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POUR UN CONSEIL EFFICACE ET UN ACCOMPAGNEMENT PERTINENT DES ÉLEVEURS ET DES PARTENAIRES DE LA FILIÈRE BOVINS LAIT Activités R&D en production Bovins Lait L’Institut de l’Élevage impliqué dans tous les domaines Avec le soutien de :

Activités R&D en production Bovins Lait

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Page 1: Activités R&D en production Bovins Lait

POUR UN CONSEIL EFFICACE ET UN ACCOMPAGNEMENT PERTINENTDES ÉLEVEURS ET DES PARTENAIRES DE LA FILIÈRE BOVINS LAIT

Activités R&D en production Bovins LaitL’Institut de l’Élevage impliqué dans tous les domaines

Avec le soutien de :

Page 2: Activités R&D en production Bovins Lait

LA GÉNOMIQUE, POUR UNE SÉLECTION PLUSEFFICACE ET PLUS DIVERSIFIÉE

SÉLECTIONGÉNÉTIQUE

@Stéphanie MINÉ[email protected]

Les informations génomiques sont dorénavant la base de lasélection pour la plupart des races bovines laitières en France. Dèsleur plus jeune âge, femelles et mâles (destinés à l’insémination)peuvent disposer d’index complets et précis, obtenus grâce augénotypage. Ces informations permettent d’accélérer le progrèsgénétique des troupeaux et d’orienter plus sûrement la sélectiondes animaux selon les critères choisis par les éleveurs.

Désormais, 8 races disposent d’index génomiques :Prim’Holstein, Montbéliarde, Normande, Brune, Tarentaise,Abondance, Simmental et Vosgienne. Les nouvelles méthodesen cours d’étude sur l’évaluation génétique et génomique enune seule étape ou l’utilisation des données de séquence visentà accroître la fiabilité de ces index.L’Institut de l’Élevage, dans le cadre de l’UMT Gestion Génétiqueet Génomique des populations bovines (3G), travaille surl’évaluation génétique de nouveaux caractères en lien avec lasanté, la composition du lait (dans le cadre du projetFrom’MIR) et l’efficience alimentaire (projet DEFFILAIT).Par ailleurs, la gestion génétique et génomique des populationsbovines requiert de : maîtriser la consanguinité (projet VARUME) et les anomalies

génétiques (Observatoire National des Anomalies Bovines) ; acquérir des références sur le croisement ; prendre en compte les aspects économiques dans les

orientations de sélection des races (projet OSIRIS) ; agir pour la préservation de plusieurs races bovines laitières

ou mixtes en conservation.

« La génétique, pari gagnant pour produire du lait à un coûtmaîtrisé » - Brochure éditée par France Génétique Élevage et l’Institut de l’Élevage, 2013

« La révolution génomique animale » - Ouvrage édité par l’Institutde l’Élevage, 2011

Espace web de l’UMT 3G - sur le site www.idele.fr (onglet « Réseauxet partenariats »)

230 000C’est le nombre de femelles laitières indexées en

génomique en France au 1er janvier 2016.

EN SAVOIR +

RENOUVELLEMENT DU TROUPEAU

GÉRER LA REPRODUCTION ET BIEN CONDUIRELES GÉNISSES POUR UNE CARRIÈRE RÉUSSIE

@Fabrice [email protected] JURQUET [email protected]

La gestion du renouvellement du troupeau de vaches laitièrescomporte deux étapes majeures : la réussite de la mise à lareproduction puis l’élevage des jeunes femelles en vue de lespréparer à leur future carrière.

Afin de piloter au mieux la reproduction de leur troupeau, leséleveurs ont besoin d’outils, d’indicateurs pertinents et denouvelles références adaptés au profil de leur troupeau. Laréflexion engagée par l’Institut de l’Élevage sur ces sujetsphares porte sur : l’élaboration d’outils de pilotage (Casdar DetOEstrus) ; la valorisation des informations issues des nouvelles

technologies, dont celles émises par les capteurs de détectiondes chaleurs et des vêlages (Casdar Mariage) ;

la définition d’objectifs atteignables et souhaitables dansdifférents systèmes laitiers (Casdar Reproscope).

En parallèle, de nombreux essais sont conduits avec les fermesexpérimentales partenaires des Chambres d’Agriculture et dans lecadre de l’UMT RIEL sur la maîtrise de la phase d’élevage, afin de : mettre au point des techniques simplifiant le travail des

éleveurs : plan lacté innovant, réduction du nombre des repas ; réduire les coûts de production des génisses.

L’Institut de l’Élevage conduit ces travaux en collaboration avecFrance Conseil Élevage, Allice, les Chambres d’Agriculture, l’Inraet l’enseignement supérieur, dans le cadre des UMT Maîtrise dela Santé des Troupeaux Bovins, RIEL et 3G.

« La détection des chaleurs des génisses - Essai de 2 outilsd’aide » - Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2014

« Réussir l’élevage des génisses laitières, de la naissanceau vêlage » - Guide pratique édité par la Chambre Régionaled’Agriculture des Pays de la Loire, 2013

« Fertilité des vaches laitières, ça ne va pas plus mal... » -Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2014

1 000 000 C’est le nombre de 1ers vêlages enregistrés dans

les troupeaux laitiers français en 2015.

EN SAVOIR +

Page 3: Activités R&D en production Bovins Lait

SANTÉ ANIMALE

DES SOLUTIONS ET DES OUTILS POUR MOTIVER LES CHANGEMENTS DE PRATIQUES

@ Marlène GUIADEUR [email protected] WACHE [email protected]

En matière de gestion de la santé animale, l’Institut de l’Élevages’intéresse non seulement à la maîtrise des maladies à fortimpact économique (infections mammaires, boiteries, maladiesparasitaires, infections respiratoires, maladies métaboliques,mortalité des jeunes..) mais aussi aux maladies émergentes.

En totale synergie avec le plan EcoAntibio 2017, un des objectifsest de renforcer la prévention sanitaire et zootechnique desmaladies et de rechercher des solutions alternatives auxtraitements antibiotiques. L’Institut de l’Élevage travaille ainsisur les mesures de biosécurité, les impacts des bâtimentsd’élevage et de la machine à traire sur la santé des animaux ouencore sur l’intérêt d’utiliser des produits à base d’extraits deplantes dans la gestion de certaines maladies.D’autres projets, parmi lesquels TRAJ et le Casdar REDAD, visentà mieux connaître les déterminants socio-économiques àl’origine des pratiques des différents acteurs de la santéanimale. Il s’agit de les utiliser comme leviers pour motiver deschangements en matière de prévention des infectionsmammaires, de traitement antibiotique sélectif au tarissement...Le projet AcID, dans lequel l’Institut de l’Élevage est impliqué, aquant à lui pour objectif d’identifier des indicateurs d’acidoseruminale dans les troupeaux laitiers.Ces travaux s’inscrivent dans plusieurs dispositifs : les UMTMaîtrise de la Santé des Troupeaux Bovins et Recherche etIngénierie en Élevage laitier (RIEL), le plan EcoAntibio 2017 et leprogramme de travail du CNIEL.

Espace « UMT Santé des Troupeaux Bovins » - sur le sitewww.idele.fr (onglet « Réseaux et partenariats »)

Espace « Santé animale » - sur le site www.idele.fr (onglet « Domaines techniques / Produire et transformer du lait »)

70 %C’est le pourcentage des traitements antibiotiques

destinés à maîtriser les infections de la mamelle.

EN SAVOIR +

RÉASSURER LES CONSOMMATEURS QUANT AUBIEN-ÊTRE DES VACHES LAITIÈRES

BIEN-ÊTRE ANIMAL

@

EN SAVOIR +

Luc MIRABITO [email protected]

Objectiver le bien-être des animaux permet de rassurer lescitoyens quant aux conditions d’élevage, de transport etd’abattage des animaux. Le savoir-faire des éleveurs, les outilsd’évaluation et de gestion du bien-être animal et la formationdes acteurs sont indispensables pour atteindre cet objectif.

Au-delà des actions conduites sur le logement et la santé desbovins, les travaux de l’Institut de l’Élevage en lien avec le bien-être animal s’articulent notamment autour : d’une veille scientifique, technique et réglementaire. de la recherche de solutions pratiques, comme le projetAccEC qui vise à accompagner les éleveurs vers une meilleuremaîtrise de l’écornage (via des recommandations pratiques etune formation construite avec les vétérinaires et les éleveurs). d’outils pour l’évaluation du bien-être. Depuis le début desannées 2000, l’Institut de l’Élevage a contribué audéveloppement de protocole d’évaluation du bien-être desvaches laitières. La dernière action en date (financée par l’EFSA)visait à l’évaluation de la faisabilité d’un protocole adapté auxpetits élevages dans 4 pays européens et sa perception par leséleveurs. Dans un processus de démonstration des savoir-faireet de réassurance des citoyens, la mise en place d’unedémarche filière est la prochaine étape. Elle devrait aboutir à laconception d’un outil simple et opérationnel du bien-être desvaches laitières en élevage.Depuis 2008, tous ces travaux s’inscrivent dans la dynamique crééeau sein du RMT Bien-être animal, animé par l’Institut de l’Élevage.

« Écorner les jeunes bovins efficacement, facilement et sansdouleur » - Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2016

Espace « RMT Bien-être animal » - sur le site www.idele.fr (onglet « Réseaux et partenariats »)

moins de 3 hC’est la durée maximale souhaitée pour une évaluation

du bien-être animal dans un élevage laitier.

Page 4: Activités R&D en production Bovins Lait

MAÎTRISER L’ALIMENTATION POUR PILOTER LA LACTATION

ALIMENTATIONDU TROUPEAU

@@@@@@Benoît ROUILLÉ[email protected]

La maîtrise des coûts de production du lait et la recherched’une plus grande autonomie alimentaire sont au cœur destravaux de recherche menés par l’Institut de l’Élevage et sespartenaires en matière d’alimentation du troupeau laitier.L’enjeu est de proposer des recommandations fiables adaptéesaux besoins des animaux et aux objectifs des éleveurs.

Les travaux sur le rationnement des vaches laitières, principalementmenés au sein de fermes expérimentales partenaires desChambres d’Agriculture, en coordination avec l’UMT Recherche etIngénierie en Élevage Laitier (RIEL), permettent d’enregistrer jusqu’à1 000 mesures par lactation. Ainsi, les effets d’un grand nombrede rations ont été mesurés sur les performances laitières, les rejetsdes animaux et les coûts de production. D’autres travaux portent sur l’impact des pratiques alimentaires surla composition du lait (MG, MP, acides gras) et sur les émissions deméthane entérique (mesures et prédiction).En parallèle, le projet DEFFILAIT, mené en collaboration avecl’Inra, étudie actuellement les déterminants physiologiques etgénétiques de l’efficience alimentaire des vaches laitières. Il apour but, entre autre, de définir des stratégies de sélectiongénétique d’animaux à plus forte efficacité alimentaire, limitantles émissions de méthane et valorisant des ressourcescellulosiques non éligibles à l’alimentation humaine.En complément, le Comité National des Coproduits, co-animépar l’Institut de l’Élevage, œuvre à une meilleure connaissanceet valorisation en alimentation animale des coproduits des IAA etdiffuse « Optim’Al », outil d’optimisation économique des rations.

« Guide pratique de l’alimentation du troupeau bovin laitier » -Ouvrage édité par l’Institut de l’Élevage et l’UMT RIEL, 2010

« Observatoire de l’alimentation des vaches laitières » -Brochure éditée par le CNIEL, 2015

« Comité National des Coproduits » - Dossier complet àretrouver sur www.idele.fr (onglet « Réseaux et partenariats »)

67 %C’est l’efficience moyenne d’utilisation

des protéines (PDI) par la vache laitière.

EN SAVOIR +

PRODUCTIONSFOURRAGÈRES ET PÂTURAGE

DES FOURRAGES DE QUALITÉ POUR DESTROUPEAUX PERFORMANTS

Patrice [email protected]

La maîtrise des coûts de production du lait repose en grandepartie sur la capacité des systèmes fourragers à fournir desfourrages de qualité, garantissant une bonne couverture desbesoins alimentaires des animaux. Au cœur du systèmefourrager, la prairie assure un rôle souvent central.

De nombreux travaux sont conduits autour des fourrages poursécuriser les systèmes face aux aléas climatiques. Leprogramme CLIMALAIT, financé par le CNIEL, vise à appréhenderles impacts du changement climatique à long terme et àenvisager les adaptations nécessaires des systèmes d’élevagelaitiers à l’horizon 2050.Les questions à plus court terme autour de l’autonomiealimentaire incluent les solutions fourragères, la production deprotéines étant un enjeu économique et environnemental. Lesprojets PROTEL et AutoSysEl visent ainsi à aider les éleveurs àoptimiser leur système et à proposer des leviers pour une plusgrande autonomie. Les prairies et leur composition, avecl’introduction des légumineuses fourragères dans les semis,sont particulièrement étudiées.Optimiser la conduite des systèmes fourragers (qualité,récolte, conservation des fourrages) en fonction des contextes,des attentes des éleveurs, des besoins des troupeaux, etvaloriser pleinement le potentiel productif des prairies, enconcevant de nouvelles formes de gestion ou en produisant lesoutils de pilotage opérationnels pour les éleveurs sont desobjectifs portés par le RMT Prairies Demain, co-animé parl’Institut de l’Élevage et l’Inra.

« Aménagements parcellaires et pâturage des troupeauxbovins » - Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2015

« CLIMALAIT : pour l’adaptation des élevages laitiers au chan-gement climatique » - Brochure éditée par le CNIEL, 2016

« Comprendre le système fourrager pour mieux conseiller etporter un diagnostic – Guide méthodologique PraiCoS » -Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2014

70 % C’est la part des prairies dans la surface

fourragère française.

EN SAVOIR +

@

Page 5: Activités R&D en production Bovins Lait

VERS UNE CONNAISSANCE DES INTERACTIONSET DES IMPACTS DE LA TRAITE

TRAITE

@ Jean-Louis [email protected]érôme [email protected]

Une bonne traite, complète, rapide mais douce, est la garantiede trayons préservés, d’un lait de qualité maîtrisée et deconditions de travail optimales. Cela passe par uneconnaissance plus approfondie des interactions, notammententre animal, machine et trayeur.

Les travaux R&D en lien avec la traite sont conduits enpartenariat avec le Comité Français Interprofessionnel pour lesTechniques de production du lait (COFIT), le groupe « Traite etStockage du lait » du CNIEL et l’UMT Recherche et Ingénierie enÉlevage Laitier (RIEL) et bénéficient ainsi d’échangesconstructifs, avec bien sûr les utilisateurs et leurs partenaires,mais également avec les concepteurs et installateurs dematériels de traite.Les travaux actuels portent principalement sur : les tests pendant la traite, diagnostics pointus et

complémentaires des approches existantes de la traite(Opti’Traite® et Assistance Traite par exemple), au niveau desfaisceaux trayeurs ;

l’actualisation des connaissances sur la lipolyse induite(dans le cadre du projet LipoTraite) et notamment l’impact desmatériels, configurations et paramétrages des installations detraite actuelles (faisceaux trayeurs optimisés, ligne haute,robots de traite) ;

l’analyse des flux dans l’installation de traite, notamment de laturbulence pendant le lavage, garante d’un nettoyageefficace du circuit de lait.

« Les tests pendant la traite : un complément au panel desaudits traite existant » - Diaporama de conférence SPACEdisponible sur www.idele.fr

« La lipolyse du lait de vache : comment améliorer sesrésultats » - Plaquette éditée par le CNIEL, 2013

« Contrôles des Machines à Traire » - Fiches éditées parl’Institut de l’Élevage, 2016 - Disponible sur www.idele.fr

X 5C’est la variation du vide sous trayon, qui peut passer de

5 à 25 kPa en cas d’engorgement du faisceau trayeur.

EN SAVOIR +

QUALITÉ DU LAIT ET DES PRODUITSLAITIERS

DES PROJETS ET DES OUTILS AU SERVICE DE LA FILIÈRE

@Philippe ROUSSEL [email protected] RAYNAUD [email protected]écile LAITHIER [email protected]

Plusieurs actions phares structurent aujourd’hui l’activité del’Institut de l’Élevage dans le domaine de la qualité du lait etdes produits laitiers. Elles s’intéressent à la qualité sanitaire età la qualité technologique des laits.

Les études mises en place s’articulent autour de : la maîtrise des infections mammaires, dans le cadre du plan

national et multipartenarial « Les mammites, j’anticipe ! »,mené par le CNIEL. Il s’agit de remobiliser les éleveurs et leursconseillers sur la maîtrise des infections mammaires dans lesélevages. L’Institut de l’Élevage y participe via des actions deformation et l’élaboration d’outils d’aide à la décision et deconseil.

la maîtrise des Escherichia Coli productrices deShigaToxines (STEC), pathogène nouveau et encore malconnu, dans le cadre du programme STECAmont. Le but estde tester l’efficacité de mesures de maîtrise innovantes dansdes élevages dont le lait est contaminé.

le développement d’outils de prédiction et de conseil pourmieux piloter la fromageabilité des laits destinés à lafabrication des fromages traditionnels franc-comtois, à partird’analyses des spectres des laits en moyen infrarouge, dans lecadre du programme From’MIR. Ce projet multipartenarial estcopiloté par le Conseil Élevage du Doubs et Territoire de Belfortet l’Institut de l’Élevage.

l’étude de la lipolyse spontanée du lait, afin de comprendreles variations du taux de lipolyse spontanée dans le lait, àl’origine de goûts peu tolérés par les consommateurs.

« Plan national Les mammites, j’anticipe ! » - Brochure éditéepar le CNIEL, 2014

« Maîtrise des STEC en filière laitière » - Guide Interprofes-sionnel édité par le CNIEL, 2015

« From’MIR, la fromageabilité du lait en ligne de MIR » - Plaquette éditée en 2015 et disponible sur le site www.idele.fr

115 C’est le nombre de conseillers déjà formés dans le

cadre du plan national « Les mammites, j’anticipe ! ».

EN SAVOIR +

Page 6: Activités R&D en production Bovins Lait

ÉLEVAGE DEPRÉCISION

GÉRER ET PILOTER PLUS EFFICACEMENT LE TROUPEAU BOVIN LAITIER

@Clément ALLAIN [email protected]

Le développement des capteurs et des nouvelles technologiesapparaît comme un levier d’action possible pour répondre aubesoin de développement d’un élevage laitier durable. Lesconditions de leur mise en œuvre et de déploiement dans lestroupeaux doivent cependant être optimisées.

En élevage laitier, les capteurs pour mesurer des paramètrescomportementaux, physiologiques ou de production sur lesanimaux et les Technologies de l’Information et de laCommunication (TIC) pour stocker, échanger et restituer cesinformations à l’éleveur sont déjà très présents. Et leurdéveloppement semble inéluctable. Car ces outils électroniques, encontribuant à une gestion plus réactive et plus précise du troupeau,participent à la compétitivité des élevages. L’utilisationd’automatismes permettant de réduire les tâches astreignantes(traite, alimentation, régulation de l’ambiance des bâtiments),modifie l’essence même du travail des éleveurs.L’Institut de l’Élevage s’investit dans cette thématique depuis 4 anspour accompagner le déploiement de ces technologies sur le terrain.Les projets multi-partenariaux actuellement en cours portent sur : l’évaluation de l’intérêt technique et économique de

l’utilisation de capteurs pour améliorer la gestion de lareproduction, dans le cadre du projet MARIAGE ;

la mesure de caractères morphologiques et l’évaluation del’état corporel des animaux par imagerie 3D (projet Morpho3D) dans le cadre de l’UMT RIEL ;

l’évaluation des besoins en connectivité des éleveurs laitiers.

« Évaluation de la détection automatisée des chaleurs pardifférents appareils chez la vache laitière » - Brochure éditéepar l’Institut de l’Élevage, 2013

« Élevage de précision : périmètre, applications etperspectives en élevage bovin » - Article 3R, 2014

Dossier « Élevage de précision » - sur le site www.idele.fr (onglet « Domaines techniques / S’équiper et s’organiser »)

67 %des éleveurs laitiers adhérents à la coopérative

Évolution sont équipés d’au moins 1 outil connecté (capteur, robot)*.

EN SAVOIR +

* enquête Institut de l’Élevage / Évolution / Orange, réalisée auprèsde 772 éleveurs ayant un troupeau de plus de 50 vaches

BÂTIMENTSD’ÉLEVAGE

DES RÉFÉRENCES POUR CHOISIR ET CONCEVOIRDES BÂTIMENTS PERFORMANTS

@ Jacques CAPDEVILLE [email protected] MÉNARD [email protected]

Les bâtiments sont déterminants pour l’organisation du sitelaitier, les conditions de travail, le bien-être animal, la gestionenvironnementale, la maîtrise des coûts… L’évaluation desnombreuses solutions et innovations est essentielle afin deproposer des bâtiments performants.

Dans un contexte d’agrandissement des troupeaux laitiers et denécessaire maîtrise des coûts, les travaux menés par l’Institut del’Élevage sur les bâtiments concernent : la mise à jour des références sur le logement des vaches et

des veaux (Plan EcoAntibio 2017) et sur la ventilation ; des recherches sur les sols des aires d’exercice (Casdar

SOLVL), l’écoconstruction, les bâtiments à énergie positive, lagestion de l’eau, la gestion des déjections ;

l’évolution de l’outil DEXEL pour le dimensionnement desouvrages de stockage des déjections ;

l’actualisation des coûts d’investissement et de fonctionne-ment des bâtiments d’élevage et des équipements.

De nouveaux projets sont à l’étude sur l’adaptation des bâtimentspour une utilisation estivale, les aménagements liés à une conduiteen lots des vaches ou l’automatisation des tâches d’astreinte.Par ailleurs, l’Institut de l’Élevage anime : le réseau national des 300 conseillers en bâtiment ; le RMT Bâtiments d’élevage de demain, qui formalise des

prototypes de bâtiments virtuels pour 180 à 250 vacheslaitières, selon 3 thématiques : bâtiments économes,écologiquement responsables ou de précision.

« Des veaux laitiers en bonne santé : moins d’antibiotiquesavec de bonnes pratiques d’élevage et des nurseries perfor-mantes » - Fiches techniques éditées par l’Institut de l’Élevage,2014

« Référentiel des coûts raisonnés de construction et de réno-vation des bâtiments d'élevage de ruminants - Édition 2015 »- Document édité par l'Institut de l'Élevage, 2015

715 millions d’€C’est l’investissement annuel en bâtiment

d’élevage laitier d’ici 2020 en France.

EN SAVOIR +

Page 7: Activités R&D en production Bovins Lait

ÉCONOMIEDE LA FILIÈRE

ANALYSER LES MARCHÉS ET LES PRODUCTIONSPOUR AMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ

@Gérard [email protected]

L’analyse de données internationales, européennes (Eurostat) etnationales (BDNI, INSEE, SSP, Normabev) permet l’expertise dela conjoncture laitière, des marchés et de la production au plannational, communautaire et mondial afin d’éclairer éleveurs,décideurs et opérateurs français.

L’Institut de l’Élevage élabore des indicateurs au stade de laproduction : IPAMPA lait de vache, inventaire mensuel du cheptellaitier, marge laitière, prévisions de collecte laitière à 4 mois,estimation des revenus annuels des principaux systèmes laitiersà l’aide des données du dispositif INOSyS - Réseaux d’Élevage.Son expertise sur la conjoncture laitière est diffusée via lapublication électronique « Tendances Lait & Viande » et undiaporama disponible sur le site web. De plus, deux DossiersÉconomie de l’Élevage annuels sont publiés sur l’économielaitière française et européenne, et sur les marchés mondiauxdes produits laitiers.La disparition des quotas laitiers en avril 2015 a donné lieu àune analyse approfondie de compétitivité relative desprincipaux pays laitiers d’Europe du Nord (Allemagne,Danemark, Irlande, Pays-Bas, Pologne et Royaume-Uni), devenusde redoutables concurrents de la France laitière. Réalisée avec lesoutien du CNIEL et de FranceAgriMer, cette expertise a passé enrevue les atouts mais aussi les menaces, voire les handicaps, de lafilière lait des pays étudiés, d’un point de vue économique, fiscal,social, politique, organisationnel et réglementaire. Le potentiel deproduction de chacun a ainsi été estimé à l’horizon 2020.

« Webzine mensuel Tendances » (sur abonnement auprès deTechnipel.idele.fr)

« Dossier Économie de l’Élevage n°460 – Lait en Europe duNord : de grands écarts entre pays, mais pas de gagnant surtoutes les lignes » (sur abonnement auprès de Technipel.idele.fr)

« Dossier Économie de l’Élevage n°462 – Lait en Europe duNord : forces, faiblesses et potentiels en 2020 » (sur abonne-ment auprès de Technipel.idele.fr)

24,6 milliards de litres C’est la collecte française de lait de vache en 2015.

EN SAVOIR +

TRAVAIL ETATTRACTIVITÉ DUMÉTIER D’ÉLEVEUR

ACCOMPAGNER LES MUTATIONS DU MÉTIER D’ÉLEVEUR BOVIN LAITIER

@ Emmanuel BÉGUIN [email protected] [email protected]

L’élevage laitier est confronté à un triple défi : être viable etvivable, renouveler les générations et renforcer le dialogueavec la société.

L’après-quota a entraîné des modifications structurelles del’élevage laitier français. La question de la qualité de vie et desressources humaines devient un enjeu majeur qui oriente leschoix stratégiques des éleveurs, la pérennité des exploitations etla compétitivité du secteur. Plusieurs projets menés avec lesoutien du RMT Travail en Élevage visent à : répondre aux nouveaux besoins en compétences des

éleveurs et de leurs accompagnants (Casdar Orgue) ; promouvoir des modes d’organisation innovants (Casdar

Travail en 3D) ; produire des références et méthodes pour mieux intégrer la

dimension sociale ou la réflexion stratégique dans lesprojets d’évolution, de création ou de reprise d’exploitationslaitières (Casdar Sociel et Orgue, Projets Modlait, Acsel etInstallation-transmission en Nord-Pas-de-Calais).

Par ailleurs, des actions d’intérêt collectif visent à renforcerl’attractivité des métiers de l’élevage (Plan national CNE), àcommuniquer sur les services rendus par l’élevage à lasociété (Charte des Bonnes Pratiques d’Elevage) et à favoriser ledialogue avec la société (Casdar Accept).

« Évolution du travail et du métier d’éleveur dans quatre paysd’Europe du Nord » - Brochure éditée par le RMT Travail enÉlevage, 2015

« L’élevage de précision : quelles conséquences pour letravail des éleveurs ? » - Article paru dans Inra ProductionsAnimales, Vol. 27, 2014

« S’installer-Transmettre : s’installer en production laitière c’estpossible ! » - Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2015

x 5C’est l’évolution du nombre d’exploitations laitières

françaises de plus de 100 vaches entre 2000 et 2014.

EN SAVOIR +

Page 8: Activités R&D en production Bovins Lait

EURODAIRY : UN RÉSEAU ACCÉLÉRATEUR DE TRANSFERT D’INNOVATIONS, POUR LA DURABILITÉ DE L’ÉLEVAGE LAITIER EUROPÉEN

Démarré en 2016 pour une durée de 3 ans, le projet EuroDairy rassemble 20 partenaires de 14 pays européens. L’objectif est d’accélérer le transfert d’innovations autour de quatre thèmesprioritaires en élevage bovin laitier : l’utilisation efficiente des ressources, la biodiversité, le bien-être et la santé animale, la résilience socio-économique.

L’approche originale d’EuroDairy vise à stimuler la coopération régionale, nationale et transnationale pour co-générer de la connaissanceet de l’innovation. Il s’agit notamment de mettre en réseau les groupes d’innovation des différents pays, de constituer un réseau de120 fermes laitières pilotes et de stimuler les échanges entre éleveurs, experts, scientifiques des différents pays partenaires.Ce projet est porté par DairyCo, organisation de R&D pour le secteur laitier au Royaume-Uni, et Wageningen University Research, auxPays-Bas, et est soutenu par l’Union Européenne (Horizon 2020). Pour la France, l’Institut de l’Élevage est partie prenante du projet,notamment dans l’animation du réseau de fermes pilotes, en collaboration avec le CNIEL et les Chambres d’Agriculture.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie européenne de l’Institut de l’Élevage, qui vise à renforcerles partenariats européens, afin de mieux connaître les bassins laitiers européens, capterdes innovations proposées dans les autres pays, mettre en commun des résultats sur desthématiques communes, pour disposer de réponses plus rapides et plus fiables.

L’INSTITUT DE L’ÉLEVAGE, PRÉSENT SUR LA SCÈNE EUROPÉENNE

LA SPECTROMÉTRIE MIR, POUR RÉVÉLER LES SECRETS DE LA GOUTTE DE LAIT

La spectrométrie MIR est utilisée depuis longtemps pour déterminer les éléments de paiement du lait. Les spectres MIR sontdésormais aussi utilisables pour le phénotypage de nouveaux caractères, habituellement longs et onéreux à analyser. Ce quilaisse envisager de nombreux progrès.

Pionnier en France dans l’utilisation dela spectrométrie MIR pour mesurer lacomposition fine du lait avec le pro-gramme PhénoFinlait, l’Institut de l’Éle-vage a acquis une expertise dans ledéveloppement de modèles mathéma-tiques. La mesure à grande échelle denouveaux caractères via cette méthodepermet une utilisation à des fins de re-cherche, de sélection génétique et deconseil en élevage.L’Institut de l’Élevage est impliquédans de nombreux projets permettantdes applications diverses : sur la composition fine du lait : acides

gras, protéines (programme Phéno-Finlait), ou calcium (Favacal) ;

sur la fromageabilité du lait (projetFrom’MIR) ;

sur les maladies métaboliques (projets OptiMIR et AcID).

L’INSTITUT DE L’ÉLEVAGE, AU CŒUR DES AVANCÉES MÉTHODOLOGIQUES

Spectres MIR

ÉtapeÉtape

Étape

Étape

Étapes et

Validationdes modèles

Estimation du caractère en routine parapplication du modèle à de nouveaux spectres MIR

Jeu d’étalonnage

Modèle mathématique

Mesures de référence

Le phénotypage de carac-tère par spectrométrie MIR repose sur le déve-loppement d’équation de calibration à partir d’un jeu

dit « d’étalonnage » de quelques centaines

d’échantillons.

Les laits du jeu d’étalonnage sont analysés à la fois par spectrométrie MIR, permettant d’extraire les spectres ( ), et par une méthode d’analyse en

laboratoire, donnant la mesure de référence ( ).

Les données issues du spectre MIR sont mises en relation, via un modèle mathématique, avec la

mesure de référence. Le modèle est composé de coef�cients à appliquer au résultat d’absorbance de chaque longueur d’onde du spectre, pour

estimer la valeur du caractère.

Les modèles, une fois validés sur un jeu de données adéquat, peuvent être appliqués à des spectres MIR

pour estimer le caractère en routine dans la population visée.

Les modèles sont validés sur un jeu de validation composé de nouveaux laits

représentatifs de la population à phénoty-per, pour lesquels on possède le spectre

MIR et la mesure de référence, a�n d’évaluer leur précision d’estimation.

laboratoire, donnant la mesure de référence (spectres (par spectrométrie MIR, permettant d’extraire les

Les laits du jeu d’étalonnage sont analysés à la fois

ettapesÉ

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@ Marine GELÉ[email protected]

@ Valérie [email protected] [email protected]

Les étapes du phénotypage d’un caractère par spectométrie MIR

FOCUS SUR...

Page 9: Activités R&D en production Bovins Lait

VERS UNE MEILLEURE MAÎTRISE DESINTERACTIONS AVEC L’ENVIRONNEMENT

ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIE À LA FERME

@ Jean-Baptiste DOLLÉ [email protected] GAC [email protected]

Maîtriser ses pollutions, produire de l’énergie, contribuer à labiodiversité, ... : les interactions entre élevage et environnement sontnombreuses. Pour accompagner efficacement les éleveurs, l’Institutde l’Élevage produit des références, méthodes et outils adaptés.

L’outil CAP’2ER est applicable à l’échelle de l’atelier laitier etpermet d’en réaliser une évaluation environnementalemulticritères (gaz à effet de serre, eau, biodiversité, stockage decarbone, …). Il est mobilisé dans le cadre du programme CarbonDairy, dont l’objectif est de sensibiliser l'ensemble des acteurs etde promouvoir une démarche permettant à la production laitièrede réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici2025. Plusieurs autres travaux visent à améliorer le recyclage deséléments (azote, phosphore, carbone), de façon à proposer dessystèmes laitiers productifs et à faibles émissions (notamment deméthane et de protoxyde d’azote).En parallèle, dans un contexte où le prix de l’énergie est incertain, ilreste important de réduire, récupérer voire produire de l’énergie. Leséleveurs auront tout intérêt à concevoir des fermes d’élevage àénergie positive. Les solutions sont nombreuses : récupération decalories, méthanisation, centrale photovoltaïque, solaire thermique,… et sont en cours d’évaluation et de déploiement sur le terrain.

Ces projets sont menés en partenariat avec les autres institutstechniques, l’Inra, les organismes professionnels agricoles, lesfermes expérimentales, dans le cadre des RMT « Élevages etenvironnement » et « Biodiversité » et de l’UMT Recherche etIngénierie en Élevage Laitier (RIEL).

« Élevage de ruminants et changement climatique » -Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2015

« La ferme d’élevage à énergie positive » - Brochure éditéepar l’Institut de l’Élevage, 2016

Espace web du programme Carbon Dairy - sur le sitewww.idele.fr (onglet « Réseau et partenariats »)

4 000 C’est le nombre de diagnostics Cap’2ER réalisés

en élevages laitiers depuis 2014.

EN SAVOIR +

PRODUCTIONLAITIÈREBIOLOGIQUE

ACCOMPAGNER LA PROGRESSION DU LAIT BIO

@Jérôme [email protected]

La production de lait biologique séduit de plus en plus deproducteurs. La conversion au bio, autrefois synonyme de ruptureau modèle dominant et de prise de risques, est devenue unetrajectoire d’évolution mieux acceptée et plus sécurisée grâceaux références produites depuis 20 ans par l’Institut de l’Élevage.

La valorisation des suivis de fermes de références du dispositifINOSyS-Réseaux d’Élevage a permis de décrire de nombreux systèmes de production biologiques dans toutes les grandes régions laitières françaises, des trajectoires de conversion et denombreux itinéraires techniques. Les références produites, lesméthodes de diagnostic de conversion mises en place, les ana-lyses de performances économiques et de coûts de productionont favorisé l’engagement des nouveaux producteurs en sécuri-sant les premières années de conversion. Le projet CedABio a permis d’évaluer les performances environnementales et socio-économiques des systèmes laitiers biologiques, et le projetMontagne bio d’analyser les trajectoires de conversion en zone demontage. Actuellement, le projet OPTIALIBIO a pour objectif d’opti-miser l’autonomie alimentaire des systèmes bovins biologiques.L’Institut de l’Élevage est aussi engagé auprès des entreprises et desterritoires. Il coordonne le projet Reine Mathilde déployé depuis2010 en Basse-Normandie à l’initiative de Stonyfield France (filialede Danone). Ce projet vise à développer la filière lait biologique etregroupe tous les partenaires locaux œuvrant sur cette filière. Enfin,l’Institut de l’Élevage est représenté dans toutes les instances natio-nales de l’agriculture biologique et collabore étroitement avec l’ITAB(Institut Technique de l’Agriculture Biologique).

« Résultats de 4 années d’essais sur l’autonomie alimentaireen AB - Essais du projet Reine Mathilde à Tracy Bocage » - Brochure éditée par la Chambre d’Agriculture de Basse-Normandie,2016

« CedABio, Contribution environnementales et durabilité socio-économique des élevages bovins biologiques » - Brochure éditée par l’Institut de l’Élevage, 2013

558 millions de litresC’est la collecte de lait bio en 2015 en France,

en hausse de 5,7 % par rapport à 2014.

EN SAVOIR +

Page 10: Activités R&D en production Bovins Lait

RÉDACTION : INSTITUT DE L’ÉLEVAGE - CRÉDITS PHOTOS : P. BOURGAULT, C. HELSLY, S. FRAISSE/CNIEL - CHRISTIAN FAIVRE - CUSTODIAN TWENTYTHREE, NIALA TUANER/FLICKR - SYLVIE TOILLON/INRA - AHAVELAAR, NICOLAS DIEPPEDALLE, NITO/FOTOLIA - LYCÉE DE AGRICOLE DE REINACH - PASCAL PULVERY - MARIE-CATHERINE LECLERC, JEAN-LUC MENARD/INSTITUT DE L’ÉLEVAGE - DR -

CONCEPTION : BÊTA PICTORIS - MISE EN PAGE : CORINNE MAIGRET (INSTITUT DE L’ÉLEVAGE) - RÉF : 0016 302 016 - ISBN 978-2-36343-720-4 - MARS 2016LES TRAVAUX DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DE L’INSTITUT DE L’ÉLEVAGE BÉNÉFICIENT DES FINANCEMENTS

DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DU CASDAR, DE FRANCEAGRIMER, DU CNIEL, DE LA CNE, DE L’ADEME, DE L’UNION EUROPÉENNE ET DES RÉGIONS.

L’expérimentation est une des ressources de la recherche appliquée encomplément de la modélisation des processus et des observations deterrain. L’Institut de l’Élevage conduit des essais et des évaluations desystèmes laitiers, en partenariat étroit avec 5 fermes laitières desChambres d’Agriculture réparties sur le territoire.

Les thématiques traitées sont complémentaires et concernent :▪ l’efficience alimentaire des vaches laitières et l’évaluation de

solutions innovantes et simplifiées de conduite des veaux etgénisses en race Prim’Holstein à la ferme des Trinottières (49) ;▪ la traite robotisée et conventionnelle, les nouvelles technologies liées au

pâturage et l’évaluation environnementale à la ferme de Derval (44) ;▪ la mise en perspective de deux systèmes laitiers productifs,

autonomes, respectueux de l’environnement et économes en raceNormande à la ferme de La Blanche Maison (50) ;▪ l’optimisation de 2 systèmes basés respectivement sur l’ensilage de

maïs et sur l’herbe et la mise au point d’un système conduit en agriculture biologique avec un robot de traite mobile à la ferme de Trévarez (29) ;▪ l’alimentation de vaches Montbéliarde, Abondance et Prim’Holstein dans un contexte de

montagne, avec des essais autour du pâturage et de la graine de soja et l’évaluationenvironnementale, à la ferme de Poisy (74).

L’Institut de l’Élevage est fortement impliqué dans ces exploitations, depuis la définition desorientations et la rédaction des protocoles jusqu’à la valorisation des résultats.

INOSyS-Réseaux d’Élevage Bovins Lait, c’est :▪ un réseau de 450 fermes et d’éleveurs volontaires constituant un observatoire pour suivre

et accompagner l’évolution des systèmes d’élevage dans leur diversité, dans une perspectivede développement durable ;▪ un réseau d’experts départementaux, régionaux et nationaux ;▪ un dispositif efficace pour le repérage et la capitalisation des innovations à l’œuvre

dans les systèmes d’élevage.

Depuis 2014, des dispositifs satellites à vocation thématique se mettent en place pourexplorer les questions clés de demain, décrire et accompagner les changements, avec enparticulier le suivi de 30 fermes dans le cadre d’un réseau dédié à l’étude de l’autonomiealimentaire (dans le cadre du projet AutoSysEl). Le dispositif est aussi engagé dans desétudes concernant la maîtrise des coûts de production, l’agrandissement des structures avecl’émergence de nouveaux types de collectifs de main-d’œuvre et le développement detechnologies innovantes (Casdar Orgue), la valorisation des ressources fourragères, la tripleperformance économique-technique-environnementale des systèmes laitiers.

Le dispositif INOSYS-Réseaux d’Élevage Bovins Lait a pour finalité de produire et diffuser des référencestechniques, économiques et de l’expertise sur les systèmes d’élevage bovin laitier durables.

INOSYS-RÉSEAUX D’ÉLEVAGE BOVINS LAIT :UNE APPROCHE GLOBALE DU FONCTIONNEMENT DES EXPLOITATIONS

@@@@@@ Dominique CAILLAUD - [email protected] SEEGERS - [email protected]

Retrouvez toutes les productions d’Inosys-Réseaux d’Élevage Bovins Lait

sur www.idele.fr

Localisation et typologie des fermes laitièresbovines du dispositif INOSYS-Réseaux

d’Élevage Bovins Lait

Blanche Maison(CA Normandie/Institut de l’Élevage)Systèmes laitiers agroécologiques

Trévarez(CRAB/Institut de l’Élevage)Conduites des lactations,

Agrobiologie,Traite robotisée mobile

Derval(CA 44/Institut de l’Élevage)Robot de traite et pâturage,

Environnement,Traite

Poisy(CA/Institut de l’Élevage)Conduites d’élevage ensystèmes de montagne

(foin, AOP)

Trinottières(CA 49/Institut de l’Élevage)

Conduite de troupeaux à haut potentiel, alimentation et santé

Les 5 fermes expérimentales laitières de la recherche professionnelle

@ Marie-Pierre JACQUEROUD [email protected]

Ce dispositif bénéficie du soutien financierdu Ministère de l’Agriculture et de la CNE.

INOSYS-Réseaux d’Élevage Bovins Lait s’appuie sur un réseau de compétences déployésur l’ensemble du territoire national, associant plus de 450 éleveurs et 80 ingénieursdes Chambres d’Agriculture et de l’Institut de l’Élevage.

L’INSTITUT DE L’ÉLEVAGE, AU CŒUR D’UN RÉSEAUDE FERMES EXPÉRIMENTALES