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    dition du lundi 25 mars 2013 | VOLUME LXXXI NO 23

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    - L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

    Un spectacle dhUmoUr rUssi aU petit chicago p. 11

    trois footballeUrs des gee-gees sillUstrent aU camp dvalUation de la lcf p. 14

    Division

    au CA

    de laFUO

    Plato se heurte limmobilisme

    de Roy, Desnoyers, Gilani et cie.

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    L Table des matir

    la UneDivision au CA de la FUO p. 9Humour au Petit Chicago p. 11Trois Gee-Gees au camp de la LCF

    ActualitsItinrance en hiver p. 3Engagement des emmes en politiquCondentialit dans laaire MagnottaPat Marquis accus de manque de respcole de gouvernement lU dO p.Rsultat des lections de la GSADRetour du Ca Nostalgica en mai 20Aaire J-P Couture: des tudiants edes clarications p. 7Chronique de Bobli p. 7Le mois de la nutrition lU dO p. Banque alimentaire: un service essentRevue de presse p. 8

    Arts et cultureGala des prix Trille Or p. 10Critique du bar Le Gainsbourg p. 1

    Roberta Bondar au Ca Alt p. 12Entrevue avec AkouN p. 12Chronique: livres en ranais p. 13Critiques et calendrier culturel p. 1

    SportsDu basketball proessionnel Ottawa Les Gee-Gees contre la Rpubliquetchque p. 16Bilan de basketball minin p. 16Tirs de barrage: Cindy Laurin p. 17Chronique: Deux minutes au cacho

    Procrastination p. 23

    ASSEMBLEGNRALE

    ANNUELLE 20Ceci concerne toustudiants prsenteminscrits lUniverdOttawa aux deux cles. La Rotonde vconvie son Assembgnrale annuelle

    se droulera le ma2 avril 2013 18h00lAuditorium des ancieau Centre UniversitaLa Rotonde espre vy voir en grand nomb

    Lanne scolaire 2013-2014 lUniversitdOttawa (U dO) verra peut-tre ennla dmocratie directe faire son entresur le campus. Non seulement cest unepromesse du parti Action tudiante qui,men par Anne-Marie Roy, a remportcinq des six siges du comit excutif dela Fdration tudiante de lU dO (FUO),mais lAssociation des tudiantes et tudi-ants marxistes a aussi entrepris une cam-pagne pour assurer la mise en place dansun futur proche dassembls gnrales(AG) lU dO. linitiative de cette as-sociation, plusieurs tudiants font circulerune ptition pour que la FUO tienne unrfrendum permettant aux tudiants dese prononcer pour que des AG soient nonseulement imprativement mises en vi-gueur ds lanne prochaine,mais quelles soient aussi lecorps suprme dcisionnel dela FUO. Si cette ptition ob-tient plus de 1500 signatures,la FUO sera oblige de tenirun rfrendum sur la questiondes AG.

    Durant le Printemps qub-cois, les AG ont jou un rlenvralgique et ont t le mo-teur populaire qui a rendu lagrve tudiante lgitime. Cetoutil dmocratique a per-mis des centaines de mil-liers dtudiants qubcoisde se runir pour dcider dela direction quallait prendreleur syndicat tudiant et, pluslargement, des choix de so-cit des Qubcois.

    Qui prend les dcisions laFUO?

    Pour linstant, la plus hauteinstance dcisionnelle de laFUO est le Conseil dadministration (CA),sur lequel sigent les six membres excu-tifs en plus de 25 administrateurs lus quireprsentent chaque facult et un tudi-ant spcial nomm par le CA. Cest doncune minorit dlus, soit entre 20 et 30 per-sonnes parce que le taux dabsentismeest trs lev, surtout cette anne , quiprend des dcisions au nom denviron 35000 tudiants de lU dO. Ce systme d-cisionnel est trs loin dtre reprsentatifet gnre le cynisme et lapathie sur lecampus, puisque les tudiants ne peuventpas se prononcer sur les enjeux qui les con-cernent, ni prsenter de motions et encoremoins voter sur celles-ci.

    Une assemble gnrale, quest-ce que

    a donne?

    LAG est un moyen concret de donner auxtudiants une vritable voix. Dans une AG,tous les membres en loccurrence, tousles tudiants du premier cycle ont un droitde parole et un droit de vote. Ils peuventaussi prsenter une motion sils le souhait-ent. De plus, les membres doivent se com-porter selon certaines procdures an desassurer du caractre dmocratique etordonn de lexercice. Au Qubec, cestgnralement le Code Morin qui est appli-

    qu lors de ces rassemblements. Au Cana-da anglais et aux tats-Unis, cest plutt leRoberts Rule of Order qui est utilis.

    Les assembles gnrales seraient-ellesreprsentatives?

    Certains tudiants impliqus au sein de lapolitique tudiante ottavienne soutiennentque de telles assembles ne seraient pasreprsentatives des quelques 35 000 tu-diants de la FUO. Ces dtracteurs croi-ent quil serait impossible de rassemblertous les tudiants au baccalaurat dansun mme endroit pour les faire voter surdivers sujets. Ils ont en effet raison. Toute-fois, nous soutenons quune assemblede quelques centaines pour ne pas dire

    quelques milliers dtudiants est plusreprsentative quun simple CA dunetrentaine dadministrateurs (quand ils sonttous prsents!).

    Preuve que ce systme politique gnre lejemenfoutisme par rapport la politiquetudiante: toute n pratique, aucun tu-diant nassiste aux CA, bien que ce soitla plus haute instance dcisionnelle de lapolitique tudiante. Donc, ceux qui dis-ent que nous ne pourrons jamais accom-moder les 35 000 tudiants, laissez-nousvous dire que nous sommes encore loindune telle situation. Pour linstant, seulsquelques rares tudiants engags pointentle bout de leur nez aux CA.

    Le CA nest pas sensible aux revendica-tions des associations tudiantes

    Dimanche dernier, le CA a encore fait lapreuve quil peut faire ce qui lui chante,peu importe la mobilisation tudiante etle poids de leurs revendications. Le CA aen effet lgifr en bloc contre les troismotions prsentes par le prsident de laFUO, Ethan Plato, et pourtant appuyespar une majorit des prsidents des corpsfdrs. Ces motions visaient modier

    Des assembles gnrales la FUOpour une vraie dmocratie tudiante

    les rglements des lections de la FUO(pour connatre la nature des motions, voirp. 9). Plusieurs autres acteurs politiques surle campus, comme les candidats indpen-dants aux dernires lections, ont aussimanifest leur accord avec certaines desmotions prsentes.

    Dans ce cas, une AG aurait permis auxtudiants, en tout cas ceux qui lauraientdsir, de dbattre des enjeux et dexercerleur droit de vote aprs les dlibrations.

    linstar des associations tudiantesqubcoises, lensemble de celles duRest of Canada doit enn appliquer ladmocratie directe au sein des syndicatstudiants. Le CA de la FUO, compos

    dune trentaine de reprsentants tudi-ants, nest pas sufsant et ne reprsentepas convenablement les tudiants otta-viens. Au lieu de btement reproduire leparlementarisme britannique dsuet etdysfonctionnel, nos syndicats tudiantsdoivent appliquer la dmocratie directe,et cela passe par lintermdiaire dAG.

    Cest pourquoi La Rotonde, qui a pourprincipe fondamental de servir les intrtsdes tudiants, est convaincu de la nces-sit, pour la FUO, de tenir au moins uneAG par session, et de faire de ces assem-bles linstance suprme dcisionnelle dusyndicat tudiant, qui aurait le mot nalsur toutes les questions importantes telles lebudget, la constitution, etc. Ainsi, nous ap-

    puyons linitiative de lAssociation des tu-diantes et tudiants marxistes de lU dO etencourageons tous les tudiants signerla ptition de cette dernire et voter enfaveur de limplantation de ce prcieuxoutil dmocratique. LU dO pourrait alorsrejoindre lavant-garde de la dmocratietudiante au Canada.

    L c drl d La Rotod

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    ACTUALITSCamille Lhost | [email protected] 25 mars

    Les Publications La Rotonde Inc. sont une organisation but non lucratif gre par un conseil dadministration (CA) de membres votants.Vous trouverez en ligne les ordres du jour et les procs-verbaux des runions du CA, des assembles des membres ainsi que les StatutsetRglements en vigueur qui rgissent ladministration du journal.

    Pour communiquer avec les membres du conseil excutif, veuillez vous rfrer aux adresses ci-dessous.

    Ducakis Dsinat - Prsident - [email protected] Maaloul - Trsorier - [email protected]

    Mathieu Lacombe - Secrtaire - [email protected]

    Membres votants: Ducakis Desinat - Anis Maaloul - Mathieu LacombeThomas Voglimacci Stephanopoli - Rjean Lger - Jrme Simon - Fortunat Nadima - Marie-Christine Corbeil

    Membres non-votants: Vincent Rioux - Alexandra Scott-Larouche - Anne-Marie Roy

    Clr Dlr et Cll L

    Bien que lhiver touche sa n, les

    sans-abris dOttawa ont encore de

    lourdes preuves aronter an

    de se loger convenablement. Les

    dirents centres dhbergement

    prsents dans la ville restent une

    aide majeure, mais aussi une solu-

    tion temporaire litinrance.

    Une demande croissante

    Daprs le rapport publi en janvier 2011par Alliance, pour mettre un terme litinrance Ottawa, plus de 7000 per-sonnes se sont prsentes dans les centresdhbergement de la ville, pour un total deplus de 500 000 lits offerts durant lanne,une augmentation de 10 % par rapport lan pass. Le nombre de femmes sans-abris Ottawa augmente, mais le nom-bre de femmes accueillies diminue. Elles yrestent plus longtemps, puisquelles nontpas dautre logement o aller , conrmeSue Garvey, directrice du centre Corner-

    stone.

    Une varit de centres

    Il existe toutes sortes dabris, qui visent lesfamilles ou un sexe spcique. Shirley Roy,coordinatrice des relations avec les mdi-as au sein du centre dhbergement pourhommes, The Mission, explique que cecentre accueille seulement des hommesmais, prcise-t-elle: Hommes, femmeset enfants peuvent manger ici deux foispar jour. Avec 235 lits, cest le plus grandcentre pour hommes de la ville. Le plusgrand abri pour femmes, Cornerstone, necompte quune soixantaine de places.

    Le nancement de ces centres relve enpartie daides gouvernementales, maislessentiel dpend des nombreuses do-nations. Vtements chauds, couvertures,nourriture et argent: 60 % de ces donsproviennent dentreprises locales et descitoyens.

    En ce qui concerne The Mission, cettedpendance aux ressources extrieuresse justie notamment par lanciennet de

    lhbergement. The Mission offre ses ser-vices depuis 107 ans, cela a donc touchbeaucoup de familles, certaines personnesont vu leur oncle, leur grand-pre ou leurfrre passer par ici , soutient Mme Roy.

    Un tremplin vers une solution permanente

    Chacun a son histoire, que les responsablesdes centres dhbergement cherchent connatre pour pouvoir aider du mieux pos-sible les personnes quils accueillent, carles centres dhbergement ne constituentpas uniquement un endroit o dormir. Enplus doffrir des repas, les diffrents abrisprodiguent des soins aux addictions et au-tres services de sant, ainsi quune aidepour trouver un emploi et un centre du-catif. Nous faisons de notre mieux pourtrouver la meilleure solution pour chaquefemme qui passe le pas de notre porte ,explique Mme Garvey qui soutient quilsagit vritablement dune aide au cas parcas.

    Les abris sont parfois envisags commeune simple aide temporaire. Certainespersonnes sont juste de passage, voient pr-

    esque les centres dhbergement commedes htels. Elles vont de centre en centreet voyagent, mais cela concerne un petitnombre dentre elles , raconte Mme Roy.

    Au-del dun abri durgence, les cen-tres visent une solution plus permanente.

    Depuis 20 ans, The Mission a vraimentvolu comme un endroit qui essaiedaider les gens quitter le centre , con-tinue Mme Roy. Les initiatives de logementspermanents et les programmes daidecontinue se dveloppent. Nous gronsdabord des centres dhbergementdurgence et ensuite des centres de transi-tion pour remettre les personnes sur pied etles aider se stabiliser.

    Finalement, la solution reste laccs deslogements abordables et un soutien pourque les femmes puissent gurir et com-mencer une nouvelle vie , note Mme Gar-vey.

    Alerter les pouvoirs publics

    Pour Tim Aubry, professeur de sociologie lUniversit dOttawa, le gouvernement

    doit construire des logements sociapermettraient ces personnes de sune vie sociale stable. Au Canadament 5 % des habitations sont grles pouvoirs publics, cest ridicule plore le professeur. En Ontario, un focinq dpense plus de 50 % de ses re

    dans le loyer. Une situation qui doit les responsables pour mener de vrpolitiques sociales.

    Le gouvernement municipal 14 millions de dollars chaque anneles aides au logement, une solution q cibler le problme en offrant des sutions. Cest un bon dbut, mais celpas sufsant , renchrit M. Aubry. Il que 9000 personnes sont sur liste dapour accder un logement aborSeules 150 units dhabitation sont ptes Ottawa. Oui, cest un problmnicatif et, pourtant, on a les moyensciers et les technologies pour rsoudenjeu de socit , conclut M. Aubry

    CentRes DhbeRgement DitinRants

    Surmonter lhiver, et ensuite?

    illustration Nicholas

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    4p. www.larotonde.ca

    www.esi.uottawa.ca

    @UO_ESIS

    Universit dOttawa | Facult des arts

    25 mars ACTUALITS | [email protected]

    vnement she WiLL Run!

    Militer pour lengagement des emmes en politique

    DossieR Luka magnotta

    Deux proesseures de lU dO veulentprserver la condentialit de leursrecherches

    Cll L,Cochef de pupitre

    Dans le cadre de lenqute relative Luka Magnotta, deux profes-seures de criminologie de lUniversit dOttawa (U dO), Chris Bruck-ert et Colette Parent, demandent la Cour suprieure du Qubecde garder certaines de leurs recherches condentielles. Pour rappel,Luka Magnotta, 30 ans, est accus davoir tu puis dmembr LinJun, un tudiant de lUniversit de Concordia, en mai dernier. Il avaitlm et diffus son acte sur internet.

    Spcialistes des questions de prostitution et de dcriminalisation dutravail du sexe, les expertes ont interrog M. Magnotta dans le cad-re de leurs recherches Montral, avant quil ne se rvle, cinq ansplus tard, tre un assassin. lpoque, il tait acteur pour des lmspornographiques.

    La police aimerait accder lenregistrement et aux retranscrip-tions dentrevues ralises avec Luka Magnotta par les deux profes-seures, en 2007. Elles prcisent quau Canada, contrairement auxtats-Unis, il nexiste pas de loi relative la protection de la recher-che. Toutefois, le travail des criminologues a t approuv par le co-mit dthique sur la condition des chercheurs et a promis dassurerla condentialit des entretiens effectus.

    Allan Rock, recteur de lU dO, a dclar: LUniversit dOttawa re-connat son rle dans la sauvegarde de renseignements condenti-els. Cependant, lUniversit ne considre pas que son rle stendejusquau paiement des frais de justice si les chercheuses dcidentde contester la saisie des dossiers de recherche dans le cadre duneprocdure pnale.

    Laudience est prvue en juin.

    mld mrcd

    Lassociation voix gales, qui

    milite pour la parit en politique,

    organisait samedi 23 mars dernier,lvnement She Will Run! , en

    prsence de membres, dtudiants,

    et de nombreux intervenants.

    voix gales

    Lassociation voix gales est ne en2001, linitiative de trois femmes ayantdirig le Committee for 94 , qui luttaitpour la parit la Chambre des com-munes, et qui se sont runies durant lundes petits-djeuners du Fonds daction etdducation juridiques pour les femmes(FAJ). Cette association a aujourdhuipris de lampleur en stendant lchellenationale, et lutte activement pour unereprsentation gale des femmes et des

    hommes en politique, tout en offrant desprogrammes de soutien et de formationpour les femmes dsireuses de faire de lapolitique, par exemple les programmes Ex-priences et Osez vous lancer.

    De jeunes groupes voix gales se sontforms par la suite. Zoriana Priadka, vice-prsidente aux affaires externes, explique

    que lvnement lUniversit dOttawaexiste depuis environ trois ans, et celui deCarleton depuis un an. Cest assez rcent,mais nous avons de plus en plus de b-nvoles et de membres, nous sommes ence moment un total de trente membresrguliers lUniversit dOttawa, en plus ducomit excutif .

    She Will Run!

    Lvnement She Will Run! proposait sa-medi dernier plusieurs ateliers, tels que laprise de parole en public avec un interve-nant de Toastmasters, des discussions sur laparit, etc. Des confrences taient aussidonnes par des membres du comit na-tional d voix gales. Raylene Lang-Dion,fondatrice de la version d voix gales

    de la capitale nationale et actuelle pr-sidente nationale de lAssociation, taitprsente, ainsi que des intervenants ext-rieurs, comme Anita Vandenbeld, spciali-ste ayant travaill avec les Nations Unies etde nombreux organismes spcialiss dansles droits des femmes.

    Selon Mme Priadka, cet vnement per-mettrait dinciter les femmes, et particu-

    lirement les tudiantes, tre plus impli-ques politiquement, car notre principalobjectif est la parit. Nous voulons encour-ager les femmes se prsenter aux lec-tions et les aider les gagner!

    Des conseils dexpertes

    Aux femmes qui voudraient suivre sestraces, Mme Vandenbeld donne le con-seil suivant: Trouvez quelque chose quivous passionne, concentrez-vous sur a,faites-vous de lexprience, et il faut vousy prendre tt, pour devenir un expert. En-suite, cest une question de persvrance

    et de chance face aux offres demElle explique aussi quune fois que lolexprience et quon est reconnuune femme nest pas un problmefera appel vous si vous tes quali

    Mme Lang-Dion afrme quil est dtre impliques! . Elle suggre qplusieurs moyens de soutenir la parse prsentant aux lections, en sou

    les candidates, ou encore en valeur travail.

    Lengagement doit venir du plus pde vous-mmes. Nous travaillons tousemble, et nous devons donner le mde nous-mmes , afrme Mme Langavant dinsister sur le fait que les fedoivent surtout maintenir leur ppour la politique, et accomplir ce qveulent accomplir tout prix . Sclusion est pleine despoir: Ne soydcourages quand cest difcile, que nous faisons est vraiment en trfonctionner.

    Les membres de lxcutif de lassociation voix gales de lUniversit dOttawa et de lUniversit Carleton. - photo Jrm

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    25 mars ACTUALITS | [email protected]

    Cll L,Cochef de pupitre

    Pat Marquis, actuel vice-pr-

    sident aux aaires sociales delAssociation des tudiant(e)s en

    gnie (AG) et utur vice-prsi-

    dent aux aaires sociales de la F-

    dration tudiante de lUniversit

    dOttawa (FUO), est accus par

    lAssociation des tudiants en

    tudes autochtones et canadiennes

    (AAC) de manque de respect

    fagrant envers la nation algon-

    quine .

    Des dclarations sujettes controverse

    Rcemment, la FUO a annonc sur lapage Facebook la tenue de lvnement Parlons de la sant mentale , en pr-cisant que la confrence aurait lieu lUniversit dOttawa, en territoire algon-quin non cd et non abandonn , ande mettre en avant les liens entre la santmentale et les enjeux autochtones. Cetteafrmation a provoqu de nombreusesractions chez certains tudiants qui ontconsidr que cette phrase tait sujette controverse ou trop politise .

    assoCiation Des tuDiants en tuDes autoChtones et CanaDiennes

    Pat Marquis accus de manque de respect envers les autochtone

    seRviCes aLimentaiRes

    Ramnagement de la catria

    La Rotonde souhaite remercierles contributeurs de la semaine :

    Meghan FitzpatrickAyoub Ben SessiAnas ElboujdaniJulia Brumelot-GourmaudLes FTX de TroublesKatelin OnishiSarah Hoy

    Mercide la partde lquipe de

    Quelques jours aprs cet incident, PatMarquis a annonc lorganisation delvnement Dusted: Drink an Unsuspect-ed Small Town Establishment Dry , menpar lAG et, en rfrence au message dela FUO, a indiqu sur la page Facebookque la soire se tiendrait en territoire al-

    gonquin cd et abandonn .

    Les tudiants autochtones ont aussittragi. Nous sommes profondmentproccups par les rcentes dclarationsanti-autochtones tout fait inacceptablesde Pat Marquis et des consquences deses paroles et gestes sur les membres au-tochtones de la FUO quil reprsentera compter du 1ermai 2013 , indique lAAC,dans un communiqu.

    Une prise dengagement ou une plaintedpose

    LAssociation a en consquence proposau futur vice-prsident aux affaires socialesde travailler ensemble an de le sensibiliseraux questions autochtones et de rpondre son obligation de rendre compte, sa re-connaissance de responsabilit et son ad-

    hsion au respect , daprs le contrat sou-mis par lAAC M. Marquis. Dans le caso celui-ci ne sengagerait pas dans ceprocessus, lAssociation a afrm quelleexigerait la dmission du futur membreexcutif du syndicat tudiant et envisag-erait de dposer une plainte auprs duBureau de lombudsman de lUniversit etde la Commission ontarienne des droits dela personne et dentamer une procdureconstitutionnelle de mise en accusationauprs de la FUO.

    LAAC a afrm souhaiter travailler avecPat Marquis an dtablir de bonnes re-

    lations et ainsi crer un environnement

    universitaire scuritaire pour les tudiantsautochtones, notamment en suivant lestapes importantes du processus de d-colonisation du campus. Nous tendonsune main amicale [Pat] Marquis, en re-connaissant que ses dclarations peuventpeut-tre provenir dune certaine igno-rance , explique lAAC.

    Pat Marquis sengage travailler avec lestudiants autochtones

    Finalement, samedi 23 mars derni-er, Pat Marquis a rpondu lAAC.LAssociation, dans un communiqu signconjointement avec le nouvel lu, a as-sur que celui-ci a pris un engagementhonnte et transparent pour le respect etlhonneur de la nation algonquine et lestatut de non-cd constitutionnel de sesterritoires traditionnaux au cours de son

    mandat en tant que vice-prsident aux af-faires sociales de la FUO.

    M. Marquis a galement promis de re

    trer, le plus tt possible, plusieurs tuautochtones an de comprendre lettes et les expriences quils viventcampus. Il devra participer des aorganiss dans le cadre de la dsation de lUniversit dOttawa . Ddurant son mandat, il devra encoses collgues de lexcutif de la FUprsenter ces vnements avec lu

    Pour conclure, lAAC a dclar: sommes heureux dannoncer queavons eu une conversation trs esante, et que M. Marquis est prt pla pleine responsabilit du caractsponsable et mal inform de ses pLAssociation est rassure de son enment renouvel rendre des coresponsables et respectueux, envmembres autochtones de la FUO.

    a eljd

    Mme si aucune rnovation nest

    prvue pendant lt 2013, un

    comit travaille bel et bien

    lagrandissement de la catria du

    Centre universitaire.

    Sil est encore impossible de connatrele fournisseur alimentaire de lUniversitdOttawa (U dO), un comit se penchesur tout le processus de ramnagementde la caftria. Le Comit du rfectoireest compos de reprsentants tudiantsde la Fdration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO), de lAssociation destudiant(e)s diplm(e)s (GSAD), delAssociation des rsidents de lUniversitdOttawa (ARUO), de reprsentants dediffrents services de lU dO, des Servicesalimentaires, du logement, de la Vie com-munautaire ainsi que des immeubles.

    Un besoin criant despace

    Bien que linformation disponible auprsde la communaut universitaire soit en cemoment rduite, une chose est certaine,selon les intervenants: lagrandissement dela caftria est ncessaire. Selon la prsi-dente de lARUO, Kaitlynne-Rae Landry, lecampus a vu sa population tudiante gran-dir trs rapidement. Il est clair que plus deservices de ce ct-l sont ncessaires ,indique-t-elle. Les tudiants en rsidenceont exprim leur intrt lide davoir unrfectoire comme lUniversit Carleton ,a soutenu la prsidente de lARUO.

    Cest galement lavis du vice-prsidentaux nances de la FUO, Adam Gilani. Or,la question de la gestion ou du contrle du Centre universitaire demeure.

    Selon larchiviste en chef de lUniversitdOttawa, Michel Prvost, une ambigitdemeure depuis la cration du Centreuniversitaire quant son fonctionnement. Les tudiants pensent quils ont le droit dele grer cause du Fonds Jock-Turcot, al-ors que ladministration prtend aussi avoirle droit sa gestion , explique-t-il. Anneaprs anne, des rapports sont prsentsauprs de ladministration pour tranchersur la question de la gestion du Centre. Si leFonds place largent des tudiants en du-cie depuis 1966, un tour dans les archives

    de lU dO ne permet pas apparemmentde trancher sur la question.

    Selon M. Gilani, lagrandissement de lacaftria, quoique ncessaire, repousseencore le moment o la discussion pourraavoir lieu entre ladministration et les tudi-ants. Puisque [ladministration] va beau-coup investir dans les rnovations, a vacompliquer les discussions sur la gestion duCentre universitaire , cone-t-il.

    Le forfait alimentaire obligatoire: encoretrop tt pour trancher

    Le comit fera des recommandationsqui seront analyses an de dterminer

    les meilleures options pour les tudexplique la gestionnaire des relationles mdias, Caroline Milliard. Aucucision ne sera prise sans quau prles partenaires naient t consuajoute-t-elle.

    Pour Mme Landry, lide davoir unalimentaire obligatoire pour les gensidence a en effet t souleve parmit. Selon elle, limplantation dunalimentaire obligatoire ne serait pasgueur avant la rentre de septembrau plus tt. De plus, cest seulemeoption pour le moment. Rien na et conrm , soutient-elle.

    Pat Marquis a remport les dernires lections de la FUO au poste de vice-prsident auxsociales sous la bannire Together Ensemble. - photo co

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    mld mrcd

    Le recteur de lUniversit dOttawa

    (U dO), Allan Rock, annonait

    le 23 vrier 2012, lors des

    Petits-djeuners du maire: Ot-tawa Business Journal et Chambre

    de commerce dOttawa , le projet

    de cration dune cole de gou-

    vernement, qui sinscrivait dans le

    plan Destination 20/20. Le

    4 mars 2013, Christian Rouillard,

    prsident de lAssociation des

    proesseur(e)s de lU dO (APUO),

    adressait une lettre au recteur

    pour avoir de plus amples inorma-

    tions ce sujet et des rponsesaux questions ormules par les

    proesseur(e)s.

    Un projet du plan 20/20

    Le projet de cration dune cole de gou-vernement sinscrit dans le cadre du planDestination 20/20, prsent par lU dO.Lobjectif serait de crer un centre derecherche en gouvernance et politiquespubliques unique au Canada .

    25 mars ACTUALITS | [email protected]

    Destination 20/20

    Cration dune cole de gouvernement lU dOLeCtions De La gsaD

    Peu de votanmais des luskl o et Cll L

    La semaine dernire les tudit(e)s diplm(e)s de lUniversi

    dOttawa (U dO) taient appe

    voter pour lire leurs reprsen

    pour lanne 2013-2014.

    Mercredi dernier, les rsultats des lgnrales de lAssociation des tt(e)s diplm(e)s (GSAD) de lUndOttawa sont tombs aprs une pde scrutin stant tenue du 18 au 20

    Les candidats taient presque toutains dtre lus puisquils ne faisaien aucun concurrent. Les tudiantvaient malgr tout voter en dfave

    candidats pour montrer leur dsavis--vis des politiques mises en uvpass (pour ceux qui souhaitaient dleur mandat) ou dsapprouver levelles orientations proposes.

    Les lus et les rlus

    Seamus Wolfe a t rlu au pocommissaire lexterne avec 84 vfuture commissaire aux nances seralyn Grve, dj reprsentante lan dGabrielle Berube a elle t lue avvoix au poste de commissaire linEn ce qui concerne Patricia Barra Tremblaye, membre de la GSApass, elle restera commissaire la vdiante en 2014, ainsi que Brenna Qqui se maintient comme commissaaffaires universitaires. Du ct du ce seront Nikesh Trecarten et M

    mad Zahirul Alam qui reprsentertudiant(e)s diplm(e)s lors des sorganises par lUniversit. Enn, Elboujdani reprsentera la GSAD reau des gouverneurs.

    Un trs faible taux de participation

    Seuls 155 tudiants ont vot lors delection. Fatemeh Pourazizi, dirgnrale des lections de la GSAplique la raison de ce trs faible taparticipation: Normalement, nousun rfrendum en mme temps qlections gnrales mais, cette annny avait que les lections gnralespourquoi le taux de participation ddiants nest pas comparable avec nes prcdentes.

    Comme M. Rock la expliqu dans sondiscours du 23 fvrier 2012, lUniversitdOttawa est dj rpute lchelle na-tionale pour sa capacit gnrer et stim-uler des rexions sur divers sujets touchantla gouvernance, ladministration publique,les affaires internationales, la scurit et lesdroits de la personne. Mais les adminis-trateurs de lU dO dsirent tendre et ap-profondir ce champ de recherche: Nous

    nous prparons maintenant annoncer lacration de lcole de gouvernement delUniversit dOttawa. Cette nouvelle enti-t regroupera et mettra prot les centresdexpertise exceptionnels que nous poss-dons dj , a ajout le recteur. Il sagiraitdonc de mettre en commun tous les cen-tres de recherche ainsi que le corps profes-soral qui y est rattach

    Des professeurs dans lignorance

    Suite ce discours, et aprs un andattente, lAPUO, par le biais de son pr-sident, adressait le 4 mars 2013 une lettrequestionnant lUniversit. En effet, les prin-cipaux intresss, professeurs, assistantsdenseignement et tudiants, sont dansle ou total quant lapplication et lapoursuite de ce projet. Selon M. Rouillard, seules des rumeurs circulent, il ny a rien

    dofciel, cest presque de la dsinforma-tion, et pourtant il est grand temps de seposer des questions.

    En tant que professeur en administrationpublique, et reprsentant denseignants-chercheurs dans les domaines concernspar louverture de cette cole, M. Rouil-lard estime que des consultations sontncessaires. Nous devrions avoir voix auchapitre ou, au minimum, obtenir desinformations. Il poursuit en insistant sur lefait que ce projet est structurant, [et qu]il aura un gros impact sur les units existan-tes.

    Une cole utile?

    M. Rouillard est trs sceptique quant lacration de cette cole . Il reconnat que la Facult des sciences sociales a beau-coup volu depuis quelques annes mais dplore le manque de concertationavec les tudiants et les professeurs . Enn,il prcise que ce projet dcole de gouver-nement nmane ni des professeurs ni des

    lves .Dailleurs, dun point de vue acadmique, ce projet ne semble pas avoir beaucoupdintrt, car il ne prsente pas de nou-veauts au niveau qualitatif et nattirerapas plus dlves que les coles djexistantes qui sont trs actives dans la re-cherche et lenseignement . Le projet ap-parat donc comme trs contest par lesprincipaux concerns.

    La rponse de lU dO

    Une rponse ofcielle de lUniversit a tenvoye le vendredi 15 mars lAPUO.Lcole de gouvernement, renomme cole des hautes tudes politiques etinternationales , serait encore au stadeconsultatif, do le peu dinformationsdisponibles aujourdhui. Cependant, le

    recteur afrme que lUniversit et la Fac-ult se conforment et continueront de seconformer en tous points aux articles de laconvention collective entre lUniversit etlAPUO [] en matire de consultation.

    Selon le recteur, une fois le travail de dis-cussion plus abouti, de nouvelles occasionsseront offertes aux instances pertinentes de donner leurs commentaires et avis. Unsous-comit aurait t cr la Facultdes sciences sociales (FSS) pour examinerle projet . En revanche, M. Rouillard notene pas avoir t inform de cette initiative.

    Caroline Milliard, gestionnaire de

    tions avec les mdias lU dOrme que les dtails ne sont pas edtermins mais que, comme la eM. Rock, lU dO et la FSS veillent sformer toutes les tapes de consuet dapprobation requises, notammeprs des parties concernes par unde cet envergure. LAPUO na pcore ragi la rponse du recteur.

    illustration Nicholas Dubois

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    www.larotonde.ca

    ChRonique De bobLi

    Vivre Ottawadurant lt 101

    s Lld br etb L

    Larrive des shorts et des jambes poiluesindique une chose dans notre calendrier:les vacances et les jours ensoleills arrivent grands pas. Ceci dit, les jours de cettesaison libre des cours ne dureront pasternellement. Quand on samuse et quele temps passe si vite, septembre nest ja-mais bien loin et les devoirs, projets et exa-mens sont prts nous prendre en otageds la premire occasion. Nous offrons iciune liste dides farfelues qui pourraientrendre votre sjour dans la rgion de lacapitale nationale plus intressant.

    Prendre un verre au Strathcona

    Cest bien connu chez les tudiants qui vi-vent dans la Cte-de-Sable, quil ny a pasde meilleur endroit pour un pique-nique

    quau parc Strathcona. Quand le soleilbrille, que les petites jupes sont soulevespar le vent parfum des arbres locaux,la vie est belle et le vin est bon. Une ran-donne bien arrose au bord de la rivireRideau est un incontournable, tant quevous ne vous faites pas prendre par la po-lice locale!

    Faire des bbs au Parlement

    La populace entire (incluant les touristes)de la rgion a fait la fameuse tourne(trop plate) du Parlement. En raction cette visite ennuyeuse, nous vous offronsun d, cher lecteur: retournez-y avecvotre douce moiti et passez lacte char-nel dans un des deux placards cachs descorridors parlementaires.

    Va brosser tes dents!

    Un lment qui vous rappelle que voustes bien dans la rgion de la Capitalenationale est la multitude de restaurants

    shawarma. En utilisant les mdias so-ciaux, nous aimerions charger un tudiantdessayer tous ces restaurants (les centmille de la rgion) et de crer un bloguede critique. Qui offre les meilleures patates lail? Quelle est la meilleure recette defallafels?

    Direction: Montral!

    La temprature est belle! Vous navez pasencore abandonn votre rsolution dunouvel an et vous tes en shape? Mainte-nant, remplissez votre sac dos de sand-wichs au thon et au beurre de peanuts,votre petit cur de joie et votre iPod deDavid Guetta! On part en direction deMontral en vlo! En fait, cest seulement8 h de route

    Direction: Montral 2014!

    Ouais, on reconnat que cest un peu loin.Alors on sentrane pour lan prochain!

    Bon t!

    25 mars ACTUALITS | [email protected]

    l vllcr

    Dans une lettre dpose le 14 mars

    auprs dAllan Rock, recteur delUniversit dOttawa (U dO) et

    de Marcel Mrette, doyen de la

    Facult des sciences sociales, 23

    tudiants demandent lobtention

    de davantage de renseignements

    en rapport au cong de maladie de

    Jean-Pierre Couture, proesseur

    lcole de sciences politiques de

    lU dO.

    Dans cette lettre, trois exigences sont for-mules: la mise au clair par ladministrationdu rcit de ce cas drangeant ; la na-ture des plaintes portes contre Jean-Pierre Couture, les critres dvaluationet les acteurs en lien dans cet enjeu ;lengagement du doyen traiter ce litigede manire juste et transparente pour lacommunaut universitaire.

    Un cong de maladie inhrent la mau-vaise rception de lcrit?

    Le 4 mars dernier, La Rotonde rapportaitque le cong de maladie de M. Couture,qui devait alors stendre jusquau 14 mars,

    semait de nombreux doutes dans la com-munaut universitaire. Au cur de cettepolmique, la publication de louvrage Lesnouveaux visages du nationalisme conser-vateur au Qubec, cocrit par M. Coutureet Jean-Marc Piotte, professeur retrait de

    sociologie lUniversit du Qubec Mon-tral (UQM). Les auteurs dnonaient,par le biais de leur essai, lexistence dune maison dintellectuels nationalistes con-servateurs au Qubec, qui tenterait aunom dun pass mythi et dune nationsurplombante et divinise, [de] liquiderlhritage des multiples luttes pour la liber-t, lgalit et la solidarit qui ont traversle Qubec . Sur la base de cinq critres,les auteurs sont parvenus identier cequils croient tre les six ttes dafchesde ce mouvement. Les ides prsentespar les auteurs ont t mal reues et denombreuses plaintes internes et externesont t dposes contre M. Couture. Il ya beaucoup de rumeurs qui [] viennentfaire le lien entre les plaintes et le cong demaladie de Jean-Pierre [Couture] , expli-quait Xavier Dionne, candidat au doctoratsupervis par le professeur. Depuis lors, lecong de maladie de M. Couture a tprolong jusquau 15 avril.

    Des prcisions demandes

    Cest par la dnonciation du ou rg-nant autour du dpart de M. Coutureque les 23 signataires de la lettre ontchoisi de sorganiser pour demander ladministration davantage dinformations. Nous cherchons plutt rappeler ladministration de la Facult des sciencessociales quelle se doit dassurer un cli-mat universitaire dynamique, discursif, ou-vert, et parfois mme polmique. Lcole

    dtudes politiques ne doit pas cherocculter les enjeux politiques univeauxquels elle prend part , est-il crladite lettre.

    Ainsi, plutt quune prise de dcisio

    et ferme, lobjet premier de la letdavoir plus dinformations sur csier, expliquent Remi Latulippe et Beaudin Hyppia, tous deux tudiaquatrime anne en sciences poet signataires de la lettre. On nel pour le dfendre, mais pour savqui se passe. On veut que lUniverche que les tudiants sont consciela situation et quils dsirent tre in[]. On est laisss dans le ou totlU dO en ce moment, on ne peut pser faire , explique M. Hyppia. Pour sM. Latulippe rappelle que lacte npurement symbolique et quune rde lUniversit est attendue par lensdes signataires de la lettre.

    Je pense que [M. Couture] se sounous, il ne veut pas trop quon sedans ces batailles. Cest quelquun qpas froid, qui na pas peur de se dIl est important de comprendre que pos exprims proviennent de nos prexions , prcise M. Latulippe.

    Jusqu prsent, lUniversit reste sur ce dossier, justiant ce silenc lobligation de maintenir et de prlaspect condentiel et priv des gnements personnels des tudiades employs tel que stipul par lalaccs linformation et la protectla vie prive.

    essai ContRoveRs De Jean-PieRRe CoutuRe

    Des tudiants exigent des clarications

    gsaD

    Le retour du Ca NostalgicaL mr

    La Rotonde a rencontr Seamus

    Wole, cogrant du projet de la

    uture maison des diplms, qui

    accueillera une nouvelle versiondu Ca Nostalgica. Ferm au

    printemps dernier car il tombait en

    ruine, le bar tudiant rouvrira ses

    portes en mai.

    La Rotonde: Est-ce-que tu peux nous ex-pliquer le projet entrepris par lAssociationdes tudiant(e)s diplm(e)s de lUniversitdOttawa (GSAD)?Seamus Wolfe: La nouvelle maison desdiplms, [qui] est en cours de construc-tion, sera gr par les tudiants, pour lestudiants, et sera ouvert tout le monde, la communaut artistique, musicale, etc.

    LR: Le prcdent Caf Nostalgica a dfermer ses portes au printemps dernier.Quest-ce qui va tre diffrent dans cettenouvelle version et quest-ce qui resterasemblable?SW: La formule va rester. Premirement, onva avoir un plus grand coin salon, o les cli-

    ents pourront sinstaller confortablement.Il y aura une meilleure acoustique pourles concerts et plus despace pour prof-iter des spectacles. Le Caf va aussi trecompltement accessible aux personneshandicapes. Il y aura une nouvelle cui-sine, avec de meilleurs quipements quinous permettront de proposer une cuisine

    de plus haute qualit que dans le prc-dent Caf Nostalgica. On proposera tou-jours de la bire et on sera ouverts jusqu2 h du matin. On va aussi travailler avecles autres commerces sur le campus, onpourra ainsi tablir un partenariat avec leCaf Alt pour faire notre propre pain. Onfera aussi des soupes fraches chaque jour,quon pourrait distribuer au Pivik, par ex-emple.

    LR: Est-ce que vous avez prvu un vne-ment spcial pour la rouverture?SW: Oui, mais en septembre. En mai, onva seulement faire un lancement en dou-ceur. Notre quipement est nouveau etde haute qualit, on doit engager les em-ploys et les former lutiliser pour quilspuissent prparer le menu, qui a t re-visit. On a un des plus grands et beauxpatios de la ville, mais lt est une priode

    calme donc on va surtout commencer enseptembre, avec un nouvel horaire.

    LR: Avez-vous dj prvu des vnementsculturels, musicaux et artistiques?SW: Notre soire open-mic tait populaire,ctait un classique, donc on va organiser

    une comptition dans quelques semet le gagnant deviendra le nouveatre de crmonie de ces soires.

    aussi avoir un horaire complet de glive, pour donner la possibilit aux de promouvoir leur musique. Et, tmois, plus ou moins, on va afcuvres dun nouvel artiste visuel murs de notre caf, pour promouvartistes tudiants.

    Le prochain Caf Nostalgica devrait tre mois de mai 2013. - photo co

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    8p. www.larotonde.ca

    25 mars ACTUALITS | [email protected]

    Revue De PResse

    Piste controverseThe Varsity, Universit de Toronto

    Lcrivaine Margaret Atwood, antudiante de lUniversit de Toronto, li sur son compte Twitter que, si lUnconserve la volont de remplacer dure du terrain de hockey sur gazde la pelouse articielle, elle reverrtestament qui indique pour le mquelle verserait une somme darglUniversit. Mme Atwood est la seulenne qui ait parl publiquement coplans de lUniversit, qui modient clieux du campus en vue des jeux mricains qui auront lieu en 2015 TUne ptition circule o plus de 40natures ont t recueillies. Les signmentionnent les problmes desthdenvironnement et de sant, causla pelouse articielle. LUniversit a une dclaration soutenant que, si lenaturel a une qualit suprieure, le articiel rpond toutefois mieux asoins des tudiants. La constructionpiste commencera en juillet.

    Une microbrasseriepour UBCThe Ubyssey, Universit de la C

    bie-Britannique

    Sur le campus de lUniversit de lombie-Britannique, la microbrassemnage du SUB (dice de luniotudiants) la Ferme universitaire. jet cote 1,1 million de dollars. Le Sest situ sur le campus, jouit dune rputation, mais la Ferme a plus depour prparer les bires et les merserve. Il y a encore des ngociatiauront lieu avec lUniversit, mais c

    projet qui est soutenu par ses nompartenaires. LUniversit espre qbrasserie prendra sa place la Fermversitaire en 2017.

    Des dons de rechercpour MUNThe Gazette, Memorial Univer

    Newfoundland

    Le mois dernier, les programmes de rche de Memorial University ont redons, slevant au total 2,9 milliodollars. De ce montant, 1,6 million sersacr aux projets de recherche get 1,2 million aux projets de rechercsant du Research and Developmeporation of Newfoundland and La(RDC). Les fonds sont partags enFacults de mdecine, de pharmgie et de science pour la rechercheprvention des problmes cardiolaires, an de faire avancer la recsur le diabte et faire baisser les cosoins de sant. Tous les projets de che proposs aident lamlioratlconomie et des vies des tudiantshabitants de Terre-Neuve.

    m Fzprc

    mld mrcd

    Le mois de mars est celui de la

    nutrition. Partout au Canada,

    des vnements sont organiss :lUniversit dOttawa (U dO) ne

    ait pas exception.La Rotonde a

    interrog deux proesseures ex-

    pertes en matire de nutrition,

    France Rioux et Bndicte Fon-

    taine-Bisson, toutes deux spciali-

    ses en sciences de la nutrition

    la Facult des sciences de la sant.

    Le mois de la nutrition

    Le mois de la nutrition existe au Canadadepuis de nombreuses annes, apportantchaque mois de mars un nouveau thmeet de nouveaux enjeux alimentaires. Cetteanne, le slogan est clair: Une recettegagnante: planiez, achetez, cuisinez, sa-vourez!

    Cet vnement est particulirement im-portant dans la sphre universitaire, du faitde la difcult quprouvent les tudiants bien se nourrir. Comme lobserve MmeFontaine-Bisson, les tudiants doivent faireface de nombreux problmes tels que le budget limit et le manque de temps.Certains nont jamais appris cuisiner. Mme Rioux ajoute que certains tudiantsquittent la maison familiale pour la pre-mire fois. Ils doivent sadapter leur nou-velle ralit et la qualit de leur alimenta-tion nest pas leur priorit. .

    Quelles actions?

    Ce mois de la nutrition propose plusieursactions pour remdier aux problmes denutrition de tous les Canadiens. Les di-

    sr h

    La Banque alimentaire accueille

    toujours plus dtudiants dans le

    besoin. Son rle devient indispens-

    able sur le campus.

    La mission de la Banque alimentaire dela Fdration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO) est dassurer auxtudiant(e)s et aux autres membres dela communaut de lUniversit dOttawalaccs la nourriture en tout temps, ainsique sensibiliser la communaut au su-jet de la scurit alimentaire , rappelleChris Hynes, coordonateur du service laBanque alimentaire.

    ttistes du Canada proposent sur leur siteinternet, et plus particulirement durant lacampagne, de nombreux conseils alimen-taires, notamment pour planier les achatsalimentaires en fonction dun menu sant.

    lU dO, les professeurs ont entrepris plu-sieurs dmarches pour inciter et aider lestudiants mieux se nourrir. Par exemple,un article rempli de conseils intressantsa t rdig par Mme Rioux sur le blogueuOttawa experts. Mme Fontaine-Bissonprsentera pour sa part une confrencesur le mois de la nutrition 2013, lundi 25mars. Certains tudiants ont aussi participen tenant un kiosque au Centre universita-ire mercredi 20 mars dernier.

    Quelques conseils

    Comme le suggre Mme Fontaine-Bisson,un tudiant peut amliorer son alimen-tation de plusieurs faons trs simples etpourtant trs efcaces, tant pour le budget

    De plus en plus de demandes

    Les personnes qui sinscrivent sont destudiants et les personnes qui leur sontdpendantes, gnralement leurs enfants.Aujourdhui, ce nombre est en augmen-tation pour plusieurs raisons: Avant, lestudiants ne connaissaient pas la Banquealimentaire, on avait donc moins de de-mandes. De plus, la vie des tudiants esttrs chre cause des frais de scolaritlevs. Certains ont de la difcult payerleur loyer , afrme M. Hynes.

    On offre des produits laitiers, des lgumes,des protines, mais aussi tout autre produitncessaire pour tudier , prcise-t-il.Chaque mois, la Banque alimentaire peutservir de 200 300 personnes.

    Une aide communautaire

    La majorit des ressources alimentaires

    que la sant. Elle conseille de faire uneliste dpicerie, utiliser les spciaux des cir-culaires, utiliser ce quon a dj dans le r-frigrateur, cuisiner de plus grosses portionset en congeler (ou cuisiner avec nos amiset colocataires pour partager les frais),acheter dans la section en vrac, miser surles fruits et lgumes frais, lire les tiquettesnutritionnelles, acheter des coupes deviande maigre, et ne pas oublier les pois-sons et fruits de mer (certains sont riches enomga-3).

    Mme Rioux insiste sur la ncessit de faireun menu de la semaine , qui va servir deguide lpicerie . Des conseils pleins debon sens et, pourtant, nos deux spcialistesreconnaissent quil est difcile dvaluerlimpact du mois de la nutrition et des ac-tions entreprises sur lalimentation des tu-

    diants car, comme lobserve Mme Rioux, la modication des comportements ali-mentaires demande de la persvrance.

    que reoit lorganisme de la FUO provi-ent de la Banque alimentaire de la villedOttawa, qui reoit de la nourriture dela communaut. Chaque semaine, laBanque alimentaire de la FUO est rap-provisionne. De plus, durant le tempsdes ftes, ladministration de lUniversitdOttawa apporte son aide en faisant desdons.

    Les bnvoles et les employs de laBanque sont sincrement contents dedonner leur temps pour cette cause. LauraHodges, superviseuse des bnvoles, com-mente: Je pense quil est important devoir un service o les tudiants saident etse soutiennent les uns les autres. a pour-rait tre un temps difcile pour beaucoupde personnes et je suis contente de fournir[de la nourriture] aux gens par le biais de laBanque alimentaire.

    mois De La nutRition Lu Do

    Le mois de la nutrition sinvite lU dO

    banque aLimentaiRe De La Fuo

    Un service essentiel pour les tudiants

    illustration Nicholas Dubois

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    www.larotonde.ca

    25 mars ACTUALITS | [email protected]

    L mr

    Les trois motions proposes par

    Ethan Plato pour modier le

    systme des lections de la F-

    dration tudiante de lUniversit

    dOttawa (FUO) ont t rejetes,

    dimanche 24 mars dernier. Ce sont

    principalement les membres de

    lexcuti tout rcemment rlus

    qui se sont opposs ces mesures

    conues pour assurer des lectionsplus justes, dvoilant un certain

    clivage entre les lus reconduits

    pour une anne supplmentaire et

    les autres.

    Trois motions rejetes

    Les trois motions proposes par Ethan Platoet appuyes par une majorit des prsi-dents des corps fdrs, qui auraient putransformer le systme lectoral et le ren-dre, selon M. Plato, plus dmocratique,nont pas t acceptes. Des clivages sontapparus entre anciens et nouveaux mem-bres de lexcutif qui sigent sur le Conseil

    dadministration, ces derniers tant majori-tairement opposs aux modications pro-poses.

    La premire motion dbattue concernaitlapposition des noms des partis auxquelsles candidats sont aflis sur les bulletins devote. Le prsident de la FUO a prsentcette motion comme contribuant rendreles lections plus quitables pour les can-didats qui se prsentaient en dehors detoute afliation, en poussant tous les candi-dats faire campagne en tant quindividuet non pour un parti, comme cela a tle cas cette anne. Kate Hudson, vice-

    ConseiL DaDministRation De La Fuo

    Les trois motions dEthan Plato rejetes

    Une division entre les membres du Conseil dadministration de la FUO tait vident lissue des votes concernant les motions prsentes par Ethan Plato, prsident de la FUO. - photo Jrm

    prsidente aux affaires tudiantes actu-elle, a appuy les arguments de M. Plato,mettant en valeur son exprience en tantque seule candidate indpendante lueen 2012. Elle a argument que cette mo-tion pourrait encourager des candidats in-dpendants se prsenter et limiterait lefacteur dintimidation des partis.

    Dave Eaton et Nicole Desnoyers, respec-tivement futur vice-prsident aux nanc-es et future vice-prsidente aux affairesdquit, se sont exprims contre la mo-tion, soutenant que les lecteurs prfre-raient savoir quels candidats travaillentensemble quand ils font leur choix, et quene pas inscrire le nom des partis sur les bul-letins de vote reviendrait empcher lestudiants davoir assez dinformations.Mme Desnoyers a quali cette motion de

    paternaliste.

    La deuxime motion prsente par EthanPlato que le CA a dbattue portait surle systme de vote. Il tait propos dechanger le systme de vote actuel pour lerendre prfrentiel: les lecteurs nauraientpas eu voter pour un seul candidat, maisauraient pu classer les candidats par ordrede prfrence. Adam Gilani ntait pasoppos modier le systme de vote, maissest prononc contre la motion, mettanten avant le fait que ctait un change-ment substantiel dans le systme lectoralqui tait en jeu et que ce ntait pas labonne faon de le faire.

    Anne-Marie Roy, actuelle vice-prsidenteaux services et aux communications etfuture prsidente de la FUO, sest gale-ment positionne contre cette proposi-

    tion, estimant que ce fonctionnement pr-frentiel pourrait dcourager les tudiantsde voter sils ne comprenaient pas le sys-tme et aggraver labstentionnisme. KateHudson a nanmoins rpliqu quil ne fal-lait pas sous-estimer les tudiants et quilstaient tout fait capables de classer lescandidats par ordre de prfrence. La mo-tion a nalement t rejete.

    La dernire motion rejete aurait inter-dit aux membres de lexcutif qui ne seprsentaient pas aux lections de la FUOdappuyer ouvertement un candidat.M. Plato a expliqu que, les membres de

    lexcutif ayant une certaine inuence surle campus, leur actions, quelles intervien-nent sur le plan professionnel ou personnel,avaient un impact sur la communaut tu-diante et pourraient peser sur les dcisionsdes lecteurs.

    Mme Roy a oppos aux arguments deM. Plato quempcher les excutifs dese prononcer sur une lection o ils pou-vaient voter revenait enlever des voixau dbat. Mme Desnoyers a dclar quecette motion traitait les tudiants commedes enfants et la nouveau qualie depaternaliste. Liz Kessler sest galementprononce contre la motion, mettant enavant le fait que des lois contrlant laccsaux ressources de la FUO en priodedlections existent dj.

    Chase Patterson, reprsentant de la Fac-ult des arts au CA de la FUO, a rtorquque les membres de lexcutif navaientpas seulement de linuence travers cesressources-l, mais aussi, et principale-ment, travers leurs comptes personnelsdans les rseaux sociaux, un argumentappuy par M. Plato. Brad Lafortune, nou-veau vice-prsident aux services et com-munications, a soulign que beaucoupde membres des corps fdrs avaient delinuence sur le campus et a demand cequi dterminait qui ne pouvait pas se pro-noncer sur les lections, ne ralisant peut-tre pas quil tait question dempcherles membres de lexcutif de se prononcersur une lection concernant leurs succes-seurs, et non dempcher les personnagesinuents sur le campus dinchir la dci-sion des lecteurs.

    Bilan de lexcutif

    Ethan Plato, prsident de la FUO, a an-nonc que des rnovations allaient avoirlieu dans le Centre universitaire, an dele rendre plus agrable et mnager plusdespace pour les locaux de la Fdra-tion tudiante. Il a galement mentionnquun espace de sieste pour les tudiantstait envisag, sans donner plus de dtails,le projet ntant pas encore concrtis.

    Adam Gilani, vice-prsident aux nances,a inform lassemble que le comit con-sultatif du budget avait termin son rap-

    port nal, qui sera rendu public avdbut de la priode dexamens. Lport aidera le Bureau des gouve voter le budget. Par ailleurs, le best en cours de traduction depuis ldaot 2012.

    Les membres de lexcutif ont torm que le processus de transitioen cours et que les nouveaux lus dvraient peu peu leurs tches.

    Deux motions acceptes

    Une premire motion a t accconcernant la sparation de lAssotudiante de la Facult des arts lAssociation des tudiant(e)s en autochtones et canadiennes (ALe rsultat du rfrendum datant

    vembre 2012 a t rati par la Fun nouveau corps fdr sera donpour lAAC.

    Le CA a accept une seconde mtraitant de la cration dun Comlexprience tudiante dont la fosera de sensibiliser les tudiants ativits de la FUO et dtudier les damliorer lexprience tudiantecampus. Liz Kessler a nanmoins soque la cration dun comit pour cnouveau problme ntait pas ment la meilleure solution et quisinterroger sur lefcacit de ceux-c

    Rapport sur le comit des lections

    Le rapport sur le comit des lect examin, prsentant un bilan campagne lectorale et des r

    Labsence de publicit dans La Ropour la priode de candidature y estionne, allguant que le directeur gdes lections (DGE), Osama Berradpas pu entrer en contact avec lation du journal malgr maintes tendappels tlphoniques et mmelaide du comit des lections. Poaucun message vocal na t troula messagerie du tlphone de la tion, et il nest pas venu lesprit dde contacter le journal par courriel dernier recours, de se dplacer au lojournal.

  • 7/29/2019 25 Mars 2013 Web

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    10p. www.larotonde.ca

    _ _ _

    ARTS et CULTUREGhassen Athmni | [email protected] 25 mars

    gaLa Des PRix tRiLLe oR

    Un vnemen t qu i p rend de l a mp l eurg a,

    Chef de pupitre

    Co-organise par lAssociation

    des proessionnels de la chanson

    et de la musique et Radio-Canada

    Ottawa-Gatineau, la septime

    crmonie du Gala Trille Or, qui

    rcompense les musiciens ranco-

    phones de lOntario et de lOuest

    canadien, a eu lieu le jeudi 21

    mars au Centre des arts Shenk-

    man, Orlans. Cependant, pour

    que la crmonie ne dpasse pas

    le ormat dune heure et demie

    prvu par Radio-Canada, 11

    des 21 prix ont t remis lors de

    lAutre Gala de lAPCM, qui a eu

    lieu au mme endroit mercredi

    soir.

    Sensations fminines et hommage auxgrands noms

    Les Chiclettes, trio fminin qui surfe surla vague rtro en mlant swing, thtreet clichs pin-up, ont remport les prix

    de dcouverte et de meilleur groupe.Avec de tels prix, Nathalie Nadon, JulieKim et Genevive Cholette qui, dfautdavoir un album, ont mis sur une co-mdie musicale, se font dj une bonneplace dans lindustrie musicale franco-ontarienne. Notre style de musique estassez indit en Ontario franais. Nousavons dcid de faire quelque chosequi nexistait pas auparavant, et cela aplutt bien russi , commente Cholette.

    Autre artiste fminine rcompense, Tri-

    cia Foster est repartie avec trois prix. Lachanteuse originaire du Nord de lOntarioa tenu relativiser: a fait toujours dubien de recevoir des prix, mais le conceptde classer les artistes et en mettre certainssur un pidestal me rend mal laise.

    Le vtran Paul Demers tait trs muau moment de recevoir le prix du meil-leur auteur-compositeur. Je ntaismme pas sr de venir ce soir. Je necroyais pas que les gens pensaient en-core moi aprs tout ce temps. Leschoses du genre, je ne my attendaisplus , a comment lauteur de lalbumNotre place.

    Nomin dans huit catgories pour sondernier album Omniprsent, Damien Ro-bitaille, qui a brill par son absence, a r-colt trois statuettes.

    Le comdien et animateur de radio etde tlvision, Stphane Stef Paquette,a pour sa part exult aprs avoir reu ladistinction de meilleur album pourLe salutde larrire-pays. Depuis deux ans je faissurtout de la tlvision. Les gens se deman-daient si je faisais encore de la musique et,du coup, recevoir cette reconnaissancepour ce qui nest que mon deuxime al-bum, cest vraiment bien , a con lartistesudburois.

    Un prix hommage a t dcern MarieKing. Lartiste country a surpris son mondeen rejoignant Bobby Lalonde, AniqueGranger et Carole-Ann King sur scne pourun medley de ses plus fameuses chansons.

    Le Manitoba a aussi t lhonneur. DanielROA a remport son deuxime Trille Or du

    meilleur album de lOuest canadien, alorsque marijose est entre avec celui de ladcouverte de lOuest et celui de lartistefrancophone stant le plus illustr en On-tario.

    La soire a t truffe de prestations assu-res par les nomins dans un format qui asouvent permis des duos. La crmonie at notamment anime par marijose, Tri-cia Foster, Mehdi Cayenne Club et Mastik.

    Natalie Bernardin: Les prix Trille Or sont lesummum de notre activit artistique.

    Interroge sur limportance de cet vne-ment pour lAPCM, Natalie Bernardin,

    directrice gnrale de lAssociation, atenu dire que, pour eux, le Gala con-stitue le rendez-vous le plus important delanne. Cest le moment de recon-natre lexcellence artistique en Ontarioet dans lOuest canadien. Pour les ar-

    tistes membres, cela reprsente le dapprobation de leur pairs que prim ce soir , a expliqu la direSexprimant sur ldition 2013, eprsente surtout comme une c

    tion de lclectisme de la musique fphone hors Qubec. Je pense quva devenir de plus en plus gros dantur. En 2011, nous navions quune trede nominations, ce soir il y en avait 4va samplier danne en anne , aajout.

    Liste des Laurats Trille Or 2013

    - Interprte masculin par excellence:Damien Robitaille- Interprte fminine par excellence:Tricia Foster- Meilleur groupe: Les Chiclettes- Auteur-compositeur par excellence:Paul Demers- Dcouverte: Les Chiclettes- Meilleur album: Stphane Paquette -Le salut de larrire-pays- Dcouverte de lOuest par excellence:

    marijose- Meilleur album de lOuest canadien:Daniel ROA- Prix Radio-Canada pour la chansonprime: Andrea Lindsay et LucDe Larochellire Cest dlamour oucest comme - Prix Hommage: Marie King- Musique instrumentale et/ou tramesonore: Daniel Bdard (Cratures delabysse: Hong Kong)

    - Meilleur diffuseur: Sudbury La Slag- Meilleur ralisateur/arrangeur de diMarc Prusse , Andrea Lindsay etLuc De Larochellire- Meilleure pochette: Christian Pelleti(Stphane Paquette - Le salut de larr

    pays)- Artiste francophone de lextrieur sle plus illustr en Ontario: marijose- Artiste franco-ontarien stant le pluillustr lextrieur de la province:

    Damien Robitaille- Coup de cur des mdias: Tricia Fo- Artiste jeune public par excellence:- Meilleur vidoclip: Mehdi Cayenne - O Canada (Usman Khan/ Craig Conoley Partus Film)- Meilleur site Internet: Elizabeth Gassfer (Audiogram): Damien Robitaille(www.damienrobitaille.com)- Meilleur spectacle: Tricia Foster

    Tricia Foster, rcipiendaire de trois prix Trille Or. - photo Ayoub B

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    25 marsARTS et CULTURE | [email protected]

    L mr etL PpRcd

    Vendredi 22 mars dernier, Manu

    Ste-Croix, Mikael Dallaire, Al-exandre Bisaillon et ric Trottier

    taient lache de la troisime

    dition de cette soire dhumour

    au Petit Chicago. Rabii Rammal

    et Patrik Guillotte ont galement

    t invits venir prsenter un de

    leurs numros.

    Le petit bar du Vieux-Hull tait plein cra-quer pour cette soire qui mettait en ve-dette une majorit dhumoristes de la r-gion. Dailleurs, les humoristes ont avouque cette troisime dition avait t lameilleure de toutes. On est trs agr-ablement surpris, on na jamais vu a auPetit Chicago. Il ny avait pas seulementdes locaux dans le public, mais aussi destrangers, chose quon na encore jamaisvue au Petit Chicago! Je nen revienspas! , a lanc ric Trottier, aprs le spec-tacle. Ctait vraiment un bon show. Lasalle tait pleine et bien rceptive. Cestla troisime anne quon fait a et cestvraiment le plus gros spectacle quon aeu jusqu maintenant , a ajout MikaelDallaire. Jai vraiment aim la soire, il yavait du monde, lambiance tait bonne.Jadore jouer avec ces comdiens! , arenchri Manu Ste-Croix.

    Ce concept de spectacle dhumour auPetit Chicago a dbut il y a deux ans. Cest parti dune initiative de Mikaelquand on tait encore lcole nationalede lhumour. Il nous a dit quil ntait pasquestion quon passe lt sans jouer, il apropos le Petit Chicago et on a accept.

    sPeCtaCLe DhumouR

    Des humoristes au Petit Chicago: une troisime dition russi

    Le gainsbouRg

    Une nouvelle microbrasserie en devenirmr brdP etL PpRcd

    Situ dans le Vieux Hull, Le

    Gainsbourg, tenu par les propri-

    taires du Chelsea Pub, a pris laplace du bar Le Bop sur la rue

    pitonnire Aubry, il y a de cela

    peine un mois.La Rotonde vous

    donne son impression du restau-

    rant de lheure Gatineau.

    Ds lentre, Le Gainsbourg afche sonstyle shack moderne avec laide dune

    imposante porte en fer forg. Avec sonclairage tamis, ce bistro-brasserie offreune ambiance confortable et dtendue,idale pour dguster une de ses boissonsde malt houblonnes. Des antiquits, tellesun vieux piano, un gramophone et unecaisse enregistreuse, ajoutent au charmerustique de lendroit. Un accueil sym-pathique est rserv aux clients, qui abon-dent depuis son ouverture. Victime de sonsuccs, lendroit est un peu trop bruyant lessoirs de n de semaine et les conversationsavec les personnes autour de la table peu-vent tre difciles.

    Le menu, limage du ct rustique delendroit, est bien prsent, simple et fac-ile consulter. Le Gainsbourg offre unegrande varit dalcools: vins, portos, spi-ritueux, cocktails, cafs alcooliss et bires.Il y en a vraiment pour tous les gots. Lemenu est toutefois un peu moins vari,mais tout de mme intressant. Entre au-tres, des soupes, des tapas, des hamburg-

    ers, des sandwichs et bien sr des grigno-tines de toutes sortes y sont offerts.

    Trois bires du Gainsbourg

    En plus doffrir les bires de la brasserie, ilest possible de dguster plusieurs autresproduits de micro-brasseries qubcoises,tels Le Bilboquet, la ft, Le Trou du dia-ble, Dieu du ciel, etc. Les bires lefgiedu Gainsbourg sont toutefois limites trois pour linstant, puisque les cuves nesont pas encore installes. Entre temps,La Dsinvolture, LAguichante et La Noble(respectivement une blonde, une rousse etune noire) sont brasses Montral.

    La Dsinvolture possde tous les aspectsdune bire rafrachissante: lgre, pastrop goteuse et faible en alcool. Parmiles armes de mas, on peut galementretrouver du bl et dautres crales.LAguichante, quant elle, est annoncecomme tant un scotch ale. Pourtant, le

    corps uet et les armes caramlissfades quelle nous offre sont dceFinalement, La Noble est une pustout labsinthe. Ce spiritueux, surn fe verte , est facilement reconnapar sa simple odeur, ds que notre nproche du verre: des herbes macbeaucoup danis et bien sr, unchaud dalcool sont assurment pr

    Un service inconstant

    Puisque lendroit est relativement jefaut souligner que le service semble einconstant. Les soirs de n de semaservice parat plus efcace tandis qsoirs de semaine, il est plutt lent. Dles produits ntaient pas tous dispoquoiquune suggestion de rechangait t propose. Ce sont probabdes lacunes qui seront recties atemps.

    On a relev le d et je pense quon sestamliors au l des ditions , a expliquric Trottier.

    Cest lhumoriste montralais doriginelibanaise, Rabii Rammal, qui a bris la

    glace avec quelques blagues, quelquesjeux de mots, qui ont bien rchauff lepublic. LOttavien Alexandre Bisaillon est

    ensuite mont sur scne avec une ner-gie contagieuse. Le Gatinois Mikael Dal-laire a alors pris place avec des histoiresvcues des plus loufoques. ric Trottier etManu Ste-Croix sen sont eux aussi donn cur joie avec des anecdotes qui ont

    bien fait rire laudience nombreuse. Enn,Patrik Guillotte a prsent le tout premiernumro dhumour de sa carrire. Le joueur

    dimprovisation, bien connu travdiffrentes ligues de la rgion, a pun numro court mais efcace sur dpriences personnelles.

    Des sujets de toutes sortes ont t abau cours de la soire: homosexualitseuses nues, racisme, etc. Je croispeut rire de tout, ou presque, manimporte comment et pas nimporta expliqu Alexandre Bisaillon. Lhumet ses spectateurs, cest comme unmire date, lambiance est fragile esans cesse donner une bonne imprQuand tu montes sur une scne, tusecondes pour impressionner et ttenter de faire rire le plus de gens, plaire des inconnus , a-t-il ajout.

    Les six humoristes qui se sont parta

    scne ont vraisemblablement su sles personnes prsentes qui ont pudonner toute la soire.

    Lr pcr, c c prr dat, lc frl l f

    c dr pr. qd r c, 30 cd pr

    prr d r d fr rr l pld , d plr d c

    Alexandre Bisaillon

    De gauche droite, ric Trottier, Mikael Dallaire, Alexandre Bisaillon et Manu Ste-Croix. - photos Simon Lalonde

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    12p. www.larotonde.ca

    25 mars ARTS et CULTURE | [email protected]

    entRevue aveC akouFn

    La rancophonie parmi les thmes du prochain album

    ConCeRts Du CaF aLt

    Roberta Bondar prsente son album pour la clture

    g a,Chef de pupitre

    AkouN, groupe de mtal ranco-

    ontarien, se dmarque depuis

    quelque temps sur la scne

    ontarienne par ses textes ranco-

    phones. Le chanteur et parolier

    du groupe, Mathieu Leroux, nous

    a rendu visite aux locaux deLa

    Rotonde an daborder les pro-

    jets uturs du groupe ainsi que

    limportance de la rancophonie

    dans son cheminement artistique.

    La Rotonde: Peux-tu nous parler de vosdbuts Timmins, dans le Nord de lOntario,puis de votre relocalisation Ottawa?Mathieu Leroux: Nous avons commenc jouer en 2009, Timmins, et un peu par-tout dans le Nord. Le dmnagement Ottawa sest produit peu de temps aprsnos dbuts. Au terme du secondaire, nousavons tous dcid de partir pour la Capi-tale pour la fois continuer le groupe etnos tudes. Bien qu Timmins nous avions

    g a,Chef de pupitre

    Pour le dernier des concerts du

    vendredi soir au Ca Alt, les or-ganisateurs ont choisi de donner

    au groupe ottavien, Roberta Bon-

    dar, loccasion de prsenter son

    deuxime album.

    La premire partie a t assure par lesMontralais de Couples, suivi des Hamiltoni-ens de Wtchs. Les trois for mations nont pasfait dans la dentelle; dans des styles dif -cilement dnissables, ils ont submerg lesous-sol du pavillon Simard de frquencesbasses et de guitares trs denses.

    Couples et Wtchs annoncent la couleur

    Le quatuor montralais a ouvert le bal

    avec des morceaux oscillant entre rock al-ternatif et shoegaze. Accompagn dunebasse particulirement criarde et de guita-res surcharges deffets, le chant rappellecelui de Julian Casablancas des Strokes. Siles compositions du groupe ne sloignentpas vraiment des standards indie, le son luidonne une toute autre dimension.

    Wtchs, dont le nom suggre une aflia-

    beaucoup damis et de proches pour noussoutenir, cest Ottawa que la forma-tion actuelle a vu le jour, avec larrivede Marc-Antoine et Simon Joly, qui euxsont de Hawkesbury. Cest depuis quenous avons commenc tendre notreprsence tout lOntario franais.

    LR: Comment sest pass lenregistrementde votre maxi Le sixime sens? Avec quiavez-vous collabor pour le produire?ML: Pour la pr-production, nous avions faitles choses lancienne, sur une cassetteavec un enregistreur 16 pistes. Ctait uneexprience enrichissante, nous devionstout enregistrer simultanment. La produc-tion en tant que telle a t ralise dans lestudio de Bobby Lalonde Fournier, danslEst ontarien. Ce fut une exprience trsdiffrente, avec un matriel plus moderne,des consoles haut de gamme. Le rsultatde cette collaboration a t plus que sat-isfaisant.

    LR: Avez-vous des ides sur les lignes di-rectrices de votre prochain opus?ML: Nous sommes tellement tiraills entrela pop et le metal que nous pensons faireun double album. Ceci dit, nous avons ten-dance avoir un son plus metalcore cesderniers temps. En ce qui concerne lestextes, je pense aborder la francophonieet les luttes des Franco-Ontariens dunemanire plus accessible.

    LR: Dans une rgion au centre du d-bat linguistique, comment valuez-vouslexprience dun groupe francophone

    mtal, qui est une musique typiquementanglophone?ML: Nous essayons de briser la barrireentre les deux communauts. Nous fai-sons beaucoup de concerts avec des

    groupes anglophones. Un grand nombredanglophones viennent nous voir pournous dire quils apprcient notre musique.La musique est un langage universel quipermet de transmettre des messages in-dpendamment de la langue. Les parolesde Rammstein sont en allemand et, pour-tant, le groupe sexporte trs bien dans lespays anglophones.Nous faisons du metal en franais parceque cest la langue dans laquelle jai tou-jours crit, nous en sommes ers et je nepense pas crire dans une autre langue.

    LR: Vous tes membres de lAssodes professionnels de la chanson emusique. Peut-on dire que cest usage obligatoire pour russir en Ofranais?

    ML: Pour se faire une place dans ldias, tre diffus un peu partout, sexporter en dehors de la provincerais oui. Damien Robitaille en est le exemple. Dun autre ct, il y a bimusiciens talentueux qui ny sont pais et qui russissent sur les scnes loc

    LR: Quels sont vos projets immdiatsML: Nous continuons notre tournlaire, nous allons jouer surtout dans de lOntario lors des prochaines semNous reviendrons offrir des prestation15 mai au Zaphods et le 25 mai aChicago.

    tion au stoner, est plutt rapprocher dela scne noise rock. Le groove de labasse, la surutilisation du fuzz ainsi quelomniprsence de la ride et des tomsdmontrent tout de mme une inuencestoner. Les voix sont en retrait, caract-

    ristique commune du noise et du stonerdoom. Ceci dit, la musique nest pas aussilourde que dans le stoner et les phraseschromatiques disperses un peu partoutentre les chansons font pencher la bal-ance du ct punk/noise.

    Roberta Bondar: Du metal exprimental

    En empruntant le nom de la premire as-

    tronaute canadienne, les quatre tudiantsde lU dO sment demble le trouble. Nous avons eu besoin dun nom pouravoir la possibilit de monter sur scne.Il est probable que nous le changions,car je ne pense pas que Roberta va tre

    contente quand elle va savoir que nouslutilisons , a comment la chanteuse etguitariste Lidija Rozitis.

    Le set se compose dextraits des deux al-bums du groupe, amalgamant lnergienoise et latmosphre pesante du dronemtal. Aucun des groupes de mtal lo-caux ne sera daccord pour dire quenous faisons partie de cette scne, mais

    je prfre nous associer ce style que le batteur Tyler Ivan Goodmanessaie elle aussi de dnir le style dgroupe: Je dirais post-metal, ou adu metal exprimental. Les lumirteintes et les gros amplicateursont de sortie, conrmant linuen

    Sunn o))), groupe majeur de la drone doom.

    L encore, les voix sont trs, voire trretrait. Nous avons tendance ndonner plus de volume la voix, dudistinguer les mots est difcile maisfois, quelques soucis de son ont factait presque impossible prcisecaliste dont le jeu de guitare se doubvent la basse de Gary Franks alors qudune Jazzmaster, Alex Maltby meutitres laide de plusieurs pdales dLe rsultat est une musique trs soma possd le Caf Alt durant une heure et a visiblement ravi lassistanc

    Rendez-vous en septembre

    Julien Dussault, lun des organisatecette srie de concerts, sest dit satis

    la participation des tudiants: Nousd refuser du monde plusieurs reprprestations se sont bien passes et mande est l , a-t-il expliqu. LquPop Drone lorgne aussi du ct duNostalgica, qui rouvre bientt ses Nous pensons alterner entre lesendroits, dpendamment du style dsique , afrme Dussault.

    Lidija Rozitis ( gauche) et Gary Franks ( droite), membres du groupe Roberta Bondar,en concert au Caf Alt. - photo Jrme Simon

    Mathieu Leroux, chanteur du groupe AkoufN, durant une entrevue dans les locaux de La R- photo Vince

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    ChRonique

    Librairie du Soleil

    et march des livresrancophones:un dilemme

    Jl brlgrd

    En arrivant ici lt dernier, en tantqutudiante franaise en lettres et scienc-es politiques, lun de mes premiers rexestait de chercher une librairie capable deme fournir des livres crits dans ma languematernelle. Cest ainsi que jai dcouvertla Librairie du Soleil.

    Vu que la population dOttawa est com-pose de prs de 20 % de francophones, jemattendais un march du livre franco-phone plus dynamique et, pourtant, il neme parat pas avoir assez denvergure. Leslibrairies ne semblent pas tre prsentes tous les coins de rues et si, en centre-ville,Chapters et la Librairie du Soleil se ctoientde prs, les autres sont assez parses. Unequestion mest alors venue lesprit: quenest-il de la disponibilit des livres franco-phones dans la capitale du pays bilinguele plus grand du monde, et quen est-ilnotamment au sein de la Librairie du Soleil?

    Composition de la librairie

    En observant les rayons, jai rapidement re-marqu quils taient orns de nombreuxlivres philosophiques, politiques, dessais,de livres de littrature classique, bref, desouvrages que lon associe gnralement un niveau dducation relativement lev.Des rayons enfant, bandes dessines etvoyages sont galement prsents mais,paralllement, il ny a pas normmentde livres grand public , autrement dit ro-mances, rcits fantastiques, comdies ourelatifs au quotidien (activits, couple, cui-sine, voyages, etc.).

    Au dbut, javais trouv cela dommagepuis, tout compte fait, je me suis dit quecette librairie faisait partie des rares quiafrmaient un projet spcique autre quecelui de vendre des livres tout prix. Ceprojet, cest celui de prsenter une cer-taine facette de la culture francophone,et doffrir une librairie de fond, proposant la fois des bestsellers et des ouvrages moinsconnus.

    Le dilemme

    Hormis le rayon enfant et bandes dessi-nes, la composition de la librairie estdonc oriente de faon promouvoir uncertain pan de la culture francophone. Ledilemme tient dans le fait quen voulantprsenter cette vision culturelle, la librairienattire, en n de compte, quune partiede la population dj encline lire ces ou-vrages intellectuels , et laisse le reste lcart. Alors, promouvoir la culture franco-phone au risque de ne parler quaux lites , ou se conformer la culture pop-ulaire et attirer un public plus large? Joptepour la premire option, qui a le mritedafrmer un projet et une culture, pluttque de prner uniquement le gain nan-cier.

    CaLenDRieR CuLtuReL

    Ld 25 rMusique: Concert Musique nouvelle:uvres de la classe de composition 2012-2013 au Pavillon Tabaret (550 rue Cumber-land, Ottawa) 20 h.Musique: Evandro Gracelli aux Brasseursdu temps (170 rue Montcalm, Hull) 19 h 30.Sculpture: Cyclopes dAisa QumaalukSivuaarapik (art inuit) jusquau 19 mai auCentre national des arts (56 rue Elgin, Ot-tawa).

    mrd 26 rAtelier: Dgustation de mets internation-aux la Facult des sciences sociales,salle 4007 (120 rue Universit, Ottawa) 17 h.

    mrcrd 27 rConfrence: Webinaire anim par les pro-fesseurs Diane Lamoureux et tienne Tassin propos du Forum social mondial, 13 h.Musique: Mistysa (blues) au Troquet (41rue Laval, Hull) 20 h.Danse: Mara Pags Compaa (amen-co) au Centre national des arts 20 h.

    Jd 28 rArts visuels: Une exploration de lart cana-dien au Muse des beaux-arts du Canada(380 rue Sussex, Ottawa) 18 h.Confrence: Une Encyclopdie pourchanger le monde, anime par MitiaRioux-Beaulne au Pavillon Simard salle 129(60 rue Universit, Ottawa) 19 h.

    vdrd 29 rMusique: Sigur Rs (post-rock) la PBanque Scotia (1000 promenade Padium, Ottawa) 20 h.Musique: Teen Daze (lectro-pop, aent) au Mercury Lounge (56 BywardSquare, Ottawa) 20 h.

    sd 30 rThtre: Les Appendices, au Petit Ch(50 promenade du Portage, Hull) 2Musique: Dj Cosmo, Jon Deck et SelShellz (hip-hop) au Babylon (317 rue Ottawa) 23 h.

    25 mars ARTS et CULTURE | [email protected]

    CRitique DaLbum

    Punkt - PierreLapointeJ srr

    CRitique De LiqueuR

    Sortilgekl o

    CRitique DaLbum

    Chansonsm Fzprc

    Le 26 fvrier dernier, Pierre Lapointe nousprsentait sa dernire cration musicale,Punkt, dont latmosphre tranche nette-ment avec ses prcdents albums, preuvede sa capacit vritablement se re-nouveler. Punkt nous amne en effet l olon ne sy attendait pas, enchanant unesuite de morceaux clats, pop et amus-ants, accompagns de textes souvent pluslgers, ou accessibles, qu lhabitude,portant en grande partie sur lamour, sesjoies et ses peines.

    Sans l directeur apparent, lalbum estplutt un amalgame de pices gnrale-ment courtes, dont certaines se rvlentplus sombres, telle La date, lheure, le mo-ment et son introduction lorgue, con-trastant avec Ltrange route des amou-reux ou La sexualit , qui prennent desallures festives. Bref, un nouvel opus ton-nant et color, pour lequel lauteur-com-positeur-interprte a reconduit les mmesmusiciens et collaborateurs, et dans lequelil met en relief son talent pour lcriture etmarque par sa capacit innover.

    Lorsque je ntais quune enfant, magrand-mre massurait que le secret du ledivin got de ses tartes la citrouille taitlamour. Nen dplaise aux plus roman-tiques, jai ni par dcouvrir en grandissantquun alcool se cachait en vrit derriresa recette.

    Lingrdient secret rpond au nom deSortilge, une liqueur de rye et de siropdrable, embouteille au Qubec. Vuesa couleur, il est trs facile de confondrela liqueur avec le sirupeux ambr. Lodeur

    trahit des notes de caramel mou et desve, un amalgame russi taux de sucremodr. Les zestes de cannelle et de gin-gembre sont plus prononcs (et par con-squent plus plaisants au got) si la boissonest servie temprature ambiante. Avecune teneur en alcool de 30 % et comptetenu de sa douceur, Sortilge peut se ma-rie trs bien un jus de fruit, une once derhum ou du curaao bleu.

    En cuisine, je vous recommande de testerle spiritueux avec vos desserts prfrs ; sivous tes des fanatiques de la tarte com-me moi, cette liqueur est dnitivementlingrdient inclure dans vos recettes.

    La Canadienne Jill Barber nest pnouveaut sur la scne musicanadienne. La Torontoise dorigine, mais installe en Colombie-Britana commenc sa carrire en 2002.avoir produit cinq disques en anglaa choisi dinnover et de surprendreconditionnels avec Chansons, son popus en franais. Lalbum reprenveilleusement bien des classiques qcois et franais, tels que Sous le cParis , qui fut jadis interprt par diet La Javanaise de Serge Gains

    des morceaux parfaitement revisirestituant dlement lesprit des chquelle rinterprte, tout en y ajoutamoment lnergie du swing, Barber isionne par sa capacit faire revivles artistes auxquels elle rend homm

    Lalbum procure beaucoup de srpourrait accompagner vos longuedtude. Bref, Chansons offre un dvoyage dans le pass au cours dchaque titre se dmarque et offre unbiance particulire.

    Oy oy! La Rotonde est la recherche dun(e) nouveau(elle) rdacteur(rice) en chef pour lanne 2013-2014. Les candidatures doivent tre env Alexandra Scott-Larouche ladresse courriel [email protected] le 8 avril 2013. Les candidats passeront dabord en entrevue. Les ade La Rotonde pourront ensuite exercer leur droit de vote pour choisir le ou la prochain(e) rdacteur(rice) en chef. Tous ceux et celles ayant contrau moins trois ditions depuis le 3 septembre 2012 sont ligibles pour voter.

    Voici une liste non-exhaustive des personnes ayant droit de vote: Annalisa M. Harris, Marjie Brown, Pierre-Alexandre Cardinal, Sarah Hoy, Claire DeAnas Elboujdani, Stphane Bourgeois, Myriam Bourdeau-Potvin, Meghan Fitzpatrick, Kyle Climans, Sarah Hoy, Katelin Onishi, Philippe Marceau-LorLaura Kassar, David Leclair, Cdric Renaud-Lafrance, Nicholas Dubois, Mathilde Marchand, Katherine Sullivan, Hamdi Souissi, La Crousset, AyouSessi, Ghassen Athmni, Katia Gagnon, Simon Deneau, Alexandre Chartrand, Maxime Charlebois, Cyrine Taktak, lise Vaillancourt, Brandon Clim, Linret, Vincent Rioux, milie Deschamps, Philippe Ppin, Jrme Simon, Caroline Ramirez, Simon Lalonde-Boisvert, Camille Lhost, La Papineau-RobicShawn Collins, Catherine Chiasson, Jeanne Strasbourg, Kayla Cloutier et Flix Pilon-Laverdire.

    Si vous avez contribu La Rotonde cette anne et que votre nom ne gure pas sur la liste ci-dessus, veuillez faire parvenir une lettre de [email protected] pour justier votre droit de vote pour llection du (de la) prochain(e) rdacteur(rice) en chef. Les lections auront lieu aprsentation des plateformes des postulant(e)s, soit aprs le 12 avril 2013.

    lc rdcr(rc) cf 20132014

  • 7/29/2019 25 Mars 2013 Web

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    14p. www.larotonde.ca

    SPORTSLa Papineau-Robichaud | [email protected] 25 mars

    FootbaLL

    Trois Gee-Gees au camp dvaluation de la LCF

    L PpRcd,Chef de pupitre

    La n de semaine dernire, Simon

    Le Marquand, Brendan Gillanders

    et Taylor Servais taient au camp

    dvaluation de la Ligue cana-

    dienne de ootball (LCF) qui se

    droulait Toronto.

    Les trois footballeurs de lquipe delUniversit dOttawa avaient reulinvitation en janvier dernier. Cest une

    tape de plus de franchie dans ma car-rire. [Aprs avoir reu linvitation], ctaitun soulagement de savoir quon pouvaitcommencer se concentrer l-dessus, sentraner pour le camp , a expliqu lereceveur de quatrime anne, Simon LeMarquand. Je pense que ctait assur-ment un objectif pour moi, surtout aprs leD Est-Ouest lan dernier. Depuis le dbutde la saison, cest un but de me rendrejusque-l. Recevoir cette reconnaissance,cest vraiment agrable , a admis Bren-dan Gillanders. Mme son de cloche duct de leur coquipier Taylor Servais, quia avou avoir t trs heureux lorsquil a

    reu linvitation. Jtais excit et jtaistrs honor daller reprsenter lUniversitet mon quipe au camp dvaluation ,a-t-il dit.

    Plus que prts

    Mme si le trio a d se mesurer auxcinquante meilleurs athltes du pays, ilntait pas nerveux pour autant. Je penseque tu peux tre nerveux si tu ne tes pasprpar, mais on sest entrans trs fortdepuis les derniers mois. Jtais juste ex-cit de montrer ce quon tait capablesde faire , a lanc Gillanders. Le porteurde ballon de quatrime anne afrmeavoir commenc sentraner avec sescoquipiers depuis plusieurs mois dj. Onne voulait pas se faire prendre au dpour-vu et manquer dentranement avant derecevoir linvitation. Vers la mi-dcembre,

    on a tous commenc sentraner en fai-sant comme si on avait t invit, on estdonc plus que prts , a-t-il expliqu. Entout, on avait environ cinq six entrane-ments par semaine. Ctait agrable depouvoir travailler avec mes coquipierssur un objectif commun , a ajout Servais,un bloqueur de troisime anne. Le Mar-quand a aussi soulign que la conancergnait au sein du trio.

    LUniversit bien reprsente

    Les trois Gee-Gees ont d se soumettre

    diffrents tests durant la n de semaine, telsque des prises de mesures, des preuvesdiverses et des entrevues. Ds samedi, lesathltes ottaviens ont fait bonne gure. lpreuve du dvelopp couch, TaylorServais a termin au 4e rang avec 28 r-ptitions et son coquipier, Brendan Gil-landers, 10e avec 23 rptitions. Pour sapart, Simon Le Marquand, qui avait avouavoir travailler sur sa force, a fait 12 r-ptitions, terminant au 6e rang des recev-eurs. Ce dernier a, par contre, termin 2e lpreuve du saut vertical, tout comme soncoquipier Gillanders, russissant tous lesdeux des sauts de 104 cm. Servais a quant lui termin au troisime rang des joueursde ligne offensive avec 63 cm.

    Gillanders a aussi bien russi lpreuvede saut horizontal dimanche. Il a ralis unsaut de 3,048 m, terminant ainsi au 7e rang.

    Son coquipier, Taylor Servais, a quant lui ni 1er des footballeurs de ligne offen-sive avec un saut de 2,42 m. lpreuvedes 40 verges, Gillanders et Le Marquand,qui avaient tous les deux afrm avoir unebonne rapidit, se sont encore une foisretrouvs dans le top 15 de la cinquan-taine de footballeurs prsents, terminantrespectivement 7e et 14e. Le receveur gati-nois a dailleurs termin la n de semaineen beaut. Celui qui avait dit miser sur sonagilit, a termin au 2e rang de lpreuvedes changements de direction avec untemps de 4,018 secondes et 1er lpreuve

    des trois cnes avec un temps desecondes. Gillanders a pour sa pamin 11e aux changements de direc23e aux trois cnes. La journe de dche a bien commenc. Je suis vrasatisfait. Je trouve que jai bien falanc Simon Le Marquand.

    En plus de ces six preuves, les jont aussi d se soumettre un exde un contre un. Le receveur n2 det Grenat sest dit content de sontat, malgr une petite erreur. Jdes bons un contre un, mais je suis udu parce que jai chapp unefacile , a-t-il expliqu. Pour sa part, semblait bien content de sa perform cet exercice et un peu moins auxpreuves. Je suis quelque peu dme suis senti lent, surtout pour lprechangements de direction. Je fais

    bien meilleur temps lentranemeun contre un, par contre, ont trs bieCela dit, en gnral, je suis satisfait dperformances , a-t-il prcis.

    Le repchage de la LCF aura lieu leprochain. Au total, 52 joueurs serontts. Cest ce moment que les troballeurs de lUniversit dOttawa psavoir si leurs efforts ont port fruit.

    Simon Le Marquand ( gauche) et Brendan Gillanders ( droite) taient au camp dvaluation de la LCF en n de semaine. - photo courtoisie du Service des sports de lUniversit d

  • 7/29/2019 25 Mars 2013 Web

    15/20

    www.larotonde.ca

    25 marsSPORTS | [email protected]

    L PpRcd,Chef de pupitre

    Ottawa accueillera une toute nou-

    velle quipe de la Ligue nationale

    de basketball du Canada (NBL

    Canada) pour la saison 2013-2014.

    Bytown Sports & Entertainment estpropritaire de cette quipe. Pour

    la NBL Canada, il sagira dune

    neuvime quipe.

    Aprs environ deux ans de travail delorganisation nouvellement propritaire,la ligue a nalement donn son accordpour crer une quipe dans la capitalenationale. Mme si cest une ligue deniveau moyen, il faut que quelquun mettedes centaines de milliers, peut-tre mmedes millions de dollars de sa propre pochepour acheter et soutenir une quipe. Cestbeaucoup de risques pour un propri-taire , prcise Norm OReilly, professeuragrg et chercheur lcole des sci-

    ences de lactivit physique de lUniversitdOttawa. Toutefois, le prsident de By-town Sports & Entertainment, Gus Takkale,un ancien Gee-Gee et auteur du populai-re livre5 Cs in Change, est bien prpar.Son objectif principal: Amener de lespoiret des opportunits aux jeunes qui veulentpratiquer le sport quils aiment, sans avoir dmnager dans le Sud ou en Europe.

    Une installation peu idale

    Cette nouvelle quipe sportive ottavi-enne devra faire face plusieurs ds.Lun dentre eux sera dattirer les amateurs

    basketbaLL PRoFessionneL ottaWa

    Les dfis de la nouvelle quipe sportive ottavienne

    ses matchs. La formation voluera laPlace Banque Scotia en attendant queles travaux de redveloppement du parcLansdowne soient termins, ce qui risquedavoir un impact sur le nombre de spec-tateurs, puisque Kanata nest pas trs prsdu centre-ville. Selon des recherches, uneinstallation au centre-ville est beaucoupplus avantageuse au niveau des affaireset de la rentabilit, plutt quune instal-lation rurale. Donc ce sera un gros d ,explique M. OReilly. Pour sa part, Bytown

    Sports & Entertain