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§5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivité Définition. On dit qu’une application linéaire f : R n R m est injective si deux vecteurs différents ont des images différents surjective Si Im(f ) atteint tout l’espace d’arrivée R m . bijective (ou bien un automorphisme) si n = m et que f est inversible. Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions est satisfaite : 1. Un vecteur ~ b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent 2. Le vecteur ~ 0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent 3. Ker (f )= ~ 0. 4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt. 5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

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§5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivitéDéfinition. On dit qu’une application linéaire f : Rn → Rm est

injective si deux vecteurs différents ont des images différents

surjective Si Im(f ) atteint tout l’espace d’arrivée Rm.

bijective (ou bien un automorphisme) si n = m et que f estinversible.

Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :

1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent

2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent

3. Ker(f ) = ~0.

4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.

5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

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Soit f : Rn → Rm une application linéaire.Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent3. Ker(f ) = ~0.4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

Théorème d’surjectivité. f est surjective ssi l’une des conditionsest satisfaite :

1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au moins unantécédent2. Le rang de f est m.3. Im(f ) = Rm.4. Toute ligne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famillegénératrice.

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Soit f : Rn → Rm une application linéaire.Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent3. Ker(f ) = ~0.4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

Théorème d’surjectivité. f est surjective ssi l’une des conditionsest satisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au moins unantécédent

2. Le rang de f est m.3. Im(f ) = Rm.4. Toute ligne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famillegénératrice.

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Soit f : Rn → Rm une application linéaire.Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent3. Ker(f ) = ~0.4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

Théorème d’surjectivité. f est surjective ssi l’une des conditionsest satisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au moins unantécédent2. Le rang de f est m.

3. Im(f ) = Rm.4. Toute ligne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famillegénératrice.

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Soit f : Rn → Rm une application linéaire.Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent3. Ker(f ) = ~0.4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

Théorème d’surjectivité. f est surjective ssi l’une des conditionsest satisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au moins unantécédent2. Le rang de f est m.3. Im(f ) = Rm.

4. Toute ligne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famillegénératrice.

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Soit f : Rn → Rm une application linéaire.Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent3. Ker(f ) = ~0.4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

Théorème d’surjectivité. f est surjective ssi l’une des conditionsest satisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au moins unantécédent2. Le rang de f est m.3. Im(f ) = Rm.4. Toute ligne de la matrice de f contient un pivôt.

5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famillegénératrice.

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Soit f : Rn → Rm une application linéaire.Théorème d’injectivité. f est injective ssi l’une des conditions estsatisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au plus unantécédent2. Le vecteur ~0 de l’espace d’arrivé a au plus un antécédent3. Ker(f ) = ~0.4. Toute colonne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famille libre.

Théorème d’surjectivité. f est surjective ssi l’une des conditionsest satisfaite :1. Un vecteur ~b quelconque de l’espace d’arrivé a au moins unantécédent2. Le rang de f est m.3. Im(f ) = Rm.4. Toute ligne de la matrice de f contient un pivôt.5. Les vecteurs colonnes de la matrice de f forment une famillegénératrice.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

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.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) =

a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm =

(~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

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.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

=

V

a11...

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.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.

f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

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ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

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.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient

:

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) =

V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

Page 18: §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivitétanlei/istia/cours21112012.pdf · §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivité Définition.Onditqu’uneapplicationlinéairef :

§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .

Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

Page 19: §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivitétanlei/istia/cours21112012.pdf · §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivité Définition.Onditqu’uneapplicationlinéairef :

§5.5 Matrice dans d’autres bases, application linéaire sur sevSoit f : E → F une application linéaire, avec E ,F des sev des Rk .

Soit U = (~u1, · · · , ~un) une base de E , et V = (~v1, · · · ,~vm) unebase de F (elles ne sont pas nécessairement les bases canoniquess’il y en a). Donc E = 〈~u1, · · · , ~un〉, F = 〈~v1, · · · ,~vm〉.

Alors l’application f est déterminée par son effet sur les ~ui . On lesexprime dans les coordonnées de V :

f (~u1) = a11~v1+a21~v2+· · ·+am1~vm = (~v1 · · ·~vm)

a11...

am1

= V

a11...

am1

.f (~u2) = · · · , f (~u3) = · · · , · · · , f (~un) = · · · .

En les assemblant, on obtient :

(f (~u1), · · · , f (~um)) = V

a11 · · · a1m...

...an1 · · · anm

ou bien f (U) = VMU ,V(f ) .Cette matrice est appelée la matrice de f dans les bases U ,V.

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Exemples et exercicesLa matrice d’une application linéaire f qu’on avait calculé avant esttout simplement la matrice de f dans la base canonique.

(1) f(

xy

)=

(x

x + y

). Notons E la base canonique de R2. Alors

ME,E(f ) =??.

(2) Soit f : R2 → R2 linéaire telle que f (~e1) = −~e2 et

f (~e2) = ~e1 + 2~e2. Déterminer la matrice de f ainsi que f(11

).

(3) Soit f : R2 → R2 la projection orthogonale vers la droitex − y = 0. Représenter graphiquement l’application. Déterminer

f (~e1) puis f (~e2). Déterminer la matrice de f puis f(−31

).

(4) Même exercice avec f la réflexion orthogonale par rapport à ladroite x − y = 0.

(5) Même exercice pour la rotation d’angle π/4.

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§5.6. CompositionLorsqu’on compose des applications linéaires

E f−→ Fg−→ G

de base BE BF BG

Quelle est la matrice de la composition g ◦ f ?

Théorème de composition. La matrice de g ◦ f est le produitmatricielle de la matrice de g avec celle de f .

Preuve. Nous cherchons une matrice M telle que g ◦ f (BE ) = BGM.

g ◦ f (BE ) = g(f (BE )) = g(BFM(f )) = g(BF )M(f )(BGM(g)

)M(f ) = BG

(M(g) · M(f )

).

Donc M =M(g) · M(f ).

Exemple. Soient f(

xy

)=

(x + y

y

), g(

xy

)=

(yx

). Calculer

g ◦ f et f ◦ g .

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§5.6. CompositionLorsqu’on compose des applications linéaires

E f−→ Fg−→ G

de base BE BF BG

Quelle est la matrice de la composition g ◦ f ?

Théorème de composition. La matrice de g ◦ f est le produitmatricielle de la matrice de g avec celle de f .

Preuve. Nous cherchons une matrice M telle que g ◦ f (BE ) = BGM.

g ◦ f (BE ) = g(f (BE )) = g(BFM(f )) = g(BF )M(f )(BGM(g)

)M(f ) = BG

(M(g) · M(f )

).

Donc M =M(g) · M(f ).

Exemple. Soient f(

xy

)=

(x + y

y

), g(

xy

)=

(yx

). Calculer

g ◦ f et f ◦ g .

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§5.6. CompositionLorsqu’on compose des applications linéaires

E f−→ Fg−→ G

de base BE BF BG

Quelle est la matrice de la composition g ◦ f ?

Théorème de composition. La matrice de g ◦ f est le produitmatricielle de la matrice de g avec celle de f .

Preuve. Nous cherchons une matrice M telle que g ◦ f (BE ) = BGM.

g ◦ f (BE ) = g(f (BE )) = g(BFM(f )) = g(BF )M(f )(BGM(g)

)M(f ) = BG

(M(g) · M(f )

).

Donc M =M(g) · M(f ).

Exemple. Soient f(

xy

)=

(x + y

y

), g(

xy

)=

(yx

). Calculer

g ◦ f et f ◦ g .

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition=

ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =

135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

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§6. Déterminant d’une matrice carrée§6.1. Cas d’une matrice 2× 2.

Définition. det(

a bc d

)2èmeécriture

=

∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣ définition= ad − bc .

Exemples.∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =??,∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣ =??

A quoi ça sert ?

Ca sert, entre autres, à calculer l’inverse de la matrice (si elleexiste) et résoudre un système sans faire des échelonnements...

Exemple.(2 11 3

)(xy

)=

(4−1

)a comme solution

x =

∣∣∣∣ 4 1−1 3

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ =135, y =

∣∣∣∣ 2 41 −1

∣∣∣∣∣∣∣∣ 2 11 3

∣∣∣∣ = −65

Page 33: §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivitétanlei/istia/cours21112012.pdf · §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivité Définition.Onditqu’uneapplicationlinéairef :

Résoudre(2 11 1

)(xy

)=

(4−1

), puis

(a bc d

)(xy

)=

(st

)

Théorème de matrice inverse.(a bc d

)−1=

1∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣(

d −b−c a

).

Preuve. Il suffit de multiplier... .

Exemple.(2 01 3

)−1=

(2 −11 1

)−1=

(2 14 2

)−1=

Page 34: §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivitétanlei/istia/cours21112012.pdf · §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivité Définition.Onditqu’uneapplicationlinéairef :

Résoudre(2 11 1

)(xy

)=

(4−1

), puis

(a bc d

)(xy

)=

(st

)

Théorème de matrice inverse.(a bc d

)−1=

1∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣(

d −b−c a

).

Preuve. Il suffit de multiplier... .

Exemple.(2 01 3

)−1=

(2 −11 1

)−1=

(2 14 2

)−1=

Page 35: §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivitétanlei/istia/cours21112012.pdf · §5.4 Injectivité, surjectivité, bijectivité Définition.Onditqu’uneapplicationlinéairef :

Résoudre(2 11 1

)(xy

)=

(4−1

), puis

(a bc d

)(xy

)=

(st

)

Théorème de matrice inverse.(a bc d

)−1=

1∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣(

d −b−c a

).

Preuve. Il suffit de multiplier... .

Exemple.(2 01 3

)−1=

(2 −11 1

)−1=

(2 14 2

)−1=

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Résoudre(2 11 1

)(xy

)=

(4−1

), puis

(a bc d

)(xy

)=

(st

)

Théorème de matrice inverse.(a bc d

)−1=

1∣∣∣∣ a bc d

∣∣∣∣(

d −b−c a

).

Preuve. Il suffit de multiplier... .

Exemple.(2 01 3

)−1=

(2 −11 1

)−1=

(2 14 2

)−1=