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Chapitre 5 de l'ouvrage "À demain - l'homme face à la goire de Dieu" de Philippe Viguier
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5. Dépendant
« Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas ; Garde-la, car elle est ta vie. » Proverbes 4 :13.
Conçu pour apprendre
Contrairement aux animaux qui vivent par l’instinct, l’homme lui, vit
par l’instruction. Une gazelle n’a pas besoin d’aller à l’école pour
apprendre à vivre. Pour qu’elle remplisse parfaitement son rôle de
gazelle, il faut simplement qu’elle provienne d’un papa gazelle et d’une
maman gazelle. Toute seule, elle apprendra à se nourrir, à marcher, et à
faire le nécessaire pour rester en vie. Mais pour l’homme, c’est bien
différent. Il ne suffit pas d’un papa docteur et d’une maman docteur
pour faire un bébé docteur. C’est sûr que cela simplifierait bien les
choses, mais ce n’est pas le cas. Pour survivre, l’homme doit subir une
longue éducation commençant dès les premiers jours après la naissance
et ne finissant…jamais.
C’est ainsi que Dieu l’avait conçu depuis la création d’Adam et Eve. En
effet, après avoir créé les animaux Dieu n’avait aucun besoin de leur
donner des instructions. Il les créa, et puis ils allèrent peupler la terre.
Mais pour l’homme, ce fut bien différent. Dieu dut lui parler et lui
expliquer tout ce qu’il devait savoir :
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« Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et
la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez
la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les
oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit: Voici, je
vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la
terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera
votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce
qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte
pour nourriture. Et cela fut ainsi. » (Genèse 1:27-30)
Paul Tripp écrivit à ce sujet :
« Dieu savait que même si Adam et Eve étaient des gens parfaits vivant
une parfaite relation avec lui, ils ne pouvaient comprendre la vie par
eux-mêmes. Ils furent créés pour être dépendants. Dieu devait leur
expliquer qui ils étaient et ce qu’ils avaient à faire avec leurs vies. Ils
n’avaient pas besoin de cette aide parce qu’ils étaient pécheurs. Ils
avaient besoin d’aide parce qu’ils étaient humains. »
Les animaux comme les plantes furent créés pour glorifier Dieu.
Seulement, ce qu’ils ont besoin de faire pour remplir leur fonction reste
simple. Les plantes poussent, fleurissent, portent leur fruits. Les
animaux naissent, grandissent, se reproduisent. Quant à l’homme, Dieu
avait des plans de gloire bien supérieurs. Il ne voulait pas faire connaître
à l’homme une gloire limitée à une simple fonction, mais une gloire
pleine, entière, complète. Alors il le fit dépendant pour que celui-ci
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puisse devenir le récipient de quelque chose de beaucoup plus vaste et
grandiose. Ainsi, lorsque Dieu créa l’homme, même avant la rébellion de
celui-ci, il le conçut pour être dépendant de lui.
Désert de David
On connaît bien David. C’est l’un des héros de la Bible. Roi, poète,
compositeur et interprète, il restera à toujours une figure fondamentale
de la Bible. On pense à David le jeune homme terrassant le lion, l’ours et
Goliath ; on pense à lui comme le roi conquérant, ayant du succès dans
toutes ses batailles et affermissant une lignée en Israël. Mais souvent, on
oublie le David qui passa près de dix ans de sa vie à fuir le roi Saül,
errant de lieu en lieu sans jamais n’avoir aucune certitude du lendemain.
L’homme « selon le cœur de Dieu » (1 Samuel 2 :35) ne fut placé sur le
trône qu’après une très longue période de préparation où il dut
apprendre à dépendre de Dieu en toute chose. Beaucoup de ses poèmes
furent écrit lors de moments de crises où son seul recours était
l’Eternel ; les images qui y sont dépeintes font ressortir alors les
couleurs les plus vives et les plus intenses que l’on puisse imaginer :
David cherchait l’Eternel comme une terre aride et desséchée cherche de
l’eau (Psaume 63 :2) ; en Dieu il se trouvait à l’abri, comme des oisillons
sous les ailes de leur mère (Psaume 57 :2) ; en lui était sa « haute
retraite » (Psaume 57 :17).
Pendant dix ans, l’homme le plus puissant du pays mit toute son énergie
et ses ressources à trouver David afin de le tuer. David comprenait bien PAGE 56 - À DEMAIN, PHILIPPE VIGUIER - PUBLIÉ PAR « UN POISSON DANS LE NET » À HTTP://UNPOISSONDANSLE.NET,
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qu’il n’avait aucune chance sur le plan humain. Mais Dieu lui avait fait
une promesse. Il avait été oint par le prophète Samuel et il savait que la
royauté lui revenait de droit. Dieu allait un jour répondre, mais pour le
moment il devait vivre par la foi au jour le jour, en totale dépendance.
Il est intéressant de voir que les plus beaux poèmes écrits par David le
furent pendant cette période. La royauté, la richesse, les victoires
militaires et la popularité n’apportèrent rien de plus à ce qu’il possédait
déjà. Alors que David semblait ne rien avoir, lorsqu’il mettait sa
confiance en Dieu il était plus riche que quiconque : il avait Dieu lui-
même. Chaque matin, il avait une nouvelle raison de se lever ; car
chaque jour il savait qu’il allait voir Dieu pourvoir de manière
magnifique, qu’il allait voir Dieu vaincre l’impossible. Au lieu de
devenir des montagnes de crainte et de stress, chaque journée
apparaissait comme une nouvelle opportunité pour voir la gloire de
Dieu se renouveler. Il savait que Dieu était bon et fidèle, connaissant la
révélation faite à Moïse. Maintenant, il en découvrait la grandeur :
« Réveille-toi, mon âme ! réveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je réveillerai
l'aurore. Je te louerai parmi les peuples, Seigneur ! Je te chanterai parmi les
nations. Car ta bonté atteint jusqu'aux cieux, Et ta fidélité jusqu'aux
nues. » (Psaume 57 : 9-11)
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Psaume 23
Avez-vous déjà essayé de jouer au scrabble avec un mouton ? Je devine
que non. Ce n’est pas très brillant un mouton. En fait, le mouton, c’est
plutôt le contraire de l’intelligence. Un de mes amis ayant habité dans
une ferme me racontait à quel point ceci était vrai. Il venait juste
d’installer une barrière électrique pour encadrer son pâturage, et
regardait comment les brebis réagissaient : certaines s’approchaient, une
première fois, pour voir, et recevaient une petite décharge. Après avoir
bondi en arrière et reprit leur esprit, curieuses de ce nouveau
phénomène, elles revenaient de nouveau vers la barrière et recevaient
encore une décharge électrique. Non satisfaites, elles y revenaient
encore, et encore, et encore, et encore, jusqu’à ce que le berger les en
éloigne. Dans sa ferme il avait aussi un étang dans lequel les brebis
pouvaient boire. Cependant, le danger avec les brebis était que
lorsqu’elles tombaient dans l’eau, à cause de leur épaisse toison, l’eau
était absorbée par le poil et celles-ci pouvaient couler et se noyer. Le plus
grand problème n’était pas que des brebis pouvaient glisser et tomber
dans l’eau, mais bien que certaines d’entre elles sautaient délibérément
dans l’étang, certaines fois même juste après en avoir été sauvées.
Les brebis ne sont pas toujours très logiques. En réalité, elles ne peuvent
survivre bien longtemps sans l’aide d’un berger. Elles ont besoin d’être
guidées, soignées, protégées, fortifiées et ramenées. Toutes seules, elles
sont constamment en danger. Elles ne peuvent survivre seules. Elles sont
sans cesse en proie aux maladies et aux prédateurs, n’ont aucun moyen PAGE 58 - À DEMAIN, PHILIPPE VIGUIER - PUBLIÉ PAR « UN POISSON DANS LE NET » À HTTP://UNPOISSONDANSLE.NET,
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de se défendre et cèdent facilement à la panique. Récemment, un fait
divers relatait la mort de plusieurs centaines de brebis ayant sautées du
haut d’une falaise pour fuir un chien. Si les brebis ne sont pas
fréquemment nettoyées et soignées, elles finissent par être misérables,
maigres et en mauvaise santé.
Comme les tortues, il arrive aussi que des brebis puissent être retournées
sur leur dos et incapables de se remettre sur pattes. En effet, il peut se
produire, lorsque celles-ci se roulent sur elles-mêmes, que leur centre de
graviter se stabilise sur leur dos les rendant absolument inaptes à se
rétablir. S’il fait chaud, elles peuvent mourir de cette manière en
quelques heures.
Les brebis ne faisant pas la différence entre des plantes empoisonnées et
de l’herbe, un pâturage doit être constamment entretenu et nettoyé par
le berger. De plus, le berger doit être capable de mener ses brebis dans
de nombreux pâturages différents, celles-ci étant très destructrices.
S’il existe un animal qui est dépendant, c’est bien la brebis. Et c’est ce à
quoi la Bible nous compare. C’est ce que David comprit lors de ces dix
ans d’errance. Tout seul, il était misérable, désespéré, sans espoir et sans
joie. Avec Dieu, il retrouvait force, volonté, paix et bonheur. David avait
été berger pendant sa jeunesse et savait pertinemment de quoi il parlait.
Il avait été un témoin de premier ordre pour voir à quel point une brebis
avait besoin d’aide. Il avait vécu les peines du berger et constaté les
besoins incessants des brebis. Il les avait vues avec leur simplicité
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d’esprit et leurs entêtements. Et pourtant il n’eut aucun complexe à se
comparer à l’une d’elle. Il connaissait ses besoins et ses limites, et savait
que seul Dieu pouvait le mener vers de bons pâturages.
La plénitude du croyant ne se trouve pas dans l’indépendance, mais
dans la dépendance. Dieu sait mieux que quiconque ce qu’il y a de
meilleur pour nous ; c’est lui qui nous a conçu. Les plans qu’il a sont
bien meilleurs que tout ce à quoi nous pouvons penser ; c’est lui le bon
berger.
Par rapport à Dieu, nous sommes pires que des moutons. Par rapport à
son intelligence, on est bien pire que des moutons. Bien sûr, l’homme est
loin d’être stupide ; seulement, comparé à Dieu il ne fait simplement
pas le poids. L’homme qui résonne avec Dieu, c’est comme l’enfant de
deux ans raisonnant avec son père.
Désert d’Israël
Suite à sa sortie d’Egypte, Israël fut menée vers le pays de Canaan pour
le conquérir. Les Hébreux envoyèrent alors des espions pour observer
les lieux et les peuples, un pour chacune des douze tribus. Quand ils
revinrent, dix d’entre eux restaient fermes sur leur conviction : les
peuples ennemis étaient trop forts pour être vaincus, Israël n’aurait
aucune chance. Les deux autres espions, Josué et Caleb, eurent beau
essayer d’encourager le peuple à aller de l’avant, leurs mots ne suffirent
point. Le peuple rebroussa chemin et retourna dans le désert, où il erra
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de lieu en lieu pendant quarante ans jusqu’à ce que toute une génération
soit passée.
Imaginez un instant vivre quarante ans dans un désert. Sans maison,
sans renouveau, sans même la couleur de l’herbe. Le jour, il fait une
chaleur sèche insupportable, et la nuit il fait très froid. Pendant ce temps,
toute une génération meurt, soit près d’une centaine d’enterrements par
jour. Non seulement c’est un cimetière ambulant, mais en plus tout ce
qu’il y a à manger est de la manne, et ce pendant près de 14 600 jours de
suite ! Le matin, de la manne. Le midi, de la manne. Le soir, de la
manne. Manne grillée, manne bouillie, pain à la manne, manneburgers,
bamanna splits, tartines de manne à la manne…et le samedi, de la
manne qui dure deux jours : de la super-manne.
Quelle vie ! Un candidat pour échanger sa vie contre une de ce genre ?
Dans ce désert, on se dit, Israël n’avait absolument rien. Pourtant, la
Bible nous dit bien autre chose : « Car l'Éternel, ton Dieu, t'a béni dans tout
le travail de tes mains, il a connu ta marche dans ce grand désert. Voilà
quarante années que l'Éternel, ton Dieu, est avec toi : tu n'as manqué de
rien. » (Deutéronome 2 :7). Quoi ? Rien ? Plaît-il ?
Pendant quarante ans, Israël avait vécu dans un désert, et pourtant Dieu
leur dit qu’ils ne manquèrent de rien. Pourquoi ? Moïse nous l’explique
dans ce passage :
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« Souviens-toi de tout le chemin que l'Éternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant
ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t'éprouver, pour
savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses
commandements. Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de
la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin
de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit
de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel. Ton vêtement ne s'est point usé sur
toi, et ton pied ne s'est point enflé, pendant ces quarante années. Reconnais en
ton coeur que l'Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant.
Tu observeras les commandements de l'Éternel, ton Dieu, pour marcher dans
ses voies et pour le craindre. » (Deutéronome 8 :2-6)
L’explication que Dieu donne par rapport aux quarante ans d’Israël me
fascinera toujours. Alors que d’un point de vue humain Israël vivait
l’une des périodes les plus difficiles de son existence, d’un point de vue
divin Israël ne fut presque jamais aussi proche de la volonté de Dieu. Ils
étaient là où Dieu voulait qu’ils soient et allaient là où il voulait qu’ils
aillent. Dieu bénissait leurs entreprises, et se chargeait de tous leurs
soins nécessaires : nourriture, vêtement, toit et santé. Pendant quarante
ans, les Israélites n’eurent même pas besoin de changer de souliers
(Deut. 29:5). L’année dernière j’ai eu le privilège d’étudier pendant près
de quatre mois en Israël, et en seulement quelques semaines j’avais déjà
usé deux paires de sandales !
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Dieu voulait montrer à Israël que c’était possible d’être comblé et d’être
heureux même en n’ayant rien de ce que ce monde pouvait offrir ; que
pour faire partie de la gloire de Dieu, Israël devait « apprendre que
l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort
de la bouche de l'Éternel. » Seulement, pour jouir de tout cela l’homme
devait être dépendant de Dieu.
Dans le Psaume 81, Asaph fait référence à un des événements ayant eu
lieu dans ce désert, celui où Israël murmura contre Dieu et contre Moïse
lorsqu’ils eurent soif, à Mériba. Au verset 14 il écrit : « Oh ! Si mon peuple
m'écoutait, si Israël marchait dans mes voies ! » Et continue au verset 17 :
« Je le nourrirais du meilleur froment, Et je le rassasierais du miel du rocher. »
Dans le désert, Israël buvait de l’eau d’un rocher et mangeait de la
manne, quelque chose qui « ressemblait à de la graine de coriandre ; elle était
blanche, et avait le goût d'un gâteau au miel » (Exode 16 :31). On voit ici un
parallèle évident : si Israël avait écouté l’Eternel, mêmes les choses qui
étaient si répugnantes pour elles, comme l’eau du rocher et la manne,
auraient été de vrais délices : comme le meilleur froment et du miel.
En fait, comme Salomon le fit dans son livre de l’Ecclésiastes, Paul décrit
dans sa première lettre aux Corinthiens comment les choses simples de
la vie, expérimentées par Israël dans le désert, pouvaient prendre une
plus grande ampleur :
« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la
nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en
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Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment
spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un
rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. » (1 Corinthiens 10 :
1-4)
La raison pour laquelle Israël n’avait besoin de rien dans ce désert était
simple : derrière chaque événement se cachait une fenêtre vers le divin,
une opportunité d’atteindre le spirituel et de voir la gloire de Dieu en
Christ.
Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit de manière à ce qu’il soit dépendant
de Christ : « Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et
toutes choses subsistent en lui » (Colossiens 1 :16-17). Sans Christ, rien n’a
de sens. Sans Christ, il n’y a pas de vie, pas de joie durable, pas de vrai
amour. L’homme a été créé pour la gloire de Dieu, et cette gloire ne peut
être communiquée qu’au travers du Fils : « Christ en vous, l'espérance de la
gloire » (Colossiens 1 :27).
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