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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 24 février 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sollicités par l’Ambassadeur de Turquie en France et des groupes de pression franco-turcs, des parlementaires français ont saisi le Conseil constitutionnel afin d’obtenir l’invalidation de la loi du 23 janvier 2012 pénalisant la négation des génocides, dont celle du génocide arménien. Les Sages doivent rendre leur verdict ce 28 février. Jean-Louis Debré va-t-il se déporter comme deux de ses collègues épinglés par le Canard enchaîné ? Lors des débats du 18 mai 2006, celui qui était alors Président de l’Assemblée nationale, avait précipitamment levé la séance pour éviter un vote qu’il pressentait favorable à l'adoption de la loi pénalisant la négation

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Vendredi 24 février 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sollicités par l’Ambassadeur de Turquie en France et des groupes de pression franco-turcs, des par-lementaires français ont saisi le Conseil constitutionnel afin d’obtenir l’invalidation de la loi du 23 janvier 2012 pénalisant la négation des gé-nocides, dont celle du génocide arménien. Les Sages doivent rendre leur verdict ce 28 février. Jean-Louis Debré va-t-il se déporter comme deux de ses collègues épinglés par le Canard enchaîné ? Lors des dé-bats du 18 mai 2006, celui qui était alors Président de l’Assemblée na-tionale, avait précipitamment levé la séance pour éviter un vote qu’il pressentait favorable à l'adoption de la loi pénalisant la négation du génocide arménien. Difficile pour lui de prétendre, dans ces conditions, ne pas être en porte-à-faux. Sans parler de l’affaire de la plaque com-mémorative d’Evreux, posée en 2006, et dont on apprend aujourd’hui qu’elle avait été sciée en deux afin de supprimer la partie mentionnant le génocide arménien de 1915, parce que « jamais Jean-Louis Debré [Maire d’Evreux] n’accepterait ce texte avec une référence au génocide des Arméniens ».

Au-delà, comment ne pas s’interroger sur les motivations de ceux qui militent avec frénésie pour la liberté de nier le « crime des crimes » en France, surtout lorsque le Sénat et l’Assemblée nationale votent au même moment - par une troublante coïncidence et sans aucune opposi-tion ni répercussion médiatique -, une loi du même ordre protégeant la mémoire des Harkis ?

Peut-on, au nom de la liberté absolue d’expression et de recherche, s’engager - avec une passion que certains pourraient juger suspecte - aux côtés d’une Turquie régulièrement condamnée pour atteintes aux droits de l’homme et qui embastille ses intellectuels progressistes ? Et ce d’autant plus lorsque l’on prétend parler au nom des Justes turcs qui, eux, appellent de leurs vœux cette loi malgré les risques qu’ils en-courent ? [1]

La Turquie a les moyens d’imposer la négation du génocide arménien de 1915 comme principe intangible de l’Europe de demain. L’occasion de revenir ici sur l’usage fait de la spoliation des biens des Arméniens de l’Empire ottoman et de la République de Turquie. Le constat est ac-cablant : l'argent du crime finance de facto sa négation.

On l’a vu : les pressions turques ne sont pas étrangères à la saisine du Conseil constitutionnel par 65 députés et 77 sénateurs. Ce lobbying intensif émane aussi d’entreprises françaises et non des moindres. Ankara a ainsi pu compter sur AXA, compagnie associée en Turquie au Fonds de Pension de l'Armée turque : son PDG, M. Henri De Castries, a co-signé avec Kemal Derviş - en tant que co-président du Comité Scientifique du think tank franco-turc « l'Institut du Bosphore » - une lettre adressée aux députés français pour les inciter à saisir le Conseil constitutionnel « au nom de la relation France-Turquie » (notion éminemment constitutionnelle comme chacun le sait).

Après l’extermination de la population arménienne de Turquie en 1915, la compagnie Union-Vie (rachetée par AXA) avait « omis » de verser les rentes dues aux ayant-droits des victimes, alors que nombre d’Arméniens de l'Empire ottoman étaient titulaires de polices d'assurances françaises contractées chez elle. La multinationale AXA, suite à une menace de procès émanant d’un cabinet d’avocats américains, avait dû se résoudre en 2005 - au grand dam de son partenaire militaire turc - à verser 17 millions de dollars d'indemnités, à répartir entre plusieurs milliers de descendants de victimes du génocide arménien dans le monde. Un arrangement qui a dû lui coûter au vu de ses alliances…

Parmi les autres membres de l’« Institut du Bosphore » créé en septembre 2009 par la TÜSIAD, notons la présence de Gilles Veinstein dont l’élection en 1999 au Collège de France s’était faite, chose inédite, à une très faible majorité. Il est vrai que ses propos controversés sur le génocide arménien dans la revue Histoire (avril 1995) avaient été qualifiés par Israël Charny, président de l’Institut de recherche sur l’Holocauste, "d'exemple clair d'une nouvelle forme extrêmement dangereuse de négationnisme sophistiqué".

Des femmes et des hommes politiques de tous bords ont répondu à l’appel du

patronat turc dans le cadre de cet « espace d'échanges et de débat permanent, libre et objectif » qu’est l’« Institut du Bosphore » : outre un journaliste connu pour ses diatribes fort peu amènes envers les Arméniens, notons à droite, la présence du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, et celle de Jean-François Coppé, Secrétaire général de l'UMP ; pour le PS, Elisabeth Guigou, Catherine Tasca, Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, et Michel Rocard apportent leur caution humaniste au Président de l’Institut du Bosphore qui se félicite de la saisine du Conseil Constitutionnel, alors que François Hollande, candidat socialiste aux élections présidentielles, soutient la loi.

Côté turc, remarquons au sein du Comité Scientifique, Mme Güler Sabancı, PDG de Sabanci Holding, M. Mustafa V. Koç, PDG de Koç Holding et la représentante de la TÜSIAD, Association des hommes d’affaires et des industriels turcs. L’écrivain turc Erol Özkoray parle d’"une nouvelle classe sociale dont la fortune provenait de la propriété des Arméniens (par exemple, le portier Haci Omer Sabanci est l’ancêtre de la famille Sabanci d’aujourd’hui, et l’épicier Vehbi Koç, le père de la famille Koç d’aujourd’hui)". Ariane Bozon, sur Slate, écrit :"Certaines grosses fortunes turques, celle des Koç et celle des Sabanci par exemple, se seraient édifiées sur la confiscation des biens arméniens. […] « C’était flagrant. Ils vivaient très modestement et se sont enrichis du jour au lendemain. » [2]. Laure Marchand indique dans Le Nouvel Observateur : "La République turque s'est construite en dépossédant et en expulsant les minorités non musulmanes. L'économie nationale, comme sa nouvelle bourgeoisie, a prospéré sur la spoliation massive des biens des Arméniens." [3].

Selon le professeur turc Uğur Ümit Üngör, " Les divers ministères profitèrent largement du processus de colonisation. […] Exemple célèbre d’un bien confisqué aux Arméniens, l’histoire de la Maison des Vins Kassabian à Ankara. En décembre 1921, Mustafa Kemal traverse la région, lorsqu’il remarque la splendide demeure de Kassabian, opulent joaillier et négociant à Ankara. Elle était occupée par la famille Bulgurluzâde après que les Kassabian eurent été spoliés et déportés. Mustafa Kémal goûta cette demeure et l’acheta à Bulgurzâde Tevfik Effendi pour 4 500 livres turques. Depuis, cet ensemble est connu sous le nom de Palais Çankaya [Çankaya Köşkü], résidence officielle du Président de Turquie". [4]

Enfin, "Trois citoyens arméno-américains sont en possession des titres prouvant qu’ils sont propriétaires des biens immobiliers volés à leurs familles pendant le génocide, et demandent des compensations pour 49,37 hectares de terrains dans la région d’Adana. La base aérienne stratégique américaine d’Incirlik est en partie située sur leur propriété." rappelle le journaliste arméno-américain Harut Sassounian [5].

Après avoir, dans un premier temps, financé la déportation et l’extermination des Arméniens, la confiscation de leurs biens contribue nécessairement - puisque la prospérité turque s’est construite sur cette dépossession -, à financer aujourd’hui la négation du crime. Un crime qui a effacé les Arméniens de leurs terres ancestrales jusque dans les Archives si l’on en croit le journaliste Guillaume Perrier sur son blog du Monde : "Le cadastre ottoman d’avant 1915,

qui a été entièrement traduit en turc et numérisé en 2005, a ensuite été confisqué par le MGK (Conseil National de Sécurité) qui voyait dans la publication de ces archives, un danger pour la sécurité nationale." ? [6]

En septembre 2011, « un décret gouvernemental a été publié dans le journal officiel turc qui préconise que les biens confisqués aux fondations religieuses minoritaires par une déclaration datant de 1936 leur seront restitués dans un délai de plusieurs mois. Plusieurs centaines de propriétés devraient être ainsi restituées aux termes de ce décret, qui prévoit en outre la restitution de certaines propriétés appartenant aux Juifs de Turquie. La décision concerne notamment plusieurs hôpitaux, écoles, cimetières et orphelinats listés dans un recensement de 1936, appartenant aux minorités arménienne et orthodoxe-grecque de Turquie. » [7]

Car, loin d’être un épiphénomène, la politique d’enrichissement de l’Empire ottoman au détriment de ses communautés arménienne, grecque et juive, s’est poursuivie au sein de la République de Turquie. Outre les lois turques de 1926 et de 1935 qui interdisent l’acquisition de propriétés ultérieurement à ces deux dates, le tout renforcé par une loi de 1974 qui ne s’adresse qu’aux non musulmans (les minorités ne pouvant disposer que des propriétés qu’elles avaient inclues dans une liste enregistrée en 1936 [8]), le président turc İsmet İnönü a institué de 1942 à mars 1944, le Varlık Vergisi. Cet impôt sur la fortune reposait sur une base discriminatoire, le montant prélevé sur les non musulmans s'avérant bien supérieur à celui prélevé sur les musulmans. 87% de ceux qui devaient payer des impôts étaient des non musulmans. Les industriels et commerçants arméniens étaient taxés avec le plus fort pourcentage : 232% de leur capital. Les industriels juifs à 179%, les Grecs à 156% et les industriels musulmans sur la base de seulement 4,94%. Les membres des minorités non musulmanes qui n’ont pas pu payer leurs impôts ont été envoyés dans les camps de travaux forcés d’Askale, Sivrihisar, Karanlikdere [9].

Les communautés chrétiennes et juive devaient par la suite subir les événements du 6–7 septembre 1955 à Istanbul, avec un terrible pogrom principalement dirigé contre la minorité grecque, mais visant également les communautés juive et arménienne de l’ancienne Constantinople. Ces exactions ont contribué à détruire un peu plus l’outil de travail des nombreux commerçants de ces minorités et ont acculé ces dernières à l’exil, contraintes de céder à perte leurs biens. La communauté grecque est passée de 135 000 membres avant l'attaque, à 7 000 en 1978 et à 2 500 en 2006. Avant 1955, environ 40% des biens fonciers stambouliotes appartenaient aux minorités. [10]

Avec cet arrière-plan historique, la fébrilité des hommes d’affaires turcs et français en faveur de la liberté de nier pose question. « Exploitation des souffrances arméniennes à des fins électoralistes » a-t-on entendu dire pour dénigrer toute législation anti-négationniste. Mais c’est avec l’exploitation « de la spoliation massive des biens des Arméniens » (et des autres minorités massacrées ou déplacées), des maisons, des terrains, des magasins, des fabriques, des bijoux, des meubles, de l’argent d’un peuple entier, que tout business avec la Turquie [ou en Turquie], a nécessairement un lien.

Conflits d’intérêts ?

Impossible de ne pas évoquer ici les papiers du Canard Enchaîné qui font part de possibles conflits d’intérêt au sein d’un Conseil Constitutionnel supposé siéger en toute impartialité : ainsi, l’un des Sages, M. Hubert Haenel est membre de ce fameux « Institut du Bosphore » qui a incité les parlementaires à saisir… le Conseil Constitutionnel. Le Canard Enchaîné du 8 février 2012 annonce que M. Haenel se « déporte ».

Parmi ses pairs, Jacqueline de Guillenchmidt - dont la mémoire a été rafraîchie par l’hebdomadaire satirique -, a également renoncé à voter : il est vrai qu’elle s’était engagée en 2008 auprès de Pierre Nora contre les « lois mémorielles »…

Qui sera le prochain à se désister ? Jean-Louis Debré ? Lors des débats du 18 mai 2006 , celui qui était alors Président de l’Assemblée nationale, avait précipitamment levé la séance pour éviter un vote qu’il pressentait favorable à l'adoption de la loi pénalisant la négation du génocide arménien. Difficile pour lui de prétendre, dans ces conditions, ne pas être en porte-à-faux. Sans parler de l’affaire de la plaque commémorative d’Evreux, posée en 2006, et dont on apprend aujourd’hui qu’elle avait été sciée en deux afin de supprimer la partie mentionnant le génocide arménien de 1915, parce que « jamais Jean-Louis Debré [Maire d’Evreux] n’accepterait ce texte avec une référence au génocide des Arméniens ».

Le mécanisme des « récompenses »

L’historien turc, Taner Akçam, dans son ouvrage Un acte honteux, le génocide arménien et la question de la responsabilité turque note que, dès 1895, « Avec la création des régiments Hamidiye, nous voyons le mécanisme des « récompenses » obtenues en échange du traitement impitoyable infligé aux Arméniens commencer à se systématiser. Les dépenses de ces unités [Hamidiye] étaient couvertes par les revenus tirés de la répression, des vols et des meurtres qu’elles exerçaient. » [11]

Autres temps, autres mœurs. Esther Benbassa, Sénatrice Europe Ecologie/Les Verts, pourtant ardente adversaire de la loi, soulève un problème capital dans une interview parue ce mois-ci : « Beaucoup d’historiens de l’Empire ottoman étaient de grands historiens, mais lorsqu’il s’agissait de travailler sur les minorités, ils ne voulaient pas s’en mêler car ils avaient peur de ne plus avoir accès aux archives turques. Ils voulaient avoir le tapis rouge et la voiture officielle qui viendrait les chercher à l’aéroport. » [12]

Sont-ce là les mêmes historiens qui pourfendent « la vérité d’Etat imposée » par la France ?

Robert Badinter, dont le nom représente la force des plus beaux engagements, a - quant à lui - usé de tout son prestige pour s’opposer à la loi pénalisant la négation des génocides. Nommé en mars 2011 Doctorat Honoris Causa en Droit de l’Université Galatasaray d’Istanbul [13], il est à espérer que l’ancien garde des Sceaux et sénateur mette ses nouvelles relations à profit pour exiger la

libération de l’éditeur turc Ragip Zarakolu. Agé de 64 ans, Zarakolu a été arrêté le 28 octobre 2011 à Istanbul et incarcéré depuis dans une prison de haute sécurité en Turquie. Comme des milliers de ses compatriotes, il est prétendument inculpé pour terrorisme, mais en réalité, pour ses opinions en faveur des Kurdes et des Arméniens. Vous avez dit liberté d’expression ?

En 2006, deux reportages diffusés sur Canal+ (Karl Zéro dans le Vrai Journal et surtout « Sibel Edmonds, Une femme à abattre » de Mathieu Verboud et Jean-Pierre Viallet), apportaient quelques éléments d’informations sur les dessous des « affaires » turques. En avril 2011, sur Arte, c’est le documentaire "Aghet : 1915 - Le génocide arménien" qui éclairait avec force l’histoire du génocide et la politique négationniste de l’Etat turc. Une politique récemment décrite par Taner Akçam dans une interview magistrale traitant de l’industrie de la négation et mise en ligne par le correspondant du Monde à Istanbul. [14]

Mais personne, non personne, ne nous a encore expliqué pourquoi des personnalités françaises font autant d’efforts pour que le génocide arménien puisse être librement nié dans notre République.

Séta Papazian Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boîte vocale : +33 (0)1 77 62 70 77 - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] www.collectifvan.org

[1] Zarakolu : les limites de la liberté d’expression http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=60361

[2] Ariane Bonzon – Slate, 22/12/2011 - Le génocide arménien, «G word» pour les Turcs http://www.slate.fr/story/47823/genocide-armenien-turquie-tabou

[3] Laure Marchand - Le Nouvel Observateur - Créé le 02-02-2012 à 15h08 - Mis à jour le 03-02-2012 - Génocide arménien : un tabou qui se fissure http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120202.OBS0449/genocide-armenien-un-tabou-qui-se-fissure.html

[4] « Confiscation et colonisation - La prise des biens arméniens par les Jeunes-Turcs » par Uğur Ümit Üngör Génocide arménien : confiscation et colonisation The Armenian Weekly, avril 2011 - Traduction : © Georges Festa - Armenian Trends. http://armeniantrends.blogspot.com/2011/06/genocide-armenien-confiscation-et.html

[5] Procès contre la Turquie pour la base US d’Incirlik, Harut Sassounian, éditorial du 23 décembre 2010 ©Traduction de l’anglais C. Gardon http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=50581

[6] Blog de Guillaume Perrier Alain Juppé en Turquie: « pleinement solidaires » http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/11/21/retour-sur-la-visite-dalain-juppe-en-turquie/

[7] La Turquie va restituer des biens saisis à des minorités religieuses http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/720150/La_Turquie_va_restituer_des_biens_saisis_a_des_minorites_religieuses.html

[8] LES ARMENIENS EN TURQUIE AUJOURD’HUI http://www.armenian.ch/asa/Docs/ArmeniansTurkey-Report_FAAE_FR.pdf

[9] Ayse Hür Cumhuriyet’in ‘azınlık raporu’ http://www.taraf.com.tr/ayse-hur/makale-cumhuriyet-in-azinlik-raporu.htm

[10] Istanbul, capitale européenne de la culture et des pogromshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=48288

[11] Taner Akçam, Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque. Paris, Denoël, 2008, p 58.

[12] Esther Benbassa - France-Arménie N°383 Février 2012.

[13] Robert Badinter à Istanbul à l’occasion de l’approfondissement de la coopération entre Galatasaray et les universités françaises http://www.consulfrance-istanbul.org/Robert-Badinter-a-Istanbul-a-l

[14] Blog de Guillaume Perrier Taner Akçam: « la négation du génocide est une industrie » http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/01/20/taner-akcam-la-negation-du-genocide-est-une-industrie/

« AGHET : 1915 - Le génocide arménien » :

http://www.dailymotion.com/video/xid37z_aghet-1915-le-genocide-armenien_news

Lire aussi :

Agenda - Medef International/17 février: Turquie, autour de M. Laurent Bili http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61130

Génocide arménien : un tabou qui se fissure http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61040

Révélations de Sibel Edmonds sur les méthodes turques de corruption aux USA http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=34336

USA/Turquie : histoires de corruption http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=18673

USA/Turquie : L'affaire Sibel Edmonds http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=12376

Génocide arménien : un outil diplomatique et touristique ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=37911

Les députés adoptent un texte protégeant les "harkis" http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/les-deputes-adoptent-un-texte-protegeant-les-harkis-20-02-2012-1433366_240.php

L’institut du Bosphore : le rendez-vous des soutiens français à Ankara http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61005

Minorités de Turquie : un Juif d’Istanbul parle http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61375

Nota : Pour une meilleure information de ce qui se passe sur le territoire français, le Collectif VAN alimente depuis 2006 un Observatoire du Négationnisme. Les faits les plus marquants ont récemment été regroupés ici.http://www.collectifvan.org/pdf/02-43-09-15-02-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61638

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Khojalu : 20 ans de mensonge d’Etat Khojalu, Khojalou , Khodjalu, Xocali : les orthographes varient selon les langues utilisées mais il s’agit toujours du même lieu. Ce nom rappelle, depuis 1992, le lieu d’une tragédie survenue durant le conflit opposant la petite République ar-ménienne du Haut-Karabakh (RHK), à son puissant voisin azerbaïdjanais. Malgré

les précautions prises par les forces armées de la RHK pour épargner les civils du camp adverse avec la mise en place d’un corridor humanitaire, certains habi-tants turcs azéris se sont retrouvés piégés au milieu des combats, hélas sacrifiés par des manœuvres politiciennes de leur propre bord, comme le confirment des témoignages azerbaïdjanais, et particulièrement, celui du président de l’époque, Ayaz Mutalibov. Destinées à l’origine à déstabiliser le pouvoir en place à Bakou, ces intrigues internes au pouvoir azéri laissent entrevoir – la description des faits en témoigne - de sordides calculs. Depuis 20 ans, le but poursuivi par l’Azerbaïd-jan est devenu clair : accuser les Arméniens de génocide à Khojalu et obtenir leur condamnation sur la scène internationale. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’une documentation préparée par le Département d’information du Ministère des Affaires étrangères de la République du Karabagh et vous rappelle le programme des manifestations parisiennes à la mémoire des victimes des po-groms anti-arméniens de Soumgaït.

Presse arménienne : Revue du 23 février 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 23 fé-vrier 2012. "Des intellectuels arméniens et azerbaïdjanais se sont rencontrés à Moscou/ La rencontre a été organisée à l’initiative du représentant spécial du Président russe pour la coopération culturelle, Mikhaïl Chvidkoy. Il a refusé d’indi-quer les questions discutées, relevant qu’un accord a été obtenu par les deux parties pour poursuivre les réunions dans un tel format. La prochaine rencontre pourrait avoir lieu en mai".

Facebook : Ankara fait sa loi Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Facebook s'est doté de conditions d'utilisation, censées établir des règles génériques et claires sur ce que le ré-seau social tolère ou non. Mais la Charte comporte, entre autres, une série de règles spécifiques à un seul pays : la Turquie. Ainsi, le texte précise que « "toutes les attaques contre [Mustapha Kemal] Atatürk", "les cartes du Kurdistan" ou les photographies de "drapeaux turcs en feu" doivent être signalées à un res-ponsable ; "les images de drapeaux d'autres pays en feu peuvent être validées", précise le document. Ces contenus peuvent toutefois être validés "s'ils sont clai-rement opposés au PKK". L’article en anglais du site Gawker constate que ces restrictions concernant Mustafa Kemal sont classées dans la catégorie dédiée à la «conformité internationale" visant à interdire la négation de la Shoah ! Musta-fa Kemal protégé au même titre que la mémoire des victimes de la barbarie na-zie. Qui dit mieux ? Encore une fois, l'Etat turc fait sa loi.

Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation Sollicités par l’Ambassadeur de Turquie en France et des groupes de pression franco-turcs, des parlementaires français ont saisi le Conseil constitutionnel afin d’obtenir l’invalidation de la loi du 23 janvier 2012 pénalisant la négation des génocides, dont celle du génocide arménien. Les Sages doivent rendre leur ver-dict ce 28 février. Jean-Louis Debré va-t-il se déporter comme deux de ses col-lègues épinglés par le Canard enchaîné ? Lors des débats du 18 mai 2006, celui qui était alors Président de l’Assemblée nationale, avait précipitamment levé la

séance pour éviter un vote qu’il pressentait favorable à l'adoption de la loi péna-lisant la négation du génocide arménien. Difficile pour lui de prétendre, dans ces conditions, ne pas être en porte-à-faux. Sans parler de l’affaire de la plaque commémorative d’Evreux, posée en 2006, et dont on apprend aujourd’hui qu’elle avait été sciée en deux afin de supprimer la partie mentionnant le géno-cide arménien de 1915, parce que « jamais Jean-Louis Debré [Maire d’Evreux] n’accepterait ce texte avec une référence au génocide des Arméniens ».

Collectif VAN : l'éphéméride du 24 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "24 février 1942 -- La situation des juifs rou-mains sous le régime fasciste du "Pétain roumain" Ion Antonescu était la même que dans toute l'Europe sous contrôle nazi. Une association sioniste de Bucarest affrète alors un bateau, le Struma pour 769 réfugiés juifs qui envisagent de de-mander à Istanbul des visas pour la Palestine. La Turquie leur interdit de débar-quer. Les passagers du navire, hommes, femmes, enfants, ont été laissés en quarantaine pendant 10 semaines au large d'Istanbul, affolés, plongés dans la misère et la faim. Les autorités turques firent remorquer le « Struma » au large de la Mer Noire, le 22 février 1942, non sans avoir fait saboter auparavant les machines de manière irréversible. Les centaines de passagers juifs du Struma furent ainsi envoyés à la mort dans la mer Noire : leur navire y a été torpillé par erreur par le sous-marin soviétique SC 213 le 24 février 1942. Le capitaine du Struma était un Arménien de Bulgarie, Grigor Timofei Garabetenko, qui périra avec l'ensemble des passagers et de l'équipage. Cette tragédie est moins connue que la fameuse épopée de l’Exodus de l’été 1947".

Idée N°16 : Insister sur le coté “soudanais” du programme de Marine Le Pen Mathieu Galtier, journaliste, signe la seizième idée de notre campagne pour faire baisser le Front National. « Pour combattre le Front national, il suffit de s’atta-quer à son programme, il est inapplicable. » Faux. Il existe un pays où les idées prônées dans le programme de Marine Le Pen ont force de loi, au plus grand désespoir du peuple : le Soudan d’Omar el-Béchir et de la Charia. La preuve par cinq.

Inauguration d’un colloque international sur le génocide arménien : pour une nouvelle approche, centrée sur le dédommagement Un séminaire sur le génocide arménien ayant pour thème « De la reconnais-sance à l’indemnisation » se tient aujourd’hui et demain au siège du catholicos-sat arménien, en présence de juristes internationaux.

Une nouvelle proposition de loi concernant la protection de la femme Le 31.01.2012 une proposition de loi concernant la protection de la femme contre la violence domestique a été soumise au conseil des ministres par Fatma

Şahin, ministre de la famille et des politiques sociales. Celle-ci se fixe pour ob-jectif d’augmenter la protection des femmes contre la violence domestique qui touche aujourd’hui encore 39% des femmes turques selon un rapport des Na-tions-Unies et plus particulièrement les ‘crimes d’honneur’.

La photo d'un policier réalisant le salut nazi fait scandale C'est une véritable chasse à l'homme qui a commencé en Allemagne après que la photographie d'un policier qui fait le salut nazi a été publiée sur Facebook. Ce cliché a provoqué une grosse polémique en Allemagne. Un policier en uniforme mais dont le visage est caché par un foulard y pose, fièrement en faisant le salut nazi.

Plus de 400 prisonniers kurdes en grève de la faim illimitée Des centaines de prisonniers politiques kurdes dont deux députés sont en grève de la faim illimitée depuis plus d’une semaine en Turquie, pour la libération du chef du PKK et la reconnaissance des droits politiques du peuple kurde dans le cadre d’une autonomie démocratique pour le Kurdistan.

Génocide arménien - Keith David Watenpaugh poursuivi aux Etats-Unis Un historien à l’Université de Californie à Davis est devenu la dernière cible des groupes turco-américains. Refusant de revenir sur une déclaration à l’origine de ce conflit le chercheur a dit que l’université le soutien contre ce que lui et d’autres chercheurs voient comme une attaque sur la liberté d’enseignement.

Ratko Mladic s'en prend au TPIY L'ancien commandant militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, s'en est pris au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie jeudi, qu'il a qualifié de ma-rionnette de l'OTAN ayant un parti pris contre les Serbes. Mladic a aussi présenté des photos de sa famille, qu'il s'est fait enlever par un gardien de sécurité après que le président du tribunal, le juge Alphons Orie, lui eut demandé de cesser de les brandir en direction de la tribune réservée au public.

France: la justice égare le dossier de demande d'extradition d'un Rwan-dais présumé génocidaire Le tribunal de Paris devait examiner cette semaine la demande d'extradition de Hyacinthe Nsengiyumva Rafiki, un ancien ministre rwandais que Kigali accuse de participation au génocide. L'intéressé avait été interpelé l'an dernier en vertu d'un mandat d'arrêt rwandais de 2008, puis placé en liberté sous contrôle judi-ciaire.

Sarkozy et Hollande s'affrontent sur leurs playlists Après Barack Obama, c'est au tour des candidats à la présidentielle française de dévoiler les titres qui rythmeront leur campagne. Au programme: des chansons «made in France» et populaires. Autre pilier de la chanson française sur la play-list du candidat, Charles Aznavour. Nicolas Sarkozy n'a pas choisi n'importe quel titre du chanteur mais a sélectionné Ils sont tombés. Le morceau évoque le gé-nocide arménien dont la négation vient d'être condamnée par une loi très criti-quée. Un moyen pour Sarkozy d'affirmer ses positions et de toucher l'électorat d'origine arménienne.

Union Européenne : un bilan mitigé En février 2008, le traité de Lisbonne est ratifié par la France alors même que son peuple l’avait refusé en 2005... Mais le « Non » irlandais de juin cristallise pour un temps cet élan quelques jours avant la Présidence française de l’Union européenne (PFUE). En ce qui concerne l’opposition de la France à l’entrée de la Turquie dans l’UE, si chère aux Français, Nicolas Sarkozy maintient le cap même si, dans le cadre de la politique d’élargissement de l’UE, la France continue d’al-louer une somme importante de préadhésion (plus ou moins 20 milliards par an selon l’Observatoire de l’Europe) à la Turquie afin que celle-ci mette en œuvre les réformes nécessaires à sa « future » entrée dans l’UE….

Une plainte déposée pour des propos antisémites proférés pendant la projection de ‘La vérité si je mens 3’ Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a déposé une plainte jeudi contre les auteurs de propos antisémites, 'Mort aux Juifs', qui ont été criés pendant la projection du film "La Vérité si je mens 3", le 4 février der-nier à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Bien que la crise syrienne occupe l'actualité internationale depuis longtemps, les développements en So-malie seront débattus lors de la Conférence de Londres. Dans ce cadre, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu s'est rendu en Angleterre."

« Pogrom » Pogrom (ou pogrome) est un mot emprunté à la fin du XIX e siècle à la langue russe, dérivant d’une expression signifiant « saccager » ou désignant le bruit du tonnerre. En français, il s’agit d’une agression extrêmement violente, prémédi-tée par un groupe contre une communauté juive. De nombreux pogroms ont eu lieu à travers l’Europe au Moyen-Âge et jusqu’au XX e siècle. Ayant souvent pour point de départ des rumeurs ou un événement social traumatique (guerre, épi-démie, famine, etc.), ils se traduisaient par un accès de haine contre une popu-lation bouc-émissaire qui débouchait sur des pillages et des massacres souvent extrêmement meurtriers.

Turquie : « Nous voulons l'égalité » déclare le patriarche oecuménique « Egalité et non discrimination » : c’est ce que demande le patriarcat œcumé-nique de Constantinople pour les minorités non musulmanes en Turquie. Un do-cument de 18 pages a en effet été présenté, mardi 21 février, en personne, par le patriarche Bartholomaios Ier, au terme d’une séance d’environ une heure avec les membres de la Commission parlementaire turque .

Xi Jinping en Turquie : la Chine se veut une puissance « bienveillante » Après les Etats-Unis et l'Irlande, Xi Jinping, le vice-président chinois, a effectué une visite officielle en Turquie, où il a notamment rendu hommage, selon « To-day's Zaman », « au rôle clef joué » par Ankara dans les questions régionales y compris en Afghanistan et dans « le différend » sur le programme nucléaire ira-

nien.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La BBC a fait savoir que la Turquie a assuré la plus grande aide à la Somalie, relevant que l'aide turque a fait effet de "catalyseur"."

Le pays se prépare à accueillir les réfugiés arméniens de Syrie Viguen Aïrapétian, soldat de l'armée syrienne est "la première victime armé-nienne de la confrontation civile en Syrie", écrit le journal d'Erevan Novoïé Vre-mia.

Les règles de modération de Facebook révélées On croit rêver : un article de Damien Leloup sur Le Monde révèle que Facebook s'est doté de conditions d'utilisation, censées établir des règles génériques et claires sur ce que le réseau social tolère ou non. Une unique phrase précise que l'utilisateur s'engage à ne pas publier "de contenus incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite". En revanche, le réseau social a élaboré une charte de modération, dont une version a été publiée pour la première fois par le site Gaw-ker en détaillant les règles appliquées par les modérateurs de Facebook. La Charte comporte entre autres une série de règles qui sont spécifiques à un seul pays : la Turquie. Ainsi, le texte précise que "toutes les attaques contre [Musta-pha Kemal] Atatürk", "les cartes du Kurdistan" ou les photographies de "dra-peaux turcs en feu" doivent être signalées à un responsable ; "les images de drapeaux d'autres pays en feu peuvent être validées", précise le document. Ces contenus peuvent toutefois être validés "s'ils sont clairement opposés au PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, organisation armée qui revendique une au-tonomie kurde et est considérée comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, ou "à [Abdullah] Öcalan", le fondateur du PKK. Les défenseurs acharnés de la liberté d'expression "à tous crins" (tel M. Pierre Nora) vont pouvoir s'insurger contre cette censure impensable qui découle sans doute des desiderata d'Ankara : quelles sont les définitions de ces "attaques" contre [Mustapha Kemal] Atatürk ? De simples critiques seront-elles censurées ? Si cette restriction ne concerne que les injures, pourquoi nommer spécifiquement le cas d'Atatürk ? Les injures à d'autres personnes seraient donc tolérées ? La palme revient sans doute à l'interdiction de publier des "cartes du Kurdistan" ou des photos de "drapeaux turcs en feu" (alors que les drapeaux en feu d'autres pays ne posent pas de problème). Quant à l'interdiction de contenus relatifs au PKK, à partir du moment où les textes ne relayent pas d'appels au meurtre, cela démontre une ingérence inquiétante. Encore une fois, l'Etat turc fait sa loi.

Vladimir Jirinovski, candidat nationaliste à l’élection présidentielle russe "Une fois que la Syrie sera broyée, il y aura une frappe contre l'Iran cet été. L'Azerbaïdjan en profitera pour récupérer le Haut-Karabakh. L'Arménie ripostera et la Turquie, s'engagera aux cotés de l'Azerbaïdjan. C'est ainsi que notre pays

[la Russie] pourrait être impliquée dans une guerre à l'été 2012".

«L’affaire du MİT» et les évolutions en cours du système politique turc Le 17 février dernier, le parlement turc a adopté une loi controversée, proposée par le gouvernement, et visant à protéger les agents du MİT (Milli İstihbarat Teş-kilatı – Organisation nationale de renseignements, dénomination des services secrets turcs) de toute poursuite judiciaire, pour des activités relevant de leurs fonctions. Désormais, le parquet devra requérir l’autorisation du premier mi-nistre pour engager des poursuites contre ces personnels très spéciaux.

La Turquie propose d'accueillir la prochaine rencontre sur la Syrie Alors que les violences continuent en Syrie, la Turquie s'est dite prête à accueillir le prochain sommet international sur la question syrienne après celui de Tunis, afin d'accroître la pression sur Damas, a déclaré jeudi le ministre turc des Af-faires étrangères Ahmet Davutoglu.

Racisme dans les tribunes : que font les clubs ? Les actes racistes font leur retour dans les stades de foot. Cinq clubs ont été pla-cés sous surveillance. C'est un mal profond. La division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a alerté, lundi 20 février, sur le retour des actes racistes dans les stades de football français.

Anne Frank baptisée par des Mormons Le baptême posthume de victimes de la Shoah fait régulièrement scandale aux Etats-Unis. Voilà des années que l'Eglise mormone et ses baptêmes posthumes font régulièrement polémique aux Etats-Unis. Cette semaine, la controverse a pris une nouvelle dimension avec l'annonce du baptême d'Anne Frank. La plus célèbre victime de l'Holocauste aurait été baptisée d'office samedi dernier au cours d'une cérémonie menée dans un temple mormon de la République domini-caine.

L'Allemagne rend hommage aux victimes des «meurtres Döner» Ce jeudi avait lieu à Berlin une cérémonie à la mémoire des neuf étrangers et de la policière allemande tués par un groupuscule néo-nazi entre 2000 et 2007... «Une honte pour notre pays». C’est en ces termes que la chancelière allemande, Angela Merkel, a décrit ce jeudi les dix meurtres commis par le gang néo-nazi de Zwickau, le «Nationalsozialistischer Untergrund» (NSU, mouvement clandestin national-socialiste).

Pakistan – Deux chrétiens blessés par un groupe de musulmans armés : sous accusation, les conversions Deux chrétiens ont été blessés par un groupe de musulmans armés qui ont fait irruption dans une église évangélique et dans sa résidence annexe sises à Faisa-labad. L’épisode, remontant au 18 février dernier, a été confirmé à Fides par la Commission Justice et Paix du Diocèse de Faisalabad, qui indique que le motif de l’agression a été l’accusation de conversion et de prosélytisme pesant contre le pasteur évangélique Altaf Kahn de la « grace church ». Une famille musulmane était indignée suite à la conversion d’une femme musulmane au christianisme et elle a donc cherché un moyen de se venger.

INFOS COLLECTIF VAN

Khojalu : 20 ans de mensonge d’Etat

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Khojalu, Khojaly, Khojalou, Khodjalu, Xocali : les orthographes varient selon les langues utilisées mais il s’agit toujours du même lieu. Ce nom rappelle, depuis les 25 et 26 février 1992, le lieu d’une tragédie survenue durant le conflit oppo-sant la petite République arménienne du Haut-Karabakh (RHK), à son puissant voisin azerbaïdjanais. Malgré les précautions prises par les forces armées de la RHK pour épargner les civils du camp adverse avec la mise en place d’un corridor humanitaire, certains habitants turcs azéris se sont retrouvés piégés au milieu des combats, hélas sacrifiés par des manœuvres politiciennes de leur propre bord, comme le confirment des témoignages azerbaïdjanais, et particulièrement, celui du président de l’époque, Ayaz Mutalibov. Destinées à l’origine à désta-biliser le pouvoir en place à Bakou, ces intrigues internes au pouvoir azéri laissent entrevoir – la description des faits en témoigne - de sor-dides calculs. Depuis 20 ans, le but poursuivi par l’Azerbaïdjan est de-venu clair : accuser les Arméniens de génocide à Khojalu et obtenir leur condamnation sur la scène internationale.

Les effets « bénéfiques » sont multiples : en finir avec l’accusation du Turc « éternel » génocidaire, faire sombrer dans l’oubli les victimes ar-méniennes des terribles pogroms de Soumgaït (1988), Kirovabad (1989), Bakou (1990) et Maragha (1992) qui ont jeté sur les routes de l’exil 500 000 Arméniens de la République Socialiste Soviétique d’Azer-baïdjan, venir en aide au grand frère turc qui, près de 100 ans après le génocide arménien de 1915, n’a toujours pas réussi à effacer la « ques-tion arménienne » de son agenda, discréditer les revendications légi-times de la population arménienne du Haut-Karabagh et de manière plus générale, les revendications arméniennes concernant le génocide de 1915.

La propagande mise en place par le clan Aliev au pouvoir est chaque année un peu plus virulente. Et c’est ainsi que Khojalu, petit village si-tué sur le territoire du Haut-Karabakh - et dont le nombre d’habitants a été artificiellement gonflé par les autorités de la RSS d’Azerbaïdjan en 1988-1990 avec le transfert de Turcs Meskhets venus de la vallée de Ferghana en Ouzbékistan -, est devenu le symbole d’un génocide fabri-qué de toutes pièces.

Ce qui est bien réel en revanche, c’est la haine que ces manipulations indignes distillent dans le cœur de la jeunesse turque et azérie.

Bakou, Ankara ou Paris, les slogans de gamins embrigadés désignent les « Arméniens » comme cibles de la haine. Les époques changent, mais les méthodes restent les mêmes : pour justifier l’extermination de la population arménienne de Turquie en 1915, les autorités de l’époque faisaient état de prétendus massacres perpétrés par des « milices » ar-méniennes.

La complaisance des nations, lorsqu’elle s’accouple à la realpolitik, n’enfante que des monstres. Quelles sont les horreurs à venir que compte justifier le faux génocide de Khojalu ?

Collectif VAN

Le Collectif VAN vous propose ci-dessous la traduction d’une documentation pré-parée par le Département d’information du Ministère des Affaires étrangères de la République du Karabagh et vous rappelle le programme des manifestations parisiennes à la mémoire des victimes des pogroms anti-arméniens de Soum-gaït:

26 février, à 10h30 - messe en la Cathédrale apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste - Adresse : 15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris

26 février, à 13h30 - dépôt de gerbe au monument de Komitas Place du Canada (Jardin d'Erevan), Cours Albert 1er - 75008 Paris (Pont des Inva-lides, Rive droite).

27 février, à 20h00 - Meeting à la Mairie du 9ème arrondissement de Paris, en présence de Mme Nariné Aghabalyan, ministre de la Culture de la République du Haut-Karabagh - Adresse : 6, rue Drouot – 75009 Paris

29 février, à 19h00 - Rencontre-Débat « Vérité et falsifications » à l’Assemblée nationale dans le cadre des manifestations Paix au Karabagh Adresse : 128, rue de l’Université - 75007 Paris (carton d’invitation obligatoire) Contact : Téléphone : 01 53 75 17 40 Courriel : [email protected]

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« Khojalu » est un capital politique spéculatif pour Bakou

Nor Khosq

L'Azerbaïdjan a commencé sa campagne anti-arménienne traditionnelle liée aux événements de 1992 survenus sur le site de Khojalu - un vil-lage situé sur le territoire du Haut-Karabakh, et qui en 1988-1990 a été fortement peuplé par les autorités de la RSS d’Azerbaïdjan, surtout de Turcs Meskhets de la vallée de Ferghana, Ouzbékistan, afin de lui don-ner un statut de ville. La propagande officielle ne recule devant aucun moyen pour rendre la partie arménienne coupable de la tragédie et in-

jecter une nouvelle dose de haine envers les Arméniens dans la conscience de l’opinion internationale et la pensée de son propre peuple.

Les 25 et 26 février 1992, les autorités de la République du Haut-Karabakh ont organisé une opération militaire pour lever le blocus de l'aéroport situé près du site de Khojalu et pour neutraliser les tirs de l'ennemi dans Khojalu, où, depuis le printemps 1991, les implantations du RKH étaient périodiquement attaquées par des groupes de l’OMON azerbaïdjanais (Détachements de la milice à vocation particulière - Ndt : nom générique pour désigner les forces spéciales du minis-tère de l’intérieur russe) et systématiquement bombardées par des roquettes Alazan, Cristal et Grad. Pendant cette période et jusqu'à la neutralisation des tirs sur Khojalu, plus de 20 civils arméniens ont été tués et des centaines kidnappés : des milliers de têtes de bétail ont été chassées des fermes collec-tives et privées voisines.

En raison du blocus persistant, du grand nombre de réfugiés, du manque de car-burant, de l’arrêt forcé des entreprises, du siège des routes interrégionales et des autres routes, la situation dans la RHK, et particulièrement dans sa capitale Stepanakert, a empiré au fil du temps. Les produits alimentaires, les médica-ments et le carburant manquaient. Par conséquent, lever le blocus de l'aéroport et neutraliser les tirs ennemis dans Khojalu était devenu une étape extrême-ment importante pour la survie physique de la population du Karabakh, que l'Azerbaïdjan tentait de soumettre à la mort.

La nécessité de neutraliser la base militaire de Khojalu a été décidée en raison de la concentration de soldats et d’armes stationnés là. Les autorités azerbaïdja-naises ont déployé de nombreuses unités OMON dans Khojalu ; de plus, les com-battants du Front populaire azerbaïdjanais s’étaient installés dans Khojalu. Le commandement du Karabagh devait empêcher l'opération prévue par les forces armées azéries, visant l’attaque de la région arménienne d'Askeran et ensuite de Stepanakert.

L’opération militaire pour libérer Khojalu et l'aéroport a commencé le 25 février 1992, à 23h30 et s’est terminée le 26 février à 3h00. Les unités des forces d'au-todéfense de la RHK avaient mis en place un couloir humanitaire pour que les ci-vils puissent quitter sans risque la zone d'opération militaire, et elles en avaient informé à l’avance le côté azerbaïdjanais. Le couloir s’étendait de la banlieue est de Khojalu au nord-est, le long de la rivière Karkar, et de la banlieue nord de l'implantation vers le nord-est. Or, les autorités azerbaïdjanaises n'ont fait rien pour faire partir la population civile de la zone d’opération militaire.

Lors de l'opération militaire dans Khojalu, les forces d'autodéfense du Karabagh ont libéré 13 otages arméniens, y compris un enfant et six femmes, ils ont pris comme trophées deux roquettes Grad MM-21, quatre Alazan, un obusier de 100 millimètres et trois unités d'équipement de blindé. Le service de secours du Ka-rabagh a découvert 11 corps de civils dans Khojalu et sa banlieue. Le territoire, où les photos avec les nombreux corps de civils tués ont été prises plus tard, est situé à trois kilomètres de la ville d'Aghdam et à 11 kilomètres de Khojalu. Ce territoire est resté sous le contrôle permanent des unités azerbaïdjanaises jus-

qu'à la chute d'Aghdam pendant l’été 1993, ce qui exclut tout accès à ce terri-toire aux unités de l'Armée du Karabakh.

Les autorités du Karabagh avaient informé le côté azerbaïdjanais de l'opération prévue de neutralisation des tirs sur Khojalu deux mois avant son début, ce qui a été confirmé à plusieurs reprises par les officiels azerbaïdjanais, particulière-ment, par le président de l’époque, Ayaz Mutalibov. Mais, la colonne des civils, comme il a été dit ci-dessus, a été prise pour cible aux abords de la région d’Aghdam, ce qui a été confirmé ultérieurement par Mutalibov, qui a interprété cet acte criminel comme une tentative de l'opposition pour le démettre de son poste, en le rendant responsable de ce tout ce qu’il s’était passé.

Plus tard, les photos faites par le cameraman azerbaïdjanais Chingiz Mustafaev, qui a eu l’autorisation d’accéder à l'endroit du lieu d’échange des corps des Ar-méniens et des Azerbaïdjanais décédés, ont été divulguées. On sait que Musta-faev a fait le film en deux fois, avec une pause de deux jours entre les deux.

Le film témoigne du fait que certains cadavres avaient été défigurés lorsque le deuxième tournage a eu lieu. Pendant la seconde visite dans la zone des mas-sacres, le 2 mars 1992, les journalistes ont noté que la position des corps sur le terrain et le degré des blessures avaient changé de façon saisissante. Et cela se passait sur un territoire entièrement contrôlé par le Front populaire azerbaïdja-nais jusqu'à l'été 1993. Ce fait est complètement occulté par les propagandistes azerbaïdjanais. Il est tout à fait évident que la position des corps a été changée afin d’attribuer toute la responsabilité des événements aux Arméniens, et pour faire croire que ce sont les Arméniens qui ont tiré sur les habitants de Khojalu.

Mustafaev a trouvé ce fait si choquant, qu'il l'a rapporté au président Mutalibov, qui avait alors évidemment deviné les raisons de la tragédie. Mutalibov a répon-du par des mots vraiment prophétiques : « Chingiz, ne parlez à personne de ce que vous avez remarqué. Ou vous serez tué ». N’étant pas sûr que les Armé-niens avaient commis cela, Mustafaev a commencé sa propre enquête indépen-dante. Mais, après que ses informations ont été publiées dans l'agence de presse de Moscou, DR-Press, sur la participation possible de la partie azerbaïdja-naise dans les crimes contre les habitants de Khojalu, le journaliste a été tué non loin d'Aghdam, dans des circonstances peu claires.

À ce propos, le commandant sur le terrain, Ala Yakub, a subi le même sort. Il avait négligemment déclaré que : « ... Il pourrait faire toute la lumière sur le massacre commis près de Nakhijevanik (un village arménien près de Khojalu), ainsi que donner des détails suffisants sur la chute récente de l'hélicoptère sur le Karabagh, avec à son bord des personnages d'État ». À cause de ces propos, le Front populaire azerbaïdjanais, en arrivant au pouvoir l’été 1992, l'a arrêté et l’a tué en prison...

La journaliste tchèque, Yana Mazalova, qui, en raison d’une erreur des Azerbaïd-janais, avait été incluse dans les deux groupes de représentants des médias, à qui on a montré « les corps défigurés par les Arméniens », a remarqué une diffé-rence considérable dans la condition des corps. S’étant rendue sur place immé-diatement après les événements, Mazalova n’avait pas vu de traces de barbarie

sur les corps. Et deux jours plus tard, on montrait à la journaliste les corps défi-gurés déjà « préparés » pour le tournage.

Certains détails de l'opération militaire sur la neutralisation des tirs ennemis dans Khojalu sont toujours vagues, ce dont Bakou profite activement pour at-teindre ses buts politiques. Le sujet de 'Khojalu' est toujours l’une des pierres an-gulaires des informations intérieures et étrangères azéries, ou plutôt, sa poli-tique de désinformation dans le contexte de la question du Karabagh. Cepen-dant, les déclarations et les estimations concernant les événements de Khojalu faites par certains officiels azéris de haut rang, des militants des droits de l'homme, des journalistes et les habitants de Khojalu, réfutent complètement les fausses thèses de Bakou.

Ainsi, le militant des droits de l'homme azerbaïdjanais, Arif Yunusov, écrit : « La ville et ses citoyens ont été délibérément sacrifiés dans un but politique. » (Zer-calo, journal azerbaïdjanais, juillet 1992).

Ci-après, le témoignage de Tamerlan Karaev, à l’époque président du Soviet Su-prême de la République d’Azerbaïdjan : « La tragédie a été commise par les au-torités azerbaïdjanaises, spécifiquement par un haut fonctionnaire. » (Mukhalifat journal azerbaïdjanais, 28 avril 1992).

Même Heydar Aliev a admis que « L'ancien commandement de l'Azerbaïdjan est également coupable » des événements de Khojalu. Selon l'agence Bilik-Dunyasi, en avril 1992, il avait cependant exprimé une idée extrêmement cynique, « Le carnage nous sera bénéfique. Nous ne devrions pas interférer dans le cours des événements ».

Plus tard, quand les représentants du Front populaire sont arrivés au pouvoir, l'ancien ministre azerbaïdjanais de la sécurité nationale, Vagif Guseynov, a briè-vement déclaré avant son arrestation que « Les événements de janvier 1990 à Bakou et les événements de Khojalu sont le fait des mêmes personnes », en fai-sant allusion à certains personnages politiques du Front populaire azerbaïdja-nais.

Les faits mentionnés ci-dessus témoignent sans aucune ambigüité que le côté azerbaïdjanais est coupable de la mort des civils de Khojalu, ayant commis un crime monstrueux contre son propre peuple pour des intrigues politiques et une lutte de pouvoir.

Il faut noter ici que le nombre de victimes annoncé par l’Azerbaïdjan augmente d'année en année. Quelques jours après la neutralisation des tirs dans Khojalu, le nombre de pertes humaines annoncé par les officiels azerbaïdjanais était de 100, augmentant en une semaine à 1234 ; selon "la précision" de la commission parlementaire, le nombre est de 450 et dans le décret de Heydar Aliev « sur le génocide azerbaïdjanais », les pertes humaines ont été évaluées à des milliers.

Cependant, au début de l'opération militaire dans Khojalu, le site ne comprenait pas un tel nombre de civils, ce qui est d’ailleurs confirmé aussi par les sources officielles azerbaïdjanaises. La majorité des quelque 2000-2500 habitants de

Khojalu, ou ceux qui vivaient réellement là et qui n’avaient pas été simplement recensés lors de sa construction intensive visant à lui donner un statut de ville, avait déjà quitté le village.

Ainsi, fin avril 1993, à la conférence de l’OSCE à Prague, le Ministère des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan a divulgué le document 249 intitulé : « La liste des villages mixtes et peuplés d’Azerbaïdjanais occupés par les forces armées arméniennes ». Dans ce document, le chiffre 855 a été apposé dans la colonne 'population' en face du nom de 'Khojalu'.

Début mars 1992, les journalistes azerbaïdjanais Ilya Balakhanov et Vugar Khali-lov avaient apporté au bureau du centre Mémorial des droits de l'homme, une vidéocassette avec l’enregistrement de l'endroit des tueries des habitants de Khojalu, faite par des journalistes de la TV de Bakou, à bord d'un hélicoptère mi-litaire sur place.

De fait, tous les participants ont admis que le nombre de victimes n’excédait pas plus de 50 à 60 personnes.

Il devrait être aussi noté que le Ministère des Affaires étrangères du Karabagh a montré la fausse photo postée sur quelques sites Internet azéris, y compris la page Internet de l’honorable Fonds Heydar Aliev, qui témoigne prétendument des massacres d'Azerbaïdjanais dans Khojalu. En fait, la photo a une relation di-recte avec les événements du Kosovo. La propagande azerbaïdjanaise utilise aussi d'autres faux documents, particulièrement les photos des victimes des po-groms kurdes en Turquie, pour induire en erreur ceux qui ne sont pas informés.

Un mois après sa démission, Mutalibov a donné une interview à la journaliste tchèque Dana Mazalova, qui a été publiée dans Nezavisimaya Gazeta. En parlant de Khojalu, Mutalibov a expliqué : « Selon les habitants de Khojalu qui se sont échappés, tout cela a été organisé pour me faire démettre de mes fonctions. Certaines forces ont agi pour discréditer le Président. Je ne pense pas que les Ar-méniens, gérant strictement et professionnellement des situations semblables, pourraient laisser les Azerbaïdjanais obtenir tout document les montrant en train de commettre des actes fascistes... L’analyse générale des faits est qu'un cou-loir, pour que les gens puissent s'échapper, a vraiment été créé par les Armé-niens. Pourquoi alors auraient-ils tiré ? En particulier dans la zone près d'Agh-dam, où des forces suffisantes étaient disponibles pour aider les gens ».

Environ 10 ans plus tard, l'ex-président de l’Azerbaïdjan a confirmé son idée dans l’interview au magazine Novoye Vremya, « Le massacre des habitants de Khojalu a été évidemment organisé par quelqu'un pour faire du tort au pouvoir en Azerbaïdjan ».

En février 2005, le journaliste azerbaïdjanais Eynulla Fatullaev du magazine in-dépendant Monitoring a passé dix jours au Karabagh, et il a décrit sa visite dans ses articles et interviews.

Il a aussi osé douter de la véracité de la version officielle de Bakou sur le décès de certains habitants de Khojalu « ...Un jour, il y a dix ans, j'ai rencontré les réfu-

giés de Khojalu vivant temporairement à Naftalan, et ils m'ont franchement dit... que quelques jours avant l'attaque, les Arméniens, à l'aide de haut-parleurs, n’ont pas cessé d’avertir la population de l'opération prévue, suggérant aux ci-vils de quitter le site et de fuir l'encerclement via un couloir humanitaire, le long de la rivière Karkar. Et selon les habitants de Khojalu, ils ont profité de ce couloir et les soldats armé-niens de l'autre côté du couloir ne leur ont pas tiré dessus. Connaissant la zone géographique, je peux dire avec assurance que les inventions sur l’absence d'un couloir arménien n'ont aucun fondement. Le couloir a vraiment existé ; autre-ment, les gens de Khojalu, entièrement encerclés et isolés du monde extérieur, n’auraient pas pu s’échapper de l'encerclement. Mais, dans la zone de la rivière Karkar, les réfugiés se sont divisés en groupes et, pour une raison inconnue, une partie d'entre eux est partie vers Nakhijevanik. Apparemment, les bataillons APF cherchaient à faire couler plus de sang pour démettre Mutalibov et non à libérer les habitants de Khojalu ».

Quelques jours après la publication du premier article d'Eynulla Fatullaev du Ka-rabagh, dans le Monitor, l'éditeur du magazine, Elmar Guseynov, a été tué par un étranger le 2 mars 2005, dans l'entrée dans sa maison à Bakou. Et Eynulla Fatullaev a été reconnu coupable d'une série d'accusations, y compris de haute trahison...

L’ex-ministre de la Défense de la République d’Azerbaïdjan, Ragim Gaziev, a également confirmé que : « Un piège a été préparé pour Mutalibov à Khojalu ». De cette façon, les organisateurs du massacre des habitants de Khojalu ont at-teint rapidement deux objectifs : écarter Mutalibov du pouvoir, devenu inutile après la chute de l’URSS, et avoir une raison de commencer une campagne bruyante en accusant les Arméniens de méthodes de guerre inhumaines.

Le fait que depuis le 13 février, l'armée azerbaïdjanaise avait systématiquement détruit la ville de Stepanakert [55 000 habitants], et d'autres implantations ar-méniennes proches de l’installation des Grad, est relégué au second plan.

Une femme de Khojalu a dit dans son interview au journal Helsinki Watch le 28 avril 1992 : « Les Arméniens ont lancé un ultimatum… que c'était préférable pour les habitants de Khojalu de quitter la ville avec un drapeau blanc. Alif Ga-jiev (le leader de la défense de Khojalu) nous en a informés le 15 février (10 jours avant l'attaque), mais ceci ne m’a pas effrayé ni les autres. Nous n'avons pas du tout cru qu'ils pourraient prendre Khojalu ».

Cependant, suite à ces avertissements, la majorité de la population civile de Khojalu, étant informée de l'opération prévue, s’est déplacée dans un lieu sûr avant l’opération. La migration massive de la population de Khojalu a été large-ment couverte par la télé et la radio azerbaïdjanaise. Les médias azéris ont déli-bérément créé une attitude négative envers ceux qui quittaient Khojalu et ils les ont constamment discrédités.

Notons ici que ceux qui ont d’abord quitté Khojalu, ce site qui a été transformé en ville, étaient les gens qui avaient été déplacés ici de force, principalement des Turcs Meskhets, bien qu’on les ait constamment empêché de le faire. De

plus, l'administration municipale de Khojalu, qui avait été avertie par le côté ar-ménien, a demandé de l'aide pour l'évacuation de la population, mais en vain.

Le maire de Khojalu a déclaré dans son interview au journal de Moscou Megapo-lis-Express que « Après avoir obtenu des informations sur l'opération prévue de la prise de la ville, j'ai demandé à Aghdam d'envoyer des hélicoptères pour l'évacuation des vieillards, des femmes et des enfants. Nous avons été assurés qu'une opération de déblocage avait été préparée. Mais, aucune aide ne nous a été fournie ». Et le membre du conseil du Front populaire azerbaidjanais, de la branche d’Aghdam, R. Gajuev a expliqué : « Nous pouvions aider les gens de Khojalu, ayant les forces correspondantes et les capacités. Mais, les leaders ré-publicains ont voulu démontrer aux gens qu'ils n'avaient aucune force, et sou-haitaient faire appel à l'Armée de la CEI pour les aider à supprimer l'opposition aussi grâce à son soutien ».

Comme nous le voyons, on a tout simplement laissé tomber les habitants de Khojalu ; de plus, ils étaient destinés à devenir les victimes d'une lutte de pou-voir. Cependant, au début de l'opération militaire, une partie de la population ci-vile de Khojalu avait quitté le site et fin février 1992, selon des sources diffé-rentes, environ 1000 à 2500 personnes étaient restées là, la majorité d'entre elles devenant soldats pour les forces armées azerbaïdjanaises. En examinant les destructions dans Khojalu, les observateurs de Centre Memorial des droits de l'homme ont confirmé le fait qu’il y avait eu des bombardements d'artillerie et non des combats de rue persistants, qui auraient pu faire de nombreuses vic-times. Il faut aussi souligner que l’ordre, réglementant le comportement des forces d'autodéfense du Karabagh, interdisait strictement l’usage de la violence sur les civils de l'ennemi.

Tous les civils qui étaient restés à Khojalu ont été déplacés à Stepanakert et quelques jours plus tard, selon leur souhait et sans aucune condition, on les a fait passer du côté azerbaïdjanais. Après une enquête minutieuse, le fait du transfert volontaire des citoyens de Khojalu en Azerbaïdjan a été confirmé dans la conclusion du Centre des droits de l'homme de Moscou, et attesté aussi dans le film documentaire de la journaliste de Petersburg, Svetlana Kulchitskaya.

Après l'opération, les équipes du Service républicain de secours de l’Artsakh, en plus des membres des détachements armés vêtus d’uniformes militaires, ont trouvé les corps de 11 civils, y compris un enfant et quatre femmes, dans Khoja-lu et sa banlieue. Ainsi, l'allégation du côté azerbaïdjanais de massacre présumé des civils azerbaïdjanais dans Khojalu est exposée. Ceci est également confirmé par les interceptions des messages radios des militaires azerbaïdjanais à Agh-dam, publiés plus tard même dans les médias azerbaïdjanais.

Il est noté dans le rapport du Centre des droits de l'homme de Moscou, qu'un examen gouvernemental médico-légal de 181 corps (130 hommes et 51 femmes, y compris 13 enfants) a été effectué à Aghdam, où tous les réfugiés étaient venus. La conclusion des experts montre que pour 151 personnes le dé-cès a été causé par des blessures par balle, pour 20 par des blessures de mis-sile, et pour 10 par un coup avec un objet contondant. Les institutions officielles du Karabagh ont informé les observateurs qu'ils avaient transféré à Aghdam en-

viron 130 corps (ceux tués dans Khojalu et près de Nakhijevanik), et 96 d’entre eux ont été enterrés à Aghdam. Les corps restant ont été récupérés par les fa-milles.

La comparaison des informations émanant de sources différentes, y compris azerbaïdjanaises, démontre de façon convaincante que les forces d'autodéfense de la RHK n'ont pas planifié et surtout n'ont pas engagé des actions pour massa-crer des civils sur le site de Khojalu. Il faut aussi noter que le 26 février, 47 Ar-méniens ont été pris comme otages à Khojalu, mais seuls 13 ont été laissés sur place après l'opération (incluant 6 femmes et un enfant) ; les autres, soit 34 otages, ont emmenés par les Azerbaïdjanais dans une direction inconnue et nous n'avons aucune information confirmant leur emprisonnement en Azerbaïd-jan.

Pour récapituler l’exposé ci-dessus, nous pouvons déclarer que les ha-bitants de Khojalu sont devenus les otages des jeux malhonnêtes des autorités de Bakou, qui ont transformé plus tard cette tragédie en capi-tal politique spéculatif. Bakou essaye de présenter la trahison des au-torités azerbaïdjanaises vis-à-vis des habitants de Khojalu comme la vengeance des Arméniens pour le carnage sanglant dans Sumgaït. La propagande dans sa totalité est réalisée avec des insinuations expres-sives et aggrave l'intolérance ethnique et la haine envers les Armé-niens

En relançant régulièrement la question de 'Khojalu', Bakou essaie de détourner l'attention de la communauté internationale des massacres des Arméniens commis à Sumgaït, Bakou, Kirovabad, Khanlar et d'autres sites d'Azerbaïdjan. En réalité, sur tout le territoire, une exter-mination ouverte des Arméniens a été commise ; elle a aussi eu lieu dans des endroits situés sur la ligne de démarcation du Karabagh, par-ticulièrement à Maragha, le village où en avril 1992, des sous-unités d’invasion de l'armée régulière azerbaïdjanaise ont sauvagement tué environ 100 civils.

Malheureusement, les crimes commis par l'Azerbaïdjan ne sont pas évalués à leur juste valeur par la communauté internationale.

Département d’information du Ministère des Affaires étrangères de la République du Karabagh.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 24 février 2012 – 07:20 - www.collectifvan.org

Vous pouvez trouver d‘autres informations à propos de ces événements sur le site web www.xocali.net

Lire aussi :

Azerbaïdjan : le pogrom de Soumgaït

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52156

Le procès des crimes de Soumgaït (Février 1988)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40817

Les 20 ans du pogrom anti-arménien de Soumgaït

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=16343

"Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire”

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=47645

Maraghar : Avril, le mois des génocides…

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42309

Maraghar : Caroline Cox parle du Golgotha contemporain

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42310

Des pirates informatiques qui ont des assassins pour héros

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=41000

Xocali.net : le site qui dénonce la contrefaçon azérie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40949

Azerbaïdjan : appel au piratage informatique

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40948

Janvier 1990, les pogroms anti-Arméniens de Bakou

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51146

www.xocali.net

http://www.xocali.net/FR/index.html

URL originale :

http://norkhosq.net/2012/02/16/khojalu-is-a-speculative-political-capital-for-offi-cial-baku/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61588

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

Facebook : Ankara fait sa loi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - On croit rêver : un article de Damien Leloup sur Le Monde révèle que Facebook s'est doté de condi-tions d'utilisation, censées établir des règles génériques et claires sur ce que le réseau social tolère ou non. Une unique phrase précise que l'utilisateur s'engage à ne pas publier "de contenus incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite". En revanche, le réseau social a élaboré une charte de modération, dont une version a été publiée pour la première fois par le site Gawker en détaillant les règles appliquées par les modérateurs de Facebook. La Charte comporte entre autres une série de règles spécifiques à un seul pays : la Turquie. Ainsi, le texte précise que « "toutes les attaques contre [Mustapha Kemal] Atatürk", "les cartes du Kurdistan" ou les photographies de "drapeaux turcs en feu" doivent être signalées à un responsable ; "les images de drapeaux d'autres pays en feu peuvent être validées", précise le document. Ces contenus peuvent toutefois être validés "s'ils sont clairement opposés au PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, organisation armée qui revendique une autonomie kurde et est considérée comme organisa-tion terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, ou "à [Abdul-lah] Öcalan", le fondateur du PKK. » Les défenseurs acharnés de la li-berté d'expression, tel M. Pierre Nora, vont pouvoir s'insurger contre cette censure impensable qui découle sans doute des desiderata d'An-kara : contrôle par un responsable, et vraisemblablement, interdiction de publier des "cartes du Kurdistan" ou des photos de "drapeaux turcs en feu" (alors que les drapeaux en feu d'autres pays ne posent pas de problème), ou interdiction de contenus relatifs au PKK : à partir du mo-ment où les textes ne relayent pas d'appels au meurtre, tout démontre

ici une ingérence inquiétante. Et qui définit la nature de ces "attaques" contre [Mustapha Kemal] Atatürk ? On apprend que des modérateurs sont embauchés par la société oDesk basée en Californie, entreprise d'externalisation qui fournit des services de modération de contenus à la fois à Google et à Facebook. Après un test écrit et une entrevue, en-viron 50 personnes des pays émergeants – de Turquie, des Philippines, du Mexique, d'Inde - ont été sélectionnées pour modérer le contenu de Facebook. Elles travaillent de chez elles 4 heures d'affilée et gagnent 1 $ l'heure plus les commissions (environ 4 $ par heure selon les résul-tats). En somme, dans le cas qui nous intéresse ici, Facebook ou Google laissent un citoyen turc, soumis dans son pays à des lois liberticides, devenir juge des écrits qui peuvent aussi être divulgués par des ci-toyens de pays démocratiques. Le fondateur de la Turquie moderne bé-néficiant d’un véritable culte en Turquie, il est à craindre que de simples critiques de Mustapha Kemal soient censurées. Si cette restric-tion ne concerne que des injures (répréhensibles), pourquoi nommer spécifiquement le cas d'Atatürk ? Les injures à d'autres personnes se-raient donc tolérées ? Quid des nombreux profils, posts ou pages ra-cistes prônant avec virulence la négation du génocide arménien ? Ou accusant les Arméniens d’avoir perpétré un génocide ? L’article en an-glais du site Gawker relève qu’il est curieux de constater que ces res-trictions concernant Mustafa Kemal sont classées dans la catégorie dé-diée à la «conformité internationale" visant à interdire la négation de la Shoah ! Mustafa Kemal protégé au même titre que la mémoire des vic-times de la barbarie nazie. Qui dit mieux ? Encore une fois, l'Etat turc fait sa loi.

Lire l'article sur le site du Monde :

Les règles de modération de Facebook révélées

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/02/22/les-regles-de-moderation-de-facebook-rendues-publiques_1646651_651865.html

Lire aussi :

Gawker : Inside Facebook’s Outsourced Anti-Porn and Gore Brigade, Where ‘Camel Toes’ are More Offensive Than ‘Crushed Heads’

http://gawker.com/5885714/inside-facebooks-outsourced-anti+porn-and-gore-brigade-where-camel-toes-are-more-offensive-than-crushed-heads

TÉLÉCHARGER :  Abuse standards violations

http://www.collectifvan.org/pdf/11-25-14-24-02-12.pdf

URL originale :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61641

Collectif VAN : l'éphéméride du 24 février

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.-php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 24 février(les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

24 février 1147 -- Au début de la deuxième croisade, la plupart des communautés juives d’Allemagne, qui n’ont pas oublié les massacres accompagnant la première croisade, demandent la protection de l’empereur germanique Konrad III et des évêques. Ils se réfugient dans la forteresse de leur évêque ou de leur ville. Les juifs de Wüzburg ont fait totalement confiance à la protection de l’évêque. Quand les troupes des croisés atteignent la ville, le 24 février, des émeutes antijuives éclatent, au cours desquelles 20 juifs sont assassinés et de nombreux autres blessés.Skynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

24 février 1349 -- Les persécutions consécutives à l’épidémie de peste noire atteignent la ville de Dresde sur l’Elbe (Allemagne). Tous les juifs de la ville sont rassemblés et brûlés sur un bûcher.Skynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

24 février 1484 -- Second jour de l’autodafé de Ciudad Real (Espagne). Ce jour-là, 15 hommes et femmes sont encore brûlés vifs, accusés d’avoir vécu dans la foi juive, tandis que les effigies et les ossements de 20 autres judaïsants sont brûlés sur des bûchers spéciaux.Skynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

24 février 1916 -- Le 24 février 1916, le journal de Paris « Le Temps» publia le télégramme suivant de Rome : « D'après des informations arrivées au Vatican, les Turcs ont mis à feu et à sang la région de Mamouret-ul-Aziz tuant tous les chrétiens, y compris l'évêque arménien catholique Mgr. Ivraklon, qui fut soumis à de longues et épouvantables tortures ».Livre Bleu du Gouvernement britanique concernant le traitement des Arméniens dans l’Empire ottoman

Imprescriptible : VILAYET DE MAMOURET-UL-AZIZhttp://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/g7.htm

24 février 1919 -- France : le 24 février 1919, se réunit à Paris une Conférence panarménienne qui siégea jusqu'au 22 avril. Cette Conférence comprenait les représentants non seulement des Arméniens de Russie et de Turquie, mais de ceux du monde entier. Elle arrêta définitivement le programme des revendications arméniennes et élut une nouvelle Délégation nationale, sous la présidence de Boghos Nubar, composée de six membres. D'après les directives de la Conférence, la Délégation nationale et la Délégation de la République arménienne devaient former ensemble la Délégation de l'Arménie intégrale qui aurait à s'occuper de toutes les questions ayant un caractère général.Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : La proclamation de l'Etat arménien intégral http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c3/p3

24 février 1919 -- Mandat français en Cilicie : le 24 février, le colonel Brémond adressa au général Allenby un relevé des principaux actes de banditisme imputés aux légionnaires arméniens pour la période allant du 21 janvier au 15 février 1919. Mais comme le fit remarquer le colonel Brémond, il convient de faire la part de l’exagération, voire de la calomnie, car ces imputations étaient extraites d’un rapport du vali d’Adana et des rapports quotidiens de la police. Il n’en demeure pas moins que la participation de soldats arméniens à des faits de banditisme était avérée. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie(1916-1921)http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a#n118

24 février 1920 -- Hitler présente la doctrine nazieAu cours d'une réunion publique organisée à la Hofbräuhaus de Munich, Adolf Hitler présente pour la première fois l'idéologie nazie devant une assistance de 2 000 personnes. Il propose, grâce à la création d'un parti nazi, de créer un "État raciste national-socialiste". Hitler publiera son livre-programme "Mein Kampf" (Mon combat), cinq ans plus tard, en 1925.

L’Internaute : Jour Par Jour ... Le 24 févrierhttp://www.linternaute.com/histoire/jour/24/2/a/1/1/index.shtml

24 février 1921 -- Turquie : d’après un document qui fut lu à la séance du 24 février par le représentant d’Angora, Békir Sami Bey, la Turquie réclama en Europe les frontières de 1913, donc la restitution de toute la Thrace orientale. Aux termes du même document, elle demanda que la frontière méridionale de l’Asie Mineure fût déterminée par la ligne qui sépare celle-ci des contrées habitées par une majorité arabe, ligne qui devrait être délimitée d’un commun accord entre la Turquie et les parties intéressées : la Cilicie et les localités habitées par les Turcs, situées au Nord de cette ligne, ainsi que Smyrne et tous les territoires occupés par les Grecs, seraient par conséquent évacués ; quant à la frontière orientale de la Turquie d’Asie, elle devait, d’après Békir Sami Bey, suivre la ligne frontière turco-persane, puis celle fixée par le traité entre les gouvernements d’Angora et Erivan.Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.Imprescriptible : La conférence de Londres (21 février - 12 mars 1921) http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c9

24 février 1942 -- Allemagne : à l’occasion du 22e anniversaire de la fondation du parti nazi, Hitler fait lire une déclaration à l’Hofbräuhaus de Munich : « Ma prophétie s’accomplira, ce n’est pas l’humanité aryenne qui sera anéantie par cette guerre, mais bien le Juif qui sera exterminé. Quoi que ce combat apporte, quelle que soit sa durée, c’est cela qui en sera le résultat final. »

PHDN : L’antisémitisme mortifère d’Hitlerhttp://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html

24 février 1942 -- La situation des juifs roumains sous le régime fasciste du "Pétain roumain" Ion Antonescu était la même que dans toute l'Europe sous contrôle nazi. Une association sioniste de Bucarest affrète alors un bateau, le Struma pour 769 réfugiés juifs qui envisagent de demander à Istanbul des visas pour la Palestine. La Turquie leur interdit de débarquer. 9 seulement seront autorisés à descendre à Istanbul. Les autres passagers du navire, hommes,

femmes, enfants, ont été laissés en quarantaine pendant 10 semaines au large d'Istanbul : affolés, plongés dans la misère et la faim, ils pendirent des 2 côtés du bateau 2 grands draps où était écrit (en grandes lettres et en français) “Immigrants juifs”. Ils hissèrent aussi un drapeau blanc : “Sauvez-nous” (ce détail poignant évoque le siège des Arméniens du Mussa Dagh). Les soldats turcs arrachèrent ces draps. Les autorités turques firent remorquer le « Struma » au large de la Mer Noire, le 22 février 1942, non sans avoir fait saboter auparavant les machines de manière irréversible. Les centaines de passagers juifs du Struma furent ainsi envoyés à la mort dans la mer Noire : leur navire y a été torpillé par erreur par le sous-marin soviétique SC 213 le 24 février 1942. Tous les passagers et membres d’équipage périrent, sauf un : David Stoliar, 19 ans. Après avoir reçu des soins dans un hôpital turc, il fut emprisonné et interrogé par les autorités turques durant plusieurs semaines. Elles lui reprochèrent « lui-même et les individus qui l'accompagnaient sur le bateau Struma, d’être entrés en Turquie sans visas et illégalement ». La Turquie, qui essaye de parfaire son image de « protectrice » des Juifs, ne s’est jamais exprimée sur cette tragédie et aucune nation ne l’a condamnée. Le capitaine du Struma était un Arménien de Bulgarie, Grigor Timofei Garabetenko, qui périra avec l'ensemble des passagers et de l'équipage. Cette tragédie est moins connue que la fameuse épopée de l’Exodus de l’été 1947. Liste des victimes sur : http://www.jewishgen.org/databases/holocaust/0140_Struma_list.htmlSkynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.htmlCollectif VAN : Les Juifs de Turquie et le génocide arménienhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=33946

Wikipedia : Tragédie du Strumahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die_du_Struma La tragédie du Struma – 1941http://www.terredisrael.com/infos/2010/09/01/le-struma-1941/Israël 7 : 24 février 1942 : la tragédie du « Struma »http://www.juif.org/go-news-121884.phpThe Strumahttp://www.sunnygovan.com/MC/Jewish/STRUMA.html

24 février 1942 -- Pologne : plus de 30 000 Juifs sont déportés du ghetto de Lodz à Chelmno.Skynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

24 février 1943 -- Des intellectuels et des notables juifs de Tunis sont arrêtés par des soldats allemands de l’armée d’occupation Parmi eux, Victor Cohen-Hadria, responsable aux finances de la communauté juive, le Dr B. Levy, le journaliste S. Moatti, O. Silvera, fonctionnaire au ministère des Finances, et 20 personnalités juives de France. Ils seront déportés par avion vers des camps de concentration en Europe. Victor Cohen-Hadria sera assassiné dans le camp d’extermination d’Auschwitz.

Skynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

24 février 1944 -- Un transport quitte Vienne (Autriche) avec 41 juifs à destination du camp d’extermination d’Auschwitz.Skynet : 24 février, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/15/24-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

24 février 1957 -- Paris : dans la crypte située sous le parvis se trouve une étoile de David en marbre noir. C'est le tombeau symbolique des six millions de Juifs morts sans sépulture. Dans ce lieu sont mêlées les cendres des martyrs recueillies dans les camps de la mort ainsi que dans les ruines du ghetto de Varsovie. Ces cendres ont été ensevelies le 24 février 1957 dans de la terre d'Israël, conformément à la tradition, par le grand Rabbin Jacob Kaplan.

Wikipédia : Mémorial de la Shoahhttp://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morial_de_la_Shoah

24 février 1982 -- France : publication du N°24 du périodique « Histoire ». Au sommaire : « Un survivant raconte le massacre des Arméniens ».Archives Imprescriptiblehttp://www.armenews.com/IMG/pdf/Histoire_magazine_N_24_fevrier_1982.pdf

24 février 2007 – Un article paru le 24 février 2007 dans le journal turc Today's Zaman indique que les diplomaties turques et azéries passent à l'attaque pour contrer la reconnaissance internationale du génocide arménien de 1915 et de ses 1 500 000 victimes. Elles vont activer leurs réseaux en Europe par le biais des populations turques et azéries issues de l'immigration. Et pour asseoir leurs "revendications", elles sortent de leur chapeau, un génocide : le Parlement azéri, lors de sa session plénière du 26 février 2007, va déclarer le massacre de Hocali (Khodjali) en 1992 comme un “génocide”.Collectif VAN : Génocide arménien : La Turquie et l’Azerbaïdjan entament une action pour contrer sa reconnaissancehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=8118

24 février 2007 -- Le Collectif VAN propose la traduction d'un éditorial en anglais paru dans The Washington Times du 22 février 2007. L'auteur, Soner Cagaptay, est connu pour être proche du Gouvernement turc. Son analyse doit être considérée comme la position semi-officielle du gouvernement Erdogan. Une fois de plus, la Turquie fourbit ses armes habituelles à base de chantage économique et stratégique, pour faire obstacle à la reconnaissance du génocide arménien dans le monde. Paradoxe grinçant : c’est grâce aux subsides de l’Union européenne et aux aides américaines que la Turquie parvient à mettre en place à l’échelle mondiale, un système de négationnisme s’appuyant (entre autres) sur le réseau d’universitaires des chaires de Turcologie. Celle de Princeton aux USA où enseigne le signataire de cet article, est connue pour cela… Collectif VAN : USA/Génocide arménien : le chantage turc

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=8115

24 février 2008 – France : Le dimanche 24 février 2008 était organisée au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine une cérémonie commémorativeà la mémoire de Missak Manouchian et de ses camarades de combat tombés sous les balles allemandes le 21 février 1944.Imprescriptible : Commémoration du souvenir du Groupe Manouchianhttp://www.imprescriptible.fr/archives/france/achkhar/442.pdf

24 février 2010 – The Armenian Weekly du 24 février 2010 annonce que le compositeur turc Yagoub Mutlu a accusé la chanson qui représentera l’Arménie à l’Eurovision, « Apricot Stone » [noyau d’abricot], d'avoir un message politique clair. Mutlu a affirmé que les sept premières lignes de la chanson de Eva Rivas traitent du génocide arménien ; il considère que le terme "patrie" fait référence à des territoires turcs, et que le reste de la chanson est un message clair visant la Turquie.Collectif VAN - Eurovision : génocide et compote d’abricotshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40815

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52109

Presse arménienne : Revue du 23 février 2012

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pro-pose cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 23 février 2012.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 23 février 2012

I. Politique intérieure

1. D’après les sondages, les partis « Républicain » et « Arménie pros-père » au coude à coude/ La presse du jour rapporte les résultats des son-dages menés par l’Association de sociologie arménienne et le Centre de sociolo-gie « Sociomètre » qui classent, tous deux, le parti Républicain en tête. La « ba-taille » sera livrée entre deux partis de la coalition gouvernementale, « Républi-cain » et «Arménie prospère ». Le troisième acteur sera le Congrès national ar-ménien. Après avoir interrogé 1000 personnes, l’Association de sociologie armé-nienne a conclu que 75% des suffrages seront répartis entre les trois forces poli-tiques mentionnées, tandis que les autres partis se partageront les 25% res-tants. Cette organisation se montre toutefois sceptique quant aux chances du

parti Républicain d’obtenir la majorité absolue des voix. Selon ce sondage, le taux de participation serait de 55%.

Le centre de sociologie « Sociomètre » a mené un sondage auprès de 1650 per-sonnes dans toutes les régions du pays en janvier dont 39% ont dit avoir l’inten-tion de voter en faveur du parti Républicain, 36% en faveur d’«Arménie prospère ». Viennent ensuite le Congrès national arménien (8,5%), le parti Dachnak (6,1%), « Etat de droit » et « Héritage » avec chacun respectivement 5,1% des suffrages. 40% des sondés se sont dit convaincus que le scrutin serait entaché de fraudes, 36,6% que les fraudes ne seraient pas importants et 17% que les élections seraient relativement transparentes. / Rapporté par l’ensemble de la presse

2. Rapport de l’OSCE/ Aravot, Haykakan Jamanak, 168 Jam et Novoyé Vrémia rendent compte d’un rapport publié par le directeur adjoint de l’OSCE/BIDDH, Ni-cola Schmidt, et Raul Lucian Muresan, un expert des élections au BIDDH, qui se sont rendus à Erevan pour une « mission d’évaluation » il y a trois semaines. Ils constatent que l’opposition et la société civile en Arménie ne font pas confiance aux promesses du gouvernement qui prévoit d’organiser des élections démocra-tiques. « Les partis politiques au gouvernement et l’opposition ont exprimé leur manque de confiance les uns envers les autres », lit-on dans ce rapport. Les au-teurs ont également fait l’éloge du Code électoral arménien modifié l’année der-nière, affirmant « qu’il est une bonne base pour la conduite d’élections démocra-tiques ». Ce rapport confirme aussi que l’OSCE dépêchera en Arménie 250 ob-servateurs à court terme et 24 observateurs à long terme [bien moins qu’en 2007 et 2008].

3. Le Gouvernement a retiré de l’AN un projet de loi controversé/ Le PM Tigran Sarkissian s’est adressé au Président de l’AN lui demandant de renvoyer au Gouvernement le projet de loi sur « le régime juridique des situations d’ur-gence » adopté en première lecture pour amendements (cf. la revue de presse du 13.02), dont même les députés de la coalition contestaient la conformité à la constitution. [Rappelons que le projet de loi préconisait l’utilisation des forces ar-mées en cas de situations d’urgence dans le pays, alors que, l’article 55 de la Constitution définit clairement les cas où les forces armées peuvent intervenir (agression militaire contre la RA, situation de guerre ou danger de guerre)]. 168 Jam estime que par le rappel du projet de loi, le Gouvernement s’est mis dans une situation ridicule, alors que le Ministre de la Justice, lorsqu’il présentait le projet devant les élus, faisait ardemment son « éloge ». / Rapporté par l’en-semble de la presse

4. La construction des kiosques dans un parc public d’Erevan a été temporairement suspendue/ Les quotidiens se félicitent de cette suspension, bien que temporaire, traduisant ainsi l’utilité des protestations des mouvements écologistes (cf. la revue de presse du 22.02).

5. Le nombre de partis politiques enregistrés en Arménie est de 77/ Quatre partis sont en cours de dissolution, tandis que trois autres devraient l’être prochainement. / Hayots Achkhar

II. Relations extérieures

1. Le chef de l’Etat a reçu les parlementaires de l’Euronest/ La presse officielle rend compte de la rencontre du Président Sarkissian avec les membres de la délégation de la commission des affaires sociales, de l’éducation, de la culture et de la société civile de l'Assemblée parlementaire du Euronest, réunis à Erevan pour une session. Le chef de l’Etat a rappelé que l’Arménie s’est félicitée de la création de l’Euronest, en mai 2011, qui constitue une plate-forme de co-opération entre les pays de l’UE et les pays du Partenariat oriental. Il a rappelé en outre que depuis son indépendance, l’Arménie a choisi l’amarrage européen et « adhère aux valeurs européennes qui ont toujours fait partie de son identité ». Le chef de l’Etat a répondu aux questions des parlementaires portant sur l’or-ganisation des élections législatives, les attentes de l’Arménie vis-à-vis de l’Eu-ronest, les réformes économiques et démocratiques, la position de l’Arménie dans le règlement du conflit du HK etc.

III. Questions régionales

1. Des intellectuels arméniens et azerbaïdjanais se sont rencontrés à Moscou/ La rencontre a été organisée à l’initiative du représentant spécial du Président russe pour la coopération culturelle, Mikhaïl Chvidkoy. Il a refusé d’indi-quer les questions discutées, relevant qu’un accord a été obtenu par les deux parties pour poursuivre les réunions dans un tel format. La prochaine rencontre pourrait avoir lieu en mai. Outre les intellectuels, ont également pris part à cette réunion l’ancien Ambassadeur d’Arménie en Russie, Armen Smbatian et l’actuel Ambassadeur d’Azerbaïdjan en Russie, Polad Byul Byul Oglu. / Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak

IV. France/Arménie

1. Manifestations d’hommage à Paris/ Selon Azg, Hayastani Hanrapetou-tioun et Golos Arménii, du 26 au 29 février, le Conseil de Coordination des orga-nisations arméniennes de France organisera une série de manifestations rendant hommage aux victimes des pogroms de Soumgait, à l’occasion de leur 24ème anniversaire. Le 29 février, une discussion sera organisée dans l’enceinte de l’AN française à ce sujet.

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20120223.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61626

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Liban

Inauguration d’un colloque international sur le génocide arménien : pour une nouvelle approche, centrée sur le dédommagement

L'Orient Le Jour

Par Sandra NOUJEIM | 24/02/2012

Justice : Un séminaire sur le génocide arménien ayant pour thème « De la recon-naissance à l’indemnisation » se tient aujourd’hui et demain au siège du catholi-cossat arménien, en présence de juristes internationaux.

Le séminaire sur le génocide arménien qu’organise le catholicossat arménien de Cilicie amorce une problématique nouvelle, celle de l’indemnisation, qui vient appuyer l’appel assidu à la reconnaissance internationale des massacres de 1915-1916. À l’occasion de l’inauguration du séminaire hier (« De la reconnais-sance à la réparation »), le catholicossat a explicité dans un communiqué les en-jeux qu’il est déterminé à soulever. « Le dédommagement matériel, humain et moral, qui revient de droit au peuple arménien, depuis 1915, constitue l’objet premier du séminaire », souligne le communiqué, mettant l’accent sur « les biens sacrés des milliers d’églises et monastères de Cilicie et de l’Ouest de l’Ar-ménie (l’actuel Sud-Est de la Turquie), pillés par l’Empire ottoman, et que l’État turc refuse de rendre jusqu’à ce jour ».

Aram 1er : « Un cri de conscience »...

Dans son allocution, le catholicos Mgr Aram 1er a situé la tenue du colloque par rapport à une sensibilité accrue, sur la scène internationale, à l’égard du géno-cide, « qui a dépassé les seules limites des relations turco-arméniennes pour de-venir partie intégrante de l’agenda mondial ». Cette transformation rejaillit no-tamment au niveau de la décision récente de la Chambre des représentants des États-Unis qui somme la Turquie de remettre aux ayants droit les lieux de culte confisqués, ainsi que les biens de l’Église dérobés. Le catholicossat est actuelle-ment déterminé à mettre cette demande à exécution, puisque « les droits de l’homme ne sont pas optionnels, mais intrinsèques au message évangélique ». Et le séminaire est à la fois un moyen de réfléchir aux voies juridiques permet-

tant cela et « un cri de conscience que nous adressons au monde entier ». Mgr Aram 1er a rappelé les normes internationales qui sacralisent les droits de l’homme (notamment la Charte universelle des droits de l’homme), avant de s’attarder sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de gé-nocide (l’une des premières conventions onusiennes relatives au droit humani-taire, adoptées en 1948). « L’effet rétroactif de la Convention sur le génocide est une affaire critique qui sera certainement traitée lors du colloque », a relevé Mgr Aram 1er. Et de conclure : « La reconnaissance formelle du génocide arménien est une condition sine qua non pour toute tentative ou procédure visant à réta-blir la justice. »

« Le déni », substitut à la non-reconnaissance turque

Cette question de reconnaissance vient donc se greffer inévitablement sur la ré-paration. Mais la logique du séminaire semble tendre vers un certain affranchis-sement de cette reconnaissance, comme condition de l’indemnisation. C’est d’ailleurs ce point qui a particulièrement été valorisé par Joe Verhoeven, juge ad hoc à la Cour internationale de justice (CIJ). « Le point de vue du catholicossat est correct, puisqu’il articule son approche sur les deux aspects de la reconnais-sance et de l’indemnisation », affirme-t-il de prime abord. Estimant que « le gé-nocide est indiscutablement le résultat d’une politique décidée par l’Empire ot-toman », M. Verhoeven rappelle qu’il s’agit d’une « histoire tragique, dont la dif-fusion auprès de l’opinion publique aurait dû se faire plus efficacement ». Il pré-cise néanmoins que « le génocide n’est pas, à l’instar de la paternité, un pro-blème juridique où la reconnaissance importe ». « C’est un fait que personne ne réfute désormais », martèle-t-il. Dans ce cadre, il interprète l’aversion de la Tur-quie à reconnaître le génocide comme « un refus d’assumer sa responsabilité, car elle est dans le déni même du fait ». L’enjeu devient ainsi celui de « punir les autorités turques pour avoir menti ». Professeur de droit international public à Paris II-Assas, il amoindrit la portée « du débat public qui entoure actuellement la loi pénalisant la négation du génocide arménien, votée par le Sénat. Ce n’est pas là l’appui central d’une éventuelle révélation de la vérité sur le génocide ar-ménien ». L’enjeu n’est donc plus celui de l’existence du génocide, mais du « respect à rendre à la dignité de tout un peuple, dont l’identité même a été lapi-dée ». Et face à cela, « la Turquie n’est plus en position de nier ce qu’elle devrait accepter », conclut-il.

De la qualification de génocide

En outre, l’approche du juge Fausto Pocar, ancien président du Tribunal pénal in-ternational pour l’ex-Yougoslavie, apporte elle aussi une innovation juridique re-lative au génocide. Rappelant que celui-ci se définit comme « l’extermination in-tentionnelle d’un groupe », M. Pocar a insisté sur « l’intention » pour cerner la réalité d’un génocide. Si les cas de l’ex-Yougoslavie et du Rwanda auront clarifié les actes propres à définir un génocide, celui du peuple arménien et l’atermoie-ment au niveau de sa reconnaissance pavent la voie à une nouvelle approche, réitérée hier par M. Pocar : « L’intention peut être inférée par des actes qui ne sont pas proprement caractéristiques du génocide. » Cette intention peut donc se dégager, au-delà des massacres et des déportations, d’un contexte trahissant une volonté d’extermination d’un groupe.

Les sessions de réflexion et de débat qui animeront le siège du catholicossat ar-ménien de Cilicie à Antélias, aujourd’hui et demain, en présence de juristes et d’experts du génocide arménien, promettent ainsi de consacrer une nouvelle stratégie légale, qui complète les lacunes de la reconnaissance par l’indemnisa-tion concrète d’un peuple persévérant.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/746602/Inauguration_d%27un_colloque_international_sur_le_genocide_armenien+%3A_pour_une_nouvelle_approche,_centree_sur_le_dedommagement.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61627

USA

Génocide arménien - Keith David Watenpaugh poursuivi aux Etats-Unis

NAM

Un historien à l’Université de Californie à Davis est devenu la dernière cible des groupes turco-américains. Refusant de revenir sur une déclaration à l’origine de ce conflit le chercheur a dit que l’université le soutien contre ce que lui et d’autres chercheurs voient comme une attaque sur la liberté d’enseignement.

Des lettres envoyées aux différentes instances à Davis ont affirmé que Keith Da-vid Watenpaugh, un professeur en charge des études religieuses, doit faire des excuses sur une réponse qu’il a écrite dans le magazine des étudiants de Davis à une lettre commentant un article sur sa recherche. Les travaux de Waten-paugh relient le génocide arménien aux grands mouvements humanitaires inter-nationaux au 20 ème siècle.

Watenpaugh - comme la quasi-totalité des historiens - se réfère au génocide comme à un fait.

Après que le magazine Davis ait fait part de la recherche de Watenpaugh, Gunay Evinch, ancien de l’université et qui est un avocat de Washington et un ancien président de l’Assemblée des Associations Turco-américaines, a envoyé une lettre au rédacteur soutenant que les chercheurs doivent examiner la souffrance qui a eu lieu dans l’Empire Ottoman de façon large et reconnaître que beaucoup de groupes ont été touchées et non juste les arméniens.

Watenpaugh a répondu dans la même publication, soutenant que si la souf-france était répandue, le génocide ne l’était pas - et a été limité en ce temps-là aux arméniens. Il a alors dans le paragraphe qui est le sujet de la controverse écrit la chose suivante : « ce qui est le plus important est de comprendre que

l’Assemblée des Associations turco- américaines a été au premier rang d’un ef-fort patronné par le gouvernement turc aux Etats-Unis en vue de nier que ce qui est arrivé aux arméniens était un génocide. L’attaque de mon travail dans la lettre de M. Evinch fait partie de ce projet et doit être comprise à cette lumière. À UC Davis, nous apprenons à nos étudiants que l’histoire est plus qu’une juste collection de faits, mais est plutôt le point de départ pour un rapport moral avec le passé ».

Le président de l’Assemblée des Associations turco-Américaines, Ergun Kirlikova-li, a ensuite écrit au rédacteur du magazine de Davis et au chef du programme de Watenpaugh à Davis, disant que sa déclaration avait été « insouciante » et « extraordinairement nuisible ». Plus loin, la lettre a comparé la déclaration à à celle faite par le Southern Poverty Law Center qui a abouti à une rétraction de l’article publié.

La déclaration Watenpaugh était « diffamatoire » a écrit M.Kirlikovali parce qu’il a suggéré que son organisation était un agent du gouvernement Turc ce qu’il n’est pas. (on exige des Agents des gouvernements étrangers de s’enregistrer et manquer de s’enregistrer serait un crime note la lettre.)

Watenpaugh affirme pour sa part qu’il est accusé de quelque chose qu’il n’a pas dit. Tandis qu’il accuse le gouvernement Turc a encouragé l’effort général pour nier le génocide arménien, Watenpaugh n’a pas dit que le groupe turco-améri-cain était un agent du gouvernement Turc. La prochaine publication du maga-zine Davis fera une déclaration dans ce but.

Watenpaugh :« ces individus ont mal interprété ma déclaration comme la sug-gestion que l’ATAA fasse partie du gouvernement turc, ou soit financièrement soutenu par le gouvernement turc. Je n’ai fait aucune affirmation d’une façon ou d’une autre à cet égard. Pour être clair, que j’ai voulu dire est que l’ATAA est au premier rang de l’effort de nier aux Etats-Unis que ce qui est arrivé aux armé-niens comme le résultat d’une politique du gouvernement Ottoman était un gé-nocide, ce qui est parallèle aux actions du gouvernement Turc dans notre pays pour faire de même ».

Watenpaugh a dit qu’il a perçu les lettres comme une tentative de limiter sa li-berté d’enseignement et a dit qu’il était heureux que son université ait défendu ses droits et ne se soit pas rétractée.

Kirlikovali, via un courrier électronique, a dit que son groupe « veut un débat ou-vert, libre et complet pour savoir si le cas arménien constitue le génocide et sur les options pour la réconciliation ». Et il a dit qu’il espère que le magazine Davis « fera toutes les corrections exigées pour se disculper de cette fausse déclara-tion et nous espérons que M. Watenpaugh fera des excuses ».

vendredi 24 février 2012, Stéphane ©armenews.com

Titre original:

Scholar Becomes Target of Turkish Groups

http://www.armenianweekly.com/2011/12/15/watenpaugh/

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=77237

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61640

CONFLIT DU HAUT KARABAKH

Vladimir Jirinovski, candidat nationaliste à l’élection pré-sidentielle russe

Courrier International

Divinatoire

23.02.2012 | Armenia Today

"Une fois que la Syrie sera broyée, il y aura une frappe contre l'Iran cet été. L'Azerbaïdjan en profitera pour récupérer le Haut-Karabakh. L'Arménie ripostera et la Turquie, s'engagera aux cotés de l'Azerbaïdjan. C'est ainsi que notre pays [la Russie] pourrait être impliquée dans une guerre à l'été 2012". http://www.courrierinternational.com/breve/2012/02/23/divinatoire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61617

ARMENIE/SYRIE

Le pays se prépare à accueillir les réfugiés arméniens de Syrie

23.02.2012 | Courrier international

Viguen Aïrapétian, soldat de l'armée syrienne est "la première victime armé-nienne de la confrontation civile en Syrie", écrit le journal d'Erevan Novoïé Vre-mia.

Les 190 000 Arméniens ne sont pas encore "spécialement ciblés [par les forces anti-gouvernementales]". Traditionnellement loyaux envers le régime de Damas (alaouite), "tolérant et protecteur envers les minorités ethniques", et qui les a accueillis après le génocide des Arméniens dans l'Empire ottoman en 1915, les Arméniens, chrétiens, se rendent compte que "cette neutralité n'est visiblement pas gage de sécurité pour la communauté arménienne", dont "des dizaines de

magasins, échoppes et restaurants ont été détruits et saccagés", notamment dans la capitale et à Alep.

"La communauté arménienne de Syrie, installée depuis mille ans, sera-t-elle vouée à l'extinction dans la Syrie nouvelle [post-Assad], à coup sûr moins mul-tiethnique ?", s'interroge le journaliste russe Dmitri Babitch.

L'ambassade d'Arménie à Damas croule sous "des centaines de demandes de naturalisation", rapporte Novoïé Vremia. Le Premier ministre Tigrane Sarkissian a déclaré que son gouvernement examinait attentivement la situation en Syrie. De son côté, le directeur de l'Agence des migrations Gaguik Eganian a affirmé que son agence était "prête à accueillir [d'éventuels] réfugiés et pas seulement les Arméniens". http://www.courrierinternational.com/breve/2012/02/23/le-pays-se-prepare-a-ac-cueillir-les-refugies-armeniens-de-syrie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61618

UE/TURQUIE

Union Européenne : un bilan mitigé

Liberté politique.com

Article rédigé par Astrid Cœurderoy, le 23 février 2012

En février 2008, le traité de Lisbonne est ratifié par la France alors même que son peuple l’avait refusé en 2005... Mais le « Non » irlandais de juin cristallise pour un temps cet élan quelques jours avant la Présidence française de l’Union européenne (PFUE).

Malgré la crise institutionnelle, la PFUE se révèle particulièrement dynamique et volontaire. La capacité de réaction du président a été unanimement saluée : face à la crise de l’euro en particulier, il a poussé l’UE à se doter d’un mécanisme permanent de gestion de crise pour éviter l’effondrement de la monnaie européenne. Ainsi, l’UE est venue en aide à l’Irlande et à la Grèce.

En ce qui concerne l’opposition de la France à l’entrée de la Turquie dans l’UE, si chère aux Français, Nicolas Sarkozy maintient le cap même si, dans le cadre de la politique d’élargissement de l’UE, la France continue d’allouer une somme importante de préadhésion (plus ou moins 20 milliards par an selon l’Observatoire de l’Europe) à la Turquie afin que celle-ci mette en œuvre les réformes nécessaires à sa « future » entrée dans l’UE…. L’Union pour la Méditerranée (UPM) était l’alternative mais que dire si ce n’est qu’elle a accouché d’une souris ?

L’Europe des projets concrets, qui protège dans la mondialisation

« Pour des nations dotées d’une forte identité et ancrées dans une histoire ancienne, seul un projet politique ambitieux, fondé sur l’humain, la culture et le progrès social, peut justifier l’abandon de certaines souverainetés. Cela aussi, l’Europe doit se le rappeler », nous indiquait le programme de l’UMP en 2007. Il continuait en disant : « L’écologie peut contribuer, à n’en point douter, à forger cette identité européenne du XXIème siècle »….. Quid de l’Agence mondiale de l’environnement dotée de pouvoirs de contrainte et d’un droit international de l’environnement que l’UMP souhaitait créer dans le cadre de l’Union européenne ?

L’Europe doit donc se concentrer sur des projets concrets comme la protection du territoire européen contre le terrorisme et la criminalité organisée, l’immigration et la politique de développement, l’autosuffisance et la sécurité alimentaires, l’approvisionnement énergétique et la lutte contre le changement climatique, la recherche et l’innovation (notamment dans le domaine de l’écologie et de la santé), l’émergence de grandes universités européennes capables d’être moteurs de progrès humains, scientifiques et sociaux. L’Europe doit protéger ses peuples des excès de la mondialisation, non pas les exposer à ses effets les plus pervers. Elle est un grand marché intérieur qui doit être fondé sur le principe de la préférence communautaire : en permettant la constitution de champions européens, en édictant et en protégeant ses propres normes techniques, en préservant ses technologies, en soutenant ses PME, notamment par l’attribution de marchés publics, en accompagnant les restructurations liées à la mondialisation. Face à la demande mondiale croissante, la réaffirmation du principe de préférence communautaire est le leitmotiv de l’UMP. L’Europe doit d’abord se souvenir qu’elle est construite sur un idéal, des valeurs, une identité et une culture commune. Après avoir dénoué la crise institutionnelle, l’UMP envisageait en 2007 d’élaborer un texte scellant la dimension fondamentalement politique du projet européen….

Les propositions sur l’immigration, l’énergie et le climat ont été plutôt bien honorées mais les autres n’ont pas eu le succès escompté. A ces dernières, il faut ajouter que le renforcement du rôle des Parlements nationaux dans la construction communautaire (contrôle du principe de subsidiarité…) qui leur aurait permis d’adopter des « résolutions » à caractère politique, y compris en matière de politique européenne et étrangère, n’a pas vu le jour. Ce fut aussi le cas de la force d’intervention européenne de sécurité civile (« casques verts »). Quant à l’Europe de la défense, qui était un des grands objectifs, il semble que l’UE a préféré se ranger du côté des Etats-Unis en s’investissant massivement dans l’OTAN.

Gestion de crise : Sarkozy maîtrise !

En juillet 2007, l’Union européenne et la France mènent d’intenses tractations pour obtenir la libération des infirmières bulgares, condamnées à mort par le régime libyen. L’accord conclu par la diplomatie française prévoit entre autre une aide médicale européenne à la Libye. Juste avant de prendre les rênes de l’UE, les mécanismes institutionnels qui régissent le fonctionnement de l’Union

européenne sont bloqués en raison du non irlandais au traité de Lisbonne. Nicolas Sarkozy s’attellera donc au dénouement de la crise institutionnelle. Ainsi, Nicolas Sarkozy usera de toute son énergie pour faire revoter les Irlandais qui finirent par accepter le traité de Lisbonne en octobre 2009… Par la suite, Nicolas Sarkozy jouera un rôle prépondérant dans l’accord de paix signé entre la Russie et la Géorgie qui s’affrontaient en Ossétie du sud. La sphère d’influence européenne a ainsi pu s’étendre encore plus à l’Est. C’est un fait d’armes que Nicolas Sarkozy retient lorsqu’il dresse le bilan de sa diplomatie le 5 février 2012. Au palmarès de ses réussites, il cite également le remodelage imposé, avec la chancelière allemande Angela Merkel, à l'Europe pour contrer les crises qui la secouent depuis 2008 : "Nous avons convaincu nos partenaires européens de mettre enfin en place le gouvernement économique dont l'Europe et la zone euro avaient tant besoin" se réjouit-il. En effet, face à la crise des subprimes, Nicolas Sarkozy sauve l’euro et l’épargne française. En mars 2010, afin d’éviter une nouvelle crise économique majeure en Europe, le président fait adopter un mécanisme européen de stabilité pour soutenir l’euro et les pays en difficulté. Selon Fabio Liberti, chercheur à l’IRIS, cette action « a eu le mérite de rassurer les investisseurs, chose que n’avait pas réussi le Secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson ».

La présidence de l’Union européenne ou l’ambition d’une Europe forte et puissante

« La France est de retour en Europe » avait dit Nicolas Sarkozy dès son entrée en fonction en juillet 2008. Quatre grands chantiers avaient été programmés: la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), le paquet « énergie/climat », la relance de la Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD), ainsi que le Pacte Européen sur l’immigration et l’asile. Nicolas Sarkozy souhaitait aussi, comme il l’avait annoncé dans son programme présidentiel de 2007[1], ressusciter le processus de Barcelone avec l’UPM. Sa première intention était d’offrir une alternative sérieuse à l’adhésion de la Turquie à l’UE…. Elle fut d’emblée affaiblie car les autres Etats membres, irrités par cette proposition unilatérale, ont refusé de lui apporter les financements indispensables à ses projets. Le printemps arabe a ensuite achevé de discréditer une stratégie qui écartait tout objectif de dialogue politique.

Suite à d’intenses efforts, le président français est parvenu à arracher l'accord des 27 sur trois dossiers délicats : le climat, le plan anti-récession et la relance institutionnelle de l'Union. Sur l’immigration, il conclut un Pacte européen destiné à encadrer et réguler les flux migratoires en fonction des besoins en main d’œuvre des pays membres de l’UE, interdisant les régularisations massives de sans-papiers. Des premières pistes proposées pour s’attaquer à l’harmonisation de la politique d’asile seront poursuivies sous d’autres présidences. Quant à la réforme de la PAC, la France a dû faire de lourdes concessions sans assurer les bases des négociations pour l’après 2013. Si l’augmentation de l’aide aux petits agriculteurs est à saluer, les enjeux écologiques ont été insuffisamment pris en compte lors des négociations. La relance de la politique européenne de sécurité avec la création de nouvelles capacités militaires, de programmes européens d’armement et d’une cellule de commandement de l’UE, a été un échec en raison de l’impréparation des

discussions, la disparition d’un gage de négociation important avec la réintégration unilatérale de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN en avril 2009 et l’incohérence avec la réduction drastique des moyens de l’armée française.

Pour autant, Nicolas Sarkozy est satisfait et appelle ses successeurs à « poursuivre ce rythme » car, pour lui, « les belles années de l’Union Européenne sont devant nous » : il ne faut « pas hésiter à prendre des risques, et surtout avoir de l’ambition… Le monde a besoin de l'Europe mais d'une Europe qui relève la tête » explique-t-il.

Finalement, le bilan général du président sur les questions européennes est mitigé…

Les crises imprévues qui auront secoué l’Europe ont rendu la présidence française pour le moins visible et présente sur tous les fronts. Elles auront « permis à Nicolas Sarkozy de prouver que le volontarisme politique et une action prompte de la part des institutions européennes pouvaient replacer l’UE sur la carte géostratégique mondiale comme un acteur de premier plan », nous dit Fabio Liberti. Le bilan de la PFUE reste cependant mitigé. En effet, malgré les engagements pris en 2007, Nicolas Sarkozy n’a pas inclus l’agenda social européen parmi les priorités de sa présidence. Le gouvernement n’a ainsi pas proposé une révision de la directive sur le détachement des travailleurs pour lutter contre le dumping social et Nicolas Sarkozy n’aura pas permis de mener des politiques européennes ambitieuses capables de relancer la croissance.

Sur le plan général, le quinquennat marque l’échec d’une révision du mandat de la BCE. Le droit de la concurrence n’a pas non plus été révisé pour faciliter la constitution de groupes européens et la protection des services publics au sein de l’Union n’a pas connu d’améliorations. Si Nicolas Sarkozy a insisté pour intégrer au traité de Lisbonne un protocole additionnel sur les services d’intérêt général (SIG), il n’a rien fait par la suite pour que soit préparée la directive cadre sur les SIG. En matière environnementale, le chef de l’Etat s’était engagé à mettre en place une taxe carbone aux frontières de l’UE mais il n’a pas réussi à faire accepter ce mécanisme à ses partenaires. Le plan de sauvetage des banques a également été une occasion manquée de définir une réponse commune face aux excès de la finance. Les priorités économiques et budgétaires avancées par la Commission européenne ne sont qu’indicatives pour le Conseil européen car la chancelière allemande a privilégié l’assainissement budgétaire à la relance et donné le « la » à Nicolas Sarkozy, au niveau européen comme au G20. Les priorités du gouvernement pour ce cadre financier se sont focalisées sur l’obtention d’un « juste retour » sur les contributions françaises et la préservation de la PAC. Mais en 2011, le semestre européen a permis une coordination améliorée des politiques de consolidation budgétaire (comme le proposait l’UMP en 2007). Sur les questions d’immigration, Nicolas Sarkozy s’est enfin opposé en mai 2011, comme en 2008 et 2009, aux propositions de la Commission pour renforcer le régime d’asile commun. Ce régime aurait pourtant permis une assistance juridique gratuite pour les demandeurs d’asile en première instance, un délai de moins d’un an pour leur accès au marché du travail et des dispositions sur les prestations

sociales. Pour Sarkozy, ces mesures étaient susceptibles de peser « sur les États membres les plus généreux ».

Le quinquennat aura aussi été celui du record en termes de condamnations pour violation des règles et des principes de l’Union et de lenteur pour transposer les directives. Devant le coût des amendes (10 M€ minimum pour la France), un comité veillant aux transpositions a été envisagé en 2011. Mais ne restons pas sur une note négative. En mai 2010, la France a obtenu l’organisation du championnat d’Europe de football de 2016 !

[1] « Au sud de ses frontières, l’Europe doit promouvoir la création et le développement d’une grande zone de prospérité et de sécurité incluant tous les pays du pourtour méditerranéen. Ce sera pour nous une garantie de paix et pour l’Afrique un point de stabilité et de développement. »

http://www.libertepolitique.com/L-information/Decryptage/Union-Europeenne-un-bilan-mitige

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61633

FRANCE

Sarkozy et Hollande s'affrontent sur leurs playlistsLe Figaro

Par Mathilde Cesbron Mis à jour le 23/02/2012 à 18:47 | publié le 23/02/2012 à 17:38

Après Barack Obama, c'est au tour des candidats à la présidentielle française de dévoiler les titres qui rythmeront leur campagne. Au programme: des chansons «made in France» et populaires.

Nicolas Sarkozy et François Hollande ont dévoilé leur liste de chansons préfé-rées. L'un l'a publié sur Deezer et les réseaux sociaux, l'autre l'a révélé au blog Skeuds. Même si les goûts musicaux des deux candidats sont radicalement dif-férents, quelques points de convergence sont à noter. Les playlists sont majori-tairement composées de variété française, ce sont des chansons populaires qui cherchent à faire passer des valeurs propres à chaque candidat. Ces morceaux donnent une idée du ton de la suite de la campagne et dévoile la personnalité du candidat ainsi que ses intentions.

La playlist de Sarkozy mise sur la tradition et le populaire

Intitulée Mes Classiques, la playlist de Nicolas Sarkozy est essentiellement ali-mentée de chansons parfois assez vieilles et proches du peuple. «Ce sont des chansons que j'apprécie et qui m'accompagnent souvent là où je vais», a expli-qué le candidat sur son profil Facebook.

George Brassens, L'Auvergnat est un classique de la chanson française. À tra-

vers ce titre, l'artiste lance un appel à la solidarité et à la générosité. Il dénonce une société égoïste où l'exclusion est omniprésente. Avec ce morceau, Sarkozy pose ses valeurs phares que sont la solidarité et l'entraide dans la difficulté.

Le président est un grand fan de Johnny Hallyday. Il est donc tout naturel de voir le Taulier apparaître sur cette playlist. Johnny est considéré comme le chanteur préféré des Français . À travers cette figure, Sarkozy ancre sa proximité avec le peuple. Quelque chose en nous de Tenessee avait déjà été récupéré politique-ment par Jacques Chirac en 1988 lors d'un meeting de campagne. Johnny y avait chanté «on a tous quelque chose en nous de Jacques Chirac.»

Calogero est aussi de la partie avec son titre C'est Dit. C'est la seule touche «jeune» dans une playlist de vieux tubes. La chanson porte les valeurs de la simplicité et de la fidélité. Tous ce que souhaite incarner le candidat à sa réélec-tion

Autre pilier de la chanson française sur la playlist du candidat, Charles Aznavour. Nicolas Sarkozy n'a pas choisi n'importe quel titre du chanteur mais a sélection-né Ils sont tombés. Le morceau évoque le génocide arménien dont la négation vient d'être condamnée par une loi très critiquée. Un moyen pour Sarkozy d'af-firmer ses positions et de toucher l'électorat d'origine arménienne. Voir la vidéo :

http://youtu.be/rYnC3sggR-Y

Carla Bruni aurait sans doute été vexée de ne pas faire partie des chansons fa-vorites de son mari. Le président est un grand fan de la musique de sa femme et a choisi L'Amoureuse, une jolie déclaration d'amour, pour adoucir sa playlist de campagne.

Une seule chanson internationale apparaît parmi les morceaux préférés de Nico-las Sarkozy. Il s'agit de Love Me Tender d'Elvis Presley. Avec ce morceau, le pré-sident montre une autre facette de la personnalité et joue la carte de la sensibili-té.

Dans sa playlist, Sarkozy mise sur la tradition, le populaire et le «made in France». La playlist de François Hollande est légèrement différente: moins clas-sique, plus jeune et dénonciatrice.

La playlist d'Hollande est moins classique, plus jeune et dénonciatrice

Le candidat n'a pas encore dévoilé de playlist officielle de campagne mais a fait part des chansons qu'il écoute en boucle au blog Skeuds. Hollande avoue adorer Adele et écoute en boucle Rolling in the Deep. Une façon de montrer qu'il suit la tendance. Avec Jean-Louis Aubert et son tube Temps à Nouveau, le candidat so-cialiste fait par de son envie de changement. François Hollande s'appuie aussi sur des classiques comme Léo Ferré et Jolie Môme.

Bien sûr, le candidat PS a intégré ses soutiens officiels Yannick Noah et Benjamin

Biolay, deux grands habitués des meetings socialistes. Nettement plus jeune, la playlist comprend les tubes de deux anciennes participantes de l'émission de té-léréalité Star Academy. Ainsi, Hollande écoute en boucle Ohwo de Nolwenn Leroy et Elle Panique d'Olivia Ruiz

Le candidat socialiste fait preuve de patriotisme avec Le Chant des Partisans re-pris par Les Motivés. Le titre appelle à la rébellion et incarne parfaitement l'es-prit de révolte qui habite le candidat socialiste. Le morceau commence par ces lignes: «Spécialement dédicacé à ceux qui sont motivés, à ceux qui ont résisté par le passé.» Des paroles qui collent plutôt bien à la situation du chef de l'oppo-sition.

Enfin, le titre de Zaz, Je Veux, pourrait très bien être l'hymne de campagne du candidat PS vu le message que la chanteuse délivre à travers son titre. «Donnez moi une suite au Ritz, je n'en veux pas! Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas!...Ce n'est pas votre argent qui fera mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le cœur. Allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos cli-chés, bienvenue dans ma réalité.» Le titre concentre toutes les attaques du can-didat socialiste contre l'attitude de Nicolas Sarkozy, son côté bling bling et sa langue de bois . Un morceau emblématique pour une campagne placée sous le signe de l'anti-sarkozysme.

La playlist de Nicolas Sarkozy:

- Georges Brassens, L'Auvergnat

- Johnny Hallyday, Quleque Chose en nous de Tennesse

- Calogero, C'est Dit

- Elvis Presley, Love me Tender

- Carla Bruni, L'Amoureuse

- Enrico Macias, Les Gens du Nord

- Charles Aznavour, Ils sont Tombés

- Didier Barbelivien, Oncle Georges

- Julien Clerc, Si On Chantait

Les chansons préférées de François Hollande:

- Zaz, Je Veux

- Benjamin Biolay, La Superbe

- Yannick Noah, Angela

- Adele, Rolling in the Deep

- Nolwenn Leroy, Ohwo

- Olivia Ruiz, Elle Panique

- Léo Ferré, Jolie Môme

- Jean-Louis Aubert, Temps à Nouveau

- Alex Beaupain, Pourquoi Battait mon Cœur

http://www.lefigaro.fr/musique/2012/02/23/03006-20120223ARTFIG00590-sarko-zy-et-hollande-s-affrontent-sur-leurs-playlists.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61639

Idée N°16 : Insister sur le coté “soudanais” du pro-gramme de Marine Le Pen

La Règle du Jeu

Mathieu Galtier

Mathieu Galtier, journaliste, signe la seizième idée de notre campagne pour faire baisser le Front National

« Pour combattre le Front national, il suffit de s’attaquer à son programme, il est inapplicable. » Faux. Il existe un pays où les idées prônées dans le programme de Marine Le Pen ont force de loi, au plus grand désespoir du peuple : le Soudan d’Omar el-Béchir et de la Charia. La preuve par cinq.

FAMILLE

Dans son programme, la candidate frontiste à l’élection présidentielle annonce solennellement que le mariage est une « institution irremplaçable, la famille re-présente le caractère central de la société. » Les fondamentalistes islamistes, pères de la charia soudanaise, applaudiraient des deux mains. Depuis des an-nées, ils martèlent au peuple que hors mariage, point de salut.

Résultat, les Soudanaises célibataires, qui ont commis le « crime » d’avoir expé-rimenté le sexe, n’ont qu’une solution : se faire recoudre le vagin. Seule chance pour elles de trouver un mari, à condition qu’il ne se rende pas compte de la su-percherie. On ne plaisante pas avec le mariage au Soudan, comme dans la France rêvée de Marine le Pen. Cette dernière, en effet, s’est récemment décla-rée prête à dé-rembourser l’IVG « de confort ». De quoi relancer l’économie du

fil et de l’aiguille.

JUSTICE

Peut-on publier ceci en tant que l’idée du jour? C’est un peu faible quant à l’économie mais je trouve l’idée assez intéressante…

La responsable d’extrême-droite, si elle était élue, proposerait un référendum sur le rétablissement de la peine de mort. Elle-même s’y disant favorable dans certains cas.

Au Soudan, les “coupables d’adultère” sont passibles de l’exécution capitale. « Quand même, les Frontistes n’iraient pas jusque là. », rétorquerait-on. Mais en est-on si sûr ? A partir du moment où une « institution irremplaçable » comme le mariage est désacralisée, la logique frontiste voudrait qu’il y ait sanction. Et une sanction conséquente puisque 1- le FN prône la « tolérance zéro » et 2- on ne badine pas avec la famille, « le caractère central de la société ». Fermeté et va-leurs traditionnelles : les deux mamelles de l’obscurantisme soudanais et fron-tistes.

COMMUNAUTARISME

Marine Le Pen écrit noir sur blanc que « Les fidèles envahissent en toute illégali-té l’espace public pour prier. Il doit être répété que le christianisme, a été [...] la religion de la majorité des Français, sinon de leur quasi totalité, et qu’il est donc normal que les paysages de France et la culture nationale en soient profondé-ment marqués. Les traditions françaises ne peuvent être ainsi bafouées. » Rem-placez « christianisme » par « Islam » et « Français » par « Soudanais », et vous obtenez du Omar el-Béchir dans le texte.

Au nom de la « culture nationale », la minorité chrétienne soudanaise a interdic-tion d’organiser des manifestations dans l’ « espace public », sous peine d’arres-tation par la police. Lors de la messe de minuit, les policiers sont réquisitionnés en nombre devant la cathédrale de Khartoum pour empêcher les catholiques de fêter trop bruyamment Noël. Le FN, lui, s’insurge contre les prières dans les rues et les mariages « musulmans » jugés trop bruyants du fait des « youyous » chantés par les femmes à ces occasions.

Le Français est chrétien, le Soudanais est musulman. Point barre.

Fort logiquement, Marine Le Pen s’emporte contre « le communautarisme [qui] est un poison contre la cohésion nationale. » Encore une fois, les autorités sou-danaises souscrivent totalement à ce constat. C’est pourquoi ils ont lancé la création d’une nouvelle carte d’identité. Ne peuvent y prétendre que les per-sonnes qui apportent la preuve qu’ils sont issus de « Soudanais de souche » de-puis au moins deux générations.

La mesure vise particulièrement les Sud-Soudanais. Le 9 juillet, le Soudan du Sud est devenu indépendant (http://www.slateafrique.com/9713/sud-soudan-

partition-bebe-de-lafrique). Les autorités ont lancé une chasse aux sorcières contre ces Sud-Soudanais. Même si ces derniers sont nés dans le nord, ils ne peuvent prétendre à la nationalité soudanaise. Pire, ils ont été chassés des postes de la fonction publique. Une déclinaison de la « préférence nationale » chère à Marine Le Pen.

ÉCONOMIE

Pour retrouver sa splendeur, « la France doit préparer, avec ses partenaires eu-ropéens, l’arrêt de l’expérience malheureuse de l’euro, et le retour bénéfique aux monnaies nationales. » Techniquement, le FN veut que le Franc et l’Euro cir-culent simultanément pendant un à deux mois à un taux paritaire avant qu’une « dévaluation compétitive et maîtrisée » de l’ordre de 20 à 25% ne soit menée.

L’été dernier, le Soudan a mis en place exactement la même procédure suite à l’indépendance du Soudan du Sud, le 9 juillet. L’ancienne Livre soudanaise et la nouvelle ont circulé conjointement durant le mois d’août à un taux paritaire. Six mois plus tard, le résultat est désastreux. Les deux monnaies sont encore en cir-culation (les billets de 1 et de 5 Livres soudanaises sont les mêmes qu’avant l’indépendance du Soudan du Sud). La parité est toujours de mise occasionnant une inflation galopante : 19% en janvier 2012, 18% le mois précédent. Le ma-rasme économique est tel que, depuis quelques mois, les Soudanais osent mani-fester, en dépit de la répression policière, pour demander « le minimum pour vivre ».

Ce que Marine Le Pen décrit comme un simple « défi technique » dans son pro-gramme s’est révélé l’accélérateur de la faillite économique et financière du Soudan. Et c’est le peuple qui trinque avec la fonte des salaires, des pensions de retraite et la hausse des prix.

POLITIQUE INTERNATIONALE

Marine Le Pen veut redistribuer les cartes de la diplomatie française : au-revoir l’OTAN, bienvenue à la Russie de Poutine/Medvedev. Contre le « modèle occi-dental américain » honni, le FN souhaite une « alliance stratégique » avec la Russie « fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi, le refus de la guerre d’ingérence et le soutien au droit international. »

Le Soudan entretient également une alliance stratégique avec la Russie. Avec une efficacité redoutable. Le « partenariat militaire » a permis à l’armée souda-naise d’acquérir des hélicoptères Mi-24, des avions Antonov et des armes russes (dont l’indémodable Kalachnikov). Et grâce à ce « partenariat militaire », les deux pays ont effectivement contribué au « soutien au droit international » puisque cet arsenal a servi à massacrer plus de 300 000 Soudanais du Darfour. Pour ces exactions, le président soudanais Omar el-Béchir est sous mandat d’ar-rêt international pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité par la Cour pénale internationale.

Mais je suis probablement de mauvaise foi, ces (quelques) similitudes entre la

France idéale selon Marine Le Pen et le Soudan actuel d’Omar el-Béchir ne sont sûrement que des « détails ». http://laregledujeu.org/2012/02/23/9043/idee-n%25C2%25B016-insister-sur-le-cote-soudanais-du-programme-de-marine-le-pen/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61650

FRANCE/RACISME/ANTISEMITISME

Racisme dans les tribunes : que font les clubs ?

Nouvel Obs

Créé le 23-02-2012 à 10h42 - Mis à jour à 21h32

Par Le Nouvel Observateur

Les actes racistes font leur retour dans les stades de foot. Cinq clubs ont été pla-cés sous surveillance. Par Samuel Auffray et Benjamin Harroch

C'est un mal profond. La division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a alerté, lundi 20 février, sur le retour des actes racistes dans les stades de football français.

"Ce sont des signaux isolés mais ce sont des actes que l'on ne voyait plus de-puis deux ans", explique au "Nouvel Observateur" le commissaire Antoine Bou-tonnet, qui est, depuis sa création à l'automne 2009, à la tête de ce service spé-cialisé .

Dans son viseur, les clubs de Lyon, Bordeaux, Nice, Montpellier et Saint-Etienne :

Ces cinq clubs ont été placés sous surveillance après que les services de police ont observé des comportements à caractères racistes, xénophobes, antisémites et homophobes."

Par exemple : Le 27 août à Lyon pour la réception de Montpellier, certains supporters ont pous-sé des cris de singes."

Une vidéo amateur postée le 7 septembre sur "Youtube" est là pour témoigner:

Voir la vidéo :

http://youtu.be/DO5PjHw5Qgw

Des faits similaires ont été signalés à Saint-Etienne, où six "pseudo-supporters" lyonnais ont été interpellés après avoir tagué des croix gammées sur des véhi-cules et des bâtiments, raconte encore Antoine Boutonnet.

Le 28 janvier, lors du match Brest-Paris, un individu se réclamant du PSG a éga-lement été arrêté pour avoir fait le salut nazi. "C'était un spectateur isolé, qui n'était pas dans la tribune visiteurs et donc pas pris en charge par le Paris-Saint-Germain", précise le commissaire.

Pendant des années, le PSG a été -à raison- le symbole du hooliganisme à carac-tère raciste. Il faudra attendre le tabassage mortel d'un "supporter" parisien, en février 2010, pour que le club de la capitale, sous la pression des actionnaires et des autorités, se décide à prendre enfin le problème à bras le corps. La saison suivante, son président d'alors, Robin Leproux, met en place "Tous PSG", un plan inédit pour lutter contre la violence au Parc des princes. Il instaure notamment un placement aléatoire des supporters dans les tribunes pour mettre fin à l'anta-gonisme historique entre les Kops de Boulogne et d'Auteuil.

Tout répressif

"Force est de constater que le plan Leproux a produit ses effets", analyse aujour-d'hui le commissaire Boutonnet. Mais le succès de ce dispositif s'explique aussi et surtout par un arsenal législatif particulièrement répressif.

Depuis 2009 et la loi Loppsi 2, des moyens importants ont été mis à la disposi-tion des forces de l'ordre et de la justice pour sanctionner les comportements déviants dans les stades. Elle permet notamment la suspension ou la dissolution des groupes de supporters incriminés.

"Nous appliquons la tolérance zéro, affirme le commissaire Boutonnet. Nous constatons que plus il y a d'interdits de stades - 341 actuellement - moins il y a d'incidents."

A loi Loppsi 2 s'ajoute la loi du 2 mars 2010 contre les violences de groupes qui "a renforcé l'efficacité des mesures d'interdiction administrative de stade", selon le ministère de l'Intérieur.

Le 4 mars de la même année, à la suite d'une rencontre avec les représentants du football professionnel, 14 sections d'intervention rapide (SIR) ont été ajoutées au dispositif classique de sécurité mis en place par les préfectures de police.

Le Code du sport, dans l'article 332-19, interdit aussi le maintien ou la reconsti-tution d'un groupe ou d'une association dissoute.

"Les associations dissoutes ont bien tenté des recours, mais elles ont toujours été déboutées", se félicite le commissaire Boutonnet.

Et de conclure :

"A partir du moment où l'on sanctionne, le taux de récidive est faible."

Pour les insatiables ou ceux qui seraient passés entre les mailles du filet, SOS Racisme a mis en place une "commission d’observation et de surveillance des stades", soit à la demande du club, soit à l’initiative de l’association afin de re-pérer les actes de racisme et identifier les auteurs. Inaugurée au Parc des princes à Paris au début de la saison 2010-2011 sur une convention avec le club, on en retrouve aujourd'hui à l’initiative de l’association à certaines rencontres de Lyon, Montpellier, Saint-Etienne et Nice.

Hermann Ebongue, vice-président de SOS Racisme en charge du sport tire pour le "Nouvel Observateur" un bilan :

"Les choses avancent. De nombreux présidents de club et responsables en charge de la sécurité sont en train de comprendre que nos actions ne visent pas à les stigmatiser, mais à les aider à réduire les actes discriminatoires dans leurs stades. Nous travaillons en étroite collaboration avec la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Si, aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'on a éradiqué le problème, on est sur la bonne voie."

Grâce à un dispositif de caméras cachées, l'association antiraciste dispose de preuves matérielles solides pour appuyer les plaintes qu'elle dépose. Indispen-sable, selon Hermann Ebongue :

"Il est très difficile de prouver un acte ou des propos racistes. C'est à l'apprécia-tion de chacun. Les présumés coupables le savent et en jouent parfaitement. A ce titre, les vidéos constituent des éléments juridiques de poids, qui permettent une condamnation."

Au-delà de ces commissions "d’observation et de surveillance", SOS racisme mène et propose des actions de prévention et de sensibilisation à destination du public (supporters) et de formation pour le personnel des clubs. C’est le cas avec le PSG, Toulouse, Auxerre et prochainement avec Dijon, Lille, Evian...

Hermann Ebongue : "Nous œuvrons dans le sens d'une révolution culturelle du supportérisme. Cha-cun doit se sentir responsable du respect des valeurs de l’égalité et du vivre en-semble."

L'extrême droite à la manœuvre

Dans ce "combat", SOS Racisme n'est pas seul. Depuis 1998, la ligue internatio-nale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) réalise une cartographie pré-cise. Elle a ainsi pu établir que les actes racistes se concentrent dans l'Est de la France, sur un axe allant du Nord à la Corse.

"Carine Bloch, vice-présidente de la LICRA en charge du sport : Nous relevons plus d'actes racistes dans les régions où le vote 'extrême droite' est important. Ce courant politique et ses groupuscules utilisent le football, et le sport en général, pour recruter de nouveaux éléments. Ils viennent chercher dans les stades des jeunes malléables, sans aucun repère. Ils les responsabi-

lisent en leur confiant par exemple la fabrication de 'tifos'… Il s'agit d'un véri-table embrigadement."

En pleine présidentielle, ce phénomène est amplifié, même si le commissaire Boutonnet dit ne pas avoir constaté plus d'actes racistes en période électorale. Mais le placement sous surveillance de Nice et Lyon, qui sont des bastions histo-riques de l'extrême droite, va dans le sens de Carine Bloch.

Quoi qu'il en soit, la lutte contre le racisme dans les stades et ses abords est vaine sans une farouche volonté des clubs. On peut malheureusement parfois en douter. Alors que la LICRA a mis à disposition depuis octobre 2010 un numéro de téléphone (le 01 45 08 08 08) et une adresse internet ([email protected]) pour dénoncer les actes de racisme, Carine Bloch s'étonne du peu de communication faite par les clubs :

"A l'exception du Parc des princes où l'on trouve encore environ 150 affiches sur lesquelles sont indiqués le numéro et l'adresse mail, les clubs, dans leur grande majorité, les ont très vite retirées. Il y a eu quelques appels au lancement de l'opération. Mais depuis, plus rien. Les clubs n'ont pas joué le jeu. Si l'on conti-nue à mener ponctuellement des actions, on ne peut pas être toujours derrière eux."

Pour les clubs, la manne financière que représentent les supporters, fussent-ils racistes, peut (peut-être) expliquer cela. Sollicités par "le Nouvel Observateur", Lyon, Bordeaux, Nice, Montpellier et Saint-Etienne n'ont pas donné suite à nos demandes.

Samuel Auffray et Benjamin Harroch

Par Le Nouvel Observateur

http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20120223.OBS2096/racisme-dans-les-tri-bunes-que-font-les-clubs.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61620

Une plainte déposée pour des propos antisémites profé-rés pendant la projection de ‘La vérité si je mens 3’

EJP

par Joseph Byron

Mis à jour: 23/février/2012 16:24

PARIS (EJP)---Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a déposé une plainte jeudi contre les auteurs de propos antisémites, 'Mort aux Juifs', qui ont été criés pendant la projection du film "La Vérité si je mens 3", le 4 février dernier à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).

Les faits se sont produits à l’intérieur de la salle de cinéma 'Studio 66' au cours de la séance de 20h30. Des témoins des faits ont rapporté au BNVCA que des in-dividus ont crié et répété "A Mort les Juifs", perturbant ainsi la séance et obli-geant même la direction de la salle à suspendre la projection du film.

"Il y a eu une émeute et la séance a été interrompue. Le responsable de l'éta-blissement a aussitôt contacté la police", est-il indiqué dans le document du BNCVA.

Selon les témoins, la police est intervenue, il y a eu vérification d’identité mais sans qu'aucune interpellation n'ai été effectuée pour ce flagrant délit d’antisémi-tisme.

Le BNVCA a demandé au Procureur de la République d'ouvrir une enquête et à la police de tout mettre en oeuvre pour retrouver les auteurs des faits et les mettre à la disposition de la justice.

"Le BNVCA constate que la haine antijuive persiste en dépit des mesures prises par l'Etat et les institutions", souligne l’association qui déplore une "banalisation des propos antisémites".

Pour le BNVCA "la propagande anti-israélienne soutenue, voire relayée par des élus politiques, des universitaires, des syndicalistes, constitue la source princi-pale de ce fléau, car en attisant la haine d'Israël, elle pousse à l'acte antijuif".

"C'est le cas du Conseil municipal de Champigny qui fait preuve d' un activisme démesuré dans ce domaine : voyages à répétition à Gaza, motions votées pour la libération du terroriste franco palestinien Salah Hamouri, soutien du Maire à la flottille illégale pour Gaza, coopération de solidarité avec le camp palestinien d’Al Fawwar à Hébron , volonté de nommer le terroriste Barghouti citoyen d'hon-neur…..".

Une plainte pour provocation à la haine raciale sera envoyée jeudi en fin de jour-née au parquet de Créteil, a assuré l'avocat du BNCVA, Me Charles Baccouche.

Le Bureau de Vigilance Contre l’Antisémitisme, créé en 2002 par les conseils des communautés juives de la région parisienne et dirigé par Sammy Ghozlan, com-missaire de police honoraire, combat toutes les formes d’agression et d’hostilité antijuives et anti-israéliennes.

La comédie "La Vérité si je mens! 3", qui met en scène les aventures de com-merçants juifs du Sentier, a déjà réuni 3,7 millions de spectateurs après trois se-maines d'exploitation.

http://fr.ejpress.org/article/43507

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61632

POGROM

« Pogrom »

Le Journal de Saône et Loire

le 19/02/2012 à 05:00 par P.-L.L.

« Pogrom »

Pogrom (ou pogrome) est un mot emprunté à la fin du XIX e siècle à la langue russe, dérivant d’une expression signifiant « saccager » ou désignant le bruit du tonnerre. En français, il s’agit d’une agression extrêmement violente, prémédi-tée par un groupe contre une communauté juive. De nombreux pogroms ont eu lieu à travers l’Europe au Moyen-Âge et jusqu’au XX e siècle. Ayant souvent pour point de départ des rumeurs ou un événement social traumatique (guerre, épi-démie, famine, etc.), ils se traduisaient par un accès de haine contre une popu-lation bouc-émissaire qui débouchait sur des pillages et des massacres souvent extrêmement meurtriers.

Par extension, le mot a été utilisé pour des phénomènes similaires contre d’autres populations que la communauté juive : des historiens ont ainsi pu par-ler de pogrom « anti-arménien » par exemple. Les termes « pogromiste » ou « pogromeur » ont été créés pour désigner l’instigateur d’un pogrom.

http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2012/02/19/pogrom

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61631

FACEBOOK/TURQUIE

Les règles de modération de Facebook révélées

Le Monde

LEMONDE.FR | 22.02.12 | 14h39

Où se situe la limite entre art et pornographie, entre discours politique et apolo-gie de la violence, entre une plaisanterie et une menace d'attentat ? Pour Face-book, ces questions ont une importance primordiale : le premier réseau social au

monde procède en effet à une modération des contenus qui lui sont signalés par ses 800 millions d'utilisateurs dans le monde. Mais des contenus considérés comme choquants ne sont pas forcément illégaux, et la suppression d'un conte-nu peut être vécue comme une censure.

Pour tenter de résoudre cette équation complexe, Facebook s'est doté de condi-tions d'utilisation, censées établir des règles génériques et claires sur ce que le réseau social tolère ou non. Mais les limites en sont vagues – une unique phrase précise que l'utilisateur s'engage à ne pas publier "de contenus incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite". En revanche, le réseau social a élaboré une charte de modération, dont une version utilisée par un prestataire a été publiée pour la première fois par le site Gawker, qui détaille, elle, les règles appliquées par les modérateurs de Facebook.

Dans ce document de treize pages, illustré d'exemples concrets, le réseau social précise quelle conduite adopter lorsque les modérateurs reçoivent des signale-ments pour des photographies, des statuts ou tout autre contenus suspectés d'être racistes, pornographiques ou violents. Ce manuel jette également un éclairage passionnant sur la philosophie appliquée par Facebook – et, parfois, les contradictions qui en découlent.

Car contrairement à d'autres services, Facebook ne se contente pas d'une mo-dération dite "légale" : les contenus jugés contraires à la loi sont supprimés, mais dans un certain nombre de cas, l'entreprise va plus loin, en fonction des règles dont le réseau social s'est lui-même doté. Aux Etats-Unis et dans d'autres pays, une vive controverse dure depuis des mois entre des mères de famille et des associations et le réseau social, qui supprime régulièrement les photos de mères donnant le sein à leur bébé. A plusieurs reprises, des internautes avaient également protesté lorsque le réseau social avait modéré des photographies du tableau L'Origine du monde, de Gustave Courbet, qui représente un sexe fémi-nin.

DES RÈGLES DÉTAILLÉES ET COMPLEXES

Les règles de modération rendues publiques par Gawker laissent entendre que dans un certain nombre de cas, ces modérations ont été faites par erreur : dans le cas du tableau de Gustave Courbet, la charte mentionne par exemple qu'une exception est prévue aux règles sur la nudité pour les œuvres d'art. Résumées sur une page, les règles appliquées par Facebook recèlent cependant d'autres surprises.

Sexualité. Le réseau social interdit toute description, photographique ou écrite, d'actes sexuels. La nudité n'est autorisée que si les attributs sexuels, primaires ou secondaires, sont cachés – sexe, poitrine, tétons. Les images d'enfants (défi-nis comme "capable de tenir debout") nus ou en sous-vêtements sont interdites et font l'objet d'un signalement. Les photos de mères donnant le sein sont auto-risées tant que les tétons ne sont pas visibles ou que la personne ne dévoile pas davantage son anatomie.

Le document détaille également les textes qui doivent être modérés : un lan-gage cru à lui seul n'est pas un motif de modération, mais toute sollicitation d'acte sexuel est bannie, ainsi que toute description d'acte sexuel quel qu'il soit. De manière surprenante, le document demande également aux modérateurs d'ignorer l'ensemble des images et messages de spam qui ne violent pas les autres règles, y compris lorsqu'ils contiennent des liens vers des sites pornogra-phiques, "sauf si l'adresse du lien est sexuellement explicite".

Drogue. Plus surprenant, le guide de modération précise que si les contenus liés à des drogues sont en soi interdits, la marijuana fait exception à la règle, "sauf s'il est clair que l'utilisateur en vend, en achète ou en fait pousser".

Violence. Les règles régissant les contenus violents sont complexes, et font état de choix assez étonnants. Tout ce qui a trait à une forme de torture, contre des humains ou des animaux, est interdit, tout comme les images de mutilation ou l'apologie de la violence. En revanche, les images de sang et d'autres fluides corporels – à l'exception du sperme – ne sont pas modérées, ainsi que celles de membres écrasés, "à condition que les organes ne soient pas visibles". Le ré-seau social précise qu'"aucune exception ne doit être faite pour des photos d'ac-tualité ni des campagnes de prévention".

Harcèlement et vie privée. Les signalements de harcèlement suivent une procé-dure dédiée chez Facebook, qui ne suit pas le circuit de modération habituel. Les règles de modération détaillent cependant la procédure à suivre pour les signa-lements de "tags", c'est-à-dire l'association du nom d'une personne à une photo ou à un texte. Dans ce cas, les modérateurs doivent vérifier si la personne qui a signalé le contenu est bien celle qui est nommée dans le texte ou la photo ; lorsque c'est le cas, la consigne est de modérer.

Menaces d'attentats et de violences. Dans les cas où un utilisateur profère des menaces à l'encontre d'une personne, les modérateurs doivent évaluer la crédi-bilité de ces menaces. Sont considérées comme crédibles les menaces dé-taillées, mentionnant plusieurs éléments de contexte (le lieu, la personne vi-sée...) ou mentionnant une récompense, qu'elle soit "matérielle ou au Paradis". Cas particulier : lorsque la menace vise un chef d'Etat ou les forces de l'ordre ("par exemple, le visage d'Obama dans un viseur"), elle doit obligatoirement être transmise à un responsable, même si la menace est jugée peu crédible.

Le document précise que l'estimation de la crédibilité d'une menace peut être complexe et longue, mais que le processus est important – et que les modéra-teurs ne seront pas sanctionnés si leurs responsables leur demandent des "véri-fications déraisonnables". La négation de l'Holocauste doit également être si-gnalée à un responsable "si elle véhicule un message de haine".

Le cas particulier de la Turquie. Les règles publiées par Gawker comportent une seule série de règles spécifiques à à un pays : la Turquie. Le texte précise que "toutes les attaques contre [Mustapha Kemal] Atatürk", "les cartes du Kurdistan" ou les photographies de "drapeaux turcs en feu" doivent être signalées à un res-ponsable ; "les images de drapeaux d'autres pays en feu peuvent être validées", précise le document. Ces contenus peuvent toutefois être validés "s'ils sont clai-

rement opposés au PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, organisation ar-mée qui revendique une autonomie kurde et est considérée comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, ou "à [Abdullah ] Öcalan", le fondateur du PKK.

UNE MODÉRATION EN PARTIE EXTERNALISÉE

Gawker s'est procuré le document par le biais d'un ancien employé d'oDesk, une entreprise spécialisée dans l'externalisation de services. Ce Marocain de 21 ans explique avoir travaillé plusieurs semaines à la modération de Facebook, pour un salaire horaire d'un dollar, et juge que cette externalisation à bas prix est une "exploitation du tiers monde".

Pour Facebook, l'utilisation de prestataires extérieurs est une nécessité, répond le réseau social, qui explique que seule une partie de la modération est confiée à des entreprises extérieures. "Pour pouvoir traiter rapidement et efficacement les millions de signalements que nous recevons tous les jours, nous avons choisi d'employer des entreprises extérieures pour effectuer un premier tri d'une pe-tite partie des signalements", détaille un porte-parole de l'entreprise au Guar-dian. "Ces sous-traitants font l'objet de contrôles de qualité rigoureux, et nous avons mis en place plusieurs garde-fous pour protéger les informations de nos utilisateurs. Nous avons toujours et nous continuerons à traiter les signalements les plus graves en interne, et les décisions prises par nos sous-traitants sont contrôlées en profondeur."

Damien Leloup

TÉLÉCHARGER :  Abuse Standards Violations

http://www.collectifvan.org/pdf/11-23-27-24-02-12.pdf

URL originale :

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/02/22/les-regles-de-moderation-de-facebook-rendues-publiques_1646651_651865.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61619

TURQUIE

Turquie : « Nous voulons l'égalité » déclare le patriarche œcuménique

ZENIT

ZF12022302 - 23-02-2012 Permalink: http://www.zenit.org/article-30238?l=french

Consultation en vue de la nouvelle constitution

ROME, jeudi 23 février 2012 (ZENIT.org) – « Egalité et non discrimination » : c’est ce que demande le patriarcat œcuménique de Constantinople pour les mi-norités non musulmanes en Turquie.

Un document de 18 pages a en effet été présenté, mardi 21 février, en per-sonne, par le patriarche Bartholomaios Ier, au terme d’une séance d’environ une heure avec les membres de la Commission parlementaire turque .

Il s’agit d’une commission de conciliation constitutionnelle chargée de rédiger le projet de la nouvelle constitution de la Turquie.

Dans ce document, présenté à huis-clos, le patriarcat œcuméniquedemande un traitement égalitaire pour les minorités non musulmanes, y compris une réparti-tion égale des fonds publics pour les services religieux et l’éducation.

Selon des sources rapportées par Radio Vatican et par l’agence SIR, et bien que la teneur du document ne puisse être encore divulgué, le patriarche s’est dit « heureux et reconnaissant » de cette invitation inédite du parlement turc à venir présenter « ses propositions ».

Le patriarcat précise que « la révision de la constitution turque est dans sa phase initiale » et espère pouvoir être à nouveau convoqué, mais avoir surtout l’occasion de lire la première mouture de cette révision avant qu’elle ne soit ap-prouvée.

« C’est la première fois dans l’histoire de la République que des minorités non musulmanes sont officiellement invitées. Malheureusement, il y a eu des injus-tices dans le passé. Mais celles-ci sont peu à peu rectifiées », a dit Bartholo-maios Ier aux journalistes à l’issue de la séance.

Et d’ajouter : « Une nouvelle Turquie est en train de naître, nous quittons cette réunion pleins d’espoir et nous sommes extrêmement reconnaissants ».

Dans un communiqué officiel, le patriarcat confirme ce sentiment de reconnais-sance et il souligne qu’il a été question, durant la réunion, « des problèmes » des minorités religieuses en Turquie et que le patriarche a demandé à leur égard le respect « des droits de l’homme, mais surtout de la liberté de religion, de conscience et d’instruction ».

Le document souligne l’exigence que les minorités soient reconnues en Turquie comme « des citoyens à part entière », afin que puissent être surmontées les « discriminations et injustices du passé ».

Une des demandes faites aux autorités turques concerne la réouverture de l’Ecole théologique de Halki, la principale école de théologie du patriarcat œcu-ménique de Constantinople jusqu’à l’ordre de fermeture en 1971.

De nombreux chercheurs orthodoxes, théologiens, prêtres et évêques ainsi que bon nombre de patriarches y ont fait leurs études, y compris le patriarche Bar-tholomaios Ier et ses prédécesseurs : Démétrios, Athénagoras, et Maximos V.

Lors de sa visite à Ankara, le patriarche était accompagné d’un professeur de droit, Emre Öktem, qui a suggéré que la nouvelle constitution fasse référence au Traité de Lausanne, signé le 24 juillet 1923, qui définit les relations entre l’Etat turc et les religions non musulmanes et garantit les droits des communautés chrétiennes du pays.

Isabelle Cousturié

http://www.zenit.org/article-30238?l=frenchhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61625

«L’affaire du MİT» et les évolutions en cours du système politique turcOVIPOT

24 février 2012

Par Jean Marcou

Le 17 février dernier, le parlement turc a adopté une loi controversée, proposée par le gouvernement, et visant à protéger les agents du MİT (Milli İstihbarat Teş-kilatı – Organisation nationale de renseignements, dénomination des services secrets turcs) de toute poursuite judiciaire, pour des activités relevant de leurs fonctions. Désormais, le parquet devra requérir l’autorisation du premier mi-nistre pour engager des poursuites contre ces personnels très spéciaux. Ce texte, qui est entré en vigueur dès le 20 février, vient clore provisoirement la ré-cente «affaire du MİT», qui a défrayé la chronique politique en Turquie, au cours des deux dernières semaines.

Rappels des faits… Le 9 février 2012, dans le cadre de l’enquête sur le KCK, le procureur spécial, Sadettin Sarıkaya, fait connaître son intention de convoquer quatre agents ou anciens agents du MİT ainsi que son directeur actuel, Hakan Fi-dan (photo à gauche), pour les interroger sur des contacts qu’ils ont eus avec le PKK, à Oslo, en 2010. La nouvelle fait écho à une polémique qui a éclaté à l’au-tomne dernier, lorsque des fuites avaient confirmé une rumeur persistante de-puis le début de 2011, selon laquelle le gouvernement avait conduit, au cours de l’année précédente, des pourparlers avec l’organisation rebelle kurde, via le MİT. Le 3 octobre 2011, dans un avion qui le ramène d’un voyage en Macédoine,

Recep Tayyip Erdoğan, pour mettre un terme aux spéculations de l’opposition qui l’accuse de négocier secrètement la question kurde, reconnaît l’existence de ces contacts avec le PKK, en justifiant en l’occurrence le recours aux services du MİT. Entamées en 2010, ces relations, conduites par Hakan Fidan, se seraient ar-rêtées avec la reprise des violences dans le sud-est, mais le premier ministre n’exclut pas de les reprendre, le cas échéant.

Si donc l’évocation de discussions entre le PKK et le gouvernement n’est pas vraiment un scoop, l’annonce de la convocation d’agents du MİT (dont son direc-teur actuel) fait l’effet d’une bombe, et ce d’autant plus qu’elle est suivie par des événements troublants. Alors que les personnes incriminées font connaître leur intention de ne pas déférer à l’injonction du procureur, ce dernier, pour mieux montrer sa détermination, demande le placement en garde à vue, de 4 agents ou ex-agents du MİT, dont son ancien chef, Emre Taner. D’emblée le gou-vernement prend la défense de ses agents, en justifiant les contact qu’ils ont eus avec le PKK, et en déclarant «qu’ils n’ont fait que leur devoir». Pour sa part, le ministre de la justice dépose immédiatement devant le parlement le projet de loi adopté le 17 février, pour protéger à l’avenir le MİT d’investigations judi-ciaires éventuelles. Mais cette réaction gouvernementale n’empêche pas une certaine confusion de régner dans les sphères les plus intimes de l’Etat. La po-lice et la justice ont en effet déjà procédé à l’arrestation de deux agents du MİT et font connaître leur intention de mener l’enquête jusqu’à son terme. L’opposi-tion demande en outre au parquet de convoquer le premier ministre, auquel elle reproche d’avoir donné l’ordre au MİT de négocier avec l’organisation d’Abdullah Öcalan. Finalement, le 11 février 2012, le procureur Sarıkaya, accusé d’avoir ou-trepassé ses fonctions, est suspendu, tandis que la discussion du projet de loi protégeant le MİT des incursions judiciaires provoque un débat houleux au parle-ment sur les dysfonctionnements de la séparation des pouvoirs.

Loin de n’être qu’un épiphénomène, cette affaire est assez révélatrice des inco-hérences qui peuvent affecter les structures politiques turques et leurs relations mutuelles actuellement. La mise en cause du MİT par un procureur spécial est apparue à certains experts comme la preuve de l’existence d’un conflit occulte entre les entités judiciaire et policière, d’un côté, et les services de renseigne-ments contrôlés par Recep Tayyip Erdoğan, de l’autre. D’autres observateurs ont vu dans cette affaire une nouvelle manifestation de dissensions qui existent de longue date, au sein du gouvernement, et opposent les partisans du premier ministre à des dirigeants de l’AKP proches de la confrérie de Fethullah Gülen, qui est influente dans la police. Le gouvernement a bien sûr démenti de telles spé-culations, et le premier ministre, parlant aux jeunesses de l’AKP, réunies en congrès dimanche dernier, a justifié la loi adoptée pour protéger le MİT de la jus-tice, en déclarant : « Nous ne permettrons pas que des élus deviennent les vas-saux de la bureaucratie ». Pour sa part, Kemal Kılıçdaroğlu, le leader du CHP a sévèrement condamné ce texte, et son parti vient de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle, pour le faire annuler.

En tout état de cause, cette affaire accroit une impression d’incertitude, ampli-fiée par d’autres développements de la vie politique turque. Les arrestations dans les procès pour complot (Ergenekon, Balyoz, Plan d’action contre la réac-tion…) ont atteint ces dernières semaines une ampleur inégalée avec la mise en

détention du général İlker Başbuğ, le chef d’état-major entre 2008 et 2010, et certains se disent qu’au rythme où vont les choses, il y aura bientôt plus de gé-néraux sous les verrous, que de généraux en activité ! Toutefois, le phénomène des incarcérations s’est accru et touche aussi la presse, plusieurs dizaines de journalistes étant actuellement en prison pour des motifs souvent confus, ce qui provoque, aux dires de certains spécialistes, un phénomène de plus en plus fré-quent d’autocensure au sein des médias. Un autre procès en cours polarise l’at-tention de l’opinion publique, il sagit de celui qui concerne les truquages de matchs de football et plus particulièrement Aziz Yıldırım (photo à droite), l’an-cien dirigeant du club istanbuliote de Fenerbahçe, et par ailleurs agent d’in-fluence et négociateur de contrats d’armement. N’oublions pas que cette affaire a provoqué l’adoption d’une loi extrêmement controversée assouplissant les peines applicables aux truqueurs de matchs, et généré un conflit entre la prési-dence de la République et le parlement, Abdullah Gül ayant refusé de promul-guer ce texte dans un premier temps (cf. notre édition du 17 décembre 2012). À tout cela s’ajoutent les rafles régulières effectuées dans le cadre de l’enquête sur le KCK, et les tensions provoquées par les affrontements entre l’armée turque et le PKK dans le sud-est.

Au plus haut niveau de l’Etat, d’autres événements affectent actuellement la sé-rénité de la vie politique. Bien que le parlement poursuive ses travaux visant à l’élaboration d’une nouvelle constitution, l’issue de ce processus reste incer-taine. De sorte que l’on se retrouve dans une période ambivalente où de nou-velles institutions sont annoncées, alors que ce sont les anciennes qui conti-nuent à fonctionner. Et souvenons-nous, cher lecteur ou chère lectrice, que cette impression d’une transition sans réelles échéances n’est pas réellement nouvelle, la précédente législature ayant été marquée par le projet de Constitu-tion civile, qui n’a finalement pas pu voir le jour…

En l’absence d’une autre Loi fondamentale et de nouvelles règles du jeu, la conjoncture politique n’en continue pas moins ses trajectoires en cours, et les élections présidentielles de 2014, qui doivent se dérouler pour la première fois au suffrage universel direct, apparaissent comme la prochaine échéance électo-rale majeure. Toutefois, le favori de ce scrutin attendu inquiète ses partisans. Recep Tayyip Erdoğan a en effet été une nouvelle fois opéré des intestins le 10 février dernier. L’intervention a certes été qualifiée de «bégnine» par des sources officielles, mais l’on conçoit qu’elle puisse alimenter des rumeurs sur l’état de santé du premier ministre.

La Turquie vit donc actuellement une période de transition. En l’absence de nou-velle Constitution, elle peine à définir un nouveau régime. Ses juges, «débridés» par les réformes récentes qui ont affecté la hiérarchie judiciaire, «flinguent» à tout va, et pas toujours à bon escient ; ce qui ne manquent pas de provoquer des reprises en main exécutives musclées et des recadrages législatifs serrés. On imagine dès lors des rivalités de factions derrière les blocages de plus en plus fréquents qui affectent les structures de l’Etat et qui révèlent aussi une fra-gilité des bases juridiques des principaux rouages politico-administratifs qu’on a pu observer en d’autres circonstances, et que les perspectives politiques incer-taines du moment tendent sans doute à amplifier. Car, dans un contexte où le changement semble toujours à l’ordre du jour, le gouvernement, au pouvoir de-

puis 10 ans, s’installe de plus en plus dans des pratiques anciennes, comme s’il n’était plus aussi sûr de vouloir aller jusqu’au bout des transformations parfois spectaculaires qu’il a initiées. L’affaire du MİT, et les interrogations multiples qu’elle suscite sur les équilibres de pouvoirs en Turquie, sont ainsi sans doute révélatrices d’un système qui n’en finit plus de se chercher.

Jean Marcou

http://ovipot.hypotheses.org/7036http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61622

Plus de 400 prisonniers kurdes en grève de la faim illimi-tée

MédiaPart

23 Février 2012 Par Maxime-Azadi

Des centaines de prisonniers politiques kurdes dont deux députés sont en grève de la faim illimitée depuis plus d’une semaine en Turquie, pour la libération du chef du PKK et la reconnaissance des droits politiques du peuple kurde dans le cadre d’une autonomie démocratique pour le Kurdistan.

Après une grève de la faim limitée menée par plusieurs centaines de prisonniers politiques entre le 1er décembre et le 15 février, la mobilisation a pris de l’am-pleur sans précédent.

La présidente de la Fédération des associations d'assistance juridique pour les familles de prisonniers politiques (Tuhad-Fed), Zeynep Teker, a affirmé à l’Actu-Kurde que plus de 400 prisonniers politiques suivent la grève de la faim illimitée depuis 15 février.

Parmi eux figurent notamment deux députés du principal parti kurde BDP, Sel-ma Irmak et Faysal Sariyildiz. Plus de 6300 membres actifs de ce parti dont 31 maires, six députés et des dizaines de membres des conseils municipaux sont actuellement en prison, dans le cadre de cette affaire KCK, lancée en avril 2009, quelques semaines après le succès historique du parti kurde lors des élections municipales. Le régime turc arrête chaque semaine des dizaines d’autres per-sonnes, portant à plus 130 000 le nombre des détenus contre quelque 60 000 en 2002.

Les prisonniers sont déterminés

Les grévistes protestent contre l’isolement du leader kurde Abdullah Öcalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali depuis 1999 sous l’isolation totale, qui n’est pas au-

torisé à rencontrer ses avocats depuis sept mois, et les arrestations massives ja-mais vue depuis la junte militaire de 1980. Ils demandent la libération d’Öcalan et tous les prisonniers politiques, la reconnaissance officielle des droits collectifs du peuple kurde dans la constitution, notamment la reconnaissance de l’identité kurde et le droit à l’enseignement en kurde.

« Les prisonniers sont déterminés à poursuivre la grève de la faim jusqu'à la li-bération d’Öcalan » a dit la présidente de Tuhad-Fed, appelant le gouvernement à répondre aux revendications des grévistes.

« Le gouvernement AKP et le Ministère de la Justice seront tenus pour respon-sable de toutes les conséquences négatives » a-t-elle averti, soulignant que « la libération d’Öcalan est une revendication commune du peuple kurde ».

Statut de prisonnier de guerre

De leur coté, les huit milles militants du PKK dans les prisons turques ont annon-cé qu’ils n’abandonneront pas la grève si le gouvernement ne répond pas de manière positive à leurs revendications. « Nous avertissons : si nos revendica-tions ne sont pas satisfaites, nous allons saisir les Nations Unies pour bénéficier du statut de prisonnier de guerre. »

Des députés en grève

En dehors des prisons, quelque 20 députés BDP ont entamé une grève de la faim de deux jours entre le 20 et 21 février, pour soutenir les prisonniers. Des centaines d’autres personnes participent à cette grève a travers le pays, notam-ment à Hakkari, Diyarbakir, Batman, Istanbul, Van et à Sirnak.

Plusieurs détenus sont morts en grève de la faim

Depuis les années 1980, des dizaines de détenus politiques sont morts pendant les grèves de la faim. En 1982, quatre militants historiques du PKK ; Hayri Dur-mus, Kemal Pir, Akif Yilmaz et Ali Cicek ont suivi une grève de la faim jusqu'à la mort dans la prison de Diyarbakir où toute forme de torture et d’atrocité étaient utilisés.

Au cours de la même année, quatre autres militants Ferhat Kurtay, Necmi Oner, Mahmut Zengin, Esref Anyik se sont immolés ensemble pour protester contre les conditions d’incarcération inhumaines. Mazlum Dogan, l'un des fondateurs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’ést aussi immolé le 21 Mars 1982, le jour de Newroz, par le feu dans la prison de Diyarbakır après avoir symbolique-ment allumé trois allumettes pour protester contre les tortures systématiques et sauvages sur les prisonniers politiques kurde.

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/230212/plus-de-400-prisonniers-kurdes-en-greve-de-la-faim-illimiteehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61642

Une nouvelle proposition de loi concernant la protection de la femmeOVIPOT

13 février 2012

Par Nina Guérin

Le 31.01.2012 une proposition de loi concernant la protection de la femme contre la violence domestique a été soumise au conseil des ministres par Fatma Şahin, ministre de la famille et des politiques sociales. Celle-ci se fixe pour ob-jectif d’augmenter la protection des femmes contre la violence domestique qui touche aujourd’hui encore 39% des femmes turques selon un rapport des Na-tions-Unies et plus particulièrement les ‘crimes d’honneur’. Sa particularité est son processus d’élaboration, auquel plus de 80 organisations de la société civile ont été invitées à participer (voir notre édition du 20 août 2011). Ce concept est digne d’éloges, cependant plusieurs ONG, entre autre l’Istanbul feminist collec-tive (IFC) ont fortement critiqué l’écart entre la proposition originale élaborée par les ONG et la dernière proposition largement modifiée par le ministère.

Les aspects positifs retenus par de nombreuses ONG sont l’application de l’en-semble des mesures de cette nouvelle loi aux femmes mariées et non-mariées (clause essentielle qui fut réinsérée seulement suite aux vives protestations qui suivirent son retrait par le ministère en juillet 2011). Les mesures comprennent par exemple l’instauration de ‘centres de surveillance’ dans plusieurs villes et d’une assistance médicale gratuite pour les victimes au niveau de la prise en charge et du suivi. Sur le plan légal la proposition de loi prévoit entre autres la possibilité pour un juge d’émettre un ordre de protection sans demande préa-lable de preuve de violence et la facilitation d’instauration d’un périmètre de sé-curité pour les victimes.

La proposition de loi est cependant fortement critiquée du fait qu’elle cible un seulement un aspect bien restreint quant à la question condition de la femme, à savoir sa protection légale. A la différence donc, des grandes tendances interna-tionales qui mettent en avant l’importance de l’éducation et de la prise de conscience, la proposition de loi se concentre sur les mécanismes légaux. De plus, la critique prend pour cible les mécanismes d’application et de surveillance de cette nouvelle proposition de loi qui restent peu clairs.

Ces critiques trouvent leurs parallèles dans l’ensemble de l’approche qu’adopte l’AKP envers la question de l’égalité des genres. À ce jour les acquis sont surtout à chercher au niveau d’améliorations au plan légal comme cela est le cas avec la présente proposition de loi, dans le domaine du nombre de filles qui dé-passent le niveau d’école primaire, et par la création d’une branche féminine au sein du parti.

Cependant la politique de l’AKP concernant les femmes est marquée par ce que

les politologues Simten Coşar (Başkent University, Ankara) et Metin Yeğenoğlu (Middle East Technical University, Ankara) appellent un « nouveau mode de pa-triarcat »* qui viendrait remplacer les modèles républicain, religieux et libéral qui prévalaient jusqu’ici. Celui-ci se caractériserait principalement par la propa-gation d’un discours conservateur sur les droits de la femme et la réfutation de toute demande issue du camp féministe. Ce discours place la femme à l’inter-section de la famille, de l’islam et de la morale, éléments qui délimitent très pré-cisément la sphère légitime d’évolution de la femme, comme l’ont souligné les politologues Zana Çitak Aytürk et Özlem Tür (Middle East Technical University, Ankara)**.

La domination de ce discours traditionaliste est le fruit d’une lecture monopolis-tique des demandes de la société Turque, c’est-à-dire qui tend à penser que les membres de cette société partagent le même ensemble de valeurs. La multipli-cité des valeurs vis-à-vis du statut sociétal de la femme est nié et un seul mo-dèle féminin érigé. Les politologues Zana Çitak Aytürk et Özlem Tür démontrent comment l’AKP s’affirme en tant qu’autorité ultime dans toute question relative à la morale. La responsivité du parti par rapport aux demandes de la société, et en particulier des femmes, étant faible, la définition de la réalité concrète de l’égalité des genres en Turquie semble être le pur produit d’une élite présenté comme la volonté générale.

*Coşar, Simten/ Yeğenoğlu, Metin 2011: New Grounds for Patriarchy in Turkey? Gender Policy in the Age of AKP, South European Society and Politics, 16:4, 555-573.

**Çitak, Zana/Tür, Özlem 2008: Women between Tradition and Change: The Jus-tice and Development Party Experience in Turkey. In: Middle Eastern Studies, 44:3, 455-469.

http://ovipot.hypotheses.org/7055http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61647

TURQUIE/SOMALIE/GRANDE BRETAGNE

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Le correspondant de la BBC en Afrique rapporte que la présence étran-gère la plus remarquable à la capitale Mogadiscio est celle de la Tur-

quie

La Turquie assure la plus grande aide en Somalie selon la BBC

Posted 23.02.2012 12:52:41 UTC Updated 23.02.2012 12:54:12 UTC

La BBC a fait savoir que la Turquie a assuré la plus grande aide à la Somalie, re-levant que l'aide turque a fait effet de "catalyseur".

La capitale britannique s'apprêtant à accueillir la conférence internationale sur la Somalie, l'agence de presse britannique la BBC a noté que la Turquie était le pays assurant les plus grandes aides à la Somalie.

La chronique rédigée par le correspondant en Afrique de la BBC, Andrew Harding et publiée dans la page web du journal, commence en signalant que la Somalie est toujours un pays où les hommes pensent qu'il est difficile d'acheminer des aides.

Le correspondant rapporte que la présence étrangère la plus remarquable à la capitale Mogadiscio est celle de la Turquie. "Alors que de nombreuses organisa-tions internationales sont restées coincées dans la base Amissom hautement protégée près de l'aéroport, près de 200 citoyens turcs vivent dans cette ville et travaillent dans plusieurs projets de construction, de logistique et d'aide" écrit le même journaliste.

Donnant également place aux propos du nouvel ambassadeur britannique en Somalie Matt Baugh, Andrew Harding précise que selon l'ambassadeur, la Tur-quie a montré ce qu'on pouvait faire d'opérationnel en Somalie.http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=9f083345-9ee2-4dad-9ae8-3212cebf879chttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61624

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Les développements en Somalie seront pris en main lors de la Confé-rence de Londres

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu en Angleterre

Posted 23.02.2012 13:31:02 UTC Updated 23.02.2012 13:31:02 UTC

Bien que la crise syrienne occupe l'actualité internationale depuis longtemps, les développements en Somalie seront débattus lors de la Conférence de Londres. Dans ce cadre, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu s'est rendu en Angleterre.

Avant la conférence, M. Davutoğlu a rencontré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. MM. Davutoğlu et Ban ont évalué les chapitres " la Somalie ", " la Syrie " et " Chypre ".

S'étant également entretenu avec le président et le Premier ministre somaliens, le ministre turc des Affaires étrangères a affirmé que les aides de la Turquie se poursuivraient.

La sécurité, le développement politique, la lutte contre les terroristes et cor-saires en Somalie, les aides humanitaires et la coordination internationale seront abordés lors de la Conférence de Londres.

Avant la fin de la période de transition en août 2012, la communauté internatio-nale évaluera les mesures à prendre et les politiques à mener pour instaurer la paix et la stabilité dans le pays.

Les conséquences de la conférence en question seront abordées lors de la se-conde conférence internationale sur la Somalie qui sera tenue en juin à Istanbul. Ainsi, la feuille de route d'après la période de transition en Somalie sera détermi-née.

Suite à la Conférence de Londres, M. Davutoğlu se rendra en Tunisie et prendra part à la réunion des Amis de la Syrie.http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=f2adcd9b-fa79-45b1-b17d-06e0275c2283http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61630

TURQUIE/SYRIE

La Turquie propose d'accueillir la prochaine rencontre sur la Syrie20 Minutes

Mis à jour le 23.02.12 à 22h42

Alors que les violences continuent en Syrie, la Turquie s'est dite prête à ac-

cueillir le prochain sommet international sur la question syrienne après celui de Tunis, afin d'accroître la pression sur Damas, a déclaré jeudi le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.

«La communauté internationale fera entendre sa voix haut et fort pour dire que cette répression doit s'arrêter», a-t-il déclaré à propos de la réunion du groupe des "Amis de la Syrie", qui doit se tenir vendredi à Tunis.

Il a ajouté que l'organisation à Istanbul d'une prochaine rencontre sur la crise sy-rienne faisait consensus, et que cela serait décidé à Tunis.

Le groupe des "Amis de la Syrie" prévoit de réclamer au gouvernement syrien un cessez-le-feu immédiat et un accès libre et sans entrave à l'ONU et aux agences humanitaires.

Reuters http://www.20minutes.fr/ledirect/885619/turquie-propose-accueillir-prochaine-rencontre-syriehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61621

TURQUIE/CHINE

Xi Jinping en Turquie : la Chine se veut une puissance « bienveillante »Les Echos

24/02 | 07:00 | Jacques Hubert-Rodier Editorialiste diplomatique

Après les Etats-Unis et l'Irlande, Xi Jinping, le vice-président chinois, a effectué une visite officielle en Turquie, où il a notamment rendu hommage, selon « To-day's Zaman », « au rôle clef joué » par Ankara dans les questions régionales y compris en Afghanistan et dans « le différend » sur le programme nucléaire ira-nien.

« Hürriyet » souligne également l'ouverture de discussions sino-turques sur la construction d'une centrale nucléaire en Turquie. Dans un éditorial consacré à la tournée internationale du futur numéro un chinois, le « China Daily » se félicite pour sa part des accords économiques signés dans les trois pays. « Le com-merce est le langage le plus clair et le plus efficace de la diplomatie aujourd'hui » surtout pour la Chine.

Mais évaluer ce déplacement à cette seule aune est insuffisant. « A Washington, à Dublin et à Ankara, Xi a assuré ses hôtes et la communauté internationale de l'engagement de son pays à maintenir une présence constructive et responsable dans le monde. » Le journal insiste ainsi sur la volonté de la Chine d'être une « puissance bienveillante ». Certes, l'éditorialiste ne s'attend pas à ce que la tour-

née de Xi ait dissipé tous les malentendus sur la puissance chinoise. Mais elle doit être perçue comme une « invitation chaleureuse » à poursuivre « une co-existence harmonieuse ».

Reste, comme le souligne « Zaman », que cette tournée intervient alors que le régime syrien s'est lancé dans une sanglante répression. Pékin, comme Moscou, a mis son veto à une résolution de l'ONU appelant au départ de Bachar al-Assad. Peut-être, peut-on se demander : au nom de la puissance bienveillante ? http://www.lesechos.fr/economie-politique/presse-etrangere/0201912639086-xi-jinping-en-turquie-la-chine-se-veut-une-puissance-bienveillante-293910.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61623

USA

Anne Frank baptisée par des Mormons

Europe1

Par Alcyone Wemaere

Publié le 23 février 2012 à 14h26 Mis à jour le 23 février 2012 à 14h34

Le baptême posthume de victimes de la Shoah fait régulièrement scandale aux Etats-Unis.

Voilà des années que l'Eglise mormone et ses baptêmes posthumes font réguliè-rement polémique aux Etats-Unis. Cette semaine, la controverse a pris une nou-velle dimension avec l'annonce du baptême d'Anne Frank. La plus célèbre vic-time de l'Holocauste aurait été baptisée d'office samedi dernier au cours d'une cérémonie menée dans un temple mormon de la République dominicaine.

200 millions de baptêmes posthumes

C'est une ancienne Mormone, désormais en guerre contre les baptêmes post-humes, Helen Radkey, qui a annoncé la nouvelle, relate le New York Daily. La pratique est une vieille tradition : 200 millions de défunts auraient ainsi été bap-tisés par les Mormons selon les propres chiffres de la communauté livrés au New Yorker.

Ces baptêmes "par procuration", menés sans le consentement des intéressés ou de leurs familles, se veulent des tentatives de salut des âmes, une "chance de rejoindre l'église dans leur autre vie".

Une pléiade de disparus célèbres ont déjà eu droit à un tel "baptême pour la mort" par des membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Ce serait le cas de figures aussi diverses que Jeanne d'Arc, Charlie Chaplin, Mari-lyn Monroe, Buddha, la mère de Barack Obama, William Shakespeare, Elvis Pres-

ley, les papes et même Jésus Christ ou encore Adolf Hitler.

Une offense aux victimes de la Shoah

Mais, à l'instar des baptêmes de toutes les victimes juives du nazisme, le cas d'Anne Frank _ déjà baptisée de la sorte au moins neuf fois dans le passé selon Helen Radkey _ choque particulièrement. La communauté juive juge ces pra-tiques offensantes envers des victimes exterminées précisément à cause de leur confession juive.

Dès les années 90, des associations juives avaient protesté contre l'inscription de milliers de victimes de la Shoah sur les registres mormons. En 1995, un ac-cord prévoyant l'interdiction de tout baptême de juifs décédés dans les camps nazis avait même été conclu.

L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours semble dépassée par l'am-pleur du phénomène : la semaine dernière, l'annonce du baptême des parents du célèbre juif chasseur de nazis Simon Wiesenthal avait déjà fait scandale. L'Eglise avait alors présenté ses excuses.

Élie Wiesel interpelle le candidat Mitt Romney, Mormon

L'Eglise mormone assure tout faire pour mettre un terme à ces pratiques. Elle a d'ailleurs condamné, dès mardi, le baptême d'Anne Frank en assurant envisager des mesures disciplinaires contre ce qu'elle considère comme une violation de son règlement.

Un peu plus tôt en février, le Prix Nobel Élie Wiesel, rescapé des camps de la mort, découvrait via le Huffington Post, que son nom était en lice pour un bap-tême posthume. Scandalisé, l'écrivain avait aussitôt interpellé le candidat répu-blicain à la présidentielle Mitt Romney, lui-même Mormon, en l'invitant à "parler à son Eglise pour arrêter les baptêmes posthumes de Juifs".

http://www.europe1.fr/International/Anne-Frank-baptisee-par-des-Mormons-961083/http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61616

ALLEMAGNE

L'Allemagne rend hommage aux victimes des «meurtres Döner»20 Minutes

Créé le 23/02/2012 à 19h21 -- Mis à jour le 23/02/2012 à 19h21

SOCIÉTÉ - Ce jeudi avait lieu à Berlin une cérémonie à la mémoire des neuf étrangers et de la policière allemande tués par un groupuscule néo-nazi entre

2000 et 2007...

«Une honte pour notre pays». C’est en ces termes que la chancelière allemande, Angela Merkel, a décrit ce jeudi les dix meurtres commis par le gang néo-nazi de Zwickau, le «Nationalsozialistischer Untergrund» (NSU, mouvement clandestin national-socialiste). Une cérémonie a eu lieu dans la salle de concert de Berlin en mémoire des neuf hommes et de la policière tués entre 2000 et 2007 à tra-vers le pays, et dont les meurtres étaient restés irrésolus jusqu’en novembre dernier. Peu après la cérémonie, à midi, une minute de silence a été observée dans toute l'Allemagne à la mémoire des victimes.

«Action brochette de kebab»

Les activités meurtrières du «NSU» ont duré 13 ans, ses trois membres parcou-rant l’Allemagne du nord au sud et d’est en ouest sans être repérés par les ser-vices antiterroristes. Leur existence n’a été révélée qu’en novembre dernier, lorsque Uwe Böhnhardt, 34 ans, et Uwe Mundlos, 38 ans, les deux fondateurs présumés du groupuscule, ont été retrouvés morts dans leur caravane à Eise-nach, dans le Land de Thuringe, dans le centre de l'Allemagne. Traqués par la police après un braquage ayant mal tourné à Eisenach, en Thuringe, les deux hommes se sont suicidés. Le troisième membre du groupe, une femme de 36 ans, Beate Zschaepe, ne s’est quant à elle pas donné la mort mais se rend aux autorités après avoir fait exploser son domicile de Zwickau, dans le Land de Saxe.

Là, les enquêteurs découvrent un pistolet de calibre 7,5 mm de marque Ceska, une vidéo de 15 minutes, baptisée «Action brochette de kebab», et revendi-quant les meurtres de neuf immigrés restés inexpliqués, ainsi qu’un attentat à la bombe commis en 2004 dans un quartier turc de Cologne ayant fait 22 blessés. L'arme de service et les menottes de Michèle Kiesewetter, une policière abattue d'une balle dans la tête pendant son service en 2007 à Heilbronn, dans le Bade-Würtemberg, sont également découvertes. Les enquêteurs découvrent que les braquages –une douzaine au total- ont servi à financer la série de meurtres.

«L'action plutôt que les mots»

Les analyses balistiques confirment que le Ceska a servi à dans les neuf «meurtres Döner», surnommés ainsi car les victimes étaient tous des commer-çants ou restaurateurs d'origine étrangère (huit Turcs, un Grec). A l’époque où ils ont été commis, les enquêteurs comme la presse outre-Rhin pensaient à un tueur en série, les neuf meurtres commis entre le 9 septembre 2000 et le 6 avril 2006 répondant tous au même schéma: des immigrés, abattus d’une ou plu-sieurs balles dans la tête, en plein jour, dans leur commerce. A chaque fois, les enquêteurs ne retrouvent aucune trace d'ADN, aucune fibre, aucune empreinte digitale, aucun témoignage utile, et surtout aucun motif ni revendication. En ef-fet, les néo-nazis se réfèrent à un principe: «L'action plutôt que les mots.»

Ces révélations ont provoqué une vague d’indignation Outre-Rhin, non seule-ment parce que les enquêteurs n’avaient pas résolu la série de meurtres ni avancé le motif xénophobe, mais surtout parce que ces militants néo-nazis

étaient connus, et qu’ils n’ont jamais été retrouvés après leur passage dans la clandestinité. Dans les années 90, ils ont fréquenté le Thüringer Heimatschutz («groupe thuringeois de protection de la patrie»), surveillé par les autorités et, en janvier 1998, ont échappé de peu à un coup de filet après la découverte de matériel de propagande, d’explosifs et d’armes de poing dans un garage loué par Beate Zschäpe.

Autre motif d’indignation: la révélation de liens du groupuscule avec un ancien agent du Verfassungsschutz (office pour la protection de la Constitution) du Land de Hesse, qui a pour mission de lutter contre les ennemis des valeurs dé-fendues par la République fédérale allemande, en particulier les néo-nazis, les Allemands craignant qu'une «fraction armée brune» n’émerge, et ne répande autant la violence que la Fraction armée rouge dans les années 1970 et 1980.

Bérénice Dubuc

http://www.20minutes.fr/monde/allemagne/885545-allemagne-rend-hommage-victimes-meurtres-donerhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61614

La photo d'un policier réalisant le salut nazi fait scandale7sur7

C'est une véritable chasse à l'homme qui a commencé en Allemagne après que la photographie d'un policier qui fait le salut nazi a été publiée sur Facebook.

Ce cliché a provoqué une grosse polémique en Allemagne. Un policier en uni-forme mais dont le visage est caché par un foulard y pose, fièrement en faisant le salut nazi.

L'image a de quoi choquer, d'autant qu'elle a été postée le jour où Angela Mer-kel en personne a présenté ses excuses aux victimes d'une série de crimes vio-lents commis ces dernières années en Allemagne par des néo-nazis.

Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer qui est ce policier dont l'insigne laisse penser qu'il s'agit d'un véritable agent. Les autorités allemandes craignent qu'un mouvement néo-nazi ne se développe au sein de la police. (CB) 24/02/12 12h59

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1399361/2012/02/24/La-photo-d-un-policier-realisant-le-salut-nazi-fait-scandale.dhtmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61645

PAKISTAN/CHRETIENS

Pakistan – Deux chrétiens blessés par un groupe de mu-sulmans armés : sous accusation, les conversionsChrétienté.info

Agenzia Fides , le 23 février 2012

Faisalabad (Agence Fides) – Deux chrétiens ont été blessés par un groupe de musulmans armés qui ont fait irruption dans une église évangélique et dans sa résidence annexe sises à Faisalabad. L’épisode, remontant au 18 février dernier, a été confirmé à Fides par la Commission Justice et Paix du Diocèse de Faisala-bad, qui indique que le motif de l’agression a été l’accusation de conversion et de prosélytisme pesant contre le pasteur évangélique Altaf Kahn de la « grace church ». Une famille musulmane était indignée suite à la conversion d’une femme musulmane au christianisme et elle a donc cherché un moyen de se ven-ger.

Attendu que le pasteur n’était pas à son domicile, à faire les frais de cette ven-geance ont été deux pauvres ouvriers : Sajid Masih – qui a été blessé par balles et se trouve à l’hôpital en conditions critiques– et Bota Masih – qui a une jambe cassée après avoir été jeté d’un toit. La situation est désormais calme mais la police n’a pas même tenté d’arrêter les coupables, remarque une source de Fides au sein de la Commission.

Le pasteur Khan fait l’objet d’un fort ressentiment, étant accusé de « prosély-tisme auprès des fidèles musulmans » chose qui n’est pas admise par la religion islamique. « En effet, l’approche de certains pasteurs évangéliques, plutôt insis-tante, peut générer des réactions violentes » remarque la source de Fides. Les chrétiens devraient être « plus attentifs dans leur témoignage et en matière d’annonce » remarque-t-elle, « laissant que les destinataires du message de-mandent à connaître le Christ et à débuter un chemin catéchuménal ».

Le pasteur a déclaré que « des groupes extrémistes veulent bloquer notre activi-té d’évangélisation ». « Tout acte de violence est exécrable » conclut la source de Fides, « mais dans un environnement social comme celui de la société pakis-tanaise, où l’intolérance est prête à exploser, il faut exercer la prudence et l’in-telligence y compris en ce qui concerne l’annonce de l’Evangile afin de ne pas offrir aux groupes extrémistes de prétexte pour des actes de violence ». (PA) (Agence Fides 23/02/2012) http://www.chretiente.info/201202232028/pakistan-deux-chretiens-blesses-par-un-groupe-de-musulmans-armes-sous-accusation-les-conversions/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61615

MASSACRE DE SREBRENICA/TPIY

Ratko Mladic s'en prend au TPIY

La Presse Canadienne

Publié le 23 février 2012 à 18h01 | Mis à jour le 23 février 2012 à 18h01

Mike Corder

Associated Press La Haye, Pays-Bas

L'ancien commandant militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, s'en est pris au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie jeudi, qu'il a qualifié de ma-rionnette de l'OTAN ayant un parti pris contre les Serbes.

Mladic a aussi présenté des photos de sa famille, qu'il s'est fait enlever par un gardien de sécurité après que le président du tribunal, le juge Alphons Orie, lui eut demandé de cesser de les brandir en direction de la tribune réservée au pu-blic.

Ratko Mladic a montré une photo de lui vêtu de son ancien uniforme de l'armée serbe de Bosnie et a affirmé qu'il était «fier de cette armée et de cet uniforme» et que sa femme devrait être autorisée à le lui apporter, laissant entendre qu'il voulait le porter devant la cour.

Mladic, surnommé «le boucher des Balkans», est accusé d'avoir été l'instigateur des atrocités commises durant la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait quelque 100 000 morts. La plupart des massacres ont été attribués à des sol-dats serbes et à des paramilitaires placés sous son commandement.

Il nie les 11 chefs d'accusation portés contre lui, dont deux de génocide. Son procès doit commencer le 14 mai.

Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) a été mis sur pied par le Conseil de sécurité des Nations unies, mais Ratko Mladic et son ancien mentor politique Radovan Karadzic ont plusieurs fois affirmé qu'il s'agissait d'une extension de l'OTAN, accusant l'alliance militaire d'avoir injustement ciblé les Serbes.

«Vous me jugez au nom de l'OTAN, vous me jugez moi et mon peuple», a-t-il dit au juge Orie jeudi. «Vous êtes un tribunal de l'OTAN biaisé.»

De tels arguments n'ont aucun poids devant les juges et étaient probablement destinés au public qui suit les procédures en Serbie et en Bosnie.

En référence à son état de santé déclinant, Mladic a dit au juge Orie qu'il était «un vieil homme (...) près de la fin», avant de se lancer dans des divagations in-cohérentes.

Mladic a accusé l'OTAN de «mener des frappes contre des gens pauvres en Afrique et en Asie» et a affirmé que si l'alliance frappait l'Iran, ce serait «la fin».

Le juge Orie l'a finalement fait taire en fermant son micro et en ajournant l'au-dience, alors que Mladic était toujours debout et gesticulait en direction de son avocat.

http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201202/23/01-4499125-ratko-mladic-sen-prend-au-tpiy.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61637

GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.

France: la justice égare le dossier de demande d'extradition d'un Rwandais présumé génocidaire

RFI

Article publié le : vendredi 24 février 2012 - Dernière modification le : vendredi 24 février 2012

Par RFI

Le tribunal de Paris devait examiner cette semaine la demande d'extradition de Hyacinthe Nsengiyumva Rafiki, un ancien ministre rwandais que Kigali accuse de participation au génocide. L'intéressé avait été interpelé l'an dernier en vertu d'un mandat d'arrêt rwandais de 2008, puis placé en liberté sous contrôle judi-ciaire. Mais la justice a perdu son dossier d'extradition. Cette situation, même si elle n’est pas inédite, est tout de même très rare, et tombe au plus mal, vu le contentieux entre Paris et Kigali au sujet des présumés génocidaires installés en France.

Hyacinthe Nsengiyumva Rafiki était ministre des Transports au Rwanda en 1994. Kigali accuse cet homme de participation au génocide. Alain Gauthier, le président du collectif des parties civiles du Rwanda lui aussi accuse Hyacinthe Nsengiyumva Rafiki. Et du coup, il fulmine depuis que son dossier d'extradition a été égaré.

« La présidente du tribunal dit que ce n’est pas la première fois que cela arrive. Mais dans un dossier qui concerne un présumé génocidaire, je pense quand même qu’il y’a des précautions à prendre. Pour nous, c’est complètement inad-missible. Ce que je dénonce, c’est cette sorte de complaisance dont font preuve les magistrats français chaque fois qu’ils ont affaire à des présumés génoci-daires ».

« C'est de la rigolade! »

Faute d'avoir retrouvé le dossier, les juges pourraient la semaine prochaine an-noncer la fin de la procédure d'extradition. L’ancien ministre reste toutefois poursuivi en France, suite à une plainte déposée contre lui l'an dernier par le Collectif d'Alain Gauthier. A en croire son avocat, Me Vincent Courcelles La-brousse, contrairement à ce qu'on pourrait penser, la perte du dossier d'extradi-tion n'est pas une bonne nouvelle pour lui.

« Mon client, cela ne l’arrange pas du tout ! Ce qui arrange mon client, c’est d’avoir une décision qui montre qu’il n’y a rien dans ce dossier, absolument au-cun élément d’enquête. Les Rwandais ont commencé leur enquête en 2011, alors, on veut faire croire que le Rwanda a découvert presque vingt ans après les faits que c’était un dangereux génocidaire, alors que le procureur du TPIR n’a jamais sorti un dossier contre lui. C’est de la rigolade ! »

Jusqu'ici, la justice française a examiné et rejeté une dizaine de demandes d'ex-tradition formulées par le Rwanda à l'encontre de présumés génocidaires.

http://www.rfi.fr/afrique/20120224-france-tribunal-extradition-hyacinthe-nsengiyumva-genocide-rwanda-kigali

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61634

RUBRIQUE EN ANGLAIS

“KHOJALU” IS A SPECULATIVE POLITICAL CAPITAL FOR OFFICIAL BAKU

Posted by norkhosq.net on Februar 16th, 2012

Azerbaijan has started its traditional anti-Armenian campaign related to the 1992 events in the settlement of Khojalu – a village in the territory of Nagorno Karabakh, which, in 1988¬1990, was intensively populated by the AzSSR au-thorities, in particular, with Meskhetian Turks from the Fergana valley of Uzbek-istan, to give it a status of a town. The official propaganda doesn’t disdain any means to make the Armenian party guilty of the tragedy and inject a new por-tion of hatred towards Armenians into the international public conscious and the thought of its own people.On February 25-26, 1992, the authorities of the Nagorno Karabakh Republic or-ganized a military operation for lifting the blockade of the airport near the settle-ment of Khojalu and for neutralizing the enemy’s fire points just in Khojalu, from where, since the spring of 1991, the NKR settlements had been periodically at-tacked by the Azerbaijani OMON (Special Purpose Militia Detachments) groups and systematically shelled from Alazan, Crystal, and Grad rocket volley fire facil-ities. For the period till neutralizing the fire points in Khojalu, over 20 Armenian civilians had been killed and hundreds had been kidnapped; thousands of cattle and small cattle had been driven away from the nearby collective and private farms.Due to the lasting blockade, a great number of refugees, the lack of fuel, the forced stagnation of enterprises, the siege of the inter-regional roads and oth-ers, the situation in the NKR, and especially in its capital town of Stepanakert, worsened with the time, the food products, medicines, and fuel were exhausted, as a result of which lifting the blockade from the airport and neutralizing the en-emy’s fire points in Khojalu became an extremely important step for the physical survival of Nagorno Karabakh’s population, which Azerbaijan tried to subject to death.The necessity of neutralizing the military base in Khojalu was, in particular, caused by the fact of concentration of manpower and offensive weapon there. The Azerbaijani authorities deployed numerous OMON units in Khojalu; besides, fighters of the Azerbaijani Popular Front settled in Khojalu. The NKR leadership had to prevent the intended operation of the Azerbaijani armed forces on the at-tack of the Armenian regional center of Askeran and later – Stepanakert.The military operation on liberating Khojalu and deblocking the airport started on February 25, 1992, at 11:30 pm and ended on February 26, at 3:00 am. The

NKR self-defense forces’ units left a corridor for the civilians to safely leave the military operations area, of which the Azerbaijani party had been informed be-forehand. The corridor extended from the eastern suburb of Khojalu to the north-east, along the Karkar River bed and from the north suburb of the settle-ment to the north-east. But, the Azerbaijani authorities did nothing to lead the civilian population out of the military activities area.During the military operation in Khojalu, the NKR self-defense forces released 13 Armenian hostages, including one child and six women, took as trophies two Grad MM-21 volley fire rocket facilities, four Alazan facilities, one 100-milimeter howitzers, and three units of armored equipment. The NKR Artsakh Rescue Ser-vice discovered 11 bodies of civilians in Khojalu and its suburbs. The territory, where frames with numerous bodies of killed civilians were made later, is situ-ated in three kilometers from the town of Aghdam and 11 kilometers from Kho-jalu, and it had been under the permanent control of the Azerbaijani units up to Aghdam’s fall in summer 1993, which excluded any access to the territory for the Karabakh Army’s units.The NKR authorities had informed the Azerbaijani party about the scheduled op-eration on neutralizing the fire points in Khojalu two months before its start, which was repeatedly confirmed even by the Azerbaijani officials, in particular, the then President, Ayaz Mutalibov.But, the column of civilians, as it was noted above, was fired at the approaches to the Aghdam region, which was later confirmed by Mutalibov who interpreted this criminal act as the opposition’s attempt to dismiss him from the position, making him answerable for all had happened.Later, the frames made by the Azerbaijani cameraman Chingiz Mustafaev, who was also given access to the place of exchanging the bodies of the deceased Ar-menians and Azerbaijanis, were disseminated. It is known that Mustafaev made the film twice, with a two-day break. The film testifies that some bodies had been disfigured by the second filming.During the second fly to the area of mass killing of the people, March 2, 1992, the journalists noted that the bodies’ position on the land and the degree of the injuries and wounds had strikingly changed. And this was in the territory fully controlled by the Azerbaijani Popular Front till the summer of 1993. Just this fact is thoroughly concealed by the Azerbaijani propagandists. It is quite obvious that the bodies’ position was changed to put all the blame for the events on Armeni-ans, making semblance as if the Khojalu inhabitants were fired by the Armenian party.This fact was so shocking for Mustafaev that he introduced it to President Mutali-bov who had obviously guessed the tragedy’s reasons by the moment. Mutali-bov answered with really prophetic words, “Chingiz, do not tell anybody about what you have noticed. Or, you’ll be killed”.Hesitating that is was committed by the Armenian party, Mustafaev started his independent investigation. But, after his information in DR-Press Information Agency in Moscow on the possible participation of the Azerbaijani party in the crimes against the Khojalu inhabitants, the journalist was killed not far from Agh-dam, under unclear circumstances.

By the way, the fate was shared by field commander Ala Yakub who had stated carelessly that “…he could cast light on the slaughter near Nakhijevanik (an Ar-menian village near Khojalu), as well as give sufficient details on the recent downfall of the helicopter over Karabakh, with state figures in it”, for which the Azerbaijani Popular Front, on coming to power in summer 1992, arrested him and brought to death in the prison ward…Czech journalist Yana Mazalova, who, by an oversight of the Azerbaijanis, was included in both groups of the mass media representatives, to whom the “bodies disfigured by Armenians” were demonstrated, noticed a considerable difference in the bodies’ condition. Having visited the place immediately after the events, Mazalova didn’t see any traces of barbarity on the bodies. And two days later, the journalists were shown the disfigured bodies already “prepared” for filming.Some details of the military operation on neutralization of the enemy’s fire points in Khojalu are still vague, on which official Baku actively cashes in for achieving its political goals. The topic of ‘Khojalu’ is still one of the corner-stones of the Azerbaijani domestic and foreign information, or rather, misinformation policy in the context of the Karabakh issue. Meanwhile, the statements and as-sessments on the Khojalu events made by some high-ranking Azerbaijani offi-cials, human rights activists, journalists, and inhabitants of Khojalu refute com-pletely the false theses of Baku.Thus, Azerbaijani human rights activist Arif Yunusov writes: “The town and its citizens were deliberately sacrificed to the political goal” (Zercalo Azerbaijani newspaper, July 1992).Following is the testimony by Tamerlan Karaev, in due time Chairman of the Supreme Soviet of the Azerbaijani Republic: “The tragedy was committed by the Azerbaijani authorities, specifically – by a top official” (Mukhalifat Azerbaijani newspaper, April 28, 1992).Even Heydar Aliev admitted that “the former leadership of Azerbaijan is also guilty” of the Khojalu events. According to Bilik-Dunyasi Agency, yet in April 1992, he expressed an extremely cynical idea, “The bloodshed will profit us. We shouldn’t interfere in the course of the events”.Later, when representatives of the Popular Front came to power, Azerbaijani for-mer Minister of National Security Vagif Guseynov stated shortly before his arrest that “the January events of 1990 in Baku and the events in Khojalu are the doing of the same people”, hinting at some political figures from the Azerbaijani Popu-lar Front.The abovementioned facts testify unambiguously that the Azerbaijani party is guilty of the civilians’ killing in Khojalu, having committed a monstrous crime against its own people for political intrigues and power struggle.It is noteworthy that the number of victims stated by the Azerbaijani party in-creases from year to year. A few days after the neutralization of the fire points in Khojalu, the number of casualties stated by the Azerbaijani officials made 100, increasing in a week to 1234; according to the parliamentary commission’s “specification”, it made 450, and in Heydar Aliev’s decree “On the Azerbaijani Genocide” the casualties were estimated at thousands.

Meanwhile, by the start of the military operation in Khojalu the settlement had not comprised such a number of civilians, which is, by the way, confirmed even by the Azerbaijani official sources. The majority of about 2000-2500 inhabitants of Khojalu, or those who really lived there and were not just registered during its intensive construction for giving it the status of a town, had left the village be-forehand.Thus, in late April 1993, at the CSCE Conference in Prague, the AR MFA dissemi-nated document #249 entitled as “The list of the Azerbaijani-populated and mixed villages occupied by the Armenian armed forces”. In this document, the number 855 was put in the column of ‘population’ opposite the name of ‘Kho-jalu’.In early March 1992, Azerbaijani journalists Ilya Balakhanov and Vugar Khalilov brought to the office of Memorial Human Rights Center a videocassette with the record of the place of Khojalu inhabitants’ killing made by Baku TV reporters from a military helicopter and just in place. Actually, all the attendants admitted that the number of the casualties in the video didn’t exceed 50-60 people.It should be also noted that the NKR Foreign Ministry disclosed a false photo placed at some Azerbaijani websites, including their honorable webpage of The Heydar Aliev Fund, which allegedly testifies to mass killings of Azerbaijanis in Khojalu. In fact, the photo has a direct relationship to the events in Kosovo. The Azerbaijani propaganda uses also other false materials, in particular, photos of the Kurdish pogroms’ victims in Turkey, to mislead those uninformed.A month after his resignation, Mutalibov gave an interview to Czech journalist Dana Mazalova, which was published in the Nezavisimaya Gazeta. Speaking of Khojalu, Mutalibov noted, “According to the Khojalu inhabitants who escaped, all this was organized to dismiss me. Some forces acted to discredit the President. I don’t think that the Armenians, strictly and professionally treating similar situa-tions, could let the Azerbaijanis gain any documents exposing them in fascist ac-tions… The general reasoning is that a corridor for the people to escape was re-ally left by the Armenians. Why then should they fire? Especially in the area near Aghdam, where sufficient forces were available for assisting the people”.About 10 years later, the Azerbaijani ex-president confirmed his own idea in the interview to Novoye Vremya magazine, “The massacre of the Khojalu inhabi-tants was obviously organized by somebody for dismissing the power in Azerbai-jan”.In February 2005, Azerbaijani journalist Eynulla Fatullaev from Monitoring inde-pendent magazine spent ten days in the NKR, describing his visit in his materials and interviews. He also dared to doubt the truthfulness of Baku’s official version on the death of some Khojalu inhabitants, “…Once, ten years ago, I met with the Khojalu refugees, temporarily living in Naftalan, who frankly told me… that a few days before the attack, the Armenians, with the help of loudspeakers, kept warning the population of the scheduled operation, suggesting the civilians to leave the settlement and break out of encirclement via a humanitarian corridor, along the Karkar River. Even according to the Khojalu people, they took advan-tage of this corridor and the Armenian soldiers on the other side of the corridor didn’t really fire them… Getting acquainted with the geographical area, I can

confidently say that the inventions on the lack of an Armenian corridor have no grounds. The corridor really existed; otherwise, the Khojalu people, fully encir-cled and isolated from the outer world, couldn’t have run the rings and broken out of encirclement. But, having run the area over the Karkar River, the refugees divided into groups and, for some reason, a part of them made their way to Nakhijevanik. Apparently, the APF battalions sought more blood on their way to Mutalibov’s dismissal and not the liberation of the Khojalu inhabitants”.A few days after the Monitor’s publication of Eynulla Fatullaev’s first report from Karabakh, the magazine’s editor, Elmar Guseynov, was shot, March 2, 2005, in the entrance into his house in Baku by a stranger. And Eynulla Fatullaev was convicted of a series of accusations, including of high treason…AR ex-minister of defense Ragim Gaziev also confirms that “a trap was prepared for Mutalibov in Khojalu”. In this way, the organizers of the mass massacre of the Khojalu inhabitants achieved two goals at once – dismissed Mutalibov, who became needless after the USSR collapse, and gained a reason for starting a noisy campaign on accusing the Armenians of inhuman war methods. The fact that since February 13, the Azerbaijani army had systematically destroyed the 55-thousand town of Stepanakert and other nearby Armenian settlements from Grad facility took the second place.A Khojalu woman said in her interview to the Helsinki Watch on April 28, 1992, “The Armenians delivered an ultimatum… that it was better for the Khojalu in-habitants to leave the town with a white flag. Alif Gajiev (leader of the Khojalu defense) informed us about it on February 15 (10 days before the attack), but this didn’t frighten either me or the rest. We didn’t believe at all that they would be able to capture Khojalu”.However, following these warnings, the majority of the civil population of Kho-jalu, being informed of the planned operation, moved to a safe place before-hand. The mass out-migration of the Khojalu population was widely covered by the Azerbaijani TV and Radio. The Azerbaijani mass media created deliberately a negative attitude to those leaving Khojalu and disgraced them constantly. We should note that Khojalu, which was turned into a town, was first left just by the people who had been forcedly moved here, mainly Meskhetian Turks, though they were constantly obstructed. Moreover, the municipal administration of Kho-jalu, which had been warned by the Armenian party, asked for assistance in evacuation of the population, but in vain.The Khojalu Mayor noted in his interview to Megapolis-Express Moscow newspa-per that “after getting the news on the expected operation on the town capture I asked Aghdam to send helicopters for evacuation of the old people, women, and children. We were assured that a deblocking operation was prepared. But, no as-sistance was provided”. And board member of the APF Aghdam branch R. Gajuev stated, “We could help the Khojalu people, having the corresponding forces and abilities. But, the republican leaders wanted to demonstrate to the people that they had no forces, wishing to call upon the CIS Army for help for suppressing also the opposition with its support”.As we see, the Khojalu inhabitants were merely left in the lurch; moreover, they were destined to become victims of a power struggle.

However, by the start of the military operation, part of the civil population of Khojalu had left the settlement, and by late February 1992, according to differ-ent sources, about 1,000-2,500 people had stayed there, the majority of them making soldiers of the Azerbaijani armed forces. Investigating the destructions in Khojalu, the observers of Memorial Human Rights Center confirmed the fact of artillery shelling and not persistent street battles, which could have resulted in numerous victims. It should be also noted that the corresponding order, regulat-ing the behavior of the NKR self-defense forces, strictly prohibited violence over the enemy’s civilians.All the civilians left in Khojalu were moved to Stepanakert, and a few days later, according to their will and without any conditions, they were passed to the Azer-baijani party. After a thorough investigation, the fact of voluntary passing of the Khojalu citizens to Azerbaijan was confirmed in the conclusion of the Moscow Human Rights Center of Memorial Association, as well as testified in the docu-mentary film of Petersburg journalist Svetlana Kulchitskaya.After the operation, the teams of Artsakh Republican Rescue Service, besides members of the armed detachments dresses in military uniforms, found 11 civil-ians’ bodies, including a child and four women, in Khojalu and its suburbs. So, the assertion of the Azerbaijani party on the alleged mass massacre of Azerbai-jani civilians in Khojalu is exposed. This is also testified by radio interceptions of the Azerbaijani servicemen in Aghdam, later published even in the Azerbaijani mass media.It is noted in the report of Memorial Moscow Human Rights Center that a state forensic medical examination of 181 bodies (130 men and 51 women, including 13 children) was made in Aghdam, where all the refugees came. The experts’ conclusion testifies that 151 people’s death was caused by bullet wounds, 20 people’s – by missile wounds, 10 people’s – by blow with a blunt item. The NKR official structures informed the observers that they had passed to Aghdam about 130 bodies (all those killed in Khojalu and near Nakhijevanik), 96 of which were buried in Aghdam, and the bodies of the rest were taken by their relatives.The comparison of the information of different sources, including the Azerbaijani ones, convincingly demonstrates that the NKR self-defense forces didn’t plan and especially didn’t take any actions on mass massacre of the civilians in the settlement of Khojalu.It should be also noted that on February 26, 47 Armenians were taken hostages in Khojalu, but only 13 were left there after the operation (including 6 women and a child); the rest 34 hostages were taken by the Azerbaijanis in an unknown direction and we have no information confirming their further stay in the Azer-baijani imprisonment.Summarizing the abovementioned, we can state that the inhabitants of Khojalu became hostages of the dirty games of the Baku authorities who later turned this tragedy into a speculative political capital. Official Baku tries to introduce the Azerbaijani authorities’ betrayal of the Khojalu inhabitants as Armenians’ re-venge for the bloody bacchanalia in Sumgait. And the entire propaganda is real-ized with expressive insinuations and aggravation of the ethnic intolerance and hatred towards Armenians. Regularly launching the issue of ‘Khojalu’, official

Baku tries to draw the attention of the international community away from the Armenian massacres in Sumgait, Baku, Kirovabad, Khanlar, and other settle-ments of Azerbaijan, in the whole territory of which open extermination of Arme-nians was, actually, committed; it also took place in the borderline settlements of the NKR, in particular, Maragha village where, in April 1992, the invaded sub-units of the Azerbaijani regular army fiercely killed about 100 civilians.Unfortunately, the crimes committed by Azerbaijan are not given yet a corre-sponding assessment by the international community.NKR MFA Information Department

You can find more information about these events at the following web site (www.xocali.net).

http://norkhosq.net/2012/02/16/khojalu-is-a-speculative-political-capital-for-offi-cial-baku/

Scholar Becomes Target of Turkish Groups

Posted by Nanore Barsoumian on December 15, 2011

University of California, Davis (UC Davis) Professor Keith David Watenpaugh be-came the latest victim of a Turkish-American group’s allegations of slander this fall when an article about his paper that appeared in the American Historical Re-view—titled “The League of Nations’ Rescue of Armenian Genocide Survivors and the Making of Modern Humanitarianism, 1920–1927”—was published in the university’s magazine.

The article highlights Wattenpaugh’s, a historian of modern Middle East who teaches in the religious studies program and director of the UC Davis Human Rights Initiative, research on rescue efforts by Western entities during the geno-cide, their perception of the events unfolding before them, and the transforma-tion of international humanitarian relief efforts.Denialist narrative: outright deny or minimalize

The article on Watenpaugh’s paper was followed by a letter to the editor by Gu-nay Evinch, an alumnus and past president of the Assembly of Turkish-American Associations (ATTA), and currently an attorney in D.C., whose clients include the Turkish Embassy. In the letter, which appeared in the magazine’s Fall 2011 is-sue, Evinch argued that Western humanitarian aid was strictly directed at the Ottoman Empire’s Christian population, and a more appropriate title for the arti-cle would be “Humanitarianism for Christians Only.” He said that “the world

turned its back on Ottoman Muslims and Jews who also died in frightful numbers and suffered the same privations as the Ottoman Armenians.” Evinch proceeded to parrot the official Turkish denialist narrative that charges the Armenians of re-volting or taking up arms during the great massacres of the late 19th century and, later, the Armenian Genocide.In a disturbing and offensive choice of words, Evinch said the Van rebellion “pro-vided partial justification” for the Armenian Genocide—or, as he phrased it, “the May 1915 security relocation of Armenians from the eastern Anatolian war zones.” He concluded that the West had remained silent on the suffering of Mus-lims and Jews of the Empire; that the Western humanitarian efforts were in col-laboration with the Ottoman government; and that humanitarianism “of a uni-versal sort…was neither born nor sparked.”Watenpaugh replies

In response, Watenpaugh acknowledged that many groups did suffer during the waning days of the Ottoman Empire, but added, “Only Armenians were sub-jected to a state-sponsored attempt to exterminate them as a people in what became the Republic of Turkey—genocide.”International humanitarian efforts were directed towards the Armenians “be-cause they were faced with genocide and dispossession, were living in refugee camps…[and] were being prevented by the Republic of Turkey from going home. They were stateless, had no legal standing, and were wholly reliant on interna-tional humanitarian assistance for their survival.” On the other hand, Turkish and Muslim refugees from the Balkans and Russia received citizenship, refuge, and the properties of murdered Armenians, he wrote. Citing two examples, Wa-tenpaugh disputed Evinch’s claims that Ottoman Muslims and Jews did not re-ceive international aid, and went on to note that the Jews of the Ottoman Empire “did not face state persecution or deportation.”In his conclusion—and what became his most controversial words—Watenpaugh held: “What is most important to understand is that the Assembly of Turkish American Associations has been at the forefront of a Turkish government-spon-sored effort in the United States to deny that what happened to the Armenians was genocide. The attack on my work in Mr. Evinch’s letter is part of that project and should be understood in this light. At UC Davis, we teach our students that history is more than just a collection of facts, but rather is the starting point for an ethical relationship with the past.”ATAA demands apology

Not long after, the president of the ATAA, Ergun Kirlikovali, in a letter to the managing editor of the UC Davis magazine, Kathleen Holder, and to the head of the university’s religious studies department, Catherine Chin, accused Waten-paugh of making “defamatory” and “extraordinarily harmful” statements, re-ported Inside Higher Ed. The letter highlighted Watenpaugh’s final sentence in his response to Evinch, calling it “Professor Watenpaugh’s reckless insinuation that the ATAA is a foreign agent, funded by and under the direction and control of Turkey…”

The ATAA proceeded to compare the statement to one made by the Southern Poverty Law Center against Prof. Guenter Lewy, who had argued against evi-dence on genocide. Lewy sued the center, which was then ordered by the court to print a retraction and an apology.The ATAA then sent letters to UC Davis officials demanding that Watenpaugh apologize, reported Inside Higher Ed. So far, the university has said it will stand behind Watenpaugh. The latter maintains his words were not “defamatory,” as he did not say the ATAA was an agent of the Turkish state, but an organization who vehemently denies the Armenian Genocide in the U.S., paralleling the same policy and propaganda of denial by the Turkish state.Inside Higher Ed reports that Watenpaugh is set to release a statement to clarify his previous one.MESA voices support

On Nov. 16, the president of the Middle East Studies Association of North Amer-ica (MESA), Suad Joseph, addressed a letter to Kirlikovali on behalf of MESA and its Committee on Academic Freedom, in which she expressed concern over the ATAA’s letter to Holder and Chin, and a separate e-mail from Evinch to Holder. MESA fears the ATAA will seek legal action, as Kilikovali alleged that Waten-paugh defamed his organization, while Evinch accused him of libel.“We are concerned that such allegations may damage Professor Watenpaugh’s standing as a respected historian of the modern Middle East and undermine his ability to do his work as a scholar and a teacher. More broadly, we are con-cerned that your letters’ specific references to legal action initiated in another case involving the question of what happened to the Armenians of the Ottoman Empire during the First World War may have a chilling effect on academic in-quiry and discourse about this important historical episode,” read the MESA let-ter.

http://www.armenianweekly.com/2011/12/15/watenpaugh/

An Interview with Garo Yalic, Advisor to Valerie BoyerFebruary 22, 2012By Aris NalciThe Armenian Weekly publishes an interview with Garo Yalic, a politician from Marseille, France, and one of the writers of the French law criminalizing Arme-nian Genocide denial, which passed in the French Senate on Jan. 23. The inter-view was conducted before the passing of the bill. It is translated from its origi-nal Turkish.Several weeks have passed since the law criminalizing genocide denial passed

in the French National Assembly, and later the French Senate. Since then, it has become a very special topic on Turkey’s foreign policy agenda.The dominant topic in Turkish newsrooms has been the reaction of the Armenian community in Turkey, which has formed a hostile bloc against France. The bill has made the massacres of Uludere, and the arrests of hundreds of journalists and their prosecutions seem almost insignificant.Yet, Armenians in Turkey have, through their writings and comments, attempted to avoid becoming the whipping boys of Turkey’s foreign policy at all costs.The following interview with Garo Yalic aims to better understand the Armenian Diaspora. I met Yalic a few years ago. He knows Turkey well, and travels to Is-tanbul and Van as much as he can. He is Armenian, and a very sociable person. He was forced to migrate to France, and is now a fellow of French MP Valérie Boyer, with whom he drafted the law criminalizing denial.His words, below, are full of instructions and initiate a common path for Armeni-ans and Turks.Q: Can you tell us about your work and your involvement in the French political system?A: I’m a member of the UMP [Union for a Popular Movement]. I’ve been in poli-tics since I was 17. I started at the RPR [Rally for the Republic] and then moved to the UMP. At present time, I am the Urban District Adviser for the 13th/14th Ur-ban District of Marseille with Boyer.Q: You participated in the preparation of this law. Can you give us more details about that process?A: First, I’d like to say that there is a total lack of information or misinformation on the Turkish side. They don’t understand at all what we wanted to do here. And on the French side, some deputies and politicians close to Turkey say noth-ing and anything. Some historians, on the other hand, think that this law is against freedom of speech. In reality, it is only aimed at ensuring public order.We’ve all been sensitive about the law when it was rejected by the Senate a few months ago because of its possible unconstitutionality and potential annulment by the Supreme Court.Valérie Boyer and some people close to her—including myself—continued the work started by a lawyer in Marseille, Mr. Krikorian, regarding the transposition of a European Council-framework decision. We worked on the basis of the Coun-cil-framework decision 2008/913/JAI on combating certain forms and expressions of racism and xenophobia by means of criminal law, which was adopted by the Council of the European Union on Nov. 28, 2008.What does that directive say? Article 1 of the Council-framework decision says the following are punishable by means of criminal law: intentional conduct in or publicly condoning, denying, or grossly trivializing crimes of genocide, crimes against humanity, and war crimes as defined in Articles 6, 7, and 8 of the Statute of the International Criminal Court, directed against a group of persons or a member of such a group defined by reference to race, color, religion, de-scent, or national or ethnic origin when the conduct is carried out in a manner likely to incite violence or hatred against such a group or a member of such a group.Furthermore, Article 3 declares that each member-state shall take the necessary measures to ensure that the conduct referred to in Article 1 is punishable by

criminal penalties of at least between 1 and 3 years of imprisonment.In France, several national texts already define and punish genocides, war crimes, and crimes against humanity: On Jan. 29, Law Number 2001-70 imple-mented the official recognition by France of the 1915 Armenian Genocide. On May 21, Law Number 2001-434 established the recognition of slavery and slave trade as a crime against humanity. The law we are talking about today is only the punitive part that is necessary for the law to have real legal value.To conclude, we are only complying with European directives on the basis of the aforementioned Council-framework decision. That law [criminalizing genocide denial] has been carefully thought through and it will be adopted because it con-stitutes a protection of the social peace.We wanted to remind all countries that come to recognize the genocide that they also have to do that compliance work, no matter which genocide we are talking about. Some people think the law will not pass, but that would be an aberration, as it is complying with a European directive. And we thought very much about it: It is in our national interest and in the interest of social peace in the fight against discrimination and hatred based on race.Q: The passing of this law seems precious to the Armenian Diaspora. As a dias-poran yourself, what does the law represent to you?A:  I was born in Turkey, but I am French with Armenian origin, so I first think about my actual country: France. Of course, this law is significant for French people with Armenian origin. Nowadays, you cannot tell the difference between a French-Armenian and a French-French, especially if s/he does not have a fam-ily name ending with “ian.” As the Turkish prime minister has reminded us, there are also about a million French people of Turkish origin that will show their weight in the electoral balance. But that declaration will not change parliament’s position, as the law unites all the political movements of the majority and of the opposition.During the debates in the National Assembly, a deputy argued for the necessity of the law by relating what had happened in his district, in Sarcelles: A French-Turkish association was preparing a public demonstration to defend the mur-derer of Turkish-Armenian journalist Hrant Dink, but it was forbidden in order to prevent public disorder. That kind of demonstration cannot take place in France, and the law reaches its full potential by preventing that kind of propaganda on our territory.Q:  In Turkey, we have received very different information about the content of the law. It already passed once in the French Senate, but it didn’t cause such a big emotional uproar before. Why has it become such a big issue this time?A: The over-blown reactions of the Turkish leaders show two things to me. First, Mr. Erdogan wants to attract his population’s attention against France, as he did in the case of Israel. Second, I think this law is essential for Turkey if it wants to be included in the European Union tomorrow, since it will have to adopt these kind of laws. The aim of the law is to prohibit incitement to hatred.Q: During the French National Assembly vote [on Dec. 23], you were in Paris, as were many Turkish officials who were there to prevent the passing of the law. You know many of them. When you left the Assembly, you said you experienced a very uncomfortable moment. What did you mean?A: I don’t want to go into details, but you know my point of view. I want that law

for several reasons, but first for the sovereign interest of France and of Turkey. Also, politically, I think it’s time for Turkey to accept France’s position about the genocide. I’d like the relations between the Armenian Diaspora and Turkey to become more peaceful. The recent declaration by the prime minister of Turkey regarding the events that took place in Dersim gives me hope that Turkey will act the same way regarding the 1915 genocide.Q: According to some, this law taken center stage because Sarkozy is trying to get Armenian votes in France. What do you think? How many French citizens from Armenian origin are there in France? Do the Armenians have such a strong influence on French politics?A: I was telling you to watch the TV debate with Mr. Eric Raoult, the deputy in Raincy, where there are more Turks than Armenians. Mr. Raincy has voted for the law and some of our deputies really defend the republic’s values, while the president has just reminded us that there is a penal and legal hole in our laws regarding the law of 2001: “France publicly recognizes the Armenian genocide.” There is a legal and penal hole that we have to fill in.Ok, there are more Turks than Armenians in France, officially. But we are not able to know who is from Armenian descent in France, as they started to arrive in the 1890’s and early 1900’s, and with all the mixed-marriages, we are not able to know their exact numbers… Take [Helene] Segara, [Patrick] Fiori, [Charles] Villeneuve, [Pascal] Legitimus, etc., as examples. They are of Arme-nian origin, but from such a long time ago…Q:  Why do Turks living in France not have as big an influence as Armenians in France?A: I don’t think it’s a Turkish problem, even if they are involved in the political life. Today I’m like you. The UMP has voted the law, and tomorrow at the Senate, it will be the PS [Socialist Party]. So, I’m asking you: Are you going to tell the Turks to not vote for Sarkozy or not vote for [Francois] Hollande? Or, are you go-ing to tell them to vote for the FN [National Front] because they adore Turkey, like Mrs. [Marine] LePen does? … As [Charles] Aznavour said, “We are 100 per-cent French. Show us if there are Turks who died for that country. But we also carry Armenia in our hearts…”Q:  Lastly, how do you feel about Turkish reactions to the passing of the law?A: Let me finish by saying one thing: I love Turkey. I have plenty of Turkish friends that I adore. But I think that Turks deserve a better leader than Mr. Erdo-gan, who thinks that he is at a football match by [his language as he] talks about our president and trying to legitimate the genocide. It’s not politics any-more! I just want to tell him: ‘Mr. Erdogan, you are putting your intellectuals (like Mr. Zarakoglu) in jail, your journalists, more than 5,000 Kurds, you have that 301 Article [of the Turkish penal code], and let’s not talk about the Hrant Dink case, etc.”There is a big dynamic in Turkey, but Turkey has to pay attention and not jeop-ardize its population’s life. There are more than 100,000 people working for French organizations. Each year, French tourism in Turkey brings in more than one million euros. Each year, there are more than one million euros in aid from France to Turkey… Turkey forgets to talk about that…So, I think that if we don’t send electric shocks about that question, Turkey will never have the courage to take a look back and view its history honestly. To-

gether, we have to build up the future. Almost a hundred years of denial—it’s enough. Neither Turks nor Armenians deserve this.http://www.armenianlife.com/2012/02/22/an-interview-with-garo-yalic-advisor-to-valerie-boyer/

PROFESSOR TANER AKCAM MEETS HIS HOLINESS ARAM I

15/12Thursday, February 23,2012         

ANTELIAS, Lebanon - This morning Professor Taner Akcam met His HolinessCatholicos Aram I. The focus of their discussion was the Genocideconference organized by the Armenian Catholicosate of Cilicia. HisHoliness emphasized the importance of reparation which should become thefocal point of the conference. His Holiness and Taner Akcam thendiscussed various possibilities of initiating a legal process concerningthe return of church properties to its legal owner the ArmenianCatholicosate of Cilicia.

The Armenian Catholicosate of Cilicia is one of the two Catholicosates ofthe Armenian Orthodox Church. Its jurisdiction extends over the ArmenianCommunities in the Middle East, Europe and North and South America. TheCatholicosate, the administrative center of the church is located inAntelias, Lebanon. /// Armenian Catholicosate of Cilicia - Communicationand Information Department.

Armenian Catholicosate Of Cilicia's Address  PO Box : 70 317 Antelias - LEBANONTel: (+961-4) 410 001 / 3Fax: (+961-4) 419724E-mail: [email protected]://www.armenianorthodoxchurch.org

The Key to Armenia's Survival

By RODERICK CONWAY MORRISPublished: February 23, 2012

VENICE — Armenian civilization is one of the most ancient of those surviving in the Middle East, but for large parts of its history Armenia has been a nation

without a country. This has given the spoken and written word, the primary means through which Armenian identity has been preserved, enormous prominence in its people’s culture.Over the centuries this emphasis has fostered a particular regard for books and the means of producing them. Scribes added notes on the proper care and con-servation of books and advice on hiding them during dangerous times, even on “ransoming” them should they fall into the wrong hands. A late 19th-century English traveler observed that the Armenians prized the printing press with the same “affection and reverence as the Persian highlanders value a rifle or sport-ing gun.” In 1511 to 1512 (the exact date is uncertain), the first Armenian book was printed in Venice. The event was especially significant for this scattered nation, which did not acquire a modern homeland until 1918 and then only in a small part of its ancestral lands. The anniversary is the occasion for “Armenia: Imprints of a Civilization,” an im-pressive exhibition organized by Gabriella Ulluhogian, Boghos Levon Zekiyan and Vartan Karapetian of more than 200 works spanning more than 1,000 years of Armenian written culture. These range from inscriptions and illuminated manuscripts to printed and illustrated books, including many unique and rare pieces from collections in Armenia and Europe. The show opens with the atmospheric painting of 1889 by the Armenian artist Ivan Aivazovski, “The Descent of Noah From Mount Ararat,” from the National Gallery in Yerevan. It shows the Old Testament patriarch leading his family and a procession of animals across the plain, still watery from the subsiding Flood, to re-people the earth. The extraordinary grip that this mountain has had on the Armenian imagination is tellingly demonstrated by subsequent sections on sculpture, the Armenian Church and the Ark — the conical domes of Armenian churches seeming eter-nally to replicate this geographical feature that symbolizes the salvation of the human race. Christianity reached Armenia as early as the first or early second century. And Armenia lays claim to having been the first nation that adopted the faith as a state religion, sometime between 293 and 314, a date traditionally recorded by the Armenian Church as 301. There followed, in around 404 or 405, an initiative that has been one of the cor-nerstones of the endurance of the Armenian ethnos: the invention of a distinc-tive alphabet capable of rendering the language’s complex phonetic system. This made possible the translation of the Bible — the majestic 10th-century Gospel of Trebizond is on show here — and the foundation of Armenian litera-ture in all its manifestations, sacred and secular. The desire to illustrate the gospels and other Christian texts was the primary im-petus for the development of Armenian art, which drew on an unusually wide range of sources thanks to the country’s position at the crossroads of several civilizations.

As Dickran Kouymjian writes in his essay in the exhibition’s substantial and wide-ranging catalog, which is available in English, French and Italian: “Arme-nian artists were remarkably open to artistic trends in Byzantium, the Latin West, the Islamic Near East and even Central Asia and China.” A sumptuous display of these illuminated books brings together some of the finest surviving examples from the ninth to the 15th centuries, and it is curious to discover that even after the advent of printing, the tradition of illumination continued in Armenian monasteries for a further two and a half centuries. The acme of the Armenian miniature was reached in the 13th century, during the Armenian Kingdom of Cilicia, which ruled over a substantial part of Asia Mi-nor (1198-1375), until it was overthrown by the Mamluks of Egypt.

Armenian contacts with Venice date to the period when the nascent lagoon republic was a remote western outpost of Byzantium, where Armenians held senior positions in the administration and the military. In the sixth century the Armenian governor Narses is credited with introducing the cult of Theodore, or Todoro, Venice’s first patron saint and Isaac the Armenian is recorded as the founder of the ancient Santa Maria Assunta basilica on the island of Torcello.Contacts became frequent during the Kingdom of Cilicia as Venetian merchants expanded their activities in the Levant and their Armenian counterparts sought opportunities in Europe. In 1235 the Venetian nobleman Marco Ziani left a house to the Armenian com-munity at San Zulian near Piazza San Marco, which came to be called the Casa Armena and provided a focal point for Venice’s ever more numerous Armenian residents and visitors. The testament drawn up in 1354 by the governess of this house, “Maria the Ar-menian,” indicates that by that time there was not only a thriving community of merchants, but also clerics and an archbishop, to whom she left three of her six peacocks. Later the church of Santa Croce was founded on the same site, still to-day an Armenian place of worship. Both Marco Ziani and Maria’s wills are on show. A precious copy of the first Armenian book printed in 1511-1512, a religious work titled the Book of Friday, is also on display. The innovation led to the set-ting up of a host of Armenian presses all over the world. The fruits of these — from locations as far-flung as Amsterdam, Paris, Vienna and St. Petersburg to Is-tanbul, Isfahan, Madras and Singapore — form the absorbing last section of the exhibition. Venice was given a further boost as the global center of Armenian culture by the arrival in the lagoon of Abbot Mekhitar and his monks in 1715. This visionary was born in Sivas (ancient Sebastia) in Anatolia, and had spent time in Echmi-adzin and Istanbul. Later he took the community he had created to Methoni in the Peloponnese, which had been conquered by the Venetians in the 1680s. But the prospect of the town’s recapture by the Ottomans led to Mekhitar’s decision

to take refuge in Venice. In 1717 he and his followers were granted a lease on the island of San Lazzaro, which has been their headquarters ever since. Under Mekhitar, San Lazzaro became the epicenter of a worldwide Armenian cul-tural revival. The community created a study center and library, was responsible for printing scores of books in Venice and elsewhere, and established an interna-tional network of schools, where a high proportion of Armenia’s religious and secular elite received an education into modern times. The Armenian Academy of San Lazzaro has published Bazmavep, a literary, his-torical and scientific journal since 1843, one of the oldest continuous periodicals of its kind. And the first Armenian newspaper-magazine was Azdara (The Moni-tor), founded in Madras in 1794. San Lazzaro’s most famous foreign student was Lord Byron, who learned Arme-nian there with the scholar Harutiun Avgerian, with whom he collaborated on the production of an Armenian and English grammar, containing translations by the poet. Armenia: Imprints of a Civilization. Correr Museum, Venice. Through April 10.

http://www.nytimes.com/2012/02/24/arts/24iht-conway24.html?pagewanted=1&_r=4

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Agenda - 24 février : Soirée de solidarité avec Pinar Se-lek

Agenda - 24 février : Soirée de solidarité avec Pinar Selek - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Soirée de solidarité avec Pinar Selek Prises de paroles et lectures concert de Systeme D

en presence de Pınar Selek

Péniche Anako

vendredi 24 février à 20h30

La sociologue antimilitariste et féministe Pinar Selek, co-fondatrice de l'associa-tion féministe Amargi, est accusée d'avoir aidé des rebelles kurdes à commettre un attentat à la bombe au marché égyptien d'Istanbul en 1998. Acquittée par trois fois par la cour d'assises d'Istanbul en 2006, 2008 et récemment le 9 fé-vrier 2011, la décision a été cassée trois fois par la Cour de cassation. Le cas Pi-nar Selek a de nouveau été examiné le 28 septembre 2011 pour compléter l'ins-truction en raison de vices de procédure concernant des affaires jointes. Mais pour un détail de procédure purement technique, la session du tribunal a été re-poussée au 7 mars 2012. [...] Lire la suite -> www.pinarselek.fr

Système D.

Un bricolage musical made in Montreuil. Un univers à découvrir et un concert à ne pas manquer...! ! !

www.myspace.com/systemed_music

entrée prix libre !

Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

http://peniche.anako.com/Agenda_30.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61318

Agenda - Amnésie Internationale : Commémoration de Missak Manouchian le 25 février

Agenda - Amnésie Internationale : Commémoration de Missak Manou-chian le 25 février - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Amnésie Internationale

Amnésie fait du bruit ... continue

A l'occasion du 68ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian par les nazis,

La Jeunesse Arménienne de France vous convie

le samedi 25 février 2012 à 10h à la cérémonie de commémoration officielle

au Square Missak Manouchian, Boulevard Charles Livon, Marseille 7ème

L'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de résistants Juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, détérminés à com-battre pour libérer la France qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme.

Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros! Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénon-ciations, chantages, tortures...

Vingt deux hommes et une femme seront condamnés à mort le 21 février 1944.

Dans le cadre d'Amnésie Internationale, la Jeunesse Arménienne de France com-mémore son inspirateur Missak Manouchian et ces immigrés, morts pour la France.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61576

Agenda - 25 février : Présentation du Livre " La Prophétie d'Ararat "

Agenda - 25 février : Présentation du Livre " La Prophétie d'Ararat " - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Marseille - UGEFA ( Union Générale des étudiants Franco-Arméniens ) - Présentation et Dédicaces du Livre " La Prophétie d'Ararat de Sévag Torossian

Diasporamag

Samedi 25 février 2012 de 19h30 à 22h30 - Thriller ésotérique, "La prophétie d’Ararat" retrace, sur fond de tensions apocalyptiques, la quête de Marc Aram,

sulfureux avocat parisien, amené aux frontières de l’Arménie pour chapeauter une transaction proprement loufoque : acheter Ararat, la mythique montagne de Noé… » PRÉSENTATION - VENTES - DÉDICACES - COCKTAIL DÎNATOIRE - ENTRÉE LIBRE - Siège de l'UGAB

UGAB

327 Bd Michelet Marseille, France http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/presentation-et-dedicaces-du-livre--la-prophetie-.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61336

Agenda - Expo photo Marzevan et Sebastia à la Péniche AnakoAgenda - Expo photo Marzevan et Sebastia à la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Péniche Anako - Du jeudi 2 au 26 février 2012 de 15h à 18h - EXPO PHOTO Marzevan et Sebastia - Reproductions d'anciennes photos inédites (1889 à 1922) de Marzevan et Sébastia appartenant aux familles Der Haroutiounian et Dildilian - Photographies anciennes inédites prises de 1889 à 1922 par les frères Dildilian, pionniers méconnus de la photographie naissante dans l'Anatolie profonde.

Diasporamag

Elles évoquent les personnages, les visages, les paysages ruraux, la vie urbaine avec les bâtiments, écoles, églises, mosquées, les artisans, les scènes de rue, de Sivas à Merzifon.

Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Accueil-Espace associatif, Réservations Chahik 09 53 14 90 68 / 06 62 11 14 64 [email protected]

Le site de la Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/expo-photo-marzevan-et-sebastia.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61121

Agenda - 27 février : Meeting "Paix au Karabagh"

Agenda - 27 février : Meeting "Paix au Karabagh" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

"Paix au Karabagh"

à la Salle Rossini de la Mairie du 9ème arrondissement de Paris

6 rue Drouot, Paris 9ème,

le 27 février 2012, à 20h00

Dans le cadre de la série de manifestations "Paix au Karabagh" le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France en partenariat avec la Représentation de la République du Haut-Karabagh vous invite au meeting consacré au 24ème anniversaire des pogroms anti-arméniens de Soum-gait organisé à la Mairie du 9ème arrondissement de Paris,

le 27 février 2012, à 20h00

en présence de S.Exc. Monsieur Viguen Tchitetchian, Ambassadeur de la République d’Arménie en France,

et de Madame Nariné Aghabalyan, Ministre de la culture de la République du Haut-Karabagh qui, ayant traversé toutes les atrocités de la guerre au Karabagh, présentera ses témoignages per-sonnels sur ces évènements tragiques.

Venez nombreux afin de manifester votre solidarité avec le peuple du Karabagh!

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61565

Agenda - Du 1er au lundi 5 mars : L'Arménie à la Foire du Livre de Bruxelles

Agenda - Du 1er au lundi 5 mars : L'Arménie à la Foire du Livre de Bruxelles - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Bruxelles - Ar-ménie - Foire Internationale du Livre de Bruxelles - Du jeudi 1er au lun-di 5 mars 2012 - Le Stand ARMENIA sera présent à la Foire Internatio-nale du Livre de Bruxelles - Horaires 10h-20h et vendredi 2 mars noc-turne jusqu’à 22h - Auteurs présents sur le Stand No 333 pour présen-ter et dédicacer leurs livres

Diasporamag

Jeudi 1er mars après midi Antonia Arslan avec le livre « Il était une fois en Ar-ménie » dont a été tiré le film « le Mas des Alouettes »

Samedi 3 mars après-midi Claude Mutafian avec entre autres les 2 derniers livres « Les Douze Capitales d’Arménie » et « Artsakh Jardin des Arts et des Tra-ditions Arméniens »

Dimanche 4 mars après-midi Raymond Kévorkian pour ses livres et notam-ment « Le Génocide des Arméniens » Droit d'entrée 5€ à 7€

Pour toutes informations ou demandes de billets d’entrées veuillez vous adres-ser à : Anelga Asralnian à Bruxelles GSM + 32 475 24 93 25 E-mail: [email protected]

Foire Internationale du Livre de Bruxelles Tour et Taxis Avenue du Port 86C 1000 Bruxelles

http://www.diasporamag.com/agenda/belgique/larmenie-a-la-foire-du-livre-de-bruxelles.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61546

Agenda - 8 mars/ Conférence - " Les liens qui unissent la France et l'Arménie"

Agenda - 8 mars/ Conférence - " Les liens qui unissent la France et l'Ar-ménie" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Ucfaf vous convie à une conférence exceptionnelle du Monsieur François Roche-bloine, député de la Loire, président du groupe d'amitié France-Armé-nie de l'Assemblée nationale sur le thème : Les liens qui unissent la France et l'Arménie

Jeudi 8 mars 2012, à 19h 45

avec projection d'un film documentaire d'archives

"Réferendum en Arménie - 21 septembre 1991"

Réalisation : Arto Pehlivanian

Centre culturel UCFAF-JAF - 6, cité du Wauxhall, 75010 PARIS - M0 République

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61316

Agenda - Paris/9 mars: Conférence de Mr Serge Smessow

Agenda - Paris/9 mars: Conférence de Mr Serge Smessow - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Vendredi 9 mars 2012 - 19h30 – 22h30 - Partenariat oriental : quelles perspectives européennes pour l’Arménie ? par S.E. M. Serge SMESSOW, Ambassadeur chargé du Parte-nariat oriental de l’Union européenne et de la mer Noire auprès du mi-nistre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes - Soirée organisée par le G2iA

Diasporamag

M. Serge SMESSOW, l’Ambassadeur chargé du Partenariat oriental de l’Union Européenne et de la mer Noire et ancien Ambassadeur de France en Arménie ex-posera la stratégie de l’Union européenne élargie vis-à-vis de ses nouveaux voi-sins, et en particulier vis-à-vis de l’Arménie.

Cette conférence permettra de mieux comprendre les enjeux de ce partenariat pour les 10 années à venir pour l’ensemble des pays concernés et en particulier pour l’Arménie et d’aborder les questions suivantes :

- près de 2 ans après son lancement, quel est le premier bilan de l’initiative de partenariat oriental en général et pour l’Arménie en particulier ? Quelle est la position de la France concernant son avenir ?

- Dans une situation géopolitique complexe, quelles perspectives pour l’Arménie ?

- Quelles spécificités pour l’Arménie ?

- Quels impacts dans la vie quotidienne ? de mobilité ? de flux migratoires ?

- Quels impacts dans les échanges économiques ?

Ne manquez pas cette rencontre exceptionnelle

Inscription obligatoire avant le 5 mars 2012 à l’adresse mail : [email protected]

La conférence sera suivie d’un cocktail dînatoire. PAF : 35 €.

UGAB - Centre Culturel Alex Manoogian 118 rue de Courcelles 75017 Paris

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/conference-de-mr-serge-smes-sow.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61547

Agenda - Exposition/Arménie : la Foi des MontagnesAgenda - Exposition/Arménie : la Foi des Montagnes - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Saint-Chamond - A l’occasion de la consécration de l’Église catholique arménienne de St-Chamond, l’Œuvre d’Orient présente son exposition « Arménie : la Foi des Montagnes » du 25 février au 12 mars 2012 - Entrée libre : 9h-12h / 14h30-18h.

Diasporamag

Conçue par l’Oeuvre d’Orient avec la collaboration de Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut, orientaliste, cette exposition sera présentée lors de la consécration de l’église à St Grégoire de Narek. « Arménie, la foi des montagnes » La foi déplace les montagnes (Mt 17, 20), mais les montagnes fixent la foi.

En Arménie, premier État chrétien du monde, l’Évangile s’enracine dans une antique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu’au martyre et même au génocide, à tous les assauts de l’histoire.

Aujourd’hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde, majoritairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques. En Arménie, ils représentent 98% de la population.

Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d’une histoire nationale, à la rencontre d’un peuple et d’une culture toujours bien vivante.

Une invitation aussi à mieux connaître l’OEuvre d’Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres, des communautés religieuses d’Arménie et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d’un siècle.

EXPOSITION Église Saint-Chamond 13 rue Asile Alamagny 42 400 St Chamond

http://www.oeuvre-orient.fr/page-st-chamond-exposition-armenie-la-foi-des-montagnes-838.html

URL originale :

http://www.diasporamag.com/agenda/rhonealpes/exposition---armenie--la-foi-des-montagnes.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61601

Agenda - 16 mars: Le fils du marchand d'olives à la MAJC

Agenda - 16 mars: Le fils du marchand d'olives à la MAJC - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Marseille- Vendredi 16 mars 2012 19h30 – 22h30 - La Maison de la jeunesse et de la Culture de Marseille présente, en avant première, la projection du film " Le fils du marchand d'olives" réalisé par Mathieu Zeitindjioglou.

Diasporamag

SYNOPSIS

"En se mariant avec Mathieu, Anna (polonaise d’origine) a hérité d’un nom à l’histoire chargée de sens. Un nom arménien turquifié grâce auquel Garabed, le grand-père de Mathieu, a pu échapper au génocide de 1915. Pour leur voyage de noces, ils sont partis en Turquie, sur les traces de Garabed, pour en savoir plus sur les origines arméniennes de Mathieu.

Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915."

La séance sera suivie d'un débat en présence de Mathieu et Anna Zei-

tindjioglou.

Participation: 5€

Réservation obligatoire au 04 91 50 15 09 (les lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi après-midi)

Maison arménienne de la jeunesse et de la culture de Marseille 12 - 14 rue Saint Bazile Marseille (Marseille, France)

http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/le-fils-du-marchand-dolives-a-la-majc.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61550

Agenda - Garik Karapetyan : Expositions à Berlin et Marseille

Agenda - Garik Karapetyan : Expositions à Berlin et Marseille - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Garik Karapetyan, artiste d'Arménie, impose son talent dans le milieu de la peinture abstraite. A découvrir de toute urgence lors de ses prochaines expositions à Berlin (Allemagne) et Marseille (France).

Expositions à Berlin (Allemagne)

Une exposition solo "What is Rational" à la galerie InteriorDAsein à Berlin.

Ouverture le 24 février du 20:00 jusqu'à 23:30, Durée jusqu'au 18 mars 2012

InteriorDAsein, Steegerstraße 2, 13359, Berlin

http://www.interiordasein.de/de/news

http://www.koloniewedding.de/pdfs/flyer/koloniewedd ing_programmflyer_februar2012.pdf

****** Expositions à Marseille (France)

La prochaine exposition de Garik Karapetyan aura lieu à la Galerie Anna-Tschopp

197, rue Paradis, 13006 Marseille, France

http://www.anna-tschopp.com/francais/Cartonmail.pdf

du 1er au 10 Mars 2012

Ouverture le jeudi 1er mars du 14h00 à 20h00

TÉLÉCHARGER :  http://www.collectifvan.org/pdf/04-02-53-22-02-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61577

Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

24 mars 2012, Amnésie Internationale 6ème édition !

Pour cette édition 2012, Amnésie Internationale présente sa newsletter. Un nouveau moyen pour suivre l'actualité jusqu'au 24 mars. Chaque numéro permettra de découvrir en avant première les nouveautés du programme. Depuis 2001, Annésie Internationale oeuvre pour dénoncer la négation des génocides grâce à l'union de tous les peuples victimes de ces crimes. Un concept inédit où tous les domaines se croisent pour se rejoindre. Au travers de tables rondes et de débats, de concerts de soutien et d'un village de la mémoire, Amnésie Internationale se retrouve tous les deux ans dans un lieu unique de Marseille : les Docks des Suds.

Actu #01 - Concert de soutien : Zebda, de retour à Marseille

Samedi 24 mars 2012 au Dock des Suds, Zebda est à l'affichev

Le célèbre groupe toulousain, composé de Magyd Cherfi, d'Hakim Amokrane et des frères Mouss, rendus célèbres par les morceux "Tomber la chemise", "Motivés", repart en tournée.

Après 8 ans de séparation durant lesquels ils avaient suivi leur route sur le plan artistique mais sont toujours restés politiquement soudés. Leur nouvel album sera dans les bacs début 2012.

Ils ont choisi les Docks des Suds et Amnésie Internationale pour leur grand

retour sur la scène marseillaise.

2004 - 2011 : un septennat sans Zebda. Bonne nouvelle : la privation touche à sa fin avec une tournée et la sortie d’un cinquième album studio.

Voilà plus de deux décennies que Magyd, Hakim, Mustapha, Joël et Rémi ont débarqué dans nos vies. C’est à Toulouse que tout a commencé. La musique comme la militance, deux activités d’ailleurs indissociables dans le parcours de Zebda. Au fil des ans, le style s’est affirmé mais l’esprit a demeuré.

C’est sur scène que le groupe donne toute la dimension de son énergie communicative, qu’il parvient à transmettre cette mystérieuse « fibre berbère », capable de contaminer n’importe quel public.

Transmettre, partager, donner espoir. Les mots et les notes de Zebda sont un antidote à la résignation ambiante, à la tentation du repli et de la régression. Porteuses de résistance et d’émancipation, leurs chansons accompagnent de l’indignation à l’action. Avec, au final, un seul dogme : la fête fait partie intégrante de la réflexion.

A n’en pas douter, le ton Zebda nous a manqué. Et si ces années d’absence auront semblé interminables, elles ont eu le mérite de provoquer chez ses membres de l’envie de se retrouver. A chacun son rythme. Et en rythmes, dans Zebda, on s’y connait.

Et comme ils l’ont inlassablement répété à la fin de chaque concert : « Profitez-en ! ». Parce que eux, ils en profitent …

Actu #02 - Thème de la 6ème édition : la transmission

Nous ne voulons pas que le temps qui passe soit celui de l'oubli, oubli des catastrophes génocidaires et de leur mécanisme, oubli des victimes et des survivants.

Mais « avec le temps, va, tout s'en va » et nous devons, nous voulons transmettre, passer, transférer la mémoire aux générations d'aujourd'hui distantes des événements et des témoins, à nos frères humains qui ne réalisent rien de tout cela et à la postérité.

Faire savoir que l'inimaginable s'est produit, que l'indicible s'est imposé, que la banalité du mal a été organisée et que rien, depuis, ne pourra être comme avant.

Comment transmettre la mémoire de ceux que les génocides ont voulu effacer?

Comment faire passer l'idée que cela risque toujours de se reproduire si l'on y prend pas garde?

Comment transférer la pugnacité d'un combat pour une reconnaissance

refusée?

Comment faire savoir, faire admettre et faire comprendre que des hommes simples se sont transformés en brutes et en barbares?

Le temps de la transmission que nous revendiquons avec Amnésie Internationale est celui de la mémoire à vif car nous refusons la banalisation et la négation.

Découvrez le clip d'Amnésie Internationale Réalisé par Cédric Apikian

http://www.youtube.com/watch?v=2JkdRMtmmC4

Le clip, Cédric Apikian a remporté de nombreux prix :

- Prix Ethic : 2e Festival du programme court - Paris 2010 - Award Of Merit : Best shorts winner - San Diego USA 2011 - Special Jury Award/TV Commercial - World Peace & Understanding - 44e Worldfest Houston USA 2011

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58913

Agenda - « Témoin à charge » d'Agatha Christie

Agenda - « Témoin à charge » d'Agatha Christie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'association SCRIBE - Paris vous présente la pièce de théâtre "Témoin à charge" d'Agatha Christie du 24 mars au 15 avril 2012.

S C R I B E - Paris

Dans l'Angleterre des années 1950, James Vole se voit accusé du meurtre de Miss French, une vieille dame qu'il côtoyait régulièrement. Le doute pèse sur la nature de ses relations avec Miss French, et la femme de James Vole ne semble pas disposée à lui fournir un alibi aussi facilement que prévu. La tâche en de-vient plus ardue pour Maitre Wilfred, qui doit affronter son redoutable adversaire dans le monde judiciaire, Maitre Myers, pour montrer l'innocence de James Vole.

Quels sont les intérêts cachés des témoins, qui dit la vérité, et comment les avo-cats pourront-ils convaincre les jurés d'un cas qui semble leur échapper?

Agatha Christie signe une adaptation d'une de ses nouvelles, où le mystère, le suspense et la dissimulation règnent en maîtres jusqu’à ce que la vérité soit en-fin révélée dans un dénouement aussi terrible qu’inattendu.

Les dates des représentations sont les suivantes :

4 week-end d'affilée:

- samedi 24 mars (à 20h) et dimanche 25 mars (à 17h), Maison de l’Annoncia-tion, rue de l'Annonciation – Paris 16ème.

- Samedi 31 mars (à 20h), crypte Ararat, paroisse Sainte-Anne de la Butte aux Cailles – Paris 13ème.

- Dimanche 1er avril (à 15 h) à la Halle aux Epinettes – Issy-les Moulineaux.

- samedi 7 avril (à 20h) et Dimanche 8 avril (à 17h) à Maison de la Fraternité rue Tournefort – Paris 5ème.

- Samedi 14 avril 20h et Dimanche 15 avril (17h), à Maison de la Fraternité, rue Tournefort – Paris 5ème.

Contact : Pauline Gannot Responsable communication SCRIBE-Paris Site Internet: www.scribeparis.org Mobile: 06 50 49 74 84 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61425

Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives

Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives - Agenda Collectif VAN - www.-collectifvan.org - Le Fils du Marchand d'Olives

Sur les traces du génocide arménien

Un film de Mathieu Zeitindjioglou

Avec la participation de Jean-Claude Dreyfus

Sortie le 11 avril 2012

Durée 1h17

Distribution : ZELIG FILMS

Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquéter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d'investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Zfilms, Hérodiade Films et Kode Agency présentent Le Fils du Marchand d'Olives, un documentaire de Mathieu Zeitindjioglou, Français d'origine turque, fils d'im-

migré arménien de la troisième génération, dont le nom arménien avait été tur-quifié. Ce nom, à l'identité double et conflictuelle, leur servira de couverture pour poser les questions qui fâchent. Leur périple les emmènera au coeur de l'Anatolie orientale, berceau de la civilisation arménienne dont les traces, vieilles de 3000 ans, semblent avoir disparues.

A l'heure où la France légifère sur la négation du génocide arménien, ce film nous emmène à la rencontre de Turcs de tous bords et nous éclaire sur une réa-lité qu'il semble impossible de nier.

Projections de presse

Mardi 6 mars à 17h

Mercredi 28 mars à 13h

Lundi 2 avril à 14h

Gaumont - Salle 1 30 av. Charles de Gaule 92200 Neuilly sur seine

Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.lefilsdumarchand.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61059

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art reli-gieux»

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Scriptorial d’Avranches pré-sente

« Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux»

Du 1er février au 6 mai 2012

Scriptorial d'Avranches

Partenaire du Scriptorial, le Musée arménien de France (Paris), fonda-tion privée constituée en 1949 par un collectionneur d’art arménien, Nourhan Fringhian, a sauvegardé près de 1200 objets, témoins émou-vants de l’attachement de la diaspora arménienne en France à sa culture. Ce musée, actuellement fermé au public, s’exporte au Scripto-rial grâce au soutien de son directeur, Frédéric Fringhian. Une quaran-taine de pièces, des manuscrits et des objets d’art religieux, forment

l’ossature de l’exposition « Reflets d’Arménie ». La Bibliothèque natio-nale de France apporte aussi son concours précieux : le prêt de 8 ma-nuscrits permet de montrer la diversité des styles et des écoles d’enlu-minure arménienne.

Comme l’évoque son titre, l’exposition ne fait que représenter une partie de l’immense patrimoine artistique arménien dispersé dans plusieurs pays du monde. Ainsi, plus de 30 000 manuscrits sont aujourd’hui conservés dans les bi-bliothèques et les collections diverses. Pratiquement, tous les monastères armé-niens étaient des scriptoria, des centres de copie, parfois actifs jusqu’au début du XIXe siècle, et aussi des centres de conservation des manuscrits.

Les quelques pièces présentées ont valeur de témoignage et peuvent être per-çues comme le microcosme d’un patrimoine culturel qui a survécu à tant d’inva-sions et de destructions.

Un photographe qui vit en Arménie, Artur Mryan, a été sollicité pour réaliser des prises de vue des monastères arméniens et des détails de leur décor architectu-ral. Une quinzaine de photos des monastères ainsi qu’une dizaine de portraits et de paysages d’Arménie (exposition personnelle de l’auteur) recouvriront les murs des salles d’exposition.

Artur Mryan, né en 1975 à Erevan, s’intéresse très jeune à la photographie, grâce à son oncle photographe bien connu en Russie. Il a commencé sa carrière professionnelle comme photographe en 2006 au sein du magazine arménien « Renaissance ». Il a participé à l’exposition de photographies franco-arménienne « Face à face ». Il a publié plusieurs albums de paysages d’Arménie et réalise actuellement un projet consacré à la vie quotidienne dans les villages armé-niens.

Enfin, les reflets s’apparentent à des jeux d’ombres et de lumières. Des projec-tions et de magnifiques images de manuscrits enluminés contribueront à créer une atmosphère reflétant l’univers spirituel et la créativité des Arméniens.

Autour de l’exposition

Dimanche 26 février 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre ou la figure emblématique de l’homme de pouvoir” : La présentation du manuscrit arménien du Roman d’Alexandre le Grand, le rappel de ce que la tradition occidentale nous a laissé de ce person-nage, sera pour nous l’occasion d’interroger nos conceptions contemporaines du leadership.

Samedi 3 mars De 14h à 17h : Atelier-découverte “Autour de l’écriture arménienne”, maison Bergevin.

Dimanche 11 mars 10h30 : Petit déjeuner lecture de contes arméniens avec Elisabeth Abecassis

Dimanche 22 avril 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre élève d’Aristote” (Ou comment devenir un tyran sous l’enseignement d’un sage) : L’éducation rend-elle nécessairement meilleur, peut-elle être un rempart à la violence et la barbarie ?

Dimanche 6 mai 10h30 : Petit déjeuner philo “Sort-on toujours grandi des revers de la vie” : On a coutume de dire que « ce qui ne tue pas rend fort ». La culture arménienne illustre l’adage à propos et nous offre matière à nous interroger sur le dépasse-ment de soi que permettent parfois les épreuves.

Tout les mercredis De 9h30 à 11h : Ateliers “À la découverte de l’Arménie”, dans le cadre des Ate-liers du Scriptorial. Inscription au trimestre ou à la séance, pour tout public à partir de 7 ans

Le Scriptorial d’Avranches

Place d’Estouteville 50 300 Avranches Tel : 02 33 79 57 00 Fax : 02 33 79 57 02

Détails pratiques :

http://www.scriptorial.fr/pratique-fr-horaires.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61022

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le GIT France, branche fran-çaise du Groupe de travail international (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011) annonce son programme d'ateliers sur la liberté de la recherche en Turquie. Les réunions se passent dans le cadre de l’EHESS à Paris.

GIT France

Samedi 21 janvier 2012

« Recherches sur la liberté de la recherche en Turquie »

Atelier

Organisé par le GIT France

Voici les dates des séances de l’atelier qui a lieu à l’EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris (le 27 janvier 2012, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 3 février, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 24 février, 17 à 19 h, salle n° 8 ; le 23 mars, 17 à 19 h, salle 8 ; le 11 mai, 17 à 19 h, salle 8 ; le 22 juin de 9h30 à 17 h, amphithéâtre)

24 février : Conférence-débat avec Pinar Selek, sociologue et féministe, persé-cutée en Turquie, exilée en Allemagne et en France. Présentation par Serra Torun et Etienne Copeaux.

23 mars: Büsra Ersanli, universitaire, chercheuse, intellectuelle en Turquie, avec François Georgeon, Etienne Copeaux (sous réserves), Emmanuel Szurek.

11 mai : L’autonomie du champ intellectuel, avec Emmanuel Szurek et Nicolas Camelio pour les années 1930-1980, et nnn. pour les années 1980-2000.

22 juin : Dispositifs de pouvoir et contrôle de la liberté intellectuelle, en Turquie et ailleurs. Programme précis à venir

http://gitfrance.over-blog.com/article-recherches-sur-la-liberte-de-la-recherche-en-turquie-97568101.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=60828

Agenda - Vient de paraître : « Turquoise », une jeune Tut-si raconte le génocideAgenda - Vient de paraître : « Turquoise », une jeune Tutsi raconte le génocide - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

L'Alsace

le 17/02/2012 à 05:00

En 1994 se produisait au Rwanda le génocide des tutsi orchestré par le pouvoir extrémiste hutu.

Décidé de garder le pouvoir coûte que coûte, le régime s’employa à convaincre la population hutu que l’élimination des tutsi était une nécessité de survie.

La participation populaire permit l’élimination de 800 000 tutsi en seulement

trois mois. Le génocide avait été très peu filmé, l’exode des hutu, victimes du choléra (30 000 morts) le sera davantage et effaçait de la mémoire collective les 800 000 tués du génocide.

Turquoise raconte cette histoire à travers un récit (des dessins) qui s’attache aux pas d’une jeune fille, seule tutsi de sa colline à avoir survécu à l’extermination…

« Turquoise », Olivier Bramanti, Frédéric Debomy, Les Cahiers Dessinés, 96 pages, 23 €.

le 17/02/2012 à 05:00

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/02/17/une-jeune-tutsi-raconte-le-genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61438

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées principalement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat moderne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens. » Vient de paraître : Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mineure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire. Un ouvrage édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Mei-chanetsidis.

Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

par Vassilios Meichanetsidis, samedi 28 janvier 2012, 22:44

Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mi-neure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire

Édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Meichanetsidis

Pages cartonné 512, 37 photographies, cartes

ISBN 978-0-89241-615-8.

Langue : anglais

La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées princi-palement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat mo-derne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens.

Raphael Lemkin - le juriste qui introduisit le terme de génocide au registre du droit international - se fonda sur l’extermination des chrétiens d’Asie mineure pour définir ce type de crime de guerre par le néologisme « génocide », tandis que l’éminent turcologue Néoklis Sarris (1940-2011) voyait en l'anéantissement des minorités chrétiennes l’un des principaux piliers de la formation de la Répu-blique turque. Ainsi que le font remarquer les rédacteurs de ce volume, la ré-cente résolution par l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide (International Association of Genocide Scholars), en reconnaissant les Génocides grec et syriaque, élargit l’éventail des communautés victimes du génocide. Dans ce volume on essaie donc de donner un aperçu et d’approfondir l’étude de la destruction délibérée et de l'élimination de toute présence hellénique, présence de plus de trois millénaires sur un territoire devenu aujourd’hui la « République turque ».

On notera un intérêt accru ces deux dernières décennies de la recherche sur le Génocide de la population arménienne dans l'espace Ottoman-Turquie alors que la recherche sur le Génocide des Grecs d'Asie mineure et de Thrace stagne. A cela plusieurs raisons existent, par exemple le fait que les gouvernements turcs successifs sont parvenus à intimider les diplomates dans le contexte des rela-tions turco-helléniques de la dernière génération, et à remettre en cause l’inté-grité académique (incitant certains érudits à faire carrière comme négation-nistes, soutenus par des ONG internationales, tous au nom de la lutte contre le nationalisme).

Ce volume comprend des articles-contributions sur les domaines sous-titrés : Aperçu historique, Documentation, Interprétation, Représentations et droit, Édu-cation, Mémoire, Conceptualisation et une abondante bibliographie.

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MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74

Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles

comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.

Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0