31
AMBASSADE DE FRANCE EN GRANDE JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE POPULAIRE SOCIALISTE Actualités du 25 au 27 février 2010 CRISE LIBYO-SUISSE - DISCOURS DU GUIDE A L’OCCASION DE LA FETE DU MAOULED - Le Guide de la Révolution dirige la prière des musulmans en présence de chefs d’Etat, de hauts responsables, d’imams, d’ulémas, d’érudits et de notables (26 et 27/02 Jamahiriya) - Le Guide de la Révolution offre un diner en l’honneur des chefs d’Etat, de Gouvernements et de délégations. (26 et 27/02 Jamahiriya) - De Tombouctou, à Agadès, de Kampala à Nouakchott et à Benghazi, une nouvelle sunna (tradition) bénie et un grand rassemblement islamique. (26 et 27/02 Jamahiriya) - Le Guide de la Révolution à l’occasion du 5 ème Grand Festival du Défi Islamique (26 et 27/02 Jamahiriya) o « Si la Suisse était à nos frontières, nous l’aurions combattue parce qu’elle a détruit les mosquées de Dieu » o « Nous rejetons le terrorisme et nous ne renoncerons pas au jihad » - Le Guide de la Révolution dirige la prière de l’assemblée des Musulmans et s’exprime à l’occasion du grand Festival du Défi Islamique (26/02 – Fajr) : o « Nous rejetons le terrorisme et nous ne renoncerons pas au jihad » o « Boycotter la Suisse, cette communauté qui profane les maisons de Dieu » o « L’outrage à l’Islam a atteint son paroxysme et est devenu insupportable ». o « Nous n’allons pas renoncer au jihad parce que l’autodéfense et la défense de la religion est une obligation, alors que nous rejetons le terrorisme. » o « Je vais proposer l’idée d’une union islamique forte »

Actualités du 25 au 27 février 2010

Embed Size (px)

DESCRIPTION

AMBASSADE DE FRANCE EN GRANDE JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE POPULAIRE SOCIALISTEActualités du 25 au 27 février 2010

Citation preview

  • AMBASSADE DE FRANCE EN GRANDE JAMAHIRIYA

    ARABE LIBYENNE POPULAIRE SOCIALISTE

    Actualits du 25 au 27 fvrier 2010

    CRISE LIBYO-SUISSE - DISCOURS DU GUIDE A LOCCASION DE LA FETE DU

    MAOULED

    - Le Guide de la Rvolution dirige la prire des musulmans en prsence de

    chefs dEtat, de hauts responsables, dimams, dulmas, drudits et de

    notables (26 et 27/02 Jamahiriya)

    - Le Guide de la Rvolution offre un diner en lhonneur des chefs dEtat, de

    Gouvernements et de dlgations. (26 et 27/02 Jamahiriya)

    - De Tombouctou, Agads, de Kampala Nouakchott et Benghazi, une

    nouvelle sunna (tradition) bnie et un grand rassemblement islamique. (26

    et 27/02 Jamahiriya)

    - Le Guide de la Rvolution loccasion du 5me Grand Festival du Dfi

    Islamique (26 et 27/02 Jamahiriya)

    o Si la Suisse tait nos frontires, nous laurions combattue parce

    quelle a dtruit les mosques de Dieu

    o Nous rejetons le terrorisme et nous ne renoncerons pas au jihad

    - Le Guide de la Rvolution dirige la prire de lassemble des Musulmans

    et sexprime loccasion du grand Festival du Dfi Islamique (26/02

    Fajr) :

    o Nous rejetons le terrorisme et nous ne renoncerons pas au jihad

    o Boycotter la Suisse, cette communaut qui profane les maisons de

    Dieu

    o Loutrage lIslam a atteint son paroxysme et est devenu

    insupportable .

    o Nous nallons pas renoncer au jihad parce que lautodfense et la

    dfense de la religion est une obligation, alors que nous rejetons le

    terrorisme.

    o Je vais proposer lide dune union islamique forte

  • o Nous sommes contre les tentatives de scession des

    communauts musulmanes dans les pays non musulmans parce

    quelles affaiblissent les Musulmans, o quils se trouvent .

    - Le Guide de la Rvolution affirme dans son discours devant les foules de

    musulmans loccasion du 5me Grand Festival du Dfi Islamique (27/02

    Chams) :

    o Quils glent le devoir du jihad impos tous les musulmans le

    monde musulman se trouve sur le banc des accuss au nom du

    terrorisme.

    o lamalgame entre terrorisme, jihad et rsistance arme, est un

    amalgame dlibr qui a pour but de terroriser les musulmans et les

    pousser renoncer se dfendre.

    o Le commerce des tres humains, le trafic de drogue, le

    banditisme, le braquage de banques, le blanchiment dargent,

    Prendre des innocents en otage et terroriser les gens dans les pays

    musulmans : cest le vrai terrorisme

    o Tout musulman qui continue traiter avec la Suisse, qui dtruit les

    maisons de Dieu [mosques], est lui-mme un mcrant, hostile

    lIslam, Mohamad, au Coran. Cest contre lui quil faut dclarer le

    jihad .

    o Si la Suisse tait nos frontires, nous laurions combattue parce

    quelle a dtruit les mosques de Dieu

    o Lhypocrisie, le mpris, limpudence et larrogance ont atteint un

    tel paroxysme que lon considre aujourdhui celui qui combat pour

    librer sa terre occupe comme un terroriste.

    o La nation de Mohamad doit se relever. Elle doit occuper la place

    qui lui revient sur cette plante .

    o nous tous, nous rejetons le terrorisme. Nous rejetons galement

    lamalgame entre le jihad et le terrorisme .

    o Il faut que les masses musulmanes se mobilisent dans tous les

    aroports du monde musulman pour empcher latterrissage des

    avions suisses. De mme, il faut que les musulmans empchent tous

    les navires suisses damarrer dans les ports. Il faut fouiller chaque

    boutique, chaque magasin et chaque supermarch pour interdire la

    vente de marchandises et de produits de fabrication suisse.

    o boycotter la Suisse, ses marchandises, ses avions, ses navires, ses

    ambassades !! Boycotter cette nation mcrante et dprave qui

    sattaque aux maisons de Dieu !

    o je proposerai au sommet de lOCI une nouvelle vision, un nouveau

    cadre, une nouvelle formule et un nouveau contenu pour le monde

    musulman afin de former une Union Islamique, avec des appareils

    islamiques, une force islamique conomique, politique, scuritaire,

    politique et sociale.

  • - Le Jihad, si lhostilit ne cesse pas (Editorial du Chams du 27.02)

    Les Arabes et les Musulmans ne cherchent pas un ennemi tout prix. Ceci

    dit, nul ne peut les blmer sils ripostent lhostilit. Hlas, depuis fort

    longtemps, la nation de lIslam a pris lhabitude dendurer lhostilit et la

    malveillance mais elle finira par riposter et se venger. Cest,

    malheureusement, cette attitude qui a nourri les convoitises de ses

    ennemis. Ils ont ainsi t encourags lui porter prjudice, en toute

    impunit, porter atteinte son honneur, sa dignit et tout ce qui lui est

    sacro saint. ()

    Il y a une longue liste dimpudents qui se termine par la Suisse qui, de

    lhistoire de son existence, na t ni plus ni moins quun relais pour les

    dbauchs, un cachette de luxure et lantre obscure o se cachent les

    richesses illicites, voles aux peuples et qui sont le fruit de trafics de drogue

    et daffaires suspectes.

    ()

    - Ce sont des paroles fortes et des paroles importantes. (Editorial du

    Jamahiriya des 26 et 27/02)

    Est-il concevable de mettre sur un mme pied dgalit ceux qui prennent

    des enfants en otage dans une cole primaire et ceux qui tentent de

    dfendre leurs enfants qui sont privs de tout, mme dune dose de vaccin

    contre la polio ?

    Est-il concevable de mettre sur un mme pied dgalit ceux qui dtournent

    les avions et ceux qui essaient de sortir leur pays de ltat de

    dtournement ?

    Est-il concevable de mettre sur un mme pied dgalit ceux qui lchent des

    bombes sur les maisons des familles et ceux qui veulent protger leur

    maison, leur famille et leur religion ?

    Est-il concevable de mettre sur un mme pied dgalit le Cheikh Ahmad

    Yassine et Ayman al-Zawahiri ?

    Il y a, sans aucun doute, un plan dlibr, programm pour crer cet

    amalgame, dans le but de lgitimiser loccupation, linvasion, la

    destruction par le feu des habitations et le dtournement des nations.

    Ce que lon cherche faire, cest de proscrire la rsistance, lautodfense, la

    dfense de la patrie et de la confession de foi qui affirme quil ny nul autre

    dieu que Dieu.

    Ce que lon cherche faire, cest dassassiner la dtermination et la volont

    des Musulmans. De les anantir en les lobotomisant, en enfermant lIslam

    dans la honte du terrorisme.

    Cet amalgame ne peut plus continuer.

    Cette juxtaposition entre Islam et terrorisme ne peut continuer.

    Il faut que lon voie la diffrence car lIslam nest ni al-Qaeda ni Shamil

    Basayev, ni Oussama Ben Laden.

  • Le terrorisme, ce nest pas la dfense, par les enfants de la Palestine, de

    leur droit au retour. Leur retour vers leurs maisons, leurs villages, leurs

    orangers et leurs mosques.

    La lutte contre le terrorisme, ce nest pas larguer des tonnes de bombes sur

    les maisons des Irakiens, des Afghans ou des Palestiniens. Encore moins le

    dploiement des gangs de la mort (sic) pour localiser les Arabes.

    Ainsi, le guide Moammar Qadhafi a mis les points sur les i.

    Il ny avait pas plusieurs milliers de Musulmans Benghazi, il y en avait un

    milliard et demi.

    Sa voix est la leur.

    Son pas est celui qui les fait avancer.

    Il ny a ni sunnite, ni chiite, mais un Islam et un seul comme Dieu est un et

    un seul.

    Ce nest plus le moment de laisser aller et laisser faire. Il est grand temps de

    se relever et dunir force et volont.

    Ce sont des paroles fortes et des paroles importantes.

    - LIslam est une religion jamahiriyenne (Editorial du Zahf du 25/02)

    - Le message est clair (Editorial du Jamahiriya du 25/02)

    - [le Colonel Qadhafi] qualifie la Suisse de mcrante, de dprave

    (immorale), dhostile lIslam et qui a dtruit les maisons de Dieu. Il appelle

    au jihad contre la Suisse (26/02 - Libya-alyoum)

    - Le Guide : Il faut dclarer le jihad contre la Suisse . (25/02 Oea)

    - Des craintes europennes face lappel au jihad contre la Suisse (27/02

    Quryna)

    - Dans une lettre lattention Seif El-Islam, Amnesty International considre

    lhomme daffaires suisse Gldi comme un prisonnier dopinion. (27/02

    Quryna, Almanara)

    - LUnion europenne ngocie pour mettre fin la crise [de laffaire du

    Suisse] Max Goldi. (24/02 Quryna)

    - Seif El-Islam au Time Magazine : la Libye fait partie du problme

    (27/02 Almanara)

    o Seif El-Islam : le diffrend entre Tripoli et Berne est la preuve de

    lexistence dune question plus grave et plus pressante (27/02

    Libya-alyoum)

  • Politique intrieure

    - La Libye libre un nouveau groupe des prisonniers de la Mouqatila. (27/02

    Almanara)

    o (25/02 Akhbar Libya, reprise du quotidien londonien Al-Hayat)

    Des sources informes de Libye ont indiqu que les services de la scurit

    ont relch, il y a quelques jours, un nouveau groupe de membres de la

    Jamaa Islamiya al-Moqatila [Groupe Islamique Combattant Libyen, GICL]

    parmi lesquels deux responsables minents.

    Cette mesure intervient en dpit de lannonce faite par le Guide libyen

    devant le Congrs Gnral du Peuple le mois dernier. Dans son discours

    devant le CGP, le colonel Qadhafi avait oppos son veto la libration des

    prisonniers, membres de ce groupe, en dpit de la dcision de la justice

    libyenne demandant leur largissement. Qadhafi avait justifi sa position en

    expliquant que ces prisonniers taient des zanadiqa [des apostats] et

    quils avaient des liens avec Al-Qaeda, affirmant que le dernier mot devait

    tre laiss aux services de scurit qui, eux, dcideraient de la manire

    dont le dossier devait tre trait.

    La position du guide libyen avait, alors, t perue comme un coup port

    aux efforts de son fils Seif el-Islam pour clore le dossier du GICL dont les

    chefs avaient publi, lt dernier, une remise en question thologique

    dans laquelle ils rfutaient toute justification relative au recours aux armes

    contre le rgime libyen ou contre tout autre rgime arabe. Dans cette

    publication, les membres du GICL avaient prsent des excuses pour avoir

    tent de renverser le rgime du colonel Qadhafi vers le milieu des annes

    1990.

    La libration de ce nouveau groupe de prisonniers du GICL, en dpit de la

    position de Qadhafi pre, laisse penser que le dossier nest pas encore

    parfaitement clos, plus encore, il serait effectivement laiss entre les mains

    des services de la scurit qui dcide qui doit, ou ne doit pas, tre libr.

    ()

    Une source en Libye a fait savoir Al-Hayat quun nouveau groupe de la

    Jamaa a, en effet, t libr la semaine dernire. Il sagirait de 15

    personnes, dont deux chefs minents du groupe : un certain Abou Yasser al-

    Qandahari, un ancien Afghan-Libyen qui tait parti en Afghanistan pour

    rejoindre le jihad afghan la fin des annes 80 et y tait rest. Le deuxime

    est Aboul-Fadl Al-Kanadi, en rfrence sa nationalit canadienne et dont

    les services de scurit libyens estiment quil est un responsable du GICL,

    charg des affaires dAmrique du Nord. Les autorits amricaines avaient

    arrt Qandahari lissue dun affrontement arm dans une zone la

  • frontire entre lAfghanistan et le Pakistan, alors que Kanadi avait t

    apprhend dans un pays mditerranen en 2004 et condamn 20 ans de

    prison lorsquil a t livr la Libye.

    ()

    - Le Secrtariat du Congrs Gnral du Peuple convoque une runion

    mardi prochain [ loccasion du 2 Mars]. (27/02 Chams)

    o Le Congrs Gnral du Peuple se runit mardi pour commmorer

    lanniversaire de la Dclaration du Pouvoir du Peuple (26 et 27/02

    Jamahiriya)

    o Le Secrtariat du Congrs Gnral du Peuple convoque une runion

    mardi prochain [ loccasion du 2 Mars]. (25/02 Libya-alyoum, Fajr,

    Zahf)

    - Le Haut comit charg des festivits de Benghazi exclut la ville de la

    dcision relative au jour fri. (25/02 Libya-alyoum)

    - Des dcisions individuelles et 28% des projets sont arrts (21/02 Oea)

    - Lautorit Gnrale de la culture impose de nouvelles conditions aux

    demandeurs dautorisations de publication de journaux et de revues.

    (27/02 Almanara)

    - Le Secrtaire du Comit Populaire Gnral des Travaux Publics effectue une

    visite Zliten et Misuratah. (27/02 Chams)

    - Une runion la direction de la sret gnrale de Misuratah pour tudier

    la question des feux dartifices. (27/02 Chams)

    - Le rapport 2010 sur la situation sanitaire en Libye (27/02 Oea)

    o 19 mdecins pour 1000 habitants en Libye selon un rapport officiel

    sur ltat de la sant en Libye (28/02 Almanara)

    - La socit civile en Libye et son rle dans le processus de rforme

    dmocratique et dans le dveloppement (27/02 Akhbar Libya)

    Une confrence a t organise dans lEtat de Virginie (US) au sige de

    lInstitut Mondial de la Pense Islamique sur le thme de la socit civile

    en Libye et son rle dans le processus de rforme dmocratique et dans le

    dveloppement , organis par le Forum Libya Lil-Tanmiya al-Bachariya wal

    Siyassiya [Forum Libye, pour le dveloppement des ressources humaines et

    politiques]. ()

  • Libye Afrique

    - De nouveaux convertis lIslam prononcent la profession de foi en

    prsence du Guide. (27/02 Fajr, Chams)

    - (26/02 Akhbar Libya, reprise du quotidien Al-Arab de Londres)

    Des dizaines de rois, de princes et de doyens de tribus africaines du Nigeria,

    du Madagascar et du Ghana se sont convertis lIslam avec le colonel

    Qadhafi comme tmoin de leur conversion. Cest galement devant lui

    quils ont prononc la Profession de Foi [lun des cinq piliers de lIslam] lors

    du 5me festival du dfi islamique qui sest tenu cette anne Benghazi.

    Avant que les nouveaux convertis ne prononcent la profession de foi, le

    colonel Qadhafi leur a expliqu les piliers de lIslam, leur prcisant que

    Mohamad est le Prophte de lIslam, le Sceau [dernier] des prophtes et

    que Dieu la envoy comme son messager tous les hommes pour quils se

    convertissent et croient en son message, et que Dieu est un et unique.

    ()

    SOMALIE

    - Le Secrtaire du Comit Populaire Gnral sentretient avec le Premier

    Ministre somalien. (27/02 site du PM libyen)

    Le Secrtaire du Comit Populaire Gnral sest entretenu, samedi matin

    Tripoli, avec le Premier Ministre somalien et sa dlgation.

    Lentretien, auquel a assist le Secrtaire du Comit Populaire Gnral du

    Plan et des Finances, a permis de passer en revue les domaines de la

    coopration et les questions relatives ce dossier. Il a galement t

    question de sujets dintrt commun, notamment les perspectives des

    relations bilatrales et leur dveloppement pour appuyer les efforts

    dploys afin de garantir la scurit et la stabilit de ce pays arabe frre.

    CEN-SAD - UNION AFRICAINE

    - Pour le renforcement de lUnion Africaine et la Cen-Sad : Le Guide de la

    Rvolution reoit, Benghazi, les Prsidents de Guine Bissau, de la

    Rpublique Centrafricaine et le Prsident de la Rpublique de Sao Tom et

    Principe. (26/02 Chams)

    LIBERIA

    - La prsidente librienne a un entretien tlphonique avec le Guide de la

    Rvolution (26/02 Fajr, 27/02 - Chams)

    () Lentretien sest inscrit dans le cadre de la concertation et de la

    coordination permanente entre les deux pays, en particulier au sujet du

    renforcement de lUnion Africaine et de la base de sa pyramide, cest--dire

    la Cen-Sad.

  • COMORES

    - Le Prsident comorien Ahmad Abdallah Sambi offre un pome au Guide de

    la Rvolution (26/02 Fajr, Chams)

    LESOTHO

    - Le Guide de la Rvolution, a reu vendredi dernier, le Roi du Royaume du

    Lesotho. (27/02 Chams)

    TCHAD

    - Le Guide de la Rvolution reoit le Prsident tchadien Idriss Dby, arrive

    en Grande Jamahiriya pour participer au Grand Festival du Dfi islamique.

    (25/02 Zahf, Jamahiriya, Chams, Fajr)

    Libye - Monde Arabe

    SYRIE

    - Une nouvelle orientation libyo-syrienne pour le renforcement de la

    coopration et des investissements mixtes. (27/02 Oea)

    - Le comit prparatoire de la 5me session de la Haute Commission Mixte

    libyo-syrienne dbute ses travaux Tripoli jeudi. (27/02 Chams)

    LIBAN

    - Hachem Minkara : Nous ne sommes pas en faveur du boycott du sommet

    arabe parce quun boycott serait dirig contre le sommet, et non contre la

    Libye. (26/02 Almanara)

    Libye France

    - Nouvelles opportunits pour les tudiants libyens en France (28/02

    Almanara)

    - De nouvelles opportunits pour les tudiants libyens en France. (27/02

    Oea, Jamahiriya du 26-27/02)

    Source : Markaz Akhbar Al-Ghad, dpches dagences

    Le Comit Populaire Gnral de lEnseignement et de la Recherche

    scientifique a charg le CNOUS, institution franaise spcialise dans la

    gestion des tudiants trangers en France, du dossier de la direction des

    bourses des tudiants libyens souhaitant tudier en France.

  • Laccord a t sign entre le Secrtaire Gnral du Comit Populaire

    Gnral de lEnseignement et de la Recherche Scientifique et le Directeur

    gnral du CNOUS. Conformment laccord, qui entrera en vigueur le 1er

    avril 2010, linstitution franaise, spcialise dans les services

    pdagogiques, est charge de superviser et de grer les affaires

    administratives, financires et acadmiques du programme des bourses

    dtudes octroyes par le Comit Populaire Gnral de lEnseignement et

    de la Recherche aux tudiants libyens dans les tablissements franais.

    Le Cnous devra grer et faire en sorte que les tudiants libyens soient

    admis et inscrits dans les tablissements franais, les accompagner dans

    leurs dmarches de demande de visa, les accueillir laroport en France,

    effectuer les dmarches relatives au permis de sjour, linscription et

    ladmission, au logement universitaire ou priv -, lassurance maladie,

    au versement des bourses, au paiement des frais de scolarit et lachat

    des billets davions. Le Cnous devra galement suivre les tudiants libyens,

    prsenter des rapports dtaills sur les progrs acadmiques de chaque

    tudiant.

    Libye Europe - Etats-Unis

    ITALIE

    - Italie : la coopration avec la Libye au sujet des immigrs est menace.

    (26/02 Quryna, Libya-alyoum)

    GRANDE BRETAGNE

    - Le Guide de la Rvolution reoit un message de remerciements de la part

    du Premier Ministre britannique Gordon Brown. (26 et 27/02 Jamahiriya)

    o Le Premier Ministre britannique exprime sa reconnaissance au

    Guide de la Rvolution (25/02 Fajr)

    Le Guide de la Rvolution a reu un message de remerciements et

    reconnaissance de la part du Premier Ministre britannique Gordon

    Brown dans lequel ce dernier a exprim sa considration pour

    lintervention personnelle du Guide afin de permettre une petite

    fille libyenne de rejoindre, saine et sauve, sa maman anglaise.

    Le Premier Ministre britannique a affirm au Guide quil a t trs

    touch par cette action humanitaire qui a permis de runir la fillette

    et sa mre.

  • Libye - Monde

    NOUVELLE ZELANDE

    - Coopration entre lUniversit Al-Fateh et les universits nozlandaises

    (28/02 Almanara)

    TECHETCHENIE

    - Le Prsident tchtchne Ramadan Qadirov invite le Guide de la Rvolution

    visiter la Tchtchnie. (27/02 Chams)

  • PANORAMA DE LA PRESSE INTERNATIONALE

    LIBYE INTERNATIONAL

    CRISE LIBYO-SUISSE - DISCOURS DU GUIDE A LOCCASION DE LA FETE DU MAOULED

    Le Figaro (AFP) Libye/Suisse : compassion du fils Kadhafi 24-02-2010

    SwissInfo.ch Max Gldi sous protection de lUnion europenne 25-02-2010

    AFP La Suisse se dfend davoir instrumentalis Schengen face Kadhafi 25-02-2010

    SwissInfo.ch EU backing fails to tip the balance with Libya 24-02-2010

    Earth Times Italy: Swiss behaviour on Libya threatens future of Schengen area 25-02-2010

    Reuters Libyas Gaddafi urges jihad against Switzerland 25-02-2010

    BBC News UN deplores Gaddafi call for anti-Swiss jihad 26-02-2010

    The New York Times Switzerland Unruffled by Qaddafis Call for Jihad in Wake of Its Ban on New

    Minarets - 26-02-2010

    Le Dauphin Libr Suite lappel au jihad lanc par le leader libyen contre le pays : Kadhafi

    provoque, Berne fait profil bas 27-02-2010

    SwissInfo.ch Lhonneur bless de Mouammar Kadhafi (interview avec Reinhard Schulze) 26-02-

    2010

    AFP Suisse : les musulmans de marbre face lappel la guerre sainte de Kadhafi 26-02-2010

    AFP Libye/Suisse : appeler au jihad est inadmissible (responsable de lONU) 26-02-2010

    AFP Paris juge inacceptable lappel de Kadhafi au jihad contre la Suisse 26-02-2010

    AFP Washington ironise sur lappel de Kadhafi au jihad contre la Suisse 26-02-2010

    Time Gaddafi vs. Switzerland: The Leaders Son on Whats Behind the Feud 27-02-2010

  • Autres articles parus dans la presse :

    Afrique en ligne Libya: Tripoli hosts forum for League of Grand Sahara Tribes 25-02-2010

    Afrique en ligne Libya: Kadhafi receives African leaders 27-02-2010

    Afrique en ligne Mauritanie : Dpart du prsident pour la Libye 26-02-2010

    Afrique en ligne Libye : Le prsident Dby chez Kadhafi 25-02-2010

    The Daily Star (Liban) Committee demands boycott of Arab League summit in Libya 25-02-2010

    Afrique en ligne Gaddafi condemns confession 26-02-2010

    Afrique en ligne Libye : Kadhafi pour lmergence dun monde islamique fort 26-02-2010

    DNA (Alsace) Neutralit en berne 28-02-2010

    LIBYE - POLITIQUE INTRIEURE

    Autres articles parus dans la presse :

    Afrique en ligne La Libye accueille jeudi la grande prire du Maouloud dirige par Kadhafi 25-02-

    2010

    LIBYE CONOMIE

    Afrique en ligne Secteur Ptrole Gaz : Appel la rhabilitation du personnel 26-02-2010

    Business Report South Africa, Libya farm deal pending investment pact 25-02-2010

    LIBYE DIVERS

    IrishTimes.com My Libyan odyssey 27-02-2010

  • LIBYE INTERNATIONAL

    Le Figaro (AFP)

    Libye/Suisse : compassion du fils Kadhafi

    24-02-2010

    Hannibal Kadhafi, fils du numro un libyen dont l'arrestation en 2008 Genve a provoqu une crise entre Tripoli et Berne, a exprim aujourd'hui sa "compassion et son soutien" au ressortissant suisse Max Gldi toujours retenu en Libye, selon l'avocat de ce dernier.

    "Hannibal Hannibal m'a appel aujourd'hui pour exprimer sa compassion et son soutien Max Gldi et sa famille", a indiqu Me Salah Zahaf. L'avocat a prcis avoir visit son client aujourd'hui et a confirm "les bonnes conditions" de sa dtention.

    ()

    SwissInfo.ch

    Max Gldi sous protection de lUnion europenne

    25-02-2010

    Le deuxime Suisse retenu en Libye, que lUnion a plac sous sa protection, devrait tre libr beaucoup plus tt que prvu, assure un diplomate europen de haut rang. La prsidence espagnole a russi trouver un arrangement avec Tripoli. Mais la Suisse devra aussi y mettre du sien.

    Laffaire Kadhafi sera voque jeudi Bruxelles, lors dune runion des ministres de lIntrieur des pays membres de lespace Schengen, laquelle participera la conseillre fdrale (ministre) suisse de Justice et Police Eveline Widmer-Schlumpf.

    A la veille de cette runion, certains diplomates communautaires se sont montrs beaucoup plus loquaces que Micheline Calmy-Rey. La cheffe de la diplomatie suisse sest en effet contente de dclarer que Berne faisait tout ce qui est en son pouvoir pour faire rentrer Max Gldi en Suisse, avec la solidarit de lUnion,, mais que la situation demeurait difficile et dlicate.

    Intenses efforts, norme prudence

    Une norme prudence reste de mise dans ce dossier, confirme un diplomate europen de haut rang, en soulignant toutefois que les intenses efforts de mdiation que plusieurs pays - la prsidence espagnole de lUE et lAllemagne, en particulier - ont consenti pour trouver une issue diplomatique la crise helvtico-libyenne commencent porter leurs fruits.

    Dune part, Tripoli a laiss partir Rachid Hamdani; dautre part, la libration de Max Gldi ne sera certainement pas une question de mois - il devrait obtenir une grce de Mouammar Kadhafi avant la mi-mars, laisse-t-on entendre. Formellement, il a pourtant t condamn quatre mois de prison.

  • Arrangement

    Llargissement anticip du Suisse, qui en attendant a t plac sous la protection diplomatique de lEurope des 27 (ce qui lui garantira dtre bien trait en prison), fait partie dun arrangement que lUnion a finalement trouv avec la Libye pour rgler un diffrend qui place tout le monde dans une position inconfortable, depuis quil a pris une dimension europenne. A Rome, le ministre italien des Affaires trangres, Franco Frattini, a confirm cette volution.

    Larrangement sinspirerait du memorandum of understanding (soit en clair, le compromis) que lEspagne avait labor le 18 fvrier mais que la Libye avait alors refus de signer.

    En plusieurs tapes

    Le texte prvoit plusieurs tapes. Ds que Max Gldi aura quitt le territoire libyen, la Suisse supprimera sa liste des quelque 150 Libyens qui ne peuvent plus prtendre obtenir un visa valable pour lensemble de lespace Schengen et renoncera sopposer systmatiquement loctroi de visas Schengen dautres ressortissants du pays de Kadhafi.

    Tripoli, de son ct, annulera sa dcision de refuser loctroi de visas de courte dure aux citoyens domicilis dans la zone Schengen.

    Ensuite, la Suisse et la Libye confieront une instance darbitrage prside par le gouvernement allemand le soin de dmler lcheveau de larrestation dHannibal Kadhafi Genve, le 15 juillet 2008, et sengageront respecter ses conclusions.

    Encore des regrets

    Enfin, la Suisse exprimera ses sincres regrets pour la publication illgale des photos dHannibal Kadhafi dans le quotidien La Tribune de Genve, le 4 septembre 2009. Elle devra sengager trouver, traner en justice et sanctionner - notamment financirement, car Tripoli exige une compensation - lauteur de la fuite, suivant un calendrier prcis que Berne devra communiquer dans un dlai de 30 jours. Pour linstant, insiste un diplomate europen, la seule chose qui nous intresse, cest de dbloquer la situation. Le moment nest pas encore venu de parler de lattitude de la Suisse, que lItalie et Malte ont accuse davoir abus politiquement du systme Schengen afin de rsoudre son diffrend bilatral avec la Libye.

    Questions lgitimes

    Certes, a soulign mercredi la commissaire europenne aux affaires intrieures, Cecilia Malmstrm, la Suisse a le droit dempcher la libre circulation dans lespace Schengen des ressortissants libyens qui menacent selon elle lordre public en Suisse. Mais des questions lgitimes se posent quand mme, ajoute un diplomate: avant dtablir sa liste noire, Berne naurait-elle pas d consulter formellement ses partenaires europens?

    Certains dentre eux rclament dj une modification des rgles du jeu. Mais aucune dcision ne sera prise jeudi, certifie-t-on.

  • AFP

    La Suisse se dfend davoir instrumentalis Schengen face Kadhafi

    25-02-2010

    BRUXELLES, 25 fv 2010 (AFP) - La Suisse s'est dfendue jeudi, face des accusations de Rome, d'avoir

    utilis des fins politiques l'inscription de Mouammar Kadhafi et de nombreuses autres personnalits

    libyennes sur la liste noire des personnes ne pouvant plus obtenir de visas pour l'espace Schengen.

    "Nous sommes membres de l'espace Schengen et comme n'importe lequel des membres nous sommes

    en droit d'appliquer ces dispositions", a affirm la ministre suisse de la justice Eveline Widmer-Schlumpf,

    l'issue d'une runion avec les ministres de l'Intrieur de l'UE.

    Mme Widmer-Schlumpf s'est ainsi dfendue contre des accusations portes par le ministre italien de

    l'Intrieur Roberto Maroni.

    "Il n'est pas juste d'utiliser un instrument de coopration internationale pour influencer des rapports

    bilatraux, sinon ce sera la fin de Schengen", avait estim devant la presse M. Maroni.

    "La liste noire de Schengen doit tre utilise contre des personnes qui reprsentent un risque pour la

    scurit, pas comme un instrument pour faire pression sur un autre pays", a ajout le ministre italien.

    M. Maroni a par ailleurs insist sur le risque de voir les autorits libyennes "ralentir les contrles leurs

    frontires extrieures contre l'immigration clandestine".

    L'Italie a reu le soutien de Malte sur cet argument. Les deux pays sont deux portes d'entre des

    candidats l'immigration partis des ctes de la Libye et de la Tunisie.

    Mais aucun autre Etat de l'UE n'a souhait alimenter la polmique sur l'usage fait par la Suisse des

    dispositions de la convention de Schengen. Le ministre espagnol de l'Intrieur Alfredo Perez Rubalcaba,

    qui prsidait la runion, a rpondu par un sec "pas de commentaires" aux questions en ce sens pendant

    la confrence de presse l'issue de la runion.

    La nouvelle commissaire europenne charge des dossiers d'immigration, Ccilia Malmstrm, avait pour

    sa part jug mercredi que "la Suisse avait le droit de faire ce qu'elle a fait".

    ()

    SwissInfo.ch

    EU backing fails to tip the balance with Libya

    24-02-2010

    There is no doubting the European Unions economic strength but its foreign policy role may not be forceful enough to help Switzerland prevail in its row with Libya.

    The Swiss-Libyan diplomatic row became pan-European last week when Tripoli said it would stop issuing entry visas to most EU citizens, in retaliation for a Swiss imposition of visa restrictions on some top Libyans.

  • Libya, with its all-or-nothing approach, is very difficult to negotiate with, as John Hamilton, contributing editor of African Energy, told swissinfo.ch.

    By showing the people theyre negotiating with that they are always prepared to raise the stakes, Libya has become a very dangerous player at the game of diplomatic poker, Hamilton said. One of the two Swiss citizens held in Libya since July 2008, Rachid Hamdani, finally returned to Switzerland on Tuesday while the second, Max Gldi, began a four-month prison term on Monday. Despite the solidarity shown by a group of EU ambassadors at the Swiss embassy in Tripoli, Switzerland ultimately had to comply and hand over its citizen Max Gldi to serve a prison sentence for visa violations.

    Swiss behind bars

    Applying a travel ban to Schengen citizens wishing to enter Libya, apart from irking many of its EU business partners, also had the effect of moving the dispute forward and getting the Libyans the prize of a Swiss behind bars.

    When youre dealing with the Libyans you know that there isnt any normal limit in how far they are prepared to go when they are arguing for the things that they say are important," Hamilton said. EU foreign policy expert Janis Emmanouilidis also sees the Schengen ban as a deliberate move. Tripoli was fully aware that by taking the row to the EU they would get a reaction, Emmanouilidis of the European Policy Centre in Brussels told swissinfo.ch.

    But it shows a bigger problem if non-EU countries [in this case Libya] attempt to exploit weaknesses within the union to gain advantage, he added.

    Payback time?

    Last week saw intense diplomatic efforts from leading EU states to help resolve the crisis, culminating in a group of EU ambassadors rallying at the Swiss embassy in Tripoli on Monday to prevent a near-storming of the compound.

    If the Swiss think they now owe the EU something, that is more a perception on their side.

    Janis Emmanouilidis

    While some Swiss politicians have been warning of the dire consequences specifically when it comes to compromise on banking secrecy of owing such a debt of gratitude to the EU, Emmanouilidis plays down such concerns.

    If the Swiss think they now owe the EU something, that is more a perception on their side. The situation is more complicated than that and does not imply an automatic quid pro quo.

    Libya might be a piece of the puzzle in resolving the banking secrecy dispute with Europe but it was not the decisive piece, he said.

  • The EUs essential weakness when it comes to foreign relations is lack of consensus within the 27-nation bloc on delicate issues. Italy was quick to criticise Switzerlands audacity in playing the Schengen card with Libya.

    Every issue has to be looked at individually. The Iraq engagement was a prime example and it split the EU. It is something the EU is coping with constantly.

    Energy levels

    Behind the EUs eagerness to resolve any dispute with Libya is the thorny and lucrative issue of energy. Much is at stake as Libya, a major oil producer, has been attracting billions of dollars in foreign investment since it emerged from decades of international isolation, with European companies vying for much of the business.

    One gas exploration and rights deal with BP, potentially worth billions, came close to falling through until the British agreed last year to release from prison and repatriate the Libyan man convicted of involvement in the 1988 Lockerbie bombing, Abdelbaset Ali al-Megrahi.

    If you were looking at this completely dispassionately you would think how could returning one individual from a prison be more important to the national interest than a massive gas deal. It turned out that Gaddafi was quite prepared to throw the gas deal out the window if he didnt get Al-Megrahi back, Hamilton observed.

    Libya can play the strategic advantage of being a significant oil supplier for now but there have been no major oil finds in the North African state in recent years and Libya does not have proven reserves of gas.

    Future gas supply is the one everyone is focusing on. If some of these huge exploration programmes going on produce some big new fields that will certainly strengthen Libyas hand, Hamilton predicted. Clare ODea, swissinfo.ch

    Earth Times

    Italy: Swiss behaviour on Libya threatens future of Schengen area

    25-02-2010

    Brussels - Switzerland's behaviour over a visa row with Libya puts the future of the European Union's

    border-free Schengen area at risk, the Italian Interior Minister Roberto Maroni said on Thursday.

    ()

    Maroni stressed that the Swiss were wrong to resort to Schengen instruments, as Libya reacted saying it

    would deny visas to all EU citizens. The policy, however, was not applied uniformly, as some Italians

    were allowed to enter.

  • "I don't think it right to use an instrument of international cooperation such as the Schengen agreement

    to force bilateral issues," Maroni said after a meeting with EU counterparts in Brussels, in which Swiss

    Justice Minister Eveline Widmer-Schlumpf also took part.

    "If this principle is accepted, it will be the end of Schengen, because each country will then use

    Schengen to solve an issue it has with a third country making life difficult all other member states. This is

    not good," he added.

    The Italian minister also expressed fears that Libya might further retaliate by relaxing controls on

    irregular migrants crossing its territory with the aim of entering the EU through Italy and Malta.

    Reuters

    Libyas Gaddafi urges jihad against Switzerland

    25-02-2010

    BENGHAZI, Libya (Reuters) - Libyan leader Muammar Gaddafi called on Thursday for a "jihad" or armed struggle against Switzerland, saying it was an infidel state that was destroying mosques.

    World

    "Any Muslim in any part of the world who works with Switzerland is an apostate, is against (the Prophet) Mohammad, God and the Koran," Gaddafi said during a meeting in the eastern Libyan city of Benghazi to mark the Prophet's birthday.

    "The masses of Muslims must go to all airports in the Islamic world and prevent any Swiss plane landing, to all harbors and prevent any Swiss ships docking, inspect all shops and markets to stop any Swiss goods being sold," Gaddafi said.

    The Swiss Foreign Ministry said it had no comment on Gaddafi's remarks.

    ()

    Libya says the Geneva arrest and the case of the two businessmen are not linked.

    "Let us fight against Switzerland, Zionism and foreign aggression," said Gaddafi, adding that "this is not terrorism," in contrast with the work of al Qaeda which he called a "kind of crime and a psychological disease."

    "There is a big difference between terrorism and jihad which is a right to armed struggle," he said.

    Gaddafi accused Switzerland of being an "infidel, obscene state which is destroying mosques," in reference to a Swiss referendum verdict barring construction of minarets.

    He called for a "jihad against it with all means."

  • Gaddafi was speaking before leading prayers in a Benghazi square in the presence of envoys from dozens of Muslim countries.

    Swiss nationals voted 57.5 percent in favor of the minaret ban in the November 29 referendum backed by the right-wing Swiss People's Party. The federal government had urged voters to reject it, warning it would contravene religious freedom.

    BBC News

    UN deplores Gaddafi call for anti-Swiss jihad

    26-02-2010

    A top UN official has condemned as "inadmissible" Libyan leader Muammar Gaddafi's call for a jihad, or holy war, against Switzerland.

    "Such declarations on the part of the head of state are inadmissible in international relations," said Sergei Ordzhonikidze, the UN chief in Geneva.

    Col Gaddafi criticised a Swiss vote against the building of minarets and urged Muslims to boycott the country.

    Libya and Switzerland are embroiled in a long-running diplomatic row.

    (...)

    A Swiss foreign ministry spokesman declined to comment on the jihad call.

    The Libyan leader made his comments while speaking at a meeting in Benghazi to mark the birthday of the Prophet Muhammad.

    "Let us wage jihad against Switzerland, Zionism and foreign aggression," he said.

    "Any Muslim in any part of the world who works with Switzerland is an apostate, is against Muhammad, God and the Koran."

    Mr Ordzhonikidze, director-general of the UN mission in Geneva, said the UN's security in Switzerland was very professional and well-prepared for any incident. He was responding to questions from journalists about Mr Gaddafi's "jihad" call.

    In a referendum last November, 57.5% of Swiss voters approved a constitutional ban on the building of minarets. An appeal against the ban has been submitted to the European Court of Human Rights.

    Tit-for-tat quarrel

  • Earlier this month, Libya stopped issuing visas to citizens from many European nations - those in the Schengen border-free travel zone. That drew condemnation from the European Commission.

    Libya's move came after Switzerland allegedly blacklisted 188 high-ranking Libyans, denying them entry permits. The Swiss ban is said to include Mr Gaddafi and his family.

    The row began after the arrest of Mr Gaddafi's son Hannibal and his wife, Aline Skaf, in Geneva in July 2008.

    They were accused of assaulting two servants while staying at a luxury hotel in the Swiss city, though the charges were later dropped.

    Libya retaliated by cancelling oil supplies, withdrawing billions of dollars from Swiss banks, refusing visas to Swiss citizens and recalling some of its diplomats.

    In the same month that the Gaddafis were arrested, Libyan authorities detained two Swiss businessmen, in what analysts believe was a retaliatory move.

    One was finally allowed to leave the country earlier this week but the second was transferred to jail, where he faces a four-month term on immigration offences.

    The New York Times

    Switzerland Unruffled by Qaddafis Call For Jihad in Wake Of its Ban on

    New Minarets

    26-02-2010

    PARIS The Swiss government reacted blandly on Friday to the latest rhetorical sally from the eccentric Libyan leader, Col. Muammar el-Qaddafi, who called on Thursday for a jihad against Switzerland. The two countries have been sparring since the Swiss arrested one of Colonel Qaddafis sons and his wife in 2008 on suspicion of beating their servants.

    On Thursday, in a rambling address in Benghazi, Libya, before a gathering to mark the birthday of the Prophet Muhammad, Colonel Qaddafi called for jihad, or a holy war, against Switzerland because of its ban on new minarets for mosques and urged Muslims to boycott Swiss products and ban Swiss planes and ships.

    Those who destroy Gods mosques deserve to be attacked through jihad, and if Switzerland was on our borders, we would fight it, Colonel Qaddafi was quoted as saying by Libyas official news agency.

    Libya does not border Switzerland, however. Instead, after his son Hannibals arrest and detention for two days, Colonel Qaddafi recalled diplomats from Switzerland, interrupted oil shipments, withdrew money from Swiss banks and, more controversially, prevented two Swiss businessmen from leaving Libya.

  • One was released only this week after 19 months in detention. But Max Gldi, an engineer, remains in Libya, serving a reduced sentence of four months in jail. Last week, Libya barred citizens from 25 European countries from visiting Libya in retaliation for Swiss travel restrictions on Colonel Qaddafi, his family and his ministers.

    On Friday, the Swiss government refused to comment on the latest Qaddafi comments and the call for jihad. Muslims in Switzerland, who are mostly European in origin and represent about 6 percent of the population, shrugged off the Qaddafi threat but were anxious that his words could further harden Swiss public opinion. Last November, Swiss voters overwhelmingly approved a constitutional ban on building new minarets on mosques.

    It did not shock us, as he often says such nonsense, Yasar Ozdemir, member of the Zurich-based Swiss Federation of Muslim Associations, told Agence France-Presse. Omar el-Sanie, the director of Genevas mosque, told The Associated Press: In my opinion, this is a purely political matter between Libya and Switzerland, and has nothing to do with Islam or with Muslims.

    United Nations officials called Colonel Qaddafis comments unacceptable, as did individual countries, like France. A spokesman for the European Union foreign affairs chief, Catherine Ashton, said the comments come at an unfortunate moment when the European Union is working closely with Switzerland to reach a diplomatic solution to its squabble with Libya.

    Le Dauphin Libr

    Suite lappel au jihad lanc par le leader libyen contre le pays :

    Kadhafi provoque, Berne fait profil bas

    27-02-2010

    Et une attaque de plus... La libration le 7 fvrier de Rachid Hamdani, un des deux otages suisses dtenus en Libye depuis 19 mois, avait laiss croire un apaisement des tensions entre Berne et Tripoli. En appelant les musulmans au "jihad" (guerre sainte) contre la Suisse et au boycott des produits helvtes, Mouammar Kadhafi, le dirigeant libyen, met fin cette courte parenthse qualifiant la Suisse de "mcrante et apostate" suite l'interdiction des minarets par un vote populaire le 29 novembre dernier.

    Protger l'otage suisse encore dtenu en Libye

    Depuis l'arrestation d'Hannibal Kadhafi et de son pouse dans un palace genevois le 15 juillet 2008, le Guide suprme multiplie les reprsailles contre la Confdration helvtique : suspension des exportations de ptrole, des lignes ariennes et mme demande officielle de dmantlement du pays auprs de l'Onu en septembre.

    "Cette fois, il s'empare d'un terrain religieux, sur lequel personne ne l'attendait", analyse Hasni Abidi, directeur du Centre d'Etudes et de Recherches sur le monde arabe de Genve. En choisissant Benghazi et le discours donn l'occasion de la fte du Mouloud, clbrant la naissance de Mahomet, devant des milliers de musulmans et des reprsentants des pays islamiques, Kadhafi chercherait-il de nouveaux allis aprs l'chec relatif de son projet d'union africaine ? "Ce n'est peut-tre pas un hasard si celui des otages avoir t librs possde aussi la nationalit tunisienne. Tant qu'il tait retenu par la Libye,

  • Kadhafi n'tait pas crdible aux yeux du monde arabo-musulman." Max Gldi, l'autre homme d'affaires suisse accus de sjour illgal dans le pays a lui t condamn 4 mois de prison. Il avait t arrt en mme temps que Rachid Hamdani. Sa dtention impose aux autorits suisses une certaine retenue.

    Genve, le conseil d'Etat (excutif cantonal) a fait savoir qu'il ne s'exprimerait pas sur la Libye "pour protger Max Gldi". D'un point de vue scuritaire, il n'y aurait aucune inquitude avoir. "Le message ne risque pas d'tre entendu par des groupes islamistes radicaux", rassure Hasni Abidi. Et pour cause, Al-Qada n'a pas oubli que Kadhafi avait collabor avec les Amricains.

    "Kadhafi possde nanmoins une capacit de nuisance, on l'a vu en Asie ou en Afrique." tant donn la prsence d'un de ses ressortissants dans une prison libyenne, Berne continuera probablement faire profil bas. "Max Gldi risque de devenir une monnaie d'change alors qu'il est innocent". L'homme d'affaire tait hier encore la principale proccupation ct suisse.

    SwissInfo.ch

    Lhonneur bless de Mouammar Kadhafi (interview avec Reinhard

    Schulze)

    26-02-2010

    En appelant la guerre sainte contre la Suisse, le leader libyen Mouammar Kadhafi cherche surtout redorer son image dans le monde musulman. Cest en tout cas lanalyse de Reinhard Schulze, directeur des Etudes islamiques de luniversit de Berne. Interview.

    Le spcialiste souligne que le monde musulman est habitu la rhtorique du colonel Kadhafi et quil ne rpondra pas son appel au jihad (guerre sainte). Lenfant terrible du monde musulman, ainsi que le nomme Reinhard Schulze, na pas lautorit pour lancer un appel la guerre sainte, une mesure qui relve gnralement des leaders religieux et non pas des politiciens. Le colonel a lanc cet appel mardi Benghazi, la deuxime ville de Libye, lors dun rassemblement marquant lanniversaire de la naissance du prophte Mahomet. Il a ainsi dclar: cest contre la Suisse mcrante et apostate qui dtruit les maisons dAllah que le jihad doit tre proclam par tous les moyens. Le jihad contre la Suisse, contre le sionisme, contre lagression trangre nest pas du terrorisme. Pour le colonel Kadhafi, linterdiction de construire des minarets, approuve par le peuple suisse en novembre dernier, justifie cet appel la guerre sainte. Le ministre suisse des Affaires trangres avait pourtant expliqu au monde musulman que ce vote ntait pas dirig contre lislam et que la libert de culte restait assure pour toutes les confessions en Suisse. En outre, la Suisse et la Libye sont en conflit depuis larrestation momentane par la police genevoise, en juillet 2008, dHannibal Kadhafi, le fils du leader libyen, pour violence lencontre de ses domestiques.

  • swissinfo.ch: Pourquoi Mouammar Kadhafi lance-t-il cet appel maintenant, plusieurs mois aprs le vote sur les minarets ?

    Reinhard Schluze: Je pense que le colonel Kadhafi tente ici de sadresser un public musulman et non pas europen. Il souhaite obtenir auprs de ce public une position qui lui donne le pouvoir de dire quil est le leader du monde islamique. Cest pourquoi il a saisi loccasion de la Fte du Mouloud pour lancer son appel.

    Les mdias libyens indiquent que des reprsentants denviron 90 pays taient prsents Benghazi. A cet gard, il cherche donner de lui-mme limage de leader du monde islamique. Il utilise des sujets spcifiques qui semblent devoir tre discuts au sein du monde islamique et essaie de montrer quil sagit dune question dhonneur de lislam. Cest pourquoi il utilise cette question suisse comme sujet principal.

    swissinfo.ch: Mouammar Kadhafi a-t-il le pouvoir de dclarer la guerre sainte ?

    R. S.: Pas du tout. Du point de vue du droit, il nest pas autoris le faire, parce que ce nest pas la tche dun leader politique de parler de jihad. Seul des rudits spcialistes de lislam ont le droit de dterminer si un conflit peut ou non tre interprt comme une guerre sainte.

    swissinfo.ch: Ces paroles nauront-elles donc aucun poids dans le monde arabe ?

    R. S.: Non aucun. En effet, la plupart des leaders musulmans considrent le colonel Kadhafi comme un enfant terrible. Ils sont depuis longtemps habitus sa rhtorique. Il a dj souvent parl de jihad, dhonneur, de rsistance, etc. Personne ne prendra vraiment cet appel au srieux.

    swissinfo.ch: Comment la Suisse devrait-elle considrer cet appel au jihad et que cela signifie-t-il vraiment pour elle ?

    R. S.: Etant donn que le colonel Kadhafi ne sest pas adress directement la Suisse et quil nutilise pas les ngociations menes entre son pays et lUnion europenne comme forum pour ses attaques, je pense que le gouvernement suisse devrait se dire: bon, cela fait partie du jeu lintrieur de lislam et pas de notre conflit diplomatique.

    swissinfo.ch: Donc, la Suisse ne devrait pas prendre cela au srieux

    R. S.: Pas au srieux dans le sens o cela ne signifie pas quil y aura rellement une attaque contre la Suisse.

    swissinfo.ch: Pourquoi Mouammar Kadhafi est-il si fch contre la Suisse ?

    R. S.: Une fois encore, cest une affaire de colre, dhonneur et dhonneur familial. De son point de vue, la Suisse ne sest pas du tout attele au problme. Elle agit uniquement au niveau diplomatique et politique et naborde pas une question qui est trs importante dans le systme libyen, celle de lhonneur.

    swissinfo.ch: Ce nouveau dveloppement nindique-t-il pas que les choses senveniment ?

    R. S.: Dans un sens, cela senvenime, car les institutions politiques internes de Libye ont maintenant les mains lies. Elles ne peuvent plus librement traiter du cas de Max Gldi, par exemple.

  • Dun ct, elles doivent faire face la rhtorique du colonel Kadhafi et donner une chance de calmer le diffrend qui marque les relations bilatrales entre les deux pays. Et dun autre ct, elles doivent servir leur leader et leur leader parle maintenant de jihad. Pour elles, la situation est devenue vraiment complique.

    swissinfo.ch: Le colonel Kadhafi ne se tire-t-il pas une balle dans le pied avec son appel au jihad ? Ses partenaires conomiques ne vont-ils pas y regarder deux fois avant de faire du commerce avec lui ?

    R. S.: Oui, bien sr. Je pense que les partenaires commerciaux vont y songer. Les relations conomiques internationales de la Libye se trouvent maintenant dans une grande inscurit et les milieux conomiques se demandent sils ont avec la Libye un partenaire fiable. Et videmment, personne ne sait exactement ce qui va se passer.

    AFP

    Suisse : les musulmans de marbre face lappel la guerre sainte de

    Kadhafi

    26-02-2010

    ZURICH (Suisse), 26 fv 2010 (AFP) - L'appel la guerre sainte, le jihad, de Mouammar Kadhafi

    l'encontre de la Suisse a laiss vendredi les musulmans tablis dans la Confdration de marbre,

    estimant qu'ils n'avaient pas subir les consquences du courroux du leader libyen.

    "La colre le rend hystrique. Il n'a absolument aucune crdibilit dans cet appel puisqu'il ne reprsente

    pas plus que lui-mme, pas mme son peuple", a tranch Hafid Ouardiri, ancien porte-parole de la

    mosque de Genve.

    Les quelque 400.000 musulmans vivant dans la Confdration -- principalement originaires des Balkans,

    de Turquie et d'Afrique du nord -- n'ont pas adhr au discours enflamm du numro un libyen, se

    disant bien intgrs dans le pays malgr le rcent vote populaire interdisant la construction de minarets.

    Dans un rcent dveloppement du contentieux entre Berne et Tripoli, Mouammar Kadhafi a appel

    jeudi au jihad contre la Suisse, arguant du rfrendum de novembre 2009 contre les minarets et

    qualifiant la Confdration de "mcrante" et "apostate".

    Ces propos "ne nous ont pas choqu, puisqu'il raconte souvent des choses insenses", a quant lui

    affirm Yasar zdemir, membre de la Fdration des associations musulmanes de Suisse, dont le sige

    est Zurich.

    M. Kadhafi "est un leader politique, pas un leader religieux. Il ne dispose d'aucune autorit pour appeler

    au jihad", a renchri le porte-parole du Conseil central islamique suisse (CCIS) de Berne.

    Le porte-parole du CCIS s'en est galement pris aux remarques de M. Kadhafi, qui a estim que tout

    musulman traitant avec la Suisse tait un "infidle".

    "Cela quivaudrait une excommunication, ce qui est thologiquement absurde", a-t-il soulign l'AFP.

    ()

  • "On est dans des combats qui se sont ports sur le symbolique, sur l'international, qui peuvent tre

    rcuprs et instrumentaliss et qui passent largement au dessus des ttes des populations

    musulmanes en Suisse", a analys Patrick Haenni, du Groupe de recherche sur l'islam en Suisse et auteur

    du livre "Les minarets de la discorde".

    Pour le chercheur, les tensions entre la Libye et la Confdration "sont dconnectes, au-dessus des

    populations musulmanes" du pays.

    Ce qui n'empche pas les musulmans de Suisse de craindre les rpercussions de cette pousse de fivre.

    "Ce genre de discours ne nous facilite pas la tche parce qu'on est pris en otage entre deux types de

    discours: le discours populiste extrme qu'il y a ici" et les propos de M. Kadhafi, a averti M. Ouardiri.

    Sa rhtorique belliqueuse "renforce justement les discours xnophobes qu'entretiennent certains

    extrmistes ici en Suisse", a-t-il soulign.

    Vendredi, jour de prire, l'appel au jihad n'a mme pas t voqu dans les mosques suisses par les

    imams, a d'ailleurs fait remarquer M. zdemir, pour qui le colonel libyen est un homme "puissant et

    riche, ce qui ne colle pas du tout avec les prceptes de l'islam".

    AFP

    Libye/Suisse : appeler au jihad est inadmissible (responsable de

    lONU)

    26-02-2010

    GENVE, 26 fv 2010 (AFP) - Les appels la guerre sainte en islam par un chef d'Etat sont

    "inadmissibles", a estim vendredi le directeur gnral des Nations Unies Genve, Serguei

    Ordzhonikidze, aprs que le numro un libyen Mouammar Kadhafi eut dclar le "jihad" contre la

    Suisse.

    "Je crois que de telles dclarations de la part d'un chef d'Etat sont inadmissibles dans le cadre des

    relations internationales", a dclar M. Ordzhonikidze lors d'un point de presse Genve.

    "Et je ne parle mme pas d'actes. J'espre que nous arrterons toute tentative", a-t-il ajout aprs une

    question sur la scurit du sige europen de l'ONU Genve.

    "Nos services de scurit a tout le pouvoir, la connaissance et la formation pour empcher toute

    tentative de violer la scurit de l'enceinte de l'ONU. Vous pouvez rester tranquilles", a poursuivi M.

    Ordzhonikidze.

    Mouammar Kadhafi avait appel jeudi la guerre sainte (jihad) contre la Suisse, en raison de

    l'interdiction de la construction de minarets vote par rfrendum fin novembre prs de 60% dans la

    confdration.

    ()

  • Les propos de M. Kadhafi, qui a qualifi la Suisse de "mcrante et apostate", appelant au boycott de

    son conomie, intervient alors que les ngociations entre Berne et Tripoli se poursuivent pour obtenir sa

    libration (de Max Gldi, NDLR)

    ()

    AFP

    Paris juge inacceptable lappel de Kadhafi au jihad contre la

    Suisse

    26-02-2010

    PARIS, 26 fv 2010 (AFP) - L'appel du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi au jihad contre la Suisse

    constitue des "propos inacceptables", a dclar vendredi le ministre franais des Affaires trangres,

    estimant que le diffrend suisso-libyen doit tre rgl par la "ngociation".

    "De tels propos sont inacceptables. C'est par la ngociation que le diffrend entre la Libye et la Suisse

    doit tre rgl", a dit le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, lors d'un point de presse, en

    rponse une question sur cet appel la guerre sainte contre la confdration helvtique.

    "Nous soutenons les efforts entrepris par la prsidence de l'Union europenne cette fin", a rappel M.

    Valero.

    ()

    AFP

    Washington ironise sur lappel de Kadhafi au jihad contre la Suisse

    26-02-2010

    WASHINGTON, 26 fv 2010 (AFP) - Le porte-parole de la diplomatie amricaine a pris le parti d'ironiser

    vendredi sur l'appel de Mouammar Kadhafi la guerre sainte contre la Suisse, rappelant au passage la

    diatribe insolite du dirigeant libyen la tribune de l'ONU en septembre dernier.

    "J'ai vu cette information, et cela m'a rappel cette journe de septembre, l'une des plus mmorables

    sances de l'Assemble gnrale de l'ONU dont je me souvienne", a commenc Philip Crowley.

    "Beaucoup de mots, beaucoup de papier volant un peu partout, et pas forcment beaucoup de sens", a-

    t-il ajout dans un clat de rire.

    Le 23 septembre 2009, le colonel Kadhafi avait profit de la tribune des Nations unies New York pour

    prononcer un discours-fleuve de 95 minutes (contre 15 prvues) o redites, improvisations et bizarreries

    avaient t lgion.

    ()

  • Time

    Gaddafi vs. Switzerland: The Leaders Son on Whats Behind The Feud

    27-02-2010

    By Vivienne Walt / Tripoli

    It's tempting to dismiss Libyan leader Col. Muammar Gaddafi's call this week for a jihad against Switzerland as just another round in the feud between the two countries. But it would be a mistake to treat Gaddafi's rhetoric as mere theater. Saif Al-Islam Gaddafi, the Libyan leader's second-eldest son, who many suspect is Gaddafi's likely successor, tells TIME that Libya's row with Switzerland is evidence of a far more serious and urgent issue within Libya, which is grappling with how democratic and Westernized the country should become after decades of isolation. "If we are going to dance with them [the West], we need to dance with the same rhythm to the same music," Saif Gaddafi said in a candid interview as he relaxed on his farm outside Tripoli, on the public holiday marking the Prophet Mohammed's birthday. "The best example is the Swiss crisis. It shows there is a big gap between our way of thinking and our mentality, and the Western mentality and the way of doing business." (See TIME's exclusive interview with Gaddafi on Obama, Israel and Iran.)

    That's an understatement. The senior Gaddafi's call on Friday for holy war against Switzerland has injected a new, more menacing tone into a dispute that has dragged on for the past 18 months. Gaddafi told an audience of diplomats and officials in the city of Benghazi that Muslims should bar Swiss planes and ships from their countries, and embargo Swiss goods. "Let us wage jihad against Switzerland, Zionism and foreign aggression," he told the crowd. "Any Muslim in any part of the world who works with Switzerland is an apostate, is against Muhammad, God and the Koran."

    The rift, which threatens multi-billion-dollar investments in Libya, began when Swiss police arrested Gaddafi's youngest son Hannibal and his wife in July 2008, for allegedly assaulting two of their servants in a Geneva hotel. The couple denied the charges, which were quickly dropped, but the row continued. Offended by Swiss newspaper portrayals of his son, Gaddafi withdrew billions in Libyan funds from Swiss banks in July of last year, prompting the Swiss president to fly to Tripoli to apologize for the arrest. (See pictures of the rise of Gaddafi.)

    Gaddafi was still not mollified. Last August, two Swiss businessmen were arrested in Tripoli for overstaying their visas. After a five-month standoff, one was allowed to leave Libya last week, while the second began a four-month prison term.

    But Libya has not been the only one stoking the feud. On Feb. 14, Switzerland banned 188 Libyans including Col. Gaddafi himself, from entering its country. Libya immediately retaliated, freezing all visas of citizens belonging to the 25 European countries (including Switzerland) that belong to the continent's shared visa system, called Schengen. The dispute rose above personal issues into an affront against Islam in early February, when Swiss citizens voted in a national referendum to halt the construction of minarets.

    In his interview with TIME, Saif did not criticize his father, to whom he is close. Yet he offered a head-on challenge to Libya's conservatives, who resist calls for democratic change. "They are idiots," he says, waving his hand as though to dismiss them. When asked what kinds of new political freedoms he wants for Libya such as freedom of speech, or privately owned media Saif replied without hesitating:

  • "Everything a level of freedom like in Holland." That would be a stunning departure from his father's 40-year rule, in which the country has carved a far different path from the West.

    Saif was also blunt in criticizing Libyan officials who send mixed messages to the West, proclaiming the country a new ally and business partner of Europe and the United States, yet then resisting Western values. "Part of the problem is with the Libyan side. It's not enough for us to blame others," he says. "We are not serious enough, we are sending confusing messages." Sighing deeply, he said: "I think we are not ready to deal in the right way with the Western world, because they have different rules of the game."

    The visa ban has certainly thrown investments in Libya's booming oil industry into question. When TIME visited Libya's major natural gas facility on Tuesday it pipes gas to Italy under the Mediterranean the company's Italian general manager, from the Italian energy company ENI, was not there. He was stuck in Europe, with no visa to return.

    Libyan officials say the visa ban could last some time, in part because many applaud Gaddafi for his stand against Switzerland. "How could the Swiss put 188 names on this list [of Libyans banned from the country] including the Leader of the Revolution?" asks Abdul Majeed el-Dursi, director of the government's press office for foreign journalists. "This is something which is done to criminals. I think it will continue until they [Switzerland] comes to their senses."

    LIBYE CONOMIE

    Afrique en ligne

    Secteur Ptrole Gaz : Appel la rhabilitation du personnel

    26-02-2010

    Entreprise Personnel - Les participants au 11me symposium et l'exposition Mditerrane de ptrole

    ont recommand jeudi Tripoli l'laboration de programmes condenss pour une rhabilitation plus

    accrue du personnel et des cadres dans le domaine ptrolier et gazier, afin de raliser le dveloppement

    durable dans ce secteur.

    Dans des rsolutions publies au terme de leur rencontre, ils ont soulign l'importance de la

    participation de toutes les institutions et socits ptrolires, ainsi que les universits et les centres de

    recherche aux prochaines rencontres et autres confrences scientifiques portant sur le secteur du

    ptrole.

    Le symposium a mis l'accent sur l'importance de l'utilisation des mthodes modernes concernant

    l'historique des puits en vue de reconnatre les problmes relatifs aux couches de ptrole et de gaz et de

    leur trouver les solutions adquates.

    Les participants au symposium et l'exposition ont appel l'utilisation du forage horizontal pour le

    soutien de nouvelles recherches scientifiques concernant le contrle des pertes et pour l'utilisation des

  • nouveaux systmes visant la limitation et le contrle des polluants environnementaux issus des

    oprations de production et l'exploitation du ptrole.

    Le 11me symposium et l'exposition Mditerrane de ptrole ont invit analyser et valuer les

    lsions et corrosions subies par les oloducs et gazoducs par l'eau faible salinit lors des oprations de

    rcupration des huiles.

    Le 11me symposium et l'exposition Mditerrane de ptrole avaient dbut mardi dernier Tripoli

    regroupant un grand nombre d'experts, de spcialistes et des reprsentants de plusieurs socits et

    institutions agissant dans les domaines ptrolier et environnemental.

    Les participants sont venus de la Libye, d'Egypte, d'Algrie, de la Syrie, des Emirats arabes unis, d'Italie,

    d'Espagne, des Pays-Bas, d'Allemagne, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, du Canada, d'Argentine et

    de la Sude.

    Tripoli - Pana 26/02/2010

    Business Report

    South Africa, Libya farm deal pending investment pact

    25-02-2010

    A new land deal allowing South African farmers to produce livestock, milk and fruit in Libya has been put on hold pending the finalisation of an investment protection agreement between the two countries. "We were happy with the opportunities we were offered in Libya, but the problem now is that the investment protection agreement between the South African and Libyan governments has not been ratified, so we are not fully protected if we go there," Theo de Jager, Deputy President of farmers union Agri SA said on Thursday.

    He said the union was in the process of selecting farmers to take up a multi-million hectare land deal signed with the Congo Republic last year. Reuters

    LIBYE DIVERS

    IrishTimes.com

    My Libyan Odyssey

    27-02-2010

  • The Roman and Greek ruins running along the coast from Tunisia to Egypt are among the best in the world, writes RENAGH HOLOHAN

    IF THERE IS any one thing that will upset the majority of holidaymakers on a cruise it is undoubtedly the absence of alcohol. And that is exactly what occurred on a trip I took last November. The ship then ran out of tonic. But thats another story, so let me start at the beginning.

    Hardly anyone goes to Libya. So when we spotted a small ship cruise around North Africa that called to several Libyan ports, curiosity took hold and off we went.

    Libya is different to other destinations; for a start, it isnt really a holiday place. Independent travel is not allowed. If you have a US or Israeli passport, they wont let you in. Those with Israeli stamps are also barred. A fellow passenger, a Scot, who didnt fall into any such category, was not allowed disembark anywhere by the authorities who came aboard at each port. No explanation was given but, whatever it was, it didnt apply to his wife, who set off merrily each morning.

    There are hotels but, despite miles of beautiful, if neglected and often rubbish-strewn coastline. There are few resorts and little in the way of beach comforts. This is heaven for those who like an authentic underdeveloped experience, away from high-rise package hell.

    There are no beggars, an unexpected blessing in a relatively poor country, and few people speak English. Even in the medina no one tries to pull you into their shop or even attempts to sell you anything. A tourist can wander round happily and safely. In fact, we were almost unnoticed, which is nice.

    So what brings tourists to Libya? Archaeology is the answer. The string of Roman and Greek ruins running along the coast from Tunisia to Egypt are among the best in the world. They are magnificent and awe inspiring and unlike everywhere else they are highly accessible and relatively deserted. Whether it is a good thing or not, one can walk over mosaic floors and climb into huge Roman baths and pose with statutes and feel the workmanship on ancient pillars.

    Many of the sites are only partially excavated. Italian archaeologists and historians did huge work in the first half of the last century; it was their ancestors, after all, who built these magnificent cities. But since their expulsion, excavation has been sporadic.

    We went on board the Island Sky in Malta and woke up in Tripoli. A masked doctor was among the local officials who embarked as soon as we tied up. Swine flu was a big issue in Libya at the time, so all 100 passengers had their temperatures tested by laser and once we had all passed and our passports were examined we disembarked, minus the disappointed and forlorn Scot.

    It was like stepping back into a different world, with modern buildings but little traffic. Our three-bus convoy, complete with Libyan guide and minder, sped west along the coast to our first stop, the Roman city of Sabratha. And each of the five days followed a similar pattern. We sailed eastwards through the night and visited sites by day.

    The most outstanding ruins are at Leptis Magna, a huge, almost deserted coastal city built by locally-born emperor Septimius Severus in the second century AD, but partially buried in sand until the 20th century. With its 16,000-seater amphitheatre, beautiful location and the huge scale of the monuments, this ancient city is considered among the most impressive in the entire ancient Roman world.

    Another reason that brings people to Libya, unless its to explore the vast desert and its oases that lie behind the coastal strip, are the war graves. Rommel and the Allies fought up and down this coastline

  • before the German defeat at El Alamein over the border in Egypt. Being with an almost exclusively British group, we were brought to the British war cemeteries in Tripoli and Benghazi.

    The rows of headstones bearing the names of young men are beautifully tended by agents of the British War Graves Commission. At the gates we were handed roses. We placed ours where we found Irish names.

    Rommel lost the war in North Africa mainly because he ran oil supplies. Little did he know he was sitting on a mountain of it. This vast country, three times the size of France but with only six million people, was liberated in 1942 and has been controlled along socialist lines by Col Muammar Gadafy since 1969. His image is everywhere but UN sanctions (introduced after the Lockerbie bombing) have been lifted and the country is gradually modernising.

    Our last stop in Libya was Cyrene, where Simon, compelled by the Romans to carry Jesuss cross, came from. As we sailed towards Egypt, the Red Sea, and finally Jordan, our heads, well, mine at least, full of Roman ruins, the jolly German captain held a champagne party, and was joined by his very eager passengers.

    Did I mention that Libya is dry? Not a drop of alcohol is to be had anywhere. Before we docked in Tripoli the crew emptied all the mini bars and the first thing the Libyan authorities did when they came on board was seal up all alcohol stores. Their stamped seals could be seen across several cabinets around the ship.

    We had been warned in Malta. This, I think, led to certain precautionary measures being taken and a few trips ashore before we sailed. It could also account for the fact that the ships bar ran out of tonic long before we reached Egypt.