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En exécution d'un jugement d'expro-priation rendu par le tribunal civil deNeuchâtel , le 30 janvier 1886, contre lecitoyen Schny der Hermann, à Sursee, ilsera procédé par le juge de paix de Neu-châtel , siégeant à l'Hôtel-de-Ville du ditlieu , le mardi 8 juin 1886, à 10 heuresdu mat i n, à la vente par voie d'enchèrespubliques de l'immeuble exproprié, sa-voir :

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valeur de l'immeuble.Donné pour trois insertions dans la

Feuille d'avis de Neuchâtel.Neuchâtel, le 11 mai 1886.

Le greffier de paix,Eue. BEAUJON.

IMMEUBLES A VENDRE

— Par jugement en date du 10 mai1886, le président du tribunal civil dudistrict du Locle a prononcé la révoca-tion de la faillite du citoyen Stâhli , Léo-pold , fils d'Alexandre, horloger, demeu-rant aux Ponts-de-Martel, époux de Lu-cie-Eléonore née Perrenoud , les créan-ciers de cette masse ayant été désinté-ressés conformément aux -clauses d'unarrangement intervenu entre eux et lefailli.

— Bénéfice d'inventaire du citoyenHauser, Bernard , menuisier, époux deVerena née Reist, en son vivant domici-lié à Colombier , où il est décédé le 2 mars1886. Inscriptions au greffe de la justicede paix d'Auvernier , j usqu'au mercredi16 juin 1886, à 5 heures du soir. Liqui-dation des inscriptions devant le juge, quisiégera à la maison de commune d'Au-vernier , le vendredi 18 juin 1886, dès les10 heures du matin.

Extrait de la Feuille officielle

Bulletin météorologique. — MAILes observations se font à 7 h., 4 h. et 9 heures

OBSERVATOIRE DE NEUCHATEL

m Tempér. en degrés cent. £ z j l Vent domin. afi a z a 5 3§ MOY- MINI- MA.XI- S g « P0K. H* BNNE MUM MUM |° S DIR ' CE 'W g

12 14.5 9.3 21.4713.011.2 SO faibl. clairuua.

Pluie, dans la nuit. soir.Température probable du 13 mai 1886.

Dép êche du B. C. M. — Le ciel se couvre.— Pluie intermittente .

KIVEAC »U LAC : 429 m. 52.¦ I I I I I W ¦ I l ¦¦ !! ¦¦ I l»i»M| I I I I I 11 ¦¦¦M I I !!!¦ I l I I H ¦¦¦¦Il I I II I I I I II I I I I I

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La vente aura lieu par lots ou audétail , au gré des amateurs.

S'adresser pour tous renseignementsau syndic, le citoyen Emile Lambelet ,avocat, ou au greffier de Paix de Neu-châtel.

Neuchâtel , le 11 mai 1886.Greffe de paix .

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el anonymes ne sont pas acceptées.On s'abonne à toute époque.

BUREAUX : 3Jemple-Keuî, 3Les annonces reçues avan t 4 heures

du soir, paraissentdans le numéro du lendemain. i

fermes et pleines. Le regard de ces yeuxd'un bleu clair, qui forment un si p iquantcontraste avec les boucles noires de sachevelure, est vraiment lumineux.

Une peinture semblable vaut le meil-leur portrait à l'huile.

Laissons, si vous le voulez bien , cesdeux petites vues au lavis qui se tap is-sent effarouchées dans un coin : quel-qu'un d'autre que moi se chargera biende faire leur procès sans que je m'enmêle. — Qui est-ce qui s'écorche soi-même ? — disait Tœpfer en annonçantses « Essais d'autographie. »

Les gravures ne sont pas nombreusescette année à l'exposition. Mais dire queles trois qui y figurent sortent de l'ate-lier des Girardet, c'est faire deviner quela qualité compense la quantité.

Deux de ces gravures reproduisent destableaux qui nous sont familiers : < Laprière avant le repas » de B. Vautier etles « Chasseurs de chamois » de M. A.de Meuron.

La troisième est le portrait du « Chan-celier de fer , » June puissante eau-fortede M. R. Girardet, d'après une toile deLenbach.

Voyez donc ! on croit n'avoir rien ou-blié, tout parcouru, et voilà que nousavons passé vingt fois devant les ma-nœuvres d'artillerie de M. Bieler, en n'y

bienheureuse manne, et s'approchant entapinois pour en attraper quel ques bribes ,— voilà, n 'est-ce pas, une bien jolie trou-vaille pour un peintre ? Mais savez-vousce que je voudrais ? c'est que M. Ber-thoud eût réservé ses pastels pour saContadina et qu 'il eût peint YEffe t d'hi-ver à l'huile ou à l'aquarelle. Si la vieme paraît manquer à toute la scène, j 'enattribue toute la faute au pastel, qui con-vient mieux au portrait qu 'au paysage.Les figures d'enfants étaient bien diffi-ciles à traiter dans ces dimensions, avecun procédé aussi ingrat. Si le peintre leseût jetées là en deux ou trois coups depinceau comme il sait les donner, au lieude se servir d'un de ces bouts de craiecolorée qui s'écrasent entre vos doigtset vous font dire parfois tout autre choseque ce que vous vouliez, combien cesbambins seraient plus aimables, plusaisés dans leur attitude ! Il faut avoir usédu pastel pour mesurer toute la difficultéqu 'il y a à rendre des détails quelquepeu fins au moyen de cette matièrefriable.

Avec le portrait de sa Contadina sivivante et si vraie, que vous et moicroyons l'avoir rencontrée quelque part,M. Berthoud nous montre quels effets ilpeut tirer du pastel. Le sang circule ri-chement sous l'épiderme de ces joues

laquelle il ne faudrai t pas demander lefini qui convient mieux aux sujets traitéspar M. Léon Girardet.

Des bords de la Sarine à ceux de laManche, et de ceux-ci aux lagunes del'Adriatique, il y a loin ! CependantM. Vianelli nous fait franchir ces dis-tances en deux enjambées , pour nousmontrer avec une habileté incontestablequel contraste frappant présentent lesfalaises de Dieppe avec les canaux deVenise.

Pour que l'exposition du rez-de-chaus-sée fût complète, M. Alfred Berthoud ya placé deux pastels, fort intéressantschacun dans son genre, mais fort inégauxquant à leur valeur relative. C'est là monopinion que je suis loin de prétendredonner pour celle de la majorité desvisiteurs.

Le motif de son Effet d 'hiver est char-mant : un chalet bernois très vrai, bienque le temps ne l'ait pas encore coloréde ces teintes chaudes et bistrées quiplaisent tant à l'œil quand elles se ma-rient avec la verdure ; des enfants distri-buant des miettes de pain aux poules dela maison, pauvres bestioles qui, fauted'habitude, doivent trouver que la neigeest bien froide à la plante des pattes.Quelques verdiers ou mésanges touttransis regardant d'un œil d'envie cette

Promenades à travers [ExpositionFEUILLETON

Non loin des aquarelles de M. LéonGirardet , à la facture soignée et à l'éclatsi remarquable, M. Alfred Berthoud enexpose trois qui sont dans une tout autremanière et traitent d'ailleurs des sujetstout différents.

Pour qui ne craint pas d'affronter lachaleur de midi, voici une rue de Morattout ensoleillée; les façades blanches,les persiennes d'un vert cru , les pavés,tout reflète la lumière et l'ardeur acca-blante d'un soleil caniculaire. Ce petittableau est d'une tonalité plus vraie qu'a-gréable à l'œil, qui se prend à clignotertout ébloui , pour peu qu'il s'y arrête troplongtemps. A St-Sapliorin, le soleil neparaît pas moins ardent qu'à Morat ; aussiplus d'un préférera aux deux premièrespeintures ce pittoresque et tranquillequartier de la ville basse, A Fribourg,qui donne l'impression du calme et de lafraîcheur. Voyez comme sur l'ombrerestaurante du fond de la rue, s'enlèvel'antique statue de la fontaine. J'aimecette peinture sobre, vigoureuse, qui dittout ce qu'elle veut faire entendre, et à

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On demande une domestique pours'aider aux travaux du ménage et de lacampagne. S'adr. à Henri Buriquet, fer-mier à Vaudijon , Colombier.

On désire une brave fille honnête, forteet aimant les travaux du ménage. S'adr.Trois-Portes 12, de 4 à 6 heures.

OBJETS PERDUS OU TROUVÉSPerdu mardi 11 courant, de la gare au

Faubourg de l'Hôpital 48, en passant parla ruelle Vaueher, un fichu cachemirenoir , à franges. S'adr. au bureau d'avis.

Trouvé, il y a une quinzaine, un ca-chet. Le réclamer Faubourg du Crêt 17,au 2me.

Perdu , mardi passé, devant le théâtre ,4 petites plaques d'argent montées surun ruban rouge et blanc (Weinzipfel).

Prière de les rapporter contre récom-pense, Faubourg du Crêt 14, 1er étage.

EchangeAVIS DIVERS

Une honorable famille de Zurich , oùl'on parle le bon allemand, désire mettreen pension un garçon de 14 ans pour sui-vre les classes de la ville et se per-fectionner dans le français. En échange,on prendrait un garçon ou une fille quipourrait profiter des bonnes écoles deZurich et aurait une occasion d'appren-dre facilement la langue allemande. S'a-dresser rue du Trésor 9, 2me étage.

tion qu 'elle mérite cette grande compo-sition allégorique que M. Horace deSaussure a exécutée pour le plafond duthéâtre de Dresde. Les figures allégori-ques et les personnages fabuleux de lamythologie ne sont pas du goût de toutle monde, et n'intéressent plus guère lepublic du XIXe siècle. Aussi , nombre devisiteurs ne jettent qu'un regard distraitet assez indifférent à la table qui sup-porte ce grand dessin circulaire au lavis.On ne peut pas leur en faire un crime, etd'ailleurs ce sont eux qui y perdent.

Tout ce monde de naïades, de tritons,de dauphins et d'amour joufflus est des-siné avec une rare vigueur et une scienceconsommée, que ne pouvaient guère fairesoupçonner les amusants croquis à laplume et la « Bonne farce » du mêmeartiste, mais qu'on retrouve pourtantdans sa belle « Tête du jeune homme »au fusain.

Encore un oubli au plutôt une méprise :cette charmante petite aquarelle, peinteaux environs de Menton, je l'avais prised'abord pour une des œuvres de M. Boyde la Tour, et le catalogue m'apprendque c'est une des dernières de M.Ch.-Ed.Dubois.

(La suile à lundi.) O. H.

je tant qu un regard distrait. L'aquarellen *est cependant pas de petite dimension,et les chevaux non plus ! Il y a là, j 'ensuis persuadé, une grande dépense detalent , et si je m'intéressais davantage etmon public aussi, à ces exercices dechamp de mars, j e ferais de ces manœu-vres une description pleine d'entrain.

Pourtant j'ai fait de mon mieux pour ycomprendre quelque chose : mais je n'yai découvert en tout que quatre cavaliersgalopant , beaucoup de poussière ou defumée, et un peu de gazon poudreux.Un spécialiste devinerait là tout ce qu'onne voit pas, me dira-t-on. — D'accord !et la preuve que je ne suis pas un spé-cialiste, ni en artillerie, ni même en che-vaux, c'est qu'à première vue j'avaiscommis la méprise impardonnable deprendre pour un dromadaire jaune lamonture élancée du trompette d'artilleriequi caracole au premier plan. Ma seuleexcuse, c'est que l'animal en question neprésente au spectateur que la vue de sonarrière-train. A tout péché miséricorde !je vous assure avoir un sincère repentirde ma bévue et je reconnais solennelle-ment qu'il s'agit d'un cheval, et mêmed'un cheval de grande race.

Avant de quitter la salle où nous avonsadmiré tant d'oeuvres variées, ne négli-geons pas de regarder avec toute l'atten-

Occasion exceptionnelleOu offre à remettre de suite dans une

des principales villes de la Suisse ro-mande, un café-restaurant bien acha-landé, d'un très bon rapport , dû à sa si-tuation tout à fait avantageuse.

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S'adr. pour tous renseignements àl'Etude de A. Duvanel , avocat et notaire,à Neuchâtel.

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985 A remettre tout de suite ou pourSaint-Jean , deux jolies chambres meu-blées ou non , bien exposées, avec part àla cuisine , pour une dame ou deux mes-sieurs rangés. Pour renseignements, s'a-dresser au bureau du journal. On demande à louer, pour la fin du

mois ou pour Saint-Jean , une chambremeublée, indépendante , au centre de laville. Adresser poste restante, initialesB. N° 50, Neuchâtel.

ON DEMANDE A LOUER

16 Une jeune fille allemande désireraitentrer dans une famille pour se perfec-tionner dans la langue française, qu'elleconnaît assez bien ; elle aiderait dans lestravaux du ménage. S'adr. au bureau dela feuille qui indi quera.

Une nlle allemande, d'honorable ia-mille, cherche une place de bonne oupour faire un ménage peu nombreux.S'adr . rue Saint-Maurice 8, 3me étage.

Une jeune fille demande à se placerpour s'aider à tous les travaux du mé-nage. Bons certificats à disposition. S'a-dresser chez Mme Butzberger , rue duSeyon 38, 2me étage, Grande Brasserie.

Un jeune homme âgé de 17 ans vou-drait se placer comme garçon de maga-sin, commissionnaire ou autre emploi.Bonnes références. S'adr. à CharlesMarel , à Chevroux.

Une jeune fille de 15 ans et defmi cher-che pour tout de suite une place debonne ou d'aide dans un ménage. S'adr.pour renseignements à Mme Naville,place Purry 4.

Une jeune fille cherche une placepour s'aider au ménage ou pour garderdes enfants. S'adr . Evole n° 31.

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A louer un logement de trois cham-bres, à peu près meublé. A défaut , onprendrait quelques pensionnaires. S'adr.chez Henri Perret-Jeanmonod , au dit lieu.

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On demande un apprenti boulanger.S'adr. Grand'rue 12.

Une Administration de la ville de-mande un apprenti qui recevrait unerétribution dès le commencement. Laconnaissance des langues française et al-lemande est exigée. Adresser les offrespar lettre case 216, Neuchâtel.

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ses amis et connaissances et à Messieursles voyageurs son hôtel, situé au centrede la ville, rue de Nidau . Service promptet soigné. Prix modérés.

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Direction de M. UTTNER, de Bâle.

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FRA DIAV0L0Opéra comique en 4 actes d'AusER.

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Pour les détails, voir le programme.

ORCHESTRE

PRIX DES PLACES :Premières galeries numérotées, 3 fr. — Par-

terre numéroté, 2 fr. — Secondes galeries, 1 fr.On peut se procurer des billets au ma-

gasin de musique Sœurs Lehmann, rue desTerreaux 3.

Dép ôt de pianos et harmoniums de lamaison HU G frères, à Bâle.

D E R N I E R E S N O U V E L L E SAthènes, 13 mai. — La Russie a tou-

jou rs une attitude contradictoire. M. deButzow revient demain à Athènes, sousle prétexte de chercher sa femme. Laflotte russe ne prend pas effectivementpart au blocus.

Le contre-amiral de Marquessac, com-mandant la division française du Levant,a reçu l'ordre de quitter le Pirée, oùla canonnière le Capricorne restera enstation.

Vienne, 13 mai. — Au ministère desaffaires étrangères on attend aujourd'huiune communication du nouveau cabinetgrec donnant des assurances formellesau sujet du désarmement immédiat.

Aussitôt cette communication reçue,les grandes puissances enverront à leursreprésentants l'ordre de retourner àAthènes pour surveiller l'exécution desengagements pris par le gouvernementhellénique relativement au désarme-ment.

Les grandes puissances institueront enoutre une commission militaire interna-tionale et enverront à la flotte l'ordre decesser le blocus. L'escadre des puissan-ces restera toutefois dans les eaux grec-ques jusqu 'à ce que le désarmement del'armée hellénique soit terminé.

Saint-Pétersbourg, 13 mai. — On an-nonce la prochaine arrivée du khan deKhiva, qui fera un grand voyage en Eu-rope. Après avoir visité Saint-Péters-bourg, il se rendra à Berlin, à Vienne, lParis et en Italie.

ÉTAT-CIVIL DE N E U C H A T E LPromesses de mariages.

Louis-Frédéric Kurz, professeur de musique,de Neuchàlel , et Sop hie-Amélie Att inger; tousdeux dom. à Neuchàlel.

Fritz Caille , vigneron , Vaudois , dom. à Vau-marcus , et Louise-Amanda Girardier , tailleuse.de Rochefort , y domiciliée.

Guillaume Droz , agriculteur , du Locle , et EliseVersel , cuisinière , Vaudoise ; tous deux dom. àNeuchâtel.

Rectification. — Alexandre Rokossowski , négo-ciant , Russe , et Laure-Augustine Verdan , deNeuchâtel ; tous deux dom. à Genève.

Naissances.8. Bertha-Cécile , à Ul ysse-Alfred Vuillemin el

à Madeleine née Zeller , Bernois.10. Emile-Louis, à Evasio Rusconi et à Ida née

Ginella , Tessinois.11. Paul-Louis , illé gitime , Bernois.12. Armand-Maurice , à Henri Nicoud et à

Marie-Louise née Lozeron , de Vaumarcus.Décès.

12. Henri-Louis , fils de Léopold Perret et deMarie-Catherine née Bridel , de la Sagne, né le7 février 1885.

Mars et Avril.Promesses de mariages. - Auguste-Alphonse

Berthoud , maréchal , Neuchâtelois , domicilié iCorcelles , et Rosina - Margaretha Hasler néeSchreier , Bernoise , dom. à Auvernier. — Louis-Edouard Perret , cultivateur , dom. à Auvernier ,et Jeannette- Lina Martinet , ménag ère , Vaudoise ,dom. à Novalles , sur Grandson. — Jules-HenriWenker , vi gneron , Bernois , dom. à Auvernier ,et Adèle Tribolet, dom. à Colombier. — Ernest-Henri Lardy, sous-lieutenant au llfi me de ligne ,Neuchâtelois , dom. à Vannes (Morbihan , France),et Ag da-Zélina de Wetterstedt , rentière , Suédoise ,dom. à Clarens.

Naissances. — 9 mars. Lina-Marie-Anna , àHans-Gustave Rippas et à Caroline née Galland ,Bâlois. — 12. Alphonse-James , à Alp honse-JamesPerrochet et à Rose-Lina née Baillot , Neuchâ-telois.

3 avril. — Jeanne-Octavie , à Jean -ClaudeVuagneux et à Aline - Rosette - Octavie Rublinée Fonjallaz. — 4. Susanne-Marie , à Jean-Fré-déric Nicolet et à Susanne-Catherine Henchoz néeBiirki , Neuchâtelois. — 23. Laure-L ydie-Louise ,à Adrien Piguet et à Sophie-Anna née Jean-Ri-chard , Vaudois.

Décès. — 18 mars. Marianne-Louise Junod néeLieberherr , veuve de Pierre Junod. née le i) marsJ80i. — 21. Anna Broog née Jâgg i, veuve deSimon Broog, née le 28 juin 1807.

5 avril. Marie-Louise-Berthe , fille de LouisRossinelli et de Julia-Ol ympe née Bourgeois , néele 7 juin 1885. — 28. Marianne-Jeanne Jacot néeGalland , veuve de Jean Jacot , née le 29 no-vembrel805.

Etat-Civil d'Auvernier

IVROGNERIETraitement soit avec consentement soit à l'insu

du malade parHirscbbiihl , spécialiste, Claris (Suisse).

Succès garanti. Remèdes inofTensifs. Moitié desfrais payable seulement après guérison. Prospec-tus et questionnaire gratis.

FRANCE. — On mande de Decaze-ville qu'on a trouvé lundi matin, à l'in-tersection de deux voies , deux cartou-ches de dynamite enveloppées dans unetoile d'emballage, et disposées de tellesorte que la roue de la locomotive déter-minât l'explosion. Les engins étaient dis-simulés sous un tas de poussière. Uneinformation est ouverte.

MM. Duc-Quercy et Roche ont quittéVillefranche jeudi matin, pour se rendreà Montpellier, par Rodez.

L'appel qu 'ils ont interjeté du juge-ment de compétence rendu par le tribu-nal de Villefranche viendra devant lacour de Montpellier le 20 mai.

— Une autre dépêche de Decazevilleconstate que le mouvement de reprise dutravail se continue régulièrement et pro-gressivement. Mardi vingt nouveaux mi-neurs ont repris le travail.

— A Lyon , les verriers ont eu le 11mai une entrevue avec leurs patrons;elle n'a eu aucun résultat.

Sept grévistes qui avaient été arrêtésont été mis en liberté mardi ; il n'en resteplus que deux en prison.

ANGLETERRE. — Le Morning Postprétend que l'opposition dispose de 325voix contre le bill irlandais.

— M. Chamberlain , dans une réunionde députés libéraux tenue avant-hier chezlui, a déclaré qu 'il considérait les conces-sions de M. Gladstone comme insuffi-santes.

Le Times dit que l'échec de M. Glad-stone est certain.

Le Morning Post croit que M. Glad-stone s'est décidé à retirer ses bills et àfaire appel au pay s en octobre.

ALLEMAGNE. — Un immense incen-die a eu lieu à Cologne, dans la gare duchemin de fer de Minden. Le feu s'est ra-pidement développé et a détruit le maté-riel.

ITALIE. — D'après les dernières nou-velles de Brindisi, l'épidémie cholériquey a complètement cessé. Les fourneauxéconomiques ont été fermés. La ville re-prend son aspect normal.

Par contre, le choléra commence à sé-vir à Bari, on y constatait mercredi 35cas et 11 décès. Il y a aussi des cas cho-lériques à Venise, à Ostuni et dans quel-ques autres localités.

— On écrit de Palerme qu'un terribleaccident s'est produit au théâtre où de-vait opérer un prestidigitateur italien.Pendant que le prestidigitateur faisait sespréparatifs sur la scène, le gazomètre afait explosion. Le prestidigitateur a ététué sur le coup. Son aide a été griève-ment blessé.

— Hier six cas de choléra et quatredécès à Venise. A Bari , quinze cas etneuf décès.

RUSSIE. — Les Novosti annoncentque la guerre est inévitable entre la Chi-ne et la Russie. Le conflit a été provoquépar le règlement des frontières et par lesprétentions insoutenables de la Chine.Les Novosti insistent pour que la Russiedéclare la guerre à la Chine. Elles ajou-tent que la Chine a amassé déjà 15,000hommes sur la frontière de Mandchourie.

ETATS-UNIS. — Les nouvelles rela-tives aux grèves sont meilleures. En di-vers endroits, notamment à Chicago, lesgrévistes ont repris le travail aux condi-tions offertes par les patrons.

— Un violent ouragan a ravagé Kan-sas-city et la banlieue de cette ville. Lepont sur le Missouri a été détruit , ainsique le palais de Justice et une école.Vingt cadavres ont été retrouvés sous lesdécombres.

Le vapeur Acadia, qui se rendait deBaltimore à la Jamaïque, a été surpris parun cyclone et a sombré. L'équipage, com-posé de dix personnes, a péri.

Les événements en Orient.— On croit savoir à Vienne que les

troupes turques n'ont opéré aucun mou-vement pour se rapprocher de la frontièregrecque et que le séraskiérat a mêmedonné l'ordre aux commandants turcs degarder leurs positions.

NOUVELLES ÉTRANGÈRES

— Vu l'importance qu'a pour Neu-châtel-ville l'élection complémentaire dedimanche, nous engageons tous les élec-teurs à remp lir leur devoir civique déjàdemain samedi et à ne pas attendre àdimanche, afin d'éviter l'encombrementqui se produit habituellement ce jour-làau bureau électoral.

Candidats libéraux :GODET, PHILIPPE , professeur.ROULET, AUGUSTE , notaire.

La votation aura lieu:A Neuchâtel, demain samedi, 15 mai,

de 8 heures du matin à 8 heures du soiivet dimanche 16 mai, de 8 heures du ma-tin à 4 heures du soir.

A la gare, samedi 15 mai, de 3 à 9 heu-res du soir , et dimanche 16 mai, de 7heures du matin à 4 heures.

A Serrières, samedi 15 mai, de 5 à 8heures du soir, et dimanche 16 mai, de 8heures du matin à 4 heures du soir.

— Nous rappelons la représentationde Fra Diavolo qui aura lieu ce soir, l'o-péra comique d'Auber le p lus populaire.Il nous transporte à cette époque déjàlointaine où les routes du Sud de l'Italieétaient rançonnées par les brigands. Nouspouvons promettre à tous ceux qui serendront à cette gaie soirée d'en sortircharmés. En outre M. Uttner fait tantd'efforts pour nous plaire qu 'il mérite bienune salle comble pour sa dernière repré-sentation , c'est le meilleur remerciementque nous puissions lui donner pour toutle plaisir qu 'il nous a procuré.

— Dans la nuit de lundi à mardi, unanimal, que l'on croit être une fouine,est entré, en perçant le toit , dansune des volières du Jardin anglais, oc-cupée par de petits oiseaux chanteurs.Dix-huit manquaient à l'appel ; six oi-seaux saignés ont été retrouvés ; quantaux douze autres, il est possible qu 'ilsse soient échapp és par le trou fait par lafouine.

— Hier soir, entre 5 et 6 heures, puisentre 7 et 8 heures, il est tombé pendantquelques minutes une assez forte grêle.Nous n'avons pas encore de nouvelles dela campagne, mais espérons que les dé-gâts sont peu importants. Vers 8 heuresaussi, un orage très violent a éclaté et aduré jusque bien avant dans la nuit.

— Un commis de magasin, à Neuchâ-tel, s'est suicidé dans la nuit de mercredià jeudi , en se tirant un coup de revolverdans la bouche. On ignore les causes decet acte de désespoir.

CHRONIQUE LOCALEUn autre ordre du séraskiérat a donnésatisfaction aux autorités locales de l'E-pire, qui ont demandé le renvoi des ba-chi-bouzoucks.

— Un ministère grec sans couleur po-litique et décidé à procéder au désarme-ment vient d'être formé. Il comprend MM.Talvis, président du conseil et ministrede la justice ; Lourioti, à l'extérieur ; Pe-timezas, à la guerre ; Augerinos, aux fi-nances ; Miaoulis, à la marine ; Papailio-pulo, à l'intérieur ; Benizelo, aux cultes.

Le désarmement ne commencera pasavant la réunion de la Chambre, quisera convoquée incessamment.

NOUVELLES SUISSESAssemblée fédérale. — Dans les sphè-

res fédérales, télégraphie-t-on de Berneau National, prévaut décidément l'opi-nion qu 'il ne pourra pas y avoir de ses-sion des Chambres fédérales en automneprochain , et que les projets de loi sur lafaillite, les droits civils et l'alcool nepourront venir en discussion que pendantl'hiver. Aussi pense-t-on que la sessionde décembre devra commencer une se-maine plus tôt que d'habitude, et qu'ilfaudra faire une session extraordinaireau printemps de 1887.

Chemins de fer. — Une conférence dedélégués de l'Italie, de l'Allemagne et dela Suisse siège actuellement à Lugano.Elle s'occupe de l'organisation de trainscirculaires Londres - Gothard- Gênes-Ro-me-Brindisi et Venise-Gothard-Londres,et de trains de marchandises via Gothardqui feront une grande concurrence autrafic du Mont-Cenis.

Militaire. — On vient de faire, aveesuccès, sur la place d'armes de Lucerne,des exercices de tir avec une mitrailleuse,système Nordenfeldt , sous la directiondu colonel d'artillerie Hebbel. Les résul-tats obtenus sont surprenants.

ZURICH . — Samedi soir, à Wald, ungarçon de huit ans a tué un camarade dequatre ans en jouant avec un revolverchargé.

— Six mille cartouches pour tir àblanc ont fait explosion samedi dans lafabrique Stahel , à Dtibendorf. Le local aété détruit , il n'y a pas eu d'autre ac-cident.

— La grève des serruriers a eu à Œr-likon des suites fâcheuses. Les ouvriersnon grévistes ont été expulsés violem-ment des ateliers. Le chef de la police,M. Fischer, s'est rendu sur les lieux ac-compagné de plusieurs gendarmes. Il adéclaré aux grévistes que, le cas échéant,il sévirait avec toute la rigueur de la loi.

Les chefs du mouvement ont alorsdonné l'assurance qu'ils demeureraienttranquilles.

LUCERNE . — Dans l'incendie d'une fer-me près de Sempach, 27 vaches et 3 che-vaux ont été brûlés.

Au même moment, un autre sinistrese déclarait dans une ferme près de Rei-den ; six vaches sont restées dans lesflammes.

ARGOVIE. — On a reconnu la nécessitéde démolir les remparts de la face nord-est de la vieille citadelle d'Aarbourg,qui menacent ruine, parce que la dépenseà faire pour les restaurer serait trop con-sidérable. Le Conseil communal d'Aar-bourg se propose d'employer les maté-riaux que l'on retirera de la démolitionpour créer uu quai au bord de l'Aar .

CHRONIQUE NEUCHATELOISE— Deux j eunes gens de la Côte-aux-

Fées, deux frères , allaient exploiter dubois ; après s'être un instant séparés, pro-bablement pour aller boire, ils se retrou-vèrent au milieu du pâturage, Vers-chez-Nalor; là ils se querellèrent jusqu 'à ceque l'un d'eux, s'étant saisi d'un fortmorceau de bois, en eût assommé sonfrère. Le meurtrier a été arrêté lundi, àmidi.

Gorges de r Areuse. — Le Conseil d'E-tat a rendu un arrêté établissant pendantla durée des travaux de captation de l'eaudevant servir à l'alimentation des villesde Neuchâtel et Chaux-de-Fonds, un postede gendarmerie au Champ-du-Moulin ,pour la surveillance des ouvriers occupésaux dits trav aux, la garde de leurs pa-piers, ainsi que la police de la pêche.

Am aux MilitairesEn vue de la prochaine inspectior

d'armes, le soussigné, armurier patentépour les réparations des armes militaires,se recommande à MM. les militaires pouiréparations et nettoyages de leurs armes.

J. WOLLSCHL.EGEL,14, rue St-Maurice, 14.

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Bibliothèque populaire de la Sirisse romande . —Sommaire du numéro d'avril :I. En Stage , nouvelle par Walthe r Biolley. — II.

Conteur pékinois et troubad our napolitain ,Etude littéraire par Maurice Jametel. — III .Histoire contemporaine : Les Carlistes en Es-pagne , d'après le hollandais , par J.-L. Richard .— IV. Le petit chemin vert , par F. de Spen-gler. — V. En Vendée , drame en un acte, envers , par L. de Tognetti. — VI . Quelquesjours en Egypte , par J. Chervet. — VII. Va-riété scientifique : Le grisou ou gaz naturel.— VIII . Poésies : Avril. — A nos montagnes ,par Claire Ossent. — Les décadents , par L.Vermeil. — L'Amour , par C. DuMoustier. —IX. Chroni que du mois , par F. de Speng ler.— X. Sommaire des numéros de mars etavril.

Chaque mois un volume de 225 à 250 pages.ABONNEMENT : Suisse , 12 fr . Union postale ,

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,.'% Le Salon de peinture , les affairesde Grèce, la grève de Decazeville, l'in-cendie de la ville de Stryj, le déblaye-ment du grand sphinx de Giseh, fournis-sent les principaux sujets des intéres-sants dessins d'actualité publiés dans lenuméro de l 'Univers illustré du 8 mai.Notons également un très beau portraitdu regretté Gabriel Charmes, et une joliepage sur les répétitions du Carrousel mi-litaire au Champ-de-Mars.