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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3423 du Mardi 2 Septembre 2014 - 61 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 61 ème année BP: 2660 - Tel: 06.529.11.74 / 05.513.13.73 E-mail: [email protected] Site Web: www.okenpalacehotel.com Situé au quartier Fouks, derrière la station X-Oil, à Pointe-Noire (Congo) Séjournez à Pointe-Noire, sans dormir n’importe où. Choisissez OKEN PALACE HOTEL Election des conseillers départementaux et municipaux La période des candidatures est fixée du 28 août 2014 au 6 septembre 2014 à minuit Antoine Evoundou, Préfet directeur général des affaires électorales. (P.9) Communiqué de la Direction Générale des Affaires Electorales En raison de l’accès réglementé au Palais de Jus- tice de Brazzaville, les certificats de nationalité et les casiers judiciaires, pour les candidats aux élec- tions locales du 28 septembre 2014, se délivrent dans les mairies d’arrondissements. Election des conseillers départementaux et municipaux Les électeurs congolais appelés aux urnes le dimanche 28 septembre 2014 (P.3) Ministère des affaires foncières et du domaine public Un nouveau décret détermine les conditions d’acquisition de terrains Pierre Mabiala (Ph. d’archives) P.3 Aura-t-on la chance de sortir de ce cercle vicieux? Editorial (P.3) Jean Ngouabi-Akondjot, président du parti Lumière pour le Congo «Je demande au président de la République… qu’il écoute la nation toute entière et non seulement ses courtisans» (P.19) Anguios Nganguia- Engambé appelle à un dialogue politique, pour sauver la démocratie congolaise (P.7) P.a.r (Parti pour l’action de la République mâ) Armand Mpourou, président de la D.d.c «Grâce au message du chef de l’Etat, nous avons pu découvrir les différentes failles qui minent le gouvernement actuel» (P.19)

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    BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

    N 3423 du Mardi 2 Septembre 2014 - 61me Anne - Sige Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tl.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

    61meanne

    BP: 2660 - Tel: 06.529.11.74 / 05.513.13.73E-mail: [email protected]

    Site Web: www.okenpalacehotel.comSitu au quartier Fouks, derrire la station X-Oil, Pointe-Noire (Congo)

    Sjournez Pointe-Noire, sans dormir nimporte o.Choisissez OKEN PALACE HOTEL

    Election des conseillers dpartementaux et municipaux

    La priode descandidatures estfixe du 28 aot

    2014 au 6septembre 2014

    minuitAntoine Evoundou, Prfet directeur gnral

    des affaires lectorales. (P.9)

    Communiqu de la DirectionGnrale des Affaires Electorales

    En raison de laccs rglement au Palais de Jus-tice de Brazzaville, les certificats de nationalit etles casiers judiciaires, pour les candidats aux lec-tions locales du 28 septembre 2014, se dlivrentdans les mairies darrondissements.

    Election des conseillers dpartementaux et municipaux

    Les lecteurscongolais appels

    aux urnes ledimanche 28

    septembre 2014(P.3)

    Ministre des affaires foncires et du domaine public

    Un nouveau dcret dtermineles conditions dacquisition

    de terrainsPierre Mabiala (Ph. darchives) P.3

    Aura-t-on la chancede sortir de ce cercle

    vicieux?

    Editorial

    (P.3)

    Jean Ngouabi-Akondjot, prsident duparti Lumire pour le Congo

    Je demandeau prsident de la

    Rpublique quil coutela nation toute entire

    et non seulementses courtisans

    (P.19)

    Anguios Nganguia-Engamb appelle

    un dialogue politique,pour sauver la

    dmocratie congolaise(P.7)

    P.a.r (Parti pour laction dela Rpublique m)

    Armand Mpourou, prsidentde la D.d.c

    Grce au message duchef de lEtat, nous avons

    pu dcouvrir les diffrentesfailles qui minent le

    gouvernement actuel(P.19)

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    ANNONCE

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    EVENEMENT

    Le ministre Pierre Mabia-la a expliqu que le d-cret prsidentiel publisous le numro 2014-242 du 28mai 2014 modifie et compltecertaines dispositions du d-cret 2011-548 du 17 aot 2011fixant les modalits de contr-le de la gestion foncire. Ilsinscrit dans le cadre de lam-lioration du climat des affairesen Rpublique du Congo, envue de garantir, durablement,un environnement propice auxinvestissements et amliorerloffre de terrains scuriss.Le nouveau dcret supprime leprotocole de vente, rduit ledlai de lenqute parcellairepralable de 30 7 jours et pr-cise la procdure de ce contr-le. Il insiste sur le rle centralde ladministration du cadastredans la procdure dacquisitiondes terrains.Dornavant, pour acqurir, entoute scurit, une parcelle deterrain au Congo, la procdureest la suivante:- Premirement: la rceptiondes deux partis contractantespar ladministration du cadas-tre, aprs avoir constat que lesdeux parties se sont librementconvenues sur lobjet, le prix etles modalits de paiement;

    - Deuximement: la constitu-tion de lquipe denqute par-cellaire pralable, composedes agents du cadastre, du do-maine de lEtat, de lAgencefoncire pour lamnagementdes terrains, du Bureau dtu-des et de contrle des travauxcadastraux et du Fonds natio-nal du cadastre, de la mairie oude la sous-prfecture;- Troisimement: lorganisationde lenqute parcellaire prala-ble sur le terrain, objet de lavente avec les parties contrac-tantes, dans un dlai de cinqjours;- Quatrimement: tablisse-ment de la fiche denqutepralable assortie des rsultatsde lenqute.Pour le ministre Pierre Mabia-la, si les rsultats de lenqu-te parcellaire ne sont pas con-cluants, le directeur dparte-mental du cadastre, sur rapportde lquipe denqute, met unavis dfavorable et met un ter-me la procdure de mise enuvre de transaction foncire;si les rsultats sont concluants,le directeur dpartemental ducadastre dlivre lacqureurune attestation didentificationcadastrale, dans un dlai dedeux jours. Dans cette proc-

    dure, ladministration cadastra-le dlivre au vendeur et lac-qureur dune parcelle de ter-rain, les actes littraux quesont: la fiche denqute parcel-laire pralable; lattestationdidentification cadastrale et lelivret de contrle de la gestionfoncire.La fiche denqute parcellaireest lacte par lequel les admi-nistrations du cadastre, du do-maine de lEtat, de lAgencefoncire pour lamnagementdes terrains, du Bureau dtu-des et de contrle des travauxcadastraux et du Fonds natio-nal du cadastre dterminentladresse cadastrale, la consis-tance, la superficie et le carac-tre aedificandi et identifie lepropritaire lgitime dune par-celle de terrain.Lattestation didentificationcadastrale est lacte par lequelle directeur dpartemental du

    cadastre certifie les informa-tions issues de lenqute par-cellaire pralable, exactes, con-formment aux documents ca-dastraux.Le livret de contrle de la ges-tion foncire est un carnet con-tenant les renseignements surla traabilit de la gestion desespaces fonciers. Il est dlivrau propritaire ou au titulairedes fonciers coutumiers par leministre en charge des affairesfoncires et du domaine public,pour servir dinstrument decontrle de la gestion de saproprit foncire, afin dendterminer la superficie restan-te, aprs chaque transactionopre sur lensemble de sonpatrimoine foncier, jusqupuisement de celui-ci.Dsormais, tout dossier cons-titu pour ltablissement dunpermis doccuper ou dun titrefoncier ne comprenant pas lat-testation didentification cadas-trale sera rejet et aucun de cesdocuments ne sera dlivr, soitpar la mairie ou la sous-prfec-ture, pour le permis doccuper,soit par la Conservation deshypothtiques et de la propri-t foncire, pour le titre foncier.

    Ministre des Affaires foncires et du domaine publicUn nouveau dcret dtermine

    les conditions dacquisition de terrainsLe ministre des affaires foncires et du domaine public, PierreMabiala, a anim, vendredi 29 aot 2014, dans la salle de conf-rence du Ministre des affaires trangres et de la coopration, Brazzaville, une confrence de presse sur le dcret du 28 mai2014 modifiant et compltant certaines dispositions de lanciendcret du 17 aot fixant les modalits de contrle de la gestionfoncire. Cette rforme de la procdure dacquisition de biensfonciers en Rpublique du Congo a pour souci de prvenir lar-naque, lescroquerie et la superposition des ventes anarchiquesdes terrains.

    Les dernires lections lo-cales avaient eu lieu di-manche 29 juin 2008 et lesrsultats proclams par le mi-nistre de lintrieur, le 5 juilletde la mme anne, largementremportes par le R.m.p (Ras-semblement de la majorit pr-sidentielle). Larticle 67 de la loilectorale stipule: Les con-seillers locaux sont lus pourune dure de cinq ans au scru-tin de liste, la reprsentationproportionnelle, sans panacha-ge, ni vote prfrentiel. Le votedes conseillers locaux se faitsur une liste des candidats lusau niveau de chaque district oude chaque arrondissement defaon assurer une reprsen-tation quitable de tous les dis-tricts et de tous les arrondisse-ments.Avec donc un mandat de cinqans, les lections locales sui-vantes devaient avoir lieu, auplus tard, le 23 juin 2013. Mais,en raison de la mise en uvredes recommandations de Doli-sie et a probablement, de lim-

    prparation de ces lections,elles taient reportes sine die.On a, dabord, procd au re-censement administratif sp-cial dont les rsultats suscitent,malheureusement, une contro-verse au sein de la classe poli-tique nationale.Prvue pour le 15 juillet 2014,les lections locales ont t, fi-nalement, fixes au 28 septem-bre prochain, en raison du re-nouvellement partiel du snatqui doit intervenir avant le 15octobre prochain. Les derni-res lections snatorialesavaient eu lieu en octobre 2011.Larticle 92 de la Constitutiondu 20 janvier 2002 prcise: Ladure du mandat des snateursest de six ans. Le snat est re-nouvelable tous les trois ans demoiti par tirage au sort. Leprochain scrutin snatorialconcerne, en principe, les d-partements de la Likouala, dela Cuvette-Ouest, des Plateaux,du Pool, du Niari et de la Lkou-mou.Les prochaines lections loca-

    les suscitent, dj, un engoue-ment certain, particulirementchez les candidats indpen-dants. Au niveau des partis po-litiques, on se prpare pour ledpt des listes de candidatu-re. Mais certains partis, notam-ment de lopposition, se cam-pent dans une attitude critique lgard du gouvernement qui ils reprochent la prcipita-tion et le non-respect des re-commandations de Dolisie.Lenjeu de ces lections loca-les demeure le taux de partici-pation, sur la base des listeslectorales constitues par-tir du recensement administra-tif spcial. En 2008, le taux departicipation tait faible et legouvernement lavait reconnu.Quen sera-t-il le 28 septembre?On attende de voir.Du ct de la majorit prsiden-tielle, les candidatures se fai-

    sant par parti politique, contrai-rement 2008 o elles taientprsentes sous le label duR.m.p, cest le P.c.t qui va, as-surment, sortir gagnant de ceslections locales, non seule-ment en raison des moyensmobiliss par ses candidats,mais encore de sa capacit prsenter des listes de candi-dature dans tous les arrondis-sements et les districts. Le pro-chain enjeu sera alors de voirqui sera lu dans les bureauxdes diffrents conseils dpar-tementaux et municipaux. Lesanciens maires seront-ils re-conduits ou remercis aprsdeux mandats? Cest la gran-de question que les partis dela majorit vont trancher.

    Jol NSONI

    Election des conseillers dpartementaux et municipauxLes lecteurs congolais appels auxurnes le dimanche 28 septembre 2014Par dcret prsidentiel n2014-445 sign Brazzaville le 25 aot2014, le prsident de la Rpublique, Denis Sassou Nguesso, aconvoqu les lecteurs congolais, le dimanche 28 septembre2014, pour lire les conseillers dpartementaux et municipauxsur toute ltendue du territoire national. A la suite de ce dcret,le ministre de lintrieur et de la dcentralisation, RaymondZphirin Mboulou a fix, par arrt, la priode denregistrementdes dossiers de candidature, du 28 aot 2014 au 6 septembre2014, minuit, tandis que la campagne lectorale se drouleradu 12 au 26 septembre 2014, minuit. En tout cas, pour ce quiconcerne les lections locales, le processus dorganisation estlanc, mme si les partis politiques font le reproche au gouver-nement de faire dans la prcipitation.

    dans ce travers. Cest pourquoijinsiste dire que les ache-teurs des terrains qui ne seconforment pas la nouvelleprocdure dacquisition desterrains instaure par le nou-

    Pierre Mabiala (Ph. darchives)

    Un bureau de vote Brazzaville.

    Aura-t-on la chance desortir de ce cercle vicieux?

    On a parl du dialogue; on a magnifi le dialogue; on a faitle dialogue. Au bout du compte, chacun est reparti dfen-dre ses intrts. Cest la politique. La parole donne nen-gage que ceux qui y croient, a dit un grand homme politiquefranais. Car ceux qui la donnent ont le loisir de sen dfaireallgrement, lhonneur de la parole donne nayant pas unegrande valeur leurs yeux. A vrai dire, lorsquelle devient politi-cienne, la politique toise lthique. Cest, souvent, le pch duventre, assez courant dans la vie politique africaine.Parce quil napprciait pas la politique de rigueur dicte par leprsident Franois Hollande et excute par le premier ministreManuel Valls, la critiquant, publiquement, Arnaud Montebourg,ancien ministre de lconomie, a quitt le gouvernement, en touteresponsabilit, sans haine ni regret, choisissant de mener, horsdu gouvernement, son combat pour une politique sociale plussolidaire, conformment aux valeurs de la gauche.Pareille cas de figure est, videmment, inimaginable ou, en toutcas, rare chez nous. Peut-tre quil faut se rappeler du dpart deMartin Mbri du gouvernement de transition (1997-2002), en rai-son de son dsaccord sur ce qui tait alors le projet de constitu-tion. Lhistoire a fini par lui donner raison, comme on dit cheznous, car ceux qui le combattaient, lpoque, souhaitent,aujourdhui, quon change cette Constitution. En ralit, pas pourles mmes raisons.Autrement, partir du gouvernement signifie toujours retomberdans la misre de la masse commune et de lanonymat, quipousse devenir un opposant redouter, car prt tout...Lide de la rforme de la loi lectorale nmane pas du gouver-nement, mais des concertations politiques nationales de Braz-zaville, Ewo et Dolisie, consolides par le consensus de Brazza-ville. Lenjeu tant de remettre une institution indpendante, laConel (Commission nationale dorganisation des lections), lepouvoir dorganiser les oprations de vote, pour en garantir latransparence et lquit. Il est un secret de Polichinelle que lafraude lectorale rcurrente dans nos scrutins et les incohren-ces du corps lectoral, depuis 2002, sont tributaires, en grandepartie, du systme dorganisation des lections mis en placeaprs la transition flexible. La concertation de Dolisie a fait desrecommandations pour confier, vritablement, lorganisation desvotes la Conel, le Ministre de lintrieur et de la dcentralisa-tion se chargeant de lacquisition des matriaux de vote. Mais,le projet de modification de la loi lectorale soumis par le gou-vernement au parlement o il est pass comme lettre la poste,nobit pas lesprit et la lettre des recommandations de Dolisie,ngocies, pourtant, laborieusement, par toutes les parties.Du ct de la majorit, linstitution dune Conel indpendantenest pas une logique rassurante, et pour cause, elle comportele risque de perdre les lections. Du ct de lopposition, onregarde le systme lectoral mis en place comme la garantieque sest donne le pouvoir pour se prenniser par le biais devote verrouill, ne permettant pas dalternance. Un vrai jeu debraves: qui organise les lections les gagne. La majorit, parson gouvernement; lopposition, par une commission lectoraleindpendante. La dmocratie congolaise aura-t-elle encore lachance de sortir, un jour, de ce cercle vicieux?

    Joachim MBANZA

    Pour dlivrer lhistoiredu Congo des tatsdme et des interprta-tions subjectives,Mfumu restitue le par-cours de certains per-sonnages historiques etrevient sur certains v-nements, dans tous lesdomaines.

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    et diteur Mfumu. (185 pages).

    Editorial

    veau texte ne se feront dlivrer,ni permis doccuper, ni titre fon-cier et la vente sera dclare ir-rgulire, a-t-il martel.

    Pascal-Azad DOKO

    Enfin, le ministre des affairesfoncires et du domaine publica mis en garde tous ceux quisont concerns par la gestionfoncire: Les lois et rgle-ments de la Rpublique sontfaits pour tre excuts. Lenouveau dcret, objet de la pr-sente rencontre avec vous,sera appliqu dans toute sa ri-gueur. Le prsident de la Rpu-blique ne la pas sign pour treclass dans les tiroirs des bu-reaux. Je nentends pas tomber

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    ANNONCES

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    NATIONAL

    Lanc en 2012, le pro-gramme conjoint desNations unies pour laconsolidation de la paix, la pr-vention des conflits et la scu-rit humaine en Rpublique duCongo a pour objectifs, entreautres, de consolider la paix etla stabilit sociale, auto-pro-mouvoir les populations vuln-rables et amliorer le niveauglobal de scurit humaine.Coordonn par le P.n.u.d (Pro-gramme des Nations uniespour le dveloppement), encollaboration avec la F.a.o (Or-ganisation des Nations uniespour lalimentation et lagricul-ture), lUnicef (Fonds des Na-tions unies pour lenfance),lO.m.s (Organisation mondia-le de la sant), et le Fnuap(Fonds des Nations unies pourla population), ce programmeest particulirement destinaux collectivits de Kinkala,Boko, Mindouli, Kindamba etMayama, dans le dpartementdu Pool.Il sinscrit dans le cadre de larponse aux besoins rsiduelsdu processus du D.d.r (Dsar-mement, dmobilisation et rin-tgration) amorc en Rpubli-que du Congo, depuis le dbutdes annes 2000. Ainsi, il metun accent particulier sur la der-nire tape du D.d.r qui est larintgration. Celle-ci est unetape critique et complexe, carelle ncessite une rponse mul-tisectorielle, multidimension-nelle et communautaire, a d-clar Anthony Ohemeng Boa-mah.Outre les ex-combattants, la

    rintgration prend en comptetous les autres membres descommunauts en qute dunerintgration conomique etsociale. Ds lors, une rpon-se de rintgration est, vrita-blement et simplement une r-ponse de dveloppement ali-gne sur le plan de dveloppe-ment du pays et dans la zonecible, en loccurrence, le d-partement du Pool, a ajout lecoordonnateur du systme desNations unies.Aussi, dans cette phase finalede lexcution du programme,le systme des Nations uniessest-il dploy pour rpondreaux exigences de la scurithumaine, travers des actionsmultidisciplinaires, dans lesdomaines de la sant, lduca-tion et les moyens de subsis-tance multiformes.Par consquent, le programmesest engag assurer un sou-tien aux activits gnratricesde revenus, lamlioration desservices deau et dassainisse-ment dans les communautscibles, la promotion dunemeilleure comprhension et delaccs aux installations scolai-res amliores dans les zonescibles, lamlioration de la com-prhension des questions desant et de nutrition maternel-le et infantile, le dveloppementdun cadre dducation civiqueet dun programme de consoli-dation de la paix et de la pr-vention des conflits, la protec-tion des bnficiaires de sexefminin contre les violenceslies au genre et lassistancemdicale et psychologique aux

    victimes.Pour Norbert Dabira, lvalua-tion permanente des ralisa-tions au bnfice des commu-nauts engages pour laccom-pagnement des efforts du gou-vernement reste une activitincontournable.Le rapport annuel 2013 duditprogramme fait tat des rali-sations probantes:- 1.464 bnficiaires, compre-nant des ex-combattants, desjeunes risque, des femmesaffectes par les conflits etdautres groupes vulnrables,ont t soutenus, travers desactivits gnratrices de reve-nus;- 27.000 personnes bnficientdun meilleur assainissementet accs leau potable dansles deux communauts les plusvulnrables, savoir: Mindouliet Kindamba;- des installations sanitairesmodernes sont riges dansles coles des diffrentes loca-lits, dont 83 latrines;- 5 centres de sant, dans lescinq communauts, ont bn-fici de sessions dorientationet de formation sur le V.i.h-sida;- 71 enseignants et 9.635 l-ves ont t forms et sensibili-ss sur lducation civique, lesvertus morales, la paix, le tra-vail productif, les maladieslies la mauvaise qualit deleau et limportance de lassai-nissement scolaire;

    - 25 coles ont reu des kitsscolaires pour 9.905 lves.Dans le cadre de la consolida-tion de la paix et la prventiondes conflits, deux manifesta-tions culturelles et sportivesont t organises, impliquantla sensibilisation de 9.520 per-sonnes; 9.100 personnes ontt sensibilises sur les violen-ces lies au genre.Cependant, en marge de cesprogrs, subsistent des dfis relever par lquipe du pro-gramme conjoint, en vue delamlioration des rsultats surle terrain. A cet effet, les parti-cipants la troisime sessiondu comit de pilotage ont for-mul quelques recommanda-tions. Il sagit de:- limplication permanente duhaut-commissariat la rinser-tion des ex-combattants et desautorits locales;- la prolongation de la dure demise en uvre des activitspour finaliser lexcution duprogramme;- le renforcement des activitsculturelles et sportives dans leprogramme;- lextension de programmessimilaires dans dautres locali-ts et la mobilisation des res-sources, tant au niveau gouver-nemental quau niveau desbailleurs.

    Marvelle ETOU(Stagiaire)

    Programme pour la consolidation de la paix,la prvention des conflits et la scurit humaine au Congo

    Le P.n.u.d ritre son engagement en faveurde la rintgration des populations vulnrablesLa troisime session du comit de pilotage du programme con-joint des Nations unies pour la consolidation de la paix, la pr-vention des conflits et la scurit humaine en Rpublique duCongo sest tenue Kinkala, le 19 aot 2014, dans la salle duconseil dpartemental du Pool. Sous le patronage de NorbertDabira, haut-commissaire la rinsertion des ex-combattants.En prsence dAnthony Ohemeng Boamah, coordonnateur-r-sident du systme des Nations unies, Jean-Michel Shanga, pr-fet du dpartement du Pool, et Anne-Marie Bernadine Malonga,administrateur-maire de la communaut urbaine de Kinkala. Lob-jectif vis tait dvaluer le niveau de mise en uvre du pro-gramme, dorienter, de catalyser et de promouvoir activementles lments dune politique et dune stratgie de mobilisationde ressources permettant de capitaliser les activits dfinies etretenues dans le cadre de ce programme.

    * Monsieur le commissaire,vous avez travaill Sibiti, dansles annes 70, et vous venez departiciper aux festivits de lin-dpendance nationale, quelssentiments prouvez-vous, enrevoyant cette localit?** En 1970, alors que javais 24ans et que je sortais, fraiche-ment, de lEcole nationale dad-ministration, en tant major dela promotion Widmer, javaist nomm commissaire dugouvernement, dans le dpar-

    tement de la Lkoumou. Jaiexerc cette responsabilit jus-quen 1972, avec engagement,dtermination et professionna-lisme, la fois, en mappuyantsur toutes les forces vives, engnral, et sur la jeunesse, enparticulier. Ce qui nous avaitfait russir lopration regrou-pement des villagesqui fait de la Lkoumou, le d-partement qui regorge de villa-ges les plus peupls, prdis-poss devenir des commu-

    nauts urbaines et de grandscentres de production agricolede paddy, darachides, de caf,dhva, etc.Mon sentiment, cest que lamunicipalisation acclre estvenue amliorer admirablementle cadre de vie des populations,comme on le constate. Et, pro-

    gressivement, sensuivra ll-vation de la qualit de leur vie.Je salue la vision politique duprsident Denis Sassou-Nguesso qui a permis denga-ger cette grande aventure,assise sur la paix et la scuri-t.* Quels souhaits mettez-vouspour ce dpartement, en parti-culier, et pour le Congo, en g-nral?** Je souhaite, vivement, pourlavenir et en ma qualit decommissaire aux liberts publi-ques, que la paix chrementacquise dans notre pays, quesoit continuellement, renforcecette exprience, que le peuplencoute que sa conscience etsloigne de la violence, pourpenser la reconstruction dupays.

    Propos recueillis parPascal-Azad DOKO

    Emile Aurlien Bongouand, ancien commissaire du gouvernement de la Lkoumou

    A Sibiti, la municipalisation acclre a amlioradmirablement le cadre de vie des populations

    Ancien commissaire du gouvernement dans le dpartement dela Lkoumou, de 1970 1972, actuellement commissaire aux li-berts publiques du Comit de suivi de la convention pour lapaix et la reconstruction du Congo, Emile Aurlien Bongouandtait Sibiti, chef-lieu du dpartement de la Lkoumou, lors desfestivits marquant le 54me anniversaire de lindpendance. Dansun entretien, il a livr ses sentiments sur la transformation deSibiti, grce la municipalisation acclre. Il na pas cach sajoie de voir la ville de Sibiti qui sest mtamorphose en un lapsde temps. Pour cela, il a mis le souhait de renforcer, continuel-lement, la paix chrement acquise dans notre pays, pour queces actions de dveloppement soient prennes dans tous lesdpartements, pour le bien de la population.

    Emile Aurlien Bongouand.

    Une vue des officiels, lors de la runion du comit de pilotage Kinkala.

    Projet de renforcement de la gouvernancedes finances publiques

    Harmoniser la prsentationdes comptes publics

    En partenariat avec lUnion europenne, le Ministre de lcono-mie, des finances, du plan, du portefeuille public et de lintgra-tion a organis, du 25 au 29 aot 2014, lhtel de la prfecture deBrazzaville, un atelier de formation sur le processus dlabora-tion des comptes et des documents produits par les services encharge des finances et soumis la Cour des comptes et de disci-pline budgtaire. Cette formation est intervenue dans le cadre duProjet de renforcement de la gouvernance des finances publiques.Les crmonies douverture et de clture taient prsides parCharles Emile Apesse, premier prsident de la Cour des comptes,et de discipline budgtaire, en prsence de Mme JocelyneMilandou, vice-prsident de ladite cour, Gilbert Mouyabi, procu-reur gnral prs de cette cour, Henri Loundou, directeur gnralde la comptabilit publique au Ministre en charge des finances,et Fidle Manima, charg du projet des finances publiques auditministre.

    Latelier, qui a regroup vingt-cinq participants (magistrats et con-seillers venus de la Cour des comptes et de discipline budgtaireet cadres de la Direction gnrale de la comptabilit publique)avait pour objectif de corriger les dysfonctionnements et les dfi-ciences dans le systme de gestion des finances publiques et lamliorer durablement. Il sagissait de renforcer les capacitstechniques des participants, pour tre en conformit avec les nor-mes de gestion des finances publiques institues par les directi-ves de la Cemac (Communaut conomique et montaire de lAfri-que centrale). Pour cela, ils ont suivi des exposs portant sur lar-chitecture du systme et de lorganisation comptables, la prsen-tation des comptes, les processus et les outils pour llaborationdes comptes et les exercices pratiques.A lissue des travaux, les sminaristes ont reconnu, dans le motdu participant, le bien-fond de leur formation. A ce titre, ils ontformul trois recommandations:- les institutions parties-prenantes dans la gestion des financespubliques au Congo doivent travailler conjointement pour mettreau point un manuel de procdures dlaboration du compte gn-ral des finances et du projet de loi de rforme, ainsi quun manuelpour lexamen et la certification des comptes et documents sou-mis la Cour des comptes et de discipline budgtaire par le Mi-nistre en charge des finances;- la mise en place dune plateforme de communication inter-insti-tutions des organes partie-prenantes la gestion des financespubliques;- et lorganisation dun deuxime atelier sur les oprations de finde gestion relatives llaboration du compte gnral des finan-ces et du projet de loi de rglement partir des donnes financi-res issues de la comptabilit gnrale de la Direction gnrale dutrsor et de la comptabilit publique du Congo.Clturant les travaux, Charles Emile Apesse a dclar: Le ren-forcement de la gouvernance des finances publiques est une orien-tation cardinale du premier magistrat, garant du respect des trai-ts et des accords internationaux, pilots par les ministres encharge des finances et de la justice, car ils ne cessent de nousencourager dans la dynamique de la formation permanente.Il faut signaler que latelier a t anim par deux experts, BlaiseN. Yehouenou, expert en gestion des finances publiques, budget,comptabilit de lEtat et gestion de la trsorerie, et Apollinaire E.Emegnimo, consultant en finances publiques.

    Philippe BANZ

    Pour tous renseignements, contacter les bureaux deLa Semaine Africaine Brazzaville et Pointe-Noire.

    e-mail: [email protected]

    Nouveaux tarifs pour abonnementCongo

    6 moisRetrait sur place: 15.600Expdi: 23.4001 anRetrait sur place: 31.200Expdi: 46.800France, Afrique Francophone91 Euros182 Euros

    Autres pays dAfrique 96 Euros192 Euros

    Europe96 Euros192 Euros

    Amrique-Asie100 Euros200 Euros

    Vue de la tribune l'ouverture des travaux.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3423 du mardi 2 septembre 2014 - PAGE 6

    Coup doeil en biaisCoup doeil en biaisCoup doeil en biais

    Pagne nou la ceinture, un technicien de la S.n.e grimpe sur un poteau

    Mfilou-NgamabaUn technicien de la S.n.e (Socit nationale dlectricit), appel installer le branchement dun client, sest offert, involontairement,en spectacle, pendant quelques heures, dans la rue Batk, Makazou, un quartier de Mfilou-Ngamaba, le septime arrondis-sement de Brazzaville. Il est mont sur le poteau sans grimpette,sans ceinture ni chaussures de scurit. A la place, il a simple-ment nou un pagne, pour se maintenir sur le poteau. Loprationsest passe, mais elle a attir quelque curieux qui regardaient,avec moi, louvrier travailler dans ces conditions prcaires.

    Les archives de lAssociationBiso na Biso sont parties en fume!

    Une maison o lAssociation Bisso na Bisso conserve des archives demusique dans une pice, est situe derrire le commissariat de policeappel Lemina, sur lavenue de lO.u.a, Maklkl, le premier arron-dissement de Brazzaville. Des milliers de disques vinyles, trs recher-chs aujourdhui, y taient entreposs. Eh bien, cette maison a t dvo-re par le feu, jeudi 21 aot 2014, rduisant une bonne partie des archi-ves en cendre! Le feu serait parti dune maison annexe, o on a signalune fuite de cuisinire gaz. Le feu a gagn toute la maison, puis sestrpandu lentrept des disques de lAssociation Biso na Biso, situ droite du btiment do est parti le sinistre. Cependant, quelques disquesont t sauvs, mais on se demande sils conservent leur qualit daudi-tion. Biso na Biso a lanc un appel pour un soutien multiforme, afin delaider protger le patrimoine rcupr.

    NATIONAL

    Dans son allocutiondouverture, Brice Hi-laire Ounounou, aunom du ministre Hellot MatsonMampouya, a expliqu: late-lier vise la redynamisation descellules de mobilisation com-munautaire du Projet participa-tion des communauts lacration dun cadre dappren-tissage dcent pour la petiteenfance et la jeunesse dsco-larise, projet Congo-Japon-Unicef.Cet atelier a marqu le lance-ment dune campagne nationa-le de mobilisation et de sensi-bilisation des citoyens surlouverture des centres dveilscolaire. La campagne va sepoursuivre dans tous les dpar-tements concerns, en un pre-mier temps, par ce projet, no-tamment: Brazzaville, Pointe-

    Noire, Pool, Plateaux, Sanghaet Likouala. Grce ce projet,36 centres dveil pour la peti-te enfance et 18 centres de res-colarisation pour les jeunesdscolariss ont t construitsou rhabilits et quips. Cequi fait, au total, 56 centres r-partis dans les dpartementsconcerns, a prcis Jean Ber-nard Mbangou.Plusieurs modules ont t scru-ts au cours de cet atelier: lamthodologie de travail desagents, linformation gnralesur le projet, le rappel des con-cepts cls sur la mobilisationcommunautaire, la sensibilisa-tion et ladhsion des publicscibles, ltat des lieux sur lac-tivit mene par chaque cellu-le ci-aprs: Mayanga, Nga-makosso, Kinsoundi 2, Jac-ques Opangault, Loango Mari-

    ne, Moutabala et Loua.A la fin de latelier, AngliqueMouissi, directrice de lalpha-btisation et de lducation desadultes, a confi: Nous avonsappris beaucoup de choses. Ilnous est question de sensibili-ser les populations qui ne sa-vent pas que le projet Congo-Japon-Unicef nous a construitdes maisons dapprentissagesur toute ltendue du territoi-re national. Sur ce, cet ateliernous a difi sur la manire derpercuter linformation pourqu la rentre prochaine, lesparents nous amnent leursenfants.Les parents dmunis ne peu-vent pas envoyer leurs enfantsau prscolaire, pour acqurirdes notions de base qui lesaideraient mieux aborder leprimaire, une brche souvre eux: intgrer gratuitement leursenfants dans ces centres, a-t-elle ajout, avant deconclure: Les centres de re-

    scolarisation sont des colesde seconde chance pour lesenfants qui avaient dcroch.Christine Kabor, reprsentan-te adjointe de lUnicef, a rappe-l limportance de cette initiati-ve qui cadre, effectivement,avec les O.m.d (Objectifs dumillnaire pour ledveloppement: A lore de2015, anne butoir pour lattein-te des objectifs du millnairepour le dveloppement, lheu-re est au bilan. Le Congo, com-me tous les autres membres delOnu, est invit prsenter sesrsultats quant latteinte delOmd 2 sur laccs lduca-tion de base de qualit et lachvement du cycle completdu primaire par tous les enfantsgarons et filles en 2015, a-t-elle fait savoir.

    MarcellinMOUZITA MOUKOUAMOU

    (Stagiaire)

    Ministre de lenseignement primaire secondaire et de lalphabtisationOuverture des centres dveil et de rescolarisation,

    grce au projet Congo-Japon-UnicefLe Ministre de lenseignement primaire, secondaire et de lal-phabtisation, bnficiaire de ces structures, en collaborationavec lUnicef, a anim, du 21 au 23 aot 2014, lI.n.r.a.p (Institutnational de recherche et daction pdagogique), Brazzaville,un atelier de renforcement des capacits des leaders commu-nautaires, acteurs socio-ducatifs et responsables scolaires, surla mobilisation communautaire autour des centres dveil de lapetite enfance de 3 5 ans et des centres de rescolarisationpour les enfants, dont lge varie entre 8 et 16 ans. Cest BriceHilaire Ounounou, directeur de cabinet du ministre de lensei-gnement primaire, secondaire et de lalphabtisation, qui a coor-donn les travaux, en prsence de Christine Nare Kabor, repr-sentante adjointe de lUnicef au Congo, de Genevive Maloumbi,directrice gnrale de lalphabtisation, et de 46 participantsconstitus de responsables de quartiers, hommes de mdias,agents sociaux, leaders communautaires, responsables de ldu-cation, etc. Objectif: former les leaders qui, leur tour, sensibili-seront les parents dmunis de lopportunit dinscrire leurs en-fants, gratuitement, dans un centre dveil, selon les ges ci-dessus mentionns, ds octobre prochain.

    A la fin lassemble g-nrale extraordinaire, lenouveau bureau de laCaresco a fait une dclarationdgageant la position de cetteorganisation de la socit civi-le sur les diffrents vne-ments qui se manifestent auniveau national et international.La dclaration a fait mentiondes oprations de police Mba-ta ya bakolo et Longwa nanzela; le dbat de la Consti-tution du 20 janvier 2002; le pro-cessus lectoral en cours; lapaix et le dveloppement auCongo; la fivre hmorragique virus Ebola; le dialogue et lapaix en Centrafrique et la paixau Moyen-Orient.Sur lopration Mbata ya bako-lo, les membres de la Carescoont demand que celle-cistende et se prennise danstout le pays. Le dbat sur laconstitution du 20 janvier 2002,les participants ont demandau prsident de la Rpubliqueduser de sagesse et de se r-frer, le moment venu, au sou-

    verain primaire, pour viter aupeuple les dchirements inuti-les. Au sujet du processus lec-toral, les membres ont adhrau processus lectoral encours. Sur la question du d-veloppement et de la paix auCongo, les participants ont sa-lu les efforts du Prsident dela Rpublique. Sagissant de lafivre hmorragique virusEbola, ils ont mis le vu devoir le gouvernement prendredes mesures consquentes.Quant au dialogue et la paix enCentrafrique, les membres de laCaresco ont salu les efforts dumdiateur international, SonExcellence Denis Sassou-Nguesso. Et, enfin, pour la paixau Moyen-Orient, les partici-pants ont salu la trve quisobserve actuellement. Lesmembres des nouveaux orga-nes ont formul une recom-mandation. Celle-ci demandeau gouvernement de la Rpu-blique de diligenter le proces-sus dadoption dune loi sur lesorganisations de la socit ci-

    vile congolaise. Pour le nou-veau prsident, la socit ci-vile, cest comme un syndicatqui se met regarder partoutet qui fait les recommandationsauprs des pouvoirs publics.

    Parmi les priorits, il y a la bon-ne gestion et avoir un sige.Il faut signaler que le nouveauprsident de la Caresco a 61ans. Il est originaire du districtde Kimongo, dans le Niari. Il aoccup plusieurs fonctionsdans ladministration prive,principalement la socit LinaCongo o il a, successivement,t directeur commercial, puisdirecteur gnral, parallle-ment avec ses fonctions decharg de cours luniversitMarien Ngouabi et juge titulai-re la haute cours de justice.Depuis 2002, Bernard Yves Ma-houngou Massila est dput dela circonscription de Kimongoet anime lassociation pour ledveloppement de Kimongo.

    Socit civileBernard Yves Mahoungou-Massila a succd

    Martin Itoua la tte de la CarescoLa Caresco (Coordination des associations et rseaux de la so-cit civile du Congo) a tenu son assemble gnrale extraordi-naire, dans la salle de confrences de lhtel de ville de Brazza-ville, du 27 au 28 aot 2014. Ctait pour lire ses nouveaux or-ganes dirigeants, aprs le dcs de son prsident Martin Itoua,le 4 fvrier 2013. Les crmonies douverture et de clture taientprsides par Bernard Yves Mahoungou Massila, actuel dputlu Kimongo, en qualit de prsident par intrim du bureauexcutif national de la Caresco. Les travaux taient prsids parChristian Grgoire Epouma, vice-prsident par intrim. A lissuede lassemble gnrale extraordinaire, un nouveau bureau ex-cutif national de dix-neuf membres a t mis en place, dirig parBernard Yves Mahoungou-Massila, comme prsident charg delorientation, de la coordination et du contrle.

    Il est chevalier dans lOrdre dumrite congolais.

    Philippe BANZ

    Bernard YvesMahoungou-Massila.

    Photo de famille.

    Photo de famille: les responsables et les membres.

    Un corps dcouvert sur les bergesdu fleuve Congo

    Le corps dun homme a t dcouvert, jeudi 28 aot 2014, 9h30,sur les berges du fleuve Congo. Un passant a fait la triste dcou-verte, dans le secteur du terminal conteneurs du Port autonomede Brazzaville. Suicide, noyade ou assassinat? Aucune hypothsene devrait tre carte. Selon le commissariat spcial de policedudit port, la victime est un jeune homme g denviron 25 ans,mesurant 1,65 mtre. De teint sombre, les cheveux rass, il por-tait un tee-shirt et une culotte noire. Aucune marque de violencenaurait t constate sur son corps. Le cadavre se trouvait dansleau depuis, probablement, plusieurs heures. Il a t dpos lamorgue municipale et la police a donn 72 heures aux famillesayant constat la disparition dun de ses membres daller lidenti-fier. Sous dautres cieux, une autopsie faciliterait son identificationet les causes du dcs.

    Les travailleurs dEscom revendiquentleur licenciement pour difficults

    financires de lentreprisePortail principal barricad, ateliers dserts, tel tait, la semainedernire, le visage, au sige dEcom, Mpila, un quartier de Braz-zaville. Les travailleurs de cette socit de travaux publics sontentrs en grve. Une grve illimite, selon eux, jusqu satisfac-tion de leurs revendications. Pour eux, la socit doit fermer, pro-cder leur licenciement et verser, purement et simplement, leursdroits, en raison de ses difficults faire face aux charges salaria-les. Certains ouvriers ont 14 annes danciennet. Cest inutiledaller chaque jour au boulot sans espoir dtre pays, la fin dumois, dclarent-ils. En tout cas, ils nont plus despoir sur lam-lioration de la situation financire de lentreprise. Entre-temps, ilsont oppos un refus catgorique la moiti du salaire que leurproposait la direction de lentreprise. La grve toucherait, aussi,les chantiers de Komb et Ntoula, Brazzaville, ceux dOyo etTchikapika, dans le dpartement de la Cuvette.

    C.f.c.o: lenfer dans lachat du billet devoyage comme cadeau de vacances?

    Les vacances scolaires se traduisent, entre autres, par un fluximportant de voyageurs sur le C.f.c.o (Chemin de fer CongoOcan). Mais, lachat du billet de voyage est devenu un vritableparcours du combattant. A Brazzaville, notamment, il faut se leverla nuit pour se rendre la gare centrale, o il y a toujours une foulede gens en qute du billet. Mais, il se produit une bousculade de-vant le guichet pour garder sa place, les clients devant se mettreen rang. Malheureusement, les billets seraient en nombre insuffi-sants, se plaignent les passagers, qui accusent, par ailleurs, lesresponsables du C.f.c.o de favoriser un circuit parallle de ventede billets en cachette, ou de vendre plusieurs billets, 20, voire 50, une mme personne. Evidemment, le chef de gare bat en br-che cette accusation. Pour lui, la demande est, tout simplement,plus forte que loffre. Il faudra, peut-tre, procder autrement lavente des billets pour que ne se produisent pas les scnes degens en sueurs et chemise en lambeaux, que la chane de tlvi-sion prive, E.s.t.v en loccurrence, a montr la semaine dernire.

    Les habitants de Jacques Opangault en ontmarre des difficults daccs leur quartierLes habitants de Jacques Opangault, un quartier de Talanga, lesixime arrondissement de Brazzaville, vivent le calvaire, pour sedplacer. La route carrossable qui donne accs leur quartier esten piteux tat. Cela rebute les chauffeurs de taxi qui ne veulentpas y aller. Les voitures lgres et les minibus de transport publicny accdent pas. Le transport public nest assur que par desvhicules 4x4 ou pick-up, mais pour y trouver une place, il faut sebousculer et tre plus rapide que les autres candidats. On sensort, parfois, avec une chemise dchire. La population de Jac-ques Opangault doute quelle soit reprsente au parlement. Ellescrute lhorizon, la qute dune route goudronne qui facilitera lacirculation de tout type de vhicule pour desservir leur quartier.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3423 du mardi 2 septembre 2014 - PAGE 7

    NATIONAL

    Longtemps attendues, leslections locales ont tfixes au dimanche 28septembre prochain, dans uncontexte qui suscite encoredes rserves, au regard de lapolmique qui entoure lorga-nisation des lections, entre lamajorit, les partis du centre etlopposition.La dcentralisation permet laprise en main des questionslies au dveloppement local,grce la dmocratie participa-tive. Cest, certainement, ceteffet, que le chef de lEtat, De-nis Sassou Nguesso, a consa-cr la dcentralisation commeune des grandes rformes, lorsde son premier septennat, en2002, travers son projet desocit La Nouvelle Esperan-ce.Au 30 juin 2013, les conseilsdpartementaux et municipauxtaient arrivs la fin de leursmandats. Faute dlections, ilsnont pas t renouvels. La loiprvoit, dans ces conditions,que le bureau excutif assurela continuit institutionnelle,jusqu la mise en place denouveaux conseils lus. Le mi-nistre de lintrieur et de la d-

    centralisation, Raymond Z-phyrin Mboulou, avait, dabord,fix les lections locales ladate du dimanche 20 juillet2014, sans en convenir avec lespartis politiques. Cette date napas pu tre respecte.Voil que, maintenant, le corpslectoral a t convoqu pourle dimanche 28 septembre, pardcret prsidentiel sign le 25aot dernier, alors que la rvi-sion de la loi lectorale est en-core en cours, au niveau duparlement. Ce qui engendre desdoutes dans certains esprits,quant la probabilit de res-pecter cette date.La longue attente du scrutinlocal engendre, ce jour, din-nombrables consquencesdans la vie de lensemble descollectivits locales, contrain-tes de fonctionner mi-rgime,sans programme de dveloppe-ment. Dans la situation actuel-le marque par labsence dunbudget vot par lassemblelocale, chaque entit dcentra-lise voit son dveloppementtraner le pas, du fait de la cir-culaire n0008 du 7 janvier2014, signe par le ministre delintrieur et de la dcentralisa-

    tion, qui joue, fondamentale-ment, son rle de tutelle, enprocdant au gel, dans les di-rections dpartementales dutrsor, des fonds destins linvestissement au sein desconseils dpartementaux etmunicipaux. Donc, aucun pro-jet dinvestissement, selon les-prit de cette circulaire, ne peuttre engag par les membres delexcutif des diffrents con-seils locaux. Tous les projetsdinvestissement de lexercice2013 qui nont pas t achevssont, provisoirement, arrts etne pourront tre financs nouveau que dans le cadre dubudget 2014 adopt par le con-seil issu de futures lections lo-cales. Le reliquat des subven-tions de lEtat aux conseils, autitre de lanne 2013, sera re-port au budget 2014, commerecette dinvestissement. Lesrecettes issues de la dotation

    globale dinvestissement, al-loues par lEtat, au titre delexercice 2014, sont gelesdans les directions dparte-mentales du trsor, jusqulinstallation des conseils issusdes lections, prcise la cir-culaire du ministre de lint-rieur.A cause de cette situation, la loin9-2003 du 6 fvrier 2003 fixantles orientations fondamentalesde la dcentralisation en Rpu-blique du Congo ne peut, pourle moment, tre pleinement ap-plique. Alors que cest cette loiqui, notamment en son article7, stipule: Les collectivits lo-cales sont administres par desconseils locaux lus au suffra-ge universel direct. Elle prci-se, larticle 4: La dcentrali-sation donne comptence auxcollectivits locales de grerleurs propres affaires et vise ledveloppement local, par lamatrise des ressources humai-nes, financires et techni-ques. La situation exception-nelle et provisoire dans laquel-le sont plongs les conseilslocaux, depuis le 30 juin 2013,date marquant la fin du mandatdes conseillers issus du scru-tin du 29 juin 2008, constitue, nen point douter, un vritablegrain de sable dans la machinede la dcentralisation. Pourvuque lordre soit rtabli, avec latenue des lections locales ladate nouvellement fixe du di-manche 28 septembre pro-chain.

    EricMAHOUNGOU-NZINGOU

    Correspondant permanent Dolisie

    DcentralisationLabsence de conseils locaux lus

    plombe svrement la dcentralisationLa longue priode transitoire que continuent de traverser lescollectivits locales, en labsence de conseils locaux lus,plombe svrement la dcentralisation dans le pays. Les lec-tions locales ont t, enfin, fixes au dimanche 28 septembre2014. Cela dgage une lueur despoir. Mais cela fait plus dun anque les bureaux excutifs des diffrents conseils issus des lec-tions locales du 29 juin 2008, sont encore en poste, pour assu-rer la continuit institutionnelle et grer les affaires courantes.Dans cette situation, les populations locales sont, malheureu-sement, prives de leur droit lgitime de participer au dvelop-pement de leur contre et dassurer le contrle de laction desditsexcutifs, par lorgane dlibrant dont ils manent.

    Raymond Zphyrin Mboulou.

    Les sans-papiers avertisprfrent donc quitter leterritoire congolais, avantdtre rattraps par les agentsde la force publique chargs delexcution de Mbata ya bako-lo. Actuellement, la capitale delor vert, Dolisie se vide, pro-gressivement, de certains res-sortissants trangers en sjourirrgulier. Dans les marchsdomaniaux, les plaintes liesau vol qui taient devenues r-currentes, nappartiennent plusquau pass. Les profession-nelles du sexe, majoritairementconstitues des ressortissan-tes de la RDC, sont devenuesrares. Par contre, les jeunesDolisiens ont, trs vite, rcup-r les petits mtiers qui, jusque-l, taient lapanage de leursfrres de la RDC.Cependant, dans les villageso les activits champtresncessitent, de plus en plus,une main duvre valide etmoins chre, on se fait des sou-cis. La plupart des planteurset leveurs que nous avonsabords, il y a peu, saccordent dire que les ressortissants dela RDC taient devenus incon-

    Dpartement du NiariMbata ya bakolo a suscit le retour massif

    volontaire de ressortissants trangersLopration de police Mbata ya bakolo est en cours dans lesdpartement du Niari et de la Bouenza o elle a t lance, offi-ciellement par le directeur gnral de la police, au dbut du moispass. Ces derniers jours, les candidats au dpart volontairevers la RDC, sont, de plus en plus, nombreux. Ils viennent par laroute de Kimongo, dans le dpartement du Niari, se regroupentau sige de leur communaut, Dolisie, pour programmer desdparts collectifs de retour au bercail. Pour la plupart dentreeux, a-t-on appris, il sagit des ressortissants en provenance dePointe-Noire, qui vivaient au Congo en situation de sans-papiers.A noter que la ville ocane attend de lancer officiellement cetteopration de police.

    tournables, non seulementdans les mtiers de surface,mais aussi et surtout, danslexercice de rudes travauxagricoles. Les jeunes Congo-lais considrent que les travauxsont non seulement rudes,mais encore avilissants. Oncompte du bout du doigt lesbras valides congolais qui ac-ceptent volontiers de sinstal-ler dans les campements, com-me le faisaient, depuis des an-nes, voire des dcennies, lesoriginaires du Congo Dmocra-tique, dans certains villagesdes dpartements du Niari et dela Bouenza. La nature ayanthorreur du vide, on note, toutde mme, une sorte dengoue-ment chez les jeunes Congo-lais, notamment dans le marai-chage, autour de la ceinture deDolisie et dans dautres con-tres du dpartement du Niari.Pour sen convaincre, il suffitde se rendre au niveau des ga-res routires de la place o il ya, de plus, en de jeunes qui pro-posent leur production.Par ailleurs, la mise en gardedu gnral Jean-FranoisNdengu lendroit des poli-

    ciers ripoux a port sesfruits Dolisie. Car, dans lex-cution des oprations Mbataya bakolo et Longwa na nze-la, on a enregistr, jusque-l,aucune bavure policire et lecomportement des policiers, engnral, sest nettement am-lior.Bien avant, les transporteurscommenaient en avoir mar-re des policiers ranonneursqui taient devenus matresdans lart. Mais, si les chosesse sont amliores, les respon-sables des quartiers de la ca-pitale de lor vert demeurent vi-gilants, afin de ne pas faiblirlexcution de ces oprationsde police vivement salues parles populations, comme,dailleurs, le gnral Ndengulavait souhaite.Par contre, dautres efforts sontattendus dans la rpressiondes nuisances sonores deve-

    nues presque chroniques,mme des heures indues dela nuit, la plupart du temps,dans les glises de rveil, lesdbits de boissons, etc. Cesnuisances sonores sont aussiproduites par des engins et v-hicules lallure de cercueil quicirculent, impunment, sur lavoie publique, dfiant parfois,les agents de la circulation rou-tire. Aprs Brazzaville, on at-tend donc, vivement, que lop-ration de police radios matan-ga, destine lutter contre lesnuisances sonores, soit lance Dolisie et dans le dparte-ment, comme cela a t promispar le commandement de lapolice.

    EricMAHOUNGOU-NZINGOU

    Correspondant permanent Dolisie

    P.a.r (Parti pour laction de la Rpublique m)

    Anguios Nganguia-Engambappelle un dialoguepolitique, pour sauver

    la dmocratie congolaiseDans une dclaration publie Brazzaville, le 28 aot 2014, aunom du bureau excutif national de son parti, Anguios Nganguia-Engamb, prsident du P.a.r (Parti pour laction de la Rpubliquem), parti situ lopposition rpublicaine et qui a tenu son pre-mier congrs le mois dernier, slve contre la manire dont leslections locales vont tre organises, aprs le vote de la modifi-cation de la loi lectorale lassemble nationale, pendant que ledcret convoquant le corps lectoral a t publi. Cette situationapparat, ses yeux, comme une crise politique. Cest pourquoi ilappelle la classe politique (majorit, opposition, centre) un dia-logue, pour surmonter cette crise. Voici lintgralit de sa dcla-ration.Tenant compte de lapaise-ment, de la paix et de lunit na-tionale en Rpublique duCongo, le bureau excutif na-tional du P.a.r, par la voix deson prsident, Son ExcellenceAnguios Nganguia-Engamb,constate gravement ce qui suit:1- le dcret qui convoque leslections du 28 septembre2014a t publi avant le vote de laloi lectorale;2- le calendrier irraliste de d-pt des dossiers de candida-ture dont la date de clture estle 6 septembre 2014, minuit,ainsi que la date des campa-gnes lectorales qui se drou-leront du 12 au 26 septembre2014, tout cela, cest de lescro-querie politique savamment or-chestre par la majorit prsi-dentielle habitue trompernotre prsident de la Rpublique. A cause des mmes mthodes,des mmes pratiques et des mmes habitudes dues au manquede planification dun calendrier des chances lectorales bientabli et ficel par le gouvernement de la Rpublique;3- lincident qui a eu lieu, le 27 aot dernier, lassemble natio-nale, met mal le processus dmocratique enclench dans notrepays. Cest--dire la sortie des dputs des partis politiques delopposition tels que lU.pa.d.s du prsident Pascal Lissouba et leM.c.d.d.i du prsident Bernard Bakana Kolelas, paix son me,pendant les assises;4- le prsident de lassemble nationale de notre pays, la Rpu-blique du Congo, plus que partisan, na pas pris le courage desuspendre la sance de lassemble nationale, pour aller ngo-cier avec les dputs sortis de la salle, afin de les ramener con-tinuer dbattre avec les autres dputs de la majorit prsiden-tielle, pour voter la loi lectorale. Cette incomptence du prsi-dent de lassemble nationale nous indigne.5- Le bureau excutif national du P.a.r condamne, avec la der-nire nergie, le sabotage de la dmocratie par la majorit prsi-dentielle, en faisant voter la loi lectorale par un passage en force.Cela est trs regrettable pour notre dmocratie;6- O sont passs lapaisement et lunit nationale que le prsi-dent de la Rpublique du Congo, notre beau pays, nous rappelleet sur lesquels il insiste tout le temps, de jour comme de nuit?7- Le bureau excutif national du P.a.r appelle tous les acteurspolitiques de la majorit prsidentielle et de lopposition se re-trouver autour dun dialogue politique, avant le dialogue natio-nal, pour sauver notre dmocratie, sur tous les plans.

    Anguios Nganguia-Engamb.

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    ANNONCES

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    NATIONAL

    Par dcret prsiden-tiel n2014-445 du25 aot 2014, le corpslectoral a t convoqu le28 septembre 2014, en vuede llection des conseillersdpartementaux et munici-paux sur toute ltendue duterritoire national.

    2- Compositiondu dossier

    Tout candidat llection llection des conseillers d-partementaux et municipauxfait une dclaration de can-didature lgalise, en quatreexemplaires, comportant:- ses nom (s) et prnom (s)date et lieu de naissance,domicile, profession, gradeet fonction;- un extrait dacte de nais-sance;- un extrait de casier judi-ciaire, volet lections;- un certificat de nationalit;- un certificat de moralit fis-cale;- le logo choisi pour lim-pression de ses bulletins devote ou affiches lectorales;

    - le nom du parti ou du grou-pement politique auquel ilappartient;- lindication de la circons-cription lectorale o il seprsente;- une lettre de dmission cer-tifie par lautorit comp-tente ou de mise en dispo-nibilit des candidats en si-tuation dinligibilit.Au regard des dlais relati-vement limits lis lorga-nisation du scrutin et pourune meilleure tenue dellection des formalits sp-

    cifiques ont t mises enuvre.Ainsi, des correspondancesparticulires ont t adres-ses certaines administra-tions en vue de faciliter ladlivrance de certaines pi-ces du dossier de candida-ture.La Direction gnrale desimpts et du domaine a tsaisie en vue de diligenterles procdures de dli-vrance du certificat de mo-ralit fiscale Brazzaville etdans les localits de lint-

    rieur du pays.De mme le Ministre de lajustice et des droits humainsa t saisi pour faciliter lesprocdures de dlivrance ducasier judiciaire (volet lec-tion) et du certificat de na-tionalit.

    Les candidats de lintrieurdu pays peuvent dposerleurs dossiers auprs desdirections dpartementalesdes affaires lectorales deleurs localits respectives.Un dispositif est mis enplace pour la transmissiondes dossiers la Directiongnrale des affaires lecto-rales en vue de leur prise encompte pour publication.

    5- Affichage dela liste des candidatsLaffichage des listes descandidats se fera immdia-tement aprs la priode declture de rception desdossiers cest--dire ds le8 septembre 2014.

    6- Campagnelectorale

    La campagne lectorale at fixe par arrt n13720/MID-CAB du 27 aot 2014pour la priode allant du 12au 26 septembre 2014 mi-nuit et llection est prvuepour le 28 septembre 2014.

    Election des conseillers dpartementaux et municipauxLa priode des candidatures est fixe

    du 28 aot 2014 au 6 septembre 2014 minuitDans une communication faite le vendredi 29aot 2014, Brazzaville, Antoine Evoundou,prfet directeur gnral des affaires lectora-les, a annonc que la priode du dpt desdossiers a t fixe du 28 aot 2014 au 6 sep-tembre 2014 minuit, pour les lections loca-les qui vont se tenir le dimanche 28 septembre2014. Voici lintgralit de sa communication.

    Antoine Evoundou.

    Aux termes dun acte authentique en date du 1erjuillet 2014 reu par Matre Henriette L. A. GALIBA,Notaire titulaire dun Office la rsidence de Braz-zaville, enregistr le 3 juillet 2014, la recette desimpts de Bacongo, folio 119/1 numro 1126, il at constitu une socit commerciale prsentantles caractristiques suivantes:Forme juridique: Socit Anonyme avec Adminis-trateur Gnral ;Dnomination sociale: NIDOS ENTREPRISES ;Sige social: Brazzaville, sis 3, Boulevard DenisSASSOU NGUESSO, March Plateau, Centre-ville,Rpublique du Congo.Capital social: Cent Millions (100.000.000) deFrancs CFA, divis en Mille (1000) actions galesde Cent Milles (100.000) Francs CFA chacune nu-mrotes de Un (1) Mille (1000), entirement sous-crits et attribues en totalit aux actionnaires.Objet social: la socit a pour objet tant au Congo,que partout ailleurs lEtranger:* La coupe et lexploitation des forts;* Le ngoce de gros, demi-gros et dtail par toutesvoies directes ou indirectes, des bois bruts, am-liors et demi-produit en bois;* La participation de la socit dans toutes entre-prises ou socits congolaises ou trangres cresou crer ayant un objet similaire ou connexe, no-tamment par voie dachat, de cration de socitsnouvelles, dapports, fusion alliances ou associa-tion en participation;* La participation directe ou indirecte de la socit toutes activits ou oprations commerciales ouindustrielles pouvant se rattacher lun des objetsprcits par voie de cration de socits nouvel-les, dapport, souscription en achat de titres oudroits sociaux, fusion, socit en participation ouautrement;

    CHAMBRE DEPARTEMENTALE DES NOTAIRES DE BRAZZAVILLEOFFICE NOTARIAL GALIBA

    Me Henriette Lucie Arlette GALIBA3, Boulevard Dnis SASSOU NGUESSO, March Plateau Centre-ville, vers ex Trsor,

    ex Htel de Police. Bote Postale 964 / Tl.: 05 540-93-13; 06 672-79-24 /E-mail: [email protected] - REPUBLIQUE DU CONGO

    NIDOS ENTREPRISESSocit Anonyme avec Administrateur Gnral

    Capital social: 100.000.000 Francs CFASige social: Brazzaville, sis 3, Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, March Plateau,

    Centre-ville, Rpublique du CongoRCCM: 14 B 5203; REPUBLIQUE DU CONGO

    INSERTION LEGALEDure: La dure de la socit est de quatre vingt dixneuf (99) ans compter de son immatriculation auRegistre de Commerce et du Crdit Mobilier de la villede Brazzaville.Apports en numraire: Par acte notari portant d-claration de souscriptions et de versements reu parMatre Henriette L. A. GALIBA, le 1er juillet 2014 etenregistr le 3 juillet 2014 la recette des impts deBacongo, folio 119/5, numro 1130, les souscripteursont souscrits intgralement leurs actions.Administration: Conformment larticle 15 des sta-tuts, Monsieur NAIDU INDAR RAJ a t nomm Ad-ministrateur Gnral pour une dure de deux (2) ans;et conformment au procs-verbal dAssemble G-nrale Constitutive reu par Matre Henriette L. A.GALIBA, le 1er juillet 2014 et enregistr le 3 juillet 2014 la recette des impts de Bacongo, folio 119/6, nu-mro 1131, Monsieur ZONGO Etienne a t nommAdministrateur Gnral Adjoint, pour une dure dedeux (2) ans.Commissaire aux comptes: Conformment r au pro-cs-verbal dAssemble Gnrale Constitutive reupar Matre Henriette L. A. GALIBA, le 1er juillet 2014 etenregistr le 1er juillet 2014 la recette des impts deBacongo, folio 119/6, numro 1131, le cabinetDELOITTE a t nomm Commissaire aux Comp-tes titulaire, et Monsieur Raphal EBENGA a tnomm commissaire aux comptes supplant.Dpt au Greffe: Les actes constitutifs ont t dpo-ss au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazza-ville, le 9 juillet 2014, sous le numro 14 DA 709.Immatriculation: La socit a t immatricule au Re-gistre de Commerce et du Crdit Mobilier de Brazza-ville, le 9 juillet 2014, sous le numro 14 B 5203.

    Pour insertionMatre Henriette L. A. GALIBA

    Notaire

    Ses missions sont: Assister le Directeur Technique dans ces tches quotidiennes (suivi de la commis-sion de scurit, laboration des plannings...); Assurer la maintenance prventive et curative des installations techniques de lta-blissement; Contribuer activement au confort et la satisfaction des clients par des interventionsrapides et adaptes; Mettre en oeuvre les plans dactions dfinis suite aux passages des bureaux de con-trle; Respecter et faire respecter les procdures de travail; Analyser et adapter des schmas techniques; Veiller la scurit des personnes et des biens ainsi qu la qualit des quipements.Ses comptences:Le candidat doit au moins tre titulaire dun BAC + 2 et avoir des comptences en: Electrotechnique (cblage moteur, alimentation en armoire, ...) ; Electricit (lecture de schmas lectriques, installation des tableaux lectriques, re-cherche de pannes, ...) ; Plomberie (vacuation PVC, changement et cblage de pompes ou de moteurs, ...); Froid et Climatisation; Techniques de froid et production de chaleur.Il doit dtenir une exprience dau moins 5 ans dans une fonction dirigeante et daumoins 10 ans dans le domaine technique.

    Qualits Requises: Rigueur; Dynamisme et ractivit; Autonomie et disponibilit; Leadership; Flexibilit; Organisation; Sens de la ngociation; Crativit.

    Les dossiers de candidatures doivent tre envoyspar mail ladresse suivante: [email protected]

    OFFRE DEMPLOISocit implante Pointe-Noire, cherche

    un Chef de Service Technique.

    Processusde prparation

    de llection

    1- Dpt des dossiersLa priode du dpt desdossiers a t fixe par ar-rt n13719/MID-CAB du 27aot 2014, du 28 aot 2014au 6 septembre 2014 mi-nuit.

    3- Candidaturesfminines

    La prsentation des candi-datures doit tenir compte dela reprsentativit des fem-mes raison de 30%aumoins. Le dtail pour cha-que circonscription est pr-cis par une note du PrfetDirecteur gnral des affai-res lectorales, disponibledans nos diffrents servi-ces. Une large diffusion ensera faite dans les medias.

    4- Rception desdossiers

    La rception des dossiers decandidature se fait la Direc-tion gnrale des affaireslectorales. Des quipes derception sont installesdepuis le 28 aot 2014 et tra-vaillent sans arrt de 9h 17h, y compris les week-ends.

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    VIE DE LEGLISE

    Cette formation qui a d-but le lendemain, jeudi21 aot, aprs la messea permis aux sminaristes deplancher sur plusieurs thmesdvelopps par M.Jean-Marie,Mme Yvonne Mpemba, M. Si-mon Nkenzo, labb StaffenNkodia et bien dautres. Maisavant cela, une question a taborde, celle de savoirQuest-ce quun jeune?. Unjeune selon les encadreurs, estdabord un tre humain, hom-me ou femme vigoureux, por-tant en lui le got de lengage-ment. En plus, il possde unemmoire, une intelligence et dela volont.Au deuxime jour, labb Staf-fen Nkodia a anim le thmesuivant: Comment devenir ceque lon est, quand on est djce que lon est?. Le confren-cier a voqu les caractres quine refltent pas ce que lon estintrieurement cause de lin-fluence de lentourage. Par lasuite, avant datteindre ce queje dois tre, quest ce qui medfinit? Ce que je dois devenir

    Communaut chrtienne pour lducation familialeLes jeunes doivent devenir des tmoins

    de lamour du Christ, par le travailLa C.c.e.f (Communaut Chrtienne pour lducationfamiliale) a tenu du 20 au 24 aot 2014, la paroisseSaint Joseph de Linzolo, la 10me session de leur for-mation, sous le thme: Jeune, deviens ce que tu es.Une vingtaine de jeunes y ont particip. But de la ses-sion: permettre aux jeunes de devenir des tmoins delamour de Jsus-Christ, mort et ressuscit, tmoin dutravail.

    est en effet un challenge. Il fautdonc sassumer en saffir-mant, a dclar labb StaffenNkodia.Le troisime jour, les smina-ristes ont eu suivre le thmesur le Dveloppement person-nel anim en matine. Il a tquestion des habitudes, unefois mises en action, relventla passion, lattitude positive.Les participants ont en outreappris que lorsquon a des ob-jectifs, il faut passer laction.Ne pas passer son temps ac-cuser les autres dans leschecs, tout est mis la dispo-sition des personnes, pourrussir. Le dveloppementpersonnel passe aussi par lap-prentissage de la responsabi-lit. Ici, il est question de con-trler ce quon dit et ne pasngliger le pouvoir de la paro-le. Enfin, pour devenir un hom-me ou une femme de valeurs, ilest important de dnoncer etcombattre les antivaleurs. Lesjeunes doivent tre disciplins,car ceux qui les entourent ontune influence et vice versa,

    do la persvrance leur a trecommands.Le thme central de la session:Jeune, deviens ce que tu esa t attribu par Mgr BernardNsayi, co-fondateur de la com-munaut, dans une lettre adres-se aux membres de la C.c.e.fet aux jeunes: Ce que noussommes aujourdhui, cest--dire temple de lEsprit Saint etde lamour de Dieu, tait djdans le plan de Dieu, avantmme notre naissance. Mais ceque nous sommes djaujourdhui, selon le plan deDieu, nest pas ralisentirementPour devenir ceque nous sommes, nous de-vons tre tmoins de lamour

    de Jsus-Christ, mort et res-suscit, tmoins par notre tra-vail, par notre joie et par notreprire, a-t-il dclar.Il sied de rappeler que la ses-sion de formation 2013 a t te-nue Owando, dans le dpar-tement de la Cuvette, en com-pagnie dune dlgation desScouts de France. Etre jeuneest donc avant tout un tat des-prit.Signalons que cette sessionformation sest termine par unmatch de football et une visiteguide du village Linzolo.

    Jack KINOUANIMembre de la Ccef

    Remercient Mgr Anatole Milandou, archevque de Brazzaville,les abbs Mesmin-Prosper Massengo, secrtaire gnral delAcerac (Association des confrences piscopales de la r-gion de lAfrique centrale), Yvon Bienvenu Mabandza, cur dela paroisse Saint Esprit de Moungali, Jean Baptiste Kitombo,prtre du diocse de Kinkala, le pre Sylvain Bamana, cur de

    REMERCIEMENTSLes enfants, les familles

    Mbembe et Mbanda

    Vronique Bibimbou.

    la paroisse Sainte Rita deMoukondo, le clerg, la direc-tion et le personnel de la Se-maine Africaine, les religieuxet religieuses des diversescongrgations, larchicon-frrie Notre Dame du Perp-tuel Secours (La Supplique)de la paroisse Saint Jean Ma-rie Vianney de Moulk, lesconfrries Sainte Rita et SaintMichel des paroisses SaintEsprit de Moungali et SainteRita de Moukondo, le kilomboSikama de lE.e.c (Eglisevanglique du Congo) de laparoisse de La Base, la Mu-tuelle La seconde famille, lesparents, amis et connaissan-ces, tous ceux qui de prs ou de loin ont compati de quelquesmanires que ce soit, leur ont tmoign un soutien multiforme,lors du dcs, lundi 18 aot 2014, Brazzaville et des obs-ques de leur mre, fille, nice, sur et grand-mre, BibimbouVronique, enseignante de carrire la retraite, membre de LaSupplique de Moulk et de la Mutuelle La seconde famille.Linhumation a eu lieu, mardi 26 aot 2014, au cimetire privBouka.

    Le Seigneur a donn, le Seigneur a repris.Que lme de la dfunte repose en paix!

    Il rsulte dun acte authentiquereu par Matre Bertrand EricFdhr PANDI, Notaire titulairedun Office la rsidence de Braz-zaville, en date Brazzaville du 06aot 2014 et dment enregistr auxdomaines et timbres de Poto-Poto, la mme date, sous folio 138/7 n2035, la constitution dune socitdont les caractristiques sont lessuivantes:

    Forme: Socit A ResponsabilitLimite;Objet: la Socit a pour objet: Travaux de btiment: maonne-rie, carrelage, peinture, plomberie,dcoration, lectricit; Ngoce: fournitures bureauti-ques, fournitures de vivres.

    Dnomination: OD2C;

    Sige social: Brazzaville, 69 rueBandas, Poto-Poto (Rpublique duCongo);

    Capital social: Le capital social est

    Office Notarial de Matre Bertrand Eric Fdhr PANDINotaire

    Avenue du Gnral DE GAULLE, Arrt Ex-Trsor, ct du March Plateau Centre-villeTl: 06.977.44.96-05.560.31.66 - E-mail: [email protected].

    Brazzaville (Rpublique du Congo).

    OD2CSocit A Responsabilit Limite

    Au capital de Un Million (1.000.000) de francs CfaSige social: 69, rue Bandas, Poto-Poto, Brazzaville

    Rpublique du Congo

    INSERTION LEGALEfix Un Million (1.000.000) defrancs Cfa, divis en cent (100)parts de Dix Mille (10.000) francsCfa chacune, souscrites et enti-rement libres;

    Dure: 99 ans, compter de sonimmatriculation au Registre duCommerce et du Crdit Mobilier;

    Grance: Monsieur DOUNIAMAJean Bedel a t nomm en qua-lit de grant de la Socit;

    Dpt lgal: Les actes constitutifsde la socit ont t dposs auGreffe du Tribunal de Commercede Brazzaville, en date du 07 aot2014, sous le n14 DA 812;

    Immatriculation: La socit a timmatricule au Registre du Com-merce et du Crdit Mobilier deBrazzaville, sous le n 14 B 5269.

    Pour insertion,Matre Bertrand Eric Fdhr

    PANDI, Notaire.

    Sminaire de formationsur le traitement des images

    et le design avec Photoshop

    Contenu du sminaire: Notions de mensuration, de couleur, de cal-que, de formats dimage,... et de design Traitement et montage des images comple-xes Retouche photos Conception des affiches publicitaires pro Conception des cartes de visite pro et deslogos Importation et utilisation des plug-inPhotoshop

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    Brazzaville: Dbut: 14 Aot 2014Lieu: sige MAG.SYSDure: 2 SemainesCot: 35 000F + 1 marker non permanentPointe-Noire: Tl: 06 937 60 54 / 05 556 90 64Dbut: 28 Aot 2014Dure: 2 SemainesLieu: Salle des confrences de la Paroisse Christ Roide loandjiliCot: 40 000F + 1 marker non permanent

    Renseignements et Inscriptions: Immeuble BATANGOUNA(Immeuble 3 niveaux) aprs le pont fouks CNCS-Mbotaen face du lavage ETATS - UNIS, en allant vers Mbota.

    Contact: 05621 59 93Anne de mise en circulation 2004.

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    Vue des jeunes (Ph. d'archives).

    Pour de bonnes analyses,jaime lire La Semaine Africaine.

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    Les chrtiens pendant la messe (ph. darchives).

    VIE DE LEGLISE

    * Cette semaine encore, le Pape est retourn sur la situation enUkraine et en Irak. Lors de langlus de dimanche 24 aot, sur laPlace Saint-Pierre, le Pape Franois a appel les diffrents belli-grants en Ukraine, savoir trouver les ressources de paix quiramneront la tranquillit et la coexistence pacifique entre lescommunauts de ce pays et la communaut internationale ap-porter tout son soutien cette aspiration.

    Cette semaine au VaticanLa chronique dAlbert S. MIANZOUKOUTA*

    Le Pape Franoisbnissant une fidleafricaine pendantlaudience gnrale.

    * Pour ce qui est de lIrak, cest pendant laudience gnrale dumercredi suivant que le Pape sest dit de nouveau proccup parle sort des chrtiens perscuts par des fondamentalistes musul-mans dans ce pays. Mais, la catchse du jour avait port sur lethme de lEglise, Une et Sainte, le Pape rappelant que la divi-sion est un des pchs les plus graves, elle est le signe de luvrenon pas de Dieu, mais du diable.* Un peu plus tard dans la semaine, le Saint-Sige a fait savoirque le Pape avait discrtement tlphon au cur de la commu-naut catholique de Bartella, prs de Mossoul en Irak, le PreBehnam Benoka. Celui-ci lui avait tout aussi discrtement critpour lui faire part de la situation de souffrance de sa petite com-munaut. Le Pape, en retour, sest dit mu par le sort de ces chr-tiens et a assur de ses prires et de sa proximit spirituelle aveceux.* La paix toujours, le Pape la souhaite au peuple de Gaza, enPalestine, lorsquil a reu samedi au Vatican le Pre JorgeHernandez Zanni. Il sagit du cur de la paroisse catholique deGaza, 136 fidles, au milieu du drame que reprsente le conflitisralo-palestinien, sur la terre mme de naissance du Christ. A lasortie de cette audience, le Pre Zanni (un Verbite dorigine ar-gentine comme le Pape) a indiqu la presse que le Souverainpontife les avait encourags, lui et les fidles de sa paroisse, aller toujours de lavant, apporter notre tmoignage, tre lesel de la terre. Il a fait rfrence la vision surnaturelle de laprsence des chrtiens en ce lieu. Noublions pas que sur pres-que deux millions dhabitants Gaza, les chrtiens sont 1350,dont 136 catholiques et le reste orthodoxe. Une minorit impor-tante. Et le fait que le Pape soccupe de nous est un geste signifi-catif.* Le Pape a de nouveau parl de lunit de lEglise pendant lasemaine. Ctait dans le message quil a adress aux protestantsdEurope qui viennent de se runir en synode Torre Pelice, aunord de lItalie. En saluant ces mthodistes et ces vaudois, le PapeFranois a dit prier le Seigneur pour il accorde tous les chr-tiens de progresser sur le chemin vers la pleine communion, pourtmoigner du Seigneur Jsus Christ et offrir la lumire et la forcede son Evangile aux hommes et aux femmes de notre temps.

    Albert S. MIANZOUKOUTA(Correspondant au Vatican)

    Aprs lappel des candi-dates, les surs FloreBrigitte Babindamana,Gisle Massolola Nsana et Ro-selyne Ndoundou Leleka ont denouveau dclar leur dsir dese consacrer au Seigneur, enrespectant les trois vux car-dinaux: obissance, pauvretet chastet. En prsence desparents, amis et connaissan-ces, ainsi que des religieusesde diverses congrgations ve-nues de tous les coins, pour lesentourer de leur affection.Prononant son homlie, MgrAnatole Milandou est parti duConcile Vatican II, dans saconstitution dogmatique lumengentium au n 44, qui nous ins-truit sur ltat de ceux ou cel-les qui professent les conseilsvangliques: lEtat de vieconstitu par la profession desconseils vangliques appar-tient insparablement la vieet la Saintet de lglise.Cest pourquoi, il a relev queles surs seront livres enti-rement Dieu, quelles aimentpar-dessus tout, ainsi, ellesseront ordonnes au Seigneuret son honneur un titre nou-veau et particulier. Cetteconscration sera dautant plusparfaite que les liens plus fer-mes et plus stables, qui repro-duiront davantage limage duChrist uni lglise son pou-se par un lien indissoluble. Ilest donc clairement tabli quecest pour toujours que nossurs sengagent aujourdhui.Soutenons-les dans leur d-

    Congrgation des Religieuses Congolaises du RosaireLes Surs Flore, Gisle et Roselyne

    ont mis leurs professions perptuellesLa Congrgation des Religieuses Congolaises du Rosaire a eutrois nouvelles professes, qui ont mis leurs vux perptuels. Ilsagit des surs Flore Brigitte Babindamana du diocse de Nkayi,paroisse de Madingou, Gisle Massolola Nsana, et RoselyneNdoundou Leleka, toutes deux de larchidiocse de Brazzaville.La clbration eucharistique de leurs vux a eu lieu, dimanche24 aot 2014, en lglise Jsus Ressuscit et de la Divine Misri-corde, en prsence de Sr Jacqueline Moundl, suprieure g-nrale des religieuses congolaises du Rosaire. La clbrationeucharistique tait prside par Mgr Anatole Milandou, archev-que mtropolitain de Brazzaville, entour dune dizaine de pr-tres, parmi lesquels, les abbs Mesmin-Prosper Massengo,Ildevert Mathurin Mouanga et Bogdan Piotrowski, respectivementsecrtaire gnral de lAcerac (Association des confrences pis-copales et rgionales de lAfrique Centrale), recteur du grandsminaire Cardinal Emile Biayenda et cur de la paroisse.

    marche de foi et imploronspour elles, en ce jour, lespritde Saintet et de vrit. Pourma part, mes chres filles, jevous flicite chaleureusementparce que vous avez t patien-

    tes, a-t-il dit.Sappuyant sur les textes dujour, lordinaire du lieu a mislaccent sur la question se trou-vant au cur de la liturgie, cel-le de savoir qui est Jsus,aprs un petit sondage prala-ble, sur ce que les gens disentde Lui. Nous connaissons lesrponses de la foule, cest Eli,cest Jrmie ou un ancien pro-phte ou Jean Baptiste, maisJsus nest pas lhomme dupass, il est le prsent de Dieu,qui parle son peuple, il estlaujourdhui de Dieu. Ebloui

    par la clart de lesprit, SimonPierre scrie avec conviction,avec une autorit qui vient deplus loin Tu es le Messie, le

    Fils du Dieu Vivant, a-t-il affir-m. Pierre clair par le Previent de dire qui est Jsus. J-sus confre Simon devenuPierre la primaut, il sera doncPierre le rocher, celui qui assu-re le fondement durable de sacommunaut et Jsus lui con-fie les cls de son Eglise, enfinIl donne Pierre le pouvoir delier et de dlier. En outre, MgrAnatole Milandou a invit lesprofesses vivre les charismesdes religieuses du Rosaire, se-lon leur fondateur Mgr Thophi-le Mbemba, qui les a voulues

    comptentes, dignes et dispo-nibles, pour tre les messagersde la Bonne Nouvelle au Con-go, enseignant le catchisme,visitant les familles, animant lajeunesse, conseillant amicale-ment les adultes avec les sou-cis de faire pntrer partoutlesprit de lvangile, assister leclerg dans ses multiples t-ches pastorales, pour duquerla femme congolaise et surtoutla jeune fille congolaise, afin dela prparer la vie et ses fu-tures tches dpouse et demre, tre des amis des mala-des, des pauvres pour la con-version et lunit du Congo.Au terme dun dialogue aveclarchevque de Brazzaville, lesprofesses se sont consacresau Seigneur.Sr Roselyne Ndoundou Leleka,au nom de toutes les professes,a bni le Seigneur, pour toutesses merveilles. Par sa bont, Il

    a choisi chacune delles, pourtre son service, et il a missur leur chemin, les personnesqui les ont aides mieux leconnaitre, mieux laimer et le servir. Elle a galement re-merci Mgr Anatole Milandoupour son encouragement etson amour paternel. A toutesleurs consurs pour la forma-tion reue, aux parents, qui leuront montr le chemin de Dieuet les ont encourags le sui-vre.

    AybienevieNKOUKA-KOUDISSA

    Retraites ignatiennes centre VouelaDu 2 aot au 2 septembre 2014

    Cette anne, le centre jsuite Vouela propose le moisignatien. Trente jours lcole de Saint Ignace pour con-natre la volont de Dieu dans sa vie.

    Du 7 au 15 septembre matin

    Huit jours dinitiation la prire ignatienne. Inscrire Dieudans nos choix laide du discernement.

    Les membres de laC.e.edu.c (Commissionpiscopale de lduca-tion catholique), de lActionTalitha Koum et les surs dela Divine Providence de Ribeau-vill, les amis, connaissanceset la famille ont pris dassautlglise Sainte Marie de Ouen-z, pour prier et implorer Dieu,afin quil accueille lme de saservante.Lhomlie de labb AdolpheOunounou, a permis au peuplede Dieu de prendre sa croix etsuivre le Christ, malgr lesmoqueries, les railleries. Dansle passage de lvangile, Jsustraite Pierre, parce quil na pasde foi et soppose aux projetsde son Matre; lui qui lon a

    Paroisse Notre Dame des Victoires de OuenzSuivons Jsus, malgr toutes moqueries

    et perscutionsA loccasion des quarante jours de Sr Marie ThrseNkouka, rappele Dieu, le 9 juillet 2014, une messedaction de grces a t dite dimanche 31 aot 2014,22me dimanche ordinaire A, en lglise Notre Dame desVictoires. Messe qui a concid avec laction de grce Dieu des tudiants de lcole paramdicale Jean Jo-seph Loukabou de Kinkala, pour la finition de leur cy-cle. Cest labb Adolphe Ounounou, prtre du diocsede Kinkala, charg du patrimoine diocsain, qui a pr-sid la clbration eucharistique.

    confi les cls de lEglise.Nous chrtiens, nous subis-sons galement des moqueriesdans nos vies, reprsentonsaussi un obstacle, pour ceuxqui veulent suivre Jsus, lors-quil dit, si quelquun veut mesuivre, il doit porter sa croix,a-t-il indiqu. Dans la poursui-te de sa prdication, le prtre deKinkala a lou les efforts de SrMarie Thrse Nkouka. Nous

    allons prier pour la Sr MarieThrse Nkouka, qui, toute savie sur terre a accompli lesuvres de bont. Elle a connudes moqueries mais elle a susemer larbre de lamour.Aujourdhui nous pouvons direquelle est sur le chemin duciel, a-t-il renchri. Ce faisant,labb Adolphe Ounounou agalement rendu grce Dieupour les finalistes de lcole

    paramdicale Jean JosephLoukabou de Kinkala. Il les ainvits tre attentifs aux crisdes malades, parce quils ontbesoin deux. Au terme de sonhomlie, le prtre de Kinkala aexhort les participants tre la suite de Jsus malgr tou-tes moqueries et perscutions.

    Signalons que lanimation decette messe a t assure parla chorale paroissiale NotreDame de lEsprance.

    AybienevieNKOUKA-KOUDISSA

    Sr Marie Thrse Nkouka.

    Mgr Anatole Milandou.

    Sr Flore Brigitte Babindamana. Sr Gisle Massolola Nsana. Sr Roselyne Ndoundou Leleka.

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    SOCIETE

    La crmonie douverture,prside par GeorgesMoyen, ministre de len-seignement suprieur, sestdroule en prsence du preAbraham Roch Okoko-Esseau,directeur excutif de la fonda-tion Perspectives dAvenir, duDr Kitsoro Kinzouza, consultantinternational en management,dAnatole Collinet Makosso,ministre de la jeunesse et delducation civique, et des res-ponsables de luniversit Ma-rien Ngouabi.Cette premire dition du Fo-rum de lorientation universitai-re et professionnelle sest ins-crite dans le cadre de la recher-che des solutions de lorienta-tion et de laccompagnementdes jeunes bacheliers et tu-diants, dans le choix des fili-res dtudes, en vue de leur pro-fessionnalisation, leur em-ployabilit et partant, de lad-quation entre la formation, lem-ploi et les priorits nationalesde dveloppement.Ce forum a rassembl plus demille participants, dont des op-rateurs de formation, savoir:les universits et les grandescoles de formation, au niveaunational et extrieur, les entre-prises, les pouvoirs publics,notamment quelques Minist-res, les acteurs du secteur pri-v, les partenaires bilatraux etmultilatraux au dveloppe-ment du Congo, tout comme leslves, les tudiants et les pa-rents dlves. Ce, pour trouverdes solutions aux problmeslis lemploi des jeunes.

    Fondation Perspectives dAvenirAider les bacheliers et les tudiants

    choisir des filires porteuses demploisLa fondation Perspectives dAvenir a organis, du 26 au 27aot 2014, lhtel Ledger Plaza Maya-Maya, Brazzaville, sapremire dition du Forum de lorientation universitaire et pro-fessionnelle, en sigle Foup 2014, sur le thme gnrique: Seformer avec une perspective demploi. But de ce forum: ac-compagner les jeunes Congolais sorienter, particulirement,dans les types de formation, pouvant se traduire, trs rapide-ment, dans les emplois.

    A travers ce forum, la fondationPerspectives dAvenir a don-n loccasion aux oprateursde formation de prsenter leursoffres de formation, et aux en-treprises et grandes adminis-trations de montrer leurs pro-jets de dveloppement. Cesoffres et projets ont t dcli-ns en termes demplois, demtiers, et en termes des be-soins des ressources humai-nes court, moyen et long ter-mes. Leur prsentation a tfaite sous la forme des conf-rences et de stands dexposi-tion.La fondation a organis ce fo-rum parce quil sest donnmission de contribuer, de fa-on significative, rsoudre leproblme du capital humaindans le pays. Elle se propose,en effet, de rsoudre ce pro-blme, en accompagnant lesjeunes Congolais dans lacqui-sition des comptences dansdiffrents domaines, lesquellescomptences seront ncessai-res aussi bien lmergence duCongo qu son dveloppe-ment durable.Depuis longtemps, des jeunesCongolais sont forms luni-versit et dans diffrentes co-les. Malheureusement, ils sontconfronts des difficultsnormes, la fin de leur forma-tion: quelquefois, les entrepri-ses ne sont pas intresses autype de comptence quils ontacquise. De plus, malgr leursdiplmes obtenus, ils restentchmeurs. Forte de toutes cesralits, la fondation a dcid

    de les accompagner dans lechoix des comptences ac-qurir ou dans le renforcementde leurs capacits. Cest pour-quoi, le forum sest focalis aider les jeunes bacheliers etaux tudiants choisir des fi-lires de formation rpondant, la fois, aux besoins des en-treprises et aux besoins du d-veloppement du pays.A louverture des travaux, lepre Abraham Roch Okoko-Es-seau a dclar: La fondationveut se positionner comme par-tenaire stratgique dans la lo-gique du partenariat public-pri-v. Elle veut apporter sa mo-deste pierre la recherche dessolutions aux problmes denotre socit et ldificationde notre pays. La fondationPerspectives dAvenir a pourambition de se positionnercomme un partenaire stratgi-que et responsable des pou-voirs publics et dagir commeun acteur cl du partenariatpublic-priv au Congo.Le ministre Georges Moyen asoulign, de son ct, que lundes dfis majeurs des Minist-res en charge du systme du-

    catif est de redonner lorien-tation scolaire, universitaire etprofessionnelle, ses lettres denoblesse et son dynamismedantan. Le thme de ce forumest au cur de la problmati-que adquation formation-em-ploi, qui a conduit le sous-sec-teur de lenseignement sup-rieur implanter le systme ditLMD dans notre pays, il y a,bientt, une dizaine dannes etce, aussi bien dans la compo-sante publique-prive de cetordre denseignement.Pour mmoire, la fondationPerspectives dAvenir a tcre en 2011 par Denis Chris-tel Sassou-Nguesso. Cest uneorganisation but non lucratifde droit congolais, dont la mis-sion est de contribuer la for-mation technique et profes-sionnelle des jeunes cadres etdes employs qualifis congo-lais. En vue de leur permettrede jouer un rle significatifdans les processus dmergen-ce et de dveloppement dura-ble du Congo.

    Philippe BANZ

    En rigeant ces maisons, le Mi-nistre entend amener lesjeunes, qui, pour le gouver-nement sont une source de vivesinquitudes, trouver, par ces ca-naux, des solutions leurs angois-ses, et veiller les talents cachsen eux; dcouvrir un autre uni-vers, pour leur panouissement.Pour le gouvernement, il sagit derelancer lengagement associatiflocal des jeunes et, dvelopper,en leur sein, des attitudes compa-tibles avec la dmocratie reprsen-tative, le devoir de sapproprier lesvertus du civisme et dagir en arti-sans de paix et du dveloppement.Anatole Collinet Makosso, satisfaitde cet difice, dont il a apprci,hautement, la qualit architectu-rale, a remerci tous les acteursdpartementaux et nationauxdavoir rendu possible la construc-tion de cette maison de la jeunesse,bien quipe, au demeurant. Cette

    offre vient, en effet, renforcer lavolont du gouvernement dim-planter, dans tous les dparte-ments, les maisons de la jeunesseet de la citoyennet. Cette maisonvient renforcer le dispositif, dj,existant dans la recherche dessolutions aux problmes des jeu-nes de la Lkoumou, pour luttercontre lexode rural. Ces maisonsdevraient participer la construc-tion dune jeunesse congolaisesre, capable de participer, demanire rflchie et responsable, la vie politique, socio-conomi-que et culturelle de la nation, a-t-il dit, avant dajouter quil se rjouitde lexprience des maisons deBrazzaville. Ces maisons sontprises dassaut par les jeunes dedivers quartiers qui y dveloppentdiverses activits, sous lencadre-ment des jeunes Franais, confor-mment la convention de parte-nariat signe avec la Mission lo-

    cale de Saint-Omer et le finance-ment des activits des jeunes, parle dpartement franais du NordPas-de-Calais .Sexpliquant sur le nom de la mai-son de la jeunesse de laLkoumou, le ministre de la jeu-nesse a rappel quil sagit duneuvre que la premire dame aamorce, depuis 1982.Commepar hasard, cest Sibiti que vousavez offert la premire maison quiabrite, aujourdhui, notre directiondpartementale. Vous en avezconstruites Dolisie, en 1984, Kinkala, en 1985, Impfondo, en1987, etc., a-t-il affirm, avant

    De g. d.: Abraham Roch Okoko-Esseau, Georges Moyen et KitsoroKinzouza

    Dpartement de la LkoumouLes jeunes ont dsormais leur maison

    de la jeunesse et de la citoyennetLa maison de la jeunesse et de la citoyennet de laLkoumou, baptise Villa Antoinette Sassou Nguesso, fi-gure parmi les fruits de la municipalisation acclre dontont bnfici les populations de ce dpartement, en parti-culier, les jeunes. Ce bijou a t inaugur, officiellement, le14 aot dernier, par Mme Antoinette Sassou Nguesso,pouse du chef de lEtat et marraine de la municipalisationde ce dpartement. En prsence des autorits du dparte-ment, des cadres et agents du Ministre de la jeunesse etde nombreux jeunes ayant particip au chantier jeunesseinternational et la deuxime dition de la colonie natio-nale de vacances.

    dannoncer que toutes les futuresmaisons de la jeunesse et de la ci-toyennet, qui seront construitesdans les autres dpartements, por-teront le nom de la premire damedu Congo. Cest le seul moyen,pour la jeunesse congolaise, devous rendre hommage de ce quevous aurez fait pour elle, en si-lence, a-t-il prcis.Reste aux jeunes de la Lkoumoude sapproprier cette maison, tr-nant dans la