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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 9 juillet 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web viewLors de la rencontre, la députée a insisté sur la nécessité de «gestes forts», comme la mise aux arrêts domiciliaires d’Öcalan,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 9 juillet 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Génocide arménien : François Hollande veut une loi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ces deux communiqués de presse du CCAF (Conseil de Coordination des organisa-tions Arméniennes de France) publiés sur son site. "Pour couper court à toutes les rumeurs consécutives aux déclarations de Laurent Fabius qui a semblé re-mettre en cause l’engagement de François Hollande de proposer une nouvelle loi de pénalisation du négationnisme, le Président de la République a téléphoné ce matin à M. Franck Papazian (coprésident du CCAF) pour lui confirmer qu’ il n’avait pas changé d’avis sur le sujet."

France/Turquie: Les procès politiques de Diyarbakir et d’Istanbul Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de Presse d'Amitiés kurdes de Bretagne publié le 5 juillet 2012. "Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a reçu M. Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie, au Quai d’Orsay. Cet entretien a permis d’aborder les enjeux bilatéraux et particulièrement nos relations politiques, notre engagement commun à lutter contre le terrorisme, notre coopération culturelle et nos échanges commerciaux. Il a également per-mis de faire le point sur la relation entre l’Union européenne et la Turquie. M. Davutoglu a participé le 6 juillet à la 3ème réunion du Groupe des Amis du Peuple Syrien."

France : Les Justes arméniens honorés Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site du Crif (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) le 6 juillet 2012. "Une émouvante cérémonie s'est déroulée le jeudi 5 juillet 2012 au Mémorial de la Shoah à Paris. Organisée conjointement par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand Rabbin Haïm Kor-sia et par l'ANACRA, Association Nationale des Anciens Combattants et Résis-tants Arméniens que préside Antoine Bagdidian, cette cérémonie a permis de rappeler l'action des 25 « Justes Arméniens » en France et dans le monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs."

SOS Racisme : Dominique Sopo passe le témoin à Cindy Leoni Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Conseil National de SOS Racisme a fait salle comble ce samedi 7 juillet 2012 dans les locaux du Porte Voix Numé-rique, rue des écluses Saint Martin à Paris. Invité à la cérémonie de départ de Dominique Sopo et à l'élection de Cindy Leoni, nouvelle présidente de SOS Ra-cisme, le Collectif VAN a assisté, en compagnie de ses amis de l'UEJF [Union des Etudiants Juifs de France], à une fin de journée forte en émotions. Dominique Sopo quitte donc la tête de l'association au terme d'un mandat de 9 années : il aura témoigné de l'engagement de SOS Racisme à lutter avec force contre l'an-tisémitisme et le négationnisme, notamment celui du génocide des Tutsi au Rwanda et du génocide arménien. A ce titre, soulignons la connaissance pointue que Dominique Sopo a du négationnisme virulent que l'Etat turc exporte sur nos territoires. En tant que Président de SOS Racisme, il a été de tous les combats et ses nombreuses prises de parole sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-dien ont toujours été concises, factuelles et très argumentées. C'est également sous sa présidence que s'est mis en place le partenariat de SOS Racisme avec le Collectif VAN. Rappelons que SOS Racisme apporte son soutien depuis 2009, aux Journées annuelles de sensibilisation aux génocides et à leur négation, organi-

sées par notre association chaque année au mois d'avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Le Collectif VAN tient ici à lui exprimer, une fois encore, toute sa reconnaissance pour cette précieuse solidarité.

Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "9 juillet 1860 -- Massacre de Damas: les chré-tiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La population musulmane ne supporte plus l'hégémo-nie économique et financière des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés. A la tête des secteurs d'activité les plus florissants telle que l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les rancoeur depuis plu-sieurs siècles. Les massacres font entre 4000 et 6000 victimes. Le quartier chré-tien est pillé et brûlé. Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napoléon III enverra un corps expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban."

Génocide arménien: François Hollande tiendra son engagement L'engagement de campagne de François Hollande de proposer une loi pour répri-mer la négation du génocide arménien «sera tenu» ont confirmé ce lundi les ser-vices de la présidence, dissipant les doutes créés par les déclarations de Laurent Fabius la semaine dernière.

La négation des génocides reviendra au Parlement Une petite phrase de Laurent Fabius les avait inquiétés. Un coup de téléphone de François Hollande les a rassurés. Samedi 6 juillet, le chef de l'Etat a affirmé aux représentants de la communauté arméniennne qu'il reste favorable à un texte pénalisant la négation du génocide perpétré contre les Arméniens sous l'Empire ottoman en 1915. "C'est un engagement qu'il a pris quand il était can-didat. Il ne reviendra pas dessus", a confirmé l'Elysée au Monde, lundi matin.

Génocide arménien : vers la pénalisation du négationnisme Il y aura bien une loi sur le génocide arménien. Le président de la République se veut rassurant auprès des représentants de cette communauté. Ils craignaient un revirement de situation, après les propos de Laurent Fabius sur la relation avec la Turquie.

Hollande confirme sa volonté de pénaliser la négation du génocide ar-ménien François Hollande a confirmé, samedi, son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après les propos de Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

François Hollande prévoit un texte pénalisant la négation du génocide

arménien Le président François Hollande a confirmé samedi 7 juillet, son engagement à pénaliser la négation du génocide arménien, alors que des représentants de la communauté arménienne redoutaient un revirement après des propos tenus par le chef de la diplomatie sur la relation franco-turque. Le chef de l'Etat a assuré qu'il tiendrait ses engagements de campagne.

France : prochain texte de loi pénalisant la négation du génocide armé-nien Le président français François Hollande a confirmé samedi son intention de pro-poser une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adres-sant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après des propos du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la rela-tion franco-turque.

Génocide arménien : Hollande confirme un nouveau texte Le chef de l'État, qui s'est entretenu samedi avec les associations arméniennes, a promis le vote d'une nouvelle loi. La précédente, adoptée par l'Assemblée en janvier, avait été retoquée par le Conseil constitutionnel.

Génocide : Elysée contre Quai d’Orsay La cacophonie entre le quai d’Orsay et l’Elysée sur la question arménienne n’est pas nouvelle. Même si celle qui vient de se faire entendre à la faveur des décla-rations discordantes de François Hollande et de Laurent Fabius sur la loi de pé-nalisation du négationnisme semble particulièrement spectaculaire. On se sou-vient qu’Alain Juppé, interrogé sur ses divergences avec Nicolas Sarkozy sur cette même question avait repris à son compte le 2 février dernier la formule de Jean-Pierre Chevènement : « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça s’en va ».

Génocide arménien : Hollande dit-il l'inverse de Fabius ? Le génocide arménien peut-il être une source de désaccord au plus haut niveau de l'Etat ? Selon un responsable de la communauté arménienne en France, Fran-çois Hollande se serait engagé samedi 7 juillet pour faire voter une nouvelle loi réprimant la négation du génocide arménien. Une position qui viendrait contre-dire celle de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, engagé dans un processus de réchauffement diplomatique avec la Turquie, qui a toujours nié l'existence de ce génocide perpétré entre 1915 et 1917 sous l'empire ottoman.

Ouverture du procès du KCK à Silivri et inconstances gouvernementales

Le 2 juillet, à Silivri, près d’Istanbul, s’est ouvert le procès du KCK, un réseau d’élus et de militants kurdes, accusés d’être la vitrine politique urbaine du PKK. Depuis 2009 et la publication d’une saisissante photo de suspects arrêtés et me-nottés, attendant en file indienne sous la surveillance de leurs gardiens, cette affaire a donné lieu à des vagues d’arrestations successives, qui ont conduit près de 2000 personnes derrière les barreaux.

François Hollande confirme son intention de pénaliser la négation du génocide arménien

François Hollande, le président de la République, a confirmé hier son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revire-ment après les propos de Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

A Ankara, la Kurde Leyla Zana contre l’engrenage de la violence Alors que la crise syrienne ravive les tensions et les opérations de la guérilla, la militante, Prix Sakharov, a rencontré le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdo-gan. Elle tente le pari risqué du dialogue avec les autorités turques. Leyla Zana, députée indépendante et égérie de la cause kurde, vient pourtant d’être incul-pée pour divers propos jugés séditieux et risque de repartir derrière les barreaux pour dix ans.

Ouverture du procès de plus de 200 opposants turcs Une vieille femme en habit traditionnel kurde supplie le gendarme de la laisser entrer dans la salle d'audience. Son fils est là, parmi les accusés, explique-t-elle en pleurs. "C'est plein, revenez tout à l'heure", lui répond froidement le militaire.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires étrangères Davutoglu, qui se trouvait à Paris pour assister à la réunion des Amis de la Syrie, a appelé la communauté internationale à faire un pas plus déterminé pour arriver à une transition politique sans Bashar el Assad."

Nigéria: un village chrétien attaqué par des islamistes Au moins 37 personnes ont péri dans une attaque perpétrée par des islamistes contre un village chrétien près de Jos, dans le centre du Nigéria, ont annoncé di-manche les médias internationaux se référant au capitaine Salisu Mustapha de l'armée nigériane.

Au Soudan, les prémices d'un printemps arabe La crise économique favorise la contestation du régime de Khartoum. Elles avaient commencé toutes petites autour des universités de Khartoum. Elles se sont étendues progressivement à tout le pays et à toutes les strates de la popu-lation. Elles sont désormais organisées le vendredi à partir des mosquées. Étape par étape, les manifestations de rue contre le régime du président Omar el-Bé-chir, qui durent depuis bientôt quatre semaines, ont tous les symptômes des printemps arabes.

Vers l'établissement des bases juridiques de coopération bilatéra-leentre le Bénin et la Turquie Le président béninois, Boni Yayi, entame ce dimanche une visite officielle de tra-vail de quatre jours en Turquie, en vue de l'établissement des bases juridiques de coopération bilatérale entre le Bénin et la Turquie, indique un communiqué du ministère béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, publié ce même jour dans la capitale économique béninoise.

Le Président autrichien Heinz Fischer a visité le Musée du Génocide ar-ménien Le président de la République d’Autriche Heinz Fischer, dans le cadre de sa visite officielle en Arménie et la première dame Margit Fischer ont visité le Complexe commémoratif de Tsitsernakaberd accompagné par le Ministre arménien des Af-faires Étrangères Eduard Nalbandian, le Maire d’Erevan Taron Margaryan et l’Am-bassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire en Autriche Arman Kirakosyan.

Des survivants commémorent le massacre de Srebrenica en Bosnie Des survivants des massacres de Srebrenica en juillet 1995 ont traversé di-manche les collines de l'est de la Bosnie, refaisant le trajet de leur fuite face à l'avancée des forces séparatistes serbes du général Ratko Mladic, dont le procès pour génocide reprend le 9 juillet à La Haye.

De quel côté regarde la Turquie ? Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne n’étaient déjà pas, depuis quelque temps, dans leur phase la plus active. Il y a fort à parier qu’elles vont faire du surplace dans les 6 prochains mois. Depuis le 1er juillet, la République de Chypre assure en effet la présidence tournante de l’Europe. Le gouvernement turc refusant toujours de reconnaître la légitimité de son équi-valent chypriote, voilà qui va considérablement compliquer les discussions.

Le CICR confirme la libération de 63 soldats soudanais par un groupe rebelle Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé jeudi que 63 soldats soudanais pris en otage cette semaine par l'Armée de libération Minni Minnawi ( SLA-MM) au Darfour ont été libérés.

Un homme s’assoit nu sur la statue d’Atatürk Un incident peu banal s'est produit jeudi en fin de matinée, sur la place Taksim, le centre névralgique de la partie européenne d'Istanbul. Un homme s'est déshabillé et a escaladé le monument de l'indépendance, pour aller s'asseoir sur la tête de Kemal Atatürk. Pendant de longues minutes, il a ainsi apostrophé la foule, juché sur le père de la république. Finalement arrêté et interrogé par la police, le trublion s'avèrera être un citoyen iranien, d'origine azérie, qui de toute évidence n'avait pas toutes ses facultés mentales. Et non pas un membre mas-culin des Femen.

Dépêche de l'APA [ 07 jui 2012 15:08 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 7 juillet 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le secrétaire général et coprésidents de l’OSCE ne rencontreront pas la Communauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabakh."

Azerbaïdjan: Un journaliste inculpé de trahison

Khilal Mamedov, journaliste de renom, membre de la minorité Talich et militant des droits de l'homme déjà poursuivi pour détention de drogue, a été inculpé ce mercredi de trahison et d'atteinte à la sureté de l'Etat en Azerbaïdjan.

La Turquie appelle la France à soutenir son adhésion à l'UE Le ministre turc des Affaires étrangères a espéré que la France, en tant que pays de poids, révisera sa politique, quant à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Jeudi soir, lors d'un point de presse commun avec son homologue français, Laurent Fabius, qui a eu lieu à l'Hôtel Matignon, le ministre turc des Af-faires étrangères, Ahmet Davutoglu, a souhaité que Paris soutienne la poursuite des négociations concernant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, en cours, depuis 2004.

France/Turquie : L’heure du ‘’dégel’’ et tout va pour le mieux Le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a reçu jeudi son ho-mologue turc, Ahmet Davutoglu, en visite en France. L’occasion pour le chef de la diplomatie turque d’annoncer officiellement la levée des sanctions contre Pa-ris en rapport avec le génocide arménien.

L'Ouganda arrête un Belge soupçonné d'avoir participé au génocide rwandais L'Ouganda a arrêté un citoyen belge d'origine rwandaise, recherché par la jus-tice belge pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a indiqué la po-lice ougandaise vendredi. Thaddee Kwitonda, 51 ans, a été arrêté jeudi à Kam-pala, a précisé le porte-parole de la police, Asuman Mugenyi. La police ougan-daise était, selon ce dernier, sur sa trace depuis des mois.

L’hommage de la Turquie à ses pilotes Cérémonie religieuse sur la base militaire aérienne de Malatya dans l’est du pays. Aux côtés de la famille, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, le chef de l‘état-major des armées et la classe politique turque.

Le Jobbik et son "bon juif" Eurodéputé et membre du parti d'extrême droite antisémite Jobbik, Csanád Sze-gedi a des ancêtres juifs. Une révélation qui a suscité une avalanche de com-mentaires dans la presse. Dont ce billet ironique de Heti Világgazdaság.

Thaddée Kwitonda, recherché pour génocide, a été expulsé vers la Bel-gique

Thaddée Kwitonda, un Belgo-Rwandais de 51 ans arrêté jeudi en Ouganda, a été expulsé vendredi soir vers la Belgique. Il a été arrêté à son arrivée, indique sa-medi matin le ministère des Affaires étrangères.

Les bus roses de la discorde Le Saadet Partisi (Parti de la Félicité) semble décidé à faire émerger son idée : créer des bus destinés uniquement aux femmes dans la métropole stambou-liote. Il propose de remplacer un tiers ou un quart des métrobus habituels par des bus roses, dans lesquels les hommes ne seraient pas acceptés. Après avoir lancé l’idée en février, son président, Selman Esmerer, a publiquement envoyé

une pétition de 60 000 signatures réclamant à la municipalité d’Istanbul la créa-tion de ces fameux bus.

Turquie: deux réfugiés syriens tués dans un incendie Un incendie dans un camp de réfugiés syriens à Yayladagi, en Turquie, a fait deux morts et six blessés, a annoncé vendredi un responsable turc. Le feu aurait été déclenché par l'explosion d'une bonbonne de gaz domestique, a précisé ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

France : hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah. La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

INFOS COLLECTIF VAN

Génocide arménien : François Hollande veut une loi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ces deux communiqués de presse du CCAF (Conseil de Coordina-tion des organisations Arméniennes de France) publiés sur son site.

CCAF

07-07-2012

LOI ANTI-NÉGATIONNISTE - Communiqué du CCAF

Pour couper court à toutes les rumeurs consécutives aux déclarations de Laurent Fabius qui a semblé remettre en cause l’engagement de François Hol-lande de proposer une nouvelle loi de pénalisation du négationnisme, le Pré-sident de la République a téléphoné ce matin à M. Franck Papazian (coprésident du CCAF) pour lui confirmer qu’ il n’avait pas changé d’avis sur le sujet. François Hollande a de nouveau fait part de sa volonté de proposer un projet de loi visant à réprimer le négationnisme du génocide arménien, ainsi qu’il l’avait dit durant sa campagne et même bien avant.

Le président devrait recevoir avant la fin du mois une délégation du CCAF pour envisager les modalités de la mise en place d’un tel texte.

Le CCAF sensible à cette initiative du chef de l’État, garde l’espoir que la France saura résister aux pressions inadmissibles d’Ankara et qu’elle ne laissera pas le régime Islamo-conservateur turc s’ingérer dans ses affaires intérieures ni lui dic-ter ses volontés, en particulier dans le registre des droits de l’homme et de la

protection des victimes.

Samedi 7 Juillet 2012 Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France

http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=562

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06-07-2012

COMMUNIQUE DU CCAF

Pas de nouvelle loi sur le génocide arménien d’après Laurent Fabius ?

Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) ac-cueille avec la plus grande indignation les déclarations de Laurent Fabius rap-portées par l’agence Reuters : le gouvernement français ne remettra pas sur le métier la loi sur le génocide arménien. Ces propos prêtés à Laurent Fabius ont provoqué une vive émotion parmi les Français d’origine arménienne qui se sentent trahis. Le candidat François Hollande s’est engagé à inscrire à l’ordre du jour du Parlement un nouveau texte pénalisant la négation du génocide armé-nien. Il a exprimé cet engagement en présence de la direction du CCAF avant l’élection présidentielle et lors des cérémonies commémoratives du 97e anniver-saire du génocide des Arméniens, à Paris, le 24 avril 2012. Et aujourd’hui Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères exprime une position inverse à celle de son président François Hollande. Les propos prêtés à Laurent Fabius sont d’autant plus scandaleux qu’il a voté la loi contre le négationnisme le 22 décembre 2011 à l’Assemblée nationale et qu’il a convenu, lors d’un entretien accordé le 29 mai 2012 à un quotidien du soir, que François Hollande s’était en-gagé “ à aller vite pour adopter une nouvelle loi“.

Les Français d’origine arménienne ont besoin de clarté et d’explications. La France a t-elle cédé si facilement aux injonctions de la Turquie ?

François Hollande a t-il trahi la communauté arménienne au sein de laquelle des forces majeures ont été parmi ses premiers soutiens ?

Le Président de la République a t-il décidé de sacrifier les Français d’origine ar-ménienne face aux pressions et menaces des autorités turques ?

Nous demandons au Président Hollande qu’il reçoive une délégation du Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France de toute urgence.

Conseil National du CCAF Paris, le 5 juillet 2012. http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=561

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CCAF Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France 34, avenue Champs Elysées 75008 Paris [email protected]

Lire aussi:

Ankara décidera de la politique intérieure de la France http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65361

Qui dénoncera le Goulag turc ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=65328

Tour de France-Turquie : prochaine étape au Quai d’Orsay http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65329

Syrie - Conférence de Paris (6 juillet 2012) http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=65360

URL originale :

http://www.ccaf.info/index.php?r=0

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65425

SOS Racisme : Dominique Sopo passe le témoin à Cindy Leoni

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Conseil National de SOS Racisme a fait salle comble ce samedi 7 juillet 2012 dans les locaux du Porte Voix Numérique, rue des écluses Saint Martin à Paris. Invité à la cérémonie de départ de Dominique Sopo et à l'élection de Cindy Leoni, nouvelle présidente de SOS Racisme, le Collectif VAN a assisté, en com-pagnie de ses amis de l'UEJF [Union des Etudiants Juifs de France], à une fin de journée forte en émotions. Dominique Sopo quitte donc la

tête de l'association au terme d'un mandat de 9 années : il aura témoi-gné de l'engagement de SOS Racisme à lutter avec force contre l'anti-sémitisme et le négationnisme, notamment celui du génocide des Tutsi au Rwanda et du génocide arménien. A ce titre, soulignons la connais-sance pointue que Dominique Sopo a du négationnisme virulent que l'Etat turc exporte sur nos territoires. En tant que Président de SOS Ra-cisme, il a été de tous les combats et ses nombreuses prises de parole sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien ont toujours été concises, factuelles et très argumentées. C'est également sous sa pré-sidence que s'est mis en place le partenariat de SOS Racisme avec le Collectif VAN. Rappelons que SOS Racisme apporte son soutien depuis 2009, aux Journées annuelles de sensibilisation aux génocides et à leur négation, organisées par notre association chaque année au mois d'avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Le Collectif VAN tient ici à lui exprimer, une fois encore, toute sa reconnaissance pour cette pré-cieuse solidarité.

La présidence de SOS Racisme est confiée à Cindy Leoni : militante depuis 1999, ancienne responsable du syndicat lycéen FIDL, vice-présidente de SOS Racisme, Cindy Leoni est la première femme élue à la tête de l'association antiraciste. Agée de 28 ans, originaire du Var où elle a été particulièrement marquée par la montée du Front national, Cindy Leoni a officiellement pris ses fonctions ce sa-medi devant les militants de l'association antiraciste. Emue de s'inscrire désor-mais dans la lignée de ses prédécesseurs, elle a annoncé vouloir « faire avancer les choses en matière de laïcité, d'éducation, de féminisme, de lutte contre les discriminations, de racisme et d'antisémitisme et sur les questions d'immigra-tion ». Cindy Leoni revendique avec fougue son militantisme féministe, indisso-ciable du combat contre les discriminations. Elle a d'ailleurs remercié Dominique Sopo pour son attention aux droits des femmes. Cindy Leoni entend poursuivre le chemin tracé par son aîné et continuer à inscrire la lutte contre l'antisémi-tisme dans les priorités de SOS Racisme.

Souhaitons bonne route à Dominique Sopo pour ses projets futurs et bienvenue à Cindy Leoni.

Voir les photos :

SOS Racisme : Passation de témoin en images

http://collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=319

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65442

France/Turquie: Les procès politiques de Diyarbakir et d’Istanbul

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente ce Communiqué de Presse d'Amitiés kurdes de Bretagne publié

le 5 juillet 2012.

Amitiés kurdes de Bretagne

lundi 9 juillet 2012

Les procès politiques de Diyarbakir et d’Istanbul n’em-pêchent pas les démocraties de dormir

Jeudi 5 juillet 2012,

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a reçu M. Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie, au Quai d’Orsay. Cet entretien a permis d’aborder les enjeux bilatéraux et particulièrement nos relations politiques, notre engagement commun à lutter contre le terrorisme, notre coopération culturelle et nos échanges commerciaux. Il a également per-mis de faire le point sur la relation entre l’Union européenne et la Turquie. M. Davutoglu a participé le 6 juillet à la 3ème réunion du Groupe des Amis du Peuple Syrien. (communiqué du Quai d’Orsay)

Le même jour se déroule aussi, près de l’imposante prison Silivri, à 67 km d’Is-tanbul, la 3ème audience d’un procès hors norme qui se tient devant la 15ème chambre de la Cour criminelle. Parmi les 205 prévenus, dont 140 sont en déten-tion préventive, figurent de nombreux membres de la principale formation poli-tique kurde en Turquie, le Parti pour la Paix et la Démocratie (BDP), membre du Parti socialiste européen et membre de l’Internationale socialiste, mais aussi une universitaire de renom, Busra Ersanli et un éditeur internationalement connu Ragip Zarakoglu.

L’acte d’accusation réclame 15 ans de prison contre Mme Ersanli, détenue de-puis huit mois, en tant que "responsable d’une organisation terroriste", tandis que M. Zarakoglu, en liberté conditionnelle depuis avril, risque 10 ans de prison pour "aide délibérée à une organisation terroriste". Tous sont accusés d’avoir des liens avec l’Union des Communautés kurdes (KCK), une organisation consi-dérée par les autorités turques comme étant la branche urbaine du PKK.

Quand M. Fabius, comme le précise le communiqué du quai d’Orsay, fait état "de notre engagement commun à lutter contre le terrorisme" devant son homo-logue M. Davutoglu, un proche de la confrérie islamiste socio-religieuse Gülen qui a déjà infiltré toutes les institutions-clés du pays, il ne se contente pas de fermer les yeux sur la politique liberticide du gouvernement islamo-conservateur de l’AKP, il l’encourage en désignant les coupables : ils sont 7 000 croupissant dans les geôles turques en attente de leur condamnation (six députés élus en 2011, une trentaine de maires dont celui de Van (400 000 hab), des fonction-naires municipaux, des syndicalistes, des centaines d’étudiants, des dizaines de journalistes, 50 avocats). Les prisons débordent, des mutineries et des grèves de la faim politiques y sont déclenchées. La France se tait.

Après le procès de Diyarbakir...

Le 18 octobre 2010 s’ouvrait devant la 6ème Cour d’assises de Diyarbakir un premier procès politique d’un autre temps : 151 présumés coupables : maires dont Osman Baydemir, maire métropolitain de Diyarbakir (1000 000 hab), an-ciens maires, élus locaux, cadres du BDP, présidents d’associations, tous mili-tants pour la paix et la démocratie", accusés d’être membres d’une organisation prétendue "terroriste". Le procès a commencé par une bataille de procédure, apparemment, mais en fait touchant au cœur du problème : la reconnaissance de l’identité kurde. Le bras de fer est engagé. La défense est empêchée de plai-der en kurde. L’audience du 26 avril dernier n’a duré que quelques minutes. Le procès est ajourné sine die. Les détenus, certains depuis avril 2009, restent en prison. La France se tait.

... le procès d’Istanbul

"Ils parlent kurde parce qu’ils sont kurdes. Vous ne pouvez pas faire comme s’il s’agissait d’une langue inconnue, elle est parlée par 20 millions de personnes", a plaidé l’avocat de la défense Mehmet Emin Aktar, bâtonnier du barreau de Diyarbakir.

Le procès d’Istanbul s’est ouvert le 2 juillet sur les mêmes bases que celui de Diyarbakir, sous le regard de nombreux observateurs, journalistes, diplomates, maires, syndicalistes et avocats, venus de Turquie mais aussi des différentes parties du Kurdistan et de l’étranger. Le Mouvement de la Paix, la FIDH, Amnes-ty International et autres ONG sont également présents. Deux avocats du bar-reau de Rennes vont aussi se rendre à Istanbul avant la fin du procès prévu jus-qu’au 13 juillet. Les séances sont émaillées d’incidents provoqués par des forces de sécurité n’hésitant pas à bloquer les axes de circulation conduisant au tribu-nal, à procéder à des expulsions, des arrestations ou à des fouilles intempes-tives dans le seul but de faire obstruction.

La lecture des 2 400 pages de l’acte d’accusation est commencée, nous en sommes à la 90ème page. Les prévenus continuent à répondre en kurde ou en arabe, comme l’une d’eux, Nuriye Avsar, d’origine arabe. La demande d’être as-sisté d’interprètes kurdes et arabes a été rejetée, comme ont été rejetées les demandes de remise en liberté de détenus malades. La France se tait.

Terroriste pour les uns, combattant de la liberté pour les autres

D’après Associated Press (AP), 35 000 personnes au moins ont été condamnées dans le monde comme terroristes au cours de la décennie qui a suivi les atten-tats du 11 septembre aux Etats-Unis. 120 000 personnes auraient été interpel-lées dans 66 pays représentant 70 % de la population mondiale. Des dizaines de pays utiliseraient la lutte contre le terrorisme pour limiter la dissidence politique. Plus de la moitié des condamnations sont l’œuvre de la Chine et de la Turquie qui sont accusées d’utiliser les lois anti terroristes pour sévir contre la dissi-dence : "la Turquie représente à elle seule un tiers de toutes les condamnations, avec 12 897".

La Chine, qui considère comme terroriste tout acte mettant en danger la sécuri-té de l’État, a adopté en conséquence des lois rigoureuses appliquées notam-ment contre Ouïghours, un peuple turcophone et musulman sunnite qui, en 1933, avait fondé la république du Turkestan oriental appelée aussi République islamique du Turkestan oriental (RITO).

La Turquie, qui a renforcé ses lois anti terroristes en 2006, a vu depuis une aug-mentation insensée du nombre de condamnations qui est passé, d’après l’AP, de 273 en 2005 à 6 345 en 2009. Mais le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdo-gan, continue d’affirmer qu’il n’a jamais compromis l’équilibre entre sécurité et liberté, malgré une augmentation de la population carcérale de 250 % en huit ans.

Laurent et Ahmet se congratulent. Sevil, l’étudiante française, est toujours en prison.

Le grand enfermement des libertés en Turquie

Plus de 50 chercheurs et universitaires, dont Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’EHESS (Paris) ont dénoncé dans une tribune publiée dans le Mon-deles atteintes aux libertés en Turquie. Ils dénoncent également le silence des médias internationaux qui "ferment les yeux sur le viol des libertés publiques, politiques et intellectuelles" et appellent l’Europe à réagir.

Toutes ces atteintes aux libertés, associées aux décisions judiciaires arbitraires, dévoilent les aspects autoritaires du gouvernement AKP et expliquent les raisons pour lesquelles la société civile turque s’inquiète de son avenir. Les milieux di-plomatiques et les médias internationaux qui s’empressent de déclarer que la Turquie du premier ministre Erdogan est un pays modèle pour le Moyen Orient, pour sa stabilité politique et sa croissance économique, ferment les yeux sur le viol des libertés publiques, politiques et intellectuelles. On est loin de la démo-cratisation dont l’AKP s’était fait le héraut il y a 10 ans. Plutôt que de s’attaquer à l’appareil répressif de l’Etat hérité de la dictature militaire, il l’a repris à son propre compte et le dirige aujourd’hui contre tous les dissidents. Parmi eux, les chercheurs, les journalistes, les étudiants qui paient un lourd tribut au maintien d’un espoir démocratique. La voie de la liberté est de plus en plus étroite en Tur-quie. L’Europe doit en prendre conscience de toute urgence.

André Métayer

Lire aussi:

Turquie : un futur Prix Nobel en prison ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65158

Liberté pour Ragip Zarakolu : Dossier complet http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378%3CBR%3E

Turquie : ouverture du procès du KCK http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65254

Turquie : Premier jour du procès du KCK http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65278

Turquie : Deuxième audience du procès du KCK http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65308

Turquie : le théâtre judiciaire de Silivri fait salle comble (1) http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=65277Le procès du KCK fait dérailler la machine judiciaire turque (2) http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=65294

Procès du KCK: la liberté de recherche menacée (3) http://collectifvan.org/ar-ticle.php?r=4&id=65356Le grand enfermement des libertés en Turquie http://collectifvan.org/ar-ticle.php?r=4&id=65310

URL originale :

http://akbdrk.free.fr/spip.php?article500

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65431

France : Les Justes arméniens honorés

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente cette information publiée sur le site du Crif (Conseil Représenta-tif des Institutions juives de France) le 6 juillet 2012.

Crif

Les Justes arméniens honorés

Publié le 6 Juillet 2012

Une émouvante cérémonie s'est déroulée le jeudi 5 juillet 2012 au Mémorial de la Shoah à Paris. Organisée conjointement par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand Rabbin Haïm Korsia et par l'ANACRA, Association Natio-

nale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens que préside Antoine Bagdidian, cette cérémonie a permis de rappeler l'action des 25 « Justes Armé-niens » en France et dans le monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs.

De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Is-raël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, pré-sident de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Gov-ciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

C'est à monseigneur Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique Arménienne de France qu'il est revenu de lire le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian de Co-lombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

Une médaille commémorative a été remise par l'aumônière Véronique Dubois à Alfred-François Beurkdjian.

La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée sur une « Marseillaise », reprise en chœur par le public.

Lire aussi:

France : hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65420

En l’Honneur des Arméniens Justes parmi les Nations http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65376

URL originale :

http://www.crif.org/lecrifenaction/les-justes-arm%C3%A9niens-honor%C3%A9s/31924

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65434

Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juillet

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 9 juillet (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

9 juillet 507 -- A l'occasion d'une course de chars qui a lieu à Daphné, fau-bourg d'Antioche (aujourd'hui en Turquie), entre deux factions rivales, les Verts et les Blancs, les supporters des Verts, conducteurs de chars de Byzance, at-taquent soudain, sans raison apparente, la synagogue locale. Ils détruisent le sanctuaire et massacrent les juifs en prière. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09

9 juillet 1391 -- Un groupe d'aventuriers et de bandits pénètre dans le quartier juif de Valence (Espagne), où vivent 5 000 personnes. 250 juifs sont tués en se défendant. La foule chrétienne viole les femmes et les jeunes filles et pille les maisons juives. Quelques juifs se sauvent dans les montagnes, les autres sont contraints au baptême. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09

9 juillet 1713 -- Un autodafé se tient à Lisbonne. Plusieurs personnes, accusées d'être des « judaïsants », c'est-à-dire des descendants de juifs contraints au bap-tême des siècles auparavant, qui pratiquent toujours en secret la religion juive, sont condamnées à la pénitence publique. Parmi ces « judaïsants » se trouve une religieuse. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09

9 juillet 1860 -- Massacre de Damas: les chrétiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La popu-

lation musulmane ne supporte plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés. A la tête des secteurs d'activité les plus florissants telle que l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les rancoeur depuis plusieurs siècles. Les massacres font entre 4000 et 6000 victimes. Le quartier chrétien est pillé et brûlé. Les survi-vants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napo-léon III enverra un corps expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban. Voici comment Lavigerie écrit de s'être exprimé à l'époque : "Votre cœur, disais-je à mes Confrères (les membres du Clergé de France) aura été douloureusement ému des cris de détresse qui nous arrivent de l'Orient. Des milliers de Chrétiens, nos frères, impitoyablement massacrés par des hordes fa-natiques; des femmes odieusement outragées; des prêtres, des religieux, des re-ligieuses, mis à mort dans les supplices et abandonnés sans sépulture; partout le pillage, l'incendie, la violence, tel est le résumé des tristes nouvelles que chaque jour nous apporte de la Syrie. Depuis près de deux mois, des troupes fu-gitives de Maronites errent dans les montagnes, chassés de leurs demeures et partagés entre les tortures de la faim et la crainte du sabre qu'un chef de ces barbares a juré de ne remettre au fourreau que lorsqu'il aurait tranché la tête du dernier homme qui fait le signe de la croix! Des multitudes de blessés, des femmes, des enfants, échappés au meurtre et aux flammes, se réfugient dans les villes que cette troupe sanguinaire a respectées, et assiègent, pour éviter le déshonneur ou la mort, les maisons de nos Pères et de nos Sœurs" ("Mémoire sur la Mission remplie, en 1860..." Oeuvres Choisies. Paris 1884, p.142). L'Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/9/7/a/1/0/1/index.shtml mafrome.org : Lavigerie et l'Oeuvre des Ecoles d'Orient http://www.ma-frome.org/oeuvre_orient.htm

9 juillet 1919 -- 64 juifs sont massacrés, 20 blessés et pratiquement toutes les femmes juives violées à Novo-Fastov (district de Kiev), puis 50 juifs sont massa-crés et 100 blessés lors d'une tuerie de trois jours, quand les unités comman-dées par Sokolov, ataman des rebelles lié à l'Armée nationale ukrainienne de Petlioura, se livrent à un pogrome contre la population juive de Volodarka.

2 juifs sont tués en trois jours de pogrome par des soldats commandés par Mor-dalevitch, lui aussi lié à l'Armée nationale ukrainienne, à Khamovka (district de Kiev). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09

9 juillet 1915 -- Empire ottoman: le premier convoi de déportés de Göljük (vi-layet de Dyarbekir) est expédié et ses membres exécutés à Gapan. Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Arme-niens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

9 juillet 1915 -- Empire ottoman: les 7, 8 et 9 juillet, des convois arrivent de nuit à Mardin. Ce sont des femmes de notables, venues de Kharpout et de Diar-békir. Elles voyagent en voiture, ont des bagages et le nécessaire pour un long trajet. Elles espèrent parvenir à Mossoul où elles croient rejoindre leurs maris. Elles représentent une aubaine pour Memdouh, qui fait main basse sur leur ar-gent et leurs objets précieux et les dirige de nuit vers Mossoul qu’elles n’at-teignent jamais ! Le convoi de 510 femmes de notables de Diarbékir est tué le 13 juillet à Dara. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr: Les convois de déportés des provinces orientales http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p5-ch2

9 juillet 1915 -- Empire ottoman: Dr Bergfeld(Consul allemand à Trébizonde)/Rapport du 9 juillet 1915 (extrait); "Des signes indiquent qu'il y a ailleurs une vo-lonté d’exterminer les Arméniens (...) je ne peux me défaire de l’impression que le comité jeune-turc est responsable des crimes commis contre les Arméniens. Le Comité central semble, de cette manière, vouloir en finir avec la question ar-ménienne." Imprescriptible.fr: Citations de Diplomates en poste lors du génocide http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates

9 juillet 1915 -- Empire ottoman: Le journal de Hans Bauernfeind; [...] Ce ma-tin, nous avons de nouveau vu arriver environ cent Arméniens de Mezré. Ils ont campé un certain temps près des broussailles, entre nos terrains et ceux de Ha-schim beg. Ils viennent avec des charrettes, des vaches, des ânes et d’autres biens, en petits groupes, accompagnés par des gendarmes et des Kurdes armés. D’après tout ce qu’on peut observer de loin, il ne m’ont pas laissé l’impression d’une misère extraordinaire [...]

***** Bauernfeind critiquait d’autre part l’attitude philarménienne du maire de Malatia. Il était d’après lui « [...] complètement sous influence arménienne et avait pris leur parti » ( Journal, 9 juin 1915), tandis que « du fait de sa sympathie pour les chrétiens, il est haï comme un giaour [infidèle] et constamment en dan-ger » ( Journal, 7 juillet 1915). Ce maire intègre, qui voyait clairement quelle ca-tastrophe s’annonçait pour le peuple arménien, ne comprenait pas l’attitude passive des missionnaires allemands. Ses propos comme « Tous les Arméniens attendent de vous leur délivrance » ( Journal, 9 juillet 1915) se heurtaient à l’in-compréhension du couple Bauernfeind. Mais Moustapha agha ne se bornait pas à informer les missionnaires, il travaillait lui-même à sauver la vie de nombre d’Arméniens. Après le retour de Christoffel, il le soutint de toutes ses forces pour sauver Bethesda et lui fournit une aide matérielle. Moustapha agha fut assassiné en 1921 de la main d’un de ses fils pour son engagement en faveur des « Giaour ». Imprescriptible.fr : Les déportés de Sivas et de Mezré/Kharpert; les

préparatifs de déportation à Malatia http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b

Imprescriptible.fr : Malatia 1915, carrefour des convois de déportés d’après le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch1

9 juillet 1933 -- Les Juifs sont exclus de la fédération allemande d’échecs. Slideshare.net http://www.slideshare.net/titifil/erosion-des-droits-des-juifs-sous-hitler

9 juillet 1941 -- 150 juifs de Czernovitz (Bukovine) sont conduits près de la ri-vière Prout pour y être fusillés par des soldats allemands. Parmi eux se trouvent le grand rabbin Abraham Mark, le chantre principal Gurmann et d'autres no-tables de la ville. Le lendemain des exécutions, plusieurs juifs sont obligés d'en-terrer les morts.

Les nazis ordonnent la création d'un ghetto pour les juifs de la ville de Kaunas (Kovno) à Viliampob (R.S.S. de Lituanie). Le transfert doit être terminé en quatre semaines. Les juifs reçoivent l'ordre de porter une étoile jaune. Des juifs sont ar-rêtés et fusillés à la moindre occasion.

80 juifs sont tués par les envahisseurs allemands à Rositten (R.S.S. de Lettonie).

Au cours d'un pogrome de trois jours à Secureni (Bessarabie), les habitants chassent les juifs au cimetière juif, où ils sont torturés par les SS et les troupes roumaines.

Les juifs qui reviennent à Balti (Bessarabie) sont déportés par les nazis dans les camps de concentration. 10 juifs pris comme otages sont fusillés. Lors de l'inva-sion allemande, 15 000 juifs vivaient à Balti.

La Gestapo exige la liste de 20 communistes. Ne la recevant pas, elle arrête 44 juifs, dont des notables de la communauté, et les fusille. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09

9 juillet 1941 -- Occupation de Dokshitsy: Dokshitsy est une petite cité de Bié-lorussie à moins de 200km de Vitebsk. Elle appartient à la Pologne jusqu’en 1973 puis de 1921 à 1939. La communauté juive compte 210 membres en 1766, 2.775 en 1878 (48% de la population) et 3.000 en 1925. Les Allemands oc-cupent la ville le 9 juillet 1941 et y établissent l’un des 163 ghettos qu’ils ont

créés en Biélorussie. Dans toute la région, les Allemands recherchent et exé-cutent 4.931 Juifs. En mai 1942, le jour du Lag ba-Omer l’ensemble de la popula-tion juive de la ville, soit 2.653 personnes est rassemblé et massacré. La com-munauté n’a pas été rétablie après la guerre. Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&arti-cleLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme+-+2i%E8me+guerre+mon-diale%29

9 juillet 1944 -- Turquie: Mehmet Şükrü [Saracoğlu](1887-1953) Pendant la pé-riode républicaine Mehmet Şükrü fut Premier Ministre ( du 9 juillet 1942 au 7 août 1946). En Septembre 1942, il demanda un "recensement". Les services se-crets rassemblèrent les informations nécessaires au Ministère des Finances pour classer chaque citoyen de Turquie en tant que Musulman(M), non-Musulman (G), converti (D; dönme, un mot turc qui a plus la connotation de "retournement de veste" que croyant sincère et désignant les juifs convertis à l'islam) et étranger(E; Ecnebi). L'Impôt sur le capital fut imposé par la loi 4305 du 12 no-vembre 1942. Les taux d'imposition variaient grandement en fonction de la reli-gion. Les musulmans étaient imposés de 5% à 25% alors que les non musul-mans étaient taxés de 50% à 236%, les juifs convertis à l'islam avaient un taux intermédiaires. Ceux qui ne pouvaient payer la taxe étaient envoyés en camp de travail à Aşkale, près d'Erzurum, où ils étaient condamnés à des travaux forcés (cette déportation a concerné 1400 personnes selon les chiffres officiels et jus-qu'à 8000 selon les prisonniers). Détail vécu: Le miracle de Leonidas Koumakis Imprescriptible.fr: Mehmet Şükrü [Saracoğlu] http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Mehmet_Sukru.html

9 juillet 1944 -- 5 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de concen-tration de Theresienstadt. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09

9 juillet 1944 -- Raoul Wallenberg, consul de Suède à Budapest, fournit un visa pour 630 Juifs hongrois. ajpn http://www.ajpn.org/1944.html

9 juillet 1944 -- L'amiral Horthy, qui avait autorisé les transports dans un pre-mier temps, retire son autorisation le 9 juillet, alors que des informations sur l'extermination parviennent en Hongrie et que le Vatican ou les États-Unis multi-plient les pressions. Sztójay est limogé par Horthy en août. Les déportations sont suspendues jusqu'au 15 octobre, alors que 150 000 Juifs demeurent encore do-

miciliés ou réfugiés à Budapest, où ils survivent tant bien que mal dans le ghet-to, spoliés de tout. Entre mars et octobre 1944, par ailleurs, 150 000 Juifs sont encore envoyés au "Service du Travail" sous l'égide de l'armée hongroise, dont seulement 20 000 reviendront.

*****En 56 jours (du 15 mai au 9 juillet 1944), 437402 Juifs hongrois sont dépor-tés vers le camp d’Auschwitz-Birkenau. 350000 d’entre eux sont gazés à l’arri-vée. Vient ensuite le tour des déportés des deux ghettos de Budapest. Fusillés sur les bords du Danube, jetés sur les routes vers l’Allemagne ou l’Autriche dans des marches de la mort, des dizaines de milliers d’entre eux périssent. En 1945, seuls 200000 des 700000 juifs hongrois ont survécu à la Shoah. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah Les sentiers de la mémoire http://www.sentiersdelamemoire.org/ireneetginette.html

9 juillet 2008 -- Milan et Sredoje Lukic, paramilitaires serbes de Bosnie, compa-raissent devant le TPIY pour 21 chefs de crimes de guerre et crimes contre l'hu-manité durant la guerre de Bosnie. Ils plaident non coupable. La documentation française http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penale-internationale/chronologie.shtml

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65401

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

France

La négation des génocides reviendra au Parlement

LE MONDE | 09.07.2012 à 11h36 • Mis à jour le 09.07.2012 à 11h36

Par Thomas Wieder

Une petite phrase de Laurent Fabius les avait inquiétés. Un coup de téléphone de François Hollande les a rassurés. Samedi 6 juillet, le chef de l'Etat a affirmé

aux représentants de la communauté arméniennne qu'il reste favorable à un texte pénalisant la négation du génocide perpétré contre les Arméniens sous l'Empire ottoman en 1915. "C'est un engagement qu'il a pris quand il était can-didat. Il ne reviendra pas dessus", a confirmé l'Elysée au Monde, lundi matin.

Le sujet, politiquement sensible et diplomatiquement explosif, est revenu dans l'actualité le 4 juillet. A l'issue d'un entretien avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, M. Fabius, ministre des affaires étrangères, avait paru indiquer que le gouvernement n'avait pas l'intention de faire voter une nouvelle loi sur la pé-nalisation de la négation des génocides reconnus par la France - dont celui des Arméniens - après la censure, par le Conseil constitutionnel, du texte adopté par l'Assemblée en décembre 2011.

"PAS POSSIBLE DE REPRENDRE LE MÊME CHEMIN"

En déclarant qu'"il n'est pas possible de reprendre le même chemin, sinon le ré-sultat sera évidemment le même", le ministre des affaires étrangères préparait-il les esprits à l'abandon d'un engagement pris par M. Hollande avant l'élection présidentielle? Exprimait-il une position personnelle contraire à celle du chef de l'Etat ? Ou jouait-il son rôle de ministre des affaires étrangères, contraint à mani-puler les subtilités de la langue diplomatique au sortir d'un entretien avec le re-présentant d'un Etat qui avait rappelé son ambassadeur après l'adoption de la loi finalement censurée par le Conseil constitutionnel ?

C'est donc pour savoir ce qu'il en est exactement de la position officielle de la France que le Conseil de coordination des organisations arméniennes en France (CCAF), par l'intermédiaire de son coprésident, Franck Papazian, a sollicité M. Hollande. Le contact n'était pas difficile à établir, car ils se connaissent depuis une quinzaine d'années, le premier ayant même été l'un des conseillers en com-munication du second quand il était candidat à la primaire socialiste.

M. Papazian se dit "tout à fait rassuré" par son échange téléphonique avec M. Hollande. Il estime que M. Fabius "a parlé avant tout comme ministre des af-faires étrangères, lui-même faisant personnellement partie des socialistes connus pour être favorables à la cause arménienne".

TROIS DÉFIS À RELEVER

Restent maintenant trois défis à relever. Le premier est politique : pour entrer en vigueur, le texte devra d'abord être voté par les parlementaires. A l'Assem-blée, cela ne devrait pas poser de problème, surtout si le président du groupe socialiste, Bruno Le Roux, que le CCAF doit rencontrer jeudi et qui est connu pour son engagement en faveur de la cause arménienne, s'engage dans la ba-taille. Au Sénat, en revanche, une majorité sera plus difficile à trouver.

Le second défi est juridique. "La décision du Conseil constitutionnel nous oblige à passer dans le chas d'une aiguille, c'est vrai que c'est compliqué", reconnaît-on à l'Elysée, où une réunion de travail est prévue avec les représentants de la communauté arménienne. Projet ou proposition de loi ? "Rien n'est tranché, les juristes vont devoir plancher", dit un conseiller.

Le troisième défi est diplomatique. Le sujet tombe mal, au moment où la France et la Turquie veulent réchauffer leurs relations. "Je crois que la nouvelle équipe au pouvoir à Paris aura la sagesse de ne pas rouvrir ce dossier", dit M. Davuto-glu dans Libération de lundi. Le CCAF espère, lui, qu'une nouvelle loi sera votée avant le 24 avril 2013, prochain anniversaire du début du génocide de 1915.

Thomas Wieder

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/07/09/la-negation-des-genocides-reviendra-au-parlement_1731022_823448.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65439

François Hollande confirme son intention de pénaliser la négation du génocide arménienLa Dépêche.fr

Publié le 08/07/2012 07:59

François Hollande, le président de la République, a confirmé hier son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revire-ment après les propos de Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

« Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tien-dra », a indiqué l'Élysée en confirmant un échange téléphonique dans la journée entre François Hollande et un représentant du Conseil de coordination des orga-nisations arméniennes de France (CCAF).

Le chef de l'État a « toujours la volonté de proposer un projet de loi visant à ré-primer le négationnisme du génocide arménien », selon un communiqué du CCAF rapportant cet échange.

Le 23 décembre 2011, les députés avaient adopté la proposition de loi sur la né-gation des génocides, dont celui des Arméniens en 1915, malgré les menaces et l'indignation de la Turquie et la présence de plusieurs milliers de manifestants.

Un couac gouvernemental ?

Le vote de ce texte, définitivement adopté par le Parlement français le 23 jan-vier, avait entraîné une brouille diplomatique et commerciale entre Paris et An-kara.

Le 28 février, le Conseil constitutionnel avait censuré cette loi a jugeant contraire à la liberté d'expression.

Le gouvernement turc avait immédiatement salué la décision qui « a évité une

probable grave crise entre la France et la Turquie » avait alors déclaré le gou-vernement d'Ankara. Le génocide arménien peut-il être une source de désac-cord au plus haut niveau de l'État.Le génocide arménien peut-il être une source de désaccord au plus haut niveau de l'État ?Toujours est-il que la position de François Hollande va à l'encontre de celle de son ministre des affaires étran-gères, Laurent Fabius, engagé dans un processus de réchauffement diploma-tique avec la Turquie et qui a toujours nié publiquement l'existence de ce géno-cide perpétré entre 1915 et 1917 sous l'empire ottoman.

Les Arméniens choqués par Fabius

Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, Laurent Fabius avait sem-blé exclure l'adoption prochaine par la France d'une nouvelle loi punissant la né-gation des génocides, dont celui des Arméniens.

La prise de position du ministre avait scandalisé la communauté arménienne, Ara Toranian, son coprésident, dénonçant hier matin « une trahison », « une fé-lonie, une honte pour la France, pour la démocratie et pour la politique. L'an-nonce de François Hollande devrait donc contenter la communauté arménienne.

Guillaume Atchouel et Alain Feyt http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/08/1396353-francois-hollande-confirme-son-intention-de-penaliser-la-negation-du-genocide-armenien.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65404

Génocide arménien : Hollande dit-il l'inverse de Fabius ?

FTVi

Publié le 07/07/2012 | 16:00 , mis à jour le 07/07/2012 | 17:12

Le génocide arménien peut-il être une source de désaccord au plus haut niveau de l'Etat ? Selon un responsable de la communauté arménienne en France, Fran-çois Hollande se serait engagé samedi 7 juillet pour faire voter une nouvelle loi réprimant la négation du génocide arménien. Une position qui viendrait contre-dire celle de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, engagé dans un processus de réchauffement diplomatique avec la Turquie, qui a toujours nié l'existence de ce génocide perpétré entre 1915 et 1917 sous l'empire ottoman.

"Le Président de la République vient de m'appeler pour me rassurer sur la fidéli-té de ses engagements. Sur la question de la pénalisation de la négation du gé-nocide arménien, un texte de loi sera bien voté. Il a réaffirmé qu'il ne reniera au-cun des engagements pris. Il a ajouté qu’il nous recevrait officiellement en juillet, écrit Franck Papazian, coprésident du Conseil de coordination des asso-ciations arméniennes de France (CCAF), sur sa page Facebook. La politique du

gouvernement est celle de Hollande et non pas celle de Fabius ! Hollande ne nous a jamais trahis ! Mais restons vigilants et mobilisés. La Turquie risque de déchanter rapidement !"

Fabius réticent à l'adoption d'une nouvelle loi

Contacté par FTVi samedi après-midi, l'autre coprésident du CCAF, Ara Toranian, a confirmé cette information. En revanche, l'Elysée n'était pas en mesure de confirmer ou d'infirmer l'existence et la teneur de cet appel téléphonique.

Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, Laurent Fabius avait sem-blé exclure l'adoption prochaine par la France d'une nouvelle loi punissant la né-gation des génocides, dont celui des Arméniens. Un tel texte avait été voté en fin d'année dernière par l'Assemblée nationale, provoquant la fureur d'Ankara, qui avait annoncé la suspension de sa coopération politique et militaire avec la France. Mais la loi avait par la suite été censurée par le Conseil constitutionnel.

Le Conseil "a décidé que la proposition de loi qui avait été présentée par les par-lementaires [de la précédente majorité de droite] était contraire à notre Consti-tution, donc il n'est pas possible de reprendre le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même", a déclaré Laurent Fabius jeudi.

"Contradiction récurrente" entre l'Elysée et le Quai d'Orsay

La prise de position du ministre avait scandalisé la communauté arménienne, Ara Toranian dénonçant samedi matin auprès de l'AFP "une trahison", "une félo-nie, une honte pour la France, pour la démocratie et pour la politique".

Samedi après-midi, Ara Toranian, interrogé par FTVi, s'est montré soulagé : "Il y a certes deux sons de cloche, mais c'est François Hollande le président. C'est donc sa voix qui compte. Le fait qu'il ait pris l'initiative de nous téléphoner ce matin nous rassure après les déclarations de Laurent Fabius, qui nous ont beau-coup ébranlés." Ara Toranian souligne "la contradiction récurrente", déjà obser-vée du temps de Nicolas Sarkozy et d'Alain Juppé, entre l'Elysée et le Quai d'Or-say, "qui campe sur la position immuable d'une bonne relation diplomatique avec Ankara".

Ilan Caro http://www.francetv.fr/info/genocide-armenien-hollande-dit-il-l-inverse-de-fabius_116351.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65409

Génocide arménien : Hollande confirme un nouveau texte

Par lefigaro.fr Publié le 07/07/2012 à 22:07

Le chef de l'État, qui s'est entretenu samedi avec les associations arméniennes, a promis le vote d'une nouvelle loi. La précédente, adoptée par l'Assemblée en janvier, avait été retoquée par le Conseil constitutionnel.

Il y aura bien une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait semé le doute jeudi en rappellant que le dernier texte en ce sens, voté par l'Assemblée en janvier, avait été jugé contraire à la Constitution. Mais l'Élysée a confirmé samedi qu'un nou-veau texte serait bel et bien élaboré. «Le président a fait part de ses engage-ments pendant la campagne. Il les tiendra», a fait valoir la présidence. «Il faut trouver une chemin, une route qui permette d'avoir une texte compatible avec la Constitution».

François Hollande s'est entretenu samedi par téléphone avec un représentant du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF). «Pour couper court à toutes les rumeurs consécutives aux déclarations de Laurent Fabius qui a semblé remettre en cause l'engagement de François Hol-lande de proposer une nouvelle loi de pénalisation du négationnisme, le pré-sident de la République a téléphoné ce (samedi) matin à M. Franck Papazian (co-président du CCAF) pour lui confirmer qu il n'avait pas changé d'avis sur le su-jet», indique le communiqué du CCAF, qui assure que le chef de l'État a «tou-jours la volonté de proposer un projet de loi visant à réprimer le négationnisme du génocide arménien». Le président devrait recevoir avant la fin du mois une délégation du CCAF pour envisager les modalités de la mise en place d'un tel texte, toujours selon ce communiqué.

Laurent Fabius réticent

Les représentants de la communauté arménienne de France avaient fait part de leurs inquiétudes après les déclarations du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius évoquant une «nouvelle étape» des relations entre Paris et Anka-ra. Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, le chef de la diploma-tie française avait semblé exclure l'adoption prochaine par la France d'une nou-velle loi punissant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, après la censure par le Conseil constitutionnel d'un texte voté en ce sens fin 2011 par l'Assemblée nationale.

Les Sages ont «décidé que la proposition de loi qui avait été présentée par les parlementaires (de la précédente majorité de droite) était contraire à notre Constitution donc il n'est pas possible de reprendre le même chemin sinon le ré-sultat sera évidemment le même», avait constaté Laurent Fabius. «Sauf déclara-tion rapide du chef de l'Etat, il s'agit là d'une trahison» avait réagi auprès de le président du CCAF Ara Toranian, rappelant qu'avant son élection François Hol-lande s'était engagé en faveur d'une telle loi «à plusieurs reprises, sans ambi-guïté».

«La date de [la précédente] proposition de loi n'était pas forcément la meilleure en fin de législature», avait assuré le candidat Hollande en février. «Donc de toutes manières, il y aura à reprendre ce dossier -j'en prends l'engagement- dans l'apaisement, dans la conciliation et en même temps, dans la volonté

d'aboutir». Au moment du vote, Ankara, qui voyait dans la nouvelle loi française un geste électoraliste en direction des quelque 500.000 Français d'origine armé-nienne, avait menacé Paris d'une «rupture totale» des relations diplomatiques.

Par lefigaro.fr

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/07/07/01002-20120707ARTFIG00459-geno-cide-armenien-hollande-confirme-un-nouveau-texte.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65415

France : prochain texte de loi pénalisant la négation du génocide arménien

RTL Info

Belga | 07 Juillet 2012 22h18

Le président français François Hollande a confirmé samedi son intention de pro-poser une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adres-sant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après des propos du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la rela-tion franco-turque.

"Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tien-dra", a indiqué la présidence française en confirmant un échange téléphonique dans la journée entre François Hollande et un représentant du Conseil de coordi-nation des organisations arméniennes de France (CCAF). Le chef de l'Etat a "tou-jours la volonté de proposer un projet de loi visant à réprimer le négationnisme du génocide arménien", selon un communiqué du CCAF publié dans l'après-midi rapportant cet échange. "Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tiendra", a fait valoir la présidence. "Il n'y a aucune modifica-tion même s'il faut trouver un chemin, une route qui permette d'avoir un texte compatible avec la Constitution".

Les représentants de la communauté arménienne de France avaient fait part de leurs inquiétudes et parlé même de "trahison" après des déclarations de Laurent Fabius évoquant une "nouvelle étape" dans les relations entre Paris et Ankara. Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, le chef de la diplomatie française avait semblé exclure l'adoption prochaine d'une nouvelle loi punissant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, après la censure par le Conseil constitutionnel d'un texte voté en ce sens fin 2011 par l'Assemblée na-tionale. (NBA)

http://www.rtl.be/info/monde/international/891484/france-prochain-texte-de-loi-penalisant-la-negation-du-genocide-armenien

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65411

Génocide : Elysée contre Quai d’Orsay

EDITORIAL

La cacophonie entre le quai d’Orsay et l’Elysée sur la question arménienne n’est pas nouvelle. Même si celle qui vient de se faire entendre à la faveur des décla-rations discordantes de François Hollande et de Laurent Fabius sur la loi de pé-nalisation du négationnisme semble particulièrement spectaculaire. On se sou-vient qu’Alain Juppé, interrogé sur ses divergences avec Nicolas Sarkozy sur cette même question avait repris à son compte le 2 février dernier la formule de Jean-Pierre Chevènement : « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça s’en va ». Le ministre est resté. Faut-il en déduire que sa différence de position avec le Pré-sident n’était pas à ce point fondamentale pour justifier une démission ?

En tout cas, Laurent Fabius a voté en tant que député la loi sur laquelle s’est en-gagé l’actuel Chef de l’Etat et dont le PS a été un artisan historique. Et sa ré-cente déclaration devant Ahmet Davutoglu ne porte à cet égard pas tant sa marque personnelle, que celle de l’administration du Quai qui a toujours mani-festé une grande force d’inertie pour intégrer, jusque dans son vocabulaire, les décisions du pouvoir politique, qu’il soit législatif ou exécutif. Il a fallu en effet attendre plus de cinq ans, c’était en l’occurrence à la faveur de l’année de l’Ar-ménie en France, pour que ses membres fassent usage du concept de génocide arménien, pourtant reconnu par le Parlement et promulgué par Jacques Chirac le 29 janvier 2001.

Cette résistance à répercuter les prises de décisions démocratiques s’inscrit dans le conservatisme inhérent à cette vénérable institution qui a vocation à pri-vilégier ses relations avec les Etats constitués plutôt qu’à s’épancher sur les do-léances des peuples. Pour elle encore plus que pour toute autre instance gou-vernementale, une injustice vaut toujours mieux qu’un désordre. L’histoire des Arméniens a été endeuillée plus souvent qu’à son tour par ce cynisme.

D’ailleurs, si le Quai remplissait bien son rôle, et s’il se mettait à la disposition du pouvoir élu au lieu de chercher à lui en imposer, il n’y aurait pas besoin d’une cellule parallèle à l’Elysée, et celle-ci ne serait pas encline à court-circuiter les canaux habituels de la diplomatie. L’épisode de la guerre lybienne constitue une illustration récente de cette réalité. Et il est probable que Fabius n’a été qu’à moitié dupe de l’influence de son administration, dont tout semble indiquer qu’elle voulait prendre une revanche sur ce sujet. Le ministre des Affaires étran-gères avait en effet exactement déclaré le 2 juillet que « Le Conseil constitution-nel a décidé que la proposition de loi qui avait été présentée par les parlemen-taires était contraire à notre Constitution, donc il n’est pas possible de reprendre le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même ». Des propos dont la portée négative par rapport à ce texte de loi n’ont échappé à personne, mais dont le sens renvoyait plus à sa forme qu’à son fond.

Face à ces ambiguïtés génératrices de graves malentendus, François Hollande a

eu le courage politique qu’on attendait de lui en tranchant dans le vif, rappelant la philosophie de sa campagne qui doit présider à son exercice du pouvoir : « je ferai ce que j’ai dit » et « quand il faudra décider, la justice sera au centre de mes choix ». Un geste qui l’honore et dont il n’est pas innocent qu’il trouve à s’exprimer en ce début de mandat justement dans le registre des Affaires étran-gères. Et en particulier sur la cause arménienne.

Ara Toranian

dimanche 8 juillet 2012, Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80953

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65419

Génocide arménien: François Hollande tiendra son enga-gement

20 Minutes

selon l'Elysée

Mis à jour le 09.07.12 à 14h12

L'engagement de campagne de François Hollande de proposer une loi pour ré-primer la négation du génocide arménien «sera tenu» ont confirmé ce lundi les services de la présidence, dissipant les doutes créés par les déclarations de Laurent Fabius la semaine dernière.

Le ministre français des Affaires étrangères avait rappelé à l'issue d'une ren-contre avec son homologue turc jeudi dernier que la précédente loi avait été in-validée par le Conseil constitutionnel et qu'un nouveau texte risquerait de subir le même sort. «La position est très claire, l'engagement sera tenu», indique-t-on à l'Elysée, en admettant néanmoins qu'il faudrait tenir compte de la jurispru-dence créée par le Conseil constitutionnel.

Compliquer les efforts diplomatiques

Le conseil de Coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) a publié un communiqué samedi annonçant que François Hollande lui avait réaffir-mé sa promesse de proposer une loi. «Le Président de la République a téléphoné ce matin à Franck Papazian (coprésident du CCAF) pour lui confirmer qu'il n'avait pas changé d'avis sur le sujet» peut-on-lire dans ce communiqué.

L'élaboration d'une nouvelle loi risque de compliquer les efforts diplomatiques de la France qui s'efforce depuis l'élection de François Hollande de renouer des relations détendues avec Ankara. La Turquie est en effet un partenaire incon-

tournable au Moyen-Orient, notamment sur le dossier syrien.

Après le vote le 23 janvier 2012 d'une loi pénalisant la négation des génocides, la Turquie, qui n'a jamais reconnu sa responsabilité dans les massacres d'Armé-niens de 1915, avait rappelé son ambassadeur et pris des mesures de repré-sailles.

Reuters http://www.20minutes.fr/ledirect/968277/genocide-armenien-francois-hollande-tiendra-engagement-selon-elysee

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65445

Génocide arménien : vers la pénalisation du négation-nisme

i>TELE

Publié le 8 juillet à 11:47

Il y aura bien une loi sur le génocide arménien. Le président de la République se veut rassurant auprès des représentants de cette communauté. Ils craignaient un revirement de situation, après les propos de Laurent Fabius sur la relation avec la Turquie.

Voir la vidéo ICI http://www.itele.fr/video/genocide-armenien-vers-la-penalisation-du-negation-nisme

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65428

Hollande confirme sa volonté de pénaliser la négation du génocide arménien

BFMTV.com

Publié il y a 15 heures - Mis à jour il y a 15 heures - Julie Tomei

François Hollande a confirmé, samedi, son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après les propos de Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

Le 24 avril dernier, en pleine campagne présidentielle, François Hollande a assu-

ré à la communauté arménienne de France qu'il y aura bien un projet de loi por-tant sur le génocide arménien. Ce samedi, il a maintenu sa position malgré le trouble semé par Laurent Fabius. Ce jeudi, au terme d’une rencontre avec son homologue turc, le chef de la diplomatie française avait en effet écarté l’hypo-thèse d’une telle loi. Il avait même pointé un problème de taille, rappelant que sous Nicolas Sarkozy, le Conseil constitutionnel avait déjà censuré un texte simi-laire. François Hollande devrait recevoir avant la fin du mois une délégation de la communauté arménienne pour étudier un moyen de mettre en place le texte.

Voir la vidéo:

http://www.bfmtv.com/hollande-confirme-son-engagement-de-penaliser-ac-tu30381.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65427

François Hollande prévoit un texte pénalisant la négation du génocide arménienRFI

dimanche 08 juillet 2012 - Dernière modification le : dimanche 08 juillet 2012

Par RFI

Le président François Hollande a confirmé samedi 7 juillet, son engagement à pénaliser la négation du génocide arménien, alors que des représentants de la communauté arménienne redoutaient un revirement après des propos tenus par le chef de la diplomatie sur la relation franco-turque. Le chef de l'Etat a assuré qu'il tiendrait ses engagements de campagne.

L'Elysée a coupé court à toutes les rumeurs. Un texte pénalisant la négation du génocide arménien verra bien le jour. Car les propos du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, semblant exclure l'adoption d'une nouvelle loi, avait mis le feu aux poudres. Les représentants des Arméniens de France avaient même parlé de trahison.

Ce samedi, François Hollande a donc en personne contacté le Conseil de coordi-nation des organisations arméniennes de France (CCAF), pour confirmer qu'il n'avait pas changé d'avis sur le sujet. Un arbitrage qui intervient au bon mo-ment, estime Franck Papazian, représentant du CCAF : « Le timing est important parce que le président de la République a plus de force au début de son mandat qu’à la fin de son mandat et ensuite ça permet de préparer un texte qui puisse effectivement être adopté par les deux chambres et ne pas être invalidé par le Conseil constitutionnel. »

Reste à déterminer quelle forme juridique prendra la pénalisation de ce type de

négationnisme. L'Elysée assure qu'une étude est en cours sur ce sujet après la censure d'un précédent texte de loi par le Conseil constitutionnel.

http://www.rfi.fr/france/20120708-france-francois-hollande-confirme-son-engage-ment-penaliser-negation-genocide-armenie

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65424

L’heure du ‘’dégel’’ et tout va pour le mieux

Geotribune

6 juillet 2012 9:43

Georges Fitzpatrick

Le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a reçu jeudi son ho-mologue turc, Ahmet Davutoglu, en visite en France. L’occasion pour le chef de la diplomatie turque d’annoncer officiellement la levée des sanctions contre Pa-ris en rapport avec le génocide arménien.

Vraisemblablement, Paris et Ankara veulent se donner une chance : « nous avons eu l’occasion … de montrer notre volonté d’ouvrir une toute nouvelle ère dans nos relations bilatérales », a déclaré M. Davutoglu au sortir de son entre-tien avec M. Fabius. Pour ce dernier, la Turquie est « un grand pays avec lequel la France entretient une tradition d’amitié à l’égard de laquelle nous voulons donner une nouvelle étape ». Ce renouveau, dont les deux ministres ont fait al-lusion, n’a pas tardé à se concrétiser. M. Davutoglu a profité de l’occasion pour officialiser la normalisation avec la France : « en raison des quelques difficultés que nous avions connues par le passé, la Turquie avait pris une série de me-sures à l’encontre de la France », a-t-il reconnu. Et de rajouter, « je voudrais l’annoncer ici officiellement que ces mesures ont été totalement levées ». Dans la foulée, le haut-responsable a affirmé que la procédure menant vers la réou-verture des deux consulats turcs en France (Nantes et Bordeaux) a été immédia-tement lancée.

Pour rappel, la Turquie avait décidé de rompre toute relation diplomatique avec la France, dont l’Assemblée Nationale avait adopté, l’année dernière, un projet de loi contre la négation du génocide arménien. Mais, le texte avait fini par être rejeté par le Conseil Constitutionnel.

http://geotribune.com/3746-franceturquie-lheure-du-degel-et-tout-va-pour-le-mieux.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65403

Autriche/Arménie

Le Président autrichien Heinz Fischer a visité le Musée du Génocide arménien

NAM

Le président de la République d’Autriche Heinz Fischer, dans le cadre de sa vi-site officielle en Arménie et la première dame Margit Fischer ont visité le Com-plexe commémoratif de Tsitsernakaberd accompagné par le Ministre arménien des Affaires Étrangères Eduard Nalbandian, le Maire d’Erevan Taron Margaryan et l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire en Autriche Arman Kirako-syan. Le président autrichien a déposé une couronne au mémorial des victimes du Génocide arméniennes après que les membres de la délégation autrichienne aient déposé des fleurs devant le Feu Éternel et ont honoré la mémoire des vic-times innocentes avec une minute de silence.

Le président autrichien Heinz Fischer et sa délégation ont visité le Musée de Gé-nocide arménien où le directeur de l’AGMI Hayk Demoyan a présenté aux invités l’exposition du musée. Ensuite le Président de la République d’Autriche Heinz Fi-scher a déposé une note dans le Livre de la Commémoration.

La délégation autrichienne a aussi fait un tour dans l’Allée Commémorative, où le Président de la République d’Autriche Heinz Fischer a planté un sapin.

lundi 9 juillet 2012, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80695

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65429

FRANCE/ARMENIE

France : hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens »

ZENIT

ZF12070609 - 06-07-2012

Permalink: http://www.zenit.org/article-31349?l=french

Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

ROME, vendredi 6 juillet 2012 (ZENIT.org) – Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont,

au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autori-té du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Com-battants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, in-dique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique armé-nienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

Une médaille commémorative a été remise par l'aumônière Véronique Dubois à Alfred-François Beurkdjian.

La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Is-raël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, pré-sident de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Gov-ciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

http://www.zenit.org/article-31349?l=french

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65420

CONFLIT DU HAUT KARABAKH

AzerbaïdjanDépêche de l'APA [ 07 jui 2012 15:08 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 7 juillet 2012. Les articles de ce site (écrits générale-ment dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

L’intellectuel connu azerbaïdjanais a critiqué les organisations interna-tionales à cause du conflit de Haut-Karabakh

[ 07 jui 2012 15:08 ]

Le secrétaire général et coprésidents de l’OSCE ne rencontreront pas la Commu-nauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabakh

Farhad Badalbayli : « De telles rencontres n’ont aucun résultat, je ne crois per-sonne »

Bakou. Ulkar Rachidgizi – APA. Arrivant demain en Azerbaïdjan, le secrétaire gé-néral de OSCE Lamberto Zannier ne rencontrera pas la « Communauté azerbaïd-janaise de Haut-Karabakh », a déclaré pour APA, le recteur de l’Académie de musique de Bakou au nom d’Uzeyir Hajibeyli, le membre de personnel adminis-tratif de l’Union Publique, Farhad Badalbayli.

Selon lui, les coprésidents de GdM de l’OSCE qui étaient attendus le 10 juin en Azerbaïdjan ne rencontreront pas les membres de la Communauté azerbaïdja-naise de Haut-Karabakh. « De telles rencontres n’ont aucun résultat. Je n’ai au-cun espoir pour les Européens. Sur nôtre voisin du sud, tout est clair, voisin du Nord, aussi, ne devrait pas être de confiance.

En fait, je ne crois personne. Le sort de l’Azerbaïdjan peut être résolus que par nous-mêmes. L’armée devrait être encore plus forte. Le problème devrait être résolu que par nous-mêmes. N’importe qui peut espérer, ne crois pas que qui-conque. Lors d’une réunion avec la collaboration, ils se moquent de nous. Sup-posons qu’au moins organiser une réunion avec des représentants de l’Union européenne, le Parlement européen. Et ne le font pas. Alors pourquoi venir?

F. Badalbeyli a également critiqué l’UE sont sur cette semaine la présidence de l’Azerbaïdjan, Herman Van Rompuy : « Son discours m’a rendu furieux. L’expres-sion « Nous déplorons la violation de l’intégrité territoriale, je ne comprends pas. Qu’est-ce que ce mot, car il est désolé? Je ne comprends absolument pas leurs actions ». http://fr.apa.az/news.php?id=17267http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65408

UE/TURQUIE

La Turquie appelle la France à soutenir son adhésion à l'UE

IRIB - french Radio

vendredi, 06 juillet 2012 04:34

IRIB- Le ministre turc des Affaires étrangères a espéré que la France, en tant que pays de poids, révisera sa politique, quant à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Jeudi soir, lors d'un point de presse commun avec son homologue français, Laurent Fabius, qui a eu lieu à l'Hôtel Matignon, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a souhaité que Paris soutienne la poursuite des négociations concernant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, en cours, depuis 2004. En allusion au rejet, par le Conseil constitutionnel de la France, d'un projet de loi pénalisant la négation du génocide arménien, Ahmet Davutoglu a déclaré: "La Turquie est prête à coopérer avec les Français, afin de clarifier cette question, sur le plan historique". Pour sa part, le Chef de la diplo-matie française, Laurent Fabius, a affirmé que Paris n'examinerait pas la loi pé-nalisant la négation du génocide arménien, rejetée, l'année dernière, par le Conseil constitutionnel de la France. "La France fait ses pas, avec prudence, concernant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne", a ajouté Laurent Fa-bius. http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/198737-la-turquie-appelle-la-france-%C3%A0-soutenir-son-adh%C3%A9sion-%C3%A0-l-ue

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65405

De quel côté regarde la Turquie ?

France Culture

Du Grain à moudre

Syndiquer le contenu par Hervé Gardette

03.07.2012 - 18:20

Écouter l’émission ICI http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-de-quel-cote-regarde-la-turquie-2012-07-03

Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne n’étaient déjà pas, depuis quelque temps, dans leur phase la plus active. Il y a fort à parier qu’elles vont faire du surplace dans les 6 prochains mois. Depuis le 1er juillet, la République de Chypre assure en effet la présidence tournante de l’Europe. Le gouvernement turc refusant toujours de reconnaître la légitimité de son équi-valent chypriote, voilà qui va considérablement compliquer les discussions.

Discussions entamées, il faut le rappeler, en 2005, et à propos desquelles on se demande si elles aboutiront jamais un jour. Mais peut-être la Turquie elle-même

n’est-elle plus aussi motivée pour intégrer un continent, l’Europe, quand celui-ci vacille sous les effets de la crise. D’autant que la diplomatie turque a d’autres chats à fouetter dans la région, plus à l’Est et plus au Sud. Avec son principal voisin notamment (si l’on se réfère à l’étendue de sa frontière commune) : la Sy-rie.

Depuis une 10 aine d’années en fait, sous l’effet conjugué de l’arrivée des isla-mistes de l’AKP au pouvoir, et des bouleversements régionaux suite au 11 sep-tembre, la Turquie a réorienté sa diplomatie vers un terrain en apparence tout naturel : le Moyen-Orient. Au point qu’aujourd’hui, Ankara est devenu incontour-nable pour toute question impliquant un pays de la région. Voire au-delà. De quelque côté que se porte le regard aujourd’hui, la Turquie ne semble jamais très loin. Mais elle, de quel côté regarde-t-elle ? C’est notre sujet du jour :

Invité(s) : Pierre Chabal, maître de conférences en Sciences politiques à l’Université du Havre Ali Kazancigil, politologue spécialiste de la Turquie Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»

Thème(s) : Idées| Europe| Géopolitique

http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-de-quel-cote-regarde-la-turquie-2012-07-03

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65412

TURQUIE

Ouverture du procès de plus de 200 opposants turcs

Le Monde

| 3 juillet 2012 | Guillaume Perrier (Silivri, Turquie, envoyé spécial)

Une vieille femme en habit traditionnel kurde supplie le gendarme de la laisser entrer dans la salle d'audience. Son fils est là, parmi les accusés, explique-t-elle en pleurs. "C'est plein, revenez tout à l'heure", lui répond froidement le militaire.

Depuis le matin, tout a été fait pour dissuader les proches de venir au procès qui s'est ouvert lundi près d'Istanbul contre une branche présumée de l'Union des communautés du Kurdistan (KCK), présentée comme un réseau civil de soutien à la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène la lutte armée contre l'Etat turc depuis 1984.

Mais plusieurs centaines de personnes sont venues manifester devant le tribunal

pour réclamer une relaxe générale. A l'intérieur du tribunal spécial de Silivri, le spectacle a déjà commencé : 205 accusés ont pris place sur le banc, la plupart emprisonnés depuis de longs mois. Les familles s'agitent, échangent des signes de la main avec les détenus. Sur la droite sont alignés des dizaines d'avocats, dont certains figurent aussi sur la liste des "terroristes" jugés par la cour. Quelques activistes internationaux, des journalistes et une dizaine de députés turcs sont venus observer ce procès politique géant.

"VOUS VOYEZ BIEN QUE CETTE COUR N'EST PAS INDÉPENDANTE"

Des milliers de personnes ont été arrêtées depuis le déclenchement, en 2009, de l'enquête sur le KCK et, chaque semaine, de nouveaux noms viennent s'ajou-ter à la liste. Au moins 2 000 personnes seraient détenues, selon le Parti pour la paix et la démocratie (BDP, kurde). Elles sont soupçonnées de former un réseau de soutien à "une organisation terroriste". Les dirigeants du syndicat de la fonc-tion publique KESK les ont rejoints la semaine dernière.

Mais l'affaire a déclenché une vague internationale de protestation avec l'arres-tation, l'an dernier,

Retrouvez cet article sur LeMonde.fr http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2finternational%2farticle%2f2012%2f07%2f03%2fouverture-du-proces-de-plus-de-200-opposants-turcs_1728373_3210.html#xtor=AL-32280539

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65381

Ouverture du procès du KCK à Silivri et inconstances gouvernementales

OVIPOT

6 juillet 2012 Par Jean Marcou

Le 2 juillet, à Silivri, près d’Istanbul, s’est ouvert le procès du KCK, un réseau d’élus et de militants kurdes, accusés d’être la vitrine politique urbaine du PKK. Depuis 2009 et la publication d’une saisissante photo de suspects arrêtés et me-nottés, attendant en file indienne sous la surveillance de leurs gardiens, cette affaire a donné lieu à des vagues d’arrestations successives, qui ont conduit près de 2000 personnes derrière les barreaux. Ce sont 205 d’entre elles qui comparaissent actuellement à Silivri, dont l’éditeur Ragıp Zarakolu et l’universi-taire Büşra Ersanlı. À bien des égards, ces derniers sont devenus, du fait de leur notoriété, les figures emblématiques de cette interminable procédure judiciaire, et leur situation suscite aujourd’hui une importante mobilisation internationale de solidarité (cf. La pétition « Le grand enfermement des libertés en Turquie » publiée dans Le Monde du 4 juillet 2012). L’arrestation de ces deux personnali-

tés turques, en novembre dernier (cf. notre édition du 5 novembre 2011), dans le cadre de l’enquête sur le KCK, quelques mois après celles des journalistes, Ahmet Şık et de Nedim Şener, dans le cadre d’Ergenekon (cf. notre édition du 6 mars 2011), avait confirmé à quel point ce genre d’affaire s’insère dans une stratégie d’intimidation des milieux d’opposition en Turquie. Toutefois, si l’af-faire Ergenekon est partie de la mise au jour des agissements répréhensibles de «l’Etat profond» et des immixtions de l’armée dans la vie politique, pour ensuite ratisser large bien au-delà des cercles de comploteurs, et toucher des intellec-tuels dont le seul crime est de déplaire au régime, l’affaire du KCK est apparue d’emblée comme issue de mobiles de basse politique. Après l’échec qu’a consti-tué pour l’AKP, lors des élections municipales de mars 2009, la conservation par le DTP (la formation parlementaire kurde qui a précédé l’actuel BDP, avant d’être dissoute par la cour constitutionnelle) de ses bastions politiques dans le sud-est (cf. notre édition du 30 mars 2009), le gouvernement a entrepris d’em-pêcher concrètement une affirmation du fait politique kurde dans la vie cou-rante. C’est ce qui explique sans doute cet acharnement judiciaire contre des élus et des militants kurdes, mais aussi contre les intellectuels turcs suscep-tibles, comme Ragıp Zarakolu et Büşra Ersanlı, d’apporter leur soutien à ce pro-cessus.

Pourtant, après l’ouverture de ce procès à grand spectacle, de surcroît dans un tribunal d’exception proche de la prison où sont incarcérés une bonne partie des prévenus, on a du mal à cerner la stratégie et les objectifs qui sont ceux des au-torités du pays. Ce procès est en effet paradoxal, car, la veille de son ouverture, le 1er juillet 2012, le parlement a voté le troisième paquet de réformes de la jus-tice, qui théoriquement supprime les procureurs et tribunaux spéciaux, qui offi-cient dans les affaires de complot comme Ergenekon et Balyoz, mais aussi dans l’affaire du KCK. Le projet de supprimer ces procédures et juridictions d’excep-tion, par une réforme de l’article 250 du Code de procédure pénal (cf. notre édi-tion du 11 juin 2012) a provoqué une polémique sans fin, qui a divisé le gouver-nement et le parti majoritaire, les ministres et les militants proches de la confré-rie de Fethullah Gülen s’y montrant farouchement opposés. Les journaux du groupe Zaman, en particulier, ont mené, ces dernières semaines, une véritable campagne pour dissuader le gouvernement de réformer l’article 250 du Code de procédure pénal, en dénonçant une régression de l’Etat de droit et les risques d’abandon des grands procès.

Cette querelle s’est également manifestée, au travers de deux autres procé-dures, qui ont défrayé la chronique, au cours des derniers mois. Lors de l’affaire du MIT (cf. notre édition du 24 février 2012), des juges et policiers proches de la néo-confrérie ont tenté de faire citer à comparaître Hakan Fidan, le chef des ser-vices de renseignement turc, qui est au demeurant un proche collaborateur de Recep Tayyip Erdoğan. Par ailleurs, l’affaire des matchs de football truqués, ana-lysée par beaucoup comme un règlement de compte visant le directeur du club de Fenerbahçe, Aziz Yıldırım, récemment condamné, a vu les gros bataillons par-lementaires de l’AKP, après avoir assoupli les lois réprimant les tricheurs, résis-ter au véto suspensif du président Abdullah Gül et maintenir leur texte.

Le procès du KCK s’ouvre donc au moment où les procureurs et cours spéciales viennent d’être supprimés par le parlement, même si ce dernier a prévu des me-

sures transitoires pour permettre aux grandes affaires d’aller jusqu’à leur terme et aux procédures et juridictions dérogatoires au droit commun d’être en partie maintenues, lorsque des agissements « terroristes » sont en jeu ; autant de res-trictions qui ont fait dire à des députés du CHP et du BDP, dimanche soir, qu’on en avait pas fini avec les fameuses cours spéciales… La preuve en a été admi-nistrée, dès le lundi matin, par l’ouverture du procès du KCK.

Mais ce n’est pas seulement sur le plan juridique que le procès en question semble aller à contre courant, mais aussi sur le plan politique, car il intervient au moment même où, en dépit de la récente embuscade du PKK à Dağlica, une lueur d’espoir en ce qui concerne le règlement de la question kurde paraissait à nouveau se dessiner. Le CHP a proposé à l’AKP une feuille de route (cf. notre édition 7 juin 2012) et le 30 juin, Recep Tayyip Erdoğan a rencontré la députée Leyla Zana, symbole de la cause kurde depuis les années 1990…

Il y a quelques semaines je mettais en garde mes lecteurs contre les torticolis qui pouvaient résulter d’un suivi trop assidu de la politique étrangère turque (cf. notre édition du avril 2012), j’avoue que je suis tenté d’adresser le même conseil à ceux qui se passionnent de trop près pour sa politique intérieure. Un autre exemple des volte-face ou des incohérences gouvernementales vient d’être fourni par l’annonce de la réduction prochaine du délai légal de l’avorte-ment (cf. notre édition du 5 juin 2012). Soutenue par des déclarations subites et fracassantes du premier ministre sur les droits du fœtus et sur la défense de la natalité turque, cette initiative a généré un mouvement important de protesta-tions, avant d’être finalement abandonné…

Jean Marcou http://ovipot.hypotheses.org/7567

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65416

A Ankara, la Kurde Leyla Zana contre l’engrenage de la violence

Libération

4 juillet 2012 à 21:26

Analyse : Alors que la crise syrienne ravive les tensions et les opéra-tions de la guérilla, la militante, Prix Sakharov, a rencontré le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

Par MARC SEMO Envoyé spécial à Ankara

Elle tente le pari risqué du dialogue avec les autorités turques. Leyla Zana, dé-putée indépendante et égérie de la cause kurde, vient pourtant d’être inculpée pour divers propos jugés séditieux et risque de repartir derrière les barreaux

pour dix ans. Depuis lundi s’est aussi ouvert dans la prison de haute sécurité de Siliveri, dans la lointaine périphérie occidentale d’Istanbul, le procès de 205 mili-tants et sympathisants, dont des intellectuels de renom, comme l’éditeur Ragip Zarakolu et l’universitaire Busra Ersanli. Tous sont accusés d’être membres du KCK (Union des communautés du Kurdistan) considéré comme le réseau de sou-tien urbain au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), qui mène la lutte armée contre Ankara depuis 1984, un conflit qui a fait plus de 40 000 morts.

Considéré comme une organisation terroriste par Washington et par l’Union eu-ropéenne, le PKK pourrait compter sur 5 000 combattants. La semaine précé-dente, une vingtaine de syndicalistes de la fonction publique (Kesk) étaient aussi arrêtés car supposés membres du KCK, s’ajoutant aux 8 000 personnes aujour-d’hui emprisonnées pour «appartenance à une organisation terroriste», le plus souvent sur la base de dossiers vides. Malgré ces signes d’un durcissement, Ley-la Zana a décidé de rencontrer le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, issu du mouvement islamiste, alors que les incidents armés sont toujours plus fré-quents dans le Sud-Est, où vit la majorité des 15 millions de Kurdes de Turquie.

Légitimité. «La société est nerveuse, pleine d’appréhension à cause des arresta-tions, et il est plus que jamais nécessaire qu’il y ait aujourd’hui de grands pas sincères dans la voie du dialogue», a expliqué Leyla Zana, au lendemain de ce tête à tête samedi à Ankara pendant une heure et demie avec l’homme fort du pays. Ce dernier avait lancé en 2009 une «ouverture démocratique» envers les Kurdes, finalement réduite à la création d’une chaîne publique de télévision en kurde et à l’autorisation des cours payants dans leur langue. Des négociations confidentielles entre le patron du MIT (les services secrets) et proche du Premier ministre, Hakan Fidan, et des représentants du PKK s’étaient par ailleurs enga-gées à Oslo avant de capoter l’été dernier.

Emprisonnée entre 1994 et 2004, parce qu’accusée de liens avec le PKK, Leyla Zana avait reçu le prix Sakharov du Parlement européen pour son combat en fa-veur des droits collectifs, notamment culturels et politiques, de la population kurde. Sa légitimité est donc incontestable, mais cet entretien sans précédent a fait grincer des dents. Le BDP, le parti légal kurde d’abord critique, a fini par soutenir cette «approche par le dialogue qui sera un test de la sincérité des au-torités».

Ces réticences n’ont guère surpris la députée. «C’est quand la situation est diffi-cile qu’il faut tout tenter pour rouvrir les portes», a-t-elle expliqué. Lors de son tête-à-tête avec Erdogan, elle a certes clairement rappelé qu’il était «irréaliste» de poser comme préalable un abandon de la lutte armée par le PKK. Mais elle n’hésite plus à reconnaître ouvertement que ce choix des armes est aujourd’hui une impasse. «Si la stratégie de lutte pour un Kurdistan uni et indépendant a bien cédé la place depuis 1999 à une stratégie du vivre-ensemble [au sein de la Turquie ndlr], si le but est bien aujourd’hui la démocratisation et la décentralisa-tion administrative, personne, alors, ne peut en conscience vouloir la mort de jeunes pour cela», expliquait-elle, il y a quinze jours, dans une interview au quo-tidien Hürriyet. Elle s’adressait aussi au Premier ministre, en affirmant que «ce-lui qui est le plus fort peut mettre un terme à tout cela».

C’est cette interview qui a été à l’origine de la rencontre. «Avec ce face-à-face, Leyla Zana a pris un vrai risque politique, mais le Premier ministre aussi», ana-lyse un intellectuel kurde proche de la députée, soulignant que «l’un et l’autre sont aujourd’hui conscients du risque d’une reprise du conflit à grande échelle, notamment avec les développements de la crise syrienne».

Le régime baasiste a, pendant des années, hébergé les bases du PKK et son lea-der historique, Abdullah Öcalan, avant de l’expulser en 1998, mais les liens de-meurent. Dans les zones kurdes de Syrie, le PKK assure le maintien de l’ordre. En réponse à l’appui turc aux rebelles syriens, Damas accroît de nouveau son soutien aux insurgés du PKK encourageant les infiltrations.

«Gestes forts». Les témoignages de plusieurs combattants arrêtés ces dernières semaines évoquent le poids croissant au sein même de la guérilla de comman-dants d’origine syrienne, comme Fehman Huseyin, beaucoup plus radicaux même que l’actuel patron opérationnel du PKK, Murat Karayilan, qui avait accep-té les négociations d’Oslo avec l’accord d’Öcalan, incarcéré près d’Istanbul et condamné à vie. Lors de la rencontre, la députée a insisté sur la nécessité de «gestes forts», comme la mise aux arrêts domiciliaires d’Öcalan, dont l’aura symbolique reste importante au sein de l’organisation comme dans la popula-tion kurde. Ce qui lui permettrait de jouer un rôle plus actif dans un éventuel processus de négociation. Elle en est bien convaincue, plus que jamais le temps presse.

http://www.liberation.fr/monde/2012/07/04/a-ankara-la-kurde-leyla-zana-contre-l-engrenage-de-la-violence_831203

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65418

Un homme s’assoit nu sur la statue d’Atatürk

Le Monde - blogs

Article de Guillaume Perrier, correspondant du Monde à Istanbul, sur son blog "Aufildubosphore".

07 juillet 2012

Un incident peu banal s'est produit jeudi en fin de matinée, sur la place Taksim, le centre névralgique de la partie européenne d'Istanbul. Un homme s'est déshabillé et a escaladé le monument de l'indépendance, pour aller s'asseoir sur la tête de Kemal Atatürk. Pendant de longues minutes, il a ainsi apostrophé la foule, juché sur le père de la république. Finalement arrêté et interrogé par la police, le trublion s'avèrera être un citoyen iranien, d'origine azérie, qui de toute évidence n'avait pas toutes ses facultés mentales. Et non pas un membre mas-culin des Femen.

Très vite, les curieux et les furieux ont accouru au pied de la statue pendant l'in-

cident. Certains Turcs mécontents lui ont lancé des bouteilles et divers autres objets. D'autres ont tenté d'escalader la statue à leur tour pour l'en déloger. La police a finalement pu le faire descendre et a dû le mettre vite à l'abri pour lui éviter le lynchage.

L'image d'Atatürk est sacralisée, protégée par la loi et toute atteinte à sa répu-tation ou à son honneur est sévèrement punie. Insulter Atatürk est un blas-phème en Turquie et peut conduire, au mieux, en prison. Le résultat peut parfois être pire. De tels actes peuvent déclencher en retour une violence extrême, comme les images ci-dessous le montrent. Si dans certains pays musulmans, comme il y a quelques jours au Pakistan, attenter à l'image du Coran ou du pro-phète Mohammed peut conduire au lynchage collectif, en Turquie, il en va de même avec Atatürk, déifié par la République.

Taksim Meydanı'nda Çıplak Şoku! by Haberdesin

http://dai.ly/MAOZkq

En 2009, de jeunes touristes britanniques en vacances sur la côte égéenne, bas-tion du kémalisme et du laïcisme turc, avaient échappé de peu au lynchage par les pêcheurs locaux, dans la station balnéaire de Marmaris, après avoir escaladé une statue d'Atatürk et avoir fait "des gestes déplacés". Le principal contreve-nant, un adolescent âgé de 19 ans, avait été expulsé et interdit de territoire pendant 5 ans. Ses agresseurs n'avaient pas été inquiétés, leur réaction est considérée comme normale par la police. Une autre histoire de ce type avait ani-mé la région de Kusadasi, après qu'un touriste anglais eut uriné sur l'une de ces statues.

Plus grave, en 1999, deux supporters de l'équipe de football de Leeds, venus à Istanbul pour assister à la demi finale de coupe de l'UEFA contre Galatasaray, avaient été poignardés à mort, toujours sur la place Taksim, après avoir fait des gestes obscènes avec un drapeau turc.

Morale de l'histoire, les attributs de la République turque ne sont pas compa-tibles avec ceux des touristes éméchés.

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/07/07/un-homme-sassoit-nu-sur-la-statue-dataturk/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65406

TURQUIE/FRANCE/SYRIE

L’hommage de la Turquie à ses pilotes

euronews

06/07 14:19 CET

Cérémonie religieuse sur la base militaire aérienne de Malatya dans l’est du pays. Aux côtés de la famille, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, le chef de l‘état-major des armées et la classe politique turque.

C’est de cette base qu’avait décollé le F-4 détruit par un missile syrien le 22 juin dernier.

Les corps des pilotes ont été récupérés seulement hier. Ils avaient été localisés mercredi par 1200 mètres de fond grâce à ce navire de recherche américain.

La destruction de cet avion a provoqué une grave crise diplomatique entre An-kara et Damas. Et même si Bachar al-Assad a dit regretter l’incident, il soutient que l’avion turc a survolé l’espace aérien syrien, ce que réfute la Turquie. http://fr.euronews.com/2012/07/06/l-hommage-de-la-turquie-a-ses-pilotes/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65398

Turquie: deux réfugiés syriens tués dans un incendie

Nouvel Obs

Créé le 06-07-2012 à 16h10 - Mis à jour à 16h40

KILIS, Turquie (AP) — Un incendie dans un camp de réfugiés syriens à Yayladagi, en Turquie, a fait deux morts et six blessés, a annoncé vendredi un responsable turc.

Le feu aurait été déclenché par l'explosion d'une bonbonne de gaz domestique, a précisé ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

Dans une vidéo de l'agence de presse Dogan, on peut voir des réfugiés et des pompiers utiliser des tuyaux d'incendie.

Plus de 35.000 Syriens ayant fui la violence dans leur pays vivent dans des camps de réfugiés en Turquie le long de la frontière syrienne. AP

lma/v288

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120706.FAP5400/turquie-deux-refu-gies-syriens-tues-dans-un-incendie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65421

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de

notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

La visite de Davotuglu à Paris

Le ministre des Affaires étrangères Davutoglu, qui se trouvait à Paris pour assis-ter à la réunion des Amis de la Syrie, a appelé la communauté internationale à faire un pas plus déterminé pour arriver à une transition politique sans Bashar el Assad.

S’adressant à la chaîne de télévision France 24, Davutoglu a accusé le gouver-nement syrien de commettre un crime contre l’humanité en massacrant sa po-pulation civile et a déclaré que la Syrie a mobilisé tous ses efforts pour mettre fin au régime répressif de Bachar el Assad.

M. Davutoglu a souligné que la Turquie s’efforce de ne pas s’immiscer dans les affaires internes d’un pays, mais qu’à cause des tensions aux frontières turco-syriennes et du nombre croissant de réfugiés syriens qui a atteint les 30 000 personnes, la situation en Syrie est devenue inquiétante pour la sécurité natio-nale de la Turquie. Il a ajouté que la situation en Syrie représente non seulement une menace pour la Turquie, mais aussi pour la paix et la sécurité régionale.

Il a ajouté que la Turquie met en garde la Syrie contre toute violation potentielle de la frontière turque et a déclaré que toute menace sera suivie d’une réponse.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que le peuple syrien décidera du sort de Bachar el Assad et a rappelé qu’une résolution des Nations-Unis est re-quise pour toute intervention militaire étrangère dans ce pays.

Date de l'information : 08 Juillet 2012 14:11

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/la-visite-de-davotu-glu-a-paris/3695

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65417

TURQUIE/BENIN

Vers l'établissement des bases juridiques de coopération bilatéraleentre le Bénin et la Turquie

CRI

2012-07-09 07:50:12 xinhua

Le président béninois, Boni Yayi, entame ce dimanche une visite officielle de tra-vail de quatre jours en Turquie, en vue de l'établissement des bases juridiques de coopération bilatérale entre le Bénin et la Turquie, indique un communiqué du ministère béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, publié ce même jour dans la capitale économique béninoise.

"Au cours de cette visite, la première du genre qu'effectue un président béninois en Turque, le chef de l'Etat béninois, aura avec son homologue turque des échanges au sujet de la coopération bilatérale entre les deux pays et sur plu-sieurs questions d'intérêts communs", explique le communiqué.

S'agissant de la coopération bilatérale entre les deux pays, les deux hommes d'Etat poseront les bases juridiques en vue du renforcement de la coopération entre le Bénin et la Turquie, notamment aux plans politique, économique et commerciales.

"Dans ce cadre, le chef de l'Etat béninois, aura également des entretiens avec des personnalités de haut niveau, en particulier le Premier ministre de la Tur-quie, et une séance de travail avec les opérateurs économiques", indique la même source.

Au plan multilatéral, souligne le document, les échanges porteront sur le leader-ship de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à la quelle appar-tiennent les deux pays dans le cadre de la résolution de la crise au Moyenne-Orient et du retour d'une paix durable en Syrie. "Boni Yayi, en sa qualité du président de l'Union africaine, saisira l'occasion pour échanger avec son homo-logue turc sur les voies et moyens pour le renforcement du partenariat entre la Turquie et l'Afrique", indique la même source diplomatique.

http://french.cri.cn/621/2012/07/09/482s287402.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65432

NIGERIA

Nigéria: un village chrétien attaqué par des islamistes

RIA Novosti

17:26 08/07/2012

MOSCOU, 8 juillet

Au moins 37 personnes ont péri dans une attaque perpétrée par des islamistes contre un village chrétien près de Jos, dans le centre du Nigéria, ont annoncé di-manche les médias internationaux se référant au capitaine Salisu Mustapha de l'armée nigériane.

La police appuyée par des unités de l'armée a repoussé l'attaque lancée samedi à l'aube. Le combat a pris plusieurs heures et a coûté la vie à deux policiers, 14 civils et 21 commandos.

Aucun groupe n'a revendiqué le coup pour l'instant, mais les attentats visant les chrétiens nigérians sont habituellement perpétrés par le groupe islamiste Boko Haram opérant dans le pays.

Depuis la victoire du chrétien Jonathan Goodluck lors des élections présiden-tielles du 16 avril 2011, le Nigeria est en proie à une vague de violences. Les is-lamistes de Boko Haram, qui luttent pour une application stricte de la charia dans le pays, ont revendiqué des dizaines d'attentats qui ont coûté la vie à 465 personnes en 2011. http://fr.ria.ru/world/20120708/195286871.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65414

HONGRIE

Le Jobbik et son "bon juif"

Courrier International

Eurodéputé et membre du parti d'extrême droite antisémite Jobbik, Csanád Sze-gedi a des ancêtres juifs. Une révélation qui a suscité une avalanche de com-mentaires dans la presse. Dont ce billet ironique de Heti Világgazdaság.

06.07.2012 | Zoltán Ceglédi  |  Heti Világgazdaság[nid:123755]

Il y a donc au moins un politicien du Jobbik [le parti d’extrême droite hongrois] qui pense que la Shoah a eu lieu – mais c’est secondaire. Ce qui importe, c’est que Csanád Szegedi n’en devient pas juif pour autant - car c’est avant tout une affaire d’engagement – est juif celui qui se reconnaît comme tel. De ce point de vue, il est contradictoire qu'au même moment, la Mazsihisz [la Fédération des communautés juives de Hongrie] enquête sur les origines éventuellement non juives d’un de ses chefs. Il se peut que le régime cherche seulement l’équilibre : un Juif de plus au Jobbik, un de moins à la Mazsihisz, la balance est rétablie, il ne s’est rien passé.

Csanád Szegedi avait sans doute besoin de cette rencontre désagréable avec la Réalité pour que, dans son interview sur le site Barikad.hu [le site du Jobbik], il prononce des phrases sensées comme : " Peu de Hongrois peuvent affirmer n’avoir aucun ancêtre roumain, slovaque, serbe, allemand, ruthène, juif, bulgare ou polonais". Exact. S’il est un lieu où parler de "son sang" n’a strictement au-cun sens, c’est précisément le Bassin des Carpates. Depuis deux mille ans, nous vivons dans un endroit traversé par des courants d’air, et si l’Etat appelé Hon-grie existe toujours, c’est parce que nous avons réussi à tirer avantage de cette situation.

Le problème avec Szegedi et, de manière générale, avec l’idéologie du Jobbik, c’est que ça vole au ras des pâquerettes. Tout de même, si ma grand-mère s’ap-pelait Magdolna Klein, mariée à Imre Meisels, un juif orthodoxe, et si elle était revenue du camp de la mort nazi le plus terrible, je réfléchirais un chouïa avant d’invectiver les Juifs !

Lire la suite sur le site Courrier International

http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/06/le-jobbik-et-son-bon-juif

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65400

GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du gé-nocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabi-lite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres néga-tionnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple ar-ménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces ar-mées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiel-lement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent en-core d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.

L'Ouganda arrête un Belge soupçonné d'avoir participé au génocide rwandais

RTL Info

| Mis à jour le vendredi 6 juillet 2012 à 12h59

L'Ouganda a arrêté un citoyen belge d'origine rwandaise, recherché par la jus-tice belge pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a indiqué la police ougandaise vendredi.

Thaddee Kwitonda, 51 ans, a été arrêté jeudi à Kampala, a précisé le porte-pa-role de la police, Asuman Mugenyi. La police ougandaise était, selon ce dernier, sur sa trace depuis des mois.

"Nous le pistions depuis mars, " a-t-il ajouté. "Nous avions des informations se-lon lesquelles il était ici et avait changé de nom."

Thadee Kwitonda, qui, avant le génocide, était secrétaire général adjoint de la Banque centrale rwandaise, est recherché par la justice belge pour sa participa-tion présumée aux massacres, a poursuivi M. Mugenyi.

"Nous travaillons encore à ce que nous allons faire de lui, " a ajouté le porte-pa-role. "C'est la Belgique qui a émis un mandat d'arrêt contre lui, pas le Rwanda."

Thadee Kwitonda, juriste de formation, est aussi depuis longtemps recherché par Kigali.

Belga

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ouganda-arrete-un-belge-soupconne-d-avoir-participe-au-genocide-rwandais?id=7800455

Thaddée Kwitonda, recherché pour génocide, a été ex-pulsé vers la Belgique7sur7

Par: rédaction 7/07/12 - 07h42 Source: belga.be

Thaddée Kwitonda, un Belgo-Rwandais de 51 ans arrêté jeudi en Ouganda, a été expulsé vendredi soir vers la Belgique. Il a été arrêté à son arrivée, indique sa-medi matin le ministère des Affaires étrangères.

M. Kwitonda avait été arrêté administrativement à Kampala, où il était apparu qu'il se trouvait en séjour illégal. "Il a été expulsé vers Bruxelles parce qu'il est de nationalité belge", précisent les Affaires étrangères.

A son arrivée à l'aéroport, Thaddée Kwitonda a été interpellé par la police judi-

ciaire. Il était en effet recherché par la justice belge pour son implication présu-mée dans le génocide rwandais de 1994. Il est concerné par une instruction ou-verte en 2006 par Damien Vandermeersch pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Six autres personnes ont déjà été inculpées dans ce dossier, avait indiqué vendredi à l'Agence Belga la porte-parole du parquet fédé-ral. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1466394/2012/07/07/Thaddee-Kwitonda-recherche-pour-genocide-a-ete-expulse-vers-la-Bel-gique.dhtml

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65423

MASSACRE DE SREBRENICA

Des survivants commémorent le massacre de Srebrenica en Bosnie

Nouvel Obs

Créé le 08-07-2012 à 15h30 - Mis à jour à 15h30

NEZUK, Bosnie (Reuters) - Des survivants des massacres de Srebrenica en juillet 1995 ont traversé dimanche les collines de l'est de la Bosnie, refaisant le trajet de leur fuite face à l'avancée des forces séparatistes serbes du général Ratko Mladic, dont le procès pour génocide reprend le 9 juillet à La Haye.

Au cours de ces massacres, souvent considérés comme les pires atrocités com-mises en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, 8.000 hommes et garçons musulmans ont été capturés et tués après l'invasion par les forces séparatistes bosno-serbes de l'enclave censée être sous protection des Nations unies.

Environ 15.000 d'entre eux ont réussi à s'échapper et à fuir à travers les bois. Beaucoup se sont alors retrouvés à la merci des soldats bosno-serbes qui les pi-lonnaient et leur tendaient des embuscades, ou encore les poussaient à se rendre, déguisés avec des uniformes de l'Onu.

Dzemail Becirovic, 53 ans, faisait partie dimanche des 4.000 randonneurs qui ont entamé comme chaque année les 110 km de marche commémorative à tra-vers bois, un périple de trois jours jusqu'à la date anniversaire du massacre, le 11 juillet.

"Une fois de plus, j'ai ressenti exactement la même chose (qu'en 1995) et je ne pense pas que je puisse un jour l'oublier. Les scènes dont j'ai été témoin me hantent jour et nuit", témoigne-t-il.

"C'est une bonne chose que le procès de Mladic reprenne (...) le plus tôt est le mieux. Je suis resté persuadé pendant des années qu'il serait épargné, mais grâce à Dieu, le temps est venu pour lui d'affronter les crimes qu'il a commis."

Ratko Mladic, arrêté en Serbie en mai 2011 après une fuite de 16 ans, est accu-

sé de génocide pour avoir orchestré le massacre de 8.000 Bosniaques musul-mans en 1995 à Srebrenica. Il doit aussi répondre de son rôle dans le siège de Sarajevo, la capitale bosniaque, qui a duré de 1992 à 1996.

Les survivants de Srebrenica espèrent qu'il sera rapidement condamné au terme de son procès qui reprend lundi à La Haye devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Maja Zuvela; Juliette Rabat pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120708.REU0723/des-survivants-com-memorent-le-massacre-de-srebrenica-en-bosnie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65413

SOUDAN/DARFOUR

Le CICR confirme la libération de 63 soldats soudanais par un groupe rebelle

Quotidien du Peuple

Mise à jour 06.07.2012 12h59

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé jeudi que 63 soldats soudanais pris en otage cette semaine par l'Armée de libération Minni Minnawi ( SLA-MM) au Darfour ont été libérés.

Ces soldats ont été remis aux autorités soudanaises dans le nord du Darfour en présence des représentants du CICR, a dit la Croix-Rouge internationale dans un communiqué.

Le CICR travaille depuis 2003 au Darfour, où il fournit une assitance aux vic-times du conflit armé et des violences.

Source: xinhua http://french.peopledaily.com.cn/96852/7867644.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65410

Au Soudan, les prémices d'un printemps arabe

Le Figaro

Par Caroline Dumay Mis à jour le 08/07/2012 à 23:02 | publié le 08/07/2012 à 19:04

INFOGRAPHIE - La crise économique favorise la contestation du régime de Khar-toum.

Elles avaient commencé toutes petites autour des universités de Khartoum. Elles se sont étendues progressivement à tout le pays et à toutes les strates de la po-pulation. Elles sont désormais organisées le vendredi à partir des mosquées. Étape par étape, les manifestations de rue contre le régime du président Omar el-Béchir, qui durent depuis bientôt quatre semaines, ont tous les symptômes des printemps arabes. Si elles n'ont pas encore atteint les chiffres des mouve-ments égyptiens ou tunisiens au même stade de développement, c'est que les autorités soudanaises répondent par une forte répression pour écraser dans l'œuf la contestation. Un an après l'indépendance du Soudan du Sud, le régime de Khartoum doit faire face à une banqueroute économique, à une guerre désor-mais ouverte avec son voisin du Soudan du Sud et à l'une des contestations in-ternes les plus importantes en 23 ans de pouvoir.

«C'est la révolution. Il n'y a aucun doute. Jamais le régime n'avait fait face à des manifestants aussi persévérants. La colère remplace progressivement la peur», assure Myriam el-Sadiq el-Mahdi. La fille de l'imam Sadiq el-Mahdi, ex-premier ministre aujourd'hui patron de l'UMMA (nationaliste), est une leader respectée à l'université de Khartoum. Le 4 juillet dernier, elle signait avec son père et 17 autres organisations (dont le Congrès populaire de l'islamiste Hassan el-Tourabi) un pacte nommé Democratic Alternative Charter (DAC) et visant à conduire une «lutte pacifique sous toutes ses formes afin de renverser le régime». Grèves, manifestations pacifiques, sit-in et formes de désobéissance civile ont pour but d'aboutir à un gouvernement intérimaire de coalition chargé de gouverner le Soudan pour trois ans jusqu'à la promulgation d'une nouvelle Constitution et à l'organisation de nouvelles élections.

Les opposants réprimés

Si les milieux diplomatiques sont sceptiques sur cette alliance de l'opposition en-core très fragile, force est de constater que nous sommes loin des manifesta-tions spontanées du 16 juin contre le doublement des prix de l'essence et du sucre. La coalition de l'opposition (National Consensus Forces, NCF) avait procla-mé sa première vague de manifestations pour le 6 juillet. Des centaines de per-sonnes s'étaient donné rendez-vous à la mosquée de Wad Nubawi (Omdurman, ville jumelle de Khartoum), fief du parti UMMA ainsi qu'à celle de Sayyid Ali, à Bahri, dans la banlieue nord de Khartoum. Mais les forces de l'ordre ont «atta-qué» les manifestants à coups de matraques, de balles en caoutchouc et de gre-nades lacrymogènes avant même que ceux qui appelaient à la chute du régime n'aient pu se regrouper.

Les organisations de militants assurent qu'au moins 2000 personnes ont été ar-rêtées depuis le début de la contestation. Certaines sont relâchées sous 24 heures, d'autres disparaissent dans des lieux inconnus. Rudwan Dawod, militant de Girifna (mouvement de protestation étudiant qui signifie «ras le bol»), a été appréhendé avec une trentaine d'activistes le 3 juillet alors qu'il participait à une manifestation de quartier. Le même soir, tous les adultes de sa famille (père,

frère et sœurs) étaient enlevés dans leur maison d'Aij Youssif par des agents de sécurité.

«Nous sommes très inquiets car nous savons que Rudwan sera torturé et que les femmes seront violées. C'est ce que les services de Béchir infligent aux révolu-tionnaires», assure une militante du mouvement qui se cache depuis les arresta-tions. Le cas de Rudwan est d'autant plus sérieux qu'il a été présenté par les journaux locaux comme un étudiant originaire du Darfour ayant des liens avec les États-Unis. Dans un pays ou le complot américano-sioniste est une obses-sion, la paranoïa est à son comble.

Économie de guerre

Martelant que son pays ne connaîtra jamais de printemps arabe, le président Omar el-Béchir, recherché par la justice internationale pour génocide contre son peuple, durcit ses positions. Pour que le monde ne voie aucune image des contestataires, ses services arrêtent les journalistes locaux et expulsent les jour-nalistes internationaux. Prive des trois quarts de ses revenus en pétrole depuis l'indépendance du Soudan du Sud, le régime se replie sur une économie de guerre. Pour conserver ses régions frontalières riches en pétrole, plus des deux tiers des dépenses publiques sont désormais consacrées à l'armée. Les discus-sions, qui s'étaient recouvertes le 5 juillet à Addis-Abeba (Éthiopie), n'ont abouti à aucune signature. Les points d'achoppement sont nombreux. Au-delà des re-venus du pétrole que les deux pays n'arrivent pas à se partager, il faut aussi ré-gler les questions de la délimitation des frontières, du Code de la nationalité ou du partage des eaux du Nil.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/08/01003-20120708ARTFIG00161-au-soudan-les-premisses-d-un-printemps-arabe.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65435

AZERBAIDJAN

Azerbaïdjan: Un journaliste inculpé de trahison

20 Minutes

Mis à jour le 04.07.12 à 19h16

Khilal Mamedov, journaliste de renom, membre de la minorité Talich et militant des droits de l'homme déjà poursuivi pour détention de drogue, a été inculpé ce mercredi de trahison et d'atteinte à la sureté de l'Etat en Azerbaïdjan.

Le rédacteur en chef de Tolichi Sado (La Voix de Talich), journal populaire dans la région éponyme du sud de l'Azerbaïdjan, a été arrêté le 22 juin. Selon le mi-nistère de l'Intérieur, la police a découvert cinq grammes d'héroïne sur lui et 30 autres grammes à son domicile.

Passible de la prison à vie

«Mamedov coopérait avec les services spéciaux iraniens depuis 1992 (...) Il four-nissait aux services de renseignement iraniens des informations qui pouvaient être utilisées contre l'Azerbaïdjan», disent le ministère de l'Intérieur et le procu-reur général dans un communiqué. Le journaliste, dont les avocats dénoncent des accusations absurdes, est passible de la prison à vie.

La région Talich, à la frontière iranienne, abrite quelque milliers d'habitants du même nom, qui ont leur propre langue. Elle a proclamé son indépendance en 1993, mais ses velléités séparatistes ont été réprimées par Bakou.

L'Institut pour la paix et la démocratie, une ONG azérie, a réclamé la libération immédiate de Khidal Mamedov en qualifiant son arrestation d' «exemple de pressions exercées sur les militants des droits de l'homme».

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/966025/azerbaidjan-journaliste-inculpe-trahison

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65407

RUBRIQUE EN ANGLAISMonday,July 9 2012, Your time is 01:35:03

Widow of slain journalist Dink pays Uludere visit Cansu Çamlıbel ŞIRNAK - Hürriyet

Armenian-Turkish scribe’s widow Dink (2nd from R) talks with Uludere villagers. Rakel Dink, the widow of assassinated journalist Hrant Dink, has visited Uludere for a joint project bringing together leading artistic figures to establish a monu-ment dedicated to people killed in an air raid by the Turkish army.

Dink, writer Bejan Matur, dancer Zeynep Tanbay and prominent Turkish singer Sezen Aksu have come together for a project aiming to support Uludere, which lost 34 locals in a botched raid by the Air Force on Dec. 28, 2011.

During her visit, Dink offered her condolences to the families of the deceased and visited Uludere’s cemetery with them.

“If they accept your reality, they will start to feel regret and comprehend the sit-uation. Comprehension precedes shame and apologies, but they haven’t done any of these. The state positions itself as a father, but here the father has be-come the killer,” Dink said during her visit.

The four women initiated a project to commemorate the names of the deceased civilians and their families’ pain. Tanbay and Matur had visited the district in the southeastern province of Şırnak twice before in order to solicit the ideas of vic-

tims’ families on the monument and seek their consent on the project.

On July 5, they visited Uludere again with Dink. Aksu, however, could not partici-pate in the visit due to a change in her concert schedule and a health problem with her leg. Dink, Matur and Tanbay stayed at the family house of Nadir Alma, one of the victims.

Emine Tusavul is the designer of the monument which is slated to be brought to Uludere in the autumn. On a gigantic black stone, the 34 deceased civilians’ names and the date they were killed will be written, while 34 sharp ridges on the top of the stone will symbolize both the heartbeats and the mountains. A quota-tion from Seyit Rıza, the leader of the Dersim uprising, said before his execution in 1937, will be written at the bottom of the stone, namely, “It is a shame, a tyranny and a murder.” Dink, who is from Şırnak’s Silopi district, spoke in Kurdish during her conversa-tions with the families. Sadık Alma spoke of Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan’s words after the inci-dent, recalling that he said he would give the families of the victims regular pay-ments.

“We did not accept compensation of 123,000 liras. How can they expect us to accept 750 liras? We don’t care about money. We only want apologies and for the perpetrators to be punished,” he said. July/07/2012http://www.hurriyetdailynews.com/widow-of-slain-journalist-dink-pays-uludere-visit.aspx?pageID=238&nID=24958&NewsCatID=338

Reaction grows over daily’s hate speech ISTANBUL - Doğan News Agency

A criminal complaint has been filed against a Turkish daily by some 221 writers, artists, politicians and business people for spreading hate speech against a columnist, “blaming” him for being Armenian.

Turkish daily Yeni Akit has been targeting Ali Bayramoğlu, a columnist for daily Yeni Şafak, for his views on Turkey’s minority issues, referring to him as an “Ar-menian-origin columnist” the group said.

The group filing the complaint condemned Yeni Akit’s stories which targeted Bayramoğlu and said the daily was spreading hate against minorities in Turkey, an act that should be considered a hate crime. “We find it dangerous the broad-casting policy which regards ethnic and religious identities as the enemy. The daily has been acting racist and encoding writers and intellectuals as ‘Armenian, Rum (Anatolian Greek,) or Jewish,’” the statement read.

The group also said Bayramoğlu was being pointed to as a target similarly to

slain Armenian-Turkish journalist Hrant Dink.

The paper also owns a website called habervaktim.com which pursues the same policy.

Nobel Prize Laureate Orhan Pamuk, businessman İshak Alaton and Diyarbakır Mayor Osman Baydemir were among the signers. July/05/2012http://www.hurriyetdailynews.com/reaction-grows-over-dailys-hate-speech.aspx?pageID=238&nID=24871&NewsCatID=341

Turkish-French spring may end early due to new bill over ‘genocide’ denial

8 July 2012 / SİNEM CENGİZ, ANKARAThe election of François Hollande as president of France, replacing Nicolas Sarkozy, raised hopes for a new chapter in Turkish-French ties -- a prospect that was further strengthened after the new French government signaled readiness to abandon a contentious law to criminalize denial of Armenian claims of geno-cide -- but a recent statement from the Elysee Palace that the president is in-deed committed to introducing a new law indicates that a reconciliation may not be just around the corner.The statement from Hollande’s office followed an announcement from Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu last week that all sanctions imposed against France in the past in protest of its “Armenian genocide” policy had been lifted after the new French administration signaled abandoning plans first drafted by the previous administration to pass a law criminalizing the denial of genocide claims that 1.5 million Armenians were slaughtered in a systematic genocide campaign by the Ottoman Empire.“As a result of the few difficulties which we have experienced in the past, Turkey took a series of measures against France, but I’d like to announce that these measures have been completely removed,” Davutoğlu said at a joint news con-ference with his French counterpart, Laurent Fabius, in Paris on Thursday.Fabius then signaled that the French government will not resurrect the law, which was nullified by the country’s top court on the grounds that it was against free speech, saying that his government is unlikely to do what the previous gov-ernment did given that the law was dismissed by the Constitutional Council.But Hollande has contacted a French Armenian group, the Coordination Council of Armenian Organizations of France (CCAF), and explained to them that he will propose a similar law, according to a statement from the group on Saturday. “Hollande has again expressed his willingness to propose a bill designed to curb the denial of the Armenian genocide, as he had said during his campaign and

even before,” said the group, adding that Hollande contacted CCAF to clarify his position after confusion over Fabius’ statements.Hollande’s office also confirmed the conversation, French news agency AFP re-ported. “The president expressed his commitments during the campaign. He will keep them. There is no change, although we must find a path, a road that allows for a text that is consistent with the constitution,” AFP quoted a statement from Elysee Palace as saying.A Turkish diplomatic official who spoke to Today’s Zaman on the condition of anonymity on Sunday said that with Hollande’s election, Turkey was not expect-ing the debate between the two countries regarding the 1915 genocide claims to come to an end. “Turkey is aware of the relations between the Socialist Party and the Armenian lobby in France. Therefore, Turkey didn’t think that the Arme-nian claims in France would end with the election of Hollande,” said the official.The Turkish official added that Turkey would follow the developments regarding the issue, adding that unless an official statement was made by Hollande re-garding the new law, Turkey would only pay heed to the statements made by the French foreign minister.Regarding Davutoğlu’s visit to France, the official said that it was a fruitful visit, adding that the initial political will came from France.The law criminalizing denial of genocide claims was first promoted by former French President Nicolas Sarkozy’s Union for a Popular Movement (UMP) party. Ankara canceled all economic, political and military meetings with Paris in De-cember after France’s lower house of parliament voted in favor of the draft law. It was also passed in the Senate but was annulled by the Constitutional Council, which deemed it in contravention of the constitutional principle of freedom of speech.Speaking to Today’s Zaman in a phone interview on Sunday, Mustafa Kutlay, an analyst at Ankara’s International Strategic Research Organization (USAK), said that if the “Armenian genocide” debate came onto Turkish-French agenda again, the relations between two countries would be seriously harmed. “Turkey’s rela-tions with France had already deteriorated due to Sarkozy’s stance towards the Armenian genocide issue. Turkey was relying on Hollande, but if Hollande brings the same issue onto the agenda, Turkey would adopt a similar stance to the one it assumed towards Sarkozy. Turkey will raise its voice if the issue comes up again,” said Kutlay.Turkish-French ties deteriorated sharply during Sarkozy’s rule, not only because of the genocide debate but also due to the former French leader’s outspoken op-position to Turkish membership in the EU. Thus, his election defeat in June opened the door for a new era between France and Turkey, with Ankara praising the new administration’s willingness to restore ties. Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan met with Hollande on the sidelines of a UN meeting in Brazil, when the two leaders agreed to turn a “new page” in relations.“Turkey was hopeful of Hollande because the newly elected French president was positive towards Turkey-EU relations. If Hollande brings up the genocide is-

sue as a factor that would affect Turkey’s relations with the EU, then not only would Turkey’s relations with France be affected, but also its relations with the EU would be affected,” said Kutlay.http://www.todayszaman.com/news-285944-turkish-french-spring-may-end-early-due-to-new-bill-over-genocide-denial.html

SERKAN DEMİRTAŞ [email protected]

Ankara, Paris committed to opening a new page in ties Amid all the sound and fury over Syria, particularly following the downing of a Turkish jet by Syrian forces, another very important development in Turkish for-eign policy will take place this week in Paris. 

Foreign Minister Ahmet Davutoğlu will hold bilateral talks with his French coun-terpart Laurent Fabius on July 5, after months of coldness between the two allies over the former French administration’s inexplicably antagonistic attitude to-wards Ankara. 

Nicholas Sarkozy’s exit from the Elysée Palace after Socialist François Hollande’s victory has already signaled that a reconciliation process can now commence between Ankara and Paris. Hollande has met with President Abdullah Gül in Chicago and Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan in Brazil on the margins of in-ternational summits. 

But the real kick-off is planned for Paris this week. Both sides are working seri-ously to make this first gathering a success and a meaningful start to increased cooperation in many fields. The most important issue, however, will be Syria. As the bilateral meeting between the two ministers will take place just a day before the third meeting of the Friends of the Syrian People, Davutoğlu and Fabius will evaluate recent developments in the wake of the Geneva and Cairo meetings. One should expect more consultation between the two capitals now, as both countries host important figures in the Syrian opposition, who have yet to com-plete the establishment of a united front against the Bashar al-Assad regime. 

At the bilateral meeting, France’s expectation is that the military sanctions Tur-key imposed after France’s parliamentary panel approved the bill penalizing the denial of Armenian genocide on Dec. 22, 2011 will be lifted. Although Erdoğan called for the removal of these eight sanctions, his instruction has not yet been effectuated. French military planes cannot use Turkish airspace, and vessels are still forbidden to enter Turkish territorial waters. The French Defense Attaché is still on the blacklist of the Chief of General Staff. France expects that Davutoğlu will formally announce the removal of these sanctions during the talks in Paris. 

In return, Ankara’s expectation is the removal of France’s block on five negotia-tion chapters of Turkey’s EU membership bid. Fabius will likely tell his Turkish counterpart that the new administration is not against blocking Turkey’s acces-

sion talks, as Hollande stated in his election campaign. However, the removal of the blocks would take some time. And due to the fact that Greek Cyprus is EU term president for the second half of 2012, the two sides can spend this time effectively working on these chapters and completing preparations for the Irish term presidency in 2013. 

The renewal of the 60-year-old agreement on cooperation in the field of culture is equally important. Updating this agreement will allow Turkey to open Yunus Emre Culture Institutes in France, while France can strengthen its three insti-tutes in Turkey. 

Apart from all of these positive issues, there is no doubt that the strong Arme-nian diaspora will continue to exert pressure on French lawmakers to adopt a law penalizing the denial of the Armenian genocide until 2015, the centennial of the so-called genocide. The fact that the French Constitutional Council nixed the last such attempt in April will surely make future moves more difficult, but that will not douse efforts by some devoted French lawmakers in the future. The Davutoğlu-Fabius meeting will also address this potential, and will seek ways to best avoid a future potential crisis. July/04/2012http://www.hurriyetdailynews.com/ankara-paris-committed-to-opening-a-new-page-in-ties--.aspx?pageID=449&nID=24648&NewsCatID=429

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDA

Agenda - Exposition des artistes arméniens chez Noah’s Ark

Agenda - Exposition des artistes arméniens chez Noah’s Ark - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La galerie Noah’s Ark, rue du Port, expose les deux « V » des peintres arméniens (Vahram Davtian et Vahran Roumelian) ainsi que des pierres semi-précieuses sculptées par des artistes d’Erevan, Arthur Aramian et Roberto Manouguian.

* Noah’s Ark, second point d’exposition, rue du Port, centre-ville.

L’exposition se prolongera jusqu’au 15 juillet.

Lire aussi:

Vahram, Vahran et des pierres semi-précieuses chez Noah’s Ark http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=65305

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65307

Agenda - France Culture/10 juillet: Le journal de la philo-sophie par F. Noudelmann

Agenda - France Culture/10 juillet: Le journal de la philosophie par François Noudelmann - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

France Culture

Le journal de la philosophie par François Noudelmann

Le Journal de la philosophie - Idées - France Culture diffusera le mardi 10 juillet de 10h50 à 11 h un entretien sur "De la cure à l’écriture - L’élaboration d’un hé-ritage traumatique" de Janine Altounian.

Télécharger le pdf ci-dessous: "De la cure à l’écriture - L’élaboration d’un héritage traumatique" de Janine Altounian

TÉLÉCHARGER :  "De la cure à l’écriture" de Janine Altounian

http://collectifvan.org/pdf/04-14-53-6-07-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65396

Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux en-fants de la Shoah

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de Paris le 13 juin 2012.

Paris.fr

[13/06/2012]

Hommage aux enfants de la Shoah

Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police fran-çaise et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux en-fants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de Pa-ris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres, photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit.

Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux, 11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deux-cents seule-ment sont revenus vivants.

« Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour dési-gner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et invitent à s’interroger : survivre et après ?

L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de collec-tions particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés seuls.

Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d' "à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la Ville de Paris.

Infos pratiques

Du 26 juin au 27 octobre Salon d'accueil de la Mairie de Paris 29, rue de Rivoli. 75004 Paris

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Gratuit

Métro

ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet ligne 4 - Cité ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame

Catalogue - Sarah Gensburger C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris. 24,90 € - 128 pages

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Pour ne jamais oublier

La population Juive à Paris en 1940

A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres. Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les persé-cutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le commerce.

À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000 Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins de 15 ans.

Identification et exclusion

L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les autori-tés occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants.

L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone occu-pée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de police

de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif » est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions.

L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux pu-blics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande anti-sémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur plus jeune âge.

L’École républicaine : entre continuité et rupture

La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’atta-quer à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les ly-cées où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française ar-rête en juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers.

Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la plu-part d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils furent exterminés à leur arrivée.

En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous étran-gers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls.

Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants »

La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui suivent.

En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2 à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du 15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à l’est de l’Europe.

Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14 et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour Ausch-witz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps d’extermination.

Les Parisiens se mobilisent

C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout d’en-fants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de classe qui portent secours aux enfants juifs parisiens.

Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF), assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3 000 en-fants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août 1944. Plu-sieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du 20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux interconfession-nels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation clandestine et pro-gressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs centaines d’enfants.

Survivre et grandir

À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille, de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption et maltraitance.

Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins, préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera sou-vent vaine.

En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres re-trouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et par-fois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants. Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents.

L’après-guerre

Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme orphe-lins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ». Ces en-fants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident, parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël.

Autour de l'exposition

- Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah "Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945" Du 19 juin au 30 décembre

- « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans Exposition du 16 mai au 30 septembre

En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp, parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »…

- Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales Du 2 octobre au 27 novembre

- Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants sauvés"- Bibliothèque Marguerite Audoux Du 28 juin au 31 juillet

- « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis. Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne Jusqu’au 31 août http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-les-en-fants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882

Agenda - La revue Europe & Orient n°14 : La Guerre des MémoiresAgenda - La revue Europe & Orient n°14 : La Guerre des Mémoires - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître la revue géopolitique de l'Institut Tchobanian "La guerre des mémoires" (revue Europe&Orient-n°14). Le dossier spécial est consacré à "l'Industrie de la négation" avec des articles dénonçant le lobbying pro-turc aux USA et en France. Vous pouvez la commander dès le 25 juin 2012.

Editions Sigest

Revue géopolitique de l'Institut Tchobanian

La Guerre des Mémoires Europe&Orient n°14 Français-Anglais

ISBN : 978-2-9173-2938-2 ISSN : 1773-9802

136 pages Format 16x24cm Prix : 10 €

parution 26 Juin 2012

Abonnement à E&O.

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ANALYSES GEOPOLITIQUE ET ECONOMIQUE SUR EUROPE - ASIE MINEURE - SUD CAUCASE - MOYEN-ORIENT

Le dossier spécial de la revue Europe & Orient n°14 est consacré à "L'Industrie de la Négation"*.

Comme d'habitude une vingtaine de spécialistes apportent leurs points de vues sur les sujets géopolitiques ou sociologiques sur l'UE, l'Asie Mineure, le Caucase et le Moyen-Orient.

Sommaire

Les raisons d’un revers, Varoujan Sirapian

Chypre victime de la spéculation financière, Christophe Chiclet

Le Génocide arménien : la chronologie du processus pour sa reconnaissance et pour réprimer sa contestation

Proposition de Loi

Les protagonistes, Varoujan Sirapian

Arguments pour et contre la loi sur la pénalisation de la «contestation du géno-cide arménien»

Génocide arménien : la pitié dangereuse, Robert Badinter

Génocide arménien : l’offense envers les dieux ?, Varoujan Sirapian

Réprimer les négateurs du génocide arménien n’est en rien liberticide, Vincent Coussirat-Coustère

De la faiblesse de célèbres critiques, Sévane Garibian

Loi sur les génocides : une bataille perdue, Pierre Nora

Lois mémorielles : l’indignation sélective de Pierre Nora, Bruno Chaouat

Sur le génocide arménien : réponse à une poignée d’historiens, Bernard-Henri Lévy

Négationnisme : la loi contre la mauvaise foi, Ara Toranian

Génocide arménien : le dérapage de Pierre Nora, Séta Papazian

L’autopsie d’un lobbying : l’influence turque en Europe et en France, Jean Do-rian

Le Conseil Constitutionnel

La galaxie des opposants à la loi Boyer

Des lobbies américains au service de l’État turc, Varoujan Sirapian

Élus et fonctionnaires américains payés par, et au service de, l’État turc, Varou-jan Sirapian

Faut-il abolir la loi Fabius-Gayssot ?, Jean Dorian

Le principe de Pareto appliqué au Parlement, Varoujan Sirapian

La Chute d’une groupie de la Turquie négationniste, Appo Jabarian

Göran Lindblad : Membre d’un lobby financé par l’Azerbaïdjan

La négation du génocide est une industrie, Taner Akçam

De la cause arménienne au droit français, Nikos Lygeros

Les dangereux fantasmes de la diplomatie turque, İpek Yezdaniipek

« Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie »

Turquie : présumés coupables, criminalisation des défenseurs des Droits de l’Homme

24e commémoration des pogroms de Soumgaït

Mensonges, propagande et désinformation de l’Azerbaïdjian, Jean Eckian

Le rêve d’un « Grand Azerbaïdjan », Edmond Y. Azadian

Syrie : une guerre par procuration, Bernard Haykel

Iran blasts Turkey, Saudi, Qatar over ally Syria

Religion et Politique, Roger Akl

http://editions.sigest.net/page00010141.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=65050

Agenda - Parution : "Les Etats-Unis au sud Caucase post-soviétique"Agenda - Parution : "Les Etats-Unis au sud Caucase post-soviétique" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org -

Parution du livre "Les Etats-Unis au sud Caucase post-soviétique", de Julien Zarifian

Editions-Diffusion 5-7, rue de L’Ecole Polytechnique 75005 Paris

Vient de paraître

LES ETATS-UNIS AU SUD CAUCASE POST-SOVIÉTIQUE

(Arménie, Azerbaïdjian, Géorgie) Julien Zarifian

Collection L'Aire anglophone

ISBN : 978-2-296-99118-7 • 272 pages Prix éditeur : 27 € Voir la fiche de ce livre

RÉSUMÉ :

Depuis la chute de l’URSS, les États-Unis sont parvenus à s’implanter au Sud Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) alors que la région, anciennement so-viétique, leur avait été interdite des décennies durant et qu’ils n’en avaient, en 1991, qu’une connaissance relative. Ils y sont ainsi devenus, en environ vingt ans, des acteurs géopolitiques incontournables dans les domaines diplomatique, militaire et géoéconomique, et ont établi des relations de confiance avec l’Armé-nie, l’Azerbaïdjan et surtout la Géorgie. Comment y sont-ils parvenus ? Quels ont été les enjeux, les grands traits et les résultats exacts de cette pénétration géo-politique du Sud Caucase ? Les États-Unis y ont-ils pour autant évincé leurs

concurrents régionaux que sont la Russie et l’Iran, voire la Turquie et l’Union eu-ropéenne ? Telles sont quelques-unes des questions que cet ouvrage se propose d’étudier.

SOMMAIRE :

CHAPITRE 1 Le Sud Caucase : spécificités géographiques, historiques et géopolitiques CHAPITRE 2 Les enjeux géopolitiques de la politique américaine au Sud Caucase CHAPITRE 3 Objectifs, grandes lignes et premiers temps de la politique américaine au Sud Caucase CHAPITRE 4 L’aide financière américaine aux trois États du Sud Caucase CHAPITRE 5 Le soutien à la démocratie CHAPITRE 6 L’assistance et la coopération militaires CHAPITRE 7 La politique énergétique et économique CHAPITRE 8 Les États-Unis et les conflits de la région

L’AUTEUR :

Julien Zarifian est Maître de conférences en Civilisation américaine à l’Université de Cergy-Pontoise et chercheur au laboratoire CICC (Civilisations et Identités Culturelles Comparées) de cette université. Il est docteur en géopolitique, de l’Institut Français de Géopolitique, Université Paris 8 et ses recherches portent sur la politique américaine en Eurasie et sur le rôle et l’impact des lobbies eth-niques sur la politique extérieure américaine. Il a publié de nombreux articles sur ces sujets, dans des revues telles que : Hérodote, Politique Américaine, l’AFRI, Iran & the Caucasus, Défense Nationale, Journal of the Society for Arme-nian Studies, Dynamiques Internationales ou Grande Europe.

Vous pouvez commander ces ouvrages directement à votre libraire ha-bituel, sur le site internet : http://www.editions-harmattan.fr, ou en renvoyant par cour-rier postal le bon de commande

À retourner aux Éditions L'Harmattan, 5- 7 rue de l'École-Polytechnique, 75005 Paris.

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64752

Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage trauma-tique

Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de l’ou-vrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage trau-matique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutis-sant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les hé-ritiers de diverses catastrophes historiques. » 27€ • 240 pages – Paru aux PUF.

TÉLÉCHARGER :  Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique

http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

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France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00

Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.

Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0