3 SP 1 E · Corrigé des exercices. Ce sont les corrigés des exercices du cours. 4. ... Valeur des modes personnels ... suffixes verbaux en E/ER, I/IS/IT,

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© Copyright Cours Legendre – Tous droits réservés

Rédacteurs : Anne Delabre

et Anne-Sophie Boiset

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Le cours de révision est composé de quatre dossiers.

1. Un bilan-test de début de cours qui permet de repérer les éventuelles difficultés et de mieux orienter ses révisions. Il ne faut pas l’adresser à la correction car vous les trouverez ainsi que les conseils du professeur juste après.

2. Le cours. 5 séries de travail avec des leçons et des exercices d’application. Ceux-

ci sont autocorrectifs et servent d’entraînement aux devoirs. Il ne faut pas les adresser à la correction.

3. Corrigé des exercices. Ce sont les corrigés des exercices du cours.

4. Devoirs à adresser à la correction. 5 devoirs à réaliser avec l’aide des assistances devoirs et après l’étude de chaque série + un devoir bilan (QCM).

Etudiez une série de travail par semaine en faisant tous les exercices d’application, en vérifiant leur exactitude avant de faire le devoir correspondant. Pour chaque série, un devoir vous est proposé. Exemples : Après l’étude de la première série de travail, faites votre devoir 1. Après l’étude de la deuxième série de travail, faites votre devoir 2. Après avoir rédigé les 4 devoirs, nous vous proposons un devoir de rattrapage avec des exercices récapitulatifs sur toutes les séries. Enfin, pour vérifier vos connaissances basiques, le dernier devoir (devoir bilan) se présente sous la forme d’un QCM d’une vingtaine de questions. Travaillez régulièrement chaque jour. Envoyez chaque devoir dès qu’il est terminé pour bénéficier ainsi des conseils des correcteurs. N’attendez pas le retour du devoir corrigé pour continuer à travailler.

Bon Travail !

COURS DE REVISION

COMMENT ETUDIER SON COURS ?

COURS DE RATTRAPAGE CONSEILS

Le support audio de votre cours est à télécharger sur le portail des Cours Legendre. Pour y accéder : www.cours-legendre- portail.fr Puis entrer le code du titre de votre cours : F-3681

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BILAN TEST


1 - Cochez la bonne réponse :

- Paul __ (a) ____qui ___ (b) ___ cache ! (a) □ c’est □ s’est

(b) □ ce □ se 0,5 / 0,5 pt 2 - Qu’est-ce qu’un déterminant ?

- Un petit mot toujours placé devant un nom et indiquant son genre et son nombre. □ oui □ non 0,25 / 0,25 pt 3 - Reliez les définitions aux mots qui conviennent ?

- il exprime une action ou un état certain, ou considéré - impératif comme tel. C’est le mode de la réalité.

- il exprime l’ordre, ou la défense, avec des nuances (conseil, - conditionnel supposition, prière)

- il exprime une action ou un état dont la réalisation n’est pas - subjonctif certaine mais seulement envisagée comme possible (c’est le mode du doute, de la volonté, de la supposition).

- il exprime une action dont la réalisation dépend, dépendrait, - indicatif aurait dépendu de certaines conditions. 2 / 2 pts 4 - Reliez les définitions aux mots qui conviennent :

- elle pose une question, la réponse attendue apporte une - phrase impérative précision sur le sujet, l’objet ou les circonstances.

- elle traduit avec une certaine vivacité un sentiment (joie, -phrase interrogative totale surprise, indignation) et se termine par un point d’exclamation.

- elle pose une question, la réponse attendue est oui ou non. - phrase déclarative

- un fait est simplement énoncé. - phrase exclamative

- elle exprime un ordre ou une défense. -phrase interrogative partielle 2,5 / 2,5 pts

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BILAN TEST


5 - Cochez les formes qui conviennent :

- ___ (a) - tu vue ici ? elle est ___ (b), ___ (c) petite chatte. (a) □ l’a (s) □ la □ là (b) □ l’a (s) □ la □ là (c) □ l’a (s) □ la □ là - Celui-__ (d) refuse de ___ (e) rendre (f) tu ne viens pas. (d) □ si □ s’y □ -ci (e) □ si □ s’y □ -ci (f) □ si □ s’y □ -ci 3 / 3 pts 6 - Les degrés de l’adjectif. Cochez la bonne réponse :

- Paul est extrêmement timide. □ comparatif de supériorité □ comparatif d’égalité □ comparatif d’infériorité □ superlatif relatif □ superlatif absolu 0,5 / 0,5 pt 7 - Cochez les verbes écrits correctement, ils sont soit au passé-simple, soit à l’imparfait :

□ j’aquis □ je lus nous croyions □ nous croyons □ je lis j’acquis 1,5 / 1,5 pts 8- Quelle est la forme qui convient ?

- ___ (a) cela, il ne ___ (b) serait pas aperçu (a) □ s’en □ c’en □ sans (b) □ s ‘en □ c’en □ sans - ___ (c) à moi, je pense qu’il n’arrivera pas avant la nuit, et toi, ___ (d) penses-tu ? (c) □ qu ‘en □ quand □ quant (d) □qu ‘en □ quand □ quant 2 / 2pts 9 - Quelle est la fonction du mot souligné ?

- Je le prends pour un grand □ sujet □ attribut □ apposition 0,25 / 0,25 pts 10 - Cochez la forme qui convient :

- J’ai reç ___ □ recu □ reçu □ reçut - J’ai arrêt ___ □ arrêter □ arrêté 1 / 1 pt

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BILAN TEST


11 - Cochez les verbes qui sont au conditionnel et qui sont bien orthographiés :

□ nous chanterions □ je partirai □ ils aimeront □ nous chanterons □ ils finiraient □ vous refusiez 1 / 1 pt 12 - Reliez les mots aux définitions qui conviennent :

- elle permet de représenter une idée par une image, - comparaison une peinture, un être vivant.

- elle met en relation un comparé - métaphore (ce que l’on compare) à un comparant (ce à quoi l’on compare) par l’intermédiaire d’un mot - outil (terme de comparaison).

- elle met en relation un comparé et - personnification un comparant mais sans mot de comparaison.

- elle permet de considérer comme une personne - allégorie (donnée de vie et de sentiments) un objet ou une idée. 2 / 2 pts 13 - A quelle forme se trouve le verbe souligné ?

- En se garant, il accrocha la voiture du voisin

□ participe présent □ gérondif □ adjectif verbal 0,25 / 0,25 pt 14 - Cochez les verbes au subjonctif :

□ j’envoie □ je dois □ j’eus □ je doive □ je maudis □ je dusse □ je mette □ j’eusse □ je mange 3 / 3 pts 15 - Cochez la forme qui convient :

- La boisson que j’ai _____ n’était pas très chaude. □ bue □ bu □ bus 0,25 / 0,25 pt

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CORRIGE BILAN TEST


1 - Reprendre leçon 1, série 1

(a) □ c’est (b) □ se 2 - Reprendre leçon 1, série 1

□ oui 3 - Reprendre leçon 2, série 1

- il exprime une action ou un • - impératif état certain, ou considéré comme tel. C’est le mode de la réalité

- il exprime l’ordre, ou la défense, • - conditionnel avec des nuances (conseil, supposition, prière)

- il exprime une action ou un état • - subjonctif dont la réalisation n’est pas certaine mais seulement envisagée comme possible (c’est le mode du doute, de la volonté, de la supposition)

- il exprime une action dont la réalisation • - indicatif dépend, dépendrait, aurait dépendu de certaines conditions 4 - Reprendre leçon 3, série 1

- elle pose une question, la • - phrase impérative réponse attendue apporte une précision sur le sujet, l’objet ou les circonstances

- elle traduit avec une certaine • - phrase interrogative vivacité un sentiment totale (joie, surprise, indignation) et se termine par un point d’exclamation

- elle pose une question, • - phrase déclarative la réponse attendue est oui ou non

- un fait est simplement énoncé • - phrase exclamative

- elle exprime un ordre ou une défense • - phrase interrogative partielle

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CORRIGE BILAN TEST



(a) □ l’a(s) (b) □ là (c) □ la - Reprendre leçon 1, série 2

(d) □ -ci (e) □ s’y (f) □ si 6 - Reprendre leçon 1, série 2

□ superlatif absolu 7 - Reprendre leçon 2, série 2

□ je lus □ nous croyions □ j’acquis 8 - Reprendre leçon 1, série 3

(a) □ sans (b) □ s’en

(c) □ quant (d) □ qu ‘en 9 - Reprendre leçon 1, série 3

□ attribut 10 - Reprendre leçon 1, série 3

□ reçu □ arrêté 11 - Reprendre leçon 2, série 4

□ nous chanterions □ ils finiraient

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- elle permet de représenter une idée • - comparaison par une image, une peinture, un être vivant

- elle met en relation un comparé • - métaphore (= ce que l’on compare) à un comparant (= ce à quoi l’on compare) par l’intermédiaire d’un mot - outil (terme de comparaison)

- elle met en relation un comparé • - personnification et un comparant mais sans mot de comparaison

- elle permet de considérer comme • - allégorie une personne (douée de vie et de sentiments) un objet ou une idée 13 - Reprendre leçon 1, série 5

□ gérondif 14 - Reprendre leçon 2, série 5

□ j’envoie □ je doive □ je dusse □ je mette □ j’eusse □ je mange 15 - Reprendre leçon 2, série 5

□ bue SCORE 20 En dessous de 10 points : votre niveau est très insuffisant. II faut bien revoir les points concernant les conjugaisons par exemple. Entre 10 et 13 points : vous avez quelques bases mais ce n’est pas suffisant. Profitez de ce cours de rattrapage pour revoir ou stabiliser vos connaissances. Entre 13 et 16 points : c’est un bon début. Ne relâchez pas vos efforts. Vous pouvez commencer maintenant, l’étude de votre cours.

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1ère SERIE

Orthographe Distinction des homophones : ce et se, c'est et s'est Orthographe grammaticale : Les déterminants : nature et accord

Le groupe verbal

Morphologie : révision du présent et du futur de l'indicatif Syntaxe : Valeur des modes personnels Valeur du présent de l'indicatif

La phrase

Analyse logique : Décomposition de la phrase – les différentes propositions Transformations : Les différents types de phrase

Préparation au Brevet des Collèges

Compréhension : Donner un titre ou résumer un texte Vocabulaire : Décomposition du mot et famille de mots

2ème SERIE

Orthographe

Distinction des homophones : L'a(s), la et là ; ci, s'y et si Orthographe grammaticale : Les adjectifs qualificatifs : degrés et fonctions - accords particuliers

Le groupe verbal

Morphologie : révision de l'imparfait et du passé simple de l'indicatif Syntaxe : Valeur de ces temps

La phrase

Analyse logique : Les propositions subordonnées relatives Transformations : Les voix active, passive et pronominale


Compréhension : Dégager les caractéristiques d'un personnage Vocabulaire : Polysémie, homonymie et paronymie

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4ème leçon

3ème leçon

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3ème SERIE

Orthographe

Distinction des homophones : sans, s'en et c'en ; qu'en, quant et quand Orthographe grammaticale : Les fonctions sujet, attribut et apposition

Le groupe verbal

Morphologie : Les temps composés Syntaxe : La concordance des temps

La phrase Analyse logique : Propositions subordonnées conjonctives et complétives Transformations : Comment remplacer un élément de la phrase par une proposition subordonnée


Compréhension : Expliquez un mot ou une expression Vocabulaire : Synonymes et antonymes

4ème SERIE

Orthographe Distinction des homophones : suffixes verbaux en E/ER, I/IS/IT, UY/US/UT. Orthographe grammaticale : Les pronoms

Le groupe verbal

Morphologie : Le conditionnel Syntaxe : Emplois du conditionnel

La phrase

Analyse logique : Les propositions subordonnées interrogatives Transformations : Style direct, indirect et indirect libre


Compréhension : Comparaison, métaphore, personnification, allégorie Vocabulaire : Les préfixes

1ère leçon

1ère leçon

2ème leçon

4ème leçon

3ème leçon

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3ème leçon Reprod

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5ème SERIE

Orthographe

Distinction des homophones : L'accent circonflexe des verbes à la 3ème personne du singulier Orthographe grammaticale : Participe présent, gérondif et adjectif verbal

Le groupe verbal

Morphologie : Le mode subjonctif Syntaxe : Accord du participe passé

La phrase

Analyse logique : Proposition infinitive. Proposition participiale Transformations : Comment "substituer" (suite)


Compréhension : Hyperbole, euphémisme, métonymie, énumération. Vocabulaire : Les suffixes

Réparti en 5 séries de quatre leçons, ce cours a pour but de vous faire acquérir certains

mécanismes qui vous permettront d'améliorer votre orthographe, et de réviser les

notions essentielles du programme de grammaire de cette année : ainsi pourrez-vous

aborder plus sereinement la classe de troisième et vous préparer à l'examen final du

Brevet des Collèges.

Un système de renvois aux points de grammaire étudiés antérieurement vous

permettra de contrôler vos connaissances. Mais n'hésitez pas à ajouter, au travail dirigé

que vous constitue ce cours, un travail personnel propre à combler certaines lacunes

grammaticales.

1ère leçon

2ème leçon

4ème leçon

3ème leçon

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1ère SERIE

Orthographe Distinction des homophones : CE et SE ; C'EST et S'EST

Orthographe grammaticale : Les déterminants : nature et accord

Le groupe verbal

Morphologie : révision du présent et du futur de l'indicatif

Syntaxe : Valeur des modes personnels

Valeur du présent de l'indicatif

La phrase

Analyse logique : Décomposition de la phrase –

les différentes propositions

Transformations : Les différents types de phrase


Compréhension : Donner un titre ou résumer un texte

Vocabulaire : Décomposition du mot et famille de mots

1ère leçon

2ème leçon

3ème leçon

4ème leçon

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Vérifie tes connaissances !

Notre collection mon année DEVOIRS AVEC CORRECTION te propose 6 devoirs* en phase avec ton cahier de révision.

Ces devoirs, à nous renvoyer pour être corrigés par nos professeurs de

l’Education Nationale, sont un complément essentiel pour t’assurer de la bonne compréhension du cours.

Disponibles dans toutes nos matières, ils sont à commander sur notre site

www.cours-legendre.fr sur notre boutique en ligne, rubrique « Devoirs avec correction ».

*4 pour les cahiers de CM2 Anglais et CM2 Allemand

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14 1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

ORTHOGRAPHE

I/ Distinction des homophones CE et SE = C'EST et S'EST

Rappel : des homophones sont des mots qui se prononcent (phon = voix en grec) de la

même façon (homo = semblable) mais ont une orthographe et un sens différents.

1. CE est adjectif ou pronom démonstratif

Adjectif, il est toujours placé devant un nom

Exemple : Ce livre

Pronom, il équivaut à cela – cette chose

Exemple : Ce n'est rien (= cela n'est rien) Ce qui m'intéresse (cette chose qui m'intéresse)

SE, pronom personnel réfléchi, ne s'emploie qu'avec les verbes pronominaux.

En conjuguant le verbe pronominal, on peut le remplacer par ME, TE

Exemple : Il se rappelle → Je me rappelle → Tu te rappelles

PAR CONSEQUENT

2. C'EST = pronom démonstratif CE, sujet du verbe être

Exemple : c'est inévitable = cela est inévitable

Cette chose est inévitable

S'EST est un élément d'un verbe pronominal conjugué au passé composé (les verbes

pronominaux se conjuguant toujours avec l'auxiliaire ETRE)

Exemple : Il s'est rappelé → Je me suis rappelé

Tu t'es rappelé

La même distinction s'effectue pour C'ETAIT et S'ETAIT

Exemple : c'était inévitable Il s'était rappelé

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15 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

II / Orthographe grammaticale : les déterminants

Rappel : nature et fonction du déterminant : petit mot toujours placé devant un nom et

indiquant son genre et son nombre.

Il peut être :

Un article défini (LE, LA, LES)

indéfini (UN, UNE, DES)

partitif, devant les noms de choses qui ne se comptent pas (DU, DE LA, DES)

Notez que l'article défini singulier peut s'élider, c'est-à-dire perdre sa voyelle finale devant

un nom commençant par une voyelle ou h muet.

Exemple : l'hiver (= le) – l'armoire (= la)

L'article défini, singulier ou pluriel, peut se contracter, c'est-à-dire former un seul mot

avec la préposition qui le précède (A ou de) : AU, AUX, DU, DES

Exemple : au monde (= à le) – des fleurs (= de les)

Un adjectif possessif : MON, MA, MES, TON, TA, TES, SON, SA, SES, NOTRE, NOS,

VOTRE, VOS, LEUR (S)

Deux remarques orthographiques :

• Notre et votre, adjectifs, ne prennent jamais d'accent circonflexe, à la différence du

pronom possessif.

• Distinguez : notre maison (adjectif) la nôtre (pronom) votre livre (adjectif) le vôtre (pronom)

• L'adjectif possessif LEUR varie en nombre, à la différence du pronom personnel, toujours

invariable.

Distinguez : leur père je le leur dis leurs parents pronom personnel mis pour à eux

Un adjectif démonstratif : CE, CET, CETTE, CES


• Distinguez bien CET (masculin singulier employé devant une voyelle ou h muet) et

CETTE (féminin singulier).

Exemple : Cet homme Cet arbre

Cette armoire Cette commode

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16 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

• Distinguez aussi CES (démonstratif → on montre ou désigne des personnes ou des

choses) de SES (possessif → on indique qui est possesseur)

je contemple ces tableaux (que je montre)

je contemple ses tableaux (ceux qu'il a peints ou ceux qu'il possède → les siens)

- Un adjectif numéral ordinal (indiquant l'ordre, le classement) il est toujours variable.

Exemple : La seconde heure ; les premières gelées.

- Un adjectif numéral cardinal (indiquant un nombre) ; il est invariable, sauf VINGT et

CENT, lorsqu'ils sont multipliés et ne sont pas suivis d'un

autre nombre.

Exemple : deux cent dix trois cents

quatre-vingts quatre vingt- un

- Un adjectif interrogatif (ou exclamatif) : QUEL, QUELLE, QUELS, QUELLES

- Un adjectif indéfini : AUCUN, AUTRE, CERTAIN, CHAQUE, DIFFERENTS, DIVERS,

MAINT, MEME, NUL, PLUSIEURS, QUELQUE, QUELCONQUE, TEL,

TOUT, PAS UN, N'IMPORTE QUEL.

Ils expriment généralement une quantité mal définie.

Trois remarques lexicales : "certain", "différent", "divers", "nul", "quelconque", "tel",

peuvent être employés comme adjectifs qualificatifs : ils sont alors soit attribut, soit

épithète postposé (placé après le nom)

Distinguez : un certain succès (adjectif indéfini)

son succès est certain (adjectif qualificatif attribut)

il a remporté un succès certain (adjectif qualificatif épithète)

Même change de sens en fonction de sa place :

- Devant le nom, il signifie : semblable, identique

- Après le nom, il signifie : en personne, au plus haut point.

Distinguez : nous avons les mêmes goûts (= identiques)

et ce matin même (= précisément)

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17 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

Tout, au singulier, change de sens selon qu'il est employé avec ou sans article.

Distinguez : Toute la ville en parle (= la ville entière)

Toute ville a ses caractéristiques (= chaque)


• même – tout – quelque peuvent être adjectifs indéfinis (ou pronom), mais aussi adverbes

modifiant alors le verbe, l'adjectif ou l'autre adverbe qu'ils accompagnent, ils restent

invariables.

Distinguez : Les mêmes élèves riaient (adjectif indéfini) Les élèves riaient même (adverbe invariable signifiant : en outre = aussi)

Tous leurs livres sont neufs (adjectif indéfini) et

Ils ont des livres tout neufs (adverbe invariable signifiant : entièrement)

Quelques étourdis se sont trompés (adjectif indéfini) et Il a quelque quarante ans (adverbe invariable signifiant environ)

• quelque (adjectif indéfini signifiant un certain nombre) ne doit pas être confondu avec

quel que (où quel est variable) qui est toujours suivi du subjonctif.

Exemple : Quels que soient vos arguments, je ne vous crois pas

Vous remarquez que quels s'accordent avec arguments soient est au subjonctif.

Exercice 1 Orthographiez correctement les mots gras et indiquez leur fonction, genre

et nombre.

1) Dans quel direction allez-vous ?

2) Quelque hauts sapins ombrageaient ce plate-bande.

3) La voiture de leur parents leur posa quelque problèmes.

4) Une horde de quelque vingt sangliers avait saccagé ses champs.

5) Quel que soit votre décision, je l'accepterai sans aucun remarque.

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18 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

LE GROUPE VERBAL

I/ Morphologie du verbe : Le présent et le futur de l'indicatif.

1. Présent

Vous avez souvent appris ou révisé ce temps, le plus utilisé de notre langue. Aussi ne

soulignerons-nous, ici, que quelques difficultés et irrégularités qui peuvent constituer

autant de pièges en dictée.

REGLE IMPERATIVE : PENSEZ TOUJOURS A L'INFINITIF AVANT DE

CONJUGUER VOTRE VERBE

a) Terminaisons en –E, -ES, -E, ONS, EZ, -ENT

Cette règle s'applique à tous les verbes du premier groupe, à la seule exception du verbe

ALLER, qui est irrégulier (je vais, tu vas, il va …) et aux verbes du 3ème groupe en –IR

dont le radical se termine par la consonne R, tels offrir, souffrir, ouvrir.

Exemple : j'offre, tu offres…

Quelques particularités

• Les verbes en YER changent le Y et I devant un E muet (= qui ne se prononce pas)

Exemple : Je nettoie, nous nettoyons J'essuie, nous essuyons

• Les verbes en –CER , nécessitent une cédille sous le C devant le O de la première personne

du pluriel ; les verbes en –GER nécessitent en E entre le G du radicaL et le O de la

première personne du pluriel.

Exemple : nous avançons nous mangeons

• Les verbes en –ELER et –ETER doublent généralement le L ou le T devant un E muet.

Exemple : je rappelle, nous rappelons je jette, nous jetons

EXCEPTIONS :(dé) celer, ciseler, démanteler, écarteler, geler et ses composés, modeler,

marteler, peler, acheter, fureter, harceler

ATTENTION : ces trois règles orthographiques s'appliquent à la conjugaison d'autres

temps et modes. Vous devez absolument les mémoriser.

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19 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

b) Terminaisons en –S, -S, -T au singulier

Cette règle s'applique à tous les verbes du 2ème groupe et à tous les verbes du 3ème groupe

dont l'infinitif est en –IR, -TRE et –RE.

Cas particulier : Les verbes en –INDRE et –SOUDRE perdent le –D de leur radical

Exemple : Je feins, il feint, nous feignons Je crains, il craint, nous craignons Je résous, il résout, nous résolvons

c) Terminaisons en –DS, -DS, -D au singulier

Cette règle s'applique aux verbes du 3ème groupe dont l'infinitif est en –DRE (sauf pour les

verbes en –INDRE et –SOUDRE)

Exemple : je prends, il prend

d) Terminaisons en –PS, -PS, -PT au singulier

Cette règle s'applique aux verbes dont l'infinitif se termine par –PRE

Exemple : je romps, il rompt

2. Futur simple

Généralement, le futur se forme en ajoutant à l'infinitif du verbe les terminaisons du

présent de l'indicatif du verbe AVOIR : -AI, -AS, -A, (AV)-ONS, (AV)-EZ, ONT

Exemple : chanter → je chanter ai, nous chanter ons finir → je finir ai, nous finir ons mordre → je mordr(e)ai, nous mordr(e)ons

Dans ce dernier cas, le –e final de l'infinitif s'élide devant la voyelle.

Quelques particularités :

• Conformément aux particularités 1 et 3 énoncées lors de l'étude du présent de verbes du

1e groupe, les verbes en –YER changent le Y en I.

- ETER et –ELER doublent leur consonne parce que le E précédant la désinence –RAI, -

RAS … est MUET ou, du moins, non accentué.

Exemple : j'emploierai je jetterai j'appellerai

• Les verbes MOURIR, COURIR, ACQUERIR et ceux de leur famille prennent 2R au futur

Exemple : je mourrai nous acquerrons

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20 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

II / Syntaxe du verbe 1. Valeur des modes personnels

• Indicatif : il exprime une action ou un état certain, ou considéré comme tel. C'est le mode

de la REALITÉ.

• Subjonctif : il exprime une action ou un état dont la réalisation n'est pas certaine, mais

seulement envisagée comme possible. C'est le mode du DOUTE, de la VOLONTE, de ma

SUPPOSITION.

Comparez : Je pense que tu réussiras = "je" est convaincu du succès de l'autre

Je souhaite que tu réussisses : "j" espère le succès de l'autre, mais n'en a aucune certitude.

• Impératif : il exprime l'ordre ou la défense, avec des nuances (conseil, supposition, prière)

• Conditionnel : comme l'indique son nom, il exprime une action dont la réalisation

dépend, dépendrait, aurait dépendu de certaines conditions.

2. Valeur du présent et du futur simple et de l'indicatif.

• Présent : il exprime une action qui se produit au moment où l'on parle.

Mais il peut avoir quelques valeurs particulières :

Répétition, habitude

Exemple : Chaque jour, elle s'exerce au piano.

Vérité générale, admise par tous

Exemple : Le soleil se lève à l'Est.

Proverbes, maximes

Exemple : Qui va à la chasse perd sa place.

Une action passée, que l'on veut rendre plus vivante dans le récit (présent de narration)

Exemple : Nous marchions depuis trois heures. Soudain,

c'est l'obscurité la plus totale.

Une action passée très proche du présent (passé proche)

Exemple : Il part à l'instant : il vient de partir (valeur particulière

du verbe venir).

Une action qui se produira dans un futur immédiat (= futur proche)

Exemple : J'arrive tout de suite. Je vais partir bientôt (valeur particulière du verbe aller).

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21 1ère SÉRIE


COURS 2ème leçon

• Futur : il exprime une action qui peut ou doit se produire dans un avenir plus ou moins

lointain.

Mais il peut avoir deux valeurs particulières.

Il remplace un présent jugé trop brutal (= futur de politesse)

Exemple : Je vous demanderai de partir.

Il équivaut à un impératif (ordre)

Exemple : Vous prendrez ce médicament tout de suite.

Exercice 2 Conjuguez au temps demandé les verbes entre parenthèses et indiquez leur

valeur.

1) L'autre matin, je (entendre – présent) que le tonnerre grondait.

2) Qui trop (embrasser – présent) mal (étreindre – présent)

3) Tu (résoudre – présent) ce problème pour demain.

4) La lune (réfléchir – présent) les rayons du soleil.

5) Je ne (s'ennuyer – présent) jamais en vacances.

6) Nous vous (prier – futur) d'être à l'heure.

7) Vous (servir – futur) le dîner à vingt heures.

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22 1ère SÉRIE


COURS 3ème leçon

LA PHRASE

I/ Analyse logique. Décomposition de la phrase. Les différentes propositions.

• Analyser logiquement une phrase signifie rechercher et délimiter les propositions qui la

constituent.

A l'exception des propositions infinitives et participiales, que nous étudierons

ultérieurement, chaque proposition contient un verbe conjugué.

→Méthode :

- souligner les verbes conjugués pour connaître le nombre de propositions de la phrase.

Dans une phrase complexe, vous trouvez plusieurs propositions. Il faut alors étudier le

rapport qu'elles ont entre elles.

→Méthode :

- encadrer les mots introduisant une proposition subordonnée (conjonction de

subordination, pronom relatif ou mot interrogatif).

- entourer les mots unissant deux propositions de même nature (conjonction de

coordination).

• Proposition indépendante : elle se suffit à elle-même, n'introduit aucune proposition et

ne dépend d'aucune autre. Elle correspond parfois à la phrase minimale.

Deux propositions indépendantes peuvent être juxtaposées, c'est-à-dire séparées par un

signe de ponctuation (virgule, deux points).

Exemple : "Va, cours, vole". CORNEILLE

Trois verbes conjugués → trois propositions indépendantes juxtaposées.

Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c'est-à-dire reliées par une

conjonction de coordination.

ET – OU – NI – MAIS – OR – CAR – DONC

Exemple : Le roseau plie mais ne rompt pas.

Analyse :

Le roseau plie : proposition indépendante.

mais ne rompt pas : proposition indépendante, coordonnée à la première par la

conjonction de coordination mais (notez que cette seconde proposition est elliptique du

sujet.

→ mais (le roseau) ne rompt pas.

Reprod

uctio

n inte

rdite

23 1ère SÉRIE


COURS 3ème leçon

Proposition principale : elle ne dépend d'aucune proposition mais gouverne une ou

plusieurs subordonnées.

Proposition subordonnée : elle dépend obligatoirement d'une autre proposition et est

introduite par un mot subordonnant.

REMARQUE : La juxtaposition et la coordination peuvent s'appliquer à deux propositions de

même nature (deux propositions principales – deux propositions subordonnées).

Exemple : quand ils eurent quitté la vallée, ils empruntèrent un sentier.

qui sinuait le long d'un torrent, et qu' ombrageait une forêt.

Analyse :

ils empruntèrent un sentier : proposition principale.

quand ils eurent quitté la vallée : proposition subordonnée conjonctive, introduite par la

conjonction de subordination quand, complément circonstanciel de temps du verbe

"empruntèrent".

qui sinuait le long d'un torrent : proposition subordonnée relative, introduite par le

pronom relatif qui, complément de l'antécédent sentier.

et qu'ombrageait une forêt : proposition subordonnée relative, coordonnée à la

précédente par la conjonction de coordination et et introduite par le pronom relatif que,

complément de l'antécédent sentier.

II / Transformations : Les différents types de la phrase

On en distingue quatre :

Phrase déclarative : un fait est simplement énoncé.

- à la forme affirmative : il viendra ce soir

- à la forme négative : il ne viendra pas ce soir

(remarque : ces deux formes peuvent être employées pour les autres types de phrase)

phrase interrogative : elle pose une question et se termine par un point d'interrogation.

Elle est dite :

- totale : quand la réponse attendue est OUI ou NON.

Exemple : Viendra-t-il ce soir ? - partielle : quand la réponse attendue apporte une

précision sur le sujet, l'objet ou les circonstances :

Exemple : Qui viendra ce soir ? Réponse : lui

Quand viendra-t-il ? Réponse : ce soir

Reprod

uctio

n inte

rdite

24 1ère SÉRIE


COURS 3ème leçon

Phrase exclamative : elle traduit avec une certaine vivacité un sentiment (joie, surprise,

indignation) et se termine par un point d'exclamation.

Exemple : Il viendra ce soir !

(heureuse surprise ou déception : seul le contexte permet de comprendre la nuance

exprimée).

Phrase impérative : elle exprime, un ordre ou une défense. Son verbe, très souvent à

l'impératif, peut aussi être :

- au futur de l'indicatif : tu viendras ce soir -(je le veux)

- au présent du subjonctif : qu'il vienne ce soir

- à l'infinitif : ralentir, danger

Parfois même, l'ordre n'est exprimé que par une interjection : Chut ! Stop !

Exercice 3 Voici quatre phrases complexes : a) A quel type de phrase appartiennent-elles ? b) Décomposez chacune d'elles selon la méthode étudiée, puis analysez

1) Dites à votre frère que je l'attendrai dès que le jour se lèvera.

2) Il ne cesse de me narguer et je ne lui répondrai pas !

3) Pouvez-vous m'indiquer le rayon où je trouverai ce livre ?

4) Je pense que tu seras satisfait du travail qu'il t'a remis.

Reprod

uctio

n inte

rdite

25 1ère SÉRIE


COURS 4ème leçon

PREPARATION AU BREVET DES COLLEGES

I/ Compréhension : Donner un titre ou résumer un texte

Une de ces deux questions vous est souvent proposée. Qu'attend-on de vous ?

Sachez bien les distinguer.

Donner un titre : celui-ci doit dégager le thème principal de la dictée sous une forme

brève : une phrase complexe serait trop longue, utilisez donc :

- soit une rapide proposition indépendante.

- soit un groupe nominal (un nom complété éventuellement par un complément de nom

et/ou un ou plusieurs adjectifs, voire un complément circonstanciel).

- soit un verbe à l'infinitif, (complété éventuellement par un ou plusieurs compléments).

REMARQUES : Relisez le texte après avoir choisi votre titre et demandez-vous si celui-ci va

à l'essentiel.

Il est conseillé de justifier, en une phrase ou deux, votre choix en vous appuyant sur le

texte.

Résumer le texte : vous devez alors rédiger des phrases complètes grammaticalement :

Sachez être à la fois concis (rien ne sert de réécrire tout le texte) et précis (employez les

mots justes, qui cernent bien l'idée).

Conseils : Relisez votre texte en soulignant les mots ou expressions qui vous semblent

importants. Sachez supprimer tous les petits détails accessoires.

- dégagez bien le fil conducteur du texte et respectez les articulations entre les idées.

- exprimez-vous de manière personnelle : si vous pouvez reprendre certains termes,

essayez cependant de formuler avec vos propres mots, sans recopier le texte, et surtout

sans mettre bout à bout des phrases ou expressions de l'auteur. Rep

roduc

tion i

nterdi

te

26 1ère SÉRIE


COURS 4ème leçon

II / Vocabulaire : Décomposition du mot et famille des mots

1. Décomposer un mot

Cela signifie dégager clairement et précisément ses différents constituants, afin de

l'expliquer.

Préfixe / racine ou radical / suffixe

• Bien dégager la racine ou le radical.

Souvenez-vous qu'un mot ne peut être composé qu'à partir d'un autre mot existant = la

racine que vous dégagez doit être un mot qui a une signification en lui-même.

Parfois cependant, la finale est légèrement modifiée, pour des raisons euphoniques.

Exemple : bijou –t- / erie serrur e- / ier racine avec / suffixe racine avec / suffixe adjonction suppression d'un t du e muet

• Préfixe (qui précède) et suffixe (qui suit) ont souvent une origine latine ou grecque.

Ils ont une signification ! Il est donc conseillé de l'indiquer précisément.

Exemple : Immoralement se décompose ainsi :

IM (= IN, mais N devient M devant M) préfixe négatif.

MORAL(E) = racine : ce qui concerne les mœurs, les règles de conduite.

MENT = suffixe servant à former l'adverbe de manière

Immoralement signifie alors : d'une manière non conforme aux bonnes mœurs.

2. Donner des mots de la même famille

Cela signifie trouver des termes ayant la même racine.

Pensez donc à ajouter ou modifier aussi bien le préfixe que le suffixe.

Si vous expliquez le mot, faites-le toujours à partir de la racine, et en tenant compte de la

valeur du préfixe et/ou du suffixe.

Reprod

uctio

n inte

rdite

27 1ère SÉRIE


COURS 4ème leçon

Exercice 4

La septième était alors la classe des leçons de choses. Notre professeur savait prendre et retenir notre attention… Les premières notions de botanique nous enthousiasmèrent… Nous parcourûmes en deux ou trois promenades les bois des environs pour y herboriser. Une d'elles m'est restée à jamais présente à l'esprit. C'était par un jour de mai ou de juin où l'on nous avait emmenés dans les bois de Clamart… Nous y fîmes halte un moment. Je revois encore l'endroit, une allée étroite entre les taillis où pleuvait le soleil. Des fleurs de boutons d'or criblaient l'herbe épaisse des bords, le ciel traçait au-dessus de nos têtes un grand chemin bleu où poussaient des nuages. J'eus alors comme un éblouissement. Je faisais la découverte de la beauté du monde. Tout me paraissait subitement d'une couleur inconnue jusqu'alors, me parlait de quelque chose de différent, d'inattendu, d'indicible. C'était dans la vie du pauvre collégien prisonnier la poésie qui venait de faire irruption.

1) Donnez un titre à ce texte.

2) Voici un résumé possible du texte.

"Un collégien (de septième) découvre, au cours d'une promenade d'herborisation dans

les bois de Clamart, la beauté du monde : admirant le ciel, la terre, les couleurs comme

il ne l'avait jamais fait auparavant, il prend conscience de la poésie et sa vie est

transformée."

Quelles indications ce résumé nous donne-t-il ?

Sur l'auteur,

Sur les circonstances,

Sur les "causes" de la découverte,

Sur "l'objet" de la découverte ? 3) Décomposez "inattendu" et "indicible"

4) Donnez au moins quatre mots de la famille de "classe".

Reprod

uctio

n inte

rdite

28


2ème SERIE

Orthographe Distinction des homophones : l'a(s), la et là ; ci, s'y et si

Orthographe grammaticale : Les adjectifs qualificatifs :

degrés et fonctions accords particuliers.

Le groupe verbal Morphologie : révision de l'imparfait et du passé simple de

l'indicatif.

Syntaxe : Valeur de ces temps.

La phrase

Analyse logique : Les propositions subordonnées relatives.

Transformations : Les voix active, passive et pronominale.

Préparation au Brevet des Collèges Compréhension : Dégager les caractéristiques d'un

personnage.

Vocabulaire : Polysémie, homonymie et paronymie.

1ère leçon

2ème leçon

3ème leçon

4ème leçon

Reprod

uctio

n inte

rdite

29 2ème SÉRIE


COURS 1ère leçon

ORTHOGRAPHE

I/ Distinction des homophones : L'a(s), la et là ; ci, s'y et si

1. L'a(s), la et là

L'a(s) est le verbe avoir précédé du pronom personnel élidé de la 2ème ou de la 3ème

personne : on peut le remplacer par l'avais – l'avait.

Exemple : tu l'as vu → tu l'avais vu Il l'a dit → il l'avait dit

La peut être l'article défini féminin singulier (voir 1) série 1) chapitre II) ou le pronom

personnel complément de la 3ème personne du singulier, féminin ; en ce cas on peut le

remplacer par le pronom personnel correspondant au masculin, le.

Exemple : tu la vois → tu le vois

Là est un adverbe de lieu, qui signifie "en ce lieu" on peut le remplacer par "ici" ou "là-bas".

Il accompagne parfois le démonstratif ce.

Exemple : ce livre-là (ce livre-ci)

Là ou il habite (en ce lieu où il habite)

Remarque : l'accentuation de l'expression : ça et là

2. Ci-, s'y et si

Ci est une abréviation de ici : c'est un adverbe de lieu, qui, comme là, peut accompagner

un démonstratif.

Exemple : ce livre-ci, ce livre-là

Notez l'orthographe des expressions suivantes : par-ci, par-là, de-ci, de-là

Si, adverbe d'intensité, peut se remplacer par tellement, tant :

- Conjonction de subordination, exprime la condition

- Adverbe interrogatif, introduit une proposition subordonnée interrogative

Exemple : Il est si heureux (tellement heureux) Je ne sais si tu viendras (équivalent, au style direct, à "viendras-tu ?") Si tu viens (à la condition que tu viennes), il sera ravi.

Reprod

uctio

n inte

rdite

30 2ème SÉRIE


COURS 1ère leçon

S'y est le pronom réfléchi appartenant à un verbe pronominal (voir Série 1 chapitre I.), SE, suivi

de Y (adverbe de lieu ou pronom personnel).

On peut donc, en conjuguant le verbe pronominal, remplacer s'y par M'Y, T'Y.

Exemple : il s'y habitue → je m'y habitue. (pronom personnel équivalent à À CELA)

il s'y rend → je m'y rends (adverbe de lieu équivalent à EN CE LIEU)

II / Orthographe grammaticale : les adjectifs qualificatifs

RAPPEL 1 : les degrés de l'adjectif

POSITIF : il exprime simplement la qualité d'une personne ou d'une chose :

Exemple : Pierre est sage

COMPARATIF : la personne ou la chose qualifiée possède une qualité à un certain degré,

supérieur, égal ou inférieur à une ou plusieurs autres de la même espèce.

Comparatif de supériorité : Pierre est plus sage que Paul.

Comparatif d'égalité : Pierre est aussi sage que Paul.

Comparatif d'infériorité : Pierre est moins sage que Paul.

Dans ces trois exemples, Paul est le complément du comparatif (toujours introduit par

QUE).

SUPERLATIF : la personne ou la chose qualifiée possède une qualité à un degré très ou très

peu – important .

Superlatif relatif : la personne ou la chose qualifiée se distingue de toutes les autres de la

même espèce.

Pierre est le plus sage des enfants (supériorité)

Pierre est le moins sage des enfants (infériorité)

Dans ces deux exemples, le complément du superlatif, "enfants" est introduit par DE.

Superlatif absolu : la qualité possédée l'est absolument, c'est-à-dire au plus haut degré

possible.

Exemple : Pierre est très sage

Dans ce cas, il n'y a pas de complément du superlatif.

Reprod

uctio

n inte

rdite

31 2ème SÉRIE


COURS 1ère leçon

RAPPEL 2 : les fonctions de l'adjectif

EPITHETE : placé devant ou derrière le nom, avec lequel il forme corps.

Il varie parfois de sens suivant sa place :

Distinguez un homme grand (remarquable par sa taille) d'un grand homme (remarquable par

ses qualités morales, sa compétence…).

APPOSE : séparé du nom – ou du pronom – auquel il se rapporte par une virgule.

Exemple : l'enfant , joyeux, riait

joyeux , il riait

ATTRIBUT DU SUJET : relié au nom ou pronom sujet par un verbe d'état (être – paraître –

sembler – devenir – demeurer – rester) ou un verbe de sens similaire (avoir l'air – passer pour

– être considéré comme).

Exemple : elle passe pour menteuse (accord avec elle)

ATTRIBUT DU COMPLEMENT D'OBJET : qualifie le nom ou pronom complément, avec

des verbes tels faire, rendre, croire, juger, déclarer, choisir.

Exemple : ils la trouvent belle COD accord avec "la"

Dans tous ces exemples, l'adjectif qualificatif s'accorde toujours en genre et nombre avec le

nom auquel il se rapporte.

Particularités d'accord

a) L'adjectif employé comme adverbe reste invariable.

Exemple : Les roses sentent bon (il ne peut y avoir accord avec roses) Distinguez : cette machine est chère (adjectif attribut du sujet) et cette machine coûte cher

(adverbe)

b) Les adjectifs composés s'accordent quand ils sont formés de deux adjectifs.

Exemple : des enfants sourds-muets

Mais, si l'un des éléments de l'adjectif composé est un mot invariable, une abréviation, un

adjectif pris adverbialement, cet élément reste invariable.

Exemple : Des huiles extra-pures Les accords franco-germaniques Des enfants nouveau-nés

Reprod

uctio

n inte

rdite

32 2ème SÉRIE


COURS 1ère leçon

c) Les adjectifs de couleur sont variables en genre et en nombre.

Exemple : des vestes bleues

Mais :

– les adjectifs de couleur composés (adjectif + adjectif – adjectif + nom) sont invariables

Exemple : des vestes bleu foncé d'un bleu foncé

des vestes bleu marine d'un bleu marine

- Les noms employés comme adjectifs de couleur restent invariables

Exemple : des vestes marron

Exceptions : rose – écarlate – pourpre – mauve – fauve

Exemple : des vestes pourpres

d) Devant une voyelle ou h muet, fou – mou – beau – nouveau et vieux deviennent fol – mol –

bel – nouvel – vieil.

Attention à ne pas les confondre, orthographiquement, avec l'adjectif féminin.

Exemple : le nouvel an ≠ la nouvelle année

c) Les adjectifs NU et DEMI, placés devant un nom auquel ils sont reliés par un trait d'union

restent invariables. Placés après le nom, ils s'accordent.

Exemple : nu-pieds ≠ des pieds nus

une demi-heure ≠ deux heures et demie

ATTENTION : MI et SEMI sont toujours invariables.

Exercice 1

Accordez les adjectifs qualificatifs en gras et indiquez leur degré et leur fonction.

Spécifiez une éventuelle caractéristique d'accord.

1. Cette robe, vert pâle, est très seyant.

2. Ils me semblent plus triste qu'autrefois.

3. Je les trouve aussi intéressant que les autres

4. Ce nouveau habit te va fort bien

5. Je vois cette étoffe violet, mais toi, tu la considères comme mauve.

Reprod

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n inte

rdite

33 2ème SÉRIE


COURS 2ème leçon

LE GROUPE VERBAL

I/ Morphologie : l'imparfait et le passé simple

1. L'imparfait :

Les verbes des trois groupes prennent les mêmes terminaisons :

- AIS – AIS – AIT – IONS – IEZ - AIENT

Deux remarques orthographiques

1) Suivant la règle étudiée précédemment (1ère série 2ème leçon. Présent 1 particularité 3) ; les

verbes en ELER et ETER ne prennent qu'un L ou un T, puisque la terminaison de

l'imparfait n'est jamais muette.

Exemple : j'appelais – nous appelions je jetais – nous jetions

2) Les verbes dont l'infinitif se termine par YER, IER, ILLER, GNER ont une prononciation

presque semblable aux 2 premières personnes du pluriel du présent et de l'imparfait. Pour

éviter la confusion, pensez à la personne correspondante du singulier.

Présent Imparfait

Nous cri-ons nous cri-ions

Nous pay-ons nous pay-ions

Nous brill-ons nous brill-ions

Nous épargn-ons nous épargn-ions

2. Le passé simple :

a) Les verbes du premier groupe ont les terminaisons suivantes –ai, -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent.

Ainsi, on retrouve la voyelle a à toutes les personnes sauf à la 3ème personne du pluriel.

REMARQUE : veillez à bien distinguer je chantais (imparfait) et je chantai (passé simple)

- soit en analysant la valeur du temps (voir II. de cette

leçon)

- soit en modifiant la personne (tu chantais, tu chantas)

b) les verbes du deuxième groupe prennent les terminaisons suivantes : -IS, -IS, -IT, -

ÎMES, -ÎTES, -IRENT.

Remarquez la permanence de la voyelle i.

Reprod

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n inte

rdite

34 2ème SÉRIE


COURS 2ème leçon

c) Les verbes du troisième groupe prennent les mêmes terminaisons que ceux du second

groupe MAIS la voyelle I est parfois remplacé par U ou IN.

Exemple : Recevoir : Je reçus Tenir : je t-ins

Tu reçus tu t-ins

Il reç-ut il t-int

Nous reç-ûmes nous t-înmes

Vous reç-ûtes vous t-întes

Ils reç-urent ils t-inrent

Sur le modèle de tenir se conjuguent le verbe venir et les composés de ces verbes.

II / Syntaxe : Valeur de l'imparfait et du passé simple

1) L'imparfait :

De par son étymologie, "imparfait" signifie : qui n'est pas entièrement (préfixe par-) fait,

qui n'est pas totalement réalisé. C'est pourquoi l'imparfait marque une action qui dure

dans le passé, donc n'est pas achevée.

Aussi l'imparfait peut-il indiquer :

- une action passé qui se répète (imparfait d'habitude)

Exemple : Tous les matins, il lisait son journal.

- une action qui se déroule dans le récit (imparfait de narration)

Exemple : Une fumée noire s'élevait, on distinguait les lueurs de l'incendie. - l'aspect habituel d'un être ou d'une chose (imparfait de description)

Exemple : Ses cheveux tombaient en boucles brunes sur ses épaules.

2) Le passé simple :

Contrairement à l'imparfait, exprime une action passée brève, souvent brutale, et

totalement achevée, qui a eu lieu à un moment déterminé.

Exemple : Il ouvrit la porte et sortit en courant.

Conclusion : L'imparfait est le temps de la description, le passé simple, celui du récit. Dans un

texte au passé, ils sont souvent employés conjointement.

Exemple : il dormait profondément quand son réveil sonna Imparfait passé simple action passée qui dure action rapide et soudaine

Reprod

uctio

n inte

rdite

35 2ème SÉRIE


COURS 2ème leçon

Exercice 2

Mettez les verbes entre parenthèses à l'imparfait ou au passé simple,

et indiquez leur valeur.

1. Vous (sortir) du collège et vous (venir) bien vite réserver des places pour le concert qui

(se donner) ce soir.

2. En entrant, tu (percevoir) un bruit étrange qui (provenir) du salon.

3. Comme chaque matin, nous (croire) rencontrer le marchand de journaux ; mais ce jour-

là, nous ne le (voir) pas.

4. Comme par magie, les centaines d'enfants qui (crier) dans la cour de récréation (se

taire), attentifs aux appels que leur (lancer) le surveillant.

5. Le parachutiste (prendre) son élan, (sauter) et (atterrir) dans une prairie où (serpenter)

un ruisseau et (croître) des fleurs jaunes.

Reprod

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rdite

36 2ème SÉRIE


COURS 3ème leçon

LA PHRASE I/ Analyse logique : les propositions subordonnées relatives

1. La proposition subordonnée relative est TOUJOURS introduite par un PRONOM

RELATIF

QUI - QUE - QUOI - DONT – OÙ

LEQUEL - DUQUEL - AUQUEL

LAQUELLE - DE LAQUELLE - A LAQUELLE

LESQUEL(LE)S - DESQUEL(LE)S - AUXQUEL(LE)S

Deux remarques :

Le pronom relatif remplace le nom – ou le pronom – qui le précède, nommé

ANTECEDENT. C'est pourquoi lequel – duquel – auquel s'accordent en genre et en

nombre avec leur antécédent.

Exemple : le livre auquel je pense les livres auxquels je pense les images auxquelles je pense

La forme du pronom relatif varie selon sa fonction dans la proposition subordonnée

relative.

Exemple : Le livre qui est posé sur le bureau (sujet de "est posé") Le livre que tu parcours (COD de "parcours") Le livre auquel je pense (COI de "pense") Le livre dont la couverture est en cuir (complément du nom "couverture")

Aussi, pour analyser un pronom relatif, il faut indiquer :

- son antécédent, avec ses genre et nombre

- sa fonction dans la subordonnée relative

Exemple : Le livre que tu parcours

QUE : Pronom relatif, a pour antécédent livre, masculin, singulier complément d'objet

direct de "parcours".

Reprod

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n inte

rdite

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3 SP 1 E · Corrigé des exercices. Ce sont les corrigés des exercices du cours. 4. ... Valeur des modes personnels ... suffixes verbaux en E/ER, I/IS/IT,