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Le chef de la diplomatie envisite officielle à Windhoek

P.6 P.3Amélioration du climat des affaires

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Selon la CNDH, à Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

* La compagnie a informé les entreprises de ses innovations essentielles

* Il est envisagé le transfert d’animauxsauvages de la Namibie vers le Togo.

Me Fiatouwo Sessenou, Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie

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Conférence

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Livre

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que le cinéma vérité et coup-de-poing de Mendoza (prix de la miseen scène à Cannes pour Kanatayen 2009), les pieds dans les bas-fonds de Manille, devient une formede cinéma officiel du régime. Le réa-lisateur affichant son soutien au shérifDuterte et à sa politique ultraviolente,en 2016: "S’il y a une personne quicomprend la situation, c’est le prési-dent. Je sais que beaucoup de gensne soutiennent pas tout ce qu’il fait.Mais, quand on connaît la situation,on sait qu’il fait ce qu’il faut faire."

Pour rappel, la guerre antidrogueest une hécatombe qui aurait fait, se-lon les ONG et des experts indépen-dants, près de 20 000 morts. La po-lice et des miliciens, coutumiers desmeurtres extra-judiciaires, n’hésitantpas à fabriquer des preuves et à bi-donner des rapports.

Cinéma

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Brillante Mendoza signe un dealavec Netflix pour une série télé sur lalutte antidrogue aux Philippines.

Star du cinéma indépendant, invitérégulier des festivals, le cinéaste phi-lippin Brillante Mendoza vient de si-gner un accord avec Netflix pour lacoproduction d’une série télé, qui de-vrait être diffusée à partir du 9 avril.La plateforme de SVOD américainereprend en fait les droits de diffusionde Amo, produit initialement par lachaîne philippine TV5. "Ce qui est for-midable avec cet accord, s’estréjouitMendosa, c’est qu’il devrait per-mettre d’élargir l’audience du cinémaphilippin et le sortir du circuit des fes-tivals." Amo (Boss) est décrit commeune série d’action se déroulant surfond de guerre antidrogue lancée parle controversé président RodrigoDutertre. Inquiétant, lorsque l’on sait

Le festival Filbleu organise dans lecadre de sa onzième édition une ta-ble-ronde sur la littérature togolaisesous le thème : " La place des nou-veaux auteurs togolais : pour une miseà jour des programmes scolaires defrançais ". La journée de réflexion estco-organisée avec l’association PenTogo se tiendra ce mercredi de 9 heursà 13 heures au Centre culturelHakunaMatata.

Il s’agit d’une Arlésienne. La ques-tion revient sans cesse mais le sujetn’a jamais été pris en compte par lesautorités de l’enseignement. Le pro-gramme est vieux de plusieurs dé-cennies et les élèves continuent à étu-dier des auteurs poussiéreux alorsque la littérature togolaise connait une

renaissance vitale depuis le début desannées 1990.

Les Béninois ont bougé quelquepeu. Ils ont réussi à introduire desauteurs béninois, Le gong a bégayésigné d’un auteur béninois, et Lerêve étranglé d’Eustache AdétonaPrudencio. En classe de premièrede lycée, il y a entre autres au pro-gramme Si la cour du mouton estsale... de Florent Couao Zotti et enterminale Verre cassé d’AlainMabanckou.

Espérons que le Togo bouge aussiquelque peu. Depuis les années1990, quatre auteurs togolais portentla littérature du pays sur le plan mon-dial. KossiEfoui, Sami Tchak, KangniAlem, Théo Ananissoh, sont les prin-

Dans le cadre de la journée inter-nationale de la Francophonie se tientune conférence sur "Littérature fran-cophone & identité littéraire ", ce20 mars à l’Institut Français du Togoà Lomé.

Les littératures francophonespeuvent être désormais appréhen-dées comme un langage intégralau sens où elles s’affirment de plusen plus comme un mélange degenres et de formes littéraires tou-jours en quête de nouvelles valeursesthétiques, symboliques et philo-sophiques qui, depuis Batouala jus-qu’aux Soleils des indépendancesétaient encore inexistantes. Un desenjeux de la critique de nos joursest de définir la praxis de l’écriturefrancophone afin de comprendre lesvaleurs identitaires qu’elle exprimeà travers la fiction romanesque. "Lit-

Livre Paris a proposé samedi etdimanche sur sa grande scène deux" procès littéraires " au cœur de lastratégie d’innovation de la program-mation déployée par la manifestation.

"J’appelle à la barre..." : quandJean Lebrun (France Inter), en pré-sident de la cour, introduit CatherineCusset, en femme de chambred’Anna Karénine et témoin de mora-lité de la défense, le vrai-faux procèslittéraire de l’héroïne de Tolstoï vientde commencer sur la Grande scènede Livre Paris, dimanche 18 mars,à 18 h, et il connaît son premier grandmoment.

Défileront ensuite le mari délaisséd’Anna, son amant ("L’adultère est

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France

un jeu plus précieux que le ma-riage"), un expert psychiatrique, unepieuse comtesse (Anne Coldefy-Faucard) pour qui "Anna était tom-bée dans le péché", et surtout unprocureur (Bertrand Perier, avocatde métier, auteur chez Lattès), qui afait rire le public (et son éditrice Isa-belle Laffont, dans l’assistance) enhurlant (pour couvrir les appels aumicro de l’hôtesse qui annonçait lafermeture proche) que la culpabilitéd’Anna Karénine ne faisait pas dedoute et qu’elle devait être condam-née ("au nom de tous les cocus quisont dans la salle ou des étudiantsqui ont trop souffert sur ce texte").

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

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Le concept d’agriculture naturelle a été développé par lejaponais Masanobu Fukuoka dans les années 1970, en rup-ture radicale avec l’agriculture industrielle. Sur quels princi-pes cette méthode écologique est-elle fondée ?

L’agriculture naturelle est une pratique agricole qui consiste à "lais-ser faire" le plus possible la nature, en se refusant d’intervenir dansles processus naturels. Elle repose sur l’idée que la nature, quandelle est laissée à son libre cours, est parfaitement capable de fourniraux humains tous les éléments essentiels à leur subsistance.

Les principes de l’agriculture naturelleDans son livre La révolution d’un seul brin de paille, Masanobu

Fukuoka a formulé plusieurs principes pour définir l’agriculture na-turelle, appelée aussi agriculture sauvage: ne pas labourer le champ,ne pas ajouter d’engrais ou de pesticides, ne pas retirer les mauvai-ses herbes, ne pas tailler les cultures, etc. Les seules activitéshumaines autorisées sont l’ensemencement et la récolte. Rien deplus.

Les résultats obtenus par l’agriculture naturelleAprès plus de 30 années de recherche au Japon, Masanobu

Fukuoka est parvenu à cultiver une variété de riz très résistante (viaun processus de sélection naturelle) qui permet d’obtenir des ren-dements proches de ceux de l’agriculture industrielle. Mais pour lemoment, il faut reconnaître que l’agriculture naturelle n’a pas dé-passé le stade de l’expérimentation et reste très marginale dans lemonde.

Les recherches menées par Masanobu Fukuoka ont été adap-tées en France par les ingénieurs agronomes Claude Bourguignonet Marc Bonfils. Pour plus de renseignements, contactez l’Instituttechnique d’agriculture naturelle, une association française crééeen 2005 qui cherche à développer et promouvoir la méthode del’agriculture naturelle.

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Des taches sombres apparaissent et disparaissent sur lasurface brillante du Soleil. La fin de l’astre annoncée ? Pas dutout: ce phénomène tout à fait normal touche aussi d’autresétoiles. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Le Soleil, comme toutes les étoiles, peut être assimilé à une gi-gantesque boule de gaz chaud. Sa surface atteint une températurede 5.800 kelvins (K) environ, ce qui correspond à peu près à 5.500°C. C’est dans la photosphère, une couche de l’atmosphère prochede la surface, que surgissent les taches. La raison en est que laphotosphère est en perpétuelle agitation : des mouvements de con-vection l’alimentent en gaz chaud. Cette agitation des masses degaz crée et tord le champ magnétique, ce pour quoi on parle d’acti-vité solaire.

Les taches solaires correspondent à des zones où le champmagnétique est particulièrement intense, ce qui bloque les mouve-ments de convection : les masses de gaz chaud ne peuvent plusatteindre la photosphère. Ces zones en deviennent donc légère-ment plus froides, soit 3.800 K, et apparaissent très sombres parrapport au reste de la photosphère plus chaude, donc plus brillante.Ces phénomènes sont cependant encore largement incompris. Ilsrelèvent du domaine de la magnétohydrodynamique.

Les taches : des indices du cycle solaireLes taches apparaissent et disparaissent au gré du cycle solaire.

En effet, le Soleil alterne, selon un rythme de 11 ans en moyenne,entre des périodes de forte activité, s’accompagnant de la formationde nombreuses taches, et des périodes de calme. Le dernier mini-mum d’activité a été atteint vers 2008-2009, et depuis, le Soleil estentré dans un nouveau cycle. Le plus récent maximum, atteint en2014, un des plus bas jamais enregistré, a été marqué par unnombre très faible de taches par rapport au cycle précédent. Cettebaisse manifeste d’activité semble bien partie pour durer. Des cher-cheurs estiment que nous assisterons alors peut-être à une diminu-tion minime des températures terrestres - insuffisante, toutefois, poursauver le climat...

Les taches solaires sont aussi le lieu des éruptions solaires outempêtes solaires, qui se produisent lorsqu’une grande quantitéd’énergie est soudainement relâchée. Lorsqu’elles atteignent laTerre, ces tempêtes l’arrosent de particules chargées et leurs inte-ractions avec la haute atmosphère engendrent des aurores polai-res. De puissantes tempêtes peuvent mettre hors service nosmoyens de communication modernes (radio, Internet, téléphone,etc.) et provoquer des pannes d’électricité à grande échelle.

cipaux. Des œuvres comme Che-mins de Croix de Kangni Alem, Placedes fêtes, Les filles de Mexico etHermina de Sami Tchak, tout le théâ-

tre de Kossi Efoui, méritent de figurerau programme de littérature des clas-ses de lycée.

tératures francophones et identitélittéraire ", comme sujet de réflexion,nous plonge dans les méandres dela critique postcoloniale francophoneoù s’expliquent dorénavant le posi-tionnement idéologique de l’écrivainet son identité discursive.

pagne publicitaire.Aguichen.f : Phase initiale d’une

campagne publicitaire présentantsous forme d’énigme destinée à inci-ter et à maintenir l’attention du public.

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Vocabulaire

Dites " Aguiche " au lieu de"teaser". Le Conseil Supérieur del’Audiovisuel français aimerait qu’ondise "une aguiche" pour désignerl’annonce du lancement d’une cam-

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Late Pater

tection sociale est fait essentielle-ment des programmes de filetssociaux de sécurité qui ciblent lespauvres et les personnes vulné-rables aux chocs. Il renvoie auxtransferts monétaires, aux trans-ferts en nature comme les canti-nes scolaires, les supplémentsnutritionnels, l’aide alimentaire, à lacréation d’emplois temporaires àtravers des travaux publics à hauteintensité de main-d’œuvre, et auxexonérations de frais de servicestelles que les subventions et la gra-tuité des services de santé oud’éducation. Les transferts sociauxmonétaires sont introduits depuis2014, en programme pilote, aveccet objectif est d’améliorer l’étatnutritionnel, la santé et le respectdes droits des enfants. Le Pro-gramme de Prévention et Prise enCharge de la Malnutrition (PPCM),lui, est mis en œuvre dans 565 vil-lages des régions de la Kara et

Au Togo, les deux principauxorganismes de gestion de l’assu-rance sociale pour les retraites, l’in-validité et les autres allocations sontla Caisse de Retraites du Togo(CRT) pour les employés de lafonction publique et la Caisse Na-tionale de Sécurité Sociale (CNSS)pour les salariés du secteur privéet d’autres catégories de person-nels employés du gouvernement.La couverture en assurance ma-ladie gérée par l’Institut Nationald’Assurance Maladie (INAM) of-fre des prestations uniquementpour les agents du secteur publiccomprenant l’administration cen-trale, les collectivités locales, lesorganismes d’Etat à budgets auto-nomes et les retraités du secteurpublic. En matière de couverture,près de 5% de la population adultebénéficient des régimes contributifsd’assurance sociale et 5% des fa-milles ayant des enfants reçoiventdes allocations familiales. En ma-tière de retraite, 13% de la popula-tion de plus de 60 ans perçoiventune pension via la CRT ou laCNSS. Pour l’assurance maladie,environ 6% de la population estcouverte, dont 4% par l’INAM.Cette composante contributive dusystème togolais de protection so-ciale fait face à un défi de finance-ment. Les deux caisses étant con-frontées à des difficultés financiè-res et des défis structurels impor-tants.

Le volet non contributif de la pro-

des Savanes, identifiés sur la basede leur enclavement et de leur éloi-gnement d’une Unité de soins pé-

riphérique (USP) Le gouverne-ment a aussi lancé le programmed’assurance gratuit School Assur,qui couvre les risques maladie etresponsabilité civile de chaqueélève au cours de sa scolarité (prèsde deux millions d’élèves couvertsdepuis la rentrée scolaire 2017-2018). De leur côté, les person-nes âgées sont vulnérables parcequ’elles sont essentiellement dé-pendantes de leur passé profes-sionnel et de leur famille. Le Togone dispose pas de pensionvieillesse universelle permettant àcette catégorie de la population defaire face à ses besoins. Ce quireste un défi majeur.

L’autre challenge – chanté de-puis quelques temps – est l’adop-

tion d’un système de protectionsociale renforcé et étendu à toutesles couches de la population. Ycompris les acteurs du secteur in-formel de l’économie. Et lors deces ateliers qui se multiplient en lamatière, un document a été récem-ment partagé. On peut y découvrirque, pour concrétiser ce choix, ils’agirad’abord de conduire uneétude de faisabilité de l’instaurationprogressive de la pension univer-selle de retraite. Cette étude serasuivie d’autres études plus spécifi-ques sur les mécanismes relatifsà la protection sociale des indépen-dants et des artisans. Des étudescomplémentaires porteront en-suite sur l’instauration d’une pen-sion d’invalidité et d’une pension

Selon la CNDH, à Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février�)6�0-/-7%-5)6�&-)1�35?6)1760%-6�3%6�()�3%66%+)�<�7%&%'

Sa position conforte les déclara-tions antérieures du gouvernement.Comme la fin de l’épisode. Dans uncommuniqué en date du 16 mars2018, la Commission nationale desdroits de l’homme (CNDH) rapportece qu’elle a pu voir et écouter. "Desinformations diffusées sur les ré-seaux sociaux, relayées par cer-tains médias nationaux et interna-tionaux et confirmées par ma coa-lition des 14 partis de l’opposition,faisaient état de ce que, dans lanuit du 24 au 25 février 2018, lecanton de Kparatao dans la pré-fecture de Tchaoudjo a été encer-clé par un bataillon militaire quiaurait passé à tabac les habitantsde la localité. Conformément à sonmandat, la Commission nationaledes droits de l’homme (CNDH) adépêché sur place une équipe auxfins de mener des investigations.Des différentes auditions, il ressortque la présence des militaires dansle canton de Kparatao dans la nuitdu 24 février 2018 relève d’un sim-ple contrôle de routine. Le passageà tabac ci-dessus évoqué n’est pas

Moustafa Mijiyawa, ministre chargé de la protection sociale

Alilou Sam-Dja Cissé, Président de la CNDH

au bénéfice du survivant dans cessecteurs de l’économie. La miseen placeprogressive, à partir de2019, de ces différentes branchespour les populations ciblées devraitpermettre de toucher environ50.000 personnes sur une périodede cinq ans. Du côté du gouverne-ment, on se fixe déjà des chiffrespour la sécurité sociale sur lamême période : porter la propor-tion de la population bénéficiantd’une assurance maladie de 6%à plus de 25% ; porter la propor-tion de la population couverte parl’INAM de 4% à plus de 20% ;porter le pourcentage de person-nes de 60 ans et plus percevantune pension retraite de 13% à plusde 25%.

avéré. Au vu de ce qui précède, laCommission déplore les rumeursalarmistes de nature à semer laconfusion et la psychose au seindes paisibles populations", écrit sonprésident, Alilou Sam-Dja Cissé.

Et elle reste dans ses appels pré-cédents. "C’est le lieu pour la CNDHd’appeler la classe politique et lapopulation togolaise dans son en-

semble à la modération et à sedépartir de tout propos ou compor-tement susceptibles de nuire audialogue politique en cours. LaCommission exhorte tous les pro-tagonistes de la crise à privilégierla fibre patriotique et l’intérêt supé-rieur de la nation afin de donnerune chance à ce dialogue tant voulude tous", conclut le communiqué.

hoek est à cet effet envisagée àLomé.

Les deux ministres ont procédéà la signature d’un mémorandumd’entente sur les consultations poli-tiques et diplomatiques entre lesdeux pays. Les deux parties ont, enoutre, réaffirmé leur volonté d’accé-lérer la mise en place de la Com-mission mixte de coopération Togo-Namibie. Ce cadre de coopération,pointe le communiqué, est senséfaciliter des rencontres périodiquesdes experts des deux pays en vuede la mise en œuvre des orienta-tions politiques de leurs plus hautesautorités. Pour ce faire, ils ont dé-cidé l’exemption de visa d’entrée etde séjour entre les deux pays auprofit de leurs ressortissants déten-teurs de passeports diplomatiqueset de service.

Par ailleurs, les deux parties sesont exhortées à œuvrer pour laréalisation des objectifs de l’agenda2063 de l’Union Africaine en vue derépondre efficacement aux attentesdes populations, particulièrementdes jeunes africains.

Au cours de son séjour, le minis-tre Dussey a rendu une visite decourtoisie à S.E. Président Dr.Hage G. GEINGOB, Président dela République de Namibie.

Le chef de la diplomatie en visite officielle à Windhoek�)�"2+2�)7�/%��%0-&-)�6B%''25()17�685�/)6�75%16325760%5-7-0)6��%?5-)16C�/B)19-5211)0)17�)7�/)�7285-60)* Il est envisagé le transfert d’animaux sauvages de la Namibie vers le Togo.

compte des efforts du gouvernementtogolais en matière de sauvegardede ses aires protégées. Cette visitepermettra à la partie namibienned’apprécier les types d’espècessauvages adaptés à l’environne-ment togolais ; (iii) partager les ex-périences namibiennes avec leTogo en la matière à travers, no-tamment, le renforcement des ca-pacités des cadres togolais.

Sur le plan agricole, les discus-sions entre les deux diplomates ontabouti sur la nécessité d’intensifierla coopération entre les deux paysau regard du fait que le Togo dis-pose d’une forte variété de produitscéréaliers et pouvait bénéficier del’expérience namibienne dans leurtransformation. S’agissant desquestions de transport et de sécu-rité maritimes, les deux ministresont convenu de la signature pro-chaine d’un accord «Open sky»entre le Togo et la Namibie en vuede faciliter la liaison Lomé–Wind-hoek par le biais des compagniesAsky etNamibian Airways. Ils ontégalement souligné la mise en placed’une stratégie de connexion entrele port de Lomé et celui de Wind-hoek dans l’optique de promouvoirles échanges de produits locauxdes deux pays. Une visite du Di-recteur général du port de Wind-

pays entretiennent d’étroites rela-tions qui datent d’avant l’indépen-dance. En son temps, le feu prési-dent Gnassingbé Eyadema, rap-pelle-t-on, avait aidé Sam Nujoma,le chef de la Swapo (South WestAfrican People’s Organisation, enfrançais Organisation du peuple duSud-Ouest africain), le mouvementde libération, dans les années 80.

Il est signalé que lors de cette vi-site en octobre 2012, FaureGnassingbé et son homologuenamibien ont jeté les bases des re-lations diplomatiques entre leursdeux pays par la signature d’unaccord-cadre de coopération dansles domaines politique, économi-que, technique, scientifique, com-mercial, culturel et social. Aussi, leséchanges entre les parties togolaiseet namibienne ont-ils porté sur plu-sieurs points relatifs aux domainesde l’environnement et du tourisme,de l’agriculture, de l’eau, des tra-vaux publics et des transports, del’industrialisation, du commerce etdu développement des petites etmoyennes entreprises, de l’éduca-tion.

Sur les questions de l’environ-nement et du tourisme, le ministreDussey a réitéré à la partienamibienne le souhait du Chef del’Etat togolais d’enrichir les parcsnationaux du Togo à partir d’unecoopération avec les pays à fortediversité biologique animale sau-vage et végétale dont la Namibieregorge. Les échanges sur le pro-jet de transfert d’animaux sauvagesde la Namibie vers le Togo ont per-mis de dégager trois pistes : (i) ini-tier une rencontre entre les servi-ces compétents namibiens et togo-lais en vue d’approfondir les échan-ges sur la question ; (ii) inviter/ac-cueillir les officiels experts/techni-ciens namibiens de protection de lafaune au Togo afin de se rendre

Du 15 au 17 mars 2018, RobertDussey, ministre des Affaires étran-gères, de la coopération et de l’inté-gration africaine a effectué une visiteofficielle à Windhoek, en Namibie, àl’invitation de son homologueNetumbo Nandi-Ndaitwah. Suivantun communiqué de presse officiel,la visite s’inscrit dans le prolonge-ment de celle effectuée du 10 au 12octobre 2012 en Namibie par le Chefde l’Etat. Officiellement, les deux

Robert Dussey et Netumbo Nandi-Ndaitwah jeudi à Windhoek

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Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC)�%85)�)7�6)6�3%-56�<��-+%/-�0)5'5)(-�3285�/)�/%1')0)17�2**-'-)/

Accès à un meilleur cadre de vie au Togo�&.)'7-*���������(B85&%1-6%7-21�)7�3/86�()�������/2+)0)176�62'-%8:

veaux logements à Lomé atteint15.000 unités par an, par l’effet com-biné de la croissance démographi-que et de l’exode rural. En théorie,50% des ménages de Loméauraient des revenus suffisants pourfinancer un logement de 7 à 8 mil-lions de francs Cfa (prix seuil d’unlogement économique) par l’inter-médiaire d’un crédit immobilier.Mais en l’absence d’une offre réellede crédits immobiliers, ces ména-ges solvables se redirigent versl’autopromotion, sur 15-25 ans au

Late Pater secteur comme les directions et lesservices municipaux chargés del’urbanisme, de l’habitat, du cadas-tre, des domaines ; d’autres struc-tures doivent accompagner les pro-jets de logements sociaux. Mais ilmanque une réelle coordination entretoutes ces institutions pour soutenirun projet durable de logements auTogo. Des structures comme laDGUH, FSDH et SITO ont fait rêverdès leur début ; cependant, ellesn’ont finalement fait preuve qued’une faible capacité d’interventionet n’ont pu contribuer à produire quedes logements pour des ménagesaisés. Le Fonds spécial pour le dé-veloppement de l’habitat (FSDH) n’apu être véritablement opérationnelen raison de la dépendance de sesressources du Trésor public. Sesressources étant essentiellementconstituées de 1% des salaires dis-traits du produit de la taxe sur lessalaires que le Trésor reverse diffi-cilement au FSDH. En exemple,sur un solde en compte de plus de5,8 milliards de francs Cfa, seule-ment 180 millions de francs Cfa ontété reversés au Fonds en 2006, cequi fait que le FSDH n’a accordéqu’un seul concours financier de116 millions de francs Cfa à uneopération immobilière de la Sociétéimmobilière du Togo (SITO). Cettedernière structure manque d’orga-nisation et d’un vrai plan de travailopérationnel. Sans oublier le coûtélevé du foncier, des matériaux deconstruction et du crédit qui ont ren-chéri ses opérations et les ont dé-viées de la clientèle cible initiale quesont les populations pauvres. Saprivatisation en 1999 l’a finalementéloignée de cette clientèle. Parallè-lement, après six ans d’existence,la fermeture prématurée del’Agence d’équipement des terrainsurbains (AGETU) est intervenue en1984 à cause du manque demoyens financiers et de l’incapa-cité des autorités publiques à mettreà sa disposition, comme prévu, desterrains nécessaires à la réalisationde ses opérations d’aménagement.La Société togolaise de promotion(Togo-Prom), elle, avait en chargela réhabilitation du centre-ville deLomé, de la Marina à l’Avenue du24 janvier et, surtout, l’espace del’emprise des rails, du wharf à l’ac-tuelle gare ferroviaire. Mais le ca-ractère non social des projets pré-vus et le manque de moyens finan-ciers ont aussi provoqué sa ferme-ture en 1984. Il est clair que le rôledéfaillant de l’Etat est la cause desblocages liés au foncier et la pro-motion de l’immobilier. D’où uneréforme réelle à prendre en compte.

Selon toujours la Présidence to-golaise, le marché national de l’im-mobilier est marqué par une inadé-quation croissante entre l’offre et lademande. En volumes, il manqueaujourd’hui plus de 250.000 loge-ments dans le pays. Cet écart pour-rait s’élever à 500.000 logementsdécents en 2020 (estimations de2014). La demande latente de nou-

Selon les indicateurs, le Togo vitune urbanisation non maîtrisée etun cadre de vie mal assaini. La po-litique des logements sociaux, elle,est chancelante et presque invisi-ble. La population éprouve des diffi-cultés à accéder à un habitat dé-cent. Pour y faire face, le Gouver-nement a établi des schémas di-recteurs d’aménagement et d’urba-nisme qu’il reste à mettre à jour. Ledouble objectif étant de renforcer l’ur-banisation durable pour 25 localitésde plus de 5.000 habitants dans lescinq ans à venir et de porter le tauxd’urbanisation de 40,1% en 2015 à44% en 2022. Le pouvoir de Loméveut aussi dynamiser la politiquenationale de construction des loge-ments sociaux décents. Après laphase pilote des 1.000 logements, ilest envisagé de passer à la cons-truction de 2.500 logements sociaux,avec le regard fixé sur la barre deplus de 20.000 logements sociauxà l’horizon 2022. Début juin 2016, legouvernement togolais et un pro-moteur chinois ont signé un proto-cole d’accord pour la constructionde 10.000 logements. La «Cité desAnges» et «Well City» sont des ini-tiatives privées. D’autres actionsconcernent la promotion des maté-riaux locaux de construction à tra-vers la production et la vulgarisationde plus de 80.000 blocs de terrescomprimés, et l’acquisition de 38hectares de terrains immatriculésau nom de l’Etat aux fins de cons-truction des logements sociaux.Mais, précise-t-on en préliminaireau ministre de l’Urbanisme, de l’ha-bitat et du cadre de vie, des étapessont à franchir : promotion de la pro-duction immobilière par le secteurprivé ; production des terrains cons-tructibles à coût réduit ; productionet promotion des matériaux locauxde construction ; opérationnalisationdu projet de création d’un Office to-golais de l’habitat et d’un Office togo-lais d’équipement des terrains ur-bains.

Hum !!! Voilà qui rappelle que biend’autres structures ont échoué dansle temps. Conséquence : le secteurdu logement est aujourd’hui carac-térisé par l’absence de structuresdédiées à l’aménagement foncier,la production et le financement delogements sociaux et économiques,etc. D’où l’incapacité des ménagesà accéder à un logement décent.Selon les services de la Présidencetogolaise, à Lomé par exemple, en-viron 57% des ménages n’ont pasaccès à un logement formel à caused’un revenu modeste, de l’absenced’un titre foncier, bref une incapacitéélevée d’accès au crédit immobi-lier. En pratique, le ménage est obligéde placer son épargne dans laconstruction de son logement à pe-tits coups. Et pourtant, plusieurs ini-tiatives en matière d’habitat ont étéexpérimentées. Dans les faits, desstructures existent et sont normale-ment en charge de l’organisation du

Me Fiatouwo Sessenou, Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie

rythme de leur épargne. Générale-ment les gens finissent de construireleurs maisons à un ou deux ans deleur retraite. Le crédit immobilier àlong terme (>10 ans) aux ména-ges représente moins de 3% desencours des banques togolaises.Dans le cadre du projet pilote des1.000 logements en cours, il est in-diqué une première phase de 540logements, en périphérie proche deLomé, visant en premier lieu lesfonctionnaires dits solvables (c’est-à-dire pouvant acquérir le logement

sans subvention de l’Etat).A rappeler que le poids du loge-

ment dans les dépenses des mé-nages ne cesse de progresser enraison de l’évolution croisée de l’in-flation des niveaux de loyer et descharges, de la dégradation de la si-tuation économique pour de nom-breux ménages, de l’absence del’effet solvabilisateur des dispositifscomme les aides personnelles aulogement notamment. Le logementreprésente désormais le premierposte de dépense dans le budgetdes ménages et constitue, de cefait, un enjeu majeur en termes depouvoir d’achat selon l’enquêteQUIBB de 2011. Selon les chiffresofficiels, le taux de croissance ur-baine serait de 4,5% par an touteszones urbaines confondues et 5,0%pour Lomé, la capitale, avec unecroissance rapide de la populationurbaine : de 1 Togolais sur 4 en1981 à 1 Togolais sur 2 en 2027.

En matière de gestion durable ducadre de vie, la mise en œuvreconjointe du PURISE dans la villede Lomé et ses zones périphéri-ques a permis d’obtenir les résul-

tats suivants : 858.000 personnesprotégées contre les inondationsainsi que la valorisation de leur par-celle d’habitation ; 140.000 ménagesont accès à une énergie électriquefiable ; 64.000 ménages supplémen-taires ont accès à l’eau potable ;2.350.000 habitants ont accès à uneroute praticable en toute saison ; lescompétences des acteurs centrauxet locaux dans la gestion et la main-tenance des ouvrages ont été ren-forcées. L’indicateur «taux de réali-sation des plans de gestionenvironnementale et sociale» a pro-gressé de 25% en 2013 à 28% en2014, puis à 39% en 2015. Dans ledomaine de la gestion rationnelle etdurable de l’environnement urbainde la ville de Lomé, 126 dépotoirsanarchiques ont été éliminés ; 20.000m2 d’espace longeant le canald’équilibre de la lagune de Lomé,45.300 m2 autour des bassins Est etOuest de l’Université de Lomé sontentretenus de façon permanente ;100 km de voies sont nettoyées etentretenues périodiquement ; et plusde 10.000 m2 aménagés en espacevert.

démarrage était prévu pour octo-bre 2017. Selon les conclusionsde la Commission économiquedes Nations unies pour l’Afrique(CEA), la ZLEC devrait permettreune hausse de 52% du commerceintra-africain, d’ici 2022, soit 35milliards de dollars. Elle pourraitfaire de l’Afrique la plus grandezone de libre-échange depuis lacréation de l’Organisation mondialedu commerce (OMC).

répartition des ressources en fa-veur des entreprises et des indus-tries.

Autre urgence, créer un envi-ronnement plus favorable à l’indus-trialisation. Chaque Etat devra en-suite ratifier le texte ; ce qui risquede prendre plusieurs années.

La création de cette Zone de li-bre-échange, un projet phare del’Agenda 2063, a été décidée en2012 par l’Union africaine. Son

économique pour l’Afrique (CEA),la ZLEC permettra à terme la créa-tion d’un marché intégré à 54 paysavec plus d’un milliard de consom-mateurs et un PIB de 2.500 mil-liards de dollars ; un vaste mar-ché exempté de droits de doua-nes, rapporte CIO Mag. Mais ilfaudra au préalable régler un cer-tain nombre de problèmes. Lespriorités reposent sur l’augmenta-tion de la production et une meilleure

A la suite de la réunion des mi-nistres du Commerce de l’Unionafricaine qui s’est tenue, les 8 et 9mars 2018 à Kigali, le présidentFaure Gnassingbé devrait partici-per, demain mercredi 21 mars2018, dans la capitale rwandaiseKigali à un sommet extraordinairede l’Instance africaine, avec pourobjectif de fixer les bases d’uneZone de libre-échange continentale(ZLEC). D’après la Commission

Harmonisation et Modernisation des Enquêtes sur les Ménages�B#�����5)1*25')�/)�6)59-')�()6�67%7-67-48)6�1%7-21%/)6

nées; (IX) Evaluer les besoins éven-tuels d’appui technique et travailleravec l’INS et la Commission del’UEMOA au recrutement de con-sultants; (X) Travailler avec l’INS,l’unité en charge d’analyse de lapauvreté et d’autres partenairesnationaux pour identifier les ques-tions importantes de politique publi-que devant faire l’objet soit de tra-vaux analytiques par l’INS, soit l’ob-jet de travaux de recherche; (XI)Amorcer et superviser l’élaborationdu rapport de l’enquête pour lepays; (XII) Renforcer les capacitésdu personnel de l’INS; (XIII) Trans-mettre chaque mois à la Commis-sion de l’UEMOA, avec copie à laBanque mondiale, un rapport surl’état d’avancement des travaux etun résumé de l’assistance techni-que mensuelle nécessaire.

Jusqu’au 22 mars 2018, descompétences sont recherchées,aussi bien sur le plan national qu’in-ternational, notamment auprès dedétenteurs de diplôme universitairede niveau au moins égal à Doctoraten économie ou en statistique avec

La Commission de l’Union éco-nomique et monétaire ouest africaine(Uemoa) – dont le Togo fait partie –, dans le cadre du Programmed’Harmonisation et de Modernisa-tion des Enquêtes sur les Condi-tions de Vie des Ménages(PHMECV), a opté pour le renfor-cement de l’Institut national encharge des statistiques (INS) auTogo (ainsi que dans les sept autrespays membres). Sur un don de laBanque mondiale pour couvrir lecoût du programme, elle a l’inten-tion d’utiliser une partie du montantpour effectuer les paiements au titredu contrat relatif au recrutement d’unconsultant individuel pour la fonc-tion de Conseiller Résident du pro-gramme auprès au Togo. Celui-ciaura pour mission globale d’appor-ter, sous l’autorité du Directeur Gé-néral de l’INS, l’appui technique né-cessaire dans la mise en œuvreadéquate des opérations d’enquête,notamment l’adaptation des ques-tionnaires, la conduite des opéra-tions de terrain, le traitement et l’ana-lyse des données dans le respect

du calendrier et des méthodologiesretenues.

Spécifiquement, le consultant re-tenu devra s’atteler à : (i) Appuyerla préparation du plan de travail duprojet et du calendrier détaillé demise en œuvre des activités du pro-jet; (ii) Participer à des réunions detravail avec le personnel de l’INStravaillant sur l’enquête; (iii) Contri-buer à la préparation, la conduite etl’analyse des enquêtes pilotes; (iv)Contribuer à l’élaboration et à lafinalisation du plan de sondage et àla méthodologique de collecte desdonnées; (V) Contribuer à la col-lecte et au traitement des donnéesde l’enquête de marché sur les uni-tés non standards; (VI) Aider à lasélection du personnel pour lesopérations de terrain; (VII) Contri-buer à organiser les sessions deformation pour les opérations de ter-rain, de traitement et d’analyse desdonnées selon les besoins natio-naux; (VIII) Contribuer aux activi-tés quotidiennes relatives à la pré-paration de l’enquête, à la mise enœuvre et au traitement des don-

3 ans d’expérience, ou d’un diplômed’ingénieur statisticien économiste ouéquivalent avec 5 ans d’expérienceou alors d’un diplôme d’ingénieurdes travaux statistique avec 10 ansd’expérience. Et avoir une expé-rience axée sur la conception, lamise en œuvre et l’analyse des en-quêtes complexes et intégrées surles conditions de vie des ménages(pauvreté, conditions de vie des mé-nages, etc.), notamment: la gestiondes opérations de collecte; le suivides opérations de traitement ; la me-sure et l’analyse de la pauvreté.

La commission de l’UEMOA seréserve le droit de vérifier l’authen-ticité des informations communiquéeset d’affecter le candidat retenu à l’is-sue du processus de sélection dansle pays qui répond le mieux à sonprofil et aux objectifs de la Commis-sion, si toutefois, il est retenu enmême temps pour d’autres postesde conseiller résident dans d’autrespays pour lesquels il a égalementpostulé dans le cadre de ce mêmeprogramme.

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Hervé A.

Il y a eu de la casse ce dimancheen clôture du premier tour retour dela Ligue des champions africaine. AlHilal, Vita Club et l’ASEC Mimosassont éliminés. Au lieu de la phase degroupes de C1, ils devront se con-tenter des barrages de la Coupe dela CAF, compétition dans laquelle ilssont reversés.

Pourtant bien parti après sa vic-toire 1-0 en Zambie à l’aller, l’ASECMimosas a tout gâché en s’inclinant2-1 à domicile face à Zesco. Sur pe-nalty (7e), Badié Gbagnon avait bienplacé les Mimos sur la voie. MaisFackson Kapumbu a égalisé pour lesvisiteurs (29e) puis LazarousKambole (65e) a donné la victoire àZesco et inscrit le but fatal pour

La FIFA a dévoilé vendredi 16mars de solides résultats finan-ciers pour 2017 et laissé aperce-voir une prometteuse année 2018pour clore son cycle de Coupe duMonde.

"Je suis très heureux de voir que laFIFA ait pu tenir ses promesses. Nousnous étions engagés à restaurer laconfiance et dynamiser les investisse-ments pour le développement du foot-ball dans le monde entier. C’estaujourd’hui chose faite. La situationfinancière de la FIFA est très solidegrâce à l’intérêt grandissant de nospartenaires. Cela nous a permis demettre en œuvre avec succès notreprogramme de développementForward et donc de porter à un ni-veau encore jamais atteint le montantdes fonds versés aux associationsmembres et aux confédérations", acommenté le Président Infantino.

L’année 2017 a été un succès au

l’ASEC.Battu 1-0 à l’aller, le finaliste de

l’édition 2014 a été tenu en échecau retour à Kinshasa par le Difaâ ElJadida (2-2). Un match nul syno-nyme d’élimination. Deux fois pour-tant les poulains de Florent Ibengeont pris les devants grâce à un dou-blé de Makusu (22e, 82e), mais lesMarocains ont égalisé à chaque foispar Ahaddad (75e) puis Nanah(90e+3). C’est bien le DHJ qui re-

�)��%52'�(?&2856)5%����0-//-%5(6�()�(-5,%06ves dont Aziz Bouderbala et NawalMoutawakil, MHE, plein d’entrain, n’apas tari d’éloges sur les atouts dudossier national.

"Notre situation géographiquenous situe dans un fuseau horairefavorable à une large audience. Celapermettra à un grand nombre depassionnés de suivre la compétitionet générera in fine plus de droits TV", fait-il valoir. Le président du comitécontinue en citant un PIB multiplié par2 depuis 2003, un réseau autoroutierpar 3, un climat clément, une stabilitésécuritaire

Si l’organisation du Mondial 2026nécessite 12 stades, la Fifa exige descandidats de présenter 14 stadesopérationnels. Le Maroc a fait le choixd’une solution hybride mêlant 4 nou-veaux stades classiques (Casa I,Casa II, Oujda, Tétouan) et 5 modu-laires, c’est-à-dire que leur capacitépourra être réduite après l’organisa-tion du Mondial (Meknès, El Jadida,Nador, Ouarzazate, Marrakech II).Ils viendront s’ajouter aux 5 encein-tes sportives existantes qui répon-

Tant attendue, la présentationdu dossier marocain pour l’orga-nisation de la Coupe du monde2026 a eu lieu samedi par MHE. Leprésident du comité de candida-ture y a exposé les atouts du Ma-roc et apporté des réponses à desquestions longtemps restées ensuspens.

"Le dossier que l’on présenteaujourd’hui est presque identique àcelui transmis à la Fifa. Il a toutefoisété amputé de quelques élémentspour des raisons de confidentialité",confie Moulay Hafid Elalamy, le prési-dent du Comité d’organisation.

L’événement a été l’occasion deprésenter les éléments phares du dos-sier de candidature déposé jeudi 15mars à Zurich. Et d’annoncer au pas-sage les 12 villes désignées pour abri-ter la compétition, a savoir Casablanca,Rabat, El Jadida, Tanger, Tétouan,Oujda, Nador, Marrakech, Ouarzazate,Agadir, Fès et Meknès.

Entouré de personnalités commeMiriem Bensalah, Mohammed Sajid,Mohammed Faouzi et d’icônes sporti-

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$%;%�"285?�'219248?Le sélectionneur intérimaire de la Côte d’Ivoire, Ibrahim Kamara, a

dévoilé ce vendredi sa liste de 24 Eléphants pour les matchs amicauxcontre le Togo (24 mars) et la Moldavie (27 mars). Trois ans après,Yaya Touré signe son grand retour, tandis que le Strasbourgeois Jean-Eudes Aholou est appelé pour la première fois.

Le grand retour de Yaya Touré ! Sorti de sa retraite internationale fin2017, le milieu de terrain de Manchester City figure dans la liste de 24Eléphants dévoilée ce vendredi par le sélectionneur intérimaire Ibra-him Kamara pour les deux matchs amicaux contre le Togo (24 mars)et la Moldavie (27 mars) qui auront lieu à Beauvais en France.

Si le Citizen effectue son retour 3 ans après sa dernière cape,Gervinho, Salmon Kalou, Wilfried Bony, Jonathan Kodjia et SeydouDoumbia figurent en revanche parmi les absents. Forfaits en novem-bre, Eric Bailly et Jean Michaël Seri signent leur retour, tandis queJean-Eudes Aholou, très performant avec Strasbourg, est appelé pourla première fois, tout comme Wonlo Coulibaly (ASEC Mimosas).

A noter le retour des attaquants Giovanni Sio et de Nicolas Pépé aumilieu des têtes d’affiche Serge Aurier, Serey Dié, Franck Kessié,Wilfrired Zaha et Max-Alain Gradel, tous présents. Kolo Touré en tantque sélectionneur adjoint et Jean-Jacques Tizié en charge des gar-diens de but composeront le staff des Eléphants aux côtés de Kamara.

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"Mon futur est dans les mains de Raiola qui est en train de tra-vailler pour moi. Je suis mature, prêt à jouer de nouveau en Serie A.Ça sera difficile de revenir au Milan, ça serait la troisième fois de macarrière. Mais la Juventus et le Napoli sont deux équipes qui meplaisent et qui me sont très sympathiques ", cette phrase a été pro-noncée par Mario Balotelli voici quelque temps maintenant, refusantd’évoquer le temps qu’il passe à l’OGC Nice.

Car il faut dire que c’est le grand flou autour de lui. Mino Raiola, sonagent donc, ne cesse de répéter que son joueur, non retenu avec lasélection italienne, sera libre à la fin de cette année. Sauf que ce n’estpas tout à fait juste comme le révèle le journal L’Équipe ce dimanchematin. En effet, il y aura bien transaction à la fin de l’année si transfert ily a, mais les Aiglons ne toucheront qu’une partie de la somme et l’autrepartie ira dans la poche du joueur comme une prime à la signature.

Car oui, c’est ce qui devrait bien se passer à la fin de la saison.L’international italien, appelé pour la dernière fois lors de la Coupe duMonde 2014, ne serait plus un joueur du Gym la saison prochaine etquittera donc un club qui l’a relancé, mais à qui il a aussi fait du bien.Cette saison, Balotelli en est à 14 réalisations en championnat ce quifait de lui le meilleur buteur de l’OGCN évidemment. Profitons doncencore peu de l’avoir sous nos yeux, notamment cet après-midi con-tre le Paris Saint-Germain à 13h00, il aura encore une belle chance debriller.

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Alors que les relations sont plus tendues que jamais entre JoséMourinho et Paul Pogba, le sélectionneur national Didier Deschampss’est exprimé au sujet de son milieu de terrain. S’il ne s’inquiète pasencore, il lui demande de se focaliser sur les Bleus.

" Il a une période plus compliquée, oui. Je sais ce que Paul estcapable de faire. Il peut ponctuellement avoir un passage un peu plusdifficile, ça ne change pas ce que je pense de lui ". Jeudi, lors del’officialisation de sa liste pour les matches face à la Colombie et à laRussie, Didier Deschamps concédait les difficultés rencontrées parPaul Pogba à Manchester United. Des difficultés confirmées samedien FA Cup puisque José Mourinho l’a laissé sur le banc de touche.

Pas de quoi remonter le moral du milieu de terrain français avant lerassemblement de l’équipe nationale Mais Didier Deschamps a denouveau volé à son secours ce lundi en conférence de presse. " Çaarrive lors des différents rassemblement qu’un joueur soit moinsbien, de par ses performances ou sa situation ponctuelle en club. Çapeut être Paul là, ça peut être d’autres joueurs. J’ai beaucoup dediscussions avec les joueurs pour échanger avec eux, avoir leurressenti. Pour comprendre aussi, car je n’ai pas tous les éléments.Comme je leur ai déjà dit ce midi, ceux qui s’est passé avant, là c’estune parenthèse. Les péripéties positives ou négatives de ce week-end ou avant, ce n’est plus à l’ordre du jour. Là c’est la concentrationsur la Colombie et la Russie. "

Pour Pogba comme pour bien d’autres avant lui, l’équipe de Francereprésentera cette fois-ci une véritable bouffée d’air. Entre un sélection-neur qui ne le lâche pas et des coéquipiers avec lesquels il se sentbien, l’ancien Turinois pourra aisément retrouver le sourire, mais aussidu temps de jeu. Et qui sait, ses performances en Bleu lui permettrontpeut-être de se relancer ensuite avec Manchester United.

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LA COUPE DU MONDE 2026

niveau de tous les principaux para-mètres financiers. Les revenus dé-gagés par la vente des droits marke-ting, de télévision et de licences sesont avérés supérieurs aux attentes,tandis que du côté des dépenses, laFIFA a pu continuer à investir massi-vement dans le football via son pro-gramme Forward tout en maintenantl’ensemble des dépenses en deçàdes sommes budgétisées grâce à desmesures efficaces de maîtrise des dé-penses. Les chiffres du budget ontainsi été surpassés de USD 300 mil-lions.

Mais l’élément le plus important estpeut-être que, sur le total des pro-duits de USD 5 656 millions budgéti-sés pour le cycle 2015-2018, quel-que USD 5 555 millions ont été assu-rés par contrat, et ce à un an de laclôture du cycle quadriennal. Pourautant, des postes de revenus signi-

joint la phase de groupes, tout commel’AS Togo Port qui a surpris Al Hilal !Battus 2-0 au Togo à l’aller, les Sou-danais se sont imposés 3-1 à domi-cile mais ils prennent la porte au nom-bre de buts marqués à l’extérieur.

Autres qualifiés, l’ES Sétif etMamelodi Sundowns. Après sa dé-faite 1-0 au Ghana à l’aller, le clubalgérien s’est parfaitement repris enétrillant Aduana Stars 4-0. Benayad,auteur d’un doublé (28’, 45’+3’),

dent aux normes.Les 14 stades proposés par la dé-

légation marocaine sont situés à moinsde 550 kilomètres de la capitale éco-nomique. "Cela permettra notammentde limiter l’impact carbone, inférieuraux Coupes du Monde précédentesmalgré un nombre d’équipes plus im-portant", précise MHE. La Fédéra-tion internationale de football exige parailleurs deux terrains d’entrainementa proximité de chaque stade ainsiqu’un hôtel d’une capacité minimumde 200 chambres.

Le ministre de l’Industrie a profitéde son intervention pour détailler lescritères de la Fifa. La qualité des sta-des représente "35% de la note fi-nale attribuée par la FIFA au dossierde candidature, les transports 13%,les sites d’entraînement 6% et l’hé-bergement 6%. Ces quatre critèressont éliminatoires et représentent 60%de la note finale", apprend-t-on.

Très pointilleuse l’instancefootballistique est susceptible d’élimi-ner un stade si son orientation parrapport au soleil venait à "aveugler

ficatifs doivent encore être pris encompte, comme la billetterie et l’hospi-talité de la Coupe du Monde de laFIFA 2018™. C’est pourquoi il estraisonnable de penser que le résultatde fin de cycle 2015-2018 pourrasurpasser de USD 100 millions lesprévisions budgétaires.

Avec le lancement du programmede développement Forward en 2016,les investissements de la FIFA dans ledéveloppement du football ont atteintde nouveaux sommets et pourrontgrandement contribuer à rendre lefootball encore plus accessible auxgarçons et aux filles du monde entier.Fin 2017, la FIFA avait reçu 1 554demandes de financement Forwardde la part de ses associations mem-

bres, des confédérations et des asso-ciations régionales/territoriales. Le to-tal des investissements consacrés auprogramme Forward pour le cycle2015-2018 se monte à USD 1 079millions, dont 393 millions ont déjà étéversés. Les fonds alloués continue-ront d’être progressivement versésconformément aux échéanciers con-venus individuellement pour chaquedemande et sur présentation des preu-ves de la mise en œuvre des projets.

Une telle augmentation de la mannefinancière se devait de s’accompagnerd’une supervision plus stricte. Des con-trôles financiers rigoureux ont ainsi étémis en place afin de s’assurer que cetargent soit utilisé correctement. Toutesles 211 associations membres et sixconfédérations recevant des fondsForward se soumettront cette année àune analyse centrale menée par desauditeurs indépendants et réputés.

Bedrane (61’) et Amokrane (90’+3’)ont marqué pour envoyer l’Aigle Noiren phase de groupes. Après sonmatch nul et vierge au Rwanda (0-0), Mamelodi s’est lui aussi tranquille-ment qualifié 2-0 face à Rayon Sportgrâce à Arendse (34e) et Vilakazi(55e). Rendez-vous mercredi 21mars pour le tirage au sort des pou-les de la Ligue des champions.

- Les 16 qualifiés pour la phase degroupes : Mamelodi Sundowns (Afs),MC Alger (Alg), Entente Sétif (Alg)Primeiro de Agosto (Ang), TownshipRollers (Bot), Al Ahly (Egy), HoroyaAC (Gui), Difaâ El Jadida (Mar), WACCasablanca (Mar), TP Mazembe(Rdc), Mbabane Swallows (Swa), ASTogo-Port (Tog), Espérance Tunis(Tun), Etoile du Sahel (Tun), Kam-pala CCA (Oug), Zesco Utd (Zam).

les gardiens" par exemple. Il en aussiprofité pour révéler le spot officiel de lacandidature marocaine.

Qu’est-ce que l’infrastructure de laCoupe du monde coûtera au Maroc,d’ici 2026? La réponse est tombéecomme un couperet: 15,8 milliard dedollars dont 3,2 milliards investit par lesecteur privé, en majorité des hôte-liers. 12,6 milliards seront injectés parle secteur public. Une enveloppe quipermettra de financer les 14 stades,130 terrains d’entrainement et 21 hô-pitaux aux normes internationales pré-vus a l’horizon 2026.

Sur les 3 milliards de dollars d’in-vestissements sportifs, 0,6 milliardsseront consacrés aux projets en cours,0,4 milliards aux stades à rénover et1,2 milliards de dollars pour la cons-truction des nouveaux stades. Sur les9,6 milliards USD consacrés au restedes infrastructures, 0,9 milliards dedollars iront à la mise niveau des 21hôpitaux. Le coût supplémentaire parrapport à ce qui était déjà programmédans tous les secteurs est de 20 mil-liards de dirhams.

A l’issue des matches retour des 6e de finales de la Ligue des champions africaine, disputés samedi et dimanche, les 16 qualifiéspour la phase de groupes sont connus. Et pour une première fois dans l’histoire, un club togolais accède aux matches de groupes.

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Dialogue inter togolais�)��5283)�()6���35)1(�%'7)�)7):,257)�%8�6)16�()�3%75-27-60)

forts, la coordination du Systèmedes Nations Unies, la délégation del’Union européenne et les ambas-sades d’France, des États-Unisd’Amérique et de France disentconstater les difficultés auxquellescelles-ci font actuellement face etappellent les parties à respecter lesengagements pris dans le cadrede la préparation et du déroulementdes premières séances du dialo-gue inter-togolais qui a débuté le19 février.

Il faut dire que depuis le 23 fé-vrier, les discussions entre les ’’frè-res ennemis’’ Togolais sont dansl’impasse. Le délai de deux semai-nes demandé par la facilitation gha-néenne est largement dépassé etaucun signe encourageant ne sepointe à l’horizon. Les discussionsauraient achoppé sur les réformesconstitutionnelles, l’opposition tenaità ’’sa constitution de 1992’’ commeles prunelles de ses yeux, le pou-voir faisant référence à la légalitéconstitutionnelle, tout comme vien-nent de l’évoquer le G5. Quoi qu’ilen soit, le gouvernement a prouvésa bonne foi en procédant à la libé-ration des divers détenus commel’exigeait l’opposition qui, de soncôté, a respecté sa décision de nepas organiser des manifestationsde rues pendant toute la durée dudialogue.

La situation de crise politique enlatence au Togo depuis le 23 Fé-vrier risque de s’enliser si les deuxparties en présence ne lâchent pasdu lest. Le groupe des 5, composéde la Coordination du Système desNations Unies, la délégation del’Union Européenne et les ambas-sades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique et de France lesy invitent vivement. Dans une dé-claration rendue publique ce 19Mars, ces institutions de la com-munauté internationale invitent l’op-position et le pouvoir "à dépasserles positions de principe et à s’en-gager sans délai, dans l’intérêt detous les Togolais, dans une dis-cussion de fond sur les questionsconstitutionnelles et électorales,afin de parvenir à un accord surles réformes dans le respect del’État de droit et des dispositionslégales et constitutionnelles en vi-gueur. "

Le G5 appelle alors les deuxparties à parvenir à un accord surun cadre démocratique rénové etconsensuel afin que les électeurstogolais puissent exprimer un choixdans des élections libres et trans-parentes. Tout exprimant leur re-connaissance aux autorités gha-néennes pour leur engagement enfaveur du dialogue politique inter-togolais et en soutenant leurs ef-

Amélioration du climat des affaires�%����"�*%-7�6%�3%57�()6�5?*250)6

sion, poser le comptage, etc), leclient doit être raccordé. ’’ il fautdonc 45 jours pour un opérateuréconomique, dès qu’il fait la de-mande jusqu’à l’obtention ducourant électrique’’ a dit le direc-teur de l’énergie Abbas Aboulaye.

S’il y un poste de transforma-tion à installer, cela nécessiteraplus de travaux et donc quelquesjours supplémentaires, mais quin’excèderaient pas deux semai-nes. Somme toute, en 2 mois, leclient qui sollicite un poste detransformation devrait être satis-fait. C’est d’ailleurs la raison pourlaquelle le département desgrands comptes a été créé par laCEET pour être plus près des en-treprises’’ a laissé entendre Ab-bas Aboulye. Ces délais sontd’ailleurs inscrits dans un contratde performance que le gouver-nement a assigné à la CEET etqu’il devrait alors respecter.

Autres mesures, la CEET esttenue d’informer les clients descoupures, ce qui se fait déjà à tra-vers les communiqués sur les ra-dios et la Télévision nationales. Uncentre d’appel gratuit 8228 estmême mis à la disposition desclients pour des informations afind’améliorer le service.

Dans la perspective d’unebonne prise en charge des clientsindustriels, la CEET envisage uneréorganisation de la structure dé-diée et des rencontres périodi-ques, indique-t-on.

Les projetsDeux projets essentiels sont à

l’actif de la société nationale de dis-tribution d’énergie.

Le programme d’extension duréseau électrique de Lomé(PEREL) : D’un coût global de47,8 millions d’euros soit 31,4 mil-liards de francs CFA obtenu del’Union Européenne, ce projetvise à la fois une amélioration qua-litative et quantitative de l’accès àl’énergie des populations et acti-vités économiques, et contribueau redressement financier de laCEET par la réduction des pertestechniques et commerciales. Enaddition à un volet d’assistancetechnique de la CEET, le volet tra-vaux du projet s’articule autour detrois composantes : l’extension etla densification du réseau électri-que de distribution ; le renouvelle-ment du centre de conduite du ré-seau et le raccordement de 20 000nouveaux abonnés.

Le projet de reformes et d’in-vestissement dans le secteur del’énergie au Togo (PRISET) : Fi-nancé à hauteur de 35 millions dedollars (soit environ 20 milliards

Réduction des fraisPour la CEET, le renforcement

et la modernisation des infrastruc-tures énergétiques sont l’une deses préoccupations majeures. Legouvernement s’emploie donc àfournir de l’énergie de bonne qua-lité et a un prix compétitif aux en-treprises créant ainsi des condi-tions pour l’amélioration du Climatdes affaires au Togo. ‘’La Com-pagnie Énergie Électrique duTogo s’aligne donc à cette visiondu gouvernement et, grâce à l’ap-pui des partenaires financiers ettechniques, s’efforce de mettreen place plusieurs actions per-mettant d’accompagner les ac-teurs économiques dans l’amé-lioration de leurs activités’’, a in-diqué, lors d’une rencontre àLomé, Mawusi Kakatchi, le Direc-teur Général de la CEET à l’en-droit d’un parterre de dirigeantsd’entreprises usant de lamoyenne tension.

Dans le cadre de l’améliorationdu climat des affaires, il faut noterque le gouvernement togolais, àtravers la décision n°001/DG/CEET/2017 du 07 décembre2017 a réduit les frais des travauxde raccordement Moyenne Ten-sion au réseau de service publicde distribution. C’est ainsi que lesfrais de fourniture et pose horsTVA et les avances sur consom-mation relatives aux travaux deraccordement Moyenne Tensionau réseau de service public dedistribution (équipements électri-ques et équipements de compta-ges) sont réduits de 30%. ‘’A laréduction des 30%, s’ajoute ladisposition relative à la possibi-lité de payer lesdits frais, sur unéchéancier pouvant aller jusqu’à6 mois contre un paiement uni-que exigé auparavant’’, indique-t-on à la CEET. Cette remise estappliquée sur les équipements deraccordement et sur l’avance surconsommation que le client dé-pose avant d’être raccordé.

Délais raccourcisA la demande, un guichet uni-

que est désormais disponible pourceux qui veulent s’abonner. Le for-mulaire de demande est d’ailleursdisponible sur le site de la CEET.Le client a la possibilité de le rem-plir au prime abord. Au cas où iln’y pas de pose de transforma-teur, le délai n’excède pas 15 jours(la visite du terrain, l’établissementdu devis et la préparation du con-trat d’abonnement).

Au payement du devis, en 30jours (tirer le réseau basse ten-

de francs CFA) par la BanqueMondiale, il a pour objectif globald’améliorer le rendement du ré-seau électrique et augmenter letaux d’accès à l’électricité à Lomé.Spécifiquement, il s’agit pour laCEET d’examiner et mettre à jourle cadre juridique réglementairedans le secteur et de fixer une nou-velle politique tarifaire pour assu-rer la viabilité financière du secteur.Elle devra aussi réformer, renfor-cer, et améliorer la gestion desservices publics sans oublier la ré-habilitation, renforcement et l’exten-sion du réseau de distribution de lacapitale Lomé, afin de réduire lespertes techniques, améliorer laqualité et la fiabilité de l’offre et amé-liorer l’accès aux services d’élec-tricité.

Des contraintescontradictoires.

Tous ces projets seront mis enœuvre par la CEET, cet outil del’Etat qui a pour mission d’assurerla distribution de l’énergie électri-que sur tout l’ensemble du terri-toire avec 3 contraintes : la souve-raineté du pays en matière d’éner-gie, la sécurité de l’approvisionne-ment, et enfin, un service public.

En matière de souveraineté, elledoit avoir une autonomie pour pou-voir être en mesure d’alimenter lepays en cas d’interruption des éner-gies qui viennent des importations.En matière de sécurité,elle doit vi-ser l’équilibre offre-demande c’est-à-dire, adapter l’offre sur la de-mande de la population. Et pourcela, il faut investir de façon pro-gressive. ‘’Avec l’appui du gou-vernement, la CEET va s’investiren production propre pour pouvoirreprendre tout le réseau au moinsà 70% de la demande pour éviterles crises énergétiques trop sé-vères. D’où les investissementsdans les énergies renouvelables,les investissements dans les pro-ducteurs indépendants’,’ a ditMawusi Kakatsi. Mais, fait-il re-marquer, il ne faut pas ignorer quedans la sous-région, il existe unmarché énergétique, un marchéde l’électricité où on peut s’appro-visionner à moindre coût à causedu mixte des centrales au gaz, lescentrales hydro- électriques et cer-tains pays voisins ont plus de ca-

Comme on peut le constater, cen’est pas la volonté de juguler quimanque dans chaque camp. Maisil faut que l’opposition se rende àl’évidence que sonjusqu’auboutisme pénalise tout lemonde. Le groupe des 5 est clairet le rappelle aux protagonistessans ambages : la coordination duSystème des Nations Unies, ladélégation de l’Union européenneet les ambassades d’France, desÉtats-Unis d’Amérique et deFrance invitent l’opposition et lepouvoir à dépasser les positionsde principe et à s’engager sansdélai, dans l’intérêt de tous les To-golais.

Gageons que la raison triom-phera au moment où la facilitationghanéenne est de retour dans lacapitale togolaise et que les frèresTogolais sauront placer le peuplesur la plus haute marche du po-dium de leurs intérêts. A moins queles dissensions qui semblent se-couer l’opposition ces dernièresheures ne soient une autre pairede manche que les leaders de lacoalition des 14 partis ne réserventà cette population togolaise, abu-sée depuis le 19 Août et désabu-sée depuis les tergiversations deceux qui se sont arrogés le droitde parler en son nom.

Eric J.

pacité en matière d’énergie pri-maire c’est-à-dire, le gazol. PourMawusi Kakatsi, la CEET devraitjouer sur ces deux fronts.

Sur le volet service publique, laCEET n’a pas la maitrise du tarifqui est imposé par le pouvoird’achat de la population, par la po-litique sociale du gouvernementqui estime que l’électricité est undroit et un bien de consommation.Le tarif est plafonné, la CEET n’apas le levier pour le modifier et cetarif passe par tout un processuspour être validé et permettre à toutle monde d’avoir accès à cetteénergie. C’est la volonté du gou-

vernement.Quant à la rentabilité financière,

on estime à la CEET quela télé-relève qu’elle a initié de mêmeque le prépaiement baisse le coûtde traitement et de facturation del’énergie à la CEET. Il n’y auraplus de facture, donc des impri-més de facture, les agents n’irontplus distribuer les factures dansles maisons avec des risques,etc. ‘’ L’équilibre de la CEET n’estatteint que lorsque nous recher-chons chaque fois à diminuer lecoût de fonctionnement. C’estvraiment une obligation pourpouvoir être dans la droite ligne

de la volonté du gouvernementde ne pas faire exploser le tarif’,’a commenté le Directeur Généralde la CEET.

Concernant les énergiesrenouvelables, c’est une préoc-cupation du gouvernement d’in-clure les énergies renouvelablesdans le risque énergétique. Lesobjectifs ont été fixés à 30% durenouvelable dans le mixte éner-gétique. D’où la création del’Agence de l’électrification ruraleet de l’énergie renouvelable. Cetteagence aujourd’hui est entrain dedéfinir une politique de déploiementd’énergie renouvelable sur toutel’étendue du territoire national etelle est soutenue par les partenai-res financiers pour pouvoir per-mettre au pays d’apporter la tran-sition énergétique et d’aller versles énergies renouvelables.

Les inquiétudes et les curiosi-tés des responsables des entre-prises du Togo usant de lamoyenne tension présents à cetterencontre ont été satisfaites par lesexplications de l’ensemble del’équipe de la CEET qui a promisd’être à leur écoute et de les ac-compagner dans leurs parcoursquotidiens en matière consomma-tion d’énergie électrique.

La table d’honneur à la rencontre M. Mawusi Kakatsi, Directeur Général de la CEET (au milieu)

* La compagnie a informé les entreprises de ses innovations essentiellesLe gouvernement togolais a mis un point d’honneur à améliorer le

climat des affaires et à accélérer les réformes y afférentes. Tous lesdomaines faisant l’objet d’intérêt des investisseurs et du DoingBusiness connaissent des transformations en profondeur, notam-ment en matière d’énergie électrique. A la manette, la CompagnieEnergie Electrique du Togo (CEET) qui met les bouchées-doublespour offrir aux opérateurs économiques un service de qualité en untemps record.

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COMMENTAIRE DU TIRAGE N°481DE LOTO KADOO DU 09 Mars 2017

La LONATO a procédé vendredi au482ètirage deLOTO KADOOLors du précédent tirage de LOTO KADOO, c’est àLOME, à ANEHO, à KOUGNOHOU et à NOTSE que

des gagnants de gros lots ont été dénombrés.Ainsi, dans la capitale, nous avons enregistré un lot de 1.500.000F CFA et un maxi gros lot de

5.000.000F CFA gagnés sur les points devente 5734 et 60523.AAného, la chance a souri à un parieur qui a remporté la somme de 1.000.000F CFA auprès de

l’opérateur 70400.C’est unsuper gros lot de 3.000.000F CFA qui fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chance auprès

de l’opérateur 20522 basé àKougnohou.La ville de Notsèn’est pas en reste avecun gros lot de 2.250.000F CFA gafgné sur le point de vente

20232.Dans les autres villes du pays, ce sont des lots intermédiaires c’est-à-dire des lots d’un montant inférieur à

1.000.000FCFA, qui ont été dénombrés.La remise des lots se fera à LOME au siège de la LONATO et à l’intérieur dans les agences régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°038 de LOTO SAM du 17 Mars 2018Numéro de base

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COMMENTAIRE DU TIRAGE N°037DE LOTO Sam du 10 Mars 2018

Le samedi 17 mars 2018, la LONATO a procédé à son siège à LOME, au tirageN°038 de LOTO Sam.Lors du précédent tirage de LOTO Sam, c’est à ATAKPAME et à ANEHO que la LONATO, a enregistré des

gagnants de gros lots.En effet,un lot de 1.000.000F CFAa été répertorié auprès de l’opéranteur 20041, basé Atakpamé.A Aného, c’est un lot de 1.500.000F CFAqui a fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chance auprès

de l’opérateur 70400.Dans les autres villes du pays, ce sont des gagnants de lots intermédiaires, c’est-à-dire des lots d’un

montant inférieurà 1.000.000F CFAqui ont fait le bonheur de nombreux parieurs. La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les agences

régionales

Résultats du tirage N°482 de LOTO KADOO du 16 Mars 2018Numéro de base

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La contrefaçon a envahi toutesles sphères de la vie sociale etéconomique. Des médicamentsaux produits alimentaires en pas-sant par la technologie et lesmoyens de paiement, la cosméti-que, les matériaux de construc-tion, il y a peu de domaines sinonquasiment pas, qui échappent auxtentacules du monstre. Selonl’Union économique et monétaireouest africaine (UEMOA), baséeà Ouagadougou au Burkina Faso,l’industrie de la fraude et de la con-trefaçon concerne l’ensemble despays de la zone. Elle représenteen moyenne des pertes estiméesà plus de 100 milliards de Fcfa an-nuels pour les économies de lasous-région et touche 60 à 70 %des biens de consommation im-portés.

Pour l’Uemoa, seule une ré-ponse communautaire peut per-mettre de lutter efficacement con-tre ce phénomène. D’où l’organi-sation régulière de formations auprofit des systèmes douaniers etdes structures de coordination na-tionales de la fraude pour affinerles dispositifs de lutte. Il s’agit prin-cipalement de se doter d’outils dedétections rapide de produits con-trefaits afin d’éviter qu’ils n’entrentsur le marché communautaire.

Plus facile à dire qu’à exécuter

en réalité ! Car le phénomèneprospère assez souvent grâce àla bienveillance des consomma-teurs, pourtant les premières vic-times. Ces dernières, fauted’avoir toutes les clés en mains,ne prennent pas le temps de s’in-former avant d’acheter. Ce n’estd’ailleurs pas la première de leurspréoccupations. Et même si par-fois des soupçons existent sur laqualité de tel ou tel produit, la dé-nonciation est souvent rare. Leboutiquier du coin qui est mis encause est souvent un enfant duquartier. Ou un ami qui fait affai-res avec la masse. Et qui n’hé-site pas à accorder quelques re-mises ou à donner des créditspour joindre les fins de mois diffi-ciles. Il faut donc assez souventplus que le simple courage pour

faire démasquer les délinquants.Que dire alors lorsque les

médias eux-mêmes véhiculentdans l’inconscient du consomma-teur des comparaisons entre «legénérique» et «l’original». Toutjuste pour éviter d’« acheter sansse ruiner ».

Dans l’espace sous régional, lapopulation totale est évaluée à plusde 80 millions de personnes avecun taux de croissance qui dé-passe 3% annuellement. Plus dela moitié de cette population, faut-ille noter, vit en dessous du seuilde pauvreté. Une équation difficileà résoudre dans le contexte de lalutte contre la fraude et la contrefa-çon. Surtout lorsque l’on connaîtles disparités qui subsistent entreles différents pays.

Contrefaçon dans la zone Uemoa�19-521� ���()6�&-)16�()�'216200%7-21�'21')51?6

de caisse ou cahier journal ou unétat comptable dans le cas d’unecomptabilité informatisée). Les mi-cros entreprises spécialiséesdans la Production animale de-vraient en plus des documents

Le gouvernement réaffirme son soutien aux jeunes entrepreneurs�0-//-216�()�*5%1'6�����)7�(B%875)6�35-:�%8�0)-//)85�()6�0)-//)856

Ils sont plusieurs jeunes togo-lais à oser se mettre à leur proprecompte ces cinq dernières an-nées. Conscient des difficultés querencontrent ces jeunes au démar-rage de leurs activités, le gouver-nement à mis en place plusieursmécanismes de formation et de fi-nancement ainsi que des con-cours pour encourager lesmeilleurs entrepreneurs. C’estdans ce sens que pour la troisièmeannée consécutive dix jeunes en-trepreneurs de toute catégorie d’ac-tivités confondues ont reçu, le 16mars, des prix et un accompagne-ment financier dont le montant os-cille entre 500.000 et 2millions defrancs CFA. Ces lauréats ont étéretenus, à la suite du concours«Meilleurs Entrepreneurs FAIEJ-PRADEB 2017 », par un jury d’ex-pertises diverses de six membres.Pour cette édition, le premier prix(ordinateur, micro onde, carteFatka, un chèque de 2 millions)estrevenu au jeune promoteur,BESSANH Komlan Edem, de lasociété Nutri-Togo Sarl, spéciali-sée dans la production du lait desoja, du jus, de la bière sans al-cool et de la boisson de complé-ments nutritionnels à base duchampignon encore appelée«champiso».

Les lauréats ont eu à remplir lescritères définis par l’appel à candi-dature. Ainsi peut être retenu

comme meilleur jeune entrepre-neur: tout jeune togolais entrepre-neur à fort potentiel de croissanceet d’âge compris entre 18 et 45ans, accompagnés par un seuldispositif pour l’entrepreneuriatdes jeunes au sein du ministèreen charge de l’emploi des jeu-nes et être à jour dans le rem-boursement du crédit. La présen-tation d’un plan d’affaires pour ledéveloppement de la micro en-treprise évoluant dans l’un dessecteurs d’activité suivant : trans-formation agroalimentaire, pro-duction végétale, production ani-males, artisanat et service, a éga-lement orienté les choix du jury.Les transformateursagroalimentaires devraient im-matriculer leur micro entrepriseà la Chambre du Commerce et

d’Industrie du Togo (joindre unecopie de la carte unique de créa-tion d’entreprise ou carte d’opé-rateur économique); effectuer uneanalyse microbiologique d’un pro-duit mis sur le marché ou démar-che encours auprès d’un orga-nisme de contrôle / Certification auTogo (joindre une copie des do-cuments d’analyse ou de certifi-cation) ;Tenir une petite comptabi-lité de la micro entreprise (joindreune copie des pages des troisderniers mois du cahier de caisseou cahier journal ou imprimer unétat comptable dans le cas d’unecomptabilité informatisée). Pour lesecteur « Production végétale »les micros entrepreneurs ont éva-lué sur la base des documentscomptables (une copie des pagesdes trois derniers mois du cahier

comptables, prouver qu’elles bé-néficient de l’appui technique d’unorganisme de contrôle vétérinaireau Togo ou d’un vétérinaire certi-fié. Les jeunes artisans eux ont euà présenter juste un documentcomptable comptabilité de leurmicro entreprise. Aux prestatairesde services il leur est demandé lapreuve d’immatriculation de la mi-cro entreprise à la Chambre duCommerce et d’Industrie du Togoainsi qu’un document comptable

Le Fonds d’Appui aux InitiativesEconomiques des Jeunes est undispositif intégré & innovant duGouvernement visant à améliorerl’accès au financement des jeu-nes porteurs de micro-projetsd’entreprise. Il a pour objectif l’in-sertion socioprofessionnelle desjeunes par la création des oppor-tunités d’emploi. Le Fonds a doncpour activité principale, le

Etonam Sossou refinancement et la garantie desfinancements des micro-projetsdes jeunes aux conditions éta-blies.

Le Programme d’Appui au Dé-veloppement à la Base(PRADEB), est un programmefinancé par la BOAD et le gou-vernement togolais pour soutenirla politique de développement àla base du Togo afin d’améliorerles conditions de vie des popula-tions vulnérables. Ce programmerenferme 5 composantes dont lestrois (3) premières en faveur despopulations: Soutien aux activitéséconomiques des groupements(GIE) ; Installation desPlateformes Multifonctionnelles ;Promotion de l’emploi des jeu-nes ; Suivi-évaluation et appui àl’encadrement ; Organisation etgestion du programme

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Numéros bonus

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