L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE2

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Europe de l’Ouest

W W W . A U F . O R G

RAPPORT D’ACTIVITÉ

SOMMAIRE

1. VUE D’ENSEMBLE

2. SERVICE AUX ADHÉRENTS EUROPE - RECHERCHE ET FORMATION

3. SERVICE AUX ADHÉRENTS EUROPE - INFORMATION

4. SERVICES AUX ADHÉRENTS ET PARTENARIATS STRATÉGIQUES

L’ÉQUIPE DE LA DIRECTION RÉGIONALE DE L’AUF EUROPE DE L’OUEST

Ciprian MIHALI, Directeur

Cécile AUNEAU, Coordonnatrice de projet, chargée de communication, responsable des adhérents France.

Antoine DEFISE, Responsable de projets, chargé de la mobilité étudiante, de la veille hors UE et de la veille CLOMs.

Erol KULAHCI, Responsable principal de projets avec l’Union européenne, chargé de la veille Europe.

Marie-Louise NAZAIRE, Administratrice, responsable des adhérents hors France, char-gée des actions de rayonnement francophone international et de soutien aux manifesta-tions scientiiques.

LE MOT DU DIRECTEUR

Si l’on devait résumer en un seul mot l’activité de la Direction régionale Europe de l’Ouest de l’Agence universitaire de la Francophonie en 2016, ce mot serait sans doute « le chan-gement ». En efet, avec une nouvelle direction, l’équipe de la Direction régionale s’est

appropriée la dynamique proposée par le Rectorat et les Hautes Instances de l’AUF, ain de la décliner en actions concrètes auprès de ses membres et surtout avec ses membres dans les pays de l’Europe de l’Ouest.

Tout en maintenant les programmes récurrents et plus connus (les mobilités doctorales et de stage, le soutien aux manifestations scientiiques, les actions en faveur du rayonne-ment international de la francophonie), notre Direction a lancé, en concertation avec plu-sieurs partenaires académiques et non-académiques, le programme d’appui à l’intégration linguistique des étudiants réfugiés. Une vingtaine d’universités françaises et belges ont pu ainsi aider plus de mille étudiants réfugiés à bénéicier d’un encadrement linguistique et de stages de formation tout au long de l’année passée. En même temps, sensibles aux de-mandes formulées par nos membres, nous avons relancé en 2016 le programme de soutien aux missions d’expertise de courte durée, qui permet à des chercheurs expérimentés des universités de la région de partager leur savoir et les bonnes pratiques institutionnelles avec des collègues des autres régions de la Francophonie.

Le positionnement stratégique de la DREO dans la capitale de l’Europe et surtout l’intérêt spécial de l’AUF pour les appels à projets lancés périodiquement par la Commission euro-péenne ont porté leurs fruits avec la subvention accordée par celle-ci au projet DafrAli (Déis sociétaux et gouvernance des universités Africaine : le cas des Aliments au Maroc, en République démocratique du Congo et au Sénégal) suite à la participation de notre direction régionale à l’appel à candidature dans le cadre du programme Erasmus+. Encouragés par ce succès, nous souhaitons ainsi renforcer notre rôle de plate-forme de coopération internationale auprès des institutions européennes, au service des universités membres de l’AUF et nos autres implantations régionales.

L’année 2016 marque également le début d’un large processus de consultation avec nos membres et avec nos partenaires autour des priorités de la formation, de la recherche et de la gouvernance académiques dans l’espace francophone. Ce processus se poursuit tout au long de l’année 2017, pour aboutir à la nouvelle stratégie que les hautes instances de l’AUF souhaitent adopter lors de son Assemblée générale, qui a lieu à Marrakech, du 10 au 12 mai 2017. Cette stratégie, qui s’appuie sur les réalités et les déis sociaux, économiques, scienti-iques du monde contemporain, vise à établir un cadre d’action de l’Agence pour les quatre prochaines années, en parfaite cohérence avec les besoins, les attentes et les aspirations de la communauté académique francophone du monde entier. Enin, la Direction régionale Europe de l’Ouest de l’Agence universitaire de la Francophonie participe avec toutes ses forces à la mise en œuvre de cette stratégie et se propose d’ou-vrir de nouveaux espaces de dialogue en direction d’autres partenaires, académiques et non-académiques, des pays européens moins présents dans les structures institutionnelles de la francophonie, mais disposant d’une riche expérience dans le domaine de la formation, de la recherche et de la gouvernance universitaire, ainsi que d’un généreux potentiel de coo-pération avec les autres régions du monde.

Toute l’équipe de l’AUF Europe de l’Ouest entend donc se mettre au service des établisse-ments membres et de ses partenaires, en renouvelant pour 2017 sa idélité aux valeurs de l’excellence académique, du partage des savoirs et de la solidarité active.

Ciprian MIHALI, Directeur

Direction régionale Europe de l’Ouest

VUE D’ENSEMBLE1.

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PRÉSENTATION DE L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF)

SON IDENTITÉ

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est une association interna-tionale créée il y a plus de 50 ans. Elle regroupe des universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientiique utilisant la langue française dans le monde entier. Avec un réseau de plus de 800 adhérents dans plus de 100 pays, elle est l’une des plus importantes associations d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche au monde.

Elle est également l’opérateur pour l’enseignement supérieur et la recherche du Sommet de la Francophonie. À ce titre elle met en œuvre, dans son champ de compétences, les résolutions adoptées par les conférences des Chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage.

SA MISSION

Dans le respect de la diversité des cultures et des langues, l’AUF promeut une francophonie universitaire dynamique impliquée dans le développement éco-nomique et social des sociétés. Elle favorise la solidarité active entre ses ins-titutions membres et les accompagne dans leur dynamique de structuration (amélioration de la qualité de la formation, de la recherche, de la gouvernance universitaire, de l’employabilité des diplômés) et d’implication dans le dévelop-pement.

Ses équipes, présentes à travers le monde, apportent suivi et conseils pour la conception et la mise en place de projets, facilitent le partage de bonnes pra-tiques et proposent un accompagnement dans la recherche de nouveaux par-tenaires.

L’AUF collabore régulièrement avec les entreprises privées et leurs fondations, les États et gouvernements, les agences nationales d’aide au développement, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales, et les associations universitaires, scientiiques et culturelles.

SES MEMBRES

En 2016, l’AUF compte 817 institutions d’enseignement supérieur et de re-cherche membres dans 106 pays, lesquels ne sont pas tous membres de la Francophonie institutionnelle.

SES REPRÉSENTATIONS LOCALES

Organisme international, l’AUF dispose de 63 représentations locales dans 40 pays. Son siège est installé à Montréal (Québec, Canada), ses services centraux se répartissent entre Montréal et Paris (France). Dix directions régionales conduisent la coopération universitaire dans leur zone géographique : Amériques, Afrique centrale et des Grands Lacs, Afrique de l’Ouest, Asie-Paciique, Caraïbe, Europe centrale et orientale, Europe de l’Ouest, Maghreb, Moyen Orient, Océan Indien.

SES RESSOURCES

Les ressources inancières de l’AUF proviennent en grande partie de contributions gouver-nementales versées par la France, le Canada, le Canada-Québec, la Roumanie, la Commu-nauté française de Belgique, la Suisse, le Canada-Nouveau-Brunswick, le Canada Ontario, le Cameroun et le Liban. Les ressources propres de l’Agence, ainsi que des contributions contractuelles et des biens et services à titre gratuit viennent compléter ses moyens. En 2016, les ressources de l’AUF s’élèvent à 36,54 M€ : • Contributions contractuelles 6,25 M€ (17,1 %) • Contributions gouvernementales 26,38 M€ (72,2 %) • Produits des activités ordinaires 1,61 M€ (4,4 %) • Biens et services à titre gratuit 2,30 M€ (6,3 %).

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L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE EN 2016RAPPORT D’ACTIVITÉ

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2.SERVICE AUX

ADHÉRENTS EUROPE - RECHERCHE

ET FORMATION

PRÉSENTATION DE LA DIRECTION RÉGIONALE EUROPE DE L’OUEST DE L’AUF

La Direction régionale Europe de l’Ouest de l’AUF, située à Bruxelles, regroupe plus de 200 établissements membres tout en assurant, au bénéice de toute l’agence, une forte activité de veille stratégique et de promotion des projets eu-ropéens.

Les 205 établissements d’enseignement supérieur et de recherche membres de la région Europe de l’Ouest sont répartis dans les 11 pays suivants : Andorre, Belgique, France, Grèce, Espagne, Israël, Italie, Luxembourg, Malte, Portugal et Suisse.

Lors du dernier Conseil associatif (décembre 2016), quatre nouveaux membres titulaires et un membre associé sont venus rejoindre les 205 membres de la Direction régionale Europe de l’Ouest.

Il s’agit de L ‘Ecole d’ingénieurs CESI – France (titulaire) ; Chimie Paris Tech –France (titulaire) ; Bordeaux INP – France (titulaire) ; ISIT – France (titulaire) ; Ecole supérieure du Bois, France (associé).

Dans le cadre de sa mission associative, la Direction régionale Europe de l’Ouest soutient les 210 établissements d’enseignement supérieur et de recherche membres de la région Europe de l’Ouest, répartis dans 11 pays. Cette concen-tration unique représente la zone géographique la plus dense en institutions universitaires et centres de recherche membres de l’AUF.

Les axes stratégiques de la Direction régionale Europe de l’Ouest donnent la priorité aux projets innovants et à l’expertise de leurs membres, à la mobilité des enseignants, des chercheurs et des étudiants dans l’espace francophone, ainsi qu’à l’utilisation des technologies dans l’enseignement, la formation et la communication.

RAPPORT D’ACTIVITÉ

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L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE EN 2016RAPPORT D’ACTIVITÉ

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SOUTIEN AUX MANIFESTATIONS SCIENTIFIQUES

SOUTIEN À MOBILITÉS MASTER ET DOCTORAT

Le soutien de la direction régional Europe de l’Ouest (DEO) aux manifestations scien-tiiques vise à promouvoir la recherche, la production et la difusion scientiiques en langue française.

Dans le cadre de cette action, deux appels à candidatures ont été lancés en 2016. Ces appels étaient destinés aux établissements d’Europe de l’Ouest, pour des manifestations scienti-iques prévues dans cette même région.

Le soutien de la DEO à une manifestation scientiique peut représen-ter jusqu’à 25 % du budget total de celle-ci, avec un plafond maximal de 5 000 EUR. Le crédit alloué est généralement destiné à couvrir des frais de transport et/ou d’hébergement d’intervenants issus prioritai-rement d’établissements de pays dits « du Sud » (pays dont l’indice de développement tel que déini par la Banque Mondiale est inter-médiaire, voire faible). Le soutien proposé peut aussi servir à cou-vrir des frais de publication d’actes, de traduction et/ou d’interpréta-tion, lorsque cette démarche favorise l’utilisation du français comme langue scientiique internationale.

En 2016, 63 colloques, séminaires et journées d’études ont été soutenus. Ce soutien, qui représente selon les cas 5 à 19% du budget global des projets soutenus, est un véritable engagement de l’Agence dans la mise en valeur des travaux et résultats de recherches de ses établissements membres. L’appel « Soutien aux manifestations scientiiques » de la Di-rection régionale Europe de l’Ouest de l’AUF contribue en outre à entretenir des liens directs et des échanges entre l’Agence et ses membres « du Nord ».

Le soutien de l’Agence repose sur le partenariat avec ses établis-sements membres de la zone Europe de l’Ouest et suppose un coinancement de leur part. Ces mobilités font l’objet d’une

convention entre le bureau et l’adhérent autour d’un projet structurant pour l’université ou le réseau, et visent à répondre à des besoins spéciiques, coinancés et peu comblés des autres bailleurs de fonds. Ces bourses de la DEO consti-tuent une ofre spéciique et unique.

Ces appels répondent à une forte demande de mobilité hors des dispositifs Erasmus + de l’Union européenne. De ce fait, les destinations pour ces deux appels sont les pays hors Union européenne, en priorité l’Afrique sub-saharienne ou le pourtour méditerranéen. Enin, ces mo-bilités doivent être professionnalisantes et visent à ren-forcer l’employabilité des étudiants.

Outre cette mobilité « sortante », les établissements membres de la DEO accueillent de nombreux allocataires de longue durée issus des autres directions régionales de l’AUF : en comptant aussi les allocataires de courte durée (stages, mis-sions), l’accueil par les établissements de la zone tourne autour de 500 allocataires par an.

En 2016, 63 colloques, séminaires et journées d’études ont été soutenus.

Les établissements-

membres de la DEO sont les bénéiciaires (et

partenaires) de ce projet soit, potentiellement,

210 membres dans les 11 pays de la zone.

En 2016, 41 mobilités de stages (Master)

et 34 mobilités doctorales ont été

inancées pour des établissements français

et belges.

3.SERVICE AUX ADHÉRENTS

EUROPE - INFORMATION

RAPPORT D’ACTIVITÉ

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SOUTIEN LINGUISTIQUE ET CULTUREL AUX ÉTUDIANTS

RÉFUGIÉS EN EUROPE DE L’OUEST FRANCOPHONE

Du 7 au 27 juin 2016, la Direction régionale Europe de l’Ouest de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec l’Organisation internationale de la Fran-cophonie (OIF), le Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et

de la recherche (MENESR), le Ministère des afaires étrangères et du développement inter-national (MAEDI), l’Institut français, l’Association des directeurs de centres universitaires d’études françaises pour étrangers (ADCUEFE-Campus FLE) et Campus France, a lancé un appel à projets auprès de ses établissements membres de France, de Belgique, de Suisse et du Luxembourg ain de les aider à intégrer dans leurs formations des étudiants réfugiés, grâce à des dispositifs d’apprentissage innovants et adaptés à ce public spéciique.

Les projets retenus s’adressent à des étudiants non francophones auxquels il est proposé un parcours d’intégration avec une formation renforcée en français langue étrangère (FLE) ou en français sur objectifs universitaires (FOU). Ce parcours a pour objectif de les préparer à rejoindre les formations universitaires en langue française, à partir de septembre 2016, et de favoriser ainsi leur intégration dans la société qui les accueille tout en préparant leur avenir professionnel, y compris dans leur pays d’origine lorsqu’un retour sera possible. Les établissements sélectionnés reçoivent de l’AUF, opérant pour tous ses partenaires, un sou-tien forfaitaire, en fonction des dispositifs prévus et du nombre de réfugiés accueillis. Un co-inancement institutionnel (établissement, COMUE, collectivités locales) ou privé (fondation, entreprise) constitue un atout pour la sélection.

L’AUF et ses partenaires ne gèrent aucune aide en direct : ce sont les établissements béné-iciaires qui utiliseront les subventions versées aux ins spéciiées dans les conventions de partenariat, co-signées avec la présidence ou la direction de l’établissement.

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Une subvention a été attribuée à 21 universités porteuses de projets, pour soutenir au cours de l’année académique 2016-2017 l’intégration universitaire de plus de 1000 étudiants réfugiés non francophones, provenant d’une vingtaine de pays dont 55 % de Syrie. Les subventions octroyées aux établissements por-teurs de projets sont de l’ordre de 4 000 à 15 000 euros, suivant l’envergure et le caractère innovant de chacun des projets retenus.

4.SERVICES AUX

ADHÉRENTS ET PARTENARIATS

STRATÉGIQUES

RAPPORT D’ACTIVITÉ

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VEILLE STRATÉGIQUE

VEILLE AUPRÈS DE L’UNION EUROPÉENNE

La Direction régionale Europe de l’Ouest a poursuivi son activité de veille stratégique, pour les autres directions régionales de l’AUF et leurs établissements membres. La veille sur les appels d’ofres a pour objectif de permettre aux établissements membres ain-

si qu’à l’AUF de s’informer sur les opportunités de diversiication de leurs ressources, de mettre en place de nouveaux partenariats, de monter de nouveaux projets innovants ainsi que de valoriser l’expertise scientiique francophone.

La veille stratégique concernant les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC / CLOM) a quant à elle pour objectif d’informer les équipes de l’AUF et les établissements membres sur ce thème porteur d’enjeux importants pour l’enseignement supérieur.

L’AUF veille sur les évolutions programmatiques de l’Union européenne (UE) dans le do-maine de l’éducation ainsi que de la recherche et de l’innovation. Elle suit de très près le lancement des programmes Erasmus+ et Horizon 2020.

En continu et chaque année, elle suit systématiquement les appels à propositions au béné-ice de la coopération au développement. Dès le lancement de ces appels, elle en informe les directions régionales et centrales de l’AUF ainsi que ses universités membres.

Il s’agit, par exemple, de l’action Erasmus+ de renforcement des capacités des établisse-ments d’enseignement supérieur dans les pays en développement.

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« Le projet Erasmus+ DAfrAli* vise à renforcer la gouvernance des universités africaines par rapport aux déis sociétaux majeurs. L’étude de cas se focalise sur la sûreté des aliments ».

L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE EN 2016RAPPORT D’ACTIVITÉ

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MOOC AFRIQUE : PUBLICATION DU RAPPORT

INTERMÉDIAIRE

PROJETS EUROPÉENS

PARTENARIATS STRATÉGIQUES

La Direction régionale Europe de l’Ouest de l’AUF et la Fondation Philippson ont inan-cé un projet de recherche mené par l’Université Libre de Bruxelles et intitulé « MOOC Afrique : Analyse des besoins, étude de faisabilité et recommandations ».

Nicolas Roland et Marie Stavroulakis (Université Libre de Bruxelles) ont publié et présenté en février 2016, le rapport intermédiaire de la recherche « MOOC Afrique : Analyse des besoins, étude de faisabilité et recommandations ». Le rapport inal de cette recherche sera publié en février 2017.

Site du projet : http://podcast.ulb.ac.be/site/recherche-MoocAfrique.html

En 2017, l’Agence universitaire de la Franco-phonie pilote le nouveau projet DAFRALI.

Subventionné par l’Union européenne, le projet DAFRALI est coordonné par l’AUF. Son lancement est prévu les 9-10 février 2017 à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.

Le projet Erasmus+ DAFRALI* vise à renforcer la gouvernance des universités africaines par rap-port aux déis sociétaux majeurs. L’étude de cas se focalise sur la sûreté des aliments au Maroc, en République démocratique du Congo et au Sé-négal.

Le contrat de subvention, inancé par le Pro-gramme Erasmus+ est d’une durée de 3 ans (2017-2020) ; ce projet est subventionné à hau-teur d’1 million d’euros.

En 2017, l’Agence universitaire de la Francopho-nie est partenaire de divers projets Erasmus+ coordonnés ou co-coordonnés par le CIRAD, le CNAM, l’IRD, l’INALCO, SupAgro et l’Université de Montpellier.

Dans le cadre des relations avec l’Union européenne, l’AUF a collaboré, entre autres, avec : l’ACA, l’ARES, la CPU, la Direction générale éducation et culture de la Commission européenne, la Direction générale recherche et innovation de la Commission euro-

péenne, l’EUA, le Groupe de Conseiller sur l’espace européen de l’enseignement supérieur et la coopération internationale, le HRK et l’UniMed.

* Déis sociétaux et gouvernance des universités Africaines : le cas des Aliments au Maroc, en République démocratique du Congo et au Sénégal »

PRIX

GONCOURT

L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE EN 2016RAPPORT D’ACTIVITÉ

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RAYONNEMENT FRANCOPHONE

LISTE GONCOURT / LE CHOIX DE LA BELGIQUE

Pour la rentrée littéraire 2016, l’Agence uni-versitaire de la Francophonie, l’Ambassade de France en Belgique et l’Alliance française de Bruxelles-Europe, en collaboration avec la Maison internationale des littératures Pas-sa Porta, à Bruxelles, ont lancé la première édition du prix littéraire « Liste Goncourt / Le choix de la Belgique ».

Ce prix, qui rassemble des étudiants de toute la Belgique, s’inspire des autres prix Goncourt existant déjà dans plusieurs pays.

C’est ainsi que le 5 octobre eut lieu la soirée de lancement oiciel de l’opération, avec les étudiants, leurs enseignants et Pierre Assou-line, juré du Goncourt depuis 2012.

Les diférents groupes de lecture (un groupe par université) ont travaillé sur la base de la première sélection 2016 du Goncourt. Chaque groupe a ensuite désigné deux délégués pour participer au jury de délibération national.

Le 13 décembre, après deux mois de lec-ture et d’échanges intenses entre étudiants de neuf universités belges francophones et néerlandophones, c’est l’auteure Catherine Cusset qui a été désignée par le jury natio-nal étudiant, comme lauréate de la Liste Goncourt / Le Choix de la Belgique, pour son douzième roman « L’autre qu’on adorait », paru aux éditions Gallimard. La lauréate sera invitée en Belgique début 2017 pour recevoir son prix et rencontrer les étudiants.

Le projet « Liste Goncourt / Le Choix de la Belgique » a vocation à se répéter annuelle-ment. En 2016, y ont participé les universités suivantes : Université Libre de Bruxelles, Uni-versité Catholique de Louvain, Université de Namur, Université de Mons, Université Saint-Louis Bruxelles, Universiteit Antwerpen, Uni-versiteit Gent, Vrije Universiteit Brussel et KU Leuven.

LISTE GONCOURT/ LE CHOIX DE LA SUISSE

En 2016, pour la deuxième année consécu-tive, sous le patronage du service culturel de l’Ambassade de France en Suisse et avec le soutien de l’Académie Goncourt, de la li-braire Payot et de l´Agence universitaire de la Francophonie, les étudiants suisses ont eux aussi délibéré sur la base de la sélection de 16 auteurs francophones annoncée dé-but septembre par l’Académie Goncourt.

Le jury, composé d’étudiants issus de cinq universités, représentait les diférentes ré-gions linguistiques de la Suisse (Suisse ita-lienne, Neuchâtel, Fribourg, Berne et Zurich). Leur choix, annoncé le 8 novembre 2016 à la Résidence de France à Berne, en présence de Pierre Assouline, s’est porté sur le roman « L’autre qu’on adorait » de l’auteure Cathe-rine Cusset.

Créé en 2015, et à l’instar des autres prix du même nom dans plusieurs autres pays, la « Liste Goncourt / Le Choix de la Suisse » vise à promouvoir la littérature de langue fran-çaise auprès d’un public jeune et à susciter le goût de la lecture d’œuvres contemporaines.

CONCOURS INGÉNIEUSES 2016

Cette opération, créée en 2011 et placée en 2016 sous le haut patronage du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et du Ministère des afaires sociales, de la santé et des droits des femmes, vise un triple objectif :• Susciter des vocations d’ingénieures chez

les jeunes illes ;

• Lutter contre les stéréotypes de genre ;

• Promouvoir l’égalité femmes-hommes.

Le concours Ingénieuses, lancé en partena-riat avec Pasc@line, l’Agence universitaire de la Francophonie, Elles bougent, Femmes ingénieurs, le BNEI, La Recherche, SopraSte-ria, Campus-Channel et la Commission des Titres d’Ingénieur, prend la forme d’un appel à projets et à candidatures :• toutes les écoles d’ingénieur-e-s habilitées

par la CTI sont invitées à présenter un ou plusieurs projets répondant a minima à l’un des objectifs de l’opération (ci-des-sus). Les projets peuvent être initiés par l’équipe de direction de l’école, par le per-sonnel administratif ou enseignant, par des étudiant-e-s seul-e-s ou en groupe, par les bureaux des élèves, etc. Personnel et étu-diant-e-s peuvent ainsi concourir et tenter de remporter l’un des trois prix mis en jeu.

• Les élèves ingénieures sont également in-vitées à présenter leur candidature pour le Prix de l’élève ingénieure. Ce prix, intégra-lement subventionné par l’Agence universi-

taire de la Francophonie (AUF), est destiné à récompenser une élève ingénieure dont le parcours, les ambitions, l’investissement associatif, sont des exemples pour les plus jeunes. Le Prix de l’élève ingénieure France, a été remis par la Direction régionale Eu-rope de l’Ouest de l’Agence universitaire de la Francophonie à Agathe BRUSSET, élève-ingénieure à l’ESTIA.

En 2016, avec le soutien de la Direction régio-nale Europe de l’Ouest de l’AUF, ce prix a été ouvert pour la première fois aux étudiantes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie.

45 candidatures ont été reçues à la direction régionale de l’AUF au Maghreb.

Mme Sabrina Belbouche de l’École Nationale Polytechnique d’Oran (Algérie) a été récom-pensée. La lauréate d’origine algérienne, inscrite dans un Master recherche en Mé-canique à l’Ecole Nationale polytechnique d’Oran, a participé à la remise des prix oi-cielle, organisée le 19 mai 2016 à Paris, au Ministère des Afaires sociales et de la Santé.

L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE EN 2016RAPPORT D’ACTIVITÉ

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L’AUF, PARTENAIRE DU SYMPOSIUM DU RÉSEAU INTERNATIONAL DES INSTITUTS PASTEUR SUR LES BIOMARQUEURS

Du 29 novembre au 02 décembre, le cam-pus parisien de l’Institut Pasteur a accueilli la 3ème édition du Symposium scientiique du Réseau international des Instituts Pasteur.

Ce symposium a porté sur tous les aspects de la recherche susceptibles de conduire au développement de nouveaux biomarqueurs, outils indispensables dans la lutte contre les pathologies humaines.

Co-présidé par Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de Médecine en 2008 et Sara Eyangoh, Directrice Scientiique du Centre Pasteur du Cameroun, cet événement unique a réuni plus de 500 scientiiques de tous les conti-nents.

Fort du succès des deux dernières éditions, ce symposium a constitué un forum de haut niveau favorisant le dialogue et les échanges multidisciplinaires pour créer des synergies et de promouvoir des collaborations interna-tionales, sources d’espoir pour la santé dans le monde.

Dans le cadre de ce partenariat, l’AUF et l’Insti-tut Pasteur ont lancé conjointement un appel à candidatures international pour de jeunes chercheurs ain de créer deux groupes de re-cherche à 4 ans (G4) au sein du réseau Inter-national des Instituts Pasteur (RIIP).

VISIOCONFÉRENCES ORGANISÉES EN PARTENARIAT AVEC LES ANCIENS ÉLÈVES DE L’INSTITUT PASTEUR, LA DIRECTION DÉ-LÉGUÉE DE L’ENSEIGNEMENT DE L’INSTITUT PASTEUR ET LES CAMPUS NUMÉRIQUES FRANCOPHONES

En collaboration avec les Anciens de l’Insti-tut Pasteur et la Direction Déléguée de l’En-seignement de l’institut Pasteur, la Direction régionale Europe de l’Ouest a organisé en 2016, quatre visioconférences dans ce do-maine suivies de débats scientiiques avec les Campus numériques francophones de l’AUF des cinq continents. • Janvier 2016 : « Maladies émergentes, nou-

velles menaces ? » par Jeanne Brugère-Pi-coux, professeur honoraire de l’Ecole na-tionale vétérinaire d’Alfort, membre de l’Académie nationale de médecine et an-cienne présidente de l’Académie vétéri-naire de France.

• Février 2016 : « Révolutions et évolutions en Génétique au 21ème siècle » par Alexan-dra Henrion-Caude, Directrice de Re-cherche à l’INSERM.

• Juin 2016 : « Les maladies à transmission vectorielle : l’émergence des arbovirus » par Anna-Bella Failloux, Directrice de re-cherche à l’Institut Pasteur.

• Nov 2016 : L’histoire génomique du ba-cille de la dysenterie épidémique (Shigella dysenteriae type 1)» par François-Xavier Weill, Directeur de recherche à l’Institut Pasteur.

• Visioconférence organisée en partena-riat avec le Collège de France et les Cam-pus numériques francophones.

Le Collège de France et l’Agence universitaire de la francophonie ont établi un partenariat pour la difusion dans les pays hôtes d’éta-blissements membres de l’AUF des leçons inaugurales de certaines chaires annuelles et permanentes. Il concerne principalement les pays francophones du Sud.

• Mars 2016 : Alain Mabanckou, premier écrivain invité sur la Chaire de Création ar-tistique au Collège de France. Près de 300 étudiants universitaires issus de 11 pays (Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Mada-gascar) ont répondu à l’invitation des Cam-pus numériques francophones de l’Agence universitaire de la Francophonie et du Col-lège de France.

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COLLOQUE INNOVATION NUMÉRIQUE ET FRANCOPHONIE

Ce colloque, organisé les 12 et 13 mai 2016 à Poitiers (France), s’est inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie numérique de la Francophonie adoptée à l’occasion du XIVe Sommet de la Francophonie de Kinshasa en 2012.

L’événement a associé l’Organisation inter-nationale de la Francophonie (OIF), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et TV5 Monde, de même que les acteurs poitevins du numérique dans les domaines de l’ensei-gnement (CNED, Réseau Canopé, ESENESR, Université de Poitiers) et de l’économie (Ré-seau des professionnels du numérique en Poitou-Charentes, Centre d’Entreprises et d’Innovation, Inter Association des Métiers de l’Entreprise, MEDEF Vienne).

Depuis de nombreuses années, l’Agence uni-versitaire de la Francophonie s’attache à ren-forcer les capacités de ses établissements par le numérique et soutient l’appropriation des technologies de l’information et de la commu-nication par les pays du Sud. Originellement ciblé sur la mise à disposition d’outils tech-nologiques et leur apprentissage, son appui s’est diversiié en fonction de l’évolution des besoins. Elle a développé l’utilisation des tech-nologies de l’information et de la communication pour l’éducation grâce aux formations ou-vertes et à distance, ou encore la participation au projet IFADEM.

BIG DATATHON PÉDAGOGIQUE DANS LES CAMPUS NUMÉRIQUES FRANCOPHONES DE L’AUF

Le Big Dathaton pédagogique a mis au déi des équipes de tous pays de concevoir et de réaliser de nouvelles applications exploitant de façon originale des données massives. L’événement était organisé par le C2E 2016 - CAMPUS EUROPÉEN D’ÉTÉ SUR LA eÉDU-CATION en partenariat avec les acteurs de la Francophonie (le Groupe des Ambassadeurs Francophones de France, l’Organisation In-ternationale de la Francophonie et l’Agence universitaire de la Francophonie).

Les équipes Atlas Learning (Projet d’e-lear-ning adaptatif ) et Ushann Lab (Projet sur l’orientation et l’adéquation formation em-ploi au Gabon) issus des Campus numé-riques francophones de l’AUF à Rabat (Ma-roc) et à Libreville (Gabon) ont iguré parmi les six équipes lauréates qui ont pu béné-icier en septembre 2016 d’une semaine d’incubation au sein du Réseau Canopé à Poitiers pour l’élaboration de leur projet.

RAPPORT D’ACTIVITÉ

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SOUTIEN AUX FORMATIONS ET RECHERCHES D’EXCELLENCE

PARTENARIAT ENTRE L’AUF ET LE CENTRE INTERNATIONAL D’ÉTUDES PÉDAGOGIQUES (CIEP)

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et le Centre international d’études pédago-giques (CIEP) ont signé le lundi 19 décembre 2016, à Paris, une convention de partenariat pour renforcer leur collaboration dans le domaine de l’enseignement supérieur. Des actions conjointes seront notamment menées pour améliorer la professionnalisation des ensei-gnants, renforcer la qualité des formations et de la gouvernance universitaire et augmenter l’employabilité des diplômés.

AUF-INSTITUT PASTEUR : NOUVEAU PARTENARIAT EN SANTÉ PUBLIQUE ET SCIENCES MÉ-DICALES

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Institut Pasteur (IP) ont signé un ac-cord-cadre de partenariat le 29 novembre 2016 à Paris. Les deux organismes, déjà parte-naires, entendent ainsi renforcer les compétences scientiiques au sein de l’espace franco-phone par la formation et la recherche en santé publique et en sciences médicales

NOUVEAU PARTENARIAT ENTRE L’AUF ET L’INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DÉVELOP-PEMENT (IRD)

L’AUF et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont signé un accord-cadre le lundi 23 mai 2016 à Marseille (France). Cet accord consolide et renforce l’action commune des deux institutions en faveur du développement de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation dans les pays de la Francophonie.

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