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Soiiante- quatorzième année. — NM 65 'CINQ centimes le Numéro Dimanche 18 Juillet 1915 ABONNEMENT ün aa 18 f six mois 9 Trois «nois ..r.'.» 4.50 INSERTIOINS Â.nnonces, la ligne O.i^ Réclames, ......... 0.30 Faits divers, 0.5t Oournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires d'Avis Divers PARAISSANT 1T0US LEh JOURS. LE DIMANCHii EXCEPTÉ aodnneraent est renouvelé d'ottice«!, tîpirailOIl . les 1 «• no» nç son t pas refusés.—La quittanceest présentéeirabonnésans dérangement p' lui. TfcLEPHdNE 1-»B i U R Ë M l ! 4. PLAGE НЮ MARGHE-MOm. SAUMUR i LM aboaiAme&t* et le* miemoif d c i m l ttn UEGHO T^SAUMOROIS puhhe chaque jour tontea les dépêches ofßcieUes de la matinée. iBsTélégramniBs VENDREDI 16 juillet, soir Dans la région au nord d'Arras Lenoemi, ayant, au cours de la nuit, tenté de soriir de ses tranchées, au sud dn château de Carlenl, a été immédiátc- ment arrêté par nos feux d'infanterie et d'artillerie. En Argonne Nos tirs de barrage ont interdit à l'en- nemi toute tentative d'attaque. Entre Meuse et Moselle ISuit agitée, mais sans action a'mfat]- terie. Bombardement au ravin de Sjnvanx. Au bois d'Ailly Combáis à coups de grenades. Au nord de Flirey Fnsillade et canonnade. En Lorraine Les Allemands ont attaqué, sur nn front de trois kilomètres, les positions qu'ils avaient perdues prés de Leintrey. Ils ont en mèaae temps bombardé toute notre l'gne, depuis la forêt de Champe- Douxjusqu'à la Vezonse, en prononçant quelques attaques partielles d'infanterie. Elles ont été partout repoussées. Près de Leintrey Après avoir pris pied dans un boqne- teao, ils en ont été chassés par une coDtre-attaque immédiate. Dans la partie sud-est delà forêt de Parroy, les troupes d'assaut, parvenues jasqa'â noire réseau de fil de fer, ont éié dispersées par notre feu et ont laissé entre nos mains quelques prisonniers. Les pertes de l'ennemi paraissent sen- sibles. * * SAMEDI 17 juillet, matin En Artois Actions d'artillerie assez vives. L'ennemi a bombardé le village de Bnlly et une des fosses de ia région où ¡denx civils ont été tués. Nos obus oLt mis le feu aux bâtiments de Fére Folie, sur la crête de V my Sur la rive droite de l'Aisne y ouest de Soissons, .les Allemands, I après avoir lancé i.OOO obus sur le sec- teur de Fontenoy, onl tenté hier soir coDtrd un de nos ouvrages, un eoap de main qui a échoué. En Argonne Calme relatif sauf dans la partie ouest , de la fjrét où la canonnade s'est pour- ' suivie sans aucune action o'iafanierie. Sur les Hauts-de-Meuse BoiDbardeojeot violent des E[arge,s, i dans la région du ravin da Sonvaux et en forêt d'Apremont. * * Une esca rille de 10 avions a lancé ce matin 46 obus de 75 et 6 bombes à grosse capacité sur la gare militaire de Chaunj où sont concentrés d'imporiaots dépôts de maiérie'. Deux foyers d'incen- die ont été constatés. ' Une péùiche a fait explosion sur le canal de l'Oise. LE COMMUNIQUE RUSSE L'ennemi, avec des renforts s'avance sur le Goldingen, dans le secteur de S^ihruQden - Popeliamy. iSous retenons l'ennemi sur le passage des rivières Windwa et Wonla. Les Autrichiens ont pris l'ofifensive le 13, dans le secteur de Nesw k i - Okua. Ils ont passé le Dniester près dé haï- Joiava. Nous les avons obligés le 14, en plu- sieurs endroits, à renoncer au passage. Le combat continue.. Çue les Civils marchent I Tous les souffles qui iious itrri- vent du front nous apportent un vent d'optimisme et d'endurance. C'est à l'intérieur seulement qu'on subit un courant de pessi- misme et de défaillance. On sur- prend ça et là des paroles et des attitudes, sinon de décourage-, ment, du moins d'impatience. D'où vient cette opposition ? D'une raison très simple. C'est que les soldats agissent et que les civils attendent. Le meilleur moyen de retrem- per le moral des civils, c'est de es pousser à l'action. Le mot listorique : « Il faut que les ci- vils tiennent » a fait son temps. 11 n'est plus à la hauteur des difïiciiltés ni des besoins de l'heure présente. Ce qu'on doit dire aujourd'hui c'est : « 11 faut que les civils marchent ! t Mais, à cette objurgation, beau- coup répondent : « Et que pou- vons-nous faire? Nous deman- dez-vous de la stratégie en cham- bre ou de la diplomatie de cafét » — Non^ il ne s'agit point de cela. Laissons aux généraux le souci de conduire les batailles et aux ambassadeurs le soin de négo- cier les convention a. D'autres terrains s'ouvrent aux civils, où nul ne peut les remplacer : qu'ils s'y portent et qu'ils s'y dépen- sent. ils y retrouveront ia con- fiance et l'énergie. Voyez, par exemple, la bru- yante et vive émotion qui se ma- nifeste en ce; moment en Alle- magne ! Elle est significative et elle précise un de ces domaines où les civils peuvent , obtenir des. résultais efficaces. Le.livre et l'album édités, sous la direction de Mgr Baudrillart et les patronages des cardinaux de Reims et de Paris, par les soins du Comité catholique de propa- gande française à l'étranger, soulèvent, au sein de nos enne- mis,. des colères qui ne cherchent 3as à se contenir et des appré- lensions qui n'arrivent pas à se dissimuler. Leti'rs journaux re-' tentissént de cris de fureur-et de criâ d'alarnie. Parmi ces manifes- tations, il faut citer au premier rang, comme une des plus symp- tomatiques, l'article que \e,Frank- furten-Zeitung d^rçixùihé sous la signature du Docteur Firicke. Le Herr Doktor voit déjà l'ouvrage du Comité se répandre à travers le monde. Or, fait-il observer : • son. influence sur les Catholi- ques neutres, si, l'on ne ré.agit pas, pourra être-assez puissante et non sans péril ». 11 est donc urgent de parer le_ coup. Toute- fois, le collaborateur de la feiiille francfortoise ajoute prudem- ment : « Je ne crois pas néces- saire une réfutation explicite ». Il suggère plutôt une protestation solennelle ; mais qu'elle soit prompte et retentissante ; et qué 'Autriche accoure, sur ce nou- veau champ de bataillCj à la res- cousse de son alliée. « Ce n'est pas. une affaire purement reli- gieuse : efle peut devenir ausèi politique et d'une importance capita e. Tua res agitur. Voilà ce qu'on''-peut-dirè à ceux - qui dirigent notre politique et notre armée ». Les appels angoissés de ce jour- naliste ont été entendus. Soi- xante-dix-sept notables se -sont réunis, pour lancer une déclara- tion sensationnelle, qui fait pen- dant au fameux manifeste des 93, et qui, d'ailleurs, a tout juste la même valeur critique. Aucune réfutation ; des plaintes phari- saïqùès et dès dénégations bru- tales. Ajoutons qu'avec une mina de pruderie scandalisée :, les si- gnataires jepro.ohent aux, Catho- iques français d'avoir cbmpro- rnis, dans cette polémique inter- nationale, la hiérarchie religieuse de leur pays, au risque de déchi- rer TEglise, De la part d'une na- tion qui se,refuse à condamner tant d'attentats commis contre les prêtres et leS temples sacrés, cette sollicitude est touchante. Au sur- plus, s'il est vrai que-la protesta- tion des Soixante-dix-sept ne porte aucune signature épisco- pale , les journaux allemands nous avaient fait connaître; quel-" ^ues jours avan-t sa promulga- tion , le texte d'une dépêche adressée à l'Empereur par les cardinaux de Munich et de Co- logne: dépêche où les deux prin- ces de l'Eglise dénoncent avec a indignation », les « calomnies » du Comité français. Nous devons nous incliner devant la pourpre romaine et nous pouvons déplo- rer seulement, que les éminents •prélats se laissent égarer jusqu'à ce point par de faux renseigne- ments. Mais que penser de l'équi- voque entretenue par les soi- xante-dix-sept, qui ne pouvaient sans doute ignorer ce grave do- cument ? L'Empereur lui-même, à son tour, est descendu dans l'arène. Peu prodigue ordinairement de déclarations publiques, il a télé- graphié aux deux archevêques pour s'unir à leur émotion cour- roucée contre íes méchants Fran- çais. Et ce n'est pas tout. On nous annonce la formation d'un Co- mité, la publication d'une ré- ponse plus étoffée et plus conclu- ,ante, — on le voudrait du moins —, que le premier manifeste. Que sais-je encore ? Depuis l'entrée en lice de l'Italie, je ne crois pas qu'il se soit produit au-delà du Hhin une telle explosion de fu- reur et d'inquiétude. Et pourquoi tout ce bruit ? Pourquoi, parce que l'Allemagne attache un prix considérable à la sympathie des neutres. On le sa- vait déjà. Les millions qu'elle a répandus et qu'elle jette encore aujourd'hui, pour conquérir et consolider ôes sortes d'alliances ea fournissent la preuve irrécu- sable. Sa colère actuelle en appor- te un nouveau témoignage. Nos ennemis ont calcule dès long- temps que,grâce au jeu complexe, impalpable, et cependant réel des répercussions morales, la sympa- thie des neutres peut influer gra- vement sur les conditions et les résultats de la guerre. Elle peut, surtout, dans les circonstances présentes,en modifier singulière- ment la durée. Pour se ravitailler en vivres- et en munitions, l'Al- lemagne a besoin dé l'aide active et persévérante dès, pays neutres. Leur hostihté,même simplement passive, lui porterait un coup mortel. Elle le sait, elle le sent. Tout ce qui risque de lui aliéner la sympathie, et partant le con- cours de ces fournisseurs indis- pensables, l'irrite et l'alarme à l'égal d'une defaite. Or,elle a compris que la Guerre allemande et le Catholicisme pouvait soustraire à son attrac- tion toute une partie considérable et influente des populations neu- tres. Elle a .trouvé, dans cet ou- vrage, des affirmations précises, étayées de textes et de documents, qui détruisent ájaniáis la plupart des legeades sur lesquelles elle édifiait son {Prestige auprès des Catholiques étrangers. Elle se sent atteinte. Elle fait feu de tou- tes pièces, avec rage " Un tel résultat èst bien propre à encourager le Comité çatholi- que de Propagande française. Aussi est-il résolu à poursuivre inlassablement la campagne en- treprise. Le Bureau qu'il a créé, 3, rue Garancière, est une ruche en pleine activité. Déjà par mil- liers^ les exemplaires du livre et de l'album ont pris leur vol. Un très grand nombre ont franchi la frontièr . La plupart des autres, acquis ou reçus par des Français en rapports avec l'étranger, exer- cent auprès des neutres une ac- tion indirecte, mais non moins efficace. Les traductions se répan- dent à leur tour et fournissent l'occasion d'une répartition judi- cieuse, appuyée sur une vaste campagne de presse. En même temps, le Comité prépare de nou- veaux livres accompagnés de brochures et de tracts 11 achète et distribue les ouvrages édités en dehors de lui, qui peuvent concourir au même résultat.Rien ne pourrait l'arrêter, rien que l'épuisement des munitions. Mais il a confiance que les mu- nitions ne lui manqueront pas. Pour l'en ravitailler, nombre de bons Français, — de ceux qui agissent et ñon qui gémissent — lui ont apporté un concours gé- néreux et dévoué : les uns ou- vrant leurs bourses, les autres offrant au surplus leur activité. Aucune propagande ne donne un rendement supérieur à celui que procurent les initiatives et les relations personnelles - en l'espèce, l'expédition du volume à tel catholique étranger , par l'ami qu'il connait en France et dont l'envoi, dont les lettres sur- tout retiennent son attention, ébranlent ses préjugés, décident enfin sa conviction. Ces généreux exemples seront imités par tous les patriotes at- tentifs et résolus. Il faut que les civils marchent : ils ont là un terrain d'action propre à la plus heureuse offensive Au lieu de s'énerver de la prolongation de la guerre, ils peuvent ainsi concou- rir à l'abréger. Mgr Baudrillart, l'infatigable Recteur de l'Institut Catholique de Paris, dont la puis- sance de travail parait s'accroitre avec les événements et ses res- ponsabilités, ne : se plaindra ja- mais de recevoir, 74, rue de Vau- girard,un très volumineux cour- rier d'offres de concours et d'eri-^ vois de fonds. Et les Français qui , auront consenti un sacrifice en faveur de cette œuvre éminem- ment nationale, ou qui lui appor- teront l'appui de leur, dévoue- • ment, se sentiront raffermis et réconfortés par la pensée qu'ils collaborent à une campagne où nos ennemis voient manifestè- ment, pour leur puissance, une menace et un danger. François VEUILLOT. H y a un An Î5 juillet.-r-L'Allemagne dépense- celle année, constate le Berliner Tage- blatt, 2 milliards 246 millions de mark pour ^oû armée et sa marinA. »

ABONNEMENT INSERTIOINSarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...dans la régio dnu ravi dn Sonvaua ext en forê d'Apremontt . * * • Une esc rilla de 1e avion0 a lancs é

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Soiiante- quatorzième année. — NM 65 'CINQ centimes le Numéro Dimanche 18 Juillet 1915

ABONNEMENT

ün aa 18 f

six mois 9 Trois «nois . . r . ' . » 4 . 50

INSERTIOINS

Â.nnonces, la ligne O.i

Réclames, — . . . . . . . . . 0 .30

Faits divers, — 0 . 5 t

Oournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires d'Avis Divers PARAISSANT 1T0US LEh JOURS. LE D I M A N C H i i EXCEPTÉ

aodnneraent est renouvelé d'ottice«!, tîpirailOIl. les 1 «• no» nç son t pas refusés.—La quittanceest présentéeirabonnésans dérangement p' lui.

TfcLEPHdNE 1 - » B i U R Ë M l ! 4. PLAGE НЮ MARGHE-MOm. SAUMUR i LM aboaiAme&t* et le* miemoif d c i m l t t n

UEGHO T SAUMOROIS puhhe

chaque jour tontea les dépêches

ofßcieUes de la matinée.

iBsTélégramniBs VENDREDI 16 ju i l le t , soir

Dans la région au nord d'Arras

Lenoemi, ayant, au cours de la nuit , tenté de sor i i r de ses tranchées, au sud dn château de Carlenl, a été immédiátc-ment arrêté par nos feux d'infanterie et d'art i l lerie.

En Argonne Nos tirs de barrage ont interdit à l 'en-

nemi toute tentative d'attaque.

Entre Meuse et Moselle ISuit agitée, mais sans action a'mfat]-

terie. Bombardement au ravin de Sjnvanx.

Au bois d'Ailly Combáis à coups de grenades.

Au nord de Flirey Fnsillade et canonnade.

En Lorraine Les Allemands ont attaqué, sur nn

front de trois kilomètres, les positions qu'ils avaient perdues prés de Leintrey. Ils ont en mèaae temps bombardé toute notre l'gne, depuis la forêt de Champe-Douxjusqu'à la Vezonse, en prononçant quelques attaques partielles d'infanterie. Elles ont été partout repoussées.

Près de Leintrey Après avoir pris pied dans un boqne-

teao, ils en ont été chassés par une coDtre-attaque immédiate.

Dans la partie sud-est de là forêt de Parroy, les troupes d'assaut, parvenues jasqa'â noire réseau de fil de fer, ont éié dispersées par notre feu et ont laissé entre nos mains quelques prisonniers.

Les pertes de l'ennemi paraissent sen-sibles.

* *

SAMEDI 17 ju i l let , matin

En Artois Actions d'arti l lerie assez vives. L'ennemi a bombardé le village de

Bnlly et une des fosses de ia région où ¡denx civils ont été tués. Nos obus oLt mis le feu aux bâtiments de Fére Folie, sur la crête de V my

Sur la rive droite de l'Aisne

y ouest de Soissons, .les Allemands, I après avoir lancé i.OOO obus sur le sec-

teur de Fontenoy, onl tenté hier soir coDtrd un de nos ouvrages, un eoap de main qui a échoué.

En Argonne Calme relatif sauf dans la partie ouest ,

de la f j ré t où la canonnade s'est pour- ' suivie sans aucune action o'iafanierie.

Sur les Hauts-de-Meuse BoiDbardeojeot violent des E[arge,s, i

dans la région du ravin da Sonvaux et en forêt d ' A p r e m o n t .

* * •

Une esca r i l le de 10 avions a lancé ce matin 46 obus de 75 et 6 bombes à grosse capacité sur la gare militaire de Chaunj où sont concentrés d'imporiaots dépôts de maiérie'. Deux foyers d'incen-die ont été constatés. '

Une péùiche a fait explosion sur le canal de l'Oise.

LE COMMUNIQUE RUSSE L'ennemi, avec des renforts s'avance

sur le Goldingen, dans le secteur de S^ihruQden - Popeliamy. iSous retenons l'ennemi sur le passage des rivières Windwa et Wonla.

Les Autrichiens ont pris l'ofifensive le 13, dans le secteur de Nesw k i - Okua. Ils ont passé le Dniester près dé ha ï -Joiava.

Nous les avons obligés le 14, en p lu -sieurs endroits, à renoncer au passage.

Le combat continue..

Çue les Civils marchent I

Tous les souffles qui iious itrri-vent du front nous apportent un vent d'optimisme et d'endurance. C'est à l'intérieur seulement qu'on subit un courant de pessi-misme et de défaillance. On sur-prend ça et là des paroles et des attitudes, sinon de décourage-, ment, du moins d'impatience. D'où vient cette opposition ? D'une raison très simple. C'est que les soldats agissent et que les civils attendent.

Le meilleur moyen de retrem-per le moral des civils, c'est de es pousser à l'action. Le mot listorique : « Il faut que les ci-vils tiennent » a fait son temps. 11 n'est plus à la hauteur des difïiciiltés ni des besoins de l'heure présente. Ce qu'on doit dire aujourd'hui c'est : « 11 faut que les civils marchent ! t

Mais, à cette objurgation, beau-coup répondent : « Et que pou-vons-nous faire? Nous deman-dez-vous de la stratégie en cham-bre ou de la diplomatie de cafét » — Non^ il ne s'agit point de cela. Laissons aux généraux le souci de conduire les batailles et aux ambassadeurs le soin de négo-

cier les convention a. D'autres terrains s'ouvrent aux civils, où nul ne peut les remplacer : qu'ils s'y portent et qu'ils s'y dépen-sent. ils y retrouveront ia con-fiance et l'énergie.

Voyez, par exemple, la bru-yante et vive émotion qui se ma-nifeste en ce; moment en Alle-magne ! Elle est significative et elle précise un de ces domaines où les civils peuvent , obtenir des. résultais efficaces.

Le.livre et l'album édités, sous la direction de Mgr Baudrillart et les patronages des cardinaux de Reims et de Paris, par les soins du Comité catholique de propa-gande française à l'étranger, soulèvent, au sein de nos enne-mis,. des colères qui ne cherchent 3as à se contenir et des appré-lensions qui n'arrivent pas à se dissimuler. Leti'rs journaux re-' tentissént de cris de fureur-et de criâ d'alarnie. Parmi ces manifes-tations, il faut citer au premier rang, comme une des plus symp-tomatiques, l'article que \e,Frank-furten-Zeitung d^rçixùihé sous la signature du Docteur Firicke. Le Herr Doktor voit déjà l'ouvrage du Comité se répandre à travers le monde. Or, fait-il observer : • son. influence sur les Catholi-ques neutres, si, l'on ne ré.agit pas, pourra être-assez puissante et non sans péril ». 11 est donc urgent de parer le_ coup. Toute-fois, le collaborateur de la feiiille francfortoise ajoute prudem-ment : « Je ne crois pas néces-saire une réfutation explicite ». Il suggère plutôt une protestation solennelle ; mais qu'elle soit prompte et retentissante ; et qué 'Autriche accoure, sur ce nou-

veau champ de bataillCj à la res-cousse de son alliée. « Ce n'est pas. une affaire purement reli-gieuse : efle peut devenir ausèi politique et d'une importance capita e. Tua res agitur. Voilà ce qu'on''-peut-dirè à ceux - qui dirigent notre politique et notre armée ».

Les appels angoissés de ce jour-naliste ont été entendus. Soi-xante-dix-sept notables se -sont réunis, pour lancer une déclara-tion sensationnelle, qui fait pen-dant au fameux manifeste des 93, et qui, d'ailleurs, a tout juste la même valeur critique. Aucune réfutation ; des plaintes phari-saïqùès et dès dénégations bru-tales. Ajoutons qu'avec une mina de pruderie scandalisée :, les • si-gnataires jepro.ohent aux, Catho-iques français d'avoir cbmpro-

rnis, dans cette polémique inter-nationale, la hiérarchie religieuse de leur pays, au risque de déchi-rer TEglise, De la part d'une na-tion qui se,refuse à condamner tant d'attentats commis contre les prêtres et leS temples sacrés, cette sollicitude est touchante. Au sur-plus, s'il est vrai que-la protesta-tion des Soixante-dix-sept ne porte aucune signature épisco-pale , les journaux allemands nous avaient fait connaître; quel-" ^ues jours avan-t sa promulga-

tion , le texte d'une dépêche adressée à l'Empereur par les cardinaux de Munich et de Co-logne: dépêche où les deux prin-ces de l'Eglise dénoncent avec a indignation », les « calomnies » du Comité français. Nous devons nous incliner devant la pourpre romaine et nous pouvons déplo-rer seulement, que les éminents •prélats se laissent égarer jusqu'à ce point par de faux renseigne-ments. Mais que penser de l'équi-voque entretenue par les soi-xante-dix-sept, qui ne pouvaient sans doute ignorer ce grave do-cument ?

L'Empereur lui-même, à son tour, est descendu dans l'arène. Peu prodigue ordinairement de déclarations publiques, il a télé-graphié aux deux archevêques pour s'unir à leur émotion cour-roucée contre íes méchants Fran-çais.

Et ce n'est pas tout. On nous annonce la formation d'un Co-mité, la publication d'une ré-ponse plus étoffée et plus conclu-,ante, — on le voudrait du moins —, que le premier manifeste. Que sais-je encore ? Depuis l'entrée en lice de l'Italie, je ne crois pas qu'il se soit produit au-delà du Hhin une telle explosion de fu-reur et d'inquiétude.

Et pourquoi tout ce bruit ? Pourquoi, parce que l'Allemagne attache un prix considérable à la sympathie des neutres. On le sa-vait déjà. Les millions qu'elle a répandus et qu'elle jette encore aujourd'hui, pour conquérir et consolider ôes sortes d'alliances ea fournissent la preuve irrécu-sable. Sa colère actuelle en appor-te un nouveau témoignage. Nos ennemis ont calcule dès long-temps que,grâce au jeu complexe, impalpable, et cependant réel des répercussions morales, la sympa-thie des neutres peut influer gra-vement sur les conditions et les résultats de la guerre. Elle peut, surtout, dans les circonstances présentes,en modifier singulière-ment la durée. Pour se ravitailler en vivres- et en munitions, l'Al-lemagne a besoin dé l'aide active et persévérante dès, pays neutres. Leur hostihté,même simplement passive, lui porterait un coup mortel. Elle le sait, elle le sent. Tout ce qui risque de lui aliéner la sympathie, et partant le con-cours de ces fournisseurs indis-pensables, l'irrite et l'alarme à l'égal d'une defaite.

Or,elle a compris que la Guerre allemande et le Catholicisme pouvait soustraire à son attrac-tion toute une partie considérable et influente des populations neu-tres. Elle a .trouvé, dans cet ou-vrage, des affirmations précises, étayées de textes et de documents, qui détruisent ájaniáis la plupart des legeades sur lesquelles elle édifiait son {Prestige auprès des Catholiques étrangers. Elle se sent atteinte. Elle fait feu de tou-tes pièces, avec rage

" Un tel résultat èst bien propre à encourager le Comité çatholi-

que de Propagande française. Aussi est-il résolu à poursuivre inlassablement la campagne en-treprise. Le Bureau qu'il a créé, 3, rue Garancière, est une ruche en pleine activité. Déjà par mil-liers^ les exemplaires du livre et de l'album ont pris leur vol. Un très grand nombre ont franchi la • frontièr . La plupart des autres, acquis ou reçus par des Français en rapports avec l'étranger, exer-cent auprès des neutres une ac-tion indirecte, mais non moins efficace. Les traductions se répan-dent à leur tour et fournissent l'occasion d'une répartition judi-cieuse, appuyée sur une vaste campagne de presse. En même temps, le Comité prépare de nou-veaux livres accompagnés de brochures et de tracts 11 achète et distribue les ouvrages édités en dehors de lui, qui peuvent concourir au même résultat.Rien ne pourrait l'arrêter, rien que l'épuisement des munitions.

Mais il a confiance que les mu-nitions ne lui manqueront pas. Pour l'en ravitailler, nombre de bons Français, — de ceux qui agissent et ñon qui gémissent — lui ont apporté un concours gé-néreux et dévoué : les uns ou-vrant leurs bourses, les autres offrant au surplus leur activité. Aucune propagande ne donne un rendement supérieur à celui que procurent les initiatives et les relations personnelles - en l'espèce, l'expédition du volume à tel catholique étranger , par l'ami qu'il connait en France et dont l'envoi, dont les lettres sur-tout retiennent son attention, ébranlent ses préjugés, décident enfin sa conviction.

Ces généreux exemples seront imités par tous les patriotes at-tentifs et résolus. Il faut que les civils marchent : ils ont là un terrain d'action propre à la plus heureuse offensive Au lieu de s'énerver de la prolongation de la guerre, ils peuvent ainsi concou-rir à l'abréger. Mgr Baudrillart, l'infatigable Recteur de l'Institut Catholique de Paris, dont la puis-sance de travail parait s'accroitre avec les événements et ses res-ponsabilités, ne : se plaindra ja-mais de recevoir, 74, rue de Vau-girard,un très volumineux cour-rier d'offres de concours et d'eri- vois de fonds. Et les Français qui , auront consenti un sacrifice en faveur de cette œuvre éminem-ment nationale, ou qui lui appor-teront l'appui de leur, dévoue- • ment, se sentiront raffermis et réconfortés par la pensée qu'ils collaborent à une campagne où nos ennemis voient manifestè-ment, pour leur puissance, une menace et un danger.

François VEUILLOT.

H y a un An Î5 juillet.-r-.« L'Allemagne dépense-

celle année, constate le Berliner Tage-blatt, 2 mil l iards 246 mill ions de mark pour ^oû armée et sa marinA. »

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La séance da Sénat sur ia défense na-tionale provoque à la Chambre de vifs incidents. « Indignation factice * , dit le commandant Driant. « Le pays ne pent se satiLTer qu'en pleine clarté >, dit tf. Jaorés. • I l ne faut pas le tromper par des comédies subites », conclut M. J. Thierry, Finalement, les commissions da ]bodget et de l'armée se livreront à nne étude sur notre situation mil i taire -, à la rentrée, le» Cbambres seront saisies d'ntt rapport. La session est close. M. Poincaré et M. Yiviani se mettent, à minai t , en route ponr la Rassie.

RoiiTelle^iTerses L'Allemagne tend de pins en plus à

lâcher l 'Autr icl ie. On reconnaît l ' impos-sibilifé ponr rÀllemagne de sauver fioai-lement r^ i i j^ iche. t a tâche de rAliemagoe consiste à sauver l ' intégrité de son ter r i -toire et ^conc la re rapidement une paix léparée pour reprendre des relations amicales àvec la Rassie.

* •

L» cpl e autriicbieniie aux £tats-Uniç n'est pas prise ai^ sérieax. I l n'y sera mêiqe pas répondu.

* *

La Suisse apra son représentant an Tatican.

• * •

L'Aœiraiité ali§maod^ a donné l 'ordre anx çoipçiandanis de. aes sous-martns de n'atlaqner désormais les navires mar -cbaads qu'après nn avertissement préa^ labié. À Washington, on considère que ces inst|i|octions sont nne pren)ièrei^ con-cessiqn accordée demandes du pré-sident l^ i lspn.

* * *

Les Monténégrins ont reponssé lés Autrichiens près (je Grahévo.

* «

On signale nq compipt; tpritié & l ' insti-gation d.t}(;:oa|jté des Jeanè8-Tai;cs pour assassiner M. Yenizelos.

•If, * *

L'espion allemand Kosenthal, condain-né it m ^ ie 7 jo i l ip t , a été fusin^ dans; la mat iné id jQ 1,6, à la Tour de. Londres^

* %

A l'occitsion d'une visite qu' i l a faite à Francfort-snr-le-Mein, pour. reDQbat;qu£|-ment des.troap.es du landstarm, ie kaiser, aa ra i t d i t . :

«Npus avons tout hasardéi sur une senle carte et, si ce sont nos ennemis qui gagnent, l'ÀHemagne cessera d'exis-ter . Peut-êiire bien que la guerre fut nne erreur (de notre part, mais, npaintenant, i l est i^pp tard pour parler de cela ; notre deroi f , aujourd'hui, est de sauver la patrie ; c'est à vous de le faire. »

ex i i lo l fM d ^ s A^v la tears a l l i l«»

Les aviatenrs; alliés, ont attaqoé.cons tamment les tranchées, batteries et on nages alienjands.

Jeudi dernier, -les aviateurs britanni-ques ont bombardé et détruit n n dépôt de munit ions prés de Roilegbem-Cappeile entre i \oulersét:Conrtrai .

Lundi dernier, quatre aéroplanes» vo-lant au-dessus de Menio. ont jeté sept bombes sur le casino des officiers, eau aant de graves dégâts, tuant et blessan plusieurs oQtciers.

Mercredi matin, des bombes sont tom bées sur le brise-lames de Zeebrugge

pendant une vingtaine de minnte.s. Une violente canonnade a été dirigée

contre les aviateurs.

L « b a t t u e « e l» l xa»vde

La dernière attaqae allemande contre e front belge an nord de Dixmude, prés

de Schodorbako a acoené une latte très sévère et des pertes allemandes extrême? ment lourdes. De nopabreux blessés oot été dirigés sur Bruges. Un train, rempl i de cadavres a traversé G^nd. Toutes les tentatives allemandes pour reprendre pied sur ia rive ganche de l'Yser ont échoné.

I .e« p e r t e * o t t o i n a i i e a

Le communiqué officiel anglais des Dardanelles confirme les beaux saccés^ obtenus par ies troupes alliées.

Les pertes de l'armée turque dans les derniers combats de la péninsule de Galli-poli sont évaluées à 25.000 hoinates.

•.en A l l e m a n d a p o r i e n t l e n r ^ efKvr fs • a r t « H f a r e w ' - '

Les Allemands portent lenrs efforts si^r la Narew, açcamulant des f o r c ^ ioçiportantes et cherchant à exténaer réserves rnsses revenant de ^ région dé Lobl in, où ils massacraient lés ennemis.

Les succès que nos armes ont rempor-tés dans la région de Lubl in permettent d'espérer des, suççès sur le nooveaii tMâtce de la lutte.

lia рётогаЦваМоц

De sérieux symptômes de démoralisa-tion dans Г а ш ё е ailemandie avec des cas d^ désobéissance et de mécontentement d | plus en plus ^équent4 non seulement p i r m i lus soldats m^ijs égal.ement, parmi d^s unités. On signale тёще. plQsienrs c^s de rébellion oayerte>

U n a w e r t l m e m e n « «u t . n « p m « c o u « «

Voici quelques extraits d 'an intéres-sant article de journal :

Paris sait, mainteqant ce qui 1Ц e^^ cojité d'avoir été rhôtergâbi i , ' mspndes. ' ' • ^

Pàris n'était plus ane capitale française, c'était Cosmopolis qüi-tena^t table óüVerte aux immigrations étraiogères...

Pans était conquis par l'Allemagne. Le Rhin se jetait dans^la Seine etvia^iusai't déborder . . .

VAl lemagne exploitait la Врцгде de Pf^is, encombrait soa commerce, nsarr paiit ses affaires e t son indfistrie. La nai-veié parisieQne se laissait^ germaniser à офгапсе. " ' ' '

NOS savantsj iraient leurs bonnets de: vjmt la majéáté'jgouf'mée dé ïa Ш е п с ^ a l lemande. . .

La Gerpianie s' infi l trait josqne. dans los moeurs et, daos notre hygiène. Cependant, ces hôtés accomplissaient leùr mission. Ils creusaient des sapeS et deis mines soqs.Paris qpi les hôt,eгgeait...

^Ma1s nous voijà guér i f à jamais de. ces songes humanitàires què réTeil leen sur? sani rèclat dés obus I

^ o u s sàvons m'aintenant qu^Ja fr^i l fr-nité déè races àbootit âii coap'âe' massue de^a' in.

V i n s l 'aven i r , -nous saurons, rester Français par l 'esprit, par les idées, par lef mœurs, ¿omme nous le sommes par le ;coeur . . .

Ces phrases si bien frappées, qui sem-bl^nt d 'h ie r , ont été écrites par Paal d^, Ssent-Victor, le 2a janvier Ш Ь dans, ni:^ feuilleton de Liber0.

Guéris â tout jamais des songes hu-manitaires, nons ne l'étions pas. Le sommes-nous enfin, cette fois, malgré les rêveries de nos humanitaires qui blâment le bombardement de CarUrn.he et qoi réprouvent tonte.idée de porter atteinte à l ' intégrité du malfaisant territoire bophe î

A partir du 19 courant^ les Bureaux de la

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE seront fermés tous les soirs à ^uair^ hewes.

'щшятт^

Chronique Sanmur

ISotft d« Ui Lolf• Joi l lei 16 17 18 19

Tours QS'45 0"40 о н о 0 -45 S a n m u r . . . 1 .18 1 .20 1 .15

L É t é l Depfiis le commencement dâ'ceuo

son, nons Rivons sons nn véritable régime électriqtie dû, paraît-il, à des t^^ches for-midables dn soleil, enveloppant de lenr ombre relative la coin d'Europe où nous sommes«

Les conséquences de cette perturbation solaire se font terriblement sentir chez nous. Outre les plaies et les orages qu i se renouvellent sans cesse, nons subis-sons des températures bien an-dessous de la normale, en cette saison.

De sorte qtie les récoltes qui, au pr in-temps, se présç^aiç i i t riches de p ro -messes, ont non-seulement ét4 arrêtées dans lent essor, mats se sont étiolées aa point d'abandonner tout espoir d 'eu re r cuei l l i r le moindre f rui t .

T ^ l est le cas de la vigne qui a été en-va^liie par tonte? IfS maladies et ravagée p^r les insectfeis sans qu ' i l ait été p^çssible d'y porter repéde.

Henreusement qae d'aotres contrée^, ei; France, ont été plus favorisées que nçtre Anjoa,. I l y a mêi|ie des r^égipns où le^ ré^üíte?, sopt ^nvi8a|^é,es comm^ d% v ^ l être bijga aitrdes^af de la

Dans n o t i ^ c icW coioQietani^eiMie, la nœissoa qa i va se faire bientôt, t a donnec-a i | tel excédent de céréales qoe bien de» p ^ p r i é t a i r ^ &'ii|iq.aiét9nt de savoir oit le lo er

BBB Mom pom lalmnw

Noos avons appris la mort aa champ d'boivnear dq, sqas-lieatenant Hiidevert,

, dB| lOr dragons. Etant, maitrOi de manège, & Sauniar,

i l avai l épousé Mile: Vendredj^, fiHe^ des honorables commerçants de la rue d'Or-

' lé^ns, auxquels ncus adressons nos res-

Obft^f«! mm^M^ Les obséqaes du soldat Jean Bossard^ ans, soldat au 77« d'infanterie, décédé

à l 'hôpital da Château, ont ea lien au-jourd 'hu i , à 8 heures d q ^ a t i n , à l'église Saint<:Iiierre.

Le corps a^été ensuite conduit à la gare: de l'État pour être dirigé sor Château

' brjant.

СЬашЬге de, Соррегсе 4e. Saornor

P R O P i U É T É I N D D S T a i E L L E

pesstos et BIpdèl«» La Chaqibre de;Conmercea, reçu. nQ.er

i circalaire.de Ml le Ministre.daXommerce^ et de l ' Industr ie, rappelant an arrêté d u 7 mai 1915 publié au Journal Officiel le 3 ju i l le t courant, et ayant trait à^l'em-r

, ploi des. enveloppes perforées destinées ' à prouver la priorité dft possessioft des

dessins et modèles déposai. Le Bureau international de l 'Union

pour la protection de la Propriété Indus

trielle, établi à Berne, a consenti, avec 'autorisation du gouvernement Suisse, à

organiser à titre d'essai un service d'en-registrement et de gardiennage des enve-oppes perforées susdites « Enveloppes

SÔLEAtJ » . La circulaire ministérielle est déposée

aox archives de la Chambre de Com> merce pour être communiquée aux in-téressés.

P « r t e « e t T r o n T a l l I é a

Rapporter à Mme Lorrain, 70, rne d'Oriéans,contre récompense,on lorgnon qu'elle a perdu dans les rues de la vil le.

Etat-Civil de Saumur

Le 15 ju i l le t . — Jean Ripoche, rne du Puits-Neuf, 13.

Le 16 ju i l le t . — Geneviève - Lou ise-Marie Lavoué, rue de l'Hôtel-Dieu, 11.

PBbliestioBs de Hariag s M. Joseph Collomb, sergent de réservé

an 56e terr i torial, quai Caroot, et Mlle Henriette-Marthe Lanceleur, couturière, impasse des Boires, tous deux à Saumur.

B É C É « Le 17 ju i l le t . — Valentine - Amélie

Fieury, sans profession, célibataire, 20 ans, rue du Pressoir-St-Antoine, 71.

C o n f é r e n c e p a t r i a t i q a e e t S o i r é e r é c r é a t i v e a u x A r è n e s d e Doué Demain dimanche, 18 ju i l le t 1915, à

8 h . 1|2, auxArènes deDoné-la Fontaine, M. Lennel, docteur ès lettres; professeur à Arras. fera une conféMoee patriotiqu»», suivie d'une soirée récréative au pr>Jt des militaires blessés, en traitement à. Doué-la-Fontaine.

Cette fête, orgaaisée sous les auspices de la Muniopal i té, sera présidée par M. le sous-préfet de Saumnr.

Programme artistique, des plus attra-yants.

Prix des places : 3 f r . , 2 fr. et 0 fr .56,

SOCIÉTÉ d*E«COUBACiEMEI«'r p a n e l ' a m é l i o r a t i o n d n ctaewal

f r a n ç a l * d e d e m j - a a n s

Notre excellent ministre de l 'Agr icul-ture, soucieux des intérêts de l'élevage, a présenté au Parlement un projet de loi destiné à permettre an service des Haras d'effectuer des achats d'étalons en 1915.

' Ce projet déjà voté par la Chambre des ' députés, est actuellement soumis à l'exa-

men du Sénat. Noqs espérons, qu ' i l .sera adopté et nons crojiipasM savoir-qjae l 'ad-ministration des Haras se préoccupe, dès

: à présent« de ré^rii iMiser ses achats dans tqus les;,(»,nj|îe?«^ d-'éleTage.

S E N L ^ S p e n d a n t l ' I n T a s i o n A l l e t t i a n d e l « l ' 4

Dans un (»puscule orné- de 50 gra-vures, notre confrère Loup Bertroz-, Directeur d u Courrier de. hOise^ jQurnaî d^Set i lu , nous donne les,rjàcits leii plus

' patpitaqts, des événements douloureux qqi Signalèrent, le passage, des. Allemand s

:' à Senlis. •j On l i t ces lignes avec d'autant plus i d'attrait que notré confrère'laisse la pa-

role à ceux q u i o n i ^ t é les témoins ou les ; héros, de: ces tragiques aventures.

Les drames qui uni ensanglanté T a n -J ique cité des Silvanectes so ' t exposés avecJa simplicité^ la^Jartéqu' i tconr ieol .

; On suivra avec nn v i f . in térêt jes épisodes : qai se. rattachent à, l 'arrivée des. Allé-

Dt tn is , à l'arrestation du Maire, des otages de r à r c h i p r ê t r e Doarlent, au

- combal'de l 'Hôp i ^ l , anx iq:endie8, aux exécutions sommaire*, en ua mot au martyre de la ville.

L'auteur s'est attaché surtout à évo-quer le témoignage de personnes dignes

; de foi . autorisées et soucieuses avant tout de respecter scrupuleusement la vérité-Dans cette, page: détachée de la,Guerre Mondiale, les honteux procédés, ie^ atro-cités abominables, dignes, exploits de barbares mettant en relief cette « Kui tur » dont le caporalisme prussien est si fier,

mais que la civilisation extirpera bientôt de la surface du Globe.

On trouve la brochure Senlis pendant 'Invasion, dans les bibliothèques des

gares (Maison Hachette). On pent également la recevoir franco

en adressant un mandat-poste de 1 fr 40 à M. le Directeur du Courrier de l'Oise, à Senlis.

Service Pharmacenfiqae du Dimanche i8 Juillet

De 8 heures du matin à 8 heures du soir

PHARMACIE SYNDICALE OU DIMANCHE 6 7 , r a e S a i n t - J e a n

Salle des Fêtes du Marché*Couvert ¡(Place Saint-Pierre)

PROGRAHME visi s AME DU 7 Juillet, à 8 heum i ¡2

DIMANCHE i8 Juillet, ^ 8 heuresi/2.

Le Cinéma Sannanroie « Pathé F r è r e s »

(Direction E. Lasnier) donnera SES REI'RÉSENTATIOISS,

dont une partie de la Recette sera ;(tfec-tée aux Etablissements Mili-taires hospitaliers de Saumur.

Le Programma comprendra : DES ACT(JAE.ITÉS t r è s l n t é r e « a a n l e i i Guerre 1914-1915 : LES FRANÇAIS REPRENNENT ABLAIN

SAINT-NAZAIRÉ, 28 et 29 mai 1915. L'ESPION B'OSTERLAND, adaptation ciné-

matographique en trois parties. LA MARINE DE GUERRE FRANÇAISE

sur les champs de bataille de l'Océan. Pathé-Journal (deux éditions). LE PETIT MARCHAND DE STATUETTES,

épisode de la Guerre desDardannelles. Sherlock Holmes roulé par RIGADIN, scène

comique jouée par Prince. etc., etc.

MÉTÉOROLOGIE OBSERVATIONS OE I . ОАУГ. Q P T I t l E I

Btromitrt Thermoœht« Hier loir, i 5 h. au-deifui 18* tk.matin, 4 » h , t ibdeim le« Mi(ü, 760 а/ш .u-de»ui 19. Température mUiimadél» nuit : au-deiiui 15« H^e, > mjm Baiue, j Ш/Щ

Le Serlrice des PostèS Voici les heures de départ des cour r ie r i

dd.la poste: 1«'départ 5 h . 30 uat in 2° — 6 h . 00 — 3' - 8 h . 20 — A® — 9 h . 20 - -3® — 12 h . 10 soir 6 ' — 1 h . 50 —

- 2 h . 20 — 8* - 7 h . 10 — 9* — 8 h . 00 —

10® — 10 h . 20 — La levée est faite cinq minutes avant

l'heure du départ.

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Rente française 3 0/0 3 1/2 amortissable Banque de France

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Est ' Paris-Lyon-Méditerranée

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; Denain-Anzin Rip-Tinto Canal de Suez Vflle de Paris 1865 J

— 1912 Communales 1879 Foncières 4895 Communales 1891

DIRNIIB e e n »

69 ,) 91 40

4 .535 » 679 »

1 .019 » » » 760 »

(action) 1 .040 » 970

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295 »

1.537 4,040

524 50 218 » 439 » » » 325 »

PROPRIÉTAIRE-GÉRANT-: P . G O D E T .

Saumer, Imï>. de P. GODET.

y u par nous Maire de Saumur, pour légalisa(ioa de la.signature d a Gérant. ЦбЩ 4е Ville de sëumur, ¡e tus. U МАШ;

Cttíifíé^vr l'imprimewr toumgné