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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 16 mai 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mercredi 16 mai 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Entretien avec Peter Balakian Info Col-lectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cet entretien avec Peter Balakian traduit par Georges Festa et publié sur le site Armenian Trends - Mes Arménies le 3 mai 2012. "Peter Balakian appartient sans conteste à ces écrivains de premier plan, dont l’œuvre littéraire, qui comprend six recueils de poèmes, de nombreux essais, des ouvrages documentaires et des Mémoires, a influencé et transformé la compréhension littéraire, culturelle, politique, sociale et psychologique des questions entourant la mémoire et le traumatisme histo-rique".

Syrie : deux journalistes turcs ont été libérés Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette in-formation publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 12 mai 2012. "Re-porters sans frontières est soulagée par l’annonce de la libération, ce 12 mai 2012, des deux journalistes turcs, Adem Özköse, correspondant pour le quoti-dien Milat et le magazine Gerçek Hayat, ainsi que le cameraman Hamit Coşkun, arrêtés il y a deux mois dans la région d’Idleb (Nord-ouest), proche de la fron-tière turque, alors qu’ils réalisaient un documentaire".

Les préoccupations de l'état français à l'égard de la situation au Dar-four Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site du Ministère des Affaires étrangères le 10 mai 2012. "La France est très préoccupée par la recrudescence des combats entre l’armée soudanaise et les mouvements rebelles darfouriens dans la région du Darfour méridional, en particulier l’attaque par des rebelles contre le village de Geraida, qui a causé des victimes et provoqué d’importants dégâts".

Collectif VAN : l'éphéméride du 16 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les théma-tiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "16 mai 1943 -- Après quatre semaines de combats, la ré-sistance du ghetto de Varsovie se termine : les 56.065 survivants sont exécutés ou déportés directement dans les chambres à gaz de Treblinka. « Le quartier juif a cessé d'exister », déclare le général SS Stroop. Le Ghetto est rasé. Toutefois, les combats continuent jusqu'à la fin du mois. Dynamitage de la synagogue Tlo-macki dans le secteur « aryen » de Varsovie".

Le gazoduc Nabucco risque de tomber à l’eau L’alle-mand RWE étudie un retrait du projet européen Nabucco. Le hongrois Mol est prêt à vendre ses parts. Une version plus réduite du projet est à l’étude. Les dé-fenseurs du projet de gazoduc Nabucco se font de moins en moins nombreux. Hier, l’un de ses principaux actionnaires, l’allemand RWE, a reconnu envisager son retrait du projet, confirmant des informations de l’hebdomadaire « Der Spie-gel ».

Contre l’immigration, la Grèce construit un mur sur sa frontière Dans son pick-up gris, Evanghelis Maraslis, l’excentrique maire-adjoint du village grec de Nea Vyssa, file, pleine vitesse, le long de la frontière turque. De part et d’autre d’une petite route terreuse, on trouve des champs, des paysans et des soldats. Au loin, des miradors. «A gauche de la route, c’est la Grèce. On cultive des asperges et de l’ail. A droite, c’est la Turquie, qui produit du riz. Le mur sera construit entre ces champs», explique Evanghelis.

UE : Les élections en Europe peuvent dynamiser le dossier turc Le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne pourrait prendre de l'élan après les élections en Europe, notamment en France, a estimé, hier, à Is-tanbul, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle.

Violence faite aux femmes : l’AKP doit sortir de l’ambiguïté La Turquie a adopté le 8 mars dernier la loi sur la protection de la famille et de la prévention de la violence faite aux femmes, une adoption présentée par l’AKP comme un « cadeau fait aux femmes », le jour précisément où ces dernières sont célébrées dans le monde entier. Si les mouvements féministes turcs peuvent se réjouir d’une telle avancée, plusieurs ombres sont toutefois portées au tableau, à commencer par l’attitude du gouvernement et de sa ministre Fat-ma Şahin qui n’a pas été sans ambiguïté. Retour sur la genèse, le contenu et les conséquences attendues de cette loi.

La venue de Dieudonné est controversée « La mairie de Strasbourg et la salle du Zénith n'ont pas à prendre le risque que Dieu-donné se livre sur scène à des propos antisémites ou à des provocations à la haine raciale. On leur demande d'annuler son spectacle » le 12 juin à Eckbol-sheim, a lancé, ce week-end, Jonathan Hayoun le président de l'Union des étu-diants juifs de France.

Trafic d'armes: le chauffeur d'Emir Kir arrêté Suite à une enquête sur un réseau de trafic d'armes, le chauffeur d'Emir Kir a été arrê-té. Le chauffeur du secrétaire d'Etat bruxellois à la Propreté Emir Kir (PS) a été mis sous mandat d'arrêt la semaine dernière dans le cadre d'une affaire de trafic international d'armes, rapportent mercredi Le Soir et Het Nieuwsblad. Un impor-tant réseau de trafic d'armes et d'explosifs a été démantelé à la mi-avril suite à une collaboration entre les polices belge, allemande, autrichienne, hongroise et serbe.

Ouverture du procès de Ratko Mladic pour génocide devant le TPIY Vingt ans après le début de la guerre de Bosnie, le procès de l'ancien chef mili-taire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, s'est ouvert mercredi devant le Tribu-nal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Les chrétiens de Syrie craignent l'arrivée des islamistes après Assad Les chrétiens qui vivent en Syrie craignent d'être victimes de l'extrémisme reli-gieux si le régime du président Bachar al-Assad est renversé et que les isla-mistes s'emparent du pouvoir.

Ouverture du procès de Mladic, le bourreau de Srebrenica L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic comparaît à partir de ce mercredi devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). 17 ans après le massacre de près de 8000 musulmans à Srebrenica, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic comparaît à partir de ce mer-credi devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « « Il faut que le plan Annan soit mis en œuvre pour que cette réunion puisse s’organiser ». Le ministre des affaires étrangères Ahmet Davutoglu a affirmé que la possibilité de réunir le Conseil National Syrien et le gouvernement syrien lors de la réunion de la Ligue Arabe au Caire, néces-site au préalable que « le plan Annan soit mis en œuvre ». »

Le procès de Ratko Mladic s'ouvre à La Haye L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, 70 ans, est apparu confiant mercredi au premier jour de son procès devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye. Il a applaudi et levé les pouces en entrant dans la salle d'audience, faisant signe que tout allait bien.

Grèce : Aube dorée crée la polémique Le gou-vernement grec et la communauté juive ont vivement condamné lundi des pro-pos du dirigeant du parti d'extrême-droite Aube dorée niant l'existence des chambres à gaz et des fours crématoires dans les camps de concentration alle-mands pendant la Seconde guerre mondiale. Nikolaos Mihaloliakos, dont le parti a réalisé un score historique de près de 7% lors des élections du 6 mai, a égale-ment remis en cause la mort de six millions de Juifs pendant la guerre au cours d'une interview accordée dimanche à la chaîne de télévision privée Mega.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires étrangères allemand Westerwelle a fait des éloges de la Turquie. Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères allemand, a été l’invité aux « discussions de Kronberg » qui eurent lieu à l’Université de Sabanci à Istanbul. "

Génocides, massacres, musique et poésie au théâtre Nous avons eu de grands moments d’émotions le samedi 5 mai à la représenta-tion, à Quimper, au théâtre de Cornouaille, de « Le chêne ou le roseau ?», dirigé par A. Ehkirch. Il présente la scénographie de la façon suivante « L’éducation et l’éveil de la conscience forment la trame de ce spectacle, à travers l’histoire d’un homme répondant aux interrogations de sa petite fille adolescente ».

Qui étaient les 473 déportés juifs de Lot-et-Garonne ? En complément de l'exposition présentée à l'hôtel de ville sur le camp de concen-tration de Natzweiler-Struthof, et avant « L'art victime de la guerre » au musée d'Agen, la médiathèque municipale Lacépède a organisé samedi 12 mai, à 17 h 30, une conférence sur « l'histoire des 473 déportés juifs de Lot-et-Garonne ».

Les "vieilles histoires" de JPMorgan La banque américaine JPMorgan Chase est aujourd'hui l'objet de toutes les moque-ries. Depuis l'annonce, le 10 mai, de la perte d'au moins 2 milliards de dollars dans les opérations de courtage de sa filiale londonienne, son PDG, Jamie Di-mon, fait rire - jaune - à la mesure de son arrogance donneuse de leçons et de l'autoproclamation de son génie. Dans les années 1930, Morgan critique en pu-blic la persécution des juifs dans l'Allemagne nazie. Mais, en privé, l'enseigne s'accommode très bien d'un régime qui, à l'écouter, combat le même ennemi : le communisme.

L'Azerbaïdjan fait chanter l’Occident Un haut fonctionnaire azéri a déclaré à Bloomberg Businessweek que l’Azerbaïdjan re-penserait ce qu’il a qualifié de position “prooccidentale“ et s’alignera sur “un nouveau bloc“ si l’Occident n’amplifiait son appui notamment par rapport au conflit du Nagorno-Karabakh.

Medvedev promet de soutenir l'Arménie Le pre-mier ministre et ancien président russe Dmitri Medvedev a promis mardi d'aider l'Arménie à régler ses problèmes économiques et sociaux, lors d'une rencontre avec le président arménien Serge Sargsian à Moscou.

Bosnie : 17 ans après Srebrenica, Mladic enfin jugé Un an après son arrestation et près de 17 après le massacre de Srebrenica, l'an-cien chef militaire des Serbes de Bosnie comparaît devant le Tribunal pénal in-ternational pour l'ex-Yougoslavie. Il plaide non coupable.

Article du journal franco-turc Zaman - 11/05/2012 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). « Des élèves de deux lycées en Turquie, dont un établissement arménien, ont

lancé un projet intitulé Anusabur / asure destiné à lutter contre les préjugés et à promouvoir le vivre-ensemble. Une initiative salutaire pour les Turcs comme le relève Ahsen Nur Balkan engagé dans ce projet, car «nous vivons ensemble, mais nous agissons comme si nous ne devions pas nous connaître». »

Ouverture à Bagdad du procès du vice-président irakien en fuite Le procès du vice-président irakien, Tarek al Hachémi, en fuite en Turquie, s'est ouvert mardi à Bagdad, où il est accusé d'avoir dirigé des escadrons de la mort. Le vice-président dément les accusations portées à son encontre. Il se trouve en Turquie, qui refuse de l'extrader.

INFOS COLLECTIF VAN

Entretien avec Peter Balakian

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet entretien avec Peter Balakian traduit par Georges Festa et publié sur le site Armenian Trends - Mes Arménies le 3 mai 2012.

Armenian Trends - Mes Arménies

jeudi 3 mai 2012

Une lumière dans les ténèbres

Entretien avec Peter Balakian

par Lianna Zakharian

Asbarez, 26.04.2012

[Note de l’Editeur : Dans le cadre de notre partenariat avec Yerevan Maga-zine, nous présentons un entretien avec l’écrivain Peter Balakian, publié dans le numéro de janvier-février 2012 de cette revue. Cet entretien a aussi paru dans le numéro spécial d’Asbarez, le 24 avril dernier, consacré au génocide armé-nien.]

Peter Balakian appartient sans conteste à ces écrivains de premier plan, dont l’œuvre littéraire, qui comprend six recueils de poèmes, de nombreux essais, des ouvrages documentaires et des Mémoires, a influencé et transformé la com-préhension littéraire, culturelle, politique, sociale et psychologique des questions entourant la mémoire et le traumatisme historique. Entre autres références ré-centes, figure un article dans un livre intitulé Fifty Key Thinkers on the Holocaust and Genocide (Routledge, 2010). L’auteur de cet article, Paul Bartrop, chercheur sur la Shoah, note que l’œuvre de Balakian a contribué à ouvrir le domaine, à lancer un discours ayant trait à la mémoire, à l’histoire et au traumatisme. Aux

yeux des critiques et des spécialistes, ses travaux illustrent avec force l’impor-tance de l’imaginaire littéraire et de son pouvoir d’incarner les aspects plus sombres de l’histoire.

Que dire de plus sur un auteur, qui compte des Mémoires à succès (Black Dog of Fate), a traduit les Mémoires importants de son grand-oncle Grigoris Balakian, survivant du génocide arménien (Armenian Golgotha), a évoqué l’histoire de son peuple (The Burning Tigris : The Armenian Genocide and America’s Response) et qui, parmi les poètes éminents d’Amérique, a médité sur les expériences et les émotions, sa vie durant ? En outre, connaissant son approche linguistique pro-fessionnellement méticuleuse, l’on pouvait s’attendre, et il l’a confirmé, à ce qu’il fût des plus prudent en matière d’entretiens, car, déclare-t-il : « A mon avis, dans une conversation verbale, nous ne sommes pas aussi précis et exacts qu’il le faudrait. »

Les Balakian vivent à Hamilton, une ville universitaire rurale au centre de l’Etat de New York, dans un paysage qui se compose de pâturages onduleux et de pe-tites fermes laitières. La ville la plus proche est Syracuse, qui se trouve à quelque quatre-vingts kilomètres au nord-ouest. Hamilton est une ville typique de Nouvelle-Angleterre, avec sa vaste zone verte et un hôtel cossu à bardeaux blancs à sa limite. Son architecture est une véritable fresque de l’histoire améri-caine, allant des bâtiments en brique de l’ancienne époque fédérale au renou-veau du style grec classique, aux demeures altières de style victorien et Queen Ann, sans compter toute une diversité d’édifices modernes. Une ambiance tradi-tionnelle, mais assortie d’un campus universitaire très actif qui confère quelque sophistication à cette ville.

L’université de Colgate est l’un des plus beaux campus du pays. Il s’agit d’une université polyvalente d’élite, avec une population étudiante triée sur le volet et des enseignants éminents. « Un endroit superbe pour moi en tant qu’écrivain et enseignant, durant ces trente dernières années, » explique Balakian. L’épouse de Peter, Helen Kesabian, dirige le Service des relations avec le gouvernement, les fondations et les associations à l’université. Ils occupent une maison de trois étages, construite en pierre locale. Bâtie en 1828, c’est une demeure historique, qui appartenait jadis aux Chemins de fer Underground. Les locaux réservés aux esclaves fugitifs sont encore intacts au troisième étage de la maison dans la par-tie séparée par un mur qui se trouve derrière le bureau de Peter. « Compter ce pan d’histoire des droits de l’homme dans mon propre espace reste quelque chose de fort. L’histoire n’est jamais passée, » dit-il, tandis qu’il prend place à son bureau, avec sa vaste bibliothèque en arrière-plan. « Il y a là presque dix mille ouvrages. C’est trop. Il faudrait que je me défasse de certains, » dit-il en soupirant.

- Lianna Zakharian : L’enseignement occupe une grande part de votre vie. Qu’enseignez-vous et comment parvenez-vous à écrire, tout en enseignant ?

- Peter Balakian : Je donne toute une série de cours à Colgate. Je dirige le pro-gramme de Création littéraire, un programme florissant et dynamique au sein de notre département d’anglais. J’anime des ateliers de création poétique et j’en-

seigne la littérature américaine, essentiellement la poésie des 19ème et 20ème siècles. Et j’enseigne chaque année un cours intitulé Génocide moderne, au cœur de notre programme universitaire ; ce cours est une filière de licence pour étudiants diplômés. Il aborde le génocide arménien et la Shoah – deux modèles de génocide moderne, mais les étudiants peuvent travailler, ce qu’ils font, sur des génocides plus tardifs au 20ème siècle. Pour moi, l’essentiel a toujours été de continuer à écrire à travers tout cela. Même lorsque j’enseigne, gagner mon bureau une heure ou deux maintient chaque ouvrage auquel je travaille dans sa dynamique. Il faut toujours jongler : écrire et enseigner. Naturellement, ensei-gner implique de rencontrer régulièrement les étudiants, tout en faisant partie de l’université et du département, à savoir tout un monde d’obligations institu-tionnelles. L’essentiel reste d’avancer avec et dans son travail, lorsque le se-mestre s’achève, pour ensuite passer à la vitesse supérieure. Les gens s’ima-ginent que nous autres professeurs prenons nos vacances l’été et les jours fé-riés. Impensable.

- Lianna Zakharian : Un écrivain et un poète a besoin d’expériences très di-verses. Avez-vous le temps de voyager ?

- Peter Balakian : Ma vie est devenue plus compliquée ces quinze dernières années, depuis, en particulier, que Black Dog of Fate et The Burning Tigris ont paru et été traduits dans plusieurs langues. On m’a demandé de faire des inter-ventions dans le monde entier et de présenter des communications et des expo-sés à des colloques. Ce qui est très bien et gratifiant, mais qui ajoute une autre dimension à toutes ces choses avec quoi il faut jongler. J’essaie de trouver un équilibre entre les voyages à l’étranger, les congrès, les lectures, les tournées littéraires, l’enseignement et l’écriture, et ma vie en famille et avec mes amis. Le bon côté, c’est que calibrer conférences et études durant les longs vols d’avion est très efficace ; pas de distractions, pas d’interruptions. Ces dernières années, le fait d’aller en Grèce en Australie, au Liban, en Syrie, en Argentine, à travers l’Europe, en Arménie, aux Etats-Unis et au Canada a été stimulant et m’a beaucoup appris sur la complexité globale de la culture arménienne, ainsi que sur les autres cultures. Et puis c’est positif pour mon écriture.

- Lianna Zakharian : Vous venez juste de rentrer de France. Comment les choses se sont-elles passées ?

- Peter Balakian : Je participais à un festival d’une semaine que le Centre Na-tional du Livre organisait à l’attention des écrivains arméniens. Une organisation superbe. Nous étions 20, venus du monde entier. Des écrivains venus de répu-blique d’Arménie, certains de France et d’autres pays d’Europe, d’Argentine ; Vi-ken Berberian et moi représentions les Etats-Unis. Nous avons réalisé plusieurs conférences et débats à Marseille, Valence, Avignon, Lyon et Paris.

- Lianna Zakharian : Pourquoi le gouvernement français a-t-il fait cela ?

- Peter Balakian : Ils se sentent très proches de l’histoire et de la culture armé-nienne, avec un sentiment de longs rapports historiques entre les deux cultures. Et puis ils voulaient célébrer le 20ème anniversaire de l’Arménie de cette ma-

nière. C’était un vrai plaisir de voir un gouvernement épouser la parole des Ar-méniens, aller à la rencontre de la littérature de culture arménienne. Sans craindre aucunement la parole des intellectuels arméniens comme c’est le cas ici aux Etats-Unis, où la question du génocide arménien est une source d’an-goisse pour notre gouvernement, du fait de la Turquie. Les Français, comme la plupart des pays du monde, sont bien au-delà de cette – comment dire autre-ment ? – immaturité. Ce serait fantastique si notre gouvernement apprenait quelque chose des Français à cet égard. Ce fut un voyage à part, et pour moi, des plus important, ayant traduit avec Aris Sevag les Mémoires de mon grand-oncle sur le génocide, Le Golgotha arménien, le fait de me rendre dans l’une des six églises qu’il a bâties à Marseille, lorsqu’il était évêque au sud de la France durant les années 1930, et d’inaugurer le festival en parlant de lui et de son œuvre.

- Lianna Zakharian : Vous écrivez sur des événements des plus tragiques. En outre, le travail d’un écrivain requiert en général de longues heures passées à être assis. Comment équilibrez-vous votre vie quotidienne ou, pour reprendre le titre d’un de vos articles, « Comment un poète écrit-il l’histoire sans devenir fou ? ».

- Peter Balakian : Vous devez conservez un esprit serein, lorsque vous écrivez sur des problèmes sombres et complexes. J’ai mes rituels et travailler au dehors fait toujours partie de mon quotidien. Lorsque j’étais enfant et adolescent, le football, le basket-ball et la base-ball ont dominé mon existence. Maintenir mon corps en mouvement, chaque jour, est un bon contrepoids à la vie sédentaire d’un écrivain. Vous évacuez une part de cette intériorité avec laquelle luttent les écrivains et vous vous videz la tête. Je regarde beaucoup les Yankees jouer et je profite de ma famille et de mes amis, chaque fois que je peux me libérer. Helen et moi et nos amis de Colgate adorons partir en voiture, une heure, au nord de Syracuse, dans un très bon restaurant chinois, lors d’une soirée très fraîche, pour y déguster des spécialités du Sichuan et échanger avec nos amis écrivains de Syracuse. Je collectionne aussi des tapis anciens et des objets d’art de l’après-Seconde Guerre mondiale. La musique est elle aussi essentielle, que ce soit Telemann et Bach, Miles Davis ou Bob Dylan. La beauté aide au bonheur de l’esprit.

- Lianna Zakharian : C’est un pas difficile à franchir pour un poète que de se mettre à écrire sur une époque plus sombre de notre nation. Comment l’écriture de Black Dog of Fate vous a-t-elle changé au plan personnel ?

- Peter Balakian : Ecrire ces Mémoires m’a demandé sept ans environ, car, en tant que poète, mon langage, mon style et mon orientation littéraires n’en-traient pas dans l’écriture narrative. J’ai donc eu à apprendre comment écrire dans un genre nouveau, ce qui ne se fait pas en une nuit. Je travaillais dans mon coin, essayant de me représenter des manières d’écrire sur une famille, son his-toire, ainsi que sur mon évolution dans le temps et mon périple personnel vers une histoire faite de ténèbres, qui n’était jamais évoquée ouvertement dans ma famille. J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir sur la forme et le discours et

ses rapports avec le langage lyrique, qui est le lieu où je me situe en tant que poète.

- Lianna Zakharian : Comment avez-vous réagi au fait d’apparaître plus sou-vent en public ?

- Peter Balakian : Ça m’intéressait d’être à la télévision et à la radio, face à des publics plus larges. Au-delà de moi et de mon livre et de ces sortes de choses, c’était gratifiant de pouvoir débattre plus amplement de l’histoire du gé-nocide arménien. C’était aussi un défi, pas toujours agréable, d’avoir affaire à des nationalistes turcs se présentant à mes manifestations pour nier l’histoire.

- Lianna Zakharian : Avez-vous rencontré beaucoup de résistances de leur part ?

- Peter Balakian : A la fin des années 1990, alors que je faisais la promotion de Black Dog of Fate, les nationalistes turcs venaient manifester, pouvant être par-fois perturbateurs en distribuant des prospectus vantant la propagande de l’Etat turc. Jamais rien de violent, mais perturbant. Le plus gênant, du point de vue psychologique et éthique, était de ne pas entendre de voix issues du monde turc qui soient sensées, réfléchies et empathiques. Et puis cela a changé, heureuse-ment, au début des années 2000 : est apparu un groupe de chercheurs turcs, comme Taner Akçam, Fatma Müge Göçek, Ragip Zarakolu, Elif Shafak et d’autres, qui luttent eux aussi courageusement pour le même genre de vérités et de reconnaissances de la part de leur pays, concernant le passé arménien et autres tabous au sein de la Turquie. Il devint alors clair pour nombre d’entre nous que la Turquie comptait des éléments et des forces de progrès, et que les nationalistes n’avaient pas le monopole de la Turquie. Il y a eu un net progrès vers un véritable débat intellectuel en Turquie, mais cela reste un combat de ti-tans ; rien qu’en novembre dernier, le gouvernement turc a incarcéré des di-zaines d’intellectuels et de journalistes, dont mon éditeur turc, l’intrépide et pionnier Ragip Zarakolu. C’est une tragédie et j’espère que le monde pourra ai-der la Turquie à en prendre conscience.

- Lianna Zakharian : A votre avis, assiste-t-on à un changement global des comportements en Turquie ?

- Peter Balakian : Je pense qu’il y a toujours eu des scientifiques, des intellec-tuels et des militants des droits de l’homme vecteurs de progrès en Turquie, mais ils n’ont pas beaucoup d’espace citoyen à l’intérieur de leur pays ou suffi-samment accès aux forums aux Etats-Unis et en Europe. Ils sont éclipsés par les militants ultra-nationalistes. Néanmoins, ces quinze dernières années, ces élé-ments progressistes ont réussi à se faire entendre en dehors de la Turquie ; ils sont arrivés à maturité et davantage médiatisés. Les travaux historiques sur le génocide arménien, dus à Taner Akçam, par exemple, ont été traduits en anglais et ont eu un fort impact. Il a été possible pour quelqu’un comme Hrant Dink d’émerger au sein de la Turquie et de lancer l’entreprise qu’il inspira. Même abattu par l’Etat profond turc, son œuvre est vivante et les portes qu’il a ou-vertes le demeurent ; les gens continuent à les franchir.

- Lianna Zakharian : Pourquoi Le Chien noir du destin est-il devenu aussi popu-laire parmi des publics plus larges ?

- Peter Balakian : Je ne me suis jamais attendu à ce que le livre fût bien ac-cueilli, je veux dire par là qu’on écrit, en fait, un livre simplement parce qu’on est hanté et aiguillonné par une histoire que l’on veut raconter, qu’il nous faut raconter. L’urgence première est de concevoir un langage, de raconter une his-toire et de réaliser ses matériaux en des termes les plus esthétiques possibles. Après, c’est comme à la roulette, on ne sait jamais ce qui touchera les autres et quel sera l’accueil. Lorsque Le Chien noir du destin s’est acquis de suite une ré-action positive, j’ai été à la fois empli de joie et surpris. Un ouvrage en prose vous gagne davantage le public que ne le fait la poésie - triste constat, car la poésie devrait être au centre de tout.

- Lianna Zakharian : Comment pourriez-vous définir la scène littéraire améri-caine ? Existe-t-il une communauté d’écrivains aux Etats-Unis ?

- Peter Balakian : Les Etats-Unis sont une gigantesque société multiculturelle comptant de nombreuses scènes littéraires très vivantes. Il est presque impos-sible de tout prendre en compte, si bien que les écrivains trouvent leurs propres sous-cultures et communautés littéraires. Certains se définissent par une région, comme les écrivains du Sud, qui possède un fort sentiment d’identité régional, ou certains types d’écrivains qui se considèrent comme écrivains de Nouvelle-Angleterre, ou écrivains des Grandes Plaines ou de la Côte nord-ouest du Paci-fique. Et ces sous-cultures et communautés peuvent se définir au moyen de plu-sieurs dimensions, lesquelles comprennent les valeurs esthétiques, les identités culturelles, les notions de genre, etc. Personnellement, je possède ma commu-nauté d’écrivains et d’artistes dans mon espace proche, à travers le pays et à l’étranger. Je vais fréquemment à New York. Ma communauté d’écrivains, de ci-néastes et d’artistes visuels rend mon existence bien plus riche et meilleure dans ce travail, très solitaire sinon. J’ai beaucoup de chance de compter ces amis.

- Lianna Zakharian : Quels sont vos projets d’avenir et sur quoi travaillez-vous actuellement ?

- Peter Balakian : Mon récent recueil de poèmes, Ziggurat, est paru à l’au-tomne 2010 aux Presses de l’Université de Chicago et a reçu un accueil positif. J’ai donné un entretien à la Radio Publique Nationale (NPR) à ce sujet le 11 sep-tembre 2010, car une partie du livre a trait aux suites du 11 Septembre. Je tra-vaille actuellement à un nouveau recueil de poèmes et à une anthologie de mes essais rassemblés sur plus de vingt ans. Certains portent sur Tcharents et Gor-ky, ainsi que sur de hautes figures américaines, comme les poètes Theodore Roethke et Hart Crane ; d’autres abordent des questions de poésie et de poé-tique, de cinéma, peinture et musique.

- Lianna Zakharian : Certains de vos poèmes ressemblent à de la poésie japo-naise, à l’aide d’observations de la nature, faites de subtiles merveilles minima-listes. Qu’est-ce qui vous inspire dans votre activité poétique ?

- Peter Balakian : En fait, beaucoup de choses, naturellement. La nature et le monde organique en font partie. L’impact de l’histoire aussi, la peinture, le ciné-ma et les arts visuels influencent aussi mon œuvre. Mais ces dimensions sont souvent entrelacées et mêlées dans tel ou tel poème. Dans le poème « Flat Sky of Summer » [Platitude d’un ciel d’été], par exemple, un jeune garçon est plongé dans un ouvrage sur l’art de la vaisselle ; cette immersion débouche sur une ex-plosion de l’imaginaire et, finalement, après que ce garçon ait rencontré des maîtres européens, il découvre une spatule arménienne et des fragments d’his-toire. Le poème est empreint de couleurs vives et d’une envolée de l’imagina-tion. J’y introduit Toros Roslin. Il s’achève avec Toros Roslin et Gorky. Il aborde, entre autres, le pouvoir de la couleur et la transformation d’objets d’art en per-ception. Dans Ziggurat, j’ai toute une série de poèmes qui partent des sérigra-phies d’Andy Warhol.

- Lianna Zakharian : Votre poésie comporte nombre de structures sensuelles, tout comme vos Mémoires. Dans le chapitre « Tahn à Crabtree Lane », dans vos Mémoires Le Chien noir du destin, vous insérez une description très sensuelle des repas dominicaux de votre famille. Votre génération préserve-t-elle ces ri-tuels ?

- Peter Balakian : Cuisine et cuisiner sont très importants pour moi. Récem-ment, Saveur Magazine a demandé à un groupe d’écrivains américains d’écrire sur des repas mémorables qu’ils ont vécus. J’ai écrit mon texte sur une fête ar-ménienne avec ma famille dans les années 1970, où une famille originaire de Bolis (Constantinople) et une autre de Tigranakert partagent leurs plats. J’y sou-ligne qu’une telle fête n’eût pas été possible sans le génocide et la diaspora qui s’ensuivit, car ces cultures ne se seraient jamais croisées dans l’ancienne Anato-lie. D’où une explosion de midia, ce plat de fruits de mer de Méditerranée orien-tale, et du plaki au poisson, accommodé à la cuisine épicée, sèche, plus arabe, d’Anatolie orientale, dont le mouhamara qui est arabe à la base, et agrémenté d’agneau et de ragoût de légumes cuits lentement. Et, bien sûr, nous nous réunissions autour de la table, toute une famille de plusieurs générations. Nous profitons toujours de nos fêtes de famille.

- Lianna Zakharian : Ce fut une révélation de découvrir vos tantes dans Le Chien noir du destin, des femmes qui étaient aussi éduquées et connues dans le monde littéraire.

- Peter Balakian : Toutes deux sont mortes maintenant ; tante Nona est décé-dée en 1991 et tante Anna est morte en 1997. Comme vous savez, Nona fut ré-dactrice à la rubrique littéraire du New York Times pendant plus de quarante ans et Anna spécialiste réputée de littérature française et professeur à l’université de New York, des dizaines d’années durant. J’ai beaucoup appris d’elles et j’évoque certaines de ces rencontres et voyages dans Le Chien noir du destin. Leurs exemples ont été très forts car c’étaient des gens pour qui le monde de la littérature était autant une manière d’être qu’une profession.

- Lianna Zakharian : Vos enfants suivent-ils votre exemple au plan profession-nel ?

- Peter Balakian : Ma fille Sophia, 27 ans, prépare son doctorat en anthropolo-gie culturelle à l’université de l’Illinois, en vue de devenir africaniste. Elle est ac-tuellement au Kenya où elle étudie le swahili et affine son domaine de re-cherches. Mon fils James, presque 23 ans, se trouve en ce moment à Washing-ton, D.C. ; il travaille pour le National Democratic Institute, une ONG, qui s’oc-cupe des élections démocratiques à travers le monde. Il vient de quitter l’univer-sité et c’est son premier emploi. Je suis fier de leur intérêt enthousiaste pour une politique de progrès, le monde des idées et de leur engagement vers la jus-tice sociale et l’équité économique. Actuellement, nous vivons dans une société qui est très injuste pour nombre de ses citoyens honnêtes et travailleurs, et ils veulent contribuer à l’avènement d’un changement.

L’intensité des événements tragiques que Peter Balakian décrit, sa poésie sen-suelle et sa subtile sensibilité transmettent un sentiment certain de vulnérabili-té, qui font que je me demande si, pour paraphraser Shakespeare, « à trop ho-norer les morts », il ne « dessert pas les vivants ». Quoi qu’il en soit, son style puissant, sa vie intellectuelle riche, créatrice et sociale, et son optimisme dé-montrent le contraire. Mis à part son talent, telles sont les raisons pour les-quelles les œuvres de Balakian continuent de fasciner et d’inspirer les lecteurs à travers le monde.

Œuvres de Peter Balakian

Poète et essayiste, Peter Balakian est né le 13 juin 1951 à Teaneck, dans le New Jersey. Titulaire d’une licence de l’université Bucknell (Lewisburg, Pennsylvanie), d’un mastère de l’université de New York et d’un doctorat de l’université Brown (Providence, Rhode Island). Il enseigne à l’université de Colgate (Hamilton, New York) depuis 1980, où il occupe actuellement la chaire Donald M. et Constance H. Rebar en sciences humaines et où il dirige un séminaire de création littéraire. Il fut le premier directeur du Center for Ethics and World Societies [Centre d’Etude sur l’Ethique et les Sociétés à travers le monde].

Il est l’auteur de six recueils de poèmes, dont Ziggurat, le plus récent (U. of Chi-cago Press, 2010), et June-Tree : New and Selected Poems 1974-2000 (Harper, 2001). Les autres sont Father Fisheye (Sheep Meadow Press, 1979), Sad Days of Light (Sheep Meadow Press, 1983), Reply from Wilderness Island (Sheep Meadow Press, 1988), Dyer’s Thistle (Carnegie-Mellon University Press, 1996), ainsi que plusieurs éditions en tirage limité.

Son œuvre est parue dans de nombreuses revues, telles que The Nation, The New Republic, Antaeus, Agni, Partisan Review, Poetry, The Kenyon Review, Slate, The Virginia Quarterly Review, et dans des anthologies comme New Direc-tions : An International Anthology of Prose and Poetry (New York : New Direc-tions Publishing), The Morrow Anthology of Younger American Poets (Quill, 1985), Poetry’s 75th Anniversary Issue (Chicago : Poetry Foundation, oct. 1987), The Wadsworth Anthology of Poetry (Wadsworth Publishing, 2005) et Poetry On Record : 98 Poets Read Their Work 1886-2006, 4 CD (Shout Factory, 2006). Quatre éditions (illustrées) en tirage limité de poèmes de Balakian ont été pu-bliées par The Press of Appletree Alley (Lewisburg, Pennsylvanie).

Il est l’auteur de Mémoires, Black Dog of Fate [Le Chien noir du destin], lauréat du prix PEN/Albrand et Sélection littéraire du New York Times, et de The Burning Tigris : The Armenian Genocide and America’s Response [Le Tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique], prix 2005 Raphaël Lemkin, Sélection littéraire et Meilleur livre à succès du New York Times. Il est aussi l’au-teur de Theodore Roethke’s Far Fields : The Evolution of His Poetry (Louisiana State University Press, 1989).

Ses essais ont aussi paru dans Art In America, American Poetry Review, The Chronicle of Higher Education, The American Quarterly, American Book Review, et Poetry. Il est cofondateur et coéditeur avec le poète Bruce Smith de la revue de poésie Graham House Review, publiée de 1976 à 1996, et co-traducteur de recueil de poèmes Bloody News from My Friend de Siamanto (Detroit : Wayne State Press, 1996).

Distinctions de Peter Balakian : Boursier Guggenheim ; Boursier de la Fondation Nationale pour les Arts [National Endowment for the Arts] ; prix de poésie Emily Clark Balch, Virginia Quarterly Review 2007 ; médaille Moïse de Khorène, répu-blique d’Arménie, 2007 ; prix Raphaël Lemkin 2005 (meilleur ouvrage en anglais consacré au génocide et aux droits de l’homme) ; prix PEN/Martha Albrand, caté-gorie Mémoires, 2005 ; prix du New Jersey Council for the Humanities Book, 1998 ; prix Daniel Varoujan, New England Poetry Club, 1986 ; prix littéraire Ana-hid, Columbia University Armenian Center, 1990.

Ses ouvrages ont été traduits en arménien, en arabe, en bulgare, en néerlan-dais, en français, en grec, en allemand, en hébreu, en russe et en turc.

_____________

Source : http://asbarez.com/102585/light-in-the-darkness/

Traduction : © Georges Festa – 04.2012.

http://armeniantrends.blogspot.fr/2012/05/peter-balakian-interview.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63887

Syrie : deux journalistes turcs ont été libérés

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 12 mai 2012.

Reporters Sans Frontières

Si les deux journalistes turcs ont été libérés, plus de 37 jour-nalistes et citoyens-journalistes syriens sont toujours der-rière les barreaux

Turquie/Syrie

Publié le samedi 12 mai 2012. Mis à jour le lundi 14 mai 2012.

Reporters sans frontières est soulagée par l’annonce de la libération, ce 12 mai 2012, des deux journalistes turcs, Adem Özköse, correspondant pour le quoti-dien Milat et le magazine Gerçek Hayat, ainsi que le cameraman Hamit Coşkun, arrêtés il y a deux mois dans la région d’Idleb (Nord-ouest), proche de la fron-tière turque, alors qu’ils réalisaient un documentaire. D’après le chef de la diplo-matie turque Ahmet Davutoglu, la République islamique d’Iran a servi de média-teur.

Enlevés par une milice progouvernementale, ils avaient ensuite été remis aux services de renseignements syriens. L’ONG islamiste turque IHH avait annoncé, le 5 mai dernier, avoir réussi à leur rendre visite à Damas, où les deux journa-listes étaient détenus. Turgut Alp Boyraz, chef du service étranger à Milat, avait par ailleurs affirmé que ses collègues avaient pu téléphoner à leurs familles, le même jour, pour la première fois depuis leur enlèvement.

"Nous envoyons à la demande de notre Premier ministre un avion en Iran pour chercher nos journalistes", a déclaré le ministre des Affaires étrangères turc. Les journalistes devraient rentrer en Turquie ce soir ou demain dimanche, a indiqué l’agence de presse turque Anatolia.

“Si cette libération constitue un réel soulagement, il n’en demeure pas moins que plus de 37 journalistes et citoyens-journalistes syriens sont toujours incarcé-rés. Ne les oublions pas !” a déclaré Reporters sans frontières.

http://fr.rsf.org/syrie-deux-journalistes-turcs-et-leurs-15-03-2012,42121.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63888

Collectif VAN : l'éphéméride du 16 maiInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous

chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collec-tif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 16 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

16 mai 1909 -- Empire ottoman : Le Victor-Hugo est toujours à Mersine. Vers cette date, le croiseur allemand Hamburg quitte la région après sa relève par le Lubeck. Le courrier destiné au Jules-Michelet arrive enfin.

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |

© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : L’intervention de la Marine française durant les mas-sacres de Cilicie d’avril 1909

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a

16 mai 1915 -- Empire ottoman : on arrêta 130 notables arméniens et on les emprisonna. L’évêque Sembat, aidé en cela par des membres influents de la na-tion, ayant pu démontrer l’innocence des prisonniers, ceux-ci furent relâchés sous garantie. Toutefois, on en garda cinq sous l’inculpation d’appartenir au co-mité Tachnakiste. C’était Aram Adourni, Filipos Verghian, le photographe Stépan Stépanian, Héran Héssian, Keussé Elidjézi.

J. Naayem, Les Assyro-chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs. Do-cuments inédits recueillis par un témoin oculaire, Paris, Bloud § Gay, 1920

Imprescriptible : Les massacres d’Erzeroum

http://www.imprescriptible.fr/documents/naayem/d08.htm

16 mai 1915 -- Empire ottoman : les perquisitions domiciliaires et les arresta-tions continuent. Une très bonne fille [Veronika] sabathiste (de la famille Bona-partian) a été arrêtée [et] envoyée à Mezré parce qu’ils ont trouvé chez elle quelques chants arméniens écrits de la main de son pasteur. De notre point de vue, il s’agit d’un fait inoffensif et d’une méprise cruelle de la part du gouverne-ment. Désormais, la désertion se transforme en jeu de cache-cache avec le gou-vernement. En cherchant des armes, on a trouvé un de nos maîtres, le tailleur

de pierre Megerditch varbèd, dénoncé par un enfant. Il s’était caché pendant sept mois dans un bardeau. Un cousin de notre ami Bardrian, Edward, fut arrêté avant-hier en compagnie de quelques amis. Des gens pareils restent un certain temps en prison, sont envoyés à Mezré, etc., et puis ils recommencent leur jeu [...]

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |

© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : LE JOURNAL DE HANS BAUERNFEIND

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2

14 au 16 mai 1915 -- Empire ottoman : les forces turques lèvent le siège de Van et partent, avec la population musulmane de la ville, en direction du sud-ouest, avant l’arrivée des forces russes, le 18 mai.

*** (Rafaël de Nogales, 1926 :107; Ussher, 2002 :153; Kévorkian, 2006 :405).

Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Em-pire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)

http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Arme-niens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

16 mai 1915 -- Empire ottoman : les 30 000 villageois arméniens de la plaine d’Erzerum sont déportés en trois grandes caravanes, vers Mamahatun. Ils sont exterminés vers Erzincan par un escadron de la Teskilât-ı Mahsusa.

*** (Kaiser, 2002 :139; Kévorkian, 2006 :359,366-367).

Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Em-pire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)

http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Arme-niens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

16 mai 1915 -- Empire ottoman : vilayet de Bitlis. Après avoir, au cours des jours précédents, fait massacrer les hommes par des tribus kurdes locales, le vali Mustafa Abdülhalik organise la déportation des femmes et des enfants des 56 localités du kaza de Bitlis (16 651 âmes) et des 22 villages du kaza septen-trional d’Akhlat (13 432 Arméniens). Au cours des jours suivants, 12 000 de ces déportés, dont beaucoup de blessés, se retrouvent concentrés à Bitlis, dont 700 sont reçus dans la mission américaine. Ils sont finalement expédiés en plusieurs convois vers le sud, et massacrés.

* (Knapp, 2002 :31; Kévorkian, 2006 :416).

Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Em-pire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)

http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Arme-niens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

16 mai 1915 -- Empire ottoman : loi du 16 mai 1915 concernant les instructions relatives aux biens mobiliers et immobiliers abandonnés par les Arméniens dé-portés, la loi prévoit l'installation de réfugiés turcs dans ces demeures et sur ces terres.

Imprescriptible : Chronologie sommaire du génocide arménien

http://www.imprescriptible.fr/aram/chronologie

16 mai 1915 -- Empire ottoman : télégramme du Consul d'Erzeroum (Scheub-ner-Richter) à l'Ambassade d'Allemagne, Constantinople. « Les mesures d'expul-sion vers Mama-hatoun, etc., qui visent la totalité de la population arménienne de la région, ont été prises sur ordre du commandant en chef de l'armée et on les a justifiées en faisant valoir des considérations d'ordre militaire. Etant donné que les hommes arméniens sont incorporés dans les bataillons de travail, ce sont essentiellement des femmes et des enfants qui sont chassés de chez eux, contraints de laisser sur place tout ce qu'ils possèdent. Puisque rien ne permet de croire à une révolte chez les Arméniens de la région, cette cruelle mesure de bannissement est sans fondement et suscite la colère. L'administration civile n'est pas concernée et décline toute responsabilité dans les conséquences qui pourraient en découler. »

Scheubner

J. Lepsius, Archives du génocide des Arméniens, Fayard, 1986.

Imprescriptible : Le génocide arménien dans les Archives allemandes

http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/allemandes/16-05-1915.htm

16 mai 1917 -- Les accords secrets conclus ainsi par les puissances en ce qui concerne leurs zones d’influence dans la Turquie d’après guerre ont été, après leur publication, dénoncés de différents côtés comme les preuves matérielles de l’impérialisme des États qui disaient mener la guerre pour le triomphe de la jus-tice et la liberté des peuples. Il est, certes, difficile de nier que ces accords se-crets révélaient un esprit qui était loin de celui des déclarations officielles qui avaient précisé les buts de guerre de l’Entente. Ces actes assuraient en effet aux Puissances alliées de l’Entente de grands avantages économiques et, comme tels, avaient un caractère « impérialiste » très prononcé : l’Arménie, en particulier, était, par l’accord Sazonow-Paléologue, tout simplement partagée entre la Russie et la France. Mais, en toute justice, on doit aussi reconnaître que les Arméniens, les Syriens et les Arabes qui, en vertu de ces actes, passaient du joug turc sous l’« influence » plus ou moins directe des puissances civilisées ne pouvaient que gagner au change. Comme l’a très justement dit le 16 mai 1917, à la Chambre des communes, lord Robert Cecil, en parlant des Arméniens, « tout changement, même la plus complète annexion impérialiste, serait un bien-fait pour le peuple qui a souffert de pareils crimes ».

Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le pro-blème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : Les accords secrets interalliés sur la Turquie et leur modification pendant la Conférence de la Paix

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p3

16 mai 1942 -- Dans le ghetto de Pabianice (Pologne), au cours de laquelle 150 juifs ont été tués, 8000 juifs sont déportés au camp d'extermination de Chelm-no.

Skynet : 16 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/11/16-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

16 mai 1943 -- Après quatre semaines de combats, la résistance du ghetto de Varsovie se termine : les 56.065 survivants sont exécutés ou déportés directe-ment dans les chambres à gaz de Treblinka. « Le quartier juif a cessé d'exister », déclare le général SS Stroop. Le Ghetto est rasé. Toutefois, les combats conti-nuent jusqu'à la fin du mois.

- Dynamitage de la synagogue Tlomacki dans le secteur « aryen » de Varsovie.

Skynet : 16 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/11/16-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

16 mai 1944 -- A Auschwitz début de l'extermination des juifs de Hongrie sous la direction de Höss.

- Ce jour un convoi de 518 Juifs part du camp italien, Fossoli di Capri près de Modène pour Auschwitz.

Les Italiens avaient crée le camp de transit de Fossoli du Capri et sera placé en mars sous commandement allemand

- 2 500 hommes, femmes et enfants sont déportés du camp de concentration de Theresienstadt au camp d'Auschwitz II - Birkenau, en théorie réservé aux fa-milles. Comme les autres détenus, ils ont droit à certains privilèges jusqu'à ce qu'ils soient gazés dans la nuit du 11 au 12 juillet.

- Les premiers transports de juifs hongrois déportés arrivent au camp d'extermi-nation d'Auschwitz.

Skynet : 16 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/11/16-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

16 mai 1994 -- Rwanda : le "ministre de la défense" Augustin Bizimana affirma que les massacres avaient été arrêtés - sauf pour des "tueries isolées par des éléments extrémistes". Le même jour des journalistes étrangers reportaient tou-jours que des groupes étaient enlevés pour exécution d'un camp de réfugiés Tutsi dans un centre de l'église de Kabgayi, à quelques 20 kilomètres de l'en-droit où Bizimana faisait sa déclaration. Le 16 mai aussi, la Croix Rouge interna-tionale a reporté que le soi-disant gouvernement rwandais avait refusé d'accep-ter la neutralité de son hôpital de Kabgayi et ainsi ne pouvait en garantir la sé-curité. Aussi le même jour et les deux jours qui suivirent, les massacres ont aug-menté d'intensité dans la préfecture de Butare. Les miliciens qui gardaient les barrières dans la région maltraitaient les passants. Ces changements étaient le résultat de l'arrivée des miliciens qui avaient été amenés du nord parce que la région n'était pas "suffisamment nettoyée". Ils devaient tuer les Tutsi et Hutu membres de l'opposition qui avaient été arrêtés précédemment protégés par les autorités locales ou qui avaient pu autrement échapper aux massacres.

Aidh : UN RAPPORT DE HUMAN RIGHTS WATCH - Génocide au Rwanda

http://www.aidh.org/rwand/ong-hrw.htm

16 mai 2006 -- France : des historiens dénoncent la proposition de loi socialiste visant à sanctionner la négation du génocide arménien de 1915, examinée jeudi par l'Assemblée, tandis que des Arméniens disent leur douleur de voir la France « s'incliner devant le négationnisme d'Etat de la Turquie ».

Collectif VAN - Négation du génocide : logique d'historiens contre dou-leur des Arméniens

http://collectifvan.org/article.php?r=0&&id=1622

16 mai 2007 -- A la suite de nos informations du 14 mai, concernant la lettre de menace de mort envoyée à un établissement scolaire arménien de Turquie, nous avons reçu de plus amples informations en provenance d'Istanbul. Ce sont au total 32 lettres similaires qui ont été adressées à diverses fondations armé-niennes de Turquie : écoles, lycées (Kalfayan, Bezdjian, etc) et autres.... Une fois de plus la communauté arménienne de Turquie est otage de la haine et du ra-cisme dans son propre pays. Il y a fort à parier qu'elle ne sera pas en mesure de réagir et de faire connaître l'état de siège permanent dans lequel elle vit. A vous, à nous de divulguer cette information capitale au plus grand nombre. Les manifestations « laïques » qui se déroulent depuis quelques semaines en Tur-quie sont manipulées pour être présentées comme un sursaut démocratique de la part du peuple turc, face à l'islamisme. Pourtant l'armée – et son vivier d'ultra-nationalistes dangereux (cf l'assassinat de Hrant Dink et celui récent des 3 chré-tiens à Malatya) - est la véritable instigatrice de ces démonstrations de force. Et c'est encore elle qui a inspiré, si ce n'est téléguidé, cet envoi de lettres de me-naces de mort à l'encontre de la communauté arménienne de Turquie : le lan-gage utilisé dans ces courriers est typique de celui des militaires turcs.

Collectif VAN - Turquie : 32 fondations arméniennes reçoivent des me-naces de mort

http://www.collectifvan.org/article_print.php?id=9939

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54213

Les préoccupations de l'état français à l'égard de la si-tuation au DarfourInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pro-pose cette information publiée sur le site du Ministère des Affaires étrangères le 10 mai 2012.

Ministère des Affaires étrangères

Situation au Darfour (10 mai 2012)La France est très préoccupée par la recrudescence des combats entre l’armée soudanaise et les mouvements rebelles darfouriens dans la région du Darfour méridional, en particulier l’attaque par des rebelles contre le village de Geraida, qui a causé des victimes et provoqué d’importants dégâts.

Elle appelle ces mouvements rebelles à privilégier la voie de la négociation et à rejoindre le processus de paix de Doha pour restaurer immédiatement le calme et épargner des souffrances supplémentaires aux populations civiles.

La France encourage également le gouvernement soudanais à tout mettre en œuvre pour faciliter l’application de l’accord de Doha et l’ouverture de négocia-tions avec les mouvements qui se sont déclarés disposés à dialoguer.

Dans ce contexte, la France réaffirme son plein soutien à l’action de la Mission des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD) en faveur de la sécurité des populations civiles au Darfour.

********************************************

Pour arrêter le président soudanais Omar el-Béchir, inculpé pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide commis sous ses ordres au Dar-four le Collectif Urgence Darfour (CUD) a lancé une campagne Stop Béchir!

Pour signer la pétition cliquez ICI http://stopbechir.com/

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/soudan/la-france-et-le-soudan-1231/evenements-3725/article/soudan-situation-au-darfour-10-05

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63896

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-

rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de

notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-lement y réagir de manière appropriée.

CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

L'Azerbaïdjan fait chanter l’Occident

NAM

Un haut fonctionnaire azéri a déclaré à Bloomberg Businessweek que l’Azerbaïdjan repenserait ce qu’il a qualifié de position “prooccidentale“ et s’alignera sur “un nouveau bloc“ si l’Occident n’amplifiait son appui notamment par rapport au conflit du Nagorno-Karabakh.

L’Azerbaïdjan veut que l’Europe et les Etats-Unis fassent pression sur l’Arménie pour qu’elle renonce aux territoires libérées du Nagorno-Karabakh.

Dans ce qui est clairement une volonté de faire chanter l’Occident Novruz Mammadov chef du département des relations avec l’étranger de la présidence a dit à Bloomberg Businessweek que l’Azerbaïdjan avait été invité à se joindre à une autre alliance politique sans plus de précisions.

« Nous ne prêtons pas attention à ces offres maintenant. Mais si cela continue comme cela, nous pourrons les considérer dans cinq à dix ans. Nous sommes en attente de l’aide de l’Occident sur la question du Karabakh » a dit Novruz Mammedov dans une interview à Bakou.

« Nous sommes la seule nation séculaire Musulmane dans le monde qui a lié son destin avec l’Occident » a dit M.Mammadov. Il a estimé qu’environ 35 pour cent de toutes les provisions de l’OTAN à destination de l’Afghanistan transitent par l’Azerbaïdjan. « Mais nous n’avons pas vu d’attitude positive en retour ».

mercredi 16 mai 2012,Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79259

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63897

ARMENIE/RUSSIE

Medvedev promet de soutenir l'ArménieRIA Novosti

19:48 15/05/2012

MOSCOU, 15 mai - RIA Novosti

Le premier ministre et ancien président russe Dmitri Medvedev a promis mardi d'aider l'Arménie à régler ses problèmes économiques et sociaux, lors d'une ren-contre avec le président arménien Serge Sargsian à Moscou.

M.Medvedev a félicité M.Sargsian à l'occasion de la victoire de son parti aux ré-centes législatives arméniennes, qui devrait "favoriser le développement de l'Ar-ménie et le règlement de ses problèmes économiques et sociaux. La Russie y apportera son soutien", a indiqué le premier ministre russe lors de l'entretien tenu en marge d'un sommet de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC: Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan).

"Je suis certain que nous poursuivrons notre coopération, d'autant plus que nos pays sont alliés", a noté M.Medvedev.

Plus tôt dans la journée, le premier ministre russe a rencontré le président biélo-russe Alexandre Loukachenko.

http://fr.ria.ru/world/20120515/194715061.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63895

FRANCE

Génocides, massacres, musique et poésie au théâtreBlog d'actualités de l'association Menez Ararat

Publié le 10 mai 2012 par GB

Nous avons eu de grands moments d’émotions le samedi 5 mai à la représenta-tion, à Quimper, au théâtre de Cornouaille, de « Le chêne ou le roseau ?», dirigé par A. Ehkirch. Il présente la scénographie de la façon suivante « L’éducation et l’éveil de la conscience forment la trame de ce spectacle, à travers l’histoire d’un homme répondant aux interrogations de sa petite fille adolescente ».

Une adolescente qui se sent incomprise et en décalage avec les autres élèves de sa classe.

Pour mieux comprendre la trame du déroulement il convient de préciser que l’arrière grand-mère de l’adolescente était arménienne et sa grand-mère juive, mariée à un allemand. Ce qui permet à l’auteur d’évoquer, en premier lieu, le génocide arménien bien malmené par une actualité récente. En effet des édito-

rialistes, parfois de renom, ont eu des propos indécents, voire injurieux, qui au-raient été condamnés avec virulence s’ils avaient été proférés à l’égard des juifs victimes des nazis. Deux poids, deux mesures, qui apparaissent dans la pièce qui nous rappelle, opportunément, que des pavés de bronze sont apposés dans les villes allemandes devant les maisons d’où les juifs ont été déportés.

Je note, a contrario, que l’Etat turc actuel, perçoit des subsides européens (c’est rappelé dans la pièce), honore son Hitler : Talât Pacha, et, non content de nier, avec arrogance, le génocide arménien, subventionne des menées négation-nistes par l’intermédiaire d’officines nationalistes et de groupes de pression (Ins-titut du Bosphore, et même La Sorbonne par exemple!). De plus, il sanctionne, et emprisonne, ses intellectuels et journalistes qui découvrent, peu à peu, l’hor-reur sur laquelle s’est construite la République. Au passage il n’est pas inutile de rappeler que le nationalisme c’est la haine de l’autre !

Ensuite, ce qui s’est passé à Srebrenica, sous les yeux des casques bleus de l’ONU est évoqué. On se rappelle, en effet, ce tri, face aux caméras, entre hommes, femmes et enfants devant les autobus qui vont conduire les hommes se faire fusiller à la sortie de la ville. Chacun pourra faire la comparaison avec le déroulement, sans l’ONU, mais de façon analogue, des déportations des armé-niens entre 1915 et 1923.

Pour terminer le sort de Nadia Anjuman, poétesse et journaliste afghane, assas-sinée en 2005, à 25 ans, par son mari est évoqué. Morte de l’intolérance, « suici-dée » a conclu la « justice » locale, à cause de son engagement pour la poésie, au 21ème siècle, illustration d’une autre forme de haine, actuelle, qui pourrait bien se développer. Hélas!

La scénographie est agrémentée de diapositives, parfois très dures, mais parfai-tement choisies, et entrecoupée de pièces musicales jouées au piano par M.-A. Arnal, d’autres par le Quintette à vent de Bretagne et des chants interprétés tant par l’ensemble choral Jean Golgevit que l’atelier voix du Conservatoire. Les pièces musicales sont de A. Aharonian, E. Bagdassarian, J. Kosma, Komitas, M. Théodorakis, A. Zograbian. Le spectacle est aussi l’occasion d’honorer la mé-moire d’Avédis Aharonian, Eva Golgevit, Nadia Anjuman, Hans et Sophie Scholl créateurs du groupe antinazi « La Rose Blanche » et Jacques Lusseyran.

Le grand-père est interprété par K. Koch acteur allemand dont l’accent apporte une dimension supplémentaire dans un tel contexte. Quant à la jeune fille, A.-L. Riché-Beulz, claveciniste talentueuse, sa fraicheur et sa jeunesse font merveille.

Pour ma part, je pense que les auteurs : Alain Ehkirch et Knut Koch, également responsable d’une excellente mise en scène, ont atteint leur objectif. Cette scé-nographie mérite assurément une plus grande audience particulièrement à notre époque où l’ignorance de l’autre va croissant et l’économie gouverne la pensée alors qu’elle devrait la servir.

Professeur Gérard Bossière

Président de Menez Ararat

http://menezararat.fr/WordPress/?p=204

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63900

UE/TURQUIE

UE : Les élections en Europe peuvent dynamiser le dos-sier turcPar Les Echos | 16/05 | 07:00

selon Berlin

Le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne pourrait prendre de l'élan après les élections en Europe, notamment en France, a estimé, hier, à Is-tanbul, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. Les pro-grès « doivent dépendre des mérites d'Ankara et non de considérations domes-tiques » dans les Etats membres, a-t-il estimé.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202064300096-ue-les-elections-en-europe-peuvent-dynamiser-le-dossier-turc-selon-berlin-323798.php

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L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

« L’UE doit être juste avec la Turquie »

Le ministre des Affaires étrangères allemand Westerwelle a fait des éloges de la Turquie.

Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères allemand, a été l’invité aux « discussions de Kronberg » qui eurent lieu à l’Université de Sabanci à Istan-bul.

Dans son discours, le ministre a évoqué les relations de la Turquie avec l’Union européenne ainsi que l’évolution de la situation au Moyen-Orient. La politique ré-gionale active de la Turquie a reçu des éloges de la part du ministre.

« La Turquie est devenue une des puissances importantes de la mondialisation, c’est un pays critique dont la croissance et l’assurance n’est pas à craindre » a déclaré Westerwelle.

Le ministre a aussi affirmé qu’une nouvelle et plus forte collaboration entre la Turquie et l’Allemagne pouvait être envisagée en plus des relations tissées dans le cadre de l’Union européenne.

« L’UE doit être juste avec la Turquie » a déclaré Westerwelle au sujet du pro-cessus d’adhésion à l’UE. Il a aussi précisé que la collaboration avec la Turquie était profitable à l’UE.

Le ministre a invité la Turquie à réactiver le processus de négociation et mettre en place des réformes engageantes.

La Présidence tournante de l’UE qui sera assumée par les Chypriotes grecs était parmi d’autres sujets abordés.

Westerwelle a conseillé aux différentes parties d’être vigilantes, constructives et sensibles durant cette période.

Date de l'information : 15 Mai 2012 17:05

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/monde/14/-lue-doit-etre-juste-avec-la-turquie-/3056

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GAZODUC NABUCCO/TURQUIE

Le gazoduc Nabucco risque de tomber à l’eau

Les Echos (France) no. 21185, mardi 15 mai 2012

Emmanuel Grasland

L’allemand RWE étudie un retrait du projet européen Nabucco. Le hongrois Mol est prêt à vendre ses parts. Une version plus réduite du projet est à l’étude.

Les défenseurs du projet de gazoduc Nabucco se font de moins en moins nombreux. Hier, l’un de ses principaux actionnaires, l’allemand RWE, a reconnu envisager son retrait du projet, confirmant des informations de l’hebdomadaire « Der Spiegel ». « Nous étudions ce projet afin de voir si nos objectifs stratégiques et commerciaux sont toujours respectés », a indiqué le deuxième groupe énergétique allemand. Voilà trois semaines, un autre actionnaire, le hongrois Mol, avait affiché ses doutes, annonçant qu’il n’entendait plus participer au financement du gazoduc. Il est prêt à céder sa participation.

Lancé voilà dix ans, le projet Nabucco vise à acheminer du gaz de la mer Caspienne en Europe afin de réduire la dépendance du Vieux Continent vis-à-vis de la Russie. Soutenu par Bruxelles, ce projet d’au moins 12 milliards de dollars

a un actionnariat hétéroclite. On y trouve pêle-mêle l’allemand RWE, l’autrichien OMV, le hongrois Mol, le roumain Transgaz, le bulgare Bulgargaz et le turc Botas. Chacun d’entre eux a une participation de près de 17 %. Cet émiettement a posé des problèmes de management et empêché une réelle prise en main du projet par l’un des acteurs.

Des pipelines concurrents

Autre problème de fond : l’absence de fournisseur. Faute d’avoir sécurisé un approvisionnement en gaz, Nabucco n’a cessé d’accumuler les retards ces dernières années. « L’Europe s’y est prise à l’envers. Il fallait d’abord avoir le gaz avant de démarrer le projet », estime Thierry Bros, analyste chez Société Générale.

Aujourd’hui, ce gazoduc d’une capacité de 31 milliards de mètres cubes est en concurrence avec deux autres projets pour transporter le gaz issu du gisement de ShahDeniz 2, en Azerbaïdjan. Le premier d’entre eux, TAP (Trans Adriatic Pipeline) est mené par l’allemand E.ON et le norvégien Statoil et le second, SEEP (South East European Pipeline) par BP. Les actionnaires de Shah Deniz 2, qui comprennent BP, Total et Statoil, devraient éliminer l’une des propositions en juin, avant de choisir le lauréat à la mi-2013. Pour accroître leurs chances, les actionnaires de Nabucco travaillent sur une version réduite, qui démarrerait à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie. Appelée « Nabucco West », elle serait reliée à un autre projet de pipeline (Tanap), mené par la Turquie et l’Azerbaïdjan.

Nabucco pâtit enfin de la concrétisation prochaine du South Stream, un projet de gazoduc qui doit relier la Russie à l’Europe, via la mer Noire. Mené par Gazprom et ENI, ce chantier de 25 milliards de dollars a reçu le soutien d’EDF et BASF. Le démarrage de la construction pourrait intervenir en décembre 2012, pour une mise en service à l’horizon de 2015.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202060997572-le-gazoduc-nabucco-risque-de-tomber-a-l-eau-323288.php

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TURQUIE

Violence faite aux femmes : l’AKP doit sortir de l’ambiguïté

OVIPOT

16 mai 2012

Par Sophie GAUTHIER

La Turquie a adopté le 8 mars dernier la loi sur la protection de la famille et de la prévention de la violence faite aux femmes, une adoption présentée par l’AKP

comme un « cadeau fait aux femmes », le jour précisément où ces dernières sont célébrées dans le monde entier. Si les mouvements féministes turcs peuvent se réjouir d’une telle avancée, plusieurs ombres sont toutefois portées au tableau, à commencer par l’attitude du gouvernement et de sa ministre Fatma Şahin qui n’a pas été sans ambiguïté. Retour sur la genèse, le contenu et les conséquences attendues de cette loi.

Après que le Ministère de la Femme et de la famille a été rebaptisé Ministère de la Famille et des politiques sociales en juin 2011, il restait pour sa nouvelle ministre, Fatma Şahin, à prouver que les femmes ne seraient pas les oubliées de sa politique. Ce à quoi elle est parvenue en décidant à l’automne l’écriture d’une loi prévenant la violence domestique et en faisant le choix de la concertation avec les associations. 236 organisations de femmes, constituées en « Plateforme pour faire cesser la violence », ont ainsi pris part à un long processus de rédaction d’un projet de loi commun, finalement présenté en conseil des ministres le 31 janvier 2012. Ce processus a néanmoins été caractérisé par un jeu d’avancées et de reculs constant (Fatma Şahin manquant parfois de transparence dans les aménagements apportés au texte, voir notre édition du 24 février 2012) et s’est surtout soldé par un coup de théâtre à l’initiative du gouvernement. Le projet, tel que signé par R. T. Erdoğan et rendu public le 24 février 2012, comportait en effet trois modifications majeures : le changement du nom de la loi (devenu “Loi sur la protection de la famille et la prévention de la violence contre les femmes”) ; la suppression d’un ensemble de définition contextualisant l’irruption de la violence et rappelant l’égalité homme/ femme ; celle des références aux traités internationaux liant la Turquie.

La pugnacité de Fatma Şahin, demandant à ce que les deux versions du projet (la sienne et celle signée par le Premier ministre) soient examinées par une sous-commission créée spécialement au sein de la commission justice du parlement, a toutefois permis l’adoption d’une loi comportant les principales dispositions du projet initial, à défaut de leur totalité : un élargissement du public de femmes concerné, des mesures concrètes pour la mise à l’abri des victimes, un suivi plus étroit des agresseurs, des moyens pour répondre aux cas d’urgence et accélérer le traitement des affaires, une sensibilisation au problème de la violence de genre, la mise en place de nouvelles structures dédiées au problème de la violence faite aux femmes.

La loi assure ainsi une protection à toutes les femmes quelque soit leur statut marital, sans pour autant rappeler chaque situation (mariée, divorcée, veuve, vivant une relation de proximité avec l’agresseur) comme le voulaient les associations. Elle permet également aux responsables de district d’assurer cette protection sans décision préalable du juge et autorise ce dernier à émettre un ordre de protection sans remise de preuves (les infractions à cet ordre par l’agresseur étant punies d’emprisonnement). Elle rappelle la nécessité de former les personnels chargés du traitement des cas de violence et oblige les stations de radio et chaînes de télévision à diffuser des émissions de sensibilisation à la problématique de la violence domestique. Elle projette enfin la création de centres qui, ouverts en continu, coordonneraient l’assistance aux victimes, leur fourniraient des conseils juridiques et psycho-sociaux, les inscriraient à des formations professionnelles.

Si une telle loi comporte des provisions importantes pour une amélioration de la situation de la femme, elle ne fait que rajouter un texte à un corpus législatif existant, qui souffre déjà d’une mise en application plus que partielle. Comme le souligne la présidente de l’ONG WWHR (Women for Women’s Human Rights – New ways) basée à Istanbul, les dispositions de prévention de la violence, plutôt que d’être multipliées, devraient avant tout être appliquées. Or cette nouvelle loi oublie d’apporter des réponses précises aux questions brûlantes : comportement inapproprié des autorités envers les femmes à la recherche d’une protection, nombre très insuffisant de foyers/ refuges pour femmes, changement nécessaire des mentalités.

L’attitude du gouvernement AKP dans cet épisode législatif n’est en outre pas de bon augure et souligne encore une fois combien l’Etat turc peine à incarner le modèle nécessaire à la correction de comportements inadmissibles. Les propos d’un chef de police à la retraite, il y a quelques mois, illustrent le chemin qui reste à parcourir : « naturellement, nos femmes occupent la position de victime par rapport aux hommes étant donné leur différence de force physique. Il n’est toutefois pas possible de dire la même chose s’agissant de l’usage que font les femmes de la parole et des gestes. La responsabilité des meurtres ne peut pas seulement incomber aux hommes. » Cette approche est aussi celle de nombreux procureurs, qui jugent les femmes en partie responsables de la violence qu’elles subissent et n’hésitent pas à les condamner, parfois à des peines plus lourdes que celles de leur agresseur. De telles situations, nichées au cœur de l’administration actuelle, montrent la nécessité pour l’AKP de conduire une action sans ambiguïté en faveur des femmes. Si Fatma Şahin semble l’avoir compris, il lui reste à convaincre les autres membres du gouvernement, plus réticents.

http://ovipot.hypotheses.org/7285

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63913

Article du journal franco-turc Zaman - 11/05/2012 – 1

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France

Istanbul : un projet lycéen rapproche Turcs et Arméniens

Par Gulizar Baki | ven, 11/05/2012 - 14:36

Des élèves de deux lycées en Turquie, dont un établissement arménien, ont lancé un projet intitulé Anusabur / asure destiné à lutter contre les préjugés et à promouvoir le vivre-ensemble. Une initiative salutaire pour les Turcs comme le relève Ahsen Nur Balkan engagé dans ce projet, car «nous vivons ensemble, mais nous agissons comme si nous ne devions pas nous connaître».

Nous sommes à Karaköy, dans un établissement scolaire vieux de 125 ans. Les salles sont étroites et les plafonds, hauts. Des salles de classe nous parviennent les voix des enseignants et le son d’un piano. Aux lycées des sciences sociales Mümtaz Soysal de Bahçelievler et Getronagan de Karaköy les élèves travaillent sur le projet intitulé Anusabur / asure (anusabur et asure désignent, en arménien et en turc, un dessert qui remonterait à Noé et qui est devenu le symbole du partage et du vivre-ensemble, ndlr) lié au vivre-ensemble et contre les préjugés racistes. Pour Rumeysa Sahbaz, à l’origine du projet, se mettre à la place des autres n’est pas difficile, car la plupart des gens en Turquie ont vécu ce type d’expérience négative lié aux discriminations. L’idée du projet lui est venue après avoir constaté que la plupart des questions sur ce sujet avaient besoin d’être traduites dans la langue simple des gens ordinaires. Hane Bolluk raconte : «nos enseignants étaient complètement pour et nous ont promis de trouver d’autres étudiants qui seraient intéressés. Quand on a commencé, on n’était que six, toutes avec le foulard. Alors, quand on est allées à Getronagan, les gens là-bas étaient étonnés. On a essayé de leur expliquer ce qu’on voulait faire, mais on n’a pas réussi. Mais une fois que les enseignants ont quitté la salle, plus rien ne pouvait nous arrêter, et on a parlé pendant cinq heures d’affilée. Une fois qu’on a eu terminé, j’ai demandé s’ils voulaient signer l’accord de la “loi de la fraternité” [un document qui prend acte de la volonté des deux parties d’œuvrer ensemble, ndlr]».

«L’identité turque se nourrit d’autres cultures»

Arden Akbiyik a alors levé les yeux et dit : «on n’a pas besoin de signer un protocole : on est déjà frères et sœurs». Les étudiants arméniens, curieux, les interrogèrent sur la raison de ce projet. Pour Arden Akbiyik, «nous faisons ça pour nous comprendre. J’ai besoin de saisir les éléments qui font de moi la personne que je suis pour pouvoir me comprendre en tant que personne dont l’identité est turque. L’identité turque se nourrit de beaucoup d’autres cultures d’Anatolie : il y a les Circassiens, les Kurdes, les Lazs, les Grecs, les Arméniens, etc. Ce sont ces cultures-là qui vivent avec moi dans ce pays.» Au cours de la dernière année, les élèves des deux écoles secondaires ont été impliqués dans de nombreuses activités dans le cadre du projet. Ils ont ainsi visité des mosquées, des églises, mais aussi les maisons et les écoles des uns et des autres. Ils ont également arpenté ensemble les rues du quartier de Beyoglu à Istanbul. «Je n’avais jamais réfléchi à cette question avant», déclare Ertugrul Çavusoglu, l’un des élèves impliqués dans le projet. «Pour moi, un Arménien, c’était comme quelqu’un qui vivait aux Philippines. Je ne savais rien. Il s’avère qu’on a toujours emprunté les mêmes rues. Ma prise de conscience est importante maintenant» ajoute-t-il.

L’ignorance à l’origine des préjugés anti-arméniens

Le 5 mai, les élèves arméniens et turcs ont fait un exposé sur leur projet et se sont succédés pour parler de leur expérience du vivre-ensemble. Des universitaires, tels que Ferthat Kentel et Atilla Yayla, ont pris également la parole. Linda Serkizyan, qui a rencontré Hane Bolluk et Rumeysa Sahbaz lors d’une exposition, a prononcé le discours d’ouverture. «Je me souviens, raconte-t-elle, qu’en cinquième année un camarade de classe qui avait découvert que j’étais Arménienne m’a lancé “Vous êtes censés avoir une queue : elle est où ?” J’étais profondément choquée. Il vivait probablement à deux rues de chez moi ! Je suis vraiment heureuse de faire partie de ce projet.» Un autre membre du projet, Ahsen Nur Balkan, dit qu’elle ignorait qu’il y avait un si grand nombre d’Arméniens à Istanbul. «En fait, souligne-t-elle, nous vivons ensemble, et nous nous connaissons, mais nous agissons comme si nous ne devions pas nous connaître.»

Istanbul

http://fr.zaman.com.tr/article/istanbul-un-projet-lyc%C3%A9en-rapproche-turcs-et-arm%C3%A9niens

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TURQUIE/GRECE

Contre l’immigration, la Grèce construit un mur sur sa frontière

Tribune de Genève

Par Mathieu Martiniere le 14.05.2012 à 16:40

Malgré la crise, Athènes dépense des millions pour un ouvrage qualifié d’inutile. Reportage

Dans son pick-up gris, Evanghelis Maraslis, l’excentrique maire-adjoint du village grec de Nea Vyssa, file, pleine vitesse, le long de la frontière turque. De part et d’autre d’une petite route terreuse, on trouve des champs, des paysans et des soldats. Au loin, des miradors. «A gauche de la route, c’est la Grèce. On cultive des asperges et de l’ail. A droite, c’est la Turquie, qui produit du riz. Le mur sera construit entre ces champs», explique Evanghelis.

Sur 12 kilomètres de frontière terrestre avec la Turquie, la Grèce a décidé, début 2011, de construire un mur de barbelés équipé de 25 caméras thermiques. Les 200 kilomètres restant, limitrophes avec le voisin turc, étant séparés naturellement par le fleuve Evros. En février 2012, un échantillon du mur a été inauguré. Début mai, dans l’ombre des médias, les travaux de terrassement ont débuté. L’enjeu est énorme: entre 200 et 300 migrants entrent chaque jour clandestinement en Grèce par la Turquie. Ce qui représenterait plus de 80% de l’immigration clandestine de l’Union européenne.

48 morts en 2011

A Nea Vyssa, village agricole de 2000 âmes, les habitants continuent de voir passer, tous les matins, des dizaines de migrants en provenance d’Afghanistan, du Bangladesh ou encore d’Afrique subsaharienne. «Hier, la police a cueilli 50 immigrés qui avaient franchi le fleuve», confie Katarina, une villageoise. Chaque nuit, sur des bateaux pneumatiques surchargés, les migrants tentent la traversée périlleuse de l’Evros. Parfois, au péril de leur vie. En 2011, 48 corps ont été repêchés dans le fleuve.

Ceux qui passent par les 12 kilomètres de terre déambulent dans les rues de Vyssa au petit matin. Volontaires et dociles, ils se rendent à la police, qui leur délivre un avis d’expulsion sous 30 jours, puis partent pour Athènes. «Les immigrés ne créent pas de problèmes. Ils ne font que passer. Nous essayons de leur donner à manger, à boire, de collecter des vêtements», explique Anastasio dans un café.

Autour des terrasses ensoleillées de Vyssa, le mur est loin de faire l’unanimité. «Il ne fera que déplacer le problème. Les migrants passeront par le fleuve. Depuis l’arrivée de Frontex [la police européenne aux frontières] il y a 2 ans, les clandestins ont migré vers le sud», regrette Evanghelis, en sirotant un café glacé.

Le coût des travaux, estimés à 3 millions d’euros, sera financé entièrement par le gouvernement grec. L’Union européenne refuse de payer un mur qualifié d’«inutile» par Cecilia Malmström, commissaire chargée des affaires intérieures. Des militants de la région ont créé une association contre le mur: «Stop Evros Wall». Diamando, membre du collectif, sourit. «Le mur ne sera jamais achevé. Il a été commencé en période d’élection. Le gouvernement grec voulait montrer à l’Europe qu’il agissait sur l’immigration», affirme-t-il.

Réseau mafieux

Car le problème reste immense. Depuis 5 ans, la Grèce connaît une explosion migratoire, alors que les frontières maritimes de l’Italie et de l’Espagne ont été renforcées. En pleine crise économique, avec 2 millions d’immigrés pour 11 millions d’habitants, la Grèce est devenue un véritable Etat-tampon. En parallèle, un réseau mafieux international se développe avec comme plaque tournante, Istanbul. Les passeurs, souvent turques ou afghans, demandant jusqu’à 10 000 euros pour aller jusqu’en Grèce.

http://journal.tdg.ch/contre-immigration-grece-construit-mur-frontiere-2012-05-14-0

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63917

TURQUIE/SYRIELes chrétiens de Syrie craignent l'arrivée des islamistes

après Assad

RIA Novosti

17:00 14/05/2012Par Pavel Davydov, RIA Novosti

Les chrétiens qui vivent en Syrie craignent d'être victimes de l'extrémisme religieux si le régime du président Bachar al-Assad est renversé et que les islamistes s'emparent du pouvoir.

"Je crains que dans tous les cas on passera un mauvais quart d'heure", a déclaré à RIA Novosti un professeur d'une université de Damas et membre de la communauté orthodoxe de la capitale, qui a demandé de l'appeler simplement Georges.

Selon lui, la Syrie sera frappée par une guerre civile si les opposants d'Assad et ceux qui les soutiennent en Occident et dans la région continuent d'essayer de le renverser par la force.

"Si le régime est renversé, il sera remplacé par les islamistes qui rendront la vie des chrétiens très difficile, car ils estiment à tort que nous aidons le régime actuel et sommes de son côté", a-t-il déclaré.

"Les musulmans sunnites qui représentent la majeure partie de la population syrienne pourraient penser qu'après le départ du régime du président Assad représentant la minorité alaouite ils vivront mieux. Mais personnellement je pense qu'ils se trompent. La Syrie est un Etat laïque et les gens, y compris les musulmans, n'apprécieraient pas qu'un nouveau gouvernement leur impose les normes islamiques en termes de morale et de comportement", a déclaré Georges.

Il est convaincu que ce ne sont pas les libéraux, mais les forces extrémistes intransigeantes qui arriveraient au pouvoir.

Un ingénieur de Homs, qui a trouvé un refuge provisoire à Damas et qui a demandé de ne pas divulguer son nom par crainte pour sa vie, est convaincu que si le régime d'Assad s'effondrait, les chrétiens seraient immédiatement chassés du pays.

A l'heure actuelle, il ne reste pratiquement aucun chrétien à Homs, où la situation demeure particulièrement difficile. Leurs maisons sont occupées par les combattants et leurs familles, les magasins ont été pillés. Les réfugiés qui fuient vers d'autres régions du pays éprouvent des difficultés et la privation.

Selon le professeur Georges, les islamistes cherchent à montrer que les chrétiens ne souffriront pas si le régime est renversé.

"Il s'agit de les rassurer, de les faire passer de leur côté en affaiblissant ainsi le soutien du régime", déclare-t-il.

En particulier, ils nient le préjudice infligé aux résidences des chrétiens et à plusieurs églises de Homs, en rejetant la responsabilité sur les forces gouvernementales. Dans les réseaux sociaux, les leaders musulmans disent dans leur communiqué que les chrétiens et les musulmans ont toujours vécu ensemble en Syrie. Cependant, les chrétiens craignent que les actions des combattants islamiques soient dirigées contre eux, qu'on cherche à les chasser de Syrie. Selon la presse locale, début mai un groupe de combattant a chassé tous les chrétiens.

10 familles ont été expulsées du village Qastal al-Borj, près de Hama, dans la région centrale du pays. Selon une source du quotidien Al-Watan, les combattants ont occupé toutes les maisons du village et l'église est devenue leur QG.

"Encore trois jours et l'armée les aurait délogés de notre région. Mais le plan de Kofi Annan (émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe) a été adopté. Les opérations militaires ont été stoppées. Mais cela ne nous a rien apportés. Nos maisons restent occupées par les combattants", déclare l'ingénieur de Homs.

Selon lui, malgré la situation difficile des réfugiés chrétiens, peu envisagent de quitter le pays.

"C'est notre patrie. Le christianisme est arrivé en Syrie plusieurs siècles avant l'islam. Alors pourquoi devrions-nous partir?", déclare-t-il.

Les chrétiens représentent près de 10% des 23 millions d'habitants syriens. Il est impossible d'établir leur nombre exact, car le recensement ne prend pas en compte l'appartenance religieuse. Près de la moitié des chrétiens syriens font partie de l'Eglise orthodoxe d'Antioche.

La Syrie vit dans les conditions de crise depuis plus d'un an. Chaque jour on rapporte la mort aussi bien de civils que de représentants des forces de l'ordre. Selon l'Onu, le nombre total de victime a dépassé 9.000 morts, le nombre de réfugiés a atteint 230.000 personnes et près de1 million ont besoin d'une aide humanitaire.

Les autorités syriennes annoncent que plus de 2.500 militaires et policiers syriens ont péri dans les affrontements contre des combattants bien armés, et que le nombre de victimes civiles dépassait 3.200 personnes. A l'heure actuelle, une trêve très fragile est en vigueur entre la fraction d'opposition de l'Armée syrienne libre et l'armée gouvernementale, réglementée par le plan de paix de Kofi Annan.

http://fr.ria.ru/reportage/20120514/194696813.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63909

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Davutoglu s’est exprimé à propos de la « réunion sur la Syrie »

« Il faut que le plan Annan soit mis en œuvre pour que cette réunion puisse s’organiser ».

Le ministre des affaires étrangères Ahmet Davutoglu a affirmé que la possibilité de réunir le Conseil National Syrien et le gouvernement syrien lors de la réunion de la Ligue Arabe au Caire, nécessite au préalable que « le plan Annan soit mis en œuvre ».

« Le représentant de la Ligue Arabe m’a appelé et m’a donné des renseignements sur la réunion qui aura lieu en Syrie. Un de nos représentants y participera ; comme vous le savez, lors de la réunion des amis de la Syrie à Istanbul, l’opposition syrienne s’était accordée sur un pacte commun. L’objectif central de la prochaine réunion sera de rassembler davantage l’opposition autour de ce pacte et de former une structure plus participative. Aucune préparation quant à la réunion de l’opposition syrienne et du gouvernement n’a été faite. Cependant, pour que cela puisse se réaliser, il faut au préalable que le plan Annan soit totalement entré en vigueur. Notre objectif commun pour cette réunion qui se tiendra dans les jours à venir, c’est dans tous les cas, le développement d’une opposition plus organisée, une opposition qui rassemble. Ce qui nous importe, c’est que la paix et la stabilité soient rétablies en Syrie », a déclaré M. Davutoglu.

Date de l'information : 15 Mai 2012 18:08

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/davutoglu-sest-exprime-a-propos-de-la--reunion-sur-la-syrie-/3057

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63908

TURQUIE/IRAK

Ouverture à Bagdad du procès du vice-président irakien en fuite

Nouvel Obs

Créé le 15-05-2012 à 18h45 - Mis à jour à 18h45

BAGDAD (Reuters) - Le procès du vice-président irakien, Tarek al Hachémi, en fuite en Turquie, s'est ouvert mardi à Bagdad, où il est accusé d'avoir dirigé des escadrons de la mort.

Tarek al Hachémi, responsable sunnite issu du groupe parlementaire Irakia, a fui Bagdad en décembre lorsque le gouvernement du Premier ministre chiite, Nouri al Maliki, a réclamé son arrestation juste après le départ des dernières troupes américaines.

Le vice-président dément les accusations portées à son encontre. Il se trouve en Turquie, qui refuse de l'extrader. Tarek al Hachémi dénonce des poursuites motivées par des considérations politiques et un dossier d'accusation truffé d'erreurs.

Ses partisans soupçonnent Nouri al Maliki, issu de la majorité chiite du pays, de vouloir écarter les sunnites et les Kurdes du pouvoir.

Tarek al Hachémi est poursuivi en compagnie de son beau-fils, Ahmed Kahtan, et de 73 de ses gardes du corps.

Suadad al Salhy, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Gilles Trequesser

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120515.REU6383/ouverture-a-bagdad-du-proces-du-vice-president-irakien-en-fuite.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63894

GRECE

Grèce : Aube dorée crée la polémique

Europe1

Par Europe1.fr avec Reuters

Publié le 14 mai 2012 à 22h13 Mis à jour le 14 mai 2012 à 22h13

Le gouvernement grec et la communauté juive ont vivement condamné lundi des propos du dirigeant du parti d'extrême-droite Aube dorée niant l'existence des chambres à gaz et des fours crématoires dans les camps de concentration allemands pendant la Seconde guerre mondiale. Nikolaos Mihaloliakos, dont le parti a réalisé un score historique de près de 7% lors des élections du 6 mai, a également remis en cause la mort de six millions de Juifs pendant la guerre au

cours d'une interview accordée dimanche à la chaîne de télévision privée Mega.

"Il n'y avait pas de fours, c'est un mensonge (...) Il n'y avait pas de chambres à gaz non plus", a déclaré le chef d'Aube dorée, dont les membres se sont déjà illustrés en faisant le salut nazi. Nikolaos Mihaloliakos a qualifié d'"exagération" la mort de six millions de Juifs, arguant que "beaucoup de gens de pays différents" ont succombé dans les camps de concentration allemands comme, a-t-il ajouté, de nombreux Japonais dans les camps américains.

L'élection de nostalgiques du nazisme est un coup dur porté à la démocratie grecque. C'est une insulte pour l'histoire de la Grèce", a réagi le conseil des Juifs de Grèce - qui sont environ 5.500 aujourd'hui - dans un communiqué. "Je condamne catégoriquement de tels propos, qui déforment l'histoire et portent atteinte à la mémoire de millions de victimes de l'Holocauste", a renchéri un porte-parole du gouvernement grec.

http://www.europe1.fr/International/Grece-Aube-doree-cree-la-polemique-1083165/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63903

BELGIQUE

Trafic d'armes: le chauffeur d'Emir Kir arrêté

RTL Info

Suite à une enquête sur un réseau de trafic d'armes, le chauffeur d'Emir Kir a été arrêté.

16 Mai 2012 06h55

Le chauffeur du secrétaire d'Etat bruxellois à la Propreté Emir Kir (PS) a été mis sous mandat d'arrêt la semaine dernière dans le cadre d'une affaire de trafic international d'armes, rapportent mercredi Le Soir et Het Nieuwsblad. Un important réseau de trafic d'armes et d'explosifs a été démantelé à la mi-avril suite à une collaboration entre les polices belge, allemande, autrichienne, hongroise et serbe.

Perquisition au cabinet d'Emir Kir

Dans le cadre de cette affaire, les enquêteurs ont effectué une perquisition au domicile de Kemal Camsari, le chauffeur d'Emir Kir, après avoir étudié une liste de contacts téléphoniques, écoutes et relevés. M. Camsari a été interpellé le 11 mai et la juge d'instruction en charge du dossier l'a placé sous mandat d'arrêt. Par ailleurs, une perquisition a été menée, vendredi dernier, sur le lieu de travail du chauffeur, dans le local qu'il occupe au cabinet d'Emir Kir, au Botanic Building. Des disques durs d'ordinateurs ont été saisis à cette occasion mais ils ont entre-temps été restitués.

Des Kalachnikovs et des lance-roquettes

Au total, 8 personnes, un Belge d'origine turque, deux Turcs et cinq Serbes, ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête, qui a démarré fin 2011. Les enquêteurs ont découvert plus de 300 cartouches, deux lance-roquettes, dix grenades défensives, une arme de poing et 10 fusils Kalachnikov.

http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/878259/trafic-d-armes-le-chauffeur-d-emir-kir-arrete

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63911

SHOAH/ANTISEMITISME

Qui étaient les 473 déportés juifs de Lot-et-Garonne ?

La Dépêche.fr

Publié le 12/05/2012 07:34 | Sébastien Bouchereau

Les historiens Alexandre Doulut et Sandrine Labeau ont donné, samedi, à la médiathèque, une conférence sur la Shoah dans notre département.

En complément de l'exposition présentée à l'hôtel de ville sur le camp de concentration de Natzweiler-Struthof, et avant « L'art victime de la guerre » au musée d'Agen, la médiathèque municipale Lacépède a organisé samedi 12 mai, à 17 h 30, une conférence sur « l'histoire des 473 déportés juifs de Lot-et-Garonne ».

Elle a été animée par Alexandre Doulut et Sandrine Labeau, historiens agenais, coauteurs du livre du même nom publié en 2010. Un ouvrage issu de quatre années de recherches, à partir de plusieurs fonds documentaires (archives départementales, du Mémorial de la Shoah, du musée d'Auschwitz, de l'International Tracing Research de la Croix-Rouge, etc.) et qui apporte un éclairage local sur « le crime des crimes ».

Le livre, et donc la conférence, « rend justice aux déportés de chez nous », indique Sandrine Labeau. Il revient sur une histoire collective terrible - et des destins individuels - celle de 473 personnes arrêtées dans notre département entre août 1942 et septembre 1943, sans oublier quelques arrestations ponctuelles en 1944.

Trente-sept rescapés

L'essentiel des victimes (94 %) était des citoyens étrangers, principalement des Allemands, Autrichiens et Polonais, mais l'on compte également des Tchèques ou encore des Roumains. Tous avaient fui le régime hitlérien, beaucoup s'étaient

réfugiés en Belgique, avant de rejoindre le Lot-et-Garonne après l'invasion de 1940.

Après leur arrestation, par des gendarmes et policiers français à la demande des Allemands, ils furent envoyés dans des camps provisoires, puis vers Drancy avant de rejoindre une destination finale : Auschwitz pour certains, Sobibor pour d'autres.

Des 473, le plus vieux avait 73 ans, le plus jeune 2 ans. Seuls 37 survécurent (dont quatre femmes) et certains vivent toujours, à l'image de Moszech Szmidt (87 ans) qui réside aujourd'hui en Israël.

Les deux conférenciers reviendront sur cette terrible histoire, qui mérite la plus grande attention.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/12/1351158-qui-etaient-les-473-deportes-juifs-de-lot-et-garonne.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63902

Les "vieilles histoires" de JPMorgan

LE MONDE | 15.05.2012 à 12h39 • Mis à jour le 15.05.2012 à 15h19

Par Marc Roche

La banque américaine JPMorgan Chase est aujourd'hui l'objet de toutes les moqueries. Depuis l'annonce, le 10 mai, de la perte d'au moins 2 milliards de dollars dans les opérations de courtage de sa filiale londonienne, son PDG, Jamie Dimon, fait rire - jaune - à la mesure de son arrogance donneuse de leçons et de l'autoproclamation de son génie. Surtout, du haut de son Olympe, "Jamie le magnifique" ne souffrait aucune critique.

L'auteur de ces lignes a fait l'expérience du mépris affiché par Jamie Dimon à l'égard de ses contradicteurs. Un article intitulé "Une vieille rivalité entre banque protestante et banque juive" en avait été la cause. Ce texte, publié dans Le Monde du 8 octobre 2008, à propos du rôle de JPMorgan dans la faillite, trois semaines auparavant, de Lehman Brothers, avait mis en exergue l'antisémitisme affiché de la maison Morgan au XIXe siècle et jusqu'à la seconde guerre mondiale.

"Comment osez-vous remuer ces vieilles histoires ?", s'était plaint le porte-parole de la banque sur un ton péremptoire. Du jour au lendemain, pour avoir rappelé un fait historique indéniable, le correspondant du Monde à Londres était devenu persona non grata à la cour du roi Jamie. Il y avait pourtant beaucoup à dire.

ANTISÉMITISME

A la fin du XIXe siècle, la maison Morgan, alors le plus grand conglomérat de l'histoire financière mondiale, et ses acolytes protestants bon chic bon genre sont omnipotents. J. Pierpont Morgan (1837-1913) représente alors l'Amérique des mille et une nuits, mais aussi ses excès, ses abus, ses "barons voleurs" tant honnis.

Sa puissance repose sur trois banques : JPMorgan à New York, Morgan Grenfell à Londres et Morgan & Compagnie à Paris. A l'époque, cet univers huppé américano-européen mêle grandes familles WASP ("White Anglo-Saxon Protestant", c'est-à-dire Blanc, anglo-saxon et protestant) de la Côte est des Etats-Unis, lords passés par Eton puis Oxford ou Cambridge et continentaux au sang bleu.

J. Pierpont Morgan est aussi un virulent antisémite. Ce fleuron du protestantisme dit haut et fort le malaise qu'il ressent en présence de ses confrères juifs. Morgan, mais aussi Kidder, Peabody & Co, First Boston ou George F. Baker, précurseur de Citigroup, refusent de traiter avec les compagnies juives. Sujets alors à une véritable ségrégation, les établissements israélites sont systématiquement exclus des grands financements industriels, l'automobile, l'acier, le pétrole.

Ils doivent se contenter des secteurs moins nobles de la distribution, du textile ou de l'agroalimentaire. Les Kuhn Loeb, Lehman ou Goldman Sachs feront avec, en se montrant particulièrement novateurs en matière de montages financiers au profit des nouveaux acteurs économiques, en particulier dans le secteur des services, alors en voie de création.

Les catholiques ne sont guère mieux lotis. Confrontés au même ostracisme, ils se réfugient dans la banque commerciale. La seule banque d'affaires "papiste" est Merrill Lynch, fondée par un Irlandais.

SOUTIEN DISCRET AU REICH

Dans les années 1930, Morgan critique en public la persécution des juifs dans l'Allemagne nazie. Mais, en privé, l'enseigne s'accommode très bien d'un régime qui, à l'écouter, combat le même ennemi : le communisme. L'entreprise Morgan à Londres espère que ce soutien discret au Reich et à la politique d'apaisement envers Hitler lui permettra de se faire rembourser l'énorme paquet de dette allemande liée aux réparations de la première guerre mondiale qu'elle détient.

Il faudra attendre 1984 pour qu'un dirigeant juif accède au poste de numéro deux de JPMorgan. A Londres, au même moment, Morgan Grenfell (aujourd'hui intégrée à la Deutsche Bank) n'employait pas de juifs à l'international.

Heureusement, l'époque où le facteur religieux dominait la vie des affaires est bel et bien révolue. Sous les coups de la déréglementation et de la mondialisation, la religion a disparu comme valeur dominante. Seule reste la compétence. Une salle de marché est aujourd'hui une tour de Babel (... mais où

tout le monde parle anglais !). Tout se ramène au diptyque : acheter ou vendre. La finance est devenue un village "global", cosmopolite et transfrontalier. Ainsi, dans le scandale qui frappe actuellement JPMorgan, le courtier responsable, Bruno Michel Iksil, est français, son chef à Londres est grec et la responsable de son département, le Chief Investment Office, est américaine.

PEU DE REPENTIR

Depuis longtemps, il n'est plus utile, pour faire carrière, d'être protestant chez JPMorgan - Jamie Dimon est grec orthodoxe - ou juif chez Goldman Sachs. L'hostilité historique entre les deux confessions concurrentes qui se partageaient la haute finance anglo-saxonne jusqu'aux années 1960, en raison notamment de la pudeur du catholicisme à l'égard de l'argent ou de l'hostilité de l'islam aux prêts à intérêts, a tout simplement disparu.

Reste que JPMorgan n'a jamais exprimé publiquement son repentir sur sa période antisémite, qui a correspondu à son âge d'or. D'ailleurs, à l'étage des salles à manger, au siège de Park Avenue, J. Pierpont est omniprésent, par ses portraits, son secrétaire, ses livres rares. Plus on fait fortune avec l'avenir, plus on a tendance à se réfugier dans un passé qui autorise toutes les indulgences.

[email protected]

Marc Roche

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/15/les-vieilles-histoires-de-jpmorgan_1701494_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63898

La venue de Dieudonné est controversée

20 Minutes

Créé le 14/05/2012 à 04h44 -- Mis à jour le 14/05/2012 à 04h44

« La mairie de Strasbourg et la salle du Zénith n'ont pas à prendre le risque que Dieudonné se livre sur scène à des propos antisémites ou à des provocations à la haine raciale. On leur demande d'annuler son spectacle » le 12 juin à Eckbolsheim, a lancé, ce week-end, Jonathan Hayoun le président de l'Union des étudiants juifs de France. En cause : l'humoriste, connu pour ses accointances avec le FN et le révisionniste Robert Faurisson, « n'organise plus des spectacles comiques, mais des tribunes politiques ».

Plusieurs villes l'ont déjà déprogrammé pour cela, à l'instar de Bruxelles mercredi dernier ou encore de Montréal où il devait se produire cette semaine. La direction du Zénith n'a pas communiqué. Silence radio aussi à la ville.

Estimant que Dieudonné « assume être négationniste, antisémite et d'extrême droite », le collectif alsacien Justice et libertés réclament, déjà depuis près de deux mois, qu'une grande enseigne strasbourgeoise cesse la vente des places de son spectacle.P. W.

http://www.20minutes.fr/article/933663/venue-dieudonne-controversee

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63912

MASSACRE DE SREBRENICA/TPIY

Bosnie : 17 ans après Srebrenica, Mladic enfin jugé

TF1

Par F.A., le 16 mai 2012 à 05h45 , mis à jour le 15 mai 2012 à 18h06

Un an après son arrestation et près de 17 après le massacre de Srebrenica, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie comparaît devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie. Il plaide non coupable.

Génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre : à l'instar de Radovan Karadzic, son pendant politique jugé depuis 2009, Ratko Mladic, l'ancien général en chef des Serbes de Bosnie, aujourd'hui âgé de 70 ans, doit répondre à partir de ce mercredi des pires accusations devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) installé à La Haye, aux Pays-Bas.

Les deux hommes sont en effet considérés par le parquet comme les principaux acteurs d'une "entreprise criminelle commune" destinée à "chasser à jamais" les musulmans et les Croates de Bosnie du territoire revendiqué par les Serbes en Bosnie-Herzégovine, au moyen d'une campagne de persécution.

8.000 victimes à Srebrenica

Le symbole de cette guerre (1992-1995) est le massacre de Srebrenica, où près de 8.000 hommes et garçons musulmans avaient été exécutés en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie, sous l'œil, impuissant, des Casques bleus de l'Onu.

Ratko Mladic est également accusé d'un génocide commis pendant et après la prise de contrôle de municipalités en Bosnie ainsi que de neuf chefs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre. Il doit notamment répondre du siège de Sarajevo au cours duquel 10.000 civils avaient été tués et de la prise en otage de 200 soldats et observateurs de l'Onu en 1995.

"J'ai défendu mon pays, mon peuple"

Lors des audiences de préparation, Ratko Mladic, arrêté le 26 mai 2011, a peu parlé, si ce n'est pour se plaindre de sa santé. "J'ai défendu mon pays, mon

peuple", avait-il lancé lors de sa première comparution. "Il continue de penser la même chose, qu'il n'a rien à voir avec les crimes, il est persuadé qu'il ne sera pas jugé coupable", assure son avocat. S'il est en revanche reconnu coupable, il risque la perpétuité.

Une inconnue pèse sur le déroulement du procès : l'état de santé de Ratko Mladic. Après plusieurs attaques cérébrales lors de sa cavale, il est en partie paralysé. "Il évident qu'il est malade et je ne suis pas sûr qu'il puisse suivre cinq audiences par semaine", souligne son avocat. Pour le soulager, les audiences n'auront lieu que le matin. Au total, ce procès pourrait durer... trois ans !

Ci-dessous, retour en images sur la cavale de Mladic :

http://lci.tf1.fr/monde/europe/bosnie-17-ans-apres-srebrenica-mladic-enfin-juge-7246650.html

http://lci.tf1.fr/monde/europe/bosnie-17-ans-apres-srebrenica-mladic-enfin-juge-7246650.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63893

Le procès de Ratko Mladic s'ouvre à La Haye

Nouvel Obs

Créé le 16-05-2012 à 07h47 - Mis à jour à 09h45

LA HAYE (Reuters) - L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, 70 ans, est apparu confiant mercredi au premier jour de son procès devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye.

Il a applaudi et levé les pouces en entrant dans la salle d'audience, faisant signe que tout allait bien.

Ratko Mladic est accusé de génocide et de crimes de guerre pendant la guerre civile de 1992-1995. Il est poursuivi notamment pour avoir dirigé le siège de Sarajevo qui a fait 10.000 morts et pour le massacre de Srebrenica au cours duquel près de 8.000 Musulmans de Bosnie ont été exécutés en juillet 1995. Il encourt une peine de prison à perpétuité s'il est reconnu coupable.

Anthony Deutsch et Ivana Sekularac, Hélène Duvigneau pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120516.REU6406/ratko-mladic-defie-les-survivants-a-l-ouverture-de-son-proces.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63905

Ouverture du procès de Mladic, le bourreau de Srebrenica

Par LEXPRESS.fr, publié le 16/05/2012 à 07:49

L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic comparaît à partir de ce mercredi devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

17 ans après le massacre de près de 8000 musulmans à Srebrenica, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic comparaît à partir de ce mercredi devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Ratko Mladic, 70 ans, est accusé des mêmes génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre que son alter ego politique Radovan Karadzic, 66 ans, jugé à La Haye depuis octobre 2009. La guerre de Bosnie (1992-1995) avait fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés. Les deux hommes sont considérés par l'accusation comme les principaux acteurs d'une "entreprise criminelle commune" destinée à "chasser à jamais" les musulmans et les Croates de Bosnie du territoire revendiqué par les Serbes en Bosnie-Herzégovine, au moyen d'une campagne de persécution.

Onze chefs d'accusation

Chef d'état-major principal de l'armée de la République serbe de Bosnie-Herzégovine (VRS) de 1992 à 1996, dont il était le plus haut officier, Ratko Mladic avait été arrêté le 26 mai 2011 à Lazarevo, à 80 km au nord-est de Belgrade, où il vivait modestement chez un cousin, après une cavale de 13 ans. Entré dans la clandestinité après la chute en 2000 du président yougoslave Slobodan Milosevic, Ratko Mladic s'était rendu sans résister après avoir réussi durant toutes ces années à échapper à la justice internationale.

Lors de sa première comparution devant le TPIY le 3 juin 2011, les juges avaient découvert un homme usé et amaigri, profondément différent du général qui paradait en 1995 dans l'enclave de Srebrenica en Bosnie. Près de 8000 hommes et garçons musulmans y avaient été exécutés en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie lors d'un massacre qualifié de génocide.

Ratko Mladic est également accusé d'un génocide commis pendant et après la prise de contrôle de municipalités en Bosnie ainsi que de neuf chefs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre. Il doit répondre du siège de Sarajevo au cours duquel 10.000 civils avaient été tués et de la prise en otage de 200 soldats et observateurs de l'ONU en 1995.

"J'ai défendu mon pays, mon peuple", avait affirmé lors de sa première comparution à La Haye l'ancien général, qui plaide non coupable et encourt la prison à vie. "Il continue de penser la même chose, qu'il n'a rien à voir avec les

crimes, il est persuadé qu'il ne sera pas jugé coupable", assure son avocat Branko Lukic.

Le procès pourrait durer trois ans

Ratko Mladic a peu parlé lors de la dizaine d'audiences de préparation de son procès, si ce n'est pour se plaindre de sa santé. "Il évident qu'il est malade et je ne suis pas sûr qu'il puisse suivre cinq audiences par semaine", souligne l'avocat. Les audiences n'auront lieu que le matin. L'ancien militaire, qui a subi trois attaques cérébrales en 1996, 2008 et février 2011, est à demi paralysé, du côté droit de son corps. "Il va certes mieux que quand il est arrivé au tribunal mais n'a pas complètement récupéré", affirme Branko Lukic. Ratko Mladic ne devrait pas s'exprimer à l'audience de mercredi, selon son avocat.

Le procès va démarrer avec la déclaration liminaire de l'accusation mercredi et jeudi et reprendra le 29 mai avec le premier témoin cité par le bureau du procureur, selon lequel le procès pourrait durer trois ans. La défense de Ratko Mladic avait demandé vendredi la récusation du magistrat néerlandais qui préside la chambre chargée de juger l'ancien général en raison de sa "partialité" et souhaité que l'ouverture du procès soit suspendue en attendant une décision.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/ouverture-du-proces-de-mladic-le-bourreau-de-srebrenica_1115039.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63907

Ouverture du procès de Ratko Mladic pour génocide devant le TPIY

Nouvel Obs

Créé le 16-05-2012 à 09h41 - Mis à jour à 11h20

LA HAYE (AP) — Vingt ans après le début de la guerre de Bosnie, le procès de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, s'est ouvert mercredi devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Agé de 70 ans, Mladic habillé d'un costume et d'une cravate, a levé les pouces et applaudi ses partisans présents dans la salle. Il apris des notes et n'a montré aucune émotion à la lecture des onze chefs d'accusation qui lui sont imputés.

L'ouverture de ce procès marque la fin d'une longue attente pour la justice pour les rescapés du conflit de 1992-95, qui a fait plus de 100.000 morts. C'est également une étape pour le TPIY qui juge ainsi le dernier criminel de guerre recherché.

Ratko Mladic a été arrêté en Serbie en mai dernier et extradé vers à La Haye, 16 ans après sa première inculpation par le TPIY, qui l'accuse d'avoir orchestré certaines des pires atrocités perpétrées lors de la guerre de Bosnie (1992-1995), dont le massacre de Srebrenica et le siège de Sarajevo.

Le procès avait été reporté pour des questions de calendrier, une audience en appel de deux Croates condamnés l'an dernier pour crimes contre l'humanité étant prévu à la date initialement choisie. AP

ljg/v

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120516.FAP3709/ouverture-du-proces-de-ratko-mladic-pour-genocide-devant-le-tpiy.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=63910

RUBRIQUE EN ANGLAIS

The Institutionalised Police State: Assessments on the Human Rights Violations’

Report of 2011

General elections were held in 2011 and AKP came into power again, qualifying this period in power as “period of master”. When we evaluate the human rights violations in 2011 we saw that the number of violations were the highest during the AKP period.

Our annual report on the violations of human rights demonstrates that the political power has been becoming more authoritarian and this entails new violations. One of the most striking features of 2011 is the absence of “human rights” title in the programme of the 62nd government (which was established after the elections). We also observe that intense human rights violations were attempted to be hide away with the things done under the discourse of “progress democracy”. We evaluate the year 2011 as the one that the police state was further institutionalised.

Right to life violations

As we consider the violations of the right to life with its sub-titles, we observe that violations of the right to life perpetrated by the law enforcement officials continue to increase. Facilitating the use a firearms by law enforcement officers with the amendment made in the Law on Duties and Authority of Police (PVSK) in 2007 is one of the most important reasons for the increase in violations. Despite all the criticism there is not any progress on this issue. On the contrary, as had happened Roboski, mass extra-judicial killings took place.

Deaths in prisons and detention centres continues. Prisoners with terminal

illness have been losing their lives due to lack of proper medical treatment reveal the indifference of the political power and a specific putrefaction policy. 135 prisoners with terminal illnesses still wait to be released, but not released yet. There are at least 243 patients in prisons.

The death of 5 people in detention centres in 2011 reveals the maintenance of practices of police state and thus the impunity. The immediate enactment of the draft law concerning the monitoring of the lawenforcement which was pending on the previous legislative period in the Grand National Assembly of Turkey (GNAT) will contribute to the solution of the problem.

The persistence of the village guard system brings more right to life violations. In 2011 three people were killed and 48 people were wounded by temporary village guards. The recent acquittal of the village guard who killed two people in Bulanık District of Muş Province in 2010 almost encouraged village guards. Thepolicy of impunity in this area also continues. The village guard system should be urgently abolished.

Thirteen civilians including 5 juveniles were killed and 63 civilians were wounded as a result of the explosion of mines and bombs in 2011. In 2009 legislation made only for the landmines on the border with Syria, but the real problem is there is not any measure that have been taken about the mined areas inside thecountry. Turkey in the nine provinces, non-residential areas located close to the large number of mined land. On mined lands in accordance with the 2014 Ottawa Convention is no concrete steps have been taken to be cleaned up. There are mined fields closed to the residential areas in 9 provinces in Turkey. There is not any concrete step taken for the clearance of the mined fields till 2014 according to the Ottawa Convention.

In 2009 the Republic of Turkey officially recognized the Kurdish Issue. However neither constitutional nor legal arrangements were made for the democratic and peaceful solution of the Kurdish Issue, and this deepens the deadlock in the issue based on violence. Whereas the number of people who lost their lives inarmed conflicts in 2010 was 244 became 338 demonstrating the situation is gradually getting worse. Interruption of the ongoing negotiations in 2011 led to an increase in cases of armed conflicts and in the number of incidents resulted with deaths. Policy of recognition and elimination (othering) in Kurdish Issueshould be abandoned as soon as possible, and the State and the government must show their will on the constitutional and legal solutions as a requirement of recognition. In 2011, the Kurds revealed their will for the solution of this issue through acts of civil disobedience against. The government, as a reply, invoked undeclared emergency rule without has a risk of civil clashes. Undeclared emergency rule of the government has still been applied.

The developments in 20011 proved our concerns that we had announced with our violation report last year: "The government has been overtly in preparation of war by not abolishing temporary village guards system in 2010 and 2011; by making legal arrangements related to professional military service; by not recognizing conscientious objection; by constructing new border outposts, by sending special operations teams to the region again, by sending more troops to

the border areas, by establishing new police stations in certain regions, by constituting new institutions such as the Undersecretary of Public Safety that will implement a parallel government applications”.

The cut-off of the meetings that had been held with the PKK leader Abdullah Öcalan and the absolute solitary confinement that has been inflicted in Imrali Island does not contribute to the solution. After the General Elections held on 12 June 2011, the BDP Bloc won 36 deputyships and the political power, decliningto admit the appeared political will in the elections, applied judicial harassment to coerced and to eliminate the opposition. Ongoing clashes that have been perpetuated and that could not be stopped in passing years and together with the deadlock in Kurdish Issue caused the creation of the culture of violence and spread of nationalism and chauvinism. In such a situation we also witnessed the rise in suicides of soldiers and police officers (i.e. 43 suspicious suicides in 2011).

The lynch attempts against the Kurdish people in Zeytinburnu District of Istanbul Province showed what can be experienced if the perpetuation of the deadlock in Kurdish Issue. These attempts are the evidences of lackof public security.

There is also a rise in the violation of right to life of females and juveniles. The government’s attempts to regulate the new laws could not prevent the dead. Honour killings, suicides and murders of females and juveniles should be perceived as the issues that could only be struggled with a political will that could deal with the culture of violence in an environment of post-conflict.

The most important development in the field of right to life in 2011 is the revealing of several mass graveyards by the IHD. According to the findings of the IHD, 3248 corpses are in 253 mass graveyards. There is not a political will for the exhumation of the graveyards in comply with the Minnesota AutopsyProtocol.

In order to effectively struggle with right to life violations, Turkey should recognise the judiciary of the International Criminal Court and sign the United Nation’s International Convention for the Protection of All Persons from Enforced Disappearance and the Optional Protocols of Geneva Conventions.

We once again saw that the negligence and mistakes in the construction process could cause such grievances with the Van Earthquake in 2011. Six hundred forty people died and thousands of people were wounded in the earthquake. The government could not be sufficient to eliminate the effects of the earthquake promoted the inhabitants of Van to leave the province and we witnessed a forced migration. The IHD’s Van Earthquake Report revealed all the negativities in the process.

Torture and ill-treatment

In 2011 widespread and several allegations of torture and ill-treatment and other cruel, degrading treatment or punishment were made. The regime of the

12 September and armed conflict environment that followed it created the impunity policy in Turkey and this policy turned into a culture in passing time. Without the struggle with the impunity culture one should not expect a decrease in torture and ill-treatment allegations. Unfortunately the “zero tolerance to torture” discourse of the government remained only in words and aneffective struggle could not be conducted. The official statistics also shows this.

According to the judicial statistics of Ministry of Justice, 707 defendants were tried on charges of torture and ill-treatment in 2009 whereas this number became 755 in 2010. The increase in the number of perpetrators of the torture and ill-treatment were overtly stressed in the violation reports of 2010 and 2011 of our association. This finding reveals that the government did not carry out its prevention duty. Meanwhile cases launched against 22,195 citizens on charges of resisting law-enforcement under Article 265 of the TPC in 2009 and in 2010 the number rose to 25,497. These numbers also clearly demonstrates the sustained impunity culture.

The Optional Protocol of the Convention against Torture (OPCAT) was ratified just before the general elections in 2011. According to the UNCAT which was ratified to cope with torture and ill-treatment National Preventive Mechanism should be instituted in a year. This mechanism will not be effective if it willinstituted without the participation of the human rights organisations. Putting the national preventive mechanism between the duties of the Human Rights Institution of Turkey, which will be constituted with the draft law that was presented to the Grand National Assembly of Turkey (GNAT), is absolutely not enough.

The regulations were not amended in 2011. According to the official statistics of Ministry of Justice, cases were launched against 172 people even on charges of “insulting Turkish Nation, the Republic of Turkey, the organs and institutions of the State” under Article 301 of TPC in 2010. In 2010, 11,994 were charged with“making propaganda of an illegal organisation” under FTL. Thousands of journalists were faced with investigations. Due to the restrictions concerning the freedom of expression several politicians, trade unionists, human rights defenders, journalists, lawyers, intellectuals, and writers were charged with“illegality”.

The access to 6,504 websites was restricted in 2011. The aspiration of the government to control all the access of internet with a filter mechanism has to be softened due to the public pressure as of now. The Article 6 of the FTL which causes hold of publication for the periodicals and criticised by the ECHR was notamended. The 2011 was year that freedom of thought, expression and media was declined.

Freedom of meeting and demonstration

The violations in this field were increased in 2011. Severe violations took place with the interventions of the law-enforcement to the meetings and demonstrations. Law-enforcement officers interfered 312 meetings anddemonstrations mostly in East and South-east of Anatolia. The increase in the

violations of the freedom of meeting and demonstration was also approved by the official statistics of Ministry of Justice. According to the data of the ministry, in 2007 3.294, in 2008 3.778, in 2009 8.251 and in 2010 11.462 people were charged with the opposing to the Law on Meeting and Demonstration (No. 2911). The political power does not tolerate any criticism and liable to disperse any demonstration against it. This antidemocratic attitude of the political power together with the change of the appeal chamber in the Supreme Court of the related cases (Penal Chamber No. 9 will deal) augmented the concerns on the increase of the convictions.

The practices of the specifically authorised heavy penal courts with competent jurisdiction which are the continuation of the former State Security Courts demonstrate the coercive penal system and pose the threat of enemy penal proceedings. According to the Ministry of Justice in 2010, 62,911 people accused in these courts in 7,008 case that were launched within the year. These courts must be closed.

The İHD’s special report on the lynch attempt against the Kurdish people in Zeytinburnu District of Istanbul Province showed that unfortunately it is not easy to leave the culture of lynch. The hate crimes were not regulated in 2011. Moreover the government did not take an initiative for the struggle against discrimination.

Personal security of the citizens seriously violated in 2011. 12,685 people were detained in 2011, 2,922 of them were arrested. The vast majority of detentions and arrests were targeted Kurds in the form of a violation of freedom of expression and association. In particular, detentions and arrests since 14 April 2009 show the judicial harassment. In 2009 while 7,718 people had been detained and 1923 of them had been arrested and in 2010 these numbers became 7100 and 1599 respectively. According to the IHD, 27,503 detentions and 6,444 arrests occurred in the last three years. The vast majority of these occurred against Kurdish people and the members of the Peace and Democracy Party (BDP). According to the Ministry of Justice, 4,500 people were pre-trial detainees due to the FTL and this number does not include organised crimes.

Currently 41 lawyers, 11 human rights defenders, 91 journalists, 8 deputies, approximately 30 mayors, hundreds of municipal and province general assembly members, hundreds of students, academics, intellectuals and writers are in prison as pre-trial detainees.

The Rights of the Refugees

There is not a concrete progress since 2011. High residential fees that have been taken from the refugees, still cause serious issues.

In 2011 due to the Turkey’s nature as a transit country, 4,400 refugees were detained. The issues of the refugees who had to flee from Syria to Turkey in 2011 were published with the report of the human rights organisations.

Coercion against the Human Rights Defenders

The coercion on the human rights defenders was continued also in 2011. İHD General Vice Chairperson Lawyer Muharrem Erbey is still a pre-trial detainee in Diyarbakır Province since December 2009. İHD’s Diyarbakır Branch Executives Rosa Erdede and Aslan Özdemir are pre-trial detainee since April 2009. İHD’sSiirt Branch Chairperson Vetha Aydın was arrested in March 2010 and released in March 2011. İHD’s Mardin Province Branch Executives Abdulkadir Çurgatay and Aydın Province Branch Executives are still pre-trial detainee. İHD’s Şanlıurfa Province Branch Chairperson Cemal Babaoğlu and executive Müslüm Kına were pre-trial detainees for approximately 3 months.. İHD’s Hakkari Province Branch Executives İsmail Akkoyun spend two months in prison. İHD’s Honour Board member, publisher, writer Ragıp Karakolu was also a pre-trial detainee for 5 months. Cases and investigations against several executives and members of the İHD have been going on. The cases and investigations demonstrate that Turkey does not comply with the United Nations’ the Observatory for the Protection of Human Rights Defenders. Despite the 6 Circular No. 2004/139 of the Ministry of Interior Affairs’ coercion on human rights defenders has beenintensifying due to the government’s human rights approach based on security axis. Turkey could not have an independent and impartial national human rights mechanism. The draft law which stated that the human rights organisations should step back became annulled in 2011 and presented again to the Grand National Assembly of Turkey (TBMM) without any change in 2012.

As a result we experienced a tangible deterioration in the fields of human rights that are mentioned above in 2011. Political power acknowledges the “police state” by leaving the “Copenhagen Criteria” a side and accepting “Ankara Criteria”. Our 2011 violation report exhibits that our detection which we had expressed in our public statement on the 2010 violation report became realised: “We would like to mention that, with 2011 we are face to face with a political power which is becoming more authoritarian and constituting a coercive regime”. Today we have been facing with the Institutionalised Police State.

İHD Central Executive Board

Germany to Ankara: Don't be ‘emotional’ about Greek Cypriot presidency

15 May 2012 / TODAY’S ZAMAN, İSTANBUL

German FM Guido Westerwelle told Turkey on Tuesday not to let its EU membership bid stall due to the Cyprus problem, saying the accession negotiations should not be suspended during the upcoming Greek Cypriot presidency of the 27-nation bloc. “We should be rational, not emotional. We should not miss our goal,” Westerwelle told a conference in İstanbul.

His remarks come as hopes increase for new momentum in Turkey's EU membership bid in the wake of presidential elections in France. Former President

Nicolas Sarkozy, a staunch opponent of Turkey's EU membership, lost the race for re-election to his Socialist rival, François Hollande, who is known to have a more favorable view of Turkey's EU membership. But despite new hopes for progress, the Greek Cypriots' upcoming presidency, beginning on July 1, presents a fresh obstacle. Turkey does not recognize the Greek Cypriot administration and has repeatedly said that it will have no dialogue with the EU presidency during the Greek Cypriot term.

Speaking late on Monday at a joint news conference with Westerwelle, Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu reiterated the Turkish position, saying the talks with the EU presidency will be suspended throughout the second half of 2012.

Ankara also refuses to open its ports and airports to traffic from Greek Cyprus, a policy that the EU responded to by suspending accession talks on eight of the 35 negotiating chapters. Westerwelle said in İstanbul that Turkey should act “bravely” and implement reforms, including the opening of Turkish ports and airports to traffic from Greek Cyprus.

Turkey says it will comply unless the EU keeps its promises to ease the international isolation of the Turkish Cypriots, who run their own state in the north of the island. The EU promised measures for direct trade with the Turkish Cypriots after they voted in 2004 for a UN plan to reunite the island. The Greek Cypriots rejected the plan but were admitted into the EU a few days after the vote.

New hopes for EU bid in post-Sarkozy era

The Cyprus rift mars newfound optimism that Turkey’s membership process, stalled for two years, could receive a fresh boost in the wake of elections in France.

Speaking on Monday, Westerwelle said Germany expected a revival of the process. “We believe a revival is possible because there are a number of practical areas in which we can achieve progress,” Westerwelle was quoted as saying by the Anatolia news agency at a joint news conference Davutoğlu in Ankara. “What is important is to seize the opportunity that emerged after the latest elections in Europe and restart Turkey-EU ties.”

Davutoğlu agreed, saying, “What we all hope for is a positive acceleration of Turkey-EU relations following Mr. [François] Hollande’s election in France.”

Sarkozy handed over his post to Hollande on Tuesday. Hollande’s election has raised hopes in Turkey for a breakthrough since France may now lift a block on accession talks on five negotiating chapters imposed by Sarkozy.

France under Sarkozy, who claims Turkey does not culturally belong to Europe, has said it would block talks on five negotiating chapters that it says are directly related to accession. Diplomats have recently told Today’s Zaman that France may lift its veto on these five chapters following parliamentary elections later in

May.

Turkey and the EU opened accession talks in 2005, but progress has been very slow since then due to the unresolved Cyprus dispute and opposition to Turkish membership from some member states, including France.

Out of 35 chapters, which have to be successfully negotiated by any candidate country as a condition for membership, only 13 have been opened, 17 are blocked, four have not been opened yet, and only one is provisionally closed -- the science and research chapter.

Diplomats say talks may begin soon on one of the five chapters blocked by France, namely “Economic and Monetary Policy,” by July 1, when the EU term presidency, currently held by Denmark, is taken over by Greek Cyprus.

Denmark is reportedly eager to open talks with Turkey on a new chapter, thus getting the credit for breaking the two-year stalemate in the Turkish accession bid. The last time Turkey and the EU opened talks on a negotiating chapter was in June 2010, when the two sides began talks on “food safety, veterinary and phytosanitary policy,” during Spain’s presidency.

Westerwelle said Germany was willing to contribute to efforts to revive the stalled accession process. “We want new chapters to be opened and [Turkish-EU] relations to be revived,” he said.

He said Turkey’s accomplishments in the economic and political fields amount to a “breathtaking” success story, boosting Ankara’s standing as a foreign policy actor. “We want to be in cooperation with Turkey not only in economic but also in political and strategic areas,” he said.

Davutoğlu said the opening of talks on new chapters would be a “very important sign,” indicating that the new French administration values Turkish-EU ties.

Under Sarkozy, France acted in close cooperation with Germany in many foreign policy issues, even though conservative Chancellor Angela Merkel has had a softer stance towards Turkish membership in the EU.

Hollande was due to travel to Berlin hours after he was sworn in as French president for talks with Merkel.

The two ministers also responded to questions on growing racism in Europe. “I assure you that there is no room for the extreme right, violence and intolerant views. We will fight with determinism against the extreme right and xenophobia,” he said.

http://www.todayszaman.com/news-280469-.html

Turkey ramps up pace of EU bid after French polls

ANKARA

The Turkish government tries to break the impasse with the EU, presenting several draft bills aiming to help it open new chapters in the stalled negotiations.

The Turkish government tries to break the impasse with EU as several draft bills have been presented aiming to help it open new chapters in the stalled negotiations. The moves reflect cautious optimism after the French presidential election

nkara has moved fast to boost its prospects in accession talks with the European Union after François Hollande’s recent victory in the French presidential elections offered a glimmer of hope to revitalize the faltering process. Several draft bills that would help Turkey open new chapters in the stalled negotiations were presented to ministers to sign and would be sent to Parliament, Deputy Premier Bülent Arınç said.

Two of the drafts pertain to the introduction of a public ombudsman and the establishment of a Human Rights Institution. Both had been already submitted to Parliament but became invalid last year when the legislature completed its four-year term. The third draft envisages the establishment of a five-man panel that would handle complaints and decide compensation in cases concerning protracted trials and the authorities’ failure to fully implement court rulings.

The creation of the commission has been agreed between Ankara and the European Court of Human Rights (ECHR) in a bid to stem the influx of complaints from Turkish citizens to the Strasbourg-based tribunal.

Hollande’s victory over Nicolas Sarkozy, an avowed opponent of Turkey’s EU membership bid, has led to cautious optimism in Ankara that France may now unblock several chapters in the accession talks, which have been at a standstill since 2010. EU Enlargement Commissioner Stefan Füle will be in Turkey tomorrow to discuss the so-called “positive agenda” between Ankara and Brussels. The issue was high on the agenda when German Foreign Minister Guido Westerwelle met with his Turkish counterpart Ahmet Davutoğlu in Ankara late May 14. Westerwelle said Hollande’s victory had opened room to revive Turkey-EU relations, but cautioned against any immediate moves. “I wouldn’t say that we can accomplish [progress] soon, but I will step up my efforts. We want to open new chapters and revitalize relations,” he said, according to Anatolia news agency. Davutoğlu said the opening of chapters that had so far been blocked by Paris would constitute a “very significant sign” on part of the new French leadership about the future of Turkish-French ties. The two ministers also discussed the turmoil in Syria and the upcoming NATO summit in Chicago. If no chapters can be opened during the remainder of the current Danish presidency, then Turkey will have to wait until Ireland assumes the term presidency at the beginning of 2013. Because Greek Cyprus will hold the term presidency for the second half of 2012, Turkey has already stated that it won’t open any chapters.

May/16/2012

http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-ramps-up-pace-of-eu-bid-after-french-polls.aspx?pageID=238&nID=20853&NewsCatID=338

Conference to explore Armenian, Turk films ISTANBUL - Hürriyet Daily News A scene from Armenian film ‘Hello, it’s me!’ The event attempts to reread the socio-political and cultural paradigms of two geopolitically estranged contexts. Salt Galata will be hosting Sweet Confusion, a comparative project that explores Armenian and Turkish cinematography of the ‘60s in collaboration with AICA Ar-menia, Anadolu Kültür, International Armenian Cinema Center, Armenia Turkey Cinema Platform and tranzit.at. The conference attempts to reread the socio-po-litical and cultural paradigms of two geopolitically estranged contexts, which, throughout the 1960s, were in the process of self-definition and positioned themselves by determining and shaping the “other” through the complex corre-lation of cultural and political systems.

Sweet Confusion, which is supported by the Eurasia Partnership Foundation, US-AID, Erste Stiftung and Allianz Kulturstiftung, was conceived in the framework of the international research project “Sweet 60s.” The project explores, through contemporary artistic and theoretical perspectives, the unknown, underesti-mated and hidden contexts and territories of the 1960s that were omitted from the meta-narrative of the “romantic revolutionary epoch.”

Some of the films will be screened again at Depo on May 20th. Simultaneous translation will be available.Hrach Bayadyan, Keti Chukhrov, Zeynep Dadak, Siranush Dvoyan, Dimitris Eleft-heriotis, Vigen Galtsyan, Ahmet Gürata, Nazareth Karoyan, Nadire Mater and Fatih Özgüven will be presenting during Sweet Confusion. The films that will be screened as part of the program include Barev, es em (Hello, it’s me!), Erankyun (Triangle), Menq enq, mer sarery (We and our mountains), Hayrik (Daddy), Vesikalı Yarim (My Prostitute Love) and Bir Gecelik Gelin (One Night Bride). May/16/2012http://www.hurriyetdailynews.com/conference-to-explore-armenian-turk-films.aspx?pageID=238&nID=20807&NewsCatID=381

France-Turkey: ‘Le changement, c’est maintenant’ by Helene Flautre*

Newly-elected French President Francois Hollande (PHOTO AP, Bob Edme)14 May 2012 / ,

It was not a coincidence that “le changement, c’est maintenant,” the campaign slogan of Françoise Hollande, who won a landslide victory in the French elec-tions, which literally means “change now,” or “time for change,” was used by Le Monde in its headline to draw attention to relations between France and Turkey.The discourse opposing Turkey’s membership of the European Union that Sarkozy relied on in his election campaign in 2007, as well as the French veto of the five negotiation chapters that were pre-requisite for membership, marked the worst period in the Turkish-French relationship. Sarkozy has made these two Mediterranean countries, which have common interests in many fields, strong opponents over the last five years.Hollande’s election victory is a big chance to turn a page in French-Turkish rela-tions. In these days of turmoil in the Mediterranean area, France and Turkey may devise new policies, and France may rebalance the center of the EU, taking it from central Europe to the Balkans and the Mediterranean via Turkey. For the euro-Mediterranean region, the time for change is now!Strong common interests

Turkey holds importance for France not only because of trade reasons, but also strategic factors, considering that it is a country where French businessmen make huge investments. To this end, it should be noted that the most important factor in bilateral relations between Turkey and France is their common interests in the Mediterranean region. The economic and political stability in the region, which is experiencing a state of political and economic crisis in the north and a state of turmoil because of the Arab Spring in the south, is crucial for both Tur-key and France. Without the attainment of peace and a settlement in this re-gion, neither France nor Turkey can achieve economically sustainable programs. I am not sure if I need to stress the importance of France and Turkey in the Mediterranean region in these times of global anxiety over the Syrian issue.Due to the ongoing economic crisis, the dimensions of the political crisis that has become widespread in Europe unfortunately cannot be properly identified and perceived. Not only the French elections, but the elections held in Greece once more demonstrated that the coming danger of the racist far right is becoming a pressing problem in the continent. Even though this is not a new problem, it is attracting growing popular attention and interest. In addition to the conventional European far right that holds anti-Semitic sentiments, we are now facing a new European far-right movement that promotes a strong political discourse opposed to Islam. It appears that the policies of the French political parties will be deter-mined by their approach towards the far right in the upcoming parliamentary elections. It is now possible to argue that policies, as evidenced by Sarkozy’s election campaign, seeking to appeal to far-right supporters by reliance on their discourse backfires. For this reason, not only the relations with the Arab world, but also Turkey’s EU membership, will be affected by the way far-right argu-ments are dealt with. In his election campaign, Hollande has spoken consistently against the populist far right theses. There is no doubt that a discussion on Tur-key’s EU membership will take place between the political movements promot-ing secular and universal values and the nationalist, anti-democratic movements that are opposed to Europe. In other words, Turkey’s EU membership is a discus-sion that is relevant both to Turkey and to the future of the EU.

Messages on Turkey

As soon as he starts considering the Turkey file, the new president will have to deal with these facts. We could say that in his election campaign, Hollande deliv-ered three messages that are relevant to Turkey. The two messages on EU membership should be considered carefully. Hollande said that he would lift the veto on the five chapters that are crucial for membership. His second message suggests that Turkey will not be able to become an EU member during his presi-dential term. If we take these two messages into consideration, we can say that this is a fairly realistic standpoint because the EU has not absorbed its 12 new members (with Croatia, 13) and is not considering Turkey’s membership seri-ously because of the ongoing economic crisis. However, it should also be noted that this stance means support for Turkey’s negotiation process. What really matters for Turkey in the years to come is a move towards membership rather than membership at some hypothetical time in the future. The conditions are not ripe for discussions on full membership for Turkey, which cannot be easily integrated because of its history, population, geography, culture and potential influence. Moreover, Turkey is still not ready for membership. The biggest obsta-cle, Sarkozy, has been removed from the path by the election of Hollande, and this is actually a huge development. If Turkey takes this chance and makes progress along the negotiation process that would also include the blocked chapters within the scope of the “positive agenda” of the Commissioner for En-largement and European Neighbourhood Policy Štefan Füle, it will effectively be following the agenda offered by Füle and Hollande.The Armenian issue, which Hollande has made reference to a few times, is the most important and crucial problem. However, there are some important facts that nobody can ignore. Above all, even during Sarkozy’s term, EU institutions did not lay down acceptance of the genocide as a precondition for Turkey’s EU membership even though it is obvious that only a Turkey that faces up to its past will be part of Europe. Secondly, Hollande did not rely on this matter in his election campaign and did not use this as a card against Turkey. Thirdly, even though he promised that he would work on a project on this issue, Hollande can-not ignore the most recent decision by the French Constitutional Court on the penalization of denial of genocide allegations. The point is that 135 deputies from different parties filed an application with the Constitutional Court for an an-nulment of the parliament’s decision. This shows that the idea of the rule of law is still alive and respected in France and that venturous policies do not work. It should also be noted that many people in France believe that such legislation prevents free and constructive discussion. Undoubtedly, Hollande will focus on this matter in consideration of all these points. Hollande’s approach to the issue suggests that he is sensitive to the sufferings and the problems of the Armeni-ans, who are members of an influential social group in France. In other words, he will not use it to oppose Turkey. For this reason, Ankara should seek dialogue. I believe that the most important and constructive development is the new per-ception in Turkey which has become stronger through the protests over Hrant Dink’s murder, the last victim of the Armenian issue. The policies of denial are no longer reasonable; there is a Turkey that is ready to confront its past. In the end, the wounds will be healed in Ankara, not in Paris. Armenians are expecting a genuine gesture from Turkey, not from France. If friends of Turkey focus on this matter, they are doing so because they want to underline the presence of a

still-bleeding wound. If Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan expresses readi-ness to talk with Holland on this matter, he will have an influential position in re-lations with both France and Armenia.To conclude, it is now time for change in Turkish-French relations: “le change-ment, c’est maintenant.” However, even if it had the right to expect France to initiate the process of change, Turkey should recall that it is also influential in the turning of this new page. The first thing that needs to be changed is the style and attitude that has been used in recent years. Turkish-French relations have been strongly affected and undermined by the developments in last five years. But the conditions are good in both Ankara and Paris. And it is up to the captains to bridge the gap. I am now happy not only with the change in France, but also with watching Turkey trying to write a new constitution, confronting its history, trying to face up to incidents like Dersim and developing exciting politi-cal dynamics. And I do not know if there is any luckier political position in Brus-sels than being a French deputy responsible for policy on Turkey.

*Hélène Flautre is the co-chairperson of the EU-Turkey Joint Parliamentary Com-mittee.http://www.todayszaman.com/news-280359-france-turkey-le-changement-cest-maintenant-by-helene-flautre*.html

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDA

Agenda - Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayas-tan la route de la vie "

Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayastan la route de la vie " - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Exposition-vente " Hayastan la route de la vie " de Florent Kolandjian - Du 2 mai au 15 juin 2012 - Vernissage - Vendredi 4 mai 2012 à partir de 18h30 - Café Les voisins - Cette exposition composée de photographies et de collages retrace les rencontres, les impressions, les émotions de Florent Ko-landjian, lors de trois séjours en Arménie entre 2009 et 2011

Diasporamag

Du nord de l'Arménie avec les rescapés du tremblement de terre de 1988 au Sud avec les victimes de la guerre du Karabagh lors du vingtième anniversaire de cette nouvelle République arménienne.

www.imagesetsolidarite.com

Café Les voisins, 14 rue de Capri 75012 Paris, metro Daumesnil

Florent kolandjian Anthropologue - cinéaste

http://florentkolandjian.blogspot.com/ http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/874503a04813bef01231.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63796

Agenda - Du 27 avril au 27 mai : Un mois arménien à Biarritz et à Bordeaux

Agenda - Du 27 avril au 27 mai 2012 : Un mois arménien à Biarritz - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

A Bordeaux :

24/04/2012 à 18 heures ==> manifestation au monument aux morts de CE-NON à la mémoire des victimes du génocide de 1915

29/04/2012 à 10 heures ==> messe de Pâques en l'église Saint Vincent de FLOIRAC -

(Déjeuner au restaurant ; se renseigner : Association ACABA 06.87.06.93.33)

A Biarritz - (Renseignements auprès de l'Association AGUR 0680662983)

Du 27 avril au 27 mai 2012

Un mois arménien à Biarritz

La Ville de Biarritz présente, avec le concours de l’Ambassade d’Arménien en France

L’Art des Khatchkars croix de pierre arméniennes

L’art et le symbolisme des khatchkars arméniens furent inscrits sur la liste re-présentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité lors de la 5éme session du Comité intergouvernemental de l’Unesco le 17 novembre 2010.

Crypte de Sainte Eugénie

du 27 avril au 27 mai 2012

tous les jours (sauf mardi) de 14h à 19h

Les visiteurs disposeront d’une documentation et de la projection de DVD appor-tant des compléments d’information sur

l’Arménie

l’art des khatchkars

la préservation de ce patrimoine exceptionnel

Pendant la durée de l’exposition l’association France Arménie du pays basque « AGUR Arménie » vous propose trois conférences consacrées au riche patrimoine culturel et artistique de l’Arménie

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Vendredi 27 avril à 17 heures - Médiathèque de Biarzitz

« L’art des khatchkars » par Patrick Donabédian

Maitre de Conférence à l’Université de Provence, historien, spécialiste des arts arméniens

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Jeudi 10 mai à 16h15 - Université du Temps Libre de Biarritz

« Artsakh, jardin des traditions et des arts arméniens… » par Hovannés Guévorkian, Représentant de la République du Haut Karabagh en France

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Vendredi 25 mai à 17 heures - Crypte de Sainte Eugénie de Biarritz

« Les khatchkars entrent au Louvre »

Projection et rencontre avec Jean-Pierre Seferian, artiste plasticien, co-auteur du film

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=63288

Agenda - Paris: "Les descendants" du 2 au 27 mai 2012 au Théâtre de l'AquariumAgenda - Paris: "Les descendants" du 2 au 27 mai 2012 au Théâtre de l'Aquarium - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

LES DESCENDANTS

d'après Sedef Ecer (Turquie), mise en scène Bruno Freyssinet (France)

documentariste Serge Avédikian (Arménie)

avec Andreas Worsch et Julia Penner (Allemagne), Vardan Mkrtchian et Tatevik Ghazarian (Arménie), Serra Yilmaz et Selin Altiparmak (Turquie), Hadrien Bouvier et Gérard Torikian (France)

> du 2 au 27 mai 2012

du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h

au Théâtre de l’Aquarium (Paris 12e)

Réservation : 01 43 74 99 61

En savoir plus : www.theatredelaquarium.com

Les Descendants est une partie intégrante d'un projet original de création : un projet européen artistique et citoyen (Allemagne - Arménie - France - Turquie) dont l’ambition était de questionner la problématique de la réconciliation entre deux peuples européens qui se sont jadis entre déchirés.

Dans un Orient imaginaire, après des années de séparation forcée due à la puri-fication ethnique, un homme et une femme se retrouvent… : un spectacle jubila-toire créé à partir des questions sur la réconciliation, la mémoire et l’héritage des générations...

RÉCONCILIATIONS IMPOSSIBLES ? ENJEUX ET PROCESSUS

En collaboration avec des projets Collectifs de Sciences Po

samedi 5 mai à l’issue de la représentation

Conversation avec l’équipe artistique et des spécialistes des questions liées aux conflits

Ariane Bonzon, journaliste, spécialiste de politique étrangère, Michel Marian, agrégé de philosophie, Jean-Pierre Mahé, orientaliste, philologue et historien du Caucase, spécialiste des études arméniennes et Yves Ternon, historien spé-cialisé sur la recherche des crimes contre l’humanité, proposeront une réflexion sur les conflits dans le monde et leurs héritages.

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Il n'est pas indispensable de garder toujours le même point de vue ; personne ne peut nous empêcher de devenir plus intelligent.

KONRAD ADENAUER

Nous ne jouons, les uns les autres, que les accords que nous connaissons. Pour-quoi ne pourrions-nous pas reconstruire notre mémoire commune en transfor-mant le monologue en dialogue ?

HRANT DINK

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La première moitié du XXe siècle a vu l'Europe plonger dans les conflits les plus sanglants. Mais la seconde moitié a offert un tout autre visage, avec pour la pre-mière fois la constitution d'une communauté de pays capables d'échanger, de construire et d'avancer ensemble.

Un des maîtres mots de ce processus était la réconciliation. Une réconciliation des peuples tout juste sortis de la guerre, une réconciliation à l'intérieur même

des pays et de leurs différentes composantes : une acceptation de l'autre et de ses différences pour mieux élaborer ensemble un projet d'avenir.

8 comédiens de 4 pays réunis sur le même plateau, c’est déjà une forme de ré-conciliation...

Théâtre de l’Aquarium

La cartoucherie - route du champ de manoeuvre

75012 Paris

M° Château de Vincennes puis navette gratuite Cartoucherie (sortie n°6 du mé-tro) ou bus 112 (zone 3)

La navette Cartoucherie circule 1h avant et après le spectacle.

TÉLÉCHARGER :

L'affiche

http://collectifvan.org/pdf/10-15-14-3-05-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=63325

Agenda - 30 mai/Péniche Anako : "Le manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau"Agenda - 30 mai/Péniche Anako : "Le manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

mercredi 30 mai

à 20h30

FILM - Le manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau"

de Patrick Cazals en présence du réalisateur, présenté par Prof. Dickran Kouym-jian

A l'occasion du Tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau Les Films du Horla produisent un documentaire de création de 52 min.

Au tempo d'une chronique filmée, basé sur des extraits d'œuvres, de composi-tions musicales méconnues, de gravures, manuscrits et portraits, tourné sur les lieux où Rousseau écrivit ses textes majeurs et connut le rejet et l'exil ( de Mont-

morency à Môtiers – Travers et à l'île Saint-Pierre ), ce film souhaite traduire et montrer la modernité et l'actualité de la pensée de l'écrivain. Tenter de mieux comprendre son caractère parfois ombrageux aussi . [...]

Lire la suite ->

http://peniche.anako.com/Agenda_33_files/COMMUNIQUE_LE_MANTEAU_ARME-NIEN_DE_JEAN-JACQUES_ROUSSEAU.pdf

Tarif plein 8 € / réduit 6 €

http://peniche.anako.com

Bassin de la Villette

Face au 61 Quai de la Seine, 75019, Paris

Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://peniche.anako.com/Agenda_33.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=63626

Agenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terreAgenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terre - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bhinfo.fr

vendredi 20 avril 2012 par BH

EXPO-Srebrenica, le retour à la terre

3 mai-3 juin 2012 FLEURY GOUTTE D’OR

Dans le cadre des 20 ans de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, Michel Slomka expose son travail sur Srebrenica du 3 mai au 3 juin au centre Barbara - Fleury Goutte d’Or.

Revenir chez soi après un interminable exil ; offrir une sépulture à ses morts pour mieux leur parler ; relever ce qui a été détruit pour offrir un avenir à ses enfants ; guérir.

L’armée des Serbes de Bosnie a pris la ville de Srebrenica en 1995 et en a chas-sé ses habitants Bosniaques par la terreur, déportant femmes et enfants, mas-sacrant huit mille hommes qui tentaient de fuir.

Depuis 2007, des Bosniaques originaires de Srebrenica et de sa région ont déci-dé de revenir vivre sur leur terre.

Le reportage Srebrenica, le retour à la terre s’intéresse à l’histoire de ces hommes et femmes qui ont fait le choix du retour. Mais il parle aussi des morts, ces disparus dont le deuil est une absolue nécessité dans le processus de rési-lience.

Tous les Bosniaques de Srebrenica ne reviendront pas. Pour certains d’entre eux, réfugiés depuis quinze ans dans leur propre pays, la fin du calvaire semble encore lointaine.

Mais le mouvement de retour qui s’est amorcé est gage d’optimisme. Il est la preuve qu’un pays et ses habitants -aussi profondément meurtris que l’on été la Bosnie, et Srebrenica en particulier- ne sont pas éternellement condamnés à la rancœur et à la haine, et qu’il existe une guérison possible, une voie vers un avenir commun, réconcilié.

Ce reportage a été réalisé en vue du vingtième anniversaire de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine..

+D’INFOS

Web : Michel Slomka http://www.michelslomka.com/fr/accueil.html

http://www.bhinfo.fr/expo-srebrenica-le-retour-a-la,2620/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=63327

Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris

Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

GIT France

22 juin, 9h-13h30

Matinée d’étude

Répression en Turquie et travail des chercheurs

Ouverture : Yves Deloye et Diana Gonzalez (GIT initiative)

I. La répression judiciaire et intellectuelle en Turquie

Alican Tayla (IRIS). « Bilan de la répression judiciaire en Turquie »

Ferhat Taylan (Université de Bordeaux) et Emine Sarikartal (Université de Pa-ris-Ouest). « Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs juri-dico-médiatiques »

Ali Kazancigil (revue Anatoli CNRS). « Idéologie et pratiques de la négation d’Etat »

Salih Akin (université de Rouen). « La reconstruction de la réalité kurde dans le discours scientifique turc, de 1930 à 1990 »

II. Quel soutien aux chercheurs de Turquie ?

Hamit Bozarslan (EHESS). « Après Belge, quel avenir pour l'édition indépen-dante en Turquie ? »

Vincent Duclert (EHESS). « Historicité de l’engagement contre les législations anti-terreur. Le cas des intellectuels confrontés aux “lois scélérates” en France à la fin du XIXe siècle »

Claire Mouradian (CNRS). « Le rôle des soutiens internationaux. L’expérience de la défense des dissidents russes »

Débat.

http://www.gitfrance.fr/article-des-nouvelles-de-l-atelier-du-git-a-paris-104805043.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63778

Agenda - Raffy Shart : "Les Enfants de l'oubli"

Agenda - Raffy Shart : "Les Enfants de l'oubli" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans la lignée du Docteur Jivago et de Lawrence d'Arabie, une passionnante saga romanesque ancrée dans la tragédie du peuple arménien.

Cherche midi

Collection Romans 05 avril 2012 ISBN : 978-2-7491-1523-8 22 € ttc

1913, Bitlis, ancienne province du royaume d'Arménie, dans l'est de l'Empire ot-toman. Kévork et Zevart se jurent leur amour mais doivent se dire adieu. La jeune fille part vivre à Paris car son père souhaite l'éloigner d'un danger qu'il

pressent imminent. À peine un an plus tard, des hommes de Constantinople dé-barquent à Bitlis. Les « Jeunes-Turcs », qui ont pris le pouvoir, ont donné l'ordre d'arrêter et de déporter des millions d'Arméniens. Kévork et ses proches vont dès lors devenir les victimes d'une traque impitoyable.

De la déportation dans les camps de Ras ul-Ayn à la prison de Topkapi, en pas-sant par les États-Unis d'Amérique et l'essor de la mafia new-yorkaise, ou encore le Paris des Années folles, cette saga passionnante et follement romanesque ra-conte sur plusieurs décennies les destins croisés de Zevart et Kévork.

Premier roman du cinéaste Raffy Shart, Les Enfants de l'oubli est une inoubliable fresque historique qui nous fait traverser le XXe siècle et les continents. Le destin tragique de ses personnages nous plonge dans les tourments de l'histoire contemporaine et nous entraîne au coeur de la tragédie arménienne. Une saga passionnée, inspirée par des faits réels, qui ne laissera aucun lecteur indifférent.

L'auteur

Raffy SHART

Raffy Shart est réalisateur, scénariste et compositeur d’origine arménienne. Il signe, avec Les Enfants de l'oubli, son premier roman. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63041

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

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MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex

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France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

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Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et

du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :

[email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0