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Acnoa magazine mars 09 lr

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SOMMAIRE/CONTENTS

Le mot du president

BiLAn QuAtriennAL 2005 - 2008

L’enGAGement de L’ACnoA AuX Cotes des Femmes

un site WeB pour L’ACnoA

Le QuAtriennAL des GrAnds proJets

pLACe AuX JeuX de LA Jeunesse AFriCAine

L’ACnoA AuX Cotes des AFriCAins A peKin

Forum sur Le sport et L’oLYmpise en AFriQue de tunis

CooperAtion internAtionALe

ABuJA, QuArtier GenerAL de L’ACnoA

Forum internAtionAL oLYmpiQuede BrAZZAViLLe

interVieW : Lamine Diack

ForWArd BY tHe president

2005 - 2008 trACK reCord:CLiniCAL ApprAisAL

AnoCAAnd Women in sport

AnoCA WeBsite

LAndmArK ACHieVements

AFriCA YoutH GAmes

AnoCA in BeiJinG

Forum on sport And oLYmpismin AFriCA, tunis

internAtionAL CooperAtion

ABuJA, AnoCA HeAdQuArters

internAtionAL oLYmpiC ForumBrAZZAViLLe

interVieW : Lamine Diack

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BILAN 2005-2008 / 2005-2008 TRACK RECORD

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Selon une tradition éculée, cette période de l’année est la plus propice aux bilans. Qui plus est en 2009, nous vivons une pé-riode charnière à un double titre : établir un double bilan an-

nuel et quadriennal.

Aussi bien les CNOs que l’ACNOA, nous sommes sans doute fiers d’avoir vécu en 2008 un moment historique. L’Afrique a massive-ment pris part aux Jeux Olympiques de la XXIVème olympiade et qui plus est, elle y a enregistré le meilleur résultat de toutes les par-ticipations antérieures.

Au lieu des 25 médailles glanées lors des deux précédentes olym-piades, le capital de l’Afrique est passé à 40 médailles dont 12 titres. La fierté qui est la nôtre est que les uns et les autres ont apporté leur pierre à ce bel édifice. Comme par ailleurs, cette rencontre nous a permis de bien faire le point autant sur nos forces que sur nos fai-blesses ; c’est maintenant que nous devons prendre les bonnes ré-solutions afin que notre continent soit mieux côté sur la bourse des continents. Cela dit, si l’Afrique veut maintenir sa position au som-met en termes de médailles, elle devra mieux se préparer à contrer les progrès des autres.

Si nous revenons à l’olympiade sur le point de se conclure, nous pouvons affirmer que l’ACNOA a connu un calendrier d’activités fort chargé. Elle s’est résolument détournée de l’image qui lui collait à la peau, à savoir une organisation plus prompte à organiser des sémi-naires qu’à impulser des activités porteuses d’une visibilité réelle. Les jeux de l’ACNOA destinés aux jeunes de moins de 20 ans en ont constitué l’élément phare.

Après avoir tamisé longuement plusieurs candidatures dont celle du pays siège, l’ACNOA a fini par signer avec la République Fédérale du Nigéria un accord de siège. Entre temps, le fonctionnement du nouveau siège à Abuja est devenu effectif. Autre acquis au cours de cette période, il s’agit du « Fonds Jeunesse, Sport et Paix » créé sous le triple parrainage de la république du Congo, du Comité Interna-tional Olympique (CIO) et de l’ACNOA. On vient de tourner la page du dernier quadriennal riche en réalisations diverses qui prouvent le sérieux de l’Afrique à côté des autres continents. Nous promettons dans l’avenir de continuer sur un rythme plus accéléré, afin d’assurer de manière définitive le décollage sportif de l’Afrique.

Ensemble, mettons-nous au travail…

LE MOT Du pRéSIDENT

LASSANA pALENFOPrésident

Une année intense,un quadriennal riche en activités

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True to a long-standing tradition, this period of the year is ideal for putting things into perspective. More so, we are in 2009 going through a transition period: during which we have to

evaluate our actions over the year just concluded as well as over the past four years.

Our NOCs and ANOCA alike are certainly proud to have witnessed an historic moment in 2008. Africa massively took part in the Ga-mes of the 29th Olympiad and above all, scored the best results ever achieved in this global competition.

From the 25 medals won at the two previous Olympic Games, Africa garnered a medal haul of 40, including 12 records this time around. Our pride stems from the fact that each and everyone did his level best in obtaining this wonderful achievement. As was the case be-fore, this occasion provided us with the opportunity to identify our strengths and weaknesses; the time has now come for us to take re-solutions to improve Africa’s standing among the other continents.

To speaking on the just concluded four-year period, it can be noted that ANOCA had a very busy agenda. It divorced itself from the ima-ge it has always carried along as an association that was prone to organize seminars and meetings rather conduct activities that are result-based. In that respect, the Under 20 ANOCA Games stood as landmark event marking a new beginning.

Following a decision of our General Assembly and in-depth consi-deration of several bids, including the current Host Country, ANOCA signed a Headquarters Agreement with the Federal Republic of Ni-geria. The new Headquarters office in Abuja has been operational for some time. Now another major achievement during this period is the establishment of the « Youth, Sports and Peace Fund », un-der the triple patronage of the Republic of Congo, the International Olympic Committee (IOC) and ANOCA. In the months ahead, a four-year period full of various achievements that are testimony of Afri-ca’s seriousness as compared with other continents will come to an end. We hereby commit ourselves to work even harder in the future to ensure the furtherance of the development of African sports.

Let’s all settle down to the task…

A busy agenda

FOREwORDBy ThE pRESIDENT

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A travers son plan de campagne déroulé en 2005, la nouvelle direction de l’ACNOA n’a pas fait

mystère de changer la donne. D’une association dont le rôle se résumait à organiser des réunions et des séminaires, l’ACNOA devait se muer en organisation nouvelle qui s’investit chaque jour dans des actions, qui boostent le sport et l’olympisme africains. Les Jeux de l’ACNOA, rebaptisés entre-temps Jeux

de la Jeunesse africaine, ont été une grande ambition devenue une réalité. L’entière implication des femmes dans le mouvement olympique africain se poursuit à la satisfaction de tous.Abuja est le nouveau quartier général de l’ACNOA, fort du nouvel accord de siège liant cette organisation à la République Fédérale du Nigeria, qui lui garantit privilèges et immunités diplomatiques. L’ACNOA a décidé de

faire face à des responsabilités sociales nouvelles, notamment dans les camps des réfugiés. Enfin, on assiste à un regain d’optimisme par rapport à la participation africaine aux jeux de la 29ème olympiade, en conquérant 40 médailles dont 12 titres, contre 25 lors des précédentes éditions. L’ACNOA est d’autant plus fière qu’elle a joué un rôle important dans cette participation africaine.

BILAN 2005-2008

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BILAN QUADRIENNAL

2005 - 2008

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In their campaign manifesto presented in 2005, the incumbent ANOCA Leadership threw into bold relief its ambition to

depart from the old ways of doing things. From an association whose role was merely limited to organizing meetings and seminars, ANOCA over the last Olympiad became an action oriented organization resolute on changing the face of the African Sports and Olympic movement. The ANOCA Games, now known as the Africa

Youth Games is a dream come true. The empowerment of women in the African Olympic movement is with each passing day gaining greater momentum.Abuja is now the new Headquarters of ANOCA, following the Headquarters Agreement signed between our Association and the Government of the Federal Republic of Nigeria, granting the Association diplomatic immunities and privileges. ANOCA has also decided to

shoulder social responsibilities, especially with regards to underprivileged children in refugee camps. Lastly, there is growing optimism following Africa’s participation in the 29th edition of the Olympic Games, during which our continent won 40 medals including 12 in Gold, as against 25 during the previous editions. ANOCA is proud as it and its stakeholders played a major role in this impressive African participation. But there is no resting on our laurels.

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2005-2008 TRACK RECoRD

2005 - 2008 TRACK RECORD:CLINICAL APPRAISAL

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L’ENGAGEMENT DE L’ACNoA AuX COTES DES FEMMES

Dès sa prise de fonction, le Comité directeur de l’ACNOA que dirige l’intendant général Lassana Palenfo,

a donné toute son importance à la question de la femme. Il aura tout mis en œuvre pour l’organisation du dernier Séminaire africain sur la femme et le sport, qui s’est déroulé au Caire du 25 au 28 septembre 2006, en partenariat avec le Département de la coopération internationale et du développement du CIO. Etaient présents au Caire outre le président de l’ACNOA, Madame Anita Defrantz, Présidente de la Commission femme et sport du CIO, et le Directeur de la Coopération internationale et du développement du CIO, Tomas Sithole. La Commission femme et sport de l’ACNOA, naguère présidée par Nawal El Moutawakel, membre du CIO, s’était réunie et avait

formulé de nombreuses recommandations, en vue du renforcement du rôle de la femme dans le domaine du sport en Afrique. Un Plan d’action a été adopté pour la mise en œuvre de ces recommandations. Un souhait a été émis en faveur de l’organisation.

En nombre, la Commission femme et sport de l’ACNOA est la plus grande des commissions avec 15 membres. A cela, s’ajoutent d’autres records comme celui du continent comptant le plus grand nombre des Secrétaires généraux (3) et de Présidents (4) de CNOs. Lors des 29ème Jeux Olympiques, l’Afrique alignait en proportion le plus grand nombre de femmes. A côté des recommandations du CIO en faveur des femmes, la nouvelle direction de l’ACNOA y apporté une touche toute africaine.

BILAN 2005-2008

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ANoCA ANDwOMEN IN SpORT

BILAN 2005-2008

On assuming office, the incumbent Executive Committee, under the leadership of Intendant General Lassana Palenfo, gave women’s

issues the importance they deserve. He was instrumental in the holding of the first African Seminar on Women and Sports in Cairo from 25-28 September 2006, in partnership with the IOC Department for International Cooperation and Development. A host of personalities graced the occasion with their presence in Cairo: Mrs Anita Defrantz, President of the IOC Women and Sports Commission, Tomas Sithole, the IOC Director of International Cooperation and Development amongst others. The ANOCA Women and Sports Commission, formerly headed by

Nawal El Moutawakel, IOC member, was able to meet and formulated recommendations towards the strengthening of women’s role in African sports. A plan of action was also adopted for the implementation of these recommendations.

The ANOCA Women and Sports Commission is the largest in terms of membership (15). To this should also be added other firsts such as the Continent with the highest number of female Secretaries General (5) and NOC Presidents (4). During the last Olympic Games, Africa had the highest number of women in terms of proportion. In addition to IOC’s prescriptions in favour of women, ANOCA’s new management brought in a special African flavour.

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UN SITE WEBpOuR L’ACNOA

L’ambitieux programme de modernisation de l’AC-NOA a tenu compte du

développement technologique de l’heure. A cet effet, l’orga-nisation s’est dotée d’un site web depuis 2005, afin de com-muniquer et de mieux se faire connaître du grand public.Le site web de l’ACNOA http://www.acnoa.info est un chef d’œuvre au double point de vue de la présentation et du contenu. L’internaute qui ouvre le site de l’association est frappé par la beauté de ses pages réa-lisées en quadrichromie et res-pectant la charte graphique de cette organisation. Le contenu quant à lui est d’une richesse assez révélatrice des ambitions affichées par les dirigeants de l’ACNOA. Tout y est, ou presque

; de la présentation du nouveau siège basé à Abuja au Nigeria, à l’agenda de l’organisation, en passant par les Comités natio-naux olympiques membres, les réunions du Comité Exécutif et des secrétaires généraux des CNO. L’internaute peut égale-ment lire ou télécharger les grandes conclusions des ren-contres organisées par l’ACNOA. A cet effet, le site web de l’AC-NOA présente la « déclaration de Brazzaville » issue du Forum International Olympique « jeu-nesse, sport, paix » organisé à Brazzaville du 9 au 11 janvier 2007.Les Technologies de l’Informa-tion et de la Communication sont donc une réalité au sein de l’ACNOA et sont à mettre à l’actif des dirigeants élus en 2005.

BILAN 2005-2008

ANOCAWEBSITE

The ambitious programme for the modernization of ANOCA took into conside-

ration new technological deve-lopments. Thus, since 2005, the Association developed a web-site to better communicate and make itself known worldwide.ANOCA’s http://www.acnoa.info website is a masterpiece, both in terms of form and content. Any user that consults this site is impressed by the know-how. The richness of the contents is an indication of ANOCA’s management ambi-tions and presents the Abuja new Headquarters building, the Association’s agenda and

the ANOCA Membership, the Executive Committee meetings as well as seminars of NOC Se-cretaries General. The user can also find the main conclusions reached at various ANOCA mee-tings. Among these conclusions, is the « Brazzaville Declaration » is-sued at the International Olym-pic Forum on « Youths, Sports and Peace » held in Brazzaville from 9-11 January 2007.Information and Communica-tion Technologies have thus become a reality and a working tool within ANOCA, and this is to the credit of the new team elected in 2005.

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BILAN 2005-2008

LE QUATRIENNAL DESGRANDS PROJETS

L’Olympiade 2005-2008 aura été marquée par la mise sur pied par l’ACNOA

d’un certain nombre de grands projets.Le fond « jeunesse, sport et paix » est l’émanation du forum international olympique, or-ganisé à Brazzaville du 9 au 11 janvier 2007, sous le patronage du président congolais Dennis Sassou Nguesso, alors Président en exercice de l’Union africaine, en collaboration avec les prési-dents du CIO et de l’ACNOA. Ce fonds est destiné à financer des projets/programmes au bénéfice des jeunes défavorisés dans les camps des réfugiés en Afrique. En partenariat avec le CIO et le HCR, l’ACNOA est en

passe de financer trois impor-tants projets à caractère sportif dans des camps au Malawi, au Kenya et au Tchad.D’autre part, l’ACNOA a remis un don de ballons de football et distribué des sacs de sport à 32 CNO parmi les plus nécessiteux du continent africain.Avec la Step Foundation de l’Ambassadrice Dho, l’ACNOA a conclu un accord-cadre dit Thank You Small libraries, qui consiste à aménager des cen-tres de documentation au sein des centres Olympafrica. Comme on le voit, l’ACNOA a beaucoup fait pour améliorer la situation des plus défavorisés du continent au cours de cette olympiade qui s’achève.

LANDMARKACHIEVEMENTS

The 2005-2008 period was equally marked by the im-plementation of some ma-

jor projects by ANOCA.The “Youths, Sports and Peace” Fund is the outcome of the In-ternational Olympic Forum or-ganized in Brazzaville from 9-11 January 2007, under the chair-manship of the Congolese Presi-dent Denis Sassou Nguesso, then Chairman of the African Union, in partnership with the IOC and ANOCA Presidents. This fund is earmarked for the fi-nancing of projects/programmes for the benefit of disadvantaged youths in African refugee camps. In partnership with the IOC and the UNHCR, ANOCA will soon be financing three important sports

projects in refugees’ camps in Malawi, Kenya and Chad.Also, ANOCA made a donation of footballs and bags to 32 most needy African NOCs.ANOCA signed a partnership agreement under the project called Thank You Small libraries, with the UNWTO-STEP Founda-tion of Ambassador Dho, which aims at creating small documen-tation units within Olympafrica centres. It recently husbanded the crea-tion of the Association of Natio-nal Olympic Academies in Tunis in December 2008.Lastly, ANOCA strove to improve the lot of disadvantaged groups in the Continent during the just-ended Olympiad.

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PLACE AUX JEUX DE LAJEuNESSE AFRICAINE

Créés par l’ACNOA comme Jeux de Zones au début du plan quadriennal 2005/2008 et rebaptisés Jeux

de la Jeunesse africaine, ces jeux sont destinés à repérer les jeunes talents afin de les suivre et de les former pour des prochains Jeux Olympiques et des grandes compétitions internationales, tels que les championnats du monde. Ces compétitions pluridisciplinaires sont placées sous l’égide des Zones de développement et intéressent les jeunes athlètes de moins de 20 ans.

Le choix du programme dépend de chaque zone qui, tout en suivant celui des Jeux Olympiques, doit respecter le développement stratégique et l’environnement culturel de la zone. La culture étant un important pilier de l’Olympisme, des activités culturelles

représentatives du continent africain doivent être intégrées au programme à côté des activités purement sportives.

Les jeux suivants ont été organisés en 2006 :Zone 2 : Bamako (Mali), du 24 au 28 décembre ;Zone 3 : Abuja, du 14 au 18 novembre ;Zone 4 : Brazzaville (Congo), du 3 au 9 septembre ;Zone 5 : Nairobi, du 1er au 5 décembre ; Zone 7 : Port Louis (Maurice), du 8 au 10 décembre.

Au cours du quadriennal 2005/2008, les Jeux de la Jeunesse africaine ont été sans conteste, l’activité phare organisée par l’ACNOA.

BILAN 2005-2008

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BILAN 2005-2008

AFRICA yOuTh GAMES

Created by ANOCA as Zone Games at the start of the 2005/2008 four-year period and recently renamed as Africa

Youth Games, this competition is intended to identify young talented athletes and train them for future Olympic Games and other major international competitions, such as World championships. This multidisciplinary competition is placed under the aegis of ANOCA Development zones and is targeted for the under 20.

The choice of the Games programme depends on each zone, which, while following the Olympic Games format, must respect the strategic development and the cultural environment of the zone. Culture being an important aspect of the Olympic movement,

the Continent’s most representative cultural activities must be incorporated into the programme, in addition to purely sports events.

The following Zones staged the games in 2006: Zone 2: Bamako (Mali), 24 - 28 December; Zone 3: Abuja, 14 - 18 November;Zone 4: Brazzaville (Congo), 3 - 9 September; Zone 5: Nairobi, 1st - 5 December;Zone 6: Lesotho April 2007. Zone 7: Port Louis (Maurice) 8 - 10 December.

During the last four-year period, the African Youth Games definitely emerged as the landmark event organized by ANOCA.

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L’ACNoA AUX CoTES DESAFRICAINS A pEKIN

Les Jeux Olympiques constituent un temps fort dans le déroulement d’une olympiade. Ainsi, l’ACNOA qui se

présente aujourd’hui comme la principale organisation panafricaine chargée d’assurer la participation du continent à ce grand rendez-vous a une fois de plus joué pleinement son rôle.A cet effet, l’ACNOA a multiplié des actions pour susciter et façonner, par le biais du sport et de diverses rencontres, de nouveaux espoirs : le développement dans la paix, la cohésion sociale et l’identification nationale.Afin de mieux étoffer la participation des Africains aux Jeux Olympiques de Beijing, l’ACNOA et la Solidarité olympique ont organisé trois forums en Afrique, notamment à Dakar, à Nairobi et à Johannesburg, en faveur des CNO sur le thème « comment préparer une délégation pour les Jeux

Olympiques »La participation de l’Afrique aux Jeux Olympiques aura donc présenté un bilan très satisfaisant à Pékin. Outre l’athlétisme, discipline de prédilection dans laquelle les Africains se sont souvent illustrés, les sportifs du continent ont affiché fière allure en natation, avec les médailles d’or de la Zimbabwéenne Kirsty Coventry et du Tunisien Oussama Melouli. De véritables exploits, lorsqu’on sait que cette discipline n’est pas très développée dans le continent. Pour le reste, les grands champions de l’athlétisme ont confirmé avec brio l’image qu’on avait d’eux. Tirunesh Dibaba a fait éclater son talent aux 5000 et aux 10000 mètres féminin, Kenenissa Bekele a survolé l’épreuve du 10000 mètres masculin et Françoise Mbango Etone a réédité l’exploit d’Athènes en remportant le triple saut féminin avec un bond de 15,39 mètres.

BILAN 2005-2008

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BILAN 2005-2008

ANoCA IN BEIJING

The Olympic Games stand as out the major event within an Olympic period. Consequently, ANOCA which is now the

main pan-African Association responsible for the Continent’s participation in this jamboree once again fully played its role.

In this respect, the Association initiated numerous actions that raised hopes through sports, various meetings, development and peace, social cohesion and national identity.

To better prepare Africa’s participation in the Beijing Olympic Games, ANOCA and the Olympic Solidarity organized three forums across Africa: in Dakar, Nairobi and Johannesburg for the benefit of NOCs on the theme « How to prepare a delegation for the Olympic Games ».

Africa’s participation in the Beijing Olympic Games was thus more than satisfactory. Besides athletics, Africa’s favourite discipline where Africans always stood out, the Continent’s athletes put on impressive performances in swimming, with gold medals won by Zimbabwe’s Kirsty Coventry and by Oussama Melouli from Tunisia. These are remarkable achievements, as this discipline is not very developed on the Continent. For the rest, renowned athletics champions just brilliantly confirmed what was already known of them. Tirunesh Dibaba displayed all her talent in the women’s 5,000 and 10,000m race, and Kenenissa Bekele dominated the men’s 10,000m race, while Françoise Mbango Etone did same as in Athens by winning the Gold medal in the women’s triple jump contest, with a 15.39m leap.

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FORuM SuR LE SpORT ET L’OLyMpISME EN AFRIQUE A TUNIS

L’olympisme 2005-2009 aura été marqué dès son entame par l’organisation à Tunis le 25 novembre 2005 du forum

sur le sport et l’olympisme en Afrique. Une rencontre organisée par l’ACNOA et qui a connu la participation de plusieurs grands dirigeants du sport mondial et de l’olympisme.

Plusieurs organismes ont participé au forum de Tunis destiné à jeter les bases d’un développement harmonieux du sport et de l’olympisme sur le continent africain. On a ainsi noté la présence de la FIFA représentée par M.ISSA HAYATOU, les Comités Olympiques Européens représentés par le Président Mario Pescantes, la CONFEJES représentée par son secrétaire général YOUSSOUF FALL, la Fédération Internationale d’Aviron, la Fédération Internationale d’Haltérophilie, la Fédération Internationale de Tennis de Table et l’Agence Mondiale Anti-dopage pour ne

citer que ceux-là. Le Comité International olympique quant à lui était également représenté.

Plusieurs personnalités ont pris la parole , chacun à son tour, pour apporter sa contribution à ces assises de grande importance pour l’avenir du sport et de l’olympisme en Afrique notamment le Président du Comité National Olympique de Tunisie, le représentant du Président du CIO, M. Mohammed M’Zali, membre à vie du CIO, l’intendant Général Lassana Palenfo, Président de l’ACNOA de même que le Ministre tunisien de la jeunesse et des sports.

A l’issue des travaux, une stratégie de mise en œuvre d’un programme quadriennal de développement du sport et de l’olympisme en Afrique basé sur des actions concrètes a été recommandée. Parmi ces actions

figurent entre autres la mise en œuvre de la restructuration de l’administration de l’ACNOA, l’organisation dès 2006 des jeux de l’ACNOA destinés aux sportifs de moins de 20 ans, le soutien à l’émergence d’un dynamisme accru du sport scolaire dans les pays africains, l’adoption de mesures appropriées de lutte contre la falsification de l’âge des athlètes, l’amélioration de la stratégie de communication de l’ACNOA par la mise place d’une commission appropriée et disposant de moyens d’action adaptés, la création des archives ,d’un centre de documentation et d’une banque de données opérationnelle au sein de l’ACNOA et de tous les CNO africains.

En organisant ce forum, l’ACNOA rompait définitivement avec les politiques de navigation à vue et donnait une place nette à une gestion concertée et planifiée du sport et de l’olympisme en Afrique.

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FORuM ON SpORT AND OLyMpISMIN AFRICA, TUNIS

The quadrennial 2005 – 2008 kicked off with the organisation in Tunis of the Forum on Sport and Olympism in Africa on 25 Novem-

ber 2005. It was organised by ANOCA, and atten-ded by a host of world sport and Olympic leaders.It was also attended by several organisations, and aimed at laying the foundation for sustained development of Sport and Olympism in Africa. Prominent amongst these organisations was FIFA, represented by Mr Issa HAYATOU; Olympic Committees of Europe, represented by President Mario Pescantes; CONFEJES, represented by its Secretary General, YOUSSOUF FALL; the Interna-tional Rowing, Weightlifting and Table Tennis Federations; the World Anti-doping Agency, not leaving out the International Olympic Committee

amongst others.A host of dignitaries succeeded one another on the rostrum to talk on issues that were very vital to the future of Sport and Olympism in Africa, notably the President of NOC Tunisia; the IOC re-presentative and IOC member for life Mr Moham-med M’Zali; ANOCA President, General Lassana Palenfo, as well as the Tunisian Minister of Youth and Sport. Deliberations of the forum concluded with a re-commendation by participants for the adoption of a strategy to implement a quadrennial plan for the development of Sport and Olympism in Africa, which strategy should be predicated on concrete action. Featuring among these actions is the effective restructuring of the administrative

set up of ANOCA; the organisation, with effect from 2006, of ANOCA Games for U-20 sportsmen and women; lending support to the organisation of school games that are increasingly gaining ground in African countries; adopting stringent measures to discourage the issue of fake birth certificates to athletes; enhancing ANOCA’s com-munication strategy by setting up an appropriate commission and providing it with the necessary means to function effectively; setting up archives and documentation centres as well as a functio-nal data bank for ANOCA and all NOCs of Africa.By organising this forum, ANOCA broke definitely with the tradition of playing it by the ear and thus cleared the way for a concerted and planned ma-nagement of sport and olympism in Africa.

BILAN 2005-2008

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CooPERATIoNINTERNATIONALE

BILAN 2005-2008

Au cours de l’olympiade 2005-2009, l’Association des Comités Natio-naux Olympiques d’Afrique s’est

déployée sur le terrain de la coopération internationale à travers des relations tant bilatérales que multilatérales.Aussi notera- on que dès leur prise de fonction en 2005, les dirigeants de l’AC-NOA ont conduit la délégation des CNO africains qui a participé à la 15ème As-semblée Générale de l’ACNOA à Séoul en avril 2006.Auparavant, les présidents du CIO et de l’ACNO étaient venus encourager l’ACNOA lors de la tenue des réunions de son Comi-té Exécutif et de son Assemblée Générale en avril 2006.De la coopération multilatérale, il en a également été question lors du 23ème Sé-

minaire des Secrétaires Généraux des CNO d’Afrique organisé du 8 au 10 novembre 2006 et qui a vu la présence des représen-tants de Londres 2012, des villes candida-tes aux Jeux Olympiques d’hiver de 2014, de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), de l’Association mondiale des Olympiens (AMO) et de la Fondation Olympafrica.L’ACNOA a participé à plusieurs réunions internationales, notamment celles consa-crées au réseau olympafrica et à la femme et au sport ; ainsi qu’au Forum internatio-nal sur la trêve olympique et le sport au service de la paix. Elle a également assisté à la cérémonie de remise des trophées « Femme et sport » organisée à Lausanne le 08 mars 2007.Sur invitation du président de la Commis-sion de l’Union africaine, S.E Alpha Omar

Konaré, le Président de l’ACNOA a pris part à la première Conférence de l’Union Africaine des ministres des sports tenue à Addis-Abeba du 04 au 08 juin 2007.Ces quatre dernières années l’ACNOA a eu à signer des accords de coopération Avec la CAA, le Rugby et la Confejes, qui vont élever de manière substantielle le niveau de développement sportif africain.L’intense activité déployée par l’ACNOA sur le terrain de la coopération internationale au cours de l’olympiade 2005-2009 lui a permis de développer ses relations avec ses partenaires que sont le CIO, l’ACNO, l’AMA, le CSSA, l’UCSA…À côté de ces partenaires traditionnels, l’ACNOA a également développé d’excel-lentes relations avec des organisations telles que l’Union africaine et l’UNESCO.

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BILAN 2005-2008

INTERNATIoNALCOOpERATIONDuring the 2005-2008 period, the Asso-ciation of National Olympic Committees of Africa was proactive in the field of international cooperation through bila-teral as well as multilateral relations.On assuming office, the ANOCA Execu-tive a few months later led African NOCs to the 15th ANOC General Assembly that took place in Seoul in April 2006.IOC and ANOC Presidents had earlier graced the opening ceremony of the ANOCA General Assembly in April 2006.Multilateral cooperation was also hi-ghlighted during the 23rd Seminar for African NOCs Secretaries Generals that took place from 8-10 November 2006 and which saw the presence of repre-

sentatives of London 2012, bid cities for the 2014 Winter Games, the World Anti-Doping Agency (WADA), the World Association of Olympians (WAO) and the Olympafrica Foundation.ANOCA also attended many internatio-nal meetings, including those devoted to the Olympafrica network, to Women and Sports, the International Forum on the Olympic Truce and Sports at the service of development. It was also re-presented at the « Women and Sports » awards ceremony organized in Lausanne on 8 March 2007.At the invitation of the President of the African Union Commission, H .E Alpha Omar Konaré, the President of ANOCA

took part in the first A.U Conference of Ministers of Sports that was organized in Addis-Ababa from 4-8 June 2007.During the last four years, ANOCA signed cooperation agreements with Athletics and Rugby Confederations and Confejes, designed to significantly improve the le-vel of sports development in Africa.International cooperation during 2005-2008 enabled the Association to deve-lop its relations with core partners that include the IOC, ANOC, WADA, SCSA and AASC.In addition to these core partners, ANOCA also developed excellent rela-tionships with some organizations such as the African Union and UNESCO.

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ABUJA, QUARTIER GENERAL

DE L’ACNOA

Au plan du fonctionnement de l’association, le choix de son siège a été longtemps au centre

des préoccupations. C’est pourquoi, lors de la réunion de l’Assemblée générale extraordinaire de l’ACNOA tenue à Séoul, le Comité Exécutif a été mandaté pour régler cette question. Depuis sa création en 1981, le siège de l’ACNOA fut établi à Yaoundé (Cameroun) ; mais depuis un certain temps, les locaux ne répondaient plus aux exigences d’une telle organisation. Le Comité Exécutif a donc lancé un appel à candidature pour trouver un emplacement idéal, et a constitué des commissions

d’évaluation pour visiter les différentes villes candidates - Yaoundé, le Caire (Égypte), Abuja (Nigeria), Nairobi (Kenya) – afin de jauger leurs atouts (bâtiments, statuts, immunités et privilèges diplomatiques). Auparavant, les villes d’Accra (Ghana), Tunis (Tunisie) et Lomé (Togo) avaient retiré leur candidature. Au terme d’un long processus de sélection et sur la base des conclusions des rapports d’évaluation des différentes commissions, la ville d’Abuja a été retenue. Ce choix s’est accompagné de la signature d’un accord de siège le 21 février 2007 entre la république fédérale du Nigeria et l’ACNOA.

BILAN 2005-2008

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ABUJA, ANoCAhEADQuATERS

BILAN 2005-2008

As far as the running of the Association is concer-ned, a befitting headquarters has been for long a major cause for concern. That is why during the

ANOCA extraordinary General Assembly held in Seoul, the Executive Committee was mandated to solve this issue. Since its creation in 1981, ANOCA’s Headquarters have been in Yaoundé (Cameroon); but at some point in time, the buildings no longer matched the needs of such an organization. The Executive Committee thus invited bids to find an ideal beaten to host the Associa-tion’s headquarters. Evaluation Commissions were set up to visit the various bid cities that included Yaounde, Cairo (Egypt), Abuja (Nigeria), Nairobi (Kenya), to as-sess the various offers (buildings, status, diplomatic immunities and privileges). Earlier on, the cities of Ac-cra (Ghana), Tunis (Tunisia) and Lome (Togo) withdrew their bids. After a protracted selection process and on the basis of reports presented by the various Commissions, the city of Abuja was chosen. This choice was followed by the signing on 21 February 2007 of a Headquarters Agreement between the Federal Republic of Nigeria and ANOCA.

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FoRUM INTERNATIoNALDE BRAZZAVILLE

Brazzaville la capitale congolaise a abrité du 9 au 13 janvier 2007 les travaux du premier forum

international Olympique ayant pour thème central « Jeunesse, sport et paix ».Le but avoué de cette rencontre était de proposer de nouvelles orientations et un plan d’action commun à l’échelle panafricaine en faveur de la jeunesse par le sport et pour la paix.Présidée par Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’Etat Congolais et Président en exercice de l’Union Africaine, le Forum de Brazzaville a connu la participation du Président du Comité International Olympique Jacques Rogge et du Président l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique Lassana Palenfo.

A l’occasion de ce forum, le Programme des Nations Unis pour le Développement, l’UNESCO, le Conseil Supérieur du Sport en Afrique, la CONFEJES, des fédérations sportives internationales et des partenaires privés ont exprimé leur volonté de mettre en œuvre des initiatives de développement pour la jeunesse africaine. D’autres réflexions ont également préoccupé les participants à ces assises notamment les questions relatives aux femmes et au sport ou encore la problématique des camps de réfugiés.On aura également noté la présence en terre congolaise d’anciens grands noms du sport mondial, véritables repères de la jeunesse africaine, entre autres Marie-josé pérec , Kip Keino et Frankie Frederick.

A l’issue des travaux de ce forum l’Union Africaine, le Comité International Olympique et l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique ont signé une déclaration finale dénommée « Déclaration de Brazzaville »et dans laquelle il a notamment été fait mention de la création d’un fonds « Sport, Jeunesse et paix ».Ce fonds bénéficiera de l’apport de différents acteurs du développement pour mettre en œuvre des projets pragmatiques concernant la jeunesse africaine. Ainsi, sur proposition du Président de L’ACNOA, M. Pascal AKOUALA GOELOT, conseiller à la jeunesse et au sport du Chef de l’Etat congolais a été nommé coordonnateur des programmes mis en œuvre au sein de ce fonds.

BILAN 2005-2008

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BILAN 2005-2008

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INTERNATIONAL OLyMpIC FORuMBRAZZAVILLE

The maiden International Olympic Forum on the theme “Youth, Sport and Peace” held in Brazzaville, capital city of Congo,

from 9 to 13 January 2007. The meeting was convened mainly to discuss new guidelines and a common action plan to be adopted for youth empowerment in Africa through sport and for peace. Placed under the auspices of H.E. Denis Sas-sou N’Guesso, President of the Republic of Congo and current President of the African Union, the Brazzaville summit was attended by the President of the International Olympic Committee Jacques Rogge and the President of the Association of National Olympic Com-mittees of Africa, General Lassana Palenfo. It was an occasion for the United Nations Development Programme (UNDP), United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation (UNESCO), the Supreme Council for Sport in Africa, CONFEJES, International Sports Federations and private partners to voice their resolve to back development ini-tiatives aimed at empowering African youths. Participants equally brainstormed some is-sues of concern, especially those relating to women and sport, as well as the problem of refugee camps. The Brazzaville forum was also graced by some one-time greats in the world of sport, who today are real models for African youths, like Marie-José Pérec, Kip Keino and Frankie Fredericks.The forum rounded off with the signing by the African Union, the International Olympic Committee and the Association of National Olympic Committees of Africa of the “Brazza-ville Declaration”, which provided for the set-ting up of a “Youth, Sport and Peace” fund. The fund, to be sponsored by various deve-lopment stakeholders, shall help implement enabling projects for African youths. Thus, following a proposal by the ANOCA President, the youth and sport adviser to the Congolese Head of State, Mr Pascal AKOUALA GOELOT, was appointed to coordinate programmes to be implemented under this fund.

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LAMINE DIACK, Président de l’IAAF

INTERVIEW

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C’est la polyvalence incarnée, excellant à la fois en Athlétisme, basketball, football, tennis de table, volleyball,

Lamine DIACK fait son entrée au CIO en 1999 élu en tant que président de la Fédé-ration Internationale d’Athlétisme ?Il est membre des commissions suivantes: étude des Jeux Olympiques (2002-2003), relations internationales (2004-), Congrès 2009 (2006-).Inspecteur des impôts et domaines de for-mation il a occupé successivement les fonc-tions administratives suivantes : commissai-

re général du sport (1969-1970); secrétaire d’État à la Jeunesse et au Sport (1970-1973); secrétaire d’État à la Promotion humaine (1973-1974); conservateur de la propriété foncière du Sénégal (1974-1978); maire de Dakar (1978-1980); député à l’Assemblée nationale du Sénégal (1978-1993); premier vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal (1988-1993); président du conseil d’administration de la Société nationale des eaux du Sénégal (1995-2001).International de football, d’athlétisme et de volleyball (1954-1960); champion et re-

cordman d’Afrique occidentale française de saut en longueur (1957-1960); champion de France de saut en longueur en1958 (7,63 m) et champion universitaire de France en1959 (7,72 m)Membre du comité exécutif du Conseil Su-périeur du Sport en Afrique (CSSA) (1973-1987); Président de la Confédération afri-caine d’athlétisme (1973-2003) ; Président du Comité National Olympique Sénégalais (1985-2002) et enfin Président de l’Associa-tion internationale des fédérations d’athlé-tisme (IAAF) depuis novembre 1999.

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LAMINE DIACK, IAAF President

INTERVIEW

He is the embodiment of polyvalence, excelling in Athletics, Basket-Ball, Table Tennis and Volley-Ball. Lamine

Diack came into the IOC in 1999, following his election as President of the Internatio-nal Association of Athletics Federations.He is Member of the following Commis-sions: Olympic Games Analysis (2002-2003), International Relations (2004-), Congress 2009 (2006).Trained as Tax and Land Inspector, He oc-cupied the following administrative po-sitions : Commissioner General for Sports

(1969-1970); Secretary General for Youths and Sport (1970-1973); Secretary of State for Human Promotion (1973-1974); Sene-gal’s Land Property Registrar (1974-1978); Mayor of Dakar (1978-1980); M.P at Se-negal’s National Assembly (1978-1993); 1st Vice President of Senegal’s National Assembly (1988-1993); Board Chairman of Senegal’s National Water Corporation (1995-2001).He was also International Champion in Athletics, Football and Volley Ball (1954-1960); French Western and Central Africa’s

Long Jump Champion and Recordman (1957-1960); 1928 French Long Jump Champion (7.63 m) and 1959 French Uni-versity Champion (7.72 m).Executive Committee Member of the Su-preme Council for Sports in Africa (SCSA) from 1973 to 1987; President of the Afri-can Athletics Confederation (1973-2003) ; President of Senegal’s National Olympic Committee (1985-2002), and finally Pre-sident of the International Association of Athletics Federation (IAAF) since Novem-ber 1999.

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Depuis 1999, Le Sénégalais Lamine Diack, qui a soufflé sa 75e bougie le 7 juin dernier, est à la tête de l’Associa-

tion Internationale des Fédérations d’Athlé-tisme (IAAF), discipline considérée comme la mère de l’Olympisme. Il avait succédé au très influent, mais aussi très controversé Pri-mo Nebiolo à la mort de ce dernier. Il est l’un des rares Africains à siéger à la tête d’une association sportive mondiale, et proba-blement l’Africain le plus influent au niveau du sport mondial. Il est également membre du Comité International Olympique et à ce titre, il prendra part aux élections pour la désignation du pays hôte des Jeux Olympi-ques de 2016.Cependant, ces Jeux Olympiques d’hiver se-ront pour lui les derniers en tant que Prési-dent de l’IAAF, dans la mesure où il prendra une retraite bien méritée en 2011. Dans une interview exclusive, Diack s’exprime sur le passé le présent et… l’avenir.

Tout d’abord, quel souvenir gardez-vous de l’athlétisme africain lorsqu’il atteint l’âge de majorité au cours des années 60, avec le succès de Abebe Bikila au marathon et l’émergence de coureurs éthiopiens tels que Kip Keino ?C’était une période spéciale, faite d’opti-misme et d’espoir, car le rythme d’accession des pays africains à l’indépendance s’accélé-rait et nous étions tous fiers des exploits des africains, d’où qu’ils venaient.J’aurais du compétir lors des J.O de Rome de 1960 dans les épreuves de saut en longueur, mais malheureusement quelque temps avant, j’ai subi une opération du genou qui m’en a empêché. Toutefois, j’étais présent aux Jeux en tant que spectateur, et je me rappelle de l’inoubliable voyage en autocar de la France – via la frontière à Vintimiglia, et enfin Rome. C’était une expérience excep-tionnelle que de savourer l’atmosphère, et dès lors, je me suis entièrement engagé à la cause de l’Olympisme en tant que concept.Entre 1964 et 1968, j’ai été l’entraîneur du

club de football Foyer France Sénégal, ce qui fait que je n’ai plus pris part aux Jeux Olympi-ques jusqu’en 1972, alors que j’occupais déjà le poste de Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports. Néanmoins, j’ai suivi avec avidité les éditions des Jeux auxquelles je ne pou-vais pas participer, à travers les reportages radio, les journaux et les magazines.

Quelle a été pour vous en tant qu’afri-cain, la signification des succès d’Abe-be Bikila et de Keino, entre autres, et qu’ont-ils prouvé au monde ?Je pense que ces succès ont prouvé par-des-

sus tout, l’énorme potentiel dont disposait et dont dispose encore notre continent. Prenez l’exemple du coureur éthiopien Kenenisa Bekele, qui arbore maintenant la tunique du plus grand coureur d’endurance du monde. Il est originaire d’un petit village éthiopien ne disposant pas d’eau courante, mais se trouve être aujourd’hui le meilleur au monde dans sa spécialité. Ce qu’ont réalisé ces athlètes, à force de talent, de travail et de détermina-tion’ est tout simplement impressionnant. Face aux mots d’ordre de boycott des Jeux Olympiques de cette année, que pensez-vous aujourd’hui du boycott par plusieurs pays africains des J.O de 1976 ?J’étais totalement contre le boycott de 1976 et j’ai veillé a ce que le Sénégal ne les boy-cotte pas, et je pense que seulement trios

pays ont boycotté ces Jeux. Il s’agissait d’une décision difficile à prendre, parce que je suis devenu très impopulaire, ce qui m’a valu par la suite le nom de “Traître de l’Afrique” et d’autres noms d’oiseaux. Mais mon point de vue était simple a l’époque. Les J.O consti-tuent la meilleure occasion de rassembler toutes les nations, toutes les races, toutes les cultures et toutes les religions, pour la gloire du sport, ce qui est extraordinaire. Je pensais qu’il était choquant de voir les poli-ticiens prendre en otage les J.O et le sport en général pour faire valoir leurs arguments politiques. Les boycotts n’apportent jamais

rien; tout ce a quoi ils aboutissent n’est que de sacrifier les rêves et les efforts acharnés des jeunes athlètes qui sont les seuls à en pâtir. J’étais totalement contre le boycott de 1976 et je suis toujours allé à l’encontre de tous les mots d’ordre de boycott des Jeux Olympiques de Beijing.

Qu’est-ce qui explique selon vous, le nombre si faible d’Africains aux postes de Président ou de hauts responsables au sein des Fédérations sportives internationales ?L’une des raisons est que vous devez avoir une certaine crédibilité, et franchement, il n’y a pas de doute que l’Afrique a été l’un des premiers continents à produire de grands athlètes depuis les années 60. Lorsque vous

INTERVIEW

Le Rappel de DIACK

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INTERVIEW

Senegal’s Lamine Diack, who was 75 on June 7, has been the president of the International Association of Athletics

Federations (IAAF) since 1999, the sport which many consider to be the centerpiece of the Olympics, when he took over after the death of Italy’s high profile but controversial Primo Nebiolo. He is one of the few Africans at the head of a global sports body and, pe-rhaps, the influential African in world sport. He is also a member of the Interna¬tional Olympic Committee and so will vote on who will be the host of the 2016 Olympic Games.However, this summer’s Olympic Games will be his last one in an official capacity as head of the IAAF as he is retiring in 2011. In an exclusive inter¬view, Diack reflects on the past, the present... and the future.

Firstly, what are your own particular memories of when African athletics came of age in the1960s with the Olym-

pic marathon successes of Abebe Bikila and the emergence of Kenyan runners, like Kip Keino?It was a very special period, of optimism and hope, because the independence of African countries was gathering steam and we ail felt very proud of the achievements of Afri-cans, wherever they were from.I should have been competing in the 1960 Olympic Games in Rome as a long jumper but, sadly, had a knee operation a short time before and was unable to jump. However, I was at the Games, as a spectator, and re-member the great coach trip which took us down through France - crossing the border at Vintimiglia and then down to Rome. It was a wonderful experience to savour the atmosphere and it made me com-mitted to the Olympic Games as a concept.From 1964 to 1968 I was the coach of the Foyer France Senegal soccer team, so did not attend the Olympics again until 1972, by

which time I was Senegal’s Secretary of State for Youth and Sport. Nonetheless, I followed the editions of the Games which I couldn’t at-tend avidly, both through radio broadcasts, newspapers and magazines.

What did the successes of Bikila and Keino, among others, mean to you as an African and show to the rest of the world?I think the successes showed, above ail, the tremendous potential that our continent had, and still has. If you take the example of Ethiopian runner Kenenisa Bekele, who had now taken over the mantle of the world’s greatest endurance runner.He emerged from a small village in Ethio-pia without running water and he is now the best in the world at what he does. It is amazing what has been achieved by these athletes by virtue of talent, hard work and determination.

DIACK’S curtain call

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avez autant de champions africains dans une discipline, il est tout à fait logique que vous ayez également un dirigeant africain mais, et c’est important, il vous faut égale-ment travailler à la base.J’ai occupé mon premier poste en tant que responsable sportif il y a plus de 40 ans. J’ai donc un C.V très étoffé, ainsi qu’un nombre de réalisations à mon actif. Il est important que la nouvelle génération de responsables

sportifs africains soit ambitieuse et prête à travailler dur.

L’Afrique a occasionnellement organi-sé quelques petites compétitions mon-diales du programme de l’ IAAF, telles que la Coupe du monde ou les Cham-pionnats du monde de Cross Country. Pensez-vous que l’Afrique puisse dis-poser d’un candidat sérieux capable

d’organiser un Championnat mondial d’athlétisme ou même les Jeux Olym-piques ?Bien, je l’espère certainement. Il est ques-tion de réunir tous les ingrédients. Il ne s’agit pas d’une simple question de capaci-tés organisationnelles ; il faut également de l’enthousiasme et une ‘culture d’athlétisme’ pour que le plus de personnes possible vien-nent au stade et qu’en en retour, la partici-pation soit motivée. Il faut aussi un soutien solide de la part des partenaires sponsors, de la télévision et plus particulièrement des autorités politiques, dans la mesure où ils doivent financer le coût très élevé des évènements majeurs. En ce qui concerne les Championnats du monde de l’IAAF, le Maroc a déjà manifesté son intérêt pour les éditions de 2011 et 2013, et je suis persuadé qu’à l’avenir, ce pays proposera sa candida-ture pour des évènement plus importants. Il est évident que l’Afrique du Sud peut déjà le faire (abriter les championnats du monde) et pourquoi pas aussi des pays comme le Nigeria ? Mais je suis radicalement contre le “symbolisme”. Je ne pense pas que l’on doive attribuer l’organisation des évènements à l’Afrique par simple sentimentalisme, mais plutôt parce qu’elle mérite de les arbitrer. L’Afrique doit mériter le droit d’abriter ces compétitions.

S’agissant maintenant de manière spécifique de votre propre discipline, quels ont été les hauts et les bas de vos neuf années passées à la tête de l’ IAAF ?L’une de tâches les plus importantes que je me suis assignées lorsque j’ai remplacé feu Primo Nebiolo à la tête de l’IAAF en 1999, était d’assurer à l’Association une plateforme financière solide, qui devait lui permettre d’investir dans des programmes de dévelop-pement à travers le monde. Il me souvient que mon prédécesseur envisageait d’avoir en réserve au moins une année de budget de fonctionnement, mais il n’a jamais réussi à atteindre cet objectif. Aujourd’hui, je suis heureux de dire que nous avons non seu-lement réalisé le rêve de Primo, mais nous

INTERVIEW

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INTERVIEW

With ail the talk of boycotts concerning this year’s Olympics; what do you think now about the boycott by many African countries of the 1976 Olympics? I was totally against the1976 boycott and I made sure that Senegal did not boycott those Games, and I believe there were only three countries who did that. It was a tough decision to make because I became extre-mely unpopular and was called «Traiter to Africa» and ail sorts of other names for some time afterwards. But my argument was very simple at the time. The Olympics are the best way to gather nations, races, cultures, reli-gions together for the sake of sport - which is a wonderful thing. I thought it was shocking to see politicians hijacking the Olympics, or sport generally, to make their political points. Boycotts never work, ail they do is sacrifice the dreams and hard work of the young sportsmen and women who are affec-ted by them. I was totally against the boycott in 1976 and I have remained against ail talks of boycotting the Beijing Olympics.

Why do you think there are so few African presidents, or even in senior posi¬tions, within world sports fede-rations?Part of the reason is that you need to have credibility and - frankly - there is no doubt that Africa has been a leading continent in producing great athletes ever since the late 1960s. When you have so many African champions in a sport, it is a logical step to have an African leader as well but, and this is an important point, you have to do the groundwork as well.I took up my first job as an official in sport more than 40 years ago. So I have a long CV and a number of achievements under my belt. It is important for the new generation of African officials to have ambition and to be ready to work hard.

Africa has occasionally staged some of the smaller IAAF World Athletics Se-ries events like the World Cup or World Cross Country Championships but do

you think there will ever be a via¬ble African candidate to stage the World Championships in Athletics or even the Olympic Games?Well, I certainly hope so. It is a que¬stion of getting ails the right ingredients together. It is not just about organizational capabi-lity but also about enthusiasm and ‘athletics culture’ so that as many people as possible come to the stadium and in turn, partici-pation is boosted as well. You need solid support from sponsorship partners, TV and especially from the political authorities, since they need to underwrite the costs of major events which are considerable. For the IAAF World Championships, we already had some interest in the 2011 and 2013 editions from Morocco and I expect that in future they will bid for the bigger events. It is clear that South Africa could already do it (host the World Championships) and why not countries like Nigeria as well? But I am totally against tokenism. I don’t think we want to award events to Africa out of sympathy but because they deserve to host them. They need to earn the right to host these big events.

Thinking specifically now about your own sport, what have been the highs and lows of your nine years at the helm of the IAAF?One of the most important tasks I set myself on taking over the IAAF in 1999, from the late Primo Nebiolo, was to secure a strong financial platform for the IAAF so that we can invest this money in development pro-grammes ails over the world. I remember my predecessor wanted to have at least one year’s operating budget in reserve but he ne-ver managed to achieve that goal. Today, I am happy to say, we have not only achieved Pri-mo’s dream but have about two-and-a-half year’s operating budget in reserve. I believe this is a big achievement as this allows us to carry out a number of important projects which will help us maintain athletics as the Number One Olympic sport. Although, as you would imagine, most financial contracts are confidential I will gladly confirm to you that our sponsorship sales are going very well.

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disposons également d’environ deux années et demi de budget de fonctionnement en ré-serve. Je pense qu’il s’agit là d’un résultat im-portant, dans la mesure où cela nous permet d’entreprendre un certain nombre de projets importants qui nous permettront de mainte-nir l’athlétisme au rang de discipline Olympi-que Numéro Un. Comme vous pourrez vous l’imaginer, bien que la plupart des contrats financiers soient confidentiels, je puis vous dire volontiers que notre carnet en matière de sponsoring se porte très bien. Je pense ici aux plans de sponsoring de l’UA vendus pour les championnats du monde d’Osaka de 2007, avec des recettes de sponsoring qui ont atteint des niveaux jamais égalés, et six plans sur les huit proposés déjà acquis pour Berlin 2009. Je me félicite particulièrement de la signature l’année dernière d’un contrat avec un sponsor russe, à savoir la banque VTB, et il y a juste quelques mois avec un nouveau sponsor attitré, pour la Golden League sué-doise, du nom de ÀF. En ce qui concerne la télévision, nous nous prévalons d’une péné-

tration terrestre de près de 90% à Osaka, et d’une présence dans plus de 170 territoires. Nous avons pu développer notre présence dans les ‘marchés en développement tels que la Chine, la Corée du Sud et l’Australie où l’audience a été à son meilleur niveau. En réalité, grâce à la popularité de Lu Xiang et de bien d’autres, le nombre de téléspectateurs a connu une augmentation soutenue depuis le début de la décennie. Les ventes en matière de télévision s’annoncent bonnes pour l’an-née 2009, ce qui vient s’ajouter à la popula-rité de notre discipline, en particulier dans les pays en développement. Nous avons éga-lement enregistré des recettes record de la part du CIO en termes de retombées des Jeux Olympiques, que nous méritons d’ailleurs du fait de notre contribution au succès des Jeux Olympiques. Je suis déterminé à ce que d’ici 2011 lorsque je prendrai ma retraite, l’IAAF soit bien engagée dans le sens de refaire de l’athlétisme la discipline la plus pratiquée dans les établissements scolaires. C’est un excellent moyen de lutter contre les problè-

mes de santé, et en particulier l’obésité, et même sur le plan purement sportif, un bon athlète sera meilleur en football, en basket-ball ou en tennis. L’athlétisme doit vraiment saisir l’occasion qui lui est offerte de faire son retour dans les programmes scolaires Le seul point d’ombre a été la gestion des problèmes de dopage dans l’athlétisme. Nous avons connu et connaissons encore trop de cas de grands champions impliqués dans le dopage, qui annihilent tous les efforts et les moyens mis en œuvre pour assainir le monde du sport. Certaines personnes considèrent l’ath-létisme comme « sport de dopage », idée que je combats de toutes mes forces.

Que comptez-vous faire dans la vie après votre retraite a la tête de la présidence de l’IAAF en 2011 ?Eh bien, je compte m’installer sur ma chaise berçante et me délecter de mes enfants et petits-enfants. J’envisage également d’écrire quelques ouvrages – l’un sur ma carrière po-litique, et l’autre sur ma carrière sportive.

INTERVIEW

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INTERVIEW

AU sponsor¬ship packages sold for the 2007 World Championships in Osaka, with spon-sorship revenues reaching new heights last year, and with at least six out of the eight pac-kages are already sold for Ber¬lin 2009. I am particularly pleased that we signed a Russian sponsor VTB bank last year and a new title sponsor for the Golden League from Sweden called ÀF just a few months ago. In terms of television we had almost 90% terrestrial pe-netration at Osaka, with exposure in over 170 territories. We were able to grow exposure in ‘developing markets’ such as China, Brazil, South Korea and Australia where audiences where at their best. Actually thanks to the popularity of Lu Xiang, but not only him, have TV audiences in China been growing steadily

since the start of this decade. TV sales are going well for 2009 and this adds to the ex-posure of our sport, especially in developing countries. We also have record revenues from the IOC in terms of a share of their profits from the Olympics, which is something that I certainly think we deserve, considering our contribution to the success of the Olympic Ga-mes. I am determined that by 2011, when I step down, the IAAF will be well on the way to making athletics, the leading participation sport again in schools. It is an excellent way to combat health problems and especially obesity, and even in strictly sporting terms, a good athlete is a better footballer, basketball player or tennis player. Athletics really has to seize the opportunity to establish itself again

in school curriculum. The low point has been dealing with doping in athletics. We have had too many high profile cases which under-mine ail the hard work and expense we go to fight for a clean sport. There is a perception of athletics as a ‘doping sport’ which I work very hard to counteract.

What do you think you will do with your life when you stand down from the IAAF Presidency in 2011?Well I am certainly looking forward to taking up a seat in m y rocking chair and enjoying my children and many grandchildren. I am also planning to write a couple of books - one about my life in politics, and the other about my life in sport.

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Source : AIPS Magazine

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