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Actualités sur le cancer Actualités sur le cancer de la prostatede la prostate
Centre d’UrologieCentre d’UrologieClinique St JEAN - Clinique Ste MargueriteClinique St JEAN - Clinique Ste Marguerite
IntroductionIntroduction
Devenu en 10 ans le 1er cancer de Devenu en 10 ans le 1er cancer de l’hommel’hommeEn 2010 : 40% de la population aura plus En 2010 : 40% de la population aura plus de 60 ans.de 60 ans.1 homme sur 81 homme sur 810 000 décès / an données 200010 000 décès / an données 200060 000 60 000 nouveaux cas par en Francenouveaux cas par en France
Evolution Cancers en FranceEvolution Cancers en France
Le dépistageLe dépistage
DépistageDépistage
Recommandations :Recommandations : L’AFU (Association Française d’Urologie) L’AFU (Association Française d’Urologie)
recommande un toucher rectal et un dosage recommande un toucher rectal et un dosage annuel du PSA à partir de 50 ans (45 ans en annuel du PSA à partir de 50 ans (45 ans en cas d’antécédents familiaux) jusqu’à 75 ans si cas d’antécédents familiaux) jusqu’à 75 ans si l’espérance de vie est supérieure à 10 ans.l’espérance de vie est supérieure à 10 ans.
L’AFU recommande une information préalable L’AFU recommande une information préalable sur les limites, les bénéfices et les risques du sur les limites, les bénéfices et les risques du dépistage et sur les conséquences des dépistage et sur les conséquences des traitements induits.traitements induits.
GénétiqueGénétique
Parent 1er degré : R x2Parent 1er degré : R x2
Parent 1er et 2ème degré : R x9Parent 1er et 2ème degré : R x9
Forme héréditaire 5 - 10% : R x10 – 20Forme héréditaire 5 - 10% : R x10 – 20
Afro-antillais, Africains, Noirs nord Afro-antillais, Africains, Noirs nord américainsaméricains
Lorsque la valeur du PSA est supérieure à 4 ng/ml, un cancer de la prostate est diagnostiqué environ 3 fois sur 10 avec la biopsie prostatique de confirmation.
Lorsque le psa est >2ng/ml la probabilité de développer un cancer augmente notablement
Le toucher rectal est recommandé en association au dosage du psa
L’ échographie n’a aucune spécificité pour dépister un cancer de prostate
RATIO PSA TOTAL/LIBRERATIO PSA TOTAL/LIBRE
Discutable Discutable
Uniquement performant pour les PSA T Uniquement performant pour les PSA T entre 4 et 10entre 4 et 10
Peut aider dans les indications de Peut aider dans les indications de rebiopsie quand le ratio est <15%rebiopsie quand le ratio est <15%
ProblémeProbléme
De 2004 à 2007, le nombre de demandes de dosage PSA a augmenté en France d’environ 20 % alors qu’au même moment la population d’hommes de plus de 50 ans a augmenté de plus de 1,2 %.
De 1998 à 2006, l’incidence du nombre de cancers de prostate opérés par vésiculo-prostatectomie a presque été multipliée par 4.
Ainsi pour 100 000 hommes de plus de 50 ans, 83,4 ont subi une vésiculo-prostatectomie pour cancer de la prostate en 1998 contre 261,4 en 2006.
Un seul moyen : Un seul moyen : la Biopsie prostatiqueGuidage échographique et ponction trans-rectale Guidage échographique et ponction trans-rectale se sont imposés.se sont imposés.Lavement rectal et antibio-prophylaxie.Lavement rectal et antibio-prophylaxie.En externe ou sous anésthésie générale. En externe ou sous anésthésie générale. 12 biopsies12 biopsies randomisées. randomisées.Hématurie 40%, rectorragie 25% et Hématurie 40%, rectorragie 25% et hémospermie 15% classiques et transitoires.hémospermie 15% classiques et transitoires.Arrêt des anticoagulants quand possible.Arrêt des anticoagulants quand possible.Infection plus rare mais pouvant étre très grave Infection plus rare mais pouvant étre très grave avec risque de choc septiqueavec risque de choc septique
BiopsiesBiopsies
Sonde d’échographie
Aiguille de biopsie
RectumUrètre
TumeurProstate
Syndrome infectieux post biopsiqueSyndrome infectieux post biopsique
Pas de quinolonesPas de quinolones
mais céphalosporinemais céphalosporine
classificationclassificationT1 Tumeur cliniquement inapparente, non palpable, non visible par imagerie T1 Tumeur cliniquement inapparente, non palpable, non visible par imagerie
médicalemédicale
T1A Tumeur découverte de manière fortuite par histologie (< 5 % de copeaux de T1A Tumeur découverte de manière fortuite par histologie (< 5 % de copeaux de résection)résection) T1B Tumeur découverte de manière fortuite par histologie (> 5 % de copeaux de T1B Tumeur découverte de manière fortuite par histologie (> 5 % de copeaux de résection)résection) T1C Tumeur diagnostiquée par biopsie à l'aiguille (par exemple à cause d'un niveau T1C Tumeur diagnostiquée par biopsie à l'aiguille (par exemple à cause d'un niveau élevé de PSA) élevé de PSA)
T2T2 Tumeur limitée au tissu prostatiqueTumeur limitée au tissu prostatique
T2a Tumeur limitée à un lobeT2a Tumeur limitée à un lobe T2b Tumeur impliquant plus de la moitié d’un lobe T2b Tumeur impliquant plus de la moitié d’un lobe T2C Tumeur impliquant les 2 lobesT2C Tumeur impliquant les 2 lobes
T3T3 Tumeur envahissant la capsuleTumeur envahissant la capsule T3a Envahissement extracapsulaire unilatéral ou bilatéralT3a Envahissement extracapsulaire unilatéral ou bilatéral T3b Envahissement d'une ou des deux vésicules séminalesT3b Envahissement d'une ou des deux vésicules séminales
T4T4 Tumeur fixée aux tissus avoisinants ou envahissement des organes voisins Tumeur fixée aux tissus avoisinants ou envahissement des organes voisins autres que les vésicules séminales: autres que les vésicules séminales: col vésical, sphincter externe, rectum, muscle col vésical, sphincter externe, rectum, muscle releveur et/ou plancher pelvien releveur et/ou plancher pelvien
Gleason (1974)Gleason (1974)
5 grades de différenciation croissante : 5 grades de différenciation croissante : grade 1 = bien différencié grade 1 = bien différencié
grade 5 = anaplasiquegrade 5 = anaplasique
Le score de Gleason : Le score de Gleason : prend en compte les 2 territoires les plus prend en compte les 2 territoires les plus
largement représentés dans la tumeurlargement représentés dans la tumeur Le score de Gleason correspond à la somme des Le score de Gleason correspond à la somme des
2 grades (majoritaire en premier) : ex : 3 + 4 = 72 grades (majoritaire en premier) : ex : 3 + 4 = 7
Bilan d’extensionBilan d’extension
1) Local : Extension extracapsulaire1) Local : Extension extracapsulaire
2) Régional : Adénopathies2) Régional : Adénopathies
3) Métastatique : Os3) Métastatique : Os
IRM pelvienneIRM pelvienne
Scanner Abdomino-PelvienScanner Abdomino-Pelvien
Scintigraphie osseuseScintigraphie osseuse
Echographie rénale (T4)Echographie rénale (T4)
PET scan : non évaluéPET scan : non évalué
Bilan d’extensionBilan d’extension
IRM :IRM :Intérêt dans l’extension aux VS (80%), moins fiable Intérêt dans l’extension aux VS (80%), moins fiable pour la capsule (40%)pour la capsule (40%)
A distance de la biopsie [4 à 8 semaines] (faux A distance de la biopsie [4 à 8 semaines] (faux positifs)positifs)
Intérêt pré biopsiqueIntérêt pré biopsique
Avant traitement curatifAvant traitement curatif
Antenne endorectale. Radiologue entraînéAntenne endorectale. Radiologue entraîné
Pas de recommandations précisesPas de recommandations précises
Futur : Lympho-IRM - IRM métaboliqueFutur : Lympho-IRM - IRM métabolique
Bilan d’extensionBilan d’extension
TDM :TDM :Extension locorégionaleExtension locorégionale
Pas d’intérêt dans le bilan localPas d’intérêt dans le bilan local
Non recommandé si < T2a, PSA < 10, Gleason < 7Non recommandé si < T2a, PSA < 10, Gleason < 7
Gg. > 15 mmGg. > 15 mm
Bilan d’extensionBilan d’extension
Scintigraphie Scintigraphie osseuseosseuse
Non recommandée si Non recommandée si PSA < 10 (risque < PSA < 10 (risque < 2%)2%)Recommandée si Recommandée si Gleason ≥ 8 ou grade Gleason ≥ 8 ou grade 4 majoritaire4 majoritaireFaible spécificitéFaible spécificitéDans l’avenir, IRM Dans l’avenir, IRM corps entier?corps entier?
FACTEURS PRONOSTIQUESFACTEURS PRONOSTIQUES
BUT BUT permettre d’estimer le résultat attendu des permettre d’estimer le résultat attendu des traitement proposés.traitement proposés.
Décider d’un éventuel traitement complémentaire Décider d’un éventuel traitement complémentaire après traitement initial.après traitement initial.
FACTEURS PRONOSTIQUESFACTEURS PRONOSTIQUES
MULTIPLES MULTIPLES EX GROUPES DE D’AMICO pré thérapeutiqueEX GROUPES DE D’AMICO pré thérapeutique
Faible risque : psa Faible risque : psa ≤≤10 ; gleason10 ; gleason≤6 ;stade clinique ≤6 ;stade clinique T1c ou T2aT1c ou T2a
Risque intermédiaire: psa ou entre 11 et 20 ou Risque intermédiaire: psa ou entre 11 et 20 ou gleason =7 ou stade clinique T2Cgleason =7 ou stade clinique T2C
Risque élevé psa >20 ou gleason de 8 à 10 ou Risque élevé psa >20 ou gleason de 8 à 10 ou stade T2cstade T2c
FACTEURS PRONOSTIQUESFACTEURS PRONOSTIQUES
MULTIPLES MULTIPLES Post chirurgicauxPost chirurgicaux
psa post opératoirepsa post opératoirestade histologique post opératoire PT..stade histologique post opératoire PT..envahissement ganglionnaireenvahissement ganglionnaireexistence de marges chirurgicalesexistence de marges chirurgicalesatteinte des VSatteinte des VSmodification du gleasonmodification du gleason
FACTEURS PRONOSTIQUESFACTEURS PRONOSTIQUES
MULTIPLES MULTIPLES post radiothérapique ou post curiethérapiepost radiothérapique ou post curiethérapie
Obtention du psa nadir Obtention du psa nadir ≤ 0,5 ng/ml≤ 0,5 ng/ml
bon pronosticbon pronostic
TraitementsTraitements
Abstention thérapeutiqueAbstention thérapeutique
Surveillance activeSurveillance active
ChirurgieChirurgie
RadiothérapieRadiothérapie
CuriethérapieCuriethérapie
Ablatherm®Ablatherm®
HormonothérapieHormonothérapie
ChimiothérapieChimiothérapie
Abstention thérapeutiqueAbstention thérapeutique
Rarement proposé en France (Europe Rarement proposé en France (Europe du Nord - Anglosaxons)du Nord - Anglosaxons)
Indications thérapeutiques :Indications thérapeutiques :désir du patientdésir du patient
patient âgé (faut-il faire un PSA et des patient âgé (faut-il faire un PSA et des biopsies?)biopsies?)
A proscrire si < 65 ans sans A proscrire si < 65 ans sans comorbiditécomorbidité
SURVEILLANCE ACTIVESURVEILLANCE ACTIVE
Repose sur la notion de formes Repose sur la notion de formes latentes peu ou pas évolutives.latentes peu ou pas évolutives.
Nécessite un cancer de faible risque.Nécessite un cancer de faible risque.
Un patient compliant.Un patient compliant.
Une surveillance lourde avec biopsie Une surveillance lourde avec biopsie annuelle et suivi clinique et du PSAannuelle et suivi clinique et du PSA
ChirurgieChirurgie
Principes :Principes :Ablation de la prostate et des vésicules Ablation de la prostate et des vésicules séminalesséminales
Exérèse de la lésion cancéreuse +++Exérèse de la lésion cancéreuse +++
Anastomose uréthro-vésicaleAnastomose uréthro-vésicale
Risques :Risques : lésion du plexus de Santorini (hémorragie)lésion du plexus de Santorini (hémorragie) atteinte du sphincter strié (incontinence définitive)atteinte du sphincter strié (incontinence définitive) plaie rectale (fistule)plaie rectale (fistule) lésion urétérale (obstruction)lésion urétérale (obstruction)
ChirurgieChirurgie
Laparotomie :Laparotomie :
Technique princeps (30 ans)Technique princeps (30 ans) • Vision en 3D• Vision en 3D
Aspect sécuritaireAspect sécuritaire
Cœlioscopie :Cœlioscopie :
Plus récente (10 ans)Plus récente (10 ans) • Vision en 2D• Vision en 2D
Aspect chirurgicalement « plus économique »Aspect chirurgicalement « plus économique »
Robot :Robot :
Toujours cœlioscopieToujours cœlioscopie
Très récent (5 ans)Très récent (5 ans) • Vision en 3D virtuel• Vision en 3D virtuel
Maniement proche de la chirurgie « manuelle »Maniement proche de la chirurgie « manuelle »
Prostatectomie Radicale Cœlioscopique Robotisée (Da Vinci)Prostatectomie Radicale Cœlioscopique Robotisée (Da Vinci)©2006 Intuitive Surgical, Inc.
-Coelioscopie : En 1998, cette technique était quasiment inexistante. Puis elle a connu un développement extrêmement rapide pour atteindre près de 65 % des interventions en 2006 -Voie abdominale : En 1998, il n’y avait que cette technique qui était réalisée. En 2006, elle représente 31,6 % des interventions .-Bénéfice ?
ChirurgieChirurgieIndicationsIndications
Patient ayant > 10 ans d’espérance de viePatient ayant > 10 ans d’espérance de vie
Tumeur localisée (T1b, T1c, T2)Tumeur localisée (T1b, T1c, T2)
Certaines lésions T3a (discussions RCP) avec Certaines lésions T3a (discussions RCP) avec chirurgie extensive.chirurgie extensive.
Curage ganglionnaire possible voire Curage ganglionnaire possible voire recommandé si PSA > 10, gleason ≥ 7 et T ≥ recommandé si PSA > 10, gleason ≥ 7 et T ≥ 2.2.
ChirurgieChirurgieRésultatsRésultats
Chirurgie Chirurgie carcinologiquecarcinologique nécessitant le taux le plus nécessitant le taux le plus faible de marges tumorales (< 10%)faible de marges tumorales (< 10%)
Expérience du chirurgien +++Expérience du chirurgien +++
Laparo > CœlioLaparo > Cœlio
Survie à 10 ans > 80%.Survie à 10 ans > 80%.
ComplicationsComplications
Incontinence : Généralement transitoireIncontinence : Généralement transitoire
Permanente : Permanente : 3%3%
À l’effort : À l’effort : 10%10%
Dysfonction érectile : 50 à 80%Dysfonction érectile : 50 à 80%
Sténose de l’anastomose < 5%Sténose de l’anastomose < 5%
Radiothérapie externeRadiothérapie externe
Technique curativeTechnique curative
RTE Conformationnelle : plus adaptée et RTE Conformationnelle : plus adaptée et moins de complicationsmoins de complications
70 Gy en 35 séances (maxi 74 Gy)70 Gy en 35 séances (maxi 74 Gy)
Complications :Complications :Lésions radiques 5 à 10%Lésions radiques 5 à 10%
Incontinence < 5% (majorée si chir. prostatique)Incontinence < 5% (majorée si chir. prostatique)
Dysfonction érectile 50%Dysfonction érectile 50%
Radiothérapie externeRadiothérapie externe
IndicationsIndicationsDésir du patientDésir du patient
Espérance de vie > 10 ansEspérance de vie > 10 ans
Contre-indication chirurgicaleContre-indication chirurgicale
Lésions localisées de T1b à T3bLésions localisées de T1b à T3b
+/- adjuvante+/- adjuvante
+/- couplée à une hormonothérapie+/- couplée à une hormonothérapie
Métastase osseuse douloureuse si uniqueMétastase osseuse douloureuse si unique
CuriethérapieCuriethérapieIndiquée si faible risque Indiquée si faible risque évolutifévolutif
≤ ≤ T2aT2a
PSA < 10 ng/mLPSA < 10 ng/mL
Gleason ≤ 7Gleason ≤ 7
volume glandulaire < 50 mL)volume glandulaire < 50 mL)
•Radiothérapie in situ 140 Gy à l’iode 125 (faible énergie).
CuriethérapieCuriethérapie
RésultatsRésultatsIdentiques à ceux de la radiothérapieIdentiques à ceux de la radiothérapie
Complications :Complications :Cystites radiques 31%Cystites radiques 31%
Rétention ++ (Chir à 6 mois)Rétention ++ (Chir à 6 mois)
Rectite 11%Rectite 11%
Dysfonction érectile > 20% (serait en réalité Dysfonction érectile > 20% (serait en réalité équivalent à la RTE)équivalent à la RTE)
Ablatherm®Ablatherm®
Technique par destruction progressive de la prostate par Technique par destruction progressive de la prostate par hyperthermie à l’aide d’ultrasons focalisés de haute énergie.hyperthermie à l’aide d’ultrasons focalisés de haute énergie.
Traitement local hors Thésaurus :Traitement local hors Thésaurus :
Âge plus élevéÂge plus élevé
Contre-indication aux autres traitementsContre-indication aux autres traitements
Désir du patientDésir du patient
Récidive locale après radiothérapieRécidive locale après radiothérapie
Nécessite une résection de prostate préalable ou simultanée.Nécessite une résection de prostate préalable ou simultanée.
Ablatherm®Ablatherm®
Suites opératoires:Suites opératoires:Cf. RTUP (lavage, risque de RAU)Cf. RTUP (lavage, risque de RAU)
Elimination très lentes des tissus nécrotiques : Elimination très lentes des tissus nécrotiques : hématurie, bactériurie, leucocyturie, RAUhématurie, bactériurie, leucocyturie, RAU
Parfois nécessité de cystoscopie voire RTUPParfois nécessité de cystoscopie voire RTUP
Douleurs uréthrales ou périnéales (Rivotril, Douleurs uréthrales ou périnéales (Rivotril, Neurontin).Neurontin).
Risque de prostatiteRisque de prostatite
HormonothérapieHormonothérapiePrincipes : hormono-dépendance du tissu prostatique. Principes : hormono-dépendance du tissu prostatique. Suppression de la synthèse ou de l’action androgénique.Suppression de la synthèse ou de l’action androgénique.
Anti-Androgènes périphériques stéroïdiens ou non: Anti-Androgènes périphériques stéroïdiens ou non: intérêt sur les effets secondairesintérêt sur les effets secondaires
Agonistes LHRH : feedback négatif hypophysaireAgonistes LHRH : feedback négatif hypophysaire Effet Rebond (Flare Up) : Association d’un AAP en Effet Rebond (Flare Up) : Association d’un AAP en
début de traitement par Agonistedébut de traitement par Agoniste
Blocage Androgénique Complet : AAP + AgonisteBlocage Androgénique Complet : AAP + Agoniste Intérêt faible (+3% survie à 5 ans) et morbidité plus Intérêt faible (+3% survie à 5 ans) et morbidité plus
importanteimportante
HormonothérapieHormonothérapieIndicationsIndications
Traitement palliatifTraitement palliatif
Lésions non localiséesLésions non localisées
Adjuvant si haut risqueAdjuvant si haut risque
RésultatsRésultatsHormono-résistance inéluctable : Médiane 18 à 24 mois si M+Hormono-résistance inéluctable : Médiane 18 à 24 mois si M+
Effets secondairesEffets secondairesBouffées de chaleurBouffées de chaleur
AsthénieAsthénie
Troubles de la libido et de l’érectionTroubles de la libido et de l’érection
Ostéoporose à long termeOstéoporose à long terme
HormonothérapieHormonothérapie
Hormonothérapie intermittente :Hormonothérapie intermittente :Bien acceptéeBien acceptée
Pas d’impact négatif sur la médiane de surviePas d’impact négatif sur la médiane de survie
Pas d’induction d’hormono-résistance précocePas d’induction d’hormono-résistance précoce
Retarde l’installation de l’ostéoporoseRetarde l’installation de l’ostéoporose
Critères d’arrêt : PSA bas et stableCritères d’arrêt : PSA bas et stable
Critères de réintroduction empiriquesCritères de réintroduction empiriques
ChimiothérapieChimiothérapie
Diagnostic Localement Avancé Rising PSA Hormono-Sensible M+ Hormono-RésistantDiagnostic Localement Avancé Rising PSA Hormono-Sensible M+ Hormono-Résistant
•RTE + Hormono ?RTE + Hormono ?• Chirurgie ?Chirurgie ?
• T3 ou T4, GS T3 ou T4, GS ≥ 7, PSA ≥ 20 : ≥ 7, PSA ≥ 20 :
Protocole GETUG 12Protocole GETUG 12
Curage ganglionnaireCurage ganglionnaire BAC vs BAC + Taxotère 3 moisBAC vs BAC + Taxotère 3 mois Traitement local : Traitement local : RTE (N- ou N+)RTE (N- ou N+) PR (N-)PR (N-) Hormono seule (N+)Hormono seule (N+)
• Hormonothérapie habituelleHormonothérapie habituelle
ProtocoleProtocole GETUG 15 GETUG 15
•BAC vs BAC + TaxotèreBAC vs BAC + Taxotère
Chimio selon âge, OMS, Chimio selon âge, OMS, co-morbiditésco-morbidités
Standard : Taxotère Standard : Taxotère
Options :Options :• Taxotère hebdo + EstracytTaxotère hebdo + Estracyt • Autre choix (Mitoxantrone, Autre choix (Mitoxantrone, Vinblastine,…)Vinblastine,…)• ZoledronateZoledronate
RTE si PR selon PSA +/- Hormono RTE si PR selon PSA +/- Hormono selon risque M+selon risque M+
• ProtocoleProtocole « Rising PSA » « Rising PSA » avec Taxotèreavec Taxotère
ChimiothérapieChimiothérapie
Les études cliniques se poursuivent Les études cliniques se poursuivent (GETUG, EORTC, …)(GETUG, EORTC, …)
D’autres approches se développentD’autres approches se développent AtrasentanAtrasentan CalcitriolCalcitriol Thérapies géniquesThérapies géniques Traiter plus tôt avec le TaxotèreTraiter plus tôt avec le Taxotère (néo-adjuvant, récidive biologique)(néo-adjuvant, récidive biologique)
SuiviSuivi
Rythme et modalité de surveillanceRythme et modalité de surveillanceClinique et biologique, +/-radiologiqueClinique et biologique, +/-radiologique
Trimestrielle puis semestrielle.Trimestrielle puis semestrielle.
PSA : Intérêt du nadir PSA : Intérêt du nadir (PSA le plus (PSA le plus bas)bas)
4 à 6 semaines après chirurgie4 à 6 semaines après chirurgie
12 mois après RTE12 mois après RTE
18 mois à 3 ans après curiethérapie18 mois à 3 ans après curiethérapie
SuiviSuiviRécidive biologique précède de plusieurs mois Récidive biologique précède de plusieurs mois la récidive clinique : nécessité de 2 à 3 tests la récidive clinique : nécessité de 2 à 3 tests successifssuccessifs
Stress du patient lié au PSA +++Stress du patient lié au PSA +++
CAT : prise en compte de nombreux paramètresCAT : prise en compte de nombreux paramètresAprès chirurgie : RTE, HormonothérapieAprès chirurgie : RTE, Hormonothérapie
Après RTE : Ablatherm, HormonothérapieAprès RTE : Ablatherm, Hormonothérapie
Après Hormonothérapie : ChimiothérapieAprès Hormonothérapie : Chimiothérapie
Traitement des complicationsTraitement des complications
IncontinenceIncontinence Intérêt de la rééducation pré opératoireIntérêt de la rééducation pré opératoire Permanente 3% / IUE 10% (Chir) 5% (RTE)Permanente 3% / IUE 10% (Chir) 5% (RTE) Rééducation périnéale avec biofeedback +/- Rééducation périnéale avec biofeedback +/-
électrostimulation.électrostimulation.
Nécessité d’un rééducateur spécialiséNécessité d’un rééducateur spécialisé
Matériel spécifiqueMatériel spécifique Sphincter artificielSphincter artificiel Bandelette sous uréthrale en évaluationBandelette sous uréthrale en évaluation
Traitement des complicationsTraitement des complications
Dysfonction érectileDysfonction érectileInjections Intra-Caverneuse Injections Intra-Caverneuse de PGE1de PGE1
Remboursement 100%Remboursement 100% Piqûre indolorePiqûre indolore Intérêt de la rééducation Intérêt de la rééducation
précoce (< 3 mois) : 2 précoce (< 3 mois) : 2 injections par semaine pour injections par semaine pour tumescence même faibletumescence même faible
Effet sur la qualité de la Effet sur la qualité de la continencecontinence
ComplicationsComplications
Dysfonction érectileDysfonction érectileIPDE5IPDE5
Pas de protocolePas de protocole Intéressant après récupération partielleIntéressant après récupération partielle
Vacuum - Prothèse pénienneVacuum - Prothèse pénienne Si échec des autres procéduresSi échec des autres procédures
ComplicationsComplicationsInflammation post-radiques : TARDIVESInflammation post-radiques : TARDIVES
Rectite 11%Rectite 11%
Cystite 5%Cystite 5% AnticholinergiquesAnticholinergiques
HématurieHématurie Oxygénothérapie hyperbareOxygénothérapie hyperbare
20 à 40 séances de 90 mn20 à 40 séances de 90 mn
Plus de 90% de guérison ou améliorationPlus de 90% de guérison ou amélioration
RAURAU Pas de RTUP avant 6 mois : incontinence +++Pas de RTUP avant 6 mois : incontinence +++
Obstruction urétéraleObstruction urétérale
ConclusionConclusion
Vive la préventionVive la prévention
ConclusionConclusionFacteurs protecteurs : Facteurs protecteurs :
Sélénium 200 µg/j : Réduction de l’incidence : 63%!Sélénium 200 µg/j : Réduction de l’incidence : 63%!
Lycopène (Tomates)Lycopène (Tomates)
Jus de grenade.Jus de grenade.
SojaSoja
Diminution de la consommation de graisseDiminution de la consommation de graisse
Vitamine E < 150 UI/j : Vitamine E < 150 UI/j :
Augmentation de risque si > 400 UI / j.Augmentation de risque si > 400 UI / j.
Finastéride (Chibroproscar®) : Réduction de risque de 25%, Finastéride (Chibroproscar®) : Réduction de risque de 25%, mais Gleason plus élevé et troubles sexuels…mais Gleason plus élevé et troubles sexuels…
1 verre de vin rouge par jour : 1 verre de vin rouge par jour : Réduction de risque de 48%Réduction de risque de 48%