresubmergé d’égoïsme, de pré-cipitation et de violence soustoutes ses formes ainsi quede l’atteinte aux libertés etaux droits des autres. Maisle plus dramatique, c’est quebeaucoup de nos concitoyens(gouvernés et gouvernants)agissent et s’expriment anar-chiquement au nom de laliberté. Mais quelle liberté,dans des actes, des faits etdes expressions, de la trom-perie et de l’hypocrisie, de lafraude, du vol et de l’insulte ?

Certes, on ne peut pas abordertoutes les facettes de notreanarchie dans cette modestecontribution, on se limiteraalors à évoquer un ou deux caspour servir d’exemples signi-ficatifs. Aussi, celui qui visitenos grandes ou petites villes,ainsi que nos villages, n’aqu’à jeter un coup d’œil dansles quartiers et les rues quisont devenus des déchargessauvages, en raison de la sa-leté et des déchets de toutesnatures éparpillés n’importeoù sur les places publiques,dans les rues, les entrées desbâtiments, les institutions etentreprises publiques dus àl’absence, voire l’inexistencede la culture environnementalechez les habitants (gouver-nés et gouvernants), ainsi quel’absence des lois dissuasives.Evidemment les conséquencessont connues : comme fausseret dégrader l’image de noscités, miner notre santé en gé-néral et celle de nos enfants enparticulier, à cause des odeursémises par les tas d’orduresaccumulés. Ne dit-on pas qu’

«une vi ll e pol luée signif ie l a panne de démocrati e en son sein» . En effet, ces imagesrévèlent bien des choses,tels l’absence de maître delieu, le désengagement des

autorités censées assurer etgarantir la propreté de l’envi-ronnement et la création desvilles (bâtiments, parkings,rues, trottoirs, places et jardinspubliques…) d’une manièremoderne et scientifique, pro-mulguer des lois et les appli-quer, mais aussi en premierlieu organiser des campagnesde sensibilisation récurrentesen impliquant toutes les par-ties concernées. L’autre image,pour illustrer la réalité decette anarchie, est la conduiteautomobile. Pour cela, nousn’avons qu’ à observer la ma-nière arrogante de conduiredes citoyens pour constaterles bêtises graves et dange-

reuses commises quotidien-nement sur nos routes, dansnos agglomérations : excèsde vitesse, dépassements dan-gereux, non-respect du senset du stationnement interdits,stationnement sur les trottoirs(un autre sujet impliquant lescommerçants, les automobi-listes et les autorités), coups deklaxon intempestifs, arrêts aumilieu de la route pour discu-ter d’un véhicule à un autre…Des pratiques déplorables aupoint où la conduite est deve-nue un moyen ou un canald’expression, une expressiondénuée de son éthique par descomportements agressifs, uneconduite dépourvue de foi etde loi. C’est aberrant ! Alorsque la conduite est avant toutune discipline et une respon-sabilité. Par ailleurs, commedéjà mentionné, beaucoup(gouvernés et gouvernants)agissent n’importe commentau nom de la liberté. Mal-heureusement, il s’est avéréque c’est ce qui ce passesur le terrain, autrement ditl’anarchie devient synonyme

de liberté absolue accentuantdavantage notre tiers-mon-disme, puisqu’on ne sait pasexercer correctement notreliberté. L’histoire et l’expé-rience nous ont montré qu’une

société anarchique, même sielle se libère du joug colonial,ou d’un régime dictatorial,peut difficilement réussir sonchemin démocratique, et celanécessite beaucoup de temps.L’anarchie est source de peur,d’anxiété et de tension, deconflit et d’instabilité sociale,hélas, c’est notre réalité quo-tidienne en tant que tiers-mondistes. Dans ce sens, onn’a qu’à observer les dernierscas récents de libération desociétés de leur régime dicta-torial, auxquelles pourtant ona souhaité et on souhaite devéritable succès, mais au lieude concrétiser une véritabledémocratie en mettant fin à

toutes les pratiques et straté-gies de leur ancien régime, ilsemble qu’ils les ont accen-tuées pour se retrouver dansun cercle infernal de conflitsethniques, religieux, culturelset historiques, alors que laliberté, notion sacrée et noble,doit servir l’homme (indivi-duellement ou collectivement)et non pas l’asservir. La libertéc’est servir la stabilité sociale,non pas devenir une menace.Elle est l’exercice du droitet non l’atteinte aux droitsde l’autre. La liberté c’est lerespect de la différence et ladiversité, loin de la haine et del’intolérance, la liberté est unprincipe sacré que chacun doitrespecter pour vivre ensemble(en harmonie et concordance),cela n’est réalisable que dansune société ou communautéorganisée, car ce qui est basésur l’organisation est porteurde résultats positifs et précis.

 Toute société basée sur le dé-sordre et l’anarchie sonne sondéclin ou même son éventuelledisparition. B. A kl i Fréha 

Tizi Ouzou.

C

herif Ben Ali, fils d’Abdelkader,membre de l’équipe nationale de 1966

à 1977, vainqueur de la troisièmeplace par équipe au Championnat du mondemilitaire, en 1973, en Egypte, vainqueur de lamédaille de bronze du 5000 m aux Jeux médi-terranéens en 1975 en Algérie. Recordmand’A lgérie dans le 1500 m, en 1970, j’ai égale-ment le record d’Algérie du 2000 m en 1979.-Record du 10 000 m à Agadir (Maroc), en1973-Troisième place junior (Tunisie), en 1967-Troisième place junior à Rabat (Maroc), en1969-Septième place au Championnat du mondeuniversitaire (Italie) aux 5000 m, en 1970-Sixième place, à 40° à l’ombre et le seul ma-ghrébin qualifié en final, à Lagos (Nigeria),en 1973.En plus des félicitations adressées par laDirection de l’éducation et le chef de sûretéde la wilaya de Tipasa, pour me féliciter de

tous les efforts que j’ai fournis. Monsieurle ministre de la Jeunesse et des Sports, toutce que j’ai cité ci-dessus est mon parcourssportif et professionnel que j’ai réalisé avecfierté pour mon pays et pour le sport algérien.

 J’ai porté haut l’emblème national dans lescompétitions régionales, continentales et

internationales. Mais malheureusement, toutn’est qu’ingratitude, marginalisation et exclu-

sion. Après avoir participé à un stage d’unedurée d’un an et 8 mois, j’ai été surpris par laconvocation du chef de service du personnelde la Direction de la jeunesse et des sportsde la wilaya de Tipasa, me demandant de mepréparer à la retraite. Alors que plusieurs demes collègues, plus âgés que moi, n’ont pasété mis à la retraite.D’autre part, l’injustice que j’ai subie a été laprivation de mon reclassement dans la caté-gorie 12 au lieu du 10. Aussi ma retraite nedépasse pas les 28 000 DA mensuellement,après 24 ans de travail. Chaque fin de mois,

 je suis obligé d’emprunter de l’argent pourarriver à boucler le mois.

 Toujours dans ma marginalisation et lemépris, j’ai été surpris que l’on me demandede rembourser la somme de 18 millions decentimes au Trésor public, prétextant avoirpris cette somme sans échéance. Est-ce ainsi

qu’on me récompense après tout ce que j’aidonné au sport algérien ? En conclusion, jevous demande d’intervenir pour que ma situa-tion soit régularisée. J’ai grand espoir qu’onme récompense en me réintégrant dans lacatégorie 12, et en me donnant un logement.

Benali Cherif 

Sans recours

Certes, je reconnais que

 j’ai accumulé des re-tards lors des prises de

mes vacations à cause de pro-blèmes de transport. Conduc-teur du tramway d’A lgerdepuis son lancement en mai

2012, avec l’Etusa, j’ai étélicencié depuis novembre2012. Renvoyé par madamela chef d’exploitation, je suissans travail et sans salaire à ce

 jour. J’ai déposé un recours,puis un deuxième, après lagrève d’avril 2013. J’ai ététraduit devant la commissionde discipline en avril 2013 etinformé par Mme la DRH, quemon recours avait été rejeté.

Kafaldjini A bderrahmane Mohammadia, Alger.

Déontologie

Notre famille a vécu undrame : la perte d’un deses enfants, âgé à peine

de 17 ans, par immolation.Grande fut notre consterna-tion en voyant les articlespubliés dans la presse à sen-sation qui se nourrit de ladétresse des gens, pour êtrevendue et dont l’engouementmorbide pour le fait diversn’a d’égal que l’indifférencepour les sujets graves. Mes-sieurs les prétendus journa-listes du fait divers, la déon-tologie impose comme devoirde vérifier vos sources aulieu de colporter la rumeurcomme de vieilles mégères.Nous approuvons le droit

à l’information, à conditionque le journaliste ait au moinsle sens du professionnalismepour honorer ce noble métierpour lequel de nombreux

 journalistes ont payé de leurvie. Il est indécent qu’un

 journaliste puise ses informa-tions à partir d’un coup de filanonyme, pour lancer l’intoxqui émousse le sens moraldes esprits et donne librecours au qu’en dira-t-on. A ladouleur et l’incompréhensions’ajoutent les spéculationsqui ternissent la mémoire dudéfunt et jettent son entou-rage dans le désarroi à causedes journaux de faits divers.De grâce messieurs, à défaut

d’être professionnels, soyezau moins humains et mesurezl’étendue de la détresse quevous causez à des famillesqui ne demandent qu’à faireleur deuil.

La f amil le du défunt Ksar El Boukhar i 

 A NOS LECTEURS 

Dans le souci de publier lemaximum de lettresadressées à la rubriqueCourrier des lecteurs, il estrecommandé auxpostulants de présenter untexte résumé et argumentéde leurs doléances

accompagné d’une photo-copie scannée de leur carted’identité nationale. Lapublication demeure unservice exclusivementgratuit.E.mail courrier@elwatan.

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El Wat an  - Lundi 20 mai 20 13 -  22

I D É E S - D É B AT S

Réinventer l’AlgérieMohamed Gouali

Diplômé de la Harvard BusinessSchool (Boston) de HEC (Paris),

docteur en physique de l’université

d’Orsay.

La maladie persistante du présidentBouteflika libère depuis quelquessemaines les critiques sur son règne

comme si celui-ci allait inévitablementprendre fin. Un règne de 13 ans appellecertes un bilan, un inventaire. Les innom-brables écrits de ces derniers mois, fon-dés sur des faits avérés, se focalisent, qui,sur une corruption prédatrice, qui sur une justice inéquitable et sélective, qui surl’omnipotence d’un improbable rab dzaïr.Autant de révélations et de dossiers quis’avèrent nécessaires pour comprendreles mécanismes de ce qui s’est réellementpassé durant ces trois mandatures et pouridentifier les forces visibles et occultesqui ont méthodiquement et impunémentlaminé le pays. Il est cependant impérieuxd’aller plus loin. Le prochain Présidentdevra très vite tirer les leçons des gabe-gies politiques, sociales, et financièresde plusieurs décennies et dont le règnedu président Bouteflika n’aura été que lerévélateur le plus dévastateur. Sa mission,et ce sera l’élément distinctif — et diffé-renciant — de son choix par la majoritédu peuple lors d’élections enfin démocra-tiques, consistera à concevoir une ambi-tion pour l’Algérie de demain, avec enpré-requis une transformation profondeet graduelle des mentalités. La tâche estardue, mais pas impossible. Il s’agit dedéfinir au préalable une vision qui sied àcette ambition, d’en élaborer la stratégie,

et de concrétiser cette dernière à traversdes plans d’action portés par des projetsdont les objectifs seront la consolidationet l’amélioration de notre édifice institu-tionnel et politique, une justice équitableet indépendante, un enseignement et un

système de santé de qualité et une poli-tique sociale qui combatte la pauvretéet ses divers maux. Autant de chantierscruciaux, dont la singularité est leurcorrélation réciproque. Ils permettrontd’édifier, en synergies, les bases d’uneprospérité produite par le développementd’une économie productive, compétitiveet non rentière et d établir une harmonieet un bien-être social aux quatre coins dupays. L’absence de vision, de stratégieet de maîtrise des interdépendancesentre secteurs explique pourquoi endépit de centaines de milliards de dollarsinvestis chaque année, notre économie nedéveloppe aucune offre malgré une fortedemande et que le peu de productionlocale qui subsiste encore soit non com-pétitive. A l’évidence, notre pays, après50 ans d’indépendance est passé du statutde puissance en devenir à celui de payspériclitant d’un secteur à l’autre. Maisquelle vision faut-il donner à l’Algérie ?La réussite du prochain Président nepourra s’affranchir de l’élaboration d’unensemble d’aspirations rationnelles etémotionnelles puisées dans l’essencehistorique, culturelle et sociale du pays.Ces aspirations, en l’occurrence, devronts’attacher à matérialiser le devenir d’uneAlgérie forte, ambitieuse, qui ne compteque sur elle-même pour réaliser sesdesseins. Une Algérie construite autourd’un modèle de développement qui placel’épanouissement individuel et collectif comme indicateur essentiel de la réus-site du pays. Un modèle qui cristallisel’émergence d’une société harmonieuseet une économie compétitive, capablesde faire face aux plus complexes défisgéopolitiques et géoéconomiques. Une

vision pour les 10 prochaines années,c’est par exemple s’engager, et cela n’estpas exhaustif, loin s’en faut, à ce quel’Algérie fasse partie des 20 pays lesplus prospères au monde grâce à un tissuindustriel diversifié, constitué de petiteset moyennes entreprises, innovantes,compétitives, adossées à des groupesdevenus des géants mondiaux. Les hy-drocarbures ne contribueraient alorsqu’à 40% à peine de cette prospérité.C’est amener les entreprises nationalesà satisfaire à elles seules plus de 70%

du marché de l’emploi. C’est rendre nosuniversités très attractives et aboutir àce que une d’entre elles fasse partie des20 meilleures au monde au classementShanghai et qu’au moins trois soient par-mi les 50 meilleures. Et que nos diplômés

de l’enseignement supérieur parlent etécrivent couramment l’anglais, maîtrisentles fondamentaux de la gestion des entre-prises et soient presque tous absorbés parle marché du travail algérien. C’est aussidisposer d’un système de santé, public etprivé, de notoriété internationale et quela médecine algérienne soit reconnuecomme l’une des meilleures au monde.C’est également amener l’armée al-gérienne à devenir autonome dans larecherche, le développement, et la fabri-cation d’armements sophistiqués pourtous ses corps d’armes. Cela est tout lecontraire de ce qu’a entrepris le présidentBouteflika depuis sa prise en main desdestinées du pays. Mais en avait-il seule-ment l’ambition, la volonté et la capacitépour le faire, lui qui, semble-t-il, auraitété désigné en particulier pour parfairela paix en Algérie et déchirer le voiled’un quasi-embargo imposé par cer-taines puissances ? Transformer la visionen réalisations concrètes nécessite dedéfinir une stratégie. Autrement dit, uneapproche structurée et cohérente, baséesur des objectifs et des projets planifiés,coordonnés et dont l’exécution s’intègredans un développement territorial équi-libré qui fasse de l’Algérie une myriadede régions compétitives et productricesde richesse et d’harmonie sociale. Ils’agit donc de réinventer l’Algérie en ceque ceci implique une rupture avec lagouvernance héritée de l’ère du présidentBouteflika, tout en transformant profon-dément et graduellement le pays à traversun processus maitrisé et dont toutes lesphases de transition s’accompagnentd’une pédagogie politique. Cette dernièreaide à reformater une mentalité ambiante

figée dans des phénomènes sociétauxpervers (corruption, démobilisation ci-toyenne, laisser-aller...) qui sont auxantipodes des attributs de développementdes nations qui réussissent. L’échec avouépar le président Bouteflika lui-même lorsde son discours aux chefs d’APC à la finde son 2e mandat tient également à cetteincapacité à formuler la stratégie et lesplans d’action nécessaires pour passerd’une économie basée sur la rente etdont le seul levier de développement estl’exploitation des ressources naturelles et

la distribution de leurs revenus, à une éco-nomie basée sur la productivité, laquellebalise la voie vers une économie baséesur l’innovation. Est-ce pour occulterson manque de substance à concevoir età concrétiser une stratégie de développe-

ment pour le pays dans un environnementinternational volatil, incertain et ambiguque le président Bouteflika s’est contentéde solutions de facilité en instituant «sonProgramme», c’est-à-dire une politiqued’importation systématique et sans rete-nue, des travaux d infrastructure dont lapertinence reste souvent à démontrer (lestramways par exemple), et des achatslourds sans négocier un transfert detechnologie ? Les projets et acquisitionsdivers effectués à des coûts colossauxprocuraient pourtant une position deforce, particulièrement dans une conjonc-ture de crise économique et financièremondiales. La presse nationale fait régu-lièrement état des dysfonctionnementsdes projets liés au «Programme du Pré-sident». Les téléphériques de Constan-tine sont restés 3 mois à l’arrêt, fauted’expertise algérienne pour les dépanner.Cosider de son côté ne sait toujours pasconstruire des autoroutes, et il n’est pointfutile de se demander qui construira lesfutures autoroutes du pays si la mannepétrolière venait à s’assécher ? Sonelgazet Sonatrach dépensent des dizainesde millions de dollars dans des procé-dures d’arbitrage, car, faute d expertisenationale en droit des affaires, leurscontrats élaborés par des cabinets d’avo-cats étrangers s avèrent mal verrouillés.La Chine et d’autres pays du BRICSont réussi à devenir compétitifs sur lemarché mondial et à capter la valeur,autrefois apanage exclusif des pays euro-péens et des USA , car elles ont mis leursressources internes au service d’unestratégie ambitieuse, d’une organisationcrédible de leurs institutions politiques etéconomiques, et du choix des hommes.

L’Algérie, en dépit d’une décennie noireet de l’opportunité vorace de certainsde ses voisins avait continué d inspirercrainte et respect. Son leadership enAfrique et dans le Monde arabe étaitencore vivace. L’avènement du présidentBouteflika aura immédiatement effacéces acquis. Ses voyages en France, 6ou 7 fois lors de son premier mandat,ses initiatives et sa «timidité», commedisait de lui J acques Chirac, ressem-blaient à une mise sous-tutelle impli-cite du développement géopolitique et

économique de l Algérie. L’absence deproactivité stratégique, une diplomatietimorée comme jamais depuis notre indé-pendance, et un jeu d’alliances inexistantfait qu aujourd’hui notre pays se retrouveencerclé sur toutes ses frontières. Il subit

inexorablement des pressions de toutessortes (migratoires, terrorismes, guerres,trafics en tous genres…) dont la finalitéest plausiblement la saturation des capa-cités réactives du pays, l’épuisement deses ressources logistiques et financièresde sorte à le rendre vulnérable à une vrai-semblable déstabilisation.La politique du président Bouteflika,claironnée hélas sans nuance par tousles membres de ses gouvernements etde leurs adeptes, a in f ine fait gravementbaisser le seuil de vulnérabilité de notrepays. Il appartient donc au prochain Pré-sident de bien comprendre que seule uneAlgérie réellement forte de l’intérieur,politiquement et économiquement, luipermettra de défendre eff icacement sesintérêts, et d’influer sur la géopolitiquerégionale, continentale et internationale.Pas le contraire. C’est cela et seulementcela qui lui permettra de desserrer l’étouf-fement du boa qu’elle subit inexorable-ment de la part des forces, qui tour à tour,insidieusement et violemment façonnentles contours d’un nouveau paradigmegéopolitique qui laisse si peu de chanceaux pays faibles. M. G.

 

Belhaouari Benkhedda

universitaire

Lors de son passage à l’université de Batna, le21 février 2013, l’historienne, Marion Sigaut,

a fait la réflexion suivante : «La véritéc’est comme l’ eau. Si vous fai tes le plus petit trou dans une citerne étanche, l’ eau va couler un tout peti t peu et la ci terne se videra àun moment ou àun autre. Si vous voulez étouffer la vérité, i l faut donc le fair e complètement, mai s c’ est impossible.» Marion Sigaut est une spécialiste du XVII Iesiècle.

 Tout comme l’historien, Henri Guillemin, ellesoutient que les encyclopédistes ont diabolisél’Eglise protectrice du bien commun afin de l’éli-miner de la scène politique et d’installer le capi-talisme au pouvoir (les conférences de MarionSigaut et d’Henri Guillemin sont disponiblessur internet). Pour sa part, le professeur XavierMartin a consacré tout un livre à Voltaire intituléVoltai re méconnu. Xavier Martin met la lumièresur la violence exercée par l’auteur deCandide auniveau des principes idéologiques. Il s’agit doncde travail de recherche et non de théorie de com-plot. Mais les propagandistes continuent de dia-boliser tous ceux qui recommandent aux gens deconsulter ces études scientifiques. Complotiste,réactionnaire, populiste sont autant de termes

utilisés pour dénigrer les journalistes honnêtes.De nos jours, les médias mainstream font le black-out sur le rôle joué par la finance internationaledans la crise mondiale. Par contre, toutes les tri-bunes sont ouvertes aux promoteurs du projet dugouvernement mondial. Au moment où JacquesAttali est invité sur tous les plateaux de télé, AlainSoral est quasiment interdit aux médias audiovi-suels. Normalement, des médias intègres donne-raient la parole aux deux penseurs. J acques Attaliprône trois idées principales :1) la démocratie ne trouvera son accomplissementque lorsqu’elle sera une structure avec un gouver-nement mondial, des gouvernements régionaux etdes gouvernements locaux ;2) pour devenir un citoyen exemplaire dans lemonde futur qui sera nomade et sans frontières,il faudrait rompre avec tous les enracinements,comme l’attachement à un pays ou à une culture ;3) J érusalem serait la meilleure capitale du mondeunifié autour d’un gouvernement mondial.Le livre d’Alain Soral, Comprendre L’Empire ,vendu à plus de 40 000 exemplaires a été qualifiépar plusieurs écrivains de «chef -d’œuvre». Voicile petit résumé de la quatrième de couverture :«Cet essai retrace l e parcours histor ique de la dominati on ol igar chique engagée depuis plus de deux siècles en Occident : instrumentalisati on de l’ humanisme hel léno-chréti en, noyautage de la Républ ique par les réseaux, exacer bat ion 

des antagonismes de classes et manipulation de la démocratie d’ opini on. Un long processus ini tiéau XVII I e siècle par le car tel bancai re qui approche de son épilogue avec le nouvel ordre mondial.» Selon l’auteur, la solution serait unecoopération entre les Etats opposés au gouver-nement mondial, tout en respectant l’histoireet la culture de chacun d’entre eux. D’autrespenseurs ont réalisé d’excellentes études surles outils du mondialisme. Les travaux du pro-fesseur Pierre Hillard suscitent un véritabledébat parmi les universitaires, et c’est plutôt bonsigne. Pierre Hillard est professeur en sciencespolitiques. Il est spécialiste du mondialisme.A travers ses travaux, il décortique les pro-cessus de décomposition des nations et deconstruction des blocs continentaux, qui mènentdroit au gouvernement mondial. Pierre Hilliardn’est plus un prophète méconnu. Ses livres,notamment La Décomposi ti on des nati ons euro- péennes  et La marche ir résisti ble du nouvel ordre mondial ont été édités plusieurs fois.L’éveil des gens sincères qui analysent eux-mêmes ce qu’ils lisent et qui défendent les justescauses, nous donnent l’ultime conviction quel’homme ne sera jamais déshumanisé et quele profit ne passera pas avant le bien commun.Récemment, il y a eu deux événements qui feront,peut-être, réfléchir ceux qui font gratuitementla promotion du gouvernement mondial. Les

funérailles de Margaret Thatcher ont eu lieu le17 avril 2013. Contrairement aux espérances del’élite bien organisée, celle qui, pendant long-temps a été qualifiée de «Dame de fer» n’a pasreçu un grand hommage de la part du peuple.Les Londoniens ont tourné le dos au cer-cueil de Mme Thatcher. Ils ont tourné le dos àcelle qui a fermé les puits de charbon et qui avendu les compagnies nationales aux riches.Le mercredi 17 avril 2013, les Londoniens ontrejeté, encore une fois à leur manière, le capita-lisme libéral. Quelques semaines auparavant, lepeuple vénézuélien a fait des adieux grandiosesà son président, Hugo Chavez. C’est clair, l’amidu peuple vivra à jamais dans le cœur des bravesgens. Nous reprenons ici ce que nous avons écritdu vivant de M. Chavez, le 16 août 2012 sur le

 journal Le Quotidi en d’Oran : «L’histoire parl era de vous Monsieur Hugo Chavez, ell e parlera de vous comme Simón Bolívar, l e Libertador (…).Dans les livres d’histoir e, nos enfants liront : ‘‘alor s que les monarchies arabes se sont pros- ternées devant l ’ empire anglo-saxon et se sont faites l es valets de l’ impérial isme, l e Vénézuéla,sous la présidence d’ un homme digne de respect,a menéun combat glor ieux cont re l a soumission des peuples’’ .» L’histoire parlera de beaucoup dechoses et n’oubliera certainement pas le combatentre le mondialisme et le nationalisme. Le ventrede nos femmes nous donnera raison. B. B.

Margaret Thatcher part, Hugo Chavez reste

BIOGRAPHIE

Mohamed Gouali dirige le pôle Banqued’ investissements au sein d’uneimportante institution financière. Il aexercé en tant que Managing Directorand Head of Investment Banking à New York, Washington DC, Riyadh et Dubai. Ilétait auparavant Partner au sein d`unimportant cabinet de conseil enmanagement à Paris et Directeur généraldu leader des Réseaux locauxd’entreprise en France. Il est l’auteurd’un ouvrage paru aux Éditions Eyrolles

(Paris) : Fusion Acquisitionset d’un autreà paraître prochainement aux USA : The

New Paradigm in Sovereign Debt 

Restructuring.Ses points de vueconcernant la crise financière et lesstratégies de développement des paysémergents et en transition sontrégulièrement sollicités par la presseinternationale : The New York Times,

Reuters, France Info, The National of 

Dubai , etc. Mohamed Gouali est diplôméde la Harvard Business School (Boston),de HEC (Paris), et est docteur enphysique de l’université d’Orsay.

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El Wat an  - Mercredi 22 mai 2013 -  23 

I D É E S - D É B AT S

Le prix de la baguette et la facturedes médicaments

S. Kebour

Pharmacien conseil en phyto-nutritionFaculté d’Alger et université Paris XIII

«Tous les boul anger s seront tenus, sous peine d’ incar cérati on, de fai re une seule sorte de pai n : le pai n égal ité, i l ne sera plus composéun pain de fleur de fari ne pour le ri che et un pain de son pour le pauvre.» Extrai t du décret de la Conventi on de la Révolu - 

tion fr ançaise 1793.

 Je me souviens encore de ces mots que ma mèreutilisait pour désigner le pain que j’allais cher-cher après l’école : «Baguetta, par isienna, ou 

fluta.» Evidemment, très vite je faisais la liaisonle soir, quand il m’arrivait de regarder un vieuxfilm français d’y voir un Parisien en béret basque,une baguette ou une flûte sous le bras. C’est direque de son statut d’aliment de base, la baguette de

pain passe si bien au statut culturel, qu’elle est res-tée typique de la France, comme de l’Algérie, sonancienne colonie. Nos gouvernants ont très tôtconféré un statut politique au pain, à en juger parcette subvention accordée en 1789 par la Régenced’Alger au pain français, lorsque les régimeseuropéens entreprirent de cerner le gouvernementde la Révolution française qui n’a trouvé aucunappui en dehors de l’Etat algérien, dont le gouver-neur accepta de lui fournir son aide consistant àlui accorder des prêts sans intérêts, l’approvision-ner en blé algérien afin de lui éviter la famine etlui acheter ainsi sa paix sociale. Une subventionqui allait nous coûter très cher plus tard : nonseulement les prêts ne seront jamais remboursés,mais la prise d’Alger aura eu lieu en 1830 et la ba-guette emblématique de la France fit son appari-tion sur nos tables. Ironiquement, la baguette, quirencontrera une farouche résistance par la galettealgérienne durant la période coloniale, connaî-tra son plein essor, subvention étatique aidant,après l’indépendance. La baguette de pain blancallait peser de tout son poids «mythique» sur noshabitudes, notre histoire et notre existence même.Les temps ont beaucoup changé depuis lesaccords de 1789 de la Régence d’Alger. FranceExport Céréales relève dans son étude qu’avec«au to tal près de 5 mi ll ions de tonnes de céréal es expor tées ver s l ’ Al gérie en 2012,notre pays demeure sans conteste le pre- mier cl ient de l a f i lière céréal ière française».Comme dans un éternel recommencement, c’estavec le blé français que la paix sociale desAlgériens est achetée deux siècles plus tard. Ala seule différence que le blé importé de Franceest payé cash et que tous les prêts et leurs intérêtscontractés auprès de la France ont été payés rubissur l’ongle par les Algériens. Les spécialistesde la question l’ayant largement débattue, on ne

s’attardera pas plus sur l’analyse financière oupolitique de notre dépendance à cet aliment et dela subvention qui lui est accordée, mais on abor-dera la question sous l’angle nutritionnel et desconséquences de notre dépendance au pain blancsur notre alimentation et sur les dépenses de santéplus particulièrement.

LE PAIN BLANC, UN HÉRITAGE COLONIALEMPOISONNÉ ?

D’après les chiffres de la Commission nationaledes boulangers algériens, la population algérienneconsomme en moyenne entre 40 et 50 millionsde baguettes par jour, soit environ 15 milliardsde baguettes par an, les Français en consom-ment 10 milliards pour une population deuxfois plus importante, ce qui revient à dire qu’àpopulation égale, nous consommons trois foisplus de baguettes de pain que les inventeurs dela baguette eux-mêmes ! Environ 3 à 4 millions

de tonnes de farine blanche raffinée de type T55sont utilisées à cette fin. Le T55 veut dire quepour 100 g de farine, il y aura 0,55 gramme deminéraux. Alors que les farines de pain completsont de type T150, soit 1,5 g de minéraux pour100 g de farine. On l’aura compris, les farines T55sont les plus pauvres en minéraux, dépourvues

de son, elles ne contiennent pratiquement plus defibres alimentaires. Pour des impératifs purementcommerciaux et industriels, de panification et deconservation, on raffine la farine et on y incorporedes additifs alimentaires comme le bioxyde dechlore, du peroxyde de benzoyle (conservateur)ou de l’azocarbonamide (agent de blanchiment).Lors du processus de raffinage, on éliminecertains composants naturels du blé, à savoir legerme de blé et le son.Or, il se trouve que malgré leur faible poids rap-porté à celui du blé entier, ce sont les composantsles plus riches en nutriments, le reste, soit 78%du poids total du blé est constitué d’endosperme,autrement dit d’amidon, donc de glucides et degluten, la teneur élevée de ce dernier constitueun critère de choix pour les bonnes farines depanification. Dans une publication intéressante

de nutritionnistes de l’Institut des nutraceutiqueset des aliments fonctionnels canadiens (INAF),université Laval, on évoque le«Guide al imentai re canadien» qui recommande de consommer aumoins la moitié des portions de produits céréa-liers sous forme de grains entiers et que les auto-rités américaines font de même. Ces recomman-dations sont basées sur les résultats de certainesétudes épidémiologiques qui laissent entendreque la consommation de grains entiers serait liée àun risque moindre de maladies cardiovasculaireset de diabète, de certains cancers et d’obésité.Ces effets bénéfiques seraient obtenus grâce à lasynergie entre les nombreux composés contenusdans les produits céréaliers à grains entiers, telsles fibres, les antioxydants, les vitamines et lesminéraux. Comme la majorité de ces composésse loge dans le son et le germe, il est beaucoupplus avantageux de consommer les céréales sousforme de grains entiers non raffinés.

Composés phénoliques, alkyl résorcinols, caro-ténoïdes dont la lutéine, phyto-stérols, lignines,phosphore, magnésium, fer, zinc, manganèse,cuivre, sélénium, vitamines B1, B3, B6, vita-mine E et enfin fibres alimentaires non so-lubles, sont judicieusement répartis dans lacomposition du germe et son de blé pour nousoffrir un véritable trésor de santé et de vie.Un autre composant dont on a découvert récem-ment toute l’importance dans le métabolismeglucidique, présent dans le son et germe de blé està souligner : le chrome, un oligoélément essentieldans la biosynthèse et l’activité de l’insuline.Les farines blanches raffinées n’en contiennentpratiquement plus (1 kg de blé entier en contient175 µg, il n’en apporte plus que 23 µg après raf-finage), et comme les sols sont de plus en plusappauvris en ce minéral, les déficiences sontdonc de plus en plus courantes. Au regard de sarichesse extraordinaire en nutriments fibres non

solubles, le blé complet offre les meilleurs atoutspour contribuer à la prévention des maladiescardiovasculaires, du diabète de type 2 et seraitassocié à un risque plus faible de cancer du côlon.Selon le rapport des nutritionnistes canadiens, ilapporterait une plus grande sensation de satiété,donc une consommation moindre de pain. Dans

ce contexte, le document cite plusieurs études quiprivilégient de plus en plus ces orientations. Al’opposé, qu’apporte la baguette de pain de farineraffinée ?•L’amidon : (environ 85%), des glucides qui nesont plus lents, car trop raffiné et dépourvu defibres. Il posséderait donc un index glycémiqueélevé, L’index glycémique est la capacité d’unaliment à faire grimper le taux de sucre san-guin (glycémie). Autrement dit, plus un alimentaura un fort IG (Index glycémique), plus ilfera grimper la glycémie. Une glycémie élevéeentraîne une forte production d’insuline pour lafaire descendre rapidement. Une consommationimportante et répétée de pain blanc aura pourconséquence une insensibilisation des cellulesde notre corps à l’insuline (à cause des picsrépétés), et donc un potentiel diabète de type 2.Dans une deuxième phase, l’insuline sera inca-pable, à terme, de stocker la totalité du sucresous forme de glycogène (réserve de sucre), et lestockera sous forme de graisse, d’où une prise depoids.•Legluten :à l’origine de nombreuses maladiesdont la plus connue est l’intolérance au gluten oumaladie cœliaque.•Du sel : notre pain contiendrait beaucoup desel. On connaît depuis longtemps maintenant lerôle d’une consommation excessive de sel dansla prévalence de certaines maladies, telles quel’hypertension artérielle et le cancer.Une baguette de 250 g de notre pain blanccontiendrait en moyenne 5 g de sel, de quoi suffirelargement nos besoins quotidiens en sel sodique,sans compter les apports des repas : sauces,potages, frites, etc.En tenant compte de la consommation quoti-dienne de baguettes par les Algériens, citée plus

haut, la part du sel apportée par le pain seulementserait d’environ 7 à 9 g par personne et par jour,alors que les recommandations de l’OMS sont de

5 g par personne et par jour apportés par la totalitéde l’alimentation.

•Conservateurs et agents deblanchiment : cesont des additifs chimiques dont les effets secon-daires à long terme ne sont pas négligeables, à en

 juger par cette étude qui concerne l’azocarbona-mide un agent de blanchiment utilisé dans les fa-rines de panification. Cet agent se transforme dansle pain cuit au contact de l’amidon et la chaleuren biurée. Dans un rapport inédit de l’universitéde Birminghamen 1965, des chercheurs auraientconstaté sur des chiens auxquels on aurait donnédes aliments contenant 5% de biurée pendant deuxans, la survenue de polynéphrite et calculs rénauxmassifs. Le débat sur la question du pain blanc etdu pain complet a commencé aux Etats-Unis et auCanada et dans plusieurs autres pays, il y a plusde 50 ans, c’est-à-dire avant notre indépendance,ce qui a abouti à des recommandations et uneréglementation de plus en plus stricte en faveurdu pain dit complet, en réponse aux recommanda-tions des scientif iques des différentes disciplines :

médecins, nutritionnistes, etc. Malgré cela, nouscontinuons, 50 ans après l’indépendance, à élu-der parfaitement cette question essentielle de labaguette parisienne dont nous dépendons quasi-totalement dans notre alimentation. Des décisionsaudacieuses et urgentes doivent être prises afin depromouvoir le pain aux céréales complètes dontles qualités nutritionnelles sont de loin meilleureset de diminuer la consommation de pain blanc.La nature de la farine et des ingrédients qui lacomposent et leur relation avec la prévalencedes maladies comme l’HTA, diabète de type 2,l’obésité et le cancer se confirmant de plus en plus.Orienter la subvention vers la consommation dupain dit complet, le poisson et l’huile d’olive, parexemple, ne tardera pas à avoir des répercutionstrès positives, aussi bien sur la prévalence desmaladies citées que sur l’économie du pays, lafacture des médicaments en premier. Voilà que trèsvite, en voulant aborder la question de la farineblanchie bon marché, on se retrouve à parler dumédicament générique et des tarifs de référence.Déjà au XIXe siècle, Sylvester Graham, pasteurpresbytérien et diététicien américain, considéraitque raffiner le blé allait à l’encontre des inten-tions de Dieu. Richard Béliveau, professeur debiochimie et directeur du Laboratoire d’oncologiemoléculaire à Montréal, considère, lui, que le painblanc est une aberration. Manger du pain blanc,c’est aussi grave que fumer ! Et puis, les bonspains aux céréales ou au blé entier ont tellementmeilleur goût ! Il y a une éducation de masse, unesensibilisation à faire. Voilà quatorze siècles quele Prophète Mohamed (QSSSL), selon un hadithqu’on trouve dans Elboukhari,«alors qu’ on tami - sait déjàles far ines, n’a jamais mangéde pain de far ine tamisée depuis que Dieu le Très-Haut l’ a suscitécomme Messager jusqu’ àce qu’ il lui reprît son âme» . Revenir à nos valeurs culinaire et ali-

mentaire traditionnelles est peut être la voie qu’ilfaudrait subventionner pour asseoir notre sécuritéalimentaire sur des valeurs sûres et durables. S. K.

 Annuellement, les Algériens consomment 15 milliards de baguettes

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El Wata n  - Mercredi 22 mai 20 13 - 25 

J E U X - D É T E N T E

 HORIZONTALEMENT : LOGORRHEE / LOCUTION / PLUT / SELS / ATRE / REE / OB / INO / SI / OINDRE / OR / EU / DAN / AN / IMITE / ETIER / TAM / IL / EPI / COLT / LOIN / NE / MINET.  VERTICALEMENT :  COLLABORATION / GOÛT / NILLE / DOCTRINE / RU / ENDUIRE / ARTS / OR / PLI / HIER / EDITION / GEOLES / ATA / IE / ENSEIGNEMENT.

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RÈGLE DU JEU Biffer tous les mots de laliste que vous retrouverezdans la grille, en utilisanttous les sens possibles. Leslettres qui n'auront pas étécochées serviront à formerle mot défini ci dessous.

DÉFINITION

Qui s'écarte du centre(11 lettres)

Solution Biffe Toutprécédent :

PÉCUNIAIRE

AIGUILLON - ATOUT - BOND - BRASSE -CAVITE - CONVOLER - DEBOURSER -DULCINEE - ECRASER - ELABORER - ETUVE- FAUBOURG - FAUSSAIRE - GARE - GLOIRE- HALLIER - HOUPPE - ICONE - INVITE -LARE - LOIN - MARC - MOLE - NOUGATINE -OCCULTE - ORGANISME - PAILLASSE -PENTAGONE - RANGEMENT - REFECTION -SEGMENTER - SURPLOMB.

 Biffe Tout N° 3514

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Sonnerie de cloches pour les cérémonies funèbres.

Définitiondu mot encadré

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SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :

En vous aidant de la définition du mot encadré, com-plétez la grille, puis reportez les lettres correspondantaux bons numéros dans les cases ci-dessous et vousdécouvrirez le nom d’un personnage célèbre.

 Fléchés Express

envol

lettres dumatin

heureuse

éluecoule enFrance

vinespagnol

déformation

aléatoire

employée

terre deSienne

saga

fâcheusehabitude

dans

mise enmouvement

amalgamed’étain

note

apparus

poissons

rigoureuses

publions

extraits

de rôle

techniciensupérieur

possessif 

charges debaudetanneau

de moussepeine

relatif au vent

pascal

chiffreromain

boissonmagique

réfuta

singe

note

brame

débiles

fait desvers

bouffon

passageà sec

supports

de caisse

N° 3514

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

1

2

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15

HORIZONTALEMENT : 1.Débordement. Impôts 2.Viscérales. Contracté 3.Champ de bataille. Doucement 4.Visage. Mit sur la balance. Connaît 5.Item. Fiable. En rosse 6.Transport. Disculpées 7.Coutumes. Sans effets 8.Note.Immensité d'eau. Canards 9.Ecorce de chêne. Ile desCyclades. Clair. Passés sous silence 10.Fin de verbe. Damenéerlandaise. Personnages providentiels 11.Dénué de juge-ment. Ingurgité. Mamelle 12.Retirera de sous terre. Sur la rose

des vents 13.Jonction. D'avoir. Elément de modulelunaire. Copulative 14.Voie sanguine. Possessif. Puissance15.Heureuse élue. Gatés. Mélodie.

VERTICALEMENT : 1.Problèmes. Trace de pied 2.Fautesd'imprimerie. Cours suisse. Roupille 3.Pantalon. Facteur san-guin. Petit sentier 4.Homme d'Etat portugais. Lettres dumatin. Vendangeoir 5.Se dilate la rate. Sanctifiée par une céré-monie. Soleil sacré 6.En laisse. Pâturage. Point imaginaire 7.Sacré souffleur. Lettres pour coopérant. Femme du fils 8.Relatif à la mémoire. Sans voix 9.Ville d'Italie. Autre villed'Italie. Lettres de cour 10.Sans tache. Socle 11.Chevilles degolf. Glossine. Obtenus 12.Elégant. Questions de test 13.Cinéaste russe. Fleuve côtier 14.Exprime l'intensité. Grugé.Lichen 15.Apprit. Bien calé sur son séant. Rappel flatteur.

Quinze  sur N° 351415

SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENT : HORIZONTALEMENT :

1.EMBOUTEILLAGE 2.NARINE. LOUVETER 3.FRILEUSE. OLEUM4.ETE. STATIQUE. RA 5.RI. ON. VUE. LAD 6.MN. ORNIERE. MISA 7.EGARE. AMES 8.MALE. PARIAS. DER 9.ELIRE. ENTRE 10.NE.OTERA. DEISME 11.RIEUSE. VS 12.AVOIR. SURSAUTS 13.ANA.PENSE. PISE 14.RASEE. II. ROT. TU 15.CREERAS. BUT. FER.

VERTICALEMENT : 1.ENFERMEMENT. ARC 2.MARTINGALE.

ANAR 3.BRIE. ALI. EVASE 4.OIL. TORERO. EE 5.UNES. RE.ETRIPER 6.TEUTON. EIRE 7.SANITAIRE. NIS 8.ILET. AUSSI 9.LO.IVRAIE. SUE 10.LU. QUEMANDER. RU 11.AVOUE. ESTE. SPOT 12.GELE. MS. RIVAIT 13.ETE. LI. DESSUS 14.EURASIE. TETE 15.ARMADA. RIENS. UR.

HORIZONTALEMENT

I- Relègue. II- Sans harmonie. III- Langue - Ne plaît plus- Staff militaire. IV- Endurcies. V- Dans - Antimoine -Présent. VI- Poisson - Discourtois. VII- Mystérieuse.VIII- Fin de verbe - Chef d’œuvre - Foutu . IX- Jeté pourvoir - Monnaie. X- Frustres - Recherché par des limiers.

VERTICALEMENT

1- Cortège. 2- Qui comporte des insuffisances. 3- Mentionde copie - Rubidium -Elle, est à côté. 4- Ecoulement dutemps - Embarcation légère. 5- Bile noire. 6- Brames -Chiffre romain - Pronom. 7- Ardoise -Grues fixes oumobiles de faible puissance. 8- Maître de Démosthène -Fils de Juda. 9- Viandes coriaces. 10- Avant la matière - Ca-pucin - Légumineuse.

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

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X

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

 Mots Croisés N°3513

Par M. IRATNI 

SOLUTION N° 3512

HORIZONTALEMENT

I- PERORAISON. II- ETEIGNOIR. III- TOLE - EN-TAS. VI. OUI - IENA. V- URETERE - IN. VI- INERTE- SET. VII- LE- ER - NU. VIII- LASSITUDE. IX- EU -SEUL - PI. X- PESE - TIF.

VERTICALEMENT

1- PETOUILLER. 2- ETOURNEAU. 3- RELIEE. 4-OIE - TRESSE. 5- RG - PETRIES. 6- ANE - RE - TUE.7- IONIE - NUL. 8- SITE - SUD. 9- ORANIE - EPI.X- SANTE - IF.

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 - 28 

L ’ É P O Q U E

ON VOUS LE DIT 

«Le littoral algérienn’est pas pollué»

Selon le ministre de la Pêche en visite àTémouchent, le littoral algérien ne serait pasaussi pollué que l’affirment certains. Ainsi,Sid Ahmed Ferroukhi conteste que la rareté

du poisson ait quelque relation avec unequelconque pollution marine, commeaffirmé, ces derniers mois, par desprofessionnels de la pêche. A l’ouest dupays, de Aïn Témouchent à Marsat Ben

M’hidi, c’est un plateau des plus poissonneux du pays. Il aété rappelé qu’hormis l’usine Alzinc de Ghazaouet, il n’y apas de rejets industriels. Son département a lancé uneétude sur la salubrité des zones de pêche, dont lespremiers résultats révèlent que «la situation n’est pas aussi catastrophique qu’on le prétend». Concluant ainsi saréponse à une question posée par : «Ceux qui parlent de pollution en milieu marin, sont ceux-là mêmes qui utilisent des techniques de pêche non respectueuses de laressource».

L’Algérie prête pour la pêcheau thon rougeDu 25 mai au 25 juin, l’Algérie s’apprête à prendre part à la

campagne de pêche au thon rouge. Le quota alloué pournotre pays s’élève à 243 tonnes. Selon les sources dudépartement ministériel de Sid Ahmed Feghouli, la wilayade Tipasa compte 3 navires pour un quota de 150 tonnes, lereste du quota, avoisinant 93 tonnes, sera pêché par 2navires, l’un de la wilaya d’Oran et le second de la wilaya deChlef. Toutes les dispositions ont été prises par les 5navires algériens pour s’engager dans cette campagne depêche au thon rouge.

Les opérateurs du Cheliff exigent la «transparence»Outre le fait de découvrir «pour la première fois» le Comitéd’assistance à la localisation et à la promotion desinvestissements et de la régulation du foncier et des’entretenir avec ses dirigeants, les opérateurs de laChambre de commerce et d’industrie du Cheliff ont purelever une série de «défaillances» de cet organe.C’était à l’occasion d’une rencontre tenue, avant-hier, ausiège de la CCI ,en présence du secrétaire général de lawilaya. Les intervenants ont notamment déploré l’absenced’informations sur les activités du Calpiref, qui a étépourtant créé en 2011. Ils ont donc exigé l’accès en ligne àce comité qui gère, faut-il le rappeler, le foncier industrieldestiné aux projets économiques privés.Par ailleurs, ils ont réclamé plus de facilités pour lesinvestissements productifs dans les secteurs prioritaires. 

Sept morts dans un accident à IlliziSept personnes ont perdu la vie et 29 autres ont étéblessées, suite au renversement d’un bus, hier matin, sur laRN 3 près de la localité de Tin Fouyé Tabenkort, a-t-onappris du groupement territorial de la Gendarmerienationale de la wilaya d’Illizi. L’accident s’est produit suiteau dérapage et au renversement d’un bus de transport devoyageurs, assurant la liaison Ghardaïa-Illizi, à quelques20 km de la localité de TFT, en direction d’In Amenas,faisant 7 morts sur le coup et 29 blessés, a-t-on précisé. Lescorps des victimes et des blessés ont été acheminés vers laclinique relevant de l’entreprise Sonatrach, avant d’êtreévacués vers l’établissement public hospitalier d’InAmenas, a ajouté la même source.

El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61

008 000 DA. Directeur de lapublication : Omar Belhouchet 

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ou remis à la rédaction ne seront pasrendus et ne feront l’objet d’aucuneréclamation. Reproduction interdite

de tous articles sauf accord de larédaction.

DAHV AM SARI 

LG ALGÉRIE

D ahv am sari , ou «Del’or tel quel», est le

nouvel album, de 8 titres,que vient de déposer, chezles disquaires de Kaby-lie, le chanteur, AhcèneHarrouche, distribué parles éditions Miracle. DansDahv am sari, on peutécouter encore sept autrestitres dans lesquels on nemanquera pas d’apprécierla synchronisation destimbres vocaux du duo,comme dans Tin hamlagh (Celle que j’aime), Dhissin anchenou, (A deux, nous chantons), Yeb-ded wa awal (C’est le moment de la décision), etc.

 Tout au long de l’écoute des huit chansons,l’auditeur aura le plaisir de «savourer» lerythme musical et la voix limpide du chan-teur et surtout la douceur de la belle voixféminine de Gigi, suivant merveilleusementdans chaque chanson, sauf dans Yesvar wul  (Le cœur en patience) où la voix du chanteurémerge.Concernant les textes, notre artiste a beaucoupapporté pour donner un tonus à ses composi-tions, afin de mettre au diapason les chaudeset mélodieuses voix du duo aux paroles, pourêtre, en quelque sorte, dans l’air du temps. Enécoutant cet album d’Ahcène Harrouche, on

est certes vite emporté parl’harmonie des rythmesmusicaux, mais pour lestextes, le chanteur semblefavoriser la répétition enrime d’une seule strophepour certains titres, dontles paroles sont compo-sées très simplement,voire banalement.Et cela plaît, dans desoccasions, telles que lesfêtes de mariage et autrescirconstances joyeuses.Les débuts d’Ahcène

Harrouche dans la musiqueremontent aux années 1980, nous dira-t-il, alors qu’il était lycéen à Tizi Ouzou. Ilcompte 17 autres chansons inscrites dans lesregistres de l’Onda (Office national des droitsd’auteur) et enregistrées à la Chaîne II de laRadio nationale. Parmi ces œuvres figure untube apprécié par le public,Yelli s n taddart iw  (Ô f ille de mon village !) et qui a été repris pard’autres chanteurs.Les précédentes œuvres d’Ahcène Harroucheont été éditées chez Nabil Hamzaoui (Edi-tions Irath). Avant de replonger dans le chantet les galas, comme récemment à Akaoudj(Ouaguenoun), notre chanteur s’est éclipsépendant plus de 20 ans, pour des raisons«diverses», avouera-t-il. S. Yermèche 

T rois ansaprès soninstalla-

tion officielleen Algérie, enremplacementde LG Algé-rie-EssalemElectronics, quiétait, avant 2010,le représentant dela marque coréenne pendantdix ans, LG Algérie (LGA) compte passerà une nouvelle étape : d’une présence com-merciale à une présence industrielle. Legroupe coréen envisage, en effet, de réaliser

une usine de montage en Algérie. Le projetest en phase de maturation et sera prochai-nement dévoilé.LG, qui a ouvert, la semaine dernière,son centième showroom à Koléa (Tipasa)semble décider à renforcer sa présence enAlgérie, avec ce projet d’investissement, etce, après avoir écarté, en 2010, cette éven-tualité et après l’échec du projet de parte-nariat avec l’Enie de Sidi Bel Abbès portantsur la production de 250 000 téléviseurs àécran plat, par année.Le représentant du groupe coréen en Afriqueet au Moyen-Orient, Park J ae Yoo, sans don-ner de détails sur ce dossier, a indiqué quela vision globale de LG place l’Algérie aucœur d’une démarche de développement quimérite une attention particulière.«Une posi tion for t respectable qui dénote la stratégie de LG en matière d’ implan- 

tation et de croissance» , dira-t-il, qua-

lifiant la présence de lamarque coréenne en Al-gérie de réussite qui «a about i àdes résultats for t app réciabl es» , dans unpays considéré commel’un des marchés les plusimportants en Afrique etau Moyen-Orient.«L’ Algé- rie présente un potent iel énorme pour le groupe» ,

ajoutera le représentant de LG, selonlequel le climat des affaires en Algérie neconstitue nullement un obstacle aux inves-tissements du groupe.«Une nouvell e étape s’annonce pour nous» ,

dira, pour sa part, le directeur général de LGAlgérie, Woo Sang Ahn, pour qui la crois-sance enregistrée pendant ces trois annéesd’activité en Algérie prouve le succès dela marque coréenne auprès des consom-mateurs algériens. LGA a, en effet, vu sacroissance augmenter de 37% en 2012, parrapport à 2011, avec des parts de marché de20 à 25% pour chaque catégorie de produits,à l’exception de la téléphonie où sa part estde 9%. Pour 2013, LG envisage de conso-lider les mêmes résultats et diversifier sesproduits sur le marché algérien avant de pas-ser au stade de la production et mettre ainsison savoir-faire, mondialement reconnu, auservice de l’industrie algérienne en quêted’innovation.Pour rappel, à son arrivée en Algérie, LGs’était fixé comme objectif d’atteindre300 millions de dollars de chiffre d’affaires

en 2014. Samira Imadalou 

Le nouvel album de Harrouche

15:35 4 mariages pour 1lunedemiel16:25 Bienvenuecheznous17:20 Unefamilleen or18:05 Money Drop19:00 Journal19:50 Grey’sAnatomy-A l’aveugle

20:35 Grey’s AnatomyEtat dechoc21:25 RevengeDuels entreamis22:15 RevengeDiviser pour mieux régner23:05 Breakout K ings

14:45 L’effet papillon15:20 Jack et Julie16:45 WorkinGirlsLes parasites17:05 Lanouvelleédition17:45 LeJT deCanal+18:10 Legrand journalàCannes19:55 Le grand soir21:30 JournaldeFrance23:10 InsideMen00:55 38 témoins02:35 Zapsport02:40 Rencontres decinéma- Lepassé

18:00 Journal enamazigh18:20 Dar dameziane18:45 Martyrs delaguillotine19:00 Journal enfrançais19:30 Algériegéniesdes lieux‘‘TamanrassetII’’20:00 Journal en arabe20:45 Switchers21:05 Rendez-vous del’économie22:00 Lamaison deBernardaAlba23:25 Festival Djemila00:00 Journal en arabe

16:00 90’ enquêtes17:05 Walker, TexasRanger - L’angedelamort17:50 Walker, TexasRanger - Atelierclandestin18:45 AlerteCobraLahontedelafamille19:45 Le Présidentnormal, ses femmes,et moi !21:40 Les 100 plusgrands...23:45 Fan des années 7001:40 PerverseLéa:visages dangereux

18:04 Curieux bégin18:35 Tout lemondeveutprendresaplace19:30 LejournaldeFrance220:00 Cousinades22:21 Eclats decroisette22:28 Le journal del’économie22:33 Lepoint23:28 Tv5mondele

 journal Afrique23:42 Sud, côtécourt00:14 Mélodieensous-sol02:14 Tv5mondele

 journal

15:15 Cités engloutiesHéracléion en Égypte16:10 X:enius16:40VoyageauxAmériques17:05 Ports d’attache18:00 L’Afriquedesparadis naturels18:45 Artejournal19:05 28 minutesLa folie Wagner21:25 Galaen direct deBayreuth23:40 Richard Wagner,

lamusiquedelavie01:20 HatufimLaplate-forme

15:10 Des chiffres etdes lettres15:50 Harry16:30 Slam17:10 Questions pourun champion17:59 19/2019:15 Plus bellelavie19:41 Printempsarabes, laconfiscation20:55 Laconfrérie,enquêtesur les Frèresmusulmans22:20 Grand Soir/300:15 Espacefrancophone

14:40 Lapiresemainedemavie16:35 Un dîner presqueparfait17:45 100 % mag18:45 Le19.4519:05 Scènes deménages19:50 Pékin-Express Le coffremaudit23:15 Capital-TerreQuelleeau buvons-nous ?01:25 European Poker Tour02:15 M6 Music

14:40 Décollagepourl’Amérique15:35 Alaska, laterrede16:30 C àdire?!16:45 C dans l’air18:00 C àvous19:25 C àvous, lasuite19:40 La maisonFrance 520:25 Silence, çapousse!21:10 C’est notreaffaire23:15 LineRenaud,mon arbredevie00:10 Les routes del’impossible

16:50 On n’demandequ’àen rire17:45 Mot depasse18:30 N’oubliez pas lesparoles !19:00 Journal19:45 DétectivesConvictions intimes20:30 Détectives

 Jeu depiste21:15 Eclats deCroisette21:20 Laparenthèseinattendue23:42 Des mots deminuit01:10 Talk-show Touteunehistoire

 Vers la réalisationd’une usine de montage● Le groupe coréen veut passer d’une présence commercialeà celle industrielle● LG Algérie a enregistré une croissance

de 37% en 2012 par rapport à 2011.

 e pen ant

mgéab ap pal’uimauri e én 

ajoutera e r

La LADDH au congrès de la FIDHLa Fédération internationale des droits de l’homme(FIDH) tiendra son congrès du 22 au 28 mai, en Turquie.Au moins 250 ONG internationales de défense desdroits de l’homme, représentant 130 pays, prendrontpart à ces assises. L’Algérie sera représentée, lors de cerendez-vous, par le président de la Ligue algériennepour la défense des droits de l’homme (LADDH),Norreddine Benissad. Ce congrès se tiendra en présencede l’avocate iranienne, Chirine Ebadi, prix Nobel de lapaix (2003), de Kamel Jendoubi, président de laCommission indépendante pour la préparation desélections en Tunisie et d’un représentant de l’ancienprésident sud-africain, Nelson Mandela.

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 - 30 

S P O R T S

Le président du Comité olympique algérien(COA), Mustapha Berraf, a animé, hiermatin, un point de presse à la salle de

conférences de l’Office du complexe olympiqueMohamed Boudiaf. Trois points étaient inscrits àl’ordre du jour de cette rencontre avec la presse,à savoir la situation du COA, les Jeux méditer-ranéens de Mersin (Turquie) et la situation duhandball. Comme il fallait s’y attendre, la crisede la petite balle a pris la part du lion de laditeconférence de presse. D’emblée, MustaphaBerraf, avant de se prêter au jeu des questions-réponses, fera un résumé de la situation de laFédération algérienne de handball (FAHB) enconflit ouvert avec la Fédération internationalede la discipline (IHF) depuis l’élection de Moha-med Aziz Derouaz. Berraf explique la démarchedu COA : «L’ IHF ne nous a pas associés àses décisi ons. El le nous a écrit pour appl iquer ses décisi ons pour une sorti e de crise par la créati on d’un groupe de travail. Deux options s’ offraient  ànous : soit refuser ces décisions et aller vers le pourrissement avec les sanctions que nous encourrons, soit accepter avec l’ espoir de sortir de la cr ise. On a donc optépour cette der nière option.» Et d’annoncer : «On doit se conformer  àses directives, qui consistent àl’ annulation de l’ AG électi ve qui est en in fract ion avec les statuts de la FAHB, l’ IHF et la charte olympique avec la formation d’ un groupe de travail qui sera chargé d’adapter l es statuts de la FAHB et de les mettre en conformi téavec ceux de l’ instance internati o- nale, avant qu’i ls ne soient soumis àl’ adoption par l’ AG, tout en préparant la nouvel le AG élec- ti ve. C’est ça ou être lourdement sancti onnés.» Le président du COA insistera d’ailleurs sur le

fait qu’il n’ait à aucun moment enfoncé l’actuelprésident de la FAHB, Mohamed Aziz Derouaz,lors de sa rencontre avec le président de l’IHF.«Bien au contraire, l e PV de la réunion avec l e premier responsable de l’I HF le prouve. Et c’est làqu’ on m’a exhibéla lettre de sanction et le PV confirmant l’ exclusion de Derouz. La charte olympi que est clai re àce propos et on ne peut reconnaître une fédérat ion nati onal e si ell e n’ est pas reconnue par sa propre fédération i nter na- tionale. Si on le fait, c’ est tout l e COA qui est menacéde sanct ion. J’ en ai d’ ai ll eurs par léavec Derouaz et expli quéla situation en toute trans- parence.» Le premier responsable du COA, faceà cette situation de blocage née du conflit entrel’actuel bureau de la FAHB et l’IHF, préciseraque la seule sortie de crise possible demeure laconcertation et l’acceptation du groupe de travail

qui sera composé du président de la Confédé-ration africaine de handball (CAHB), du vice-président de l’IHF, d’un représentant de l’AGde la FAHB qui reste à désigner ainsi que M.Bouarifi, président de la commission juridiquedu COA, tout en indiquant que«seul l’ intérêt du handbal l et du sport al géri ens importe dans ce genre de situations» .«Il est demandéàtoutes les personnes concernées d’unir leurs effor ts pour une sortie de cri se», dira Berraf. Et de lâcher :«Le COA dégage toute responsabi litéen cas de non-respect des dir ectives de l’ IHF.» Berraf, qui s’est attaqué avec virulence à un jour-naliste néanmoins chargé de la communicationde l’actuel bureau de la FAHB, rejetant la balledu côté de Derouaz et la FAHB lâchera :«A vous d’ assumer vos responsabi li tés en cas de sanc- tion.»   T. A. S.

Deux émissaires de l’IHF demain à Alger Le président de la Confédération africaine de handball (CAHB), Aremou Mansourou, etle vice-président de la Fédération internationale de handball (IHF), Roca Miguel,sont attendus demain à Alger. Lors de leur brève visite, les deux «envoyés spéciaux»entameront leur mission au sein du groupe travail mis en place sur directive de l’IHF, en vue demettre en application la feuille de route imposée par l’instance internationale. Le documenten question, adopté par l’IHF, a pour but de préparer l’assemblée générale extraordinaire quiaura pour mission d’adopter les nouveaux statuts et la préparation d’une nouvelle élection dubureau fédéral. Par ailleurs, on apprend que le président de la FAHB, Mohamed Aziz Derouaz,et les membres du bureau ont décidé d’aller jusqu’au bout dans cette crise sans précédent,en transmettant à l’IHF leur décision de récuser la feuille de route préconisée par l’instanceinternationale. Une annonce qui devrait se faire ce matin, à l’occasion du point de pressequ’animera Mohamed Aziz Derouaz à l’hôtel El Aurassi. C. B.

CAFSept Algériens membresdes commissions permanentes

Sept Algériens, dont le pré-sident de la Fédération algé-

rienne de football (FAF), Moha-med Raouraoua, sont membresdes commissions permanenteset organes juridictionnels de laConfédération africaine de foot-ball (CAF) pour le cycle 2013-2015, comme l’a indiqué, hier,l’instance africaine. L’Algérieest l’un des pays les mieux repré-sentés, à l’instar de la Tunisie,l’Egypte, le Maroc, le Came-

roun ou l’Afrique du Sud, sur le

continent. Mohamed Raouraoua,membre du comité exécutif de laCAF, préside deux commissions,à savoir celle de l’organisationdu Championnat d’Afriquedes U17 et celle des affaires juridiques. Il est, par ailleurs,vice-président de la commissiond’organisation des compétitionsinterclubs. Le premier respon-sable du football algérien estaussi membre de da la commis-sion d’organisation de la Coupe

d’Afrique des nations, comme

il fait partie des six personnescomposant le comité d’urgencede l’instance africaine. Pour lereste des Algériens qui y figurentdans ces commissions, il s’agitbeaucoup plus de cadres ayantfait leur entrée pour la premièrefois. Hormis le journaliste d’El Watan , Yazid Ouahib, reconduitdans la commission des médias,que préside désormais le Béni-nois Anjorin Moucharafou, lesautres sont en majorité issus du

bureau fédéral de la FAF, élu aumois de mars dernier. On citeraainsi Walid Sadi qui se retrouvedans la commission marketinget télévision, Mahfoud Kerbadj,président de la Ligue de foot-ball professionnel (LFP), dansla commission des affaires juri-diques que préside d’ailleursRaouraoua et Djahid Abdelwa-hab Zefizef, dans la commissiond’audit que préside le TchadienAdoum Djibrine. Le secrétairegénéral de la FAF, Nadir Bouze-nad, se retrouve, quant à lui, dansla commission d’organisationdu Championnat d’Afrique desU20 que préside la Malien Ama-dou Diakité, alors que l’ancienarbitre international, BelaïdLacarne, est représentant de lazone Nord dans la commissiondes arbitres. Le dernier Algériennommé est l’ancien referee Ra-chid Medjiba, membre du paneldes coordinateurs généraux etofficiers de sécurité de l’élite.

Abdelghan i Aïchoun 

ÉQUIPE NATIONALE A’Les Verts entament leur stageLa sélection nationale de football des joueurs locaux (A’)entamera son stage aujourd’hui à l’hôtel Dar Diaf de Bouchaoui,à Alger. Un regroupement qui se poursuivra jusqu’au 26 dumois en cours et qui entre dans le cadre de la préparationpour la double confrontation face à la Libye, qualificativepour le Championnat africain de football (CHAN), prévu aumois de janvier prochain en Afrique du Sud. Le sélectionneur,Toufik Korichi, avait convoqué 25 joueurs pour ce stage dont10 évoluant à l’USM Alger, détenteur de la Coupe d’Algérie etchampion arabe. La rencontre aller face aux Libyens se jouerale 23 juin prochain au stade Mustapha Tchaker de Blida alorsque le retour est prévu le 5 juillet à Tripoli, si, bien évidemment,d’ici là, la Confédération africaine de football (CAF) ne décidepas de délocaliser la rencontre en raison des problèmes d’ordre

sécuritaire que vit la Libye. Le regroupement sera ponctué parun match amical qui se jouera, face à la Mauritanie, le 25 maiau stade de Blida (17h45). Ce sera une occasion pour le coachde voir à l’œuvre ses poulains lors de leur première sortie. C’estl’arbitre international marocain, Hicham Tiazi qui offi ciera lematch. Il sera assisté de ses compatriotes Abdelaziz El Mehradjiet Mohamed Lahmidi.  A. A.

 MUSTAPHA BERRAF. PRÉSIDENT DU COMITÉ OLYMPIQUE ALGÉRIEN

«Le COA décline toute responsabilité

en cas de sanction»

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El Watan  - Mercredi 22 mai 2013 - 31

S P O R T S

 Article 84 du code disciplinaireFORFAIT, REFUS DE PARTICIPATIONOU ABANDON DE TERRAIN Si une équipe senior d’un club déclare forfait délibérément,refuse de participer à une rencontre ou abandonne leterrain, elle est sanctionnée par :- Match perdu par pénalité ;- Défalcation de trois (3) points ;- Un million de dinars (1 000 000 DA) d’amende pour leclub.Le club fautif sera privé de son indemnité due au titre desdroits de télévision.En cas de récidive, la sanction financière est doublée aprèschaque infraction.Les cas de force majeure seront traités par les organes

juridictionnels, conformément au règlement duchampionnat.

AFFAIRE MOULOUDIAD’ALGER

La FAF confirmeles sanctions

La commission de recours de la Fédération algérienne de

football (FAF) a confirmé les décisions prononcées par lacommission de discipline de la Ligue de football profes-sionnel (LFP) à l’encontre de l’entraîneur du MC Alger, DjamelMenad, les joueurs Faouzi Chaouchi et Réda Babouche et le coor-dinateur suspendus respectivement, 2 ans (Menad et Chaouchi),1 an (Babouche) et à vie de toute activité liée au football (Ghrib).Les concernés avaient introduit un recours auprès de la FAF48 heures, délai règlementaire, après la publication des sanctions.La commission de recours de la FAF disposait, elle aussi, de 48heures après l’introduction du recours pour rendre son verdict.

 Jusqu’à présent, elle ne l’a pas encore fait. Beaucoup s’inter-rogent sur les raisons de ce retard. A présent, les personnes sanc-tionnées ont la possibilité de recourir au tribunal du sport algérienpour obtenir une réduction de la sanction. Yazid Ouahi b 

USMH - MCA

Le Doyen ne s’est pas

présenté à El HarrachLa rencontre USMH-MCA n’a pas eu lieu. L’équipe visiteuse

ne s’est pas présentée au stade de Mohammadia à l’heure ducoup d’envoi (17h). Les rumeurs de forfait propagées la veillese sont confirmées. Hier, les joueurs du MCA étaient au vertà l’hôtel Sheraton (Club des Pins). Ils ont été empêchés pardes supporters de quitter les lieux pour rejoindre le stade d’ElHarrach. Dans la matinée, le véhicule d’un joueur (AbdelkaderBesseghir) a été caillassé à proximité de l’hôtel. Pour rappel,la veille, la séance d’entraînement des Vert et Rouge a été per-turbée par l’intrusion sur le terrain d’entraînement de dizainesde supporters«qui ont exi géde la dir ection et des joueur s de ne pas se rendre au stade d’ El Harr ach» , a indiqué une sourceproche de la direction. Sur place, les officiels (arbitres et délé-gué) ont attendu en vain l’arrivée de l’équipe visiteuse. Aprèsle temps d’attente réglementaire, ils ont constaté le forfait del’équipe visiteuse. La commission de discipline de la LFP vaprendre le relais et faire application de l’article 84 du code dis-ciplinaire. La saison s’achève sur ce triste épisode qui n’ajoute

rien à la gloire de tous ceux qui sont à l’origine de ce qui s’estpassé hier et les jours précédant le derby. Y. O.

● ESS 1 - CSC 3Le champion chutelourdementStade du 8 Mai 1945 (Sétif)Arbitres :Sekhraoui, Rachedi et BoulekrinetButs :Aoudia (45’+2) ESS. Belakhdar (13’ et72’), Bezzaz (63’) CSCAverts :Delhoum(49’) ESSESS :Ghoul, Maâmeri (Ziti 45’),Benchadi (Gourmi 40’), Legraâ, Lakhdari(Benabderrahmane 35’), Belkaïd, Delhoum,Djahnit, Aoudia, Okbi, MischakEntr. :VeludCSC :Natèche, Boulahia, Belakhdar,Nahari, Messaoud, Boucherit, Bahloul,Ferhat, Bezzaz (Hediouche 88’), Naït-Yahia,BoulemdaïsEnt. :Lemerre

Le traditionnel derby entre Constantinois

et Sétifiens a tenu toutes ses promesses.Belakhdar ouvre la marque (13’) et Aoudiaremet les pendules à l’heure dans le tempsadditionnel de la première période. Celle-ci s’est caractérisée par les blessures deBenchadi et Lakhdari, obligés de céder leurplace. Les changements forcés faussent lescalculs des locaux qui encaissent un 2e butsigné Bezzaz (63’). La réalisation stimuleles visiteurs qui corsent l’addition par lebiais de Belakhdar, neuf minutes après.Ce but n’a pas été du goût des milliers defans ententistes qui ont, en signe de pro-testation, inondé le terrain de fumigènes.Notons que ce revers, le premier depuisle début de l’exercice, a gâché la fête dessupporters sétifiens n’ont pas admis lamanière de faire de leurs protégés. K. B.

● ASO 2 - JSMB 0Chlef sans forcer Stade Boumezreg (Chlef)Arbitres: Chenan, Benali et HallemButs :Ali Hadji 36’, Merzougui 89’ (ASO)Averts :Maamer-Youcef, Ali Hadji, Chadouli(ASO)ASO :Hamzaoui, Tabih, Salah, Chadouli,Merzougui (Djouba 90’), Zaouche, Boussaïd,Bentoucha, Ali Hadji (Rabhi 90’), Ferhi(Belkacemi 75’), Maamer-Youcef Entr. :Benchouia

 JSMB :Samer, Zafour, Debka, Ziane,Coulibaly, Niati (Boukemacha 76’), Bensayeh,Bangoura, Hamouche, Mebarki (Zerara 57’),Kraouche (Chehima 80’)Entr. :Solinas

Sur une pelouse en mauvais état en raisondes fortes pluies qui se sont abattues sur larégion, les deux entraîneurs – Benchouia

côté ASO et Solinas pour la JSMB – nese sont pas trop donné de peine, lors de cematch sans enjeu pour les deux équipes,en alignant deux effectifs complètementremaniés. Si les Chélifiens se sont assu-rés le maintien, les Béjaouis ont la têteen Coupe de la CAF. La supériorité étaitdonc du côté des locaux, qui ont inscritleur premier but à la 36’ par Ali Hadji quia profité d’une passe en profondeur deFerhi. En seconde période, les choses n’ontpas vraiment changé. Le score est resté lemême jusqu’aux ultimes instants de la ren-contre, lorsque les Chélifiens ont doubléla marque par Merzougui (89’) suite à unsuper travail avec Ali Hadji. Le match s’estdonc terminé sur ce score de 2 buts à 0 enfaveur de l’ASO. A. Yechkour 

● JSS 3 - USMBA 0Sans aucun enjeuStade du 20 Août 1955 de BécharArbitre: Bensaïd, Belkacem et Bouhas-souneButs : Bagayoko (30’), Belkheïr (csc 68’),Hamzaoui (78’) JSSAvert. :Bousmaha (23’) USMBA

 JSS : Farès, Benmohamed, Terbah (Ben-krada 85’), Bagayoko, Sebaï, Bousmaha,Belkheïr, Amri, Hamzaoui, Benmoussa(Tchicou, 46’), Saad (Beldjillali, 78’)Entr. :HadjarUSMBA :Argoub, Abbassi (Hanifi, 70’),Khali, Bendjebara, Mokdad, Bousmaha,Benrezzoug, Guériche, Tazi (Benali, 80’),Mekaret (Benmouna, 58’), Bounoua.Entr. :Haffaf 

L’équipe de Bel Abbès s’est déplacée à Bé-char avec de jeunes joueurs pleins de talentmais sans expérience. Dans l’ensemble,le jeu a été tout juste moyen. A la 30’,l’excellent Bagayoko ouvre le score pour lesSudistes de la tête suite à un corner. Le se-

cond but, très constesté par les visiteurs, estinscrit par un défenseur à la 68’ et Hamzaouiclôture le festival de buts avec une troisièmeréalisation signée à la 78’. A. Boutaleb 

■Ligue1 (30eJ ) JSS – USMBA 3 – 0USMA – CRB 1 – 0ESS – CSC 1 – 3CAB – JSK 2 – 2MCEE – CABBA 3 – 1WA T – MCO 2 – 2USMH – MCA (non joué)

■Classement Pts J1 – ESS 59 302 - USMH 54 293 - MCA 53 294 - CSC 52 305 - USMA 51 306 - CRB 44 307- JSK 41 308 - MCEE 40 30

9 - JSS 38 30- - ASO 38 30- - JSMB 38 3012 - MCO 34 3013 - CABBA 33 3014 – CAB 26 3015 - WAT 24 3016 - USMBA 22 30

Résultats et classement 

C o n d o l é a n c e s

 La famille Bessol, très peinée par le décès ducolonel à la retraite

EZZINE NASREDDINE

 partage la douleur et compatit au chagrinde la famille du défunt. Elle lui présente ses sincères condoléances et prie Dieu le Tout- Puissant et Miséricordieux d’accueillir le

défunt en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.»

Les joueurs de l’USMH fêtent la deuxième place du classement suite au forfait du MCA

30e ET DERNIÈRE JOURNÉE DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1

L’USMH dauphin

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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - M ercre di 22 ma i 2 013El Watan 

L’Algérie malade de son Président 

Par Hassan Moali

Il y a quelque chose de vraiment malsain dans lacommunication off icielle au sujet de l’état desanté du Président. Nos responsables, qui sontvisiblement hors champ des opérations du Val-de-

Grâce, rivalisent en déclarations tâtonnantes etfaussement rassurantes, donnant ainsi une image deRépublique perdue. Les ministres se mettent à la queueleu leu pour dire leur petit mot : le Président «va bien»,il est en «bonne santé» ou encore «il rentrera dansquelques jours»…Il faut admettre que tout cela n’est pas sérieux.Personne en Algérie ne pourra croire un diagnosticoptimiste d’un Amar Ghoul qui a du mal à «soigner»son autoroute bâclée ou celui de Amara Benyounès quipeine à transformer le visage hideux de nos (bidon)villes. Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pourconstater que nos ministres n’ont pas réussi leurconversion en médecins de circonstance pour assurer etrassurer sur la santé du Président. Ne pouvant en dire unpeu plus que la petite récitation officielle, les troupes deSellal et les autres pontes du pouvoir foncent contre lapresse, «coupable» de chercher ici et ailleurs quelqueséléments d’information sur la santé du Président.Question à un dinar symbolique : que peuvent faire les

 journalistes et les acteurs politiques quand ceux quinous gouvernent les tiennent loin des affaires du pays ?A moins de postuler que l’Algérie leur appartient dedroit ou de jure, rien ne justifie leurs récurrentes

 jérémiades à coups de «pêcheurs en eau trouble»,«coup d’Etat médical», «prêcheurs du désespoir»,«brailleurs» et autres épithètes dégradantes dont sontaffublés tous ceux qui se posent des questions –légitimes au demeurant – sur la maladie du Président et,plus généralement, celle du pouvoir. Ces commentairesdésobligeants cachent mal la faillite totale descommunicateurs officiels qui, faute de pouvoir informerles Algériens en temps réel pour tuer les rumeurs, s’endonnent à cœur joie à leur sport favori : désigner les

 journalistes et les hommes politiques à la vindictepopulaire. Le moindre doute sur l’état de santé du chef de l’Etat équivaut ipso facto à un crime de hautetrahison…

 Tout se passe comme si la nationalité algérienne etl’amour du pays se mesuraient à l’aune de la proximitéet de l’affection qu’on peut avoir à l’égard du Président.Il ne reste plus qu’à lancer une fatwa contre «lesempêcheurs de penser en rond». Abdelkader Bensalahn’est certainement pas plus Algérien que SoufianeDjilali. Loin s’en faut. Pas plus que ne l’est d’ailleursAmar Ghoul du général Mohand Tahar Yala qu s’estfendu d’un véritable réquisitoire contre Bouteflika.En l’occurrence, la sympathie toute humaine qu’onpeut avoir vis-à-vis du président Abdelaziz Bouteflikasouffrant ne le dispense pas d’un droit d’inventaire. Surce plan, n’en déplaise à ses supporters zélés et autresalliés et ralliés, son bilan constitue son boulet. Vouloirtransformer le règne calamiteux de Bouteflika par lamagie des larmes de crocodile ne servirait pas l’Algériede demain. En voilà une autre façon d’aimer son pays.

COMMENTAIRE

Fortes perturbationset dégâts à Alger 

Les fortes pluies orageuses,qui se sont abattues hieren s’accentuant en fin de

 journée, ont occasionné desdégâts et des perturbationsimportantes dans l’Algérois.Des témoignages font part del’écroulement d’un pont ducôté du Frais Vallon à Alger.Des dizaines de véhiculesauraient été par ailleursentraînés par les eaux à Trioletet Bab El Oued où des scènescomparables à celles vécueslors des inondations de 2001sont décrites pas les citoyens.On ignore, au moment où nous

mettons sous presse, si desvictimes sont enregistrées. LaProtection civile, dont lesservices semblent avoir étésurpris par l’ampleur desprécipitations, était incapablede nous fournir un bilan endébut de soirée. Craignant lapersistance des pluies, commel’avait indiqué un autre bulletinmétéo spécial (BMS) en fin de

 journée, nos sources informentque d’importants moyens ontété mobilisés pour faire face àla situation. La circulationautomobile est restéepratiquement impossible sur

plusieurs axes, notamment àHussein Dey et Télemly dontles voies ont été inondées. Desautomobilistes ont par ailleursété obligés de se risquer sur uneMoutonnière submergée pourpouvoir quitter ou rejoindre lecentre d’A lger. Le réseautéléphonique a été par ailleursperturbé ou carrément coupédans plusieurs quartiers.Selon les services météo, laperturbation atmosphérique,partie hier de l’ouest du pays,devrait continuer saprogression vers le centre-est etl’est du pays aujourd’hui. R. S.

PLUIES ORAGEUSES AU CENTRE DU PAYSSIDI BEL ABBÈS

Une femmeoffi cier de policetue sa collègue■Une fonctionnaire,agent de l’ordrepublic (AOP), âgée de25 ans, a succombéhier après-midi à sesblessures après avoirété atteinte de plusieursballes tirées par unefemme officier depolice, à l’intérieur ducommissariat centralde Sidi Bel Abbès. Ledrame s’est produitpeu après 16h, suite àune violente altercation

qui aurait opposé lesdeux agents de police,apprend-on de sourcesécuritaire. La victimea été admise dans unétat grave aux urgencesmédicochirurgicales,où elle a rendu l’âme.Les causes exactesde ce drame restentinconnues pour lemoment. Une enquêtea été diligentée par lesservices de sécuritépour déterminer lescirconstances de cethomicide. M. Abdelkrim

ALGER ORAN C ONSTANTINE OUARGLA12°17°

15°23°

9°17°

18°31°

Le dur métier de journaliste algérien

Contrairement au journalisme, la poésieest le chant de l’absence, ne célèbre laprésence que comme visage apparent

de l’Absent et du Rien. En bref, Bouteflikan'est pas rentré mais Aït Ahmed, si. Les deuxhommes ne se sont donc pas croisés àl'aéroport, place forte des échanges. Mais ya-t-il un rapport entre ces deux mouvementsde corps ? Aucun, Aït Ahmed, leader du FFS, enbonne santé, est venu assister au congrès deson parti, pendant que Bouteflika, leader duFLN, en bonne santé aussi, est parti assister à

des congrès médicaux. On peut mêmeimaginer que le jour où Aït Ahmed repartira enSuisse, Bouteflika rentrera en Algérie, et les

n'assistera pas au congrès parce que, selon leFFS, il revient d'un voyage familial éprouvantau Maroc. Du coup, la confusion est totale, onpensait que c'était Bouteflika qui était malade,en soins à l'extérieur et lié au Maroc, or, c'estle contraire, c'est Aït Ahmed, très fatigué, quin'est jamais venu en Algérie. Qui tue qui ?C'est le temps, assassin, complice de ladéperdition, une maladie évolutive, qui aurafabriqué en Algérie de grands absents,Bouteflika et Aït Ahmed, pendant qu'il auragénéré l'absence de l'Etat et celle de

l'opposition, malades tous deux et dont ladialectique entre eux se résume aujourd'hui àdes échanges de bulletins de santé. Pour les

Par Chawki Amari

POINT ZÉRO

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