Actualités L’Ambassadeur Lewis Lukens préside l’ouverture ...Actualités Panorama Panorama † Numéro 124 † Juillet-Août 2012 Des soldats américains aident les étudiants

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http://dakar.usembassy.gov • Panorama • Numéro 124 • Juillet-Août 2012

ActualitésL’Ambassadeur Lewis Lukens préside l’ouverture dela «Semaine américaine» à Dakar ........................1

Les Etats-Unis adoptent une nouvelle stratégieà l’égard de l’Afrique subsaharienne....................2

Des soldats américains aident les étudiants àaméliorer leur anglais grâce aux jeux ..................3

Ladies’ Turn révolutionne le football pourautonomiser les femmes ....................................4

L’USAID participe à la lutte contre le paludismedu Sénégal ........................................................5

Koumba représente le Sénégal au forum AGOA2012 ................................................................6

L'administration fédérale de l’aviation civileaméricaine sensibilise aux métiers de l’aviation ....7

Entretien avec Mathilde Piard, journaliste,conférencière, spécialiste des réseaux sociaux......8

Focus sur la politique américaineenvers les jeunesSommet présidentiel des jeunes leaders africainssur l’innovation : renforcer les compétences desjeunes pour un changement efficace en Afrique....9L’Ambassade des Etats-Unis à Dakar lance unprogramme de formation à la rechercheappliquée à Dakar ............................................10Le collège numérique pour un citoyendu 21ème siècle ..................................................10Deux sénégalais ont pris part Sommet présidentieldes jeunes leaders africains sur l’innovation ........11

Quoi de neuf ..........................................12

L’Ambassadeur Lewis Lukenspréside l’ouverture de la«Semaine américaine» à Dakar

Le mercredi 23 mai, Son Excellence Monsieur Lewis Lukens,Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, a co-présidé, avecMadame Maty Sy Diallo, ministre du Commerce, de l'Industrie et

de l'Artisanat, la cérémonie d’ouverture de la 4ème édition de la«Semaine américaine» à Dakar (USAWeek-Dakar 2012).

La «Semaine américaine» à Dakar, qui est une biennale d’affaires, estorganisée par la Chambre de commerce américaine au Sénégal(Amcham) sous l’égide de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique àDakar. Son principal objectif est de réunir le monde B2B (Business toBusiness) pour le renforcement des relations économiques etcommerciales entre les Etats-Unis et le Sénégal.

L’ambassadeur Lukens coupe le ruban de lancement de l’USAWeek en compagnie deMakha Sy, président de l’Amcham et du ministre du Commerce, Mme Mata Sy Diallo

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Panorama • Numéro 124 • Juillet-Août 2012

La femme d’affaires américaineMme Rahama Wright partage sonexpérience

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Invitée par l’Ambassade, la femme d’affaires américaineMme Rahama Wright a animé, le 24 mai, une conférence surl’accès au marché américain. Elle a partagé avec les hommeset femmes d’affaires sénégalais l’exemple de son entrepriseen tant que cas pratique d’une expérience réussie.

Elle a parlé des différentes étapes que doit connaître toutexportateur de produits aux Etats-Unis. En effet, pour êtrevendable aux Etats-Unis, un produit doit se conformer à uncertain nombre de règles: l’approbation préalable par lesservices américains chargés du commerce, l’identification duproduit par un code établi, l’emballage, le permisd’importation, les services de douanes etc.

Présentée par les Etats-Unis d'Amérique comme une icônede l'entrepreneuriat au féminin et un modèle en affaires pourles communautés installées dans la diaspora, Rahama Wrightest la fondatrice de Shea Yeleen International. Mme Wrighta découvert la production du beurre de karité lors d’un stageà l’Ambassade américaine à Ouagadougou au Burkina Faso.En interviewant les producteurs de ce beurre, elle a prisconnaissance des nombreux défis que doivent relever lesproducteurs afin d’entrer dans le marché américain.

En 2002, elle débute son service en tant que volontaire duCorps de la Paix américain au Mali où elle soutient lacréation de la première coopérative de production de beurrede karité dans le village de Dio. En tant que Ghanéenne-américaine de première génération, Rahama comprend lesluttes que bien des femmes vivent dans leur village et leurcommunauté et a su qu’elle pouvait aider ces femmes àmaximiser les ressources locales afin de devenirentrepreneures au sein d’un marché global.

Depuis 2007, USAWeek-Dakar s’est affirmé comme le grandrendez-vous du business américain à Dakar.

La Maison-Blanche a annoncé lanouvelle Stratégie des Etats-Unis àl’égard de l’Afrique subsaharienne qui

offre une vision proactive, tournée versl’avenir et fondée sur le partenariat. Cettenouvelle stratégie énonce quatre objectifsstratégiques, décrits ci-après, et engage lesEtats-Unis à redoubler d’efforts en ce quiconcerne les deux premiers de ces quatrepiliers, à savoir : renforcer les institutionsdémocratiques et stimuler la croissanceéconomique, le commerce et lesinvestissements.

Renforcer les institutions démocratiques : La nouvelle stratégieengage les Etats-Unis à œuvrer pour faire avancer la démocratie enrenforçant les institutions à tous les niveaux, en soutenant et enconsolidant les aspirations à une gouvernance plus ouverte etresponsable sur tout le continent, en encourageant les droits del’homme et l’État de droit et en confrontant les dirigeants dont lesactions menacent la crédibilité du processus démocratique. Commele Président l’a déclaré au Ghana : « L’Afrique n’a pas besoind’hommes forts, mais de fortes institutions. »

Stimuler la croissance économique, le commerce et lesinvestissements : Par le biais d’une focalisation et d’un engagementplus profonds et de l’affectation de ressources supplémentaires, lanouvelle stratégie engage les Etats-Unis à œuvrer pour promouvoir lacroissance économique, notamment grâce à des échangescommerciaux et des investissements accrus en Afrique subsaharienne.Les Etats-Unis s’emploieront à promouvoir un climat propice aucommerce et aux investissements ; à améliorer la gouvernanceéconomique ; à encourager l’intégration régionale ; à rehausser lacapacité du continent africain d’accéder au marché international etd’en tirer des avantages ; et à encourager les entreprises américaines àcommercer avec l’Afrique et à investir dans le continent.

Faire avancer la paix et la sécurité : La nouvelle stratégie appelle lesEtats-Unis à approfondir leur partenariat en matière de sécurité avecles pays africains et avec les organisations régionales afin de répondreaux besoins sécuritaires de base des populations du continent. Seulsles gouvernements et les peuples de l’Afrique eux-mêmes peuventtrouver les solutions aux problèmes de sécurité et aux divisionsinternes qui sévissent sur le continent, mais les Etats-Unis peuventavoir un impact positif.

Promouvoir les possibilités et le développement : Il n’y a pas derégion au monde où nos efforts en faveur du développement tiennentune place aussi centrale dans notre engagement qu’en Afrique. Nousgarderons toujours en vue la recherche de résultats en matière dedéveloppement durable et le nouveau modèle opérationnel de notreaide au développement tel qu’énoncé en 2010 dans la Politiqueprésidentielle sur le développement dans le monde.

Les Etats-Unis adopte une nouvellestratégie à l’égard de l’Afriquesubsaharienne

La femme d’affaires américaine Mme Rahama Wright pendant sa conférence

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Des soldats américains aident les étudiants àaméliorer leur anglais grâce aux jeux

Le 23 mai, sept membres d’une unité de formation del’armée américaine, le «U.S. Army Reserve OfficerTraining Corps (ROTC) cadets», accompagnés par le

sergent-chef Timothy Andrews et un professeur d’anglaisaméricain, Faon Rainey, se sont rendus à Guédiawaye pourvisiter quatre classes bénéficiaires du programmeMicroscholarship Access. Les «cadets» ont fait desprésentations sur les Etats-Unis et répondu aux questionsdes étudiants et des enseignants. À la fin de la journée, ilsont joué avec les élèves à des jeux traditionnels américains,tels que le « Duck, Duck, Goose ». Tous, élèves et «cadets»,ont apprécié d'avoir pu se distraire, tout en apprenantbeaucoup sur la culture de chacun.

Le programme English AccessMicroscholarship est géré parle Bureau régional desprogrammes d’anglais de laSection des affaires publiquesde l’ambassade des Etats-Unis. Ce programme, quitravaille avec deux partenaireslocaux, le Dakar EnglishLanguage Center (DELC) et leEnglish Language Institute(ELI), offre aux jeunessénégalais des cours d'anglaisextrascolaires. Grâce à ceprogramme de deux ans, lesétudiants améliorent leurscompétences en anglais,apprennent beaucoup sur laculture américaine, et sesentent plus en confiance pourinteragir avec des personnesde cultures différentes.

Le ROTC offre une formationuniversitaire à des officiersaméricains et les encourage àapprendre plus sur d'autrescultures. Ce groupe de«cadets» du ROTC est auSénégal pour trois semaines,

et travaille sur un programme éducatif avec l'arméesénégalaise. Ces «cadets» donnent des cours deconversation en anglais à des soldats sénégalais, tout enparticipant à bon nombre d'événements communautaires, eten apprenant ainsi davantage sur le Sénégal.

Cette visite d’une classe Access est la première d'une sériede neuf événements d'échanges culturels que le Bureaurégional des programmes d’anglais et le Bureau des affairesbilatérales de l'armée américaine ont mis en place pour lestrois différents groupes de «cadets» qui séjourneront auSénégal cet été.

Les «cadets» jouant avec les élèves dans la cour de l’école

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Ladies’ Turn révolutionne le football pourautonomiser les femmes

filles qui y assistaient ont été encouragées à exercer d'autrespossibilités sportives et éducatives.

En 2009, plus de 400 joueuses ont participé aux tournois deLadies’ Turn à Dakar et à Saint Louis. En 2010, Ladies’ Turna introduit le football féminin dans les villages en organisantdes tournois dans la région de Kaolack pour 500 filles.Ladies’ Turn passera à la vitesse supérieure pour 2011,l’année de la Coupe du Monde Féminine (Women’s WorldCup), en incluant dans la compétition des équipes de quatrerégions: Dakar, Saint Louis, Kaolack et Fatick.

Si le football est très populaire au Sénégal, il restecependant considéré comme un sport masculin inappropriépour les femmes. Cela explique que la plupart des femmesn’ont pas l’opportunité d’y jouer ou trouvent peu de soutien.Ladies’ Turn promeut donc le football féminin non seulementcomme un sport à part entière mais aussi comme un outil depromotion de l’égalité des sexes.

Au coeur de la stratégie de Ladies’ Turn, sont les terrains defootball des quartiers. En y organisant des tournois, Ladies’Turn travaille avec les communautés et les habitants pourchanger la vision de la femme. Ces matchs mettent lesfemmes au centre des lieux publics sous les yeux de tous,valorisant leur talent et les mettant à l’honneur. Cettenouvelle visibilité et reconnaissance aident les joueuses àprendre confiance.

Avec le soutien de l’Ambassade, l’organisation Ladies’Turn a produit un film sur le football féminin etl'autonomisation des femmes au Sénégal. La Première

sénégalaise du film documentaire a eu lieu le 2 juin à l’hôtelde ville de Dakar.

Dans le film, le réalisateur Hélène Harder a examiné lesexpériences personnelles de jeunes femmes qui cherchent àobtenir la reconnaissance et le respect en tant que jeunesjoueuses de football féminin. Après le film, le réalisateurHarder et des membres de Ladies’ Turn ont répondu auxquestions du public. Les membres du public ont posé desquestions sur ce que le Sénégal fait pour veiller à ce que lesfilles aient accès à des installations sportives et à ce qu’ellessoient acceptées par des amis et la famille, souvent sceptiques,à pratiquer un sport traditionnellement considéré commeréservé aux hommes. Les jeunes femmes de Ladies ’ Turn n’ontcessé d’exprimer leur gratitude pour les compétences, lesrelations et les expériences qu'elles ont acquises en participantau programme. Elles ont également souhaité étendre la mêmepossibilité à d'autres jeunes femmes.

Un large public de jeunes joueurs, les membres de lacommunauté, des représentants de la fédération de football,les musiciens, les membres du gouvernement, les parents etles éducateurs sont allés voir le film. A travers le film, ils ontappris plus sur l'impact positif que le sport, et plusprécisément le football, créent pour les jeunes femmes. Les



Deux équipes féminines participant au tournoi s’affrontent lors d’un match

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«Cette nouvelle distribution des moustiquaires devraitquasiment annuler la prévalence du paludisme», a déclaréMbaye. «C’est un fait que les moustiques sont des vecteurs dupaludisme et la moustiquaire imprégnée constitue notremeilleure arme pour lutter contre cette réalité.»

Selon M. Mbaye, les responsables locaux, y compris les chefsde village et les membres du comité de santé, ont apporté unappui extrêmement important dans le cadre des activités decommunication destinées à promouvoir la campagne, enmobilisant des véhicules et des bénévoles pour faciliter ladistribution des moustiquaires sur plusieurs sites afin d’éviterles grandes foules. Des bénévoles des postes de santé ontégalement formé des villageois à utiliser efficacement et àprendre soin des moustiquaires.

Les distributions effectuées ont été précédées par unrecensement au porte-à-porte qui a permis de connaître lesbesoins en moustiquaires de chaque ménage vivant dans larégion. Pour éviter toute revente des moustiquaires après leurdistribution, l’emballage biodégradable a été retiré et le nomdu chef de famille, celui de son village ainsi que la date deréception sont inscrit sur chaque moustiquaire.

Le gouvernement des Etats-Unis finance cette opération dansle cadre de l’Initiative du président contre le paludisme (PMI),un effort transversal géré par l’USAID, en coordination avec leCenters for Disease Control, qui, depuis 2007, a distribué plusde 5 millions de moustiquaires à travers le Sénégal. Le PMI aégalement mis à contribution une subvention de plus de 2millions de dollars (1 milliard de francs CFA) pour soutenir des

Les Etats-Unis participent à la lutte contrele paludisme au Sénégal

Les Etats-Unis continuent d’apporter un appui de premier planau Gouvernement du Sénégal dans sa lutte contre le paludisme.Cet appui intervient dans le cadre d’une campagne dedistribution et de promotion de l’utilisation de moustiquairesimprégnées d’insecticide à longue durée d’action en vue decouvrir chaque espace de couchage sur l’ensemble du pays,que ces espaces soient des lits ou des nattes étalées en pleinair dans les cours des domiciles familiaux.

Entre le 1er et le 6 juin 2012, tous les huit districts sanitaires dela région de Louga ont lancé leur campagne de couvertureuniverselle en moustiquaires. Les régions de Louga et deZiguinchor constituent la cinquième phase d’une activité miseen œuvre par le Programme national de lutte contre lepaludisme (PNLP), l’Agence des Etats-Unis pour ledéveloppement international (USAID), la Croix-Rougesénégalaise et d’autres partenaires, par laquelle plus de971 000 moustiquaires sont distribuées en vue de couvrir tousles espaces de couchage dans ces deux régions.

Le programme, qui utilise l’approche des «Trois T» – Toute laFamille, Toutes les Nuits, et Toutes les Saisons - s’appuie surdes campagnes antérieures ciblant les femmes enceintes et lesenfants et cherche cette fois à couvrir toutes les populations duSénégal.

Après l’achèvement de la campagne dans ces deux régions,près de quatre millions de personnes peuvent désormaisdormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide.Selon la dernière enquête démographique et de santé réaliséeau Sénégal, 63% de tous les ménages possédaient au moins unemoustiquaire imprégnée d’insecticide, mais ce chiffre était de90 pour cent dans les régions qui avaient déjà bénéficié de lacampagne de couverture universelle.

«Ce programme répond à un réel besoin», a déclaré le Dr.Amadou Yére Camara, Médecin-Chef du district de santé deKébémer. «Une réduction du nombre de personnes malades dupaludisme permet d’améliorer l’économie locale, de maintenirles enfants à l’école. Il nous permet également à mon personnelet à moi-même, de traiter un plus grand nombre de patientsatteints d’autres maladies.»

Assane Mbaye, infirmier en chef au poste de santé de ThiolomFall, près de Kébémer, a déclaré n’avoir traité que trois cas depaludisme et aucun cas de paludisme infanto-juvénile. Il a enoutre déclaré n’avoir pas enregistré le moindre cas de décès dûau paludisme.

Des bénéficiaires des moustiquaires

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opérations liées à la campagne de couverture universelle(comme le transport, la communication et la collecte desdonnées).

L’USAID travaille en collaboration avec d’autres organismesaméricains comme le Corps de la Paix, ses partenaires desNations Unies, dont l’UNICEF et des organisations nongouvernementales telles que la Croix Rouge Sénégalaise ainsique la Croix Rouge Internationale et le Secours IslamiqueFrance.

« Ces moustiquaires ont été fournies par le PMI et sespartenaires. Cependant, il faut surtout saluer les effortsdéployés par les communautés », a déclaré PascalZinzindohoué, représentant du PMI à l’USAID/Washington,DC, aux habitants du village de Kanene Ndiob. «Vous avezaccepté de mobiliser vos ressources pour porter le messageque chaque membre de vos familles doit utiliser unemoustiquaire tous les soirs, toute l’année, pour une vie plusheureuse et plus saine», a-t-il ajouté.

La PMI opère actuellement dans 17 pays d’Afrique et a, depuissa création, apporté une contribution de près de 100 millionsde dollars (47 milliards de francs CFA) à la lutte contre lamaladie au Sénégal.

L'AGOA offre un cadre quiaméliore l’accès au créditaméricain ainsi qu’àl'expertise technique, etétablit un dialogue de hautniveau sur le commerce etl'investissement sous laforme d'un forumcommercial etéconomique Etats-Unis –Afrique Subsaharienne.C’est une composanteessentielle de l’ensemble du commerce des Etats-Unis avecl’Afrique subsaharienne, qui a permis d’accroitre le commercebilatéral entre les Etats-Unis et l'Afrique subsaharienne à plusde $95 milliards en 2011, une augmentation de 13 milliards dedollars en commerce bilatéral entre 2010 et 2011 et un total de716,1 milliards de dollars depuis 2001.

Le Forum de l'AGOA a été précédé d’un programme de deuxjours sur la société civile les 12 et 13 juin à Washington, DC. Ily a également eu une séance plénière intitulée «Intégration desfemmes africaines dans l'économie mondiale», avec desfemmes entrepreneures dans le cadre du ProgrammeEntrepreneuriat des femmes africaines de trois semaines qui aeu lieu du 4 au 23 juin. Le Conseil des Affaires sur l’Afrique atenu également sa conférence d’infrastructures les 18 et 20 juinà Washington, DC, et la Conférence américano-africaine desaffaires a eu lieu à Cincinnati, Ohio les 21 et 22 juin.

Les 14 et 15 juin, les Etats-Unis ont accueilli le 11ème Forumannuel de la Loi sur la Croissance et l’Opportunité enAfrique (AGOA) qui a porté sur la coopération

commerciale et économique entre les Etats-Unis et l’Afriquesubsaharienne, à Washington D.C. L'événement a réuni descentaines de participants, dont de hauts fonctionnairesafricains et des officiels du gouvernement américain ainsi quedes représentants du secteur privé et de la société civile pourdiscuter des opportunités de commerce et d'investissement. LaSénégalaise Mme Aissatou Dème, promotrice dessupermarchés Koumba, a été sélectionnée pour participer auForum.

Cette année, le forum de l’AGOA a mis essentiellementl'accent sur le renforcement du développement desinfrastructures en Afrique, élément essentiel pour libérer lepotentiel économique de l'Afrique, y compris l'immense capitalintellectuel, technique et économique que représentent lajeunesse, les femmes et les entrepreneurs d’Afrique.

Depuis plus d'une douzaine d'années, l'AGOA a été lasignature du gouvernement américain en matière d’initiativecommerciale en Afrique subsaharienne, aidant ainsi àdiversifier les exportations, créant des emplois, réduisant lesbarrières commerciales tout en élargissant les possibilitéséconomiques des Africains. Avec plus de 6 000 produits quibénéficient de la franchise de droits à l’exportation aux Etats-Unis, l'AGOA a contribué à générer des centaines de milliardsde dollars en débouchés commerciaux et en investissements.

Koumba représente le Sénégal au forum AGOA 2012

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AL'administration fédérale de l’aviation civileaméricaine sensibilise aux métiers de l’aviation

Du 08 au 10 juin 2012 la Base aérienne Capitaine Andalla Cisséde Ouakam a reçu la visite d’environ 1500 élèves et étudiantsdes collèges et lycées de Dakar, venus découvrir les métiers del’aviation civile. Maîtresse d’œuvre de ce week-end de l’aviationcivile, l’Agence fédérale de l’Aviation civile américaine (FAA) atenu, en partenariat avec l’Armée sénégalaise, à faire découvriraux enfants sénégalais les différentes facettes de l’aviation. Lacérémonie d’ouverture a été coprésidée par le Chargé d’affairesde l’Ambassade des Etats-Unis, Monsieur Robert Yamaté et leGénéral de corps d’armée, Chef d’Etat-Major général desArmées, Général Abdoulaye Fall.

L’organisation de l’Aviation Education Weekend est uneinitiative destinée à susciter l’intérêt des élèves et étudiants

pour les métiers del’aviation, en leurfournissant toutes lesinformations relatives auxnombreuses filières dusecteur aéronautique. Plus de1500 élèves et étudiants d’unevingtaine d’établissementsont participé aux journées.

Des stands et des panels ontété animés par différentsacteurs du secteur auSénégal : l’Organisationinternationale de l’Aviationcivile, l’Agence nationale de l’Aviation civile et de laMétéorologie, l’Armée de l’Air, les Aéroports du Sénégal,l’Aéroport international Blaise l’Association sénégalaise desAmis de l’Aviation et de l’Espace, l’Association des Femmesprofessionnelles de l’Aviation civile, des structures deformation aux métiers de l’aviation et du transport aérien, entreautres.

Certains visiteurs ont également eu l’occasion de faire leurbaptême de l’air et ont bénéficié de visites guidées desinstallations aéroportuaires.

On a noté la participation d’illustres personnalités du secteuraéronautique en qualité d’ «ambassadeurs de l’aviation» civile etmilitaire, qui ont témoigné et partagé leur expérience avec lesvisiteurs. Les stagiaires du Corps des Cadets étaient présents etont pu échanger avec le public.

L’émergence des nouveaux médias dans le monde est en trainde définir un nouveau type de sphère publique fondée sur lenetworking, la participation active, la diversité des sourcesd’information et la surabondance des contenus.

En ce moment, plusieurs organismes s’interrogent sur l’impactdes nouveaux médias sociaux (Facebook, Twitter, MySpace etc.)et le rôle qu’ils jouent ou pourraient influer sur la stratégie deleur organisation.

Sur invitation de l’Ambassade des Etats-Unis, la journalisteaméricaine et spécialiste des médias sociaux et nouveauxmédias, Mathilde Piard, a séjourné du 23 au 29 juin 2012, àDakar et à Thiès. Elle a animé plusieurs séminaires destinés àdifférents publics : des journalistes, des bloggeurs, desétudiants, des fonctionnaires de l’administration, desprofesseurs etc.

Elle a débattu avec les participants de sujets divers comme«médias sociaux et journalisme», « l’environnement juridiquedes médias sociaux», « les médias sociaux et la recherched’emplois», «l’engagement citoyen à travers les médias

sociaux», «le code de conduite des bloggeurs» et«les prochaines tendances dans les médiassociaux».

Mathilde Piard a indiqué que les médias sociauxconstituent un outil puissant de documentationpour les sources. Elles permettent des recherchesavancées et de trouver des photos et vidéospouvant être très utiles aux journalistes dans leursproductions. Au total, plus de 150 personnes ontpu bénéficier de la formation.

Plus de 800 millions de personnes dans le mondeutilisent Facebook. En Afrique, l’Egypte et l’Afrique du Sudsont les deux pays où les gens utilisent le plus cet outild’information. Le Sénégal se situe à la 10éme place avec unemoyenne de 650 000 personnes qui en font usage, soit un tauxde 4.69 % d’utilisateurs de Facebook par rapport à sapopulation globale. Twitter est le deuxième outil le plus utilisédans le monde. Mais les résultats d’une étude ont révélé quel’utilisation de Twitter n’est pas assez répandue au Sénégal.

Un groupe d’élèves visitent un stand

Les autorités visitent le stand de l’Administration fédérale de l’Aviation civile américaine

Série de formations sur les médias sociaux et nouveaux médias

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Bonjour Mathilde. Ravie de t’avoir parmi nous à Dakar.Peux-tu nous expliquer qui tu es en quelques mots ?

Je suis une Franco-américaine qui a toujours été passionnéepar les infos et l’internet. Petite en France, je regardais lejournal de 20 heures, et lycéenne vers l'année 2000, jem'étais déjà inscrite à la e-newsletters du New York Times.Maintenant, je travaille pour une entreprise de presse auxEtats-Unis, ou je suis responsable des medias sociaux.

Tu es spécialisée dans les nouveaux médias et médiassociaux, c’est bien çà ?

Oui. A l'école de journalisme de Columbia à New York, jeme suis spécialisée dans les nouveaux médias, qui ne sontd’ailleurs plus si nouveaux maintenant. Lors de mon premierboulot dans un journal local en Floride, ma passion c'étaitles multimédias - créer des vidéos documentaires courtespour l’internet et des projets interactifs - mais j'étais aussidéjà très intéressée par les médias sociaux dans ma viepersonnelle. Soudain, c’est devenu quelque chose quiintéressait les entreprises et mon journal en particulier. Unechose mena à une autre, et je me suis retrouvée spécialistepour l’entreprise de presse, des journaux, stations detélévision et radio dans un domaine tout nouveau.

Peux-tu nous expliquer pourquoi, aujourd’hui, il estimportant pour une entreprise d’utiliser les réseaux sociaux ?

Qu’on le veuille ou non, les médias sociaux sonten train de changer fondamentalement commentnous communiquons, ce qui bouleversed'innombrables industries. Les jeunes se serventde réseaux sociaux pour s’organiser et partagerleur vie, et s’attendent à ce que les marques etorganisations qu’ils aiment y soient présentesaussi. En Afrique par exemple, il y a 41 millionde personnes sur Facebook, soit près de 5% dela population totale du continent. Le Sénégal estau 10ème rang avec 660 000 utilisateurs, soitaussi près de 5% de la population nationale etplus de 71% de la population internaute du pays.Cela représente donc non seulement un risque,mais aussi une opportunité phénoménale pourune entreprise d’avoir une conversationdirectement avec son audience comme jamaisauparavant.

Si tu devais donner des conseils à une entreprise pourdémarrer ou se développer, que lui dirais-tu ?

Demandez-vous quel est votre but avec l’usage des médiassociaux, et comment allez vous mesurer votre progrès et vossuccès ? A partir de là, il faut expérimenter, analyser lesrésultats, et continuer à expérimenter, toujours.

Nous sommes en plein dans une génération de Web 2.0 etd’évolution, comment envisagez-vous la profession dejournaliste dans les années à venir ?

Fondamentalement, je ne pense pas que le rôle d’unjournaliste changera. La profession continua à chercher àexpliquer le monde à ses lecteurs, auditeurs ettéléspectateurs, et à éclairer là où certains préféreraient queles choses restent dans la pénombre. Ce qui change en cemoment, ce sont les outils de reportage, et la façon deraconter. Bien que les médias sociaux permettent ladémocratisation de l'écriture, la vidéo etc, et a chacun deraconter sa propre histoire avec le même accès au reste dumonde que des institutions nationales et internationales, il ya un flot tellement énorme d’information et de multimédias,que l’on a maintenant besoin que nos journalistes «passentau crible» l’information pour trouver, expliquer et analyser cequi se passe réellement, avec contexte. C’est ça la nouvellevaleur ajoutée des médias dits “traditionnelles.” On a qu’àregarder ce qui s’est passé avec le printemps arabe, et le rôlequ’a joué des journalistes comme Andy Carvin aux Etats-Unis, pour comprendre cela. C’est ce qu’on appelle enanglais le rôle de journalist-curator.

Il y a un grand débat entre journalisme et réseaux sociaux.Les deux font-ils bon ménage? Si non pourquoi, si ouicomment peuvent-ils être combinés ?

Est ce que le journalisme et le téléphone font bon ménage?Et l’email? Bien sûr que oui - ce sont des outils de reportageextrêmement pratiques. De même pour les réseaux sociaux.C’est vrai que c’est une comparaison un peu simpliste, maiscomme je l’ai expliqué, je ne pense pas que les médiassociaux soient un risque pour le rôle fondamental dujournalisme, du moins du côté contenu, reportage etc. Ducôté économique, c’est une autre affaire, et c’est vrai que jem'inquiète un peu de l’impact que nos habitudes deconsommation d’informations - et pas que sur les réseauxsociaux - aura sur le long terme sur la viabilité financière dujournalisme.


Entretien avec Mathilde Piard, journaliste,conférencière, spécialiste des réseaux sociaux

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Focus sur la politique américaine envers les jeunes

Soixante-deux jeunes « leaders »africains, chefs d’entreprises,militants associatifs ou étudiants,

qui se sont fait un nom en innovant ouqui sont engagés dans l’avenir de leurpays ont séjourné pendant troissemaines aux Etats-Unis au cours dumois de juin. Ces jeunes venus depresque tous les pays d’Afriquesubsaharienne ont été invités parl’administration américaine pourparticiper au Sommet sur l’innovation etau Partenariat de mentorat, unprogramme d’accompagnement de leursprojets. L’objectif de ce sommet et dupartenariat est de renforcer lescompétences de ces jeunes afin decontribuer plus efficacement auchangement en Afrique. Il s’inscrit dansle cadre de l’Initiative présidentiellepour les jeunes leaders africains. Cetévénement illustre la vision du présidentObama, selon laquelle les jeunesAfricains tiennent l’avenir du continentdans leurs mains.

Le Sommet sur l’innovation et lePartenariat de mentorat représente lacontribution 2012 du gouvernementObama à l’Initiative présidentielle pourles jeunes leaders africains – unprogramme à long terme qui vise àforger des liens durables et productifsentre les Etats-Unis et les jeunes ducontinent africain. En août 2010,l’initiative a commencé avec la tenue duForum du président Obama avec lesjeunes leaders africains, lequel a réuni àWashington 115 jeunes leaders africainspour des échanges interactifs et undialogue sur les thèmes del’autonomisation de la jeunesse, de labonne gouvernance et des possibilitéséconomiques. En mai 2011, legouvernement américain a organisé le

«Dialogue avec les jeunesleaders africains», une série deprogrammes mis en œuvretout au long du mois pouraméliorer les capacités deleadership des jeunes et leurscompétences au niveau desmédias sociaux. En tout, plusde 200 programmes ont étéorganisés dans 37 pays. Enjuin 2011, le Forum des jeunes Africainespionnières s’est tenu sous l’égide de lapremière dame Michelle Obama enAfrique du Sud avec la participation de76 jeunes Africaines qui ont discuté desquestions de leadership, del’accroissement du pouvoir d’action desfemmes et de service à leurscommunautés.

Le but de cette initiative pluriannuelleest de permettre aux Etats-Unis demieux comprendre les jeunes Africainset d’avoir plus de contacts avec eux touten enrichissant leur potentiel afin qu’ils

contribuent au développementéconomique, politique et social ducontinent. Chaque forum met en reliefune nouvelle génération de jeunesleaders africains et réaffirmel’engagement des Etats-Unis à tenir unvrai dialogue avec la jeunesse del’Afrique. Le Sommet sur l’innovation etle Partenariat de mentorat 2012 mettrontl’accent sur l’entrepreneuriat en tant quemoyen de tirer parti du capitalintellectuel des jeunes du continent pourcréer des emplois et des possibilitéséconomiques durables et équitables.

Le Sommet présidentiel des jeunes leaders africainssur l’innovation : renforcer les compétences desjeunes pour un changement efficace en Afrique


Un groupe de jeunes femmes participants au somment (à droite la participante sénégalaise Awa Diop Sylla)

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Focus


L’Ambassade des Etats-Unis à Dakarlance un programme de formation àla recherche appliquée à Dakar

Le 14 Juin 2012, l'ambassade desEtats-Unis, le West AfricanResearch Association (WARA) de

Boston, et le West African ResearchCenter (WARC) de Dakar ont lancé leprogramme de formation à la rechercheappliquée dit Dakar-American AppliedResearch & Training (DAART), créépour renforcer les capacités de gestionde projets pour des jeunes de l’Afriquede l'Ouest. Onze jeunes d’Afrique del’Ouest, choisis pour ce programme,recevront une formation de huitsemaines dispensée par des chercheursaméricains et ouest-africains.

Ces boursiers ont été sélectionnés surune liste de plus 100 candidats, sur labase du projet que chacun d’eux avaitsoumis dans le cadre de DAART.

«L’acronyme “DAART” a été choisipour ainsi coller à l’idée d’un monde enperpétuel mouvement», a préciséJennifer Yanco, Directrice du WARA àBoston University, aux Etats-Unis.

Elle a ajouté que les boursiers ont lapossibilité d’obtenir le financement deleur projet. Mais pour cela, chacund’eux devra soumettre un travailportant sur un projet détaillé, qui seraexaminé et évalué à la fin de laformation.

Compte tenu de l'objectif plus large decette initiative - fournir à des jeunesleaders les capacités de développerleurs pays et leurs communautés - laformation mettra l'accent sur la gestionde projets, la finance, les technologiesde l'information, l'engagement civiqueet l’anglais. Ces participants venus duSénégal, du Burkina Faso, de laGuinée, de Côte-d'Ivoire, du Niger etdu Togo seront en mesure d'appliquerleur formation à leurs projetsrespectifs, mais plus largement, ilsserviront d’exemples à leurs propresdirigeants.

Trois Sénégalais figurent parmi les 11boursiers. Il s’agit de Ahmadou Sall dela Fédération nationale des albinos auSénégal, dont la structure lutte contrela marginalisation et l’exclusion decette catégorie de la population ;d’Abibatou Banda Fall, doctorante àl’Université de Saint-Louis et deMohamed Sylla, du groupe ‘’Image etVie’’.

Les jeunes sont une force dynamique eten plein essor en Afrique de l’Ouest.Au moment où ils développent dessolutions novatrices pour faire face aux

défis que rencontrent leurs payset leurs communautés, ils ontbesoin d’acquérir descompétences pratiques qui leurpermettront d’assurer le bonfonctionnement des structures etorganisations qu’ils créent dansleurs propres pays. Le DAARTmettra à profit la richesseconsidérable des compétencesuniversitaires et les connaissancespratiques acquises par desspécialistes et activistes Ouest-africains et américains pourrenforcer les capacités de cesjeunes leaders entrepreneurs etmembres des associationscommunautaires.

Le collège numériquepour un citoyen du21ème siècle

L’Agence américaine pour ledéveloppement international(USAID), en collaboration avec le

Ministère de l’Education Nationale, aorganisé le 14 juin 2012 à l’hôtelTerrou-Bi, la cérémonie de remise desprix du Concours national «OscarTICE 2012».

L’organisation du concours nationalOscar TICE (Technologies del’Information et de la Communicationen Education) 2012, lancé au moisd’octobre 2011, visait à «célébrerl’esprit d’innovation à travers lestechnologies de l’information et de laCommunication», a déclaréHenderson Patrick, directeur del’USAID. Le concours avait enregistréla participation de 125 collèges duSénégal.

La cérémonie a primé ainsi lacréativité et l’engagement de touteune communauté éducative pourl’intégration des TIC dans l’éducationafin d’en améliorer la qualité et deformer aujourd’hui les compétencesde demain.

Entre autres compétences, sont viséschez le futur citoyen du 21ème siècle,le développement de la penséecritique et celui de l’esprit decollaboration et de partage afin qu’ildevienne un véritable acteur dedéveloppement.

Cette vision, véritable leitmotiv, est enphase avec la stratégie demodernisation du système éducatifsénégalais mis en œuvre par l’USAID etle Ministère de l’Education nationale àtravers les activités du projetUSAID/Education de Base.

Précisément, avec l’appui de partenairesdu secteur public et privé, surtoutECOBANK, le partenaire officiel duconcours, le projet USAID /Educationde Base a cette mission principale quiest de faciliter l’accès à une éducation dequalité à tous les enfants du Sénégal. Lesinterventions de sa composantePhoto de famille des participants au programme

FPanoramaFocus


«technologies de l’information et de lacommunication», s’inscrivent dans ce sillageavec le concept de collège numérique pourun citoyen du 21ème siècle.

Dans ce sens, depuis 2008, 204 collègesau Sénégal ont été équipés en matérielinformatique connecté à l’Internet et plusde 30 000 principaux de collèges,professeurs, élèves et agents duMinistère de l’Education Nationaleformés pour l’utilisation de l’internetdans leurs activités quotidiennes, grâce àun vaste programme de formation facilitépar la mise à disposition de guides et dematériels didactiques.

Il s’agit in fine d’un dispositifd’amélioration des performances de toutun système, les sites web de ces collègesdotés d’outils informatiques connectés àl’Internet en constituent une vitrine.

Le gouvernement américain adéterminé que la jeunesse est uninterlocuteur clé et un partenaire

important dans son dialogue avec lemonde au XXIème siècle. Deux jeunessénégalais ont pris part au sommetprésidentiel sur l’innovation pour lesjeunes leaders africains. Il s’agit de AssaneD. Seck et Awa Diop Sylla.

Assane et Awa ont été choisis pour leurdétermination et leur esprit d'entreprisequi les poussent à créer un changementpositif dans leur société. Ce programmedevrait leur donner des idées et descontacts nécessaires pour les stimuler et

les hisser à un niveau supérieur pour laréalisation de leurs projets.

Assane D. Seck a lancé une plateforme'cloud' pour des applications SMS Djanoaau début de cette année pour faciliter ledéveloppement des applications baséessur le SMS au Sénégal. Ce projet vise àaméliorer le développement économiqueet social au Sénégal.

Awa Diop Sylla est étudiante à la facultédes sciences et techniques de l'universitéCheikh Anta Diop de Dakar et membre del’English club de Yoff. Elle travaille commevolontaire à la bibliothèque OusmaneSembène de Yoff et dans trois autresassociations de sa commune.

Les 14 et 15 juin les participants ausomment ont rencontré la Secrétaire d’EtatMme Hillary Clinton.

Le sommet comportait des sessions avecdes leaders des milieux d’affaires et desentrepreneurs qui sont sourcesd’inspiration. Les participants ont effectuédes stages professionnels à Seattle, àCharlotte, à Philadelphia, à Pittsburg, àMiami, à Huntsville, à Denver, à Chicago

ou à Cincinnati. Les deuxsemaines qu’ils ont passéesdans ces villes américainesleur ont permis d’acquérir uneexpérience concrète du milieuprofessionnel aux Etats-Uniset des aspects culturels de lavie américaine.

Assane a trouvé le programme«très intéressant. Il lui apermis de rencontrer des gensformidables et d’apprendrebeaucoup de choses au sujet des affaires etde la culture américaine». Il a bénéficié dumentorat de la société américaine HTC,l'une des industries de la téléphoniemobile qui a connu l’une des croissancesles plus rapides de son secteur et unpionnier reconnu dans les smartphones.«Pour quelqu'un comme moi qui travailledans les technologies de téléphoniemobile en Afrique, j’ai trouvé que c’est unechance tout simplement incroyable».

Un atelier final et des cérémonies declôture se sont tenus les 29 et 30 juin àChicago.


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Le directeur de l’USAID Henderson Patrick (milieu) remettant un diplôme aux gagnants du concours

Awa Diop Sylla devant le podium

Assane D. Seck pendant le sommet

Deux Sénégalais ont pris part au Sommet présidentielsur l’innovation pour les jeunes leaders africains

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Un grand remerciement à tous nos amis sénégalais qui ont bien voulu se joindreà nous le 4 juillet pour célébrer notre 236ème anniversaire.

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