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Français Professeur des écoles Épreuve écrite d’admissibilité CRPE 2015 Nouveau concours Frédérique Saez Christel Le Bellec

8463 Saez 71639 EP3 - medias.dunod.commedias.dunod.com/document/9782100716395/Feuilletage.pdf · 2 Étape pré li mi naire ou décou verte du sujet 14 3 Pre mière lec ture des textes

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FrançaisProfesseur des écolesÉpreuve écrite d’admissibilité

CRPE 2015

Nouveau concours

Frédérique Saez Christel Le Bellec

Concept de couverture : SG création

© Dunod, Paris, 20145 rue Laromiguière, 75005 Paris

www.dunod.comISBN 978-2-10-071639-5

IIIIII

Table des matières

Intro duc tion 1

Liste des abré via tions uti li sées 7

Partie 1 Compréhension et exploitation de textes

1 Intro duc tion à la pro duc tion d’écrit 11

2 Étape pré li mi naire ou décou verte du sujet 14

3 Pre mière lec ture des textes : la lec ture syn thé tique 18

4 Deuxième lec ture des textes : la lec ture ana ly tique 21

5 La syn thèse de docu ments 24

6 L’ana lyse 34

7 Le commen taire 36

8 Conseils rédac tion nels géné raux 48

Entrainement 51

Partie 2 Connaissance de la langue

9 Introduction au questionnaire de connaissance de la langue 57

Sous-partie 1 : Grammaire 59

10 Intro duc tion aux ques tions de gram maire 60

11 Les outils lin guis tiques 64

12 L’ana lyse gram ma ti cale 67

13 Le nom 70

14 Les expan sions du nom 74

15 Les déter mi nants : carac té ris tiques géné rales 78

16 Les déter mi nants défi nis et indé fi nis 80

17 Les pro noms 84

IV

18 Les pro noms rela tifs 89

19 Valeurs des déter mi nants et des pro noms 91

20 Les adjec tifs 94

21 Le verbe : géné ra li tés 98

22 Les construc tions ver bales 102

23 Les verbes être et avoir 105

24 Les modes imper son nels 107

25 Les présentatifs 111

26 Les complé ments essen tiels du verbe 112

27 Le complé ment cir constanciel 116

28 La fonc tion sujet 120

29 Les mots inva riables 124

30 L’homo ny mie gram ma ti cale 128

31 Les types de phrases 143

32 Les formes de phrases 146

33 Phrase simple et phrase complexe 148

34 Les pro po si tions subor don nées rela tives 151

35 Les pro po si tions subor don nées complé tives 153

36 Les pro po si tions subor don nées cir constancielles 155

37 Les pro po si tions incises, inci dentes, l’apo strophe et l’apposition 158

38 Le dis cours rap porté 160

39 L’énon cia tion et la modalisation 163

40 Valeurs du présent 166

41 Valeurs des temps du passé 167

42 Valeurs du futur et du condi tion nel 170

43 Emplois du sub jonc tif 173

44 Cohé rence et cohé sion 175

45 Les pro cé dés de sub sti tution 176

46 Les connec teurs 179

47 Éléments d’analyse du français parlé 181

Entrainement 188

Table des matières

Table des matières©

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V

Sous-partie 2. Orthographe 195

48 Intro duc tion aux ques tions d’ortho graphe 196

49 Les sons du fran çais 202

50 Le sys tème ortho gra phique du fran çais 206

51 Les cor res pon dances pho nie / gra phie 209

52 Les accents et signes auxi liaires 212

53 Les accords 214

54 Les homo phones gram ma ti caux 218

55 La ponc tua tion 222

56 La conju gai son 225

Entrainement 229

Sous-partie 3. Lexique 235

57 Intro duc tion aux ques tions de voca bu laire 236

58 Le sens des mots 239

59 La syno ny mie et l’anto ny mie 243

60 L’homo ny mie 246

61 Les clas se ments 248

62 La déri va tion 251

63 La compo si tion 255

64 L’ori gine des mots 257

Entrainement 260

Partie 3 Didactique du français

65 Introduction à l’analyse critique de supports d’enseignement 269

66 Introduction à la question d’analyse de copie d’élève 272

67 Les démarches pédagogiques 280

68 L’évaluation 282

69 Remédiation et différenciation pédagogique 284

70 Les enjeux de l’apprentissage du français 286

71 Le langage oral 287

72 Enjeux de l’acquisition du lexique 292

VI

Table des matières

73 La construction du principe alphabétique : vers la lecture et l’écriture 297

74 La conscience phonologique 303

75 Maitrise du code alphabétique 308

76 Les représentations visuelles de la chaine parlée 311

77 Lire et écrire 315

78 Enseigner à lire 316

79 Enseigner à écrire 322

80 Maitrise de la langue 327

Entrainement 331

Partie 4 Annales corrigées

Sujet 2014 n° 1 351

Sujet 2014 n° 2 365

Sujet 2014 n° 3 378

Boite à outils 393

Index 416

Ressources numériques

Pour aller plus loin et mettre toutes les chances de votre côté pour réussir le concours, des sujets d’annales corrigés supplémentaires sont disponibles sur le site www.dunod.com.

Comment y accéder ?

Sur le site dunod.com, connectez-vous à la page de l’ouvrage (grâce aux menus déroulants, ou en saisissant le titre, l’auteur ou l’ISBN dans le champ de recherche de la page d’accueil).

Sur la page de l’ouvrage, sous la couverture, cliquez sur le lien « Compléments en accès réservé ».

1

Intro duc tion

Les règles de la nou velle ortho graphe ont été appli quées dans cet ouvrage. Nous vous ren voyons à la par tie « Rec ti fi cations ortho gra phiques » fi gu rant dans la Boite à outils, pour une pré sen ta tion des prin ci pales règles.

Deve nir ensei gnant : une gageure ?

Les concours sont dif fi ciles…Non parce qu’ils sont orga ni sés en mul ti pliant les obs tacles avec une admis si bi lité puis avec une admis sion, mais parce que les candidat(e)s les confondent avec un exa -men. Ce der nier sanc tionne les exi gences atten dues par une note là où le concours orga nise une compé tition et donc classe les copies, de la meilleure à la moins satis -faisante, en uti li sant la note. Mais, ce n’est pas la note qui importe c’est le rang.

Pour réus sir, il suf fi t de s’y mettre sérieu se ment dans les semaines qui pré cèdent le début des épreuves…Non, l’expé rience montre qu’un(e) can di dat(e) qui réus sit est habi tuel le ment quelqu’un qui a anti cipé de longue date ce qui l’attend. C’est un(e) étu diant(e) solide voire brillant(e). Licence, masters ont été obtenus avec des avis fl at teurs.

Le métier est dif fi cile : mal payé, en outre, il serait peu gra ti fi ant…Non, diverses enquêtes menées en 2010 et 2011 convergent pour dire que les 4/5 des ensei gnant(e)s sont pas sionné(e)s par leur métier qui est de trans mettre le goût d’apprendre et l’envie de savoir. Il donne le sen ti ment d’être utile même s’il est de plus en plus dif fi cile à exer cer, usant et médio cre ment reconnu par le corps social et poli tique, comme l’atteste la fai blesse rela tive du trai te ment et sa déva lo -ri sa tion au cours des trente années écou lées, en mon naie constante.

1. La formation des enseignants du premier degré

a. La formationLes Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE)

Dès la rentrée 2013, les concours se préparent principalement dans le cadre des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). Leur mission est, entre autres, d’as-surer la formation initiale de tous les enseignants et personnels d’éducation, de la mater-nelle à l’enseignement secondaire.

Deve nir ensei gnant : une gageure ?Deve nir ensei gnant : une gageure ?

2

Le master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF)

Les ESPE organisent des formations de master MEEF à vocation professionnelle. Ces for-mations comportent différents modules d’enseignements disciplinaires : une initiation à la recherche ; une ouverture sur l’international ; un volet apprentissage par et au numé-rique ; des outils et méthodes pédagogiques innovants.

Une formation renouvelée

Le futur enseignant doit acquérir un haut niveau de qualifi cation et un corpus de savoirs et de compétences indispensables à l’exercice du métier. La formation s’appuie sur : • un nouveau cadre national de la formation ; • un nouveau référentiel national de compétences pour les futurs enseignants ; • de nouveaux concours, spécialement dédiés aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation.

b. Le recrutementPour être recruté par l’Éducation nationale et exercer la profession de professeur des écoles, il faut être admis au concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE). Pour s’inscrire au CRPE, il faut au minimum être titulaire d’une licence et être inscrit en première année de Master à la rentrée 2013 ou bien avoir validé une première année de master ou un diplôme de niveau supérieur.

c. La titularisationLa titularisation dans le corps enseignant se fait à l’issue d’une année de stage en respon-sabilité en deuxième année de Master. Elle ne peut intervenir qu’à une double condition : • le stagiaire a obtenu son master ; • le stagiaire a obtenu un avis pédagogique favorable de l’employeur, représenté par le corps d’inspection et/ou les tuteurs qui ont effectué le suivi du stagiaire.

2. Le nouveau concours de recrutement

Le cadrage des épreuves et les modalités d’organisation du concours sont défi nis dans l’arrêté du 19 avril 2013 (MENH1310119A).

Introduction

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Intro duc tion

a. Les épreuves

Épreuve Durée Notation Date

ADMISSIBILITÉ : ÉPREUVES ÉCRITES

Français • Partie 1 : Réponse argumentée à une question portant sur plusieurs textes

• Partie 2 : Connaissance de la langue • Partie 3 : Analyse d’un dossier

4 heures

40 points • Partie 1 : 11 pts • Partie 2 : 11 pts • Partie 3 : 13 pts

+ 5 pts syntaxe et qualité d’écriture

29avril 2014

Mathématiques • Partie 1 : Problème • Partie 2 : Exercices indépendants • Partie 3 : Analyse d’un dossier

4 heures

40 points • Partie 1 : 13 pts • Partie 2 : 13 pts • Partie 3 : 14 pts

5 pts peuvent être retirés pour la syntaxe et la qualité d’écriture

30avril 2014

ADMISSION : ÉPREUVES ORALES

Mise en situation professionnelle dans un domaine au choix du candidat : • sciences et technologie • histoire • géographie • histoire des arts • arts visuels • éducation musicale • enseignement moral et civique

Le candidat remet préalablement au jury un dossier de 10 pages au plus.

• Partie 1 : Présentation du dossier • Partie 2 : Entretien avec le jury

1 heure • Partie 1 :20 min

• Partie 2 :40 min

60 points • Partie 1 : 20 pts • Partie 2 : 40 pts

Mai à juillet 2014

Entretien à partir d’un dossier • Partie 1 : Sujet relatif à une activité physique, sportive et artistique

• Partie 2 : Sujet relatif à une situation professionnelle inscrite dans le fonctionnement de l’école primaire

1 h 15 min(+ 3 h de préparation)

• Partie 1 :30 min

• Partie 2 :45 mn

100 points • Partie 1 : 40 pts • Partie 2 : 60 pts

Mai à juillet 2014

Le cadre de référence des épreuves d’admissibilité est celui des programmes pour l’école primaire. Les connaissances attendues des candidats sont celles que nécessite un ensei-gnement maitrisé de ces programmes. Le niveau attendu correspond à celui exigé par la maitrise des programmes de collège.

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Deux épreuves d’admissibilité • Une épreuve écrite de français découpée en trois parties : réponse argumentée à une question portant sur plusieurs textes, connaissance de la langue et analyse d’un dossier composé de plusieurs supports d’enseignement du français.

• Une épreuve écrite de mathématiques découpée en trois parties : résolution d’un problème, résolution d’exercices indépendants et analyse d’un dossier composé de plusieurs supports d’enseignement.

Deux épreuves d’admission • Une première épreuve vise à mettre le candidat dans une situation professionnelle dans un domaine de son choix (à faire au moment de l’inscription) parmi les suivants : sciences et technologie, histoire, géographie, histoire des arts, arts visuels, éducation musicale, enseignement moral et civique. L’épreuve comporte la présentation d’un dossier devant le jury puis un entretien.

• Une seconde épreuve est découpée en deux parties. La première permet d’évaluer les connaissances du candidat sur l’enseignement de l’éducation physique et sportive et l’éducation à la santé. La seconde partie de l’épreuve vise à apprécier les connaissances du candidat sur le système éducatif français.

Pré-requis

Quatre pré-requis sont également exigés pour l’admission défi nitive au concours de pro-fesseur des écoles : • un brevet de natation de 50 m ; • une attestation de formation aux premiers secours (PSC1) ; • une certifi cation de compétences en langues de l’enseignement supérieur (CLES 2) ; • une certifi cation en informatique et Internet (C2i2e).

b. Le calendrierLe concours a lieu à la fi n de la première année de master. Pour les étudiants admis, la deuxième année de master inclut une période en alternance en responsabilité dans une école. Ces étudiants auront alors le statut de fonctionnaire stagiaire.

Inscription 11 septembre-21 octobre 2014

Admissibilité avril 2015

Admission mai à juillet 2015

Début de contrat et alternance septembre 2015

Entrée en poste septembre 2016

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c. Le référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation (arrêté du 1/07/2013 - cf. le BO n° 30 du 25 juillet 2013)

1. Faire partager les valeurs de la République2. Inscrire son action dans le cadre des principes fondamentaux du système éducatif et dans le cadre réglementaire de l’école3. Connaitre les élèves et les processus d’apprentissage4. Prendre en compte la diversité des élèves5. Accompagner les élèves dans leur parcours de formation6. Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques7. Maitriser la langue française à des fi ns de communication8. Utiliser une langue vivante étrangère dans les situations exigées par son métier9. Intégrer les éléments de la culture numérique nécessaires à l’exercice de son métier10. Coopérer au sein d’une équipe11. Contribuer à l’action de la communauté éducative12. Coopérer avec les parents d’élèves13. Coopérer avec les partenaires de l’école14. S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnelP 1. Maitriser les savoirs disciplinaires et leur didactiqueP 2. Maitriser la langue française dans le cadre de son enseignementP 3. Construire, mettre en œuvre et animer des situations d’enseignement et d’apprentissage prenant en compte la diversité des élèvesP 4. Organiser et assurer un mode de fonctionnement du groupe favorisant l’apprentissage et la socialisation des élèvesP 5. Évaluer les progrès et les acquisitions des élèves

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3 Épreuve écrite de fran çais

a. Objec tifs de l’épreuveL’épreuve de fran çais s’intègre dans l’épreuve plus géné rale inti tu lée « Fran çais et his -toire, géo gra phie et ins truc tion civique et morale » et vise à éva luer : • la mai trise des savoirs dis ci pli naires néces saires à l’ensei gne ment dans ces domaines, en réfé rence aux pro grammes de l’école pri maire ;

• la connais sance et la mai trise de la langue fran çaise, en par ti cu lier la gram maire, l’ortho- graphe et le voca bu laire ;

• la capa cité à comprendre et exploi ter des textes ou des docu ments pour en faire une ana- lyse, une syn thèse ou un commen taire rédigé avec clarté et pré ci sion, confor mé ment aux exi gences de poly valence atta chées au métier de pro fes seurs des écoles.

• les compétences en didactique et pédagogie du français par le biais de l’analyse d’une copie d’élève et surtout de l’analyse du dossier didactique et pédagogique.

Intro duc tion

6

Introduction

L’épreuve de français comporte trois volets : • volet 1 : sous la forme d’une analyse, d’une synthèse ou d’un commentaire, la réponse à une question relative à un texte ou à un ensemble de textes littéraires ou documentaires dont certains peuvent avoir trait à l’acquisition et à l’enseignement du français ;

• volet 2 : le candidat doit répondre à plusieurs questions ayant trait à la grammaire, à l’orthographe et au lexique ;

• volet 3 : le candidat doit élaborer une analyse de supports d’enseignement qui peut comprendre des documents à usage du professeur des écoles, des élèves, des copies d’élèves ou des exemples de séquence.

Nous vous renvoyons aux fi ches introductives des différents chapitres (production d’écrit, connaissance de la langue et analyse de supports d’enseignement) correspondant à chacune des épreuves de français, pour une présentation des objectifs spécifi ques à chacune d’elles.

L’épreuve de français est notée sur 40 points répartis comme suit : 11 pour la première partie, 11 pour la deuxième et 13 pour la troisième ; 5 points permettent d’évaluer la correction syntaxique et la qualité écrite de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 10 est éliminatoire.

L’ensemble de l’épreuve dure 4 heures et elle est notée sur 40 points. Si l’on estime que le temps passé doit être proportionnel au barème de points attribués et en prenant compte le type des épreuves, le temps consacré à la partie 1 doit être d’environ 1 h 30, le temps consacré à la partie 2 doit être d’environ 1 h 00, et le temps consacré à la troi-sième partie doit être d’environ 1 h 30. Bien évidemment, il ne s’agit là que d’un repère à moduler en fonction de vos compétences dans chacune des disciplines.

Conseil relatif à la gestion du temps

b. Pro gramme de la par tie Fran çaisL’épreuve prend appui sur le pro gramme de fran çais de l’école pri maire, orga nisé en trois grands domaines de connais sances : la gram maire, l’ortho graphe et le voca bu laire. Vous trou ve rez dans les fi ches intro duc tives de ces chapitres le détail des notions exi gibles pour cha cun de ces domaines ainsi que des exemples d’analyse de copies d’élèves.

4 Métho do logie

Vous trou ve rez des conseils métho do lo giques spé ci fi ques à cha cune des ques tions de l’épreuve de fran çais, dans les fi ches d’intro duc tion de chaque cha pitre (pro duc tion d’écrit, connaissance de la langue et analyse de supports d’enseignement).

7

Liste des abré via tions uti li sées

Au concours, il est for te ment déconseillé d’uti li ser des abré via tions dans vos réponses, sans avoir défi ni au préa lable à quoi celles- ci ren voient. Si vous sou -hai tez le faire, voici comment devrait se pré sen ter la pre mière men tion de l’abré -via tion : « un groupe nomi nal (désor mais GN) ».

CC Complé ment cir constanciel

CE1, CE2 Cours élé men taire 1re année et 2e année

cf. confer

CM1, CM2 Cours moyen 1re année et 2e année

CO Complé ment d’objet

COD Complé ment d’objet direct

COI Complé ment d’objet indi rect

COS Complé ment d’objet second

CP Cours pré pa ra toire

GAdj. Groupe adjec ti val

GAdv. Groupe adver bial

GN Groupe nomi nal

GP Groupe prépositionnel

GV Groupe ver bal

PE Professeur des écoles

P1, P2, …, P6 Pre mière per sonne du sin gu lier, deuxième per sonne du sin gu lier… troi sième per sonne du plu riel

PS, MS, GS Petite sec tion, moyenne sec tion, grande sec tion

PS Proposition subordonnée

vs. ver sus

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Liste des abréviations

Sym boles uti lisés dans l’ouvrage :

« * » : signi fi e qu’une pro po si tion est agram ma ti cale, c’est- à-dire qu’elle n’est pas conforme aux règles gram ma ti cales du fran çais (ex. *Moi venir).

« ? » : signi fi e qu’une pro po si tion est ininterpretable, c’est- à-dire qu’elle n’a pas de sens (ex. ? Le veste traverse la rivière en mangeant).

« # » : signi fi e que l’utilisation d’un test modifi e le sens de la phrase d’origine (ex. Malheureusement le lapin a échappé au chasseur – # Le lapin a échappé malheureusement au chasseur).

1. Compréhension

et exploitation

de textes

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1Intro duc tion à la pro duc tion d’écrit

Proportionnellement au temps total qui vous est imparti (4 heures) et au nombre de points alloués à cette épreuve (11 points pour un total de 40), nous vous conseillons de traiter cette question en 1 h 30 maximum.

1 Les textes offi ciels

Nous vous invi tons vivement à consul ter les textes offi ciels que vous trou ve rez faci le ment à l’adresse sui vante : http://www.education.gouv.fr, en sui vant le lien Concours, emplois et car rières > Les per son nels ensei gnants, d’édu ca tion et d’orien ta tion > Les concours et recru te ments > SIAC1.

À cette adresse, vous trouverez également le lien pour consulter les sujets zéro ainsi que les sujets de 2010 à 2013 qui peuvent servir de modèle à ce nouveau concours pour les par-ties 1 et 2 de l’épreuve de français, ainsi que les annales antérieures à 2010 qui peuvent servir d’exe mple pour la question d’analyse de supports d’enseignement.

Ces textes offi ciels fi xent les moda li tés de l’orga ni sa tion du concours de pro fes seur des écoles, les annales vous per mettent de prendre connais sance de l’épreuve et des exi gences des exa mi na teurs (cf. les rap ports de jury consul tables à la même adresse que les sujets et textes offi ciels).

a. La nota tionCette par tie de l’épreuve que nous appe lons pro duc tion d’écrit par éco no mie, est notée sur 11 points, elle n’est donc pas négli geable dans l’ensemble de la nota tion de l’épreuve de fran çais puis qu’elle consti tue presque ⅓ de la note glo bale.

b. Les compé tences éva luéesLes textes offi ciels (arrêté du 19 avril 2013) précisent que cette épreuve consiste en « la production d’une réponse, construite et rédigée, à une question portant sur un ou plu-sieurs textes littéraires ou documentaires ». Il est donc possible de se référer aux compé-tences précisées lors de la précédente réforme :

« L’épreuve vise à éva luer :

– la capa cité à comprendre et à exploi ter des textes ou des docu ments pour en faire une ana lyse, une syn thèse ou un commen taire rédigé avec clarté et pré -ci sion, confor mé ment aux exi gences de poly valence atta chées au métier de pro fes seurs des écoles. […]

La pro duc tion écrite du can di dat doit per mettre au jury d’éva luer son apti tude au rai son ne ment, à la struc tu ra tion ordon née d’une pen sée logique ainsi que sa capa -cité à expo ser de façon claire, pré cise et simple une pro blé ma tique complexe. »

12

Compréhension et exploitation de textes

Il s’agit donc de mesu rer votre capa cité à : • « comprendre et [à] exploi ter des textes et docu ments » ; • ana ly ser une pro blé ma tique complexe ; • rédi ger de façon argumentée, claire et acces sible ; • maitriser la langue écrite (gram maire, ortho graphe et voca bu laire). • gérer votre temps (le temps imparti pour la pro duc tion d’écrit est d’1 h 30 envi ron pen- dant lequel vous devez ana ly ser la pro blé ma tique, prendre connais sance des textes du cor pus, construire un plan, rédi ger et relire votre pro duc tion).

2 Quel type de pro duc tion d’écrit attend- on ?

On attend que vous répon diez sous forme de syn thèse, d’ana lyse ou de commen taire :

« Dans la pre mière par tie de l’épreuve, le can di dat doit répondre, sous la forme d’une ana lyse, d’une syn thèse ou d’un commen taire, à une ques tion rela tive à un texte ou à un ensemble de textes lit té raires ou docu men taires dont cer tains peuvent avoir trait à l’acqui si tion et à l’ensei gne ment du fran çais. »

a. Les types d’écrit deman désVoici comment les textes offi ciels pour le concours 2010 dis tinguent les trois types de d’écrit :

La syn thèse

« L’exer cice est néces sai re ment réa lisé à par tir de plu sieurs textes qui sont à exa mi -ner à par tir de la ques tion posée.

L’exer cice demande d’effec tuer des rap pro che ments, de mon trer des complé men -ta ri tés et/ou des diver gences.

L’exer cice sup pose une neu tra lité, ne comporte pas d’appré cia tion per son nelle et pri vi lé gie les for mu la tions indi rectes. »

Il s’agit donc d’être capable de confron ter les textes (mon trer en quoi est- ce qu’ils se cor res pondent ou s’opposent) selon le thème donné dans l’inti tulé du sujet, et de rendre compte de cette confron ta tion dans votre rédac tion.

➜ Voir fi che 5 « La syn thèse de docu ment »

L’ana lyse

« L’exer cice peut por ter sur un seul texte ou docu ment, ou bien sur un cor pus compre -nant plu sieurs textes ou docu ments à étu dier en fonc tion de la ques tion posée.

L’ana lyse sup pose de rendre compte de l’ensemble du cor pus pro posé de façon argumentée en réfé rence aux textes et docu ments eux- mêmes. Elle peut être linéaire dès lors que la cohé rence du texte, du docu ment ou du cor pus pro posé le per met ; elle peut aussi se pré sen ter dans une pro blé ma tique orga ni sée autour de plu sieurs grands points.

L’exer cice sup pose une neu tra lité, ne comporte pas d’appré cia tion per son nelle et pri vi lé gie les for mu la tions indi rectes. »

Contrai re ment à la syn thèse, il ne s’agit pas ici de confronter des textes mais de mon trer que vous êtes capable de décor ti quer le ou les textes en pré sence, en fonc tion d’une ques tion préa la ble ment posée. Dans votre rédac tion doivent donc apparaitre des élé ments rela tifs à l’ana lyse que vous avez faite (cita tion, des crip tion for melle du rai son ne ment de l’auteur, etc.).

➜ Voir fi che 6 « L’ana lyse »

Intro duc tion à la pro duc tion d’écrit ©

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Le commen taire

« L’exer cice porte sur un seul texte ou docu ment.

Le commen taire repose sur l’étude du texte ou docu ment à par tir de réfé rences pui sées dans la culture per son nelle du can di dat ; leur choix et les rap pro che ments effec tués doivent être jus ti fi és et expli qués.

L’exer cice sup pose de déga ger une pro blé ma tique per ti nente et sus cep tible d’orga ni ser l’étude autour de quelques déve lop pe ments signi fi ca tifs et argu mentés. »

L’exer cice du commen taire est très dif fé rent des deux pré cé dents et est plu tôt lit té raire. En effet, il s’agit de mettre en évi dence la façon dont les élé ments for mels du texte per -mettent de rendre compte du fond. Il faut ici que vous ayez des connais sances spé ci fi ques en matière de des crip tion lit té raire. Ces connais sances vous seront appor tées dans l’ouvrage.

➜ Voir fi che 7 « Le commen taire »

b. L’éva lua tion de la pro duc tion d’écritOutre la jus tesse de votre syn thèse, ana lyse ou commen taire, les pré co ni sa tions offi cielles pré cisent :

« L’éva lua tion de cha cun de ces exer cices doit bien sûr répondre en outre à des cri tères for mels :

– pré sence d’une intro duc tion ou pré sen ta tion, de déve lop pe ments équi li brés et orga ni sés, d’une syn thèse ou conclu sion fi nale ;

– exis tence de repères des ti nés au lec teur  : tran si tions, arti cu lations logiques, men tion des sources et réfé rences ;

– qua lité de la langue écrite, clarté et jus tesse de l’expres sion. »

Ces qua li tés rédac tion nelles vous seront détaillées dans l’ouvrage, assor ties de commen -taires vous per met tant d’amé lio rer vos propres pro duc tions.

3 Conseils métho do lo giques

Nous vous pro po sons ici une méthode qui vous per met tra – à condi tion d’un entrainement rigou reux – de répondre à tous les types de sujet, que vous ayez ou non des connais sances préa lables sur le thème à trai ter.

Pour ce faire nous exposons une démarche dont les étapes sont communes aux trois types de pro duc tion d’écrit (syn thèse, ana lyse et commen taire), la dis tinction entre les trois se situant plus pré ci sé ment, non pas dans la méthode, mais dans la rédac tion.

Pour ce qui est de la méthode géné rale elle se découpe en trois phases : une phase de décou verte et d’ana lyse du sujet, puis deux phases de lec ture. En effet, vous devez lire – dans l’idéal – au moins deux fois les textes du dos sier. Toutefois, il ne s’agit pas de lire pour lire, mais de lire pour ana ly ser les docu ments afi n de pro po ser une réponse argumentée, concise et claire à la pro blé ma tique posée. On dis tingue donc les deux types de lec tures sui vantes : la lec ture syn thé tique et la lec ture ana ly tique. Cha cun de ces types de lec tures fait l’objet d’une fi che.

Enfi n nous pro po serons une fi che par type de pro duc tion d’écrit afi n qu’appa raissent plus pré ci sé ment à vos yeux les dis tinctions entre les trois types d’exi gences, puis nous pro po serons une fi che tech nique géné rale de conseils rédac tion nels.

Main te nant… au tra vail !!!

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2 Étape pré li mi naire ou décou verte du sujet

Cette étape pré li mi naire est commune aux trois types d’épreuves, aussi nous vous conseillons de prendre très sérieu se ment en consi dé ra tion les élé ments d’ana lyse qui vous sont donnés ici.

Dans cette fi che, vous sont pro po sés des élé ments fon da men taux pour vous pré pa rer aux lec tures des textes du dos sier, ce qui vous fera gagner un temps très pré cieux le jour de l’épreuve. Natu rel le ment, ce « gain de temps » ne sera effec tif que si vous vous entrainez régu liè re ment, ce qui peut se faire très aisé ment en ana ly sant n’importe quel type de texte (extrait de roman, article de jour nal…).

Il s’agit donc préa la ble ment de mobi li ser des connais sances de culture géné rale (être capable d’iden ti fi er le contexte socio cultu rel de la pro blé ma tique sou mise à votre juge -ment ainsi que les liens pos sibles entre le sujet et les textes) et de culture lit té raire, en rai son de la pré sence dans le dos sier de textes lit té raires qui exigent une lec ture experte (il faut être capable d’iden ti fi er les argu ments en rela tion avec la pro blé ma tique et leur mise en œuvre rhé to rique, et pos sé der une bonne connais sance des auteurs). Les élé ments soumis ici vous per mettront d’uti li ser ces connais sances.

1 Ana lyse du sujet et mobi li sa tion des connais sances

a. Iden ti fi er le type d’exer cice demandéIl s’agit ici de prendre connais sance de la consigne et de décryp ter ce qui vous est demandé : syn thèse, ana lyse, ou commen taire. Le type d’exer cice est clai re ment défi ni, par exemple voici quelques libel lés dans les quels sont mis en gras les types d’exer cice deman dés aux can di dats :

« À par tir du cor pus pro posé, vous ana ly se rez les enjeux d’une maitri se assu rée de la parole. »

« En vous appuyant sur ces trois textes, vous vous atta che rez à mon trer, dans une syn thèse ordon née, les enjeux d’une maitri se assu rée de la parole. »

« À par tir du texte sui vant, éta blis sez un commen taire composé. »

b. Mobi li ser ses connais sances pour défi nir les termes clefs du sujetUne fois que vous aurez iden ti fi é ce que l’on attend de vous, vous pou vez mobi li ser des connais sances ency clo pé diques concer nant la pro blé ma tique, et défi nir les termes du sujet afi n de les problématiser.

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Exemple

Dans le sujet 2011-1, à par tir du cor pus pro posé, vous ana ly se rez les enjeux d’une maitri se assu rée de la parole : les connais sances à mobi li ser préa la ble ment sont rela tives à la parole. Vous devez donc défi nir les termes sui vants : enjeux, maitri se assu rée et parole. En ce qui concerne la parole elle- même, vous devez savoir qu’elle s’oppose à la langue en ce que la première est indi vi duelle, et la seconde sociale. (Pour une ana lyse plus pous sée, voir la cor rec tion gui dée du sujet 2011-1 disponible en « Ressource numérique »)

Natu rel le ment il est impos sible de con naitre tout sur tout. Si vous vous trou vez en pré -sence d’un sujet dont vous ne pou vez défi nir les termes a priori, il ne faut pas pani quer. Les textes du cor pus vous per met tront de pal lier ce défaut de connais sances préa lables, ce qui vous aidera à problématiser votre sujet, même si le sujet « ne vous dit rien… » en soi. Les textes sont choi sis par les exa mi na teurs pour que vous puis siez réa li ser l’épreuve dans de bonnes condi tions, si vous avez préa la ble ment tra vaillé pour y par ve nir. De plus, cet ouvrage vous per met d’apprendre à retirer l’essen tiel des textes et donc de pou voir répondre à la pro blé ma tique posée, quelle qu’elle soit.

2 Le paratexte, une orien ta tion préa lable aux lec tures

Ce que l’on désigne par le terme de paratexte, ce sont tous les élé ments qui entourent le texte, soit : le(s) auteur(s), date(s) de paru tion, titre(s)/sous- titre(s), par tie(s)/sous-par -tie(s), cha peau, qua trième de cou ver ture, pré face, genre (article de jour nal, extrait de site web, texte épis to laire, extrait de roman, de nou velle, d’essai, d’inter view, etc.).

Exemple

Dans le cadre d’un article de jour nal, il faut être vigi lant aux don nées sui vantes : sa pério di cité (quo ti dien, heb do ma daire, men suel), son genre (revue thé ma tique, géné -rale etc.), son orien ta tion poli tique, etc.

Tous ces élé ments doivent pré pa rer votre lec ture dans le sens où ils vous donnent accès au contexte (soit le contexte socio cultu rel dans lequel le texte a été écrit), et dans le sens où ils vous pré parent à ce que vous allez trou ver dans le texte. En effet, on n’aborde pas de la même façon un extrait d’essai ou de roman.

Voici les ques tions que vous devez vous poser sur le contexte et les spé ci fi ci tés géné rales de chaque genre tex tuel. • Sur les auteurs : sont- ils connus de vous ? contem po rains ? tous de la même natio na lité ? La connais sance de l’auteur peut vous don ner des clefs de lec ture et d’ana lyse.

Exemple

Dans le sujet 2011-2, on vous pro pose un extrait de Ger mi nal d’É mile Zola. Le texte ne dit rien en soi de la lutte des classes, mais si vous savez que l’auteur a for te ment défendu la classe ouvrière, alors votre ana lyse sera conduite – et ren due plus riche – par la pré sence sous- jacente de cette idée de révo lu tion ouvrière chère à l’auteur.

• Sur les dates de publi ca tion : les textes sont- ils récents ou anciens ? sont- ils contem po -rains les uns des autres ou alors y a- t-il un déca lage chro no lo gique sen sible ? et dans ce cas- là, peut- on voir une évo lu tion ou a contrario une cer taine per ma nence, dans la ques- tion abor dée par le cor pus ? Les pro blé ma tiques ne sont pas for cé ment posées dans les mêmes termes selon les époques.

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Compréhension et exploitation de textes

Exemple

Dans le sujet 2011-1, il vous est pro posé un extrait d’Isocrate, phi lo sophe grec attique1, au milieu de textes contem po rains. Cet élé ment ins crit la ques tion posée par le cor -pus dans une cer taine per ma nence, mais on peut obser ver aussi une évo lu tion dans le sens où Isocrate dis tingue l’être humain des autres ani maux parce qu’il est capable de commu ni quer avec ses congé nères (voir à ce sujet l’ana lyse pro po sée du texte). Aujourd’hui on sait que, parmi les mam mi fères ou les insectes, nom breux sont ceux qui sont doués de commu ni ca tion non ver bale (les abeilles, les four mis, les singes, les cétacés…), l’argu ment d’Isocrate n’a donc plus cours aujourd’hui au plan bio lo gique.

• Sur les titres et sous- titres : quelles infor ma tions apportent- ils préa la ble ment sur la thé- ma tique des textes ? Les titres, et sous- titres lors qu’ils sont pré sents, peuvent être soit des crip tifs, soit pro po ser déjà une vision, intro duire une direc tion dans l’argu men ta -tion.

Exemple

Dans le sujet 2011-1, l’extrait d’Isocrate a pour sous- titre « Éloge de la parole ». Ce texte est issu d’un grou pe ment d’œuvres du même auteur titré Dis cours III. Ces titres pré sup posent que la ques tion de l’oralité est une ques tion majeure chez cet auteur (rien d’éton nant d’ailleurs puisque l’on se situe en Grèce antique, royaume par excel -lence de la rhé to rique). Le sous- titre annonce l’objec tif de l’auteur, objec tif qui se pré sente comme une défense de la parole, puisque s’il convient de faire son éloge, c’est qu’elle ren contre des détrac teurs (cf. les sophistes).Nous ren voyons aussi au sujet 2011-2 dans lequel les titres orientent la lec ture par leur opa cité.

• Cha peau, qua trième de cou ver ture, pré face : en dehors du cha peau (quelques phrases qui introduisent con textuel le ment le texte), ces élé ments vous seront rare ment don nés puis qu’ils sont géné ra le ment asso ciés aux œuvres complètes (qua trième de cou ver ture et pré face).

• Les genres et sous- genres des textes : est- ce un roman, un essai, une nou velle, une auto- bio gra phie, un pam phlet, un éloge, un article de revue, de jour nal, etc. ? Toutes ces indi- ca tions sont pré cieuses puis qu’elles pré dis posent le lec teur à ce qu’il va trou ver dans les textes. On dis tingue tra di tion nel le ment trois grands genres2 (ou « archigenres » selon l’expres sion de Genette3) : lyrique, épique et dra ma tique.

1 Attique : qui est relatif aux anciens Athéniens.2 Voir Boite à outils en fi n d’ouvrage pour quelques carac té ris tiques de ces grands genres et les sous- genres qui leur appar tiennent.3 G. Genette, Intro duc tion à l’archi texte, Seuil, Paris, 1979.

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• La notion de genre n’est pas une classe aux fron tières infrangibles et au contraire, la notion de genre est sou vent rené go ciée. • Le genre d’un texte est à dis tin guer du type de texte. Le genre est la caté go -

rie auquel le texte appar tient (lyrique, épique, dra ma tique ou lit té ra ture d’idée), elle est défi nie à par tir de carac té ris tiques for melles spé ci fi ques et his to riques. Les types de textes1 ou de dis cours sont les formes que prennent les séquences tex tuelles, ou dis cur sives, à l’inté rieur d’un texte. Elles peuvent être arti cu lées les unes aux autres, et plu sieurs séquences peuvent consti tuer un texte (c’est d’ailleurs ce qui jette le doute sur l’appar te nance du texte à tel ou tel genre). Les grands types de textes ou séquences dis cur sives sont les sui vants : nar ra tif, des crip tif, expli ca tif, injonc tif, argumentatif, dialogal et poé tique.

➜ Voir Exercice 1 : Étape préliminaire ou découverte du sujet

1 Pour les dif fé rents types de séquences tex tuelles, voir la Boite à outils.

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3 Pre mière lec ture des textes : la lec ture syn thé tique

1 De quoi s’agit- il ?

Il s’agit d’une pre mière lec ture des textes du cor pus, que nous vous conseillons de lire dans l’ordre dans lequel ils sont pré sen tés, car les concepteurs du sujet orientent géné -ra le ment votre réfl exion. Cette lec ture vise à défri cher le texte, c’est- à-dire à déga ger la façon dont le texte aborde la pro blé ma tique.

2 Objec tif

Au terme de cette pre mière lec ture, vous devez être capable de pro po ser une re formu la -tion syn thé tique (une ou deux phrases) du contenu argumentatif du texte.

3 Méthode

On vous demande de repérer les grandes arti cu lations thé ma tiques à l’inté rieur de cha cun des textes. Les ques tions sui vantes peuvent vous aider à déga ger cette struc ture thé ma tique : • Comment le texte aborde la ques tion posée ? • Quelle est la thèse de l’auteur ? • Quelles sont les idées prin ci pales et comment l’auteur les énonce- t-il ? • Quelle est l’intertextualité (cf. infra) et comment sert- elle la thèse de l’auteur ? Que sont les exemples et/ou illus tra tions et comment servent- ils l’argu men ta tion ?

Pour répondre à ces ques tions vous devez déjà, à l’inté rieur même des textes, pro cé der à un pre mier repé rage et sou li gner : • les mots- clefs, qui vous per mettent de comprendre la façon dont l’auteur actua lise le thème dans son texte ;

• les liens logiques1 (adverbes et conjonc tions de coor di na tion ou de subor di na tion) qui vous donnent accès aux dif fé rentes étapes argumentales de l’auteur et vous per -mettent de repérer de quelle façon l’auteur défend sa thèse.

• l’intertextualité, ce terme désigne la capa cité d’un texte à réfé rer à d’autres. Elle peut être expli cite (cf. sujet 2011-3, texte 1 de G. Flaubert : « Ils lurent d’abord Walter Scott. ») ou impli cite (cf. sujet 2011-3, texte 2 de R. Vecchioni : « Et qui du coup est devenu fou et a tué tous les bœufs du cam pe ment. ») ; l’iden ti fi cation de l’intertextualité vous per met de situer le texte dans un cou rant (cf. sujet 2011-2, texte 4 d’É. Zola dont l’intertextualité impli cite, soit la réfé rence au mythe du Minotaure et de son laby rinthe, pousse à inter -

1 Pour une liste des adverbes de liaison les plus cou rants voir la Boite à outils.

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préter ce texte comme la pré sen ta tion d’un mythe moderne), ou bien encore d’accé der à l’impli cite de l’extrait (p. ex. dans le sujet 2011-3, texte 1 de G. Flaubert : trop de connais sances lit té raires nuisent au plai sir de la lec ture).

Exemple : Illus tra tion de la méthode sur le début du texte 1 du sujet 2011-1, soit  : ISOCRATE, « Éloge de la parole », in Dis cours  III, Les Belles Lettres, 1966, p. 165-166.

« Il faut donc avoir sur la parole la même opi nion que sur les autres occu pa tions, ne pas juger dif fé rem ment les choses sem blables et ne pas mon trer d’hos ti lité contre celle des facultés natu relles de l’homme qui lui a valu le plus de bien. En effet, comme je l’ai déjà dit, de tous nos autres carac tères aucun ne nous dis tingue des ani maux. Nous sommes même infé rieurs à beau coup sous le rap port de la rapi dité, de la force, des autres faci li tés d’action. Mais, parce que nous avons reçu le pou voir de nous convain-cre mutuel le ment et de faire apparaitre clai re ment à nous- mêmes l’objet de nos déci -sions, non seule ment nous nous sommes débar ras sés de la vie sau vage, mais nous nous sommes réunis pour construire des villes ; nous avons fi xé des lois ; nous avons décou vert des arts ; et, presque toutes nos inven tions, c’est la parole qui nous a per mis de les conduire à bonne fi n. […] »Voici le mar quage après cette pre mière lec ture :Ne vous lais sez pas décou ra ger par la dif fi culté appa rente de l’exer cice ou l’ana lyse pro po -sée ici. Elle doit vous ser vir d’illus tra tion : c’est ce à quoi vous devez tendre, et ce que vous arri ve rez aisé ment à faire avec un tra vail régu lier.

Sur le texte lui- même : En marge :

Il faut donc (consé quence) avoir sur la parole la même opi nion que sur les autres occu pa tions, ne pas juger dif fé rem ment les choses sem blables et ne pas mon trer d’hos ti lité contre celle des facultés natu relles de l’homme qui lui a valu le plus de bien.

Parole = objet d’étude aussi (sinon plus) noble que les autres

En effet (expli ci ta tion), comme je l’ai déjà dit (par cette expres -sion, l’auteur réfère à ses propres tra vaux, il s’agit d’une réfé rence inter textuelle qui lui per met de pas ser vite sur l’idée qu’il intro -duit), de tous nos autres carac tères aucun ne nous dis tingue des ani maux. Nous sommes même (sur en ché ris se ment) infé rieurs à beau coup sous le rap port de la rapi dité, de la force, des autres faci -li tés d’action.

Parole = homme vs ani maux

Mais (oppo si tion), parce que nous avons reçu le pou voir de nous convaincre mutuel le ment et de faire apparaitre clai re ment à nous- mêmes l’objet de nos déci sions, non seule ment (adjonc -tion dif fé ren tielle : non seule ment… mais encore) nous nous sommes débar ras sés de la vie sau vage, mais nous nous sommes réunis pour construire des villes ; nous avons fi xé des lois ; nous avons décou vert des arts ;

Parole = contrat, pacte social

et, presque toutes nos inven tions, c’est la parole qui nous a per -mis de les conduire à bonne fi n. […]

Parole = évo lu -tion pos sible

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Compréhension et exploitation de textes

Légende :

• surlignement gris : mots- clefs

• surlignement violet : connec teurs logiques

• sou li gne ment : idées prin ci pales

Exemple de re formu la tion pos sible :

Isocrate pro pose de voir dans la parole un objet d’étude noble, en rai son de ce qu’elle est ce qui dis tingue l’homme des ani maux, et en effet, sans parole, pas de pacte social, donc pas d’évo lu tion pos sible.

➜ Voir Exercice 2 : La lecture synthétique

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4Deuxième lec ture des textes : la lec ture ana ly tique

1 De quoi s’agit- il ?Il s’agit d’une lec ture très atten tive des textes du cor pus puis qu’il faut faire une ana lyse pré cise des argu ments/thèmes/thèses de l’extrait.

2 Objec tifComprendre le texte, soit accé der à la thèse de l’auteur dans le cadre d’un essai ou à l’impli cite pour un extrait d’œuvre lit té raire.

3 MéthodeIl s’agit de répondre aux ques tions sui vantes : • Quelles sont les idées/argu ments prin ci paux ? Et secondaires ? • Comment les idées secondaires rendent-elles compte ou délayent-elles l’idée prin ci pale ? • Comment la pro blé ma tique a- t-elle été abor dée ? • Comment l’auteur y répond- il ?

Il faut donc être capable de rendre compte des étapes du rai son ne ment de l’auteur et pour ce faire, il faut prendre en consi dé ra tion les élé ments sui vants : • les mar queurs spatio- temporels et expres sions réfé ren tielles (par ex. en France, en 1998, à 8 h 12) qui vous per mettent d’accé der au contexte réel ou fi c tif du texte ;

• les champs lexi caux (dont la prise en compte est obli ga toire dans le cadre d’un commen- taire de texte) qui vous donnent de pré cieuses indi ca tions quant aux idées maitresses du texte et indiquent le pas sage d’une idée à une autre ;

Il ne faut pas confondre champ séman tique et champ lexi cal : • un champ séman tique recouvre les dif fé rents sens d’un mot selon les

contextes dans les quels il est employé (voir fi che 58 : « Le sens des mots ») ; • un champ lexi cal désigne un regrou pe ment de termes qui ont une cer taine

proxi mité séman tique ou connotative (voir fi che 61 : « Les classements »).

• le sys tème d’énon cia tion (dont la prise en compte est obli ga toire dans le cadre d’un commen taire de texte) qui est le lieu par excel lence de l’expression de la sub jec ti vité de l’auteur. Un texte met en œuvre deux mondes dis tincts : celui du moi- ici-maintenant de l’auteur (désor mais T

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0) et un monde fi ctionnel (désor mais T

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F) ; par fois ces deux

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Compréhension et exploitation de textes

situa tions spatio- temporelles sont confon dues (dans le cadre d’une auto bio gra phie par exemple). L’énon cia tion se maté ria lise à tra vers la prise en compte des mar queurs déic -tiques ou ana pho rique / cataphoriques (voir fi che 39 « L’énon cia tion et la modalisation »).

Exemple

Soit le sujet 2011-2, texte 4, É. Zola, Ger mi nal, cha pitre 3, Édi tions Hachette, 1979, p. 27-30.

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Il [É tienne] ne compre nait bien qu’une chose : le puits

ava lait des hommes par bou chées de vingt et de trente,

et d’un coup de gosier si facile, qu’il sem blait ne pas les

sen tir pas ser. Dès quatre heures, la des cente des ouvriers

commen çait. Ils arri vaient de la baraque, pieds nus, la

lampe à la main, atten dant par petits groupes d’être en

nombre suf fi sant. Sans un bruit, d’un jaillis se ment doux

de bête noc turne, la cage de fer mon tait du noir, se calait

sur les ver rous, avec ses quatre étages, conte nant cha cun

deux ber lines pleines de char bon. Des mou li neurs, aux

dif fé rents paliers, sor taient les ber lines, les rem pla çaient

par d’autres, vides ou char gées à l’avance des bois de

taille. Et c’était dans les ber lines vides que s’empi laient les

ouvriers, cinq par cinq, jus qu’à qua rante d’un coup, lors -

qu’ils tenaient toutes les cases. Un ordre par tait du porte-

voix, un beu gle ment sourd et indis tinct, pen dant qu’on

tirait quatre fois la corde du signal d’en bas « son nant à la

viande », pour pré ve nir du chan ge ment de chair humaine.

Puis après un sur saut, la cage plon geait silen cieuse, tom -

bait comme une pierre, ne lais sait der rière elle que la fuite

vibrante du câble.

Ana lyse des mar queurs spatio- temporels :– Dès quatre heures (l. 4) : l’heure, pour le moins mati nale, indique les rudes condi-

tions de tra vail des « ouvriers » ;– De la baraque (l. 5) : le terme « baraque » montre l’inconfort dans lequel vivent les

« ouvriers ».

Ana lyse des champs lexi caux :– L’ani ma lité : « jaillis se ment doux » (l. 7), « bête noc turne » (l. 8), « beu gle ment sourd

et indis tinct » (l. 16), « gosier » (l. 3) ;– La déglu tition : « ava lait » (l. 2), « [ne pas] sen tir pas ser » (l. 4) ; « bou chées » (l. 2),

« gosier » (l. 3) ;– La nour ri ture : « bou chées » (l. 2), « viande » (l. 18), « chair humaine » (l. 18).→ Commen taire : le champ de l’ani ma lité, asso cié à celui de la déglu tition invite à inter préter « le puits » (l. 1) comme une gueule géante, notam ment parce que le verbe dont il est sujet est celui qui indique par excel lence l’acte de sus ten ta tion : « avalait »

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(l. 2). De la même façon on comprend l’expres sion « des hommes » (l. 2), comme la nour ri ture même du puits en rai son de ce que « des hommes » est l’objet direct du verbe « ava ler », et que l’auteur adjoint au verbe un complé ment cir constanciel de manière « par bou chées de vingt ou trente » qui confi rme l’inter pré ta tion. Cette affé-rence sémique est encore jus ti fi ée dans la suite du texte par les expres sions « viande » (l. 18) et « chair humaine » (l. 18).Si l’on consi dère ces trois champs, ani ma lité, déglutition et nour ri ture, alors la der -nière phrase du texte n’est plus une simple des crip tion de la des cente des cages au fond du puits, mais bien la des crip tion d’une bou chée des cen dant dans l’esto mac, ce que l’on peut ainsi for mu ler : le « sur saut » (l. 19) devient le coup de langue per met tant aux ali ments d’atteindre le fond de la gorge, « la gage plon geait silen cieuse, tom bait comme une pierre », repré sente la des cente de la nour ri ture au fond de l’esto mac et « ne laiss[ant] der rière elle que la fuite vibrante du câble » illustre le goût que laisse un ali ment ingéré dans la bouche.

Ana lyse du sys tème d’énon cia tion :On se trouve en pré sence de trois per son nages : É tienne, la masse des ouvriers et la machine :– Les pro noms per son nels : É tienne : il (l. 1) // Les ouvriers : les (l. 3), ils (l. 5), ils

(l. 15), on (l. 16) // La machine : il (l. 3), se (l. 8), elle (l. 20)– Les déter mi nants : Les ouvriers : des (hommes) (l. 2), des ((de + les) ouvriers) (l. 4),

des (mou li neurs) (l. 10), les (ouvriers) (l. 13-14), la (viande) (l. 17-18) // La machine et ses attri buts : le (puits) (l. 1), la (cage de fer) (l. 8), ses (quatre étages) (l. 9), les (ber -lines) (l. 10, 11 et 13), les (cases) (l. 15), la (cage) (l. 19) ;

→ Commen taire : le relevé des pro noms per son nels montre clai re ment que nous sommes en pré sence de trois per son nages dis tincts :– É tienne, qui jouit parmi la masse des êtres humains d’un trai te ment à part puisqu’il

est le seul à être défi ni ;– les hommes qui n’ont de dési gna tion que mas sive (« ils ») ou indé fi nie (« on ») lors -

qu’il s’agit de l’un d’entre eux, nulle in dividualité ne peut donc émer ger ;– et enfi n la machine, qui comme É tienne béné fi cie d’un trai te ment sin gu lier (« il »,

« elle ») et même réfl é chi (« se ») ce qui lui confère une sorte d’indé pen dance, dans le sens où elle n’aurait pas besoin des ouvriers pour fonc tion ner (« se calait sur les ver rous », l. 8-9).

Ce sys tème est cor ro boré par l’ana lyse des déter mi nants et en effet les « hommes » n’ont de déter mi na tion défi nie que lors qu’ils sont dési gnés par leur uti lité pour la machine (« les ouvriers », « la viande »). En revanche la machine et ses attri buts jouissent d’une déter mi na tion défi nie ce qui par ti cipe à en faire un per son nage à part entière. On voit donc se des si ner ici un schéma actanciel mytho lo gique clas sique : un héros (« É tienne »), le peuple à défendre (« des hommes ») et le monstre à combattre (« le puits »).

➜ Voir Exercice 3 : La lecture analytique

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5 La syn thèse de docu ments

1 Défi ni tion

Nous rap pe lons la des crip tion offi cielle (2010) de l’exer cice :« L’exer cice est néces sai re ment réa lisé à par tir de plu sieurs textes qui sont à exa mi -ner à par tir de la ques tion posée.

L’exer cice demande d’effec tuer des rap pro che ments, de mon trer des complé men -ta ri tés et/ou des diver gences.

L’exer cice sup pose une neu tra lité, ne comporte pas d’appré cia tion per son nelle et pri vi lé gie les for mu la tions indi rectes. »

La syn thèse est donc un exer cice qui consiste non seule ment à rendre compte du contenu des docu ments du dos sier sous forme conden sée et objec tive (on ne vous demande pas votre avis mais d’être capable de rendre celui des auteurs), mais en plus de confron ter ces conte nus selon qu’ils s’opposent ou convergent.

Votre tra vail consiste donc en une argu men ta tion struc tu rée autour de cette confron ta -tion et tou jours en lien avec la ques tion posée.

Voici la défi ni tion don née par le TLFi1 :«  I. A. [par oppo si tion à ana lyse] Opé ra tion, méthode par laquelle on pro cède du simple au complexe, des élé ments au tout, de la cause aux effets. 1. LOG., PHI LOS. Méthode de rai son ne ment, démarche de l’esprit qui va des notions ou des pro po -si tions les plus simples aux plus complexes. 2. a) Opé ra tion consis tant à ras sem -bler des élé ments de connais sance sur un sujet, une dis ci pline et à don ner une vue géné rale, une idée d’ensemble de ce sujet. B. Pro cédé, opé ra tion qui consiste à unir, à faire fusion ner des élé ments dif fé rents pour obte nir un tout, un nou vel élé -ment cohé rent. »

La syn thèse est une opé ra tion déduc tive et ration nelle, qui, allant du simple au complexe, pro duit un texte auto nome, unaire, cohé rent et effi cace résolvant une pro blé ma tique dont l’ori gine se situe dans les rela tions inter textuelles.

Cela signi fi e que votre lec teur, au terme de votre pro duc tion, doit pou voir être capable de res ti tuer le contenu de cha cun des textes, et sur tout ne doit pas avoir à s’y réfé rer pour comprendre votre propre texte.

1 TLFi : Trésor de la langue française informatisé : il s’agit du dictionnaire de l’Académie française en ligne : atilf.atilf.fr.