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1 ² N ° 122 Janvier 2016 ATTENTION NOTRE BLOG A CHANGE : LE NOUVEAU : http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ Bertrand Kulik/ CATERS NEWS AGENCY/SIPA Jardinage : que faire au jardin en janvier ? La Feuille de Chou Bulletin de liaison de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines regroupant les jardiniers de Fonsorbes- Fontenilles-Saint Lys et d canton de Plaisance du Touch L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES . N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de janvier Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ 08-janv VENDREDI BONREPOS REUNION MENSUELLE TIRAGE DES ROIS SALLE DES ASSOCIATIONS 20H30 11-janv LUNDI FONSORBES ASSEMBLEE GENERALE - RAPPORT MORAL REPPORTS FINNANCIER - ELECTION DU CA ENSUITE, NOUS TIRERONS LES ROIS SALLE DUFFAUT 20H 18-janv LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI : PROJECTION DU FILM SEMENCES BUISSONNIERES DE MARTINA WIDMER- comment récolter ses graines 1° PARTIE SALLE DUFFAUT 20H 23-janv SAMEDI FONSORBES ATELIER DE GREFFE THEORIQUE ANIME PAR M. BERGERON SALLE DUFFAUT 9H - 12H Le bonheur n’est pas une plante sauvage qui vient spontanément comme les mauvaises herbes des jardins : c’est un fruit délicieux qu’on ne rend tel qu’à force de culture. Sachons le préserver Nicolas Restif de la Bretonne BONNE ET HEUREUSE ANNEE A CHACUN ET CHACUNE D’ENTRE VOUS

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N ° 122 Janvier 2016 ATTENTION NOTRE BLOG A CHANGE : LE NOUVEAU : http://jardinie rsducercledesfontaines.jimdo.com/

Bertrand Kulik/ CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Jardinage : que faire au jardin

en janvier ?

La Feuille de Chou Bulletin de liaison de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines regroupant les jardiniers de Fonsorbes-Fontenilles-Saint Lys et d canton de Plaisance du Touch

L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES . N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/

PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de janvier

Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations

Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/

08-janv VENDREDI BONREPOS REUNION MENSUELLE TIRAGE DES ROIS SALLE DES ASSOCIATIONS

20H30

11-janv LUNDI FONSORBES ASSEMBLEE GENERALE - RAPPORT MORAL REPPORTS FINNANCIER - ELECTION DU CA ENSUITE, NOUS TIRERONS LES ROIS

SALLE DUFFAUT 20H

18-janv LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI : PROJECTION DU FILM SEMENCES BUISSONNIERES DE MARTINA WIDMER- comment récolter ses graines 1° PARTIE

SALLE DUFFAUT 20H

23-janv SAMEDI FONSORBES ATELIER DE GREFFE THEORIQUE ANIME PAR M. BERGERON

SALLE DUFFAUT 9H - 12H

Le bonheur n’est pas une plante sauvage qui

vient spontanément comme les mauvaises

herbes des jardins : c’est un fruit délicieux

qu’on ne rend tel qu’à force de culture.

Sachons le préserver

Nicolas Restif de la Bretonne

BONNE ET HEUREUSE ANNEE

A CHACUN ET CHACUNE

D’ENTRE VOUS

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Quelles sont les bonnes résolutions à prendre au jardin en ce mois de janvier ? Pendant la saison froide, si les végétaux se reposent tranquillement, les jardiniers, eux, ne chôment pas, même en hiver ! Pour bien commencer l’année, voici quelques conseils pour bien jardiner en janvier. En janvier, il est encore temps de tailler et semer

Janvier est bien souvent le mois le plus froid de l’année. Ainsi, même s’il est difficile de planter quoi que ce soit dans la terre lorsqu’elle est gelée, n’hésitez pas à profiter de quelques journées douces pour planter les derniers arbres, arbustes et fruitiers que vous n’avez pas eu le temps de mettre en terre, comme les plantes grimpantes telles que la vigne ou encore le lierre, les pommiers, les poiriers et enfin les plantes vivaces à floraison estivale. Des petits travaux au jardin Également, profitez de la douceur toute relative procéder à la taille des arbres, des fruitiers et des arbustes mais aussi des végétaux que vous débarrassez de leurs branches ou feuilles fanées. Le moment sera aussi idéal pour déplacer les plantations à feuillage caduc si besoin : à cette période de l’année, leur végétation est totalement à l’arrêt. Ces végétaux peuvent ainsi être manipulés sans risque. Potager, serre, gazon et fleurs : que faire en janvier au jardin ? Dans la serre en janvier Dans la serre, on va vérifier les protections hivernales installées en décembre, même si leur utilité ne s’est pas encore manifestée compte tenu des températures. Côté entretien, on nettoie bien les vitres, on va aérer quand il fait bon et chauffer si besoin. On peut aussi arroser le matin. Bien entendu, on vérifie les maladies et parasites éventuels. Côté semis, on commence en douceur : quelques fleurs (fleurs de passion, par exemple) et fleurs d’été comme les géraniums ou bégonias. De la même manière, on démarre les premiers semis pour le potager (carottes, radis à forcer, salades, …). Les légumes : entretenir le potager en janvier Rassurez-vous : les futures récoltes doivent pouvoir résister au froid sans protection particulière. Cependant, mieux vaut prévenir que guérir ! Ainsi, pour limiter les risques, n’hésitez pas à poser dans votre potager, un paillis à base de paille ou de feuilles mortes.

Et pour donner un petit coup de pep’s à votre sol, il est parfois conseillé d’épandre un compost organique à base d’algues et de fumier en anticipation des prochains semis. Comme en décembre, on aère les châssis quand il fait plus doux, et on vérifie tunnels et cloches de la même façon. Comme en décembre, on vérifie aussi les graines et on achète si nécessaire ce qui nous manque, ou on troque des semences.

Que semer en janvier ? Les laitues de printemps, pourpier doré à larges feuilles, les navets à forcer, des poireaux (sous châssis) Que récolter en janvier au potager ? Pissenlits, poireaux, mâche, laitue d’hiver, choux de Bruxelles, choux pommés d’hiver, chicorée de Bruxelles, les endives, les salades frisées, les derniers panais.

Si on ne sème rien, on peut préparer le sol voire créer une nouvelle parcelle de potager. On peut aussi préparer une aspergeraie. Dans le sud et les régions plus chaudes, on pourra déjà semer des chicorées, du cresson, des épinards, des fèves, des pois, des carottes courtes. On plante l’ail rose Bien entretenir son jardin pendant l'hiver : A l’approche de l’hiver, comment préparer et entretenir le jardin ? Certaines tâches peuvent être programmées uniquement à cette saison, notamment la coupe de certains arbres ainsi que l’apport de nutriments aux sols. Des gestes simples au jardin en hiver

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Penser à la taille et aux rosiers La taille est très efficace à cette période, car les branches sont dépourvues de sève. On n’hésitera donc pas à s’occuper des arbres fruitiers du potager, du lierre, du buis ainsi que des haies vertes. Certaines plantes comme les rosiers nécessitent une attention particulière, notamment une protection autour des points de greffe, qui sont très sensibles au froid et au gel. Si les rosiers ne sont pas en pot (dans ce cas on songera à les rentrer), il faut envelopper les tiges à l’aide d’un sac, ou d’une gaine. Très important : on stoppe l’apport d’engrais, afin d’éviter l’apparition de bourgeons qui ne résisteraient pas au froid. Et le potager ? L’hiver est la saison idéale pour planifier les plantations de l’année suivante. C’est donc l’occasion d’organiser en avance les futures platebandes, surtout si on utilise le système de culture alternative (changement de platebande annuel pour les cultures principales). On pourra également faire l’inventaire des semences et de se débarrasser de celles qui sont âgées de plus de 2 ans. Ces dernières n’auront que peu de chance de germer au printemps. Pour conserver au mieux le sol, il est important de lui offrir une quantité de nutriments essentiels à sa conservation. Il suffit pour cela de déposer quelques pelletées de compost mûr, environ 3-4 pelles sur un mètre carré de surface sont suffisantes. Le paillage, pour un sol protégé Une fois le sol bien nourri, il ne faut pas négliger sa protection contre le gel. Ainsi, en bon jardinier, on prépare ainsi une bâche de paillage. Cette technique peut être appliquée sur toutes les surfaces, qu’il s’agisse du verger, du potager, ou des pieds d’arbres, de massifs et de jeunes arbustes. Bon à savoir : c’est également très bénéfique pour les plantes en pot. Le paillage permet de limiter l’évaporation d’eau, pour maintenir une humidité optimale du sol. En empêchant la lumière d’arriver directement au sol, les plantes ne se développeront pas et ne souffriront pas du gel. Le jardin, potager et les arbres subiront un moindre stress grâce à cette opération, laquelle peut être faite au moyen d’un paillage organique. Au fil des semaines, tout en se décomposant, ce matériau se transformera en humus et sera idéal pour enrichir le taux argile-humique du sol. Au printemps, il sera encore plus fertile qu’auparavant.

Compost : peut-on mettre des mauvaises herbes dans le composteur ? Annick nous a envoyé cette question : « Jardin : mon mari met les mauvaises herbes dans le compost. Pouvez-vous me dire si cela est bon pour le

compost. Pour moi, non, à mettre à la déchetterie. J’attends votre réponse. D’avance merci. »

Les mauvaises herbes peuvent-telle être utilisées dans le compost ?

Pissenlit : les mauvaises herbes peuvent éventuellement être mises dans le compost. A priori on pourrait penser que tout végétal peut être placé dans le composteur à partir du moment où les plantes se décomposent. On peut placer aussi bien la tonte de pelouse que les épluchures de légumes. Pour les mauvaises herbes c’est un peu plus compliqué et la question est tout à fait pertinente. Les graines des mauvaises herbes peuvent encore être présentes et ainsi être répandues dans la terre quand on se sert du compost : pas une bonne idée. La réponse en pratique est néanmoins un peu plus précise. Des mauvaises herbes, oui, mais pas toutes. Pour aller vite, tout dépend si les mauvaises herbes sont montées en graines : à partir du moment où ce n’est pas le cas, allez-y, il n’y a pas de risque. S’il y a déjà des graines, oubliez, pour la bonne raison qu’elles peuvent survivre à des températures atteignant 60°C et que même le compost chaud à la maison sera rarement aussi chaud de manière uniforme. Mais, vous pouvez les donner à vos poules qui feront un excellent travail en dévorant les graines.

Passer l'hiver : 6 méthodes de protection Paille, voile, vitre, local hors gel ou chauffé sont des abris efficaces pour faire passer l'hiver aux plantes frileuses du jardin.

Matelas de paille Étalez au sol une couche de 10 à 20 cm d’un matériau isolant – paille, foin, feuilles mortes, fougères ou rameaux broyés – autour de la plante à protéger et sur la surface occupée par les racines. Conseils : opérez lors d’une période de beau temps lorsque le sol est encore sec et chaud. Le matériau ne retiendra pas l’humidité, mais seulement la chaleur, ralentissant le refroidissement du sol. Tassez-le et maintenez-le en place (surtout les feuilles) avec quelques pelletées de terre par-dessus. Par la suite, les rameaux broyés se gorgent de plus grandes quantités d’eau de pluie et le cœur des plantes peut alors pourrir. Tous ces matériaux servent d’abri aux rongeurs qui sont susceptibles de provoquer des

dégâts. Écartez-les deux ou trois fois en cours d’hiver par temps doux, afin d’aérer le sol et de repérer les indésirables.

Sous un voile : Bien emmitouflés sous un voile d’hivernage en non-tissé, les arbustes peu rustiques profitent de quelques précieux degrés supplémentaires qui suffisent à assurer leur survie. Si vous ne disposez pas de cet équipement, un plastique perforé ou à bulles peut également faire office de protection suffisamment efficace contre le froid. La condensation qui retombe sur le feuillage est toutefois susceptible de provoquer des maladies. Conseils : utilisez un grand voile en le laissant en double épaisseur, pour qu’il soit deux fois plus efficace, et enfermez bien la plante. Maintenez-le avec des pierres, des rondins ou bien des épingles à linge pour les arbustes palissés sur des fils de fer. Il peut rester en place longtemps (car l’air, la lumière et la pluie y

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pénètrent), mais vérifiez les fermetures. En revanche, enlevez dès que possible les plastiques, une journée durant. Manchon à rembourrer

Une protection montée sur des arceaux ou maintenue par des piquets entoure certains troncs fragiles et dégarnis, par exemple ceux des fougères arborescentes, des palmiers ou des figuiers. Il peut s’agir d’un plastique, d’un voile, d’une toile de jute ou plus simplement d’un grillage. Des modèles sont disponibles dans le commerce, les autres se fabriquent assez facilement, avant les fortes gelées.

Nos conseils : prévoyez un manchon plus haut que le tronc et suffisamment large pour que vous puissiez y glisser de la paille, des feuilles sèches ou des fougères que vous tasserez bien: en s’élargissant, il perdra de la hauteur. Protégez également le haut du tronc, à l’endroit où se forment les nouvelles pousses. Attention toutefois si vous avez choisi le plastique pour le manchon : il retient l’humidité !

Contre l’humidité

Les cactées, les succulentes et de nombreuses plantes de rocaille craignent plus l’humidité de l’air et les pluies que le froid, s’il est sec. Un sol bien drainé ne leur suffit pas toujours. Utilisez des vitres, des plaques transparentes ou de vieilles fenêtres, voire des matériaux opaques, afin de réaliser la protection adéquate au-dessus de ces végétaux dont les parties aériennes meurent avant l’hiver.

Nos conseils : un toit provisoire monté sur des briques ou des pierres plates et suffisamment grandes empêchera les pluies d’endommager les pieds. Dans votre installation, vous devrez ménager une inclinaison légère, pour qu’elles s’évacuent naturellement. Vous choisirez aussi des supports bien adaptés au terrain et très stables. Ne fermez pas les côtés – l’air doit circuler – et évitez tout confinement.

Regroupement tactique Les murs exposés au sud emmagasinent la chaleur le jour et la restituent la nuit, atténuant ainsi les écarts de température. Un auvent augmentera cette protection et gardera la terre bien sèche, ce qui assure une meilleure rusticité. Au jardinier d’arroser de temps en temps ! L’angle d’une terrasse ou une haie feront office de coupe-vent et d’abris précieux ; ils sont cependant moins efficaces.

Nos conseils : regroupez les potées dans l’endroit le plus chaud et le mieux abrité du jardin. N’oubliez pas d’enlever toutes les soucoupes, ou bien retournez-les sous les pots. Isolez les contenants du sol toujours froid en les posant sur des plaques de polystyrène ou dans des cartons remplis de paille. Les racines ne gèleront pas. Un voile d’hivernage sera déployé pour protéger les ramures.

À l’abri du gel Les potées sensibles au froid, certains bulbes ou les plantes semi-rustiques se placent dans un local hors gel, à une température plus ou moins élevée, avec une lumière plus ou moins intense. Selon les végétaux et l’espace dont vous disposez, une cave, un garage, un sous-sol, une dépendance, une pièce non chauffée ou, dans l’idéal, une véranda seront mis à contribution pour servir de refuge.

Nos conseils : hivernez des plantes parfaitement saines, nettoyez-les ou taillez-les en partie pour qu’elles prennent moins de place. Placez-les selon leur besoin en lumière. Un local sans fenêtre ne convient qu’aux bulbes ou aux arbustes caducs, à ne pas oublier au printemps. Prévoyez un chauffage d’appoint pour maintenir la température juste au-dessus de zéro, voire plus pour certains végétaux.

La taille des arbres fruitiers à noyaux La plupart des gens sont surpris quand on leur propose de tailler les arbres fruitiers à noyaux : regardez, disent ils, mon pêcher (prunier, abricotier, cerisier) est magnifique, il porte des fruits tous les ans, et pourtant, je n’ai jamais rien fait. Et c’est vrai, les arbres portent des fruits, mais le prunier, qui a poussé bien droit, n’a pas échappé à la dernière tempête qui l’a démâté et brisé en deux. Ce sont les oiseaux du jardin qui mangent la plupart des cerises et des abricots que l’on ne peut plus atteindre depuis longtemps. Le pêcher portait de délicieuses pêches l’année dernière encore, mais il commence à se fatiguer. Ses branches, très longues, sont devenues grêles et ne portent plus que de petits fruits dans un vrai fouillis de branches. Les professionnels, eux, connaissent les avantages d’une taille bien conduite sur les arbres fruitiers à noyaux : productivité régulière, arbres bien aérés et sains, charpente solide, cueillette facilitée.

Les particularités des arbres fruitiers à noyaux Une des principales différences entre les arbres à noyaux (du genre prunus) et les arbres à pépins tient à la façon dont les organes fruitiers se forment. C’est la première étape de l’apprentissage de la taille de ces arbres puisque ces particularités biologiques conditionnent la façon dont on peut tailler chaque espèce.

• Les prunus repercent mal sur vieux bois. Cette particularité biologique signifie qu’il y a peu de repentir permis en termes de taille. Alors qu’un poirier ou un pommier repartira facilement à partir d’un rameau âgé de quelques années, c’est beaucoup plus rare pour un arbre à noyau. Le pêcher, en particulier, ne peut pas repartir sur vieux bois. Les cerisiers et abricotiers ont de plus tendance à développer une maladie, la gommose, si l’on pratique une taille trop sévère. Cela est moins marqué pour les pruniers.

• Les prunus présentent peu de phénomène d’alternance. On n’a donc pas de raison d’éclaircir les fruits, sauf dans le cas d’arbres palissés, pour obtenir de plus beaux fruits.

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• Contrairement aux arbres à pépins qui fleurissent sur des coursonnes, de courts rameaux formés soigneusement par l’arboriculteur, les arbres à pépins, eux, fructifient sur du bois très jeune. Ils forment des boutons, souvent groupés en ‘bouquets de mai’ sur les rameaux de l’année ou de l’année précédente. Ces rameaux sont dits ‘mixtes’ s’ils portent à la fois des bourgeons à fleurs et à bois et ‘chiffonnes’, s’ils portent uniquement des bourgeons à fleurs. La taille consiste donc à constamment renouveler (rajeunir) les rameaux productifs.

Tous les arbres fruitiers du genre prunus n’ont pas les mêmes caractéristiques de croissance. On distingue les arbustes :

• acrotones : à port érigé, le long d‘un ou plusieurs axes, avec une forte dominance apicale. La plupart des prunus appartiennent à cette catégorie : les pruniers, les abricotiers par exemple.

• mesotones : qui s’étalent et ont un bois plus souple. Certains types de cerisiers, de griottes, les amandiers souvent, et beaucoup de pêchers sont mesotones.

En fonction du port spécifique de la variété on taille l’arbre fruitier en forme de plein vent, on le palisse, ou on l’arque. Taille de formation : Quelle que soit la forme fruitière choisie, il faut toujours commencer par une taille de formation. Celle-ci est primordiale pour l’organisation de la charpente de l’arbre, même si les coupes semblent dérisoires, en raison de la faible taille des branches supprimées (photo du milieu). Les principes de taille : On choisit les branches les mieux placées, que l’on conserve, et on supprime les autres. On raccourcit ensuite les branches conservées, pour les renforcer à la base. Dans certains cas, on rectifie l’axe de l’arbre. Chaque taille est pulvérisée d’une préparation de bouillie bordelaise.

L’arbre supporte d’autant mieux une taille que celle-ci est conduite quand l’arbre est jeune et que la section des branches coupées est petite. La taille peut s’effectuer en plusieurs fois : à la fin de l’hiver pour construire la charpente et veiller à l’équilibre de l’arbre, et en été pour éliminer le bois superflu et conduire une taille légère de fructification. Lorsqu’une intervention importante est nécessaire (arbre à reprendre suite à un accident, par exemple une tempête), il est préférable d’attendre la fin de l’automne, lorsque la sève est descendue et qu’il y a moins de risque de gommose. Il y a donc du travail à effectuer sur les arbres à noyaux tout au long de l’année: en mars/avril, en juillet/août et en octobre/novembre.

Taille sur un cerisier à port rigide : le Bigarreau Napoléon Les images ci-dessous montrent quelques étapes de la formation d’un cerisier à port érigé. En avril 2010, après la taille de seconde année, pendant l’été 2010 et en octobre 2010, après la taille de troisième année. L’objectif de cette taille de formation est simplement de sélectionner quelques branches qui seront les charpentières, puis de les raccourcir pour leur permettre de se renforcer. Le gobelet commence à être bien formé. On continuera cependant à raccourcir les charpentières chaque année pour leur permettre de se renforcer. A gauche, l’arbre en début de saison, au milieu, l’arbre en été avant taille et à droite, le même arbre, après la taille d’été de fructification. La taille est effectuée sur du bois jeune, de moins de un an et les coupes cicatrisent donc très facilement.

Taille sur un cerisier à port souple : Griotte du Nord Les étapes sont les mêmes pour le cerisier montré ci dessous, une griotte. Les branches sont très flexibles et on

cherche, d’une part, à établir un gobelet bien ouvert et, d’autre part, à limiter la pousse des branches en longueur tout en multipliant le nombre de branches secondaires qui se

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couvrent ensuite d’organes fruitiers. La forme naturelle (juillet an1) est assez dégingandée et comporte de nombreuses branches. La seconde image (septembre an1) montre la sélection qui est opérée sur les branches. La troisième photo montre la forme fruitière bien établie (octobre an2). La taille principale chaque année consistera désormais à raccourcir les branches en été, après la récolte des fruits, et à supprimer les branches en excès. Une petite taille d’appoint sera opérée en hiver, si nécessaire.

Et on voici le résultat, lors de la floraison le printemps suivant :

Palissage Le palissage des pêchers est bien connu (les célèbres murs à pêches de Montreuil en sont un exemple), et de beaux jardins (au Luxembourg, au Potager du Roi à Versailles…) montrent des abricotiers palissés. Le palissage des cerisiers est en revanche moins connu en France, alors que dans d’autres pays, la Roumanie par exemple, un pays producteur de cerises, c’est un classique. Mais il est indispensable de choisir un porte greffe nanifiant. Le verger palissé du Jardin des Merlettes comprend un rang de neuf variétés de cerisiers palissés. La plantation est assez récente (trois ans) mais on commence à bien voir les différences de comportement selon les variétés.

Arcature Une troisième façon de conduire les arbres à noyaux est de procéder par arcature. Dans ce cas, on attache et on haubane autant qu’on taille. On peut par exemple former les cerisiers en liseron, comme on le voit en Bourgogne, ou conduire les pruniers en parapluie. L’exemple ci dessous montre la formation sur deux ans d’un prunier ‘de Saint Léonard’. On a du mal à croire

qu’il s’agit du même arbre sur les trois photos, tant cette forme fruitière change le faciès de l’arbre. Dans une première étape, le scion de deux ans, qui se révélait trop dégingandé, a été raccourci à environ soixante centimètres du sol. L’arbre a réagi en émettant des pousses très vigoureuses. Les pousses en surnombre ont alors été éliminées (été 2010) et les branches sélectionnées ont été inclinées vers le sol à l’automne.

Au bout de deux ans, chaque branche arquée émet des branches secondaires qui portent des organes fruitiers. Les liens sont supprimés dès que la forme est installée, c’est à dire quand les rameaux attachés sont complètement lignifiés. La photo ci-dessous montre un prunier ‘Reine Claude dorée’ conduit en parapluie depuis 3 ans. A suivre, au printemps !

Apprendre à tailler les arbustes d’ornement : Les arbustes sont d’une importance capitale pour la beauté d’un jardin. Et ils sont souvent bien faciles à soigner. Mais on a tendance à les oublier un peu et leur beauté n’est pas toujours mise en valeur. C’est bien dommage car il suffit de consacrer un peu d’attention à chacun et leur attrait s’en trouve considérablement augmenté. Des végétaux un peu oubliés du jardinier : C’est un état des lieux un peu consternant : les arbustes sont bien souvent négligés. Il existe toutes sortes de façons de mal traiter nos arbustes. On peut manquer de soin à la plantation, faute de temps ou du matériel nécessaire. On peut aussi manquer de discernement sur l’espace qu’ils vont bientôt occuper au fur et à mesure de leur croissance. On peut enfin les oublier et les laisser dégénérer en buissons informes. Ce n’est pas par mauvaise volonté mais par ignorance. Il y a des familles de jardiniers qui taillent leurs arbustes, d’autres qui ne les taillent pas. Pourtant, on peut facilement obtenir des résultats vraiment très satisfaisants en passant simplement un peu plus de temps à soigner ces végétaux trop souvent négligés.

Manque de soin dans la plantation La première erreur, c’est de mal planter l’arbuste. Trop profond (le collet enterré) ou trop haut (la naissance des racines à l’air) ou, tout aussi grave, mal maintenu. Si un arbuste est planté petit (40 à 80cm), cela n’a guère d’importance car il offre peu de prise au vent. Il développera son chevelu de racines et s’ancrera profondément dans le sol. Mais si un arbre est planté déjà grand (plus d’un mètre), alors il faut vraiment penser à lui procurer un support solide. Sinon, on s’expose à des accidents, comme montré ci dessous.

Manque de prévision à la plantation… et manque de place à l’arrivée ! Une autre faute de débutant, c’est d’oublier de prendre en compte l’évolution des arbustes. Quand ils vont grandir, lequel va accaparer la place disponible ? Lequel va faire de l’ombre aux autres, lequel va végéter ? Les conséquences à moyen ou long terme d’un plan de plantation non réfléchi

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peuvent être anodines… ou désastreuses. Dans le joli tableau ci-dessus on peut prévoir que la pivoine en arbre va pousser de façon de plus en plus déséquilibrée, pour chercher la lumière, tandis que l’arbuste va continuer de s’étioler à l’ombre de l’arbre.

A chaque jardin, ses réponses, bien sûr.

Des tailles qui laissent à désirer Le plus important défaut de soin concerne souvent la taille. Nous décrivons cette difficulté dans l’article sur la taille des forsythias. Nous proposons d’élargir ce propos à d’autres exemples. Les photos ci dessous présentent trois arbustes qui sont mal taillés et qui en souffrent.

• Le premier (à gauche) est un cognassier du Japon (chaenomeles japonica). Il pousse comme une broussaille, probablement rabattu trop souvent sans égard pour sa silhouette qui peut être très élégante.

• Le second est un pommier à fleurs (malus Everest). Là non plus, la structure de l’arbre n’est pas mise en valeur. Le centre de l’arbre s’asphyxie, encombré par des branches secondaires. Cela favorise la pousse de gourmands non florifères au sommet de l’arbre et entraînera sous peu la mort des belles branches charpentières du premier niveau.

• Enfin la troisième photo représente une spirée (spiraea japonica Bumalda) dont les branches ne se sont pas régénérées, faute de taille. La floraison de la saison prochaine en sera très diminuée, chaque rameau portant déjà beaucoup de bois mort.

Un négligé que l’on ne remarque même plus

Lorsque des arbustes sont laissés à eux mêmes, les pousses des années consécutives s’ajoutent les unes aux autres et les branches s’allongent et s’éloignent du cœur de l’arbuste. Celui ci se retrouve à l’ombre, ce qui provoque la mort de nombreuses branches secondaires. Les ensembles d’arbustes traités de la sorte sont très utiles dans un jardin. Ils protègent du vent ou des regards indiscrets, par exemple. Ils présentent également un grand intérêt d’un point de vue écologique car ils produisent des feuilles mortes et du bois mort qui forment une litière et procurent abri et nourriture à la faune indigène. Cependant, chaque arbuste n’est ni au mieux de sa forme ni de sa beauté et, même dans le cadre d’une haie, le rendu pourrait être amélioré. Tous les jardiniers manquent de temps. Le stage de taille des arbustes d’ornement propose une méthode pour tailler les arbustes rapidement, efficacement et organiser les priorités parmi eux.

Une condition indispensable pour avoir de beaux arbustes dans son jardin : une bonne taille Que les arbustes soient utilisés comme ornement, isolés ou en groupe, un autre élément est très important pour leur beauté : la taille. Mais le mot est à double sens. Car il faut d’une part que la

taille de l’arbuste, c’est à dire sa hauteur et sa largeur, soit compatible avec la place que l’on prévoit pour lui. Et il faut aussi que la façon dont l’arbuste est taillé soit compatible avec son mode de croissance. Un espace vital adapté à la taille de chaque arbuste Donner de la place à un arbuste ne veut pas forcément dire le planter en isolé, en excluant les autres. Voici quelques exemples d’arbustes qui s’accordent bien entre eux tout en ménageant l’espace vital nécessaire à chacun.

• La première photo montre des hortensias, hydangéas macrophylla, associés à un hydrangéa grimpant ‘petiolaris’, ce qui conjugue harmonieusement l’utilisation de l’espace au sol avec celle du plan vertical.

• La deuxième présente une association de fusains dorés (Euonymus japonicus ‘Aureomarginatus’) avec des plantes vivaces (Epimedium grandiflorum).

• La troisième photo montre une haie de Photinia fraseri ‘Red Robin’. Dans les trois cas l’espace est bien géré et les arbustes disposent de toute la place nécessaire à leur épanouissement. Cependant ils n’ont pas été contraints à ces volumes par une taille radicale. Ils ont été choisis soigneusement pour l’espace où ils sont plantés, d’où cette impression d’harmonie et de simplicité.

Et voici des photos de quelques arbustes assez courants. Pourquoi nous semblent-ils si beaux ? C’est parce que, dans chaque cas, l’arbuste a la possibilité d’exprimer son caractère : l’érable du Japon peut exhiber son port souple et élégant et étaler ses branches sans être gêné par d’autres végétaux trop proches. Au contraire, il met en valeur ses voisins qui le lui rendent bien. L’althæa a atteint sa taille optimale sans être encombré par de nombreuses branchettes. Enfin, le cognassier du Japon a été taillé de façon à favoriser une floraison extraordinaire. Chacun de ces arbustes est un véritable petit tableau et s’insère en même temps dans le reste du jardin. Rien de tout cela n’est compliqué. Mais le jardinier doit s’imposer un moment de réflexion

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avant de planter un nouvel arbuste. Pendant le stage sur la plantation des arbustes, on invite ainsi chacun à se projeter dans l’avenir et à imaginer l’effet de ses plantations au cours des saisons, mais aussi, au cours du temps, dans un, cinq, dix… trente ans.

Une autre condition : une taille appropriée

Pourquoi doit-on tailler un arbuste ? On l’a déjà indiqué, ce ne doit pas être pour essayer de le faire rentrer dans un espace donné. Tailler ne veut pas dire rogner et diminuer, sauf si on cherche à créer une tête de saule. Bien au contraire, on cherche à mettre en valeur la structure propre de l’arbuste ou à susciter la repousse de nouvelles branches pour régénérer l’arbre et favoriser sa floraison. Voici par exemple un magnifique tableau d’arbustes. Cette photo a été prise par notre collègue Vincent Bobée, quand il était en stage au parc de la Vallée aux Loups, si cher à Chateaubriand. Du grand art !

Un malentendu de taille : comment et quand intervenir ? Et nous voici au cœur du sujet : comment tailler les arbustes ? Deux critères sont déterminants : le mode de croissance des arbustes et leur mode et date de floraison. Si l’on connaît la réponse à ces questions, on possède la clé d’une taille raisonnée et bien adaptée à chaque végétal. La manière de pousser : tous les arbustes ne se ressemblent pas Les arbustes ne poussent pas tous de la même façon et le critère qui les différencie se rapporte à l’endroit d’où ils produisent de nouvelles pousses chaque année. Si une plante se développe à

partir de sa souche ou à la base des rameaux de l’année précédente, on dit qu’elle est basitone. Si elle développe en priorité les bourgeons situés en extrémité de rameaux, et en particulier le bourgeon apical situé sur l’axe principal, on dit quelle est acrotone. Les arbustes basitones Voici quelques exemples d’arbustes basitones : un Amorpha fruticosa ou faux indigo, un hortensia (Hydrangea macrophylla) et un cornouiller (Cornus stolonifera). La pousse de ces arbustes est centrée autour de sa souche.

Les arbustes acrotones Inversement, voici quelques arbustes acrotones, de beaux inconnus rencontrés au hasard de voyages : en Inde (Taj Mahal), un poivrier en Turquie, et un Poinsettia (Euphorbia pucherrima) au Pérou. On voit combien le port d’un arbuste acrotone est différent de celui d’un arbuste basitone.

Les découvertes accomplies depuis quelques années en biologie végétale permettent d’expliquer pourquoi certains arbustes poussent de la base ou au contraire en hauteur. Cela est lié à la localisation d’un type particulier de cellules appelées méristèmes. Il s’agit d’un tissu biologique constitué de cellules indifférenciées formant une zone de croissance. La plante est capable de pousser là où sont situées ces cellules. Comme celles ci sont indifférenciées, elles peuvent reproduire l’entièreté de la plante. On parle de zones à méristèmes. Si ces zones sont apicales, l’arbuste est acrotone. Si elles se situent au contraire à la base de l’arbuste, celui-ci est basitone. Et comme les choses sont rarement si simples dans la nature, elles peuvent aussi se situer un peu partout, et l’arbuste est mésotone. Compliqué ? Pas vraiment, un peu de pratique et tout devient très simple. Une taille adaptée au mode de croissance des arbustes Taille des arbustes basitones Si l’arbuste pousse de la base, c’est à la base qu’il convient de le tailler. Cela semble parfois radical. En tous cas nos stagiaires sont souvent mal à l’aise de procéder de cette façon quand ils commencent un stage de taille des arbustes. Car tailler à la base, cela veut vraiment dire tailler la plante au ras du

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sol, une technique que l’on appelle aussi ‘recépage’. Regardez les photos ci-dessous. La première montre l’arbuste, un arbre aux faisans (Leicesteria formosa) avant taille. La taille intermédiaire montrée en second ne rime pas à grand chose. Cet arbuste ne repoussse pas bien de la mi-hauteur des rameaux. La troisième photo, un gros plan sur le pied de l’arbuste une fois la taille achevée, montre les pousses prêtes à partir. Quelques mois plus tard, l’arbuste sera entièrement régénéré.

Mais on n’est pas obligé de tailler ces arbustes aussi radicalement. Une autre méthode plus douce existe, par sélection des banches. C’est ce que l’on fait par exemple pour tailler les groseilliers. Chaque année, on supprime à la base quelques branches plus anciennes et on raccourcit légèrement les autres. Cela assure une régénération régulière de l’arbuste tout en protégeant une fructification continue. Une méthode expliquée en détail dans le stage sur la culture et la taille des petits fruits. Taille des arbustes acrotones Inversement, un arbuste acrotone doit être taillé de façon à construire une architecture pérenne et à mettre en valeur sa structure. La taille ne sera plus une taille de régénération mais servira à renforcer la charpente de l’arbuste. Taille de raccourcissement de certains rameaux et allègement de la structure par suppression de rameaux mal orientés. Ci-dessous, un Hydrangea arborescents avant, pendant, et après taille. Même après des années de pratique, ce genre de taille comporte toujours un côté un peu magique. On raccourcit par exemple une branche un peu maigrelette et au printemps suivant on voit percer de beaux bourgeons à son extrémité. Un an plus tard, la branchette a doublé de volume et les bourgeons épargnés se sont transformés en rameaux qui portent de belles hampes de fleurs.

Il ne faut pas confondre cause et conséquence : ce n’est pas parce qu’un arbuste est taillé d’une certaine façon qu’il devient basitone ou acrotone. Mais c’est au contraire parce qu’il est basitone ou acrotone qu’il faut le tailler de telle ou telle façon. Comment faire pour connaître le mode de croissance d’un arbuste ? Le regarder, tout simplement. Repérer comment s’organisent les nouvelles pousses, et surtout, ne pas se hâter de conclure car toutes les variétés d’une même espèce n’ont pas forcément le même comportement. Les cornouillers mâles (Cornus mas) ou kousa (Cornus kousa) sont acrotones, contrairement aux cornouillers blancs (Cornus alba) ou sanguin (Cornus sanguinea). De même, l’hydrangea macrophylla est tout à fait basitone, mais les hydrangeas arborescents ou petiolaris (hydrangéa grimpant) sont franchement acrotones. Des périodes et modes de floraison très distincts La préparation des boutons floraux Tous les arbustes ne fleurissent pas en même temps, on le sait bien, mais pourquoi ? Là encore, la réponse se trouve dans leur mode de croissance. En effet les arbustes ne produisent pas leurs boutons floraux à la même époque de l’année. Dans certains cas, les boutons se forment en été sur des rameaux qui s’aoûtent. Ils restent clos durant l’hiver suivant et éclosent au printemps, en début de saison. C’est le cas des rhododendrons et des camélias. D’autres buissons ne forment des boutons floraux que sur des rameaux jeunes qui ont poussé à la fin de l’hiver. Les buddleias, beaucoup de spirées et de rosiers sont dans ce cas. Il ne faut donc pas confondre les arbustes et pour savoir les réponses, une fois encore, le mieux est d’observer soigneusement les plantes. C’est un sujet sur lequel nous insistons particulièrement pour les rosiers, par exemple. Observer un rosier avant de le tailler, c’est s’assurer de comprendre comment il pousse et choisir ensuite la meilleure façon de la guider. C’est aussi s’éviter de grosses erreurs et ne pas faire une taille d’hiver quand une taille d’été serait mieux appropriée ! La localisation des boutons floraux Il est, en particulier, très important de noter à quel endroit le bouton floral se forme. En effet, certaines plantes ne fleurissent que sur du bois d’un an ou plus, mais jamais sur une pousse jeune. L’arbre de Judée (Cercis siliquastrum) appartient à cette catégorie, ainsi que la plupart des hamamélis. Tailler ces arbustes signifie donc gérer simultanément la pousse de l’année suivante mais aussi la floraison. Ces remarques sur les modes de floraison sont cruciales pour des arbustes bien connus : les rosiers. Un rosier dit ‘non remontant’, c’est à dire qui ne fleurit qu’une seule fois par an, fleurit toujours sur du bois de l’année précédente, à partir de bourgeons floraux qui ont été induits l’été précédent. Lorsque cette réserve de boutons floraux est épuisée, l’arbuste se met à pousser. Il produit de longues tiges qui à leur tour porteront des fleurs l’année suivante. A l’inverse, un rosier ‘remontant’ fleurit tout au long de la saison. Chaque nouvelle branchette qui pousse est capable de porter des fleurs durant la même saison, parfois jusqu’au mois de novembre. Il est donc vital de savoir à quel type de rosier on a affaire avant d’utiliser son sécateur ! C’est pourquoi nous avons posté dans ce blog un article spécialement consacré à la taille d’été des rosiers, une activité très utile mais à manier avec circonspection ! Quelques suggestions pour mieux soigner ses arbustes On comprend pourquoi on dit que ces tailles sont ‘raisonnées’. Il s’agit de bien connaître les besoins de chaque arbuste, qui résultent de leur mode de croissance et de floraison spécifique.

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Un calendrier pour les arbustes de son jardin On n’a pas forcément besoin de tailler chaque arbuste chaque année. Ce n’est parfois même pas souhaitable. Le travail peut s’effectuer par roulement tous les 2 ou 3, voire 4 ans. Certains arbustes, les forsythias, les philadelphus, les végélias se portent mieux de tailles un peu plus espacées, mais qui sélectionnent soigneusement les branches à éliminer. D’autres, les hydrangéas, les spirées, ont besoin qu’on les suive plus souvent pour conserver une floraison abondante. Et certains arbustes peuvent ne jamais croiser un sécateur, les pivoines en arbre (Paeonia suffruticosa), par exemple. L’organisation naturelle de leurs banches est en général assez aérée pour chaque fleur et il semblerait incongru de les supprimer.

Comment s’y retrouver dans ce dédale ? En préparant un tableau récapitulatif, tout simplement. Il se transforme vite en calendrier de taille. C’est un peu fastidieux à préparer, mais tellement pratique Pour conclure, nous vous proposons ces trois images d’arbustes qui nous ont séduits, dans des circonstances complètement différentes les unes des autres. Elles illustrent à quel point les arbustes peuvent embellir notre espace quotidien. La première montre la paire de Kolkwitzias amabilis qui se trouvent à l’entrée du jardin de vivaces du Jardin des Plantes de Paris (Muséum National d’Histoire Naturelle). La seconde est un parterre de cornouillers associant cornus alba, cornus sanguinea et cornus stolonifera dans l’ensemble d’habitation collective ‘La Caravelle’ de Villeneuve la Garenne. Enfin la troisième provient de la Vallée au Loups (également prise par Vincent Bobée). Dans chacun de ces cas, les arbustes remplissent parfaitement leur rôle : accueil pour le Jardin des Plantes, écrin pour le HLM et tableau naturel dans un parc romantique. Dans chacun de ces cas, un maître jardinier veille sur ses arbustes et il travaille avec tellement

d’élégance… qu’il se laisse oublier !

Pour ceux qui souhaitent gérer leurs arbustes de façon durable il existe une association, les arbusticulteurs, qui œuvre pour une meilleure gestion et utilisation durable des arbustes, en particulier dans les villes. Pour conclure, nous vous proposons ces trois images d’arbustes qui nous ont séduits, dans des circonstances complètement différentes les unes des autres. Elles illustrent à quel point les arbustes peuvent embellir notre espace quotidien. La première montre la paire de Kolkwitzias amabilis qui se trouvent à l’entrée du jardin de vivaces du Jardin des Plantes de Paris (Muséum National d’Histoire Naturelle). La seconde est un parterre de cornouillers associant cornus alba, cornus sanguinea et cornus stolonifera dans l’ensemble d’habitation collective ‘La Caravelle’ de Villeneuve la Garenne. Enfin la troisième provient de la Vallée au Loups (également prise par Vincent Bobée). Dans chacun de ces cas, les arbustes remplissent parfaitement leur rôle : accueil pour le Jardin des Plantes, écrin pour le HLM et tableau naturel dans un parc romantique. Dans chacun de ces cas, un maître jardinier veille sur ses arbustes et il travaille avec tellement d’élégance… qu’il se laisse oublier !

Et on peut aussi les regarder de plus près…

Préparer le terrain de l'asperge L'asperge naît sur une souche souterraine appelée griffe. Elle commence à produire trois ans après la plantation. Pour qu’elle pousse, vous devez ameublir et enrichir le sol, opérations à effectuer l'automne précédant la plantation. Matériel : binette ou pulvérisateur, bêche ou fourche, fumure organique Conseil : Pour obtenir une bonne production d’asperges, les installer dans un sol où n’ont pas été cultivés, depuis une dizaine d’années, des légumes-racines tels que carottes, pommes de terre, navets, etc. Bon à savoir : Les asperges préfèrent les sols légers, sablonneux. Si votre terre est plutôt acide, chaulez en surface après avoir remblayé votre tranchée et enfouissez par un griffage. Pour assurer une bonne croissance des griffes, on estime qu'il ne doit pas y avoir plus de 5% d'argile. Eliminer les mauvaises herbes

Nettoyer le terrain en éliminant les mauvaises herbes par un binage énergique. Réaliser une tranchée de 50 cm de largeur sur deux hauteurs de fer de bêche.

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Creuser une tranchée A l'aide de la bêche, creuser d'abord sur une hauteur d'outil et mettre la terre de côté. Creuser ensuite sur une seconde hauteur et placer à nouveau la terre de côté sans la mélanger avec le premier tas. Ameublir le sol au fond de la tranchée.

Enrichir le sol Enrichir le sol en lui apportant de la matière organique. Cette Alliacée exigeante a besoin d'un sol au pH compris entre 6,5 et 7,5 et redoute les composts mal décomposés. Si vous pouvez en trouver près de chez vous, le fumier bien décomposé de bovins ou de cheval est le plus adapté. Compter 5 kg par m2, soit environ 5 cm d'épaisseur. A défaut, épandre du compost du commerce, à la même dose.

Recouvrir de matière organique Recouvrir cette couche de matière organique avec la terre extraite de la tranchée. Remettre au fond d'abord la terre du second tas, ensuite la terre du premier. Veiller à ne pas les mélanger. Former un dôme avec la terre en excès (et surtout pas une cuvette) pour faciliter l'écoulement de l'eau. Automne ameublir nettoyer sol asperge potager Planter les asperges : Commencez par recouvrir les griffes de quelques centimètres de terre, et tassez autour, sans écraser les têtes, pour aider les racines à s'agglomérer au sol. Refermez la tranchée avec le reste de la terre, et si elle est sèche, arrosez copieusement. La première année, vous ne ferez aucune récolte. Les vingt prochaines années vous offriront de très belles asperges à consommer.

Rotation des cultures : La culture d'asperges étant épuisante pour le sol, attendez 10 ans avant de reprendre sa culture. Ne cultivez pas non plus de pommes de terre, carottes, navets, betteraves et autres légumes racines, trèfle et luzerne sur la parcelle, car tous ces légumes sont sensibles au même champignon : le rhizoctone violet.

RHIZOCTONE VIOLET Nom Latin : Myceliumvorm (vegetatief) : Rhizoctonia crocorum (Pers.) DC. Reproduktieve vorm : Helicobasidium brebisonii

Généralités : Le rhizoctone violet de la betterave peut s'observer dans tous les types de sols, bien que plus fréquemment en sols relativement lourds. Les dégâts sont limités. Symptômes : Les symptômes apparaissent en juillet et en août, et souvent plus tard dans la saison. Les plantes atteintes présentent une perte de turgescence et se retrouvent généralement par groupes de quelques individus. On observe, sur la racine de la betterave infectée, des taches duveteuses recouvertes d'une couche de moisissure de couleur violette (Figure 3.94.). C'est seulement en fin de saison que la racine pourrit réellement. Des dégâts importants sont exceptionnels. Ils peuvent par contre se manifester de façon dramatique dans les silos contenant des betteraves contaminées. Prévention et lutte : En cas de présence de la maladie, il faut avant tout veiller à un bon drainage de la terre et à améliorer sa structure. De la matière organique mal décomposée favorise l'infection. En cas d'apparition régulière de dégâts, il vaut mieux éviter la culture de plantes hôtes comme la luzerne ou le trèfle qui peuvent maintenir la maladie dans le sol. Aucune lutte chimique n'est justifiée.

RHIZOCTONE BRUN Rhizoctonia solani (Black Scurf = Stem Canker) Agent responsable et transmission : Le rhizoctone brun de la pomme de terre est provoqué par un champignon Rhizoctonia solani, qui se développe à partir des sclérotes noirs fixés sur le tubercule-mère ou présents dans le sol. Ces sclérotes constituent la forme de conservation du champignon. Description des symptômes en végétation : En début de végétation, lorsque les conditions climatiques sont froides et humides, l'attaque de Rhizoctonia solani se traduit par des levées irrégulières ou tardives des plantes : les germes enterrés, les stolons et les radicelles présentent des taches brunes profondes qui entraînent leur mort ou des retards de croissance. Pendant la période de végétation, les plantes contaminées présentent un port dressé et on peut observer à l'aisselle des feuilles la présence de petits tubercules aériens. L'observation de plantes arrachées montre sur les parties infectées des zones nécrosées brunes et sèches. En conditions humides, un manchon mycélien blanchâtre peut s'y développer au niveau du sol.

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Le rhizoctone se traduit aussi par un enroulement et un jaunissement du feuillage, un aspect chétif des plantes et une tubérisation groupée à la base de la tige. Pendant la période de végétation, les plantes contaminées présentent un port dressé et on peut observer à l'aisselle des feuilles la présence de petits tubercules aériens. L'observation de plantes arrachées montre sur les parties infectées des zones nécrosées brunes et sèches. En conditions humides, un manchon mycélien blanchâtre peut s'y développer au niveau du sol. Le rhizoctone se traduit aussi par un enroulement et un jaunissement du feuillage, un aspect chétif des plantes et une tubérisation groupée à la base de la tige.

Description des symptômes sur tubercules : Les tubercules contaminés portent à la surface de petits amas noirs très durs, appelés sclérotes, qui sont très visibles sur les tubercules lavés. Les tubercules issus de plantes atteintes sont petits, difformes, anguleux et parfois avec des desquamations rappelant la gale commune. Dans certains cas, on peut observer des nécroses lenticulaires ou des petits bouchons liégeux (« dry core »). Un champignon voisin, le Rhizoctone violet R. crocorum, se rencontre parfois en sol humide après certaines cultures comme la betterave et se présente sous la forme de filaments mycéliens de couleur violette à la surface des tubercules et des stolons qui peuvent évoluer en pourriture. Pour la certification des plants de pomme de terre, la notation du rhizoctone est faite selon une échelle

visuelle officielle. Lutte

• Utilisation de plant sain, • Rotations longues, • Plantation en sol réchauffé et bien

préparé, • Délai défanage – récolte pas trop

long, Utilisation de fongicides en traitement de plant, occasionnellement du sol : Monceren (pencycuron), Dithane (mancozèbe),

Chimonanthe, chimonanthus : floraison d’hiver Le chimonanthe est un des plus beaux arbustes à fleurir l’hiver. La plantation, la taille et l’entretien sont autant de gestes qui vous aideront à améliorer la croissance du chimonanthe.

Nom : Chimonanthus praecox, Famille : Calycanthacées, Type : Arbuste, Hauteur : 3 à 5 m, Exposition : Ensoleillée, Sol : Ordinaire, Feuillage : Caduc ou persistant, Floraison : Janvier à mars

Plantation du chimonanthe : Sans importance, au printemps ou à l’automne. • Il est peu sensible à la nature du sol • Préferez une exposition bien ensoleillée pour profiter au maximum de sa belle

floraison. Taille du chimonanthus : Aucune taille n’est nécessaire d’autant que le chimonanthus fleurit sur le bois de l’année précédente.

• Supprimez au fur et à mesure le bois mort et les branches abîmées . Si vous souhaitez rééquilibrer sa silhouette ou réduire sa ramure, attendez néanmoins la fin de la floraison. A savoir sur le chimonanthus : Cet arbuste qui se prononce « kimonante » vous offrira une magnifique floraison dès le mois de janvier et jusqu’à l’arrivée des beaux jours. A la fois odorantes et lumineuses, ses fleurs sauront vous séduire et apporter de la gaïeté, contrastant ainsi avec le froid hivernal. Il ne demande que peu d’entretien si ce n’est un arrosage en cas de fortes chaleurs. Conseil malin sur le chimonanthus : Un paillage peut-être de bonne augure durant l’été. Ne consommez pas les graines qu’il produit car elles sont toxiques. Espèces connues de chimonanthus : Ces derniers proposent un feuillage persistant : Chimonanthus campanulatus, chimonanthus grammatus, chimonanthus nitens

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Chimonanthus praecox Du grec « keimon » hiver et « anthos » fleur, la cause est entendue, il fleurit en janvier ! On peut l’appeler Chimonanthe en français mais ce n’est pas très répandu. Il est aussi nommée par erreur : Calycanthus praecox ou Calycanthus chinensis (du nom de la famille des Calycanthacea à laquelle il appartient). Mais cela introduit

une confusion avec les calycanthes (arbrisseaux originaires d’Amérique, à floraison printanière tel le Calycanthus floridus à petites fleurs rouge foncé, odorante, aux pétales rubanés rappelant de petits nénuphars, appelés arbre aux anémones) Vous avez remarqué les petites fleurs (2 à 2,5 cm) à nombreux tépales (plus de 15) membraneux d’une teinte plutôt jaune avec quelques nuances rouges vers le centre, ainsi qu'une bonne densité de fleurs sur les branchettes. Les sociétaires encore épargnés par l'hyposmie auront apprécié le fort parfum (de jacinthe et miel d’après les écrits) dégagé par les branches en démonstration. Personnellement je penche pour un parfum capiteux poivré. La plante originaire de chine est un arbuste à port plutôt érigé pouvant atteindre 3 à 4 mètres. La taille n’est pas nécessaire du fait d’une croissance relativement lente, elle reste possible ne serait ce que pour favoriser les ramifications et limiter la hauteur. En végétation les feuilles de 10 à 15 cm de long sont rugueuses et pendantes sans grand intérêt esthétique. Elles jaunissent à l’automne et tombent pour laisser toute la place à la floraison. Les fruits sont des capsules ouvertes par un ostiole. Ils sont mûrs (secs) en fin d’été et contiennent de 1 à 6 graines. Les graines sont toxiques. L’horticulture a crée, par sélection, des variétés à floraison plus abondante, et à fleurs un peu plus grandes. Citons les

hybrides Chimonanthus praecox var.grandiflorus 'Concolor' à fleurs jaune pâle et Chimonanthus praecox var.grandiflorus 'Luteus' à fleurs jaune d'or et rouge pourpre. On peut le multiplier par boutures semi-aoutées, ou le reproduire par semis de graines vernalisées, dans ce dernier cas la pureté variétale est aléatoire. Les fleurs se font rares en cette période de l'année. En effet, si l'on considère les plantes ligneuses de nos parcs et jardins, les mois de novembre et décembre sont les plus pauvres en terme de floraisons. Heureusement, certains arbustes nous font le plaisir de fleurir en cette fin d'année, Chimonanthus praecox est l'un d'entre eux. Originaire de Chine, il s'agit d'un arbuste à grand développement, atteignant 3 à 4,5m de haut pour un étalement équivalent. Il fleurit de décembre à janvier. Ses fleurs jaune pâle au cœur

pourpre exaltent un fort parfum épicé. Lorsque la plante est couverte de fleurs, le parfum est perceptible de loin. Au printemps, des fruits apparaissent, dont les couleurs varient du rouge au jaune. Certains peuvent atteindre 6cm de long mais ils sont peu décoratifs. Les feuilles, longues et plus ou moins étroites, se terminent en une extrémité pointue. Leur taille varie entre 7 et 15cm de long. Elles sont aromatiques lorsqu'on les froisse. On retrouve ce caractère chez les Calycanthus, appartenant également à la famille des Calycanthaceae. En fin d'automne, les feuilles se parent d'une belle couleur jaune d'or et tombent avant l'apparition des première fleurs. Chimonanthus praecox apprécie un sol bien drainé, au soleil ou à mi-ombre. Il résiste à des températures allant jusqu'à -25°C. Il existe des cultivars comme 'Grandiflorus' ,aux fleurs d'un jaune plus foncé, au cœur rouge, plus tardives que le type et 'Luteus' , dont les fleurs sont entièrement jaunes et très parfumées. Chimonanthus praecox est la seule espèce du genre à être répandu en culture. Néanmoins il existe d'autres espèces et variétés dignes d'intérêt, notamment parce qu'elles ont un feuillage persistant. � Magnifique sujet au jardin Lecoq à Clermont-Ferrand Chimonanthus nitens, qui fleurit dès la fin septembre mais dont les fleurs sont dépourvues de parfum. Chimonanthus nitens var. salicifolius, aux feuilles très allongées et étroites, rappelant celles de certains saules.

Chimonanthus zhejiangensis, aux feuilles luisantes d'un beau vert foncé.

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GERMANDREE PETIT-CHENE La germandrée petit-chêne est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées.

Les botanistes la nomme "Teucrium chamaedrys", nous la connaissons sous des noms communs, tels que: germandrée officinale, germandrée petit-chêne, pichot-chêne, germandrée feuille de chêne, chasse-fièvre, sauge amère, thériaque d'Angleterre, chêneau, chenette, calamandrier,...

En phytothérapie on utilise les parties aériennes.

1°) Etymologie. - Le nom botanique "Teucrium" vient de "TEUCER", qui fut roi de Troie et le premier à en découvrir les propriétés médicinales. Dans la mythologie grecque, Teucros ou Teucer, fils de Télamon et d'Hésione, est le demi-frère d'Ajax le Grand, selon Homère. Le nom commun "germandrée" est issue d'une altération mal expliquée, du latin "chamaedrys", lui même transcrit du grec signifiant "chêne".

2°) Histoire. Pour Dioscoride (40-90) médecin, pharmacologue et botaniste grec, la germandrée a une action décongestionante de la rate. "Cuite verte dans l'eau, elle aide, prise en breuvage aux spasmes, à la rate endurcie, à l'urine retenue et aux commencement des hydropisies. Elle provoque le flus menstruel et est abortive. Bue avec du vin aigre elle résout la rate et bue avec du vin elle est bonne contre les morsures de serpents venimeux." Pline l'Ancien (en latin Gaius Plinius Secundus) écrivain et naturaliste romain du 1er siècle, retrouve les mêmes indications que dioscoride, il mentionne en plus son action contre la toux. Au Moyen-Âge, cette plante est utilisée contre les obstructions des visceres (foie et de la rate), la jaunisse, la suppression des regles, & l'hydropisie (œdème) commençante. On la destinait à l'évacuation des mauvaises humeurs. Egalement en usage externe contre les panaris et d'autres inflammations, contre les fièvres tièrces, ainsi nommées parce qu'elles revenaient tous les 3 jours. Au XVIéme siècle, Pietro Andrea Matthioli (1501-1577) médecin et un botaniste italien, remet l'usage interne de la germandrée petit chêne à la mode. La germandrée petit-chêne entre dans la composition de la chartreuse et de nombreux alcools apéritifs et toniques.

3°) Habitat. La germandrée petit-chêne affectionne le climat méditerranéen et continental, elle est présente dans une grande partie de l'Europe, et déborde même sur l'Asie et l'Afrique. La germandrée petit-chêne se rencontre sur les terrains arides, les talus et les bois clairs. Elle apprécie une exposition au soleil et un sol léger, voir même calcaire et plutôt sec (très bonne résistance à la sécheresse).

4°) Description botanique. La germandrée petit chêne est une plante gazonnante de 10 à 20 cm, à tiges un peu ligneuses à la base. Ses feuilles sont assez petites, coriaces, épaisses, le limbe est luisant et crénelé. Elles ressemblent à celles du chêne sessile , en plus petites. La fleur est de couleur rose violet (purpurines), les lobes de la lèvre supérieur de la corolle sont placés sur les cotés. Les fleurs sont disposées en verticiles. Le fruit est formé de quatre akènes obovales, nus, glabres, soudés à la base. La floraison à lieu de juillet à septembre. C'est une plante aromatique et très mellifère (le miel que l'on obtient est un des plus aromatiques).

5°) Composition. Une huile volatile, des flavonoïdes, des tanins et des acides phénols.

6°) Propriétés et vertus. La germandrée petit chêne doit être rangée dans la classe des amers aromatiques et être regardée par conséquent comme: tonique, stomachique, fortifiante, apéritive, vermifuge & emménagogue. – Fébrifuge – Digestive - Diurétique - Antiseptique

7°) Indications thérapeutiques. – Goutte – Rhumatismes - Troubles gastriques – Fièvre - Gingivite

8°) Contre-indications & effets indésirables. a) Contre-indication: La germandrée petit chêne est contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitante, ainsi que chez les jeunes enfants. b) Effets indésirables: En 1986, cette plante a reçu une AMM de la phytothérapie comme amaigrissant. Mais en raison de cette hépatotoxicité, la germandrée petit-chêne a été retirée du marché des plantes médicinales en France et sa vente libre a été interdite.

Plus de 30 cas d'hépatites ont été collectés dans les centres de pharmacovigilance en France, principalement chez les femmes de la quarantaine. Les atteintes étaient observées lors de prises à doses thérapeutiques (600- 1600 mg/j) et ceci sous diverses présentations commerciales : infusions, capsules, préparations magistrales, etc. L'atteinte hépatique est principalement caractérisée par une hépatite aiguë cytolytique survenant en moyenne au bout de 2 mois de traitement. Quelques cas d'hépatites fulminantes ont été observés, dont certains avec une évolution fatale. La guérison a été observée dans tous les autres cas après interruption du traitement. Un cas de cholangite d'évolution prolongée mais régressive a également été observé. Chez quelques malades, l'atteinte hépatique a eu une évolution plus insidieuse et a été découverte au stade d'hépatite chronique, voire de cirrhose, surtout lors de traitements prolongés ou de prise de larges doses.

La toxicité de cette plante est liée à la présence de diterpénoïdes transformés par des cytochromes P450, en particulier ceux de la famille 3A en des métabolites réactifs. Les métabolites toxiques formés déplètent le glutathion et altèrent le cytosquelette et la membrane cellulaire.

Semer la mâche La mâche est une petite salade sauvage, cultivée de préférence en hiver. Ses feuilles plates, spatulées et légèrement charnue se mangent en salade, seules ou accompagnées. La mâche représente un apport en vitamine C et en fer bienvenu du début de l'automne au début du printemps, profitez-en tout l'hiver La mâche, Valerianella locusta, est une salade bisannuelle formant une rosette de feuilles très serrées. Ces dernières sont plates et spatulées, légèrement charnues, d’un vert blond ou foncé. Sa tige porte des bouquets de très petites fleurs bleu pâle. Commune dans presque toute l'Europe, elle est cultivée dans les jardins depuis le XVIIe, notamment dans le

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Val de Loire. Elle a plusieurs noms : blanquette, clairette, boursette, galinette, doucette… Elle se déguste préférentiellement de l'automne à la fin de l'hiver, même si certaines variétés peuvent être récoltées tout au long de l'année. Sa saveur est très douce, et cette salade est riche en vitamine C et en fer, un apport bienvenu au cœur de l'hiver. Ses feuilles se mangent crue en salade, seule ou accompagnée de céleri, ou de betterave potagère cuite. A savoir : la mâche se cultive très bien en bac Variétés de mâche Il existe différentes variétés de mâche, parmi les plus courantes et les plus intéressantes : - Mâche à grosse graine : semis précoces, grandes feuilles allongées, d’un vert pâle. - Mâche verte de Cambrai : très résistante au froid aux feuilles larges et arrondies. - Mâche verte à cœur plein : rosette dense, légèrement dressé, formée de feuilles assez courtes lisses et bien verte. - Mâche 'Coquille de Louviers' : récolte jusqu’à la fin de l’hiver, même dans les régions les plus froides. - Mâche 'Agathe': variété à feuilles rondes et larges d'un beau vert soutenu - Mâche Palace: à récolter toute l'année, très productive, feuilles en forme de cuillère - Mâche 'Vit': variété intermédiaire de la mâche à grosse graine et la verte de cambrai. Se récolte tout l’hiver, longues et larges feuilles très tendres. Réputée résistante à toutes les maladies - Mâche d’Italie, Valerianella eriocarpa : recommandée pour les régions méridionales. Semer la mâche Dans quel sol semer la mâche ? - La mâche aime les sols fermes et frais lors du semis. Ne labourez donc pas avant le semis, griffer légèrement la surface suffit. Peu exigeante, elle se contente des restes de fumure de la culture précédente. Sous quelle exposition semer la mâche La mâche apprécie l'ombre, semez-la sous le couvert des arbres fruitiers ou en culture intercalaire des choux, oignons, carottes, navets, tomates ou même courgettes, ces dernières seront arrachées bien avant la récolte de la mâche. Quand semer la mâche ? La mâche se sème toute l'année, toutefois si vous souhaitez en récolter tout l'hiver, échelonnez vos semis de juillet à octobre. Comment semer la mâche ? Formez des sillons de 2-3 cm de profondeur, espacés de 20-30cm, ou des carrés de culture dont la terre aura été griffée en surface et non ameublie en

profondeur. Semez en ligne dans les sillons ou à la volée sur les carrés. N'enfouissez pas les graines mais recouvrez-les très légèrement de terre. Tassez le sol avec le dos du râteau. Gardez la terre fraiche par des arrosages réguliers jusqu'à la levée (12 à 15 jours). Au besoin, ombrez le sol par un voile ou un léger paillis. Sarclez et binez pour éliminer les mauvaises herbes et aérez le sol entre les plantules. Comptez 300 à 500g de salade au m². Suivez nos conseils en vidéo sur le semis de la mâche La mâche est la variété de salades la plus cultivée en hiver, certaines variétés sont même cultivables toute l’année. Peu exigeante, la mâche accepte tout type de sol. Semez-la de la mi-juillet à la fin octobre dans un sol ameubli en surface, par un simple coup de râteau qui élimine aussi les mauvaises herbes. Arrosez la parcelle destinée à la mâche. NB : Formez au râteau une légère bassine pour optimiser l’arrosage Semez en ligne ou à la volée. Commencez par les bords puis revenez vers le centre. Ne semez pas trop, mais répétez l’opération du mois de juillet au mois d’octobre dans des espaces différents. Saupoudrez ensuite de terreau. Recouvrez ainsi les graines d’1mm seulement. Tassez pour que les graines collent bien à la terre humide et au terreau.

Recouvrez de cagettes pour éviter le dessèchement trop rapide de la terre. Arrosez copieusement pendant 2 à 3 semaines car la mâche met beaucoup de temps pour germer. Gardez bien le terrain humide jusqu’à ce que les graines aient germées. Pour avoir de belles récoltes de mâche d’octobre à mars, faites des semis réguliers de juillet à octobre.

Quand et comment planter de l’ail ? •

Après avoir longtemps planté l’ail en février-mars, j’ai observé que mes rendements étaient un peu moins bons depuis 2-3 ans. Alors cette année, je tente la plantation d’automne, les hivers bretons assez doux devraient le permettre ! Attention par chez vous en revanche, ce n’est peut être pas possible. Par contre, la méthode sera la même =). Deux périodes pour planter l’ail Comme je le disais, l’ail se plante soit à l’automne (octobre-novembre), soit en fin d’hiver/début de printemps (février-mars voire avril) selon les variétés plantées et le climat de votre région. Voici donc les règles générales :

• Les ails (ou aulx) violets se plantent à l’automne notamment car ils ne se conservent que rarement au delà du mois de janvier. Un petit peu frileux, ils se plaisent mieux dans les régions aux hivers doux.

• Les ails blancs se plantent de préférence à l’automne et en régions aux hivers doux à peu rigoureux. Ils peuvent néanmoins être plantés en février-mars si les hivers sont trop rudes bien que ce ne soit pas l’optimal.

• Les ails roses ou rouges se plantent en fin d’hiver/début de printemps. Ils

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sont donc parfaits pour les régions aux hivers très rudes. Bien sûr, ce ne sont ici que des règles générales qui peuvent varier un peu selon les variétés. Donc comme toujours, regardez les indications propres aux variétés que vous souhaitez cultiver ! Pour ma part, j’ai opté pour le violet Germidour.

La plantation d’ail pas à pas L’ail est généralement commercialisé sous forme de tête (ou bulbe) composée d’une quinzaine de gousses (plutôt appelées caïeux en jardinage). Ce sont ces caïeux que l’on plantera. Je lis souvent qu’il ne faut planter que les caïeux situés à l’extérieur car ceux centraux sont trop petits pour donner quelque chose (il est vrai qu’ils sont généralement un peu plus petits comme vous pouvez le voir, à droite sur la photo suivante). Quoiqu’il en soit, j’ai toujours planté les caïeux centraux et ils m’ont toujours donné satisfaction (même s’il arrive en effet que les têtes formées soient un peu plus petites). Personnellement, je trouve que c’est un avantage que ces caïeux donnent de plus petites têtes car ainsi j’alterne gros et petits caïeux à la plantation et chacun trouve ainsi toute la place dont il a besoin pour pousser. Enfin, revenons en à nos moutons !

La plantation de l’ail se fait dans un sol très bien drainé. En effet, comme un grand nombre de bulbes (oignons et échalotes notamment), l’ail n’apprécie guère l’excès d’humidité qui le fait pourrir. Si vous avez une terre lourde,

n’hésitez pas à y ajouter du sable pour l’alléger et améliorer le drainage. Pour des raisons similaires, si votre région est soumise à des pluies régulières il est conseillé de planter l’ail sur des buttes. Ainsi surélevée, la terre est mieux drainée et l’eau ne stagne pas autour des caïeux. En revanche, l’ail étant peu exigent, il est inutile d’amender votre sol avant la plantation. Enfin, plantez dans un sol meuble et fin dans lequel vos ails grossiront sans encombres. J’expérimente depuis plusieurs temps une culture sans travail du sol et donc je n’ai pas eu besoin de toucher à la terre pour qu’elle soit prête pour la plantation. C’est assez stupéfiant.

La première étape, bien sûr, consiste à retirer les caïeux en prenant garde de ne pas les abimer. Retenez bien la forme des caïeux, la partie inférieure est plate tandis que la partie supérieure forme une pointe. Il s’agit ensuite de planter chaque

caïeux à 10-15 cm en tous sens. Si vous avez bien suivi, vous alternerez caïeux extérieurs et intérieurs n’est ce pas? =). Pour la plantation, j’opère simplement en enfonçant les caïeux pointes vers le haut. Je les enfonce directement à la main, sans faire de pré-trous au plantoir, afin de bien faire adhérer l’ensemble à la terre. Je laisse toujours dépasser un peu la pointe hors du sol. Je termine par un paillis clairsemé, pour maintenir la vie du sol mais sans retenir trop d’humidité. Inutile d’arroser , les prochaines pluies s’en chargeront et il n’y a plus qu’à attendre

le début de l’été pour récolter de belles têtes d’ail !

Quand et comment planter

l’échalote?

Après la plantation de l’ail, je continue avec les échalotes, traditionnelle plantation d’octobre chez moi! Jusque là, je cultivais toujours l’échalote de type demi-longue ou cuisse de poulet, grands classiques qui me font rarement défaut. Toutefois, cette année je teste une variété ronde, la Red Sun dont je n’entends que du bien, tant sur le plan gustatif que sur le plan conservation. J’espère qu’elle sera à la hauteur, sinon certains vont m’entendre =). Cette culture est vraiment simple à réussir et il serait dommage de s’en priver !

Plantation d’automne ou de printemps ? Comme pour l’ail, on plante l’échalote à deux périodes, ici aussi selon les variétés et le climat de votre région ! En revanche, on distingue seulement deux types d’échalotes :

• Les variétés “grises” : elles se plantent impérativement en automne (de préférence en octobre-novembre, mais on peut pousser jusqu’à décembre) car elles ne se conservent que très rarement après le mois de décembre. Pour cela, elles se plaisent mieux dans les régions aux hivers doux (Midi et façade atlantique).

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• Les variétés dites “traditionnelles” (ou de type Jersey) : de meilleure conservation, elles peuvent se planter en automne (même période que les grises) ou alors patienter pour une plantation de printemps (de février à avril). En revanche, elles sont un peu plus frileuses que les variétés grises et les plantations d’automne sont alors réservées exclusivement aux régions aux hivers doux, les autres devant attendre le printemps.

Comme toujours, je vous donne ici des indications générales à adapter en fonction des variétés choisies. D’autant plus que l’on voit maintenant de nouvelles variétés issues de croisement entre échalotes traditionnelles et échalotes grises, classées dans la catégorie des échalotes grises mais qui peuvent être plantées au printemps… La plantation des échalotes pas à pas Si l’on trouve parfois des graines d’échalote de type Jersey, le plus pratique est de procéder à la plantation de petits bulbes ou caïeux. Avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous présenter la méthode que j’utilise pour planter les échalotes, j’aimerais faire un petit point sur le sol. Comme l’ensemble des bulbes (ail et oignon au premier rang), l’échalote est très peu exigeante donc aucun apport préalable n’est nécessaire (et d’ailleurs on ne plante pas l’échalote dans un sol fraichement fumé). En revanche, il est important que le sol soit très bien drainé, pour permettre une évacuation rapide de l’eau et que les caïeux ne pourrissent pas. Aussi, si vous vivez dans une région humide ou alors que votre terre est argileuse et se gorge d’eau facilement, il est plus que conseillé de cultiver l’échalote sur butte et d’y adjoindre un peu de sable. Voilà, j’en ai fini de mon petit point sol =).

La plantation des échalotes n’a rien de compliqué en soi, il suffit simplement de respecter quelques règles. Je plante les caïeux distants de 15 à 20 centimètres en tous sens. C’est plus que pour l’ail et l’oignon, mais les nouveaux bulbes formés se développent en étoile et nécessitent un peu plus d’espace pour grossir correctement. Pour planter en lignes droites, j’utilise un cordeau ou mieux je laisse une légère empreinte dans le sol avec une tige de bambou ou un fer à béton. Je n’ai plus qu’à suivre cette empreinte et enfoncer les caïeux à la main en veillant à laisser dépasser un peu le sommet. Je n’utilise surtout pas de plantoir. Inutile, il donne en plus de moins bons résultats car souvent, les caïeux sont moins en contact avec la terre et reprennent moins bien. Attention en plantant à ne pas retourner les caïeux ! Le haut vers le haut et le bas vers le bas =). Bon d’accord, je vais essayer d’être plus clair. La partie un peu aplatie du caïeu (comportant parfois quelques débuts de racines) se place en bas, tandis que la partie plus pointue se place en haut !

Enfin, aucun arrosage et un très léger paillis clairsemé pour terminer et on attend la récolte qui devrait se faire entre juillet et août. Je ne laisse jamais de sol nu au potager (ou alors très peu de temps, pour un semis de graines fines par exemple),

donc en effet je paille aussi mes cultures de bulbes. Si votre paillis est bien dosé, il permettra à votre sol de rester bien meuble et bien vivant sans entraîner de pourriture des bulbes. Il s’agit simplement de voir le sol à travers le paillis.

Lutte contre le frelon asiatique Le frelon asiatique met en danger la biodiversité, car il chasse de multiples espèces d'insectes. Lorsque ceux ci se font plus rares, il se consacre alors à la chasse aux abeilles. Par l'importance de sa population, il met grandement en danger la chaîne alimentaire en réduisant considérablement la population des insectes pollinisateurs. Attention, le frelon asiatique est dangereux! L'emplacement des nids est imprévisible et il peut être très agressif pour défendre son territoire!

Au printemps

La femelle fondatrice du frelon asiatique émerge de l'hibernation pour construire un nid primaire. Elle est à ce moment là très vulnérable car elle est seule pour se nourrir, construire son premier nid et nourrir ses larves.

Le moyen le plus efficace pour la combattre pendant cette période est de la piéger en l'attirant grâce à un appât sucré (bière et sirop) dans un piège cloche. Pour ne pas porter atteinte à la biodiversité, les pièges sont mis en place fin mars pour être retiré fin juin. Mâle ou Femelle ? Mâle ou Femelle ? Comment répondre à cette question essentielle ? En fait, la réponse se décline en différences faciles à retenir ! Le spécimen, a-t-il deux petits ronds jaunes en bout d’abdomen, coté ventral ?

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Si oui, c’est un mâle ! Voir la photo ci-dessous ! Les antennes ont-elles une allure arrondie ou bien rectiligne ? Arrondie pour les mâles, plutôt rectiligne pour les femelles ! Les antennes sont-elles constituées de 10 anneaux ou bien de 11 anneaux ? 10 anneaux, c’est une femelle, 11 c’est un mâle ! A t-il un dard ou n’en a t-il pas ? Elle en a un, il n’en a pas ! Si vous êtes piqué, c’est une femelle ! Si vous voyez un frelon asiatique entre le 15 février et le 1er mai, c’est une femelle ! Une femelle fondatrice qui plus est ! Ce sont les seules en capacité de passer l’hiver en hibernant. Il faut la capturer afin de l’empêcher de générer une colonie de plusieurs milliers d’individus qui seront nourris de plusieurs dizaines de milliers d’insectes (les abeilles en priorité) pendant la belle saison qui suit. Cette colonie sera tous les jours plus dangereuse à l’approche du nid et génèrera plusieurs centaines de femelles fondatrices qui hiberneront l’hiver d’après dans les parages, infestant encore plus la zone. Pièges, filet à papillon, raquette électrique, paire de ciseaux, abat guêpe, pinces barbecue, pince à thé, aspirateur, jet d’eau savonneuse ou lasso de Buffalo ou chalumeau, tout est bon pour les capturer et les éliminer ! ! ! . . .

Mâle ou Femelle ? Mâle ou Femelle ? Comment répondre à cette question essentielle ? En fait, la réponse se décline en différences faciles à retenir ! Le spécimen, a-t-il deux petits ronds jaunes en bout d’abdomen, coté ventral ? Si oui, c’est un mâle ! Voir la photo ci-dessous ! Les antennes ont-elles une allure arrondie ou bien rectiligne ? Arrondie pour les mâles, plutôt rectiligne pour les femelles ! Les antennes sont-elles constituées de 10 anneaux ou bien de 11 anneaux ? 10 anneaux, c’est une femelle, 11 c’est un mâle ! A t-il un dard ou n’en a t-il pas ? Elle en a un, il n’en a pas ! Si vous êtes piqué, c’est une femelle ! Si vous voyez un frelon asiatique entre le 15 février et le 1er mai, c’est une femelle ! Une femelle fondatrice qui plus est ! Ce sont les seules en capacité de passer l’hiver en hibernant. Il faut la capturer afin de l’empêcher de générer une colonie de plusieurs milliers d’individus qui seront nourris de plusieurs dizaines de milliers d’insectes (les abeilles en priorité) pendant la belle saison qui suit. Cette colonie sera tous les jours plus dangereuse à l’approche du nid et génèrera plusieurs centaines de femelles fondatrices qui hiberneront l’hiver d’après dans les parages, infestant encore plus la zone. Pièges, filet à papillon, raquette électrique, paire de ciseaux, abat guêpe, pinces barbecue, pince à thé, aspirateur, jet d’eau savonneuse ou lasso de Buffalo ou chalumeau, tout est bon pour les capturer et les éliminer ! ! ! . . .

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Frelon asiatique : sachez le reconnaître Contenu de la page : Frelon asiatique : sachez le reconnaître Plus de 1000 nids de frelons asiatiques ont été détruits en 2014 en Ille-et-Vilaine. Le frelon asiatique tue les abeilles ouvrières des ruches pour nourrir ses larves. Une dizaine de frelons peuvent suffire pour décimer une ruche entière. Pour éviter la destruction de nos précieuses ruches et tout risque pour la santé publique, il est donc important de bien le reconnaître et de faire intervenir les professionnels compétents. Comment reconnaître le frelon asiatique ? Il mesure entre 20 et 30 mm. Son thorax est brun foncé et il possède sur l’abdomen une seule grande rayure jaune-orangée.

Qui prévenir ? Si vous pensez avoir localisé un nid de frelons asiatiques, contactez la FGDON d’Ille et Vilaine qui est le référent départemental : 02 23 48 26 23 - [email protected] Plus d’informations sur www.fgdon35.fr Un professionnel viendra authentifier leur présence et procèdera à la destruction du nid. Nids de guêpes, abeilles ou frelons communs Vous devez dans ce cas faire intervenir une entreprise spécialisée dont vous trouverez les coordonnées dans les Pages jaunes (rubrique "Destruction de nids de guêpes"). Le coût de l’intervention est à votre charge. Les pompiers n’interviennent qu’en cas de danger immédiat. Leur intervention est également payante. Avec la chute des feuilles, de nouveaux nids sont encore localisés : ces nids doivent être considérés comme étant en fin de vie. Une activité minimale peut éventuellement y être observée, cependant tout traitement est désormais inutile

car les nouvelles reines ont déjà quitté le nid à la recherche d’un abri pour l’hiver. Ces nids vont se dégrader progressivement avec le vent et la pluie et ne seront en aucun cas réoccupés l’année prochaine. Par conséquent, il est inutile de faire procéder à leur destruction car l’opération n’aurait aucune justification réelle et constituerait pour vous une dépense inutile.

Piège à femelles fondatrices frelon asiatique, très sélectif - Plan & Photo ! Piéger les femelles fondatrices de frelon asiatique, et seulement elles ! Génial ! C'est un rêve de printemps ! Pour qui a compris qu'il vaut mieux prévenir que guérir ! En effet, attraper toutes les femelles fondatrices de tout le voisinage évite qu'elles ne fassent des nids, évite l'hécatombe d'abeilles et de pollinisateurs pour nourrir les larves (jusqu'à 40000 alvéoles dans un gros nid), évite que le verger et le potager n'en subisse les conséquences, mais aussi la Nature (faune et flore) dont on parle tant depuis quelques années ! Ça paraît évident ! - Mais le piégeage des femelles fondatrices est tout de même contesté par certains ! Ce serait même contre productif, d'après eux ! ? ? ? Dur à comprendre, dur à croire, pour ma part ! D'ailleurs, je contesterai tant que les arguments ne seront pas crédibles !!! Autre polémique : les pièges font plus de mal que de bien ! Disent certains ! Mais que dire des bombes insecticides, des pare brises des véhicules, des pesticides agricoles ou de la pollution généralisée autorisée par les Pouvoirs publics ? ? ! Au point que les hirondelles ou autres oiseaux n'ont plus rien à becqueter. Même le frelon "crabro" (notre bon vieux frelon bien de chez nous) n'a plus rien à ramener au nid car le frelon asiatique (beaucoup plus vorace et mille fois plus nombreux maintenant en Gironde) bouffe tout sur son passage ! ! ! . Alors est venu le temps de trancher ! Et pour ma part, je mets à votre disposition des plans et photos pour fabriquer votre piège très, très, très sélectif ! ! ! Vous avez dit sélectif ? - Non, j'ai dit très, très, très sélectif ! ! !

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Une petite visite sur le site de AAAFA (Association Action Anti Frelon Asiatique) vous en dira plus sur les critères de sélectivité. N'en faire qu'un seul, n'est pas rentable, car plus on en fabrique, plus on peut en distribuer au voisinage, et là c'est le jack-pot ! En effet, piéger tout seul dans son coin, n'évite pas des nids ailleurs. Il faut donc tenter de piéger toutes les femelles fondatrices du coin ! Au sortir de l'hiver, les frelonnes ne vont pas chercher loin, elles se ravigotent d'abord, et les fleurs les plus proches sont les meilleures ! Alors, si vous avez des camélias à fleur simple, ils seront en fleur dès février, et les frelonnes du quartier leurs rendront visite ! Ne loupez pas le coche ! Installez y, coté soleil : un (ou plus) piège très, très très sélectif ! Vous m'en direz des nouvelles ! Et si votre voisinage au plus large en fait autant, je suis prêt à parier que vous ne verrez pas de frelon l'été prochain ! ! ! . . .

Et maintenant : Travaux pratiques ! ! ! Attention tout de même de ne pas vous blesser !

Mâle ou Femelle ? Mâle ou Femelle ? Comment répondre à cette question essentielle ? En fait, la réponse se décline en différences faciles à retenir !

Le spécimen, a-t-il deux petits ronds jaunes en bout d’abdomen, coté ventral ? Si oui, c’est un mâle ! Voir la photo ci-dessous ! Les antennes ont-elles une allure arrondie ou bien rectiligne ? Arrondie pour les mâles, plutôt rectiligne pour les femelles ! Les antennes sont-elles constituées de 10 anneaux ou bien de 11 anneaux ? 10 anneaux, c’est une femelle, 11 c’est un mâle ! A t-il un dard ou n’en a t-il pas ?

Elle en a un, il n’en a pas ! Si vous êtes piqué, c’est une femelle ! Si vous voyez un frelon asiatique entre le 15 février et le 1er mai, c’est une femelle ! Une femelle fondatrice qui plus est ! Ce sont les seules en capacité de passer l’hiver en hibernant. Il faut la capturer afin de l’empêcher de générer une colonie de plusieurs milliers d’individus qui seront nourris de plusieurs dizaines de milliers d’insectes (les abeilles en priorité) pendant la belle saison qui suit. Cette colonie sera tous les jours plus dangereuse à l’approche du nid et génèrera plusieurs centaines de femelles fondatrices qui hiberneront l’hiver d’après dans les parages, infestant encore plus la zone. Pièges, filet à papillon, raquette électrique, paire de ciseaux, abat guêpe, pinces barbecue, pince à thé, aspirateur, jet d’eau savonneuse ou lasso de Buffalo ou chalumeau, tout est bon pour les capturer et les éliminer ! ! ! . . .

Différents matériaux peuvent être utilisés, suivant votre niveau de capacité au bricolage, la seule précision à avoir est pour la fabrication de la barrière sélective (pièce couleur jaune) qui empêche la sortie du frelon asiatique à 5,5 mm !

Astuces : - percer les trous de l'anse, avec un fer à souder à panne conique chauffé à 180 °C ou tout simplement avec un clou chauffé à la flamme, du gaz de la cuisinière ou autre flamme. - pour la fenêtre, utiliser une section de profilé en U de 25 mm, chauffée à la flamme ou montée sur panne de fer à souder toujours à 180°C. - la plage d'envol peut être confectionnée avec du profilé plat de PVC (cas de la photo), ou du bois (balsa, planche fine de cageot, abaisse langue, etc.) ou toute autre matière rigide, claire non conductrice de la chaleur, résistante aux ultra violets et facile à découper.

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- la mousse à bulle ouverte peut être remplacée par une matière spongieuse afin de diffuser les arômes de l'appât, et flottante afin de servir de radeau et éviter la noyade des insectes entrés dans le piège. Dans l'objectif qu'ils puissent rester indemnes et ressortir par la plage d'envol, ou bien que vous puissiez ouvrir le piège et les relâcher. Sachant que le frelon piégé sera d'autant plus attirant pour les autres frelons, qu'il restera vivant dans le piège. Mais si vous avez peur qu'il ne s'en aille : un petit séjour au micro onde en viendra à bout en quelques secondes. - si vous posez votre piège à terre, remplacez la mousse par du gravier fin, il aura l'avantage d'être plus stable. Cependant il ne faudra pas que l'appât liquide n'arrive au niveau supérieur du gravier, afin d'éviter que les insectes ne se mouillent les ailes.

L'autre détail important est la période de piégeage : du 15 février au 1er mai ! En effet, après le 1er mai, les frelons asiatiques que vous attraperez seront sûrement des ouvrières ! Après le 1er mai, mieux vaut chercher le nid, car les femelles fondatrices restent au nid pour pondre, c'est leur seule occupation ! Ce sont les ouvrières, nouvelle génération qui font le reste ! Après le 1er mai, si vous apercevez encore des frelons asiatiques roder, c'est qu'un nid s'est constitué dans le quartier. Il est bon de laisser le piège en place, mais il est très important de remettre le bouchon de la bouteille après avoir percé le bouchon de 3 trous de 8 mm de façon à limiter l'entrée du piège. Ainsi le frelon "crabro" et les papillons ne seront pas piégés ! Pie contre Velutina = Nuisible contre nuisible ! Et si la Pie bavarde devenait le prédateur N°1 du frelon asiatique ? Nuisible contre nuisible, vorace contre vorace ! Qui gagnerait ? - Et qui prendrait la plumée ?

La pie est classée nuisible depuis longtemps, et pourrait ne plus l'être ! (voir Conseil d'Etat) Le frelon asiatique l'est depuis décembre 2012,

Jean-Paul a un vrai rêve d'Anti frelon asiatique : rendre les pies du quartier, addict à "velutina", afin qu'elles aillent se servir toutes seules dans les nids et en deviennent le prédateur n° 1. Il est bien connu que la pie jacasse et il compte bien sur elles pour qu'elles se le disent, entre elles bien sûr ! Il est bien placé pour cette expérience, car avec Jacques, ils détruisent des nids de frelons chinois, en veux-tu ? en voilà ! Et proprement qui plus est ! Pour eux les insecticides sont à bannir ! Pour eux, détruire le prédateur n°1 des abeilles avec des insecticides, c'est une Honte ! Avec un grand "H" ! ! ! . . . Une Aberration avec un grand "A" ! Chaque nid tué proprement (sans insecticide) est servi sur un plateau, juste devant la fenêtre de sa cuisine. La reconduction de dérogation sur l'utilisation du SO² pour détruire les colonies de frelons asiatiques, se fait attendre ! Solution reconnue propre ! ! ! . . . Et comment faire quand les nids sont hauts ? ! . . . Si vous connaissez quelqu'un qui a le bras suffisamment long, jacassez-lui ! ! ! . . .

Dans l'attente de cette reconduction, Jean-Paul, pragmatique, soigne ses pies, les mésanges, merles, hérissons et autres pics-verts du quartier, avec des plateaux de nids fraîchement récupérés des destructions, toujours sans insecticides ! Un juste retour en nourriture aux oiseaux, que "vespa velutina nigrithorax" a détourné à son profit. Tous les droits de copie d'expérience sont autorisés, mais n'oubliez pas : PAS D'INSECTICIDE ! ! ! . . .

Cependant nous avons Claude, ami jardinier de Sainte Foy de Peyrolieres qui a fait une chasse remarquable, voir son tableau ci-dessous/

Apithérapie : les mille et une façons de se soigner avec les produits de la ruche

L’idée de s’enduire le corps de miel ou de se faire piquer par des dizaines d’abeilles à des fins thérapeutiques peut sembler saugrenue. C’est pourtant le principe de l’apithérapie. Une forme de médecine douce qui consiste à se soigner avec les produits de la ruche. Le miel, le pollen ou encore le venin d’abeille sont une synergie d’éléments issus de la nature dont les propriétés médicinales sont extrêmement vastes. L'apithérapie consiste à utiliser ces produits précieux et naturels à des fins thérapeutiques. Et la pratique n’a

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rien de nouveau. Déjà en Égypte antique - mais aussi chez les Incas, en Chine ou en Grèce antique -, on n’attribuait pas moins de 48 usages pharmaceutiques aux produits des abeilles, tant pour soigner les vivants que pour embaumer les morts. Aujourd’hui, face à l’essor des médecines alternatives, l’apithérapie bénéficie d’une popularité croissante. Bio à la Une fait le point sur les mille et une vertus santé des produits de la ruche. Le miel : De manière générale la richesse en vitamines et oligo-éléments du miel en fait également un excellent redynamisant, tant sur le plan physique qu’intellectuel. Grâce à son action antibactérienne, le miel est couramment utilisé pour soulager les diverses infections liées au froid, comme la toux, les maux de gorge et les troubles du système respiratoires. Une propriété qui lui confère également une action cicatrisante notable. Des études cliniques ont attesté de l'efficacité du miel dans le traitement de plaies ou de brûlures. Démontrant son action régénératrice pour les tissus. En Inde et en Amérique centrale, on recourt à certains miels pour traiter certains troubles oculaires comme les cataractes ou les conjonctivites par cataplasme. La gelée royale : Aussi surnommée le lait des abeilles dans le jargon apicole, la gelée royale est une sécrétion blanchâtre produite par les abeilles nourricières. Elle est destinée aux larves et à la reine, exclusivement. Sa richesse nutritive en fait un élément tonifiant et revitalisant pour le système immunitaire. Elle contribue également à la vitalité de l’organisme en jugulant le développement de bactéries pathogènes et virus. La propolis : La propolis est un mélange résineux de couleur sombre composé d’éléments végétaux et utilisé pour tapisser l’intérieur de la ruche afin de l’aseptiser et d’en assurer l’étanchéité. Cette résine est particulièrement chargée en vitamines et antioxydants. En application externe, on l’utilise pour apaiser et aider à la cicatrisation des plaies et brûlures, de la même façon que le miel, mais aussi pour traiter certaines formes d’infections et d’herpès vaginaux. Ses propriétés désinfectantes, antimicrobiennes et antifongiques en font un remède naturel contre certaines infections, notamment buccales. On peut y recourir pour soigner une gingivite ou un abcès ainsi que pour prévenir la formation de caries. On lui prête aussi une action curative sur certaines infections des voies respiratoires. Des essais cliniques ont démontré son efficacité sur la réduction de l’intensité et de la fréquence de crises d’asthme. Le pollen : Tonifiant, stimulant, détoxifiant, et la liste est encore longue. Le pollen recèle d’incroyables propriétés pour l’organisme. Il équilibre notamment la flore intestinale, et améliore le confort digestif tout en boostant les défenses immunitaires. Le pollen est particulièrement riche en oligo-éléments et en acides aminés, ce qui en fait un élément de choix pour les personnes convalescentes ou âgées

en perte de tonus. Le venin : C’est probablement l’élément le plus étonnant lorsque l’on aborde les vertus thérapeutiques des produits de la ruche. Davantage connu pour les allergies qu’il peut occasionner, le venin d’abeille présente pourtant d’étonnantes propriétés médicinales. On l’emploie notamment pour traiter les douleurs musculo-squelettiques telles que l’arthrite ou la tendinite. Il s’agit d’une méthode courante en Asie, notamment en Chine ou en Corée, bien qu’elle ne fasse pour l’instant l’objet d’aucune validation scientifique. À la suite d'un traitement à base de venin, d’anciens malades disent même avoir guéri leur sclérose en plaques.

AVIS DE CONVOCATION POUR L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION DES

JARDINIERS DU CERCLE DES FONTAINES L’Assemblée Générale de l’association des Jardiniers du Cercle

des Fontaines est convoquée le lundi 11 janvier 2016 salle Duffaut à Fonsorbes à 20h. Ce message tient lieu de convocation. L’ordre du jour sera le suivant :

- compte rendu d’activité de l’année 2015 projeté par diaporama,

- bilan financier 2015, - fixation des objectifs 2016 - questions diverses de l’assemblée, - élection du nouveau Conseil d’Administration suivie

de l’élection du bureau, La réunion de l’assemblée sera suivie d’une collation au cours de laquelle nous tirerons les rois. Les adhérents qui souhaitent s’investir au sein du CA et du bureau de l’association sont priés de se faire connaître soit par courrier ou par mail aux coordonnées en en tête de la feuille de chou. Cette année, en raison du décès de notre ami trésorier, nous avons eu des difficultés pour être en règle avec la règlementation mais cela ne peut perdurer et, si nous n’arrivons pas à constituer un conseil d’administration et un bureau complets, il en y va de la survie légale de notre association. Par ailleurs cela permettra également un renouvellement des membres investis dont la présence assurera une nouvelle dynamique. Comptant sur votre engagement le bureau

LE CALENDRIER LUNAIRE D’ALAIN CAMBOULIVES