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30- Année. ~ M- 11103. EDITIONUNIQUE - Jeudi 7 Ntarslêlg.^ Tm^m . 3.» .37 JO tTKS'.AX. RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER _ j JfK s KOI* | SIX MO'K UN AN II PUBL'CITÉ ~ ABONNEMENTS - - - Direction et Administration Bureaux de Paris I A i u; v. A rc. D . .. I 6 25 12 50 25 » I /* 0 ! J M (i La jxjbhcité eit reçue aux bureaax de FF^.' Ké>uiÛe«*»« M.ïailii liMiiiilk M««. Vo,g« Z - - " I 7 » 14 » 23 » 4 g I Faubourg Saiui-Jean et Boulevard Mazagrao Passage des Prince» '111 f*"* 8 ' d " P ' iDre *• à P *^" Ac» dap-te»» * î 'g J 2 ; llf NANCY 97. R De Rica** et 5 Boulevard de, ferfe». I IV * ^^,1 Ripuhlicair,, » N.n^ Etrasget ~ •• I Iu eneï tea correspondant» et daua toatca lc< n Iji i>r— On txsrl tâtonner nms frais ion» tout /ei ioretrox pca.'e , .. 1 ' ... . . .... !_■ HWIJI. uaam i imn iniminTrnTiTirii ~~~—**** UN BRIL3LÀNT SUCCÈS Le coup de main du 4 mars sur la Meuse Le 4 mars, dans i*armée do Verdun, a été exécuté un coup de mai? de grande enver- | gure qui peut passer pour un mooeie au j genre. La conception en a été si^ Heureuse la préparation si méthodique, \ exécution si énergique, que l'assaut final s est dérou- dans la plus parfaite conformité avec les prévisions. La mission des troupes d'attaque était de pénétrer profondément dans les lignes en- nemies, de détruire les abris, faire des pri- sonniers, prendre du matériel. Leur but atteint, elles devaient se re- plier à un signal donné sur les tranchées françaises. r.artillerie qui appuyait le coup de m*ui était nombreuse et admirablement Après quelques tirs de réglage dans la soirée et la nuit précédentes, elle commen- ce des tirs de préparation systématique, à huit heures du matin. Le temps était af- freux ; une tempête de neige, qui n'a d'ail- leurs pas cessé de toute la journée, empê- cha l'observation précise des destructions obtenues par l'artillerie. Malgré ces conditions défavorables, la tache de l'artillerie a été accomplie à la perfection. Aux quelques velléités de réac- tion de l'artillerie ennemie, nos batteries a longue portée avaient répondu avec succès. Le mérite de notre artillerie s'est affirmé d'une faon absolue dans cette opération. Ail moment fixé, les troupes d'assaut sortent des tranchées dans un ordre impec- cable. Un épais rideau de neige les dissi- mule rapidement. Elles s'enfoncent dans les lignes ennemies, franchissent sans ré- sistance sérieuse les deux premières tran- chées ; sur la troisième ligne, les officiers allemands s'efforcent d'organiser la résis- tance. C'est en vain : les brèches ouvertes par notre artillerie dans les fila de fer sont | suffisantes pour permettre le passage ra- pide de nos hommes. D'ailleurs, grisés par le succès entraînés par des chefs ardents et diemes' en tous points de leur confiance, nos soldats bretons et méridionaux sont ir- résistibles. Les officiers ennemis se défen- dent et se font tuer bravement Beaucoup de leurs hommes sortent de leurs abris pour se précipiter les bras levés vers las tranchées françaaises. Mais les groupes spéciaux accompagnent nos troupes d'as- saut avant pour rôle la destruction des or- ganisations ennemies. Les abris les Al- lemands résistent encore sont détruits avec leurs défenseurs. Les autres, après avoir été vidés de tous leurs occupants, sont fouillés ; on y recueille tous les documents qui s'y trouvent. Ensuite, ils sont rendus inutilisables. Pendant ee temps, les contre- attaques prévues se déclenchent, sortant de deux ravins. Celle de droite est anéantie sous les feuz de nos mitrailleuses et de nos fusils-mi- trailleurs. Celle de gauche tournoie quelques minu- tes sous les rafales de l'artillerie française et disparait sans avoir pu déboucher. D'ailleurs les canons français font rage. Tous les points de passage possibles de renforts ennemis sont battus. Le signal du repli est donné. L'évacuation s'accomplit sans incidents. Le butin est considérable : 156 prison- niers, appartenant à trois régiments diffé- rents, trois mitrailleuses, un minenwerfer, un projecteur, etc. Les pertes de l'ennemi dépassent l'effec- tif d'un bataillon : les nôtres n'atteignent pas l'effectif d'une section. Les prisonniers sont en général des hommes vigoureux. Ils semblent enchantés de s'en être tirés de cette façon. Ils déclarent s'être attendus h notre attaque ; le succès n'en est que plus ECHEC ENNEMI vers le Bois d'Avocourt I" C0WKi.'NtOUÊ OFFÏCIEi. Paris, 6 mars, 15 heures : Actions d'artillerie parfois vives clans la région de la Poinpelle, en Champagne et dans quelques secteurs des Vosges. Un coup de main ennemi, vers la Main de Massiges, est resté sans succès. Nuit calme partout ailleurs. 2* COMMUNIQUÉ 0FFI0IEL Paris, 7 mars, 0 h. 10. Communiqué officiel du 6 mars, 23 heu- res : Assez grande activité des deux artilleries dans la région de Cormicy et de Reims. La nuit dernière, les Allemands ont prononcé des coups de main sur nos tranchées du bois d'Avocourt, au nord-ouest de la cote 844. Nos feux ont partout arrêté les assail- lants. Des prisonniers, dont un officier, Aujourd'hui, bombardement intermittent de nos lignes, dans la région d'Avocourt et on riAPi 1 Aa nnnnnriirint Lutte d'artillerie, parfois vive sur divers points de Lorraine et d'Alsace. Cinq avions ennemis de moins Dans la journée du 5 mars, trois avions allemands ont été abattus par nos pilotes, et deux par le tir de nos canons spéciaux. Havas. Â nos Aviateurs de Verdun Paris, 6 mars, 21 h. 25. M. Dumesnil a visité les centres d'avia- témoignage de la légitime fierté que le pays forts faits pour donner à notro aviation des moyens toujours plus puissants pour qu'ils accomplissent leur lourde mais ma- FRONTJTALIEN Paris, 6 mars, 21 h. 10. ROME (officiel). Reprise assez vive de Tartillerie sur plusieurs points.Nous avons tanonné efficacement des mouvements de Nos avions ont bombardé l'aérodrome de Hotta di Livenza et une colonne de trou- pes. Un aviateur anglais a abattu un avion lu sud de Congliano. Havas. 1 -v FRONT D'ORIENT Paris, C mars, 19 h. 20. Activité de i'arti'ilerie réciproque à l'ouest ■u lac Doiran, dans la boucle de la Cerna 1 f l au nord de Monastir. Havas. U premier prisonnier français s'évade K F0Irr - On apprend l'évasion de parles Mattin, de Suarce, fait prisonnier , Sx r , les AU emands le 2 août 1914. avant la «camion de guerre, alors qu'il venait . îh* 0 neu ' ^ e 505 compatriotes amener ses ****** à Belfon, d'après l'ordre de r* rinAl Donauescn i n rWi. puis à Horz- nn r en * j aya it été envoyé ensuite dans . camp de représailles d'où U a pu s'éva- gagnw U Hollande. Havas. RAIDS HEUREUX sur le Front britannique Paris, 6 mars, 16 h. 10. Communiqué britannique après-midi. Un coup de main effectué ce matin par les troupes anglaises sur les tranchées en- nemies, à l'est de Bullécouft. nous a per- mis de ramener quelques prisonniers et deux mitrailleuses, en ne subisant que des pertes légères. Nous avons en outre exécuté avec succès Sea-rpe et vers Lcns. Un détachement allemand a été repous- au sud-est do G-ouzeaucourt. Ces diverses opérations nous ont valu de | nouveaux prisonniers et une mitrailleuse. ; Paris, 7 mars, 0 h. 40. Communiqué officiel britannique du 6 \ L'artillerie allemande s'est montrée plus active que de coutume au sud de Saint- Quentin et vers le bois Grenier. Elle a été assez active à l'ouest de Cambrai, au sud- tut et au nord-est d'Ypres. Aucun autre événement important à si- , gnaler. Les Anglais tombent trois appareils Après deux jours de pluie et do vent, le ! temps «'est légèrement amélioré hier ! après-midi. Nos pilotes ont fait du régla- ! ge et quelques reconnaissances. Ils ont jeté des bombes sur les voies de garage de Nouscron (nord-est de Lille), et sur des objectifs voisins des lignes ennemies. Deux appareils allemands ont été abat- tus en combats aériens et un troisième contraint d'atterrir désemparé. Un des xi6- très n'est pas rentré. A la nuit, nous avons fortement bom- I bardé lc s gares d'Ingelmunster et un | champ d'aviation au nord-est de Saint- I Quentin. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Havas. A LA CHAMBRE Le budget. Le régime de l'alcool. La séance de mercredi matin à la Cham- bre est présidée par M. Deschanel. On continue la discussion du budget de l'intérieur. Le chapitre 49 est adopté sans modifica- j tions ainsi que celui relatif à l'assistance aux vieillards. M. Abel Ferry et M. Picard proposent d'établir un chapitre nouveau, dit 55 fus pour fournir des subventions aux départe- j ments qui prennent des initiatives finan- cières en faveur du relèvement de la nata. ' lité. La subvention proposée est de quinze i millions. M. Pams, ministre de l'intérieur, dit jue le gouvernement accepte en principe l'a- mendement, mais il demande de réduire ic , créd ; t à un million, ce qui est voté à matou levées. Enfin, les derniers chapitres du nunis- tèn de l'intérieur sont adoptés et l'on ' passe au budget des Affaires étrangères, I dont tous les chapitres sont adoptés sans ; liscussion. La Chambre adopte également le budget , âe l'Imprimerie nationale et celui de la : Caisse des Invalides de la Marine. La suite de la discussion est renvoyée à | itendredi matin. La séance est levée et ren- voyée à cet après-midi. Séance de mercredi aprismidi La séance est présidée par M. Grous- On adopte, sans débat, un projet modifié '. par le Sénat, concernant la désertion et : l'insoumission dans l'armée de terre ; un | orojet modifiant et complétant les disposi- I Lions de la loi du 5 août 1914 sur la proro- I çation des échéances et des valeurs négo- riables. On discute ensuite le projet modifiant le : régime de l'alcool. M. Tournan, rappor- j teur, dit que le projet actuel prévoit le ra- i rfwu des privilèges des beailleurs de cru, 1 i l'élévation des droits et des surtaxes et '• i règlement de la distillation. Il demande ! son adoption. M. Banne examine les différentes lois j tendant à la réforme de l'alcool qui ont été : votées par le Parlement depuis 50 ans et qui ont été inopérantes. L'orateur préconi- se le développement de la culture des bet- teraves pour intensifier la production de l'alcool industriel. i. La séance est levée et renvoyée à demain. ] Havas. Les scandales à i mstruction Paris, 6 mars, 18 h. 40. L'interrogatoire de M. Caillaux par le j capitaine Bouchardon s'est poursuivi au- jourd'hui. Le lieutenant Ducamp, de la mission 1 française auprès du grand quartier géné- i ral britannique, a déposé dans l'enquête { contre M. Caillaux. M. Faralicq a passé plusieurs heures de I la matinée dans le cabinet du lieutenant i Bondoux, lequel a reçu dans l'affaire du « Bonnet Rouge », la déposition d'un té- ! moin permissionnaire, qui a demandé à j fournir des renseignements utiles à l'en- i quête. M. Loustalot a été interrogé toute la ma tinée par le lieutenant Jousselin. Ha- vas. -OB» , Echo de l'affaire Boio La commission de l'armée à la Cham- bre a entendu M. Painlevé sur les retards qui se sont produits dans la transmission des documents relatifs à l'affaire Bolo. Elle poursuivra demain l'examen du ! dossier administratif adressé par M. Cle- ! monceau. Des indications recueillies au- | près de nombreux membres de la commis- J sion, il résulte que les explications très j détaillées ont été fournies par M. Painle- j et qu'elles sont de nature à dégager en- j fièrement sa responsabilité. Havas. J JUSTE CHATIMENT d'un germanophile grec I ATHÈNES. M. Khairopoulos directeur j du journal Chro Nos, qui avait roproduit des articles que la censure avait interdits a été condamné par une cour martinle h ! huit années et un mois de réclusion à dix mille drachmes d'amende et a la suspen- Mort du sénateur Astier M. Astier, sénateur de l'Ardèche, est dé- cédé. Havas. Nouveaux^ otages Une dépêche de Suisse annonce que « par représailles des bombardements aériens de Longwy » un certain nombre de femmes, dont les maris l'ont partie du haut person- nel des usines du bassin métallurgique, ont été dirigées sur un camp de concentra- tion en Allemagne. La transmission télégraphique a modifié quelque peu les noms des victimes. En réa- lité il s agit de MMmes Reuter, femme du I secrétaire général des aciéries de Longwy à .Mont-Saint-Martin ; Labbé, de Gorrcy Raty, de Saulues, et de MMUÔJ Friilev iiô Longlaville. On sait que MM. Labbé et Raty sont maîtres de forges. .Mlles Frilley sont les filles du caissier en chef des aciéries de Longwy, maire de Longlaville, ancien maire d'Herserange, et qui est un ami de toujours de l'Est républicain* Au milieu des préoccupations que nous causent Nancy et nos régions lorraines non envahies, la nouvelle et'abominable mesu- re prise par les autorités allemandes ne manque pas cependant de susciter dans DOS âmes un sentiment de profonde émo- tion et de vive colère. Les maris, les pères des nobles femmes qud, après tant d'angoisses, ont quitter leur foyer avaient dans notre ville de nom- breuses relations. Les Namcéiens s'intéressaient volontiers aux œuvres multiples qui sollicitaient leur belle activité ; nombre de nos compatrio- tes étaient d'ailleurs leurs collaborateurs et habitaient à leurs côtés dans cette char- mante cité-jardin que la puissante société des aciéries de Longwy avait réservée à I ses chefs de service. Nous voyons encore M. Reuter à l'inau- guration des écoles de Mont-Saint-Martin édifiées par le toujours regretté Désiré Bourgon ; nous no*<s rappelons les yeux si fins, derrière ses lunettes, de M. Fril- ley ; elles sont, hélas ! maintenant tout embuées de larmes. Nancéiens, nous avons largement notre part de peines et d'angoisses, mais que d'autres ont été et sont encore plus mal- heureux que nous 1 Songeons à ces familles longoviciennes saisies, en plein bonheur, en pleine pros- périté de travail : les fils à l'armée fran- çaise, le père l'efforçant de lutter contre l'usurpateur, les femmes prodiguant leur ministère de charité et de bonté pour re- lever les courages, consoler les misères, faire luire la flamme de la divine espé- rance. Elles avaient encore cette consolation suprême d'être près d'un des leurs et voi- ci que, par un raffinement de cruauté, on les arrache de- leur foyer domestique. Elles puiseront dans leur foi en les jus- tes retours du destin la force nécessaire à leur sacrifice. Avant la guerre elles fai- saient partie des « Dames françaises », l'une des trois sociétés de la Croix-Rouge. Oui « Dames françaises » elles ont été dans les heureuses années de la paix : « Dames françaises » elles se sont mon- trées pendant l'occupation ; « Dames françaises » °lles sont toujours clans ce I camp d Holzminden si tristempnt célèbre. Léon PIREYRE. I APRÈS ^EFFONDREMENT ] Anodins sursauts I On signale des velléités de résistance Paris, 6 mars, 18 h. 20. PETROQRAD. _ On donne les renseigne- ments suivants du front : | Station de Torchino. Un soldat d'un I détachement de partisans a abattu un aéroplane allemand. En atterrissant, les aviateurs ont mis le feu à leur appareil, puis ont tenté de fuir. Un de nos éolai- I reurs les rencontrant, leur intima : « Les j bras- en l'air, et suivez-moi ». Les Alle- I mands ont levé les bras, mais ont continué i à fuir. Faits prisonniers peu après ils ont I été, vu leur résistance, fusillés sur place. On mande de Novoselia : Le 3 mars au matin, un de nos détache- ments a eu une rencontre avec des cyclis- tes allemands au village de Janklit. Nous étions 80 hommes, les Allemands, étaient i 150. Nous avons eu 5 tués et 5 blessés, les Allemands 18 tués et 2 blessés. Nous avons pris 34 machines et 60 fusils. La position de notre avant-garde est so- lide. Dans le rayon de Torchino, les Alle- mands développent une reconnaissance aérienne énergique. Nous avons causé des avaries à un deuxième appareil qui a descendre au village de Kreste et a été in- cendié. Dans le rayon des avant-postes, le nom- i hre des partisans dépasse 3.000. Les pay- sans organisent avec ardeur une résistan- ce sérieuse. Les réquisitions ne sont pas nécessaires, car les paysans sont décidés à partager jusqu'à leur dernier avoir avec l'armée socialiste et apportent continuelle- ment toutes sortes de produits à nos déta- chements. Les Allemands avaient affiché des décla- rations dans Pskoff, assurant qu'ils ne venaient pas faire la guerre à la Russie, mais rétablir l'ordre public troublé par les bandes maximalistes. Résultat : des explosions se sont produites après notre retraite de Pskof, causant 500 tués et bles- sés. Les Allemands ont fait des obsèques salennelles aux victimes. Lcs unités allemandes consistent princi- palement en gendarmes et en jeunes sol- dats. Parmi ceux-ci, il y a de nombreux \" détachements sont pleins de l'esprit \ révolutionnaire et prêts a tous les sacri- (Signé) : Lcs commissaires du Comité de défense révolutionnaire : OUNCHLIKHT, SALOUTSKY. PETROGRAD (source maximaliste). L'ancienne Douma réactionnaire de Psk-nfr A Louga a eu lion un congrès des paysans quatorze districts étaient représentés. , On mande de PskotT mi'un Hél«rhpmpnt I de partisans et do gardo rouge, protégé par un train blindé, a occupé la petite station de Tcherniakovitsa. Une patrouille qui se trouvait, a fait prisonnier un officier al- lemand et a tué quatre soldats allemands. De notre côté, nous avons eu un tué et un blessé. Non loin de nos positions avancées on voit quelquefois des patrouilles alleman- A^la station de Bielistrougni, on a aper- çu un aéroplane allemand blindé qui a été accueilli par une fusillade et qui a pris la direction de Pskoff .Aucune bombe n'a été lancée. Des détachements de partisans s'avan- cent sur Torchino et occupent des positions de combat. PETROGRAD. Les journaux officieux confirment la prise de Narva, qui fut enle- vée par les Allemands à la suite d'un vif combat entre eux et un détachement de partisans sous le commandement du com- missaire du peuple Dybenko. 11 semble que la prise do cette ville soit la dernière opération militaire, car l'ordre du jour du généralissime Krylenko, publié d'ailleurs les préparatifs de défense, dont deux très importants sont annoncés ce ma- tin, notamment la constitution d'un conseil militaire suprême pour la haute direction de la défense du pays, et un décret du commissariat pour les affaires militaires, ordonnant l'armement de tout le peuple, dans ce but et comme première mesure été prescrite à Petrograd et partout en province. En même temps, des préparatifs pour l'évacuation des établissements de l'Etat ont commencé ces jours derniers et seront poursuivis. Havas. Moscou va devenir capitale PETROORAD. Le gouvernement publie- ra tout prochainement un communiqué an- nonçant la nécessité de transférer la capi- tale à Moscou, en raison de l'impossibilité de l'avoir à la frontière de l'Etat. Quant à Pétrograd. il sera déclaré port franc. La population de la capitale, elle aussi, quitte en masse Pétrograd, et comme les moyens de transport sont extrêmement dé- fectueux, de nombreux habitants s'en vont non par chemin de fer, mais par les chaus- sées dans des chariots. L'ŒUVRE DES PIRATES Relevé hebdomadaire : Entrées dans les ports français, 865 ; sorties, 748. Navires coulés au-dessus de 1.600 ton- nes, zéro ; au-dessous : deux. Navires vainement attaqués : 4 ; bateaux de pèche coulés, zéro. Havas. I | I L'action du Japon i L'accord est complet avec les Alliés Paris, 6 mars, 19 h. 40. WASHTSGTON. Les Etats-Unis ont établi un accord avec le Japon, l'Angleterre et : les autres alliés sur le principe d'une ac- tion en Sibérie. Les détails restent à fixer. NEW-YORK. Le correspondant de VAs- \ soeiated Press, à Washington, télégraphie . que les échanges de vues au sujet de l'ac- tion japonaise en Sibérie, continuent. Leur développement aboutit au fait qu'il n'y a j pas de différence, en principe, entre le Ja- | pon et ses alliés, ou entre le Japon et les 1 Etats-Unis. Havas. Le concours do la Chine LONDRES. On mande de Tientsin que le cabinet chinois 4yant décidé de cooopé- I rer plus étroitement avec le Japon, enver- j ra prochainement des délégués à Tokio pour discuter les questions militaires. Il demandera l'envoi de délégués militaires japonais à Pékin. La question des armes et muni- tions de [Vladivostok LONDRES. A la Chambre des Commu- nes, lord Ponsonby demande si une requête quelconque a été adressée par le Japon aux commissaires du peuple russes, afin d'obtenir le retour des armes qui se trou- vent à VladivostocÈ ; si ies commissaires du peuple ont refusé d'accéder à cette de- mande, et si, avant que la force soit em- ployée, des représentations diplomatiques conjointes sèront faites à la Russie par les alliés ? Lord Cecil répond quïl ne sait pas si une requête quelconque de cette nature a été faite. Havas. Protestation de l'ambassade russe en France L'ambassade de Russie vient d'adresser à M. Pichon une note exprimant « son in- dignation à l'occasion de la paix désas- treuse déshonorante de Brest-Litowsk. | « La Russie, ajoute la note, ne saurait 1 être liée par un pareil traité ; elle aura de recommencer une nouvelle lutte contre l'impérialisme allemand, et elle compren- dra qu'elle ne pourra pas le faire sans le concours des alliés. » Havas. i Le vrai but allemand VERS L'ORIENT | règlement des rapports économiques et ju- j ridiques, accords spéciaux dont le texte cations y ont été apportées par suilo de la guerre et pour tenir compte des intérêts I allemands; par exemple, la liberté de tran- sit assure à l'Allemagne des communica- tions commerciales directes avec la Perse et l'Afghanistan. En outre, jusqu'en 1925 i ront subir d'augmenlation défavorable à l'Allemagne. Los félicitations du kaiser au maréchal Hindenburg I BALE. On mande de Berlin : Le kaiser a adressé au maréchal Hin- denburg, à l'occasion de la signature de la paix avec la Russie, un télégramme de re- merciements rappelant les batailles de Tantienberg, des lacs Mazures et de Lodz, qui furent les bases de tous les succès ul- térieurs. Le kaiser ajoute : « Nos frères baltes sont délivrés du joug russe et peuvent de nouveau se sentir Al- 11 termine, selon son habitude, par les mots : « Dieu était avec nous et continue- ra à nous aider. » Au roi de Bavière AMSTERDAM. Selon un télégramme de Berlin, le Kaiser a envoyé un télégramme de félicitations au roi de Bavière à l'oc- casion de la signature de la paix avec la Russie. Il y dit entre autres choses : « Après trois ans et demi de combats gigantesques, un ennemi supérieur en nombre qui menaçait notre pays, a été re- foulé sur son territoire. Les coups des ar- mées alliées ont amené la dislocation de l'Empire russe. Une fois déjà, l'ennemi avait déposé les armes, mais j'ai rappeler au combat mes braves armées du front oriental pour obtenir par l'épée une paix que le gouver- nement russe nous refusait par négocia- tions. Mes troupes ont brillamment accom- pli leur devoir en quelques jours. Les ef- forts faits par ces braves au milieu de difficultés et de privations de toutes sor- tes resteront comme une page glorieuse dans les annales militaires allemandes. J'exprime mes remerciements et ceux de la patrie aux commandants de toutes les troupes. Que Dieu nous aide encore ! » ■' » m Drap militaire Un contingent spécial de drap militaire ! ;aki et bleu horizon, destiné aux unifor- ! mes des officiers, est réparti par la Cham- M* de commerce des négociants en dra- peries et doublures de Paris, sous le con- trôle de la Chambre de commerce. Les marchands de tissus en gros inté- \ ressés sont priés de s'adresser à la Cham- I bre de commerce de Paris, 8, place de la ! Bourse, soit par écrit, soit en s'v présen- ! tant les mardi et vendredi de 16 heures 4 I 18 heures. j N. iNCY Changement de l'heure Avis important. Dans la nuit du sa-> medi 9 au dimanche 10 mars courant, à onze heures du soir, toutes les horloge^ publiques (horloges des chemins de fer- des bureaux de poste, de tous les établis- sements relevant de l'Etat, des départe* ments et des communes, etc.) seront ava»* cées d'une heure. Leur aiguille passera brusquement de onze heures à minuit, L heure ainsi modifiée réglera, jusqunouvel avis, tous les usages ordinaires de la vie ; en particulier les règlements de police concernant Couverture et la ferme- ture des établissements ouverts au public seront appliqués sans modification en se conformant à l'heure nouvelle. La préfecture prie le public de vouloir, bien avancer toutes les pendules et mon- tres d'une heure dans la nuit de samedi a au dimanche 10 mars. La carte de sucre La distribution du sucre, . pardon \ des cartes de sucre a commence. Il est fréquent que, dans une maison il ne reste que deux locataires sur six, les titulaires de la carte si . précieuse sont précisément les absents. C'est une fata- lité ; mais que les victimes de l'erreur s'arment de patience : leur tour viendra. Ils auraient tort de craindre pour le su- cre une pénurie qui, après celle de l'es- sence, les condamnerait au café nature. On manque d'essence ; mais le sucre abonde. En voulez-vous la preuve ? Le recensement des quantités employées par les confiseries en vue de parer aux effets du décret du 25 février, représentent une valeur de 90 millions de francs. Bagatelle ! Qu'avant de serrer volontairement leur ceinture de plusieurs crans, les Améri- cains veuillent s'assurer, par une commis- sion, que la France s'impose les restric- tions capables de justifier leurs priva- tions. Qui donc oserait les en blâmer ? La commission américaine peut venir à | Nancy. Nous l'attendons de pied ferme. [ Ce n'est pas chez nous que sévit le gaspil- lage du sucre ! ~ Graisse végétale de Coco. GARANTI*. PURB E.nsez cette Marqua àû Votre Esitimr Légion d'korineur Du Tir National : Nous apprenons avec satisfaction la no- mination comme chevalier de la Légioa d'honneur de notre camarade Noirtin,com- tinction accordée, à notre camarade, qui a su conquérir- la svrnpathie de tous les ti- Le commandant \oirtin, qui était chef président de ' la Société 'mixte S de tir'Mâ Neufchâleau et de la Fédération des socié- tés de tir et de préjiaration militaire de l'Est, auquel nous offrons nos sincères l'é- Avec H ou sans H Devrons-nous écrire Lithuanie avec un la première orthographe, nous mainte- nons dans le mot Une lettre introduite par En termes moins académiques, on peut admirer les Lithuaniens, l'H mise est en phifofoSe's Tmals, Jify 'efféchissant! on juge, en somme que ça vaut mieux que de discourir sur la grâce efficace, les con- cours concomitants eu qu'on perd moins de temps qu'à fréquenter la brasserie. *M3m YITTEURANDE SOURCE Conscrits Cocarde à la casquette, copieusement enrubannés, fiers d'arborer une étiquette polychrome attestant qu'ils sont « bons pour le service », les conscrits répandent leur allégresse dans nos rues. Leurs bandes joveuses ont le don de provoquer i'étonriement chez quelques Américains (vous savez qu'on en rencon- tre parfois dans notre région) dont le flegme se déride au spectacle de cette jeunesse bruyante. En effet,' ce sont des troupiers qui nesaî luent pas les officiers, qui consomment dans les brasseries en dehors des heures réglementaires, qui font des niches aux passantes, qui bousculent les voyageurs sur les plates-formes des tramways. Mais ces « sôdats » seront bientôt com- me vous, messieurs les Américains. Vous les reconnaîtrez dans six ou huit mo : ? quand, d'un pied léger, 'une plaisan.eriè aux lèvres, ils bondiront à vos côtés par- dessus le parapet pour courir sus aux Bo- ches. En attendant, ils soufflent éperdùment dans leurs clairons et ils abritent sous d'immenses drapeaux leur juvénile en- thousiasme et leur patriotisme exubé- rant. Voleurs surpris Les gardiens de la paix de service dans la soirée, dans le quartier du Nouveau- Nancy, ont surpris la femme Clémence Lebrun, âgée de 40 ans, journalière, rue Clodion, qui dérobait du zinc dans les maisons abandonnées. Marché du 4 mars 1918 i*œut^, «, a (es 50 kg net ; va» çhes, 31. 170 à 190 ; taureaux, 9, 170 à,, ii) , veaux, «j, IA) a loO, vif ; moutonA Ni BK à 320, net ; porcs, 147, 270 à 28g,

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UN BRIL3LÀNT SUCCÈS

Le coup de main du 4 mars sur la Meuse Le 4 mars, dans i*armée do Verdun, a été

exécuté un coup de mai? de grande enver- | gure qui peut passer pour un mooeie au j genre. La conception en a été si^ Heureuse la préparation si méthodique, \ exécution si énergique, que l'assaut final s est dérou-lé dans la plus parfaite conformité avec les prévisions.

La mission des troupes d'attaque était de pénétrer profondément dans les lignes en-nemies, de détruire les abris, faire des pri-sonniers, prendre du matériel.

Leur but atteint, elles devaient se re-plier à un signal donné sur les tranchées françaises.

r.artillerie qui appuyait le coup de m*ui était nombreuse et admirablement

Après quelques tirs de réglage dans la soirée et la nuit précédentes, elle commen-ce des tirs de préparation systématique, à huit heures du matin. Le temps était af-freux ; une tempête de neige, qui n'a d'ail-leurs pas cessé de toute la journée, empê-cha l'observation précise des destructions obtenues par l'artillerie.

Malgré ces conditions défavorables, la tache de l'artillerie a été accomplie à la perfection. Aux quelques velléités de réac-tion de l'artillerie ennemie, nos batteries a longue portée avaient répondu avec succès. Le mérite de notre artillerie s'est affirmé d'une faon absolue dans cette opération.

Ail moment fixé, les troupes d'assaut sortent des tranchées dans un ordre impec-cable. Un épais rideau de neige les dissi-mule rapidement. Elles s'enfoncent dans les lignes ennemies, franchissent sans ré-sistance sérieuse les deux premières tran-chées ; sur la troisième ligne, les officiers allemands s'efforcent d'organiser la résis-tance. C'est en vain : les brèches ouvertes par notre artillerie dans les fila de fer sont | suffisantes pour permettre le passage ra-

pide de nos hommes. D'ailleurs, grisés par le succès entraînés par des chefs ardents et diemes' en tous points de leur confiance, nos soldats bretons et méridionaux sont ir-résistibles. Les officiers ennemis se défen-dent et se font tuer bravement Beaucoup de leurs hommes sortent de leurs abris pour se précipiter les bras levés vers las tranchées françaaises. Mais les groupes spéciaux accompagnent nos troupes d'as-saut avant pour rôle la destruction des or-ganisations ennemies. Les abris où les Al-lemands résistent encore sont détruits avec leurs défenseurs. Les autres, après avoir été vidés de tous leurs occupants, sont fouillés ; on y recueille tous les documents qui s'y trouvent. Ensuite, ils sont rendus inutilisables. Pendant ee temps, les contre-attaques prévues se déclenchent, sortant de deux ravins.

Celle de droite est anéantie sous les feuz de nos mitrailleuses et de nos fusils-mi-trailleurs.

Celle de gauche tournoie quelques minu-tes sous les rafales de l'artillerie française et disparait sans avoir pu déboucher.

D'ailleurs les canons français font rage. Tous les points de passage possibles de renforts ennemis sont battus. Le signal du repli est donné. L'évacuation s'accomplit sans incidents.

Le butin est considérable : 156 prison-niers, appartenant à trois régiments diffé-rents, trois mitrailleuses, un minenwerfer, un projecteur, etc.

Les pertes de l'ennemi dépassent l'effec-tif d'un bataillon : les nôtres n'atteignent pas l'effectif d'une section. Les prisonniers sont en général des hommes vigoureux. Ils semblent enchantés de s'en être tirés de cette façon. Ils déclarent s'être attendus h notre attaque ; le succès n'en est que plus

ECHEC ENNEMI vers le Bois d'Avocourt

I" C0WKi.'NtOUÊ OFFÏCIEi. Paris, 6 mars, 15 heures :

Actions d'artillerie parfois vives clans la région de la Poinpelle, en Champagne et dans quelques secteurs des Vosges.

Un coup de main ennemi, vers la Main de Massiges, est resté sans succès.

Nuit calme partout ailleurs. 2* COMMUNIQUÉ 0FFI0IEL

Paris, 7 mars, 0 h. 10. Communiqué officiel du 6 mars, 23 heu-

res : Assez grande activité des deux artilleries

dans la région de Cormicy et de Reims. La nuit dernière, les Allemands ont prononcé des coups de main sur nos tranchées du bois d'Avocourt, au nord-ouest de la cote 844. Nos feux ont partout arrêté les assail-lants. Des prisonniers, dont un officier,

Aujourd'hui, bombardement intermittent de nos lignes, dans la région d'Avocourt et on riAPi 1 Aa nnnnnriirint

Lutte d'artillerie, parfois vive sur divers points de Lorraine et d'Alsace.

Cinq avions ennemis de moins Dans la journée du 5 mars, trois avions

allemands ont été abattus par nos pilotes, et deux par le tir de nos canons spéciaux. — Havas.

 nos Aviateurs de Verdun Paris, 6 mars, 21 h. 25.

M. Dumesnil a visité les centres d'avia-

témoignage de la légitime fierté que le pays

forts faits pour donner à notro aviation des moyens toujours plus puissants pour qu'ils accomplissent leur lourde mais ma-

FRONTJTALIEN Paris, 6 mars, 21 h. 10.

ROME (officiel). — Reprise assez vive de Tartillerie sur plusieurs points.Nous avons tanonné efficacement des mouvements de

Nos avions ont bombardé l'aérodrome de Hotta di Livenza et une colonne de trou-pes. Un aviateur anglais a abattu un avion lu sud de Congliano. — Havas.

— 1 -v

FRONT D'ORIENT Paris, C mars, 19 h. 20.

Activité de i'arti'ilerie réciproque à l'ouest ■u lac Doiran, dans la boucle de la Cerna 1 fl au nord de Monastir. — Havas.

U premier prisonnier français s'évade

K F0Irr- — On apprend l'évasion de parles Mattin, de Suarce, fait prisonnier , Sxr,les AUemands le 2 août 1914. avant la «camion de guerre, alors qu'il venait . îh*0 neu' ^e 505 compatriotes amener ses ****** à Belfon, d'après l'ordre de r*

rinAl • DonauescninrWi. puis à Horz-nn ren* j ayait été envoyé ensuite dans . camp de représailles d'où U a pu s'éva-

gagnw U Hollande. — Havas.

RAIDS HEUREUX sur le Front britannique

Paris, 6 mars, 16 h. 10. Communiqué britannique après-midi.

Un coup de main effectué ce matin par les troupes anglaises sur les tranchées en-nemies, à l'est de Bullécouft. nous a per-mis de ramener quelques prisonniers et deux mitrailleuses, en ne subisant que des pertes légères.

Nous avons en outre exécuté avec succès

Sea-rpe et vers Lcns. Un détachement allemand a été repous-

sé au sud-est do G-ouzeaucourt. Ces diverses opérations nous ont valu de |

nouveaux prisonniers et une mitrailleuse. ; Paris, 7 mars, 0 h. 40.

Communiqué officiel britannique du 6 \

L'artillerie allemande s'est montrée plus active que de coutume au sud de Saint-Quentin et vers le bois Grenier. Elle a été assez active à l'ouest de Cambrai, au sud-tut et au nord-est d'Ypres.

Aucun autre événement important à si- , gnaler.

Les Anglais tombent trois appareils

Après deux jours de pluie et do vent, le !

temps «'est légèrement amélioré hier ! après-midi. Nos pilotes ont fait du régla- ! ge et quelques reconnaissances. Ils ont jeté des bombes sur les voies de garage de Nouscron (nord-est de Lille), et sur des objectifs voisins des lignes ennemies.

Deux appareils allemands ont été abat-tus en combats aériens et un troisième contraint d'atterrir désemparé. Un des xi6-très n'est pas rentré.

A la nuit, nous avons fortement bom- I bardé lcs gares d'Ingelmunster et un | champ d'aviation au nord-est de Saint- I Quentin. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. — Havas.

A LA CHAMBRE Le budget. — Le régime de l'alcool.

La séance de mercredi matin à la Cham-bre est présidée par M. Deschanel.

On continue la discussion du budget de l'intérieur.

Le chapitre 49 est adopté sans modifica- j tions ainsi que celui relatif à l'assistance aux vieillards.

M. Abel Ferry et M. Picard proposent d'établir un chapitre nouveau, dit 55 fus pour fournir des subventions aux départe- j ments qui prennent des initiatives finan-cières en faveur du relèvement de la nata. ' lité. La subvention proposée est de quinze i millions.

M. Pams, ministre de l'intérieur, dit jue le gouvernement accepte en principe l'a-mendement, mais il demande de réduire ic , créd;t à un million, — ce qui est voté à matou levées.

Enfin, les derniers chapitres du nunis-tèn de l'intérieur sont adoptés et l'on ' passe au budget des Affaires étrangères, I dont tous les chapitres sont adoptés sans ; liscussion.

La Chambre adopte également le budget , âe l'Imprimerie nationale et celui de la : Caisse des Invalides de la Marine.

La suite de la discussion est renvoyée à | itendredi matin. La séance est levée et ren-voyée à cet après-midi.

Séance de mercredi aprismidi La séance est présidée par M. Grous-

On adopte, sans débat, un projet modifié '. par le Sénat, concernant la désertion et : l'insoumission dans l'armée de terre ; un | orojet modifiant et complétant les disposi- I Lions de la loi du 5 août 1914 sur la proro- I çation des échéances et des valeurs négo-riables.

On discute ensuite le projet modifiant le : régime de l'alcool. M. Tournan, rappor- j teur, dit que le projet actuel prévoit le ra- i rfwu des privilèges des beailleurs de cru, 1

i l'élévation des droits et des surtaxes et Aë '• i règlement de la distillation. Il demande ! son adoption.

M. Banne examine les différentes lois j tendant à la réforme de l'alcool qui ont été : votées par le Parlement depuis 50 ans et

qui ont été inopérantes. L'orateur préconi-se le développement de la culture des bet-teraves pour intensifier la production de l'alcool industriel.

i. La séance est levée et renvoyée à demain. ] — Havas.

Les scandales à i mstruction Paris, 6 mars, 18 h. 40.

L'interrogatoire de M. Caillaux par le j capitaine Bouchardon s'est poursuivi au-

jourd'hui. Le lieutenant Ducamp, de la mission

1 française auprès du grand quartier géné-i ral britannique, a déposé dans l'enquête { contre M. Caillaux.

M. Faralicq a passé plusieurs heures de I la matinée dans le cabinet du lieutenant i Bondoux, lequel a reçu dans l'affaire du

« Bonnet Rouge », la déposition d'un té-! moin permissionnaire, qui a demandé à j fournir des renseignements utiles à l'en-i quête.

M. Loustalot a été interrogé toute la ma tinée par le lieutenant Jousselin. — Ha-vas.

— -OB» ,

Echo de l'affaire Boio

La commission de l'armée à la Cham-bre a entendu M. Painlevé sur les retards qui se sont produits dans la transmission des documents relatifs à l'affaire Bolo.

Elle poursuivra demain l'examen du ! dossier administratif adressé par M. Cle-! monceau. Des indications recueillies au-| près de nombreux membres de la commis-J sion, il résulte que les explications très j détaillées ont été fournies par M. Painle-j vé et qu'elles sont de nature à dégager en-j fièrement sa responsabilité. — Havas.

J JUSTE CHATIMENT d'un germanophile grec

I ATHÈNES. — M. Khairopoulos directeur j du journal Chro Nos, qui avait roproduit

des articles que la censure avait interdits a été condamné par une cour martinle h

! huit années et un mois de réclusion à dix mille drachmes d'amende et a la suspen-

Mort du sénateur Astier

M. Astier, sénateur de l'Ardèche, est dé-cédé. Havas.

Nouveaux^ otages Une dépêche de Suisse annonce que « par

représailles des bombardements aériens de Longwy » un certain nombre de femmes, dont les maris l'ont partie du haut person-nel des usines du bassin métallurgique, ont été dirigées sur un camp de concentra-tion en Allemagne.

La transmission télégraphique a modifié quelque peu les noms des victimes. En réa-lité il s agit de MMmes Reuter, femme du I secrétaire général des aciéries de Longwy à .Mont-Saint-Martin ; Labbé, de Gorrcy • Raty, de Saulues, et de MMUÔJ Friilev iiô Longlaville.

On sait que MM. Labbé et Raty sont maîtres de forges. .Mlles Frilley sont les filles du caissier en chef des aciéries de Longwy, maire de Longlaville, ancien maire d'Herserange, et qui est un ami de toujours de l'Est républicain*

Au milieu des préoccupations que nous causent Nancy et nos régions lorraines non envahies, la nouvelle et'abominable mesu-re prise par les autorités allemandes ne manque pas cependant de susciter dans DOS âmes un sentiment de profonde émo-tion et de vive colère.

Les maris, les pères des nobles femmes qud, après tant d'angoisses, ont dû quitter leur foyer avaient dans notre ville de nom-breuses relations.

Les Namcéiens s'intéressaient volontiers aux œuvres multiples qui sollicitaient leur belle activité ; nombre de nos compatrio-tes étaient d'ailleurs leurs collaborateurs et habitaient à leurs côtés dans cette char-mante cité-jardin que la puissante société des aciéries de Longwy avait réservée à I ses chefs de service.

Nous voyons encore M. Reuter à l'inau-guration des écoles de Mont-Saint-Martin édifiées par le toujours regretté Désiré Bourgon ; nous no*<s rappelons les yeux si fins, derrière ses lunettes, de M. Fril-ley ; elles sont, hélas ! maintenant tout embuées de larmes.

Nancéiens, nous avons largement notre part de peines et d'angoisses, mais que d'autres ont été et sont encore plus mal-heureux que nous 1

Songeons à ces familles longoviciennes saisies, en plein bonheur, en pleine pros-périté de travail : les fils à l'armée fran-çaise, le père l'efforçant de lutter contre l'usurpateur, les femmes prodiguant leur ministère de charité et de bonté pour re-lever les courages, consoler les misères, faire luire la flamme de la divine espé-rance.

Elles avaient encore cette consolation suprême d'être près d'un des leurs et voi-ci que, par un raffinement de cruauté, on les arrache de- leur foyer domestique.

Elles puiseront dans leur foi en les jus-tes retours du destin la force nécessaire à leur sacrifice. Avant la guerre elles fai-saient partie des « Dames françaises », l'une des trois sociétés de la Croix-Rouge.

Oui « Dames françaises » elles ont été dans les heureuses années de la paix : « Dames françaises » elles se sont mon-trées pendant l'occupation ; « Dames françaises » °lles sont toujours clans ce I camp d Holzminden si tristempnt célèbre.

Léon PIREYRE. I

APRÈS ^EFFONDREMENT ] Anodins sursauts

I On signale des velléités de résistance

Paris, 6 mars, 18 h. 20. PETROQRAD. _ On donne les renseigne-

ments suivants du front : | Station de Torchino. — Un soldat d'un I détachement de partisans a abattu un aéroplane allemand. En atterrissant, les aviateurs ont mis le feu à leur appareil, puis ont tenté de fuir. Un de nos éolai-

I reurs les rencontrant, leur intima : « Les j bras- en l'air, et suivez-moi ». Les Alle-I mands ont levé les bras, mais ont continué i à fuir. Faits prisonniers peu après ils ont I été, vu leur résistance, fusillés sur place.

On mande de Novoselia : Le 3 mars au matin, un de nos détache-

ments a eu une rencontre avec des cyclis-tes allemands au village de Janklit. Nous étions 80 hommes, les Allemands, étaient

i 150. Nous avons eu 5 tués et 5 blessés, les Allemands 18 tués et 2 blessés. Nous avons pris 34 machines et 60 fusils.

La position de notre avant-garde est so-lide.

Dans le rayon de Torchino, les Alle-mands développent une reconnaissance aérienne énergique. Nous avons causé des avaries à un deuxième appareil qui a dû descendre au village de Kreste et a été in-cendié.

Dans le rayon des avant-postes, le nom-i hre des partisans dépasse 3.000. Les pay-

sans organisent avec ardeur une résistan-ce sérieuse. Les réquisitions ne sont pas nécessaires, car les paysans sont décidés à partager jusqu'à leur dernier avoir avec l'armée socialiste et apportent continuelle-ment toutes sortes de produits à nos déta-chements.

Les Allemands avaient affiché des décla-rations dans Pskoff, assurant qu'ils ne venaient pas faire la guerre à la Russie, mais rétablir l'ordre public troublé par les bandes maximalistes. Résultat : des explosions se sont produites après notre retraite de Pskof, causant 500 tués et bles-sés. Les Allemands ont fait des obsèques salennelles aux victimes.

Lcs unités allemandes consistent princi-palement en gendarmes et en jeunes sol-dats. Parmi ceux-ci, il y a de nombreux

\" détachements sont pleins de l'esprit \ révolutionnaire et prêts a tous les sacri-

(Signé) : Lcs commissaires du Comité de défense révolutionnaire :

OUNCHLIKHT, SALOUTSKY.

PETROGRAD (source maximaliste). — L'ancienne Douma réactionnaire de Psk-nfr

A Louga a eu lion un congrès des paysans où quatorze districts étaient représentés. ,

On mande de PskotT mi'un Hél«rhpmpnt I de partisans et do gardo rouge, protégé par un train blindé, a occupé la petite station de Tcherniakovitsa. Une patrouille qui se trouvait, là a fait prisonnier un officier al-lemand et a tué quatre soldats allemands. De notre côté, nous avons eu un tué et un blessé.

Non loin de nos positions avancées on voit quelquefois des patrouilles alleman-

A^la station de Bielistrougni, on a aper-çu un aéroplane allemand blindé qui a été accueilli par une fusillade et qui a pris la direction de Pskoff .Aucune bombe n'a été lancée.

Des détachements de partisans s'avan-cent sur Torchino et occupent des positions de combat.

PETROGRAD. — Les journaux officieux confirment la prise de Narva, qui fut enle-vée par les Allemands à la suite d'un vif combat entre eux et un détachement de partisans sous le commandement du com-missaire du peuple Dybenko.

11 semble que la prise do cette ville soit la dernière opération militaire, car l'ordre du jour du généralissime Krylenko, publié

d'ailleurs les préparatifs de défense, dont deux très importants sont annoncés ce ma-tin, notamment la constitution d'un conseil militaire suprême pour la haute direction de la défense du pays, et un décret du commissariat pour les affaires militaires, ordonnant l'armement de tout le peuple, dans ce but et comme première mesure

été prescrite à Petrograd et partout en province. En même temps, des préparatifs pour l'évacuation des établissements de l'Etat ont commencé ces jours derniers et seront poursuivis. — Havas.

Moscou va devenir capitale PETROORAD. — Le gouvernement publie-

ra tout prochainement un communiqué an-nonçant la nécessité de transférer la capi-tale à Moscou, en raison de l'impossibilité de l'avoir à la frontière de l'Etat. Quant à Pétrograd. il sera déclaré port franc.

La population de la capitale, elle aussi, quitte en masse Pétrograd, et comme les moyens de transport sont extrêmement dé-fectueux, de nombreux habitants s'en vont non par chemin de fer, mais par les chaus-sées dans des chariots.

L'ŒUVRE DES PIRATES

Relevé hebdomadaire : Entrées dans les ports français, 865 ; sorties, 748.

Navires coulés au-dessus de 1.600 ton-nes, zéro ; au-dessous : deux.

Navires vainement attaqués : 4 ; bateaux de pèche coulés, zéro. — Havas. I |

I

L'action du Japon i

L'accord est complet avec les Alliés

Paris, 6 mars, 19 h. 40. WASHTSGTON. — Les Etats-Unis ont établi

un accord avec le Japon, l'Angleterre et : les autres alliés sur le principe d'une ac-tion en Sibérie.

Les détails restent à fixer. NEW-YORK. — Le correspondant de VAs- \

soeiated Press, à Washington, télégraphie . que les échanges de vues au sujet de l'ac-tion japonaise en Sibérie, continuent. Leur développement aboutit au fait qu'il n'y a j pas de différence, en principe, entre le Ja- | pon et ses alliés, ou entre le Japon et les 1

Etats-Unis. — Havas.

Le concours do la Chine LONDRES. — On mande de Tientsin que

le cabinet chinois 4yant décidé de cooopé- I rer plus étroitement avec le Japon, enver- j ra prochainement des délégués à Tokio pour discuter les questions militaires. Il demandera l'envoi de délégués militaires japonais à Pékin.

La question des armes et muni-tions de [Vladivostok

LONDRES. — A la Chambre des Commu-nes, lord Ponsonby demande si une requête quelconque a été adressée par le Japon aux commissaires du peuple russes, afin d'obtenir le retour des armes qui se trou-vent à VladivostocÈ ; si ies commissaires du peuple ont refusé d'accéder à cette de-mande, et si, avant que la force soit em-ployée, des représentations diplomatiques conjointes sèront faites à la Russie par les alliés ?

Lord Cecil répond quïl ne sait pas si une requête quelconque de cette nature a été faite. — Havas.

Protestation de l'ambassade russe en France

L'ambassade de Russie vient d'adresser à M. Pichon une note exprimant « son in-dignation à l'occasion de la paix désas-treuse déshonorante de Brest-Litowsk. | « La Russie, ajoute la note, ne saurait 1

être liée par un pareil traité ; elle aura

de recommencer une nouvelle lutte contre l'impérialisme allemand, et elle compren-dra qu'elle ne pourra pas le faire sans le concours des alliés. » — Havas. i

Le vrai but allemand

VERS L'ORIENT |

règlement des rapports économiques et ju- j ridiques, accords spéciaux dont le texte

cations y ont été apportées par suilo de la guerre et pour tenir compte des intérêts I allemands; par exemple, la liberté de tran-sit assure à l'Allemagne des communica-tions commerciales directes avec la Perse et l'Afghanistan. En outre, jusqu'en 1925 i

ront subir d'augmenlation défavorable à l'Allemagne.

Los félicitations du kaiser au maréchal Hindenburg I

BALE. On mande de Berlin : Le kaiser a adressé au maréchal Hin-

denburg, à l'occasion de la signature de la paix avec la Russie, un télégramme de re-merciements rappelant les batailles de Tantienberg, des lacs Mazures et de Lodz, qui furent les bases de tous les succès ul-térieurs. —• Le kaiser ajoute :

« Nos frères baltes sont délivrés du joug russe et peuvent de nouveau se sentir Al-

11 termine, selon son habitude, par les mots : « Dieu était avec nous et continue-ra à nous aider. »

Au roi de Bavière AMSTERDAM. — Selon un télégramme de

Berlin, le Kaiser a envoyé un télégramme de félicitations au roi de Bavière à l'oc-casion de la signature de la paix avec la Russie. Il y dit entre autres choses :

« Après trois ans et demi de combats gigantesques, un ennemi supérieur en nombre qui menaçait notre pays, a été re-foulé sur son territoire. Les coups des ar-mées alliées ont amené la dislocation de l'Empire russe.

Une fois déjà, l'ennemi avait déposé les armes, mais j'ai dû rappeler au combat mes braves armées du front oriental pour obtenir par l'épée une paix que le gouver-nement russe nous refusait par négocia-tions. Mes troupes ont brillamment accom-pli leur devoir en quelques jours. Les ef-forts faits par ces braves au milieu de difficultés et de privations de toutes sor-tes resteront comme une page glorieuse dans les annales militaires allemandes. J'exprime mes remerciements et ceux de la patrie aux commandants de toutes les troupes.

Que Dieu nous aide encore ! » ■' ♦ • » m

Drap militaire

Un contingent spécial de drap militaire ! ;aki et bleu horizon, destiné aux unifor- ! mes des officiers, est réparti par la Cham-M* de commerce des négociants en dra-peries et doublures de Paris, sous le con-trôle de la Chambre de commerce.

Les marchands de tissus en gros inté- \ ressés sont priés de s'adresser à la Cham- I bre de commerce de Paris, 8, place de la ! Bourse, soit par écrit, soit en s'v présen- !

tant les mardi et vendredi de 16 heures 4 I 18 heures. j

N. iNCY Changement de l'heure

Avis important. — Dans la nuit du sa-> medi 9 au dimanche 10 mars courant, à onze heures du soir, toutes les horloge^ publiques (horloges des chemins de fer-des bureaux de poste, de tous les établis-sements relevant de l'Etat, des départe* ments et des communes, etc.) seront ava»* cées d'une heure. Leur aiguille passera brusquement de onze heures à minuit, L heure ainsi modifiée réglera, jusqu'à nouvel avis, tous les usages ordinaires de la vie ; en particulier les règlements de police concernant Couverture et la ferme-ture des établissements ouverts au public seront appliqués sans modification en se conformant à l'heure nouvelle.

La préfecture prie le public de vouloir, bien avancer toutes les pendules et mon-tres d'une heure dans la nuit de samedi a au dimanche 10 mars.

La carte de sucre La distribution du sucre, — . pardon \

des cartes de sucre — a commence. Il est fréquent que, dans une maison où

il ne reste que deux locataires sur six, les titulaires de la carte si . précieuse sont précisément les absents. C'est une fata-lité ; mais que les victimes de l'erreur s'arment de patience : leur tour viendra. Ils auraient tort de craindre pour le su-cre une pénurie qui, après celle de l'es-sence, les condamnerait au café nature.

On manque d'essence ; mais le sucre abonde. En voulez-vous la preuve ? Le recensement des quantités employées par les confiseries en vue de parer aux effets du décret du 25 février, représentent une valeur de 90 millions de francs.

Bagatelle ! Qu'avant de serrer volontairement leur

ceinture de plusieurs crans, les Améri-cains veuillent s'assurer, par une commis-sion, que la France s'impose les restric-tions capables de justifier leurs priva-tions. Qui donc oserait les en blâmer ?

La commission américaine peut venir à | Nancy. Nous l'attendons de pied ferme. [ Ce n'est pas chez nous que sévit le gaspil-lage du sucre ! ~

Graisse végétale de Coco. GARANTI*. PURB E.nsez cette Marqua àû Votre Esitimr

Légion d'korineur Du Tir National : Nous apprenons avec satisfaction la no-

mination comme chevalier de la Légioa d'honneur de notre camarade Noirtin,com-

tinction accordée, à notre camarade, qui a su conquérir- la svrnpathie de tous les ti-

Le commandant \oirtin, qui était chef

président de ' la Société 'mixteSde tir'Mâ Neufchâleau et de la Fédération des socié-tés de tir et de préjiaration militaire de l'Est, auquel nous offrons nos sincères l'é-

Avec H ou sans H Devrons-nous écrire Lithuanie avec un

la première orthographe, nous mainte-nons dans le mot Une lettre introduite par

En termes moins académiques, on peut admirer les Lithuaniens, l'H mise est en

phifofoSe's Tmals, Jify 'ï'efféchissant! on juge, en somme que ça vaut mieux que de discourir sur la grâce efficace, les con-cours concomitants eu qu'on perd moins de temps qu'à fréquenter la brasserie.

*M3m YITTEURANDE SOURCE Conscrits

Cocarde à la casquette, copieusement enrubannés, fiers d'arborer une étiquette polychrome attestant qu'ils sont « bons pour le service », les conscrits répandent leur allégresse dans nos rues.

Leurs bandes joveuses ont le don de provoquer i'étonriement chez quelques Américains (vous savez qu'on en rencon-tre parfois dans notre région) dont le flegme se déride au spectacle de cette jeunesse bruyante.

En effet,' ce sont des troupiers qui nesaî luent pas les officiers, qui consomment dans les brasseries en dehors des heures réglementaires, qui font des niches aux passantes, qui bousculent les voyageurs sur les plates-formes des tramways.

Mais ces « sôdats » seront bientôt com-me vous, messieurs les Américains. Vous les reconnaîtrez dans six ou huit mo:? quand, d'un pied léger, 'une plaisan.eriè aux lèvres, ils bondiront à vos côtés par-dessus le parapet pour courir sus aux Bo-ches.

En attendant, ils soufflent éperdùment dans leurs clairons et ils abritent sous d'immenses drapeaux leur juvénile en-thousiasme et leur patriotisme exubé-rant.

Voleurs surpris Les gardiens de la paix de service dans

la soirée, dans le quartier du Nouveau-Nancy, ont surpris la femme Clémence Lebrun, âgée de 40 ans, journalière, rue Clodion, qui dérobait du zinc dans les maisons abandonnées.

Marché du 4 mars 1918 i*œut^, «, i» a (es 50 kg net ; va»

çhes, 31. 170 à 190 ; taureaux, 9, 170 à,, ii) , veaux, «j, IA) a loO, vif ; moutonA Ni BK à 320, net ; porcs, 147, 270 à 28g,

Page 2: 30- Année. ~ M- 11103. EDITIONUNIQUE - Jeudi 7 Ntarslêlg.^ · 30-Année. ~ M- 11103. EDITIONUNIQUE - Jeudi 7 Ntarslêlg.^ Tm^m. 3.» .37 JO tTKS'.AX. RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur:

Spectacles et Concerts CINEMA-THEATRE. — Salle Deglit. —

Jeudi 7 mars, matinée de 1 heure IM J f Hl s £TÎ*îïH"lT*06 * I G.TCî\lTc

%

riav, de l'Académie française.^ Cet a rai<'» film mène le bon coraba, cor.ut^ it~ nouveaux riches, esclaves du luxe ,J. Ame de. Pierre, grand drame ; Fleur d. Ma-rie (suite des Mystères de Paris) , La ro-rét hantée (suite do Judex).

CINB-PALACE. — Tous les jours (excep-té le lundi) une seule matinée de 1 h. 4 à 4 h. i- Programme sensationnel avec chan-gement le mardi et le vendredi.

LA RENAISSANCE, 79, r. du Ruisseau. T ies jours : ciné-concert sxaùng, de 1 h. 4 à 6 h. 4 et de 7 à 9 h. î. — AUracUona.

IÎTAT mvm Du 5 mars

Naissait e«s. Robert Haony, rue de la Hache, 83,

Bécès, Marie-Louise-Catherine Gostiao, 89 ans,

sans profession, épouse Streiff, rue Mars-la-Tour, il. — Edouard-Prosper Davainc, C5 ans, maçon, rue Claudot, 40. — Jean Weiss.G 5 ans, ouvrier d'usine, à Dieu-louard.

REMERCIEMENTS

Madame veuve Jules LEGRAND, ses en-fanta, et la famille remercient bien sincè-rement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Jules LEGRAND Employé de la Cie de l'Est retraité

AVIS MORTUAIRE

Monsieur Heorses PIGEOT, employé au

PIGEOT ; Madame Annette CANTENKR, religieuse de la Doctrine Chrétienne, en

i Belgioue ; Monsieur et Madame François PIGEOT et leur enfant : Madame Marie

' PIGEOT et ses enfants ; les familles PT-! GEOT et CANTENER,

Ont la douleur de vous faire part de la j perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en j la personne de

j Madame Georges PIGEOT Née Marie CANTENER

j leur épouse, mère, belle-sœur et tante, dé-cédée à Champigneulies, le 6 mars 1918, dans sa 47* année, munie des sacrements de l'Eglise,

Et vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre, service et enterrement, qui auront lieu le samedi 9 mars,à 10 heures du matin en l'église de Champigneulles.et de là au ci-metière de la commune, où se fera l'inhu-mation provisoire.

Maison mortuaire : Route de Frouard, 6, Champigneulies.

II ne sera oas envoyé de lettres de faire part, le présent avis en tenant Heu.

RlMEf.-tMENTS

Les familles HUMBERT, DALICHAMPT et POIREL remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Charles HUMBERT

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En correctionnelle. — Mme Hummel, lo-geuse en garni, a été condamnée à deux mois de prison avec sursis et non à six mois comme il a été imprimé par erreur..

POMPEY Débit consigné. — Pour infraction aux

règlements militaires, le débit de bois-i sons tenu par les époux G..., avenue

^Sét \mmm il m§ j I! iMS indique m simple rraitemea! adopté j

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Notre fameux champion de boxe, parlant m>iic '^.^ physique, a dé-

■ l à endurer les tortures que leur înfli- J ""^t cors durillons, œils-de-perdrix, enge- , e ' lures et tous les

^ ,7 ^.--^ * autres maux pro—

\ >f98§Jk / sensTblesd

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.»' ti ■* 'ïî^Fjs^C -* di; I . ir,^*'i i pieds clans de

j <■ 1 'roau chaude sal-(4 ■• •■ ,-■ ' *' stratée ramollit " i '■ j" --s cors à un tel

j ' 1 point qu'ils peu-/ ïS^Sli. \ vent être enlevés / '^^S™^ facilement avec

dis que toute sensation de douleur, brûlure et démangeaison, disparaît com-me par enchantement et pour ne plus re-venir Je conseille donc à tous ceux qui souffrest des pieds de se procurer des sal-trates ordinaires pour bains, d'en dissou-dre une petite poignée dans un bain de pieds chaud et de tremper les pieds dans oe'te eau médicinale et légèrement oxygé-née ainsi que le font les boxeurs et les soldats dès qu'ils souffrent des pieds. »

L'action bienfaisante des saltrates dont Georges Carpentier parle plus haut s'ex-. plique par le fait que dans leur composi-tion entrent les sels curatiis qui forment la base des plus fameuses Sources Ther-males et qui, en effet, une fois dissous, donnent une eau médicinale légèrement oxvgénée, de haute valeur.

Du reste, un medecin-majer aux ar- j

e+ l'humidité. Il affirme qu'un bain de

toutes. . , ^ ^ ̂

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quête la nolice a déféré au parquet Ville-min Pierre, 18 ans, employé de commerce, 14, rue Aubert ; Didelot Adrien, 19 ans, mécanicien, rue de la Cour-Billot, 11 ; Beaumont Aimé-Gilbert, 18 ans, manœu-vre, avenue de Beaulieu ; Gobron Henri, N ans, vendeur de journaux, rue d'Olima, 20, poûr vol de bouteilles de vins fins à la Grande Taverne.

Interroges, ils ont reconnu s'être rendus, à deux reprises, dans la cave, et avoir em-porté une quantité de bouteilles de vins, qu'ils ont consommé dans divers autres dé- |

bits en ville. BAN-DE-LA VELINE

Ubsèques. — Le 25 février- dernier, une foule immense conduisait à sa dernière de-meure M. Adrien Finance, officier de l'ins-truction publique, ancien conseller d'ar-rondissement et ancien maire de Ban-de-Laveline, ancien président de la Société de secours mutuels

—. ■

, J^VVTinfîù on remarquait^ "* membres du ̂ v/?"^. £ E percInteuV MM l4 in'tUufe ̂

Sa^ t élèves, les membres honoraires et de a Société de secours mutuel* K acttfi en tAte des notabilités rie la ^ bannièrî des environs et une bonrl rf^rm?Une

KUon oui tou ; < .i' Ge la n? puiauon qui. LOJ., avaient tenu à renV" le dernier devoir a 1 homme de hiPn

,3re tait M. Finance. Diea W*.

Au cimetière, au milieu d'une f

éplorée. M. Grandjeau. le svaicafi, ul* maire de Ban-de-Laveline, et* jj beau, instituteur, secrétaire de lâ ~ ?a>* liié, au nom de la Société et do l'école prononcé les derniers adieux. ' °*k

BîBLIOGRAPHÎrT REVUE INDUSTRIELLE DE L'EST

Sommaire du 3 mars i918. — La industrielle depuis loii, par M. pr-^ Parisot, professeur d'histoire de' l'E,*06!* la France à l'Université de Nancy uZ.Wt — Grande-Bretagne. — Note sur Vsib tion des marchés charbonnier et méUllS» gique. — Informations. — Ecole SOSM! des surintendantes d'usine. — x0tg -14"» le calcul mécanique de.- conducteurs **ï des supports ries lignes électriques (8Uiuf — Bibliographie. — Industrie textile '* Chronique de la Bourse. — Cours des in*;

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