2018 PANORAMA EMPLOI-FORMATION BÂTIMENT ET TRAVAUX … · formation dans les importantes orientations qu’ils auront à prendre dans les prochaines années. SOMMAIRE Le document

Édition DÉCEMBRE 2018

EN NOUVELLE-AQUITAINE

PANORAMA EMPLOI-FORMATION

BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

EN NOUVELLE-AQUITAINE

2018

Crédit photo : CD 24

Ce panorama emploi-formation a été réalisé grâce au soutien financier du

CCCA-BTP et de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Il a été élaboré avec l’appui d’un comité de pilotage composé des organisations professionnelles du

bâtiment et des travaux publics (Confédération des Artisans et des Petites Entreprises du Bâtiment,

Fédération Française du Bâtiment, Fédération Régionale des Travaux Publics, Fédération des SCOP

du BTP), de Constructys et du Comité de Concertation et de Coordination de l‘Apprentissage du

Bâtiment et des Travaux Publics.

Ce panorama n'aurait pas pu être réalisé sans les contributions techniques et l'apport de différentesdonnées des partenaires et membres de la CERC Nouvelle-Aquitaine.

Contacts : Muriel GOUGUET – [email protected] – 05.49.41.47.37Mathieu JAMMOT – [email protected] – 05.55.11.21.50

57 453 établissements

Bâtiment : 11,8 milliards d’€

Travaux Publics : 3,5 milliards d’€Chiffres d’affaires

11 397 salariés entrants pour la 1ère fois dans le secteur

16 239 jeunes en formation initiale

107 236 salariés (dont 29 950 ont suivi un stage en

formation continue et 1 195 contrats de professionnalisation)

36 693 artisans seuls

14 270 intérimaires (en équivalent temps plein)

CHIFFRES CLÉS 2017

Panorama emploi-formation bâtiment et travaux publics Nouvelle-Aquitaine – 2018 3

Ce panorama emploi-formation aborde les différentsdomaines susceptibles d’éclairer le lien entre l’emploiet la formation à travers différents indicateurs maisaussi éléments clés mesurant ou appréhendant desévolutions attendues à court, moyen et long termes.

Il constitue ainsi un outil utile pour guider lesprofessionnels, les acteurs de l’emploi et de laformation dans les importantes orientations qu’ilsauront à prendre dans les prochaines années.

SOMMAIRE

Le document est constitué de quatre parties :

1 – L’environnement socio-économique du bâtiment et des travaux publics

2 – Les entreprises en mutation, le tissu des entreprises

3 – Comment évolue l’appareil de production ?

4 – Comment les entreprises répondent à leurs besoinsen compétences ?

4 Panorama emploi-formation bâtiment et travaux publics Nouvelle-Aquitaine - 2017

Le chiffre d’affaires bâtimentLe chiffre d’affaires travaux publicsLa construction neuve de bâtimentsL’investissement des collectivités locales


L’environnement socio-économique du bâtiment et des travaux publics

Partie 1

Crédit photo : Shutterstock

L’environnement socio-économique du bâtiment et des travaux publicsPartie 1


Structure du chiffre d’affaires du bâtiment en 2017Unité : % du total

Chiffre d’affaires total du bâtimentUnité : M€ courants

Répartition départementale du chiffre d’affaires du bâtiment en 2017(estimation CERC NA)Unité : % du total

CHIFFRE D’AFFAIRESBÂTIMENT

UNE REPRISE D’ACTIVITÉ PARTICULIÈREMENT SOUTENUE DANS LE RÉSIDENTIEL

En Nouvelle-Aquitaine, le chiffre d’affaires bâtiment estévalué à 11,8 milliards d’euros pour l’année 2017, soit uneprogression de 4,5% par rapport à 2016.

Cette progression est essentiellement portée par le secteurrésidentiel neuf (+12,4%) et dans une moindre mesure parle segment de l’entretien-amélioration (+1,4%).

Après cinq années de baisses consécutives, les niveauxd’activité se sont affermis tout au long de l’annéepermettant d’aborder l’année 2018 avec plus de sérénitépour les acteurs régionaux de la filière construction. Lechiffre d’affaires de 2018 devrait augmenter de 1,1% parrapport à 2017.

Source : CERC Nouvelle-Aquitaine

11 733

12 171 11 922 11 820

11 564

11 207 11 272

11 779

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Construction neuve de logements (28%)

Entretien amélioration de logements (37%)

Entretien amélioration de locaux (20%)

Construction neuve de locaux(15%)

Gironde25%

Pyrénées-Atlantiques

12%

Charente-Maritime11%Landes

9%

Dordogne8%

Vienne7%

Deux-Sèvres6%

Charente5%

Lot-et-Garonne5%

Haute-Vienne6%

Corrèze4%

Creuse2%

L’environnement socio-économique du bâtiment et des travaux publics Partie 1CHIFFRE D’AFFAIRESTRAVAUX PUBLICS

LÉGER REDRESSEMENT DE L’ACTIVITÉ POUR LES TRAVAUX PUBLICS EN 2017

En 2017, le chiffre d’affaires des travaux publics afficheune augmentation de 3,2% pour atteindre un montant de3,5 milliards d’euros.

Les segments en progression sont les travaux decanalisations eau et gaz (+19,4%), les autres travaux (dontles travaux maritimes fluviaux) avec +17,5% et lesterrassements avec +11,2%.À l’opposé, les segments en difficultés en 2017 sont lesouvrages d’art (-19,6%) et les travaux électriques (-8,7%).

La commande publique représente plus de 65% du chiffred’affaires des entreprises dont 47% sont assurés par lescollectivités locales. Le secteur privé constitue un peumoins de 35% de l’activité des entreprises.

Pour 2018, les prévisions budgétaires de la commandepublique sont en augmentation de 6%, essentiellementportées par les EPCI (+24,1%).

Répartition du chiffre d’affaires des travaux publics en 2017Unité : % du total

Chiffre d’affaires des travaux publicsUnité : M€ courants

Répartition départementale du chiffre d’affaires des travaux publics en 2017 (estimation CERC NA)Unité : % du total

Source : FRTP Nouvelle-Aquitaine

* : Autres : fondations spéciales, génie agricole, travaux souterrains, maritimes et fluviaux


3 920 3 631

3 982

4 881 4 698

3 645 3 402 3 513

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Routes, aérodromes (39%)

Terrassements (16%)

Électricité (15%)

Eau (15%)

Autres*(9%)

Ouvrages d'art (6%)

Gironde27%

Pyrénées-Atlantiques

11%

Charente-Maritime10%

Landes10%

Vienne8%

Dordogne7%

Haute-Vienne6%

Charente5%

Deux-Sèvres5%

Corrèze5%

Lot-et-Garonne4%

Creuse2%

LE RÉSIDENTIEL RESTE LE MOTEUR DE LA REPRISE DE L’ACTIVITÉ

Les mises en chantier de logements après uneprogression de 15% en 2016, continuent d’augmenter en2017 (+10,2%) pour atteindre plus de 40 000 logements.

La tendance est positive pour presque tous lesdépartements mais les taux d’évolution doivent êtreinterprétés avec précaution compte tenu des niveaux deproduction parfois très faibles enregistrés en 2015-2016.

Toutefois l’activité ralentie à nouveau en 2018, puisque lesmises en chantier diminuent de 6,7% à fin décembre,surtout dans le collectif (-11,1%).

Les évolutions dans la construction neuve de bâtimentsnon résidentiels restent encore bien hésitantes pour lesbâtiments non résidentiels privés mais montrentd’importants signes de redressement pour les bâtimentspublics (+7,4%). Cette progression se confirme en 2018avec une augmentation des mises en chantier de 9,5% enfin décembre tous secteurs confondus.

L’environnement socio-économique du bâtiment et des travaux publicsPartie 1


Évolution des mises en chantier de logements (2007-2017) en Nouvelle-Aquitaine et zooms départementaux (2017-2016)

Unité : en nombre de logements- données en date réelle estimée

CONSTRUCTION NEUVE DE BÂTIMENT

Évolution des surfaces mises en chantier de locaux (2007-2017) en Nouvelle-Aquitaine et zooms départementaux (2017-2016)

Unité : en milliers de m² - données en date de prise en compte

Sources : DREAL Nouvelle-Aquitaine, SDES, Sit@del2

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

Logements individuels

Logements collectifs

Charente 1 296 18,9%

Charente-Maritime 6 143 15,9%

Corrèze 741 16,9%

Creuse 356 79,8%

Dordogne 1 448 -3,9%

Gironde 16 732 9,9%

Landes 4 294 34,0%

Lot-et-Garonne 1 133 7,4%

Pyrénées-Atlantiques 5 009 -5,2%

Deux-Sèvres 1 380 43,8%

Vienne 1 675 18,8%

Haute-Vienne 1 478 -7,2%

Mises en chantier 2017En nombre de logements

Évolutions 2017/2016

Charente 124,3 -31,5%

Charente-Maritime 177,5 -20,9%

Corrèze 122,9 7,9%

Creuse 68,4 10,1%

Dordogne 109,2 -30,9%

Gironde 664,4 17,6%

Landes 182,8 -27,1%

Lot-et-Garonne 180,8 -37,2%

Pyrénées-Atlantiques 227,5 -25,9%

Deux-Sèvres 200,3 1,7%

Vienne 105,9 -16,6%

Haute-Vienne 121,0 -29,4%

Mises en chantier 2017En milliers de m²

Évolutions 2017/2016

40 483 18,9%

15,9%

16,9%

79,8%

-3,9%

9,9%

34,0%

7,4%

-5,2%

43,8%

18,8%

-7,2%

-31,5%

-20,9%

7,9%

10,1%

-30,9%

17,6%

-27,1%

-37,2%

-25,9%

1,7%

-16,6%

-29,4%

0500

100015002000250030003500400045005000

Secteur public commencé

Secteur privé non agricole commencé

Batiments agricoles commencés

2 285

L’environnement socio-économique du bâtiment et des travaux publics Partie 1COLLECTIVITÉS LOCALES

Dépenses de bâtiment des collectivité localesUnité : M€ courants TTC

Dynamiques départementales 2016-2017 des dépenses des collectivités territoriales(dépenses de bâtiment et travaux publics) La taille des bulles est proportionnelle aux montants de dépenses BTP des collectivités territoriales en 2017

(11%)Ouvrages d’art

1964

-30%

-20%

-10%

0%

10%

20%

30%

40%

-20% -10% 0% 10% 20% 30% 40%

64

16

79

19

4024 86

87

17

33

47

Év

olu

tio

n d

es

dé

pe

ns

es

bâ

tim

en

t 2

01

7/2

01

6 Dépensesbât. en hausseTP en hausse

Dépensesbât. en hausseTP en baisse

Dépenses bât. en baisse TP en baisse

Dépensesbât. en baisseTP en hausse

Évolution des dépenses travaux publics 2017/2016

Montant des dépenses de travaux publics des collectivités localesUnité : M€ courants TTC

REPRISE DE L’INVESTISSEMENT DE B&TP DES COLLECTIVITÉS LOCALES

En Nouvelle-Aquitaine, les dépenses de bâtiment et detravaux publics des collectivités territoriales (Conseilrégional, conseils départementaux, groupements à fiscalitépropre, communes et syndicats) s’établissent à 3,44milliards d’euros en 2017.

Après trois années consécutives de baisse, ellesprogressent de +6,2% par rapport à l’année précédente.Les dépenses de bâtiment restent quasiment stables(+0,7%) tandis que celles de travaux publics progressentde manière plus prononcée (+11%).

Ce dernier taux de croissance doit cependant s’analyser entenant compte du faible niveau de dépenses constatél’année précédente.

Pour le bâtiment les dépenses sont en hausse dans sixdépartements : Charente-Maritime, Corrèze, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques et Deux-Sèvres.Pour les travaux publics, les dépenses sont en haussedans tous les départements, sauf en Charente.

La reprise de l’investissement B&TP devrait se confirmeren 2018. Dans leur ensemble, les prévisions de dépensessont en hausse de +9,1% pour le bâtiment par rapport àl’année précédente et de +5,9% pour les travaux publics,avec toutefois des disparités par territoire.

Sources : CERC Nouvelle-Aquitaine ; DGFiP


1 838

1 709 1 7071 638

1 7631 795

1 673

1 5281 514 1 524

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

2 164

2 265

1 9522 046

2 0902 130

1 975

1 7911 731

1 923

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

23

Les entreprises de bâtimentLes entreprises de travaux publicsLes créations et défaillances L’artisanat du B&TPL’évolution des pratiques et des compétences

- Transition énergétique- Transition écologique- Transition numérique


Crédit photo : CD 24

Les entreprises en mutation, le tissu des entreprises

Partie 2

Les entreprises en mutation, le tissu d’entreprises

ENCORE UNE LÉGÈRE PROGRESSION DU NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS EN 2017

La Nouvelle-Aquitaine compte 53 183 établissements debâtiment en 2017 (+0,6% par rapport à 2016). Le grosœuvre rassemble 23% de ces établissements (contre 30%en 2016), le second œuvre 77% (70% en 2016).

95% des établissements de la région emploient moins de10 salariés. 68% sont des établissements sans salarié(artisans seuls). Les départements littoraux concentrentprès de 60% des entreprises. La Gironde comptabilisenotamment plus de 15 200 établissements.

Partie 2


Répartition des établissements bâtiment en fonction des effectifs salariésUnité : % du total

Construction neuve de logements (26%)

Évolution du nombre d’établissements bâtiment

ENTREPRISES DE BÂTIMENT

Répartition départementale des établissements bâtiment en 2017Unité : % du total

Gros Œuvre

Second Œuvre

O salarié (68%)

1 à 5 salariés (24%)

6 à 9 salariés (4%) 10 à 19 salariés (3%)

20 à 49 salariés(1%)

50 salariés et +(<1%)

Source : INSEE - SIRENE

10 122 10 188 10 541 10 655 10 711 11 032 11 473 12 197 12 372 12 384

29 900 30 739 32 809 34 280 34 686 35 549

37 273 40 215 40 510 40 799

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Gironde29%


Pyrénées-Atlantiques12%

Dordogne8%

Landes7%

Charente6%

Lot-et-Garonne6%

Vienne5%

Haute-Vienne4%

Deux-Sèvres5%

Corrèze4%

Creuse2%


LÉGÉRE AUGMENTATION DU NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS DE

TRAVAUX PUBLICS

En 2017, le nombre d’établissements inscrits auprès durépertoire SIRENE de l’INSEE sous un code APE faisantréférence aux travaux publics est de 4 270. Ce nombred’établissements progresse légèrement depuis 2008.

La Nouvelle-Aquitaine compte 723 entreprises affiliées à laCNETP (Caisse Nationale des Entrepreneurs de TP).

87,5% des établissements emploient moins de 10 salariés.60% sont des établissements sans salariés (artisansseuls).

La Gironde rassemble près du ¼ des établissements,viennent ensuite les Pyrénées-Atlantiques (12%) et laCharente-Maritime (11%).

Partie 2ENTREPRISES DETRAVAUX PUBLICS

Répartition des établissements TP en fonction des effectifs salariésUnité : % du total

Évolution du nombre d’établissements TP

Répartition départementale des établissements TP en 2017Unité : % du total


O salarié (60%)

1 à 5 salariés (22%)

6 à 9 salariés (5%) 10 à 19 salariés (5%) 20 à 49 salariés (5%)

50 salariés et +(2%)



3 394 3 653

3 863 3 977 3 881 3 946 4 050 4 235 4 243 4 270

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Gironde25%


Charente-Maritime11%Dordogne

9%

Landes8%

Lot-et-Garonne7%

Charente6%

Vienne6%

Haute-Vienne5%

Deux-Sèvres5%

Corrèze4%

Creuse2%


LES CRÉATIONS TOUJOURS EN PROGRESSION ET BAISSE DES DÉFAILLANCES

Tous types d’entreprises confondus, 5 710 entreprises dubâtiment et des travaux publics ont été créées en 2017dont 1 225 concernent des micro-entreprises. La créationdes micro-entreprises dans le bâtiment et les travauxpublics est toujours baisse (-12,8% / 2016).

72% de ces créations d’entreprises sont recensées dans lesecond œuvre ; 22% dans le gros œuvre et 6% dans lestravaux publics.

En parallèle, les défaillances d’entreprises sont en fortebaisse (-13%) par rapport à 2016 et les effectifs associéségalement (-25,3%) dans le secteur de la construction enNouvelle-Aquitaine.

Partie 2


CRÉATIONS / DÉFAILLANCES D’ENTREPRISES

Évolution du nombre de créations d’entreprises dans le B&TP

Créations d’entreprises

Créations de micro-entreprises

Répartition des créations d’entreprises par activité en 2017Unité : % du total

Second Œuvre (72%)

Gros Œuvre (22 %)

TP

(6

%)

Évolution du nombre de défaillances d’entreprise et effectifs associés dans le secteur de la construction Les dénombrements couvrent les redressements et liquidations judiciaires, en date de jugement.

Défaillances d’entreprise

Effectifs

Sources : INSEE – SIRENE ; Banque de France

Micro-entreprise : c’est une entreprise individuelle (EI), immatriculéeau Registre du commerce et des sociétés ou au Répertoire desmétiers qui occupe moins de 10 personnes et dont le chiffre d’affairesannuel ou le total du bilan n'excède pas 2 millions d’euros.

Depuis 2018, le plafond du chiffre d'affaires des micro-entreprises adoublé. Ainsi, il est passé de 33 200 € à 66 400 € pour les micro-entrepreneurs qui facturent des services, et de 82 800 € à 165 600 €pour les micro-entrepreneurs proposant la vente de produits.

Comptabilisation des micro-entreprises5 039

3 178

3 311

3 341

2 688

3 884

3 755

3 697

4 116

4 485

-

4 594

5 136

4 253

4 525

3 447

2 997

2 155

1 405

1 225

2 0 0 8

2 0 0 9

2 0 1 0

2 0 1 1

2 0 1 2

2 0 1 3

2 0 1 4

2 0 1 5

2 0 1 6

2 0 1 7

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

800

1000

1200

1400

1600

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

3 455

1 470 1 386

3 376

907

1 780

L’ARTISANAT, PRÈS DE 95% DES ENTREPRISES DU B&TP

En 2017, la Nouvelle-Aquitaine compte 53 650 entreprisesartisanales du bâtiment et des travaux publics.

Pour la première fois depuis 9 ans, le nombre d’entreprisesartisanales sans salarié a diminué de près de 1% en 2017.Les structures avec salarié continuent de progresser (+3%)après une baisse en 2016.

73% de ces artisans travaillent dans le second œuvre, 21%dans le gros œuvre et 6% dans les travaux publics.

Sans salarié

Avec salarié

Répartition des entreprises artisanales par code APE et en fonction des effectifs salariés



Les entreprises en mutation, le tissu d’entreprises Partie 2ARTISANAT DU B&TP

Répartition des entreprises artisanales par département en 2017Unité : % du total

Évolution du nombre d’entreprises artisanalesUnité : % du total

22 447

25 448 27 108 27 942 29 457 32 014

36 040

36 923

36 693

18 695 18 380

18 401 18 088 17 754 17 378

16 789 16 536

16 957

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Artisans sans salarié avec salarié Total

Gros œuvre 7 076 4 203 11 279

Menuiserie 4 266 1 906 6 172

Couverture 1 250 843 2 093

Plomberie 2 957 1 184 4 141

Charpente 1 181 916 2 097

Peinture 6 376 1 814 8 190

Chauffage 1 395 1 025 2 420

Métallerie 916 616 1 532

Plâterie 2 534 904 3 438

Electricité 4 798 1 727 6 525

Carrelage 1 829 653 2 482

Second œuvre 27 502 11 588 39 090

Travaux Publics 2 115 1 166 3 281

Total 36 693 16 957 53 650

Gironde28%



Dordogne9%

Landes7%

Lot-et-Garonne6%

Charente6%

Vienne5%

Haute-Vienne5%

Deux-Sèvres5%

Corrèze4%

Creuse2%

Entreprise artisanale : est immatriculée au répertoire des métiers,n'emploie pas plus de 10 salariés et exerce à titre principal ousecondaire une activité professionnelle indépendante relevant del'artisanat.

Les entreprises en mutation, le tissu d’entreprisesPartie 2


TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

BÂTIMENT : L’UN DES SECTEURS PRIORITAIRES DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

À l’origine de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES), lesobjectifs en matière de réduction des consommations d’énergiesont importants pour le secteur du bâtiment : neutralité carbone etréduction de 75% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon2050 par rapport à 1990.

La réalisation d’économies d’énergies pour les bâtiments neufs etanciens rénovés repose en partie sur l’acquisition de nouvellestechniques et technologies (équipements énergétiques, nouveauxmatériaux…).

Développer la performance énergétique des bâtiments nécessiteégalement de savoir combiner les nouvelles techniques deplusieurs métiers, seul ou en groupement d’entreprises.L’approche globale du bâti est devenue essentielle : améliorationde l’isolation de l’enveloppe, efficacité énergétique deséquipements techniques, utilisation des énergies renouvelables etmaintenance du bâtiment.

7 613 entreprises de bâtiment possèdent un signe RGEen janvier 2018

soit des entreprises de Nouvelle-Aquitaine14%

signes 12 177

Efficacité énergétique (78%)

Énergies renouvelables (22%)

Offre globale (0,3%)

logements neufs ont fait l’objet d’une demande de labellisation énergétique en 2017, soit 7% des autorisations de construire

4 253

5 163

Sources : Traitement CERC NA, Effinergie, Cerqual, Promotelec, Cequami, Sit@del2

logements neufs ont fait l’objet d’une démarche de qualité environnementale en 2017, soit 11% des autorisations de construire

Retrouver l’actualité et lesinformations sur la rénovationénergétique des logements enNouvelle-Aquitaine dans notredernière publication : [télécharger]

FEEBat* - une nouvelle convention pour 2018-2020 :

Le financement des modules de formation pour les entreprises du bâtiment etla maîtrise d’œuvre est prolongé.Les nouveautés sont :- Création d’outils numériques pour faciliter l’accès à la formation ;- Le dispositif accompagnera également des enseignants pour la formation

initiale.* Formation aux Économies d’Énergies dans le Bâtiment

https://www.cerc-na.fr/wp-content/uploads/2018/12/Lessentiel-renovation-CERC_2018_VDEF.pdf

TRAVAUX PUBLICS : UN MAILLON ESSENTIEL DE LA TRANSITION

ÉCOLOGIQUE

Économie circulaire, transition énergétique, biodiversité,mobilités durables sont autant d’enjeux de la transitionécologique. Les travaux publics sont au cœur de cesmutations. Depuis plusieurs années, les entreprises semobilisent en se fixant des objectifs pour améliorer leurspratiques et diminuer l’impact de leurs activités surl’environnement.

De nombreuses solutions adaptées sont déployées enfaveur de :

- la préservation de la biodiversité ;- l’économie d’énergie et la réduction des gaz à effet de

serre ;- l’économie de matières premières et le recyclage ;- l’amélioration du cadre de vie et la performance des

ouvrages.

Ceci nécessite une mutation profonde des pratiques etégalement la mise en œuvre de nouvelles compétencesdans le secteur : conception, management et exécution,autocontrôle, technicité, précision dans les pratiquesprofessionnelles, compréhension des enjeuxenvironnementaux et sociétaux, etc.


Les entreprises en mutation, le tissu d’entreprises Partie 2TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Préservation de la biodiversité

restauration ou protection d’écosystèmes, des continuités

écologiques, etc.

Économie de matières premières et recyclage

recyclage, réemploi des matériaux, traitement des sols…

Économie d’énergie et réduction des GES

mobilité intelligente, routes à énergie positive, réseaux de chaleur,

optimisation de l’éclairage public…

Amélioration du cadre de vie et performance des ouvrages

enrobés phoniques, murs anti-bruit…

Compétences transversales pour les métiers d’exécution : autocontrôle, connaissances transversales…

Connaissances en matière environnementale, réglementaire, juridique et commerciale pour l’encadrement

Commercialiser des offres nouvelles : éco-variantes, route durable, recherche et réparation de fuites d’eau…

Intégration de connaissances technologiques nouvelles : conception, méthodes…

Élaborer des projets environnementaux innovants, cycles de vie des ouvrages Concertation avec les partenaires

Les entreprises en mutation, le tissu d’entreprisesPartie 2


TRANSITION NUMÉRIQUE

BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS : LA TRANSITION NUMÉRIQUE, UNE NÉCESSITÉ

De nombreuses entreprises sont convaincues de la nécessité dedévelopper les usages du numérique à toutes les étapes de la vied’un projet : conception, construction, exploitation.

Certaines entreprises se sont déjà emparées des outilsnumériques d’assistance à la gestion d’entreprise mais ellesexploitent encore relativement peu le numérique sur les activitésspécifiques au secteur de la construction. De plus, les pratiquessont très différentes selon la taille des entreprises et les métiers.

Les gains à retirer de l’utilisation de maquette numérique sontpourtant perçus par de nombreuses entreprises. Mais cecinécessite de s’équiper en outils/logiciels parfois coûteux etd’acquérir les compétences nécessaires à son utilisation.

Source : CONSTRUCTYS

Des enjeux multiples

Efficacité commerciale

Optimisation des modèles organisationnels de travail

Amélioration des conditions de travail

Gestion de projet

Réduction de l’impact environnemental du bâti

Évolution de la conception pour répondre aux enjeux /attentes de la société

Amélioration du suivi des ouvrages

Des enjeux multiples

Une diversité de solutions numériques

Développement des compétences numériques dans les entreprises du BTP

Outils internet classiques

Logiciels de bureautique

Logiciels pro. de gestion administrative

Services numériques (applications) accessibles sur ordinateur, tablette, téléphone portable

Logiciels de gestion de chantier (de la conception à l’exécution)

Conception/dessin assisté par ordinateur et maquette numérique 2D ou 3D

Objets connectés et domotique

Plateformes numériques de mise en relation

Applications mobiles dédiées BTP

Maquette numérique partagée (BIM & MINnD)

Logiciels d’exploitation et de maintenance connectée

Réseaux urbains et infrastructures intelligentes

Drones

Carnets numériques du bâtiment

Réalité augmentée et scanner 3D

Imprimantes 3D

Exosquelettes

Le 15 novembre 2018, le ministre de la Cohésion des territoires a présenté leplan BIM 2022 pour concrétiser la transformation digitale dans la construction,et en particulier le BIM dans le bâtiment, en mobilisant d’ici 2019, 10 millionsd’euros :

- Généraliser la commande BIM dans l’ensemble de la construction enfiabilisant les pratiques et en sécurisant l’ensemble des acteurs grâce à desdéfinitions claires et équilibrées des attentes et responsabilités de chacun.

- Déployer le BIM dans les territoires en soutenant la montée en compétencede tous ces professionnels et en leur fournissant un écosystème innovantd’outils numériques accessibles pour que partout l’acte de construire soitentièrement numérique.

LEAN


L’évolution des effectifs salariésL’encadrement de chantierLa pyramides des âges Les nouveaux entrants

Crédit photo : CUB

Partie 3

Comment évolue l’appareil de production ?


VERS UNE STABILITÉ DES EFFECTIFS SALARIÉS À LA FIN 2017

Même si les effectifs salariés sont encore en baisse en2017 (-1%/2016), cette tendance semble s’inverserpuisque à fin décembre 2018, les effectifs sont enaugmentation de plus de 2% pour le secteur de laconstruction (données ACOSS-URSSAF).

A l’échelon départemental, seule la Gironde (+2,4%) voitses effectifs salariés augmenter cette année. Des baissessignificatives sont enregistrées dans 4 départements :Creuse (-5,4%), Charente (-5,1%), Dordogne (-4,4%) etHaute-Vienne (-4,1%).

Partie 3


Les effectifs bâtiment selon les catégories socio-professionnelles en 2017 Unité : % du total

Évolution des effectifs bâtiment (hors apprentis)Unité : nombre de salariés

Répartition départementale des effectifs salariés du bâtiment en 2017Unité : % du total

SALARIÉS BÂTIMENT

Ouvriers (71%)

ETAM(22%)

IAC(7%)

2% Ouvrières soit 1 033

51% ETAM soit 9 191

17% IAC soit 1 007

Sources : UCF au 15 mars – CERC Nouvelle-Aquitaine

Zoom sur…

Les femmes représentent près de 14% des effectifssalariés du bâtiment réparties de la manière suivante :

105 740 103 245

101 283 99 728

94 709

90 727

87 265 84 690

83 285 82 420

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Gironde26%



Dordogne7%

Deux-Sèvres7%

Vienne7%

Landes7%

Charente6%

Lot-et-Garonne5%

Haute-Vienne5%

Corrèze4%

Creuse2%

ETAM : employés, techniciens et agents de maîtrise, est le statutintermédiaire entre l'ouvrier et le cadre.

IAC : ingénieurs, assimilés et cadres.

Comment évolue l’appareil de production ? Partie 3SALARIÉS TRAVAUX PUBLICS

Les effectifs TP selon les catégories socio-professionnelles en 2017 Unité : % du total

Évolution des effectifs TP Unité : nombre de salariés

Répartition départementale des effectifs salariés des TP en 2017Unité : % du total


Ouvriers (57%)

ETAM(29%)

IAC(14%)

MOINS DE 25 000 SALARIÉS POUR LES TRAVAUX PUBLICS EN 2017

En 2017, les effectifs salariés des travaux publics passentpour la première fois en 10 ans sous la barre des 25 000salariés en enregistrant une baisse de 2,2%.

Les départements de Nouvelle-Aquitaine enregistrant lesplus fortes diminutions de leurs effectifs salariés sont laCharente (-6,5%), les Landes et la Vienne (-4,6%). Seule laHaute-Vienne voit ses effectifs augmenter en un an, +3,2%.

1% Ouvrières soit 102

24% ETAM soit 1 723

13% IAC soit 446


Zoom sur…

Les femmes représentent 9% des effectifs salariés destravaux publics réparties de la manière suivante :


26 256

27 193 26 997 26 401 26 177

26 766 26 970

25 917 25 374

24 816

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Gironde30%

Pyrénées-Atlantique12%


Dordogne8%

Vienne8%

Landes6%

Haute-Vienne5%

Deux-Sèvres5%

Charente5%

Corrèze5%

Lot-et-Garonne4%

Creuse2%

ETAM : employés, techniciens et agents de maîtrise, est le statutintermédiaire entre l'ouvrier et le cadre.

IAC : ingénieurs, assimilés et cadres.

Comment évolue l’appareil de production ?Partie 3


SALARIÉS BÂTIMENT PAR MÉTIER

Bâtiment 2017Poids en

2017Évolution

2017/2016

Maçon 12 306 21,0% -1,0%

Menuisier 5 528 9,4% -4,7%

Peintre 5 421 9,3% -7,5%

Electricien 3 967 6,8% -3,2%

Chauffagiste 2 734 4,7% 3,3%

Couvreur 2 665 4,6% -3,8%

Charpentier 2 531 4,3% -7,4%

Plâtrier 2 402 4,1% -2,7%

Métallier 1 870 3,2% -10,5%

Plombier 1 448 2,5% -9,7%

Carreleur 1 355 2,3% -3,9%

Divers production 16 311 27,9% 2,0%

Total production

58 538 71,0% -2,3%

Chef de chantier 1 664 17,3% -3,8%

Conducteur de travaux 2 100 21,8% 4,8%

Dessinateur métreur 1 433 14,8% 0,2%

Technicien 2 840 29,4% 6,8%

Ingénieur 797 8,3% 6,4%

Divers technique 814 8,4% -16,1%

Total technique et encadrement de chantier

9 648 11,7% 1,1%

Administratif 12 150 85,4% 2,3%

Commercial 1 856 13,0% 7,1%

Divers 227 1,6% 6,0%

Total administratif et commercial

14 233 17,3% 2,9%

TOTAL BÂTIMENT 82 420 76,9% -1,0%

PLUS DE 70% DES SALARIÉS BÂTIMENT FONT PARTIE DU PERSONNEL DE PRODUCTION

Le personnel de production représente 71% de l’effectif,soit 58 538 salariés. Les maçons concernent l'effectif leplus important de ce personnel de production, soit 12 306salariés. Ensuite, les métiers les plus représentés sont lesmenuisiers, les peintres et les électriciens.

Pour le personnel technique et d’encadrement de chantier,les chefs de chantier et conducteurs de travauxreprésentent près de 40% des effectifs (3 764 salariés) decette catégorie.

L’encadrement administratif et commercial est composéde 14 233 salariés.

Répartition des métiers Production Technique et encadrement de chantier Administratif et commercial

Sources : UCF – CERC Nouvelle-Aquitaine

Divers production : cette catégorie regroupe les salariés dont lafonction n’a pas été renseignée par leur entreprise, dont le métiern’est pas présent dans la nomenclature de la caisse des congés, oudont le métier est faiblement représenté dans la région comme desagenceurs ou des storistes par exemple, soient 16 311 personnespour le bâtiment.

12%

71%

17%

Comment évolue l’appareil de production ? Partie 3SALARIÉS TP PAR MÉTIER

LES TECHNICIENS ET L’ENCADREMENT DE CHANTIER EN

AUGMENTATION DE 3%

Les métiers dits de production représentent 57% del’effectif salarié, soit 14 131 personnes dont 3 372 ouvriersVRD, 2 657 conducteurs d’engins, 1 572 monteurs deréseaux et 1 594 conducteurs de poids de lourds.

Les fonctions technique et l’encadrement de chantierreprésentent plus de 25% de l’effectif total des salariés etse composent principalement de techniciens, de chefs dechantier et de conducteurs de travaux.

Enfin, l’activité commerciale et administrative est assuréepar 4 362 salariés.


Travaux Publics 2017Poids en

2017Évolution

2017/2016

Ouvrier VRD 3 372 23,9% -3,7%

Conducteur d'engins 2 657 18,8% -4,7%

Conducteur poids lourd 1 594 11,3% -0,3%

Monteur de réseau 1 572 11,1% -10,9%

Constructeur ouvrages d'art béton armé

486 3,4% -12,6%

Canalisateur 380 2,7% -4,0%

Mécanicien d'engins 334 2,4% 0,9%

Constructeur de route 275 1,9% -6,5%

Divers production 3 461 24,5% -0,7%

Total production

14 131 56,9% -3,9%

Chef de chantier 2 253 35,6% 3,3%

Conducteur de travaux 1 134 17,9% 5,3%

Géomètre topographe 131 2,1% 27,2%

Ingénieur des TP 329 5,2% -4,9%

Technicien 2 476 39,2% 1,9%

Total technique et encadrement de chantier

6 323 25,5% 3,0%

Administratif 4 037 92,5% -3,4%

Commercial 325 7,5% -6,9%

Total administratif et commercial

4 362 17,6% -3,6%

TOTAL TRAVAUX PUBLICS 24 816 23,1% -2,2%

Sources : UCF – CERC Nouvelle-Aquitaine

Divers production : cette catégorie regroupe les salariés dont lafonction n’a pas été renseignée par leur entreprise, dont le métiern’est pas présent dans la nomenclature de la caisse des congés, oudont le métier est faiblement représenté dans la région comme desmineurs ou des poseurs de voies par exemple, soient 3 461personnes pour les travaux publics.


25%

57%

18%


15% DES SALARIÉS DU B&TP FONT PARTIES DE L’ENCADREMENT DE CHANTIER

Les effectifs en technique et encadrement de chantier ontprogressé de prés de 2% par rapport à 2016. Leur part esten constante augmentation depuis 2007, les techniciens etl’encadrement représentent 14,9% de l’effectif total dubâtiment et des travaux publics.

L’encadrement représente le ¼ des effectifs dans lesactivités comme l’électricité, le génie civil, les réseauxélectriques, les canalisations et le chauffage.

Partie 3


ENCADREMENTDE CHANTIER B&TP

Évolution de la part des techniciens et de l’encadrement de chantier par rapport à l’effectif salarié B&TP total


Part des techniciens et de l’encadrement de chantier par rapport à l’effectif salarié total en 2017 par métier

12,8%12,2% 11,9% 12,0% 12,2% 12,5% 12,7%

13,4%13,9% 14,2% 14,5% 14,4%

14,9%

0,0%

2,0%

4,0%

6,0%

8,0%

10,0%

12,0%

14,0%

16,0%

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

26,7%

25,9% 25,9%24,9%

24,3%22,3%

17,5%

13,9%12,2%

10,4%9,8%

8,4%6,8% 6,1% 6,0% 5,4%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%Activité de l'entrepriseChef de chantier

Conducteur de travaux

IngénieurTechnicien et

autresTotal

Carrelage 19 55 9 61 145

Chauffage 275 72 78 775 1 200

Couverture 79 119 26 199 422

Électricité 702 349 95 1 874 3 021

Maçonnerie 749 919 289 961 2 918

Métallerie 36 97 34 392 559

Peinture 71 121 42 230 464

Plâtrerie 46 81 15 123 264

Plomberie 47 73 20 192 332

Menuiserie 43 162 59 499 763

Charpente 26 39 25 121 210

Canalisations 197 124 32 137 490

Génie civil 116 108 90 144 458

Réseaux élec. 248 207 24 545 1 024

Routes 679 155 33 371 1 238

Terrassement 450 219 59 232 960

Autres activités 235 342 185 977 1 739

Total 4 018 3 241 1 115 7 833 16 208

Comment évolue l’appareil de production ? Partie 3PYRAMIDE DES ÂGES BÂTIMENT

STABILISATION DES EFFECTIFS SALARIÉS DE PLUS DE 55 ANS

Les salariés de moins de 25 ans représentent 10% deseffectifs en 2017, en baisse de 26% en 5 ans.

Parallèlement, la part des plus de 55 ans se stabilise etreprésente 11,5% des effectifs salariés du bâtiment.

En 2017, l’âge moyen des salariés du bâtiment est de 39,5ans. Cet âge varie de 38,4 ans pour les ouvriers, à 41,5 anspour les ETAM et 44,2 ans pour les IAC.

Pyramide des âges des salariés bâtimentUnité : % du total

Production (86%)

Tech. et Encadrement de chantier

Adm. et Commercial

7%

Répartition des salariés bâtiment de moins de 25 ans en 2017 Unité : % du total

2012

2017


MétiersProduction

Age moyen par métier

% des - 25 ans

Maçon 39,6 11,0%

Menuisier 38,7 11,3%

Charpentier 35,9 18,6%

Couvreur 36,9 14,5%

Plombier 38,2 12,6%

Chauffagiste 36,9 12,7%

Peintre 39,0 12,5%

Plâtrier 38,3 10,9%

Carreleur 38,2 11,5%

Métallier 40,6 8,7%

Électricien 37,7 11,1%


7%

11,8%

14,8%

13,7%

12,5%

13,2%

13,3%

11,0%

7,9%

1,8%

10,0%

14,2%

14,7%

13,3%

11,9%

12,4%

11,9%

9,0%

2,4%

Moins de 25 ans

De 25 à 29 ans

De 30 à 34 ans

De 35 à 39 ans

De 40 à 44 ans

De 45 à 49 ans

De 50 à 54 ans

De 55 à 59 ans

60 ans et plus


UNE PART DES JEUNES EN NET RECUL DEPUIS 5 ANS

La part des plus de 55 ans dans les effectifs est enaugmentation par rapport à 2016 et s’élève à 12,9% pourl’ensemble du secteur.

À l’opposé, les moins de 25 ans composent 5,4% deseffectifs, leur part est en baisse de 33% en 5 ans.

En 2017, l’âge moyen des salariés des travaux publics estde 41,4 ans. Cet âge varie de 41,1 ans pour les ouvriers, à41,4 ans pour les ETAM et 42,5 ans pour les IAC.

Partie 3


PYRAMIDE DES ÂGES TRAVAUX PUBLICS

Répartition des salariés des travaux publics de moins de 25 ans en 2017 Unité : % du total

Pyramide des âges des salariés travaux publicsUnité : % du total

2012

2017

Production (72%)

Tech. et Encadrement de chantier

Adm. et Commercial

20%8%


MétiersProduction

Age moyen par métier

% des - 25 ans

Monteur de réseau 40,3 6,9%

Conducteur d'engins 40,7 7,3%

Mécanicien d'engins 40,6 7,2%

Canalisateur 38,6 11,8%

Constructeur d'ouvrages d'art 42,1 5,3%

Constructeur de route 40,3 11,3%

Ouvrier VRD 40,4 6,9%

Terrassier 38,8 13,2%

7,5%

12,3%

13,9%

13,5%

14,8%

14,4%

12,4%

9,4%

1,7%

5,4%

11,1%

13,5%

14,6%

13,7%

14,7%

14,1%

10,7%

2,2%

Moins de 25 ans

De 25 à 29 ans

De 30 à 34 ans

De 35 à 39 ans

De 40 à 44 ans

De 45 à 49 ans

De 50 à 54 ans

De 55 à 59 ans

60 ans et plus

Comment évolue l’appareil de production ? Partie 3NOUVEAUX ENTRANTS B&TP

PRÉS DE 25% DES RECRUTÉS ONT MOINS DE 25 ANS

23 027 salariés du bâtiment et des travaux publics ont étérecrutés en 2017 en Nouvelle-Aquitaine. Cela représente uneaugmentation de 16% par rapport à 2016 (année la plus faibleen 10 ans) et -23% par rapport à 2008.

Cette augmentation des entrants concerne aussi bien lesmoins de 25 ans (+20%) que les plus de 25 ans (+15%). Elleest visible dans tous les métiers et plus particulièrement pourl’encadrement de chantier +30% (-25 ans) et +27% (+25 ans).

Parmi les entrants, près de 50% sont des 1ers entrants.

Sur les 5 588 jeunes (-25 ans) recrutés dans le secteur duBTP en 2017, 76% y entrent pour la première fois.


Entrant : salarié entré dans le secteur, l’année en cours et ayant euéventuellement un emploi préalable dans le secteur. Cet indicateur comprendles 1ers entrants et des salariés mobiles (sous entendu, venant d’une autreentreprise du B&TP). Cela ne correspond pas à la totalité des recrutements carles mouvements au cours d’une même année ne sont pas comptabilisés.

25 ans et plus

Moins de 25 ans

1ers entrants

11 397

7 144

4 253



Flux entrant B&TPNouvelle-Aquitaine

2017

- 25 ans 25 ans et + Total

Maçon 729 2 303 3 033

Menuisier 354 768 1 122

Charpentier 234 301 534

Couvreur 199 455 654

Plombier 92 185 277

Chauffagiste 140 408 548

Peintre 383 990 1 373

Plâtrier 138 497 635

Carreleur 97 287 384

Métallier 109 296 404

Electricien 272 644 916

Monteur de réseau 52 210 262

Conducteur d'engins 114 406 520

Mécanicien d'engins 11 55 66

Canalisateur 24 42 66

Constructeur d'ouvrages d'art 6 41 47

Constructeur de route 10 20 30

Ouvrier VRD 106 362 469

Terrassier 16 47 63

Divers production 1 622 4 168 5 790

Total Production 4 707 12 484 17 191

Chef de chantier 47 265 312

Conducteur de travaux 92 440 532

Dessinateur métreur 63 231 293

Géomètre topographe 6 15 21

Technicien 148 604 752

Ingénieur 18 106 124

Divers technique 16 105 120

Total Technique et Encadrement de chantier

390 1 766 2 156

Administratif 425 2 623 3 048

Commercial 64 534 598

Divers 2 32 34

Total Administratif et commercial

491 3 189 3 680

TOTAL ENTRANT 5 588 17 440 23 027

9%

75%

16%

La formation initiale (bâtiment, travaux publics, encadrement de chantier B&TP)

- Les cartographies des organismes de formation- Les effectifs en formation initiale- Les entrées en formation initiale

Les contrats de professionnalisationLe recours à l’intérimLe recours aux travailleurs détachés – Carte BTPLa formation continue des salariésLes demandeurs d’emploiLa formation des demandeurs d’emploiL’enquête en besoin de main d’œuvre (BMO)


Crédit photo : Shutterstock

Partie 4

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ?

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ?Partie 4 ORGANISMES DE FORMATION BÂTIMENT


Formations par voie scolaire préparant aux métiers du bâtimentdiplômes de niveau III à V (*)

Formations représentées :

CarreleurCharpentierChauffagisteCouvreurÉlectricienEncadrement de chantierÉtudesGéomètre topographeMaçonMécanicien d'enginsMenuisierMétallierPeintrePlâtrierPlombier

ANGOULÊME

RUFFEC

PUYMOYEN

ST-JEAN-PIED-DE-PORT

GUJAN-MESTRAS

PONS

SURGÈRES

SAINTES

ROYAN

LA ROCHELLE

LANGON

GUERET

FELLETIN

BORT-LES-ORGUES

MEYMAC

EGLETONS

SARLAT

TRÉLISSAC

THIVIERS

COULAURESPÉRIGUEUX

BERGERACTALENCE

PESSACEYSINES

BORDEAUXLIBOURNE

ST-ANDRÉ-DE-CUBZAC

BLAYE

BLANQUEFORT

LIMOGES

PAU

COARRAZE

ST-PAUL-LES-DAX

ST-VINCENT-DE-PAUL

ST-PIERRE-DU-MONT

PARENTIS-EN-BORN

MORCENX

BAYONNE

ANGLET

VILLENEUVE-SUR-LOT

AGEN

HASPARRENORTHEZ

GELOS

BELLAC

POITIERS

MONTMORILLON

LOUDUN

ST-MAIXENT-L’ECOLE

NIORT

THOUARS

BRESSUIRE

760 jeunes en formation

Les cercles sont proportionnels auxeffectifs en formation

ANGOULÊME

RUFFEC

ISLE D’ESPAGNAC

AUDENGE

PONS

CHATELAILLON

SAINTES

ROYAN

LA ROCHELLE

LANGON

FELLETIN

STE-FORTUNADE

TULLE

BOULAZAC

PÉRIGUEUX

FLOIRAC

BORDEAUX

LIBOURNE

LAMOTHE LANDERRON

REIGNAC

BLANQUEFORT

LIMOGES

PAULONS

ST-PAUL-LES-DAX

ST-BENOIT

ST-YZANS DE MEDOC

MORCENX

ANGLET

VILLENEUVE-SUR-LOT

AGEN

GELOS

POITIERS

CHANCELADE

ST-MAIXENT-L’ECOLE

NIORT

BRESSUIRE

CHASSENEUIL-S/BONNIEURE



(*) Pour le niveau III, seuls les BTS ont été comptabilisés

Formations par apprentissage préparant aux métiers du bâtimentdiplômes de niveau III à V (*)

Sources : Traitement CERC NA ; CCCA-BTP ; rectorat

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4ORGANISMES DE FORMATION TRAVAUX PUBLICS

Formations par voie scolaire préparant aux métiers des travaux publicsdiplômes de niveau III à V (*)

Formations représentées :

Travaux publicsCanalisateurConstructeur de routeConducteur d'enginsMécanicien d'enginsChef d'équipe TPChef de chantierGéomètre topographeMonteur de réseauOuvrier VRD


NEUVIC

POITIERS

MONTMORILLON

ST-JEAN-D’ANGELY

BORDEAUX

BLANQUEFORT

ANGOULÊME

PONSEGLETONS

ROYAN

MAULEON-LICHARRE

CLAIRAC

ANGLET



POITIERS

MONTMORILLON

ST-JEAN-D’ANGELY

EYSINES

BLANQUEFORT

ANGOULÊME

PONS

EGLETONS

MAULEON-LICHARRE

CLAIRAC

ANGLET

LORMONT

BOULAZAC

ROUILLÉ

LIMOGES

Formations par apprentissage préparant aux métiers des travaux publicsdiplômes de niveau III à V (*)



(*) Pour le niveau III, seuls les BTS ont été comptabilisésSources : Traitement CERC NA ; CCCA-BTP ; rectorat

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ?Partie 4


Évolution des effectifs en formation initiale selon le mode de formation Métiers de la production bâtiment

Effectifs en formation initiale selon le métier -année scolaire 2017-2018 Métiers de la production bâtiment

FORMATION INITIALE BÂTIMENT

AUGMENTATION DU NOMBRE D’APPRENTIS EN FORMATION INITIALE DANS LE BÂTIMENT

Les effectifs en formation pour l’année scolaire 2017/2018sont stables (-0,1%) par rapport à la rentrée précédentepour les métiers du bâtiment. Cette stabilité est le résultatde la hausse des effectifs en apprentissage (+3,4%) et dansle même temps de la baisse des effectifs par la voiescolaire (-4,5%).

L’apprentissage rassemble 55% des effectifs en formation,la voie scolaire 45%.

Les apprentis et élèves en formation initiale préparentprincipalement des diplômes de niveau V (52%) et IV (41%).

La stabilité ou la progression des effectifs concernent tousles métiers de la production, à l’exception des effectifs decharpentier (-6%), de maçon (-3%) et de métallier (-2%) surun an.

Sur une plus longue période (depuis 2008/2009), leseffectifs en formation progressent pour les charpentiers etles couvreurs, les autres métiers affichent des diminutionsd’effectifs avec des baisses très marquées pour certains.


Formationsaux métiers du bâtiment

(niveaux V, IV et III)

Année scolaire2017-2018

Évolutions2017/2018 –2016/2017

Évolutions 2017/2018 –2008/2009

Menuisier 1 846 +1% -30%

Chauffagiste 1 701 0% -10%

Maçon 1 351 -3% -47%

Peintre 1 240 +2% -23%

Électricien 1 224 0% -39%

Charpentier 752 -6% +4%

Métallier 530 -2% -29%

Plombier 425 +2% -54%

Couvreur 404 0% +4%

Plâtrier 301 +7% -38%

Carreleur 207 +6% -47%

Total 9 991 -0,1% -30%

Évolution des effectifs en formation initiale selon le niveau de formation Métiers de la production bâtiment

Métiers de la production bâtiment

Niveaux de diplômes :Niveau V : CAP, MC, titre professionnelNiveau IV : Bac pro, bac général, bac technologique, BP, MC, titre professionnel

Niveau III : diplômes de niveau Bac plus 2 (DUT, BTS)Niveaux II et I : licence, master, doctorat

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

voie scolaire

apprentissage

4 255

5 736

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

5 177

4 090

724

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4ENTRÉES EN FORMATIONBÂTIMENT

LES ENTRÉES EN FORMATION POUR LE BÂTIMENT EN HAUSSE POUR

LA 1ÈRE FOIS DEPUIS 10 ANSL’analyse des entrées en formation permet d’avoir une

vision sur l’année scolaire suivante.

Les entrées en formation (4 480 élèves et apprentis) pourl’année 2017/2018 affichent une hausse de 5,3% parrapport à l’année scolaire précédente.

Cette hausse concerne essentiellement les élèves enapprentissage (+9,7%), le nombre d’élèves de la voiescolaires est quasi stable (-1%).

Par niveau de formation, le niveau III (+17,6%) et le niveauV (+7,8%) sont concernés par la hausse des entrées enformation, un léger repli est observé pour le niveau IV(-1,6%).

Seuls trois métiers affichent un recul des entrées enformation : menuisier (-1%), chauffagiste (-2%) etcharpentier (-1%). Les autres spécialités voient leursentrées en formation en nette augmentation de +6%jusqu’à 21%.Entrées en formation aux

métiers du bâtiment (niveaux V, IV et III)


Évolutions par rapport à l’année scolaire

précédente

Menuisier 814 -1%

Maçon 674 +6%

Peintre 594 +6%

Chauffagiste 590 -2%

Électricien 570 +11%

Charpentier 312 -1%

Métallier 258 +8%

Plombier 216 +11%

Couvreur 197 +17%

Plâtrier 143 +21%

Carreleur 102 +20%

Total 4 480 +5%

Métiers de la production bâtiment

Évolution des entrées en formation initiale selon le mode de formation Métiers de la production bâtiment

Entrées en formation selon le métier –année scolaire 2017-2018 Métiers de la production bâtiment


Évolution des entrées en formation initiale selon le niveau de formation Métiers de la production bâtiment



Niveau III : diplômes de niveau Bac plus 2 (DUT, BTS)Niveaux II et I : licence, master, doctorat, diplôme d’ingénieur

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

2 591

1 475

414

2 761

1 719

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

voie scolaire

apprentissage



Évolution des effectifs en formation initiale selon le mode de formation Métiers de la production travaux publics

Effectifs en formation initiale selon le métier –Année scolaire 2017-2018 Métiers de la production travaux publics

FORMATION INITIALE TRAVAUX PUBLICS

1 000 STAGIAIRES OU APPRENTIS EN FORMATION INITIALE PRÉPARANT AUX MÉTIERS DES TRAVAUX PUBLICS

1 057 élèves ou apprentis se sont formés aux métiers destravaux publics (métiers de la production) au cours del’année scolaire 2017/2018, soit une hausse de 13,5% parrapport à l’année scolaire 2016/2017. Cette progressionconcerne aussi bien les formations par voie scolaire(+13,3%) que les formations en apprentissage (+14%).

La voie scolaire rassemble 65% des effectifs,l’apprentissage 35%.

Les apprentis et élèves en formation initiale préparentprincipalement des diplômes de niveau V (56%) et IV (39%).

Les évolutions par métier sont hétérogènes, les ouvriersVRD se distinguent avec des effectifs en net repli (-33%)alors que les mécaniciens d’engins (+31%), lesconstructeurs de route (+21%) et les canalisateurs (+10%)sont en forte hausse en 2017.Depuis 2008/2009, les effectifs progressent pour troismétiers (monteur de réseau, mécanicien et conducteurd’engins), a contrario les effectifs sont en baisse pour lestrois autres métiers (ouvrier VRD, constructeur de route etcanalisateur).


Formations aux métiers des travaux publics


Année scolaire

2017-2018

Évolutions2017/2018 –2016/2017

Évolutions 2017/2018 –2008/2009

Mécanicien d'engins 459 +31% +37%

Conducteur d'engins 386 0% +16%

Canalisateur 67 +10% -28%

Monteur de réseau 50 0% +47%

Constructeur de route 41 +21% -34%

Ouvrier VRD 14 -33% -44%

Total 1 057 +14% +10%

Évolution des effectifs en formation initiale selon le niveau de formation Métiers de la production travaux publics

Métiers de la production travaux publics



0

200

400

600

800

1 000

1 200

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

597

416

44

0

200

400

600

800

1 000

1 200

voie scolaire

apprentissage

683

374

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4ENTRÉES EN FORMATION TRAVAUX PUBLICS

HAUSSE MARQUÉE DES ENTRÉES EN FORMATION POUR LES

TRAVAUX PUBLICS : +29,3% L’analyse des entrées en formation permet d’avoir une

vision sur l’année scolaire suivante.

Les 530 élèves et apprentis entrés en formation à larentrée 2017/2018 représentent une hausse de 29,3% parrapport à l’année scolaire précédente.

Cette tendance concerne de la même façon les élèves dela voie scolaire (+28,3%) et de l’apprentissage (+31,3%).

Par niveau de formation, les entrées en formation deniveau IV sont en hausse marquée (+81,2% sur un an),celles du niveau III (+22,7%) et celles de niveau V (+7,4%)affichent également des évolutions positives.

Par métier, ce sont les entrées en formation préparant auxmétiers de mécanicien d’engins (+56%) qui portent lahausse globale observée.

Entrées en formationmétiers des travaux publics




précédente

Mécanicien d'engins 277 +56%

Conducteur d'engins 186 +3%

Canalisateur 38 +46%

Constructeur de route 23 +28%

Ouvrier VRD 6 -25%

Monteur de réseau 0 -

Total 530 +29%

Évolution des entrées en formation initiale selon le mode de formation Métiers de la production travaux publics

Entrées en formation selon le métier –année scolaire 2017-2018 Métiers de la production travaux publics

Évolution des entrées en formation initiale selon le niveau de formation Métiers de la production travaux publics

Métiers de la production travaux publics





0

100

200

300

400

500

600

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

291

212

27

0

100

200

300

400

500

600

voie scolaire

apprentissage

358

172



Évolution des effectifs en formation initiale selon le mode de formation Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Effectifs en formation initiale selon le métier –Année scolaire 2017-2018 Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

FORMATION INITIALE ENCADREMENT B&TP

DES EFFECTIFS EN HAUSSE POUR LES FORMATIONS AUX FONCTIONS TECHNIQUES ET D’ENCADREMENT DE CHANTIER B&TP

2 614 élèves ou apprentis ont suivi une formationpréparant à des fonctions techniques ou d’encadrement dechantier en 2017/2018. Par rapport à l’année scolaireprécédente, ces effectifs sont en augmentation (+3,9%).

La formation via la voie scolaire rassemble l’essentiel deseffectifs en formation (88%) et les formations dispenséessont de niveaux IV (67%) et III (33%).Les spécialités préparées (études, encadrement dechantier et géomètres topographes) concernent les métiersdu bâtiment (60%) et des travaux publics (40%).


FormationsAux fonctions techniques et

encadrement de chantier B&TP (niveaux V, IV et III)

Année scolaire

2017-2018

Évolutions2017/2018 –2016/2017

Évolutions 2017/2018 –2008/2009

Études 1 278 +5% -23%

Encadrement de chantier 1 094 +4% +50%

Géomètre topographe 242 -3% -19%

Total 2 614 +4% -3%

Évolution des effectifs en formation initiale selon le niveau de formation Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Les données présentées rassemblent les formationsallant jusqu’au BTS. Les formations du supérieur (DUT,licence professionnelle, master, diplôme d’ingénieur)sont également représentées en Nouvelle-Aquitaine.La CERC Nouvelle-Aquitaine a réalisé une enquêteauprès des organismes de formation de la région pourrecenser les formations et les effectifs pour l’année2017-2018. Par voie scolaire et par apprentissage, 2 577stagiaires ont été recensés.

*formations de BEP devenues bac pro (niveau IV)



0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

* *

1 752

862

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

voie scolaire

apprentissage

2 309

305

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4ENTRÉES EN FORMATIONENCADREMENT B&TP

DES ENTRÉES EN FORMATION EN TECHNIQUE ET ENCADREMENT EN

BAISSE DE 3%

766 élèves ou apprentis sont entrés en formationpréparant à des fonctions techniques ou d’encadrementde chantier en 2017/2018. Cela représente une baisse de3% par rapport à l’année scolaire précédente.

Cette diminution concerne plus particulièrement la voiescolaire (-3,4%), le nombre d’élèves entrant en formationvia l’apprentissage diminue également (-1,4%). Par niveaude formation, la baisse observée concerne uniquement leniveau IV (-13,1%) alors que le niveau III progresse (+5%).

Par métier, les entrées en formation en lien avec les étudessont en repli de 16%, celles de l’encadrement de chantiersont en hausses de 2% et celles de géomètre topographesont stables.

Entrées en formationmétiers des travaux publics




précédente

Encadrement de chantier 477 +2%

Études 187 -16%

Géomètre topographe 102 0%

Total 766 -3%

Évolution des entrées en formation initiale selon le mode de formation Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Entrées en formation selon le métier –année scolaire 2017-2018 Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Évolution des entrées en formation initiale selon le niveau de formation Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Fonctions techniques et encadrement de chantier B&TP

Les données présentées rassemblent les formationsallant jusqu’au BTS. Les formations du supérieur (DUT,licence professionnelle, master, diplôme d’ingénieur)sont également représentées en Nouvelle-Aquitaine.L’enquête auprès des organismes de formation deNouvelle-Aquitaine pour l’année 2017-2018 a permis derecenser 1 322 entrées en formation initiale.



*formations de BEP devenues bac pro (niveau IV)



0

200

400

600

800

1 000

1 200

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

304

462

*

0

200

400

600

800

1 000

1 200

voie scolaire

apprentissage

626

140



Évolution du nombre de contrats de professionnalisation conclus par des entreprises du B&TP et âge des stagiaires

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

NOUVELLE HAUSSE DU NOMBRE DE CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

En 2017, les entreprises du bâtiment et des travaux publicsont conclu 1 195 contrats de professionnalisationreprésentant une progression de 7% par rapport à 2016.

Les contrats conclus avec des jeunes de moins de 25 ansprogressent légèrement (+2%), ils représentent 78% descontrats de l’année. Les contrats qui concernent les plusde 25 ans sont en plus forte hausse (+29%).

Les formations techniques sont les plus visées par lesentreprises, elles représentent 72,5% des contrats deprofessionnalisation en 2017.

Source : CONSTRUCTYS Nouvelle-Aquitaine

Répartition des 1 195 contrats de professionnalisation conclus en 2017 par des entreprises du B&TP par domaines de formation

Fo

rma

tio

ns

te

ch

niq

ue

s d

u B

TP

86

6 s

tag

iair

es

(72

,5%

)

Maçonnerie - gros œuvre 195

Menuiserie bois, plastique, agencement 96

Charpente bois 86

Couverture - Étanchéité 72

Chauffage & clim. 64

Finitions 45

Électricité Bâtiment 42

Plâtrerie 18

Métallerie - Construction métallique 16

Plomberie 11

Carrelage 15

Génie civil 67

Électricité Travaux Publics 95

VRD - Canalisation 40

Routes - Terrassement 4

Au

tre

s f

orm

ati

on

s

32

9 s

tag

iair

es

(27

,5%

)

Informatique de production 8

Autres formations techniques BTP 30

Organisation production 37

Achat - Commercial 82

Conduite d'engins 62

Administratif 26

Gestion d'entreprise 46

GRH - com 11

Bureautique - Secrétariat 3

Autres (sécurité, étude, informatique) 24

Bâtiment

Travaux publics

BTP

Domaines de formation

Le contrat de professionnalisationC’est un contrat de travail (CDD ou CDI) associé à une formation enalternance qui s'adresse aux jeunes de 16 ans à 25 ans révolus pourcompléter leur formation initiale, aux demandeurs d'emplois d'aumoins 26 ans, aux bénéficiaires du RSA, aux bénéficiaires del’allocation de solidarité spécifique, aux bénéficiaires de l’allocationaux adultes handicapés, aux personnes ayant bénéficié d'un contratunique d’insertion (CUI).

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

stagiaires de moins de 25 ans

stagiaires de plus de 25 ans

937

258

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4INTÉRIM B&TP

LES EFFECTIFS INTÉRIMAIRES B&TP TOUJOURS EN AUGMENTATION

Le personnel intérimaire, avec près de 14 270 ETP* en2017, est en augmentation de 22% par rapport à 2016, soit35% en deux ans.

Les effectifs intérimaires représentent plus de 10% deseffectifs totaux de salariés que ce soit dans le bâtiment oudans les travaux publics. Plus de 75% des intérimairestravaillent dans le bâtiment, soit 10 772 ETP sur l’année et3 495 ETP pour les travaux publics.

Sources : DARES – CERC Nouvelle-Aquitaine

Évolution du nombre d’intérimaires bâtiment et travaux publicsUnité : ETP

Répartition départementale des effectifs intérimaires B&TP en 2017Unité : % du total

*Équivalent Temps Plein (ETP) : il correspond à un nombre de personnes àtemps plein qui auraient été occupées pendant la période considérée calculéesur une base de 52 semaines par an.


0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Batiment TP

Gironde36%

Pyrénées-Atlantiques14%Charente-Maritime

9%

Landes8%

Vienne7%

Haute-Vienne5%

Deux-Sèvres5%

Lot-et-Garonne4%

Dordogne4%

Charente4%

Corrèze3%

Creuse1%

10 772

3 495

Le GEIQ BTP Nouvelle-Aquitaine (Groupementd'Employeurs pour l'Insertion et la Qualification) est ungroupement d’employeurs du B&TP qui met à leurdisposition des salariés.

En 2017, ce sont 716 entreprises adhérentes et 707contrats gérés pour 403 221 heures de mise àdisposition (+61%/2016) et 121 240 heures de formation(+14,5%/2016).

Les contrats sont conclus pour une durée moyenne de305 jours. Ce sont principalement des contrats deprofessionnalisation (81%), des contrats hors alternance(11,6%), des contrats uniques d’insertion avec formation(5%) et des contrats d’apprentissage (2,6%).



CARTE BTPTRAVAILLEURS

DÉTACHÉS

LA CARTE BTP, UN NOUVEL ATOUT CONTRE LE TRAVAIL ILLÉGAL ET LA CONCURRENCE SOCIALE DÉLOYALE

La carte BTP est en cours de déploiement depuis mars 2017 enNouvelle-Aquitaine. Elle est obligatoire sur tout le territoire depuis le1er octobre 2017.

Déploiement en France de la carte à fin décembre 2018 :

- 1 702 770 cartes ont été distribuées dont près de 124 000(salariés et intérimaires) en Nouvelle-Aquitaine,

- 110 200 entreprises établies en France ont fait des demandes decarte dont plus de 10 000 dans notre région,

- 18 000 cartes concernent des travailleurs détachés, la Nouvelle-Aquitaine représente plus de 9% de ces cartes (1620).

Carte BTP : Les salariés concernés par la Carte BTP sont ceux qui « accomplissent, dirigent ouorganisent, même à titre occasionnel, secondaire ou accessoire, des travaux de bâtiment ou detravaux publics » sur le territoire français.Cette carte doit être demandée par l’employeur auprès de l’UCF-CIBTP, de manièredématérialisée, sur le site internet www.cartebtp.fr.Cette carte est valable durant la durée du contrat de travail du salarié (CDD/CDI), de la durée dudétachement ou 5 ans pour les salariés intérimaires.A chaque changement d’employeur, le salarié doit changer de carte sauf les intérimaires.Les sanctions pour l’employeur sont de 2 000 € par salarié non déclaré, voire 4 000 € en cas derécidive.

Source : UCF-CIBTP

LE TRAVAIL DÉTACHÉ MULTIPLIÉ PAR TROIS EN CINQ ANS EN NOUVELLE-AQUITAINE…

En Nouvelle-Aquitaine, on compte 10 450 déclarations dedétachement en 2017 tous secteurs d’activités confondus pour29 900 salariés, soit 5,6% des déclarations de l’ensemble du territoirefrançais. Une seule déclaration peut concerner plusieurs salariés.

Ces salariés sont employés par environ 2 000 entreprisesutilisatrices, soit une multiplication par 3 des déclarations en 5 ansen Nouvelle-Aquitaine qui peut s’expliquer par différents facteurs :- Meilleur recouvrement des statistiques- Volume d’activité en hausse- Plus grand respect de la réglementation- Grande sensibilisation des services de contrôle et des

employeurs.

La Gironde représente un ⅓ de ces détachements (3 340) pour 9 730salariés et les Pyrénées-Atlantiques 1 790 détachements pour 5 690salariés, ce sont les départements les plus concernés.

Le B&TP représente près de 30% des détachements enregistrés dansla région, soit le ¼ des salariés (7 475). Ils sont principalementemployés comme maçons ou monteurs, pour une durée moyenned’intervention de 68 jours.Au niveau départemental, la proportion des salariés B&TP varie de38% en Gironde à 11% dans les Deux-Sèvres.

Sources : DIRECCTE NA– CERC Nouvelle-Aquitaine

Travailleur détaché : un travailleur détaché est employé par une entreprise européenne quil’envoie exercer provisoirement ses fonctions dans un autre État membre. La règlecommunautaire prévoit, pour un travailleur détaché, le respect du droit du travail du paysd’accueil. En revanche, le travailleur détaché demeure affilié au régime de sécurité sociale del’État membre d’origine. La mission du travailleur détaché est limitée à 24 mois maximum.

Répartition des comptes actifs (entreprises) au 31/12/2018Unité : % du total

Nouvelle-Aquitaine9%

Occitanie9%

Pays-de-la-Loire7%

Centre Val-de-Loire4%

Bourgogne Fche-Comté4%

Grand Est8%

ARA13%

PACA8%

Corse1%

Bretagne5%

Hauts-de-France6%

Normandie4%

DOM1%

Ile-de-France

21%

http://www.cartebtp.fr/

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4FORMATION CONTINUE


Source : CONSTRUCTYS Nouvelle-Aquitaine

2ème ANNÉE DE HAUSSE DU NOMBRE DE STAGIAIRES DE LA

FORMATION CONTINUE

Le nombre de stagiaires ayant suivi une formation continueau cours de l’année 2017 s’élève à 29 950, en hausse de16% par rapport à l’année passée. Les formations les plusreprésentées concernent la sécurité, la conduite d’enginset l’électricité bâtiment.

Évolution du nombre de stagiaires de la formation continue

Répartition des stagiaires de la formation continue en 2017 par domaines de formation

Bâtiment

Travaux publics

BTP


0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

29 950

*

Fo

rma

tio

ns

te

ch

niq

ue

s d

u B

&T

P6

88

7 s

tag

iair

es

(2

3%

)

Électricité Bâtiment 2 998

Chauffage & clim. 779

Plomberie 650

Maçonnerie - gros œuvre 265

Couverture-Etanchéité 177

Menuiserie bois, plastique, agencement 124

Finitions 83

Charpente bois 52

Métallerie - Construction métallique 42

Plâtrerie 42

Carrelage 6

Électricité Travaux Publics 1 477

Routes - Terrassement 76

VRD - Canalisation 65

Génie civil 51

Au

tre

s f

orm

ati

on

s

23

06

3 s

tag

iair

es

(7

7%

)

Sécurité 9 812

Conduite d'engins 6 556

Administratif (Bureautique, secrétariat, informatique) 1 571

Informatique de production 1 361

Gestion d'entreprise 799

Achat - Commercial 660

Autres formations techniques BTP 559

Formation de tuteurs 547

GRH - com 440

Autres formations 369

Organisation production 316

Étude-Métré-Dessin 65

Formation générale 8

* Impact de la réforme de la formation professionnelle

Les ouvriers représententprès de 68% des stagiairesde la formation continue en2017.

Les entreprises de moinsde 10 salariés représententle 1/3 des entreprisesformatrices.

Répartition des stagiaires par typologie d’emploi

Répartition des stagiaires par taille d’entreprise

De 20 à 49 salariés

25,5%

Ouvriers67,8%

Maîtrise Production

14,1%

Gérant2,3% Non précisé

0,1%

Adm. et employés

9,3%

Cadre 6,5%

Moins de 10 salariés

31,3%

De 10 à 19 salariés13,7%

De 50 à 99 salariés

8,6%

100 salariés et plus20,8%



DEMANDEURS D’EMPLOI B&TP

LE NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI DU B&TP CONTINUE DE BAISSER

En 2017, les demandeurs d’emploi dans un métier dubâtiment ou des travaux publics sont au nombre de 23 698,en baisse de 9% par rapport à l’année précédente.

La part des moins de 26 ans est en repli, moins de 1 jeunedemandeur sur 5 a moins de 26 ans.

Les métiers les plus recherchés dans le bâtiment sont lesmaçons, les peintres, les électriciens et les chauffagistes ;dans les travaux publics, ce sont les conducteurs d’engins.

Évolution du nombre de demandeurs d’emploi dans un métier du B&TP par âge des demandeurs

Répartition des demandeurs d’emploi dans un métier du B&TP en 2017

Source : Pôle Emploi

Plus de 26 ans

Moins de 26 ans

Bâtiment

Travaux publics

BTP


15 212 13 672 14 544

19 084 20 291 23 141 23 392

21 090 19 482

6 589

5 427 5 667

7 020 6 820

7 200 6 222

4 918 4 216

-

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Métiers du B&TPNombre de

demandeurs d'emploi

Part des moins de 26 ans

Peintre 3 488 22%

Maçon 3 386 17%

Electricien 2 046 27%

Chauffagiste 1 626 26%

Menuisier 861 21%

Charpentier 712 25%

Couvreur 585 20%

Métallier 219 9%

Plâtrier 67 12%

Conducteur d'engins 1 571 10%

Constructeur de routes 344 11%

Mécanicien d'engins 262 39%

Monteur de réseau 174 21%

Canalisateur 85 20%

Divers BTP 5 552 15%

Encadrement de chantier 1 161 6%

Etudes 1 137 10%


Les demandeurs d’emplois recensés sont ceux de catégorie A (sans emploi ettenus de faire des actes de recherche d’emploi)

Comment les entreprises répondent à leurs besoins en compétences ? Partie 4FORMATION DES DEMANDEURS D’EMPLOI


Sources: AFPA – CCCA BTP

BAISSE DU NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI FORMÉS AUX

MÉTIERS DU B&TP EN 2017

En 2017, 2 208 demandeurs d’emploi ont suivi uneformation préparant aux métiers du bâtiment et destravaux publics auprès de l’AFPA en Nouvelle-Aquitaine,soit une baisse de 2% par rapport à 2016.

1/3 de ces demandeurs d’emploi ont moins de 25 ans, unepart en léger repli.

Concernant les formations suivies dans le secteur dubâtiment, les électriciens, les chauffagistes et les peintresréunissent la majorité des stagiaires ; dans les travauxpublics, ce sont les conducteurs d’engins qui représententla part la plus importante.

Attention : il existe d’autres dispositifs qualifiants pour lesdemandeurs d’emplois (GRETA…).

Évolution du nombre de demandeurs d’emplois ayant suivi une formation dans le B&TP (sortants de formation) par âge des demandeurs

Répartition des demandeurs d’emploi ayant suivi une formation dans le B&TP en 2017

Bâtiment

Travaux publics

BTP


Plus de 26 ans

Moins de 26 ans

1 406 1 556

1 377 1 423 1 615

1 843 1 680 1 617

1 307

1 515 1 516

554

630 701 708

793

886

834 970

763 742 692

-

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Formations B&TPEffectifs en formation

Part des moins de 26 ans

Electricien 378 27%

Chauffagiste 317 28%

Peintre 294 37%

Maçon 249 42%

Charpentier 166 38%

Plâtrier 157 38%

Menuisier 128 23%

Carreleur 40 43%

Couvreur 29 41%

Conducteur d'engins 139 35%

Monteur de réseau 87 21%

Ouvrier VRD 33 27%

Constructeur d'ouvrages d'art 12 25%

Mécanicien d'engins 9 44%

Encadrement de chantier 74 9%

Etudes 66 17%




PROJETS DE RECRUTEMENT

LES PROJETS DE RECRUTEMENT EN FORTE AUGMENTATION DANS LE SECTEUR DU B&TP

En Nouvelle-Aquitaine, l’enquête en besoin de maind’œuvre, réalisée annuellement par Pôle Emploi, a permisde recenser 14 834 intentions d’embauche pour le secteurdu bâtiment et des travaux publics en 2018, en hausse de46% par rapport à 2017.

Les ouvriers non qualifiés du B&TP représentent 1/3 desprojets de recrutement en 2018.

A noter que 65% des projets de recrutement sont jugéscomme difficiles par les chefs d'entreprises. Ce tauxgrimpe à 100% pour les géomètres, 95% pour lescharpentiers bois et 86% pour les charpentiers métal.

Évolution des besoins en recrutement dans le secteur du B&TP

Répartition par métiersdes besoins enrecrutement dans le secteur du B&TP en 2018 et difficultés de recrutement

Source : Pôle Emploi

Bâtiment

Travaux publics

BTP


L’enquête en besoin de main d’œuvre (BMO) : réalisée par PôleEmploi, elle mesure les intentions de recrutement des employeurspour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou deremplacements. De plus, ces projets concernent tous les types derecrutement, y compris les postes à temps partiel et le personnelsaisonnier.L’enquête BMO 2017 a été réalisée entre octobre et décembre 2017.

Pour le secteur de la construction, 3 761 questionnaires ont étérenseignés. La nomenclature utilisée par Pôle Emploi ne fait pas dedistinction entre bâtiment ou travaux publics sur certains postes : lesconducteurs d’engins sont par exemple plus présents dans lestravaux publics.

8 946 9 853

8 281 9 165

10 162

14 834

-

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

2013 2014 2015 2016 2017 2018

MétiersProjets de

recrutementDifficultés à

recruter

Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment 1 725 63%

Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment 1 508 57%

Maçons 1502 73%

Ouvriers non qualifiés métallerie, serrurerie, montage 1 218 47%

Plombiers, chauffagistes 1069 82%

Menuisiers et ouvriers de l'agencement et de l'isolation 924 74%

Électriciens du bâtiment 726 81%

Couvreurs 625 81%

Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition 529 64%

Charpentiers (bois) 162 95%

Architectes 123 68%

Charpentiers (métal) 76 86%

Professionnels du travail de la pierre 51 62%

Ouvriers de l'assainissement et du traitement des déchets 1473 35%

Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton, de l'extraction 619 69%

Ouvriers non qualifiés des travaux publics, du béton , de l'extraction

498 54%

Chefs de chantier, conducteurs de travaux (non cadres) 635 73%

Conducteurs d’engins du BTP 430 82%

Techniciens et chargés d'études du BTP 376 64%

Ingénieurs du BTP, chefs de chantier et cond. de travaux (cadres) 333 66%

Dessinateurs en bâtiment et en travaux publics 170 76%

Géomètres 62 100%

La Cellule Économique Régionale de la Construction (CERC) Nouvelle-Aquitaine est née du rapprochement de laCEBATRAMA, de la CEL BTP et de la CERC Poitou-Charentes en mars 2017, structure partenariale d’échanges et deconcertation rassemblant les acteurs publics et privés représentatifs de l’acte de construire en Nouvelle-Aquitaine.

Elle réalise des travaux d’observation sur des thématiques spécifiques à la filière construction : conjoncture, perspectivesd'activité, emploi & formation, construction & développement durable, rénovation énergétique des logements, déchets duBTP, recyclage, observatoire des matériaux de construction, etc. Elle apporte un éclairage économique prospectif sur lessecteurs du Bâtiment, des Travaux Publics et des Carrières et matériaux de construction afin de faciliter l'aide à ladécision.

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2018 PANORAMA EMPLOI-FORMATION BÂTIMENT ET TRAVAUX … · formation dans les importantes orientations qu’ils auront à prendre dans les prochaines années. SOMMAIRE Le document