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Bulletin d’information de l’Union Départementale CGT de l’Ariège n°3 - décembre 2013 utile, accessible et solidaire une CGT V ie Syndicale la

accessible solidaire S ie V - La Cgt · La question de la démographie médicale au CHPO n’est donc pas réglée et nous émettons des doutes sur la réelle volonté de recruter

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Bulletin d’information de l’Union Départementale CGT de l’Ariège

n°3 - décembre 2013

utile,accessible

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SommaireEcho des luttes.................................. page 3

Actualité revendicative.................................. page 6

L’actualité, c’est aussi.................................. page 9

Dossier.................................. page 13

Parole à.................................. page 15

Vie de l’UD.................................. page 16

Vie des UL.................................. page 19

Vie des syndicats................................ page 20

INDECOSA................................ page 22

Le premier des trois projets de loi, portant sur l'actetrois de la décentralisation, prévoit entre autres, la création de métropoles. Ce projet est en passe d’être adopté, après moult débats au Parlement.La création de la métropole toulousaine va avoir des incidences graves sur notre département. Au final, c’est moins de services publics, moins d'entreprises intéressées à venir s’y implanter.La qualité des services publics existants sera amoindrieet ne permettra pas de répondre aux besoins descitoyens.De plus, la Cour des Comptes dans un récent rapport, accentue la pressionsur les collectivités locales en mettant en avant le coût de la masse salarialedes agents de ces collectivités, avec comme objectif, la suppression d’un maximum d’emplois publics. A savoir qu’un emploi public supprimé équivautindirectement à des pertes d'emplois dans le privé.L’Accord National Interprofessionnel s'appliquera bientôt dans la fonctionpublique plus facilement. C'est un accord néfaste pour tous les salariés duprivé et du public.Par sa politique, le gouvernement devrait cesser immédiatement de creuserl'écart entre les pauvres et les riches et de faire des cadeaux au patronat àcoup de milliards d'euros et d'exonérations de cotisations sociales.Ce n'est pas normal que les grandes entreprises ne soient imposées au mêmetitre que les petites entreprises. Par contre, il devrait revoir à la hausse le SMICà 1 700 € nets par mois.

Augmentation des salaires = Augmentation du pouvoir d'achat.

Il faut arrêter de diviser les populations entre elles. Public contre Privé, les pauvres contre les classes moyennes. Public, Privé même combat. Sachant que l'union fait la force.

Pour la CGT, seule la mobilisation des salariés actifs, retraités, privés d’emploi,sera de nature à se faire entendre du patronat et du gouvernement.Il n’y a pas d’autre alternative à l’élévation du rapport de force.

MAURICE GRACIASECRÉTAIRE DE L’UL DE LAVELANET ET DU PAYS D’OLMES

EditoMobilisons-nous !

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3 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Echo des luttes

Le personnel paramédical des urgencesest en grève illimitée depuis février 2013.

Ils réclament la création d’un poste supplémentaired’infirmier de nuit et d’aide soignant de jour, au vu del’activité qui a doublé en 10 ans avec le même effectif.La direction n’accorde qu’un renfort 19 semaines par an. C’est de la provocation ! Après plusieursactions (occupation des locaux de la direction, pétitionsur le marché de Foix, grève générale) ils ont décidéavec la CGT et FO de manifester le 5 novembre à14 heures devant l’Agence Régionale de la Santé et deremettre les 4 500 signatures de soutien à la directionde l’ARS.

JACQUES GOMESSECRÉTAIRE DU SYNDICAT CGT CHIVA

Urgence au CHIVA

Suite à la manifestation qui s'est déroulée devant la mairie de Laroque d’Olmes le 5 juillet 2013, le Mairesursoit sa décision de sanction envers Maurice GRACIA,

agent de cette commune et représentant syndical CGTlocal. Le syndicat remercie tous les militants, tous les sympathisants, l'Union Locale, l’Union Départementale etla Coordination Syndicale Départementale des Territoriauxd'avoir participé à cette action. Il constate que la CGT estune force dans nos entreprises et dans nos collectivités. Elleest pertinente. Son renforcement par la syndicalisation estnécessaire et la formation syndicale est primordiale.Les élus, les patrons, ont besoin de rappel de ce qu'est laCGT avec ses forces et ses moyens.

Dans le même temps, une section syndicale a été crééesur le Pays de Mirepoix, Communauté des Communes duPays de Mirepoix et Mairie de Mirepoix. Les prochaines élections professionnelles se dérouleront le 4 décembre2014, une rencontre avec le Président de la Communautédes Communes du Pays de Mirepoix a été bien perçue pourla mise en place d’un Comité Technique Paritaire malgrél’effectif de moins de cinquante agents, ainsi qu’une adhésion au CNAS par les différents acteurs CGT locaux quiprésenteront une liste aux futures élections professionnelles.Ces deux revendications étaient attendues de longue date.

LE SYNDICAT DES TERRITORIAUX DU PAYS D’OLMES

Mobilisés pour soutenir Maurice GRACIA

Suite à des problèmes budgétaires, la direction aannoncé la suppression de 20 postes paramédicaux,aides soignants et infirmiers, à partir de

janvier 2014 sur les 2 sites, ainsi que la suppression depostes de médecins hospitaliers. Suite à cette annonce,la mobilisation des personnels et des familles ne s’estpas faite attendre. Dès septembre, après deux AG surFoix et Pamiers, une délégation comprenant CGT (FO ayant abandonné l’action), personnels et famillesreprésentantes des résidents, a rencontré les Maires de Foix et de Pamiers qui, par courrier, nous ontapporté leur soutien. Les députés ont été sollicités pourintervenir auprès de l’ARS.Nous avons demandé une entrevue avec le Préfet de l’Ariège.Nous sommes tous déterminés à continuer l’action sousquelque forme que ce soit pour faire capoter ce projet quimet en jeu la qualité de prise en charge des résidents.« On juge une démocratie à la manière dont elle traiteses aînés ».

JACQUES GOMESSECRÉTAIRE DU SYNDICAT CGT CHIVA

Maisons de retraitede BELISSEN et

BARIOL

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4 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Echo des luttes

• Depuis le mois de juin 2013 les salaires versés auxagents sont assurés ; par contre, les cotisations patronaleset salariales n’ont pu être reversées aux organismessociaux,

• Des retards dans le paiement des entreprises notammentcelles du Pays d’Olmes ont été constatés,

• Le plan d’investissement 2013 ne peut être suividans sa totalité : le changement de notre réseauinformatique, travaux obligatoires liés aux risquesincendie, etc, effectués sans aide de l’ARS, nouspénalisent dans les autres domaines d’investissement.

En bref, la situation financière du CHPO se dégrade :les Parlementaires, notamment le Président du Sénat,en a été alerté : Résultat : Déblocage de 1,2 milliond’euros pour boucler le budget 2013.

Nous avons rencontré la Direction le 14 octobre 2013et avons tenu les propos suivants :«il n’est plus possible de faire des économies dedépenses de fonctionnement notamment liées auxpersonnels soignants des unités d’hospitalisation.»

Nous avons réaffirmé (et constaté par la Direction) queles services déficitaires sont :• la radiologie : par manque de radiologue, ce service

n’assure plus la réalisation des mammographies etdes échographies, alors qu’un 0,5 Equivalent TempsPlein était prévu à compter de février 2013 ;

• le service des urgences : urgences orientées principa-lement vers le CHIVA, alors que nous sommes encapacité d’accueillir les urgences ne nécessitant pasun plateau technique élaboré, sachant que les délaisde prise en charge des patients au CHIVA pouvaientatteindre 5 heures. Nous avons demandé à la direction la réalisation d’un audit sur le nombre depassages aux urgences du CHIVA des patients provenant du Pays d’Olmes et des alentours, ainsique les pathologies pour lesquelles ces patients ontété pris en charge ;

• le bloc opératoire (manque de chirurgiens).

En conséquence, et c’est ce que nous revendiquonsdepuis 2008, il faut élargir le champ des activités auCHPO comme le préconisait le directeur de l’ARS danssa lettre de juillet 2012 que nous avait lue MarcSanchez au Conseil de Surveillance du 5 juillet 2012.A ce jour, nous avons des consultations orthopédiqueset cardiologiques qui marchent bien, mais la chirurgieambulatoire ou les éventuels actes liés à ces consultationssont assurés par le CHIVA. Les consultations cardio,elles, sont perturbées depuis le mois de juillet par ledépart en congé de maternité d’un cardiologueCHIVA/CHPO qui était détaché du CHU et également,par le départ à la retraite fin octobre, du cardiologuelibéral. Les demandes de consultations affluent. Les

CHPO : Trésorerie catastrophique

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5 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

secrétaires médicales n'ont plus les moyens de programmer, par manque de calendrier, sur le dispositifque souhaite mettre en place la direction pour remplacerces médecins, à savoir ½ journée du lundi au vendrediavec mesure de l’activité produite. En attendant, lesdélais de rendez-vous de consultations s’allongent etles patients expriment souvent leur ras le bol auprèsdes secrétaires.Les consultations de chirurgie viscérale sont installées,mais il n’y a pas de demande des médecins de ville…Problème de communication? De diffusion de l’informationauprès des médecins de ville et de la population?Le directeur annonce la venue de 2 chirurgiens ophtal-mologues (du CHIVA) à compter de janvier de 2014pour opérer mais sans, au préalable, l’installation deconsultations ophtalmo. A noter que depuis plus d’unan c’est le désert ophtalmologique pour le Paysd’Olmes et ses alentours. Les patients de notre secteurgéographique, en rupture d’activité ophtalmologiqueau CHPO depuis plus d’un an, se sont plutôt orientésvers la région toulousaine que vers le CHIVA.Dans ce contexte, nous avons du mal à comprendrecomment sans consultation au CHPO, nous pourronsatteindre l’objectif de 200 interventions par an(CHIVA/CHPO) fixé par la Direction.En commission médicale, le docteur ROUDIERE a faitsavoir qu’un gynécologue du CHIVA était en demanded’une plage opératoire sur le CHPO parce qu’ellen’était pas suffisante au CHIVA. Cette annonce a étéprise à minima en considération par la direction qui arépondu : « la piste est à creuser ».Nous avons du mal à nous expliquer comment cetteinformation ne soit pas remontée jusqu’à MonsieurTHIRIET, Directeur Général CHIVA/CHPO… Pour rappel, jusqu’à présent, le chef de pôle de chirurgie estle docteur GAESTEL. Y-a-t-il relation de cause à effet ?Nous nous retrouvons encore une fois, face à unsérieux doute d’interception de candidature.

La question de la démographie médicale au CHPOn’est donc pas réglée et nous émettons des doutes surla réelle volonté de recruter des médecins.La construction du nouvel hôpital est conditionnée parson financement qui, à ce jour, reste une énigmepuisque l’établissement est encore dans l’attente d’uneréponse au CPOM (Contrat Pluri annuel des Objectifset des Moyens) dans lequel est inscrit le projet deconstruction. Ce projet prévoit la suppression de laquasi totalité des services administratifs et de la cuisinecentrale. Les personnels de ces services seraient mutéssur le CHIVA… (30 agents environs). Nous avons faitconnaitre notre position à la Direction, à savoir : lemaintien des emplois et des compétences au CHPO.Nous envisageons la tenue d’une Assemblée Généraledu personnel fin novembre.

GABY POUSSESECRÉTAIRE DU SYNDICAT CGT DU

CHPO

Echo des luttes

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6 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Le débat sur le travail du dimanche et en nocturne bas son plein dans le secteurdu commerce. La stratégie pour bon nombre de médias reprend celle du politique bien pensant et réactionnairequi consiste à opposer entre elles, lesgénérations, les secteurs professionnelspublics/privés, les communautés etc.

Nous devrions avaler sans broncher :• que les salariés travaillant le dimanche seraient les

principaux bénéficiaires d'une telle dérèglementation.Ils ne seraient que volontaires…

• Qu'en s'y opposant, les syndicats persisteraient dansune attitude anti jeunes et compromettraient lefinancement de leurs études,

• Que cela créerait de l'emploi ?La réalité n'est elle pas ailleurs ? On éteint quelquesminutes la télévision, on ferme son journal aseptisé eten écoutant d'autres sons de cloches on peut comparerles arguments.

Quelques rappels :1. Dans le droit du travail, le volontariat n'existe pas. Le

contrat de travail se définit donc comme un lien desubordination juridiquepermanente. Des salariésqui défendraient sponta-nément et sans arrièrepensée mercantile leurpatron ou l'inverse restede la foutaise. Ce sont des histoires enfantines racontées àdes enfants crédulespar des parents réactionnaires. LeGouvernement ademandé à Jean

Paul Bailly (ex président du groupe La Poste) unaudit sur le droit des salariés dans ce secteur. Soyonsdes plus inquiets au regard de la politique antisociale qu'il a menée à La Poste ?

2. Les actionnaires et dirigeants de ces grandesenseignes qui pilotent aujourd'hui cette grognesociale ne sont pas des philanthropes. L'ouverturesept jours sur sept a un coût qu'il faudra répercutersoit par l'augmentation de son chiffre d'affaires (prissur la concurrence) soit par l'augmentation des prix.Dans les deux cas les consommateurs sont perdants.

3. Les emplois créés le dimanche ou sur une ouverturenocturne, sont principalement rémunérés mensuelle-ment en dessous du seuil de pauvreté. La consommationest seulement déplacée de la semaine au dimanche,ou d'une enseigne à une autre. Il s'agit bien d'opposerles salariés entre eux en s'appuyant sur un individualismede plus en plus présent.

4. Bon nombre d'économistes s'accordent à dire que lagénéralisation des ouvertures des grands magasinsle dimanche détruirait des dizaines de milliers d'emploistout en aggravant la précarité, voir l'exemple Italienoù, en 2012, la libéralisation du travail du dimanchea supprimé 90 000 emplois.

5. Enfin sur l'opposition des générations. Ne vaudrait-il pasmieux revaloriser les aides en faveur d'étudiants afinqu'ils étudient sereinement ?

Ce dossier du travail du dimanche est un vrai thème desociété. Ceux qui agitent volontairement le cocotier nes'y trompent pas !

A quand les jours fériés, les congés payés, la protectionsociale déjà bien attaquée ?

DIDIER MEZINBUREAU DE L’UD

Actualité revendicativeTravail du dimanche dans le commerce!

A qui cela profite t-il?

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7 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Actualité revendicative

Si Delphine BATHO, ancienne ministre duDéveloppement Durable prônait la prudence etl’alternative à l’ouverture à la concurrence des

concessions hydrauliques. Pourtant, le Gouvernementa fait volte-face suite au référé de la Cour des Comptes,sur lequel s’appuie le Gouvernement en faisant étatd’une perte de recettes pour l’Etat, celles de la redevance inhérente à l’ouverture à la concurrence.Pour la CGT, le Gouvernement se trompe car les seulsbénéficiaires de cette mise en concurrence seront lesindustriels qui exploiteront des concessions dont lesouvrages sont déjà amortis et qui pourront ainsi dégager une rentabilité conséquente ! Les marges peuvent atteindre 30 à 50 % par an, la CGT considèreque la Cour des Comptes, cède aux lobbies. L’un desrisques majeurs de l’entrée en concurrence de cessociétés reste celui de l’effet de spéculation sur les prix.De plus, il est dangereux que des institutions privéesaient la mainmise sur un bien public tel que l’eau etl’énergie électrique. Philippe MARTIN, le nouveauMonsieur écologie et énergie au 29e congrès deL’ANEM (Association Nationale des Elus de laMontagne) de Cauterets le 17 octobre 2013, indiquesuite au rapport parlementaire (de Mme Marie-NoëlleBATTISTEL) « le second objectif est de donner aux collectivités territoriales une place nouvelle dans notresystème hydro-électrique. Les collectivités territorialessouhaitent avoir un rôle important dans le processus,voire une participation dans les futurs exploitants ».

Le rapport fait trois propositions en plusde la proposition du Gouvernement:Proposition 1 : concession unique (SIEG) Serviced’Intérêt Economique GénéralProposition 2 : exploitation par un établissement public(quasi-régie)

Proposition 3 : passer du régime de la concession àcelui de l’autorisation

Scénario 1 les SIEG sont des activités économiquesremplissant des missions d’intérêt général : l’obligationde service public est imposée au prestataire par (autorités publiques Etat et collectivités territoriales)Scénario 2 Etablissement public : l’activité hydrauliqued’EDF serait filialisée, puis rachetée par l’Etat et transformée en établissement public (Régie), les éluslocaux présents au conseil d’administration.Scénario 3 Celui de l’autorisation: le barrage n’appartientplus à l’Etat mais à une compagnie nationale hydrauliquedont les statuts prévoiraient qu’elle doit rester majoritairement à la puissance publique (Etat et collectivités territoriales), ex : 50,05 % puissancepublique et 49,05 % privé.Ces trois scénarios conduisent à :

- sortir l’hydraulique d’EDF- à régionaliser la politique énergétique de la France

D’autre part, l’hydraulique serait comme le nucléairesoumis à la loi NOME (l’ARENH), donc l’hydrauliquedonnerait 25 % de sa production au distributeurconcurrent d’EDF avec pour conséquences :

- la fragilisation de la péréquation tarifaire,- des incertitudes fortes pour le personnel.

La CGT est convaincue que les territoires, les régions,ont un rôle à jouer pour atteindre les objectifs d’efficacitéénergétique, à travers notamment leurs compétencesen matière d’urbanisme, de logement, de mobilité,d’aménagement du territoire et de formation professionnelle.

RICHARD SIMON-LABRICRESPONSABLE SYNDICAL CGT EDF HYDRAULIQUE

Mise en concurrence des concessions hydrauliques

par le Gouvernement « les vannes sont ouvertes »

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8 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Actualité revendicative

Suivant à la lettre l’esprit quelque peuacharné de la part d’un ancien Président,de ne voir des fraudeurs que du côté des obscurs, des sans grade que sontles salariés, les petits agriculteurs, la MSA se lance dans une chasse aux sorcières contre des retraités, qui, il y a déjà plusieurs années, ont racheté et fait valider des trimestres durant lesquels ils avaient travaillé.

Il ne faut surtout pas oublier que ces pensions ont étéaccordées il y a 4 ans ou plus après enquête MSA.Les personnes aujourd’hui suspectées de fraude, doiventrendre à la MSA les sommes perçues soit disant-injustement.

Que veut aujourd’hui la MSA:Contester les déclarations sur l’honneur, les témoignages,pour ne pas payer les pensions déjà souvent infimes.Précisons que dans les années 50-60 il était presqued’usage d’omettre de déclarer des jeunes pour des travaux saisonniers et même plus durables.On vient pinailler sur toutes les dates de congés scolaires comme si on occultait qu’à cette époque, onsavait très bien faire manquer l’école aux jeunes quanddes travaux agricoles pressaient.On demande même des contrats de travail. Commentpeut-il y avoir contrat de travail alors que l’on ne déclaraitpas les salariés ?On revient sur les témoignages des témoins. Il fautparait-il, des témoins oculaires, une précision d’orfèvre.Pour un peu, il faut citer la marque du tracteur que

possédait l’employeur ou le nombre de quintaux àl’hectare qu’il récoltait ! De qui se moque-t-on 40 ou 50 ans après ?Plus grave, l’enquêteur se permet d’aller interroger unepersonne née en 1925 sur son lit d’hôpital souffrantd’une fracture, de problèmes cardiaques et d’insuffisancerespiratoire ; je ne l’invente pas c’est dans le rapport de l’enquêteur. Il faut ajouter que cette personne se dit extrêmement fatiguée et qu’elle neveut plus entendre parler de rien et donc, accepte derevenir sur sa déposition. Sommes-nous revenus sousl’inquisition ou une période tout aussi sombre de notrehistoire ? Alors même si je condamne les méthodes decet enquêteur, ce qui est encore plus déplorable etminable, c’est qu’il agit sur ordre de la Direction.

Voilà ce que j’ai découvert au Tribunal des Affaires deSécurité Sociale agricole. Il me semble que si le mur descons du syndicat de la magistrature n’est pas plein,nous pouvons envoyer des noms.Je tiens aussi à souligner que la Cour d’Appel deToulouse a déjà débouté la MSA de ses demandes. Il faut également préciser que l’avocat défendant laMSA vient spécialement de Paris lequel est certainementtrès au courant des us et coutumes du monde agricoledans les années 50,60. Il va sans dire que chaque foisque la MSA est déboutée les plaignants demandentdes dommages et intérêts et l’application de l’article 700 du Code de Procédure Civile. Voila chersadhérents où passe notre argent !

JEAN BLAVITMEMBRE CGT DU COLLECTIF AGRO-ALIMENTAIRE DE L’UD

La MSA revient sur les trimestresachetés et validés

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9 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

L’’actualité c’est aussi

Créé le 27 mai 1943 le CNR entérine l'unificationde la Résistance intérieure dont de Gaulle a confié la réalisation à Jean Moulin, en

rassemblant à la fois les principaux mouvements deRésistance (« Combat », « Franc-Tireur », « LibérationSud », « Libération Nord », le « Front national », « Ceuxde la Résistance », « Ceux de la Libération » etl'Organisation civile et militaire) et des hommes issusdes différentes sensibilités politiques, ainsi que deuxconfédérations syndicales (la CGT et la CFTC). D'abordprésidé par Jean Moulin puis, après son arrestation, parGeorges Bidault, les différentes composantes du CNRélaborent un Programme d'Action de la Résistance(15 mars 1944) qui adopte « un plan d'action immédiate contre l'oppresseur et les mesures destinéesà instaurer, dès la libération du territoire, un ordresocial plus juste ».La Résistance est plurielle. Chaque organisation a sescaractéristiques propres ; les conceptions du combat,les visions de la France libérée y sont différentes, parfois opposées. Il faudra des mois pour que réticences et oppositions soient surmontées au coursde multiples (et dangereux) contacts où Jean Moulinjoue un rôle essentiel. La 1re réunion du C.N.R., le27 mai 1943, traduit la réussite de l’opération. Les 16 représentants des principales organisations clandestinesont mission de diriger la lutte du peuple français surson propre sol, en liaison avec le C.N.F. que préside legénéral de Gaulle.Dans son « Programme d’actions de la Résistance »,adopté à l’unanimité, le 15 mars 1944, le C.N.R. définitles conditions d’une véritable libération nationale. Lesmesures à appliquer pour la libération du territoire dessinent, dans les domaines politiques, sociaux, économiques, les traits d’une République nouvelle,profondément démocratisée.Sa rédaction a été précédée de longues discussions.Plusieurs textes ont été examinés, provenant de l'uneou de l'autre des parties engagées. Le texte adopté enmars 1944 a comme vertu de mettre en cohérence la

volonté de lutte et l'exigencede la société post-libération.Au cours de l'année 1942,on trouve dans la presseclandestine une exigencequi va au-delà de laLibération du territoire. Ilne suffit pas de se battre,faut-il encore savoir pour-quoi. Les sacrifices trèslourds payés par lesRésistants ne doivent pasêtre inutiles. Pas question de voir revenir sur le devant dela scène les hommes et les forces de la collaboration, quiont pillé le pays et brisé les institutions républicaines.Une large gamme de mesures à appliquer après laLibération est définie. Cette partie du programmerépond à la volonté de changement exprimé par laRésistance de bâtir une société plus juste, plus solidaire,plus démocratique, plus ouverte.De la victoire en mai 1945 à la moitié de 1947, lesconditions ont été favorables pour la mise en œuvred'un grand nombre de dispositions contenues dans leprogramme du C.N.R : par exemple, l'institution de laSécurité Sociale, la nationalisation des grands groupesde l'énergie, du transport et du crédit, la loi sur l'assurance-vieillesse, la Constitution de laIVe République, la loi sur les Comités d'entreprise, sur lesconventions collectives, sur le salaire minimum vital, etc.Le programme du C.N.R a conservé son caractère d'actualité. Ce qui demeure, et constitue un tremplindans la bataille contemporaine, ce sont les valeurs decaractère universel qu'il contient, c'est à dire la liberté, ladémocratie, la justice sociale, la solidarité, la tolérance,l'indépendance nationale, dont la sauvegarde est undevoir indispensable à une époque où sont remises encause ces valeurs de la Résistance, c'est à dire de laRépublique et où les négationnistes s'emploient à pervertir la réalité de l'histoire.

Source : http://www.anacr.com

Le Conseil National de la Résistance à 70 ans

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10 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

L’’actualité c’est aussi

Adoptée en mars 2013 au Sénat, en juillet àl’Assemblée Nationale, la Loi 2013-642 promulguéepar le Président de la République instaure le

27 mai comme journée nationale de la Résistance.Le travail accompli par l’A.N.A.C.R. (AssociationNationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de laRésistance) depuis plus de 10 ans n’aura pas été inutile.« Alors que notre Pays, écrasé par la botte nazie et le régimede Vichy était prés de tomber dans la résignation… »« Après de nombreux contacts, Jean Moulin réussit àorganiser la 1re réunion clandestine du Conseil de laRésistance le 27 mai 1943, rue du Four à Paris… »

Chez nous, le 25 mai 2013, comme dans le massif desGlières en Haute Savoie, nous avons commémoré le70e anniversaire du Conseil National de la Résistance àCroquié au dessus de Mercus, à l’emplacement duMaquis de même nom, où fut érigé en 2007 unsuperbe monument au lieu-dit « Les Brougues » à1 200 m d’altitude.Après une marche du Maquis jusqu’à la cabane del’Aynat sous la neige, jeunes et moins jeunes se sontretrouvés sur le plateau pour commémorer et chanteravec les orgues de Barbarie (c’est quelque chose !), lesculpteur Ted Carasco nous a décrit son inspiration aumoment de la réalisation.

Ensuite, cohue garantie, apéro réconfortant offert parla Mairie, repas tiré du sac, accompagnement musicaldes « Bibilik » dans la salle de Croquié.Dès 15 heures, dans la vallée, à Mercus :Projection d’un court métrage fait par les jeunes« Douctouyre en Résistance » suivie d’une conférenceprononcée par Jacques Varin, secrétaire national del’ANACR, en présence d’Emmanuel Trastet, Agent deliaison pour les FTPF, secrétaire départemental aidédans sa tâche par Paul Gos.

HUGUES VERGÉ

RETRAITÉ CGT CRÉDIT AGRICOLE

Note complémentaire :Depuis 2009, nous avons créé une association :« Mémoire, Résistance en Ariège – Solidarité Transfrontalière », nos travaux etnos sollicitations opiniâtres envers l’Intercommunalité du canton de Varilhesont abouti à la réalisation d’une super structure destinée au travail de Mémoireet Historique sur la Résistance et la Déportation. Projet porté parl’Intercommunalité du canton de Varilhes (réalisation en cours 2013-2014, surla commune de Varilhes), mitoyen de la future médiathèque et du futur officede tourisme. Sont associés, le Musée Départemental de la Déportation et del’Internement de Varilhes et le Musée des Enfants du Château de La Hille àMontégut, dans cette réalisation à vocation départementale et au-delà selonnous, pour les jeunes, un lieu de rencontre avec les autres associations deMémoire sans aucun doute…Merci aux élus de cette intercommunalité, « il fallait le faire ! »

Conseil National de la Résistance:un socle social et des valeurs bien

grignotés depuis 30 ans

Monument lieu-dit «les Brougues»

Emmanuel Trastet

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11 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Association des anciens salariésPéchiney

« NI PARTIR - NI MOURIR - AGIR »

L’’actualité c’est aussi

A tous les anciens Salariés Péchiney, à toutes les personnes de notre vallée

19 mars 2003 - 19 mars 2013……10 ans après !

Aucun ancien salarié Péchiney, aucune personne de notre vallée, n’a pu oublier ce sombre jour du19 mars 2003, à 16 h 25, lorsque l’usine s’arrêta, dansun silence assourdissant, nous laissant incrédules, KO debout, mais pourquoi ?Le temps n’a rien effacé de nos mémoires, notre douleur est toujours aussi intense, mais notre vie à tousa changé. Certains sont restés pour continuer de vivreet travailler au pays, d’autres ont connu hélas les affresdu chômage. Mais le plus grand nombre fut contraintpar une mutation de quitter notre belle vallée pours’en aller au loin se refaire une vie ailleurs, pastoujours facile !Notre Association est née de la fermeture de l’usine etregroupe encore un bon nombre d’anciens salariésPéchiney. En respect avec nos valeurs, en accord avecnos statuts, elle a assumé avec dignité et responsabilité lesmandats et les missions que vous lui aviez confiés ycompris lors de la dévolution des biens de notreComité d’Etablissement de l’usine Péchiney Auzat.Nous avons, en militants, accompagné les salariés enplein désarroi dans leurs démarches juridiques et admi-nistratives en étant toujours à leurs côtés, ensembledans la difficulté. Nous avons été aussi présents auprèsde nos élus dans la préservation du patrimoine industrielet pour l’avenir de notre vallée. Aussi, nous pensionsque le 19 mars 2013, dix ans après, cette rencontreétait nécessaire, même si beaucoup d’anciens nous ontquittés, pour nous retrouver à nouveau tous ensembledans un moment de solidarité, de fraternité pour notrehistoire, 10 ans après les Péchiney, nous n’avons pasoublié !

Ce rendez-vous, fut le rendez-vous de la mémoire, maisfut aussi notre devoir de mémoire avec ce rassemblementsur notre vie de l’ère industrielle de notre vallée quenous devons transmettre aux générations futures, les100 ans de notre épopée industrielle.Nous étions là, ce 19 mars 2013 devant notre siège,l’ancien CE, tout un symbole de nos luttes, de nosacquis, pour écrire la belle et triste histoire de notre vie.Nous l’avons inaugurée en dévoilant la plaque denotre bureau qui est devenu la salle José CIVERA enhommage à notre camarade, à notre ami, délégué syndical CGT de Péchiney d’Auzat décédé tragiquementà l’usine le 7 juillet 1985, alors qu’il venait pour ygagner sa vie ! Il fait partie de l’histoire de Péchiney, denotre histoire, que nous payons par du sang et deslarmes. Nous avons eu une pensée pour nos militants,pour tous nos disparus, car c’est notre histoire, notredevoir de mémoire, mais qui fait aussi partie de l’histoire de notre vallée.La diversité de nos populations ouvrières a permis unegrande richesse, cette tolérance entre les peuples, avectous les travailleurs, tous nos camarades immigrés :espagnols, portugais, italiens, nos frères magrébins,tous ensemble, avec les « Auzatois », tous unis dans lafraternité et l’amour du travail à l’usine, au rythme dufolklore de leur pays d’origine, c’était tout ça l’usinePéchiney d’Auzat. Nous avons immortalisé ce momentd’une lithographie, représentant les 100 ans de l’èreindustrielle de notre vallée.

EMILE LALLA, RETRAITÉ

ANCIEN DÉLÉGUÉ CGT PÉCHINEY AUZAT

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12 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Dossier : Coût du travail : Une escro

Comme nous le démontrons en formationsyndicale de niveau 1, seule l’interventionde la force de travail permet de créer de larichesse.

Le Processus de production rassemble les facteurs deproduction : « matières premières » « équipements deproduction » et « force de travail ».Si les « matières premières » et les « équipements deproduction » ne créent pas de valeur nouvelle, «la forcede travail» est seule capable de créer une valeur supérieure à sa propre valeur.Pour preuve, l’intervention de la force de travail permetde créer une marchandise qui a une valeur supérieure àla « matière première » + « équipements de production »+ « force de travail » et créé donc une Plus Value.L’unique source de profit du système capitaliste est doncla Force de Travail !!!Dans ces conditions, il est légitime que la création derichesses améliore en priorité les conditions de vie deceux qui les créent !Sur ce constat, les forces progressistes dont la CGT etses 6 millions de syndiqués en 1945, ont réussi entreautres à imposer dans le cadre du Programme du

Conseil National de la Résistance, une rémunérationdu travail basé sur un salaire combinant les intérêtsindividuels et collectifs

• Une partie du salaire est versée directement auxsalariés ; c’est le salaire net,

• Une autre partie est versée dans un « pot communsolidaire », ce sont les cotisations sociales qui permettent de répondre collectivement à desrisques individuels (vieillesse, maladie, famillevoire chômage en 1958).

Devant cette légitimité, de 1945 à 1982, le rapport deforce a permis de reporter les gains de productivité etla croissance de la création de richesses au service duprogrès social

• Création du SMIC, augmentation des salaires ;• Congés payés 3e semaine 1955, 4e semaine

1968 et 5e semaine 1982 ;• Abaissement de l’âge de départ en retraite,

augmentation des pensions et cela dans uncontexte d’allongement de l’espérance de vie ;

• Augmentation des remboursements maladies,des prestations familles ;

• Abaissement de la durée hebdomadaire de travail, etc.

La CGT a officiellement lancé le 18 novembre dernier, une campagne nationale « coût du capital »

et « partage des richesses »Dans ce cadre, l’Union Départementale CGT de l’Ariège

organise une journée d’étude le 14 janvier 2014 à partir de 8h45

(salle Rosalie Boada à l’UD Pamiers)Matin: Argumentaire et propositions CGT

Après Midi: Réflexion sur la mise en œuvre d’un plan d’actionde déclinaison de la campagne dans les entreprises et le territoire

Inscriptions: UD CGT 05 34 01 35 45

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13 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

oquerie idéologique !

Mais depuis 30 ans alors que les salariés continuent àproduire toujours plus de richesses, atteignant un PIBde 2000 Milliards en 2012, les salariés seraientcondamnés à la régression sociale ! Pourquoi ?

Pour comprendre ce phénomène de transfert, il fautintégrer la croissance due aux gains de productivité (1 actif de 2013 crée 5x plus de richesses qu’un actif de 1960)et son report. En effet, comme on peut le constatercontrairement à la période 1950-1980, à partir de1982 les gains de croissance ne se sont plus reportéssur les salariés pour plus de progrès social ! C’est parl’appropriation de cet élément conjugué à la stagnationdes salaires que le capital a pu transférer 10 % de PIBen 20 ans des salaires sur les profits !

Effectivement, depuis 1982, on peut mesurer que larépartition des richesses voit la part des salaires dans lePIB se réduire de manière continue avec un transfertde 10 % de PIB en 20 ans des salaires sur les profits soit200 milliards par an en 2012 !

Au-delà de comprendre le mécanisme de transfert des10% de PIB via la productivité, on aurait pu imaginer,selon l’adage capitaliste, que ce profit génèrerait desinvestissements qui créeraient des emplois ! Maiscomme on le voit, ces 10% de profits sont captés sousforme de dividendes et « investis » en Bourse c'est-à-direen investissement non productif.

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Dossier : Coût du travail : Uneescroquerie idéologique !

Mais depuis 2008, compte tenu de l’absence de croissance, ces choix ont dû s’amplifier et s’accélérer(baisse des investissements, suppression d’emplois,licenciements boursiers) pour assurer en pareilcontexte une croissance identique des dividendes. Nesuffisant pas, les marchés font pression sur lesGouvernements via les agences de notation pour obtenir des réformes structurelles permettant d’atteindre cet objectif (aides publiques CICE, ANI,Réforme des retraites, suppression cotisation famille etc.).

C’est bien dans le seul but de légitimer cette offensiveque les termes « compétitivité » et « coût du Travail »,sous couvert de sortie de « Crise », sont devenues omniprésents. Et ça marche ! Dans la seule année2012, en France, les 500 plus grosses fortunes ont augmenté leur patrimoine de 25 % !

14 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

La croissance s’est donc reportée massivement sur lesdividendes au détriment des salaires mais égalementau détriment de l’investissement productif etRecherche Développement dont la part est devenueinférieure à celle des dividendes depuis 2004. Dans cesconditions, on peut remarquer que les courbes du chômage et des dividendes sont parallèles et confirmentque ce n’est pas le coût du travail qui est trop élevé maisbien le coût du CAPITAL qui est trop élevé !!!

Depuis 30 ans, nous créons donc plus de richessespour dégrader de manière continue nos conditions devie (salaire et salaire socialisé, retraite, maladie, chômage) afin d’accroître les profits de ceux qui nousexploitent !!!

FORMATION INTERSYNDICALE« la montée de l’extrême-droite et ses dangers pour les salariés »!

Au cours du premier trimestre 2014, les organisations CGT/SOLIDAIRES/FSU ont décidé d’organiser en Ariège uneFormation intersyndicale permettant d’armer nos militants d’une base argumentaire sur

« la montée de l’extrême-droite et ses dangers pour les salariés »Cette formation sera animée par les syndicalistes de VISA (Vigilance et Initiative Syndicales Antifascistes) qui ont

une expérience solide et une intervention régulière auprès des différentes structures de la CGT

Au programme : Historique et actualité de l’extrême-droit, Décryptage du programme économique du FN,comment combattre le FN et l’extrême-droite.

Nous vous communiquerons les dates définitives début janvier 2014. A noter que cette formation intègrera le plande formation de l’UD et pourra être sollicitée au titre de la Formation Economique Sociale et Syndicale.

Comptant sur vos inscriptions

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15 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Parole à

Yazid, peux-tu te présenter en quelques mots ?Je m’appelle Yazid DJEMANE,j’ai 44 ans, je vis avec ma compagne Valérie etnotre fille Jade. Je travaillecomme moniteur d’atelierauprès de personnes ensituation de handicap àl’ADAPEI de l’Ariège.

Il y a quelques années, tu étais salarié chez PRAXAIR à Mercus (ex Péchiney). A présent, te voilà salarié à l’ADAPEI, et toujours militant CGT.Quel regard portes-tu sur le monde dutravail et le syndicalisme ?

En effet, je suis rentré comme intérimaire à PechineyMercus en 1995. J’ai eu ce statut précaire pendant 8 ans, avant d’être embauché en CDI en 2003. En sortant du bureau du Directeur où je venais de signermon contrat, je suis allé voir le regretté Alain Andrépour prendre ma carte à la CGT. Deux mois plus tardj’étais désigné Délégué Syndical.Après un détour de 3 ans dans une entreprise du bâtiment qui n’a pas résisté à la crise, aujourd’hui jesuis Délégué du Personnel et Secrétaire Adjoint du CEde l’ADAPEI.Ces deux expériences sont différentes dans la forme etdans le temps. Faire du syndicalisme il y a 10 ans àPechiney était plus facile qu’aujourd’hui à l’ADAPEI,l’usine ayant une forte culture et une longue histoirede luttes syndicales gagnantes.Aujourd’hui, le syndicalisme souffre de la mondialisationultralibérale, dont la pensée unique est bien relayéepar les médias. L’idée du chacun pour soi a fait sonchemin, d’où une certaine démobilisation des salariés. Cela est déplorable car s’il y a une chose que

j’ai apprise à la CGT, c’est que toutes les avancéessociales, n’ont émergé que grâce à une large mobilisationet un fort taux de syndicalisation.

Nous rentrons dans la phase préparatoiredu Congrès de l'UD des 3 et 4 avril 2014 à Foix. Quelle appréciation portes-tu surla CGT dans notre département ?

La CGT est indéniablement le syndicat le plus fort sur ledépartement. Comme on peut l’entendre lors desmanifs « on lâche rien ! ». C’est l’honneur de notre syndicat, contrairement à d’autres qui désertent lepavé, de continuer à se battre contre les reculs sociauxauxquels nous devons faire face. De plus la CGT n’hésite pas à faire des propositions constructives pourl’avenir et pour la défense de tous, précaires, chômeurs, retraités, sans papiers, salariés femmes ethommes…Lors du futur Congrès cela serait pour moi une fierté depouvoir participer concrètement et plus activementaux travaux de l’Union Départementale.

Merci Yazid et en effet, plus que jamais le syndicalisme Confédéré, incarné par la CGT, est indispensable aux salariés.

Yazid DJEMANE

FlashFlashCongrès de l’UnionDépartementale des

Syndicats CGT de l’Ariège

les 3 et 4 avril 2014, salle polyvalente, EspaceOlivier CAROL à FOIX

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16 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

La vie de l’UD

Notre Camarade et ami Jacky LARCHEVESQUE nous a quittés le mercredi 14 août dernier, entouré des siens au CHIVA. Comme sur le plan syndical il a lutté dans la dignité jusqu’à la fin.

Jacky a eu un riche parcours syndical, au sein de cettebelle dame, plus que centenaire, qu’est la CGT, commeil aimait le rappeler.Après avoir intégré en 1974, l’hôpital de FOIX avec desfonctions d’infirmier au bloc opératoire et auxurgences, il se rapproche du syndicat CGT, animé àl’époque par Georgette AMARDEILH. Très vite, il yprend des responsabilités avec Hélène PINARD.L’apport de jeunes insuffle une nouvelle dynamique au sein du syndicat. Déjà à l’époque, la défense etl’amélioration du Service Public Hospitalier étaient aucœur du combat syndical que menait la CGT.

Jacky, c’est bien sûr, la contribution de la CGT à la création d’un site hospitalier unique de haut niveau,regroupant les hôpitaux de Foix et de Pamiers.Tu en étais fier de ce CHIVA, où en ce 14 août dernier,tu t’es éteint. Ironie de la vie !Jacky restera Secrétaire Général du syndicat des hôpitaux de Foix Pamiers, jusqu’en 1995, où il laisse laplace à Jacques Gomes.Elu dans la foulée Secrétaire Général de l’UnionDépartementale CGT de l’Ariège au Congrès deMercus, il est réélu en 1998 et engage un 3e mandaten 2001 au Congrès de FOIX.Ce dernier mandat est ponctué sur sa fin par des soucis naissants de santé qui l’empêcheront desavourer pleinement, la fin de son mandat, après présde 10 ans d’un investissement sans compter au servicedes salariés et des syndiqués.Par la suite, les camarades appréciaient d’être à tescôtés, lors des manifs ou autre.Jacky aimait l’humain avant tout ! Sensible, affectueux,chaleureux, généreux. Toujours présent dans lesmoments difficiles de la vie, pour vous soutenir, vousécouter. Autant il était le premier à dénoncer les injustices et à les combattre, autant les confits entrehumains, lui étaient pénibles.

La CGT a perdu un camarade, un ami, un grand militant. Jacky, comme Raymond DELAGRANGE, GUYRUMEAU et tant d’autres, marquera à tout jamais laCGT en Ariège, restera présent dans nos mémoires.Salut à notre camarade et ami.

CHRISTOPHE COUDERC

Hommage de la CGT Ariège àJacky LARCHEVESQUE

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17 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

La vie de l’UD

Lorsqu’Alain FOURNES nous a informés du décèsde Christine, c’est la stupéfaction qui nous aenvahie.

Une fois de plus la famille CGT est meurtrie et endeuillée.L’injustice de la vie a à nouveau frappé.Avec la disparation de Christine, la CGT perd unegrande militante, attachée à notre organisation depuisplus de 30 ans, même à la retraite.Christine était ouvrière textile dans l’entrepriseRoudière. D’abord fileteuse pendant plus de 20 ans,elle faisait partie de ces petites mains qui réparent lesdéfauts du tissu puis, après la restructuration de 1990,elle a été affectée à l’atelier de l’échantillonnage.Christine a adhéré à la CGT très jeune, dès qu’elle acompris que les intérêts des ouvriers se gagneraienttoujours par la lutte.Elle a été de tous les combats, de toutes les luttes deRoudière, de Chargeurs et au-delà, de toutes celles du textile.Christine a milité également au-delà des murs de son

entreprise. A l’Union Locale de Lavelanet, à l’UnionDépartementale, à la Fédération CGT Textile CuirHabillement.La CGT lui a également confié un certain nombre demandats à la CAF, CIL, MACIF, IRSO.Dans tous ces organismes, Christine a porté durant desannées, haut et fort, la voix de la CGT et a défendu lesintérêts des salariés et retraités.Christine était devenue, au fil du temps, une figureincontournable du mouvement ouvrier du Paysd’Olmes. Retraitée depuis deux ans, elle continuaitnéanmoins et toujours avec la même vigueur, à défendreles salariés partout où ils étaient agressés.André, Annelyse et Wilfried, vous pouvez être fiers deChristine.Christine, ton souvenir restera gravé dans nosmémoires. Adieu et Merci

CHRISTOPHE COUDERC

Guy nous a quittés en ce dimanche 28 juillet.Né à Lavelanet le 31 décembre 1942, il avait70 ans.

Ouvrier textile dans plusieurs entreprises de Lavelanet,dès son plus jeune âge, il a compris que seule la luttepouvait faire avancer la société et surtout améliorer lavie des ouvriers.C’est donc dans le combat syndical et politique qu’il aengagé sa vie sans jamais faillir.Il fut de toutes les luttes, grandes et petites pour aiderses compatriotes. Sa modestie et son sens très pointudes questions juridiques firent de lui un militant trèsapprécié des travailleurs du Pays d’Olmes et au-delà.

Guy fut secrétaire de l’Union Locale CGT de Lavelanetentre 1980 et 1995, et au plus fort de la lutte des« Roudière », il a su maintenir l’esprit de solidarité dansla CGT sans jamais accepter de compromis et de résignation.Son dernier combat fut celui contre la maladie qui insidieusement lui a pris ses forces et l’a empêché, cesdernières années, d’être parmi nous.Il avait choisi cet engagement total et c’est grâce à des hommes de sa « trempe » que la CGT est toujours debout et résolue en ce 21° siècle. Nous t’en remercions profondément

EXTRAIT DE L’HOMMAGE RENDU PAR ALAIN FOURNES AU

NOM DE L’UL DE LAVELANET ET DE L’UD CGT 09

Hommage de la CGT Ariège àChristine ROQUES

Hommage de la CGT Ariègeà Guy PONS

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18 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Denise Lagarde nous a quittés le 20 juin 2013.Femme de caractère, elle mène de concert unecarrière professionnelle, une activité militante

et une vie de famille.Employée tout d’abord à la Banque Populaire de FOIX,elle déménage en 1974 à Tarascon et s’installe avec safamille à la cité ouvrière de Péchiney.Elle est syndiquée de la fédération des banques. « Onlâche rien ! » surtout quand il s’agit de revendiquer sonstatut de femme indépendante.Maman de trois enfants, c’est une évidence, elle s’engage tout naturellement à la Fédération desparents d’élève FCPE.En 1977, elle accepte d’être candidate et est élueConseillère Municipale sur une liste d’union de lagauche.

Ses activités au sein du Conseil Municipal de Tarascon enlien avec ses aptitudes professionnelles la conduiront àdevenir au cours de son mandat, Présidente de la commission des finances.Mutée dans les Pyrénées Orientales, pour refusd’abandon de ses responsabilités syndicales en 1983,

elle revient en Ariège pour profiter de sa retraite et desa famille et emménage à Pamiers.L’Union Départementale la sollicite et elle devientSecrétaire de l’USR.Sa santé l’a conduite à s’éloigner de ses responsabilités.Tous ceux qui l’ont côtoyée se souviendront de sonengagement et de ses qualités humaines.

GEORGES TEYCHENNERETRAITÉ CGT PÉCHINEY-TARASCON

La vie de l’UDHommage de la CGT Ariège à

Denise LAGARDE

Formation d’accueilse rapprocher des Unions Locales

Formation de formateur20 au 24 janvier 2014

Tronc commun - niveau 124 au 28 février 2014

Tronc commun - niveau 2, 2e partie17 au 21 mars 2014

CHSCT14 AU 18 AVRIL 2014

Rédiger un tract19 et 20 mai 2014

Eco-CE2 au 6 juin 2014

Tronc ommun - niveau 113 au 17 octobre 2014

Tronc Commun - niveau 2, 1re partie8 au 12 décembre 2014

Plan de formation Syndicale 2014

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19 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

L’a vie des UL

Nous profiterons des premiers jours de l’année 2014 pour nous retrouver entre syndiqués CGT, actifs et retraités, dans nos Unions Locales pour un moment de convivialité, de fraternité, de débat sur les questions d’actualités sociales et les sujets qui mobilisent notre organisation.

Vous êtes toutes et tous invités à participer à ces moments conviviaux

Les Vœux des Unions Locales

UL de PAMIERSle mardi 7 janvier

à 17h30 à l’Union Locale

UL de FOIX le vendredi 24 janvier à 18 heures à la salle

des fêtes de la maison des associations

UL de TARASCONle vendredi 10 janvier

à 17h30 - salle deSabart à Tarascon

UL SAINT-GIRONSle jeudi 9 janvier

à 17h30 à l’Union Locale

UL de LAVELANETle vendredi 17 janvier à partir de 18 heures

à L’Union locale

« Quand ils sont venus chercher les communistes »

Quand ils sont venus chercher les communistes,Je n'ai rien dit,Je n'étais pas communiste.Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,Je n'ai rien dit,Je n'étais pas syndicaliste.Quand ils sont venus chercher les juifs,Je n'ai pas protesté,Je n'étais pas juif.Quand ils sont venus chercher les catholiques,Je n'ai pas protesté,Je n'étais pas catholique.Puis ils sont venus me chercher,Et il ne restait personne pour protester

Martin Niemöller

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20 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

La haute cheminée de l’usine de laMoulasse est menacée de destruction.

Cette cheminée, symbole fort du patrimoine industrielde la papeterie, a profondément marqué la constructionde notre identité dans le Couserans.Cette haute cheminée d’usine est présente sur de nombreux papiers à en-tête, et également dans la littérature. Ces cheminées d’usine sont indissociablesde la représentation de la banlieue ouvrière et ontdurablement marqué le paysage.Il ne reste aujourd’hui que très peu de ces cheminéesde brique.Dernier vestige de l’activité d’un site, elle est souvent lapremière démolie si elle occasionne un danger. Caraujourd’hui il se fait un minimum d’entretien et peud’investissement.

Les cheminées d’usine ont pour la plupart été détruites, etavec elles la mémoire du travail des hommes.Ce patrimoine remarquable fait aujourd’hui l’objet d’uneattention particulière dans de nombreux pays d’Europe.Fier symbole d’une culture industrielle partagée, lacheminée de notre usine dresse haut et fort dans lepaysage, l’histoire des milliers de travailleurs de nos territoires depuis plus d’un siècle.C’est à ce titre que les cheminées d’usine et lesmémoires vivantes qui s’y rapportent doivent être préservées et valorisées.Les Pouvoirs publics et les élus sont aussi concernéspour la sauvegarde de ce patrimoine historique qui setrouve sur un site industriel en difficulté qui emploieencore aujourd’hui 300 salariés du Couserans.

SYNDICAT CGT LA MOULASSE

L’a vie des syndicatsLa Papeterie

en Couserans

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21 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

Elections DP Collège ouvriers-employésTitulaires : 100 % sur 5 sièges à pourvoir, 5 CGTFrédéric RAUFASTE, Christophe GASTON, Jean-Charles SENTENAC, Laurent FERNANDEZInscrits 201, votants 139, blanc ou nul 10, suffragesvalablement exprimés 129

Suppléants : 100 % sur 5 sièges à pourvoir, 5 CGTAndré CAUBET, Christian DESCOUENS, Alain SAZY,Yannick PROVENZA, Xavier DENATInscrits 201, votants 140, blanc ou nul 10, suffragesvalablement exprimés 130

Elections DP Collège maitrise-cadresTitulaires : 100 % sur 2 sièges à pourvoir, 2 CGT RogerDEDIEU, Eric EYCHENNEInscrits 86, votants 56, blanc ou nul 4, suffrages valablement exprimés 52

Suppléants : carence de candidatures

Elections CE Collège ouvriers-employésTitulaires : 100 % sur 4 sièges à pourvoir, 4 CGT AndréCAUBET, Yannick PROVENZA, Christian LABERTY,Jérôme RIVIEREInscrits 201, votants 140, blanc ou nul 5, suffrages valablement exprimés 135

Suppléants : 100 % sur 4 sièges à pourvoir, 4 CGTChristophe GASTON, Laurent FERNANDEZ, FrédéricRAUFASTE, Alain SOULAInscrits 201, votants 139, blanc ou nul 8, suffrages valablement exprimés 131

Elections CE Collège maitrise-cadresTitulaires : 100 % sur 1 siège à pourvoir, 1 CGT EricEYCHENNEInscrits 86, votants 56, blanc ou nul 4, suffrages valablement exprimés 52

Suppléants : 100 % sur 1 siège à pourvoir, 1 CGT RogerDEDIEUInscrits 86, votants 56, blanc ou nul 2, suffrages valablement exprimés 54

Elections DP collège unique

Titulaires: 100% sur 2 sièges à pourvoir, 2 CGT Rose–Marie MOLLE, Joëlle GALY. Inscrits 54, votants 39, blanc ou nul 4, suffrages valablement exprimés 35

Suppléants : 100% sur 2 sièges à pourvoir, 2 CGTFrançoise BOINEAU, Karin SCHULLERInscrits 39, votants 82, blanc ou nul1, suffrages valable-ment exprimés 38

Elections Papèterie La Moulasse

Elections Maison de retraite, la Croix du Sud, FABAS

L’a vie des syndicats

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22 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

INDECOSA

Depuis l’élection de trois administrateursau Conseil d’Administration de l’OPAC, le 2 décembre 2010, nous nous proposions de combattre la loi Boutinqui tendait à vendre des logements et baisser les aides, de telle sorte que les locataires modestes aillent vers le privé, cela en jouant sur le plafonddes ressources en appliquant des surloyers.

Aujourd’hui, non seulement cette loi n’est pas abolie,mais la loi DUFLOT dite loi ALUR (Accès au Logementet à un Urbanisme Rénové), en l’état, ne règle rien. Ni« l’encadrement des loyers » ne protège le locataireavec peu de moyen, ni « la garantie universelle locative » ne combat la spéculation, ni ne favorise laconstruction de logements sociaux. Nous sommesencore loin d’une SECU logement !Nous avons donc du pain sur la planche.Les prochaines élections sont en décembre 2014.Notre objectif est de compléter une équipe qui puissetravailler sur les problèmes soulevés par lesrésidents, chose que nous avons faitemais avec des handicaps de formation,

de disponibilité, et de travail collectif.Cependant, les actions menées ont soulevé des problèmes de vétusté et d’inconfort que l’Office a plusou moins pris en charge.Sur la Cité Pierre Faur à Foix, au mois de mars, un questionnaire a été distribué à 230 exemplaires.95 réponses nous ont permis d’en tirer une synthèseque les locataires de l’Office ont approuvée lors de laréunion du 17 octobre. Cela nous a permis de mettreen place un collectif qui fera le lien entre les résidents,les administrateurs CGT et INDECOSA-CGT. Les problèmes de chauffage soulevés semblent en voie desolution. Pour 2017 toutefois, une audience estdemandée à Madame le Préfet et la délégation de résidents « des HLM du Courbet » saura exposer tout cequi ne va pas.Les prochaines élections au CA de l’Office auront lieuen décembre 2014, nous sommes à la recherche de 7 militants pour constituer les listes, la seule conditionétant, être résident et à jour du loyer. Les syndiqués quiremplissent ces conditions peuvent prendre contact, ilsnous faciliteront le boulot. On continue !

MICHEL ZOIAVICE PRÉSIDENT INDECOSA09

Compte rendu de l’action CGT et INDECOSA-CGT aux HLM

Du Lundi au Vendredi à 12h10 Sur Radio Transparence « Action Conso »

émission réalisée par l’association des consommateurs INDECOSA CGT 09

fréquences : 93.7Mhz en Ariège, 93.6Mhz en vallées d'Ax, 95.0Mhz à Pamiers, 107.0Mhz à Foix

et sur http://www.radio-transparence.org/podcasts.html?start=13

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23 n°3 décembre 2013laVie Syndicale

INDECOSA

L’association de défense des consommateursde la CGT, INDECOSA-CGT a appris avec uneextrême indignation que des militantes et

militants du DAL et des familles avaient été violemmentagressés par les forces de l’ordre le samedi 19 octobre2013 après midi, place de la République à Paris. Alorsqu’ils manifestaient pacifiquement, notamment pourque les 30 milliards d’euros issus du livret A soient utilisés pour la construction de logements sociaux etnon pas remis par le Gouvernement aux banques sanscontrepartie.Roué de coups par les CRS, Jean-Baptiste EYRAUD a eudes côtes fracturées. Cette violence fait suite à d’autresviolences, les jours précédents, place de la République,vis-à-vis des militants du DAL. INDECOSA-CGT apporteson total soutien à Jean-Baptiste EYRAUD, à ses camarades et nous lui souhaitons un bon rétablissement.Nous soutenons leur action afin de permettre aux famillessans toit de disposer d’un logement.

Nous adressons au Premier Ministre et au Ministre del’Intérieur nos plus vives protestations. De telles pratiques policières, de telles violences vis-à-vis de militants pacifistes sont ignobles. En revendiquant ledroit au logement pour tous, ils défendent un desdroits fondamentaux de l’homme. C’est indigne d’unGouvernement qui prétendait œuvrer pour des valeurshumanistes. Et rajoutant à la violence l’ignominie, cettemanifestation avait été déclarée auprès de laPréfecture de Police conformément à la loi.INDECOSA-CGT est partie prenante de l’action pourl’accès à un logement pour tous. Parce qu’un toit estun droit, parce que la loi DALO doit être appliquée,parce que l’État doit réquisitionner les logementsvacants. Pour toutes ces raisons, nous sommes solidaires des actions du DAL.Aux côtés du DAL, INDECOSA-CGT combat égalementla banalisation du livret A. Elle dénonce l’absence detransparence sur ces fonds détenus par les banques etsur leur utilisation.

Message de soutien à laFédération Droit au Logement

et à son porte-parole, Jean-Baptiste EYRAUD

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