32
JEUDI 31 JANVIER 2013 - 19 RABIE EL AOUEL 1434 - N° 5527 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166 Mohammed Beghdad ohammed Beghdad ohammed Beghdad ohammed Beghdad ohammed Beghdad EN : L’ARBRE QUI DÉVOILE LA FORÊT M’Hamed ABACI M’Hamed ABACI M’Hamed ABACI M’Hamed ABACI M’Hamed ABACI LA FAILLITE DE L’ÉQUIPE ALGÉRIENNE Chérif Ali Chérif Ali Chérif Ali Chérif Ali Chérif Ali FAITES-LES TAIRE, MONSIEUR LE MINISTRE Mimi Massiva Mimi Massiva Mimi Massiva Mimi Massiva Mimi Massiva SANTÉ, LES PARRAINS CROQUE-MORTS Le piège Le piège Le piège Le piège Le piège malien malien malien malien malien se r se r se r se r se referme eferme eferme eferme eferme sur la France sur la France sur la France sur la France sur la France Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Constantine Constantine Constantine Constantine Constantine renaîtra-t-elle ? enaîtra-t-elle ? enaîtra-t-elle ? enaîtra-t-elle ? enaîtra-t-elle ? B. AHCE B. AHCE B. AHCE B. AHCE B. AHCENE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH Qui se souvient Qui se souvient Qui se souvient Qui se souvient Qui se souvient de la grève des huit jours ? de la grève des huit jours ? de la grève des huit jours ? de la grève des huit jours ? de la grève des huit jours ? Farouk Zahi Farouk Zahi Farouk Zahi Farouk Zahi Farouk Zahi In Amenas, In Amenas, In Amenas, In Amenas, In Amenas, l’Algérie l’Algérie l’Algérie l’Algérie l’Algérie et les e et les e et les e et les e et les experts xperts xperts xperts xperts géo-tr géo-tr géo-tr géo-tr géo-trouve-tout ouve-tout ouve-tout ouve-tout ouve-tout Abdelkader Abdelkader Abdelkader Abdelkader Abdelkader Abderrahmane Abderrahmane Abderrahmane Abderrahmane Abderrahmane Belkhadem : partira, partira pas ? Belkhadem : partira, partira pas ? Belkhadem : partira, partira pas ? Belkhadem : partira, partira pas ? Belkhadem : partira, partira pas ? El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib Ces frèr Ces frèr Ces frèr Ces frèr Ces frères qui nous es qui nous es qui nous es qui nous es qui nous veulent du bien veulent du bien veulent du bien veulent du bien veulent du bien BACHIR BE BACHIR BE BACHIR BE BACHIR BE BACHIR BEN NADJI N NADJI N NADJI N NADJI N NADJI Activité commer ctivité commer ctivité commer ctivité commer ctivité commerciale ciale ciale ciale ciale et dr et dr et dr et dr et droit au séjour en France oit au séjour en France oit au séjour en France oit au séjour en France oit au séjour en France Fa Fa Fa Fa Fayçal Megher yçal Megher yçal Megher yçal Megher yçal Megherbi bi bi bi bi GRÈVE DE 3 JOURS AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Publicité P. 6 à 17 Une bataille Une bataille Une bataille Une bataille Une bataille rangée rangée rangée rangée rangée Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Pierre M Pierre M Pierre M Pierre M Pierre Morv orv orv orv orville ille ille ille ille LE COUP DE POKER DE HOLLANDE Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information P. 3

31012013

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 31012013

JEUDI 31 JANVIER 2013 - 19 RABIE EL AOUEL 1434 - N° 5527 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166

MMMMMohammed Beghdadohammed Beghdadohammed Beghdadohammed Beghdadohammed Beghdad

EN : L’ARBREQUI DÉVOILE

LA FORÊT

M’Hamed ABACIM’Hamed ABACIM’Hamed ABACIM’Hamed ABACIM’Hamed ABACI

LA FAILLITEDE L’ÉQUIPEALGÉRIENNE

Chérif AliChérif AliChérif AliChérif AliChérif Ali

FAITES-LES TAIRE,MONSIEUR

LE MINISTRE

Mimi MassivaMimi MassivaMimi MassivaMimi MassivaMimi Massiva

SANTÉ, LES PARRAINSCROQUE-MORTS

Le piègeLe piègeLe piègeLe piègeLe piègemalienmalienmalienmalienmaliense rse rse rse rse refermeefermeefermeefermeefermesur la Francesur la Francesur la Francesur la Francesur la FranceAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed Charef

ConstantineConstantineConstantineConstantineConstantinerrrrrenaîtra-t-elle ?enaîtra-t-elle ?enaîtra-t-elle ?enaîtra-t-elle ?enaîtra-t-elle ?

B. AHCEB. AHCEB. AHCEB. AHCEB. AHCENE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAH

Qui se souvientQui se souvientQui se souvientQui se souvientQui se souvientde la grève des huit jours ?de la grève des huit jours ?de la grève des huit jours ?de la grève des huit jours ?de la grève des huit jours ?Farouk ZahiFarouk ZahiFarouk ZahiFarouk ZahiFarouk Zahi

In Amenas,In Amenas,In Amenas,In Amenas,In Amenas,l’Algériel’Algériel’Algériel’Algériel’Algérieet les eet les eet les eet les eet les expertsxpertsxpertsxpertsxpertsgéo-trgéo-trgéo-trgéo-trgéo-trouve-toutouve-toutouve-toutouve-toutouve-toutAbdelkaderAbdelkaderAbdelkaderAbdelkaderAbdelkaderAbderrahmaneAbderrahmaneAbderrahmaneAbderrahmaneAbderrahmane

Belkhadem : partira, partira pas ?Belkhadem : partira, partira pas ?Belkhadem : partira, partira pas ?Belkhadem : partira, partira pas ?Belkhadem : partira, partira pas ?El yazid DibEl yazid DibEl yazid DibEl yazid DibEl yazid Dib

Ces frèrCes frèrCes frèrCes frèrCes frères qui nouses qui nouses qui nouses qui nouses qui nousveulent du bienveulent du bienveulent du bienveulent du bienveulent du bienBACHIR BEBACHIR BEBACHIR BEBACHIR BEBACHIR BEN NADJIN NADJIN NADJIN NADJIN NADJI

AAAAActivité commerctivité commerctivité commerctivité commerctivité commercialecialecialecialecialeet dret dret dret dret droit au séjour en Franceoit au séjour en Franceoit au séjour en Franceoit au séjour en Franceoit au séjour en FranceFaFaFaFaFayçal Megheryçal Megheryçal Megheryçal Megheryçal Megherbibibibibi

GRÈVE DE 3 JOURSAU MINISTÈREDES AFFAIRESÉTRANGÈRES

Publicité

P. 6 à 17

Une batailleUne batailleUne batailleUne batailleUne bataillerangéerangéerangéerangéerangéeAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram Belkaïd

Pierre MPierre MPierre MPierre MPierre Morvorvorvorvorvilleilleilleilleille

LE COUPDE POKER

DE HOLLANDE

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'InformationP. 3

Page 2: 31012013

E V E N E M E N T02

Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06Fax et Rédaction

041.32.51.36 /32.69.06Président

Directeur GénéralDirecteur

de la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.32.63.09

32.72.78 / 32.91.3432.86.66 / 32.86.67 / 32.86.6811

9.65

6 ex

emp

.

Tir

age

du

N°5

526 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com

E-mail : [email protected]@[email protected]@yahoo.frD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.41.94.31/41.65.31Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E.

Ouargla: S.I.A.

Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80

Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 74.96.39 -Fax : 021. 74.71.57

Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Un mois après Lord Risby,représentant auprès duPremier ministre britannique pour les affaires écono-

miques chargé du Moyen-Orient et del’Afrique du Nord, la visite à Alger deDavid Cameron, la première du gen-re pour le Premier ministre britannique, intervient, pourle moins que l’on puisse dire, dans une conjonctureassez particulière. Si elle n’était pas programmée de-puis longtemps, on aurait pu aisément faire le lien avecl’attaque terroriste du complexe gazier d’In Amenas gérépar Sonatrach en partenariat avec British Petroleum etStatoil. Mais difficile d’y échapper et surtout de l’élu-der dans la mesure où aux lendemains de l’assaut desforces spéciales algériennes pour libérer les otages,Londres s’est fendue d’un maladroit communiqué re-prochant au gouvernement algérien de ne pas l’avoirinformé de la suite des opérations. Si par la suite, et àl’image des autres capitales occidentales, Londres s’estrendue à l’évidence après analyse de la situation, lemal est là puissions-nous dire puisque pour Alger, etau plus fort de la crise des otages, les vieux réflexeseuropéens ont ressurgi comme au plus fort de la guerrecontre le terrorisme. Ainsi, et au-delà des discours de circonstance et desapparences toutes diplomatiques, l’Algérie, pour le res-te du monde en hibernation économique, est un fabu-leux marché ouvert. David Cameron, tout comme Fran-çois Hollande, ne veut pas que des interférences exté-rieures viennent gâter les bonnes relations, surtout éco-nomiques, qui unissent les deux pays. Le Premier mi-nistre british devra certainement réaffirmer le soutiende la Grande-Bretagne à l’Algérie et le volet sécuritai-re et la coopération dans le domaine de la lutte anti-terroriste seront au centre des intérêts communs en-

tre les deux capitales. Mais ce quireste comme une certitude c’est queles compagnies britanniques conti-nueront à activer en Algérie, mais enproposant l’aide du Royaume-Unidans la sécurisation des sites pétro-liers où BP est présente. Une deman-

de déjà clairement refusée par Alger aux lendemainsde l’assaut contre le commando islamiste, le ministrede l’Energie et des Mines déclarant que pour l’Algérie« il n’est pas question d’accepter des forces de sécuri-té extérieures » pour sécuriser les installations pétro-lières et gazières dans le sud du pays. Même si les deux pays partagent des fondamentauxdans la lutte antiterroriste, chacun ayant une longueexpérience dans ce domaine, la volonté de Londres deprotéger ses propres concitoyens devra être certaine-ment le sujet qui fâche et on voit mal comment conci-lier une intransigeance nationale avec une exigence desécurité d’autant plus qu’on se dirigerait tout droit versla présence de forces régulières à l’intérieur même dessites énergétiques. Hormis cette donne, les analystessont tous d’accord pour confirmer l’excellence des re-lations politiques et économiques bilatérales. Les chif-fres sont là pour le souligner puisque la coopérationalgéro-britannique a enregistré une avancée substan-tielle en 2012, dans l’ensemble des domaines, franchis-sant un palier supplémentaire par rapport aux annéesprécédentes. Les échanges commerciaux entre l’Algé-rie et la Grande-Bretagne avaient atteint, en 2010, se-lon les chiffres des Douanes algériennes, plus de 2 mil-liards de dollars, dont 1,260 milliard de dollars d’ex-portations algériennes et 771 millions de dollars d’im-portations. Durant la même année, la Grande-Bretagnea été classée 13e client de l’Algérie et aussi son 13e

fournisseur.

Cameron à Alger:une visite,

un message

Moncef Wafi

El-Houari Dilmi

La visite de deux jours du Pre mier ministre britannique, David Cameron, depuis hier

en Algérie, suscite de larges com-mentaires des médias d’outre-man-che. En effet, dans un article con-sacré au sujet, le Telepgraph rap-pelle d’abord que c’est la premièrefois qu’un chef de gouvernementbritannique se rend en Algérie de-puis 51 ans,une visite qui vise à«renforcer les liens de sécurité en-tre la Grande Bretagne et l’Algérie,après la preuve de la menace crois-sante d’Al-Qaïda dans la région».Selon le Telepgraph,David Came-ron, qui sera accompagné de SirKim Darroch, conseiller à la Sécu-rité nationale, et Sir John Sawers,patron du Secret Intelligence Ser-vice (MI6) aura des entretiens avecle président Bouteflika et le Premierministre Abdelmalek Sellal. Dow-ning Street, ajoute l’éditorialiste dujournal Telepgraph, «souhaite en-gager des pourparlers pour explo-rer la façon dont nous pouvons tra-vailler en partenariat avec le gou-vernement algérien, pour fournir laréponse difficile, patiente et intelli-gente qui est nécessaire pour luttercontre cette menace terroriste». Cette menace a été «montrée defaçon évidente et tragique il y aquelques semaines lorsque des di-zaines de ressortissants étrangers,dont des ressortissants britanniques,ont été tués dans l’attaque terroris-te sur l’usine à gaz d’In Amenas»,souligne le journal. Les discussionsporteront également sur d’autresdomaines à «intérêt mutuel», telsque le commerce, l’éducation, lasanté, la culture et l’énergie, sur«fond de rumeurs que les grandesentreprises britanniques commeCentrica sont désireux d’obtenir descontrats dans le domaine énergéti-que» conclut le journal. Pour TheGuardian, la visite en Algérie, du Pre-mier ministre britannique tend à «sol-liciter les autorités algériennes afinqu’elles donnent leur accord pour uneparticipation britannique dans la tra-que de Mokhtar Belmokhtar, un deschefs d’Aqmi (Al-Qaïda au MaghrebIslamique), qui a revendiqué l’at-taque terroriste et la prise d’otagessur le site gazier de In Amenas, dansle Sud algérien». Le PM britanniqueet la délégation qui l’accompagne, de-vraient aborder avec leurs homologuesalgériens la «question de la sécurisa-tion des frontières algériennes en utili-sant les satellites de surveillance et

A. Zerzouri

Dans la foulée de ses sorties dansl’Algérie profonde, le Premier mi-

nistre, M. Abdelmalek Sellal, est atten-du à Constantine, dans les prochainsjours. Sa virée dans la ‘ville des ponts’,annoncée pour le samedi 2 février, aété retardée au jeudi prochain ou lesamedi suivant, c’est-à-dire le 9 fé-vrier, nous ont appris des sources dela wilaya. «C’est un calendrier extrê-mement chargé qui a contraint le re-port de cette visite du Premier minis-tre à Constantine», nous a confié, hier,un cadre de l’administration locale. Entout cas, la wilaya se prépare active-

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu

mercredi à Alger le ministre saou-dien des Affaires étrangères, l’émirSaoud Al-Fayçal, qui effectue unevisite de deux jours en Algérie.L’audience s’est déroulée à la rési-dence Djenane El-Mufti en présen-ce du ministre des Affaires étran-gères, M. Mourad Medelci. Le ministre saoudien des Affairesétrangères, l’émir Saoud Al-Fayçal,a affirmé, mardi soir, qu’il était venuen Algérie porteur d’un message dusouverain saoudien, le roi AbdallahBen Abdelaziz Al-Saoud, au présidentde la République, M. AbdelazizBouteflika, concernant notamment «laconsolidation de la concertation envue du développement des rela-tions bilatérales». Dans une décla-ration au salon d’honneur de l’aé-roport international Houari-Bou-médiène, le ministre saoudien a in-diqué que sa visité «offre aux deux

R. N.

L’agence Associated Press qui avait rapporté de prétendus propos te-

nus par le ministre des Affaires étran-gères Mourad Medelci, en marge du Fo-rum de Davos, selon lesquels les ser-vices de sécurité auraient commisdes erreurs dans la gestion de l’af-faire de la prise d’otages, vient de

Une première depuis l’indépendance de l’Algérie

La visite de DavidCameron vue par

la presse britanniquediscuter sur les mesures de sécuritésupplémentaires autour des sitesgaziers et pétroliers dans le sud d’Al-gérie» ajoute The Guardian. Pource dernier, les capacités britanni-ques en matière de renseignementsseront mises à la disposition desautorités algériennes. Livrant sadoctrine en matière de lutte anti-terroriste, devant le parlement bri-tannique la semaine dernière, Da-vid Cameron a annoncé «faire par-ticiper au plus tôt les capacités bri-tanniques en matière de renseigne-ment et de contre-terrorisme auxdémarches internationales visant àretrouver et à démanteler le réseau,qui a préparé et commandité l’at-taque brutale d’In Amenas », con-clut le tabloïd londonien... Pour le très influent Financial Ti-mes, David Cameron «vole versl’Algérie pour des pourparlers de sé-curité». David Cameron se «rendraen Algérie mercredi pour rencon-trer les autorités algériennes pourdiscuter de la menace terroristedans la région» ajoute FT. Les relations économiques entreles deux pays sont également abor-dées par le quotidien anglophone.Ce média rappelle que les échan-ges commerciaux entre l’Algérie etla Grande-Bretagne avaient atteint,en 2010, plus de 2 milliards dedollars, dont 1,260 milliard de dol-lars d’exportations algériennes et771 millions de dollars d’importa-tions. En 2010, la Grande-Bretagneavait été classée treizième client del’Algérie et aussi son 13e fournis-seur. Pour la BBC, David Cameronse «rendra en Algérie pour des en-tretiens». Pour l’éditorialiste politi-que de la BBC, M. Cameron «met-tra l’accent sur l’importance straté-gique de l’Algérie dans ce qu’il aappelé «la lutte générationnelle con-tre Al-Qaïda en Afrique du Nord».Insistant sur le fait que le PM duRoyaume Uni «n’envisage pas unautre conflit comme celui de la Li-bye, et encore moins un autre Afgha-nistan, «la BBC déroule le film d’hor-reur de la méga-prise d’otages d’InAmenas, en fournissant des détailssur l’identité de chacun des six res-sortissants britanniques tués dansl’attaque, ajoutant que pour M.Cameron, la «crise des otages sou-ligne la nécessité d’une réponse for-te de sécurité, compensée par uneréponse politique intelligente» ajou-te encore la BBC. Aucun détail surl’ordre du jour officiel de cette visi-te de Cameron en Algérie n’a étéfourni de la part des deux pays.

Le ministre des Affairesétrangères saoudien à Alger

pays l’occasion de se concerter ets’entendre sur nombre de questionsinhérentes aux relations bilatéraleset les événements survenus dans lespays arabes». L’émir Al-Fayçal s’estdit «convaincu que les vues desdeux parties algérienne et saou-dienne convergeront dans le sensde la promotion de la coopérationbilatérales au mieux des intérêts dela nation arabo-musulmane». Il a également fait part du soutiende son pays «à l’Algérie dansl’épreuve qu’elle a traversée récem-ment» suite à l’attaque terroristecontre le site gazier de Tiguentouri-ne (In Amenas) qui a fait plusieursmorts algériens et étrangers. Dansce contexte, le ministre saoudien asalué «la position de l’Algérie hosti-le à ce phénomène grave» appelantà l’intensification des efforts despays arabes et musulmans dans lecadre de la lutte contre le terroris-me qui menace tous les pays.

AP fait son mea-culpafaire son mea-culpa. En effet et tou-jours à partir de Davos, l’agence d’in-formation américaine a publié une dé-pêche dans laquelle elle reconnaît queles propos de Medelci ont été sortis deleur contexte. Ainsi selon AP, la mauvaise inter-prétation des propos du ministre desAffaires étrangères s’explique par lefait que seule une partie de sa dé-

claration ait été exploitée. Et selon AP,Medelci a déclaré que « nous ne som-mes pas en train d’évaluer nos erreurs.Nous sommes actuellement en train deconstater que l’opération a réussi ».Alors que les propos qui lui ont été im-putés sont « nous sommes en traind’évaluer nos erreurs. Nous sommesplutôt en train de constater que l’opé-ration a réussi ».

Sellal attendu à Constantinement à l’évènement, en sus des pré-paratifs technico-administratifs d’unegrande densité, les agents de nettoya-ge, très actifs ces derniers temps, ontmultiplié leurs efforts sur les abords desroutes, et l’emblème national flotte surtous les poteaux. Le Premier ministre devrait, à la lec-ture du dossier technique, préparépour la circonstance, effectuer deshaltes importantes dans les grandschantiers de la ville, le pont géant, letramway, la ville universitaire, la garemultimodale, probablement le chan-tier du logement et s’enquérir, par lamême occasion, du relogement mas-sif des habitants de l’habitat précaire.

Bien évidemment, une virée de ceniveau ne peut pas se limiter à unetournée liée au seul sujet «d’inspec-tion» de l’avancement des projets enquestion, elle doit certainement véhi-culer, en parallèle, le message haute-ment politique. Lors de ses deux sor-ties sur le terrain, en tant que Premierministre, à Saïda au mois de novem-bre dernier ou à Ouargla à la fin dumois de décembre, M. Sellal, a abor-dé des thèmes d’actualité politique,comme la révision de la constitution,et il a énormément insisté sur la priseen charge des préoccupations citoyen-nes. Et, à chaque visite son contextemédiatico-politique…

Page 3: 31012013

03E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Kamel Daoud

Le feuilleton Belkhadema créé la lassitude :c’est lorsqu’on n’a rienà dire que l’on parle de

ce bonhomme ou du climat etde la pluie. On a fini par don-ner ce nom à la définition exacte de décrépitu-de, désintérêt, rapacité. La crise au Front a finipar incarner, au plus haut point, le pourrisse-ment et la cupidité, destinés tous deux à désin-téresser les Algériens du politique. En soi, laformule machiavélique est habile : aujourd’hui,les Algériens préfèrent démissionner et cédersur leurs droits que de ressembler aux FLNis-tes, à Belkhadem et à ses proches. Et pourtant,même si cela est une réussite, les scénaristesdu « politique », en Algérie, prennent un grandrisque. Aujourd’hui Belkhadem ne sert pas seu-lement à éviter de lui ressembler (effet repous-soir) mais il semble porter une atteinte grave àun fond de mythes et de dernières valeurs de lanation qui soude un peu les courants conser-vateurs populaires en Algérie. Son roman d’en-fant gâté et sénile, ses entêtements et l’incroya-ble encanaillement auquel il a conduit le FLNet le « politique », en général, peuvent créerun énorme effet de colère ou d’émeutes ou derébellion contre ce manque d’hygiène et de sensde l’honneur. Belkhadem, avec ce qu’il repré-sente, rappelle, un peu, aux vieilles générations,l’étouffement ressenti avant les évènementsd’octobre 88. A l’époque, on en voulait moinsà Chadli qu’à ce qu’incarnait Messaadia. Lefeuilleton de Belkhadem, aujourd’hui, est pro-fondément insultant, preuve vivante de ce non-Etat auquel est arrivé le Pouvoir en Algérie, si-gne d’une sorte de salissure intime de la patrieet de ce que l’on ressent pour ce pays.On mesure, peut-être avec trop de légèreté, l’ef-fet néfaste de ce que fait ce bonhomme, non

sur le parti qu’il tue maisaussi sur le reste du pays,les jeunes générations quiregardent l’histoire de l’Al-gérie, l’histoire de sa guer-re et de ses luttes. Comme

l’a écrit un confère, donner le parti de LarbiBen M’hidi à ce genre de bonhomme est pirequ’une insulte : c’est un attentat et une provo-cation qui peuvent se retourner contre les scé-naristes du « politique » et pas seulement con-tre ce parti. La crise du FLN et les manières decet être tamponné deviennent intolérables, in-supportables, indignes, sales. Cela rappelle unpeu ce statut post-pourrissement auquel sontarrivés les partis « uniques » de la Tunisie etde l’Egypte, avant qu’ils ne soient emportés :il y a, en effet, un seuil de tolérance au-delàduquel ce genre de bonhomme provoque le vo-missement révolutionnaire.Alors pitié qu’on arrête ! Que l’on cesse cettemascarade qui nous pousse à rejeter ce pays,sa guerre, son histoire, ses martyrs et son épo-pée à cause d’un seul enturbanné et de ses fils.C’est une question d’hygiène, de prudence etd’Education. Ce que cet homme fait du paysest insupportable. Qui l’a ramené ? Qui peutle reconduire ? Qui va nous en débarrasser ?Le pays est tombé trop bas. Tellement que l’on a honte rien qu’en regar-dant comment un homme qui ne sait rien faireque frotter son front contre un mur et distri-buer des passeports de Hadj, peut devenir mi-nistre, chef de gouvernement, représentant d’unPrésident et chef d’un parti. On ne l’a pas ditsuffisamment et ouvertement mais c’est Messa-dia et son image qui ont soulevé les Algérienscontre Chadli, aujourd’hui Belkahdem est entrain de creuser la tombe de Bouteflika, par lemême effet de salissure.

Un gested’hygiène Monsieur

Bouteflika !

Salah C.

Après avoir formulé une série deréserves sur les solutions préconisées par la tutelle, en ré-

ponse aux revendications «exposéesdepuis deux ans », par les personnelsdu ministère des Affaires étrangères,le syndicat autonome des personnelsde ce ministère (SAPAE) a adressé,hier, un communiqué au ministre desAffaires étrangères, dont une copie aété transmise à l’Inspection du travail,pour lui faire part de la décision derecours à la grève. Dans le document, le SAPAE déplo-re le manque de volonté de la tutellepour initier une démarche conciliatri-ce, dans le but de trouver un terraind’entente entre les deux parties duconflit. Le SAPAE compte observerune grève de 3 jours, à partir du 10février prochain, avec l’option de sareconduction. Les rédacteurs du com-muniqué notent que cette grève, dé-cidée pour défendre les droits des per-sonnels représentés par le syndicat, aété l’ultime moyen devant le silencede la tutelle. Le syndicat rappelle aupremier responsable du MAE quemalgré les nombreuses réunions, te-nues depuis deux ans, avec les secré-taires généraux qui se sont succédéainsi qu’avec les responsables des res-sources humaines, force est de cons-tater que les négociations n’ont con-nu aucune avancée et se retrouvent,ainsi, dans une impasse dangereusepour cette institution. Parallèlement, à «ces contactsvains», pas moins de quatre assem-blées générales des personnels duMAE ont été tenues et lors desquellesil a été relevé essentiellement, indiquele SAPAE, l’absence de volonté de latutelle à trouver des solutions aux do-léances formulées et que par consé-quent, le recours à la grève s’impo-sait. Le SAPAE note également que« le ministère des Affaires étrangèresest au bord de l’explosion sociopro-fessionnelle et dont les incidences sontdifficiles à entrevoir. Le SAPAE con-clut que devant l’échec d’une solutionadministrative au conflit, « seul untraitement politique et urgent des re-vendications légitimes des fonctionnai-res, tous corps, grades et fonctionsconfondus, pourrait sortir le ministè-re de l’impasse qu’il traverse actuelle-ment». Pour rappel, ce syndicat avait,

Ghania Oukazi

Nous avons, en effet, apprispar des sources sûres que le

ministre de l’Agriculture, RachidBenaïssa, et celui des TIC, Mous-sa Benhamadi, ont demandé,mardi, à ce que leur signature soitretirée de la liste des dissidents ausecrétaire général du FLN. «Ilsont regretté d’avoir signé avec lesministres qui sont contre Belkha-dem, ils le lui ont fait d’ailleurssavoir», nous a-t-il été dit. Cesdeux ministres ne sont pas lesseuls à avoir fait leur mea-culpa.L’on nous souligne que quatreautres des ministres dissidents ontvoulu aussi réviser leur position.Il s’agit, entre autres, du ministredu Travail, Tayeb Louh, et de ce-lui des Transports, Amar Tou.«Belkhadem a refusé de les rece-voir mardi soir», nous informe-t-on. «Je refuse de recevoir qui quece soit, c’est trop tard, ça ne m’in-téresse pas s’ils changent d’avisou pas, le coup est parti», a lan-cé, selon nos sources, le SG duFLN à son entourage. Ceci étantdit, nous apprenons que les deuxministres, dont il est question, netiennent ni conclave ni réunion,et encore moins de concertationspour destituer Belkhadem. «Onne sait pas d’où sortent ces infor-mations, alors que ces ministresne font rien de tout cela», nousdit l’un d’entre eux. Il semble que les nouveaux ré-fractaires à la dissidence ont euvent des appuis assurés à Belk-hadem au niveau du sommet del’Etat. «Ils ont dû entendre quele président de la République ne

Le sort de Belkhadem tranché aujourd’hui

Revirements de dernière minute

compte pas retirer son soutien àBelkhadem pour qu’ils aientchangé d’avis aussi brusquementet se ranger à ses côtés», nousexpliquent nos sources. L’on croitsavoir que Belkhadem restera,pour l’instant, SG du FLN mêmeaprès la tenue de la 9e session deson Comité central dont les tra-vaux seront ouverts aujourd’huià l’hôtel Ryadh de Sidi Fredj, àl’ouest de la capitale. «Je partiraiquand le président me le deman-dera», répète-t-il sans cesse à quil’interroge sur ce sujet. D’ailleurs,l’on annonce qu’instruction a étédonnée à l’ensemble des walis dupays pour n’accorder aucuneautorisation aux animateurs de ladissidence pour se réunir dansune quelconque salle. Prévue pour trois jours, cettesession risque alors d’être écour-tée en raison des fortes tensionsqui animent les pour et les contreBelkhadem. Personne ne veutbaisser les bras tant que le pou-voir ne leur a pas demandé de lefaire. Les deux camps affirmentaujourd’hui leur disposition àmettre «tout sens dessus dessous».Ils n’hésiteront pas à aller vers laconfrontation physique commeils l’ont déjà prouvé dans diffé-rentes rencontres du FLN. L’on serappelle quand Amar Tou avaitdonné un coup avec un extinc-teur à une baie vitrée de la sallede la Safex des Pins maritimes,pour pouvoir s’enfuir avec cer-tains de ses collègues contre les-quels leurs adversaires avaientlâché les chiens. C’était en 2004lorsque ces ministres étaient auxcôtés de Belkhadem qui avait été

désigné par «en haut» pour fairetomber Ali Benflis alors SG duFLN. C’est dire que quand le pou-voir instruit, tous les coups sontpermis «à condition qu’ils soientdonnés dans les directions indi-quées», renchérissent nos sources.Ceci, même si on apprend queles travaux du CC seront enca-drés solidement par des agents desécurité «instruits d’en haut» poursurveiller les perturbateurs.Il est avancé, d’autre part, que lecongrès du RND pour l’électiond’un nouveau secrétaire généralsera avancé à mars plutôt queretardé à juillet comme déjà an-noncé dans ces colonnes. «Leprésident semble vouloir que leschangements se fassent vite à latête des partis qui comptent danstoute élection», nous expliquentnos sources. Si l’on s’amuse à donnerd’ores et déjà Abderrezak Makri,membre influent du majlissEchoura du MSP comme le rem-plaçant «sûr» de Boudjerra Sol-tani, l’on veut aussi faire croireque Bensalah sera «en principe»confirmé comme SG du RND, etque Belkhadem sera placé auperchoir du Conseil de la nation.«Lui, nous dit que jusqu’à pré-sent, la proposition d’occuper cesiège ne lui a pas été faite», nousaffirme un membre du CC duFLN au sujet de la réaction de sonSG à propos de cette éventuellenomination. L’on précise sanshésiter que «les ajustements del’échiquier politique ont toujoursété apportés selon les évolutionsdes différentes situations pro-grammées sur le terrain».

Deux ministres sur les huit, qui sont entrésen dissidence avec Abdelaziz Belkhadem, se sontrétractés et ont retiré leur signature de la liste.

A partir du 10 février

Grève de 3 joursau ministère

des Affaires étrangères

au début de la semaine en cours,rendu public un communiqué, en ré-ponse à un autre de la tutelle, danslequel il a assuré que sa réaction s’ins-crit dans un souci d’éclairer davanta-ge les personnels concernés et l’opi-nion publique sur la teneur exacte desnégociations menées, à ce jour, entreles deux parties. A travers ce commu-niqué, le SAPAE est revenu sur plu-sieurs points, en négociations avec latutelle, comme la seconde affectationen poste à l’étranger, au profit desagents des corps communs, en affir-mant qu’aucune offre concrète et opé-rationnelle, n’a été avancée par leministre. Concernant la titularisationdes agents contractuels, le SAPAE arévélé que sur les 200 agents (entreCDI et CDD), le courrier adressé auxservices du Premier ministre, le solli-citant pour leur titularisation, seule unetrentaine d’agents ont été officialisésdans leurs postes, alors que le sort desautres demeure inconnu. D’autresquestions, à l’instar de celles des ba-cheliers non boursiers, du plan de car-rière, de la révision du statut et de lamise à la retraite des agents ayant deloin dépassé l’âge légal et de la dési-gnation de cadres pour occuper lespostes actuellement vacants, ont étéégalement passées en revue. Quelquesjours auparavant, le SAPAE avait éga-lement réagi à un communiqué duMAE datant du 17 janvier dernier, àtravers un communiqué dans lequel ila détaillé ces réserves quant aux solu-tions préconisées par la tutelle, aux dif-férentes revendications exposées. Il remet en cause, tant sur le fondque sur la forme, le contenu d’un pro-jet de texte relatif au profil de carrièrequi est sur le point d’être publié, à tra-vers un arrêté ministériel. Le syndicatconsidère que les agents diplomati-ques et consulaires devaient, au préa-lable, se prononcer, aussi bien, sur lefond que la forme de ce projet et dontcertains aspects rendus publics.Le SAPAE émet des critiques sur laforme en estimant qu’il s’agit d’unemarginalisation des représentants ducorps diplomatique, dans un projet deplan de carrière qui les concerne di-rectement. Il qualifie cette démarchede non inclusive et manquant detransparence, alors que pour les as-pects de fond, il considère que ce pro-jet ne fera que codifier ces pratiques,qualifiées d’abusives.

Page 4: 31012013

COMMUNICATION04 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Page 5: 31012013

05Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013E V E N E M E N T

M. M.

Ce recul est dû au «fait dela multiplication desagressions et des procès

à l’encontre des professionnelsde l’information, et l’augmenta-tion des pressions économiquessur les médias indépendants»,explique RSF dans son rapport.«Plus d’un an après le vote parle Parlement algérien d’une nou-velle loi sur l’information, cen-sée abolir le monopole del’audiovisuel public, l’Autorité derégulation, préalable indispensa-ble, n’a pas encore été instituée.Aucune chaîne de droit privé al-gérien n’a pu voir le jour. Lanouvelle législation reste doncthéorique, un simple effet d’an-nonce», explique l’ONG.L’Algérie est classée parmi lespays «où les autorités ont réussià faire suffisamment de compro-mis et de promesses pour calmerde potentielles revendications dechangement politique et/ou so-cio-économiques». Figurent aus-si dans cette catégorie de pays :le Maroc, Oman, la Jordanie etl’Arabie Saoudite. Le Maroc, quigagne deux places au classe-ment mondial (136e), «est sta-ble», explique RSF. «Si des ré-formes du système des médiasont été annoncées après la miseen place du gouvernementd’Abdelilah Benkirane en no-vembre 2011, les promesses, no-tamment la dépénalisation desdélits de presse, tardent à se con-crétiser. L’arbitraire et l’absencede transparence sont souvent demise dans les prises de décision,notamment dans l’octroi et le re-trait des accréditations», préciseencore le document. Dans les pays du «Printempsarabe», RSF constate que «lespromesses de pluralisme et d’in-dépendance des médias ne dé-passent pas toujours suffisam-ment le stade des seules paro-les». Néanmoins, la Libye gagnequand même 23 places (131e).«Toutefois, les améliorations at-tendent d’être confirmées, avecl’inscription du principe de la li-berté de l’information dans laConstitution. Elles appellent aus-si la mise en place de lois garan-tissant ce principe et apportantde véritables protections pour lesjournalistes, ainsi que des gar-de-fous en faveur du pluralismeet de l’indépendance des mé-dias», ajoute RSF. Après avoir progressé de 30places en 2011, la Tunisie «perdquatre places» (138e). Selon RSF,ce recul s’explique par la multi-plication des «agressions de jour-nalistes» au cours du premier tri-mestre de 2012. L’ONG accusele gouvernement islamiste deTunisie d’avoir «entretenu le videjuridique en retardant la mise enœuvre des décrets-lois régissantles médias». «Pratique qui a ren-du possibles des nominations ar-bitraires à la tête des organespublics», sans compter «le dis-cours le plus souvent méprisant,voire haineux, des hommes po-

La compagnie aérienne Alitaliaouvrira en mars prochain, une

nouvelle liaison entre Rome et Oran,sa deuxième destination en Algérieaprès la capitale Alger, a-t-on apprismardi à Rome. La nouvelle liaisonsera lancée le 26 mars, à raison detrois vols par semaine (mardi, jeudiet vendredi) reliant l’aéroport inter-national de Rome, Fiumicino et celuid’Oran, par le biais d’appareils«Embraer E175». Jusqu’à l’heure, la compagnie ita-lienne dessert depuis Rome, seule-ment, à raison de plusieurs vols parsemaine, la capitale Alger avec la com-

Agissant sur la base de renseignements faisant état d’une présen-

ce terroriste dans la zone, les mem-bres des forces de sécurité stationnésà Mizrana, 30 km au Nord de la wi-laya de Tizi Ouzou, ont réussi à abat-

Par Salem Ferdi

C’est un avion militaire françaisqui a atterri sans être combattu à l’aéroport de Kidal, dans

l’extrême nord-est du Mali, près de lafrontière algérienne. L’arrivée des élé-ments de l’armée française à Kidal clôtainsi la reprise des villes du nord duMali (Gao, Tombouctou) systémati-quement abandonnées sans combatpar les djihadistes qui les contrôlaient.A Kidal, le MIA (Mouvement islami-que armé) a lancé récemment par lesnotables touaregs qui ont tourné lapage d’Ansar Eddine et d’Iyad AgGhaly et des éléments du MNLA ontdéjà affirmé qu’ils contrôlaient la si-tuation. A l’évidence, l’arrivée dessoldats français s’est faite dans le ca-dre d’un accord avec les mouvementstarguis. Les Français ont rencontré desmembres du MNLA et aussi le secré-taire général du MIA, Algabass Ag In-talla, ainsi que des notables locaux, aindiqué un membre de l’administra-tion locale. Les notables de Kidal ontainsi pris les devants en se séparantdu très encombrant Iyad Ag Ghaly, etleurs fortes préventions –à l’évidencejustifiées– contre la présence de sol-dats maliens semblent avoir été en-tendues par les Français. La présencede ces derniers s’est faite sans com-bat contrairement aux annonces ma-liennes de bombardements sur la ré-gion de Kidal. Il semble que Paris achoisi de gérer la reprise de Kidal sansen référer aux Maliens. Les militairesmaliens ne semblaient pas être «aucourant» de ce qui s’est passé à Kidal,tout comme les «civils» du ministèremalien de la Communication. Lesmilitaires maliens, jugés indésirablespar les notables, pourraient ne pasvenir à Kidal. Ce serait plutôt des ba-taillons tchadiens et nigériens, quiprendront le relais. Si Ag Ghaly et

Liberté d’expression 2013

L’Algérieà la 125e place

litiques envers les médias et pro-fessionnels de l’information»,ajoute le rapport annuel de RSF.L’Egypte gagne huit places(158e). «Mais cette améliorationest relative», selon RSF. Le do-cument rappelle qu’en 2011,l’Egypte «avait perdu 39 places(passant de la 127e à la 166e po-sition)». Alors qu’en 2012, «jour-nalistes et net-citoyens ont con-tinué à être les cibles d’agres-sions, d’arrestations et de pro-cès». «Un journaliste a trouvé lamort en décembre», affirme RSFsans donner de détails. L’ONGprécise que «peu de temps aprèsleur arrivée au pouvoir», les Frè-res musulmans ont procédé à «lanomination des directeurs et ré-dacteurs en chef des journauxgouvernementaux, ce qui n’apas été sans conséquences im-portantes sur la ligne éditorialede ces médias». Pour l’ONG, «leprojet de Constitution adopté fin2012 contient des dispositionstrop vagues et clairement liber-ticides» et «les possibilités de fer-meture ou de confiscation demédias demeurent possibles surordre d’un juge». Pour le cas du Yémen qui ga-gne deux places (169e), RSF es-time que «le cadre législatif n’apas changé» un an «après la pri-se de fonction du nouveau pré-sident Abd Rabo MansourHadi», et que «les journalistessubissent toujours agressions etprocès, voire des condamnationsà des peines de prison ferme». Au Moyen-Orient, la Palestinearrive 146e et progresse de 7 pla-ces suite à «l’amélioration desrelations entre l’Autorité palesti-nienne et le Hamas» qui a eu«des conséquences positivespour la liberté de l’informationet le climat de travail des jour-nalistes». Toujours selon lemême rapport, Israël a chuté de20 places (112e), en raison des«exactions commises par l’arméeisraélienne dans les territoires pa-lestiniens» qui «a délibérémentpris pour cibles les journalistes etles bâtiments abritant des médiasproches ou affiliés au Hamas lorsde l’opération militaire “Pilier deDéfense” en novembre 2012».En plus des «détentions arbitrai-res de professionnels de l’infor-mation palestiniens (qui) restentmonnaie courante». La Syrie(176e, 0), la Somalie (175e, -11),l’Iran (174e, +1), la Chine (173e,+1), le Vietnam (172e, 0), Cuba(171e) et le Soudan (170e, 0)sont les pays «les moins respec-tueux de la liberté de la presse»,selon RSF. Le pays qui a enre-gistré la «plus forte chute du clas-sement» est le Mali (99e, -74),«suite aux événements qui ontfrappé le pays dans le courantde l’année 2012». «Le putsch mi-litaire du 22 mars à Bamako etla prise du nord du pays par lesindépendantistes touaregs et desgroupes islamistes armés ontexposé les médias du nord dupays à la censure et aux exac-tions», ajoute le rapport 2013 deReporters Sans Frontières.

L’Algérie a perdu trois places et seretrouve 125e au classement mondial2013 de la liberté d’expression, établi

annuellement par Reporters SansFrontières (RSF).

Une nouvelle liaison aérienne Rome-Oranen mars prochain

pagnie algérienne Air Algérie (troisvols par semaine) ainsi que d’autrescompagnies étrangères. L’Algérie etl’Italie ont signé mardi dernier à Algerun nouvel accord aérien, qui rempla-ce celui qui était en vigueur depuis1965, à la suite de la visite en Algé-rie, du vice-ministre italien des Infras-tructures et des transports, MarioCiaccia. Selon le vice-ministre italien,il s’agissait là d’un «accord important»qui devrait être suivi par un accordsimilaire dans le domaine maritime.Ce nouvel accord bilatéral «confirmel’importance des échanges entre lessecteurs des transports des deux

pays», avait alors précisé M. Ciaccia,appelant à «un renforcement de lacoopération algéro-italienne dans tousles modes de transport». Par ailleurs,la compagnie maritime algérienne Al-gérie Ferries, avait annoncé fin no-vembre dernier, l’ouverture d’une li-gne vers l’Italie dans le courant de2013, qui desservira le port de Civi-tavecchia, près de Rome, au départd’Alger. Ce sera la première ligne pourles voyageurs d’Alger vers Rome etvice-versa, un projet tant attendu parla communauté algérienne vivant enItalie contrainte de faire le détour parla Tunisie pour se rendre en Algérie.

Tizi-Ouzou

Un terroriste abattutre un terroriste, hier, à l’aube à hau-teur du village Mazer, avons nousappris de sources sécuritaires. Unearme de type kalachnikov et unequantité de munitions ont été récu-pérées à la suite de cette opération.

Le corps du terroriste, âgé de la tren-taine, a été déposé au niveau de lamorgue de l’hjôpital de Tigzirt. Aucu-ne indication n’a été fournie sur sonidentité.

Naït Ali H.

La reprise des villes du Nord n’est pas une fin de partieLes Français à Kidal sans les MaliensDes militaires

français sont arrivésà Kidal… sans les

militaires maliens,dont l’avancée au

Nord dans le sillagedes Français est

marquée par desexactions et des

pillages contre les«peaux claires».

les djihadistes d’Aqmi ont pris, com-me prévu, le chemin du massif des Ifo-ghas, c’est vers les villages du Nord etvers l’Algérie que de centaines d’ha-bitants de Kidal ont fui. Les faits, éta-blis, d’exactions et de pillages qui onteu lieu à Gao et à Tombouctou, con-tre les «arabes» et les «Touaregs» n’in-citent pas à attendre. Le fait que le Premier ministre fran-çais Jean-Marc Ayrault souhaite un«déploiement rapide d’observateursinternationaux» pour veiller «au res-pect des droits de l’homme» n’a entout cas rien de rassurant. Et il peutsembler n’être qu’un moyen de sedégager d’une responsabilité qui estpourtant entière. Human RightsWatch parle de «risques élevés de ten-sions interethniques» dans le Nord.

AUX «AFRICAINSDE PRENDRE LE RELAIS»

Paris tente de freiner les tendancesrevanchardes en imposant aux auto-rités de Bamako d’ouvrir des discus-sions avec les représentants des po-pulations du Nord.» Les autoritésmaliennes doivent (...) engager sansplus attendre des discussions avec lesreprésentants légitimes des popula-

tions du Nord (élus locaux, sociétécivile) et les groupes armés non ter-roristes reconnaissant l’intégrité duMali», a indiqué un porte-parole duQuai d’Orsay. Message formellemententendu à Bamako où les députés ontadopté une «feuille de route» pré-voyant de mener des discussions avecles groupes armés dans le cadre dela «réconciliation nationale». Maiscela ne concerne que les groupes ar-més qui «ne mettent en cause ni l’in-tégrité territoriale du pays ni la laïcitéde l’Etat». La feuille de route prévoitégalement des élections «générales,transparentes et crédibles» qui restentnéanmoins tributaires de «la libérationdes zones sous occupation». La reprise des villes du Nord signi-fie-t-elle la fin de mission de la France? Le chef de la diplomatie française,Laurent Fabius, le laisse entendre enindiquant que les forces françaisesquitteraient «rapidement» le Mali etqu’il revient «maintenant aux paysafricains de prendre le relais». Uneaffirmation qui laisse sceptique. Mêmes’ils tentent de gérer avec un certainsens politique la situation à Kidal, ilest clair que la reprise, pratiquementsans combat, des villes du nord duMali, n’est pas une fin de partie.

Page 6: 31012013

Avis

06 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

PPPPParararararBelkBelkBelkBelkBelkacemacemacemacemacemAHCENE-AHCENE-AHCENE-AHCENE-AHCENE-

DJABALLAHDJABALLAHDJABALLAHDJABALLAHDJABALLAHLivres : Constantine

renaîtra-t-elle ?

Portant l’homme est d’une gen-tillesse remarquable. D’une ci-vilité imprégnée d’un civisme an-

cestral. Lui qui ne venait pas des stra-pontins partisans. Il est né dans lecœur du parti. Sa vie durant n’a étéqu’un parcours aux pleins heurts. Latache n’était pas aisée, tant la convoi-tise, l’indécence, la duplicité tintaientcomme des cloches d’airain dans lacomplexité du système de gérance. Depuis sa naissance à ce jour. Duresponsable de «l’appareil du parti»aux secrétaires généraux respectifs,la passation de consignes s’est tou-jours faite dans la brouille, les coupsd’état scientifiques ou par la justicenocturne. L’alternance ne s’accomplitque dans le mal à l’autre. Alors dequelle nature va être celle vers qui levieil homme militant de Tiaret y estacculé ? Ce 31 janvier ? Lorsque la vantardise empêche lebon sens d’unir la saveur du mythe àla réalité de l’erreur ; le projet tarde-ra à venir et le parti vacillera d’unerive à l’autre. Pris par un mauvais es-prit, le parti est hanté. La présence structurelle du parti sem-ble donner entre deux échéances élec-torales l’impression d’une simple exis-tence d’un néant dynamique soit l’il-lusion de la coquille vide. Ce grandparti libérateur et rédempteur, artisandu sentiment nationaliste ne serait ilplus habité par ces élans rassembleurset unitaire de la composante patrioti-que ? Aurait-il subi, à l’instar d’autrescorporations le syndrome de l’usureet du vieillissement méthodique etfonctionnel ? Cet anachronisme qui nedevait point sévir au sein des forcesvives et centrifuges serait pourtantdevenu une nature essentielle pour lefonctionnement de tout l’appareil tantcentral que local. C’est lors de l’effilement de toutesles élections que les batailles dans leparti n’ont jamais pris l’allure de cou-rants idéologiques contradictoires. Lesconflits opposaient les personnes, lesclans et les familles et non les idéesou la nature de projets sociaux. Si-non comment explique-t-on la levéede boucliers à chaque redéploiementdu comité central ou à l’occasion dela distribution de postes clé dans lebureau politique qui revient allégre-ment en surface ? Il reste édifiantencore de pouvoir constater avec las-situde que même avec la survenan-ce, d’ailleurs salutaires d’autres as-sociations politiques, le FLN tient àcontrario du discours à imposer unecaste au nom d’une légitimité, nonplus historique mais militantiste. L’op-portunisme est confectionné grâce àl’octroi d’une carte ou le renouvelle-ment d’une autre. La lutte n’apparaîtqu’autour de l’échéance de vote quifera, croit-on toujours savoir, deshommes publics pour ceux qui ne sontque de quelconques noms usuels. Avec un personnel des années duparti unique le FLN n’ira pas vers lefond philosophique de la démarchequ’il semble préconiser. Il demeureraotage des caciques et de groupes cor-poratistes fort jaloux envers toute «pénétration» extérieure. Faisantdans une nébuleuse volonté, sa pro-

Constantine, capitale dela culture arabe. Enraison d’une histoirequi date de la période

préhistorique, histoire multi-millénaire (le nom de Cirta datede l’époque punique, au IIIèsiècle av. J.C, avec pour chefsSyphax, puis Massinissa, puisMicipsa, puis Jugurtha) elle lemérite amplement, plus quetoute autre ville. Capitale del’Est algérien passée par tousles «états», ville- violée et voi-lée à partir des années 90,avec des effets négatifs quiperdurent (Cheikh Ben Badiss’est certainement mille et unefois retournée dans sa tombe),l’occasion va, espérons-le, lafaire re-découvrir aux Algé-riens et au monde. Ce n’est paspour rien qu’Enrico Macias, lechanteur français, pied-noir etjuif-berbère (de la région deAzzaba), la pleure plus de 50ans après son départ, lui quiespère la revoir… puis mourir.Dans le cadre de l’année, il fau-drait penser à ré-éditer desouvrages déjà parus (maisoubliés) sur l’histoire de la vil-le… comme celui de RachidBourouiba (textes et photogra-phies) dans la collection Art etCulture du ministère de l’Infor-mation et de la Culture, en1977 (édité alors en arabe eten français). Un bijou… à res-taurer, bien sûr!

Constantineet ses romanciers…un essai de Nedjma

Benachour-Tebbouche,Editions Média-Plus,

Constantine 2007, 231pages, 500 dinars.

Le préfacier, Charles Bonn,enseignant de son état, n’arri-ve plus à s’en défaire. Il avaitconnu Constantine à travers lalecture d’un roman de KatebYacine. Mais, beaucoup de si-gnifications lui échappaientalors. C’est en y vivant queConstantine a commencé et n’acessé de le garder prisonnierjusqu’à l’ «écrasement». Nedjma Benachour-Tebbou-che, originaire de Skikda, aus-si. C’est pour cela qu’elle a, trèscertainement, fait sa thèse deDoctorat d’Etat, en 1984, sur«Constantine : une ville en écri-tures, dans le récit de voyage,le témoignage, le roman». Il luifallait aller jusqu’au bout de sapassion. En livrant la partie laplus intime au grand public àtravers les romanciers princi-paux, encore plus fous qu’ellede Constantine : Kateb Yacine,Malek Haddad, Roland Doukhan(un judéo-berbère ou judéo-al-gérien contemporain de Had-dad,), Rachid Boudjedra et Ta-har Ouettar …ainsi que Nour-redine Saadi...et Rachid Mimou-ni (qui a écrit,en 1993, «La ma-lédiction», année où Constan-tine était connue pour sa gran-de intolérance intégriste). On y découvre que chacund’entre-eux, selon qu’il y soitné (comme Kateb, Haddad,Doukhan, Saadi ) ou non(Ouettar à M’Daourouch) etBoudjedra ( à Ain Beida), se-lon qu’il l’ait connu enfant, jeune ou adulte (commeOuettar),l’évoque ou l’invo-que (avec ou sans d’autresvilles, comme Annaba, dessortes de concubines ou demaitresses) dans son stylepropre, brutalement ou avecdélicatesse, comme ville re-fuge ou ville catharsis. Mais, pour tous, la ville deConstantine - ville polysémique- est un «espace effectifdes récits». C’est un lieu demémoire, un support de situa-

Belkhadem :partira,

partira pas ? sens des formules qui, en trèspeu de mots, «disent tout».

Doit se lire (même sivous l’avez déjà lu) pouren vouloir encore beau-

coup plus à l’auteur d’avoir été«récupéré» par le système endevenant (haut-) fonctionnaire,puis d’avoir arrêté d’écrire desromans en français à partir de1968, à cause d’une «histoirede langue arabe», car il auraitproduit des textes encore plusmagnifiques. «Il est mort de nepouvoir écrire» écrit le préfa-cier. Et, ceci, en fin de compte,a arrangé beaucoup plus la lit-térature franco-hexagonale etses auteurs qui n’avaient doncplus de grand concurrent. N’a-t-il pas fallu 178 ans (132 ansde colonialisme et 46 ans d’In-dépendance pour qu’un écrivainAlgérien (et Arabe au sens géo-graphique du terme) entre àl’Académie française (As-sia Djebbar en 2005) ?

Phrases à méditer : «Le dra-me du langage est là: c’est unmur», «J’ai vouvoyé, on m’a dit:tu. Je suis un Arabe, c’était de-venu un métier», «Le destin,quand il porte un képi, il fauts’en méfier deux fois. Ou alorsêtre très fort pour lui déplaireet le plus fort pour lui désobéir»,«Je t’aime. En arabe, c’est unverbe qui dépasse l’idée», «Ilfaut mourir dans son lit pouravoir l’idée de prier» et «On nedit pas d’un chrétien qu’il fait duchristianisme lorsqu’il est vrai-ment croyant ? Parce que leschrétiens dans l’ensemble ne seprennent pas pour Jésus-Christ»

La brèche et le rempart...Roman de Badr Eddine Mili,Chihab éditions, Alger 2009,

335 pages, 550 dinars

On le savait journaliste, écrivantde talent, digne des premièresfournées (post-indépendance)de Sciences–Po, et on le décou-vre, aujourd’hui, romancier,mettant au service de sa plumel’érudition accumulé durant unlong exercice de son métier, uneméthode acquise lors de sesétudes et «l’art» (sucré-salé) duconstantinois. Ce n’est pas, à proprementparler, un roman de fiction. Cen’est pas, à vrai dire, une oeuvrehistorique. C’est, en fait, lesdeux. On y devine même, pourcelui qui connaît le bonhomme,une presqu’autobiographie.C’est dire la richesse de l’oeuvre.A travers l’histoire d’une famillealgérienne modeste, pour nepas dire pauvre de l’époque,mais une famille digne et fière ,et dans un quartier populeuxet populaire de Constantine,l’auteur fait remonter le coursdu temps, pour les sexagénai-res et plus, pour les ramener àune période qui, malgré certainsmoments de bonheur (surtoutfamilial), n’était que «nuit», mi-sère et désespoir. Elle amène,les plus jeunes, à une période(coloniale) qui n’avait rien d’at-tirant. Et, on ne lui «doit» rien, je vous le jure! Au contraire. Ce qui est extraordinaire,c’est qu’à travers un récit très (trop?) r iche en détai ls,l’auteur a retracé à une allu-re folle qui tient en haleine, lavie quotidienne des Algériens,celle des habitants d’une villequi a longtemps résisté et qui n’a jamais abdiqué.

Souvenirs, souvenirs! A lire absolument carl’oeuvre peut concer-ner tous les Al-

gériens, ceux de toutesles villes.

Avis

tions, un référent historique. Quel roman que la vie d’unevi l le ! Et, quand c ’estune grande ville qui enfanteou attire des romanciers, ilssont toujours grands. Commeleurs romans.

Ah ! Si chaque ville(grande, moyenne etpetite) d’Algérie pouvait

avoir son universitaire-cher-cheur –un seul, un ! - à l’imagede Nedjma la Constantinoise,nos cités et notre production lit-téraire seraient bien plus aiméset nos auteurs bien plus respec-tés. A lire, puis à bien conser-ver… pour les enfants qui sonten train de grandir. Et, c’est un plaisir de lire (etde conserver) des ouvragesbien faits au niveau de la pré-sentation, du format,des caractères, du pa-pier, de la reliure...

Je t’offrirai une gazelle...Un roman de MalekHaddad, préfacé par

Yasmina Khadra («sondisciple»). Media-Plus.

Constantine 2008(1ère édition: en 1959 chez Julliard, Paris),

169 pages, 400 dinars.

C’est certainement le plusgrand écrivain francophone deson temps. Quelle écriture,quelle sensibilité, quelle poé-sie… et quelle ubiquité. Unequalité, mais aussi, en 1958,alors que la guerre de libéra-tion nationale battait son plein,une déchirure pour un tel hom-me, partagé entre ce qu’il était,ce qu’il voulait être et surtoutce qu’il devait être. Tout cela est retranscrit avecpudeur et netteté, dans unesorte de culpabilité qui n’osepas dire son nom, à travers le«héros» (en est-t-il vraimentun ?), partagé entre sa réalitéparisienne, bistrotière et ger-manopratine, terne, un «uni-vers élémentaire», passant desbras d’une allemande jouisseu-se instantanée de la vie àceux d’une femme françaisecelle-ci, bien mûre, mais quipense ou parle trop avant depasser à l’acte (une réalité quiest, en fait, une véritable pri-son, plus ou moins dorée!), etses rêves d’évasion autourd’une histoire d’amour entre unroutier saharien, amoureux desgrands espaces et des dunessans entraves, et une très jeu-ne targuie, un amour pur com-me l’air du désert, à la recher-che de liberté. L’échec assuré dans les deuxdimensions ! Heureusement, etil n’est jamais trop tard pourbien faire (il y en a qui ont bienattendu le 19 mars 1962 pourse réveiller !), il y a l’Ami quivous révèle une «autre réali-té», celle du combat libérateur,un combat où le Peuple n’a quefaire de poésie, de rêve et d’histoires d’amour. Il «se fichede la gazelle promise, des his-toires d’harmonica, du vin roséet du prince-barman...». Ilchoisit alors de ne plus «êtreun bâtard» et de ne pas pu-blier son roman. Tout en sa-chant que «les amis qui pen-sent que les histoires de ga-zelles ça n’intéresse pas unpeuple qui se bat, ont peut-être raison. Peut-être à tort.Car, en fin de compte, c’estbien pour des gazelles et desharmonicas que l’on se bat. L’opportunité n’a toujours pasde talent». A noter que Malek Haddad,qui, par la suite, a beaucoupécrit dans la presse nationale(en français !) naissante, a le

Avis

pension de changement, il n’arborequ’une démocratie de bavardage dé-nuée de toute logique propre à unparti où le centralisme démocratiqueest une règle d’or. La tentative du moins déclaréed’opérer la décantation menant versun assainissement progressif desrangs tenus en tête par les vieux ran-donneurs du FLN, n’aura certainementpas lieu. Hélas pour ce mouvementde premières heures. Patrimoine sansconteste de tous les algériens il nepeut demeurer otage de quelques scri-bouillards en mal de postes ou de con-sidérations sociopolitiques. La resti-tution de ces trois initiales confisquéessournoisement par des potentats oudes futurs néo-dinosaures est à ré-clamer par tous au nom de l’histoire,des martyrs et des profondes fibresde la nation. Il restera tout de mêmece parti d’avant garde qui a su galva-niser à un certain moment le senti-ment national. Il aura été contre ventset marées le catalyseur des effortslibérateurs et de l’emploi rédempteurpour le recouvrement de l’indépen-dance nationale. Comme il aural’avantage du mérite de pouvoir con-tinuer sa trajectoire non sans faireablation de tous les microbes qui legangrènent et faire table rase desméthodes inquisitoires qui l’abîment,des clans qui le minent et de la four-berie immorale qui gravite comme unessaim autour de son noyau dur. Sile rajeunissement pris en option dansla démarche du renouvellement desinstances, la notion n’exprime pas qu’ilfallait confier des taches de comman-dement (el kiada) honorifiques à desgamins ou à des personnes quelcon-ques et indifférentes. Aussi le renou-vellement ne peut rimer avec la réin-carnation des momies ou la répara-tion pâteuse des épaves retirées sansscrupule du cimetière politique. Le FLN, si l’on en parle ainsi avecsouvent moins de contrariété et plusd’écœurement ; c’est qu’il n’est pasn’importe quel parti. Mais par mésa-venture il entreprend à contenir en sonsein n’importe qui. L’élite étant à labase ou en knock-out, la masse s’in-dividualise et s’accroche pêle-mêleaux sommets. Au moins que ceux quiréclament le changement aient ‘l’ama-bilité aussi d’accepter à leur tour lechangement dans ses différentes for-mes. Il y a le changement passif etl’autre actif. C’est-à-dire l’un a sollici-ter mais aussi l’autre à subir. L’essen-tiel résiderait dans la sauvegarde d’untel étendard national. Que l’égoïsmeet le règlement de compte ne se fas-sent pas sur l’histoire et son prestige.La lutte est certes légitime, dans lesens où la réalité devait transcenderles courants qui s’agitent. Un FLN re-vigoré, hardi et décanté ne peut outremesure que servir la nation. Belkha-dem n’est en fait qu’un maillon d’unelongue chaine en éternelle mutation. Ses détracteurs l’accusent de vou-loir prétendre, sinon nourrir des am-bitions pour une postérité à la magis-trature suprême. Mais, à voir ses ten-dances, ses accointances, sa mine, satasse de café, son livre de chevet ;l’analyste se brouille à peine d’y croi-re. Le comte à rebours mis en mar-che, ne s’arrêtera qu’une fois la forceassagie et l’ardeur tempérée.

Son sort va-t-il se dénouerdans la décision d’un comité

central départagé ?

PPPPPar El Yar El Yar El Yar El Yar El Yazid Dazid Dazid Dazid Dazid Dibibibibib

Page 7: 31012013

Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013 07

Ces frères qui nous veulent du bien

Bien sur, l’Algérie a sa proprepresse écrite, parlée et fil-mée et même électronique,

des secteurs public et privé, elle ades amis dans la presse mondiale,des agences de grands pays y sontinstallées, des journalistes algérienstravaillent pour différents titresétrangers, elle a aussi des journa-listes, des agences de presse, destitres de la presse mondiale qui nel’ont pas en odeur de sainteté. Tous ces gens-là se sont intéres-sés de très près à l’attaque terro-riste de Tiguentourine et à tout cequ’il y avait autour. Les uns ont puarriver à In Amenas, donc non loinde l’endroit ou ont eu lieu les faitsmacabres préparés dans un labo-ratoire de la nébuleuse terroriste,certains n’ont pu y accéder, maisont accédés à des informations deseconde main, d’autres se sontcontentés des dépêches d’agenceou de sites de la presse électroni-que, et certains ont repris les mau-ritaniens devenus champions dumonde de «l’info terro» et la «gran-de télé du Qatar, Al Jazeera».D’autres, faute d’infos crédibles etde première main, se sont spécia-lisés dans la publication d’avis d’ex-perts de l’anti terrorisme ou «desaffaires scabreuses».

C’EST DANS LES MOMENTSDIFFICILES QUE L’ONRECONNAIT SES AMIS

A mes yeux, la MAP (Maghrebarabe presse), l’agence de pressemarocaine qui «voue un grandamour à l’Algérie voisine et soeur»,a été l’exemple-type du média quia profité de l’attaque terroriste deTiguentourine pour s’attaquer, viases experts, à l’Algérie. Là je nefait le procès de personne, je nem’en tiens qu’aux faits et unique-ment au faits tels qu’ils figurent surle fil de cette agence. Après avoir repris au premierjour de cette attaque terroriste (le16 janvier 2013) les informationsdiffusées par sa consœur, l’agencealgérienne APS (Algérie presse ser-vice), comme l’ont fait l’ensembledes autres médias, utilisé d’autressupports comme les sites de cer-tains journaux ou les télés privéesalgériennes, la MAP a par la suiteentamé la diffusion de son veninen mobilisant ses prétendus ex-perts, analystes et universitairesqui «se sont concurrencés et liguésles uns aux autres» pour nuire àl’Algérie, à son image de marqueet à son armée nationale et forcesde sécurité. Même les politiques al-gériens, «le régime» et autre n’ontpas été épargnés. Un petit détail la MAP écrivaitdans plusieurs dépêches, In Ami-nes au lieu d’In Amenas, je ne saispas d’où ils ont ramené ça ! Ainsi, le lendemain de l’attaque,soit le 17 janvier 2013, c’est unanalyste marocain, un certain Mo-hammed Benhammou qui déclareque «la prise d’otage à In Amenasest la preuve que les terroristessont «encore» présents et peuventencore frapper». Une vraie lapalissade ! Qui a ditque les terroristes ont disparus ? Cet analyste «zaama» universi-taire, chercheur en sciences poli-tiques et spécialiste des questionssécuritaires et des groupes terro-ristes dans les régions d’Afrique dunord et du Sahel (un titre aussi longqui donne le tournis) a, dans sadéclaration à la MAP, affirmé que«le groupe est intervenu avec descombattants qui sont sur le sol al-gérien (…) donc le phénomène duGSPC qui a été exporté dans larégion et qui a régionalisé le ter-rorisme algérien n’a pas été éradi-qué». Il ajoute que «cette page duterrorisme en Algérie qu’on pen-sait qu’elle était tournée semblemalheureusement ne l’avoir pasété complètement». Qui c’est qui a dit ou avancé quele terrorisme a été définitivementéradiqué en Algérie, ce n’est pasles valeureux hommes de l’ANP et

des forces combinées qui vous ledirons, eux qui sont au quotidienen train de traquer les terroristesdans les poches qu’ils conserventtoujours dans quelques maquis ducentre du pays (la Kabylie essen-tiellement), à l’est du pays (Khen-chela et Tébessa) et dans certai-nes autres régions ou ils sont enminorité et n’osent plus montrerleur nez, faute d’être éliminés. Le Benhammou va vers un autrescénario, celui du déplacement desgroupes terroristes du nord du Malijusqu’à In Amenas. Et là, il juge«très grave» la liberté de mouve-ment de ces groupes terroristesdans des régions ou «sont dissé-minées des base de l’armée algé-rienne, notamment dans la régionde Tamanrasset sans être repérés».A ce propos, il avancera que «noussommes dans une zone désertiquedifficilement contrôlable, ou il y aune absence totale de l’Etat, maisaussi dans une zone ou il y a unepopulation abandonnée à son pro-pre sort», «nous sommes aussiface à des politiques qui manquentde bonne gouvernance». Quel, cu-lot, quelle ingérence ! Bien sur après son fiel au sujetde cette attaque terroriste à Ti-guentourine, le chercheur (de pouxsur la tête d’un chauve) ripera sonanalyse, suivez mon regard, versTindouf. Et là, il vous dit que «lescamps de Tindouf aujourd’hui re-présentent un carrefour et un pointou les groupes extrémistes violentset les groupes criminels qui sontactifs dans la région se croisent».Il dira plus et pire que ça, mais cen’est pas la peine de vous ennuyeravec «son analyse». La MAP informera le jour mêmeses abonnés-lecteurs sur les réac-tions et les inquiétudes des diffé-rents pays dont les ressortissantsfigurent parmi les otages et quicherchent à avoir des informationssur ce qui se passe dans le champgazier d’In Amenas. Avant la fin du premier assautdes forces de l’ANP contre les ter-roristes à Tiguentourine, un autreuniversitaire de la MAP est «inter-venu» pour dire que «l’arsenal mi-litaire de l’Algérie n’est pas desti-né à la lutte contre le terrorismeet ne contribuera pas à la stabili-té». Et puis quoi encore, commedirait M. Abdelmalek Sellal !

La source de la MAP s’appelle Tajeddine El Houssaini, il est pro-

fesseur des relations internationa-les à l’université Mohammed V deRabat. Il est allé jusqu’à dire que«l’arsenal militaire accumulé parl’Algérie n’est pas destiné à la lut-te contre le terrorisme mais à sepréparer à d’éventuelles guerrestraditionnelles face à des arméesrégulières». Le cinglant démentiest venu des jeunes soldats algé-riens quelques heures après et ilsont éliminés, en un tour de main,les terroristes venus d’ailleurs,comme ils ont l’habitude de le fai-re là où danger terroriste se pré-sente (c’est l’armée algérienne quia vaincu le terrorisme ces derniè-res années et non des martiens).Quant à l’arsenal, c’est une autrehistoire. La stabilité en est uneautre aussi (no comment). Ce prof des RI vous dit mieux. Ilestime qu’en matière de dangermenaçant les ressortissants étran-gers que «la situation est d’autantplus préoccupante que les preneursd’otages considèrent l’Algérie com-me relais pour les opérations desforces occidentales dans la ré-gion». Il ajoute en affirmant quel’opération prise d’otages est «lapremière riposte» des groupes ex-trémistes à l’implication de l’Al-gérie dans la guerre du Mali. Et bien sur (pour la deuxième

fois), El Houssaini, lui aussi va àTindouf à travers les risques d’in-filtration par la frontière algérien-ne d’éléments d’Al Qaida ou desgroupes extrémistes. Et de trois ! La MAP rapporte le17 janvier 2013 qu’un autre expertaffirme que «l’Algérie est incapa-ble d’assumer un rôle sécuritairede premier plan sans une coordi-nation régionale». Lui, c’est Abdel-malek Alaoui, président de l’asso-ciation marocaine d’intelligenceéconomique qui a fait cette décla-ration et d’autres à la MAP. Il sou-ligne selon le rédacteur de la dé-pêche «qu’au regard de la situa-tion difficile qu’elle traverse, l’Al-gérie a besoin aujourd’hui de tou-te la solidarité de ses voisins afinqu’elle puisse assurer un maillageterritorial exhaustif sur des zonestrès vastes». Il préconise aussi,«une concertation sécuritaire en-tre les différentes forces de ren-seignement dans la région» et«une coordination de tous les ins-tants» pour lutter contre le fléaudu terrorisme.

Et ce Alaoui, va à l’invitation dela MAP à Tindouf en évoquant

la fuite des leaders d’AQMI vers lescamps de réfugiés, affirmant que«la plupart des spécialistes de larégion sont unanimes sur le fait queces camps sont devenus un terreaufertile pour la gestation du jihadis-me et du salafisme. Il ajoute mêmeque se nouent aujourd’hui «desliens entre les membres d’AQMI etles membres du Polisario». Je ne vais pas vous dire que laMAP a, au regard des développe-ments de l’attaque terroriste et dumaintien des otages entre leursmains, mis au devant toutes lesréactions des officiels américains,britanniques, japonais et j’en pas-se. Le bon et le moins bon, biensur ! Les pressions, la tension etles relations «tendues», tout pas-se par la MAP. Dans la même soirée du 17 jan-vier 2013, c’est encore un autreexpert qui se manifeste comme parenchantement. Ou la MAP est allétrouver tous ces gens-là ? Y-a-t-ilun tiroir à experts au niveau de cetagence maghrébine et arabe ? Il s’agit de Manar Slimi, prési-dent du centre maghrébin pour lesétudes sur la sécurité et l’analysedes politiques qui a affirmé que «laprise d’otages dans une région éco-nomique vitale sur le territoire al-gérien révèle au grand jour que lasécurité des frontières Sud et Sud-est du pays est bel et bien infil-trée». Il va plus loin jusqu’à direque «l’Algérie est dans l’incapacitéde contrôler ses propres frontiè-res et ne dispose d’aucun systèmesécuritaire préventif». Spécialistes des questions sécu-ritaires et géopolitiques, ce ManarSlimi remarque au sujet de la pri-se d’otages que «au moment ou leministre algérien de l’Intérieur aannoncé (…) qu’il excluait toutenégociation avec les groupes ter-roristes, l’on constate en mêmetemps que son pays manquait d’al-ternative pour faire face à la si-tuation». Qui vous a dit ça ? Et l’al-ternative, elle est venue d’où se-lon vous M. Slimi ?

Ce n’est pas la peine de vousparler d’autres turpitudes de ce

chercheur, je vous, non lui, nousemmène à … Tindouf. A ces yeux,«les évènements d’In Amenas con-firment les informations véhiculéespar les médias espagnols selon les-quelles les camps de Tindouf sontinfiltrés par AQMI». Là, la géopolitique en prend unbon coup de Manar qui constate que«ce qui se passe dans la région deTindouf jusqu’aux frontières algéro-

maliennes montre que la régionreste incontrôlable et ouverte auxmouvements terroristes». La MAP achève son informationque ce président de centre ma-ghrébin met en garde «contre lesrisques de contagion pour les paysvoisins dans le contexte de l’ap-proche sécuritaire unilatérale etinefficace adoptée par les autori-tés algériennes face au péril ter-roriste qui plane sur toute la zonesahélo-saharienne». Et là, on nesait pas si c’est Manar Slimi quiparle ou la MAP. Le lendemain, soit le 18 janvier2013, les agenciers sont allés foui-ner dans l’édition online d’un quo-tidien algérien pour nous rappor-ter cette fois-ci la déclaration d’unepolitologue algérienne sur les limi-tes de la sanctuarisation des fron-tières algériennes. Ce papier estaux antipodes des assertions desexperts et analystes marocains,mais la MAP ne l’a pas loupée pourpeu qu’il soit critique. En fouinant à travers la pressemondiale, la MAP va jusqu’à trou-ver que le Washington Post a écritau sujet de la prise d’otages, que«l’armée algérienne est sur la sel-lette» et que l’image de celle-ci «aété écornée». Il est également déniché pourl’occasion un éditorial d’un journalcanadien, Le Devoir, qui parle deBelmokhtar et de son implicationdans l’attaque d’In Amenas, et deson projet d’impliquer l’Algériedans la guerre au Mali. Il est aussitrouvé par la MAP, un jour plus tard(le 19 janvier 2013) un article duWashington Post qui parle de ten-sion dans les relations entre Algeret Washington en raison de «laposture réfractaire du gouverne-ment algérien à tout engagementmilitaire au Mali, visant à débar-rasser le partie nord de ce paysdes groupes terroristes qui y sé-vissent». Selon ce que rapporte laMAP, cet article fait le procès del’Algérie qui a «gâché la stratégieaméricaine dans la région». Lesinformations choisies par la MAP, lesheures qui ont suivies ont beaucoupplus trait aux préoccupations descapitales étrangères, aux revendi-cations et aux questions à l’adres-se de l’Algérie sur «les détails del’opération qui a conduit à la mortde ressortissants étrangers».

Deux jours sans expert, sansanalyste, cela fait beaucoup

pour la MAP qui revient avec quel-que chose sous la dent le 20 jan-vier 2013. Cette fois-ci c’est le di-recteur du centre marocain desétudes et recherches stratégiques,Tarik Tlaty, qui déclare à notreagence de presse du Maghreb Ara-be que «la présence de terroristesde différentes nationalités parmi legroupe auteur de l’attaque spec-taculaire suivie par la prise d’ota-ges massive sur le site gazier d’InAmenas (…) prouve que la régionest toujours menacée sur le plansécuritaire». Il dira à la MAP que «la régionpourrait être le théâtre de déve-loppements négatifs malheureuse-ment». Au sujet des différentesnationalités dans les groupes ter-roristes, ce chercheur qui se trou-vait à ce moment-là en Algérie, a«rappelé» que le Maroc n’a pas«cessé de mettre en garde contrel’aggravation de la situation sécu-ritaire dans cette zone». La MAP qui n’a pas omis defaire état de la position du RCD,parti algérien, face à l’attaqueterroriste et à la prise d’otages,a oublié les réactions des autrespartis algériens qui ont condamnéce qui s’est passé à Tiguentourineet qui ont salué la bravoure desforces de sécurité qui ont libéré

plus de 600 personnes dont desressortissants étrangers. La MAP fait le lendemain une lec-ture de l’article du Financial Timesqui parle de «menace sérieuse»qu’induira «la crise des otages»pour l’économie et la société algé-rienne. (…). Il est dans une autredépêche également «donné le mi-cro» à un chercheur britannique,spécialiste des questions politiqueset sécuritaires nord africaines etaussi professeur d’anthropologiequi parle de «l’instabilité de toutela région d’Afrique du nord et duSahel» par la faute de l’Algérie. Ondirait que cet article a été dicté ouécrit par je ne sais qui ? Suivezmon regard, je ne vise personne,surtout quand il parle du DRS. Le Financial Times a la côte chezla MAP qui guette les articles trai-tant de l’Algérie pour les offrir àses abonnés-lecteurs.

Et encore une fois, bienvenueaux analyses de chercheurs,

universitaires et analystes maro-cains. Ils sont encore une fois re-venus le 21 janvier 2013 sur le filde la MAP qui nous apprend queMohamed Gharbi, professeur desrelations internationales à l’univer-sité de Tanger qui affirme que «l’Al-gérie commet une erreur stratégi-que en tentant de jouer la cartedu leadership dans la région du Ma-ghreb». Quelle trouvaille pour cechercheur et pour la MAP ? Notre homme vous dira «qu’enoptant pour ce choix, Alger feintd’ignorer le rôle régional, continen-tal et international joué par le Ma-roc et reconnu par les grandespuissances occidentales, en parti-culier la France et les Etats-Unis». Ce Gharbi semble s’offusquer endéclarant que «l’Algérie aspire àdélivrer un message à la commu-nauté internationale, à leur tête laFrance et les Etats-Unis, selon le-quel elle se considère comme unpays concerné par les dimensionsdu conflit au Mali et par l’interven-tion de la France dans ce pays».Selon cet universitaire, la prised’otages dont a été le théâtre InAmenas «témoigne de l’incapacitéd’Alger de protéger ses frontièresmalgré les budgets colossaux mo-bilisés et consacrés au renfor-cement de son arsenal militaire. Un autre universitaire, Al HassanBoukentar, professeur de relationsinternationales à l’université Mo-hammed V-Agdal, a fait une autretrouvaille. Il pense et affirme que«la manière avec laquelle l’arméealgérienne est intervenue pour li-bérer les otages met à nu l’échecde l’approche sécuritaire adoptéepar Alger pour lutter contre le ter-rorisme». Et puis quoi encore ? Dequoi je me mêle (chkoun qallekchehal essaâ ya Si Mohamed).Il valoin le mec. A vous de juger ! Il adit que «la manière avec laquellel’armée algérienne est interférée asuscité la préoccupation des paysétrangers». Selon notre quidam deprofesseur ni le droit internationalni les droits de l’homme n’ont étérespectés dans la réplique donnéeaux tangos. Et puis quoi encore ?Fallait-il leur envoyer des croissantset des draps propres ?

Le Boukentar pense que l’usagede la force a conduit à un grand

nombre de victimes parmi les ota-ges ?! Ne sait-il pas que les ota-ges ont été tués à bout portant parles ravisseurs, ne sait-il pas quecertains sont morts du fait de l’ex-plosion des ceintures explosives ? Pour lui la lutte anti terroriste nedevrait pas se baser sur des ap-proches sécuritaires mais porter surdes approches de partenariat et decoopération auxquelles adhèrenttoutes les parties. Il semble mêmemettre en doute l’expertise algé-rienne acquise durant les années1990, ce que reconnaissent les amiset les ennemis dans ce domaineprécis. Il a poussé le bouchon plusloin en ayant l’outrecuidance de fai-re le procès de la gestion médiati-que de cette attaque terroriste.

Suite en page 8

L’affaire Tiguentourine ou l’affaire In Amenas, c’est selon, a fait couler beaucoupd’encre ou du moins fait claquer les touches des ordinateurs. La presse mondiale,

les amis, les ennemis et les soi-disant neutres sont allés à leurs commentaires,reprenant les informations officielles et officieuses qui leur parvenaient du lieu

de l’attaque terroriste, de la capitale algérienne, des capitales ayant des ressortissantsretenus en otage et des différents pays impliqués ou non dans cet évènement devenu

mondial et planétaire, le temps de l’attaque de la multinationale terroriste.

PPPPPar ar ar ar ar BACHIR BEN NADJIBACHIR BEN NADJIBACHIR BEN NADJIBACHIR BEN NADJIBACHIR BEN NADJI

Page 8: 31012013

Moins d’une semaine aprèsque les troupes françaises soient entrées en action

au Mali, une attaque spectaculai-re suivie d’une prise d’otage (plusde 800 personnes au total) avaitlieu sur le site gazier d’In Ame-nas, à quelques kilomètres seule-ment de la frontière libyenne. Laréponse d’Alger à cette crise d’uneampleur sans précédent était ra-pide et non moins efficace, utili-sant tous les moyens afin de neu-traliser les nombreux terroristesparticipant à cette opération. Au cours de cette prise d’otagessuivi de l’assaut des forces d’éli-tes algériennes, 37 étrangers etalgériens devaient mourir –la plu-part exécutés de sang-froid par lesterroristes- ainsi que de 29 des 32terroristes. A ce sujet, et commecela fut souligné par de nombreuxobservateurs et politiques, vul’ampleur de l’action terroriste, ilétait impossible pour ces mêmesforces d’élites de conduire cetteopération sans faire de victime. Suite à ce drame, Alger se re-trouva inévitablement sous lesprojecteurs des medias du mon-de entier, ceux-ci rappelant, sou-vent ironiquement, la position del’Algérie dans le conflit malien etsa préférence pour le dialogue po-litique. Les analystes et autres ex-perts auto-proclamés de l’Algérieémergeaient de toute part sur lesplateaux TV ainsi que dans lapresse écrite- tout comme ilsavaient soudainement apparu enjanvier 2011 suite à la chute deBen Ali en Tunisie- grossièrementet quasi-unanimement argumen-tant qu’il n’existait aucun lien en-tre la tragédie d’In Amenas et l’in-tervention militaire française auMali. Certains accusaient Alger demollesse et de nonchalance, al-lant même plus loin dans leursanalyses, mettant en doute la sin-cérité et la bonne volonté des al-gériens de combattre le terroris-me, les suspectant de machiavé-liques engagés dans une partieambigüe avec les terroristes. Dece fait, ils dressaient un parallèleentre la politique d’Alger et celled’Islamabad vis-à-vis des Tali-bans. Au hit-parade des plateauxtélévisés invitant nombreux de cesexperts, les chaînes françaisesaccèdent à la première marche dupodium même si d’autres chaînesétrangères ne sont pas en reste.De tels commentaires et analysesvide de sens doivent être discré-dités. En effet, de nos jours, beau-coup trop d’analystes et de pré-tendues experts manquant nonseulement de réelle expertise maisaussi sérieusement de modestie etd’humilité devant la complexité dudossier traité, présentent leurs ar-guments basés sur la partie émer-gente de l’iceberg, ignorant pathé-tiquement les racines profondes duproblème qu’ils analysent. La re-cherche de notoriété de la part debeaucoup d’entre eux combiné àla soif pour plus d’informationsémanant des lecteurs et autres té-léspectateurs finissent par produi-re des analyses superficielles quipour la plupart manquent le pointnévralgique du sujet. Le monde del’information n’est pas en reste. Aune époque où la délivrance rapi-de d’informations –du scoop ? - estle maître mot pour un hypothéti-que succès commercial, il restetrès peu de place pour l’investiga-tion à même d’informer sérieuse-ment les populations.

Concernant l’attaque d’In Amenas, deux paramètres symp-

tomatiques doivent être souli-gnés. Premièrement, les terroris-tes qui étaient lourdement armésont fait leurs emplettes en Libyequi est devenu depuis l’interven-tion militaire de l’OTAN, un mar-ché à ciel ouvert où toutes sortesd’armes est disponible. En outre,en sus des large sommes d’argent

Ces frères qui nousveulent du bien

Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 201308

In Amenas, l’Algérieet les experts géo-trouve-tout

PPPPPar Abdar Abdar Abdar Abdar AbdelkelkelkelkelkadadadadaderererererAbdAbdAbdAbdAbderrerrerrerrerrahmane *ahmane *ahmane *ahmane *ahmane *

provenant de diffèrent trafics dedrogues et autres produits illé-gaux, les terroristes d’AQMI sontprincipalement financés par l’ar-gent obtenu à travers les paie-ments des rançons, émanant en par-ticulier des états européens. Pareille-ment, il est urgent de questionnerle rôle ambigu du Qatar, désormaismembre de la francophonie et quifinance certains groupes terroris-tes au Mali tel que le MUJAO touten se présentant comme un alliéincontournable de l’occident, in-vestissant beaucoup en Europe, etnotamment en France.

Par ailleurs, il est maintenantlargement répandu qu’AQMI

est un groupe algérien trouvantses racines dans le GSPC. Cepen-dant, cet argument n’est qu’àdemi-vrai et à l’aune des récentsévénements en Algérie, il est im-portant de démolir ce mythe etcette propagande. En effet, alorsque les leaders d’AQMI sont bienalgériens –tout comme MokhtarBelmokhtar, le cerveau derrièrel’attaque d’In Amenas- les raci-nes de ces groupes terroristessont bien plus profondes et an-ciennes. Il est nécessaire de rap-peler que ces algériens faisaientpartie de ces freedom fighterspartis combattre l’ennemie russeet impie en Afghanistan. Ces Tali-bans, comme nous les connais-sons présentement, étaient finan-cés et entraînés par Washington,Ryad et Islamabad. A In Amenas,il a été établi que seul trois destrente-deux terroristes participantà l’attaque meurtrière étaient al-gériens. Aussi, nous ne pouvonssérieusement analyser et com-prendre ce fléau qu’est le terro-risme international que si nous in-corporons ces importants paramè-tres. Il est tout aussi crucial desouligner la lourde responsabilitéde ceux qui sont d’une manièreou d’une autre derrière la créationet le financement d’Al Qaeda, AQMIet des autres groupes terroristesqui sont maintenant bien implan-tée dans la région du sahel etd’Afrique du nord. Aussi, tenantcompte de ces éléments, il est pri-mordial d’être vigilant dans la sé-mantique utilisée, et ne pas tom-ber, comme c’est souvent le cas,dans le piège de l’emploi de ter-mes galvaudés mais savammentmartelés par certains –à la métho-de Coué- afin de faire passer leursmessages biaisés et nullement dé-nués d’intérêts personnels. A ce sujet, et contrairement àl’éditorial du Financial Times du18 janvier et de sa copie confor-me du quotidien français Le Mon-de du 19 janvier, le drame d’InAmenas est sans nul doute la con-séquence directe de la crise ma-lienne et de l’intervention mili-taire française. La situation hau-tement préoccupante au Mali estaussi en grande partie la résul-tante de l’intervention de l’OTANen Libye qui a facilité l’acquisi-tion d’armes de toutes sortesqui à son tour a accéléré l’ins-tabilité chronique de l’anciennerépublique soudanaise.

L’intervention militaire de Parisa indéniablement fait ses pre-

mières victimes collatérales: l’Al-gérie, sa population ainsi que lesnombreuses victimes étrangèresprésentes sur le site d’In Amenas.Nul doute que la France et le Maliportent une immense responsa-bilité sur l’attaque d’In Amenasmais aussi sur les prochains évè-nements violents qui se produi-ront très probablement au sahelet en Afrique du nord. Car ce quedémontre cette attaque est que

l’attitude va-t-en-guerre de Ba-mako et Paris aura de sévères etdramatiques conséquences dansles mois à venir –même avec lesupport de la MISMA- dans la ré-gion dans son ensemble mais quepar ailleurs, la Françafrique est vi-vante et demeure bel et bien an-crée en Afrique de l’ouest. Plus que jamais, cette triste atta-que ne doit influencer la positiond’Alger vis à vis du conflit malienet sa stratégie de non-interventionen dehors de ses frontières. Com-me l’histoire le démontre, combat-tre des forces asymétriques néces-site de la sagesse et une stratégiede long-terme bien planifiée.Aujourd’hui, il est clair que cetteintervention militaire française aété mal préparée (la question dufinancement de cette opérationn’est toujours pas réglée) alors quela décision de la France de s’em-barquer dans cette guerre indiqueque ce pays n’a pas la patiencerequise pour faire face à ce genred’enjeux stratégiques complexes.

Last but not least, ce que souli gne aussi et sans doute sur-

tout, la prise d’otages d’In Ame-nas –et plus largement, la crisemalienne- c’est que les autoritésalgériennes ne possèdent nulle-ment les moyens de communica-tions adaptés au 21ème siècle.Malgré la justesse de sa positionsur la question malienne, et mêmesi certaines chancelleries telle queWashington et l’envoyé spécial desNations-unis au Mali, RomanoProdi avaient fini par épouser lastratégie et l’approche d’Alger, iln’en demeure pas moins que l’Al-gérie peine beaucoup à faire pas-ser ses messages au reste du mon-de. Dans les milieux intellectuelset autres experts, rare sont ceuxqui prennent en considération lesmessages de la diplomatie algé-rienne dans leurs analyses. Pire,la plupart d’entre eux ne connais-se guère l’Algérie, sa sociologie etson histoire. Comme l’avait admisen direct un correspondant de laBBC lors de la prise d’otage d’InAmenas, «pour être franc, nousparlons de pays que personne, ily a quelques jours, n’aurait puplacer sur la carte».

A l’ère de la communication àoutrance, la plupart des gran-

des chaînes occidentales tellesque CNBC, France 24, Sky News,DW, Russia Today et bien d’autres–sans oublier le rôle d’Al Jazeera-ont leurs propres programmesdiffusés en langue arabe. Ces ca-naux de communication ne fontque reproduire les messages deleurs pendants anglais ou françaisafin de cibler, influencer voire for-mater l’opinion des populationsarabes. Il est donc urgent pourAlger de se doter de moyens decommunication et lobbying mo-dernes afin de véhiculer autre-ment sa politique au reste dumonde. Il est aberrant qu’en2013, l’Algérie n’est point de thinktank d’envergure internationalealors que tous les pays du mon-de, ou presque, en possède aumoins un. Comme l’avait dit unjour l’ancien secrétaire d’étataméricain, Henry Kissinger, lesrelations internationales sont toutd’abord une question d’intérêtsnationaux. Ce qui signifie aussiqu’il n’y a point de place pour lessentiments ou la compassion dansces joutes internationales haute-ment stratégiques.

*Chercheur au sein de la division dePrévention des Conflits et Analyses

des Risques (CPRA) de l’Institutd’études de sécurité (ISS), Addis

Abéba, Ethiopie

Le 11 janvier dernier, et suivant la demande expressede Bamako, Paris engageait une expédition militaire au

nord du Mali afin de libérer les deux-tiers du paystombés sous la coupe de groupes terroristes depuis

une année. En déclenchant cette offensive militaire, laFrance s’est aussi engagée dans un piège marécageux

dont nul ne peut à ce jour prédire l’issue finale.

Suite de la page 7

Et sur la question malienne, laMAP en a profité de la conjonc-ture, et s’en est allée à Bruxel-

les faire parler un expert belge, enl’occurrence Claude Moniquet qui estprésident et fondateur du centreeuropéen pour le renseignementstratégique et la sécurité lequel nousassène (c’est de bonne guerre) que«la crise malienne révèle les limitesdu calcul opportuniste et à courte vuede l’Algérie». Et lui aussi son regardest «dirigé» sur Tindouf, puisqu’il diraqu’«au Maghreb, l’Algérie entretientdes foyers de tension comme ellele fait avec le Polisario sur la ques-tion du Sahara. Et par rapport auxgroupes terroristes comme AQMI,elle essaie de se positionner vis-à-vis de l’occident comme étantle seul pays capable de régler lescrises». ET EN VOICI, EN VOILA !Le rédacteur de la MAP extrapoleraen avançant que «pour cet expertdans les questions du terrorisme, lecomportement des dirigeants algé-riens est dû à un double problème :son régime autoritaire et opaque etsa faillite économique et sociale». Etvlan sur la face de l’Algérie !!!

Ce Moniquet que la MAP est alléedénicher pour ses positions vio-

lentes vis-à-vis de l’Algérie «obser-vera» que notre pays «n’est pas qua-lifié à jouer le rôle de leader et demédiateur dans la région». Pour lui,«l’Algérie est en définitif un despays les plus bloqués de la ré-gion», c’est «un pays qui n’arrivepas avec la richesse dont il disposeà assurer le bien être de sa proprepopulation et à emprunter la voie dela démocratie ne peut pas aspirer àêtre leader dans la région». Et pafsur la face de l’Algérie. Cependant la MAP n’oublie pas dereproduire (le 21 janvier 2013 au-delà de minuit) le communiqué duministère des affaires étrangères duroyaume dans lequel il est expriméla solidarité du Maroc contre toutesles menaces sécuritaires et sa con-damnation du terrorisme sous tou-tes ses formes. Et contre «les atta-ques» de la MAP, c’est quel ministè-re qui doit exprimer sa… compassion.Le 22 janvier 2013, la MAP nous as-somme avec deux experts. Le premier, un expert en mouve-ments islamistes du nom de Moha-med Dharif, également professeur desciences politiques à l’université deMohammedia, qui «estime» que«l’idéologie sécuritaire algérienneadopte la même logique que celle desextrémistes et ne prête aucun inté-rêt à la vie des otages», ceci pour cequi est de la gestion de la crise desotages à In Amenas par les autori-tés algériennes. Pour lui, les sécuri-taires algériens utilisent une violen-ce plus accrue que celle des terro-ristes du fait qu’ils aient refusé tou-te négociation et laissé participer unquelconque Etat étranger «à la ges-tion de la question sécuritaire inter-ne». Et puis quoi encore ? (dixit M.Abdelmalek Sellal, Premier ministrede la RADP).

Le deuxième, c’est Jawad Kerdou di, un expert lui aussi et prési-

dent de l’institut marocain des re-lations internationales qui décla-re à la MAP que «la prise d’otagesd’In Amenas aura un effet négatifsur les investissements en Algé-rie», que «le risque sécuritairesera désormais présent chez lesinvestisseurs étrangers en Algérieou ceux souhaitant investir dans cepays». Marhba Sidi, wakha ! Ce Jawad reproche à l’Algérie labrutalité de l’intervention qui a per-mis de libérer les otages. Rien quecela ! Mais la meilleure je vous ladonne en prime : M. Kerdoudi, a«dans le contexte de la crise au Maliet la recrudescence du risque terro-riste dans la région du Sahel, plaidépour une alliance maroco-algérien-ne pour lutter contre le fléau du ter-rorisme». Aywaywa ! Enfin, la MAP se fait porte-parolede beaucoup de pays dont l’Austra-lie qui s’inquiète pour la sécurité deses ressortissants travaillant dans le

secteur minier. Les chercheurs-ex-perts ou rédacteurs-militants de laMAP ont fouiné et trouvé le 22 jan-vier 2013 un article sur le Newsweek/Daily Beast de Washington qui évo-que la crise malienne en relevant que«l’Algérie se trouve désormais dosau mur après l’opération de prised’otages dans le complexe gazier d’InAmenas, et devra se départir de saposture réfractaire à toute participa-tion dans les efforts visant à débar-rasser le Mali des groupes terroris-tes qui y sévissent». Rien que cela.

Le Newsweek/Daily Beast a, selon la MAP, intitulé son édito «la

poudrière algérienne» veut que l’ar-mée algérienne s’implique plus dansla lutte contre AQMI. Il est aussi, in-dique la MAP, comparé l’Algérie à«une poudrière démographique»,observé que les ressources des hy-drocarbures ne génèrent qu’un nom-bre limité d’emplois, et que «le sec-teur touristique tarde à prendre sonessor à cause de l’insécurité et durefus du régime à ouvrir le pays auxétrangers». La MAP sait choisir lesplus … beaux extraits de cet édito etdes différents autres articles de lapresse mondiale. Il en est ainsi dece qu’a publié mardi dernier (22 jan-vier 2013) le quotidien d’expressionarabe «Al Arab» qui parait à Londreset qui pense que «l’attaque d’In Ame-nas dévoile l’échec de l’approche al-gérienne en matière de lutte anti-terroriste». Et de le citer quand il ditque «cet échec devra amener l’Al-gérie à payer cash plusieurs de sespositions et approches».La MAP qui a trouvé que ce journalsouligne que le bilan de l’interven-tion des forces armées a été sanc-tionné par un lourd bilan (?). Nos«amis» rapportent ce qu’a écrit TheGuardian le 23 janvier 2013 surtoutqu’il est dit que «l’attaque d’In Ame-nas vient témoigner de l’impassepolitique dans laquelle l’Algérie setrouve piégé». la MAP ne rate riende ce qui se dit sur l’Algérie tant enarabe, en anglais ou en français.

Cette agence qui a fait une fixation sur In Amenas est même

allée s’entretenir et interviewer unexpert français, le professeur Char-les Saint-Prot, directeur de l’obser-vatoire d’études géopolitiques qui«affirme» que «l’opération d’In Ame-nas a bien écorné l’image de l’Algé-rie prétendue championne de la lut-te anti terroriste». Cet expert a étéquestionné sur tout ce qui a trait ànotre pays et ce qui tourne autourdu Mali, mais lui aussi plonge surTindouf en plaidant «pour une vueglobale des problèmes de sécurité auSahara et au Sahel» et souhaite«qu’il faut cesser de fermer les yeuxsur le double jeu de ceux qui affir-ment être contre le terrorisme etsponsorisent parallèlement des grou-pes d’activistes liés aux narcotrafi-quants comme le Polisario». Il est même rapporté que l’Italiedéconseille à ses ressortissants dese rendre dans les zones limitrophesalgériennes limitrophes du Mali, etque l’Espagne réitère ses recomman-dations à ses ressortissants d’éviterde se rendre aux camps de Tindoufsuite … à l’attaque d’In Amenas.Dans toutes ces analyses et experti-ses, rien n’a été laissé au hasard, nile sécuritaire, ni le militaire, ni lepolitique, ni l’économie.

La MAP a au nom du professionnalisme et de la … liberté d’expres-

sion, de la démocratie aussi et detout, mobilisé et ratissé large (et peutêtre payé cher) pour trouver desgens qui cassent du sucre sur l’Algé-rie sœur … en des moments diffici-les. Et là il n’y a pas eu de maro-cains otages ni victimes. Et s’il y enavait eu qu’aurait fait la MAP, ce n’estpas la peine d’imaginer. Le comble dans tout cela, figurez-vous bien que la MAP et ses expertsont parlé de tout le monde, d’Aqmiet des autres groupes terroristes,mais n’ont pas soufflé un mot sur leMUJAO. Allez savoir pourquoi, un deces jours la MAP nous le dira certai-nement. Attendons pour voir.

B. B. N.

Page 9: 31012013

09Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Vous l’aurez certainement re-marqué, nos édiles et autresparlementaires une fois élus,

arrivent même à oublier leurs pro-messes de campagne notammentcelles consistant à rendre comptede leurs actions et des objectifs vi-sant l’amélioration des conditionsde vie des citoyens. La communication n’étant pasleur point fort, ils laissent leurs ad-ministrés dans le désarroi, pous-sant même certains d’entre eux, àpublier des lettres ouvertes ets’adresser en dernier ressort, aupremier magistrat du pays pour lerèglement de problèmes basiques,à solution locale. Là, n’est pourtantpas le propos, car présentement,j’ai envie de pousser « un coup degueule ». Il concerne quelques pro-fesseurs d’université ou du moinsune petite minorité d’entre eux, enquête de « starisation ». Ces gens là veulent à tout prixpasser à la télé, parler à la radio etse faire appeler « khabir »,« moukhtass fi echououne kadaoua kada » ou « bahit acadimi »,c’est-à-dire expert, en tout et enrien, en somme.

QUI SONT-ILS ?COMBIEN SONT-ILS ?Des experts de salon, disons-le sans ambages, une petitepoignée située loin de la réa-

lité et qui se font passer pour desstratèges aux lieux et places descompétences avérées, celles qui ontcôtoyé le monde extérieur et ac-quis ainsi, de solides connaissan-ces et des expériences potentiellesbénéfiques.Défenseurs de portes ouvertes,adeptes de la langue de bois, cesaspirants-experts-économistes-po-litologues, en herbe, ne manquentpas d’air, si l’on en juge par leur

Faites-les taire, monsieur le MinistrePPPPPar Chérif Aliar Chérif Aliar Chérif Aliar Chérif Aliar Chérif Ali N’est-il pas admis, amis lecteurs, que nos responsables, très peu loquaces, ne

communiquent guère. Sinon très peu, ou alors très mal. Et quand ils le font, c’esttoujours en réaction, par rapport à tel ou tel événement, ce qui est de nature à corser

davantage « l’affaire». Il en est de même de nos élus, qui ne se soucient guèred’informer ceux qui leur ont conféré mandat.

niveau d’audace. En effet, alorsqu’ils n’ont pas vocation à le faire,ils n’hésitent jamais à donner leuravis, franco de port, face à la ca-méra, ou pour peu qu’on leur ten-de un micro. Généralement, ilsmanquent d’informations les plusélémentaires et les plus utiles àl’élaboration d’une vision claire dessujets qu’ils abordent. Ils ne dis-posent d’aucun élément pour enfaire l’évaluation. Qu’à cela ne tien-ne, nos experts traitent tous les su-jets, de manière désinvolte, aveccette facilité déconcertante qui siedaux ingénus. Parmi eux, il y a ceuxqui développent un commentaireteinté de chauvinisme étroit et sedisent nationalistes. D’autres, estampillés idéologi-quement, n’hésitent pas à défen-dre des thèses portées par des fon-damentalistes notamment, quandil s’agit d’évoquer le sujet de la con-dition féminine. Tel que distillé, leur avis et c’estlà que réside le danger, peut êtreperçu comme le sentiment prédo-minant dans notre pays voiremême, comme la position officiel-le. A ce sujet, gardons toujours àl’esprit, que ces gens là, heureuse-ment minoritaires, interviennentsouvent en direct sur les ondes ra-dios et les canaux de télévisionsétrangères, et l’impact de ce qu’ilsavancent, comme analyses , affir-mations, ou éléments de langageredondants, se paye cash. D’ailleurs beaucoup de chaînessatellitaires s’arrachent ces expertsde pacotille, dans l’espoir de fairedu « buzz ». Au diable donc, la vérité ou lafiabilité des faits ou des chiffres

avancés, ce qui importe pour cesmédias, c’est leur intérêt et celuide leurs sponsors. Je vous laisse imaginer, amis lec-teurs, les dommages collatérauxinduits par ces « mouhalilines sya-ciyines » sur la crédibilité du modede communication de :

Nos institutions. Notre classe politique

en général. Nos intellectuels. Notre université.

En effet, quelque part, ils oc-cupent de manière volontariste,le vide laissé en la matière, parceux qui sont sensés prendre encharge la communication, quellesoit officielle ou qu’elle participede l’avis social, économique et/ou scientifique. Ces « douktours » cherchent enfait à se distinguer par une posturedifférente, mais néanmoins « inté-ressée », de l’ensemble des profes-seurs, beaucoup plus préoccupéspar le suivi de leurs chaires et l’ave-nir de leurs étudiants. Ces derniersd’ailleurs ne se sont pas trompéspour dire, avec beaucoup de rete-nue, que ces professeurs gagne-raient à se limiter à enseigner, plusou moins correctement, le modulepour lequel ils sont payés.A propos de rémunération juste-ment, l’intervention de « ces ex-perts » se fait-elle à titre onéreux ?Perçoivent-ils des jetons ?Sont-ils mandatés pour interveniren cette qualité ? et par qui éven-tuellement ?Sont-ils connus par leurs publica-tions ou des livres qu’ils auraientécrits et qui les conforteraient dansce statut d’expert ?

Engagent-ils directement ou indi-rectement l’université dont ils dé-pendent ?Autant de questionnements qu’onest en droit de se poser et d’adres-ser en même temps à leur tutelle,pour lui demander :

De les inviter pourle moins, à faire montrede plus de retenue,compte-tenu de la gravité dessujets abordés. D’élever, conséquemment,

le niveau de leur prestation.Car , ce que l’on a retenu de leursinterventions passées, outre la lan-gue de bois, c’est l’indigence du dis-cours développé, tenant de la discus-sion de bureau ou de quartier, entrepotes et collègues, où les mots fu-sent comme une logorrhée. Au mieux,comme je l’ai affirmé précédemment,ils reprennent « des éléments de lan-gage » avancés éculés, redondants,galvaudés, qui ne font pas avancer le« schmilblick ».

MAIS POURQUOIPERSISTENT-ILSALORS À : Faire des interventions très

minimalistes, comme cellesque font les personnes à courtd’idées. Se confondre en conjectures

sur des thèmes divers, sans élé-ments en main,pour en faire l’évaluation. Parler de choix stratégiques

et sécuritaires, indûment.La réponse est simple: C’est poursortir de leur anonymat, apparai-tre à la télévision, épater leur fa-mille et accessoirement se mani-fester auprès « de qui de droit »,

sait-on jamais. Oui mais nous, ona rien à faire de leur égo. Car, leschoses étant aujourd’hui ce qu’el-les sont, c’est-à-dire très graves,et l’attaque d’In Amenas en est l’il-lustration, il n’est plus tolérable delaisser n’importe quel discoureur,intervenir sur une quelconque chaî-ne et semer la confusion. A fortioriune chaîne de télé arabe, celle parexemple « qui nous veut du bien ».Celle qui n’a de cesse de vouloirs’installer chez nous. Celle qui ex-celle dans l’art de s’attacher lesservices de ce type de « khabir »,« moukhtass fi echououne kadaoua kada » ou « bahit acadimi ». Celle qui se fait très justementrecaler à chaque fois, eu égard, àses visées anti-Algériennes et sesvelléités d’exportation de révolu-tion. De ce qui précède il ne nousreste qu’à organiser d’ores-et-déjànotre défense, dans cette guerreannoncée de la communication, encommençant à demander poliment,à Monsieur Harraoubia, de nousdélivrer de « ces experts » :

FAITES-LES TAIRE,MONSIEURLE MINISTRE ! A défaut, si l’on doit se con-former à la liberté d’expres-

sion telle que consacrée dans no-tre pays, libre à eux d’aller pérorersur tous les plateaux, à condition :«qu’ils précisent avant tout propos,qu’ils n’engagent que leur petitepersonne et que leur «expertise»ne reflète aucunement la positionofficielle de l’Algérie». Encoremoins celle du citoyen lambda quiest, quoiqu’en pense ceux qui sesont arrogés son tutorat, capabled’avoir sa propre opinion sur denombreuses questions engageantson avenir. Et beaucoup de ceux« qui se sont essayés à la politiquelors de ces derniers scrutins » ensavent quelque chose.

La maladie est donc multiple chez l’en-fant algérien pauvre et cancéreux. Lasanté en Algérie c’est du Val de Grace

au coup de grâce, tout le monde fait avec,du mektoub doublement « gracié ». Certesla priorité aujourd’hui n’est pas aux mala-des abandonnés à leur sort mais au gaz deschiste et à aux avions françaises survolantle territoire national. A part quelques bre-bis galeuses comme le professeur KamelBouzidi (2) : « nos cancéreux méritent bienune opération « Oum Dorman »…leur trai-tement passerait bien avant une énième « vil-le capitale de la culture arabe »…le transfertde 20000 malades est possible dans la me-sure où 40000 hadjs sont transportés cha-que année etc. etc. » Ce toubib-martien oublie que les moyensd’un Etat ne font pas forcement sa volonté. Quise souvient de son confrère qui avait lancé uncri de détresse il y a quelques années au sujetde ces nouveau-nés privés de vaccins et unedécennie plus tôt, un autre médecin prédisantune bombe nommé sida. C’est vrai qu’on acomplètement oublié cette maladie tabou et sil’explosion a eu lieu, le truc est tout trouvé : lesstatistiques qui fâchent n’existent pas. MonsieurBouzidi comme tous les « Zorros » qui se comp-tent sur les doigts d’une seule main finiront parse taire de gré ou de force et rejoindre le trou-peau. Car que valent ces milliers de cancéreux,rien, sociologiquement parlant c’est du vent.Lorsqu’on sait qu’un malade chez nous a, aumoins, 10 membres dans son proche entoura-ge familial, 200000 personnes dans la rue aprèsl’effervescence du printemps arabe aurait faitbasculer la balance. Mais l’Algérie, c’est l’exception qui ne confir-me aucune règle. Avant de prendre le pouvoir,les islamistes égyptiens avaient construit pasmoins de 40 hôpitaux pour les pauvres ; Kad-hafi avait doté les hôpitaux de Benghazi, la villequi a causé sa perte, de médecins français etd’infermières de l’Europe de l’Est ; en Tunisie, ilsuffit de constater que les millions de touristesqui viennent passer leurs vacances ne craignentpas de tomber malade et que dire de Cuba misehors-jeu des Nations depuis plus d’un demi-siè-

Santé, les parrains croque-morts

cle et qui s’offre le luxe de soigner le cancer duPrésident du Venezuela ? Chez nous le cancerexplose à cause de la malbouffe de la pollu-tion de la mal-vie mais avec un dénomina-teur commun, la corruption. La prise en char-ge d’un cancéreux coûte cher et nos déci-deurs ont décidé une fois pour toute que lemeilleur traitement donné au citoyen x c’estde le laisser mourir dans son lit et de profi-ter de sa mort. Partout les mêmes causesaccouchent des mêmes maux et les ethno-logues l’affirment tous les peuples se valentdans leur comportement. Si les chosesavaient évolué normalement, les Algériensn’auraient jamais connu le terrorisme carpour transformer des milliers de jeunes entueurs en série il faut vraiment avoir toutbousillé tout pourri dans les institutions pha-res d’un pays : la santé et l’école. La corrup-tion dans le domaine de la santé se traduitautomatiquement par des morts surtout celledes plus vulnérables : les bébés les enfantsles femmes enceintes les handicapés lesvieux. Mais malheureusement c’est là où elleest la plus rentable car pour tout être hu-main, la santé n’a pas de prix. Pour se soi-gner les gens n’hésitent devant aucun sacri-fice. Là où le serment d’Hippocrate est cen-sé régner, il n’y a pas seulement des dépas-sements d’honoraires des prestations quiruinent le patient le transforme en mendiantle condamne à mourir faute de flous par mil-lions de centimes. Ajoutant la bête, les par-rains de l’horreur, des vampires qui ont dé-truit le système de santé algérien. Dans sonlivre sur la corruption(3) chapitre la mafiade la santé, le médecin-journaliste DjillaliHadjadj écrit : «…le code de la santé estmodifié en février 1988, autorisant l’ouver-ture de cliniques privées, au moment où laSécurité sociale commence à battre de l’aileet alors que le pouvoir d’achat des Algérienss’effondre. L’année 1990 est le début de lareprise des épidémies et des obstacles à l’ac-cès aux soins. La libération de l’économiebouleverse le système de soins : la logiquemarchande introduit la notion du profit tousazimuts, tant au niveau de l’offre de soinsque du médicament et des équipements mé-dicaux. Cela se traduit en l’espace de quel-

ques années seulement, de 1994 à 1998, parla détérioration des indicateurs de santé debase et l’apparition d’importantes inégalitéssociales...C’est dans ce contexte que les ré-seaux de la corruption ont tissé leur toile…nereculèrent devant rien… « encouragés » parles multiples complicités dont ils disposentdans les rouages de l’Etat. »Il évoque l’af-faire des scanners, 40 millions de francsgaspillés alors que des enfants et adultesmourraient faute de vaccins contre la diph-térie la rougeole. Il parle aussi de la corrup-tion dans les hôpitaux « Comme les chefsagissaient en toute impunité, les vols se gé-néralisaient dans les hôpitaux. Même les pro-duits alimentaires destinés aux malades dis-paraissaient… Dans des situations pareilles, il est im-possible que s’établisse une relation d’auto-rité. Tout le monde se tient par labarbichette…Ces directeurs brassent, bon anmal an, des dizaines de milliards decentimes…Sur prés de 2000 cadres du sec-teur public en détention provisoire à la suitede la « campagne officielle de lutte contrela corruption» menée par le gouvernementalgérien de 1996 à 1998, il n’y a pas un di-recteur d’hôpital.» Il parle des détourne-ments plus lourds comme les équipements,le scandale du NIPA( nouvel institut Pasteur)dans le but de produire sérums et vaccins,1,2 milliards de francs partis en fumée sansoublier le trafic du médicament qui rapporteà la mafia une manne annuelle de près de500 millions de dollars alors que de nom-breuses études faites par l’OMS et des spé-cialistes célèbres, ont démontré qu’avec 200millions de dollars et une politique pharma-ceutique fiable, l’Algérie pourrait satisfairepleinement ses besoins. Hadjadj ajoute quel’Algérie est le seul pays au monde qui né-gocie pas le prix des produits pharmaceuti-ques mais on le rassure maintenant elle afait des progrès. Elle a appris à marchanderpuisqu’il lui arrive d’acheter à petits prix desmédicaments pour les brûler par tonnes etpour cause, périmés à peine déchargés. Adéfaut de servir à guérir ils polluent à mer-veille au grand bonheur de la mafia-santé.Ajoutons à cette liste loin d’être exhaustiveles aides de l’Unicef l’OMS etc. qui n’ont ja-mais profité aux malades. Djillali affirme quemême quand les caisses d’un hôpital sontvides, certains malins détournent à crédit.Nous sommes en ce début de l’année 2013,

l’Etat n’a aucune dette elle prête au FMI, unFMI qui sans honte demande de l’argent àun pays mis à l’index dans tous les classe-ments internationaux. Et l’habitude aidant,on ne s’étonne plus d’enterrer à la pelle noscancéreux nos cardiaques nos diabétiquesnos handicapés nos malades mentaux nosmalades épidémiques, de batailler pour vac-ciner nos enfants, de prier toujours prier unciel désespérément silencieux. GermaineTillion en visitant un village des Aurès en1936 raconte une société « équilibrée et heu-reuse dans sa tranquillité ancestrale ». Avanttoute œuvre civilisatrice coloniale avant touteœuvre révolutionnaire des frères et le mira-ge de l’or noir, le douar de nos ancêtres sesuffisait à lui-même avec ses marabouts sestalebs ses guérisseurs malgré le paludismele typhus la famine, des maux en sommenaturels. Aujourd’hui la baraka ancienne adisparu avec ses plantes médicinales ses tou-bibs bio et on ne voit pas la couleur de larente mirifique du pétrole. Existe-t-elle vrai-ment ? N’a-t-elle pas disparue éparpillée dansdes numéros de comptes spéciaux avec lacomplicité d’escrocs étrangers ? Qui peutnous répondre ? Ces guignols qui viennentselon l’humeur le climat du moment nousânonner pour la millième fois à travers leursmedias leurs sempiternelles promesses qu’ilssavent ne jamais tenir face à une masse quipèse zéro face à leurs intérêts ? Est-ce cesquelques voix qui se lèvent dans la presse,facebook… sensibilisées par le désespoir d’unpeuple piégé tel un animal blessé par lefusil d’un psychopathe. Freud affirme : « Ala fin on doit commencer à aimer pour nepas tomber malade. »En 62, on a commen-cé à les aimer et on a fini malade vomissantamour et haine. Ils partiront un jour quandil n’y a plus rien à gratter plus de goutte desang à happer immensément riches pourplusieurs générations mais complètementfous (puisqu’ils sont déjà atteints) condam-nés à aller d’un bunker à un autre ici etailleurs. « Je ne sais pas ce que peut êtrela conscience d’une canaille, mais je sais cequ’est la conscience d’un honnête homme :c’est effrayant. »

(1)Eugène O’Neill(Brouillard)(2)Liberté 15/01/2013(M.H.)(3)Corruption et Démocratie en Algérie,nouvelle édition ( Djillali Hadjadj)(4) Abel Hermant (Le Bourgeois)

« L’enfant était malade dès sa naissance, frappé d’une maladiehéréditaire dont seulement se débarrasser les hommes

les plus vitaux ; je veux dire la pauvreté, la plus mortelleet la plus impérieuse des maladies. »(1)

PPPPPar MIMI MAar MIMI MAar MIMI MAar MIMI MAar MIMI MASSIVSSIVSSIVSSIVSSIVAAAAA

Page 10: 31012013

COMMUNICATION10 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

A / Pour sa Direction Finances et Contrôle de Gestion :1 Chef de Département Finances

o Mission : mise en place du département finance, suivre les mouvementsfinanciers locaux et avec l'étranger, gestion prévisionnelle de la trésorerie,établissement des budgets et des rapports financiers.1 Cadre Financier

o Mission : gestion des opérations financières courantes réalisées avec l'étranger.1 Contrôleur de gestion

o Mission : l'élaboration des budgets analytiques et la tenue de la CAEainsi que le reporting.

Profil souhaité :Licence en Sciences Financières ou titre équivalent.Expérience 5-10 ans : dans un poste équivalent de préférencedans un milieu industriel.Langue : Français et anglais souhaité.Bonne connaissance du SCF. Cadres comptables :

o Mission : traitement comptable des opérations d'engagementet de trésorerie et élaboration des états financiers. 1 Comptable fiscaliste

o Mission : Gestion du dossier fiscal de la société.Profil souhaité :

CMTC et CED ou titre équivalent.Expérience souhaitée 5-10 ans : dans un poste équivalent de préférencedans un milieu industriel.Bonne maîtrise du SCF 1 Caissier

o Mission : Gestion de la caisse et tenue des livres de suivis.Profil souhaité :

CAP comptabilité ou titre équivalent.Expérience souhaitée 5-10 ans : dans un poste équivalent.Pour les postes du Groupe A envoyer CV à : [email protected]

B / Pour sa Direction des Approvisionnements et de la Gestion des Stocks 1 Chef de Département Gestion des Stocks

o Mission : gestion des magasins des PR, MP et autres produitsconsommables.Tenue de la comptabilité matière dans un système de gestion intégré. 1 Chef de Département Approvisionnements & procurement :

o Mission : approvisionnements de la société en PR,MP, autres produitsconsommables et satisfaction de ses besoins en matière de prestationde services liées à la production et à la maintenance d'origine localeet/ou étrangère (Importations)

Profil Souhaité :Ingénieur en mécanique, électricité ou titre équivalent

Expérience 5-10 ans en : maintenance industrielle et/ou électrique,approvisionnement et/ou gestion des stocks de PR, et autres matièreset fournitures de production.Langue : Français et Anglais.

Pour les postes du groupe B : Transmettre le CV à : [email protected] / Pour sa Direction Commerciale

1 Chef de Département des Ventes :o Mission : Ventes, facturations et encaissements des créances.

Veille commerciale.Profil Souhaité :

Licence en Sciences Commerciales ou titre équivalentExpérience 5-10 ans dans un poste similaire acquise au seind'une entreprise industrielle

Pour les postes du groupe C : Transmettre le CV à : [email protected] / Pour sa Direction des Ressources Humaines :

1 Chef de Département Œuvres Socialeso Mission : gestion de la base vie, cantine, CMS, assistance sociale. 1 Cadre Administratif

o Mission: gestion du personnel conformément aux lois et règlements envigueur régissant les droits et obligations des travailleurs ainsi que ceux relatifsaux avantages accordés à l'employeur dans le cadre de la promotionde l'emploi en Algérie. 1 Gestionnaire Paie

o Mission: calcul de la paie, élaboration des déclarations sociales et tenuedu livre de paie.

Profil Souhaité :Licence en Sciences Sociales + Formation en GRH ou titre équivalentExpérience 3-5 ans dans un poste similaire et maitrisant la législation sociale 1 Agent Relex 4 Pompiers 2 Infirmiers (ères) diplômés (ées) 1 Gestionnaire cantine et base-vie. 2 Cuisiniers (ères) diplômés (ées)

Profil souhaité :Formation dans la filière.Expérience 3-5 ans dans un poste similaire. Interprètes - Traducteurs (Arabe/Turc) Interprètes - Traducteurs (Français / Turc)

Profil souhaité :Expérience 3-5 ans dans un poste similaire.Pour les poste du groupe D : Transmettre le CV à : [email protected]

NB : Age des candidats entre 30 et 35 ans. Connaissance du système SAP fortement appréciée.

Multinationale dans la wilaya d’Oran, opérant dans l’industrielourde recrute dans le cadre de son implantation

Page 11: 31012013

11Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

PPPPPar M’Hamed ABACIar M’Hamed ABACIar M’Hamed ABACIar M’Hamed ABACIar M’Hamed ABACI

Ceci appelle évidemment àun renouveau de la ré-flexion critique constructi-

ve qui revêt un caractère capitalpour l’avenir du développementde notre football national .Et c’estlà que s’inscrit notre modeste con-tribution que nous considérons uncri du cœur tant elle se veut abor-der un sujet hautement sensiblenotamment, le football qui est lecœur de la vie de la société etaussi le centre nerveux de lajeunesse, un support clé de civi-lisation et de progrès. Mais forceest de constater aujourd’hui, lapratique du football profession-nel n’a pu être appréhendée dansson vrai contexte notammentsans avoir donné lieu à une assi-se d’une vraie réforme, c’est laraison primordiale qui permetd’expliciter l’échec du profes-sionnalisme en Algérie et par voiede conséquence la faillite du foot-ball algérien. Et par conséquentl’ensemble des clubs sportifs pro-fessionnels se trouve aujourd’huiau cœur d’une brûlante crisemultiforme et pose, trois problé-matiques importantes et com-plexes. En tout premier lieu, sonapplication qui est restée jus-que-là dans la forme et confusedans le modèle dit sport ama-teur dont notamment l’esprit etla culture du bénévolat persis-tant. En second lieu, le finance-ment des clubs sportifs profes-sionnels qui est au centre decette crise agitant fortement etmis ces derniers dans une ins-tabilité chronique face à unegestion incohérente avec pourrésultat les dérives du laisser-faire et la violence dans nos sta-des. Alors que leurs ressourcesfinancières s’avèrent importan-tes et provenant principalementdes collectivités locales, spon-sors, des transferts de joueurs,droits de retransmission TV,spectacle, publicité et diversapports qu’ i ls reçoivent del’Etat, de la FAF, des bailleursde fonds... A pouvoir faire beau-coup de choses pour réussir leprofessionnalisme en Algérie etassurer leur autofinancement,leur indépendance financière etpar voie de conséquence àmieux encore ancrer leur déve-loppement professionnel et pro-duire de grands joueurs à notreéquipe nationale. En troisièmelieu, leur rôle est moins ouvertet moins intégré comme étantà la fois acteurs sportifs et chefsd’entreprise privilégiant lesmarchés de l’économie et de lafinance. Mais en réalité, tout por-te à croire aujourd’hui que, l’ons’éloigne des objectifs du profes-sionnalisme notamment lorsquel’on évoque les problèmes desclubs sportifs professionnels onprivilégie des aides et subven-tions, un mode de financementdevenu l’une des solutions parexcellence sans approches de dé-veloppement qui reposent sur lesconditions et les critères du pro-fessionnalisme. C’est dire nosclubs assurent juste un cham-pionnat notamment football etfric, malgré ce mode en questionest demeuré inefficace et n’a pasréussi à développer la profession-nalisation des clubs, ni à géné-rer de la croissance dans l’éco-nomie des clubs, plus importantencore peu de joueurs locaux ontpu émerger en équipe nationaleet enfin, la majorité des joueursne répondent pas aux critères dela performance. Il est aujourd’huifondamental d’œuvrer à imposerdes règles de saine gestion, carl’aspect relatif à la gestion et àl’usage de l’argent public desti-né à ces derniers impose leur

rentabilité, leur contrôle rigou-reux et la publication des comp-tes sociaux (bilan et compte derésultat) dans deux journaux aumoins à grand tirage pour unegestion saine des finances et unebonne économie du sport quis’avère incontournable dans leprocessus des réformes écono-miques de notre pays. Car la construction d’un paysdéveloppé s ’apparente surl ’émergence de l ’économie,des sciences et des valeurs hu-maines qui feront sans doutele génie de notre développe-ment sport i f nécessaire etindispensable. Rappelons dans ce contexte,très peu de clubs professionnelsont pu émerger en conformité dunouveau contexte juridico écono-mique et sportif qui relèvent dé-sormais du droit privé (code ducommerce et code civil). Ils sontconsidérés comme étant des so-ciétés commerciales ayant la per-sonnalité juridique du statut depersonnalité morale soumisesaux dispositions du code de com-merce et se fondent sur la sépa-ration entre le droit de proprié-té- droit de gestion (manage-ment)- droit d’administration(conseil d’administration) - droitde contrôle légal(commissariataux comptes).Par conséquent, ilsdeviennent un sujet commercial,fiscal, parafiscal et financière-ment autonomes. Alors que, Jus-qu’à aujourd’hui, les clubs spor-tifs professionnels restent dansla bataille du championnat no-tamment, continuent à fonction-ner selon l’ancien modèle ditsport amateur conçu à la chargeet aux seuls moyens de l’Etat.Cela aux dépens des objectifs duprofessionnalisme qui est unequestion par laquelle évolue ledéveloppement du football au ni-veau international, voire des ac-tivités économiques et commer-ciales garantissant la pérennitéet la viabilité financière des clubssportifs professionnels. Effective-ment, le professionnalisme est unacte d’investissement et un ins-trument pour fructifier les finan-ces pour donner l’assise d’ouver-ture économique afin de rendrenos clubs sportifs performants etrentables. Alors sont-ils vraimentprêts pour la relance du profes-sionnalisme près cette amère éli-mination sans avoir marquéau moins un but ?

En effet quand on parle pro-fessionnalisme on doit néces-

sairement faire référence auxgrandes nations du football, àl’économie et au droit des socié-tés, ce qui n’est malheureusementpas le cas dans le fonctionnementactuel de nos clubs. Alors que l’ar-gent du sport n’est pas encoreorienté ou utilisé dans un espritd’entreprise, voire avec une cul-ture économique .Là il faut le dire,le financement ne peut continuerà être perçu ou assimilé à unefonction de caisse afin de ne pasentraver les fondements du pro-fessionnalisme. Sinon, c’est com-me arroser du sable. Il y a géné-ralement six grandes sources definancement d’exploitation et d’in-vestissement qui s’offrent à nosclubs dans ce nouveau contexteafin de développer un climat desaffaires et une assise de commer-cialité dans le processus de leurprofessionnalisation.

1 /Ouverture du capital social

aux collectivités locales, in-vest isseurs, act ionnariatpopulaire…2/ S’ouvrir aux banquescommerciales pour l’accèsaux crédits d’exploitation,crédits leasing…3/ S’ouvrir à la bourse des va-leurs (emprunts obligataires,cession de titres.)4/ Concrétiser des prises departicipations croisées entre lesclubs riches et moins riches5/ S’ouvrir au monde de l’en-treprise pour concrétiser despartenariats d’affaires, contratsde publicité.6/ Etablir des rapports avec lesacteurs économiques en orga-nisant des rendez –vous éco-nomiques (partenariat, inves-tissement, OPA…)

Et c’est donc bien là, que laproblématique de l’acte de di-

riger, gérer et de contrôler quipose un sérieux problème pourl’insertion et la professionnalisa-tion des clubs sportifs. Fauted’hommes à valeur grand H(énergie, intelligence, compéten-ce managériale, intégrité et for-te personnalité). Le profession-nalisme ne vaudra que par cesderniers remplissant ces critèresd’excellence. Sachant que d’im-portants moyens logistiques etd’infrastructures qui ont été misà la disposition de nos clubs spor-tifs sont demeurés non rentabili-sés. Tous ces apports financierset physiques n’ont pas pu espé-rer pour autant produire degrands joueurs au moment oùnotre équipe nationale est com-posée dans sa majorité dejoueurs évoluant à l’étranger.Nous rappellent le souvenir dubon vieux temps et la grandeépoque des années 1960/1970/1980notamment une très bellepage de l’histoire du football na-tional riche en performance àl’exemple: de l’équipe FLN, desclubs locaux à l’instar MCA-CRB- USMA- NAHD -, JSK –ESS-MCO- ASMO- JSMT-MCS-ASO-USMBA- MOC. où ils avaientmarqué de leur empreinte laformation à travers leurs pro-pres écoles et la production degrands joueurs dans l’histoire del’équipe FLN et l’équipe natio-nale entres autres: LALMAS-ABROUK- KALEM- NASSOU –TA-HAR- HADFI- AMIROUCHE- AS-SAD- SERIDI- ATOUI- FREHA-BELOUMI – ZENIR – SALHI-FE-DLAOUI – ZAIRI-FEKNOUS-BELKAIM- MADJER-BETROUNI-BOUBEKEUR- MEKHLOUFI-AMARA-ZOUBA- KERMALI- lesfrères SOUKHANE- MAOUCHE –BENTIFOUR- KERMALI-ZITOU-NI-SAHLI-MEKIOUI-OUDJANI-ARAB-KOUICI et la liste est lon-gue. Ces clubs ont constitué unvéritable pôle d’excellence del’équipe nationale où elle s’estqualifiée deux fois consécutivesà la coupe du monde et rem-portée une fois la coupe d’Afri-que, la médaille d’or aux jeuxméditerranéens et plusieurs foisqualifiée à la phase finale avecpeu de moyens et d’avantagespécuniaires ou autres compara-tivement à aujourd’hui. En effet, de nos jours qu’il yait des résultats ou pas on es-saye pour chaque saison spor-tive d’obtenir davantage d’ar-gent, d’appartements, de voitu-res luxueuses, prises en charge(voyages, soins spécialisés…)

cadeaux de valeurs etc. Alorsqu’autrefois tous les grandsjoueurs et athlètes de perfor-mance pensaient seulement àl’intérêt du sport, aux couleursdu club, la ville, et enfin, à l’in-térêt suprême du pays au senslarge du terme.

QUELLE SITUATIONTIRONS-NOUS

AUJOURD’HUI ?

Premier constat : les clubssportifs professionnels, n’ont

pas pu mener un travail en pro-fondeur, notamment ils se sontmis à l’heure du professionna-lisme sans s’y être d’abordoutillés en management et plusparticulièrement en méthodesde gestion, de contrôle interneet de consulting. Deuxièmeconstat : L’évolution des troisannées d’application du profes-sionnalisme a mis les clubs en si-tuation d’instabilité et de crise fi-nancière chronique face une ges-tion incohérente. Troisième cons-tat : ils ne sont toujours pas as-sainis totalement au plan patri-moine et comptable, et structu-rés en sociétés commerciales envue de saisir la dynamique nou-velle juridico économique entiè-rement tournée vers une écono-mie d’entreprise qui impliquel’initiative entrepreneuriale pourpérenniser et rendre rentable nosclubs sportifs professionnels.Quatrième constat : la mêmecomposante qui était dans lesclubs amateurs continue de gé-rer les sociétés commercialesavec l’esprit et la culture du bé-névolat ,et les parrainages desentreprises publiques. Cinquième constat : nos clubsdemeurent marqués par l’absen-ce de transparence dans la ges-tion et de déficit de communica-tion notamment, ils restent peuouverts aux acteurs économi-ques, la presse et à la société ci-vile en bon pouvoir socio-écono-mique. Et aucun club apparem-ment n’est encore porteur à cejour d’un quelconque projet éco-nomique ou commercial, voire laconcrétisation d’un partenariatporteur de perspectives de dé-veloppement. Sans cela, ilsauront du mal à assurer leur pro-fessionnalisation et leur pérenni-té. Sixième constat : leur nou-veau statut juridique de sociétépar action qui demeure marquépar un vide organisationnel(structures et compétences ma-nagériales) et d’une politique degestion financière comme étantderrière de beaucoup de problè-mes qui empêchent notre sport-roi à se développer et s’émergerparmi les grandes nations.En attendant, à plus de dynamis-me économique, ce mode de fi-nancement en question doit setraduire nécessairement à l’ave-nir par des titres participatifs quiseront détenus par l’Etat sur lesclubs sportifs professionnels.L’heure serait donc, de restaurerles finances du sport à l’ère de lanouvelle économie notamment,comment valoriser les finances etgérer rationnellement ces clubssportifs à l’heure du défi du pro-fessionnalisme où la valeur pa-trimoniale et le capital social dechaque club doivent représenterla juste valeur économique afinde mieux protéger et rémuné-rer les actionnaires ou les inves-tisseurs. Il va sans dire, tout fi-

nancement (subventions ousponsors) consenti par l’Etat ouune entreprise publique doitdevenir rentable notammentdépenser dans l’esprit et la cul-ture d’entreprise. Il est questionde donner un ancrage solide àla financiarisation de l’écono-mie, une source de création devaleurs ajoutée qui s’ajoute auPIB du pays (produit intérieurbrut). Visant à préserver nonseulement les actionnaires et lesinvestisseurs, mais aussi les in-térêts du contribuable. Cela, passe inévitablementpar la mise en place d’une ges-tion financière et comptable desclubs sportifs professionnels no-tamment, la tenue obligatoired’une comptabilité financièreaux normes internationales di-tes IAS (international accoutingstandards) - IFRS (internationalFinancial reporting standards)et intégrée dans l’organisationinterne de chaque club c’est trèsimportant. Est devenue indis-pensable car, elle est l’outil prin-cipal de la gestion de toutesociété pour mieux préserverleurs intérêts économiques, fi-nanciers et protéger leurs ac-tifs dans une économie de mar-ché, d’éviter une gestion de l’àpeu près, d’instaurer la rigueur,la transparence et le contrôledes finances pour lutter contretoutes formes de mauvaise ges-tion et de malversations à sa-voir d’où vient l’argent ? Où val’argent? Et enfin, développerleur management.

Pour cela, la nécessité de nor-maliser la gestion comptable

des clubs par l’élaboration d’unplan comptable spécifique ousectoriel qui permet justementde concevoir et de développerdes règles et méthodes sainesde gestion des clubs. A cela s’ajoute pour les be-soins d’une gestion intégrée etperformante, la nécessaire in-tégration des techniques budgé-taires, un système dans lequelle contrôle de gestion interne,la transparence et les coûtsde l’activité sportive et l’activi-té économique s ’ imposentavec force. En fait, le groupe SONATRACHs’est engagé à racheter la totali-té (100%) des actions consti-tuant le capital social de quatreclubs sportifs professionnels(MCA, MCO, CSC, JSS) l’idée cer-tes est bonne et entre dans unelogique de la pratique du droit desaffaires. Seulement on est cu-rieux de savoir (transparenceoblige) si SH qui est une sociétéà capitaux publics marchandsavait mis en avant un projet del’offre publique d’achat (OPA). Etce même si généralement lessociétés qui souhaitent lancer uneOPA doivent être cotées en bour-se des valeurs. L’option du ra-chat100% suppose que le capi-tal social est fermé excluant qua-siment tout autre actionnaire ouinvestisseur. Nous estimonsqu’avec une prise de participa-tion inférieure à 100% peut con-tribuer à donner l’assise del’ouverture économique dans no-tre pays fondamentalement dansune économie de marché. Et en-fin, au regard de ses multiplesactivités et filiales stratégiques onsouhaite aussi savoir si ces so-ciétés sportives soumises au droitdes sociétés peuvent-elles béné-ficier du statut de filiale et affi-liées à la société- mère qui estSONATRACH ou simplements’agit-il d’un actionnariat amicalet de solidarité ? Et qui ne peu-vent entrer dans le périmètre dela consolidation du bilan financieret comptable du groupe SH ?

La faillite de l’équipe algérienneL’élimination de notre équipe nationale au premier tour de la CAN -2013,

ceci amène à poser la question : Peut-on parler de la faillite du football algérienou de l’échec du professionnalisme en Algérie ? Cette question mérite d’être posée,

pourquoi ? Parce que cette élimination amère s’avère un coup durpour le football algérien, alors que d’importants moyens ont été mobilisés

par l’Etat, à pouvoir faire l’évènement dans cette CAN-2013 , notamment au pointd’espérer une qualification au moins aux demi-finales.

Page 12: 31012013

COMMUNICATION12 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

PENSÉELe 12-12-2012, au lever du jour, nous a

quittés notre chère mère, grand-mère,

belle-mère, amie et confidente

Mme DAHMANI Ftema née BELHAOIRI

La famille DAHMANI tient à remercier tous

ceux qui, d’une présence, d’un geste, d’un sourire,

l’ont aidée à traverser ce moment difficile.

Sa famille demande à tous ceux qui l’ont connue

pour sa bonté, sa générosité, son franc-parler,

d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire.

Repose en paix maman

Groupe Industriel des Productions LaitièresGiplait / Spa

Laiterie Le Littoral MostaganemSPA au Capital social de 290.480.000 DA

Avis d’Appel d’Offres National et InternationalN° 01/2013

La laiterie Le Littoral, sise à la Zone d’activité de la Salamandre Mostaganem, lance un avis d’appel d’offresnational et international pour la fourniture, installation et la mise en marche :- Un groupe de pasteurisation 10 000 Litres/Heure comprenant : * Pasteurisateur 10 000 Litres/Heure * Homogénéisateur 10 000 Litres/Heure

Et- Une (01) Tour de refroidissement atmosphériqueLes fournisseurs intéressés peuvent se présenter à la laiterie Le Littoral Zone d’activité la Salamandre pourretirer le cahier des charges contre le paiement de la somme de 3000 DA.Les offres réglementaires « Technique et Commerciale » doivent parvenir sous double pli fermé et anonymeportant la mention :

A ne pas ouvrirAvis d’Appel d’Offres National et International

N° 01/2013La date limite de dépôt des offres est fixée à trente (30) jours à 12 h 00 à compter de la première date deparution du présent avis d’appel d’offres dans la presse nationale.Les soumissions qui parviennent après la date limite des dépôts des plis ne seront pas prises en considération.Les soumissionnaires sont conviés à assister à l’ouverture des plis qui aura lieu en séance publique à 14 h00, le même jour de la date limite des dépôts des offres à l’adresse précitée.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée de 90 jours à compter de la datelimite de dépôt des offres. La Direction Générale

M O S TA G A N E M

Société de Chaudronnerieet Calorifuge

R e c r u t e :

01) ResponsableManagement et Qualité

02) Ingénieur Génie Civilexpérience 03 ans

03) Ingénieur GénieMécanique expérience03 ans

04) Une SecrétaireAdministrativeexpérience 03 ans.

Tél. 041.50.11.60 –Mob : 0770.52.28.42

E-mail : [email protected]

A VENDRE02 Machines Extrudeuses PIP DG

Transformation - Plastique -

Grillage Signalisation

(Grillage Avertisseur)

Rouge – Bleu – Vert – Jaune

Tél. 0560.00.11.89 – 041.42.85.21

Ouverture d’un cabinet deCARDIOLOGIE

Docteur CHAIBEDDERA M. AmineMédecin spécialiste en CARDIOLOGIE(Echocardiographie, Epreuve d’effort, Holter

ECG, MAPA et Echodoppler vasculaire)

Sis au 23, Rue Docteur J.M. LARIBERE(à côté de la clinique d’endocrinologie) –

Front de Mer – Oran –Tél/Fax : 041 33 21 51 – P : 0555 87 25 31

S o c i é t é r e c r u t eTechnicien Régleur spécialisé sur

machine injection plastique,connaissance sur les automates

programmables, maintenance des moules,réparation électronique, dynamique,

sérieux, compétent - salaire intéressant -possibilité de logement de fonction et

d’autres avantages - Envoyer CVAu Fax : 041 27 31 65

E-mail : [email protected]

SPA CHIALI TUBES

Voie A, Zone Industrielle, Sidi Bel-AbbèsWeb : www.groupe-chiali.com -E-mail : [email protected]

A le plaisir d’informer l’ensemble de ses partenaires du changement de ses numé-ros de téléphone et fax.

Nouveaux numéros de téléphone :00 213 (0) 48 70 31 90 00 213 (0) 48 70 31 17 00 213 (0) 48 70 32 69

00 213 (0) 48 70 34 11 00 213 (0) 48 70 34 65

Nouveau numéro de Fax :

00 213 (0) 48 70 31 90

Numéros sans changement :

00 213 06 61 24 09 19

00 213 05 55 03 36 13

Le Directeur Général et l’ensemble du personnel du GROUPE CHIALI saisissentcette occasion pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2013.

Page 13: 31012013

13Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Paris : Akram Belkaïd

Une bataille rangéePPPPPar ar ar ar ar FFFFFaaaaayçal Megherbi*yçal Megherbi*yçal Megherbi*yçal Megherbi*yçal Megherbi* Il neige. Ou plutôt, il se déverse une pluie de glace,

de celles qui dardent les visages et les cranes malprotégés. C’est le matin, à peine un peu plus tard

que l’heure habituelle de l’embauchage. Sur les trot-toirs, les grains de sel et de sable crissent sous les pasprudents des passants. Parfois, l’un d’eux glisse, man-que de tomber puis se redresse. Personne ou presquene fait attention à lui. Sous ce méchant crachin, c’estchacun pour soi. Une vieille dame le sait bien, elle quise traîne centimètre par centimètre, chacune de seschaussures étant enveloppée dans une chaussette delaine sombre. Non, ne riez pas. Une étude de scientifi-ques britanniques vient de prouver que c’est la meilleu-re protection contre les glissades. Ça et, bien sûr, le faitde rester chez soi. Le jeune homme, un peu rond pour son âge, mal rasé,a une tête de geek, c’est-à-dire, à en croire une pré-adolescente présente lors de la scène qui va se jouer, unpassionné d’informatique. Il a de gros souliers à cram-pons qui lui permettent d’avancer à grands pas. Le feuest vert pour les voitures mais il n’hésite pas à s’engagersur le passage protégé. N’est-il pas un piéton parisien ?N’a-t-il pas, comme tous les cyclistes de la capitale, tousles droits (merci la bande à Bertrand…) ? Bref, il s’enga-ge sans trop prêter d’attention à la berline qui arrive surlui à allure modérée. Pour qui est resté prudemment enarrière, il est évident que la voiture va stopper. A ce jeu-là, même en ayant le code de la route pour lui, le con-ducteur a tout à perdre. Oui, mais voilà. Il ne freine pas. On dirait même qu’ilaccélère tandis que l’arrière de son véhicule semble chas-ser un peu à cause du verglas. La collision est évitée dejustesse car l’instinct de survie a commandé au geek destopper son élan. Peut-être a-t-il croisé le regard du con-ducteur et compris à qui il avait affaire. Mais, indigné –et certainement effrayé – il ne peut s’empêcher de don-ner un coup du plat de la main sur le toit de la berline.Fusent aussi quelques gros mots où il est question duplus vieux métier du monde et d’un organe proche de lamatrice. Du coup, la suite est prévisible. Le conducteurfreine, sa voiture dérape un peu, s’arrête et le voilà quien descend en hurlant. C’est un quadra finissant à l’allu-re lourde et il empoigne par le collet l’impudent qu’ildépasse de deux bonnes têtes. «C’était vert pour les piétons !» se défend ce dernier,flageolant et devenu pâle comme un tas de flocons. «Tumens ! Et tu touches pas à ma bagnole !» lui répondl’autre en s’énervant de plus belle. Dans la voiture, res-tée sagement assise, une jeune fille se demande s’il luifaut rire ou pleurer. Mais, pour le plus grand bonheur dugeek (et le déplaisir de certains témoins), la bagarre nedure guère. De bons samaritains se sont très vite in-terposés. «Monsieur, ça se fait pas de se battre com-me ça dans la rue. En plus à votre âge et devantvotre fille…», sermonne l’une des grandes âmes, unbonnet bleu sur sa tête et, à la main, un journalgratuit roulé comme s’il devait servir de matraque.«Moi, je trouve qu’il a raison. Cognez bien monsieur,ça leur fait du bien», lance de son côté, un peu dépité,un concessionnaire de voitures de luxe. Le geek s’éloigne sans demander son reste. Le quadraremonte dans sa voiture mais l’affaire est loin d’êtreterminée. Alors qu’un bus klaxonne à tout va parce quecette petite embrouille l’empêche d’avancer, le bonnetbleu décide de s’en prendre au vendeur de cabriolets.«Vous devriez avoir honte d’inciter à la violence commeça. C’est pas parce que vous vendez des bagnoles pourriches que vous avez le droit de semer la zizanie !». L’autrene semble pas réaliser que c’est à lui qu’on s’adresse. Ilen est encore à dire pis que pendre à propos d’une géné-ration qui se croit tout permise quand il comprend enfin.Il fait un pas vers son contempteur, hésite, puis recule.«Tu veux que j’aille le chercher, c’est ça ?» demande-t-il alors. «Chercher quoi ? Votre chien ? Votre fusil ? Vousvous croyez en Amérique ? Et puis d’abord qui vous auto-rise à me tutoyer ?», s’époumone le bonnet bleu, lamine vaguement inquiète. L’autre reprend confiance etredresse le torse. «C’est pas un fusil mais c’est un trucqui te fera bien réfléchir», claironne-t-il. «Le genre d’ins-trument qui t’envoie une bonne décharge électrique. Tuvois ce que je veux dire ? En visant bien, je peux mêmerendre service à ta femme et à la France !». L’homme au bonnet bleu ne se démonte pas. Il recule,va sur le trottoir d’en face, ramasse de la neige sur lecapot d’une voiture, la tasse dans ses mains et, en riant,se met à bombarder le concessionnaire. «Allez, vas-y !Va chercher ton joujou» lui crie-t-il sans s’arrêter de je-ter ses boules de neige dont certaines font mouche tan-dis que d’autres s’écrasent avec un bruit sec sur lavitrine du garage. Assis sur le banc de l’arrêt de bus,trois jeunes adolescents sont pris par un fou rire.Quant au concessionnaire, un temps décontenancé,il se met à ramasser lui aussi de la neige sale et àrépliquer à l’assaut. Il est très vite rejoint par lesados qui bombardent tout ce qui bouge, la vieilledame exceptée.

Cela dure quelques minutes puis la récréation setermine car une voiture de police pointe le bout deses phares. Les deux batailleurs se calment. L’uns’éloigne à pas rapides, l’autre rentre dans son ga-rage. «Tout ça à cause d’un daltonien qui n’est mêmepas là pour voir ce qu’il a provoqué», soupire l’undes ados en s’étirant. Dans la rue devenue boueuse,des flocons ont enfin remplacé la pluie glacée.

Activité commercialeet droit au séjour en France

Les personnes étrangères qui sou-haitent exercer une activité com-merciale, industrielle ou artisana-

le en France doivent solliciter en plus dutitre de séjour mention «commerçant» l’autorisation d’exercer une activité com-merciale, industrielle ou artisanale, c’està dire une carte de commerçant. Certai-nes nationalités bénéficient de la libertéd’établissement et sont donc dispenséesde demander l’autorisation d’exercer uneactivité commerciale, industrielle ou ar-tisanale. Les ressortissants communau-taires; les ressortissants de l’espace éco-nomique européen; les ressortissants al-gériens, les ressortissants andorrans etmonégasques et les étrangers titulairesde la carte de résident sont concernéspar cette dispense. Ces personnes doi-vent toutefois procéder à l’immatricula-tion de leur société auprès du registrede commerce ou au répertoire des mé-tiers (pour les artisans). Pour résumer, la règle générale octroiedonc au préfet un pouvoir d’apprécia-tion sur la viabilité et la pérennité duprojet d’entreprise en tenant compte del’avis de la chambre de commerce. Encas de refus de la carte de commerçant,le préfet est tenu de refuser la délivran-ce de la carte de séjour mention «com-merçant». Par ailleurs, en vertu de con-ventions bilatérales, certains étrangersbénéficient d’une clause d’assimilation aunational qui ne les dispense pas de l’obli-gation de détenir la carte de commer-çant étranger mais qui limite les cas derefus qui peuvent être opposés par la pré-fecture pour la délivrance de la carte decommerçant étranger.

PROCÉDURE : La demande de titre de séjour tempo-raire doit être accompagnée des piècesnormalement requises pour toute deman-

de de carte de séjour temporaire. Enoutre, l’étranger devra produire un visalong séjour ou une carte de séjour tem-poraire car la régularité du séjour consti-tue en plus de l’absence de menace àl’ordre public une condition de délivran-ce de la carte de séjour mention «com-merçant» Dans le cas où le ressortissantétranger est en France avec un visa courtséjour, le préfet peut user de son pou-voir discrétionnaire et prévoir une régu-larisation au titre de l’activité commer-ciale. Le refus d’attribution de la carted’identité commerçant étranger entrai-ne le refus de délivrance de la carte deséjour commerçant. Cependant, le re-fus du titre de séjour peut être fondésur une décision distincte de la décisionsur l’attribution de la carte d’identitécommerçant. En effet, un refus de déli-vrance de titre de séjour mention com-merçant peut être fondé sur une mena-ce à l’ordre public. La demande de carte d’identité decommerçant étranger : L’étranger com-me toute personne qui souhaite exercerune activité commerciale, artisanale ouindustrielle doit justifier qu’il a la capa-cité commerciale, c’est-à-dire :-avoir 18ans révolus ; - n’avoir subi aucune descondamnations pénales, notamment lescondamnations définitives d’emprison-nement sans sursis pour crimes ou dé-lits contre la probité et les mœurs (vol,escroquerie..) ; -ne pas être sous le coupd’une interdiction spéciale prononcée parles tribunaux judiciaires; -ne pas avoirfait l’objet d’une déclaration de faillitepersonnelle.

Les personnes qui ne peuvent se pré-valoir d’un accord ou d’une conventionconclue avec la France doivent en outrejustifier: - d’un projet d’entreprise com-portant au moins un budget prévision-nel pluriannuel ; - ou d’un engagementécrit de cautionnement couvrant les be-

soins financiers inhérents au démarra-ge de l’activité projetée pris par un éta-blissement de crédit ou d’une attesta-tion d’ un établissement de crédit ou dela Poste indiquant qu’il est titulaire d’unsolde créditeur permettant de couvrir cesmêmes besoins. Le préfet apprécie au regard des élé-ments mentionnés la viabilité et la pé-rennité du projet d’entreprise. Son ap-préciation tient compte de l’avis rendupar la chambre de commerce et d’indus-trie ou la chambre des métiers du lieu del’installation du projet.

Le refus de délivrance de la carted’identité de commerçant étranger nepeut être motivé par des motifs tenantau degré d’assimilation de l’étranger. Enrevanche, constituent des motifs légauxde refus, le fait de s’opposer à la déli-vrance de la carte de commerçant pourdéfaut de titre séjour, le fait d’entrepren-dre l’exercice d’une activité commercia-le sans avoir obtenu l’autorisation. Le préfet est tenu de refuser la déli-vrance de la carte de séjour mention« commerçant » en cas de décision dé-favorable sur la demande d’attribution dela carte d’identité de commerçant.

LES CAS PARTICULIERS :LA SITUATION DES ALGÉRIENS :

Un point d’information très demandépar les ressortissants algériens établisen Algérie ou ailleurs sur le droit relatifà l’exercice d’une activité commercialeen France et leur droit au séjour. Au jour d’aujourd’hui, Les algérienscontinuent à disposer de la liberté d’éta-blissement, et reçoivent leur titre aprèsun contrôle médical et sur justificationde leur inscription au Registre du com-merce et des sociétés ou au Registre desmétiers. Il est acquis que la possessiond’une carte de séjour temporaire autori-sant l’exercice d’une activité commercia-

le, industrielle ou artisanalen’est pas une obligation impo-sée aux Algériens. La cour administrative d’ap-pel de Paris rappelle que l’ac-cord franco-algérien du 27 dé-cembre 1968 régissant de ma-nière complète le séjour desressortissants algériens, lesstipulations relatives au sta-tut «artisan» et «commer-çant» ne donnent ainsi paspouvoir au préfet de vérifierque le ressortissant algérienrespecte les conditions pré-vues par la loi du 5 juillet1996 relative au développe-ment et à la promotion ducommerce et de l’artisanat.

Le préfet «ne peut davanta-ge se prévaloir des dispositionsde l’article L. 313-10 duCESEDA qui subordonnent ladélivrance d’un titre de séjourà l’étranger désireux et d’exer-cer une activité artisanale à lacondition qu’il respecte les obli-gations imposées aux natio-naux pour l’exercice de la pro-fession envisagée, ces dispo-sitions n’étant pas applicablesaux ressortissants algériens ». Le préfet de police ne pou-vait en conséquence refuser ladélivrance d’un certificat de ré-sidence « artisan » à un Algé-rien au motif qu’il ne disposaitpas des qualifications profes-sionnelles requises (CAA Paris,9e ch. 1erjuillet 2010, n°09PA02577, Yesni). Enfin, en cas de dépôt de bi-lan de l’entreprise, d’interrup-tion de l’exploitation, de ventedu fond de commerce ou plusgénéralement si la personne neremplit plus les conditions pourexercer une activité commercia-le, le Préfet peut procéder auretrait de la carte d’identité decommerçant étranger ainsiqu’au retrait de la carte de sé-jour commerçant sur la base del’article 5 du Décret du 30.06.46qui prévoit la possibilité de re-trait des titres de séjour tem-poraire lorsque les conditions dedélivrance ne sont plus rem-plies. Cette faculté de retrait dutitre de séjour par la Préfecturen’est pas prévue par l’accordfranco-algérien.

*Avocat au Barreau de Paris

Publicité

Page 14: 31012013

Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 201314

PPPPPar ar ar ar ar MoMoMoMoMohammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdadadadadad

La préférence d’un entraineur étrangerest actuellement presque une évidencepour les équipes locales, au vu du ni-

veau dérisoire atteint par la majorité desteams de première division de notre piteuxchampionnat, pour celles qui ont les moyensfinanciers, privilégient des entraineurs qua-lifiés venus d’ailleurs en n’hésitant pas à re-cruter également des joueurs venus du finfond des terrains africains. Hallilovitch n’avaitrien quémandé pour prendre en mains notreéquipe nationale, ce sont les instances de lafédération algérienne avec certainement l’ap-pui des autorités politiques qui sont alléesnégocier sa venue. On se rappelle qu’ils sesont même réjouis de ce recrutement car àl’époque les meilleurs drivers étaient touspris. Tout le monde était presque heureux detrouver cette perle pour parer au plus viteaprès la catastrophe de Marrakech. A ce que l’on sache, Vahid n’a pas été em-bauché dans le but de résoudre les problè-mes énormes, entassés depuis longtemps dusport roi en Algérie mais dans l’objectif decontinuer à jouer le rôle de l’arbre qui cachela forêt, tout autant vrai pour d’autres do-maines hors football. Pourtant il n’a jamaisnégligé le foot local en essayant de dénicherdes oiseaux rares à l’image de cet avant-cen-tre local qu’est Slimani ou encore le défen-seur Belkalem qui les a fait titulariser alorsque ces prédécesseurs, quoique nationaux,n’aient jamais osé toucher à ces postes clésqu’on ne pouvait réserver aux joueurs locauxau risque de payer chèrement à la fin unenote très salée. Outre cela, ils sont allés chercher un gar-dien hors du pays alors que jusque là c’étaitle seul poste qui n’était pas mis en concur-rence. Nos experts ne sont pas restés les brascroisés, on se sent vraiment mal à l’aise deles voir partir en besogne têtes baissées con-tre cette proie facile sur les plateaux de cesnouvelles télés à la noix en taillant comme ilse doit le malheureux Vahid. Le président dela FAF a été épargné car ils n’oseront pas s’at-taquer directement aux responsables directs.Ils préfèrent réserver leurs muscles unique-ment qu’aux ombres. Heureusement pour luiqu’il ne comprend pas notre langage pour saisirtout ce qui se dit dans ces titres à la une,autrement il serait en train de faire ses vali-ses en méditant s’être trompé de destination.

Au moins, il a tenté de prouver encore unefois que notre football est malade mal-

gré qu’ils pullulent de joueurs talentueux àl’état pur mais qui renferment énormémentde déchets dans leur jeu qui n’ont pas étéévacués par une formation appropriée où onapprendrait les règles techniques et tactiquesrigoureuses du football moderne. Je me rap-pelle toujours de cet entraineur étranger quiavait déclaré qu’il n’était pas venu en Algériepour apprendre aux joueurs les ABC du footmais son rôle consistait à leur inculquer latactique. Au lieu que nos techniciens re-mettent tout naturellement en cause la for-mation de base qui laisse à désirer depuisde nombreuses années, ils se trompentcarrément de cible en ne visant pas là oùil faut. La preuve, aucune équipe de jeu-nes à l’échelle africaine, ni même au ni-veau maghrébin n’a émergé depuis plus dedeux décennies et demie. C’est ici qu’on peutdéceler une progression si elle avait lieu. L’ENdevait être le couronnement de tous ces chan-tiers et non l’inverse. Ce qui n’est nullementle cas aujourd’hui. L’équipe mise en place en un peu de tempspar Vahid a laissé présager un bon avenir carjamais depuis fort longtemps, l’EN n’avait pro-duit un aussi beau football que durant les deuxpremiers matchs de cette campagne africainede l’Afrique du Sud avec une domination mêmeparfois outrageuse, stérile disaient les détrac-teurs. J’ai adoré cette belle répliquefacebookienne sur notre EN: «le jeu est bar-celonais mais la chance est mozambicaine ». Il lui manquait de la chance comme celaarrive à certaines équipes lorsqu’elles mo-nopolisent la balle en frôlant les 60% dutemps de jeu. Certes, nous nous sommesqualifiés en coupe du monde 2010 maisavec un football moins attrayant que celuide l’actuelle équipe. Si nous sommes allés en coupe du monde,c’était aussi grâce à ce formidable public al-gérien qui s’est déplacé en masse à OumDourman suite aux incidents qui avaient en-taché le match du Caire. Si ce n’était pas cesdizaines de milliers de supporteurs, on auraitété battu sans que l’on ne crie au scandalevu le nombre d’occasions ratées ce jour làpar l’équipe adverse. Ce soir là, notre équipeavait de la Baraka même si cette même équi-pe avait pris un net 4 à 0 en Angola devant lemême adversaire presque trois mois plus tardavec une équipe qui a été mal préparée psy-chologiquement pour cette rencontre. Le Mon-

EN : l’arbre qui dévoile la forêt

dial Sud Africain avait prouvé les limites denotre équipe quoique dopée de plus en pluspar d’autres joueurs issus de l’émigration.

Au foot, il faut aussi avoir de la veine. Cettefois-ci en cette CAN, la nouvelle équipe

n’a pas eu la réussite escomptée au point oùcertains joueurs n’avaient rien compris à cejeu comme ils l’ont souligné après l’amèreélimination. Le football n’est pas une scienceexacte. Cela ne sourit pas toujours à ceuxqui pratiquent le meilleur football. Si on re-vient aux détails sur les deux matchs livrés,Slimani a raté des occasions nettes de scorersans omettre les penalties non sifflés quiauraient pu donner une autre tournure à cesmatchs. C’est tout le contraire d’un joueurcomme le togolais Adebayor dont les quali-tés intrinsèques ne sont plus à démontrer faceaux maladresses de notre avant. Certains re-gretteront l’absence de Djebbour, le meilleurbuteur en terre grecque. Il aurait pu changerla donne, lui qui joue dans le meilleur clubdu championnat grec dont, rappelons le,l’équipe nationale a été championne d’Euro-pe des nations en 2004 au Portugal face àtous les ténors européens réunis et non desmoindres. Il faut le dire clairement que lechampionnat grec dépasse de très loin notrechampionnat. En principe, les techniciens locaux devraientêtre satisfaits que Vahid ait pris un pur pro-duit que ce Slimani. Peut-être qu’ils auraientpréféré être à sa place. Au fond d’eux-mê-mes, ils ont raison d’abonder dans la critiquemais préférant concentrer leurs efforts sur lavictime du jour au lieu de s’attaquer aux réel-les lacunes de notre foot local. Justement,c’est ce qui devait se faire objectivement. Ain-si l’arbre qui cacherait la forêt se transfor-merait en arbre qui la dévoilerait au grandjour. Pourquoi alors monter une équipe detoutes pièces de joueurs qui ne seraient passortis de la formation locale jusqu’à ce quecertains médias français nous reprochent d’al-ler s’approprier de leur bien une fois qu’il com-mence à mûrir et à donner ses fruits ? A lalecture de cette question, je vois certains mecontredire par l’exemple des équipes d’Argen-tine, du Brésil ou de la France qui sont com-posées essentiellement de joueurs qui évo-luent pour la plupart à l’étranger, certes oui,mais ce sont des joueurs qui avaient d’abordfait leurs premiers pas dans leur pays d’ori-gine avant d’être transférés à l’étranger. C’estlà toute la différence entre leur politique etla nôtre à sens unique.

C’est comparativement à l’instar d’un paysqui compte uniquement sur la rente et

l’importation tout azimut, comme le nôtre,pour subvenir aux besoins alimentaires de sapopulation. Il faut savoir produire et non prô-ner indéfiniment l’importation comme systè-me économique national jusqu’à ce que l’onsoit incapable de bâtir une équipe aveconze gaillards pour porter le maillot natio-nal et montrer ainsi le réel visage de notresport. Cela fait réellement plaisir de voirqualifié une équipe du Cap Vert à ce stadede la compétition. Pourquoi alors ne pasimiter ce petit poucet qui dispose que demoyens très limités ? Je pense que le football est tellement unechose importante aux mains des autoritéspour instituer une telle décision radicale demettre fin à cette équipe nationale virtuellequi ne dit pas son nom. Le pays devient deplus en plus prisonnier de ce schéma chroni-que qui n’apporte pas les remèdes nécessai-res. Au contraire, il ne fait que les accentuer.D’ailleurs comme partout ailleurs. Un sport estcensé représenter le sport local, montrerson évolution, repérer ses insuffisances,corriger ses erreurs. Le football tel qu’il est représenté ac-tuellement ne reflète aucunement le niveaudu football national. C’est une fausse ima-ge que l’on donne de soi à l’étranger jus-qu’à ce que les instances de notre fédéra-tion soient toujours à l’écoute des infimeséchos du foot à l’étranger, à la recherchede ce joyau rare introuvable sur le mar-ché national mais le humer microscopi-quement dans la moindre division infé-rieure en pays étranger pour venir nousprocurer du plaisir. Après la matière, c’est autour du bonheur à importer parce qu’il n’estplus possible de le créer chez soi. Nous sommes devenus exactement com-

me ces princes du golfe qui possèdent de l’ar-gent mais se procurent du plaisir footballisti-que en important des joueurs étrangers àcoups de milliards de dollars où chaque équi-pe appartient corps et âmes à un prince,cousin ou frère du roi régnant, qui a étéfondée juste pour le bonheur de la cour.Les équipes constituées de stars en fin decarrières ne sont là que pour jouer dansdes stades luxueux aux gradins vides oùles émirs s’affrontent en frimant à coupsde carnets de chèques dans la tribune of-ficielle luxueuse, assis sur des fauteuils quidépassent toute mesure avec plein de platsservis sur des grandes tables. En une se-conde, sur une saute d’humeur, ils peu-vent éjecter ou engager un entraineur ou unjoueur en un quart de tour. Je ne crois pasque ces équipes soient rentables comme cel-les des lourdes écuries européennes maisleurs déficits sont certainement alimentés parcette rentre inépuisable.

Nos experts devraient se pencher sur lesvéritables maux qui rongent notre sport

en général et du football en particulier dontles performances dépendent inlassablementde la formation à l’étranger. Vahid, quellesque soient ses compétences, ne peut assu-mer tous ces problèmes. Il n’a pas été recru-té pour cette délicate mission. Il n’est pasnon plus responsable du passif comme de l’ac-tif bilan. On l’a juste enrôlé pour monter uneéquipe nationale compétitive afin de concur-rencer les meilleures à l’échelle continentaleoù les objectifs ont été fixés dans un contratdûment signé par les deux parties. Il ne peut

pas garantir le succès, même Mourinho nepourrait le prétendre, il n’existe certainementaucune clause là-dessus. S’il échoue, c’est lapolitique de la fédération, à travers elle celledu pays qui serait mise en doute et non cellede l’entraîneur dont la seule issue serait lelimogeage ou la démission. Si la réussite luiouvrirait les bras, tant mieux pour ce publicqui n’a de yeux que pour son équipe mais dontle bonheur ne pourrait qu’être qu’occasion-nel ; car la persistance aveugle dans cette po-litique ne peut que faire reculer l’échéance dudésastre présagé avec un retour à la casedépart au point zéro.

Ce que l’on vit en football, le pays le paiecash dans tous les domaines où la politi-

que footballistique est reproduite à l’identi-que partout ailleurs. C’est toute la politiquenationale qui fait faillite dans son ensemble.Si le pays n’avait pas importé des Chinois,jamais nous aurions en un temps correct cetteautoroute Est-Ouest. Ne nous-a-t-on pas in-culqué que c’est untel ministre qui a cons-truit cette œuvre gigantesque grâce non pasaux compétences algériennes mal forméespar des écoles et des universités à la dérivemais derrière des Chinois assidument debouten toile de fond à chaque inauguration d’untronçon. Pire encore, même la grande mos-quée d’Alger est en train d’être érigée parune entreprise chinoise. On mange étranger, on roule en voiturede marque étrangère sur des autoroutesréalisées par des étrangers, on habite dansdes maisons construites pas des étrangersavec des matériaux étrangers,… Ce n’estpas la phobie de l’étranger, loin de là. Cesétrangers, au contraire s’ils sont venuschez nous c’est parce que nous avions be-soin de leurs qualification en faisant appelà leur savoir-faire pour venir combler l’in-compétence et la médiocrité qu’on a produi-tes chez soi faute de façonner de la qualitéavec une politique adéquate et programméesur le long terme. Si on ouvrirait la paren-thèse, on pourrait parcourir le pays, en longet en large, et de fond en comble, en se per-dant dans cette immense forêt qu’est de-venue notre chère Algérie.

Jamais de mémoire d’Algérien avec la multitude des médias aidant,un entraîneur de l’équipe nationale de foot n’avait focalisé sur lui autantd’acharnements et de critiques acerbes qui dépassent parfois de loin lecadre sportif en mettant en cause le choix d’un technicien étranger, quipourtant avant lui, l’équipe léguée par Saâdane à Benckikha avait loupéla qualification en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations en se

faisant battre non seulement par l’équipe du Maroc d’un cinglant ethonteux 4 à 0 mais en se faisant aussi malmener par la République

Centrafricaine et la Tanzanie, cette même équipe de la génération OumDourman comme on se plaît à la sacraliser aujourd’hui.

Publicité

Page 15: 31012013

COMMUNICATION 15Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Laboratoire International d'Ophtalmologie

R e c r u t e

* Visiteurs MédicauxPour les régions :

- Tizi-Ouzou- Batna- Tlemcen- Mostaganem

Profil recherché:* Diplôme de Médecin Généraliste, Pharmacien, Chirurgien-dentiste, Vétérinaire ou Biologiste.* Dynamisme et esprit d'équipe.* Parfaite maîtrise de la langue française.* Libre de tout engagement (service national).* Expérience souhaitée.

Possédant véhicule récent, apte à se déplacer et un passeport en cours de validité.

Les personnes répondant au profil doivent envoyer leur CV par e-mail à l'dressesuivante : [email protected]

IMPORTANT GROUPE COMMERCIAL SPECIALISE DANS LA DISTRIBUTIONR E C R U T E

* Directeur d’Administration et des FinancesConditions exigées :* Licence en science économique option Finance ou Diplôme CED avec une expérience avérée.* Maîtrise du nouveau système comptable SCF.* Maîtrise la gestion de l’Administration Générale.

Avantage : - Salaire motivant. - Possibilité d’évolution.

Toutes personnes intéressées et dont le profil correspond, veuillez envoyer votre CV détaillé et votre lettre de motivation surl’Adresse mail suivante : [email protected]

NB : Il sera répondu qu’aux candidatures jugées intéressantes

* Expérience dans un poste de responsabilité similaire de 05 ans au minimum.* Avoir un esprit managérial, sens élevé de responsabilité et de l’organisation.* Résider à Oran.* Age maximum 50 ans.

Entreprise dans le secteur de l’industrieR e c r u t e

* MECANICIENS

Pour le Département Production

Missions :Exécution de tâches simples sur un équipement d’un atelier deproduction pour atteindre les objectifs de la production.

Profil requis :- CAP ou BTS en Mécanique Industrielle- Minimum 02 ans d’expérience dans une fonction similaire- Apte à travailler en système de quart

Pour le Département Maintenance

Mission :Assurer la maintenance des équipements de production et veillerà leurs entretiens.

Profil requis :- DEUA ou TS en Mécanique Industrielle.- 05 à 10 ans d’expérience dans une fonction similaire- Apte à travailler en système de quart

Avantage :Rémunération selon grille de salairesTransport assuré

Lieu de travail : Z.I. Environs d’Oran

Merci d’envoyer CV et lettre de motivation :[email protected]

PENSÉE« 10 ans sans toi…maman »

Le destin a frappé à notre porte la nuit du 31 Janvier 2003, où il nous a séparés del’être le plus cher à notre cœur

Madame KAOUANE SOAD Née FADEL,celle qui illuminait la maison et nous rendait le sourire avec sa bonté, sa générosité et

sa joie de vivre, car ni le temps, ni les personnes ne pourront effacer ton image,l’image d’une mère merveilleuse qui avait un grand amour pour ses enfants, une

maman pleine d’affection. Ta présence est éternelle pour nous et tu seras toujoursnotre fierté ! Que tous ceux qui t’ont connue et aimée aient une pieuse pensée pour toi,

et que la Puissance Divine t’accorde Son Infinie Miséricorde et t’accueille dans SonEternel Paradis. « Repose en paix Maman et Merci pour tout ce que tu nous as

montré, appris et donné, car même si tu es partie trop tôt, tu resteras vivante dans noscœurs là où tu as laissé en chacun de nous 3 une empreinte…Ton Empreinte ».

Mamiche, Annis et Réda qui t’aiment plus que tout.

Page 16: 31012013

Par Pierre Morville

En début de semaine,l’actualité au Nord-Mali était dominée

par trois événements : lareconquête par les forcesfrançaises de Kidal, der-n ière grande v i l l e duNord-Mali, la tenue d’unsommet de l’Union africai-ne (UA) et les déclara-tions de Laurent Fabius,ministre français des Af-faires étrangères. L’arrivée de soldats fran-çais à Kidal intervient aprèsla reconquête, au côté del’armée malienne et sansgrande résistance, des deuxplus grandes villes du Norddu Mali, Gao et Tombouc-tou, qui étaient aux mainsde groupes islamistes ar-més qui y ont multiplié lesexactions depuis plus deneuf mois. La présence des forcesfrançaises, non accompa-gnées pour le coup par lestroupes du Sud-Mali danscette ville située à 1.500km de Bamako, était unedes inconnues de la sui-te des opérations après lareprise de Gao et Tom-bouctou durant le week-end. Cette ville et sa ré-g ion , dans l ’ ex t rêmenord-est malien, près dela frontière algérienne,était le fief d’Ansar Dine(Défenseurs de l’islam), ungroupe islamiste armé alliéà Al-Qaïda au Maghreb is-lamique (Aqmi). Par ailleurs, le présidentmalien Dioncounda Traoré,qui avait écrit, le 10janvier, au présidentfrançais François Hollandepour lui demander d’en-voyer des troupes detoute urgence, est venu sa-medi soir à Addis-Abeba oùse tenait la 20ème conféren-ce de l ’organisationpanafricaine et a assistémardi à la conférencedes donateurs pour ap-porter une aide financiè-re à son pays : 330 mil-l ions d’euros ont ainsiété récoltés. Son ministre des Affai-res étrangères, TiemanCoulibaly, a confié que lestémoignages de solidaritéaffluent de la part de tou-tes les délégations africai-nes présentes à ce 20e

sommet de l’UA. Il est vraique, victoire aidant, c’estplus facile. Enfin, on apprend que lesforces armées françaisespartiront «rapidement» duMali, le ministre françaisdes Affaires étrangèresLaurent Fabius a assuré au«Parisien», dans l’avionqui l’emmenait à la con-férence des donateursqui s’est tenue mardi 29janvier à Addis-Abeba.«L ibérer Gao et Tom-bouctou très rapidementfaisait partie du plan», leministre français des Af-faires étrangères précisedans le même entretien« Maintenant, c’est auxpays africains de prendrele relais. Nous avons dé-c idé de met t re l esmoyens en hommes et enmatériel pour réussir cet-te mission et frapper fort.Mais le dispositif françaisn’a pas vocation à êtremaintenu. Nous partironsrapidement ».

HOLLANDEAU MALI :UNE POSTUREGAULLIENNE…De son côté, le présidentFrançois Hollande peut,à ce jour, tirer un bilan

fort positif de l’interventionfrançaise. La reconquête desprincipales villes du Nord-Mali s’est effectuée sans en-combre et même plus rapi-dement que l’on pouvaitl’imaginer. L’affaire a étéfacilitée par un ébranle-ment interne des mouve-ments du Nord-Mali, le mou-vement touareg MNLA ap-puyant l’offensive françaiseet une autre composanteAnsar Dine, subissant unescission interne. François Hollande a menécette opération avec l’appuide l’ONU, de son Conseil desécurité et avec même avecl’aval postérieur de l’Unionafricaine : lors de la décla-ration de l’UA sur le Mali,adoptée à l’issue du 20ème

sommet de l’organisation,les Etats-membres ont ex-primé son soutien ferme à« l’assistance militaire fran-çaise » et a lancé un appelpour la révision du plan mi-litaire du Mali par l’augmen-tation des effectifs de la Mis-ma, qui réunit les forcesafricaines déjà sur place. Lespopulations du Nord-Mali deGao, Tombouctou et Kidalqui ont vu s’enfuir les grou-pes islamistes, semblent ac-cueillir avec soulagement,sinon satisfaction les trou-pes françaises et africaines.Il n’y a eu à ce jour pas oupeu de règlements de comp-tes intertribaux. La satisfaction du prési-dent français doit êtred’autant plus grande que sile soutien diplomatique futtrès unanime tant auprès deses alliés traditionnels qued’autres grands pays, l’ac-tion de la France fut très iso-lée sur le terrain militaire etnotamment sur le plan euro-péen. Seuls des pays afri-cains, notamment membresde la CEDEAO ont menéconjointement avec la Fran-ce la reconquête de « l’in-tégrité territoriale » du Mali. François Hollande peutcertainement estimer qu’ilvaut mieux raison tout seulque tort avec tout le mon-de. Il y gagnera certaine-ment une reconnaissanceinternationale et l’on peutparier que la « voix de laFrance », vieille thématiquegaulliste, résonnera plus fortou tout au moins avec plusde considération. Sur le plan interne auchamp politique français, lenouveau président socialis-te n’a également que deslauriers à cueillir. A sa droi-te, l’UMP, principale forma-tion d’opposition qui s’étaitdéjà vautrée dans le ridicu-le en voyant s’affronter enfin d’année dernière sesdeux principaux dirigeants,Jean-François Copé et Fran-çois Fillon, pour la conquê-te de la présidence du par-ti, est obligée lèvres serréeset mines pincées de saluerl’offensive militaire et diplo-matique de la France. A l’ex-trême-droite, du côté deMarine Le Pen, même silen-ce gêné. Au sein du Parti so-cialiste, l’unanimité est demise et à la gauche de la

gauche, le Parti communis-te comme Jean-Luc Mélen-chon ont un peu de mal àcontester l’accueil sympa-thique, voire parfois en-thousiaste des popula-tions « libérées » à Goaou Tombouctou. L’affaire tombe d’autantmieux que sur le front inté-rieur du pays, François Hol-lande, malmené par les son-dages, affronte aujourd’huiune situation périlleuse :l’économie ne redémarrepas, « l’inversion de la cour-be du chômage » promisepar le président pour fin2013 laisse beaucoup d’ob-servateurs très sceptiques,les recettes imposées parl’Allemagne (« Rigueur »,« Austérité »…) ou susur-rées par la Grande-Bretagne(« encore plus de libre decirculation des capitaux, en-core moins de réglementa-tions étatiques… »), ne con-vainquent pas les salariésfrançais et ceux de nom-breux pays européens. Le vieux pays est inquiet,il prend peur de tout (im-migration, insécurité) etchaque débat de sociétédevient un enjeu de que-relle de famille commel’ont montré les centainesde milliers de manifestants,les uns favorables, lesautres opposés au « maria-ge homosexuel ». Dans ce contexte, FrançoisHollande, fin admirateur deFrançois Mitterrand, l’ancienprésident défunt, lui-mêmefin admirateur de son vieiladversaire, le Général deGaulle, a opté pour une pos-ture gaullienne : le Chef del’Etat réunit le pays, assour-dit les partis pris diver-gents, fa i t entendre ànouveau la « voix de laFrance », pour un combathumanitaire, béni de sur-croît par les plus hautesinstances internationales.

OUI, MAIS…La situation sur le ter-rain est beaucoup pluscomplexe. Certes, l’in-

tervention française bénéfi-cie aujourd’hui du soutienau Nord-Mali du MNLA etd’une scission d’Ansar Dine.Une partie de l’un des troisgroupes jihadistes armés

qui contrôlent la région de-puis neuf mois a décidé jeu-di 24 janvier de faire séces-sion pour former le Mouve-ment islamique de l’Azawad(MIA). L’Azawad est le nomque les Touareg donnent aunord du Mali. «Le MIA affirme de la ma-nière la plus solennelle qu’ilse démarque totalement detout groupe terroriste, con-damne et rejette toute for-me d’extrémisme et de ter-rorisme et s’engage à lescombattre», affirment lessécessionnistes dans uncommuniqué reçu par l’AFP.«Composé exclusivement denationaux (Maliens), le MIAréaffirme son indépendanceet sa volonté à aller vers unesolution pacifique» à la cri-se au Mali, ajoutent-ils. Ilsdemandent un arrêt deshostilités avec l’armée fran-çaise pour entamer «un dia-logue politique inclusif». «La reprise de Kidal, butde guerre des forces fran-çaises et maliennes, est im-portante pour le MNLA»,commente Pierre Boiley, di-recteur du Centre d’étudesdes mondes africains (Ce-maf). Depuis le lancementde l’offensive Serval au Mali,le 11 janvier, le MNLA, mou-vement de rébellion laïque,majoritairement composéde Touareg, avait profité auprintemps 2012 d’un coupd’Etat militaire à Bamakopour finir de prendre le con-trôle du Nord et proclamerl’indépendance de l’Azawad.Mais, il en avait ensuite étéchassé, en juin 2012, pardifférents groupes islamis-tes, parmi lesquels Al-Qaïdaau Maghreb islamique(Aqmi), le Mujao et lesTouareg d’Ansar Dine.Aujourd’hui le MNLA ne re-vendique plus qu’une auto-nomie de l’Azawad. Cetteseule exigence impose troisconditions : une aide inter-nationale conséquente pourle développement du Mali,la reconnaissance des droitsdes peuples touareg, unerefonte pleine et entière dela République du Mali.Pourtant, les milices islamis-tes sont loin d’être défaites.En réalité, un tiers du Nord-Mali a été « libéré », « re-conquis », on hésite sur les

termes… L’Aqmi et ses alliésbénéficient de bases arrièredans de grandes zones dé-sertiques dans les vieuxmassifs du Hoggar et du Ti-besti. Certes, le Niger a ac-cepté que les Etats-Unis dé-ploient sur son territoire desdrones destinés à surveillerles groupes islamistes ar-més dans le nord du Mali,et plus largement dans leSahara. L’ambassadrice desEtats-Unis au Niger, BisaWilliams, s’est adressée lun-di soir à Mahamadou Issou-fou, président nigérien, quia immédiatement accepté sademande. Il n’empêche, laguerre sera longue et de-mandera la pleine participa-tion des pays frontaliers etdonc celle, outre le Niger, duTchad, de la Mauritanie etplus particulièrement de l’Al-gérie. Pour quels objectifscommuns ? L’Iran, qui préside actuel-lement le Mouvement despays non-alignés, s’est dé-claré prêt à aider à résou-dre la crise en cours dans lepays africain du Mali. «Entant que chef du Mouvementdes pays non-al ignés ,l’Iran est prêt à coopéreravec l ’Un ion a f r i ca ine(UA) pour résoudre la cri-se au Mali », réaffirmantla volonté iranienne d’unecoopération entre le Mouve-ment et l’UA. M. Salehi aréaffirmé ses principes :« La République islamiqueest contre l’extrémisme, l’in-gérence dans les affaires in-térieures des pays et l’inter-vention militaire ». Bon !

«VÉRITÉ EN DEÇÀDES PYRÉNÉES,ERREUR AU-DELÀ»Mais M. Salehi a enoutre critiqué l’approchedes pays occidentaux

envers les groupes extré-mistes comme « doublestandard et paradoxal », enexpliquant: «L’Occident sou-tient les groupes extrémis-tes en Syrie, mais s’opposeà ces groupes au Mali.» Laremarque ne manque pas depertinence. Certes, aucunconflit militaire ne ressem-ble à un autre. Et l’on ne peut mettre dansun même pot l’Afghanistan,la Tchétchénie, la Syrie, la

Somalie, le Mali et d’autresencore… Citons pour unefo is le « Quot id ien duPeuple » qui pose quel-ques remarques intéres-santes : «L’armée françai-se a envoyé des avionsmilitaires et des troupesau sol pour aider l’arméemalienne et commencé sesopérations militaires contreles groupes islamiques ar-més. Cet événement sou-dain a fait que la Frances’est détournée de la Syrie,tandis que l’accent principala été mis sur le Mali (…) Dupoint de vue des considéra-tions géopolitiques, le Maliest évidemment plus impor-tant que la Syrie. Le Gouvernement françaisestime qu’il y a peu de chan-ces que le régime syriensoit renversé dans un pro-che avenir (…) C’est toutle contraire de ce qu’ilpensait i l y a quelquesmois. Dans un premiertemps, la France estimaitque l’opposition armée enSyrie, forte d’un soutienactif des pays occiden-taux, aurait été en mesu-re de prendre rapidementDamas et de renverser lerégime actuel dirigé parBachar el-Assad. Pour cette raison, la Fran-ce, craignant que les Etats-Unis ne prennent la main,s’est dépêchée de reconnaî-tre l’Union nationale de l’op-position syrienne et des for-ces révolutionnaires (ci-après dénommée l’« UnionNationale ») créée en no-vembre de l’année derniè-re, comme «représentantelégitime du peuple syrien»,et accepté que l’organisationenvoie des « ambassadeurs». Mais aujourd’hui, elle sesent impuissante face à lasituation apparemmentinextricable en Syrie ». Si l’islamisme radical estl’ennemi principal, il faudraque le ministre des Affairesétrangères français rendecohérentes ses déclarationset, dans tous les cas de fi-gure, il faudra expliquer àLaurent Fab ius que laFrance, faute de ne pasrespecter ses engage-ments très honorables, nepourra pas « partir rapi-dement » du Mali.

Mali : le coup de poker de Hollande

16 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Intervention militaire isolée mais pour l’instant réussie.Mais la partie comporte de nombreuses manches…

Page 17: 31012013

17Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Une armée étrangère ac-cueillie avec enthousiasme. Des militaires étran-

gers reçus comme des libéra-teurs, et des habitants qui ap-plaudissent, chantent, dansentet sautent de joie pour exprimerleur reconnaissance. Ces imagesont été vues en Irak, en Afgha-nistan. On les a vues encore cet-te semaine au Mali, après avoirvu des images à peine différen-tes en Libye, quand les pickupsdes « thouars » libyens étaiententrés à Tripoli, couverts parl’aviation de l’OTAN. Ce sont des images racistes,humiliantes, blessantes pour lepeuple soumis à l’occupation.Elles sont supposées rassurerl’opinion publique du pays occu-pant, et lui confirmer à quel pointson intervention a été salutaire.On est dans les « bienfaits del’occupation ». Mais ces imagesprovoquent un véritable trauma-tisme dans le pays occupé, carelles veulent justifier l’injustifia-ble, cautionner une action dan-gereuse, qui va déboucher iné-vitablement sur des crimes.Ce schéma est d’un classiqueaffligeant. Il amène à mobiliserune opinion publique supposéelibre en faveur d’une interven-tion militaire qui commence dansl’enthousiasme et le consensus,pour se terminer dans la boueet le sang. Et ce n’est qu’à la finde l’expédition que la parole se

S’il est vrai que si l’occasion n’estjamais occultée par les médias,elle est toutefois comme ces

banderoles passives qui rappellentdes dates nationales l’espace d’unmatin. Mohamed Ghafir alias MohClichy, est de ceux qui œuvrentencore, pour la reconnaissancedes luttes des ainés par les nou-velles générations. Il n’excepteaucune partie de la population,qu’elle soit de la capitale, du paysprofond ou celle de l’émigration. Lemot d’ordre colonial était le mêmeou à une nuance près. Quand le gé-néral Massu, dans sa Bataille d’Alger,intitulait sa macabre opération :« crevettes » qui consistait à jeter àla mer des dizaines d’Algériens, Pa-pon, le préfet de police de Paris, enfidèle émule, appelait la sienne :« Poissons pourris ». Cela se passaiten octobre 1961 lors du massacreque cet ancien collaborateur naziaimait à appeler : La Bataille de Pa-

Le piège malien se referme sur la France

PPPPPar Abedar Abedar Abedar Abedar AbedCharefCharefCharefCharefCharef

En lançant ses troupesvers le Sud, le groupe

Ansar Eddine a contraintla France à intervenir tout

de suite,dans la précipitation. Et la

France, qui refusaitd’envoyer des hommes, est

passée au plan B. Ce n’estpas suffisant pour dire que

les insurgés du Nordimposent leur rythme, mais

on n’en est pas loin.

libère, pour révéler quelquesscandales. On apprendra alorsquelle multinationale a poussé àla guerre pour protéger quelsgisements, et que tel dirigeant,lié à tel lobby, a poussé au pour-rissement, alors que tel groupearmé, auteur d’attentats san-glants, agissait en fait pour lecompte de la puissance pour jus-tifier son intervention. Ce n’est plus un schéma, c’estun piège. Et c’est dans ce piègeque la France est tombée. Carcontrairement au discours domi-nant véhiculé par les officielsfrançais, cette intervention auMali n’est pas menée à l’initiati-ve de la France. Ce sont les grou-pes armés qui ont imposé leuragenda, et qui mènent le tem-po, obligeant la France de lan-cer sa guerre à un moment qu’el-le n’a pas choisi, et selon desméthodes qu’elle redoutait par-dessus tout. Rappel. La France avait fixéquelques règles à ses initiatives

au Mali : pas question de laisserles groupes armés prendre lepouvoir à Bamako, ni installerdes fiefs au nord du pays ; pasd’intervention militaire directe,pour éviter tout risque d’enlise-ment ; impliquer les Nations-Unies et les pays africains, pourque la guerre n’ait pas ce cachetnéocolonial tant redouté ; lancerl’intervention militaire aprèsl’été, lorsqu’un embryon d’arméemalienne aurait été mis sur pied,avec, en parallèle, un effort pourréhabiliter l’Etat malien. Les groupes armés du nord,Ansar Eddine, AQMI et le MUJAOont, de leur côté, compris qu’untel plan pouvait leur être fatal.Ils ont décidé de bouleverser lecalendrier, pour provoquer uneintervention rapide, et imposerun autre schéma : ce n’est pasune guerre menée par des Afri-cains avec le concours de l’ONUpour rétablir l’intégrité territoria-le d’un autre pays africain me-nacé de dépeçage, mais une

guerre néocoloniale, menée parune ancienne puissance colonia-le, contre un peuple musulman,avec des moyens tellement dis-proportionnés qu’ils provoque-ront fatalement des crimes. Le mieux, pour les insurgés duNord, est que l’armée françaisecommette des bavures, ou descrimes de guerre, et que l’ar-mée malienne mène des re-présailles contre les popula-tions du Nord. Ce serait lemeilleur moyen de prouverque c’est une « croisade », etde mobiliser une opinion trèssensible à ce type de discours. Dès lors, les déclarations de vic-toire lancées régulièrement côtéfrançais apparaissent ridicules.La prise des villes du nord, Gao,Tombouctou et Kidal, n’a pas designification militaire pour AnsarEddine et ses alliés. Les groupesarmés du Nord ne lui accordentguère d’importance. Pour eux, ilserait suicidaire d’affronter descolonnes françaises aussi solide-

ment armées. Mais c’est quandces troupes françaises aurontleurs cantonnements, qu’il fau-dra les ravitailler, quand il fau-dra chercher de l’eau, transpor-ter des troupes sur les longuespistes dans le désert, quand ilfaudra engager des hommespour mener des opérations surun terrain inconnu, le terroris-me fera son apparition. Dans leur discours, militaireset dirigeants politiques françaisfont preuve d’une grande lucidi-té. Ils affichent un projet qui veutà tout prix éviter l’enlisement.Mais pour le moment, ils ne peu-vent pas tenir un autre discours. Ilssont contraints d’afficher que leurplan pour le Mali est le plus prochepossible de celui des Nations-Unies,et le plus acceptable pour les Afri-cains. Pour les Français, le pari seradonc d’éviter une sortie de rou-te, alors que les risques de dé-rapage sont multiples. Pourront-ils se tenir de manière très stric-te à leur discours initial? Pour-ront-ils maitriser la situation demanière à ne pas être entrainésdans un long conflit meurtrier ? LaFrance pourra-t-elle maintenir la si-tuation sous contrôle jusqu’au dé-ploiement de toutes forces africai-nes souhaitées, et l’arrivée decelles-ci ne risque-t-elle pas demener à des dérives? Les forcesafricaines sur lesquelles ils comp-tent pourront-elles jouer le rôleattendu d’elles ? Dans une seconde étape, seposeront des questions encoreplus embarrassantes, quandcommencera la phase ultime duplan d’assistance au Mali. Car ilfaudra aussi reconstruire l’Etat etl’armée maliens, et proposer auxTouareg une place digne dans lefutur Mali. On se rendra alorsd’une réalité affligeante: il estplus facile de culbuter une arméeque de construire une petite ad-ministration efficace. Quant àconstruire un Etat et une arméedans un pays pauvres, miné parla guerre, transformé en bastionpour les trafics en tous genreset le terrorisme, c’est une autrepaire de manches.

Qui se souvient de la grève des huit jours ?Hélas, peu de gens ! Même ceux qui ont vécu

l’événement, se souviennent à peine de sa date, encoremoins de son contexte. Seulement quelques acteurs

encore vivants ou de rares chercheurs tentent de fairesortir cette séquence historique

de la pénombre mémorielle.

PPPPPar Far Far Far Far FaroukaroukaroukaroukaroukZahiZahiZahiZahiZahi

ris. En fait, les étapes où l’on impli-quait la population, ne sont nullementle fruit du hasard, mais une straté-gie politique de haute main, que lesdirigeants du FLN voulait imprimer àla Révolution.Ben Youcef Benkhedda, membre duComité de coordination et d’exécu-tion (CEE), composé en outre de LarbiBen M’hidi, Abane Ramdane, KrimBelkacem et Saad Dahlab, en ditceci : « En d’autres termes, il fallaitinternationaliser l’affaire algériennede manière à amener les autres na-tions à s’y immiscer et à forcer laFrance à faire droit aux revendica-tions du FLN. La tenue prochaine dela XIème session de l’Assemblée gé-nérale de l’ONU, prévue pour dé-cembre 1956, nous semblait offrirune excellente opportunité pourréitérer les exigences de notre Ré-volution et, cette fois, en les con-fortant par une démonstration popu-laire d’envergure, dépassant les fron-tières mêmes du pays. Un triple ef-fet était recherché: Crédibiliser la démarche du grou-

pe des Etats arabo-asiatiques aumoment où il introduirait sa deman-de de réinscription du problème al-

gérien à l’ordre du jour de l’Assem-blée générale des Nations Unies; Convaincre l’opinion internationa-

le que le FLN conduisait une véri-table guerre de libération, et ré-duire à néant l’argumentation fal-lacieuse de l’ennemi selon laquel-le l’Algérie est «partie intégrantede la République française»; Affirmer avec force la repré-

sentativité du FLN, et sa qualitéd’interlocuteur exclusif en cas denégociations. Au niveau national et international,de tels objectifs révélaient leur na-ture stratégique exceptionnelle. Res-tait à dégager le vecteur capable deles inscrire dans une projection à lamesure de nos attentes. Le principed’une grève qui sorte de l’ordinaireet qui, par son empreinte profonde,marquerait de façon décisive le coursdes évènements, fut donc retenusans difficulté. C’est dans ces conditions que leCCE prit la décision d’organiser unegrève dont il fixa la durée à huit jours,décision prise au cours de la premiè-re décade de novembre 1956.(Benyoucef Benkhedda) Mohamed Ghafir, acteur de premierplan au cours de cette grève qui atouché l’émigration, principalement,en France se référant à MohamedLebdjaoui dans son livre « Batailled’Alger ou Bataille d’Algérie ? » rap-porte dans son témoignage : « Mo-hamed Lebdjaoui et Mohamed SalahLouanchi, membres tous deux, du

Conseil national de la révolution al-gérienne (CNRA) issu du Congrès dela Soummam du 20 aout 1956, sesont rendus en France au débutjanvier 1957 sur décision du Co-mité de Coordination et d’Exécu-tion (C.C.E) avec pour mission derenforcer le Comité Fédéral dontplusieurs membres ont été arrê-tés par la police française. Abane Ramdane leur donne desinstructions pour préparer l’émigra-tion algérienne à la grève des 8 joursprévue du 28 janvier au 4 février1957. Cette grève sera, la premièrebataille politique décidée par le C.C.Emenée en Algérie et en France. L’émi-gration, structurée au sein de la Fé-dération FLN de France, va jouer unrôle important par cette action quiva provoquer la paralysie de l’indus-trie et de toutes les activités écono-miques françaises ; ce qui permet-tra de sensibiliser l’opinion françaiseet internationale sur la guerre me-née par le colonialisme français con-tre le peuple algérien mobilisé der-rière le FLN. ». Les 300.000 ouvriers algériensconcernés par cette grève, menée debout en bout, ont créé un tort incom-mensurable à la vie économique fran-çaise et focalisé, par ricochet, l’inté-rêt de l’opinion publique française quidécouvre, soudain, cette multituded’exploités laissée pour compte. Ellen’avait jamais imaginé, que le colo-nisé pouvait user des voies pacifiquesdémocratiques pour faire entendre

son geignement. Il eut, cependant,quelques victimes d’exaction exer-cées par la police et parfois mêmedes assassinats. Il y a lieu d’évoquer,Rabia Rabia(1) première victime, dela grève générale en France. Alors qu’il se trouvait, en cette soi-rée du 26 janvier 1957 à la rue duBac d’Asnières à Clichy où il distri-buait les tracts annonçant la grèvedu FLN, il fut surpris par les tueursM.N.A. Pour la police française, ils’agissait d’un règlement de compteentre bandes rivales, manière alam-biquée de clore le dossier. Pour Mo-hamed Lebdjaoui, jamais depuis1830, une action concertée n’avaitpu mobiliser sur l’ensemble du terri-toire et au sein de l’émigration enFrance, le même jour, au même mo-ment des millions d’hommes… Lors du forum de la mémoire d’ElMoudjahid, organisé à l’occasion du55è anniversaire de cette grève, Ameur Rkhila historien et chercheur,affirme : « En effet, le 4 février 1957,l’Assemblée générale de l’Onu avait pro-grammé à son ordre du jour « la ques-tion algérienne… et même si la Franceavait encore de l’influence à l’ONU, laRévolution de Novembre a réussi àavoir une dimension internationale ».Ainsi, le principal objectif et non desmoindres de la stratégie du C.E.Eétait atteint de haute lutte.

1- Rapatriés en 1987, les restes du défuntfurent réinhumés le 5 juillet de la même

année, au cimetière de chouhada deGuenzet Beni-Yala.

Page 18: 31012013

18 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

En France, le Qatar a com-mencé à s'installer ici, là-bas et ainsi de suite. Cela

s'appelle une colonisation. Par quisommes-nous colonisés ?» QuandM. Mélenchon a posé la question cemercredi-là, mon sang n'a fait qu'untour. Pas plus tard que sur-le-champ, j'ai pris mes cliques et mesclaques et, le soir même, j'y étais.Au Qatar, justement. C'est de là queje vous écris. Ces Qataris qui nouscolonisent, je tiens à les voir de mespropres yeux. Ma première Qatarie prit le visagede l'hôtesse de l'air de Qatar Airways,classée meilleure compagnie du mon-de. Air France, American Airways, Bri-tish Airways et consorts, loin derrière.Au palmarès 2012 Skytrax, numéroun, cinq étoiles : Qatar Airways ; 2011,numéro un : Qatar Airways. Air Fran-ce se taille péniblement quatre étoi-les (moi, je trouve que c'est pas mal,quatre étoiles). Je voyageais en classe économi-que bondée jusqu'aux yeux, un ge-nou contre un Italien massif et uncoude frotté à un Chinois ronfleur.J'ai cherché la cinquième étoile,cherché, cherché, quelque chose adû m'échapper. L'important, c'étaitl'hôtesse, j'allais pouvoir parler dela colonisation. Je l'avise d'un sou-rire irrésistible :

«C'est la première fois que jevais dans votre pays.- Ce n'est pas mon pays, je suisindonésienne.- Excusez-moi, je vais m'adres-ser à vos collègues.- Quel collègue ? Aucun n'estqatari.- Ah, bon, fis-je, déçu. Je ne mesuis pas trompé d'avion, on estbien sur Qatar Airways, on vabien à Doha ?- Oui, mais le personnel estétranger.- Les pilotes aussi ? [Elle pouffe]- Evidemment, vous vouscroyez où ?- Je me crois sur Qatar Airways.- Je n'ai jamais rencontré un Qa-tari dans la compagnie. Le seuldont j'ai entendu parler, c'est lePDG, Al-Baker, et, surtout, lepropriétaire, M. Al-Thani, qui estaussi Premier ministre*.- Les autres, tous étrangers ?- Non, il doit y en avoir dans les

Qatar : voyage dans ce minusculepays qui n'existe pas

Plus de 94% d'immigrés ! Rencontrer un des 100 000 Qatarisdans ce petit émirat de la péninsule Arabique, grand comme la Gironde,

relève de la gageure... «Marianne» s'y est attelé.

bureaux de direction, à l'admi-nistration. On ne les croise ja-mais. Moi, pour vous dire, ça faithuit ans que je vis à Doha [lacapitale], je n'ai pratiquementjamais parlé à un Qatari ou uneQatarie. Ils sont si peu nom-breux, vous savez.»

DES STATISTIQUESFORMELLES

Arrivé sur place, je me suis rensei-gné. Les statistiques du centre dedocumentation de la télé Al-Jazirasont formelles. «Le Qatar a unepopulation de 1,7 million parmi les-quels 94 % d'immigrés» (14 juin2012). Je me suis frotté les yeux,j'ai lu, relu, épelé le chiffre. Pas 9,4% d'immigrés, mais bien 94 %. Al-Jazira ne donne pas la source deson information. J'ai consulté lesrelevés du Comité permanent de lapopulation publiés le 24 octobre2011. Ils donnent 94,2 % d'immi-grés parmi la population active. Sil'on s'en tient aux chiffres d'Al-Jazi-ra, il n'y aurait que 100 000 Qata-ris, alors que la plupart des sourcesen comptent plus de 200 000. Tou-tes sont d'accord sur un point : lesnationaux constituent environ 10 %de la population, 5 % des actifs.Tous les autres, des immigrés. Je comprends que, loin d'être co-lonisateur, ce pays est le plus colo-nisé que la Terre ait porté. Au pointque les locaux ne pèsent pratique-ment rien en nombre. Qu'ils se sontfait dévorer par leurs immigrés.Qu'ils ont disparu de la circulationau point de se rendre invisibles. Et ce n'est pas fini. L'émir, le roisi vous préférez, a annoncé qu'il al-lait faire venir encore 1 million detravailleurs étrangers dans la pers-pective de la Coupe du monde de foot2022, arrachée de haute lutte contreles Etats-Unis et l'Australie. Le Qatara promis monts et merveilles et aemporté le morceau. Il construira desbâtiments pharaoniques en pagaille,les nouvelles routes pleuvront et, sur-tout, 10 stades monumentaux sorti-ront du sable. Des stades de foot-ball, il y en a déjà pas mal. Derniercri de technologie, confort royal. Unseul ennui : lors des matchs, oncompte bien 22 joueurs sur le ter-rain mais pas un seul spectateur surles gradins. Les ouvriers asiatiquesse fichent du football et manquentde sous pour se le payer. Déprimedes champions, désespérés de jouerdans un stade sans âme qui vive.

Pour les réconforter, les organisa-teurs sont obligés d'offrir un repasaux immigrés assez gracieux pouraccepter un billet gratis.

«LA TERRE OUBLIÉED'ALLAH»

En superficie, ce pays, c'est le dé-partement de la Gironde, 11 437km2, si vous aimez les chiffres. LaGironde sans la Gironde, je veuxdire sans eau. Pas une traître gout-te d'un bout à l'autre du royaume.Des pierres à perte de vue. Aprèsles pierres, le sable, après le sable,les pierres. Il doit bien se trouverquelque part une source souterrai-ne, une petite oasis juste pour res-pirer un petit coup ? En fait d'oasis,on signale l'hôtel de l'Oasis, l'Oasislocation de voitures, un projet d'oa-sis artificielle arrosée d'eau dessa-lée à grands frais, mais d'oasis toutcourt, pas l'ombre d'une. Or, comme on sait, le corps hu-main comprend 60 % d'eau, enmoyenne 42 L par personne adul-te. Au Qatar, on n'en trouve pas unlitre. La température annuellemoyenne s'élève à 30 °C, elle peutatteindre facilement les 50 °C. Levent de sable, qui ne m'a pas épar-gné, étouffe les chameaux les plusendurcis. Conclusion de La Palice :on peut tout faire dans ce pays, saufy vivre. Pas si bêtes, les Arabes n'yont d'ailleurs jamais résidé. A l'ex-ception des pirates. Ils débarquaientavec leurs réserves d'eau et repar-taient à la chasse au butin. Les pê-cheurs de perles y faisaient aussileur beurre en buvant l'eau saumâ-tre d'un improbable puits. Cette excroissance en languettede la péninsule arabique est igno-rée même des cartographes jus-qu'au XIXe siècle. Les explora-teurs indiens et européens nel'avaient pas remarquée. Les Ara-bes l'avaient baptisée «la terreoubliée d'Allah». Les monarquessaoudiens la voyaient, et persistentà la voir, comme un minuscule fiefde leur royaume. En 1940, on comptait 17 000 ha-bitants pour toute la péninsule, laplupart nomades. Vingt-cinq ansplus tard, les Qataris se retrouvaientquatre fois plus nombreux, 71 000.Entre-temps, le pétrole avait com-mencé à couler. Les géologues étaient catégori-ques : on ne trouvera jamais depétrole dans le Golfe. A l'intérieurdes terres, oui, mais sur la côte, faut

pas rêver. En 1939, l'Iraq PetroleumCompany et la Compagnie françai-se de pétrole font mentir les augu-res en découvrant le premier gise-ment. Dix ans plus tard, les expor-tations s'amorcent. Aujourd'hui, unPIB de 100 000 dollars par tête,record du monde, et l'émir Hamad(53 ans) trônant sur un Himalayade billets verts. Mais où est donc le«Qatari moyen» ? Qu'il n'y en ait pas un seul à l'hô-tel, c'est normal. A City Center, leprincipal centre commercial réfrigé-ré de Doha, un peu minable com-paré à ceux de Dubaï, accompagnéd'Ali, un ami syrien, homme d'af-faires installé ici, je scrute les visa-ges de type arabe. Ce jeune hom-me est-il qatari ? Non, sourit Ali,les locaux portent une longue robeblanche, la dishdasha, appelée aussigandoura. Tous sont coiffés du kef-fieh blanc. Les femmes sont ense-velies sous l'abaya noire et coifféesd'un hijab. Les plus rigoureuses yajoutent le niqab qui ne laisse ap-paraître que les yeux. C'est simple : les femmes en noir etles hommes en blanc sont qataris. N'osant pas interpeller une fem-me en noir, je guette les hommesen blanc dans la foule du mall. Envoilà un, je cours à lui : «Tu es qa-tari ?» (En arabe, on ne vouvoiepas.) «Non, me répond-il, effrayé,je suis koweïtien.» Les trois sui-vants, repérés non sans mal, se pré-tendent saoudiens. Je vais bien fi-nir par trouver un Qatari dans lacapitale du Qatar, bon Dieu ! Le pre-mier jour, à ma grande honte, j'aifait chou blanc. Je prends Ali à té-moin, je n'ai épargné ni ma peine,ni mon temps. J'ai passé les maga-sins au peigne fin, j'ai interrogé tousles hommes en blanc, dévisagé tou-tes les femmes en noir pour neprendre que gamelle sur gamelle.J'en ai peut-être raté un. Il se dé-plaçait en chaise roulante, poussépar deux femmes en noir, et hous-pillait une caissière du supermar-ché, étrangère, bien sûr. Il a finipar régler ses achats et j'ai de-mandé à la caissière : «Il est qa-tari ?» «Oui», m'assure-t-elle.Comment l'avait-elle reconnu ? L'ac-cent ? Non, la façon de parler et sesdeux femmes derrière lui. «Vous êtessûre ?» ai-je insisté. «A 100 %, non.Mais il en avait bien l'air.» Pour les habitués des Emirats, laville ne présente pas le moindre in-térêt. Un pâle duplicata de Dubaï.Des rangées de buildings ultramo-dernes sans génie. Une pincée d'ex-centricité architecturale de ci, de là,comme pour faire l'important. Aumilieu de cette médiocrité, unemerveille : le musée d'Art islami-que édifié par Ieoh Ming Pei, bai-gné des vaguelettes du Golfe. Bâti-ment imposant aux murailles gigan-tesques, salles resplendissantes dechefs-d'œuvre, un foisonnement desplendeurs sur des hectares d'ex-position. Légère contrariété : j'étaisl'unique et seul visiteur. Des foulesde personnel mais ni touristes, niamateurs d'art, ni curieux. Person-ne. En partant, j'ai aperçu deux Ja-ponais dans le parking, je présumequ'ils y allaient. Une hôtesse (phi-lippine) interrogée m'a assuré qu'ilvenait tous les jours des visiteurs.Beaucoup ? Ça arrive. Des cars detouristes, des écoliers.

DOUBLE ÉCHELLEDES SALAIRES

Roulant sous le cagnard, j'ai entre-vu à l'horizon un yacht impression-nant amarré à un quai. Allons voir.Le chauffeur (bengali) récalcitre.Interdit d'entrer dans le port. Arri-vons jusqu'à la barrière. Il rechignemais se dirige en rouspétant versune pancarte péremptoire : «Stop!» Je descends et frappe poliment àla porte du bureau de surveillance.Une demi-douzaine de policiers at-tablés autour d'un guéridon fumenten sirotant du thé.«Ah, vous êtes journaliste. Vousn'avez pas de chance, l'émir vientde partir.

- Quel émir ?- Notre émir, l'émir Hamad, no-tre président, comme on ditchez vous.- Mais que faisait-il ici ?- Il a fait un tour dans sonyacht et il s'est arrêté pournous dire bonjour.

- Vous le connaissez ?- Et comment, il connaît tout lemonde, il salue tout le monde.- Tout le monde ?- Pas les étrangers [il désigneses compagnons en uniforme],les Qataris.- Vous êtes qatari ? [il se ren-gorge]- Oui, moi, je suis qatari. Je suisle commandant du port. Maisasseyez-vous, prenez donc unverre de thé.»

Je tenais mon premier Qatari, jen'allais pas décliner l'invitation. Omar, c'est le nom du comman-dant, a fait ses études dans uneécole de police anglaise. Il habiteune grande maison à une trentainede kilomètres avec son unique fem-me, ses quatre enfants et ses qua-tre voitures. Sa maison lui a étéofferte par le gouvernement. Avecun salaire mensuel de 12 000 $, ilvit à l'aise. Il faut y ajouter les pri-mes. Ses adjoints, présents autourde la table, sont arabes mais pasqataris. Ils touchent un excellentsalaire, pas loin de 800 $. Beaucoupmoins que lui, quand même. C'estnormal, m'explique-t-il, les étran-gers, c'est les étrangers, les Qata-ris, c'est les Qataris. (A la télé Al-Jazira, apprendrai-je plus tard, lesemployés qataris ont eu droit ré-cemment à une méga-augmenta-tion, pas les étrangers.) Je lui si-gnale au passage que sa rémuné-ration, exempte d'impôt, égale àpeu près celle d'un ministre fran-çais. «Ah, je sais, en France, votreéconomie va mal. D'ailleurs, notreémir vous aide. Il a un grand cœur,il aide beaucoup de gens. Et puis,vous traitez mal vos immigrés. No-tre émir a couru à leur secours.C'est normal, ils sont musulmans,comme nous.» Le gros des immigrés, au Qatar,vient du sous-continent indien :Pakistanais, Bengalis, Indiens ouNépalais, comme Vijay. J'ai ren-contré Vijay dans un «camp detravail» (village dortoir pour im-migrés). Toujours grâce à monami syrien Ali, j'ai réussi à visiterce camp sans autorisation en m'yfaufilant clandestinement. «Ne re-garde pas les gardiens, m'avait con-seillé Ali. Fonce devant la guéritecomme un habitué des lieux. Ils teprendront pour un résident.» Lestratagème a fonctionné. Le village semble tout neuf. Ran-gées d'immeubles de trois étagesdans des rues en échiquier d'uneimpeccable propreté (d'autrescamps sont dégoûtants, signalentles rapports des ONG). A chaqueétage, une trentaine de cham-bres. Je frappe au hasard, unhomme m'ouvre, c'est Vijay. Il mefait visiter son chez-lui. Unechambre proprette de 20 m2 meu-blée de deux lits superposés, avecchacun trois couchettes, des éta-gères pour les vêtements. Ils sontsix à vivre là. Deux de ses co-pains, travailleurs de nuit, dor-ment, il faut parler à voix basse,ou plutôt sortir. Vijay me montre lestoilettes et les douches. Six toilet-tes pour près de 200 résidents, auxheures de pointe, ça presse. Je l'accompagne à la cantine de500 places, presque vide à cetteheure-là. Au self-service, il fautcompter 2 $ pour un repas trèscorrect. Vijay trouve ça cher. A lacafétéria voisine, on en a pour 1$. Vijay, depuis huit ans au Qa-tar, se fait 200 $ par mois dans laconstruction. Onze heures parjour, six jours par semaine. Lasemaine de 70 heures. Je m'étonne. Pas lui. C'est lamoyenne, ici. Beaucoup sont moinsbien payés que lui. Certains tra-vaillent sept jours sur sept. Alors,hein, il n'a pas à se plaindre. Com-me tous les immigrés, il a droit àdeux mois de vacances tous lesdeux ans, voyage payé par le pa-tron. Depuis huit ans qu'il est auQatar, il a déjà visité quatre foissa femme et ses deux enfants. Là,il en revient. C'était bien mais, auNépal, personne ne gagne un cen-time. On ne trouve pas une heu-re de travail. Ici, les repas sur lechantier sont offerts, le logementest offert, il dépense 50 à 60 $par mois. Le reste, intégralementà la famille. Ils sont à l'aise. Ilsourit de bonheur et d'amour.

«

Page 19: 31012013

19Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Les rapports se sont encore dé-tériorés depuis que l’anciencandidat à la présidentielle,

Ahmad Chafiq, un proche de Mou-barak, a trouvé refuge aux Emirats,après sa défaite face à MohamadMorsi. Il fait face à des accusationsde corruption en Egypte. Les Emirats accusent les 11 dé-tenus égyptiens d’avoir formé une«cellule» appartenant aux Frèresmusulmans, dont l’objectif est deformer des islamistes locaux auxmoyens de changer le régime enplace. Voulant faire baisser la ten-sion, la présidence égyptienne adépêché une délégation de hautsresponsables, composée de l’assis-tant du président aux relations ex-térieures et à la coopération inter-nationale, Essam Al-Haddad, duchef du service de renseignements,le général Mohamad Chéhata, et dusecrétaire du président, Khaled Al-Qazzaz, en vue d’obtenir la libéra-tion des détenus. Mais elle a reçuune fin de non-recevoir de la partdu vice-président des EAU et de sonpremier ministre, Cheikh MohamedBin Rached Al-Maktoum, qui l’a in-formée que les prévenus seront tra-duits devant la justice de son pays. Les dirigeants des EAU, relayéspar les médias nationaux, n’ont ja-mais fait mystère de leur méfiance,voire leur hostilité, vis-à-vis de ladoctrine et de la politique de la con-frérie aux Emirats et dans les paysdu Golfe en général. Cette vision aété clairement exprimée par le chefde la police émiratie, Dahi Khalfan,

Les soldats français ont été relevés parles forces armées maliennes à Mar-kala, pour poursuivre leur action plus

au nord, en direction de Diabali - Ministèrede la Défense "Merci à la Belgique !" et "C’est dans lebesoin que l’on reconnaît ses amis". Lesréactions sont impressionnantes. Sur le siteMalijet.com, de très nombreux Maliens ex-priment leur satisfaction devant l’aide mili-taire [essentiellement logistique] que nousenvoyons depuis la Belgique en direction deBamako. Une année de chaos politique ascindé leur pays en deux et un flux ininter-rompu d’histoires les plus folles circulent surdes djihadistes qui recouvrent leurs femmesd’un voile. Certains Maliens se réjouissent– et on les comprend – de voir le monde setourner enfin vers eux. Et pourtant… L’expérience nous a apprisque l’aventure militaire dans laquelle se lan-cent avec précipitation la France et ses al-liés – on pense forcément aux Américainset à leurs alliés en Irak et en Afghanistan –pourrait être le prélude à une catastropheimminente. Une intervention militaire àl’étranger se solde rarement par un succès.Les raisons qui expliquent ce phénomène(j’en citerai trois) sont assez simples et va-lent pour la plupart des interventions étran-gères. Le Mali ne fait pas exception.

UNE LECTURE SIMPLISTEDU CONFLIT

Pour commencer, ceux qui décident d’inter-venir ont rarement des motivations qui cor-respondent aux besoins et aux intérêts àlong terme de la population. Si la Franceest aussi nerveuse à l'idée de voir Bamakotomber aux mains des forces anti-occiden-tales, c’est surtout pour des raisons écono-miques et idéologiques. Selon toute proba-

Mali : le prélude d'une catastrophe imminenteL’intervention française au Mali risque d'aggraver une situation

qui aurait pu se résoudre par une approche politique,estime Olivia Rutazibwa, journaliste et chercheuse belgo-rwandaise.

bilité, les griefs qui perdurent depuis desdécennies entre les Touaregs dans le Nord,la crise politique à Bamako et la misère detous les Maliens passeront au second planlors de cette opération militaire. Ensuite, la lecture du conflit par ceux quiapportent leur aide est non seulement sim-pliste, mais elle est aussi, la plupart dutemps, influencée par des intérêts spécifi-ques. Habituellement, on montre un pro-blème du doigt et on l’amplifie, et, au final,l'intervention ne fait qu'aggraver les diffi-cultés. Là encore, les exemples de l’Irak etde l’Afghanistan sont suffisamment évoca-teurs. Mais, au Mali aussi, nous risquonsavec nos bombes de mettre dans le mêmesac, sans y prendre garde, l’islam politique,le djihadisme et le terrorisme.

Enfin, l’aide repose en partie sur la con-viction que les parties concernées ne sontpas en mesure de régler elles-mêmes leursproblèmes, alors que c’est justement là –dans la négociation – que réside l’espoir detoute paix durable. C’est le paradoxe de toute forme d’inter-vention, tant politique que militaire. Qui-conque entend vraiment faire quelque cho-se d’utile de l’extérieur ne peut malheu-reusement pas apporter de solution univo-que au problème. La paix ne peut fleurirque sur un terrain de confiance mutuelle,et cette confiance s’instaure justement lors-qu’on s’efforce de parvenir ensemble à unesolution. Une intervention étrangère exter-nalise cette confiance. Cela vaut aussi pour le Mali. Autour de la

table des négociations, les islamistes d’An-sar Dine, les Touaregs et les autorités malien-nes étaient bien obligés de traiter ensemble,mais, aujourd’hui, tout le monde compte sur laFrance et ses alliés pour résoudre la situation.Inutile de démontrer que nous sommes inca-pables de satisfaire ces attentes.

UN PLAN INTERNATIONALQUI SEMBLAIT PROMETTEUR

Et ce qu’il y a de triste, c’est que, jusqu’àrécemment, les conditions semblaient pro-metteuses au Mali. Depuis près d’un an, unesolution était recherchée et un plan inter-national avait été conçu [une opération mi-litaire ouest-africaine devait avoir lieudans le nord du Mali à la suite d'un ac-cord passé en septembre entre la Cédéaoet Bamako], qui se distinguait du mantraclassique de la Françafrique (le genre deprojet où l’ancien pays colonisateur ou uneautre puissance occidentale joue les je-sais-tout, après avoir brandi et amplifié unemenace imminente et inéluctable envers la"paix et la sécurité internationales", et seprésente manu militari comme la solutionla meilleure et la plus immédiate). La résolution 2085 des Nations unies de lafin décembre témoigne de la profonde convic-tion que le fond du problème au Mali est politi-que et qu’une solution durable ne peut êtreque l’aboutissement d’une approche patiente,d’un dialogue et d’un mécanisme auquel s’at-tellent les parties concernées. Actuellement, il est impossible de savoirprécisément qui a poussé le Mali sur la voied’une intervention occidentale rapide et pourquelle raison. D’ailleurs, dès qu’une situationse détériore, il paraît toujours déplacé de s’ar-rêter à ces considérations. Mais nous ferionspourtant bien d’y réfléchir plus à fond pour lasuite de cette aventure militaire inconsidérée. Note :Olivia Rutazibwa est journalistespécialiste de l’Afrique à Mondiaal Niewset chercheuse au Centre d’études sur l’UEà l’Université de Gand.

L'Egypte etles pays du Golfe

L’Egypte et les Emirats Arabes Unis (EAU)sont en crise. La récente arrestation de 11 expatriéségyptiens dans cette richissime monarchie du Golfe

a fait éclater au grand jour une sourde tensiondans les rapports entre les deux pays depuis la chute

en février 2011 du régime de Hosni Moubarak,un proche allié des EAU, et surtout depuis l’élection,fin juin, d’un président issu des Frères musulmans.

qui a accusé, à plusieurs reprises,les Frères musulmans de vouloirdéstabiliser son pays ainsi que lesautres monarchies du Golfe, qu’il aappelé à une action commune con-tre les visées supposées de la con-frérie de renverser les régimes enplace. Il est même allé jusqu’à pré-dire, en mars, que le gouvernementdu Koweït serait le premier à êtredominé en 2013 par les Frères mu-sulmans, qui cherchent, selon lui,à prendre le pouvoir dans toutes lesautres monarchies du Golfe d’ici à2016. Lorsque le Koweït avait étéle théâtre de larges manifestationsde protestations en octobre, lesmédias de cet émirat ont accusé lesFrères musulmans d’être derrièreces troubles. La confrérie en Egyp-te a nié toute implication dans cesévénements, comme elle a rejetéles accusations émiraties de vou-loir renverser le régime en place.Mais le ministre émirati des Affai-res étrangères, Cheikh Abdullah binZayed Al-Nahyan, a justifié la dé-fiance dont fait preuve son pays àl’égard des Frères musulmans, enavançant, début octobre, que ceux-ci ne reconnaissent pas «la souve-raineté des Etats du Golfe» et quel’objectif de leur organisation estd’utiliser l’Egypte comme base pours’emparer du pouvoir dans lesautres pays de la région. Depuis l’éclatement, début 2011,de soulèvements populaires dansplusieurs pays arabes et le renver-sement de régimes autocratiques auprofit des Frères musulmans, com-me en Egypte et en Tunisie, lesEmirats et les pays du Golfe ont ren-forcé leurs mesures de sécurité etde contrôle contre les mouvements

de protestation. Aux EAU, les auto-rités ont annoncé en septembreavoir arrêté une soixantaine d’isla-mistes appartenant à l’associationd’Al-Islah (réforme), que les auto-rités affirment être liée aux Frèresmusulmans. Encouragée par le ventde «révolte» qui souffle sur lemonde arabe et par l’arrivée d’is-lamistes au pouvoir en Egypte eten Tunisie, Al-Islah, qui chercheselon les autorités à établir un Etatislamique, a élevé la barre de sesdemandes politiques pour réclamerla création d’un Conseil consultatifsemi-élu. Les Emirats ne disposentpas de Parlement et les partis poli-tiques y sont interdits. A part le Qatar, qui entretient desliens étroits avec les Frères musul-mans, les dirigeants des pays duGolfe voient avec suspicion l’acces-sion au pouvoir de la confrérie enEgypte et ailleurs. Ils justifient leurattitude par la structure transfron-talière de la confrérie et par sa doc-trine qui aspire à rétablir le systè-me de califat. Ils craignent, malgréles dénégations du président Mor-si, que les Frères musulmans necherchent à exporter «la révolution»dans leurs pays et à encourager lesoppositions contre leur pouvoir. LesEAU et l’Arabie saoudite sont lesdeux pays du Golfe les plus suspi-cieux vis-à-vis des Frères musul-

mans. Ce sont eux qui ont rapide-ment répondu à l’appel du roi deBahreïn lorsqu’il était confronté,dans la foulée des soulèvementspopulaires arabes, à une révoltechiite, en envoyant leurs troupesmater la contestation en mars2011. Face aux révoltes qui ontsecoué plusieurs pays arabes, lesdirigeants du Golfe ont été promptsà tenter de contenir de possiblesmouvements de protestation, àtravers l’accroissement des fondsdestinés aux projets sociaux. L’Ara-bie saoudite y a, par exemple,consacré 130 milliards de dollars,dont 67 milliards destinés à la cons-truction de logements. Il est difficile de savoir la part devérité dans les accusations émira-ties contre les Frères musulmans.Les autorités de ce pays semblent,par leur action et leur discours danscette affaire, vouloir adresser desmessages de fermeté à l’adresse dela confrérie, mais aussi de l’opposi-tion interne, pour leur signifierqu’elles séviraient avec fermetécontre toute tentative de déstabili-sation ou de changement du régi-me. Il est cependant peu probableque le nouveau pouvoir en Egyptese lance dans des actes de subver-sion chez ses voisins du Golfe, alorsqu’il se démène pour asseoir sonpropre pouvoir politique et rame-

ner le calme dans une situation po-litique instable et chaotique et tan-dis qu’il est embourbé dans une cri-se économique et financière aiguë,qui risque de se répercuter négati-vement sur sa popularité lors desprochaines législatives, attenduesen mars. En outre, Le Caire compteénormément, pour sortir de cettecrise, sur l’aide financière des mo-narchies du Golfe. L’Arabie saoudi-te avait promis 4 milliards de dol-lars sous forme de crédits à tauxpréférentiels, de dons et de dépôtsà la Banque Centrale, alors que leQatar s’était engagé à offrir 2 mil-liards de dollars. Quant aux Emi-rats, ils ont promis 3 milliards dedollars. Mais contrairement au Qa-tar et à l’Arabie saoudite, rien del’aide promise par les Emirats n’aété envoyé jusqu’ici à l’Egypte.D’ailleurs, les EAU et l’Arabie saou-dite ont chacun des investissementsen Egypte de quelque 10 milliardsde dollars. L’Egypte est égalementliée aux monarchies du Golfe parles millions d’expatriés qui y viventet dont les virements bancaires sontcruciaux pour l’économie du pays.1,5 million d’Egyptiens travaillent enArabie saoudite, alors que 400 000vivent aux Emirats. En revanche, lesEtats du Golfe ont besoin du poidsde l’Egypte pour contrer les velléi-tés hégémoniques de l’Iran.

Page 20: 31012013

20 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Hessa (son prénom a étémodifié) est si riche, c’estassommant. Cette jeune

Koweitienne vit à Paris, dans le XVIearrondissement. Elle parle arabe dansle Golfe, un mélange de françaiset d’anglais à Paris. Ses parents lafinancent largement et le gouver-nement koweitien lui verse chaquemois une bourse colossale. Elle ditque, pour elle, rien n’est «out ofreach» (hors de portée). Petite brune, jolie, Hessa est ha-billée de façon décontractée, en T-shirt et jean. L’argent ne se voitpas au premier coup d’œil. Maisquand elle parle et même dans sadémarche, elle a la langueur desgens qui ne sont jamais inquiets. Elle est arrivée à Paris il y a qua-tre ans. Au bout d’un an, elle a lâ-ché ses études de droit à la Sor-bonne. Elle a choisi d’intégrerl’American university of Paris(AUP). Dans cette école, elle a re-trouvé un milieu social familier etsa bande de copines koweitiennes. «On l’appelle, entre nous, l’Ame-rican university of Arabs. C’est unendroit fréquenté par des élites dumonde. Il y a des enfants degrands patrons et de familles roya-les. Aujourd’hui, les connexionsvalent plus que les diplômes.» Le jour de notre rencontre, ellevient d’être diplômée. Pour la ré-compenser, ses parents vont luioffrir la montre Audemars Piguet(dans les 30 000 euros) dont elle rêvedepuis un an. Pour la faire patienter,sa mère lui a déjà fait cadeau d’un«tennis bracelet», bijou en dia-mants qu’elle porte au poignet.

LE RESTAURANTDE KANYE WEST

Pour la rentrée prochaine, Hessaa abandonné l’idée de monter uneagence de pub à l’occidentale auKoweit. Elle a rencontré le proprié-taire d’un restaurant parisien trèsbranché, ils sont devenus amis, il luia proposé de monter une franchisede son enseigne dans le Golfe. «Tu connais pas ? C’est unresto très “fashion oriented” prèsde ma fac, tu y vois des genscomme Elie Saab ou Kanye West,beaucoup de gens du Golfe. Il me

Hessa, étudiante koweïtienneà Paris, 8 660 euros par mois

Hessa, Parisienne depuis quatre ans, a un train de vie de princesse mais considèrequ’elle a les pieds sur terre. Elle dévoile son budget (démesuré) à Rue89.

fait vraiment confiance pour dé-velopper la marque.» Son père va financer le projet.Ils partageront les «profits»,«fifty-fifty» : «Il essaye de me faire peur pourvoir si j’en ai vraiment envie, il neveut pas que ce soit un caprice. Celadevrait être fait à la rentrée, inch’al-lah. Je suis en train de réfléchir àcomment importer les produits.» Elle a hâte de rentrer au Koweit,le confort de son pays lui manque.Là-bas, un chauffeur la conduit par-tout dans sa Range Rover. Mais celava lui faire drôle de ne plus pouvoirsortir seule après 22 heures sans ris-quer de «salir» son nom.

LA BURQA, «CONCEPTINTÉRESSANT»

Musulmane pratiquante, Hessadit qu’elle ne se sent pas prête àporter le voile. Mais c’est un con-cept intéressant, dit-elle : lecorps est quelque chose d’inti-me et ce n’est pas idiot de le pré-server des regards. «Même la burqa, cela peut sem-bler extrême, mais c’est intéressant.Ne voir d’une femme que ses yeuxentourés de “blackness” [de noir,ndlr], c’est la vérité. “How real canthat be ?” [quoi de plus vrai ? ]» Si elle avait pu voter, Hessaaurait choisi Hollande : «Sans trop savoir pourquoi. Jus-te parce que Nicolas Sarkozy n’apas été clair avec les Arabes, etque je pense qu’un Président estavant tout le chef des gens et nonpas des capitaux.» Comme Nicolas Sarkozy, elleaime pourtant les belles montres.Elle en porte une, de marque Hu-blot, noire, dont le cadran est cri-blé de diamants (environ 15 000euros). Je lui demande si c’est unefausse. Elle me regarde d’un airgêné : bien sûr que non.

UNE PAIREDE LOUBOUTINÀ 1 000 EUROS

Ses dépenses les plus mémora-bles : des chaussures Louboutin à1 000 euros, une facture de télé-phone d’un montant équivalent. Hessa n’a pas spécialement enviede découvrir le monde, l’humanitairene l’intéresse pas. Sa façon à elle degarder les pieds sur terre, c’est depratiquer sa religion. La plupart de

ses amis du Golfe vivent dans uneindécence absolue : «Je suis bien plus “modest”qu’eux, si vous saviez !» Elle ajoute que sa mère vientd’une région peu favorisée, etqu’elle sait à quoi «ressemblent»les gens pauvres. Quand on lui demande par quelhasard elle est tombée sur Rue89(c’est elle qui nous a contacté pourqu’on réalise son porte-monnaie),alors qu’elle n’est pas le cœur decible, Hessa répond : «Come on, ce n’est pas un petitblog inconnu.»

REVENUS : 8 661 EUROSPAR MOIS

• Bourses de l’Etat koweitien :4 211 euros par moisHessa explique en préambule : «Mon pays est tout petit, et ilest très, très riche. Les natio-naux bénéficient donc de grandsprivilèges aux moments impor-tants de leur vie comme les étu-des ou le mariage.» Hessa rappelle qu’environ 1million de Koweitiens vivent auKoweit. Le reste de la population(un peu plus de deux millions)est composé d’Indiens, de Phi-lippins. Seuls ceux qui ont la na-tionalité koweitienne peuventprofiter des largesses de l’Etat. Les étudiants qui ont des «no-tes raisonnables» au bac se voientproposer une bourse d’Etat par leministère de l’Enseignement supé-rieur pour étudier à l’étranger. Le Koweit paye à Hessa l’inté-gralité du coût de ses études :26 000 euros par an pour l’AUP, soit2 170 euros par mois. Il lui verse 2 000 euros en plusd’argent de poche tous les mois.L’Etat prend également en char-ge un billet d’avion aller-retourpour le Koweit, les frais médicauxet des extras : «On reçoit 500 euros [soit 41euros par mois, ndlr] en septem-bre pour acheter des vêtements,mais cela ne permet pas d’achetergrand-chose.» En échange, Hessa ne doit passalir la réputation de son pays, etc’est la raison pour laquelle ellepréfère rester anonyme. Hessa explique que la plupartdes gens qui le souhaitent ob-tiennent la bourse. Ceux qui ne

l’ont pas du premier coup peu-vent faire une demande plustard. S’ils ont eu des bonnes no-tes, ils se font rembourser tousleurs frais rétroactivement. Fille unique – «ce qui est rare auGolfe» –, elle dit : «Mon père est dans le businessau Koweit. Je ne sais pas exacte-ment ce qu’il a, mais il aurait pupayer tout ça, il est à l’aise finan-cièrement. Mais dans mon pays,c’est comme ça, cette bourse exis-te, alors on en profite.»• Argent donné par ses parents :4 500 euros par moisSes parents lui versent de l’argenttous les mois, environ 2 000 euros.A chaque fois qu’elle va au Koweitrendre visite à sa famille, Hessarevient également avec 2 000euros en cash (environ trois foispar an, soit 500 euros par mois). Ils lui payent aussi ses voyages(environ 1 100 euros par mois) etune partie de ses vêtements (10000 euros par an, soit autour de850 euros par mois). Et cela continuera quand elle semettra à travailler ? «Oui. Au Koweit, on aide ses en-fants autant qu’on peut, toute savie. Personne ne te dit de te trou-ver un boulot vite et de te prendreen charge. Je quitterai la maisonde mes parents quand je seraimariée. J’aurai toujours quelqu’unsur qui compter. Ce n’est pas chacun son studioet ses écouteurs comme en Fran-ce. Il n’y a pas d’individualisme.Au Koweit, les gens font tout en-semble. Ils vont acheter leurs ba-teaux ensemble, pour avoir unmeilleur deal.»

DÉPENSES :8 620 EUROS PAR MOIS

• Loyer : 1 300 euros par mois Hessa habite un 50 m2 dans le XVIearrondissement, près de la place Vic-tor-Hugo. Elle a choisi cet immeubleparce que des bons amis de sa fa-mille y possèdent des appartements.Elle ne se sent pas surveillée : «Les gens de ma famille sontouverts d’esprit. Ils savent queje peux rentrer à 5 heures dumatin, ils me font confiance. Jesuis sage. Je ne bois pas et jene fume pas, même pas une ci-garette de temps en temps. Jen’a i pas de comportement“outrageous” [indécent, ndlr].» Ses parents sont rassurés par lefait qu’elle vive dans un quartierchic de Paris. Hessa ne va jamaisà l’Est de Paris. Elle ne va pas au-delà des Invalides.• Frais de scolarité : 26 000 eurospar an (2 170 euros par mois)Ils sont pris en charge par l’Etatkoweitien.• Sorties : 1 800 euros par mois Hessa va tous les jours aurestaurant : «Je suis étudiante, je mange unefois par jour et tout le temps dehors.» Elle déjeune au café de l’Espla-nade, fréquenté par les politiques,ou dans n’importe quel restaurantCostes. «We’re talking [on parlede] 40 euros par jour.» Le week-end, elle sort avec desamis. En arrivant à Paris, elle fré-quentait le VIP Room. Elle va main-tenant au «BC», qui est le surnomde la boîte Black Calvados. Avec leretour de l’été, elle va retourner«aux soirées de Bagatelle» (fêtesen plein air de la jeunesse doréeparisienne). Quand elle sort, Hessa ne boitpas, mais elle paye. «C’est normal,je paye pour ma présence sur unetable.» Elle dépense environ 600euros par mois dans les clubs.• Courses : 200 euros par mois Avant d’arriver à Paris, Hessan’avait jamais fait les courses desa vie. Maintenant, cela lui arrivede temps en temps. Mais ellen’achète pratiquement rien, puis-qu’elle ne mange pas chez elle. Ellefait seulement des stocks de Cocazéro, d’eau, et achète quelquestrucs pour le petit déjeuner. Elle est ravie, parce qu’une épi-cerie chic vient d’ouvrir près dechez elle, avec des produits kasher(qui conviennent à ceux qui man-gent halal) et américains.

• Vêtements : environ 1 000 eurospar mois Elle n’achète pas ses vêtementstoute seule : «Je considère que ce n’est pas àmoi de me vêtir. C’est le rôle demes parents.» Au Koweit, avec sa mère, elle faitdes descentes deux fois par an.Elles dépensent près de 10 000euros (environ 850 euros par mois)chez Dolce & Gabbana ou Marni : «Là-bas, il n’y a pas de taxe, il ya tout ce qu’il faut.» Ici, à Paris, elle ne s’achète quece qu’elle appelle ses «vêtementsfast-fashion», une jupe ou T-shirtsur le moment dans une boutiquede quartier, soit autour de 250euros par mois.• Déplacements : 250 euros parmois Hessa a un pass ImagineR (leforfait étudiant de la RATP) quicoûte 35 euros par mois. Elle aimebien prendre le métro quand elle ale temps. «J’écoute de la musique,c’est sympa, ça change.» Le soir, elle prend toujours letaxi. Environ cinq fois par semai-ne. Comme elle ne va jamais trèsloin, elle n’en a jamais pour plusde 10 euros. Hessa en profite pourdire qu’elle est «amoureuse» deParis, elle souhaite acheter un ap-partement dès qu’elle le pourra.• Portable : 400 euros par mois Hessa possède deux portables :un BlackBerry («pour la message-rie instantanée BBM») et un iPho-ne («pour l’application équivalen-te Whatsapp»).L’étudiante ne fait pas attentionaux montants de ses factures, elledépense environ 200 euros parmois et par portable : «J’appelle à l’étranger sanscompter. Je ne demande pas à mesparents de me rappeler.»• Femme de ménage : 290 eurospar mois Une «femme de ménage philip-pine» vient faire le ménage deuxfois par semaine chez elle, troisheures à chaque fois. Elle la paye12 euros de l’heure.• Carte UGC : 20 euros par mois Hessa aime bien les blockbus-ters intelligents comme «FightClub». Elle ne lit plus beaucoup,elle n’a pas le temps, sauf des li-vres de design de temps en temps.• Eau et électricité : environ 60euros par mois• Internet : 30 euros par mois• Voyage : environ 1 100 euros Hessa fait un grand voyage parmois, souvent au frais de ses pa-rents. Elle adore aller à Beyrouthpour passer de longs week-ends : «Ce n’est qu’à trois heures deParis, et j’y retrouve l’ambiancedu Golfe. Tout vient à toi, la vien’est pas speed. Je “chille”, c’esttrès relax, c’est en quelque sor-te mon spa.» Quand elle va à Londres voir unepartie de sa famille, elle voyage enseconde : «Je ne prends la premièrequ’avec mes parents. Je suis étu-diante, je considère que je peuxvoyager comme tout le monde.Certains de mes amis qui vivent àParis ont un cuisinier et un chauf-feur, moi je suis plus “grounded”[avec les pieds sur terre, ndlr].»• Autres frais : «Je n’en sais rien» Concernant son assurance, elle nes’est jamais vraiment posé la ques-tion, mais est assurée au Koweit. Les frais bancaires ? «J’en ai aucune idée, c’est laBNP, un compte normal.» Nous estimons que Hessa doitpayer environ 14 euros par mois. Elle n’a pas de frais de santé : «J’ai égaré ma carte verte [lacarte Vitale, ndlr] et je ne vais ja-mais chez le médecin.»

EPARGNE : 0 EUROHessa ne veut rien avoir sur soncompte à la fin du mois. Quand illui reste de l’argent, elle va le dé-penser en s’achetant «quelquechose de super cher». «C’est “kind of sad” [un peu tris-te, ndlr]. Je ne veux pas capitali-ser. J’ai 21 ans et je considère queje peux juste m’amuser sans rienmettre de côté.»

Page 21: 31012013

21Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013ORAN

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERRouabhi Aïcha, 89 ans, Cité Petit

Mokrane R’kia, 64 ans, rue Med BoudiafFarhane Saâdia, 71 ans, avenue ANP

Belarja Alia, 85 ans, Maraval

19 rabie el aouel 1434

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr06h36

Dohr13h16

Assar16h08

Maghreb18h33

Icha19h52

Salah C.

Hier matin, ils étaient près de 200habitants de la coopérative dela wilaya, sise à Belgaïd, à blo-

quer la route dans les deux sens de lacirculation dans le seul de but de faireentendre leur cri de détresse aux res-ponsables concernés sur leurs préoccu-pations quotidiennes. Confirmant d’em-blée que cette action de protestation seveut pacifique et qu’aucun acte de van-dalisme ne sera perpétré par les mani-festants, plusieurs habitants considèrentque l’occupation de la voie publique estdevenue malheureusement leur dernierrecours pour amener les responsablesaussi bien de la commune de Bir El-Djir que ceux de la wilaya d’Oran. Ilsremettent en cause le fait que les1.000 familles qui résident dans cetensemble immobilier demeurent 14ans après leur installation sans eau,sans gaz et sans réseau d’assainisse-ment ainsi qu’une collecte des ordu-res ménagères effectuée une fois tous

Sofiane M.

Une centaine de médecins résidentsdu Centre hospitalo-universitaire

d’Oran ont observé, hier matin, un sit-in à l’intérieur du service des maladiesinfectieuses (ex-Garnison) en signe desoutien à l’un de leurs camarades qui aentamé, mardi 29 janvier en cours, unegrève de la faim pour dénoncer «la non-validation par le Comité pédagogiquerégional de spécialité (CPR) du stage2011/2012». Le Comité des médecinsrésidents d’Oran, qui regroupe 1.800résidents répartis sur les établissementshospitaliers de la wilaya, menace d’oreset déjà de lancer une grève ouverte àpartir de la semaine prochaine. «Unepétition va circuler dans tous les servi-ces pour collecter les signatures. Nouscomptons déposer un préavis de grèveouverte, dimanche ou au plus tard lun-di, pour contester la décision arbitraire

Les opérations de restauration decertains sites archéologiques

qu’abrite Oran seront relancées«dans les prochains jours», a an-noncé le directeur de l’urbanismeet de la construction (DUC) de lawilaya. Il sera procédé, dans cesens, à l’élaboration d’une étudepour la restauration du Palais duBey Mohamed El-Kébir à Haï «SidiEl-Houari» par un bureau algérienspécialisé, agréé par le ministère dela Culture, selon M. Melhouth Maa-mar. Le délai de réalisation de l’étu-de est fixé à huit mois après l’ap-probation de ce projet par la com-mission de wilaya des marchés, se-lon la même source. Pour rappel,le Palais du Bey, classé monumentnational en 1952, est un site édifiéen 1792 à l’époque ottomane. Letaux d’avancement des travaux deréfection de la mosquée «Imam El-Houari», qui bénéficiera d’une ex-tension, est de 80%. Cette mosquéefait l’objet d’une opération d’amé-nagement et de réfection totale quiprend en considération l’aspect ar-

K. Assia

Depuis une semaine, les habi-tants de Haï Salem (ex- Saint-

Hubert) sont privés de téléphone etdu Net. Un vol de câble est à l’ori-gine de ces perturbations qui con-tinuent à pénaliser des centaines deriverains. En effet, les auteurs, nonencore identifiés, ont saccagé lachambre téléphonique pour s’em-parer d’un grand câble de plusieurssupports. Un véritable préjudicepour les services d’Algérie Télécompuisque cet acte n’est pas le premierdu genre, selon des sources prochesde la direction. Les internautes etles professions libérales sont les pre-miers à en payer les frais de ces volsà répétition. Le vol de ce câble aisolé carrément notre quartier, lan-çait, hier, un habitant. Des désagré-ments qu’ils dénoncent avec acui-té puisque rien n’est fait depuis pourremédier à la situation. Depuis ledébut de l’année, la direction d’Al-gérie Télécom a enregistré au ni-veau de toute la wilaya d’Oran plusd’une dizaine de vols de câbles té-léphoniques, un constat alarmantqui renseigne sur l’ampleur de cephénomène, car ce fléau est en trainde gagner du terrain. Ces voleursdélogent les câbles dans les cham-bres bétonnées pour extraire le cui-

Des préparatifs sont en cours àOran pour la réalisation d’une

gare routière multimodale, «la pre-mière du genre en Afrique», a an-noncé, lundi, le directeur de wilayades Transports. Cette infrastructure,qui sera implantée dans la localitéde Sidi Maarouf à proximité de lastation terminale du tramway, seradotée d’une capacité d’accueil de100 millions de voyageurs par an, aindiqué M. Talha Khaled à une dé-légation de l’APN, au deuxième etdernier jour de sa visite à Oran. Cet-te station, qui sera réalisée sur unesuperficie globale de six (6) hecta-res, constituera un trait d’union en-tre différents modes de transport,notamment le tramway, les autresmoyens de transport routier et le

On mange étranger, mais lestoilettes nous appartien-nent, et la chasse aussi.Mais El ma est facturé

étranger. On se soigne étranger, maisle mal est local. On construit étran-ger, mais l’attribution de baraquesest nationale. On téléphone étran-ger, mais on allolise local, d’où lestermes bippili, flixili. On se parabo-lise étranger. On s’habille étranger.On se véhiculise étranger. On secompare étranger. On connaît mieuxle personnel politique étranger. Onautoroutise étranger. On vole étran-ger. Voler c’est prendre un vol, nonun envol comme la compagnie Kha-lifa Air Ways dont le patron est àl’étranger. On tramway étranger. Ons’arme étranger. On sécurise l’étran-ger. On se branche étranger, on dia-bolise l’étranger et on fait la chaîneet on se démène pour un visa pourl’étranger. On hôtelise étranger.Nous shératonnons. Nous hilton-nons. Nous méridiennons, mais ha !ha ! nous bidonvilisons et bidonvil-

pourtant nés chez nous. «Mine jeserai grand j’irai m’installer à l’étran-ger et de là-bas, je t’enverrai ya mmades devises et tu pourras vivre com-me à l’étranger». Nos gosses noussont étrangers. Nous importons desréformes réfléchies à l’étranger. Nosspécialistes s’épanouissent à l’étran-ger. Nos ingénieurs font le bonheurdes patrons étrangers. Nos malheursnous viennent de l’étranger…, alorslà, arrêtons ! Tout nous vient del’étranger ! Il est là notre malheur.Il n’y a que le pain qui est cuit dansla coucha nationale. Mais voilà queles boulangers nous promettent desjours sans pain. Maalich. Lors de laspéculation sur la batata, nos déci-deurs ont envahi le marché par de lapomme de terre importée de l’étran-ger… Dans le même sillage, impor-tons la baguette parisienne…, lesboulangers étrangers sont dans lepétrin, ils arrivent difficilement à ga-gner leur pain… Aidons pour une foisl’étranger qui n’arrête pas de nousrouler dans la farine…

Par El-Guellil

Etranger

lamilliardairisons local. Nos enfantspréfèrent vivre à l’étranger. Ils cher-chent le bonheur à l’étranger, ils sont

Sites et monumentsDes opérations pour la restaurationdu Palais du Bey et de la mosquée

«Imam El-Houari»chitectural original, confiée à ungroupe de restaurateurs spécialisés,selon les responsables chargés destravaux. Distingué par un caractè-re architectural musulman, cet édi-fice est doté d’un minaret de styleandalou datant de l’époque otto-mane, soit en 1799. Il fut classé en1906, puis reclassé après l’indépen-dance en 1967, selon des sourceshistoriques. Cette bâtisse dépen-dant du mausolée de l’Imam SidiEl-Houari, qui accueille quotidien-nement des citoyens venus de plu-sieurs endroits du pays et des tou-ristes, est considérée comme l’unedes mosquées archéologiques querecèle ce prestigieux quartier épo-nyme, tout comme les mosquées«Djawhara» et «Le Pacha», des si-tes historiques célèbres d’Oran. Enoutre, un avis d’appel d’offres seralancé prochainement pour la res-tauration du minaret de la mosquée«Djawhara», classée monumentnational en 1906, après que le ca-hier des charges eut été approuvéet son étude technique achevée.

Vol d’un câble à Saint-HubertDes habitants privés

de téléphone et du Netvre qu’ils revendent par la suite surle marché noir. Quelques moisauparavant, les malfaiteurs avaientpris pour cible la cité Perret où quel-que 1.400 foyers ont été privés detéléphone. Pire encore, certains ré-seaux ont été également saccagés ;près d’une cinquantaine de poteauxélectriques, à l’exemple de ceux il-luminant le chemin de wilaya A 47,reliant Canastel à Es-Sénia, ont étésectionnés par un jeune individu, ily a de cela quelques mois. Les pré-judices, quant à eux, se chiffrent àdes milliards de centimes, selon lesestimations des directions concer-nées, Algérie Télécom et Sonelgaz. Hier, les habitants ont lancé unappel pressant aux services d’Algé-rie Télécom pour dépêcher leurséquipes afin de remédier à la situa-tion, qui risque de perdurer augrand désespoir des habitants detoute cette zone. Même si des ré-seaux spécialisés dans le trafic ducuivre sont souvent neutraliséspar les services de sécurité, il y alieu de signaler que la mafia ducuivre n’est pas près de s’arrêtercompte tenu de la rentabilité dece commerce. En 2011, les servi-ces de la gendarmerie avaient saisiplus de 7 tonnes de cuivre dans lesrégions ouest du pays et 9 tonnesdans une villa à Chteïbo.

D’une capacité d’accueil de 100 millionsde voyageurs/an

Huit milliards de dinars pour la garemultimodale de Sidi Maarouf

réseau ferroviaire. Elle comporterades espaces de loisirs et autres com-modités, a ajouté le même respon-sable. Ce projet, qui a nécessité uneenveloppe financière de l’ordre de8 milliards de DA, s’inscrit dans lecadre de la modernisation de la ca-pitale de l’ouest du pays portant surdes projets structurants dans diverssecteurs. M. Talha a indiqué quel’étude technique de faisabilité duprojet, lancée dernièrement par unbureau étranger spécialisé, devraêtre réceptionnée au mois d’avrilprochain. La wilaya d’Oran bénéfi-ciera, à l’avenir, de deux autres ga-res routières multimodales au termi-nus du tramway, à Haï Benarba(Ouest), et dans la localité de Bel-gaïd à l’Est, a-t-on annoncé.

Sans eau, ni gaz ni assainissement depuis 14 ans

Des habitants bloquentla route à Belgaïd

les quatre, voire cinq jours. Pourtant,toutes les canalisations aussi bien dugaz que l’AEP passent juste à quel-ques encablures de leur cité, et il estinjuste qu’une autre cité, plus récen-te, ait bénéficié de l’alimentation engaz naturel au moment où d’autressont restés privés en dépit des promes-ses électoralistes non tenues. Ironi-quement, un habitant dira qu’il est ré-voltant que cette cité bénéficie de latéléphonie et de l’Internet et reste pri-vée de ce qui est fondamental, à sa-voir le gaz, l’eau et le réseau d’assai-nissement. Au total, 1.000 fosses sep-tiques sont encore utilisées alors quel’on a avancé en grandes pompes leurtotale éradication à travers la wilayad’Oran. Sur ce registre, des habitantsaffirment que la vidange de ces fossesseptiques, confiée à la commune de BirEl-Djir contre le paiement d’une taxe,ne se fait plus régulièrement et par con-séquent, le recours à des vidangeursprivés devient incontournable. Cette si-tuation a engendré le refoulement des

eaux usées à partir de ces fosses qui s’in-filtrent dans le sol, et à certains endroits,elles refont surface. Concernant l’eaupotable, les protestataires remettent encause la fermeture d’un puits à partirduquel était acheminée l’eau des citer-nes au profit des habitants, à raison de450 DA la citerne. Aujourd’hui, l’eau,cet élément vital, est devenue tellementune denrée rare que le prix de la citer-ne a connu une hausse vertigineuse enraison de l’éloignement des points d’ap-provisionnement. Sur place, gendarmes et policiers dé-pêchés sur les lieux essayaient de per-suader les manifestants pour enlever lesobstacles installés sur la route. Quant àla circulation, elle était bloquée et lesbus des lignes 31 et P1 desservant lepôle universitaire étaient contraints defaire demi-tour. Selon les contestataires,leur seule exigence pour quitter les lieuxdemeure le lancement immédiat des tra-vaux du réseau d’assainissement, con-fié pourtant à une entreprise et qui n’at-tend que le feu vert de la wilaya.

Service des maladies infectieuses (ex-Garnison)Protestation des médecins résidents

du CPR», affirme un représentant desrésidents. La même source a annoncéqu’un autre sit-in sera organisé,aujourd’hui (jeudi), à l’intérieur du ser-vice des maladies infectieuses avec laparticipation de tous les résidents duCHUO au nombre de 1.000. Selon lesreprésentants des résidents, leur collè-gue a été sanctionné injustement par leComité pédagogique pour trois absen-ces non justifiées durant le stage 2011/2012. Pour les résidents, il s’agitd’un «motif inventé de toutes pièces».Les résidents sont unanimes : aucuncours n’a été assuré durant le stage2011/2012. «J’ai été sanctionné de fa-çon abusive par le Comité pédagogi-que régional. La grève de la faim estdésormais pour moi l’ultime recourspour dénoncer cette injustice. J’ai frap-pé depuis le 4 octobre dernier, date oùle CPR a décidé la non-validation demon troisième stage, à toutes les portes

mais en vain. J’ai été sanctionné lorsd’une réunion extraordinaire après unvote par bulletin secret avec trois voixnon, trois autres oui et un bulletin nul.Comment peut-on évaluer le stage d’unmédecin par vote secret ? Une note fictive de 4 sur 10 m’a étéaccordée par le CPR. Le comble, c’estque le motif évoqué par le comité pé-dagogique est imaginaire. Non seule-ment les cours n’avaient pas été dis-pensés durant le stage 2011/2012,mais aucune évaluation n’a été effec-tuée durant la même période», affir-me Daraou Abdelaziz. Et d’ajouter :«Je vais continuer cette grève de lafaim jusqu’à ce que justice soit faite».Le Comité des Médecins résidentsd’Oran mobilise déjà ses adhérents surFacebook en perspective d’une grèvegénérale qui devra paralyser, selon lesrésidents, plusieurs établissements hos-pitaliers de la wilaya.

Ph.:

B.

H.

Kar

im

Page 22: 31012013

ORANIE22 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Khaled Boumediene

L’ambiance était sacrément chaleureuse mardi matin à l’école«Pasteur» filles (située près de

la Sûreté de wilaya). Dans cet éta-blissement scolaire, bâti durant l’épo-que coloniale, tous les membres del’Association nationale pour l’inser-tion scolaire et professionnelle des tri-somiques (ANIT), section Tlemcen,présidée par Mme Dali Youcef (phar-macienne), ont assisté pour inaugu-rer la première école pour les triso-miques de la wilaya. «C’est un grand moment pournous, je remercie tous les membresdu premier noyau de l’association quia été créée le 13 avril 2012. Je re-mercie la direction de l’Education,l’ANIT d’Alger et M. Djelloul Megnou-nif qui nous a beaucoup aidés et misà notre disposition des locaux à Che-touane pour le lancement de l’écolepréparatoire pour les enfants âgés de2 à 6 ans qui sont encadrés par desspécialistes en orthophonie, psycho-motricité, hygiène de vie, éveil. Nous avons envie de dire à des fa-milles qui ne nous connaissent pas dene pas avoir peur, qu’il y a vraimentdes possibilités d’évolution des en-fants trisomiques», martèle Mme DaliYoucef, au cours de son interventiondevant des parents de trisomiques,membres de l’association, médecinset des représentants de l’Action so-ciale, police, CFPA et de l’académie.Et d’ajouter: «Cette école nous seratrès utile pour la scolarisation de tri-somiques à partir de 6 ans en milieu

Cheikh Guetbi

Durant l’année 2012, la lutte con-tre le délit et le crime, que les élé-

ments de la police judiciaire ont me-née avec constance et intensité, s’estavérée probante, en regard du bilaneffectué, de la décroissance des mé-faits, engendrée, ainsi que du retourrelatif du calme et quiétude sociaux. Les policiers qui se démènent surplusieurs fronts à cause de la spécifi-cité frontalière de la région qui favo-rise l’interdit, dans leur mission de sé-curité des biens et des personnes,avaient à lutter contre le principal malqui ronge rapidement la société, enl’occurrence le trafic de stupéfiants.Durant ces deux derniers mois, l’équi-pe de la police judicaire avait traité 7affaires dans lesquelles 26 personnesétaient impliquées et placées sousmandat de dépôt. La quantité totalesaisie était d’environ 20 kg de kif.

A. Roukbi

Lors d’un point de presse orga-nisé le 29 janvier courant à l’en-

droit des représentants de la presseau niveau local, la télévision et laradio Saoura, M. Bahar Hadj, ins-pecteur régional de police du Sud-Ouest qui regroupe les wilayas deBechar, Adrar et Tindouf, a présen-té le bilan de l’année 2012 des acti-vités de ses services en mettantaprès chaque volet du rapport l’ac-cent en particulier sur la complé-mentarité intersectorielle commeobjectif à atteindre dans le butd’améliorer la relation services desécurité - citoyens car, dira-t-il, saquiétude est notre objectif majeur. Le bilan réparti en 04 titres con-cerne la police judiciaire, l’ordre pu-blic, la police des frontières et la po-lice de proximité. Ce dernier voletintroduit cette année dans le bilan areçu une importance très remarquéede la part de la sûreté des 03 wilayateet qui a concerné des visites péda-gogiques au niveau des écoles, laparticipation des services de sécuri-té dans différentes interventions etmanifestations culturelles et sportivesde la société civile à travers notam-ment la radio locale et la télévision,et également des conférences don-nées à plusieurs niveaux par les ca-dres de la sûreté nationale notam-ment au niveau des écoles et cen-

Abid Djebbar

La wilaya de Mascara a célé-bré ce lundi 28 janvier 2013 le

cinquante-sixième anniversaire de lamort du chahid Cheriet Ali Cheriftombé au champ d’honneur pourque vive l’Algérie libre et indépen-dante. A cet effet, une commémo-ration a été marquée par la pré-sence du wali Zitouni Ouled Sa-lah en présence des autorités lo-cales au niveau de la commune deChorfa relevant de la daïra de Sig.Les festivités ont débuté à partirde la ville de Sig où les autoritésont assisté à la levée des couleurset la récitation de la Fatiha au ni-veau de la stèle implantée à l’en-trée nord de Sig. La deuxième éta-

L’Agence nationale de gestion dumicrocrédit (ANGEM) a finan-

cé, en 2012 à Mostaganem, l’acqui-sition de matières premières pour2.278 microprojets, a-t-on apprisauprès de l’antenne locale de l’agen-ce. 1.344 microprojets d’artisanatd’art, 376 autres d’agriculture, 272de bâtiments et travaux publics, 201de services et 85 de petites indus-tries, ont bénéficié de ces crédits. La valeur du crédit réservé à cegenre de financement est passée de30.000 à 40.000 voire jusqu’ à100.000 DA, selon la même sour-ce, qui a signalé que tous les dos-

BECHARLa police de proximité,

une réalitétres relevant de l’action sociale etcomporte d’autres actions importan-tes au nombre de 3.057 répertoriéesau niveau des 03 sûretés de wilayadu Sud-Ouest. S’agissant des affaires de crimes etdélits traitées par les différents ser-vices, on remarque l’implication defemmes et de mineurs. A titre indi-catif, dans les 03 wilayas au titre del’année 2012 dans le cadre des dé-lits touchant les personnes, on en-registre l’implication de 35 femmeset 23 mineurs, ce qui apparaît dansle volet coups et blessures volontai-res où 21 femmes et 22 mineurs sontimpliqués. Les différentes interven-tions des contrôles routiers de la cir-culation font apparaître 52.640 ac-tions réalisées, entraînant 1.468 re-traits de permis de conduire et 614mises en fourrière de véhicules.Nous remarquerons qu’une seule af-faire de crime a été traitée sur le ter-ritoire des 03 wilayate et qui s’estdéroulée dans la commune de Ké-nadsa et qui a été élucidée au boutde 03 heures d’enquête. Le pointnoir reste malheureusement encoreles accidents de la circulation aunombre de 493 entraînant 535 bles-sés et 20 décès. Enfin, nous consta-tons à travers ce bilan les efforts con-sentis par tout un chacun pour laconcrétisation des objectifs assignésaux services de sécurité du sud-ouest du pays.

MASCARALe chahid Cheriet Ali Cherif

dans la mémoirepe a été destinée à la communede Chorfa où le premier responsa-ble a baptisé le CEM au nom du cha-hid Chikri Hadj avant de passer àl’inauguration d’une annexe admi-nistrative au douar Anatra, puis cefut une halte au niveau d’un tron-çon de route sur la RN 17 détério-ré par les dernières inondationsdes eaux du barrage de Chorfa. Au retour à Sig, le wali et sa délé-gation ont passé en revue des ex-positions de photos et divers docu-ments historiques révélant la luttede libération et la révolution du peu-ple à travers cette zone avant debaptiser aussitôt plusieurs rues etquartiers au nom des chahids Bel-meliani Habib, Benyattou Ahmedet Djahel Ali, rappelle-t-on.

MOSTAGANEMOctroi de plus de 2.000 microcrédits

pour les matières premièressiers déposés au niveau de l’AN-GEM ont bénéficié de financement.D’autre part, 153 projets pour l’ac-quisition de matériels ont bénéfi-cié du financement triangulaire quiest passé de 400.000 à 1 millionDA, dont 50 projets de services et39 en BTP. L’ANGEM de Mosta-ganem a appelé les jeunes désirantconcrétiser leurs projets à se rap-procher des ses services pour s’in-former de cette nouvelle formule etses avantages, dont un crédit de unmillion DA et le remboursementexonéré d’impôt pour un délai al-lant de un à huit ans.

La SLEP de la daïra de Hachema procédé dernièrement au lance-

ment des travaux pour la réalisationd’un nouveau lycée de 800 places pé-dagogiques au niveau du centre-villede Hachem, a-t-on appris. Ce nouveau projet qui nécessite uneenveloppe financière de 30 milliardsrentre dans le cadre du plan quinquen-nal 2010-2014 et permettant de désen-gorger l’ancien lycée Attalah Habib quiconnaît une grande pression et ungrand afflux d’élèves provenant des

HACHEMLancement des travauxpour le nouveau lycée

cinq établissements du cycle moyen destrois communes de la daïra à savoir Ha-chem, Nesmot et Zelamta. L’associationdes parents d’élèves ont accueilli lanouvelle de cette réalisation avec gran-de satisfaction. Par railleurs, la mêmecommune de Hachem compte réaliserplusieurs projets dont un siège de la pro-tection civile en fin de réalisation avecun montant de 5 milliards, deux mar-chés de proximité, 50 logements et 80aides à l’habitat rural.

A. D.

TLEMCENUne nouvelle école

pour les trisomiques

scolaire ordinaire. «Pour sa part, leDr Hassar Mohamed (médecin géné-raliste) et membre de cette associa-tion, a souligné que: «La prise encharge des trisomiques 21 doit tou-jours être conduite dans l’objectif depermettre une meilleure insertion so-ciale, scolaire et professionnelle. Nous ferons tout pour une meilleu-re prise en charge des problèmes mé-dicaux et notamment au traitementdes malformations cardiaques et desinfections pour augmenter l’espéran-ce de vie. Un suivi psychologiqueadéquat ou un accompagnementparticulier peut être proposé à despériodes de changement ou devantdes manifestations dépressives oudes modifications de comportementmais aussi dans les situations d’in-sertion sociale, scolaire et profes-sionnelle». Ainsi, tout est mis enoeuvre pour que les trisomiquespuissent acquérir de l’autonomie etcommuniquer avec autrui. Lors de notre visite de cette nou-velle école de trisomiques «Pasteur»,nous avons rencontré M. Omar Brixi,qui a mené un grand combat pour lebonheur de son fils trisomique Hi-chem. En effet, depuis que Hichemest né, il y a 10 ans de cela, son pèreOmar Brixi se bat pour améliorer sonquotidien et rendre sa vie la plus heu-reuse possible. Inscrit depuis l’âge de8 ans dans un centre d’handicapéslourds, Hichem se trouve confrontéà un problème de taille et n’arrive pasà avancer. «J’ai fait le parcours ducombattant pour l’inscrire dans unétablissement, hélas, c’était impossi-

ble. Aucun directeur n’admet un en-fant trisomique dans son école. Per-sonne n’était conscient du problème.Moi je savais que mon fils était intel-ligeant», explique son père Omar.Mais depuis l’ouverture d’une classepour les enfants trisomiques à l’écolede filles «Pasteur», ce mois de janvier,son rêve de voir son enfant scolarisés’est concrétisé. Hichem est entouréde deux psychologues (encadreurs),et surtout, étant parmi 11 autres en-fants trisomiques «de son niveau, ilbénéficiait du meilleur équilibre pos-sible. Tout est mis en oeuvre pourqu’ils puissent acquérir de l’autono-mie et communiquer avec autrui. Jesuis sûr que le travail accompli de-puis la rentrée de janvier dans l’en-ceinte de l’école porte ses fruits d’ici3 ans. C’est surtout grâce à Mme Dali,que je remercie beaucoup et qui s’estbattue jusqu’au bout, avec toute sonénergie, pour trouver une classe auxenfants trisomiques de Tlemcen. Ellea prouvé que ces enfants ont le droitd’exister», ajoute-t-il. L’école «Pas-teur» filles, qui est bien connue pourla qualité de son enseignement, estle seul établissement de la wilaya deTlemcen à avoir mis en place un teldispositif, qui accueille à ce jour onzeélèves trisomiques. La trisomie 21,fortement handicapante pour le por-teur, est l’une des maladies génétiquesles plus répandues, touchant enmoyenne une naissance sur environ800 (tous types de grossesse confon-dus). A noter que 30 écoles sont ouver-tes pour les trisomiques en Algérie(424 enfants scolarisés).

MAGHNIALa lutte contre le trafic de drogue

se poursuitC’est là un bilan ponctuel qui dénotede la forte activité de ce trafic danslaquelle de plus en plus de jeunes sontenrôlés, tels ces 4 mineurs dont unâgé de 13 ans qui ont été interpellésen flagrant délit de deal. On relèvepar ailleurs, dans ce bilan l’interpel-lation de 35 consommateurs, un chif-fre qui renseigne sur l’inquiétant ac-croissement du nombre de consom-mateurs de stupéfiants. La stratégie arrêtée par la sûreté dedaïra pour traquer les recherchés parla justice, semble être efficace, car apermis durant ces 2 mois seulement,l’arrestation de 30 personnes qui fontl’objet de mandats d’arrêt par la jus-tice. Parmi ceux-là un dénomméR.H., un baron du kif âgé de 28 ans,qui est recherché pour 3 affaires detrafic de stupéfiants par les tribunauxd’Oran, Sidi M’hammed et Maghniaoù il a été condamné par contumacerespectivement à 30 ans, 30 ans et

15 ans de prison ferme et égalementle dénommé B.M qui a été condam-né à 20 ans de prison et qui ainsi fai-sait l’objet d’un mandat d’arrêt. C’est là les principales affaires trai-tées dans les volets des recherchés parla justice et du trafic de stupéfiants.Diverses autres affaires ont été trai-tées telle l’escroquerie utilisée par unmalien, lequel faisait croire aux cré-dules qu’il pouvait contrefaire desbillets de banque grâce à une lotionmagique avant de leur subtiliser leurargent (le vrai) et disparaître, ou en-core la création de lieu de débau-che dans un hôtel et pour laquelle4 personnes ont été placées sousmandat de dépôt. Les opérations dedescentes inopinées effectuées dansles quartiers réputés chauds, ontpermis par ailleurs, l’interpellationde 30 personnes pour port d’armeprohibée et 25 ressortissants maro-cains pour séjour illégal.

Ph.:

K.

B.

Page 23: 31012013

CENTRE & EST 23Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

19 rabie el aouel 1434Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr06h22

Dohr13h01

Assar15h51

Maghreb18h16

Icha19h36

Rabah Benaouda

Une jeune fille, dont l’âge nedépasse point les 16 ans, afait bénéficier «son petit

ami», adolescent lui aussi, de «sonaide» pour le vol des bijoux de samère, estimés à plus de 60 millionsde centimes. C’est l’affaire qui vientd’être traitée par les éléments de laPolice judiciaire, relevant de la Sû-reté de daïra de Berrouaghia, chef-lieu, situé à 27 km au sud-est deMédéa. Une affaire dont les faits re-montent, selon le communiqué depresse, émanant de la cellule con-cernée de la Sûreté de wilaya deMédéa, au samedi 29 décembredernier, quand un citoyen, habitantà Berrouaghia, se présenta au siè-ge de cette sûreté de daïra pour undépôt de plainte contre X, suite auvol dont il venait d’être victime etqui se résumait à une quantité debijoux, appartenant à sa femme,d’une valeur estimée à plus de 60millions de centimes.Un vol commis, selon les déclara-tions de la victime, la veille, entre14h et 20h, à l’intérieur du domi-cile familial et en l’absence de tou-

Un montant de 176 millions deDA vient d’être alloué par la

wilaya de Tébessa, à une opéra-tion de réalisation de 5 nouveauxmarchés couverts, dans plusieurslocalités, destinés à assainir l’acti-vité commerciale, a-t-on appris,auprès de la direction du Commer-ce et des Prix (DCP). L’opération, en voie de lance-ment, prise en charge par le Pro-gramme sectoriel de développe-ment décentralisé (PSD), sera réa-lisée avec la contribution des col-lectivités locales, pour un montantglobal de 59 millions de DA, a-t-on fait savoir de même source,ajoutant qu’une autre enveloppefinancière de 62 millions de DA aété dégagée pour l’aménagementdes anciens locaux des anciennes‘Galeries algériennes’ de Tébessaet d’El-Ouin, ainsi que ‘Souk el-Fellah’, du chef-lieu de wilaya,dans le cadre de la même opéra-tion. En outre, 19 marchés deproximité, sur 24 projetés dans la

Les agents du 6ème arrondissement de la Sûreté du chef- lieu

de la wilaya de Tébessa ont récu-péré, mardi, deux pièces archéo-logiques datant de la période ro-maine, destinées à être exportéesfrauduleusement, hors de la fron-tière-est, indique-t-on, dans uncommuniqué de la Sûreté de wi-laya. Il s’agit d’une statuette etd’un buste en pierre, qui ont étérécupérés auprès d’un individu (32ans), originaire de la wilaya deMila, venu à Tébessa pour lesécouler, hors de la frontière, par lebiais de la contrebande, a-t-on faitsavoir, dans le même communi-

Pas moins de 200 nouveauxdossiers d’investissement se-

ront «examinés prochainement», àAnnaba, par la commission du co-mité d’assistance, de localisation etde promotion de l’investissementet de régulation foncière (CALPI-REF), de la wilaya, au titre de larelance du développement local, a-t-on appris auprès de la wilaya.Ces dossiers d’investissement,qui intéressent pratiquement l’en-semble des branches d’activités,ont été réceptionnés jusqu’à la finde l’année 2012 par le CALPIREF,a précisé la même source.La commission du CALPIREF,chargée de se prononcer sur l’oc-troi de la concession des terrainsdomaniaux destinés à la réalisationde projets d’investissement, a déjàexaminé 79 dossiers d’investisse-

Le ministre de l’Aménagement duterritoire, de l’Environnement

et de la Ville, M. Amara Benyou-nès, a insisté, mardi à El Tarf, surune gestion rationnelle des déchar-ges contrôlées, afin de pouvoir entirer profit, le plus longtemps possi-ble. Entamant une visite de travailet d’inspection de deux jours, leministre, accompagné du wali d’ElTarf, s’est rendu en début de soiréede mardi, sur le site abritant le pro-jet de réalisation d’une déchargecontrôlée, située dans la daïra deDréan, où il a évoqué l’importancede ces ouvrages destinés à l’éradi-cation des décharges sauvages. Letaux d’avancement des travaux dece projet, ayant nécessité une auto-risation de programme (AP) de 100millions de dinars, est estimé ac-tuellement à 65%, a-t-on indiquéau ministre qui a mis l’accent sur lerespect de la qualité de ce typed’ouvrage. Lancés en juillet 2010,les travaux de réalisation de cettedécharge dont la capacité totale est

MÉDÉA

Les bijoux d’une mère volés…la fille complice

te la famille qui était sortie pour unepromenade en voiture. Et une en-quête avait été déclenchée.Ceci faisant, le vendredi 18 janvier,un citoyen se présenta au siège dela Sûreté de cette même daïra deBerrouaghia, pour faire part de ladécouver te d’une somme de38.000 dinars, où il y avait 4 fauxbillets de 2.000 dinars, qui était enpossession de son petit neveu, unadolescent ne dépassant pas les 17ans. Pressé de questions, lors deson interrogatoire par les enquê-teurs, le jeune adolescent ne tardapas à déclarer à ces derniers la pro-venance de cet argent : il avaitvendu des bijoux a un individu quiallait s’avérer, par la suite, être unrepris de justice. D’où cet adolescent avait-il eu cesbijoux ? Tout simplement du do-micile du premier plaignant. Un voldont le jeune adolescent étaitl’auteur avec la complicité de « sapetite amie» qui n’est autre que lafille de la famille volée. Cette ado-lescente qui avait laissé «volontai-rement» une fenêtre de la maisonouverte pour permettre à «son pe-tit ami» de s’y introduire «muni» de

toutes les informations liées au lieuoù étaient rangés les bijoux.Munis d’une autorisation deperquisition, les enquêteurs procè-dent à la fouille systématique dudomicile de l’individu à qui l’ado-lescent avait vendu des bijoux. Cequi a permis la récupération d’unepartie des bijoux volés et l’arresta-tion de cet individu. Présentés, dans la matinée demardi dernier, devant le procureurde la République, près le tribunalde Berrouaghia, et après l’étudedes dossiers des deux adolescentset de l’individu, acheteur – receleur,ce dernier a été placé sous mandatde dépôt et les deux adolescentssous contrôle judiciaire. Une affaire qui survient, pourrappel, après celle similaire du moisd’octobre dernier, toujours danscette ville de Berrouaghia, qui avaitvu un riche commerçant se fairevoler une somme d’argent et unequantité de bijoux évalués à plusde 400 millions de centimes.Un vol commis, là aussi, à l’inté-rieur du domicile de ce commer-çant avec la complicité de sa petitefille, âgée de 16 ans.

BÉJAÏAImportant déficit en eau

Les casse-tête des déchets ménagers

La sécheresse de l’automne der-nier a généré un déficit pluvio-

métrique «relativement important»,dans la wilaya de Béjaïa, a indiquémardi, le directeur des Ressources eneau, M. Mohamed Saâdi, précisantque la situation «est loin d’être alar-mante». Jusqu’à la fin du mois dedécembre dernier, à peine 400 mmde pluie ont été enregistrés, dans lawilaya, qui recevait habituellement,une moyenne de 800 mm, avec, àl’occasion, des pics dépassant les1.000 mm, a-t-il affirmé, notant quepour cette saison «la région est restée55 jours sans recevoir la moindregoutte d’eau». Pour autant, les inquié-tudes qui ont commencé à s’installeront vite été dissipées par les derniè-

res intempéries qui ont charrié denotables précipitations. «Les volumes reçus ne compensentcependant pas encore le déficit, maiséloignent franchement le spectre dela sécheresse, d’autant qu’il reste lesmois de février et mars, susceptiblesà leur tour, d’apporter de nouveauxcompléments», a indiqué, dans cesens, M. Saâdi. Les dernières pluies,d’un cumul de l’ordre de 60 mm,ajoutées aux chutes de neige, ontcontribué à recharger et régénérer, untant soit peu, les nappes phréatiqueset surtout à améliorer le volume ‘ré-gularisable’ du barrage de Tichy-Haftt, situé au sud-ouest de Béjaïa,rempli à un taux de 80%, soit plus de100 millions de m³. «De quoi sécuri-

ser l’alimentation en eau potable, detoutes les régions qui en dépendentet ce, sur une durée de 2 années con-sécutives», a-t-on souligné. Le bar-rage de Tichy-Haft, alimente une tren-taine de communes, situées le longdu couloir de la vallée de la Soum-mam, depuis son lieu d’ancrage(Bouhamza-Seddouk) jusqu’à Bé-jaïa, sur une distance linéaire de plusde 100 km. Prévu pour les besoinsen AEP et en irrigation de la wilaya,il n’assume, pour l’heure, que la pre-mière mission. Le projet d’irrigation,qui prévoit de couvrir en eau toute lasuperficie agricole, à cheval entre leswilayas de Béjaïa et Bouira, étant enréalisation mais dont les travaux nesont pas encore achevés.

de près de 300.000 m³, avec unedurée de vie de 14 ans, seront ache-vés, au courant de cette année,en vue de contribuer à l’améliora-tion du cadre de vie des habitantsde cette daïra qui en compte 45.000,a-t-on encore ajouté. Des explications détaillées, sur laconception et la nature des maté-riaux de construction, ont été éga-lement fournies sur place au minis-tre. La délégation ministérielle a,par ailleurs, visité une unité de ré-cupération et de transformation depapier, sise à la zone industrielle deDréan. Outre la collecte et le con-ditionnement des déchets solides etleur recyclage, le ministre a reçu,sur place, des explications sur lefonctionnement de cette usine quiemploie actuellement plus d’unevingtaine de jeunes, avec la possi-

bilité de création de 120 emplois.Le ministre s’est enquis des techni-ques utilisées en matière de collec-te sélective des matières récupéra-bles, de tri des produits récupéréset le comptage de cette matièreavant son broyage. Il est à signalerque la seconde journée de cette vi-site de travail, à El Tarf, devait êtreconsacrée à l’inspection du réseaud’assainissement de la ville d’ElKala, d’un centre d’enfouissementtechnique (CET), situé à Roum El-Souk et d’un parc citadin à Ain El-Assel. Au chef-lieu de wilaya, M.Benyounès procédera à l’inaugu-ration de la maison de l’Environ-nement ainsi qu’à l’inspection d’unprojet de réhabilitation de la dé-charge sauvage de Matrouha qui aété érigée en parc citadin et du CETde Smati, commune d’El Tarf.

TÉBESSA176 millions de DA

pour 5 nouveaux marchéscouverts

wilaya, pour les commerçants in-formels, ainsi que 20 autres espa-ces, retenus pour les marchandsdes fruits et légumes, sont égale-ment programmés, a-t-on souli-gné. L’opération menée, durant lesdeux derniers mois de l’année2012, à travers la wilaya de Té-bessa, dans le cadre de la campa-gne nationale de lutte contre lecommerce informel, s’était soldéepar le démantèlement de 1.300étals. Par ailleurs, le bilan annuelde l’année 2012 de la directiondu Commerce et des Prix fait étatde 2.390 interventions ayantrelevé 1.981 infractions et desévasions fiscales par défaut de fac-turation d’une valeur de plus de339 millions de DA. Plus de1,5 million de DA, de produitssaisis pour défaut d’hygiène, obs-tacle à l’exercice du contrôle, ven-te de produits impropres à la con-sommation et défaut d’étiquetage,ont été également relevés, signa-le-t-on à la DCP.

Récupération de deux piècesarchéologiques destinées

à la contrebandequé, ajoutant que les policiers ontégalement récupéré, auprès de cetindividu, une arme blanche pro-hibée et une tablette électroniqueainsi qu’une quantité de drogue.Le mis en cause sera présenté de-vant la justice, pour trafic de piè-ces archéologiques, a-t-on préci-sé, en rappelant que cette opéra-tion est la deuxième du genre,opérée dans la ville de Tébessa,en l’espace de 3 mois. En 2012, les policiers avaientdéjoué, dans la ville de Tébessa,une tentative d’exportation, dansles mêmes conditions, d’un busteromain par 3 individus.

ANNABAPas moins de 200 projets

d’investissement seront examinésment, a-t-on rappelé, faisant étatde la validation de 51 projets,l’ajournement de 17 autres et lerejet de 11 projets pour «absenced’impact sur le développementéconomique de la wilaya». Parmiles 51 projets d’investissementagréés par le CALPIREF, 10 ont étéretenus dans la filière de l’agroali-mentaire, 09 dans le domaine del’industrie et de la PME/PMI, 06dans le secteur du tourisme, 06également liées au commerce, 07projets dans le secteur des services,02 dans le domaine des transportset 11 projets dans la promotionimmobilière, a-t-on révélé. Lawilaya de Annaba compte actuel-lement plus de 55.000 petites etmoyennes entreprises (PME) décla-rés à la Caisse nationale d’assuran-ce sociale (CNAS), a-t-on indiqué.

Des coupures quotidiennes d’électricité, allant jus-qu’à se prolonger pendant 07 heures, sont enre-

gistrées dans la wilaya d’El Tarf, causant des désagré-ments aux ménages et aux établissements publics etprivés, ont déploré des abonnés de la Société de dis-tribution de l’électricité et du gaz de la région-est(SDE). Ce «délestage hivernal», qui a duré toute lajournée de lundi, est parfois entrecoupé de brefs re-tours de la tension sur les réseaux, une situation quedéplorent les abonnés de la SDE, à savoir : les admi-

EL TARFDes coupures d’électricité répétées

nistrations, les commerçants et autres organismes, noninformés sur les causes de ces perturbations, qui pé-nalisent notamment, les vendeurs de produits péris-sables, ou simplement le public qui suit les compéti-tions de la Coupe d’Afrique des nations. Les respon-sables de la société de distribution de l’Est de l’électri-cité et du gaz d’El Tarf ont affirmé que ces coupuresde courant sont dues aux mauvaises conditions cli-matiques, particulièrement les vents violents accom-pagnant les chutes de pluie.

B. Bousselah

Les professeurs du Technicum dela commune d’Oued El-Athe-

mania, ont observé, durant deuxjours, lundi et mardi, un arrêt decours pour protester contre l’insé-curité qui règne, notamment, auxalentours de l’établissement, ap-prend-on de bonne source. Lesprofesseurs se plaignent égalementdu déficit en personnel de sur-veillance et celui des agents de ser-vice qui se répercute sur la bonnemarche de l’établissement. Le dé-placement effectué par le directeur

MILADes enseignants protestentcontre le manque de sécurité

de l’Education sur les lieux, a per-mis d’engager un dialogue avec lesprofesseurs protestataires. Dansun 1er temps, il a été décidé de fai-re appel au dispositif du pré-em-ploi pour renforcer l’effectif desadjoints de l’Education, en plus del’affectation de trois agents de ser-vice. Le lycée en question accueille860 lycéens dont 450 bénéficientde la demi-pension. Pour rappel,le Technicum a vécu un terribledrame, l’année dernière, lorsqu’unlycéen de 2ème AS avait mis fin àses jours en s’immolant à l’intérieurde la cour de l’établissement.

Page 24: 31012013

CONSTANTINE24 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

Il y a un an disparaissaitIl y a un an disparaissaitIl y a un an disparaissaitIl y a un an disparaissaitIl y a un an disparaissaitAbdelhamid MehriAbdelhamid MehriAbdelhamid MehriAbdelhamid MehriAbdelhamid Mehri

L’association des amis de Abdel-hamid Mehri qui regroupe les an-ciens compagnons et les amis dece patriote, ainsi que des mem-bres de sa famille élargie, a com-mémoré, hier, au palais de la cul-ture Malek Haddad de Constan-tine le premier anniversaire de sadisparition, dans une atmosphè-re de recueillement et de souve-nir. Parlant de l’homme et du pa-triote, son neveu a retracé le par-cours militant et politique de Me-hri dans une courte biographie enfaisant ressortir l’engagement pré-coce du défunt dans le combat pa-triotique. Ensuite, coupant courtà la polémique sur son véritablelieu de naissance, polémique néequelques jours après sa mort le3O janvier 2O12, il a confirméque Abdelhamid Mehri était effec-tivement natif de la ville d’El-Khroub le 3 avril 1926.

Les grands risquesLes grands risquesLes grands risquesLes grands risquesLes grands risquesen milieu scolaireen milieu scolaireen milieu scolaireen milieu scolaireen milieu scolaire

Organisé pendant trois jours aulycée des Sœurs Saadane deConstantine par la direction del’éducation de la wilaya et sousl’encadrement d’un expert del’UNICEF et de la Protection civi-le de Constantine, le séminaire deformation sur les grands risquesen milieu éducatif auquel ontparticipé les directeurs des éta-blissements scolaires a été clô-turé hier. Interrogé, hier, par nossoins, le directeur d’un établis-sement scolaire d’El-Khroubnous a expliqué longuement lebénéfice tiré de ce séminaire deformation qui s’est terminé pardes recommandations importan-tes faites à l’intention des ges-tionnaires pour leur indiquer lesattitudes à observer face auxphénomènes dangereux quecomportent les risques en milieuscolaire et aussi la manière de lescombattre avec dextérité et effi-cacité. Aussi, les chefs d’établis-sements ont été invités à organi-ser des cycles de formation sur cesujet à l’intention du personneld’encadrement.

A. M.

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr06h07

Dohr12h47

Assar15h37

Maghreb18h03

Icha19h22

19 rabie el aouel 1434

A. Z & A. El Abci

Nous avons été recasés dansdes appartements frigorifiés», s’insurge un père de

famille évacué il y a une vingtaine dejours du bidonville d’El Gammas versl’UV 19, dans la nouvelle ville AliMendjeli. D’autres nouveaux locatai-res, relogés dans le même cadre, ilssont au total près de 500 familles, af-fichent le même désenchantement.Beaucoup parmi ces dernierscroyaient que «le branchement du gazest une affaire presque acquise, il s’agitde régler sa facture et le tour est joué,comme cela a été le cas des locatairesqui nous ont précédés sur les lieux.Hélas l’affaire semble plutôt compli-quée, car on se retrouve, trois semai-nes après avoir occupé notre nouveaulogement, à vivre avec le cauchemardu gaz butane», se lamente-t-on. L’actualité sur la bouche de ces nou-veaux locataires, ce sont les coups defroid qui sévissent sur les enfants,nombreux se trouvent sous traitementmédical, nous ont affirmé des pèresde famille, et la contagion de la grip-pe se propage inévitablement auxautres membres de la famille, dansles écoles et autres lieux de promis-cuité. Quelques-uns relèvent que lacolère des habitants occupant des lo-gements, non encore raccordés au gazde ville, «a atteint une dimension trèsinquiétante», on affirme que des jeu-nes ont menacé d’aller «manifesterleur mécontentement» devant la direc-tion de Sonelgaz à Ali Mendjeli, etqu’ils ont été difficilement retenus parles conseils de sages locataires. Nous avons pris attache avec M.Moussa, assistant du DG de Sonel-gaz, à propos de ce retard accusépar l’approvisionnement de ces ap-partements en gaz, et il nous a as-surés que le problème ne relève pasde leurs services. «Sonelgaz a émisdes réserves sur les colonnes mon-tantes des tuyaux de gaz, à causedes malfaçons relevées dans la réa-lisation des travaux et sur la basedes risques qui pèsent sur la sécuri-té des habitants, d’où la décision dedifférer le raccordement en gaz desblocs en question, en attendant queles défauts indiqués soient corrigéspar l’entreprise qui a effectué les tra-vaux, afférant à l’installation du ré-seau », a précisé notre interlocuteur.Ce dernier rappellera que Sonelgazse fait un devoir de servir ses clients,mais qu’elle ne peut, en aucun cas,mettre en péril la vie des locataires.«On ne fait que suivre des instruc-tions fermes, décidées par les plushautes autorités, dans le sillage dela catastrophe survenue, il y a unedizaine d’années de cela, à Guel-ma où l’explosion du gaz, due à lanon-conformité des colonnes mon-tantes, a fait plusieurs victimes »,souligne-t-il encore. Du côté de l’OPGI, un cadre recon-naît que « la réception des bâtimentsa été faite dans la précipitation, etbeaucoup de défauts sont passés sousle nez des contrôleurs, et qu’à ce ni-veau des responsabilités, c’est la mal-

A. Mallem

Le prix de la baguette depain fait polémique. C’est

le moins qu’on puisse dire,après la cacophonie qu’a faitnaître la déclaration récentedu secrétaire général del’Union des commerçants etdes artisans d’Algérie (UG-CAA), sur la prochaine aug-mentation, à 10 DA, du prixde la baguette de pain. En effet, dans une conféren-ce de presse qu’il a tenue,mardi en marge de l’installa-tion du Conseil de la concur-rence, le ministre du Commer-ce, M. Benbada a assuré for-mellement que le prix du painn’augmentera pas. S’expri-mant, lui aussi, sur ce dossier,le secrétaire général de la Fé-dération des boulangers, M.Kalafat, s’est montré d’accordlà-dessus, mais il a nuancé saréponse. Alors, sommes-nousen face d’une polémique, d’in-compréhension ou simple-ment de différence d’apprécia-tion entre ces partenaires ? Explication : de passage àConstantine, lundi dernier,pour la commémoration dela grève des commerçants,déclenchée en pleine guerrede Libération nationale, le27 février 1957, le secrétai-re général de l’UGCAA, M.Salah Souilah, qui s’est ré-féré aux charges des profes-sionnels du pain qui augmen-tent constamment, avait décla-ré, en effet, que le prix de labaguette allait augmenter pourêtre porté à 10 DA, à partir dumois de mars prochain. Etc’est cette déclaration qui aété démentie, avant-hier mar-di, par le ministre du Commer-ce. Commentant cette mêmedéclaration, le président de laFédération des boulangers,activant sous l’ombrelle del’UGCAA, M. Kalafat, qui a étécontacté par nos soins hier, aécarté, lui aussi, une telleéventualité. Il répondra tex-

Le prix du pain faitpolémique

tuellement : «J’ignore pour-quoi Souilah a fait cette dé-claration que j’ai apprise àtravers la presse. Ce que jepeux dire, à ce propos, estqu’il n’y a rien d’officiel pourle moment. Dans sa répon-se, le ministre a bien affirméque le prix du pain ne chan-gera pas et qu’il va prendredes mesures en faveur desprofessionnels pour les aiderà faire face aux charges in-duites par la fabrication dupain. Mais il n’a pas détaillél’aide que le gouvernementcompte octroyer aux boulan-gers». Notre interlocuteur aindiqué que d’ici le mois demars prochain, la fédérationva remettre un dossier completà ce sujet au ministre pour qu’ille soumette au gouverne-ment». Et, espère le prési-dent de la Fédération desboulangers, il y aura sûrementdes décisions positives qui sa-tisferont tout le monde. Il aconfirmé que le prix actuel dela baguette sera maintenuajoutant que l’important pourles boulangers est qu’ils aientune marge bénéficiaire conve-nable qui leur permettra defaire face aux charges et celan’est possible qu’avec des ré-ductions sur les prix de cesdernières. Sur la lancée, M. Kalafat acommenté les dernières réduc-tions d’impôts accordées auxboulangers, en évoquant lesdernières déclarations faites, àla télévision, par le ministre duCommerce. «Toutefois, a-t-il rétorqué, jetiens à souligner que M. le mi-nistre a oubl ié de dire,qu’après ces réductions, legouvernement a augmentéle SNMG des ouvriers de laboulangerie de 15.000 à18.000 DA et le taux de co-t i sa t ion à l a CASNOS.Autrement dit, le gouver-nement a repris d’une maince qu’il nous avait donnéde l’autre !».

Des dizaines de foyers en sont privés

Lorsquele gaz fait défaut

Le gaz monte à la tête de plusieurs habitantsparmi les populations qui ont récemment

déménagé des zones d’habitat précaire versdes logements fraîchement réceptionnés,

à la nouvelle ville Ali Mendjeli.

veillance de certains entrepreneurs quiest mise en cause ». Ajoutant, dansce sens, que l’association du quartierdevrait, sans tarder, soulever le pro-blème devant les services techniquesde l’OPGI pour remédier à la situa-tion, en urgence, d’autant que noussommes en pleine saison du froid.

LE GAZ FAIT AUSSIDES MÉCONTENTS

À SIDI M’CID…

Sur le même registre, une quinzai-ne de familles de la cité de SidiM’cid, dont les maisons sont situéessur le terrain ‘Benchaïb’ qui longela route de la corniche, se plaignentdu non raccordement de leurs ha-bitations en gaz naturel surtout ences temps de froid glacial, qui atransformé leur « quotidien en unvéritable calvaire», disent-ils. En ef-fet, ont expliqué certains pères deces familles, rencontrés hier : «la si-tuation est difficile et parfois mêmeintenable, en ce sens que nous som-mes obligés de nous approvisionneren bonbonnes de gaz, aussi bienpour le chauffage que pour la cuisi-ne». Et là, ajouteront-ils, c’est sou-vent la galère «car nous sommesobligés de recourir à l’achat de plu-sieurs bonbonnes en même tempset ce, en prévision de possibles rup-tures de stocks en la matière, avectous les risques d’accidents et autresque cela comporte». Et nos interlocu-teurs, de poursuivre «que pourtant lescanalisations du réseau de distributionde cette énergie vitale, passent juste àquelques mètres de nos habitations».Et d’expliquer, dans ce cadre, qu’ilsn’ont pas cessé d’entreprendre, démar-che sur démarche, auprès aussi biende la direction de l’Energie et desMines que de Sonelgaz. «A cha-que fois, indiqueront-i ls , nousnous sommes vus invités à consti-tuer des dossiers à leur remettre.Il s’agit des croquis sur les habita-tions, une demande collective de bran-chement, etc., ce que, bien sûr, nousavons fait et même pour certains dansune grande précipitation. Cepen-dant, cela fait des années que nousne voyons rien venir sur le terrainet lorsque nous les relançons, ilsnous répondent par des promessesde prise en charge du problème,toutefois, sans suite et nous atten-dons toujours», disent-ils encore. Questionné sur ce sujet, le direc-teur de l’Energie et des Mines, Ah-med Bouzidi, fera savoir qu’il est aucourant de ce cas, mais dira «je leurconseille, dès demain, de se consti-tuer en association ou de désignerun représentant et de demander àSonelgaz, un devis collectif pour unbranchement ordinaire. Cela leur reviendra beaucoupmoins cher, en raison du partage desfrais des raccordements et ces der-niers se feront plus rapidement. Car,ajoutera-t-il, le branchement officielleur coûtera pas moins d’un millionde centimes pour chacun et ce, pourle simple abonnement, sans compterl’installation des compteurs».

«

A. Mallem

Le premier cycle de trois journées de grève organisées par

les syndicats du secteur de l’En-seignement supérieur de la Péda-gogie et des Oeuvres sociales uni-versitaires s’est achevé, hier, parun sit-in, organisé par les grévis-tes, à partir de 10 h, devant latour administrative de l’Universi-té Constantine 1 (Mentouri). «C’est près d’un millier de tra-vailleurs venus des résidencesuniversitaires, des restaurantsen grève et de l’Université deConstantine qui ont participé àce sit-in pacifique», nous a in-diqué, hier, le coordinateur dessyndicats du secteur, M. DaikhZoubir. Et de poursuivre que cesit-in était destiné à protestercontre le silence de l’adminis-tration de tutelle qui continueà faire la sourde oreille, à pro-pos de la plate-forme de reven-dications socioprofessionnelles,

Travailleurs de l’Enseignement supérieur

Les protestataires maintiennent la pressionqui lui a été remise par les tra-vailleurs, il y a maintenant prèsde deux ans. «L’autre objectif du rassem-blement, continue M. Daikh,consistait à faire entendre no-tre voix aux responsables del’université et à ceux des sec-tions syndicales qui hésitentencore à se joindre à notremouvement». Il ajoutera, enfin,que les travailleurs de la Péda-gogie et des Oeuvres socialesuniversitaires sont déterminés àpoursuivre le mouvement, dans lesjours à venir. Et dans ce cadre, ilnous informe de la tenue,aujourd’hui jeudi, dans la mati-née, d’une réunion des syndicatspour fixer la date du prochain cy-cle de grève. Nous avons tenté hier, sans y

parvenir, de joindre le recteurou le secrétaire général del’Université pour connaître leurréaction sur le sit-in et sur lemouvement de grève, en géné-ral. En fin de compte, rappelonsla réponse que nous a donnée,dans ce contexte, le recteur del’Université Mentouri, M. A.Djekoune, lors d’un pareil mou-vement de contestation, selonlaquelle la préoccupation desces travailleurs est partagée parleurs collègues de tout le sec-teur de l’Enseignement supé-rieur. Et de ce fait, seule la tu-telle centrale, en l’occurrence leministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, est en mesure des’exprimer sur les revendica-tions des grévistes.

Page 25: 31012013

COMMUNICATION 25Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

CONSEIL NATIONAL DE DEONTOLOGIE MEDICALE

SECTION ORDINALE REGIONALE DES PHARMACIENSREGION DE TLEMCEN

(TLEMCEN – AÏN-TEMOUCHENT – SAÏDA – SIDI BEL-ABBES)Bt. T N°14 Cité 1060 Logts – IMAMA – TLEMCEN

Tél. 043 21-37-61 – Fax : 043 21-37-70

Le Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens de la Région de Tlemcen.

Communique Suite à l’article paru le 19/01/2013 dans le journal « En Nahar » en page 7 et à l’article paru le 22/01/2013en page 11 dans le même journal, relevant des propos malencontreux par la direction de la CNAS, envers lespharmaciens de la wilaya de Tlemcen : Le Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens de la Wilaya de Tlemcen, institution de l’Etat, garant del’éthique et le Déontologie médicale, demande de la retenue dans les propos de la direction de la CNAS-Tlemcen qui fait dans l’amalgame. L’Ordre Régional des Pharmaciens de la Wilaya de Tlemcen tient à rappeler qu’il est doté d’une instancedisciplinaire qui est en mesure de prendre des sanctions adéquates pour toutes fautes professionnelles. Le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens de la Wilaya de Tlemcen ne peut tolérer des propos injurieuxenvers le pharmacien algérien, qui a été toujours à l’avant-garde du programme de santé publique, qui aparticipé activement à la réussite du tiers payant, à la mise en place et au lancement du générique… Ce pharmacien qui ne cesse de se mobiliser jour et nuit pour nos malades afin de leur trouver leurs médicaments. L’Ordre des Pharmaciens de la région de Tlemcen sera toujours le soutien du pharmacien algérien dans sanoble tâche, un partenaire à part entière de la santé publique, un acteur incontournable dans l’économiesanitaire de notre pays.

L’Ordre Régional des PharmaciensRégion de Tlemcen

Conformément aux dispositions de l’article 49 alinéa 02 du décret présidentiel N° 10-236 du 07 Octobre 2010 modifié et complété, portant réglementation des marchés publics. Il est porté àla connaissance de l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres national AONI N° 09/DTK/2012 relatif à la fourniture « d’équipements de conditionnement » en deux(02) lots distincts, paru sur la presse nationale « Le Quotidien d’Oran » du 18/11/2012 et «ENNAHAR » du 22/11/2012, qu’à l’issue de l’évaluation des offres sur la base de critères prévusdans le cahier des charges, le marché est attribué provisoirement comme indiqué dans le tableau ci-dessous

LOT N° DESIGNATION QUANTITE SOUMISSIONNAIRE NIF MONTANT DE NOTE DELAIS O.B.SDE LA FOURNITURE RETENU L’OFFRE OBTENUE

PROVISOIREMENT

01 Ligne de conditionnement 03 COALZA SYSTEMS B46338208 386.633,00 euros (CFR) 70,84 03 mois Mieux disant(ensacheuse + fardeleuse)

02 Fardeleuse pour sachet de 03 2M INDUSTRIES 000016004385949 6.901.537,50 DA TTC 71,00 04 mois Mieux disant 01 Kg en forme coussin

Les soumissionnaires qui sont intéressés, à prendre connaissance des résultats détaillés de l’évaluation de leurs offre technique et financière, peuvent se rapprocher auprès de la commissiondes marchés de l’entreprise au plus tard trois (03) jours à compter du premier jour de la publication de l’attribution provisoire du marché.Tout soumissionnaire contestant ce choix peut introduire un recours auprès de la commission des marchés de l’entreprise dans un délai de dix (10) jours à compter de la première parution duprésent avis, et ce conformément à l’article 114 du décret présidentiel précité.

ENTREPRISE NATIONALE DES SELS ENTREPRISE NATIONALE DES SELSSPA AU CAPITAL DE 1.600.000.000 DA

NIS 0983 2501 0008 641

DIRECTION GENERALE – CONSTANTINENIF : 099925006286210

Avis d’attribution provisoire de marché

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

PROMOTION IMMOBILIERE EL WAFAA

Avis d’appel d’offres national et internationalN° 01/2013

Réalisation de 250 logements + 56 locaux POS 52 îlot d4 Haï El Yasmine, Bir El DjirLot n° 01 : 02 Bloc barre type (A).Lot n° 02 : 07 Bloc barre type (B).Lot n° 03 : 01 Bloc angle type (E).Lot n° 04 : 01 Bloc angle type (D).

La promotion immobilière EL WAFAA lance un avis d’appel d’offres national et international, portant Réalisa-tion de 250 logements + 56 locaux POS 52 îlot d4 Haï El Yasmine, Bir El Djir

Lot n° 01 : 02 Bloc barre type (A).Lot n° 02 : 07 Bloc barre type (B).Lot n° 03 : 01 Bloc angle type (E).Lot n° 04 : 01 Bloc angle type (D).

Les entreprises intéressées par le présent avis, peuvent retirer les cahiers des charges auprès deBureau d’études Mme BELMOSTEFA LAHOUARIACité à HAI AKID LOTFI – BT 38 N° 01 wilaya d’Oran.Les soumissionnaires doivent présenter leurs offres techniques comme suit :Pli de l’offre technique : il doit comporter les pièces suivantes :1. Déclaration à souscrire et Instructions aux soumissionnaires, datées, signées et paraphées.2. Registre de commerce.3. Numéro d’immatriculation fiscale (N.I.F.).4. Certificat de qualification et classification professionnelle (catégorie III et plus activité principale « Bâti-ment ») comprenant les codes des travaux spécifiques.5. Liste des moyens humains signée, paraphée (joindre les pièces justificatives et CV des personnes propo-sées + les diplômes et leur déclaration à la CNAS).6. Liste des moyens matériels dûment justifiés par (carte grise, factures d’achat, assurances).7. Extrait de rôle de moins de trois mois apuré ou accompagné d’un échéancier.8. Références professionnelles de l’entreprise dûment justifiées par des attestations de bonnes exécutionssignées par les maîtres d’ouvrage publics.9. Le statut du soumissionnaire pour les sociétés.10. Bilans financiers des trois dernières années visés par les impôts ou certifiés par un commissaire aux comptes.11. Attestation de mise à jour : CNAS + CASNOS + CACOBATH en cours de validation.12. Le casier judiciaire du soumissionnaire daté de moins de trois mois copie originale.13. Délais d’exécution + Planning de réalisation des travaux datés, signés et paraphés.14. Cahier des charges daté, signé et paraphé.15. Attestation de dépôt légal des comptes délivrée par les antennes du CNRC pour les sociétés.16. Déclaration de probité datée, signée et paraphée.N.B. : Toutes les copies doivent être dûment légalisées.OBS : Aucune information relative au montant de la soumission ne doit figurer dans les plis techniques celainduit au rejet de cette offre.L’enveloppe devra porter la mention : Réalisation de 250 logements + 56 locaux POS 52 îlot d4 Haï ElYasmine, Bir El Djir.

Lot n° 01 : 02 Bloc barre type (A).Lot n° 02 : 07 Bloc barre type (B).Lot n° 03 : 01 Bloc angle type (E).Lot n° 04 : 01 Bloc angle type (D).

« OFFRE TECHNIQUE » « A NE PAS OUVRIR »

Adressée au : A MONSIEUR LE DIRECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE EL WAFAA.La date limite de dépôt des offres est fixée au 15ème Jour à 12 h 00. L’ouverture des plis aura lieu le mêmejour à 14 h 00.L’ouverture des plis techniques est publique, s’effectue au siège cité ci-dessus en présence des soumission-naires, le jour de dépôt des offres à 14 h 00.Les offres resteront valides pendant une période de préparation de l’offre + 3 mois à partir de la date limite dedépôt de l’offre. LE DIRECTEUR

PENSÉEIl y a 12 ans,le 31-01-2001,nous quittaitsubitementet à jamaisnotre cher etregretté père

FREIFER Boutbal DitAbdelkader

laissant un grand vide immense.En ce douloureux souvenir,nous demandons à tous ceuxqui l’ont connu, aimé et appréciépour sa gentillesse, sa bonté etsa douceur d’avoir une pieusepensée en sa mémoire. QueDieu Le Tout-Puissant l’accueilleen Son Vaste Paradis.

Ses enfants

PENSÉEC’est comme lorsque la pluie

manque cruellement à la terre.La terre alors devient un désert.

Un désert muet, inquiet etimpuissant. Mais au désert, il reste l’espoir d’un retour

de la pluie. Nous ne pouvonspas, pour notre part,espérer ton retour.

Pour leur père, Khelil Habib,assassiné à Oran le 30 Janvier

1997, ses filles Meriem etYasmine demandent à tous

ceux qui l’ont aimé d’avoir unepieuse pensée en sa mémoire.

Puisse-t-il reposer en paix.

PENSÉE

Il y a déjà 2 ans depuis la disparitionbrutalement et à jamais

de ma très très chère mèreBENSID-AHMED Rekia

et mon unique frère KHENTOUCHE M’hamed.Vous avez laissé derrière vous un immensevide irremplaçable, mais vous demeurez à

jamais dans nos cœurs.Fatma – Abdennour et les petits enfants :

Amine – Sofiane – Walid – Nadjia – Sami ettoute la famille demandent à tous ceux qui

vous ont connus d’avoir une pieuse pensée envotre mémoire. Que Dieu vous accueille en

Son Vaste Paradis. La famille

PENSÉEMoudjahidaHadjaBENFERLOUSALIHA – 31-01-2012 – 31-01-2013.Voilà un an que tu nous asquittés, laissant derrière toi ungrand vide que rien ne peutcombler et rien ne peutcompenser ta perte.Toute la famille BENFERLOUdemande à tous ceux qui t’ontconnue et aimée d’avoir unepieuse pensée à ta mémoire.

Ton frère DIDENEet ses enfants

PENSÉE

Le 31 Janvier 1983 et 22 le Juillet 1970,furent des journées pénibles pour nous.C’est les jours où nous ont quittés notre

regretté père MIA-MEFTAH Bachiret notre regrettée mère HEOUES Yamina.

En ce douloureux souvenir, nous, leursenfants, leurs petits-enfants, demandons àtous ceux qui vous ont connus d’avoir une

pieuse pensée.Que Dieu Tout-Puissant vous accueille en

Son Vaste Paradis.Votre fille Sadia et vos petits-enfants

Amin - Amina et Bachir

PENSÉE

NEKKAL Kader18-01-1961 – 05-01-1980

NEKKAL Karim03-07-1975 – 23-12-2012

A toutes les mamans qui ont

perdu des enfants, priez avec

Fatma pour le repos

de leur âme.

PENSÉEPourLAHOUELNebiaNéeBOUSLAMANebiaLe 28-01-2011, deux ans déjàdepuis que tu nous as quittés àjamais. Parce que tu as été unefemme exceptionnelle, parce quetu as été notre maman-courage,nous garderons ton souvenirjusqu’à notre dernier souffle.Que celles et ceux qui l’ontconnue aient une pieuse penséeen sa mémoire.

Tes filles, tes fils

PENSÉEA la mémoirede notre cheret regretté :RAMDANIABDELHAMID.Cela fait 02 ans déjà que tunous as quittés le 31/01/2011.On te pleure toujours et tu nousmanques beaucoup. Tu resterasà jamais gravé dans nos cœurs.On demande à tous ceux quit’ont connu d’avoir une pieusepensée pour toi.

Ton épouse et tes enfants

PENSÉEUne année est passée depuis

qu’elle nous a quittés notrechère fille et petite sœur

OUSSAR Razikadécédée le 01/02/2012 laissant

derrière elle un grand vide etune peine profonde que rien nepeut combler. Ton absence est

terrible pour nous tous et surtoutpour notre mère, ton visage etton sourire seront gravés dansnos cœurs. On t’aime très fortchère fille et petite sœur. Que

Dieu Tout-puissant t’accorde SaSainte Miséricorde et t’accueille

en Son Vaste Paradis.

Page 26: 31012013

ANNONCES CLASSÉES26 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

A vendre Appart F5

en face consulat d’Espagne centre-ville ORAN - 150 m² - 2ème étage -

Immeuble très bien entretenu – N° 0772.63.95.48

ANNIVERSAIREMme MEBTOUL CHERIFA

Née MANSOURIEn ce jour exceptionnel le

31/01/2013, ton petit-fils YAZID

ANWAR MONCEF te souhaite

le plus merveilleux

des anniversaires

et que son souvenir ensoleille

longtemps les jours à venir

et une pensée bien spéciale

pour une personne exception-

nelle qui rien n’égalera son

amour. Heureux et joyeux

Anniversaire Mima

A.V. appartement F3. Désistement. 3e étage. Refait àneuf. Toute commodité à l’USTO - ORAN – Tél.0696.37.21.46 – 0770.30.28.53

A vendre studio 26 m² - 4e étage centre-ville (en facecafé Widad) - toutes commodités – Tél. 0770.89.30.13

Vends appartement F4 modifie F5, 4ème étage, propre etbien fini avec une cave + parking de voiture sécurisé dansune cité calme, bon voisinage. Cité 200 Logts Haï El Badr– Contactez-nous : 0550.94.03.65

A vendre : F6 230 m² à Mobil’Art - F5 140 m² - F4 160 m²avec 3 salles de bain - F3 100 m² dans résidence Plazalibre de suite – Ag. Imm. 0661.315.555

Vends un appartement F4, 140 m², 1er étage à la rueKhemisti C/V d’Oran - Tél : 0771.35.35.60

TLEMCEN : Vends Appt F3 double salon cité 1060 Logtscôté Poste, sup. 80.5 m², 3ème étage – Tél : 0551.49.77.28

A louer studio 40 m² cuisine, douche, WC plus cour àOran – Tél : 0550.54.24.62

Vds studio neuf RDC entrée Seul. Acté à Trouville - cor-niche ORAN. F1 cuisine, douche- 360 millions –0773.06.09.68

A vendre F3, 1er étage. Acté - à Brunie. ORAN - Tél :0779.35.04.46 - 0792.07.00.68

A vendre Appt. Acté. 60 m². 2 pièces, cuisine, salle debain, eau et gaz disponible, situé à Bir El Djir en face APC– ORAN - 1er étage immeuble de 2 étages, endroit calme– Tél : 0771.35.73.97

Appartement à vendre F5, 4ème étage, 200 m², un seullocataire par palier, ascenseur. 100 mètres du Front deMer centre-ville d’Oran – 0551.23.31.67 - 0772.96.55.61

Location F3 situé à Haï Yasmine, 1er étage ? libre desuite (Etat neuf) - Tél : 0665.96.01.98

Urgent : A vendre Appt acté F3, 1er étage + hawche dansun immeuble de 2 étages, propre, bien aéré et bien enso-leillé, à 21, Bd Adda Benaouda (Plateau). S.V.P. prix aprèsvisite. Pas d’intermédiaire - Me contacter au :0771.77.79.25 - 0552.52.65.41

ORAN - Loue grand Appt 250 m² F8 meublé (4 cham-bres + cuisine + S. de bain + 2 bureaux + S de séjour S. àmanger + garage) pour Société - Tél : 0771.72.50.90

A vendre Appart F3, acté, au 4ème et dernier étage, bienaménagé, situé à cité Dar El Hana - Victor Hugo. ORAN –Tél : 0560.89.82.44

TLEMCEN - Loue appartement F4 standing 140 m²meublé – Tél : 0771.48.55.61

Loue appartement neuf F4, 1er étage. 130 m². Bd Millé-nium – N° Tél : 0550.50.70.85 - 00.33.78.75.79.558

Loue F3 Yasmine + studio centre-ville + F2 + F3 DarBeïda + F3 Gambetta + F4 Akid meublé – Vends F3 Akid+ F2 Delmonte – Tél : 0772.20.56.91

ORAN - A vendre appartement F3. Maraval. 65 m². 4èmeétage – 0662.90.10.92

A vendre F3. Acté. 1er étage La Bremer. SIDI BEL AB-BES - Mob : 0557.08.03.20

A vendre bel Appart F3 grand standing. Sup. 90 m². Acté.Double façade, meublé + cuisine équipée. Situé à la Rési-dence El Nour en face l’hôpital militaire et la gendarmerie,immeuble avec ascenseur et gardiennage + parking clô-turé et surveillé. Prix après visite - Tél : 0549.41.33.43

A. Vdre Appart. Acté. 2 P. C. SDB. WC. Balcon - à Ma-raval - ORAN - Tél : 0550.10.34.07

A vendre Appart F3. 1er étage, situé au Bd Marceau N°19 - ORAN – Tél : 0558.57.04.75

Vente Appart F3. 3ème étage, avec un grand salon,Appart refait à neuf, situé à la Rue de la Paix. ORAN –0779.13.75.16

A vendre Appart F3 au RDC. Sup. 72 m². 3 façades,situé à 1063 Logts USTO - ORAN – 0774.09.92.93

Vends F4. 120 m². 2ème étage. Bien situé au centre-ville d’Oran – Tél : 0550.20.76.14

A vendre Appart au centre-ville d’Oran Amir Abdelkader.F4. Deux façades et Acté – Tél : 0551.06.06.41

Location Appt F4 C.SDB, meublé, Rue Mohamed Khe-misti + Location local 180 m² Rue Larbi Ben M’hidi avec 6vitrines - Contacter AG. BENSAÏD. 04, Rue Med Khemisti.C.V. d’Oran - 041.29.26.03 / 041.29.26.02 - Email :[email protected]

Location Appart F5 C.SDB. Plaza. Meublé avec garage+ Location villa 300 m² Cité CNEP. Meublée grand stan-ding – Contacter AG. BENSAÏD. 04, Rue Med Khemisti.C.V. d’Oran - 041.29.26.03 / 041.29.26.02 - Email :[email protected]

Vends Appart F5 C.SDB, 2ème étage, 150 m² Placedes Victoires + Vends villa 1.500 m² Gd standing côté R.T.A.- Contacter AG. BENSAÏD. 04, Rue Med Khemisti. C.V.d’Oran - 041.29.26.03 / 041.29.26.02 - Email :[email protected]

Vends Appart F3 C.SDB 1er étage côté café Klychet +Vends villa 120 m² double façade R + 2 avec des locaux +garage, artère commerciale Sidi El Bachir – ContacterAG. BENSAÏD. 04, Rue Med Khemisti. C.V. d’Oran -041.29.26.03 / 041.29.26.02 - Email :[email protected]

Vends Appart F3 C.SDB avec grande terrasse vue pa-noramique Bd Front de Mer + Vends local 50 m² Bd StEugène avec 2 vitrines – Contacter AG. BENSAÏD. 04,Rue Med Khemisti. C.V. d’Oran - 041.29.26.03 /041.29.26.02 - Email : [email protected]

A louer F2 - 6ème étage - Jules Ferry. Eckmühl. ORAN– N° Tél : 0552.64.13.80

A.V. : F1 Cité Perret 240 / F2 USTO refait 650 U / F2avec décision Akid 400 U / F2 Arrêté Miramar 300 U / F2Arrêté Yaghmoracen 480 U / F3 Bd Maâta 450 U / F3 RueMostaganem 540 U / F3 Lauriers Roses 650 U / M.M.Choupot 470 m² 2.4 U / F2 Désist. Mostaganem 260 U –0798.53.11.49

A louer F6 de 309 m² 2 façades, 1er étage, centre-villed’Oran, entre la Bastille et Rue Larbi Ben M’hidi. Convientpour Société étrangère ou nationale ou Profession libéraleou Habitation – Tél : 0793.71.32.99 - HOUARI

A vendre Appart F4. 151 m² + hammam + 2 balcons +hall. Bien fini, étage individuel Rue Khiat Salah, Medioni.Hay Ghoualem. ORAN. 4ème et 5ème étage – Tél :0560.11.14.68 – 0772.18.59.12

A vendre F4. Acté. Rez-de-chaussée. 73 m² à St Hu-bert, un balcon, ligne Téléph. Bon voisinage. Refait à neuf– Tél. 0790.24.73.92

A louer F3, 2ème étage centre-ville Oran. Convient pourcabinet médical, avocat ou autre profession ou habitation– Tél. 0793.71.32.99 - Houari

Cherche un local à louer à ORAN d’une surface va-riant entre 150 m² sup. à 250 m² - N° Tél :0560.05.07.78

ORAN, Loue grand local 240 m². H.: 4 m (avec bu-reau + sanitaire + eau + soupente de 80 m²) pour stockde marchandises – Tél. 0771.72.50.90

Cherche un local à louer aux environs de Oued Tlélat/ El Mahdia / El Kerma / Es Senia de 500 m² sup. à 800m² - Tél N° 0560.05.07.78

Vends 1 local avec Matériel de pâtisserie et pizzeriade 55 m² + 40 m² soupente 2 façades à haï Yasmine 2.ORAN – Tél : 0661.20.17.15 et 0772.58.65.12

Sur Av. St Eugène ORAN : Loue Bureaux pour pro-fession libérale ou (crèche - salle de sport - école pri-vée) - Tél : 0773.70.09.70 - 0553.19.18.50

Cherche local à OUED RHIOU pour location. Sup.60 m² et plus – N° 0697.37.89.13

A vendre local comm. 101,21 m² Ville Nouvelle prèsTahtaha ORAN – Tél : 0774.40.96.21

Loue un dépôt hangar de 400 m², hauteur 6 m - à150 m Autoroute Misserghine – Tél : 0778.03.98.73

A vendre ou Echange Cafeteria luxe en activité surgrand boulevard, rideaux électriques + Livret fonciercontre terrain. Etudes toutes propositions – Tél :0555.61.01.87

A vendre local commercial luxe, 2 rideaux électriques.Surface 95 m² rue Ho Chi Minh pas loin de la rue LarbiBen M’hidi - Pour visite Tél : 0777.43.95.45 -0555.61.01.87

A.V. un local ancien marché de gros Cuvelier. Surfa-ce 84 m² + arrière-boutique 48 m². Total 132 m² - ORAN– Tél : 0696.37.21.46 - 0770.30.28.53

Vends ou Loue Assiette de 800 m² à Sidi Marouf 10mn d’Oran (à 500 m de la RN) peut servir Productionpharmaceutique ou agroalimentaire dont bâti dur 300m² avec ttes commodités comprenant : Atelier 200 m²dont 4 x 16 m3 Chambres froides, 03 Bureaux + Logtsur 80 m² en R+1 – Tél : 0550.31.28.31

Loue magasin de 300 m² avec 06 vitrines, 2 entréesprincipales et sous-sol de 300 m² alimenté avec unmonte-charge. Gambetta. ORAN. Le prix après visite -Tél : 0559.05.14.89 - 0792.96.46.57

Location local double façade 120 m². H. 4 m - à SidiMaârouf - puits et sanitaires – 0662.21.13.91

Mettons en location Hangar 570 m² en Zone ES-SE-NIA - Tél : 0774.20.21.19 - 0553.06.02.55

V / Deux locaux à Oujlida TLEMCEN. Surf.: 170 m²et 77 m² - Tél : 0550.74.22.57

Location d’un Showroom véhicule au niveau ES-SE-NIA. Superficie 400 m² - Contacter : 0770.96.70.53

Ag. Immo. (Algérie Immobilier). Loue magasin 30 m²en plein boulevard l’Avenue de Choupot – Tél.0771.24.56.66 / 041.35.88.37

Mets en location local de 180 m², contient 5 pièces,très bien aménagé - convient Siège Sté – Ecole … +location Hammam avec sauna + location Appart F2 etF3 à la même adresse – ex-Jules Bouty. Paradis-pla-ge. Aïn El Turck - ORAN – Tél. 041.44.19.15 –0777.01.34.14

SIDI BEL ABBES - Vends magasin bien situé en ville(Fg THIERS). Sup.52 m². Conviendrait à tout commer-ce – Tél. 0778.64.31.64

A.V. F2. Acté. 1er étage à la Rue Larbi Ben M’hidi. 40m². Refait à neuf. Convient pour fonction libérale ou habi-tation. Possibilité Promesse de vente – 0780.02.56.43

A vendre Appart F4 à Es-Sénia. Acté. Au 3ème étage.Eau H/24. Bon voisinage – Mob 0779.10.95.80

Loc. : F4 meublé en face Acyl 6 U/mois – 4 F3 meublésPoint du Jour 7 U/M - Vente carcasse 380 m² Cité Djamelbâtie sur 150 m² - Tél. 0556.87.14.20

Vends F4 à Fernandville Promotion Benabed + F3 1erétage bien aménagé Promotion Benabed + F4 à Del-monte Bel Air 3ème étage libre de suite - Contacter Agen-ce Immobilière DJEBALA – Port : 0557.51.76.14 /0551.56.81.89

Je cherche un Achat d’un Appart F4 ou F3 à Bir El-Djir -Seddikia ou Fernand-ville – OBS.: Ne pas dépasser 900U – Tél : 0771.78.87.06

A.V. deux F7, 3 façades et de 360 m² chacun, immeublerécent. 1er étage : 6 Chs + salon + hall + cuisine + SDB +cour + terrasse + balcon de 18 m et fenêtres – 2ème éta-ge : identique - Avec deux portes d’entrées chaque Appart– Tél : 0771.78.87.06

Vends Appart F3. Superficie 75 m². Deux façades. Bienensoleillé. AADL Pépinière. Prix demandé 950 U - Appe-lez à partir de 18 H 00 - Contactez le : 0777.35.09.85

Vends F4 au 3ème étage, refait à neuf, couloir, cuisine,salle de bain, avec garage, situé à la Cité SEMPAC sur legrand Bd Aïn-Turck - Oran – Tél : 0550.19.86.87 –0771.93.20.46

Vends Appart F3 aménagé en F4. Superficie 92 m². VueStade Olympique Millenium Bir El-Djir - Contactez :0556.52.85.46

A.V. Appart F3, 1er étage à Cité El-Nasr SAÏDA + A.V.F3, 2ème étage Saïd Hamdine ALGER + villa 260 m²,R+1, avec Gd jardin, garage, 3 façades, vue sur mer àTrouville ORAN – Tél : 0560.20.73.54

A vendre bel appartement F3. Acté. 3ème étage, deuxfaçades. Refait à neuf. Vue sur voie de Tramway à HaïChouhada Haï Sabah - ORAN – Tél : 0770.62.19.86

Vends Appart F3 LSP. Acté. 2ème étage. Superficie 67m². Bien ensoleillé, cité clôturée, entre Yasmine et le dosde Haï Nour – Contactez le : 0777.35.09.85 - A partir de18 H 00

A vendre de particulier à particulier 1 coquet Appart F3très spacieux au 1er étage avec 1 grand balcon, situé àl’Hippodrome. ORAN. Prix à débattre. Conviendrait pourBureau – Tél : 0771.29.96.48

Vends Appart. Yaghmoracen près de l’hôpital militaire. 3pièces + salon + S.B. + kitchenette - Chauffage + Chauf-fe-bain – Climatiseur - Bon voisinage – Tél : 0775.24.39.22

A louer un très bel appartement. Refait à neuf. F3. 3èmeet dernier étage, à Bousfer-Village – 15.000 DA fixe – Tél :0550.65.67.30

Vends F3, 120 m², 6ème + F5, 250 m², 7ème Plaza –AG. ES-SALEM – 041.42.03.93 – 0771.69.87.27 –0770.35.12.91

Location Appart meublé : F4 + F5 Av. Loubet + F5 Frontde mer + F4 + F5 Mobilart + F3 + F4 + F5 Plaza + F5 BelAir + F4 Duplex Gambetta + F4 Akid Lotfi - Contacter AG.BENSAID. 04, Rue Med Khemisti C.V. d’Oran -041.29.26.03 / 041.29.26.02 – Email :[email protected]

A vendre Appart F3, 5ème étage, acté, 87 m², 2 faça-des, en face Autoroute, cité 84 Logts LSP Haï Yasmine,cité clôturée + parking avec sécurité, bien situé, bon voisi-nage, propre et calme. Prix après visite SVP – Tél :0772.43.74.84

A vendre ou Location Appart F5, 2ème étage près deconsulat d’Espagne centre-ville d’Oran – Tél :0797.67.89.40

Ag. Immo. El Walid loue et vend pour des clients sérieuxdes appartements de tous types F1 / F2 / F3 / F4 / F5 (W.d’Oran). Prix raisonnable et endroit sécurisé - Veuillez con-tacter les N° suivants Tél : 0555.86.14.53 - 0793.98.04.61- 0663.76.11.69

Echange contre F3 plus complément un F2 à ORAN-Centre. Rénové et propre au R.D.C. Parking auto + Vendsà MASCARA-Centre local 25 m² (Fonds C.) prix intéres-sant – Tél : 0771.82.03.87

Loue F3, 13 éme étage, aile 2 à la Cité Mouloud Fe-raoun, ttes commodités. Contactez 0770.61.64.70

2 Apparts à louer 95 m² : 1er et 2ème étage à Bir El Djir.ORAN – Tél. 0772.01.67.73

Particulier : A vendre 2 Apparts F3 + local commercialcentre-ville d’ORAN - Libres de suite – Tél. 0666.13.56.35

A vendre à Oran résidence Fellaoucène « Bt Sonatrach »F4. 125 m². Acté. Cuisine équipée, décor de luxe. 5e étg.sans Ascens. 3 Faç. 3 balcons. Nvlle Constrc. Résidenceclôturée. Surveillance H24. Parking sécurisé. P.O.: 16 MDApas loin. Appelez le 0775.54.64.33. Visite A / 14 H

Vends appartement neuf F3, 2ème étage, Haï El Yas-mine à côté de la Résidence Hasnaoui, donnant sur le4ème Boulevard. Refait à neuf, matériaux de haute quali-té, 02 climatiseurs Haier, chauffage, chauffe-bain, alarme- Appeler le 0665.27.69.09

Loue Appart Cité Lobet 1er étage - 4 PC, SDB, WC,grand balcon - 102 m² - libre de suite - Tél: 0667.43.42.73- 0771.56.13.87

TLEMCEN : Vends Appart Duplex F4 - 1er étage CitéOasis à côté BNA Kiffane - Sup. 100 m² - Tél :0661.79.44.93

Je cherche en Achat Appart F2 ou F3 Promesse de ven-te à ORAN - Mobile : 0799.45.43.36

Vente d'appartements, bungalows, chalets, maisons decampagne… etc. en Espagne à très bon prix et assistan-ce pour toute démarche d'achat nécessaire. Adresse : 1,Avenue Ramon Y Cajal. ALICANTE (face promenade duport). Site Internet : www.mbkgroup.es - Email :[email protected] - Tél. Alg.:00.213.555.60.68.86

Particulier vend très joli Appart F3 de 70 m². Acté. SDB,cuisine, grande terrasse vue sur mer, 8e étage, avec As-censeur. Porte principale se ferme à clé. Syndic et con-cierge. Adresse : Miramar. Lycée Lotfi - Oran - N°0551.27.06.09

Particulier loue une Résidence neuve d'une superficiede 260 m², composée de 02 appartements et 02 locaux,située à ORAN - Tél : 0555.33.58.12

A vendre bel Appart F3. 1er étage. Refait à neuf. Bienéquipé + A vendre deux locaux de commerce avec toilet-tes, superficie 60 m² dans la même cité. Adr.: 1 Cité 240Logts Bloc B. Es-Senia - Tél : 0772.36.71.96

SIDI BEL ABBES : Vends un superbe F3 + garage, re-fait entièrement à neuf, au 2ème étage à 5 min du centre-ville. Prix après visite – Tél : 0555.06.81.61

A vendre un bel et grand F3. Sup. 74 m², double façadeavec jardin et terrasse, au rez-de-chaussée, situé à la citéprivée de Lamure à Petit Lac (Côté Station El Bahia) réno-vé à neuf (Installation élect. Inst. Gaz. Inst. Eau. Chauffagecentral. Aménagement intérieur (Style français). Prix aprèsvisite - Tél : 0770.49.16.41

Vds villa Ht standing à ORAN les Castors. 220 m².R+1. Toutes commodités. Garage 2 V. local commer-cial aménagé. RDC : cuisine équipée, salle à manger,sanitaires, hammam, véranda, cour + jardin. 1er éta-ge : 3 chambres, Gd salon, hall, SDB, sanitaires. Ch.central et Clim – Tél : 0776.38.40.72

Vend à ORAN El-Barki sur Avenue principale : Mai-son de Maître. 157 m². R+1. 7 PC + hammam + S.B. +jardin + garage – Tél : 0560.75.59.67

Vends carcasse RDC à Bir El-Djir Coop. Bordji Amar.Bâti 170 m² sur 222 m², fin du Bd Millenium et 4e Bdpériphérique. Actée + PC. Viabilisée – PO : 2 Mds 300millions – PD : 2 Mds 500 millions – Tél : 0550.02.46.47

Loue RDC de villa en face l’Hôpital Pédiatrie avecgarage, 1 G. salon + 01 G. chambre + G. salon + G. hall+ hammam turc. Toutes commodités – Tél :0555.26.70.28

A vendre villa. Actée. 680 m². 2 étages + Hammamen activité + grand garage - bien située à Carteaux enface clinique Yousr El-Basr - Curieux s’abstenir – Tél :0775.27.79.49

Vends Maison de Maître plus Boulangerie à la RueBéranger (ORAN). Superficie 475 m² double façade(fait coin) - Intermédiaire s’abstenir – Tél :0550.88.91.47 - 0555.36.30.44

A vendre villa à Maraval 352 m². R+1. Contient hall +2 salons + 5 chambres + 2 sanitaires + 1 véranda + 1salle de bain + bain turc + puits + 2 jardins + 1 magasin+ terrasse + chambre + garage – Contactez :0772.09.73.66 - Le prix après visite

A vendre : Maison RDC +1 EL MOHGON (ORAN)96 m², double façade, avec sécurité et commodités(bon voisinage). RDC : salon + 1 chambre + cuisine +1 SDB. Chauffage - climatiseur - Bâche d’eau. Gara-ge. 1er étg.: Hawch + 1 Ch. + 1 salon. Chauffage +climatiseur + 1 SDB + 2 citernes d’eau. 2ème étg.:Accessible semi bâti – Tél : 0773.51.89.28

A vendre villa R+2 d’une superficie de 210 m² à Coop.Azouz AEK - Es-Senia. ORAN – Tél : 0559.35.54.80

Vds villa 156 m² R+2 à Bousfer-Village, 2 façades,composée RDC) garage (2 V.) + Appart F2 + SDB. 1er)2 salons+ Cuis. + SDB. 2ème) : 2 Pces + 3 terrasses –Contacter AG. BENSAID. 04, Rue Med Khemisti C.V.d’Oran - 041.29.26.03 / 041.29.26.02 – Email :[email protected]

Vds villa Cité Grande Terre 180 m² R+2 composéeRDC) Gds Sal. + Cuis. équipée + garage + petite cour+ pièces + sanitaires. 1er) : salon + 2 chambres + SDB.2ème) 3 chambres + SDB + terrasse - Contacter AG.BENSAID. 04, Rue Med Khemisti C.V. d’Oran -041.29.26.03 / 041.29.26.02 – Email :[email protected]

GDYEL : Vends 2 villas mitoyennes 250 m² RDC,chacune composée : 6 pièces + cuisine + SDB + Gdgarage + Gd jardin - Contacter AG. BENSAID. 04, RueMed Khemisti C.V. d’Oran - 041.29.26.03 /041.29.26.02 – Email : [email protected]

Vends ou Echange carcasse 260 m² R+2. Inache-vée 70%. Située à Sénia Bahi Amar. Bâtie : 200 m².Actée - contre local centre-ville d’Oran 80 m² et plus -Contacter AG. BENSAID. 04, Rue Med Khemisti C.V.d’Oran - 041.29.26.03 / 041.29.26.02 - Email :[email protected]

Vends villa nouvelle construction superf. 120 m² R+1avec garage et cour. 10 min d’ORAN. 05 min de l’aé-roport d’EL KERMA. Super luxe (produits de construc-tion 1er choix). Bon voisinage. Prix Off. 16 millions deDA. Prix D. 19 M/D - Tél : 0560.31.79.11 -0560.37.10.94

Vends 1 villa R+2 - 200 m² - St Hubert. ORAN. Man-que dalle de sol, peinture, plomberie – Tél :0771.89.94.81

Vends Maison R+2 à Gambetta. 2e non fini - Et loue4 P. RDC pour Cabinet ou Bureau. Prix après visite -Appeler au 0558.14.35.93 à partir de 17 H - Merci derespecter l’horaire

A vendre villa de 221 m² à GDYEL. Finie 70%, prèsde la piscine. 2 façades. R + 1 + cage d’escaliers +buanderie et un grand garage et 2 locaux - Eau - Gaz…etc. - Tél : 0697.10.29.63

Vends une belle villa à Canastel, bien située, 200 m²,bâtie 130 m². Nouvelle construction, composée d’ungarage sous-sol pour 5 voitures, un grand salon, cuisi-ne, 5 chambres, 4 SDB + jardin – Tél : 0770.28.60.71– 0554.58.86.89

A vendre villa R+2 - 270 m² - à côté Fora 100 m duboulevard Millenium. Finie à 75%. RDC fini à 100%.Toutes commodités. Style européen. Accepte Promes-se de vente – Tél : 0554.72.02.22

Vends plusieurs villas et carcasses à Canastel - Bel-gaïd et Fernandville. Nouvelle construction - Actées etbien situées – Ag. Immo. CANASTEL - Tél :0770.28.60.71 – 0554.58.86.89

Vend villa sup. 507 m². G. garage. 140 m² Bâtie. Ham-mam. SDB. Cuisine. G. jardin (Bouisseville – Aïn El-Turck) – Tél : 0665.50.98.14

Vends 6 Chalets de 2 P.C. R.-de-chaussée. Surface1.000 m² - 50 x 20 - Rue Boukharouba Abdelouahed,ex-Alexandre Dumas. Gambetta ORAN, parallèle Ave-nue Canastel – Tél : 0556.56.64.20 – 0771.77.65.74

MOSTAGANEM : Vends Maison 230 m². RDC : 1 P+ cuis. + salon + WC. Préau. Garage 2 Voit. + Gdecour. 1er étage : Préau. 4 P + cuis. + SDB + WC. En-droit calme super voisinage – Tél : 0557.40.04.20 - de8 H à 18 H

A vendre villa à GDYEL (superficie 150 m²) bien finieR+1, deux façades, au rez-de-chaussée, garage +cuisine + salon + sanitaires + deux cours, au 1er étage,3 chambres + salle de bain + terrasse (avec 2 réser-voirs) - prix après visite – Tél : 0561.629.539 ou0561.629.668 ou 0771.252.140

A vendre Immeuble avec (06) appartements + pisci-ne et garage à 300 mètres de la plage de la côte ora-naise ou Echange contre villa à ORAN – Tél N°0555.55.33.24

A vendre : Maison de Maître. 5 pièces. SDB. Cuisi-ne. WC - 3 magasins - Superficie totale 210 m², bâtie1er étage 170 m² - Adresse : 13, Rue Yahiaoui AEK -St Antoine - Oran – N° Tél : 0775.20.93.89

Vends villa neuve 243 m². R+1. Cité Zabana. Misser-ghine. 2 Gdes salles. 4 Chbres + cuisine + hammam +SDB. Chauffage central. Garage. Jardin. Bâche d’eau– Tél : 0560.16.03.35

Vente Maison de Maître R+1, 2 façades, 350 m², com-merciale, parallèle Avenue Choupot – Tél.0551.66.54.67

Vends belle villa sup. 260 m². Actée : F5 avec gara-ge et un grand jardin. Gaz. Elect. Tél… à Sidi Benyeb-ka - ARZEW (ORAN) - Contact : 0551.43.23.94

Vente Immeuble en bloc ou en détail de R+3. Sup.400 m², 2 façades, Nlle construction. Composé de 5appartements avec Acte individuel Sup. de 130 m² à200 m². RDC : 5 magasins + garage de 90 m² - Situé àPoint du Jour. ORAN - 0556.01.39.46

Vends à ORAN Point du Jour T.B. villa R+2. 376 m².Actée + livret foncier, 6 P., 2 cuis., 2 SL, 4 SB, 2 grandlocaux (80 m² + 50 m²) 2 jardins avec arbres fruitiers(150 m² et 30 m²) avec une très bonne finition de qua-lité et quartier résidentiel, très bon voisinage, très bonendroit, située uniquement à 50 m du grand Bd El Mor-chid – Tél. 0776.35.00.82

Vente ou échange d’une villa de 220 m² en R+1 surles hauteurs de FLEURUS (HASSIANE ETTOUAL) à15 Km d’ORAN environ, une vue panoramique sur laville et la nature - Prix 2 Mds 500 unités négociable –Tél : 0554.31.56.67 et 0772.20.47.08

TLEMCEN : Vds un immeuble de 4 Appts indépen-dants et un pavillon sur 3 étages sur un terrain de 430m² - Tél : 0551.21.75.26

A vendre villa S/Sol + RDC + 1er étage - 204 m² - AïnEl Turck route de Cap Falcon - façade 12 ml sur laroute - Actée + Livret foncier - Tél : 0550.16.29.99

A vendre très belle villa à Canastel Oran et carcasseà Oran-Est + Vds très belle villa à Bousfer-plage, vuesur mer, équipée, de 3 niveaux - 0560.21.75.97 -0797.41.07.18

Location une belle villa meublée, finie, R+1 de 250m² avec jardin, bien située à Canastel - Oran -0560.21.75.97 - 0797.41.07.18

Vds villa standing 450 m² (15 m façade). Bâti 180m². S/sol + RDC + 2. Quart. résidentiel Bon Accueil /HLM. S/Sol : local 100 m². FM, chambre froide 20 m3+ sanitaires. RDC : 2 Gd Sal, Cuis., SDB + WC + 02bureaux (25 m²) Gde cour pour 04 Véh. Jardin fruitierde 150 m² avec eau. 1er et 2ème étg. 03 Gds Sal., 04Ch., 02 Cuis., 02 SDB, 02 WC + F2 (75 m²) 02 Ch.,Cuis., SDB, WC. Terrasse accessible (Interm. et Ag.s'abstenir). Prix après visite - Tél : 0556.919.576

TLEMCEN - IMAMA : Vends Maison. Superficie to-tale 794 m². Bâti 377 m², jardin, ayant 2 façades 22 mdonnant sur voie principale et commerçante de Man-sourah face au palais de la Culture, idéale pour Pro-motion immobilière - Contacter : 0561.99.87.79

Loue villa 200 m² avec deux locaux commerciaux.Bir El-Djir. ORAN - Tél : 0770.48.01.43

A.V. Maison de maître R+1. Sup. 100 m². Façade 12m 50. Actée à Fernand-ville. Finie à 100% - Tél :0771.75.72.93 - à partir de 16 H 00

Location d’une T.B. villa meublée. T. commodités.Rez-de-chaussée : 01 grand garage + des bureaux.1er étage : 04 chambres, 1 grand hall + 03 SDB, 01grande cuisine + 01 grande terrasse. Quartier résiden-tiel Haï Seddikia ORAN (P/Société étrangères) - Tél :0781.99.63.58 - 0554.31.60.38

A louer villa style européen Corniche oranaise facemer, meublée moderne, tout confort, piscine - Idéaledirigeants d’entreprise - Curieux s’abstenir – Tél.0561.328.645

A vendre belle villa à ancien Canastel près de Muna-tec. Sup. de 520,44 m². Constituée d’un RDC : salon,cuisine, hall, garage, 2 WC, cour, jardin (291,26 m²) et1er étage : 5 chambres, hall, hammam, WC, une cour+ la terrasse. Climatisée. Chauffage central – Tél :0779.89.49.80

A vendre Maison R+1. Superficie 210 m². Actée +Livret foncier. Située Bd Khiat Salah - Medioni -ORAN – Tél : 0553.78.10.88

S.B.A. : Location Bureaux, tour administrative HAS-NAOUI (C.T.C. OUEST) – Tél. 0550.48.09.70

Local à louer : une superficie de 100 m² avec vitri-ne au rez-de-chaussée + studio au 1er étage, situé àla Lofa Es-Senia – Tél : 0561.91.00.01

Loc. Chambre froide 100 m3 Bir El Djir avec Grou-pe pour dépôt (Négative) – Tél. 0556.87.14.20

A louer (02) locaux 43 m² triple façade 04 rideaux+ sanitaires. 380 V. Conviend. Superette. Meuble.Informatique + 01 local 29 m² sur la Gde Rue GlDarbonville à Gambetta devant mosquée CheikhLatrache + locat ion F3 à Gambetta – Tél .0770.433.590

Vends local commercial. Acté. Sis au 108, Rue LarbiBen M’hidi - ORAN - Curieux et intermédiaire s’abs-tenir – Tél : 0772.93.40.19

Vends local commercial Cité Haï Khemisti Routede Akid Lotfi face mosquée – Tél : 0551.27.72.92 –0698.94.32.90

A vendre local 25 m² + cave 83 m². Bien aménagéà la Rue de Mostaganem. ORAN - Prix après visite –Tél : 0771.13.28.20 – 0770.81.45.47

SIDI BEL ABBES : Vends ou Loue hangar couvert2.400 m², toutes commodités, Avenue Aïssat Idir(OFLA) - SAÏDA (AÏN HJAR) : Vends usine 8.000m², hangar 1.200 m² couvert - Contacter leN° 0558.11.19.62

Vends local commercial à MOSTAGANEM-Villecôté commercial à proximité des grossistes. Endroitbien situé. Conviendrait grossiste. Superficie : 93 m².02 pièces et arrière-boutique. Prix négociable. Cu-rieux s’abstenir - N° Tél : 0554.14.72.77

Cherche location d’un dépôt (200 à 300 m²) les en-virons Victor Hugo - Boulanger - La LOFA - CitéPetit – 0557.82.28.58

A louer : Local Avenue Sid Chahmi – ORAN - Sur-face 150 m² - 2 façades - avec sous-sol – Tél :0662.40.97.76

Local à louer Sup. 135 m² avec 02 rideaux pourune activité administrative ou commerciale, bien si-tué avec sanitaires – gaz – Elect. 380 V + Tél. Situé5, Rue Belhadj Belalia en face 109, Rue Mostaga-nem. ORAN - 0556.17.55.69

A vendre Pelle excavatrice 9111 SONACOME àchenilles. 1983. Très bon état (POCLAIN) - Tél :0795.64.10.81

Location local de 80 m² à la Rue Sefiat Mohamed- Carteaux. Gambetta. ORAN – Tél. 0772.13.06.85

Location Cybercafé avec matériel neuf à Maraval.ORAN – Tél. 0795.21.91.17

A vendre des locaux commerciaux (Cafétéria enactivité – Boulangerie - Vulcanisateur). Sup. 264 m²sur 3 façades. Très bien situés à Sidi Houari en facela Banque - Tél. 0662.65.66.77 - 0772.45.69.27

Vends local R+1 à Oran-Centre à côté de la wi-laya. Sup. 200 m² au sol. Bien aménagé. Refait àneuf, avec vitrine, clarté, rideaux électriques et climcentralisée. Possibilité de stationnement – Tél.0771.27.38.41

ORAN-Choupot. Rue Allal Bessol N° 50 : Particu-lier loue un local de 250 m² avec un seul rideau etsanitaires + eau disponible 24 h x 24 h. Utile pourcommerce, sport ou profession – Tél. 0699.16.81.35

A vendre local. Acté. Situé à Haï Yasmine 01. En-droit très commercial. Possibilité de faire soupente.Convenable d’un bureau - Contacter 0661.42.47.28

Loue dépôt 160 m² bien fini à Canastel + villa avecun dépôt de 150 m² à Belgaïd bien situé – Ag. Imm.CANASTEL – Tél. 0770.28.60.71 – 0554.58.86.89

A louer magasin 40 m² avec soupente 20 m² auBd Vauchez à 30 m de l’Av. St Eugène. ORAN – Tél.0553.67.10.55

A louer local de 120 m² à Maraval. Très propre.Idéal pour dépôt – atelier… etc. - Tél. 0773.86.71.36

Centre-ville HASSI EL GHELLA - A. TEMOU-CHENT : A.V. 3 Loc. comm. à côté Bus - Mairie -Postes - Marché - mosquée - T : 0559.84.32.02 /0669.10.74.86

Loue locaux à TLEMCEN usage bureaux - agencevoyages - agence assurances - cabinet médical - avocat – Adresse : Bd Sbaâ Mohamed résidence Po-maria - Tlemcen - 0770.26.30.03 – 0770.80.48.54

Vends local commercial. Rond-point Gambetta.ORAN. 50 m² env. Refait à neuf, toilettes séparées,parking client - Usage : bureau - boutique - petit com-merce Alim. - Acté - Tél. Yacine: 0792.08.12.51 (Soir)

Location dépôts 1.200 m² + 1.500 m² et 3.000 m²côté Ouest ORAN - Tél : 0560.21.75.97 -0797.41.07.18

Location local 64 m². Bien fini. Cité Yasmine (Pro-moteur) - Tél : 0550.46.04.04

Local à louer. Superficie 260 m² avec 4 rideaux élec-triques et une hauteur de 5 m 20 et une façade de 23m situé Rue du Foyer Oranais - Choupot -0771.36.85.24 - 0770.33.49.37

Location de 02 grandes Chambres froides état neufà ORAN + 02 Camions Frigo (KIA K2700) - Contac-tez : 0668.73.70.63

Vends local 15 m². Acté. Fonds et Murs - côté con-sulat d'Espagne à 15 m de la Rue Khemisti - côtéBarbarousse. Prix 980 U - Tél : 0551.32.25.71 ou0033.681.074.519

Donne en location espace situé sur 2 niveaux avec" Open Space " 455 m² pouvant servir pour banques- assurances - opérateurs téléphoniques - sociétésprivées ou commerces. Endroit très bien placé àOran. Sécurité et facilité de stationnement -0550.24.31.60

Loue magasin 72 m² avec studio. 2 façades - àMiramar – Appeler le 0770.73.88.50

A vendre villa 260 m². 2 étages. 6 pièces de cha-que + hall + 1 garage 150 m² jardin 60 m², puits +terrasse 200 m² à GDYEL – Tél. 0661.20.53.31

Vends villa style colonial de 359 m² sise à Oran,actée + livret foncier, bien située, très bien ensoleillée,jardin, grande cour, 7 pièces, cuisine, SDB, sanitai-res, terrasse et garage pour 3 voitures – Tél.0560.01.40.74

Vends Gde belle villa à Bethioua. Bâti 230 m². Sup.totale + 800 m² : 4 Ch. + 1 Gd salon + 1 Gde cuisine+ 2 SDB + 2 WC + 1 hammam + 1 Gd garage +1 Gdjardin + chauffage central + Tél. fixe – 0558.716.727

Très belle villa à vendre sup. 200 m² située Canas-tel Coop. Moudjahidine, sous-sol R+1. Av cour. Sous-sol pour 5 voiture, 2 Gds salons + Gde cuisine + jar-din + hammam, WC, SDB. 1er étage 4 Gdes cham-bres + SDB + WC. Chauffage central - style français– Tél : 0661.42.07.74

Vends villa superficie 222 m² avec 2 étages con-sistant 9 pièces. Adresse : 20, Tewfik Madani - MAS-CARA – Tél : 0668.73.31.94 ou 045.80.46.74

A.V. villa R+1, 3 façades (El Amria - W. Témou-chent) toutes commodités. Gaz. Eau. Elect. + Tél. /Inter. – Tél : 0552.28.14.65 et 0771.12.48.65

A vendre villa à El Kerma (5 mn de l’aéroport 10mn d’Oran) 320 m². R+2 + buanderie. Actée 200 m²bâtie, bel endroit et bon voisinage (près du marchéF. L. du C.V.) RDC : 3 locaux + 1 Gd atelier + 1 bu-reau + 1 petit hammam + 1 Gde cour + 1 puits + 1 B.eau + couloir. 1er : 4 P + 1 Sal. + Cuis. + SDB + 1 hallavec couloir + 2 balcons. 2e : 4 P. + 1 S. + Cuis. +SDB + 1 hall avec couloir + 2 balcons + 1 Gde ter-rasse avec 2 pièces. P.A. visite. Curieux et Interm.s’abstenir SVP – Tél : 0774.33.04.25

A vendre Logt 100 m² Nvlle construction R+1 avecgarage et Acté – Bastié. ORAN – Tél : 0555.01.71.79

Vends villa R+1 260 m² quartier résidentiel. RDC :salon + cuisine + hammam + sanitaires + jardin +garage (2 V). 1er : salon + 3 Chbres + SDB + WC.2e : 2 terrasses avec pièces attenantes. Prix aprèsvisite – Tél : 0555.55.92.74 - Pas d’intermédiaire nicourtier SVP

Vds Haouchs St-Eugène avec 02 locaux 20. M.M.Maraval 90 m² 21 ferme. N. Const. Delmonte 2 Fdes18. Villa El Hachimia (D.B.) 15 ferme. Duplex 160m² Nour 25. R+1 Kara 1. 15. Villa Traversin 36. Villacité Jamel 200 m² 36 - Loue F2 Maraval 24. Vds F4+ P. Ch. Maraval 900 U - JAMEL : 041.35.34.27 -0776.37.88.74

Villa à louer 03 niveaux de 366 m² avec S/sol de300 m² + Showroom de 300 m² avec toutes commo-dités, conviendrait à Société étatique, étrangère ouprivée avec location longue durée. Gambetta / Oran- Pour tout renseignement Tél : 0559.05.14.89 -0792.96.46.57 - Curieux et intermédiaire s’abstenir.Le prix après visite

A vendre villa à cité Djamel - ORAN. Superficie290 m² sur 3 niveaux - Tél : 0551.21.75.26

TLEMCEN - Vends villa non finie R+1 sup. 160 m²,3 façades. Acte + Livret foncier, située à Oujlida ré-sidence Bouhenak direction Boujl ida - Tél :0794.24.81.75

Vends Maison de Maître à Sidi Chami. Actée. Su-perficie 228 m². RC : 3 P., salon, cuisine, douche,garage, cours, bâche d’eau avec citerne. Eau. Elec-tricité. Gaz. 1er étage dalle et entourage. Prix aprèsvisite. Curieux s’abstenir – Tél : 0776.47.86.98

Vente d’Habitation N° 1 Derb Sensela TLEMCEN :1 Maison originale de 4 pièces + cuisine + cour +puits eau potable, 2 petits appartements F2 de 70m² chacun, 6 locaux 70 m² chacun - Tél :0773.25.90.73 / 0559.84.68.16 / 043.42.12.88

ORAN - Vends carcasse R+2 - 100 m² - ChahidMahmoud. Haï Boudjemaâ - 0551.63.40.10

A vendre Maison RDC (Vieux Bâti) de 460 m² - 14m de façade - ORAN – Tél : 0777.41.24.51

A vendre Maison de Maître à Sidi Maârouf Garret-ta : deux grandes pièces, cuisine, douche, garage.Actée. Deux façades – N° Tél : 0791.61.87.13

Vente carcasse située à ES-SENIA - Kara 2 - Sup.135 m². Actée avec Livret foncier - Taux de travaux à30% finis - Curieux et intermédiaire s’abstenir - Con-tactez NAJI. Tél : 0555.19.89.53

Vends ancienne Habitation double façade Boulan-ger. Superficie 600,60 m² - Tél : 0556.22.59.83 - Prixaprès la visite - Curieux s’abstenir

A vendre villa, 2 façades. Sup. 95 m² de 4 niveaux,nouvelle construction. 1er étage : Gde cuisine + cham-bre + SDB. 2ème : 3 pièces + SDB. 3ème : Gd salon.Terrasse : Gde pièce - située à Boulanger - ORAN –Tél. 0798.40.16.81

Vends villa. Sup. 200 m². R+1 + terrasse. 2 faça-des. Située à la 6ème Tranche Route de Labiodh HaïNedjma. ORAN. Composée : 5 pièces, 2 Sal. + 2cuisines + garage – Tél. 0770.64.44.52 –0798.95.61.08

Loue villa grand F3 meublée en R+1, grand garageau RDC à Canastel – Tél. 0550.94.57.26

Part. vend ou loue villa à Pt du Jour R+1 + garage +jardin pour Société. Sert habitation, bureaux, école…Bien située, sécurisée - Possibilité location du R.D.C.– Tél. 0697.13.30.02

Vente Maison 507 m². Actée - Boulanger – Tél.0661.35.08.98

A.V. villa 382 m² R+1, Gambetta. Panoramique. Conv.Laboratoire analyses médicales ou Imagerie, Bureaud’études, T.P. RDC : Gd garage, hall entrée, Gd salon,hall, Gd salon, 03 Gdes Ch., Gde cour, 2 Cuis., SDB,WC., R+1 : hall, terrasse, 2 Apparts F2. Gd Sal., 3 Ch.Hall escalier, terrasse 330 l² (pas de vis-à-vis). Visitesur RDV. Courtier et curieux s’abstenir – Merci – Tél :0698.643.277 – 4 Nég.

A vendre villa en R+3 située à Aïn Turck. Surface170 m² qui contient 7 appartements (4 F2 et 3 F1) uneseule façade, un seul garage P/une seule voiture. Avecun puits d’eau. 2,5 milliards de centimes offerts – Tél :0771.00.33.72

Vente villa. Actée. 165 m². R + 1 + carcasse 180 m².Actée à Bir El-Djir Ilot 14 – Tél : 0770.12.88.58

Maison à vendre 100 m² - Actée - à Hassi. ORAN.RC : 2 Ch., salon, cuisine. 1er : 3 Ch., cuisine, salle debain, hall + une dalle au 2ème - eau – élect. - gaz – N°Tél : 0550.46.73.31

ORAN-Est : Loue Duplex grand standing, endroit straté-gique, immeuble propre et privé pour Société ou Sièged’Administration - Contactez le 0798.81.19.93

Page 27: 31012013

ANNONCES CLASSÉESLe Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013 27

CONDOLÉANCESMr REZKI Aïssa et sa famille d’Oranainsi que sa tribu « EL-HALAOUNA »

de Oued-Taria (W. de MASCARA),profondément attristés

et affligés par le décès deHadj Ahmef FREHA

(enfant d’El Hamri, Oran, ancienjoueur du Mouloudia d’Oran avant

notre glorieuse « Révolution »,ancien moudjahid et issu d’une

famille de patriotes) présentent à sesenfants, à son frère MohamedFREHA ancien moudjahid ALNet à sa famille leurs sincères

condoléances et les assurent de leurprofonde sympathie en cette

douloureuse épreuve.Qu’ALLAH Le Tout-Puissant leurapporte courage et consolation

et accueille le défunt en sonVaste Paradis.

DÉCÈSLes familles

BENSAFI –

CHERGUI -

BELABBES et

GHERAS ont la douleur de faire

part du décès de leur regretté

BENSAFI Safi Ould Boudali

Gendarme en retraite, survenu

le 25/01/13 à l’âge de 72 ans.

A Dieu nous appartenons

et à Lui nous retournons.

40ÈME JOURIl y a 40 jours,le 23/12/2012,nous quittaitpour toujoursnotre cher fils,époux,frère, oncle,beau-frèreSEMMACHE Djamel Eddine,laissant derrière lui un vide querien ne pourra combler.Tu es parti, mais la douleur dela séparation est toujours là,vivace et brûlante. Tu es dansnos cœurs et nous seronstoujours fidèles à ton souvenir.Ta famille demande à tous ceuxqui t’ont connu d’avoir unepieuse pensée à ta mémoire.

40ÈME JOURCela fait40 jours qu’ellenous a quittésnotre chèresœurMEFTAH diteBADOUR.Tu nousmanques chère sœur. Rien nepeut égaler ta présence. Toutela famille MEFTAH –MIA6MEFTAH, SENASNI,BERANE, AFOUNE, ARBIDOUKARA et CHERIFdemandent à tout ceux qui t’ontconnue et aimée d’avoir unepieuse pensée à ta mémoire.

40ÈME JOURBELFRID

MOHAMED

Voilà 40 jours,

le 19/12/2012,

que nous a

quittés notre cher frère.

On te pleure toujours,

tu nous manques tellement,

tu étais un trésor.

BELFRID NAWAL

LEÏLA

PENSÉENASRAKouiderTu as étérappelé à Dieu,voilà deuxannées, pour un monde meilleurauquel tout croyant y aspire.Tu es absent, mais combienprésent dans nos pensées etnos cœurs avec cette douceurque nous trouvons dans lessouvenirs. Repose en paix.

La famille NASRA

DÉCÈSLes familles :HADJAZI –ZENATI –TALHI -DARADJIont l’immensedouleur de vous faire part dudécès de leur cher et regretté

Mr HADJAZI YOUNESsurvenu le 21-1-13 -

L’enterrement a eu lieule 25-1-13 au cimetière

d’Aïn El-Beïda.Puisse Dieu Le Tout-Puissantaccorder au défunt Sa Sainte

Miséricorde et l’accueillir en SonVaste Paradis.

Une Dame 38 ans, posée, parfaitement bilingue, maîtri-se l’outil informatique, ayant acquis une expérience de plusde 12 ans dans le domaine administratif et commercial,cherche un emploi stable dans une société étatique ouprivée - Merci de me contacter sur le : 0780.32.29.47

Pharmacie à Aïn El Turck cherche Vendeur (homme etfemme) expérimenté - salaire très intéressant - Appelezaux heures de bureau : 0550.87.01.81

Agence de voyages à SIDI BEL ABBES cherche 1 Di-recteur Technique licencié en tourisme – Tél. 0554.35.25.37

Pharmacie à Oran cherche Vendeur ou Vendeuse ex-périmenté (ée) - Tél : 0555.049.454

Homme âgé de 60 ans. Niveau Bac. Sérieux et honnê-te, résidant à ORAN, cherche emploi comme Magasinierou Gardien Logements d’émigrés ou autres – Tél :0795.45.71.45 - 0797.07.51.79

Ets de Formation recrute Secrétaire, sérieuse, disponi-ble - Déposez CV + Photo au 01, Rue Bouazza AEK - LaPépinière. MOSTAGANEM

Ecole privée recrute Enseignantes de langues : Arabe -Français - Anglais - Espagnol – Expérience exigée – Tél :0698.33.04.41

TLEMCEN. Planète Auto cherche 1 Chef Mécanicienavec expérience + 1 Conseiller Client diplômé + 1 Con-seiller Technique + 1 Aide Mécanicien + 1 ResponsablePièces de rechange diplômé en gestion des stocks - Trans-mettre CV + Photo à : [email protected]

Technicien en Mécanique Hydraulique, longue expérien-ce en gestion Parc et Maintenance cherche emploi dansle domaine - SVP non sérieux s’abstenir – Tél :0555.87.19.94 – Email : [email protected]

Etude Notariale cherche Secrétaire. Profil : Licenciée endroit ou en lettres arabes, maîtrisant l’outil informatique –Tél : 041.53.83.91

Un magasin de Produits laitiers à Maraval cherche 6Jeunes Femmes employées pour le Mercredi - Jeudi etVendredi de 10 : 00 à 17 : 00 – Tél : 041.34.06.34

Entreprise privée spécialisée en travaux hydrauliquescherche Conducteur de travaux, expérience souhaitée 5 à10 ans - Envoyer CV avec photo à l’adresse e-mail :[email protected]

Pharmacie à ORAN-Est cherche Vendeuse qualifiée.Libre de suite – Tél : 0770.99.94.83

Entreprise privée Oran recrute des Comptables (maîtri-se la gestion de stock - l’outil informatique) et des AgentsCommerciaux (licence science commerciale) - EnvoyerCV : [email protected]

Société d’importation de Matériaux de Construction àORAN recrute Personnel d’Administration, Vente et Com-merciales ayant des connaissances en construction, infor-matique et en langue espagnole – Envoyez votre CV à :[email protected]

Société d’importation de Matériaux de Construction àORAN recrute Personnel d’Administration, vente et com-merciales, ayant des connaissances en construction, in-formatique et en langue espagnole – Envoyez votre CVà : [email protected]

Recrute Commercial Livreur en agro-alimentaire à ORAN– Envoyer CV par Fax : 041.33.13.97

Société Privée de Fabrication implantée à la ZI de HAS-SI-AMEUR, recrute dans l’immédiat Assistante de direc-tion. Parfaite maîtrise de la langue anglaise. Diplôme dansla filière. Expérience exigée poste similaire. Résidant axeORAN / ARZEW. Maîtrise l’Outil Info. Envoyer CV détaillé+ Photo par email au : [email protected]

Importante Société Privée recrute pour son Showroomsis à ORAN, Agent commercial et marketing. Diplôme dansla filière. Expérience exigée poste similaire. RésidantORAN. Maîtrise de l’outil informatique - Joindre votre CVdétaillé avec Photo au : [email protected]

Pour le besoin de notre agence, nous cherchons uneSecrétaire Assistante : bonne présentation exigée, excel-lente élocution, sens du service, maîtrisant parfaitement lefrançais et l’outil informatique - Envoyer CV avec photosau : [email protected]

Entreprise cherche un Candidat (e) présentable, dyna-mique, ayant expérience dans le domaine Bâtiment etRelations administratives. Condition exigée : Diplôme + PC.Salaire négociable - Envoyer CV au :[email protected]

J. Homme âgé de 29 ans, expérience 5 ans, Permiscatégorie B, cherche emploi comme Chauffeur – Tél :0772.83.54.48

MCC (La Société chinoise) a besoin d’un (une) Secrétai-re qui peut parler bien arabe et français et maîtriser bienWord et Excel – Tél : 0559.340.522

Parfumerie de luxe cherche à ORAN Vendeur ou Ven-deuse niveau universitaire - Envoyer CV + Photos au :[email protected]

Agence Publicité à ORAN recrute un Infographe immé-diatement, maîtrisant outil Info, Photo Shop, à Doc Illustra-teur, Photo Impact, à Doc Insigne – Tél : 0550.11.50.38

Société de taxi sise à Oran cherche pour son activité desChauffeurs de taxi - Diplôme de taxi exigé – Tél :0561.53.76.20

Société Privée cherche : Agent Commercial et AgentTechnique avec Permis de Conduire – Tél/Fax :041.34.45.13

Ingénieur Topographe grande expérience ex-responsa-ble d’études et T.S. Etudes de lignes électriques disposantStation Topo. prennent en charge en S/Traitance tout LevéTopo et ou Etudes et Piquetage HT - MT - BT ainsi quetous Travaux Topo. divers sur tout le territoire national –Tél : 0792.19.26.83 – 0771.12.48.05 – email :[email protected]

Salon de coiffure et esthétique « LALA LA3ROUSSA »à Oran cherche « Coiffeuse et Esthéticienne ». Expérien-ce souhaitée – 0553.77.14.58

Importante Agence de Pub et Communication, sise àOran, recrute une Agent Commercial (F) titulaire d’une li-cence en Sciences Comm. Option Marketing - Ecrire à :[email protected]

Importante Agence de Pub et Communication, sise àOran, recrute Agent (s) Technique (s) poseurs Autocollantavec expérience sur habillage de véhicule - Ecrire à :[email protected]

Importante Agence de Pub et Communication, sise àOran, recrute Soudeurs titulaires du C.A.P. - Ecrire à :[email protected]

Importante Agence de Pub et Communication, sise àOran, recrute Agent Technico-logistique titulaire du Permisde conduire « B » avec 2 années d’expérience - Ecrire à :[email protected]

Importante Agence de Pub et Communication, sise àOran, recrute Infographiste expérimenté (e) maîtrisantparfaitement PSD, Al, PS, connaissances en 3D - Ecrireà : [email protected]

Société recrute. Un Technicien Supérieur en Biomédicalou en Electrotechnique - Adresser CV + Photo à :[email protected]

Homme 33 ans, cherche emploi comme Maçon avecExpér. 10 ans – Tél : 0551.51.78.55

Fabricant de produit détergent de marque connuecherche un crédit financier - curieux s’abstenir – Tél.0558.46.08.68

Vends à SETIF Echographe marque TOSHIBA –HITACHI très bon état double sondes – Tél.0661.58.96.66

Mets en location Pompe à béton MTP année 2010 -Contacter : 0772.88.48.97 - 0556.98.32.12

Centre de remise en forme Atmosphère propose pourles hommes circuit détente – Piscine – Sauna – BainVapeur Hammam – tous les jours de 19 h 00 à 22 h 00- USTO à côté de SEOR ORAN – Tél. 0770.31.32.24– www.atmosphereoran.com

Vends une Vis sans fin pour ciment vrac longueur 8mØ 20 cm - 1 Citerne à eau 5000 L - 1 Citerne à gas-oil4000 L - 3 Tapis roulants 3,50 m, 6 m et 7 m très bonétat - un Rouleau de câble torsadé 70/200 à 300 ml –Oran – Tél. 0772.33.07.57

Pour raison fermeture Vds lot de pièces détachéesLourd – STER - SONACOME neuves + lot Occasiongrosse pièces – Tél : 043.28.51.44 / 0772.19.92.78

Particulier à SBA vend Matériel complet de Boulangerieétat neuf : 02 Fours TIBILLETI TAX 800. 02 Diviseuses.02 Façonneuses. 01 Pétrin (160 kg). 01 Refroidisseur. 01Groupe électrogène. 12 Chariots inox avec filets (216 ba-guettes) + local 300 m² - Tél : 0770.98.25.15

A vendre Matériel de Madeleine (chaîne complète)composé : Four Bongard + Dresseuse + Flowpack +Batteur Hobar + 4 Chariots – Contacter 0560.22.67.10

A.V. Matériel lavage graissage, 2 Karchers avec pom-pe + Elévateur 3200 kg + 2 Pompes d’huile 20/40 et20/50 + 1 Pompe de graisse + Compresseur 400 litres+ Aspirateur d’huile – Tél : 0552.28.14.31 –0771.12.48.65

Pour 1 projet très rentable entreprise privée cherche1 Prêt de 5 millions de D.A. avec toutes les garanties,remboursable sur 6 ou 8 mois - Contacter le0773.83.28.77

Possède une cave de 100 m² sous-sol d’une villa cen-tre-ville les Castors ORAN pour Association – Tél :0771.52.94.44

Disponible lot Pièces détachées pour Incubateur(Poussins) marque hollandaise : Pasreform – Tél :0553.19.18.50

Salon de coiffure « SHALYNA » à ORAN chercheCoiffeuse qualifiée et Demi-Ouvrière – Tél :0780.12.40.64

Vdons à NEDROMA (TLEMCEN) 01 lot de Meubles :02 Armoires rustiques. 04 Armoires basses en bois. 07Canapés. 01 Bureau. 02 Frigos. 01 Cuisinière. 03 TV.01 Rideau métallique. 01 Vitrine / Porte en aluminium.Madriers en bois – Pour tout contact appeler au0550.31.89.14 entre 10 H et 15 H

Vends Matériels de carton ondulé : Onduleuse SLOT-TER - Mitrailleuse - Encocheuse - Agrafeuse - Presseà déchet – Tél : 0558.07.20.69

Vends Portes automatiques (Rideaux électriques) àrepliement. Conforme à la norme 13241 – Année 2010– Dimension (L x H en mm : 5100 x 4000) – Tél.0773.71.90.21 – 0559.88.66.46

Pour Réparation – Maintenance – Installation – Ré-seau Système d’exploitation et Vente tous Matérielsinformatiques… etc., des Spécialistes en produit infor-matique vous offrent leurs services… Contacter :0555.77.87.09 – Tél/Fax : 041.46.36.57

Vends compresseur ENMTP D103. TBE - VendsPompe à eau centrifuge grand débit. TBE – Tél.0661.31.46.11

Bureau agrée de Comptabilité sis ORAN, offre ses ser-vices pour toute Tenue de Comptabilité, Déclaration deTVA, CNAS et Etude technico-économique / Contacterau N° 0795.792.438 – 0553.645.226 - BOUZIANE

Vends Chaudière BUDERUS très peu servi avecGénérateur d’eau chaude à gaz 160.000 calories. Con-viendrait pour douche ou bain petit immeuble – Tél.0661.20.51.37

Ecole ECHOUROUK (Paramédical) assure Forma-tion Vendeur Pharmacie – Tél : 0557.07.24.27 –0557.73.01.71 - Canastel Coop. El Widad. ORAN (prèshôpital Canastel)

Vends 02 Générateurs pour douche publique, un lo-cal et l’autre français – 0794.52.28.23 - ORAN

Vends Chauffage à mazout marque DELONGHI trèspeu servi – Tél. 0553.49.65.94

SIDI BEL ABBES : A vendre Cafétéria en activité bienéquipée et bien située sur Gd Boulevard – Tél :0555.37.76.22 / 0795.77.40.11

Une grande partie des maladies proviennent duStress. Alors, si vous êtes stressé, dépressif ou auxprises avec des difficultés familiales ou professionnel-les, il n’y a pas de problème sans solution - Consultez-nous en écrivant à : [email protected]

A vendre un Matériel de pâtisserie, toute neuve, ouAssociés - Nous contacter au numéro : 0772.79.86.05

A vendre Bateau de plaisance semi-rigide, long 4 m20 avec volant moteur 30 Chevaux Yamaha. Bonneoccasion + Vds Machine à couder pour serre agricole– Tél : 0560.20.73.54

Monitrice d’Auto-école Spécial Femmes assure desCours de conduite – Stationnement – Perfectionnement- Recyclage nouveaux permis – Rd-point Cité E. A.E.Kà côté du Showroom Foton – P. Contact :0799.75.40.01

Collectivités - Hôtels – Restaurants, pour l’étude et laréalisation de vos : grandes Cuisines - Chambres froi-des - Climatisation et Chauffage central - La SARL C-E-C est à votre service - Tél-Fax : 041.531.433 – e-mail : [email protected]

Cherche Associé étranger pour Injection de plasti-que – Contacter : 0550.22.41.34

Formation en « Commerce international et Marke-ting », contient 5 modules, durée 6 mois chaque Sa-medi, destinée pour étudiants, professionnels et autres.Enseignants très qualifiés (+25 ans d’exp.). Prix étu-diants. Niv. d’accès 1AS et +. L’école de formationagréée IBN KHALDOUN. 91, Rue L. B. M’hidi (faceBADR) Oran – Tél : 0550.02.21.36 / 0772.09.74.50 /041.39.15.23

Pour vos courts séjours à Oran loue des studios etappartements meublés et équipés à la semaine – Tél :0553.98.27.77 – Demander des photos [email protected]

Professeur Licencié (Lettres Arabes) retraité, 30 ansancienneté, donne cours d’Arabe niveau Moyen etSecondaire (Bac…) – Téléphone : 0555.46.16.54

TLEMCEN : Vds terrain agricole 9.5 hectares à Choulyavec livret foncier – Tél. 0555.73.26.12

Vds terrain 2 hectares, Zone industrielle à BENI-SAF enface de l’usine – Tél. 0791.34.58.90 / 0555.21.89.05

Vends terrain l’extension zone d’activité Ben Okba 600m de la briqueterie et 600 m de l’autoroute Oran - Gdyel –05 Ha + 3 Ha 75 ares (Acté + livret foncier) idéal pourUsine ou Port Sec – Contactez : 0550.13.19.62 -0793.12.49.77

Vends terrain urbanisable superficie 3.300,00 m² deuxfaçades, se situe entre Hôpital 1er Nov. Et Hay El Barkipromotion immobilière en un seul lot ou plusieurs lots sé-parés (16 lots 150 m² jusqu’à 275 m²) - Tél : 0550.13.19.62- 0793.12.49.77

A vendre deux lots de terrain : 161 m² (1 façade 12,80)et 194 m² double façade, actés et viabilisés, situés à Coo-pérative « Karama – Panorama ». SVP non curieux s’abs-tenir - Tél : 0550.860.990 - email : [email protected]

MOSTA : Vds Ter. Urb. Acté. Livre foncier. Sup. plus de20.000 m² + Permis Const. - Curieux s’abstenir – Tél :0550.56.55.85

Cherche lot de terrain (200 – 250) ou un Vieux Bâti (Gam-betta – Carteaux – Bernard-ville – Courbet) – Tél :0775.63.74.79

Vds Ters. 186 + 216 m² (2F) Coop. Karama – 210 + 253m² à Coop. Moujahidine - 150 m² x 2 à Coop. Wilaya –150 m² + 185 + 180 m² 2F à Panorama – 228 m² à îlot 14– RDC 253 m² Fernandville – Carcasse R+1 à Moudjahi-dine – Tél : 0772.28.69.52 - 0553.78.74.37

Vends terrain industriel 27 000 m² situé à 15 mn du port5 mn de l’aéroport avec accès facile, convient pour touttype d’industrie ou de stockage - Pas de curieux ni courtierni intermédiaire SVP - Tél. aux heures de bureaux :0663.97.56.97

A Vdre terrain 240 m² 1 F. Acté. Viabilisé. Coop. Kara-ma. Belgaïd. ORAN – Tél : 0770.57.83.14

Vends terre agricole sup. 02 Ha entourage oliviers, bas-sin, puits, côté Sidi Bachir. Acte de Concession - Me con-tacter au 0552.03.02.94 - Curieux s’abstenir. Merci

Terrain 1.366 m² situé à Oran en plein centre-ville (Sana-nès) avec Certificat d’urbanisme – Tél : 0795.73.34.69

MASCARA : A vendre lot terrain 330 m² - avec Livretfoncier et Permis de construction – 0560.82.53.34 -0778.11.54.21

A vendre lot de terrain 270 m² - Acté - à Fleurus ORAN -Contacter 0794.69.15.70

A vendre terrain agricole 24 Hect. Acté avec livret fon-cier, à RELIZANE, sur autoroute Est - Ouest + 5 Hect.Agricole. Acté et livret foncier à RELIZANE Commune deOUED DJEMAÂ. Prix après visite – Tél : 0555.20.12.76

Vends terrain 5.000 m². Acté, dont 300 m² bâtis + 1 puits+ 1 hangar. Lieu Ayaïda. Aïn El-Bya (BETHIOUA) – Tél :0790.93.64.84

TLEMCEN : Vends lot de terrain 1.400 m² à côté Postede Police Bab Zaouia Sidi Saïd – Tél : 0770.69.55.33 /0560.08.57.39

MOSTAGANEM : A vendre joli terrain urbanisé.Sup.1.438 m² façade de 31 m. Acte notarié - Livret foncierplus Certificat d’urbanisme R+6 - Pour plus d’info contac-tez : 0550.17.51.05

Vends terrains : 100 m² à Boudjemaâ - 170 m² Fernand-Ville – 250 m² Fernand-Ville + 240 m² Boudjemaâ – Agence Immo. DJEBALA – 0557.51.76.14 /0551.56.81.89

Vends terre agricole de 30 hectares fertile - avec Acte etLivre foncier à BOUHENNI – SIG - 50 Km d’ORAN - S.V.P.intermédiaire s’abstenir – Tél : 0552.38.22.44

Vends lot terrain 108 m² - 2 façades - à CoopérativePanorama – Tél : 0559.39.75.96

A vendre lot de terrain 1.200 m², 3 façades - avec Per-mis de construire de 13 étages - bien situé avec vue surmer à Fernand-Ville. ORAN – 0550.46.18.22

Vends terrain de 363 m² - 3 façades - situé centre-villede CHAABAT-EL-HEM - W. AÏN TEMOUCHENT – Tél :0554.38.59.45

A vendre des lots. Actés. Urbanisables (Indivision) avecdifférentes superficies à Sidi El Bachir (Cimetière) pour40.000 DA/m². Endroit prometteur +220 m² à Othmaniapour 18 mc/m² + Différ. lots environs Por-Say (Chaeb Raso)– Tél. 0770.48.45.12 – 0550.05.93.31

Vends terrains : 150 m², 200, 480 m² Canastel + 220 m²2 F., 119 m² 2 F., 170 m² Panorama route Belgaïd + 170m², 180 m² à Belgaïd + 230 m², 260 m², 240 m² 2 F. Bir ElDjir – Ag. Immo. CANASTEL – Tél. 0770.28.60.71 –0554.58.86.89

Vente lot terrain deux façades, 186,40 m², Belgaïd. Daï-ra de Bir El Djir. ORAN. 5ème Périphérique – Tél.0791.85.81.35

Particulier vend lot de terrain acté et viabilisé de 225 m²à la Coopérative Bordji Amar à Bir El Djir. ORAN. Prixdemandé 90.000 DA/m² négociable – Tél. 0770.94.06.72

A vendre terrain 17625 m² mitoyen de Orascom et La-farge à OGGAZ (SIG). Toutes commodités – Tél.0556.20.94.78

A vendre Toyota Yaris 2007 noir, roulé 110.000 kms, labase. Oran 31. Tél.: 0770.65.72.77

A vendre Golf Série 7, couleur blanche nacrée, avec li-cence. Roulé 1800 km. Allemande. Toutes options. An-née 2013 – Tél. 0778.14.65.75

Location de voiture Premium - Loue Véhicules Touristi-que et Utilitaires neufs pour société et particulier - Prix spé-cial ouverture – Tél. 0771.47.71.33

Particulier à SBA vends véhicules : WINGLE « GREATWALL » double cabine (toutes options) année fin 2012(20 000 km) couleur blanche. Etat neuf – TIGUAN (W)« la CARA » toutes options, couleur noir corbeau, annéefin 2010 – 20 000 km (Etat neuf) – Tél : 0770.98.25.15

A.V. Tracteur agricole (Chaïkala) Cirta 4 V. A 1981 / SBA+ Remorque Rouiba Citerne 3000 L + 3 disques pourlabourer la terre – Tél : 0771.12.48.65 / 0552.28.14.31

Vends Mégane GT Line noire, année 2012. Prix deman-dé : 205 U - N° 0697.37.89.13

Vends un Camion ISUZU 2,5 T - état neuf – 6.000 km.Année 2010 – Tél : 0778.03.98.73

Location Fourgon Master : Année 2012 avec chauffeur– Tél : 0778.83.34.16 - 0770.49.02.41

Vends C3. 1,6 HDI. 2012 - 9000 km. Couleur grise 31 –Tél : 0667.43.55.35

SIDI BEL ABBES : Vends 308 HDI. 110 CV. Couleur :Gris Thorium. Année 2011. Km 37.000. TBE – Tél :0794.384.734

A vendre Peugeot 207 année fin 2011. Toute option. Blan-che. Essence - Tél : 0665.60.17.69

ORAN : Location Camion KIA Frigo « K2700 » 2011avec chauffeur – N° 0661.10.69.15 - 0781.57.19.16

Loue un Camion Frigo « KIA 2700 » tout neuf –0771.57.15.06 - 0556.51.28.05

Loue un local au Bd de l’Industrie - 0771.57.15.06 -0556.51.28.05

Je veux vendre mon Tracteur agricole SIRLTA. Année88. Série 6006 – Tél : 0772.09.12.19 - (W. MASCARA)

TLEMCEN : Vds SKODA FABIA Monte-Carlo. Blancheneige. 2012. Roulé 4.000 Km + HYUNDAI ACCENT GLS2012. Blanche neige. Roulé 10.800 – Tél : 0555.91.31.76

Mets en location 3 voitures KIA PICANTO neuves et 2HYUNDAI IDIS neuves pour Société étrangère, Nle ouprivée – Tél : 0775.84.28.25

Achat Véhicules accidentés ou en panne Légers et Lourds- Tél : 021.91.35.62 - 0771.87.77.73 – 0771.39.49.82

Achat Véhicules accidentés ou en panne Légers et Lourds- Tél : 021.91.35.62 - 0771.87.77.73 – 0771.39.49.82

A Vdre Camion FOTON FORLAND. Année 2006 - 7tonnes à benne – Tél : 0774.24.69.47

Location d’un Chargeur, godet 2 m3 2012 (état neuf),jamais utilisé. Marque (Cheng Gong). FOTON + LocationCamion CHAKMAN 2012, jamais utilisé. 15 tonnes – Tél :0555.66.20.51 - Mr Kouider

Vends DODGE RAM 1500. Année 2012. Noire. Roulé30.000 Km. Avec Licence Moudjahid - W. 31 – Tél :0771.71.85.40

SARL recrute : Secrétaire-Comptable véhiculée. Maîtri-se parfaite Excel et Word - Dessinateurs Projeteurs Auto-cad 2D, 3D - Artisans tous corps d’état – Faxer C.V. au :041.531.433

Ecole privée de langue étrangère recherche des Assis-tants (es) d’accueil. C.: Maîtrise bien la langue française etl’outil informatique, avoir le contact facile avec les gens,bonne présentation - Veuillez adresser un CV détaillé +Photo récente à : BLC Coopérative EL-NAKHLA, Canas-tel, Oran – Tél : 041.65.00.05 / 0561.33.10.00 /0770.96.45.63 – E-mail : [email protected]

Pizzeria / Restaurant à Oran cherche personnel : Cuisi-nier - Aide Cuisinier - Pizzaiolo - Serveur (se) - Femme deménage - Gardien et Gérant expérimenté dans le domai-ne - Ne pas appeler - Envoyer CV par SMS. SVP :0560.20.73.54

Je suis un Homme de 42 ans, je suis un DJ Animateurprofessionnel. 19 ans de carrière, je cherche une Boîte denuit ou Salle des fêtes. Je suis très sérieux - Tél :0771.84.21.98 - Merci

Centre d’appel Call-Action ORAN Gambetta, recrute pourle compte de Delicoo et Mercedes Benz France des Té-léopérateurs maîtrisant parfaitement le français. Salairejusqu’à 50.000 DA net/mois – Envoyer votre CV + Photoà : [email protected]

Agence de voyages à Oran recrute une Employée. Niv.universitaire, sachant manipuler l’outil informatique, danscadre ANEM – Envoyer CV par Email : [email protected]

SARL SENIA Electrique - ORAN - Recrute : 01 Assis-tant Magasinier sis à FLEURUS – GDYEL – TLELAT –Fax : 041.35.80.02 – Email : [email protected]

TAXI EL BARAKA Cherche des Chauffeurs de taxisavec Diplômes et Permis + 05 ans - de préférencemariés - cautionnement obl igatoire – Tél :0560.00.98.60 - de 8 h à 16 h

SARL SENIA Electrique - ORAN – Recrute : (01) uneIngénieure commerciale sise à ORAN – (02) deux Secré-taires sises à ORAN et BIR EL DJIR – Fax : 041.35.80.02– Email : [email protected]

Société Privée de Pièces de rechange Autos, chercheJeune Fille qui maîtrise outil informatique, langue : anglais- français (expérience exigée) + un Chauffeur Livreur demarchandise - Envoyez votre C.V. email :[email protected]

Société dans le domaine informatique recrute Commer-cial sérieux, dynamique, ayant une expérience dans la for-ce de vente pour démarcher ses nouveaux clients - Mercid’envoyer vos CV et lettre de motivation avec photo ré-cente par Mail : [email protected]

Station Essence dans la Daïra d'Arzew recrute 01 Pom-piste et 1 Vidangiste-Lavagiste qualifié - Allo 0781.25.80.34

Société de distribution de Produits pharmaceutiquescherche Téléopératrice expérimenté (Recrutement ANEM)- Tél : 0555.00.33.81 - 0555.00.33.82 - Fax pour CV :041.28.43.49

Cherche Secrétaire médical - Biologiste / Biochimiste /Micro Bio - Déposer CV au 39, Rue des frères Niati - Pla-teau - ORAN

Sté de distribution d'équipements de BTP cherche Ca-dre Commercial pour diriger sa succursale d'Oran - En-voyer CV au : [email protected]

TLEMCEN : Centre d’Appel Quality Phone recrute poursa plateforme de Tlemcen : Téléopérateurs (trices), fran-çais courant demandé, formation assurée, taux horaireentre 140 da/h et 250 da/h selon rendement + P. mensuel-les + indemnités panier + transport assuré – Tél :040.907.438

ALGER : Centre d’Appel Quality Phone recrute pour sesplateformes d’Alger (Rouiba et Claire Val) : Téléopérateurs(trices), français courant demandé, formation assurée, tauxhoraire entre 140 da/h et 250 da/h selon rendement + P.mensuelles + indemnités panier + transport assuré – Tél :040.907.438 ou 021.938.411

A ORAN. Vends 207 Allure + (Radar + Rabattable) 1,4E. 95 CV. Blanche. Année 2013. Prix 149 négociable +KIA PICANTO Base Clim. Gris Titanium. Année 2013. Prix105 négociable – Tél : 0556.90.34.30

A vendre PEUGEOT 208 (1,2 Ess.). Blanche. Tout op-tion (Roulé 30 Km). Prix 150 négociable. Année 2012. Cartegrise 31 + SEAT IBIZA 1,4 Ess. Noire. Tout option sans toit(Roulé 10 Km). Prix 147 négociable. Année 2013. Cartegrise 31 - Pas d’échange – Tél : 0799.16.99.10

Vends 5 Chariots élévateurs Diesel 3 T. – Neufs. 2012 /2013 – 00 Km - 00 H – Tél : 0550.23.40.66 – ORAN

A vendre CLIO Campus 2013 (Bye Bye) roulé 600 Km.Couleur blanche - Contacter : 0550.22.41.34

A vendre V.E. Mercedes CLK (2 portes) TBE. Année2003, couleur noire, boîte vitesse automatique – Tél :0770.88.32.60

Vends TOYOTA COROLLA Exécutive. Noire. 2006. Bonétat. 0 retouche - 0772.39.61.02

A vendre Camion ISUZU en état neuf – Tél : 041.35.38.68- 041.34.82.93 - Courtiers s’abstenir

Vends 2 Compresseurs. (1) ATLAS COPCO - (2) IN-GERSOL - (3) 4 marteaux + 80 m tuyaux - En bon état demarche – Tél : 0791.88.06.82 – 0771.28.24.90

A vendre RENAULT G.B.H. double pont pour carrière +Transfo 250 KVA – Tél. N° 0555.55.33.24

A ORAN – Vends : 207 + (Radar + rabattable) Allure –Blanche. Ess. 95 Ch. Année 2013 – KIA PICANTO. GrisTitanium. Base. Clim. 2013 - Pas d’échange –0556.90.34.30

A vendre 2 Camions : un Tracteur routier SHACEMANannée 2011 - 4x2 avec une remorque Sonacome année1986 très bon état - et un 15 T SHACEMAN avec ridellecéréale année 2009 conventionné avec Société LUKKA(La Gros). Tél. 0561.14.50.54 - 0770.12.07.96

A vendre voiture Q5. Année 2011. Couleur noire. Toutesoptions. 20.000 Km. Bte automatique – Tél : 0698.83.26.70

LVS Location : Louez une Camionnette à partir de2.000,00 DA - LVS l'agence des professionnels - Adresse: Cité 200 Logts la Placette - Es-Senia - Tél : 0775.20.38.42

Vends Machine multifonctions : avec Scanner incor-poré en N.B. et couleur Format (A0 + A1 + A2 + A3 +A4) + Fait Photocopie (Tout type de Format) + FaitImpression (Tout type de Format). Etat : très Neuve –Tél. 0773.13.43.79 – Prix : 140 millions à négocier

Vente d’un moteur marin marque CKD d’origineTchek. / Allemand de la maison DDR, 04 cylindres enligne, 1500 chevaux, semi-rapide 700 tours à la minuteétat neuf (04 : 00) refroidissement à l’huile d’originemoteur de remorqueur de bateaux – Tél.0770.12.88.84

Import Médical vend à bon prix : Echographe 2D / 3D /4D - Fauteuil dentaire – Autoclaves – Distillateurs - Radio-graphie 100 / 300 / 700 - Développeuse - Echo Vétérinai-re - Générateur d’oxygène – ECG… etc. Tél. 035.67.63.99- 0771.63.32.73 – Email : [email protected]

Vends ou Location Groupe électrogène 250 KVA, in-sonorisé, capoté, démarrage Auto / Manuel. MarqueCUMMUS origine USA 16 H de production - Contacterle N° T.: 0561.68.01.00

Entreprise de Travaux vous propose ces services :Construction Gros œuvres - Seconds œuvres - Appe-lez le : 0773.86.71.36

Vds Chaîne complète de gaufrette : Pétrin à pâteHAAS. Four 30 plaques HAAS. Four 24 plaques HAAS.Turbo à crème TCM 125 Kg HAAS. Tartineuse HAAS.Coupeuse HEIBEN STRAIETE. Flowpack AUCOUTU-RIER. Empaqueteuse Aucouturier. Flowpack JAGUA-RE. Enrobeuse 80 cm. Fardeleuse – Tél.0771.23.78.48 - Oran

Prof. Expérimenté à ORAN donne des cours de Ma-thématique à domicile aux élèves de 4ème, 3ème,2ème et 1ère A.M. – Tél. 0553.53.05.15

Importateur dispose en stock : Parquet stratifié. Papierpeint. Moquette. Gerflex. Tapis paillasson. Papier adhésif.Bordures. Colle. Seuil et Nez de marche en Alu - Tél.021.20.55.65 – 0554.25.30.65 – 0560.01.51.79 – Email :[email protected] – Site Web : www.ite-deco.com

Liquidation Totale !!! Changez le tissu de votre salonen Tissu haut de gamme ! 6, Rue Belle Vue - Miramar- en haut et la dernière rue entre la Rue Bedeau et Rarue Jean Kraft près de lycée Lotfi - Tél : 0554.24.99.05

Vends 02 Machines Souffleuses neuves pour bou-teilles PET semi-automatiques chinoises - Tél :0550.10.95.88

Vends Echographe SIEMENS Echo Doppler N/Bavec 2 sondes 3,5 et 7,5 en bon état de fonctionne-ment - Prix 450.000 DA - Tél : 0550.90.68.16 -0770.38.75.86

A louer Chambre froide 50 m² Négative -18 °C. Ré-cente 2012 - Groupe BITZER + Espace 40 m² ou As-sociation Chambre froide + Camion frigorifique Néga-tif (-18 °C). Année 2012. Capacité 1,5 tonne + Espace40 m² - Tél : 0770.30.96.90 - 0661.28.47.61

EMLMTP cherche Location des Camions à benne20T - 30 T - 40 T - 50 T pour un contrat de longue durée- Pas de courtiers SVP - Contacter : 0561.60.35.27 /048.54.76.70

Vente Charpente métallique pour hangar de 500 m² -Urgent / Vente Chaîne de peinture d'occasion, bon étatde matche, de marque Italienne - Contacter :05.49.40.92.17

A SIDI BEL ABBES. Vends Matériel de boulangerieétat neuf. 02 Fours Tibilleti TAX 800. 1 Pétrin Bongard.02 Diviseuses Bongard. 02 Façonneuses Bongard. 01Refroidisseur. 01 Groupe électrogène 40 KWA " Deutz". Un Local 300 m² - Possibilité de travailler en asso-ciation - Tél : 0770.98.25.15

Pour (CNAC / ANSEJ / ANDI) World Equipementvend Chaînes Auto Huileries MAASRA – Tél :0770.49.43.10 / 0770.94.25.01 / 021.77.70.07

STOP ! Entreprise, Particuliers : la société ALGERIETONER rechange vos cartouches, toners laser & co-pieurs noir & couleur, recycle vos tambours, HP EP-SON - XEROX – LEXMARK – SAMSUNG – CANON.Nous offrons un service livraison gratuite Spécial en-treprise. Nos produits sont garantis 100% européens -Info : 041.28.22.22 / 28.28.10 / 53.23.99 – Email :[email protected]

L’Ecole de Cuisine et de Pâtisserie agréée par l’Etatdepuis 2007 forme des Cuisiniers – Pâtissiers – Piz-zaiolo - Gâteaux orientaux – Réception - Chef de rang– 18, Rue Bekkal Baghdad - Carteaux HLM (Bon Ac-cueil) - Tél/Fax : 041.42.34.46 – Mob : 0555.11.47.80- 0665.70.63.40

SARL AIR DYNAMIC - Nouvel arrivage : Compres-seurs d’air à vis Diff. Puissances / Stationnaires / SurRoues / et Sécheur – Mob : 0560.00.90.22

Vous entendez mal ? Votre enfant entend mal ?Audifel vous offre un test d’audition prothétique gra-tuit - Pour prendre rendez-vous téléphonez au :048.51.57.11 ou 0661.10.35.05 Saïda –021.73.53.04 ou 0661.10.35.02 Alger

Entreprise Travaux Bâtiments tout corps d’état cher-che des projets en : Démolition – Maçonnerie – Cons-truction – peinture – Ferronnerie ( Etude – Réalisation)– Appeler Amine : 0771.85.21.77 – Tél/Fax :041.46.36.57

Vous entendez mal ? Votre enfant entend mal ? Audi-fel vous offre un bilan auditif gratuit - Pour prendre ren-dez-vous téléphonez au : 0661.10.35.07 Constantine– 0661.10.35.06 Mostaganem

Nouveau Magasin à ORAN. FOURNITURE etPOSE : Parquet stratifié – Papier peint – Moquette –Gerflex – Papier adhésif – Cité Jourdain les Castors(en face Boulangerie Doballah) – Tél : 0560.96.18.59 /0550.22.76.48 - Devis gratuit

A.V. Chalutier Congélateur construction 2006, mis àl’eau 2007. Long. 26,5 m – Larg. 7,30 m – Tirant d’eau :4,20 m – Tirant d’air : 3,50 m. MP : GUASCOR SF360 / 1000 CV - 3 Grpes électrogènes. Suréquipé enappareils de communication. Port d’attache : ANNA-BA – Tél : 00213.77.15.28.214 - de 10 h à 12 h

Entreprise en bâtiment spécialisée en Enduits proje-tés - Intérieur en plâtre MP 75 L – Extérieur en mortiergris – Qualité – Rapidité - Toute entreprise intéressée :nous contacter au 0550.53.78.62 – 0665.20.87.83

SARL DENTAL OUEST vends des Autoclaves de 18litres avec Distillateur à des prix promotionnels – Tél :041.33.25.40 / 0774.01.63.19

A vendre des lots de terrain urbanisables vue sur mer de120 m² à 720 m² à Ouled Youcef. C : HONAÏNE – W.TLEMCEN – 0559.24.30.55

Vends Ferme à 5 Km de S.B.A. Superficie 3 Ha et 300ares, avec oliviers, puits, bassin, électricité et arbres frui-tiers, clôture importante. Maison 800 m² style européen,bâtie neuve. Actée - Tél : 0551.27.06.09

Page 28: 31012013

S PORTS28 Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

M. Zeggai

La quatrième journée de la phase re tour sera tronquée du derby

ASMO-ESM en raison du match de pré-paration que devra disputer l’Espéran-ce face à la sélection nationale des U20 à Aïn Témouchent. Les autres empoignades prévues de-main revêtent apparemment une im-portance capitale tant dans le haut quedans le bas du tableau. Le choc de ce round mettra aux pri-ses le leader le RCA au NAHD, en per-te de vitesse. Une opportunité pour lesgars de l’Arbaâ pour creuser l’écart,d’autant plus que ses quatre poursui-vants immédiats évolueront tous endehors de leurs bases. A commencerpar le CRBAF qui aura un match diffi-

Adjal Lahouari

Le tenant à la trappe,le Burkina Faso surprend

La troisième journée du groupe C, et à l’instardu groupe A, a valu par le suspense qui aplané, surtout dans les fins de matches où, l’information aidant, les équipes changent

d’attitude. Le principal fait marquant est bien évidem-ment l’élimination du tenant, un fait rarissime enphase de poules. Les Zambiens, supporters, joueurset staff technique, ont versé de chaudes larmes aprèsce verdict, dur certes, mais implacablement logique.Un champion en titre qui ne gagne aucun de ses troismatches, qui n’inscrit que deux buts tout en encais-sant autant, ne peut pas espérer autre chose qu’unesortie peu glorieuse. Ce constat met en lumière l’exploit réalisé il y aune année seulement par ces mêmes Zambiens. Laréussite, ça existe, mais elle n’accompagne pas lesmêmes formations. A l’heure de jeu pourtant, lors-que les scores des deux matches au programmeétaient vierges, les Zambiens étaient encore qualifiésen compagnie du Burkina Faso, alors qu’à Rus-tenburg, Ethiopiens et Nigérians étaient hors course. Tout s’est joué dans cette arène lors des onze der-nières minutes lorsque le Nigeria pressant les Ethio-piens au bout du rouleau malgré de séduisantes vel-léités au cours de ce débat, a obtenu, à quelquesminutes d’intervalle, deux penalties transformés parle même joueur Moses. On pourrait croire que lesGreen Eagles ont été supérieurs. En fait, les hommesde Stephen ont encore en eux cet esprit de gagneursqui les a si longtemps caractérisés. Il fallait voir latête de leur entraîneur qui, impassible, ne croyait pastrop à la qualification de son équipe. Cependant,constatant les difficultés éprouvées par les défenseurséthiopiens, l’entraîneur du Nigeria a lancé dans lebain des attaquants rapides qui ont contraint les Ethio-piens à commettre des fautes dans la surface. Ainsi,sans faire un grand match, le Nigeria passe au se-cond tour où il aura affaire au grand favori, la Côted’Ivoire. Si Keshi ne revoie pas sa copie, sur le plande l’organisation et l’animation offensive, il risque devoir l’aventure de son équipe s’arrêter en quarts definale, le 3 février prochain. Pour en revenir aux Zambiens, ils auront à méditerleur mésaventure de cette 29e édition. Sur le planfootball, ils n’ont impressionné personne. Si la dé-fense n’a pas eu de reproches à se faire, en revanche,l’attaque n’a été guère convaincante. Peu avant lematch, Hervé Renard a voulu trouver des motifs desatisfaction en signalant qu’en Coupe d’Afrique desnations son équipe était invaincue en neuf mat-ches. Ceci est vrai, mais ce nul face au BurkinaFaso a valeur de défaite puisqu’il a précipité l’éli-mination de ses poulains. Et pourtant, leurs ad-versaires du Burkina Faso, confiants dans leurposition de leaders du groupe, ont choisi d’attendre,ce qui aurait dû inciter Hervé Renard à prendre l’ini-tiative d’attaquer. Il a préféré calculer et spéculer etvoilà le résultat. Il n’est pas le seul à avoir commis cegenre de fautes qui ne pardonne pas, car qui ne ris-que rien, n’aura rien dans cette compétition où laplupart des matches sont fermés. Jusqu’à présent, ily a eu quelques moments forts et des émotions maisil est certain que le football africain n’a plus la « spon-tanéité » et l’imagination qui faisaient sa force et soncharme. On souhaiterait que les équipes qualifiéesen quarts apportent un démenti.

M. Benboua

Pour le compte du match avancéde la dix-neuvième journée duchampionnat de Ligue 1, le Wi-

dad de Tlemcen donnera la répliquedemain après-midi au leader, l’ESS, surla pelouse du stade Akid Lotfi. Cetterencontre aux objectifs diamétralementopposés s’annonce difficile pour les lo-caux, qui après deux succès d’affiléesont tombés à Bordj Bou Arréridj sa-

Ligue 1 - Match avancé demain à 15h00 WAT-ESS

Trois précieux points en jeu à Tlemcen

medi dernier. C’est dire que les gars deBenyellès sont dans l’obligation de re-nouer avec le succès au risque de com-promettre leurs chances de maintien.Occupant la 13ème place en compagniedu MCO, le WA Tlemcen ambitionnede remporter ce match couperet afin demettre un peu plus de pression sur sonalter ego, lequel sera confronté à la JSKle lendemain. En somme, les gars de Tlemcen peu-vent compter sur le douzième homme,

un atout majeur dans cette confronta-tion qu’ils doivent absolument gagner.En face, les Sétifiens, vainqueurs à l’ar-raché devant l’USMH, se rendront à laville de Sidi Boumediene avec la fer-me intention de prolonger leur bellesérie. La dernière défaite de l’ESS àl’extérieur remonte à la 11ème journée(2-1 face à l’ASO). Demain, les hom-mes du Français Hubert Velud aborde-ront ce match avec le sérieux voulu afinde garder à distance leurs poursuivants.

Ligue 2Un tournant dans le haut et le bas du tableau

cile à négocier à Annaba face à l’US-MAn qui vise la passe de quatre. LeMOB, quant à lui, se rendra à Cons-tantine pour croiser le fer avec le MOCdu nouvel entraîneur Samir Houhoudans un match décisif pour le maintiendes locaux. Pour sa part, l’USMB ira àSaïda où le MCS ne jure que par la vic-toire pour s’éloigner de la zone rouge.En revanche, le perdant du choc desmal classés entre l’ASK et le SAM ris-

que de s’enfoncer davantage. En revan-che, l’OM dispose d’une belle occasionpour améliorer son classement avec lavenue de la lanterne rouge, le CRT, quia déjà mis un pied en division inférieu-re, puisque treize points le séparent dupremier non relégable. Enfin, l’AB Merouana sera en diffi-culté face aux jeunes loups du MSPBqui aspirent à la victoire pour éviter tou-te mauvaise surprise.

Vendredi à 15h00

Batna: ................................MSPB ................ - .................................... ABMAnnaba: ............................. USMAn ............ - .................................... CRBAFKhroub: ..............................ASK ................... - .................................... SAMSaïda: .................................MCS .................. - .................................... USMBMédéa: ...............................OM .................... - .................................... CRTConstantine: .......................MOC ................. - .................................... MOBAlger (Hamadi): ..................RCA .................. - .................................... NAHD

M. B.

Incontestablement, le choc entre le lea-der, l’US Chaouia, et l’un de ses prin-

cipaux poursuivants, le WA RamdaneDjamel en l’occurrence, constitue l’af-fiche de cette quatorzième journée duchampionnat dans ce groupe. Avec cinq points d’avance sur son ad-versaire du jour, l’USC s’efforcera cer-tainement d’éviter toute mauvaise sur-prise, surtout qu’il demeure sous lamenace de pas moins de quatre autreséquipes, toutes animées par le désir dejouer les trouble-fêtes. On citera justement dans ce registrel’ex-leader Hamra Annaba, qui se ren-dra à Aïn M’lila pour confirmer son sta-

Division nationale amateur EstRamdane Djamel joue gros à Oum El-Bouaghi

tut de favori. Face à une équipe del’ASAM irrégulière et peu convain-cante, les Annabis semblent en me-sure de gagner. De son côté, le NRBTouggourt, qui refuse toujours d’ab-diquer, se rendra à Tadjenanet pour de-meurer dans la course à l’accession,alors que l’US Biskra ne fera certaine-ment aucun cadeau à l’avant-dernier

du groupe, l’US Tébessa. Pour ce quiest de la lanterne rouge, la JSD Ji-jel, elle jouera carrément son va-tout à Magra, tandis que le premierpotentiel relégable, la JSM Skikda,aura fort à faire devant l’USM AïnBeïda. Enfin, la rencontre entre l’Enten-te de Collo et l’USM Khenchela s’an-nonce équilibrée.

Vendredi à 15h00

Skikda: ............................. JSMS ................. - .................................... USMABBiskra: ..............................USB................... - .................................... USTAïn M’lila: ........................ASAM ................ - .................................... HamraCollo: ................................EC ..................... - .................................... USMKMagra: ...............................NCM ................. - .................................... JSDTadjenanet: ......................DRBT ................ - .................................... NRBTOum El-Bouaghi: ............USC .................. - .................................... WARD

M. Z.

Le championnat de ce groupe re- prend ses droits ce vendredi avec

le déroulement de la quatorzième jour-née qui verra le leader Hadjouti, toutauréolé de son titre honorifique dechampion d’hiver, accueillir l’USR. Lo-giquement, l’USMMH est bien partiepour conserver sa première place aumoment où son dauphin, l’IRBM, ris-que de connaître des difficultés face àcette équipe du CCS, capable de créerla sensation à Maghnia même. Les fron-taliers sont donc avertis pour ne pas êtredistancés par les Hadjoutis. En revan-che, la situation se complique pour laJSMT en ce début de la phase retourqui l’emmènera à Berrouaghia en étant

Division nationale amateur OuestHadjout en position de force

privée de Djouhri, Bosri et Soltani, sus-pendus pour six mois chacun, ainsi queBaouche Sofiane (trois matches). A Re-lizane, le RCR version Kadaoui doit seméfier de l’IST, en quête de points pourassurer son maintien. Pour sa part, le GCM, qui a retrouvéquelque peu ses marques, sera en dan-ger à Oued Rhiou où le RCBOR est

dans l’obligation de l’emporter pours’offrir un bol d’air. Il en est de mêmepour la JSEA qui sera face à son an-cien entraîneur Maza, aujourd’hui à labarre technique de l’OMA. Enfin, lematch WAM-MBH s’annonce indécisentre deux formations qui se sont illus-trées par une irrégularité flagrante lorsde la phase aller.

Vendredi à 15h00Hadjout: ...........................USMMH ............ - .................................... USRBerrouaghia: ....................ESB ................... - .................................... JSMTRelizane: ..........................RCR .................. - .................................... ISTMaghnia: .......................... IRBM ................. - .................................... CCS

Samedi à 14h30Mostaganem: ...................WAM ................. - .................................... MBHOued Rhiou: ....................RCBOR ............. - .................................... GCMSidi Chahmi: ................... JSEA ................. - .................................... OMA

Ali Sadji

Cette dernière journée de laphase aller verra le trio de

tête, constitué dans cet ordrepar le NRBBA, l’ESS et leMBB, évoluer hors de ses ba-ses. Pour le leader bordjien, cesera une simple formalité faceau RC M’sila, une équipe à latraîne. A contrario, ses poursui-vants ne seront pas dans lamême situation, à commencerpar l’Etoile de Sétif qui aurafort à faire à El-Milia face àl’OMK, une équipe capable delui poser beaucoup de problè-

Volley-ball - Nationale 1AL’ESS et le MBB

en examenmes. Il en sera de même pourles gars de Béjaïa, lesquels sontattendus de pied ferme à Chlefdevant le POC, avide de con-f irmer son redressement.Les pétroliers qui ont étéfreinés dans leur élan parl’ESS, auront une belle oc-casion de reprendre leurmarche en avant avec la récep-tion de l’ASV Blida qui restesur une défaite devant sonpublic face à l’ESB. La for-mation de Bethioua sur ses ter-res devrait sans problème pas-ser le cap de la lanterne rou-ge, l’ITRS.

Vendredi à 16h00Bethioua: ......................... ESB .......... - ........... ITRSDouéra: ............................. GSP .......... - ........... ASVBEl-Milia: ............................ OMK ......... - ........... ESSM’sila: ............................... RCM ......... - ........... NRBBAChlef: ................................................... POC ..... - MBB

Ph.:

B.

H.

Kar

im

Page 29: 31012013

DÉTENTE

Jeux proposés par Chérifa Benghani

ANIMAL – CERISE –CHAUSSURE –COMMENCEMENT –COULEUR –DEDALE –DOCTEUR –ECOSSER –ECROULEMENT –EVENT – FAILLE –FLEAU –FOLLEMENT –FORTUNE –GRINGO –JOUVENCE –LENTEMENT – LOIR– MORCELER –NARRER – NUIT –ŒUF – PARAVENT –PILE – POLE –PREDICTION –PRESSE – PRET –RENIER – SEMIS –SERENITE – SERRE– SERVICE –SOUPENTE –TONNEAU – TRONE– TROTTER – VITE.

Les 5 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :-Mon 1er est un rongeur.-Mon 2e est une boisson alcoolisée.Mon tout est un précipice.

Verticalement:

1. Acheté en personne.

2. Esaü ainsi dit. «Oui, ces

braves latrines» (les).

3. Des nèfles !

Passeurs de drogue.

4. Les affaires. Use.

5. Fait pour. Garçon à barbe.

6. Grecque. Oui-oui, c’est un

inconditionnel !

7. Zoner. Préposition.

8. Valeur-refuge en recul.

Coquin.

9. Douleur brusque.

10. Dessus de table. Singes.

A. Elles sont victimes du devoir.

B. Ancien chemineau. Article.

C. En avant toute.

Pompe ou appareil.

D. Entrée en matière.

E. Reine de coeur.

Fait ceci, cela.

F. Pronom. Formule.

G. A ne pas faire à l’éviden-

ce. Rait.

H. Inhabité. Donne l’exemple.

I. Caractères de vieux.

Balance son corps (se)

J. Commodes ou combines.

Horizontalement:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

FOUI

LLIS

N° 4

924

7ERREURS

CODÉS N° 49231 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONSCROISÉS N°4923 FLECHES N°4923

FOUILLIS N° 4923 SORCIERE ( Sort - Scie - Erre)

CROI

SÉS

N° 4

924

FLÉC

HÉS

N° 4

924

CODÉ

S N

° 492

4

29Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

P A N

L U T R I S E O A P M N G

V C D

31 2 5 8 4 4 2 11 7

8 1 6 3 6 2 4 5 7 9

3 6 81 5 7 6 2

41 1 6 7 9 9 7 51

7 1 6 3 7 41 21 7

31 5 7 9 01 51 4 2 4

4 5 7 9 9 2 6 3 7

6 8 9 4 7 3 4 7

8 6 21 7 7 5 7

3 4 2 5 81 7 01 61

4 5 7 21 6 7 9 1

51 8 6 9 6 5 9 5 6

7 7 4 3 2 31 2 5

9 4 7 5 7 3 8 4 7

2 71 9 8 5 71 7 5 5

E R U S S U A H C R E R R E S

L T R U E L U O C E C E E T T

O T N E M E T N E L N S N I N

P N R E I N E R T E E I U N E

N E E R P N R I N C V R T E M

O M T U R U P O E R U E R R E

I E I E E I O L M O O C O E L

T C V T S T A S E M J P F S L

C N M C S D I C L G R I N G O

I E U O E M O A U E L L I A F

D M T D E S M E O F L E A U T

E M E S S I N E R R E R R A N

R O L E N O U E C I V R E S E

P C R A R F T N E V A R A P V

R E T T O R T U A E N N O T E

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

01

TNEMURTSNIA

NOISSUCREP

ETEPMET------------------

SIAVUAMXUAVEHC

RUOT------------------

EIRTAPMAHARBA’D

ISSUAIOM------------------

IASSE------------------

ÉLUOR

STEHCORCSELBUOD

------------------EEIRUJNI

NOITISOPERP------------------

EDNARGENNOSREP

STNOMEIREGLA’D------------------

OLOGIRELEPUORGUD

SNAD------------------

ENUETRUOC

EILOF

NETRAPTRAP

ESUOLEPELLEICIFITRA------------------

REMMOG

XUEYUNNE------------------

SÉTTARG

ETIUSNE------------------

EDELLAS-CEPSSELCAT

XUEIVUAETAB

------------------EUOR

ERUELFFE------------------

ELRIOVATEPUOT

ERUSEMESIONIHC

UEPNUPORT

------------------ERTAUQ

NAMOR

AL,EREIMERP

NE'SNO!TUOF

------------------URUOCRAP

ECNEGREME------------------

ERIAFESSED

SNOISULLI

SUONUON------------------

MUIDAR

C A D E N C E P

O T E U A L E

M F R I P I E R

P M A T R O N C

L E V E I T E

I O S C I E

C A R S O C P

A M I F R I M E

T E S S O N A N

I R E R E E L S

O N E T N I E

N O T A C A N E

C A P H A R N A U M

E G O I N E N O

P E R D P O I L U

E S C A L A D E E S

N I L I E T S

D A N G E R O T E

A S S O L E R R

N P L A V I S

T I S S E E S N U

C O N S T A T E R

HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

Vous pourriez bien avoir unemploi du temps serré. Il

s’agit de rendez-vous sentimentaux.Vous aurez des centaines de con-traintes difficiles à respecter.

Vous pensez pouvoir ga-gner sur ce terrain-là et

les événements vous donnent rai-son. Il n’y a aucune indicationcontraire au diagnostric que vousfaites sur la façon de procéderdans cette affaire qui n’est unmystère pour personne.

Vous allez vivre une situa-tion assez inhabituelle dans

laquelle vous saurez vous conduireavec habileté. Une nouvelle chancevous est offerte de convaincre.

Patience et courage sontvos mots clefs et la récom-

pense à votre dynamisme ne tardepas à venir. Vous entreprendrez desgrandes choses et votre persévéran-ce vous soutient malgré certains obs-tacles placés là avec une certainecomplaisance. Vous gagnerez.

Vous vous permettez degoûter aux joies qui vous

sont offertes ce qui vous permet-tra de penser que vous êtes par-faitement heureux. Gardez con-fiance, les sentiments que l’onvous manifeste sont sincères.

La patience sera pourvous une qualité indis-

pensable si vous voulez vraimentatteindre un but particulièrementdifficile que vous vous êtes fixé.

Une nouvelle opportunités’offre à vous, vous pour-

riez atteindre un objectif décisif. Celase fera aisément car vous allez trou-ver en vous le courage et la perspi-cacité nécessaires. Vous avez toutesles clés en main. Ne laissez pas cettebelle occasion vous échapper.

A l’impossible nul n’est tenu,encore moins vous que qui-

conque dans les circonstances quevous connaissez. Vous allez réa-gir de la meilleure façon qui soitet on vous remerciera chaleureu-sement pour une aide précieuseque vous saurez apporter.

On vous recommandeune certaine opportunité

à saisir qui pourrait être la bonneoccasion. La décision vous ap-partient de savoir dire oui ou non.

Vos finances ne semblentpas trop menacées par

des dépenses imprévues. Vousaimeriez repousser des échéancesqui pourtant ne doivent pas at-tendre. Tout ce que vous pouvezfaire c’est de préparer un plan derestructuration qui fera patienterd’éventuels impatients.

Le moral est bon, maisprenez soin de le préser-

ver en reprenant confiance envous. Evitez soigneusement ce quipourrait provoquer certains dou-tes en vous.

Il devient urgent pour vousd’élargir votre horizon de

vie. Il convient de rechercher avecpatience les meilleures occasionsà saisir. Votre forme pourra êtreune précieuse alliée dans des dé-marches délicates que vous avezlongtemps laissées de côté.

Page 30: 31012013

Présenté par Guilaine Chenu, Françoise Joly- Exil fiscal : qui sont ces nouveauxémigrés de l'impôt ?Selon les avocats, les exilés fiscaux, au nombrede 5000, seraient cinq fois plus nombreuxqu'en juillet 2012. Enquête dans les payslimitrophes de la France, dont la Belgique, laSuisse et l'Angleterre, destinations privilégiéesde ces nouveaux immigrés.- Les produits anti-crisePour pousser les Français à la consommation,alors que la crise fait rage, les industriels etgrands distributeurs misent sur l'esthétique deleurs produits et observent le comportementdes consommateurs jusque dans les rayons.22.15 Complément d’enquête23.15 Grand public00.50 Journal de la nuit

JEUDI

10.20 Au nomde la vérité12.00 Les douzecoups de midi13.00 Journal13.55 Les feuxde l’amour14.55 A la dérive :l’histoire vraied’Ashley Phillips16.35 AmericanWives17.25 Coupde foudre auprochain village18.20 Une familleen or19.05 Le juste prix20.00 Journal20.50 R.I.S.Police scientifique

09.10 Les maternelles10.10 Danse avecles Papous11.10 Le choix du roi12.05 Flapacha,où es-tu ?12.17 GeronimoStilton13.03 Gigi13.24 Célestin13.28 Minuscule13.35 Le magazinede la santé14.35 Allô, docteurs !15.10 Une île pourles orangs-outans15.35 Madagascar aupays des Antankaranas16.35 Géantsdes mers, embarquezen toute sécurité17.30 C à dire ?!17.45 C dans l’air

10.00 C’estau programme11.00 Motus11.30 LesZ’amours12.00 Toutle monde veutprendre sa place13.00 Journal14.00 Touteune histoire15.15 Commentça va bien !16.15 Le jouroù tout a basculé17.10 Seriez-vousun bon expert ?17.55 Onn’demandequ’à en rire18.55 Motde passe19.30 N’oubliezpas les paroles20.00 Journal

10.50 Midien France12.00 12/13 :Journal régional12.25 12/13 :Journal national13.50 Si prèsde chez vous14.55 Questionscribles au Sénat15.55 Sénat info16.10 Des chiffreset des lettres16.50 Harry17.20 Un livre,un jour17.30 Slam18.10 Questionspour un champion19.00 19/20 :Journal régional19.30 19/20 :Journal national20.00 Tout le sport20.15 Plus bellela vie

20.45 Le petit lieutenant

10.10 Ma familled’abord10.45 La petitemaison dansla prairie12.45 Le 12.4513.05 Scènesde ménages13.45 A Girl LikeMe : L’histoire vraiede Gwen Araujo15.30 La valsedes coeurs17.35 Un dînerpresque parfait18.45 100 % mag19.45 Le 19.4520.05 Scènesde ménages20.50 J’ai décidéd’être heureux

10.35 NotAbout Us10.40 La fée12.20 La nouvelleédition 1ère partie12.45 La nouvelleédition14.00 Insoupçon-nable 4 : un silenceassourdissant16.10 Schengen16.20 Le territoiredes loups18.15 KaïraShopping18.20 Les Simpson18.45 Le JT19.05 Le grandjournal20.05 Le petitjournal20.30 Le grandjournal, la suite20.55 Gameof Thrones

19.45 Arte journal20.05 28 minutes20.45 Silex and the City20.50 WhitechapelAvec Rupert Penry-Jones, Phil Davis,Steve Pemberton, Alex JenningsDans un restaurant londonien bondé, lerigoriste capitaine Chandler et son équipepassent une soirée exécrable. ScotlandYard, en tenue de gala, fête ses héros, maiscette brigade a été reléguée toute au fondde la salle pour avoir laissé échapper lenouveau Jack l'Eventreur. Mis à l'index,Chandler rêve d'avoir une seconde chance.La Tamise la lui apporte très vite : lecadavre d'un homme horriblement mutiléest repêché. La victime est rapidementidentifiée : il s'agit d'un petit escroc devenuen prison un détenu modèle. Dans lesannées 60, il fut associé au gang des défuntsfrères Kay, qui régnaient sur l'East End...23.10 A la poursuite de la tempête polaire23.55 Une place au soleil00.45 Le dernier témoin

T ÉLÉVISION30Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

arte

23.55 Nouveau lookpour une nouvelle vie

09.00 Des basketsdans l’assiette09.10 #Faut pasrater ça !10.20 Plus bellela vie12.35 Lesaventures du jeuneIndiana Jones13.30 New York 91116.35 Urgences19.35 #Faut pasrater ça !20.45 FBI : portésdisparus23.25 Leshumoristes fontleur show01.00 Monte le son !01.30 #Faut pasrater ça !

09.12 MP109.15 Le destinde Bruno10.30 Les enquêtesimpossibles12.46 Quedu bonheur13.34 MP113.40 Journal13.44 NT1 le mag13.50 Les enquêtesimpossibles16.45 Les frèresScott19.10 Au nomde la vérité20.44 Météo20.50 12 Rounds22.40 The Marine 200.15 Traque sansmerci01.53 NT1 le mag

- Tableau de chasseAvec Jeff Goldblum, Saffron BurrowsLe cadavre d'une jeune femme, est découvertdans une ruelle d'un quartier chic de la ville.Les inspecteurs Nichols et Stevens se rendentsur les lieux, où ils retrouvent Rodgers, qui acommencé à examiner le corps. Ils apprennentque la malheureuse a été étranglée, comme lemontrent les marques qu'elle porte sur le cou,qu'on a tenté de dissimuler sous du maquilla-ge. Les deux policiers finissent par découvrir00.20 New York, section criminelle

20.45 Envoyé spécial

Avec Nathalie Baye, Jalil LespertA sa sortie de l'école de police, Antoine estaffecté dans un commissariat parisien. Ildécouvre la dure réalité du métier aux côtés desa supérieure, Caroline Vaudieu, qui reprend duservice après avoir été suspendue pour desproblèmes d'alcoolisme. Celle-ci se prendd'affection pour le jeune homme, né la mêmeannée que son fils, mort à 7 ans. L'équipeenquête sur la mort d'un SDF, dont on aretrouvé le cadavre dans la Seine. Vaudieuprivilégie la piste de deux Russes mais n'aqu'une photo pour indice.22.45 Soir 323.15 Les sorties de la semaine23.20 La Baule-les-Pins00.55 Libre court

23.35 New York,section criminelle

22.50 Shameless

- Nettoyage de printempsAvec William H Macy, Chloe WebbSteve annonce à Fiona que sa femme estamoureuse d'un autre. Ian découvre quela boutique a été vandalisée. Il soupçonne lepère de Mandy d'être l'auteur du méfait, carcelui-ci l'accuse d'avoir mis sa fille enceinte.Monica découvre les économies de lafamille dans un placard et achète aussitôtune voiture. Fiona reprend son entraîne-ment de course à pied et se remet à lapréparation de son diplôme...23.45 Mad Men00.30 Et si on vivait tous ensemble ?

Présenté par Cristina CordulaCatherine, 47 ans, est une femme peuordinaire qui a toujours exercé des métiersd'homme. Cet univers masculin n'a pas faitde cette maman de quatre enfants un modèlede féminité : sweatshirts, baggys, treillis etrangers composent l'essentiel de sa garde-robe.Son nouveau projet professionnel étant detravailler dans l'esthétique, Catherine solliciteCristina pour revoir ses habitudesvestimentaires. A 35 ans, Boris s'habille toutel'année comme s'il était en vacances.00.55 66 minutes

19.30 Alhanwa chabab07.15 Sabah

El-Kheir09.00 Saidati10.00 Sanour show10.30 FarachatEl-Foussoul10.45 DjalsatnissaiaFeuilleton11.30 El hayat aâladjouzour12.30 Mihan khatiraDocumentaire

13.00 Journaltélévisé13.40 Ghaltatehayati15.00 Mahladi el aâchia16.30 Loulou17.30 RawaieEl Insan wa tabiaâ18.00 Journaltélévisé amazigh18.20 Taqdartarbah19.10 Documen-taire

20.00 Journaltélévisé20.45 Goal II - Film22.30 Zahwa00.00 Journaltélévisé

06.40 Télé-achat09.40 Vous êtesen direct11.00 Star Academy12.10 Futurama13.35 Tellement vrai15.10 Tellementvrai : la quotidienne16.00 Star Academy

18.30 Vous êtesen direct20.00 Cougar Town20.50 StarAcademy : le prime23.10 Dans lescoulisses des NRJMusic Awards 201300.45 Poker

20.55

GAME OF THRONES

- Gagner ou mourirAvec Sean Bean, Lena Headey,Mark Addy, Nikolaj Coster-WaldauEddard décide qu'il est temps d'annoncerl'identité du véritable père du prince Joffrey.Ned entend en informer le roi Robert mais,pris de pitié, il conseille à Cersei et à son reje-ton de prendre la fuite sans tarder. C'est alorsque lord Renly arrive paniqué : le roi a étégrièvement blessé par un sanglier durant lachasse. Mourant, le souverain exige que Nedassure la régence en attendant la majoritéde Joffrey. Par une manoeuvre habile, Nedfait le nécessaire pour que le prince bâtardne puisse rien obtenir. De son côté, Cersei lèveune armée pour reconquérir le rang auquelson fils peut prétendre...

20.50

J'AI DÉCIDÉ D'ÊTRE HEUREUX

- Le bonheur, ça s'apprend !Peut-on être heureux simplement parce qu'onl'a décidé ? Aujourd'hui, la recherche scientifi-que a les moyens de nous aider à être vérita-blement heureux. Six volontaires, âgés de 24 à52 ans, Catherine, Sandro, Flavie, Benjamin,Sandrine et Pierre, tentent une expérience iné-dite. Tout au long d'un protocole scientifiquede huit semaines, ponctué d'épreuves collecti-ves et d'exercices individuels, ils vont «apprendreà être heureux». Ils seront encadrés par trois profes-sionnels, Jordi Quoidbach, Laurence Bibas etKarim Ngosso. Les six volontaires seront rejointspar Stéphane Plaza, qui suivra également ceprotocole et testera à sa façon la science dubonheur, espérant en percer tous les mystères.

20.50

R.I.S. POLICE SCIENTIFIQUE- La femme de l'ombreAvec Adriana Karembeu, Michel Voïta,Stéphane Metzger, Jean-Luc JosephUn cadavre tombe d'un arbre en pleine forêtde Rambouillet. Il s'agit du père de Lucie, uneenfant portée disparue depuis douze ans. Lesenquêteurs découvrent qu'il était sans doute surle point de retrouver ses ravisseurs. Et si Lucieétait encore en vie ? Mais, alors que l'équipe duRIS retrouve la trace de celle qui est désormaisune jeune femme et semble sur le point de ré-soudre cette vieille affaire, une autre fillette de10 ans est kidnappée, par les mêmes ravisseurs.Une course contre la montre s'engage pour re-trouver l'enfant. Les enquêteurs recherchent desindices sur le corps du défunt et tentent d'ensavoir plus en interrogeant Lucie...

Page 31: 31012013

Avec Sophie Quinton, Grégory FitoussiAu début des années 70, une petite ville dePoitou-Charentes est endeuillée par une sériede crimes sanglants. La police pense tenir unepiste ténue lorsqu'elle met en lumière le fait quetoutes les victimes sont des femmes brunes.Mais les forces de l'ordre, qui ne croient paspour autant en l'existence d'un tueur multiréci-diviste, piétinent et se montrent impuissantes àmener l'enquête de façon efficace. Les meur-tres, quant à eux, se multiplient, provoquantune telle psychose que bon nombre de femmeschosissent de se teindre les cheveux en blond.22.50 Les infiltrés00.35 Taratata

VENDREDI

10.20 Monhistoire vraie10.50 Au nomde la vérité12.00 Les douzecoups de midi13.00 Journal13.55 Les feuxde l’amour14.55 Perdusdans la tempête16.35 AmericanWives17.25 Coupde foudre auprochain village18.20 Une familleen or19.05 Le juste prix20.00 Journal20.50 Koh-Lanta

08.55 Les maternelles10.10 JacquelineMaillan, le rireen héritage11.10 Les mystèresde la Barrière de corail12.04 Flapacha,où es-tu ?12.17 Geronimo Stilton13.02 Gigi13.28 La cuisineest un jeu d’enfants13.40 Le magazinede la santé14.35 Allô, docteurs !15.05 Empreintes15.10 Une île pourles orangs-outans15.40 Les dessous de16.35 Le continentperdu du Pacifique17.30 C à dire ?!17.45 C dans l’air

10.00 C’estau programme11.00 Motus11.30 LesZ’amours12.00 Toutle monde veutprendre sa place13.00 Journal14.00 Touteune histoire15.15 Commentça va bien !16.15 Le jouroù tout a basculé17.10 Seriez-vousun bon expert ?17.55 Onn’demandequ’à en rire18.55 Motde passe19.30 N’oubliezpas les paroles20.00 Journal

10.50 Midien France12.00 12/13 :Journal régional12.25 12/13 :Journal national13.50 Si prèsde chez vous14.55 InspecteurDerrick16.10 Des chiffreset des lettres16.50 Harry17.20 Un livre,un jour17.30 Slam18.10 Questionspour un champion19.00 19/20 :Journal régional19.30 19/20 :Journal national20.00 Tout le sport20.15 Plus bellela vie

20.45 Thalassa

09.05 M6boutique10.10 Météo10.15 La petitemaison dansla prairie12.40 Météo12.45 Le 12.4513.05 Scènesde ménages13.45 Un intrusdans la famille15.30 Un amourbrûlant17.35 Un dînerpresque parfait18.45 100 % mag19.45 Le 19.4520.05 Scènesde ménages20.50 NCIS

10.00 Rencontresde cinéma10.25 Red12.20 La nouvelleédition 1ère partie12.45 La nouvelleédition14.00 Une pureaffaire15.35 Spécialinvestigation16.30 Le voldes cigognes18.15 KaïraShopping18.20 Les Simpson18.45 Le JT19.05 Le grandjournal20.05 Le petitjournal20.30 Le grandjournal, la suite20.55 HungerGames

19.45 Arte journal20.05 28 minutes20.45 Silex and the City20.50 Rends-moi mes enfantsAvec Karina Smulders,Jurgen Bogaert, Fiona LivingstonHanne confie ses deux enfants à son ex-mari, Nizar, d'origine syrienne. Tous troisdoivent partir en voyage à Disneyland.Quelques jours plus tard, Nizar appellede l'ambassade néerlandaise en Syrie oùil s'est réfugié, prétextant des menacesqu'il aurait reçues aux Pays-Bas.Sceptique, la jeune femme s'efforcecependant de le croire mais Bertus, sonmari, pense qu'il s'agit d'un stratagème deNizar pour récupérer son ex-femme.Craignant le pire, Hanne décide de partirpour la Syrie afin de découvrir la vérité.Débute alors une lutte de plusieursannées pour récupérer ses enfants.22.15 Je vous ai compris23.40 Court-circuit00.50 Le livre des morts01.35 Tracks

T ÉLÉVISION 31Le Quotidien d'OranJeudi 31 janvier 2013

arte

00.00 Sons of Anarchy

06.40 Télé-achat09.40 Vous êtesen direct11.00 StarAcademy12.10 Futurama13.35 Tellementvrai15.10 Tellementvrai : la quotidienne16.00 StarAcademy18.30 Vous êtesen direct20.00 CougarTown20.50 Les Cordier,juge et flic00.25 En quêtede preuves02.10 Poker

09.00 Des basketsdans l’assiette09.10 #Faut pasrater ça !10.20 Plus bellela vie12.05 Les aventuresdu jeune IndianaJones12.55 Tennis15.25 Le cinédu Comité15.40 Tennis18.55 Rugby20.45 Panique auministère22.45 ONDARShow00.25 Le meilleurdes Stars du rire02.15 #Faut pasrater ça !

06.50 Télé-achat09.00 NT1 le mag09.05 Le destinde Bruno10.25 Les enquêtesimpossibles12.25 Que dubonheur13.20 MP113.25 Journal13.40 Les enquêtesimpossibles16.35 Les frèresScott19.00 Au nomde la vérité20.35 MP120.45 Grimm23.15 Dexter01.10 Legendof the Seeker .l’épée de vérité

- Le grand bêtisierPrésenté par Victoria SilvstedtAu menu de cette émission spéciale, lesmoments télévisés les plus drôles et les plussurprenants de ces derniers mois, compiléspour une heure de détente en famille. VictoriaSilvstedt propose de retrouver ou de décou-vrir les meilleurs fous rires, les gaffes, lesgadins et les dérapages télévisés des stars etanimateurs. Au programme, notamment, deslapsus, des grands moments de solitude et descandidats de jeux télévisés totalement survoltés.01.40 Premier amour

20.45 Quand vient la peur

- Villes océanes - Le Cap :un nouvel horizonPrésenté par Georges PernoudLe Cap, en Afrique du Sud, doit son nom à lapéninsule du cap de Bonne-Espérance, quisépare l'Atlantique de l'océan Indien. Unemétropole contrastée qui attire aujourd'hui lesvisiteurs du monde entier par son dynamisme,la beauté de sa nature et de ses paysages.L'histoire, parfois dramatique, y a laissé destraces qui rappellent les origines à la foisafricaines et européennes de la ville. Enfin,entre mer et montagne, Le Cap est aussi uncarrefour maritime stratégique.23.40 Soir 300.05 Le combat contre l’obésité

00.05 Spéciale bêtisier

23.15 Sécurité rapprochée

Avec Denzel Washington, Ryan ReynoldsMatt Weston, jeune agent de la CIA, estdésireux de faire ses preuves. Sa nouvellemission, ennuyeuse au possible, consiste àsurveiller une maison vide en plein milieude Cape Town, en Afrique du Sud. Toutchange quand Weston aprend que lademeure doit servir de planque à TobinFrost, un ancien agent double de la CIA.Capturé après dix ans de cavale, Frost estdésormais sous sa protection. Mais l'homme,qui a livré de nombreux secrets, s'est faitbeaucoup d'ennemis.01.05 Time out

- Liberté conditionnelleAvec Charlie Hunnam, Ron PerlmanAprès quatorze mois passés en prison, lesSons of Anarchy sont de retour à Charming.Si toute la famille est au rendez-vous, lesproblèmes aussi. La ville est maintenant auxmains du nouveau shérif, Eli Roosevelt, biendécidé à briser les Sons et leur influence,déjà très amoindrie après une si longueabsence. Les motards n'ont toutefois pasl'intention de se laisser marcher sur les piedspar les forces de l'ordre...01.30 Earl

20.45Une

médaillepour hassan

10.30 Dessins animés11.00 Senteursd'algérieReportage12.00 Journalen français12.20 Oudhama'eel islam13.20 Prière duvendredi (direct)13.45 Réflexions14.35 Flipper

15.05 Dessinsanimés15.30 WAT/ESSen direct18.00 Journalen amazigh18.30 ChahraFeuilleton algérien19.00 Journalen français19.30 Vestigeset patrimoine20.00 Journalen arabe

Film algérien22.30 Libre cours23.25 MaazouzBouaadjadjConcert00.30 Journalen arabe

20.55

HUNGER GAMES

Avec Jennifer Lawrence, Elizabeth Banks,Josh Hutcherson, Liam HemsworthDans les ruines de l'Amérique du Nord, le Ca-pitole, capitale de la nation de Panem, obligechacun de ses douze districts à envoyer deuxjeunes gens, un garçon et une fille, prendre partaux «Hunger Games», des jeux du cirque revi-sités au cours desquels les adolescents s'affron-tent à mort. Le survivant de ce grand show san-glant, retransmis en direct jour et nuit, est dé-claré vainqueur. La petite Primrose Evergreenest tirée au sort dans le 12e District en mêmetemps que Peeta, le fils du boulanger. La soeurde Prim, Katniss Everdeen, 16 ans, se porteaussitôt volontaire pour prendre sa place.

20.50

NCIS

- PhoenixAvec Mark Harmon, David McCallum,Michael Weatherly, Cote de PabloToujours en arrêt maladie, Ducky demande laréouverture d'une affaire classée depuis douzeans. Pour cela, il sollicite aussi l'exhumation ducorps d'un capitaine des marines qu'il a autop-sié alors, et dont la mort, finalement, n'était pasaccidentelle. En même temps, l'équipe du NCISenquête sur le meurtre récent d'un autre mari-ne. Alors que les deux enquêtes stagnent, lesagents se demandent ce qui pourrait les relier.Un trafic de roche lunaire artificielle pourraitbien être la clé du mystère...

20.50

KOH-LANTA- Episode 14 : la finalePrésenté par Denis BrogniartVoici enfin venue la grande finale de «Koh-Lan-ta». Les candidats ne sont plus que cinq : auterme d'une terrible épreuve d'orientation, seulstrois d'entre eux se qualifieront pour les mythi-ques «poteaux». Perdus au coeur de la jungle,sous un soleil de plomb, les cinq finalistes se-ront soumis à rude épreuve. Qui saura tirer sonépingle du jeu ? Qui parviendra à maîtriser sonstress pour ne surtout pas perdre ses moyens ?Et qui sera le dernier à rester en équilibre surles poteaux ? Un jury départagera ensuite lesdeux ultimes rescapés afin d'élire le grand ga-gnant de cette aventure en Malaisie. Le nomdu vainqueur sera révélé en direct, à Paris.

Page 32: 31012013

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

Jeudi 31 janvier 201319 rabie el aouel 1434

N° 5527

Publicité

e milliardaire sud-africain PatriceMotsepe a annoncé lundi qu’il

allait donner la moitié de sa fortune àune fondation caritative, suivant l’ap-pel de Bill Gates et Warren Buffett. Patrice Motsepe, 51 ans, contrôle legroupe minier African Rainbow Mi-nerals et est la huitième fortune afri-caine avec 2,65 milliards de dollars,selon le magazine américain Forbes. Cet argent «va être utilisé pendantsa vie et après (...) afin d’améliorer lequotidien et les conditions de vie desSud-Africains pauvres, handicapés,chômeurs, les femmes, les jeunes etles ouvriers», a déclaré sa femme Pre-cious. M. Motsepe est le premier Afri-cain à répondre à «Giving Pledge»(promesse de don), une campagnelancée en 2010 par l’investisseur War-ren Buffett et le fondateur de Micro-soft Bill Gates afin d’encourager lespersonnalités les plus riches à fairedon de l’essentiel de leur fortune àdes fins philanthropiques.

Iran a perdu lundi une plate-for-me offshore de 40 millions de

dollars qui a coulé au moment de soninstallation sur le champ gazier deSouth Pars, dans le Golfe, ont rap-porté mercredi les médias. Une enquête a été ouverte pour dé-terminer les raisons de cet accidentqui n’a pas fait de blessés. Un comité de crise a été créé pourtenter de renflouer cette plate-formemétallique de 1.850 tonnes qui a cou-lé par 80 mètres de fonds, selon lesmêmes sources. La plate-forme, dont la constructionavait pris 30 mois, devait être instal-lée sur la phase 13 de South Pars, ungisement gazier géant que l’Iran par-tage avec le Qatar. L’Iran produit actuellement quel-que 650 millions de M3/jour, dont280 millions venant de South Pars.Cette production est quasi-totale-ment absorbée par la consomma-tion intérieure du pays. Le président iranien MahmoudAhmadinejad a annoncé début jan-vier un doublement de la capacitéde South Pars d’ici l’été 2013, maisl’accident de la plate-forme va re-tarder de plusieurs mois le lance-ment de la phase 13 qui devait pro-duire 56 millions de M3/jour.

sraël a débloqué 100 millions dedollars correspondant à une par-

tie des sommes dues à l’Autorité pa-lestinienne et qui avaient été bloquéesà la suite de l’accession de la Palestineau statut d’Etat observateur à l’ONUen novembre, a-t-on annoncé officiel-lement mercredi. «Cette décision a étéprise par le Premier ministre BenjaminNetanyahu en raison de la situationfinancière très difficile de l’Autorité pa-lestinienne», a affirmé un responsabledu bureau du Premier ministre. «Maisce transfert est provisoire et ne con-cerne que les sommes dues pour unmois. Le Premier ministre ne s’est pasengagé à poursuivre ensuite ces trans-ferts», a-t-il précisé. Le 2 décembre, le gouvernementisraélien avait annoncé le blocageprovisoire du transfert à l’Autoritépalestinienne de différentes taxesdouanières et impôts qu’il prélèveau nom des Palestiniens. Cette sanc-tion, prise en représailles à la dé-marche à l’ONU, avait été dénon-cée comme «illégale» par les Pales-tiniens. Le gel du transfert des fondsa plongé l’Autorité palestiniennedans une crise budgétaire aiguë.

eux hommes d’environ 30 ans ont étéarrêtés mardi à Toulouse dans l’enquê-

te sur les complicités dont aurait pu bénéfi-cier Mohamed Merah pour préparer ou com-mettre ses assassinats en mars 2012, a-t-onappris de sources concordantes. Les enquêteurs cherchent à savoir si Moha-med Merah, qui a tué trois militaires, puis troisenfants et un père de famille juifs, entre le 11et le 19 mars à Toulouse et Montauban, a agiseul comme il l’avait affirmé aux policiers lorsdu siège de son appartement qui devaits’achever par sa mort à 23 ans le 22 mars. Selon une source judiciaire, les deux hom-mes arrêtés étaient des «connaissances deMerah». Ils ont été placés «sous étroite sur-veillance» ce week-end, a précisé une sourceproche de l’enquête. Début décembre, unhomme de 38 ans converti à l’islam radical,autre connaissance des Merah, avait déjà étéplacé en garde à vue avant d’être relâché sansfaire l’objet de poursuites. Pour l’heure seul mis en examen dans cedossier, Abdelkader Merah, 30 ans, a été en-tendu le 3 janvier par les juges d’instructionpour sa deuxième audition sur le fond.

ne personne a perdu la vie à la suited’une fusillade survenue ce mardi après-

midi dans un bus scolaire aux Etats-Unis. Selon les médias américains, l’incident s’estproduit à Midland City en Alabama aux Etats-Unis, ce mardi 29 janvier vers 16 heures. Unhomme armé est monté à bord du bus scolai-re et a tiré à plusieurs reprises sur le chauffeur.Le suspect a pris la fuite en emmenant aveclui une fillette de six ans. Il se serait ensuitebarricadé dans un bunker situé à proximitéde son domicile, indique le journal américainDothan Eagle, selon lequel un la police tente-rait désormais de négocier avec le ravisseurvia un tuyau en plastique. D’après un communiqué du shérif du comtéde Dale, une personne est décédée au coursde cette fusillade. «Nous sommes au tout dé-but de cette enquête», confie le sergent DavidRachel. Plusieurs routes ainsi que trois écolessituées non loin des lieux du drame ont étéfermées jusqu’à nouvel ordre.

Deux complices présumés de Merah arrêtés

Fusillade dans un bus scolaireaux Etats-Unis

Naufraged’une plate-

forme gazièreiranienne

L’

Israël débloquedes fonds

appartenantaux Palestiniens

I

L’homme le plusriche d’Afrique

du Sud va donnerla moitié

de sa fortune

U

DL

HAUTES TURBULENCES

Par M. Saadoune

Toute la classe politique est interpel-lée en Egypte face à la lente dérived’une transition qui semble aller toutdroit vers un mur ou vers un retour à

la case… militaire. On peut soupçonner lesmilitaires égyptiens d’être «à l’affût», de vou-loir reprendre en main les rênes d’un pouvoirqui leur a, au moins en partie, échappé dufait de la grande pression de la rue contrel’ancien régime dont ils sont les piliers.Aujourd’hui, le topo est presque idéal pourun retour en force des militaires dans un jeupolitique alors que l’un des buts de la révo-lution est de les astreindre à la discipline lé-gale et constitutionnelle. Il reste qu’au-delà du soupçon légitime - oudu procès d’intention - il est difficile d’igno-rer que la transition égyptienne est dans unedangereuse impasse. Le bras de fer politiqueentre le pouvoir islamiste et l’opposition esten train de dériver dans des affrontementsde rues avec une irruption d’acteurs nouveauxinconnus et surtout incontrôlés et violents.Hier, deux hommes ont été tués place Tahrirpar un inconnu. Et ce n’est pas la premièrefois que des tireurs inconnus sont à l’œuvredans un pays sous haute tension. Le risque

EDITORIAL

d’engrenage violent attisé par des provoca-teurs n’a rien d’une théorie du complot. Il estune possibilité qui peut devenir réelle si uneentente sur les règles et les cadres de la tran-sition n’est pas réalisée. L’Egypte a connudans son histoire des manipulations politi-ques à grande échelle dont le fameux incen-die du Caire. Le risque est aujourd’hui enco-re plus grand en raison d’une vertigineusefracture sociale et en raison de l’importancegéopolitique du pays. Le choix de Mohamed Morsi de passer à lahussarde pour sortir du blocage sur le texteconstitutionnel s’avère un remède plus gra-ve que le mal. Le changement politique n’estpas la chose la plus facile. A plus forte rai-son quand de larges pans de la société ont lesentiment qu’il est régressif et vise à interfé-rer aussi bien dans leur liberté de conscien-ce que dans leur sphère privée. C’est claire-ment le cas en Egypte et les batailles âpresautour de la rédaction de la Constitution enétaient l’illustration. Mohamed Morsi, élu

président à une courte majorité, aurait dû entirer la conclusion qu’il faut accentuer lesefforts pour aller vers un consensus rassu-rant sur le texte constitutionnel. Il a choisiune démarche brutale qui n’a fait qu’accen-tuer les clivages et renforcer les méfiances.Le président égyptien a cru que la créationd’une nouvelle situation de fait avec l’adop-tion de la Constitution est, en soi, un syno-nyme de déblocage. Or, il est patent que leblocage perdure et devient très dangereux. Aujourd’hui, le président égyptien doit fai-re l’effort de reprendre «sérieusement» lechemin du consensus sur les questions quicréent une haute «fitna» dans le pays. L’ar-mée lui a adressé, à lui comme aux oppo-sants, une sommation de le faire. L’oppo-sition (libérale et de gauche) vient d’appe-ler à une réunion d’urgence entre le prési-dent, les ministres de la Défense et de l’In-térieur, le parti au pouvoir, le courant sa-lafiste et le Front du salut national (FSN)pour stopper la spirale de la violence et«entamer un dialogue sérieux». Morsi se-rait aveugle de ne pas saisir la perche quiest tendue alors que le pays traverse unepériode de très hautes turbulences.

n enfant de 4 ans a trouvé lamort dans un incendie d’appar-

tement survenu dans la nuit de mar-di à mercredi à Taazibt, dans la daïrad’Elkseur (25 km à l’ouest de Béjaïa),apprend-on mercredi auprès de laProtection civile. Le feu, provoquépar l’éclatement d’un chauffage do-mestique électrique, du genre baind’huile, a causé également des brû-lures au 2ème degré, à ses parents etdétruit les meubles de la maison, pré-cise-t-on de même source. Les victimes ont été évacuées parles services de la Protection civile àl’hôpital Khellil Amrane de Béjaïa. Une enquête a été ouverte par laGendarmerie nationale pour détermi-ner les circonstances exactes à l’ori-gine de ce drame.

Un enfantde 4 ans périt

dans un incendied’appartement

à BéjaïaU