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A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

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Journal d'information de proximité du quartier Fondaudège à Bordeaux.

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Page 1: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

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Décembre 2011 - n°2 3

Ici, les petits commerçants font la grande distribution... vu d'ici100.1

Antennes relais, la bonne longueur d’ondes ?

election législativeLes candidatures ne sont pas encore officialisées par les partis politiques (mode des primaires oblige) mais tout laisse à penser que la deuxième circonscription de Gironde sera sous les feux des projecteurs médiatiques lors de la prochaine élection législative prévue en juin 2012. Michèle Delaunay, la tenante du titre, fera tout ce qui est en son pouvoir pour le conserver et Alain Juppé fera logiquement de même pour récupérer son siège perdu en 2008. Le débat que l'on pensait ainsi déjà pimenté devrait l'être davantage avec la présence dans ce scrutin de Marie Bové. La Conseillère régio-nale entend défendre la cou-leur verte de son parti (EELV) dans cette circonscription. Comme rien n'est simple dans son mouvement, il lui reste à convaincre ses amis et camarades qu'elle est bien la femme de la situation. Si c'est le cas, "le face à face à face" promet.

etudiants, doucement les basses !Quelques précédents fâcheux ont incité la ville à mener une cam-pagne de sensibilisation auprès des associations étudiantes orga-nisatrices de soirées festives et notamment de galas de fin d'an-née ou de scolarité. Il leur a été rappelé que les comportements d'autruches engendrent de sérieuses difficultés comme la mise en circulation d'un nombre de billets d'entrée aux soirées, deux fois supérieures aux capacités d'accueil des lieux de réception. Rappel a également était fait que l'état d'ivresse rime souvent avec appel de détresse. La suite dira si la leçon a été bien comprise.

J'aime !Retrouvez sur la page Facebook de votre journal "A Fondaudège" toutes les actualités du quar-tier et les promotions de vos commerçants !

C'est simple comme un "J'aime" !facebook.fr/afondaudege

édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000 € 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux. Tél. : 05 56 52 94 99 Fax : 09 72 19 76 34. Mail : [email protected] directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R., Photolia. conception : Page Publique impression : Roto Centre issn : 2119-7598 tirage : 12 000 exemplairesLa rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © DéCEMBRE 2011

Charité bien ordonnée commençant par soi même...

Le premier cadeau au pied du sapin, c'est cette publi-

cation distribuée gratuitement à ses lecteurs. Cette possibilité, nous la devons à tous les annon-ceurs qui nous ont fait confiance. C'est à eux – commerçants artisans, institutionnels - que vont nos tous premiers remerciements. Sans eux cette aventure ne serait pas possible.

Des cadeaux... c'est ainsi que nous interprétons les très nombreux témoignages d'encouragement reçus à la rédaction du Journal. Ils nous ont fait chaud au coeur et nous confortent dans l'idée que ce média de proximité répond à de réelles attentes d'informa-tions et de communication.

Que nous nous efforcions de faire un support agréable et correctement écrit est un mini-mum, quand on fait comme nous, ce pari assez effronté, de s'inviter dans les boîtes à lettres de ses concitoyens.

Grâce à nos annonceurs, à toutes celles et ceux qui ont accepté d'être sujets d'articles, grâce à nos lecteurs... nous avons remis l'ouvrage sur le métier. Et de cadeaux, il en est beaucoup question dans ce numéro. Le quar-tier Fondaudège-Croix de Seguey a certes du tempérament, il est un brin frondeur et soucieux de son indépendance, mais on sait que toutes "ces qualités" (à nos yeux) cachent bien souvent une grande générosité et une formidable envie de bien faire.

Découvrez toutes ces initiatives individuelles proposées durant ces fêtes de fin d'année, c'est à travers elles que l'intérêt collectif de ce quartier est le mieux défendu.

Bon Noël à tous, bon réveillon et à l'année prochaine à Fondaudège.

Julien Pitet

éditorial

Dans sa bataille contre l’arrivée massive d’antennes relais sur les immeubles de Bordeaux, la ville a perdu une bataille mais veut poursuivre sa guerre. Le Conseil d’Etat a retoqué l’arrêté municipal qui interdisait la pose d’antennes dans des périmètres sensibles (proximité d’école, per-sonnes âgées riveraines...). L’in-quiétude est de mise quand on sait que la règlementation en vi-gueur stipule qu’une simple dé-claration de travaux suffit pour poser ce type d’équipement dont le zéro danger reste à prouver.

Inquiétude renforcée par l’arri-vée sur le marché du téléphone mobile d’un nouvel opérateur Free qui va vouloir voler de ses propres ailes. La ville réfléchit à un nouveau dispositif contrai-gnant mais d’ici-là tout est fait pour inciter au regroupement des antennes dans des sites ap-propriés. Bonne nouvelle pour les riverains de la tour de France 3 : les antennes-relais d'Orange ont été désactivées début novembre et les pylônes seront démontés dans les prochaines semaines.

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Décembre 2011 - n°24

> Événement

Une bûche à vous donner le tourny...FRA-TER-NI-TÉ... le mot a été

rendu célèbre par qui vous savez, mais cela n’a pas em-

pêché tous les orateurs de la soi-rée «Méga Bûche» de placer cette manifestation, sous le signe de la générosité. Son principal artisan, Alfredo Julio, le président de la Ronde des Quartiers s’est réjouit, d’entrée de jeu, que l’essentiel de cette pâtisserie de 254 mètres ! serait remise aux associations cari-tatives et ainsi distribué aux per-sonnes défavorisées. Il a vu aussi dans cette réalisation un symbole, celui de l’excellente collaboration entre tous les partenaires mobi-lisés pour sa réussite. Et de citer pêle mêle les ingrédients de cette recette du succès : la Mairie, la Ronde des quartiers, les Chambres Consulaires et bien sûr l’Associa-tion des commerçants du quartier Fondaudège/Croix de Seguey.En leur nom, Alfredo Julio a tenu à saluer les petites mains, sans qui rien n’aurait été fait : les apprentis pâtissiers du CFA de la Chambre des Métiers. Son représentant Yves Petitjean a vu dans ce travail l’al-liance de l’intelligence de la main avec celle du coeur. Alain Juppé, au cours de son intervention, a quitté le terrain de la fraternité pour rappeler la motivation pre-mière de cette opération de com-munication : la mise en valeur des commerces de proximité. Un chiffre démontre à ses yeux, toute son importance : le commerce de détail est le premier employeur de Bordeaux ! Irremplaçables, les commerçants le sont dans le do-maine économique mais aussi en tant que créateurs de lien social, à ses yeux un commerce est, pour de nombreuses personnes isolées, un lieu d’écoute et de dialogue. Alain Juppé a profité de ce ras-semblement «bon enfant» pour souhaiter à tous les participants, petits et grands, de bonnes fêtes de Noël. Les mots de conclusion revenaient à la représentante des forces vives du quartier-invitant, la rue

Fondaudège. Françoise Dugas, la vice-présidente de l’association des commerçants a tenu, avec la fougue qu’on lui connaît, à remer-cier la ville de Bordeaux et tous les autres partenaires pour leurs at-tentions portées à son quartier et à ses commerçants. Des bouquets de fleurs ont été offerts à la gente féminine élue pour prolonger ses déclarations. Mais Françoise Dugas a profité du micro pour sa-luer ceux qui avaient été jusqu’ici oubliés et sans lesquels le com-merce de proximité ne serait rien : les clients !

François Puyo

Isabelle et Alain Juppé, Laurence Dessertine, Anne-Marie Cazalet et Alfredo Julio couvert de fleurs par "Les Amis de Fondaudège".

En couverture : les élèves de la chorale anglaise de l'Assomption, section internationale.

La bonne humeur des commerçantes de la rue Fondaudège avec (de haut en bas et de gauche à droite) : Françoise Dugas (La Bouquetière), vice-prési-dente des "ADF", Sandrine (Optique Tourny), Patricia Perrin (Boulangerie Perrin) et Clémence (Eat Sushi).

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Décembre 2011 - n°2 5

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la police municipale bien... montéePour leurs déplacements, les policiers avaient jusqu’ici diverses mon-tures : bicyclette, scooters, moto, cheval... ils auront bientôt à leur disposition un engin très hip : un Segway ou Gyropode. Silencieux (le Segway fonctionne grâce à des batteries électriques), il est garanti 100% écolo. Pour ce qui est de ses perfor-mances, le constructeur avance le chiffre de 20 km/h. En cas de contrôle en zone 30, les policiers qui seront aux manettes ne risquent donc pas d’être verbalisés par leurs collègues. Grâce au film Les Intouchables, on sait qu’un fauteuil roulant bien mené va finalement plus vite que ces fameux engins. La ville de Bordeaux a fait l’acquisition de deux prototypes à titre expé-rimental, ils seront opérationnels au printemps prochain et serviront aux déplacements des agents dans l’hyper centre ville ( là où les motos ne vont pas) ... Avec ces Segway, circulez, y a tout à voir !

> Actu quartier

PV : n’en font-ils pas trop ?174 000 PV dis-

tribués à Bordeaux en 2010, 157 000 entre le 1er juin et le 31 octobre... le nombre des mots doux glissé sous les essuies-glace n’aura pas fléchi cette année. Si les encres des sty-los ne gèlent pas, un record pour-rait être battu ! « C’est un mal nécessaire » admet Jean-Louis David, l’adjoint au maire chargé de cette impopulaire mission.Impopulaire ? il conteste ce qua-lificatif. Preuves à l’appui (cour-riers, appels téléphoniques, in-terventions dans les comités de quartiers...) l’adjoint démontre que le nombre des contraventions pourrait encore augmenter si l’on exauçait les voeux des piétons, cyclistes et résidents qui en récla-ment pour... les autres ! Sont ainsi dénoncés les automobi-listes garés sur les trottoirs, ceux qui squattent le même emplace-ment du soir au matin, sans payer leur écot à la collectivité ni même faire leurs courses chez les com-merçants du quartier. Le piéton étant un automobiliste qui marche, il arrive dans une même journée que le justicier soit à son tour passible d’une amende... rien n’est simple. Il suffit de ques-tionner les policiers municipaux et les agents de surveillance pour se rendre compte de la pénibilité de leurs tâches. Comme il est rare que les personnes adeptes du tout répressif les félicitent, seuls les mécontents viennent à eux pour

leur dire leur façon de penser. C’est parfois très direct voire injurieux. Côté commerçants, on oscille entre : «les PV sont indispensables sinon on aurait des voitures ventouses plein la rue et nos clients ne sauraient plus où se garer pour venir chez nous» et les : «cer-tains policiers pourraient faire preuve d’un peu plus de discernement. Un petit quart d’heure de retard, ça peut arriver et là ça fait cher. Il devrait y avoir un peu plus de tolérance et de compréhen-sion, parfois on a l’impression de parler à des robots». Ces appels à plus de clémence se font entendre depuis la rentrée avec plus de conviction. Il faut dire que la crise est arrivée et que la note est plus indigeste depuis le mois d’août : 17 euros au lieu de 11.

En passant de 11 à 17 €, les PV pour infraction au stationnement sont devenus très indigestes.

L’avenir reste sombre pour les têtes en l’air et les allergiques aux parcmètres. Jean-Louis David a an-noncé, au cours de sa conférence de presse du 16 novembre, que la police municipale serait équipée d’ici la fin de l’année de redou-tables engins. Il s’agit d’appareils électroniques à écran tactile (type PDA) à l'aide desquels les policiers noteront, avec un stylet, les numé-ros des véhicules en infraction. Une fois enregistrés, ces éléments partiront directement vers le centre de traitement des amendes de Rennes. Finis les carnets à souches, le stylo en panne, les sup-pliques sur les trottoirs.... Le PV est alors édité et envoyé à l’adresse du contrevenant. RE-DOU-TA-BLE.Déjà qu’ouvrir son courrier ne laissait présager rien de bon...

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Décembre 2011 - n°26

> Gastronomie

Gastronomie : Pavillon Haut !La qualité de sa cuisine n’a

d’égal que sa modestie de-venue légendaire... Denis

Franc a choisi le discret Pavillon des Boulevards pour exercer son art. Loin du tumulte des brasseries branchouilles de l’hy-percentre ou des classieux Relais & Châteaux de campagne, il pré-fère se tenir à l’écart pour mieux soigner sa fidèle clientèle, celle qui partage ses choix culinaires associant simplicité et dextérité. Pour ses inspirations, Denis Franc ne craint pas de se référer au zen de la cuisine japonaise. A l’invita-tion de grandes tables du Pays du Soleil Levant, il se rend chaque année à Tokyo pour transmettre ses techniques et en échange, s’imprégner de la culture locale. Denis Franc aime à rappeler que contrairement à la plupart de ses illustres collègues, il n’a pas fait ses classes chez les ténors des fourneaux, comme Blanc ou

RecetteBlanchir trois fois les zestes d'une mandarine (pour enle-ver l'amertume). Les confire dans 2 dl d'eau et 50 g de sucre pendant 30 minutes à tout petit feu.

Eplucher les mandarines et tailler 12 fines tranches.Couper les Saint-Jacques façon carpaccio et les instal-ler harmonieusement dans les assiettes en intercalant avec les mandarines. Filmer les assiettes et garder au frais.Emincer la sucrine dans un saladier. Ajouter les zestes confits égouttés.

Préparer l'assaisonnement : 1 cuillère de vinaigre pour 2 cuillères d'huile + gingembre + sel + poivre + jus d'une mandarine

Napper au pinceau les Saint-Jacques, parsemer de coriandre, de pignons passés au four et installer la sucrine assaisonnée.

Troisgros. Son apprentissage, il se l’est offert lui-même en ouvrant en 1975, à 20 ans, son premier établissement à Bordeaux : «Le restaurant du Loup».

Cela n’empêche pas le jeune autodidacte de décrocher deux fourchettes au Guide Michelin et un 14/20 au Gault et Millau. Ces marques de reconnaissance lui ont permis d’ouvrir en 1985 le douillet Pavillon des Boulevards et de décrocher en 1989 son macaron Michelin et d’atteindre un 17/20 dans le Guide Gault et Millau quelques années plus tard. Denis Franc collabore à de nombreux ouvrages culinaires et participe aux grandes fêtes que les grandes toques de l’hexagone organisent pour promouvoir la cuisine française. A Bordeaux (in-tra muros) les étoilés comme lui se comptent sur les doigts d'une seule main. Ses homologues sont : Le 7ème Pêché, Le Pressoir d'Ar-gent, le Chapon Fin et le Gabriel, quatre établissements possédant un macaron. Denis Franc a accepté de nous li-vrer trois recettes à réaliser dans le cadre des fêtes de fin d’année. Les plats confectionnés ont été photographiés et les top chefs de Fondaudège n’ont plus qu’à se mettre aux fourneaux pour l’imi-ter. Chaud devant !

Le Pavillondes BoulevardsDenis et Nelly Franc120, rue de la Croix de SegueyTél. : 05 56 81 51 02

Fermé le lundi midi, samedi midi et dimanche.

Ingrédients8 noix de Saint-Jacques3 mandarines1 sucrinePignons de pinCoriandre fraîcheVinaigre balsamique blancHuile d'oliveGingembre râpé (1 pointe de couteau)50 g de sucre

Saint-Jacques marinées à la mandarine

Bonnesadresses

Epicerie Tourny Gourmet16, rue Fondaudège

Epicerie L'Essentiell30, rue Huguerie

Epicerie Fine86, rue du Palais Gallien

Poissonnerie Bonne Mer135 rue Fondaudège

Denis Franc, chef étoilédu Pavillon des Boulevards à Bordeaux propose aux lecteurs d'à Fondaudège son repas de fête.

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Décembre 2011 - n°2 7

Votre Cave Vins et Spiritueux de proximité

193 Rue Fondaudège - BordeauxTél : 05 57 88 46 08Ouvert du mardi au samedide 9h à 12h30 et de 15h à 19h

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé - A consommer avec modération.

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RecetteCuisson des homards1) Les plonger dans l'eau bouillante avec les légumes aromatiques 6 minutes et les faire refroidir2) Tronçonner les queues de homard en quatre avec la carapace3) Couper les têtes en deux dans le sens de la longueur4) Récupérer le corail

Purée de pommes de terre200 g de pommes de terre50 g de beurre1 dl de lait

Faire cuire les pommes de terre, faire bouillir le lait et mélanger le tout, ajouter le beurre, saler et incorporer de la vanille.

Sauce au SauternesFaire réduire 2 dl de Sau-ternes de moitié, incorporer 1 cuillère à soupe de crème épaisse et ajouter du beurre manié (moitié beurre moitié farine) pour la liaison.

Dressage1) Récupérer le corail, incorporer 10 g de beurre demi-sel, 1 cuillère à café de chapelure chinoise, 1 cuillère d'estragon haché. Farcir les têtes de homard avec ce mélange et les faire griller2) Poêler les tronçons et les pinces décortiquées (aller-re-tour) et les mini poireaux3) Dresser sur les assiettes les tronçons, les pinces, la tête, les quenelles de purée à la vanille et napper de sauce

Poêlée de homard au vin de Sauternes

La Sélectiondu Caviste...La MédocaineEnviron 60 euros

Apéritif Champagne Guy Tixier Cuvée de Réserve, 19.50 € la blle

EntréeCh. Les Billauds (Blanc sec) 2009,Côtes de Bordeaux, 4.90 € la blle

PlatCh. Delmond 2007, Sauternes, 14.20 € la blle

Assortiment de fromages à pâte persilléeDne de la Chapelle 2006, Sauternes, 17.20 € la blle

DessertChampagne Duménil Blanc de Blancs, 29.50 € la blle

La Sélection du Caviste...La Médocaine Environ 250 euros

Apéritif Champagne Louis Roederer, Brut Premier, 39.60 € la blle

Entrée Ch. Couhins (Blanc sec) 2007, Pessac Léognan, 27,00 € la blle

Plat Ch. Coutet 2007, Barsac-Sauternes, 64.90 € la blle

Assortiment de fromages à pâte persillée Ch. Suduiraut 2002, 1er Cru Classé Sauternes, 56.90 € la blle

Dessert Champagne Louis Roederer Blanc de Blancs millésime 2005, 64.50 € la blle

IngrédientsHomard de 450/500 g

(1 pour deux personnes)Beurre demi-sel

Chapelure chinoise

Estragon haché, Pommes

de terre, Mini poireaux

Lait, Gousse de vanille

Sauternes, Crème épaisse

Beurre manié, Sel poivre

Page 8: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

Décembre 2011 - n°28

55, 57 Rue Fondaudège - BordeauxTél. : 05 56 81 58 57 www.boulanger-patissier-33.fr

BÛCHES 2011

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RoyalMousse Chocolat noir

Craquant feuilleté pralinéBiscuit Chocolat

KenyaMousse café blancCrémeux vanilleBiscuit sésame

ConférenceMousse poire

Coulis fraises des boisBiscuit Amande

VeloutéCrème légère citron vert

Coulis mangueBiscuit amande

ContrasteMousse cassis framboise

Coulis fraiseBiscuit Pain de Gênes

framboise

NoisetineMousse lactée

Ganache noisetteBiscuit noisette

Chocola’théMousse chocolat lait au thé

Crémeux chocolatBiscuit chocolat

FidjiMousse vanille

Compotée de figuesDacquoise noisette

Délice caramelMousse chocolat lait

Crème brulée chocolatCaramel au beurre salé

Biscuit cuillère

AntillaisMousse mangueAnanas poêlés

Mousse passionBiscuit amande

-- Ouvert tous les jours de 6h à 20h30 --

9-10-11 décembreDégustation

de bûches gratuite !Apéritifs : petits fours salés, petits feuilletés salés, pain surprise, navette briochée à garnir...Pain «special fêtes» : seigle au citron et pain aux châtaignes...

Passez vos commandesavant le 22 décembre pour Noël

et avant le 29 décembre pour le réveillon

Ganache crémeuse au chocolat et sorbet coco

RecetteFaire un caramel brun avec 30 g de sucre, déglacer avec le vinaigre balsamique, mettre la mangue et l'ana-nas coupé en petits dés à cuire, tout doucement pendant 1/2 heure.

GanacheConfectionner un cara-mel avec 50 g de sucre, 20 g de beurre et un petit peu d'eau. Déglacer avec le rhum hors du feu et ajouter le chocolat coupé en petits morceaux en fouettant bien.Verser sur cette prépara-tion la crème fleurette.

MontageDans une assiette creuse, installer à l'emporte pièce le chutney en tassant bien.Couler autour la ganache. Installer sur les fruits, le sorbet à la noix de coco. Brioche, fruits, amandes... le décor est laissé à votre imagination.

Bonnes adresses - suite

Epicerie Au temps des fruits 51, rue FondaudègeEpicerie Bennaceur Saveurs d'Ici et d'Ailleurs Place Marie BrizardFromager Aux Dix Vins Fromagers 40, rue FondaudègeBoulangerie Perrin 55-57, rue FondaudègeBrûlerie Soubira 39, rue Fondaudège

Ingrédients150 g de chocolat noir

150 g de crème fleurette

20 g de beurre2 cl de rhum blanc80 g de sucre1 mangue1 petit ananas2 cl de vinaigre balsamique

Sorbet à la noix de coco

Chutney mangue-ananas

Page 9: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

Décembre 2011 - n°2 9

Tél : 05 56 81 56 9825, rue Fondaudège - BordeauxSite et Boutique en ligne : www.produits-naturels-33.com

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Cadeaux de noëloffrez des jeux et jouets de qualité respectueux de l'environnement !

> Idées cadeaux

Rêve Sud-Ouest, photographies

de Dominique Julien. 135 pages, 35 €.

Boutique en ligne : www.gypaete.com/boutique

Déposez votre quartier sous le sapin !Voici une sélection d'idées cadeaux à offrir ou vous faire offrir pour Noël.

Boucles d'oreilles pompon, Little Bacon, 32€Bacon Shop, 2 rue professeur Demons

Jeu de la puce, 6€Loto Spirou, 12€Nain jaune en bois, 45€Tennis de table portatif des années 20, 88€Coffret de 8 jeux, 55€Au siècle passé, 85 rue Fondaudege

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Décembre 2011 - n°210

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Page 11: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

Décembre 2011 - n°2 11

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Décembre 2011 - n°212

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à petit oiseau petit nid... C'est dans seulement 13m2 que Stéfany Lardeau vient

d'ouvrir « Bacon Shop », sa pre-mière boutique de prêt à porter féminin. Après un BTS de design obtenu en 2009, la jeune créa-trice débute sa carrière sur les marchés du Bassin d'Arcachon où elle présente aux estivantes ses premières collections. Face à ce succès, la jeune femme se sent pousser des ailes et décide d'ou-vrir sa propre boutique. « Le quar-tier St Pierre étant très cher, je me suis intéressée à d'autres quartiers de Bordeaux et c'est à Fondaudège, grâce à une amie, que j'ai trouvé mon bon-heur » explique la jeune femme. Depuis le 25 novembre, sa ligne « Little Bacon » est exposé rue du professeur Demons, à l'angle de la rue Fondaudège.C'est dans son petit boudoir que Stéfany Lardeau présente ses

Mode : du neuf avec little Bacon> Mode et Beauté

Stéfany Lardeau, jeune créatrice de mode, a ouvert sa première boutique le 25 novembre dernier.

Bacon Shop2, rue professeurs Demons (angle rue Fondaudège) à Bordeaux. Tél : 06 64 47 98 22Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h.

nouvelles pièces aux clientes du quartier, tout juste achevées sur l'une des machines à coudre ran-gées derrière la caisse. Faites de soie, fourrure, paillettes, laine...

on trouve des pièces uniques ou produites en très petites séries comme des t-shirt aux alentours de 50 € ou une jupe à partir de 60 €. Quelques accessoires sont acces-sibles à partir de 20 € et pour un manteau, comptez 250 €. Et si jamais vous ne trouvez pas votre bonheur, vous aurez au moins eu le plaisir de découvrir une boutique hors du commun, dans l'univers baroque-romantique de Stéfany Lardeau. Un jour, petit oiseau deviendra grand...

J.P.

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Décembre 2011 - n°2 13

Aide et soutien aux personnes âgées et/ou handicapées à domicile

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Quelle est la fréquentation de votre église ? A cette question, le Père Benoît

Domergue a un chiffre précis en tête : 600. C’est le nombre de chaises toutes neuves occupées chaque dimanche (hors période de congés). S’il connaît à la chaise prêt, la capacité d’accueil de son église, c’est que l’achat de ce mobilier (environ 100 € pièce) voici trois ans a pesé lourd dans son budget sacerdotal. Concernant cette acquisition, le Père Domergue tient à dire: « la moi-tié de la facture a été prise en charge par un généreux donateur de notre paroisse qui tient à rester anonyme ».

30 000 euros de dons au culte... le Père Domergue s’empresse d’ajouter que tous ses fidèles n’ont pas les moyens de se montrer aussi généreux avec son église. Il témoin-gne : « A Fondaudège, nous accueillons tout le monde, les très riches comme les très pauvres, des mendiants sont à nos portes pour faire la charité, je les accepte volontiers, tout le monde est le bienvenu ici ». Cette ouverture d’esprit et cette tolérance sont de mise dans les pra-tiques liturgiques : « A Saint Ferdi-nand, nous sommes dans la droite ligne du Vatican. Je sais que dans notre quar-tier, d’autres lieux de culte se situent dans la mouvance des courants tradi-tionnalistes, nous nous voyons peu, mais le dialogue n’est pas rompu, nous par-tageons la même foi... » Comme pour

l’église saint-ferdinand« Ce n’est pas la plus belle église de Bordeaux, il faut bien le recon-naître, mais c’est une des plus cha-leureuses ». Le Père Domergue est conscient que son «lieu de travail» est trop récent (150 ans) pour avoir l’architecture flam-boyante des plus belles églises de la ville. Elle aurait besoin d’un sérieux ravalement de ses façades, mais jamais on aura assez de recul dans la rue Croix de Seguey pour admirer son portail.Pour découvrir l’aspect le plus intéressant de cet édifice, il faut en franchir les portes, on admire alors de magnifiques vitraux qui donnent à la nef un éclairage du plus bel effet.

le père Benoît Domergue...Agé de 55 ans, le père Benoît Domergue est docteur en théo-logie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la nouvelle religiosité et aux courants de pensée ésotériques. Il intervient notamment à la demande des grands médias dans les débats sur l’incidence des musiques amplifiées (d’inspiration sata-nique) auprès des jeunes .

En bref...

saint-ferdinand de Bordeaux affiche complet

tous les catholiques, Noël constitue un temps fort dans la vie cultuelle à Saint-Ferdinand. Les quatre di-manches de l’Avent donneront lieu à une ferveur religieuse et un pic sera atteint pour la nuit de Noël. Une messe sera donnée le soir du Réveillon à partir de 21 h 30. Pour ce grand rendez vous, l’église affiche complet et ce sera encore le cas cette année. Respect de la tra-dition oblige, une crèche avec tous les personnages de l’Evangile sera bientôt aménagée. Si l’office domi-nical de 10 h 30 est le plus couru (l’organiste Frédéric Zapata y fait des merveilles) le Père Domergue incite ses fidèles à venir aussi deux fois par mois à la messe proposée

à 9h, cet office étant accompagné de magnifiques chants Grégoriens. Le Père Domergue se dit ravi dans ce quartier et la découverte de ses habitants lui a réservé de belles sur-prises. Avant d’arriver, il connais-sait la réputation de froideur et de distance de ces « terribles » borde-lais. Il mesure aujourd’hui l’écart qui existe entre la réalité et la fic-tion: « j’ai été accueilli à bras ouverts ici, de nombreuses familles me convient à leur repas. Ce quartier a une réelle personnalité, on se croirait presque dans un village. Finalement, moi le rural, je ne me sens pas du tout dépaysé. »

F.P.

> Vie du quartier

Le Père Domergue, heureux de sa paroisse et de ses paroissiens.

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Décembre 2011 - n°214

Avec leurs architectures modernes, leurs maté-riaux d’avant-garde, les

récents collèges construits dans la plupart des communes de la CUB font rêver les élèves des «vieux» établissements du centre ville de Bordeaux. C’est notam-ment vrai pour les 650 potaches qui fréquentent le collège Cassi-gnol. Coincé entre la rue Laroche

ville ? C’est aussi incongru que d’implanter le Centre Culturel du Vin à Vichy. Mais, au nom des droits acquis, il a été compliqué de procéder au déménagement de cet établissement public et de ses onze employés.Un compromis a été trouvé. Ce service a accepté de s’installer en lisière du premier massif

> Vie du quartier

le collège Cassignol prend racine

Le nouveau collège Cassignol c’est : - un coût de construction estimé à 12 millions d’euros- une capacité portée à 650 élèves- une entrée principale située rue Laroche- la construction d’un gym-nase et d’une demi-pension- le maintien en activité de l’annexe de la rue Benatte

En bref

forestier de l’agglomération bor-delaise, celui de Saint-Médard-en-Jalles, l’IFN rejoint sur ce site l’IGN à compter du 1er janvier 2012. A ce terrain de 3 500 m2 va s’ajouter le site de France-Té-lécom (5 000 m2 désaffectés de-puis cinq ans). L’immeuble fanto-matique va être détruit mais on ne touchera pas à la façade en

Les élèves en rêvent depuis longtemps, ville et département sont tombés d'accord pour construire un nouveau collège Cassignol à deux pas de l'actuel établissement.

Le départ de l'Inventaire National Forestier va permettre à un nouveau collège de prendre racine. En haut, le collège Cassignol, en bas, l'emprise foncière du futur établissement.

et la rue du même nom, ce col-lège cumule un certain nombre d’inconvénients du fait de l’exi-guïté des lieux et du nombre d’inscrits. Cela fait près de dix ans que la ville et le Conseil général sont conscients du problème et qu’ils cherchent à le solutionner. Le Mikado a duré le temps de trou-ver un terrain... d’entente pour construire un nouvel établisse-ment, à proximité de l’existant. Pour acquérir une assise foncière encore fallait-il qu’il s’en libère. Ce sera chose faite prochaine-ment, le Conseil municipal du mois d’octobre en a pris l’enga-gement. L’achat concerne une parcelle de 3 500 m2 située rue de Lasseppes sur laquelle sont installés les services de l’Inven-taire National Forestier (IFN). Un inventaire des forêts en pleine

pierre, joliment travaillée, datée du 19ème siècle. Un concours restreint d’architectes a permis de retenir à la mi-juillet, quatre équipes qui ont intégré cette contrainte à leur programme. On attend désormais leurs pro-positions au début de l’année prochaine.

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Décembre 2011 - n°2 15

> Vie du quartier

Un Conseil de quartier plein de bons conseilsDonner un nouveau souffle

aux échanges entre la ville et les habitants du

quartier Fondaudège/Saint-Seu-rin, c’est l’ambition de l’adjointe dédiée, Laurence Dessertine. Elle a profité du dernier forum de discussion organisé le mercredi 19 octobre, salle Bel Orme, pour l’annoncer à la cinquantaine de participants. L’idée est de mettre en place une formule qui a fait ses preuves dans d’autres quartiers, comme ceux de Nansouty-Saint-Genès ou Victor-Hugo/Saint-Augustin. Elle consiste à désigner des représen-tants du secteur, répartis en trois groupes : un tiers de riverains, un tiers de forces vives (clubs, associations...) et un tiers de per-sonnes tirées au sort. Ces membres (une quarantaine) permanents sont conviés à tra-vailler régulièrement dans des commissions thématiques. Deux fois par an, lors de réunions publiques, leurs porte-paroles

exposent des résultats de leurs réflexions. Cette dernière réunion à l’an-cienne a démontré, s’il en était besoin, ses limites. Les deux heures de discussions ont certes permis de soulever quelques sujets intéressants mais l’essentiel du débat a porté sur des questions de voisinage, de nids de poule, de propreté des trottoirs et des difficultés à sta-tionner devant sa maison. Sans oublier les encombrants «loca-taires» de la place Charles -Gruet. Laurence Dessertine a pris bonne note de ces doléances et s’est engagée à solutionner les pro-blèmes dans la mesure de ses moyens, tout en restant ferme sur les idées forces de la ville. Le temps du tout désherbant, pour faire disparaître les herbes folles des trottoirs, est révolu. Le tout auto en centre ville et l’impuni-té pour les véhicules ventouses, aussi. Quant aux papiers sales, pour éviter d’avoir à les ramasser,

Que pensez-vous de l’axe commercial Fondaudège/Croix de Seguey ?J.C.B : Je serai tenté d’être aussi chauvin que votre journal, c’est selon moi une des rues com-merçantes les plus sympathiques de Bordeaux. Sa particularité est de relier l’hyper centre ville aux boulevards et d’avoir tout au long de ce tra-jet, des commerces de proximité d’exception ap-préciés pour leur hospitalité et leur qualité. Ces traits communs n’empêchent pas la diversité, bien au contraire. Les bars restaurants en sont le meilleur exemple. A une extrémité de la rue, on trouve d’authentiques bistrots et à l’autre, l’un des trop rares étoilés Michelin de Bordeaux. La boucle est bouclée.

Que recouvrent les aides de la ville au secteur commercial du quartier ?J.C.B : Elles sont inhérentes à l’arrivée du tram-way. Nous avons proposé aux commerçants et aux artisans volontaires de participer à la modernisa-tion de leur boutique en confortant leur outil de travail avant le début du chantier. Nous savons

que cette période sera compliquée à vivre. Ces aides directes découlent de l’Opération Urbaine Collective de Bordeaux. Pour cette action, l’Etat avec le fonds FISAC, et la Ville font caisse com-mune pour financer les initiatives. En 2011, pre-mière année du dispositif des aides directes, nous avons accompagné une vingtaine de dossiers. 234 000 € de travaux sont en cours de réalisation et nous participons à hauteur de 114 000 €. Tous les commerces sont susceptibles de bénéficier de ces aides, à l’exception notamment des banques, des assurances et des agences immobilières. Ces opérations se poursuivront jusqu’en 2013/2014. A ces aides à la modernisation des magasins s’ajoutent des subventions pour des opérations d’animation. Cette année l’enveloppe avoisine les 35 000€.

Comment se passent les discussions avec l’association des commerçants de Fondaudège ?J.C.B : Plutôt bien. Philippe Aoustin, son prési-dent, est quelqu’un de dynamique qui sait ce

qu’il veut. Il est entouré d’une bonne équipe et on a face à nous des interlocuteurs exigeants. Nous n’avons pas toujours la partie facile avec eux mais c’est le jeu de la négociation. Si nous travaillons bien ensemble c’est que nous sommes sur la même longueur d’onde, nous pensons que le tramway est une chance pour ce quartier et pour la ville, à condition de savoir la saisir. A ce titre, il faut préparer son arrivée. A Fon-daudège, cette attitude volontariste nous oblige à être à la hauteur des enjeux. Face à une telle énergie col-lective des commerçants et des arti-sans, nous n’avons pas le droit de les décevoir.

Trois questions à Jean-Charles Bron

le mieux est encore de ne pas les laisser tomber ! Pour solutionner la plupart des problèmes soule-vés, un numéro de téléphone a été plusieurs fois rappelé, il s’agit du 05 56 10 33 33, c’est celui du service Allo Proximité.... C’est simple comme un coup de fil (aux heures d’ouverture).

À l’honneurDepuis trois ans, la ville de Bor-deaux récompense des «acteurs de quartier» dont les initiatives et le dévouement doivent être salués. L’édition 2011 de cette remise des prix s’est déroulée le samedi 26 novembre à l’Hôtel de ville en matinée. Le Prési-dent de l’Association des Com-merçants «Les Amis de Fondau-dège» Philippe Aoustin, faisait partie des nominés. Le récipien-daire de la médaille de la ville a exprimé toute sa fierté d’être ainsi récompensé mais s’est em-pressé d’ajouter que cette dis-tinction revenait non pas à un individu, fût-il président, mais à toute l’équipe qui l’entourait pour animer son association.

En bref...

Laurence Dessertine, Maire-adjointe du quartier Centre ville veut donner un nouveau souffle au conseil de quartier.

Jean-Charles Bron, adjoint au commerce et à l'artisanat

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Décembre 2011 - n°216

> Vie du quartier les saveurs de fondaudège : attention peintures fraîches !Faire entrer l’art et la culture

dans des lieux où on ne les attend pas forcément, c’est

le choix ambitieux de plusieurs commerçants du quartier Fon-daudège. C’est ainsi que le cave à vins «Chez Tonino» expose régulièrement de remarquables photos d’art (les vignes gelées de Nadège Petrucci ont séduit les amateurs de clichés insolites) et ce sera bientôt le cas pour son voisin de la place Marie Bri-zard, la brasserie Les Saveurs de Fondaudège. Stéphane Hugon compte mettre en valeur sur les murs (récemment toilettés) de son établissement, non pas des photographies mais des toiles de maître et pas de n’importe quel artiste puisqu’il s’agira de pein-tures de Jean Hugon qui n’est autre que son père.Jean Hugon est bien connu dans la région et les nombreuses expositions (en France comme à l’étranger) consacrées à ses

oeuvres ont toutes connu un grand succès. Né en 1919 à Mar-seille, ce peintre à la forte per-sonnalité est décédé en 1990. L’architecte Michel Petuaud-Le-tang et Christian Jean ont consa-

cré un ouvrage à sa fougueuse peinture, toujours à la recherche d’un équilibre entre formes et couleurs. Ce livre est disponible à la librairie Mollat.

Association Russie Aquitaine

Pour se familiariser avec la langue russe, en apprendre les premiers rudiments ou

mieux la maîtriser, l'association Russie Aquitaine propose des cours de langue. Ils sont prodi-gués dans ses locaux situés 217 rue Fondaudège (place Marie Brizard). Antonia Joukovskaia et son mari Igor sont tous deux originaires de Sotchi une ville du Caucase qui deviendra cé-lèbre en 2014 en accueillant les jeux olympiques d'hiver. Professeurs de russe à la Faculté de Bordeaux, ils ont décidé de créer, il y a trois ans, cette asso-ciation qui compte aujourd'hui près de 80 adhérents. Une cin-quantaine d'élèves suivent en groupe des cours. Ils sont répar-tis en fonction des différents niveaux d'apprentissage. L'am-biance se veut aussi studieuse que conviviale. Les motivations

des étudiants pour apprendre le russe varient en fonction de leur âge et de l'usage qu'ils feront de cette langue. On trouve côte à côte des retraités de l'enseigne-ment (professeurs de langue) qui veulent ajouter le russe à leurs connaissances, de futurs touristes exigeants ou des cadres commer-ciaux qui seront dans quelques

mois immergés à Moscou. Anto-nia aimerait que l'apprentissage du russe soit davantage utilisé à des fins professionnelles sachant que son pays natal offre de for-midables opportunités écono-miques. Elle aime à rapporter cette formule entendue récem-ment dans un amphithéâtre en Pologne : à un étudiant polonais qui demandait à son professeur un conseil dans le choix de sa langue étrangère, ce dernier a répondu : "pour dépenser de l'ar-gent, apprenez le français mais pour en gagner apprenez le russe !". "Spa-siba", ce qui veut dire en russe "merci"... pour ce conseil.

Ambre attitudeIl y a près d'un million d'années, la mer envahissait les terres et les forêts. La résine des arbres s'est alors détachée des troncs et pour se transformer au fil des siècles en sédiment fossile... l'ambre était née.

Son origine mystérieuse et son magnétisme lui donneraient des pouvoirs, comme celui d'être un antidépresseur, un filtre d'amour ou de favoriser la fécondité...

C'est cette pierre ornemen-tale que propose Ewa Misiak dans une nouvelle boutique située rue du Temps Passé. Ses origines polonaises et son choix de l'ambre ne sont pas fortuits, puisque c'est en mer Baltique que l'on trouve l'un des plus grands gisements "d'oléorésine" de la planète. On trouve sur ses présentoirs, toute une gamme de bijoux et de colliers. Ils mettent en valeur différents types d'ambre dont les couleurs oscillent entre le marron, le brun, le citronné et le laiteux. Le prix de ces bijoux va de 19 € pour les plus simples jusqu'à 110 € pour les pendentifs les plus éla-borés.

Le magasin d'Ewa présente éga-lement une élégante collection de sacs à mains de marque IT HIPPI de style résolument vin-tage, les prix allant de 27 à 99 €.

Ambre Attitude36 rue du temps passétel 06 18 98 12 43Ouvert en semaine de 15h30 à 19h45 et le samedi de 11h à 13 h et de 15h30 à 19 h

Stéphane Hugon exposera dans sa brasserie des oeuvres de son père Jean.

Antonia Joukouskaia croit dans l'avenir de son pays natal.

et AUssi...french factory, 145 rue du Palais Gallien, cours d'ita-lien, Polonais, Japonais...www.ffbordeaux.fr

Page 17: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

Décembre 2011 - n°2 17

le quartier en fête !Du 7 au 11 décembre, les commerçants des rues Fondaudège et Croix de Seguey déroulent le rapis rouge !

A. O. C.ollado > Lumière sur...

La notoriété d’une boutique s’apprécie à la possibilité qu’ont ses propriétaires de

donner à leur enseigne leurs seuls prénom et nom de famille. C’est le cas des Béjotte, Baillardran ou Mollat. Au numéro 125 de la rue Fondaudège, il y a Thierry Col-lado... Il suffit de prononcer ce nom pour savoir que l’on parle d’une des meilleures boucheries-charcuteries de la ville. Thierry et Sophie Collado auraient pu se contenter de cette activité mais le départ en retraite de leur col-lègue voisin et ami Jean-Claude Ladoire (sans perspective de re-prise de son fond de commerce) les a incités à adjoindre un rayon traiteur. Cette extension de com-pétences s’est effectuée il y a un an et s’est accompagnée par d’importants travaux dans leurs locaux. Conscient de la valeur

professionnelle de la maison Ladoire et de l’attachement de sa clientèle aux produits maisons, décision a été prise d’embaucher Thierry Doléac, le chef cuisinier et Vanessa Labarrière, la ven-deuse. En football, comme au rugby, on parlerait d’un trans-fert réussi, puisque la boutique Collado se trouve renforcée par deux co-équipiers devenus titu-laires indiscutables. La clientèle des supporters est ravie et c’était bien là... le but de la manoeuvre. Les résultats le prouvent, l’essai est aujourd’hui transformé !

Bordo Cado: une carte au menu« Bordo Cado », c'est le nom donné à une nouvelle carte de paiement disponible à partir de la mi- décembre. Créée à l'initiative de la Ronde des quartiers et de la Caisse d'Epargne, elle facilitera les achats dans de nombreux commerces de la ville. Pour en savoir plus, on peut consulter le site www.bordocado.com

En bref...

Le team Collado : de gauche à droite, Thierry Collado, Thierry et Véronique Doléac, Mélanie Ribeiro, Vanessa Labarrière et Sophie Collado.

Mercredi 7 décembreJour des enfants10 h Bibliothèque du Jardin Public, Histoires et comptines pour les tout petits de 0 à 3 ans Durée 45 mn. Sur réservation au 05 56 81 38 91

10 h 30 Musée d'Histoire Naturelle. Atelier 6/11 ans : Qu'est-ce qu'un oiseau ? Durée1 h. Sur réservation au 05 24 57 65 30

11 h Bibliothèque du Jardin Public. Méli Mélo d'histoires pour les 6/10 ans. Durée 45 mn. Sur réservation au 05 56 81 38 91

14 h Institut Culturel Bernard Magrez. Visite commentée pour les 8/12 ans. Durée 1 h. Sur réservation au 05 56 44 49 24

14 h Archireva - Atelier d'archi-tecture. Initiation à l'architecture bio-climatique pour les 7/11 ans. 88, rue Fondaudège. Durée 1 h 15 Sur réservation au 09 51 75 55 10

14 h 30 Musée d'Histoire Naturelle. Atelier : Les reptiles pour les 6/11 ans. Durée 1 h. Sur réservation au 05 24 57 65 3015 h Histoire de voir. Catherine Bord - Guide du patrimoine d'architecture. Parcours ludique en famille. Durée 1 h 15. Place Charles Gruet. Sur réserva-tion : [email protected]

15 h 30 Musée d'Histoire Naturelle. Atelier : Suivons les traces des animaux pour les 6/11 ans. Durée 1 h. Sur réservation au 05 24 57 65 30

15 h 30 Archireva - Atelier d'archi-tecture. Atelier Venez échanger avec une architecte DPLG pour les 14/18 ans. Durée 1 h 15. 88, rue Fondaudège. Sur réservation au 09 51 75 55 10

Jeudi 8 décembre Nocturne des commerces jusqu'à 21 h18 h 30 à 21 h : Band'a Leo Set musical de la rue Fondaudège à la rue Croix de SegueyLa plupart des commerçants du quartier resteront ouverts jusqu'à 21 h et certains proposeront des promotions et des animations pour l'occasion.

Vendredi 9 décembreDécouverte des métiers de l'artisanat et du commerce10 h Lyonnaise des Eaux Visite du télé contrôle Ausone Durée 1 h 30. 91, rue Paulin Sur réservation au 05 57 57 20 03 Pièce d'identité obligatoire

14h à 19 h Bibliothèque pour tous Bibliothèque associative de proximité. 186, rue Fondaudège

15 h Office de tourisme de Bor-deaux. Histoire d'un quartier origi-nal : La route du Médoc de l'Antiqui-té à nos jours. Durée 2 h. Hôtel de la Marine. Place Tourny

samedi 10 décembreMusique et découvertesRussie Aquitaine11 h Atelier de calligraphie cyril-lique ouvert aux enfants de 11 à 15 ans. Durée 1 h

14 h Alphabet russe pour adultes. Durée 1 h

15 h 30 Langue et traditions autour d'un thé. Durée 1 h

17 h Cours d'initiation de russe Durée 1 h. 217, rue FondaudègeSur réservation au 05 56 48 25 95

14 h 30 et 15 h 30 Musée d'Histoire Naturelle. Conférence sur la rénova-tion du Muséum. Durée 45 mn

15 h Eglise Saint-Ferdinand- Visite commentée de l'orgue par l'organiste Frédéric ZapataDurée 1 h. - Visite commentée de l'église et du tableau de Ter Brugghen par Tout Art Faire. Durée 1 h

16 h Audition d'orgue (de la Renais-sance au 20ème siècle) Frédéric Zapata. Durée 45 mn

AnimationsBand'A Léo, Set musicalà 14 h Place Tourny, à 15 h Place Charles Gruet, à 16 h Place Marie Brizard et à 17 h Place Tourny

Jonglargonne, artistes de cirque. Cette troupe d'artistes de cirque interviendra à :14 h place Charles Gruet15 h place Marie Brizard16 h et à 17 h place Charles Gruet18 h place Marie Brizard

Dimanche 11 décembreVisite en famille et chants de Noël10 h 30 Office de tourisme de Bordeaux

Même programme que le vendredi14 h Institut Culturel Bernard Magrez

Même programme que le mercredi15 h Histoire de voir

Même programme que le mercredi16 h Eglise Saint-Ferdinand

Traditions de Noël. Chants en provenance d'Angleterre, d'Allemagne, de France, du Vénézuela et d'Espagne Durée 1 h

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Décembre 2011 - n°218

les Curieux : de fils en aiguilles...> Pourquoi Fondaudège ?

Marie De Rudder a posé sa machine à coudre dans une boutique-ate-lier de la place de Lerme. Elle s'y sent bien et nous avons fait les Curieux pour en savoir plus.

Comment s’est passée votre arrivée place de Lerme ?MDR : Suite à un coup de coeur. Il suffit de voir cette place et ce quartier pour le comprendre. C’est aussi un coup de chance. Durant l’été 2010, je recherchais un local depuis déjà quelques semaines sur Bordeaux, j’ai eu une alerte via Internet sur mon téléphone à 9 heures de la part de l’agence qui louait ce local. A 10 heures, je le visitais et à 11 heures je signais mon premier bail, sans même avoir ouvert les volets.

Et lorsque vous les avez ouverts ....MDR : J’ai eu l’heureuse sur-prise de constater qu’il s’agissait d’une boutique et pas seule-ment d’un local.

D’où veniez-vous ?MDR : De Paris. Mes nombreux amis bordelais que je voyais chaque été me «tannaient» pour que je m’installe à Bordeaux. J’ai fini par les écouter, je suis ici de-puis un an.

Avez-vous fait le bon choix ?MDR : Je le crois. Comme toute

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12 rue Fondaudège à Bordeaux • Tél : 05 56 44 34 42

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nouvelle arrivante j’ai eu un peu de mal au début à trouver mes marques et à me repérer dans cette ville, loin de ma «bande pari-sienne». Mais rapidement, je me suis sentie très à l’aise, particu-lièrement bien dans ma nouvelle vie et dans ma nouvelle ville.

Qu’est-ce qui a facilité votre intégration ?MDR : Selon moi, des initiatives que chaque nouveau venu doit prendre. J’ai pendu la crémaillère de mon atelier et j’ai pu ainsi me présenter et sympathiser avec les gens du quartier. J’ai fréquenté les commerces du secteur, je me suis fait connaître et j’achète tous les matins, le journal Sud-Ouest pour suivre la vie locale.

Qu’êtes-vous venue chercher à Bordeaux ?MDR : Une nouvelle aventure professionnelle, une meilleure qualité de vie qu’à Paris et je suis comblée !

Que faisiez-vous à Paname ? MDR : Plein de choses. J’ai tenu plusieurs boutiques-ateliers dans des styles proches de celle que j’anime place de Lerme. Toujours avec des noms amu-sants comme «Les Sauterelles» ou «Palmyre Boutons». J’ai aussi travaillé dans la restauration, j’ai été directrice de création chez Olympia et pendant vingt ans, première Assistante-Réali-sateur pour de nombreux des-sins animés.

Qui vous a incité à faire de vos talents de couturière votre métier ?MDR : Mes bonnes copines.

Que vient-on chercher chez vous ?MDR : Beaucoup de choses et j’en suis ravie. Mes travaux, mes cours particuliers et les oeuvres des artistes que j’héberge, mais pas seulement. On pousse ma porte pour me raconter l’his-toire de cette boutique, une an-cienne épicerie m’a-t-on dit. Il y a ceux qui visitent les lieux sans rien dire comme dans un Musée ! Ceux qui s’étonnent que je ne fasse pas salon de thé et qui in-sistent pour que je m’y mette. Et il y a aussi tous les Curieux qui savent qu’ils sont ici chez eux !

Propos recueillis par F.P.

Les Curieux c’est...Une boutique-atelier ouverte du mardi au samedi de 13 h à 19 h.Création textile et accessoires déco en pièces uniques.Ateliers créatifs tous les après-midi par petits groupes de 2/3 personnes (couture, cadeau de naissance, fil de fer et papier mâché, laine cordée ainsi que des modules «spécial Noël» (guirlandes lumineuses, centre de table, mobile déco).

6 place de LermeTel: 06 62 78 00 13

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Décembre 2011 - n°2 19

Pierre-Loïc Cloarec sera "L'invité du Samedi" sur France Bleu Gironde samedi 3 décembre à 12h.

En

dirECt dE 12h à 12h

30 sur 100.1

Matin bordelais, des missions en prime time

> À Fondaudège et nulle part ailleurs !

L’idée originale de livrer à domicile les petits déjeu-ners à ses concitoyens

est venue à Pierre-Loïc Cloarec de cette observation : beaucoup d’habitants du périmètre situé entre le Grand Parc et le Jardin Public utilisent le matin leur voi-ture pour acheter leur pain frais, faute d’avoir une boulangerie à proximité. La démarche est fas-tidieuse et ce déplacement mord sur un emploi du temps matinal souvent hyper contraint. Ayant vu ce manège, Pierre-Loïc pro-pose, tel Superman, de débarquer à l’heure convenue pour apporter à ses clients tout ce qui entre dans la confection du petit déjeuner de leur choix. Il aurait pu, comme ses collègues pizzaïolo, se dépla-cer en scooter. Il a opté pour un engin silencieux et très écolo, le

triporteur. Profiter de ses services, c’est simple comme un coup de fil (ou un mail) celui qu’on lui passe la veille pour indiquer sa commande : pain, baguette, viennoiseries, jus d’oranges, thé, café, journaux... Pierre-Loïc Cloarec fait sa liste et ses achats dans la foulée. Fidèle à son lieu de résidence, il se fournit exclu-sivement chez les commerçants du quartier Fondaudège. Sa spé-cialité ? le jus d’oranges. Il achète les fruits la veille et les presse de (très) bon matin ; il en achemine le nectar dans la foulée. Le coût de l’opération ? paenuts. Un euro pour chaque course, quel que soit le volume de la commande. Et les prix pratiqués sont identiques à ceux des commerces (la baguette triportée est bien facturée 0,90 €). Philanthrope, Pierre-Loïc Cloarec ?

Pour passer commande :Tél. 06 01 09 78 34http://matinbordelais.over-blog.com

Pavé des rues...Qui connaît David Johnson ? et qu'a-t-il fait pour mériter de don-ner son nom à une rue de notre quartier ? Et ce l'Abbé de l'Epée ? quel fait d'arme a-t-il commis pour être passé à la postérité ? A toutes ces questions, réponses sont données dans l'ouvrage de Robert Coustet : "Le Nouveau Vio-graphe de Bordeaux". Vu sa pagi-nation (570 pages) on peut parler à son sujet de pavé ! Les érudits, les historiens, les amateurs de quizz ou tout simplement les curieux (cela va généralement de paire) trouveront dans ce guide des plaques, la liste quasi exhaus-tive des rues de Bordeaux, des explications sur leur patronyme et une foule de précisions à carac-tère historique. Voici sans doute une excellente idée de cadeau. Au fait, David Johnson, n'est pas, comme certains pourraient le penser, une recrue de l'UBB mais un industriel qui fît fortune dans la faïence dans le quartier des Chartrons et fût maire de Bor-deaux de 1838 à 1842.

En bref...

pas du tout, c’est même un négo-ciateur hors pair (il a la double formation hôtelière et comp-table) et les commerçants avec lesquels il travaille, peuvent en témoigner. Il lui ont accordé leur confiance et des prix d’achat qui

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Pierre-Loïc Cloarec se lève de bon matin pour éviter que d'autres n'aient à le faire. Sa mission : livrer leurs petits déjeuners.

lui permettent de dégager des marges suffisantes pour qu’il puisse gagner... sa croûte grâce à ses Matins Borde...lait.

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Décembre 2011 - n°220

Un Atelier du Jardin pour des artistes en herbe

> Culture

Du 4 au 10 novembre der-nier, le marché de Lerme accueillait les œuvres

éclectiques des élèves de l’Atelier du Jardin. Du dessin d’enfant à la copie minutieuse, en passant par des statuettes ou des animaux en terre cuite, des nus à l’aquarelle ou des paysages à l’huile : chacun exposait son style et sa personna-lité. Pour la plupart, ces créations ont été réalisées sous la houlette d’Edith Bellakhdar Piechaud, dans un lieu insoupçonné de la rue du Palais Gallien. Passée la porte du numéro 117 de cette rue, après avoir traversé le long couloir de cette maison d’artistes, animée des toiles et des sculptures signées Bertrand Piechaud (le maître des lieux), on se laisse surprendre par un jardin plein de charme. Au fond : le fameux atelier, où depuis plus de quarante ans flopée d’artistes en herbe suivent les cours de la famille Piechaud. Désormais, c’est Edith qui a repris le flambeau de ses parents Bertrand et Marie, pro-diguant ses conseils avec enthou-siasme et bienveillance. Dans ce cadre insolite qui fleure bon la térébenthine et où s’accu-

mule un joyeux bric-à-brac de chevalets, pots de couleurs, pas-tels et pigments, on s’adonne à la terre, la peinture, l’aquarelle, le pastel ou encore le fusain. Loin de l’austérité des cours académiques, c’est une ambiance bon enfant qui règne à l’Atelier du Jardin. On s’échange des conseils tout en refaisant le monde le pinceau à la main. Convivialité oblige, sur le coup de 4 heures, Marie vous pro-posera une tasse de thé servie sur une… palette !

Un artiste complètement «noeud-noeud»

Marché de LermeExposition du peintre Jean-François Brivaud.Du 30 novembre au 8 décembre :

Exposition ArceboDu 13 décembre au 22 décembre : Vente au profit de l'associa-tion France Alzheimer.

Institut MagrezVendredi 9 décembre : Du Temps avec … Jean-Jacques Aillagon, la culture au diapason, à l’Opéra Natio-nal de Bordeaux, suivi d’un récital de Stradivarius par Mathieu Arama – de midi à 14 heures

Vendredi 16 décembre : Du Temps avec … Claude Lévêque, l’engagement dans le réel

Vendredi 6 janvier : Du Temps avec…Marc Des-grandchamps, le Mage peintre,

Vendredi 13 janvier : soirée spéciale de « finissage »

Agenda

L’Atelier du jardin 117, rue du Palais Gallien 33000 Bordeaux 05 56 52 10 26 Retrouvez toutes les infor-mations pratiques, le pro-gramme, les tarifs et les horaires des cours sur http://atelierdujardin.over-blog.com

Ici surtout, peu importe l’âge et le talent pourvu qu’on ait l’ivresse de l’art et du plaisir.

Constance Clertan

A bientôt 67 ans, Daniel Pis-saboeuf a tenu à relever le plus grand des défis de la

création artistique : Innover pour proposer quelque chose d’inédit... Avec ses détournements de cra-vates, il pense y être parvenu. Pour l’affirmer, il a remonté le temps, croisé des informations, rencontré des artistes qui, avant lui, ont uti-lisé des caleçons, des soutien-gorge ou des chaussettes, comme sup-port de leur oeuvre mais jamais les cravates. Cette certitude lui a don-né des ailes et rares sont les décli-naisons qu’il n’a pas faites avec cet

attribut vestimentaire. En mariant humour, imagination et talent, Da-niel Pissaboeuf démontre qu’une cravate se boit (en bouteille) se mange (en bocal) se lit (en roman photo) et tourner manège. Ses créations sont fraîches, loufoques, comme l’esprit de cet épicurien qui aime par-dessus tout prendre le public à contrepied. Une exposi-tion proposée au marché de Lerme durant le mois de novembre a per-mis de mieux connaître ce facé-tieux dadaïste.

L'Atelier du Jardin, un endroit extraordinaire.

Daniel Pissaboeuf rêve un jour d'emballer le Pont de Pierre avec ses cravates.

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Décembre 2011 - n°2 21

Pratiquewww.maisonbordeaux.com113, rue du Docteur Albert BarraudTél. 05 56 44 00 45

> Lumière sur...

Quand la clientèle d’un Hôtel se compose à 80 % d’étrangers (Américains,

Anglais, Chinois, Sud-Africains...) on est en droit de classer cet établissement dans la catégorie hors norme. Il en va de même pour ses étoiles certifiant le ni-veau de ses prestations. Aucune commission accréditive n’est passée mais c’est à quatre maca-rons voire cinq que la Maison Bord’eaux peut prétendre.Cet établissement est caché der-rière ses grandes portes bleu-gris dans la rue du Docteur Albert Barraud adjacente à la rue Fon-daudège. Cet hôtel particulier se trouve à deux pas du Palais Gallien. Les pas sont un peu plus nombreux (on est proche du foo-ting) pour rejoindre la Garonne et son port. C’est pourtant à eux que l’on a pensé pour baptiser cet endroit de rêve. Bord’eaux fait référence au fleuve et le quart de lune, qui lui sert d’emblème, au port du même nom. Voilà pour la présentation générale. Les dé-tails sont, on s’en doute, faits de luxe et de raffinement. Le parti pris de la décoration a été de marier le classicisme du site (un ancien Relais de Poste du 18ème) avec un design contemporain du meilleur goût. Si les vieilles pierres n’ont pas d’âge, les meubles sont signés de créateurs très en vogue, comme Martine

Maison Bord’eaux, luxe, calme et petit déjeuner

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Bedin ou Jean Nouvel. Philippe Starck figure bien sûr à l’inven-taire en tant que concepteur du mobilier de la salle de restau-rant. Aux murs, les tableaux sont de Tony Soulié, Richard Cerf, Alex Arno ou Claude Vialla. Le Livre d’Or de la Maison Bord’eaux ne passe pas inaperçu. Il s’agit d’un lustre signé Ingo Maurer aux allures de hérisson fait de fines tiges métalliques sur lesquelles sont piquées, fa-çon brochettes, des feuilles où

figurent les commentaires des clients. Certaines signatures sont célèbres comme celles de Jean-Paul Gauthier, Béatrice Dalle ou des frères Dardenne, récents hôtes du quartier Fondaudège. Pour animer cet endroit (sept chambres, un bar à vins, une bibliothèque, une salle de récep-tion), le propriétaire de La Maison Bord’eaux, Pierre Lurton (PDG des Châteaux Yquem et Cheval Blanc) a fait appel à Thierry Bon-net. Cet ancien rugbyman (il en

a la carrure et la signature Maori sur le bras droit) a le chic pour associer simplicité et déférence. Le naturel y est sans doute pour beaucoup mais sa prévenance est aussi le résultat d’une solide ex-périence professionnelle acquise dans plusieurs places fortes de l’hôtellerie de luxe. Pour les mettre à l’aise, il aime dire à ses hôtes : «vous êtes ici comme chez vous». On se met alors à rêver à ce que pourrait être son intérieur.

Thierry Bonnet, le sourire accueillant de la Maison Bord'eaux.

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Décembre 2011 - n°222

> Immobilier

Marché de la location : mieux voir grandQuartier résidentiel, le secteur Fondaudège/Jardin Public propose un nombre limité de locations de petite surface à des prix accessibles.

Étudiants, personnes seules, petits revenus... le quar-tier Fondaudège-Croix de

Seguey n’est pas l’endroit de Bordeaux le plus approprié pour trouver la location de ses rêves, compatible avec ses moyens.Contrairement à la Victoire, à Saint-Michel et aux Chartrons, rares sont les offres sur le marché de l’immobilier qui s’adressent à ce type de clientèle. La raison tient à la structure des habita-tions. On y trouve de grandes propriétés, (maisons bourgeoises ou hôtels particuliers), occupées depuis des lustres (en cristal) par les mêmes familles et rares sont celles qui sont proposées à la location. Lorsque des biens le sont, c’est d’un seul tenant comme cette grande demeure de 260 m2 habi-tables située à l’entrée de la rue David-Johnson (côté Barrière du Médoc). Pour deux salons, six chambres réparties sur deux niveaux, un jardin et un garage, le tout fraîchement rénové, les propriétaires ont fixé à 2 450 € mensuel le montant du loyer. Cette maison était louée depuis dix ans par la même famille... Pour la clientèle d’étudiants et jeunes salariés il y aurait bien sûr la solution de la co-location (qui n’est pas envisagée dans le cas présent par les propriétaires) mais même à six, cela reste cher. Côté T2, T3, la rareté de l’offre place le niveau des loyers du quar-tier dans la tranche haute. Si l’on estime qu’en moyenne le prix d’un appartement de 40 à 50 m2 en centre ville est de 600 €, il faut compter 50 à 150 € de plus dans le périmètre Fondaudège/ Croix de Seguey. Pour les baux commerciaux, le marché est plus ouvert, voire même saturé au niveau de l’offre. Nul doute que la perspec-tive de l’arrivée du tramway ex-

La façade du cours du médoc cedci est une légende blablabla il faudra remplir avec du texte et ce sera plus joli

de ce marché. Comme le confie un agent immobilier du secteur : «ici chez nous,les tarifs de location des commerces c’est un peu n’importe quoi». Et de sortir de ces dossiers, l’exemple d’une boutique rue Fondaudège de 45 m2 fermée depuis des mois faute de trou-ver preneur pour 900 € par mois (hors taxe et charges). A l’inverse, on a le cas de cet atelier/boutique dans le quartier Gallien qui est parti en quelques heures à un prix de 400 €. La durée des baux donne lieu à un joli mic-mac. Au classique 3/6/9, les propriétaires

et locataires s’entendent sur des durées plus courtes, dans le cadre de contrats beaucoup plus précaires. Là aussi, l’arrivée du tramway est source d’incerti-tudes.Pour les immeubles de bureau, on retrouve le même déséqui-libre entre offres et demandes que pour les logements. Dans ce quartier résidentiel, rares sont les mètres carrés mis en location à usage de bureau. On trouve toutefois une gamme de prix assez ouverte. De TPE louent des bureaux à leur convenance dans l’immeuble Turquoise de la rue Tivoli à moins de 600 € les 50 m2. Les sociétés disposant de plus gros moyens auront bientôt la possibilité de s’installer dans du grand (240 m2) et dans du beau (rénovation du sol au plafond) rue Fondaudège pour un prix avoisinant les 5 000 € mensuels. A mi-chemin, rue Lafaurie Mau-badon, les trois pièces (surface totale : 90 m2) d’un ancien Insti-tut de beauté sont à louer 835 €. A noter que ces locaux ont récemment fait... peau neuve !

Repères2 450 €Le prix d'un loyer men-suel pour une maison de 260m2 situé rue David-Johnson.

650 - 700 €Le prix d'un loyer mensuel pour un appartement de 40 à 50m2 situé dans le quartier Fondaudège-Croix de Seguey

5000€ /moisUn immeuble de 240 m2

situé rue Fondaudège.

plique le nombre élevé de pas de porte disponibles. Ceci devrait logiquement tirer les loyers vers le bas mais cela ne saute pas aux yeux lorsqu’on s’informe du prix

Locaux commerciaux et maison à louer, deux exemples des beaux produits du marché locatif du quartier.

Page 23: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

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Page 24: A Fondaudège - Décembre 2011 - n°02

Tapas, salades, snacks, desserTs, boissons, apéro à domicile...

Viandes eT charcuTeries petite moyenne Grandemargarita Tomate, fromage, olives 8,00 11,50 14,50reine Tomate, fromage, jambon, champignons, olives, herbes de Provence 9,00 13,50 16,50

paysanne Crème fraiche, fromage, viande hâchée, oignons, persillade, olives 10,00 15,50 19,00

bolognaise Tomate, fromage, viande hâchée, oignons, persillade, olives 9,50 15,00 18,00

magret cèpes Tomate, fromage, magret, cèpes, champignons, persillade 10,50 15,50 19,00

merguez Tomate, fromage, oignons, merguez, poivrons, olives 9,50 15,00 18,00

complète Tomate, fromage, jambon, chorizo, champignons, œufs, olives 10,50 15,50 19,00

charcutière Tomate, fromage, jambon, chorizo, lardons, merguez, olives 10,50 15,50 19,00

Toscane Tomate, fromage, jambon, lardons, champignons, olives, origan 10,50 15,50 19,00

pizza World Tomate, fromage, magret, foie gras, pomme 10,50 15,50 19,00hawaienne Crème fraiche, fromage, poulet, ananas, oignons 9,50 15,00 18,50

calzone Tomate, fromage, jambon, champignons, œuf 8,50 14,50 18,004 saisons Tomate, fromage, jambon, champignons, cœur d’artichaut, tomate fraiche, olive 10,50 14,50 18,00

FromaGes4 fromages Tomate, chèvre, roquefort, emmenthal, mozzarella, origan 10,00 15,50 19,00

roquefort Crème fraiche, fromage, tomate fraiche, roquefort 10,00 15,50 19,00

raclette Crème fraiche, emmenthal, raclette, chorizo, pomme de terre, jambon de pays 10,50 16,00 19,50

chèvre miel Tomate, fromage, jambon, chèvre, miel 10,00 14,50 18,00savoyarde Crème fraiche, fromage, bacon, lardon, pomme de terre, roblechon 10,50 16,00 19,50

magret roquefort Tomate, fromage, magret, roquefort, champignon 10,50 15,50 19,00

produiTs de la merFruits de mer Tomate, fromage, persillade, cocktail de fruits de mer 10,00 15,00 18,00

saumon Tomate, fromage, saumon fumé, oignons 10,00 15,50 19,00napolitaine Tomate, fromage, oignons, tomate fraiche, anchois, olives, câpres 8,50 14,50 17,00

Thon tomate, fromage, thon, oignon, tomate fraiche, olives 10,00 15,50 19,00calamar Tomate épicée, fromage, calamar, olives 10,00 15,50 19,00Végétarienne Tomate, fromage, champignons, poivrons, oignons, tomate fraiche 8,50 13,50 15,00

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