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AÉL A MurelieFrant S « Mes douleurs se sont a- tuées altows de 40 s, alo j' coencé à consulter. Aod'h j'ai 62 ans et mon diagnost est tombé il y a à pee un moʦ. J'ai passé vgt-de s ds une eance médale», eque Geneviève (1) pour qui «il n'y a p de pire pénitence que de ne pas sꜹoir de quoi on soe». Geneviève soue d'un syndrome d'Ehlers-Daos (SED). La forme classi- e toherait entre 7 000 et 35 000 persoes, lon les nnées officiees. réité serait pôt proche du ion de ades, este po sa part Clau Honet, prosseur émérite de méde- cine physique et . ancien reonsable d'e cotation Ehlers-Daos à l'Hôtel-Dieu (Pis). Les ornes généties ou épéné- ques du syome sont ecore floues. Il s'at d'un dysfonconnent du conjoncf. Ce-ci sert à ute ene e les dérents tissus cozpore et lors.qu' ne fonce p bn, la peꜷ est plus fine et le corps devient plus a- e. « Cela eae des s abondts, des intess ag,1es, des pet se t actu- rès ontées nson), etc. », soig le pr Honet. « Je sane s- tématiquement quand je �e se les dents», eque ainsi Margot, ra- conte sa adie s chaîne YouTube. En cae: des gencives trop mces et op aes. S· Un de se ce conrne oement la propriocep- on, c'est-àe de la percepon de son propre corps, «Les psonnes av Sí reço de mas sn - sus des captrs pr ur s et à la sfa· b», so pr Hanet. pt «s douleurs violentes sans raon ou, encore, e hité a bruiʦ». Le qtien peut si devenir tr compé. « m'-le n, qud je pre le pet deer, de ne p trou- ver ma bouche et que la e en se loger s joᵫ», t Geneviè- ve. Une saon coît bien M- got, qꭐ ajoute que « la fe a- mente, p c't cqué. Quand j'essꜽe passer une pte, se tou- jours peu trop à e etje pren le µr. D1r1�me,jèn1e mor sta- quent la lae loque je mange. (-.). La.p c événeme, p à u pet sbr très com, m à us, ca w ut tes. » Chaque pren des s- tômes érents: s, uleurs dans les muscles, d s ao, anons, entorses, adresse, hyper- mobté ( exême souplee d arcu- lo) ds l'ecè ou l'atlol: ce, vergetures précos, tés de cicatrisaon, héos éqᵫnʦ, hyperose (té e�e aux éurs), dc co (mémoi- �, acm, orlent), aéé, hy- perémotité, etc. it c s c dpat, la 7'00'0· à 35 000 malades en Frce ent de la foepl , on l donn oes. Ms s serent jusqu'à 1 on selon ce ets confondᵫ avec d'autres patholoes: la fibroye, les poite m- e de Le, l'endomése... ut donc en yenne vt a aux pa- tnts, à pr du me app se s premiers stômes, po se e ostr SED. << s'a d'une témie, c't-à-de qu. 'e touche to le s ? se maeste au e m les org, pᵫ le pr Hamonet_ od', les de- c , cee s coaiss sur un org grou- pe d'organes, s ès mal à l'se pour poser le sc d' i e ts les ? se meste p es tômes vales d' à l'autre. n ve méd, l'absee n p (M, p g , etc.), dée à ,m oub(é pclque. » C'est ce 'a vécu Geneviève, s' ornter vers ·seice psy- cque «Je me sꭐs t de made nae_ À jQ, j' par er de i-même. Je me s t c'était moi le proble, que j'éts e hystérique ou e merdeuse. » Un ou dépistage, sous la rme d'un quesoaire d'orientation,. peut p- tant der à détter le synome. Bn qu'il n'eξste s de tement pour cette lae dont on ne érit pas, dérentes prises en charge sont proposées a patients. Tout d'abord des orthèses (vêtemts com- press, cetes lombres, �ees pcières), qui permettent a pa- tients de recouvrir des sensao cor : porees et un eur conôle d. e le moicité. nésiérapie et l'ergo- érapie avent l'état proprio- cep s pents. « Le néséreute m'e énormt, témoe Mgot. Je le vo de fois par ne, non pas po améliorer mon état mais pour fae en soe que cela ne l' ꜹe pas. » L'oéthérapie, ee, at s l a fa- gue, les grnes t les does des pents. « Elie. coense probabl la v✁se n da l'orgsme de L'ogène, une o que cehd- tra- v l� v saus ,1, estime le PrHamonet. En septembre 2014, le médecin a créé un lôme versitaire en formaon coe à l'versité Ps:Est Créteil, p seibser les professionnels de la santé à syndrome. Une on en e a égement été se place en en avec le Groe d'éd et de re- cהrches sur le syndrome d'ers- Ds (Ge) depꭐs octobre 2016. (1) Le prom a é modé. Nous voulons un 3e plan maladies res r sont- t 7 Les maladlès sont rares, mais les mala- des sont nombreux I Ptus de 3 m!Ulons de personnes sont touées aujour- d'hui par une maladie rare en France. De plus, 6 000 à 8 000 maladies rares sont répertoriées aujourd'hul et cha- que Jour de nouvelles sont couver- tes. Ces maladtes sont graves, souvent moelles e� touchent le plus souvent les enfanʦ. L'Alliance maladles rare, porte-yolx de ces malades, se bat pour e ta soété en prne conscience. Les $ res (2002011-2016) t- f ses ? Je veux rappeler la ance que nous avons en France d'avoir eu 2 ns ma- làdles rares et ce grace à l'impulsion maure s assotions de malades. Pour faliter le diagnostic et la p en arge, plus de .130 centres de réfé- rence et en local plus de 500 centres compétences ont été labelsés au in s itaux. oe·nombreux dispo- sitifs ont aussi permis le déploiement de la recהrche et la coopération euro- péenne et Internationale qꭐ sont ab- solument nécessaires. Toutes ces ac - tians ont assur.ément permis d'améliorer la qualité et . l'espérance de vie des personnes malades avec un meilleur accès à l'lnformatlon, au a- gnosti aux soins, à la prise en charge n� � 1 1 innn -vous t ? SI aucoup a été fait, beaucoup reste· à faire. Depuis deux ans, l'Alliance de- . mde qu' un 3e plan émerge. Sa 'pré- paration est d'allleurs offfelle depuis l'annonce de Marlsol Touraine le 15 Juin 2016 à l'Assemblée natiopale. Pour nous, s eJeux sont majeurs. C'est d'abord ·«zéro malade sans diagnos- tic » en 2020, en déployant de nouvel- les solutions en termes de dépistage, de séquençage à très haut débit et en améliorant l'Information et la formation des médecins. Il faut lès éveiller à la nécessaire culture du doute : « Et si c'était une maladie rare ? » Il faut pas- ser de l'errance thérapeutique aux traitements· atifs. Ce troisième plan devra aussi apporter s réponses l'accompagnement au quotidien des malades, et améliorer leur Intégration sociale (école, travaU, assurances) ainsi que protéger l aidants familiaux qui Joᵫnt un rôle clé. Mals, plus que tout, les maladies rares doivent devenir une priorité natlonalè. Et pour y répondre, ce 3• plan doit être Interministériel en associant la Santé, les Affaires sociales, l'industrie et l'Éducation nationale, avec un pilotage assuré par Matignon ! C'est pour nous la condition sine qua non. De quoi pour- suivre notre. combat dans cette pério- de électorale. • DA ASCR Les signes diques du synome d'Ehlers-Dan!os sont très diarates et la me est souvent confondue avec d'es pathologles. PATHOOC/FOTOLIA ZOOM Des étuts o ent séjo d' e Des étudts chinois vont se relayer dant 365 jours s laboratoire clos st un enroement lunaire, a noncé méà d'État. Une étape supplémentre ds l'bition de Pé . d'envoyer des h sur la Le. ae élèves de l'versité pénoise de Beg, spécsée dans la recherche astroutique, sont entrés mercredi dans un module de 160 m 2 bapté Yuegong-1 (Ps le : 1), a indiqué l'agence Chine nouvee. Ils seront remplacés p autre groupe de quatre personnes, qui y resteront 200 jos. Puis les preers reviendront pou une dernière période de 105 jours, soit une année enère au tot. : t p à me Des prélèvements sur des vices de la malae non idenée sl ée dep pl de deux ses au Liberia se sont avérés posi à la méngite (et négat à Ebola et à la fièvre de Lassa), a-t-on appris mercre auprès des autorités méces. Au total, 31 cas, dot 13 décès à ce jour, ont été enregisés dans trois provinces : Sinoe, Montserrado (Out, ouve Monro) etGBassa (Ce-Out). Dans coiqué, mercredi, l'OMS précise ' s'agit d'e ménte due au mégocoque C. : 10 de e + à pi. L'espérce de vie des patients ectés par le du sida en Europe et en érique du Nord à augmenté d'envon 10 s depꭐs l'introducon des iries en 1996, selon une étude pubée u ds la ree britque e Lcet H. 73 ans chez les hommes et 76 chez les femmes: c'est l'espérance de e d'un pae de 20 ans qui a coencé son tement à pr de 2008 èt n'est pas décédé durt la première née, selon cette étude. Cela coespond à une auentaon de 10 chez les hoes et 9 ans chez les femmes.

7'00'0· - Alliance Maladies Rares · Geneviève souffre d'un syndrome d'Ehlers-Danlos (SED). ... fatigues, douleurs dans les muscles, dans les articulations, ... tant aider à détecter

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AURÉLIE FRANC '1# r;MurelieFrant

SANTÉ « Mes douleurs se sont accen­tuées aux alentows de 40 ans, alors j'ai commencé à consulter. Aujourd'hui, j'ai 62 ans et mon diagnostic est tombé il y a àpeine un mots. J'ai passé vingt-deux ans dans une errance médicale», explique Geneviève (1) pour qui «il n'y a pas de pire pénitence que de ne pas savoir de quoi on souffre».

Geneviève souffre d'un syndrome d'Ehlers-Danlos (SED). La forme classi­que toucherait entre 7 000 et 35 000 personnes, selon les données officielles. La réalité serait plutôt proche du million de malades, estime pour sa part Claude Hamonet, professeur émérite de méde­cine physique et . ancien responsable d'une consultation Ehlers-Danlos à l'Hôtel-Dieu (Paris).

Les origines génétiques ou épigénéti­ques du syndrome sont eri.core floues. Il s'agit d'un dysfonctionnement du tissu

conjonctif. Celui-ci sert à soutenir entre eux les différents tissus cozporels et lors.qu'il ne fonctionne pas bien, la peau est plus fine et le corps devient plus fra­gile. « Cela entraîne des saignementsabondants, des intestins frag,.1es, des os qui peuvent se 'briser facilement (fra.ctu­rès spontanées du nourrisson), etc. », souligne le pr Hamonet. « Je saigne sys­tématiquement quand je �e brosse les dents», explique ainsi Margot, qui ra­conte sa maladie sur la chaîne YouTube. En cause: des gencives trop minces et trop fragiles.

Un deuxième signe clinique concerne le dysfonctionnement de la propriocep­tion, c'est-à-:dire de la perception de son propre corps, «Les personnes avec un SED reçoivent de mauvais signaux is­sus des capteurs présents dans leur corps et à la sw:face·de ceb.d.-c;i», souligne le pr Hamonet. Cela peut entraîner «des douleurs violentes sans raison ou, encore, une hypersensibilité aux bruits».

Le quotidien peut aussi devenir très compliqué. « Il m'arrive-le m<J.fin, quand je prends le petit déjeuner, de ne pas trou­ver ma bouche et que la cuillère vienne se loger sur majoue», témoigne Geneviè­ve. Une situation que connaît bien Mar­got, qui ajoute que «plus la fatigue aug­mente, plus c'est compliqué. Quand j'essaye de passer une porte, je vise tou­jours un peu trop à droite et je me prends le mur. De-1r1�me,jèn1e mords-systémati­quement la langue lorsque je mange. (-.). La.plupart de ces événements, prlB un à un, peuvent sembler très communs, mais à nous, cela nous arriw tout le temps. »

Chaque individu présente des symp­tômes différents: fatigues, douleurs dans les muscles, dans les articulations, luxanons, entorses, maladresse, hyper­mobllité ( extrême souplesse des artlcu­la:tions) dans l'eniancè ou l'atlol.esce.n: ce, vergetures précoces, difficultés de cicatrisation, hématomes fréquents, hyperosrme (se.nsibilité e:x�e aux odéurs), difficuhéS cognitives (mémoi­�, attentlcm, orlent.atùm), anxié1;é, hy-perémotivité, etc.

Du tait de ces signes cliniques très disparates, la malàdie est souvent

7'00'0· à 35 000 malades

en France souffrent de la forme� plus classîque,

selon les données offjcielles. Mais ils seraient jusqu'à 1 million

selon certains experts

confondue avec d'autres pathologies: la fibroDJ.yalgie, les polyarthrites, la mala­die de Lyme, l'endométriose ... Il faut donc en moyenne vingt ans aux pa­tients, à partir du moment où appai.'ais'­sent les premiers symptômes, pour se faire diagnostiquer un SED. <<Il s'agit d'une maladtè systémique, c'est-à-dire qu. 'elle touche tout le corps et se manifeste au niveaù de mus les orgœres, explique le pr Hamonet_ Or aujoW'd'hui, les méde­cins spécialistes, qui ccmcentrent leurs connaissances sur un organe ou wtgrou­pe d'organes, sont très mal à l'aise pour poser le diagnostic d'wie maladie qui concèrne tous les tissus humains et se manifeste pcir de multiples symptômes variables d'un jour à l'autre. n arrive même œt médecin, en l'absence de signes paraeliniques (IRM, prises de sang, etc.), dé.conclure à ,m troub(é psycltique. »

C'est ce qu'a vécu Geneviève, qui s'est vu orienter vers un·service psy­chiatrique.' «Je me suis fait traîtèr de malade. imaginaire_ À jQrœ, j'af fini par

douter de mni-même. Je me suis dit c'était moi le problème, que j'étais une hystérique ou une emmerdeuse. » Un outil de dépistage, sous la forme d'un questionnaire d'orientation,. peut pour­tant aider à détecter le syndrome.

Bien qu'il n'existe pas de traitement miracle pour cette maladie dont on ne guérit pas, différentes prises en charge sont proposées aux patients. Tout d'abord des orthèses (vêtements com­pressifs, ceintures lombaires, �elles particulières), qui permettent aux pa­tients de recouvrir des sensations cor:..

porelles et un meilleur contrôle d.e leur motricité. La kinésithérapie et l'ergo­thérapie travaillent sur l'état proprio­ceptif des patients. « Le kinésithérapeute m'aide énormément, témoigne Margot. Je vàis le voir deux fois par semaine, non pas pour améliorer mon état mais pour faire en sorte que cela ne l'aggrave pas. » L'oxygénothérapie, elle, agit sur la fati­gue, les migraines <:!t les douleurs des patients. « Elie. compense probablement la mauva1se diffuswn dans l'organisme de L'o.tygène, une f_ois que cehd-ci tra­verse l� vaisseau."l: sanguins ,1, estime le PrHamonet.

En septembre 2014, le médecin a créé un diplôme universitaire en formation continue à l'université Paris:... Est Créteil, pour sensibiliser les professionnels de la santé à ce syndrome. Une fotmation en ligne a également été mise en place en lien avec le Groupe d'études et de re­cherches sur le syndrome d'Ehlers­Danlos (Gersed) depuis octobre 2016. (1) Le prénom a été modifié.

Nous voulons un 3e plan maladies rares

Les malildles rares le sont-elle$ vraiment 7 Les maladlès sont rares, mais les mala­des sont nombreux I Ptus de 3 m!Ulons de personnes sont touchées aujour­d'hui par une maladie rare en France. De plus, 6 000 à 8 000 maladies rares sont répertoriées aujourd'hul et cha­que Jour de nouvelles sont découver­tes. Ces maladtes sont graves, souvent mortelles e� touchent le plus souvent les enfants. L'Alliance maladles rare:,, porte-yolx de ces malades, se bat pour que ta société en prenne conscience. Les deux premiers� mala4e$

rares (2005-2008, 2011-2016) ont-ls fait bouger les choses ? Je veux rappeler la chance que nous avons en France d'avoir eu 2 plans ma­làdles rares et ce grace à l'impulsion majeure des associations de malades. Pour faciliter le diagnostic et la prise en charge, plus de .130 centres de réfé­rence et en local plus de 500 centres de compétences ont été labellisés au sein des hôpitaux. oe· nombreux dispo­sitifs ont aussi permis le déploiement de la recherche et la coopération euro­péenne et Internationale qui sont ab­solument nécessaires. Toutes ces ac -tians ont assur.ément permis d'améliorer la qualité et.l'espérance de vie des personnes malades avec un meilleur accès à l'lnformatlon, au dia­gnostic, aux soins, à la prise en charge n.� � 11inc-Ot"t-lnn

Pourquoi demandez-vous un troisième _plan ? SI beaucoup a été fait, beaucoup reste· à faire. Depuis deux ans, l'Alliance de-

. mande qu'un 3e plan émerge. Sa 'pré­paration est d'allleurs offfclelle depuis l'annonce de Marlsol Touraine le 15 Juin 2016 à l'Assemblée natiopale. Pour nous, les er:,Jeux sont majeurs. C'est d'abord ·«zéro malade sans diagnos­tic » en 2020, en déployant de nouvel­les solutions en termes de dépistage, de séquençage à très haut débit et en améliorant l'Information et la formation des médecins. Il faut lès éveiller à la nécessaire culture du doute : « Et si c'était une maladie rare ? » Il faut pas­ser de l'errance thérapeutique aux traitements· curatifs. Ce troisième plan devra aussi apporter des réponses sur l'accompagnement au quotidien des malades, et améliorer leur Intégration sociale (école, travaU, assurances) ainsi que protéger les aidants familiaux qui Jouent un rôle clé. Mals, plus que tout, les maladies rares doivent devenir une priorité natlonalè. Et pour y répondre, ce 3• plan doit être Interministériel en associant la Santé, les Affaires sociales, l'industrie et l'Éducation nationale, avec un pilotage assuré par Matignon ! C'est pour nous la condition sine qua non. De quoi pour­suivre notre. combat dans cette pério­de électorale. •

DAIIIElt IIASCRET

Les signes diniques du syndrome d'Ehlers-Dan!os sont très disparates et la maladie est souvent confondue avec d'autres pathologles. PATHOOC/FOTOLIA

ZOOM

Des étudiants chinois

simulent un séjour d'un an sur la Lune Des étudiants chinois vont se relayer durant 365 jours dans un laboratoire clos simulant un environnement lunaire, a annoncé nn médià d'État. Une étape supplémentaire dans l'ambition de Pé . .km d'envoyer des humains sur la Lune. Quatre élèves de l'université pékinoise de Beihang, spécialisée dans la recherche astronautique, sont entrés mercredi dans un module de 160 m2 baptisé Yuegong-1 (Palais lunaire:...1), a indiqué l'agence Chine nouvelle. Ils seront remplacés par un autre groupe de quatre personnes, qui y resteront 200 jours. Puis les premiers reviendront pou.r une dernière période de 105 jours, soit une année entière au total.

Uberia: des tests positifs à la méningjte Des prélèvements sur des victimes de la maladie non identifiée signalée depuis plus de deux semaines au Liberia se sont avérés positifs à la méningite ( et négatifs à Ebola et à la fièvre de Lassa), a-t-on appris mercredi auprès des autorités médicales. Au total, 31 cas, dorit 13 décès à ce jour, ont été enregistrés dans trois provinces : Sinoe, Montserrado (Ouest, où se trouve Monrovia) et.Gt:andBassa (Centre-Ouest). Dans un communiqué, mercredi, l'OMS précise qu'il s'agit d'une méningite due au méningocoque C.

Sida: 10 ans d'espérance de vle en plus grâce àuz trithèrapies. L'espérance de vie des patients infectés par le virus du sida en Europe et en Amérique du Nord à augmenté d'environ 10 ans depuis l'introduction des trithérapies en 1996, selon une étude publiée jeudi dans la revue britannique The Lancet HIV.73 ans chez les hommes et 76 chez les femmes: c'est l'espérance de vie d'un patient de 20 ans qui a commencé son traitement à partir de 2008 èt n'est pas décédé durant la première année, selon cette étude. Cela correspond à une augmentation de 10 ans chez les hommes et 9 ans chez les femmes.