i 78®'Année— № 8

ABÜNNÄMENTS

Trois Mo'i--, Six Mois. . Un An. .

3 fr. 5 .50

10 fr.

[INSERTIONS

Annonces, la ligne. 0.80 Réclames — 1 fr. Faits locaux — 1.20

La Propayande

La propagande française est au-dessous de sa tâche. Nou.s pas-sons, à l'heure actuelle, pour ce que nous ne sommes pas. 11 y a en Europe et en Amérique un esprit de défiance contre nous. Mais il est évident que, si nous n'avons rien fait pour justifier l'espèce de suspicion dont on nous entoure, nous n'avons pas travaillé comme nous l'aurions dû à faire éclater la vérité.

Dans sa déclaration ministé-rielle, M. Poincaré s'est exprimé ainsi :

« Une propagande éhonlée, dont il est trop aisé de deviner les inspirateurs, s'exerce aujour-d'hui Contre la France el s'ellbrce de dénaturer son aliitude et ses mit niions. On noas représente comme allrints d'une surle dn folÎH impérialiste, et l'on nous accuse de nourrir en secrd des dfss-.ins suspecis. Couime si la guerre ne nous avait pas infligé assez de deuils et de sacrifices ! Comme si nous n'avions pas acheté plus cher que tous les au-tres la paix que nous voulons consolider ! »

Ces paroles traduisent exacte-ment l'état d'esprit à l'étranger.

Sans doute, des déclarations officielles comme celle de M. Poin-caré peuvent détruire, dans une certaine mesure, les préventions qui existent contre nous. Mais elles renaissent, sous n'importe quel prétexte, huit jours après, et tout est à recommencer.

Pourquoi ? Parce que l'Allema-gne exerce partout une propa-gande antifrançaise merveilleu-sement organisée, et que nous sommes à peu près sans défense contre cette campagne d'insinua-tions et de mensonges, parce que nous ne faisons pas les sacrifices nécessaires pour avoir partout un outillage de propagande [suscep-tible de répandre là vérité là où l'urreur et le mensonge se sont introduits.

Un exemple tristement reten-tissant va prouver combien cela est fâcheux.

On sait que la délégation fran-çaise envoyée à la Conférence de Washington a complètement échoué. Le terrain avait été cepen-dant bien préparé. M. Briand avait

Samedi 28 Janvier 1922

LE NUMÉRO

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <fi? d'Avis Divers

— FONDE E N 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

4U J

: 4 , P L A C E D U i V 8 A R Q H É - N O I R

A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e i É C H O S A U M U R . | DlrßCtSlir ! A, GIHOUARD T é l é p h o n e И - 9 5

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'accepiation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'afeonné sans dérangement pour lui.

été le premier à accepter de se rendre à cette Conférenqe ; il y avait obtenu du succès. Son dis-cours sur la nccessité pour la France de rester armée avait été com] ris et approuvé. Mais quand est venue en discussion la ques-ti(m des sous-marins, nous avons perdu rapidement tout le fruit de nos efforts, et nous sommes re-devenue la nation suspecte, telle que la dépeignait sournoisement la propagande allemande.

Nous avons manqué en cette occasion d'habileté et de vigi-lance. C'est ce dernier point de vue que nous voulons retenir. Parce que nous avons déclaré vouloir construire une flotle de sous-marins, une accusation a élé portée contre nous par la déiéf?a-tion anglaise qui releva, pour montrer notre duplicité, un arti-cle d'une revue officieuse mari-lime française^ dans lequel on di-sait que les sous-marius seraient, pour notre marine, un moyen de mettre une martingale â la pais sance anglaise. C'est lord Lee qui proféra cette accusation , et il ne se trouva personne ¡pour en dé-mentir l'exactitude.

Or cette affiiination était un faux.

Que, sur le moment, notre dé-légation ait été prise au dépourvu, cela se conçoit ; mais notre ser-vice de propagande aurait dû im-médiatement remettre les choses au point, documenter la déléga-tion française, et le gouvernement français aurait dû demander à notre délégation de revenir pu-bliquement silr ce pénible inci-dent afin de rétablir ouvertement les faits et d'obtenir, de la part de lord Lee, une parole d'excuse.

Autre fait: Un prétendu gou-vernement sibérien répand,dans toute l'Amérique, le plan d'une alliance franco - japonaise. Cela aussi était un faux. Les représen-tants de la France, tant à Was-hington qu'à Paris, ont protosl.' sans doute, du fond de leur cons-cience; mais est-ce que ces inci-dents, où apparaissent si bien la méthode et la fausseté des cam-pagnes di'igées contre nous, ont été exploités comme il convenait par la propagande française? On voudrait le croire, mais on doit en douter.

Nous sommes de bonne foi. Nous avons des intentions droites

et pures. Nous ne nous imagi-nons pas qu'on puisse en douter. Con tre une assertion mensongère, nous croyons qu'un simple dé-menti officiel suffit. Et c'est parce que nous jpe voyons pas tout le travail occulte qui s'accomplit derrière nous à l'aide de ces men-songes que, tout à coup, nous constatons que des colères gron-dent en Italie contre la France et que nous lisons des exlraits de journaux d'Amérique et d'Angle-teire sévères, contre la France, hostiles même.

L'incident de la dépêche de Washington, où M. Briand était représenté comme ayant injurié l'armée italienne, appartient au même ordre d'idée. Si la propa-gande fra n çaise avait été bien faite en Italie, l'opinion n'aurait pas cru aussi facilement à l'authenti-cité de cet iniâme racontar dû, ce qui est déplorable, à un corres-pondant français.

Voulons-nous conserver l'ami-tié des nations qui ont fait la guerre avec nous ? 11 faut cultiver cette amitié par une propagande active et jalouse d'opposer à tout instant notre loyauté et notre sin-cérité à la suspicion que de sour-nois adversaires entretiennent partout contre nous.

Georges L A U R E N C E .

in de Fer de Paris i Orlé Le Livret-Guide Officiel

La C'® du Chemin de fer de Paris à Orléans a l'honneur de porter à la con-naissance du public que son Livret-Guide officiel est paru.

Rappelons que ce document, indis-pensable à l'homme d'aiïaires comme au touriste, est mis en vente au prix de 2 fr. l'exemplaire dans les princi-pales gares, agences et bureaux de ville de cette Compagnie.

Nouvelles facihtés pour la hvraison à domicile des bagage s dans Paris. Les voyageurs désireux de faire li-

vrer Ifeuii bftgages à domicile dans Paris sont invités, dans leur intérêt, et en vue de facihter la remise rapide des-dits bagages, à le faire connaître dès la gare de départ.

A l'arrivée, ils présentent leur bul-letin à un bureau spécial installé dans la salle des bagages des gares du Quai d'Orsay ou d'Austerlitz en remettant leur commande de livraison et, le cas échéant, leurs clefs s'ils ne veulent pas assister eux-mêmes à la visite de l'octroi.

Ils peuvent ainsi gagner ensuite leur

domicile débarrassés de tout souci. Pour plus amples renseignements et

notamment pour les tarifs, consulter les prospectus spéciaux et les affiches apposées dans les gares.

N O U V E L L E S E X P R E S S

Le fait que plusieurs ministres, tels que M. Mauri, M. Michelis, M. Rodino, et les sous-secrétaires Angorra et Longinotti, se sont rendus au Vatican, soit pendant les derniers moments du Pape, soit après sa mort, pour s'inscrire sur les registres est toujours vivement commenté dans les milieux pohtiques.

№ Lord Grey, parlant à Edimbourg, a

dit : « Une bonne entente entre l'Angleterre

et la France, c'est-à-dire entre les deux nations les mieux organisées de l'Europe, est essentielle comme prjint de départ d'une politique de reconstruction et de réorganisation de l'Europe ».

Le vapeur « Rollon », ayant à bord 500 cercueils exhumés du cimetière niili-taire de Salonique, est arrivé cet après-midi à Marseille.

Une délégation de l'Association Natio-nale des poilus d'Orient s'est rendue à bord pour saluer les héros de l'armée d'Orient.

La Kriegelastenkommission a informé la Commission des Réparations que le gouvernement allemand avait versé au-jourd'hui, dans les banques désignées par la Commission des Réparations, les 31 millions de marks or que l'Allemagne doit verser tous les dix jours, jusqu'au règlement définitif de son programme de p.nieinents pour 1922, conformément aux décisions de la conférence de Cannes.

Le Conseil de la ligue syndicale des commerçants a adopté un certain nombre de vœux, demandant notamment le retour à la liberté commerciale, la suppression de la taxe de luxe, une nouvelle proroga-tion de 5 ans avec augmentation ration-nelle du prix du foyer au bénéfice des commerçants et industriels, dont le bail est antérieur au 2 août 1914 et qui n'ont réalisé aucun bénéfice de guerre.

Le Trost do Baviiailleinsii Dans Excelsior, un si atisticien montre

par des chiffres officiels comment le ravitaillement de la ville de Paris s'ap-prêtait à faire le bonheur alimentaire de ses habitants à l'aide des baraques Vilgrain, fort opportunément suppri-mées.

Le propre du commerçant est de se

munir sagement de marchandises en proportion de l'écoulement probable que son expérience lui permet de pré-voir. Mais quand la Ville s'en mêle, elle se révèle, tout autant que l'Etat, singulièrenient inapte à cette délicate fonction.

C'est ainsi que le Bulletin Municipal du 13 janvier nous apprend que le lapin en conserve était représenté par 1,000,000 de boîtes, ce qui, par rapport au débit moyen des baraques Vilgrain, en faisait pour cinq ans et six mois ; le rosbif par 200,000 boîtes : en voilà pour six ans. Les sardines, plus deman-dées, étaient représentées par 7,500,000 boîtes, assurant huit ans et dix mois de hors-d'œuvre. La farine de pois eût mis dix ans à passer sur la table ; le sel quinze ans et trois mois.

Si vous aimez la marmelade d'airellos-myrtilles, apprenez que les baraques Vilgrain avaient de quoi en fournir pendant vingt-quatre ans et onze mois.

Mais il y a mieux. Les pâtés divers formaient une armée colossale de 7 mil-lions 700,000 boîtes que la capitale eût pu déguster pendant quarante - deux ans et sept mois !

En lisant de pareils chiffres, on se souvient malgré soi du trop fameux article 10 de la loi du 20 avril 1916, taxant d'iUicite « d'iUicite la spécula-tion des commerçants non justifiée par les besoins de leurs approvisionnements ou de légitimes provisions industrielles ou commerciales. »

Ce n'était plus là, en effet, de l'ap-provisionnement, mais du stockage qui entraînait automatiquement la hausse des prix.

Qu'on s'étonne, après cela, que Paris, trop bien ravitaillé, ait tant de taxes à payer !

[Réveil Économique.)

ET REGIONALE Le prix du Pain à Saumur

A partir du 1er féçrier 1922. 1 /2 kil. 0 fr. 50 ;^esé 0 fr. 55. 1 kil. 1 fr. ; pesé 1 fr. 05. 1 kil. 1 /2,1 fr. 50. 3 kil. 2 fr. 90.

PAROISSE SAINT-PIERRE Mardi prochain 31 courant, un Ser-

vice solennel sera célébré pour Notre Saint-Père le Pape, dans l'église Saint-Pierre, â 10 heures.

Les autorités y sont invitées. Chants par la Chorale paroissiale. —•

Allocution. —. Absoute.

P i i s e d'Armes Malgré l'inclémence de la saison et

de la pluie qui redoublait, le général Thureau, commandant l'Ecole, péné-trait à 11 b. 30, vendredi matin, sur le terrain du Chardonnet où étaient mas-sés les différents escadrons de l'Ecole,

Après avoir passé en revue les offi-ciers, les futurs lôgionnairees et médail-lés militaires s'avancèrent, cependant que les trompettet ouvraient le ban.

Et avec le cérémonial habituel, le général remit les décorations suivantes:

Légion d'honneur, croix d'officier: capitaine Boutaud de Lavilléon ; che-valiers: capitaine de Jabrun, lieutenant de Fozières, M. Paquereau, employé à l'Ecole da Cavalerie.

Croix de Guerre des T . O . E . : com-mandant de Lafont, capitaine Joannis, lieutenant Marret.

Médaille mihtaire (réserve): Drouard Lucien, brigadier de réserve au 82® ré-giment d infanterie ; Niellez Raoul, ex-Boldat au 155® d'infanterie.

Médaille militaire à titre posthume: conférée à la mémoire du soldat Pou-lard François, du 91® régiment d'in-fanterie.

Malgré la malencontreuse pluie, une assez belle assistance suivit avec inté-rêt cette cérémonie touchante. M. le sous-préfet, ainsi que les groupements de l 'U.N.C. , et de la Fédération des Mutdés, avaient tenu à marquer de leur présence leur respectueuse ad-miration pour les valeureux soldats aujourd'hui à l'honneur après tant de peines.

sympathiques confrères a été prise en considération. Dorénavant, les familles jourront faire transporter les cercueils de leurs chers morts dans la chapelle Sait-Jean en attendant leurs sépultures définitives.

Nous remerc'ons la municipalité de ce geste qui l'ho/iore et de cet acte de reconnaissance envers ces magnifiques enfants.

Glorieux Convoi Jeudi matin, à 7 h. 30, les autorités

civiles et militaires, entourées de plu sieurs sociétés, recevaient avec émotion 88 cercueils venant des fronts de Cham pagne et de Lorraine. M. le sous-préfet tint. à les saluer respectueusement avant qu'à jamais ne se referme sur eux la terre du pays natal.

La plupart de ces morts héroïques appartiennent à notre Coteau, et près que toutes les communes de Saumur à Fontevraultvont en recevoir dans leurs modestes cimetières.

A nouveau, nous nous inclinons de vant nos valeureux frères d'armes et présentons à leurs familles toutes nos sympathies.

* *

C'est avec une bien vive satisfaction que nous avons appris la décision du Conseil municipal au sujet du retour en notre ville de nos glorieux morts.

L'idée généreuse émise par un de nos

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N» 4. — 28 Janvior

n r

PAR G. de LYS

( Suite ) Mme Gueschard couvait de ses yeux

embrumés ce noble visage de futur héros, et tout l'élan de son âme ma ternelle allait vers le Dieu qui lui avait donné ce fils pour le prier de ne pas le lui reprendre. Sans révolte contre la vo lonté suprême, elle la conjurait seule ment d'éloigner d'elle le calice, comme le Sauveur des hommes l'avait lui-mê me demandé à son Père durant les heures snpphciantes au Jardin des Oh viers... Et l'angoisse maternelle fut si prignante que si, dans la crainte d'é veiller le jeune homme et d'amohr son courage, la mère parvint à comprimer ses sanglots, ses yeux ne surent pour tant réfréner leurs larmes.

Dans son sommeil, Hubert avait senti la chère présence à son chevet, pré sence tendre et tutélaire comme cel de l'ange gardien qui veillait pitoyab à la peine de la mère, et prêt aussi réconforter le fils dans la voie du sacri fice, dans l'affrontement du péril. Hu bert vit sa mère prosternée, les mains jointes par la prière ; son bras s'éten

Le Docteur de PAOLI reçoit, 16 , r u e B o u c l i a r d , de 3 à 3 lîeiires. Médecine géné-rale et plus spécialement affections du poumon et du tube digestif.

Maladies des femmes et des enfants. —Accouchements.

f j a F i & l s ' e sa-s^.^

La Foire aux Vins de Saumur, or-ganisée sous le patronage de la Muni-cipalité par le Syndicat des Vignerons des coteaux de Saumur, avec le con-cours du Comice agricole "et des Syn-dicats affiliés à la Fédération des Syn-dicats vi'icoles de Maine-et Loire, a été ouverte aujourd'hui à 11 heures , salle du Marché-Couvert.

Nous avons remarqué k présence de MM, le docteur Astié, maire, Vidal et Moreau, adjoints, et de plusieurs con-seillers municipaux, de Grandmaison député, Roimarmier, sous-préfet, doc teur Maisonneuve, directeur de la sta tion viticole. Métayer, de Luze, prési dent du Syndicat des vins mousseux Chatelain, président du Syndicat des vins en cercles, de nombreux viticul teurs, les maires de diverses communes des Coteaux, le directeur des Contribu tions indirectes, etc.

M. des Ages reçut les autorités dans la salle des exposants, et M. le docteur. Astié, en quelques paroles, souhaita la bienvenue è, tous et féhcita organisa teurs et exposants de celte Foire aux Vins dont le succès, cette année, est particuhèrement grand.

M. le docteur Maisonneuve rappelle la réunion de deux heures pour les es sais de décavaillonnage ; puis M. de Grandmaison, en quelques mots , de mande aux viticulteurs de sauvegarder lebon renom du Saumurois en sacrifiant la quantité à la q:;ahté.

dit pour entourer le cou et rapprocher la tête de son baiser ; et sur les joues maternelles, ses lèvresburent les larmes

— Oh 1 implora-t-il, mère chérie, ne pleurez pas! Une trop belle cause m'ap pelle pour que votre cœur éprouve un regret. C'est pour la France que je vous quitte, la France que j'aime parce qu'e le est la mère de ma petite maman et de tous ceux qui me sont chers. Me battre pour elh, n'est-ce pas à la fois défendre ceux des nôtres qui vivent sur sa terre et veiller aussi à la paix suprême des ancêtres qui dorment dans cette terre deux fois sacrée !

— Mon fils bien-aimé, b.albutia la mère, e voulais te cacher mes larmes pour ne pas amohr ton jeune courage mais elles pesaient trop sur mon cœur Elles le soulagent maintenant que ton baiser les sèche. Oui, je pleure, mais je pleurerais plus amèrement si je te sentais défaillant devant ton devoir Et c'est toi qui me réconfortes, mon enfant, dans cette heure douloureuse par ta sereine fierté, par ta foi dans la cause pour laquelle tu vas combattre Je t'en bénis, mon fils ! Va 1 ta mèr sera digne de celui qu'elle a enfanté

— Si je suis à la hauteur de matâ che, à qui le dois-je, sinon à ceux qui ont formé mon âme ? C'est de vous c'est de mon père, que j'hérite le mei leur de moi... Ah ! que je vous aime vous qui avez su si bien m'aimer 1

Les remerciements bien sincères de L des Ages à tous ses collaborateurs

closent l'inauguration officielle, et la nombreuse assistance se dirige vers les tables où le® nectar vermeil frémit dans sa prison de verre. La dégustation est très suivie et les marchés s'engagent.

Nous ne pouvons mentionner les noms des exposants ; nous nous con-tenterons d'en faire la classification :

Vins de la rive gauche de la Loire. Vins de la rive droite du Thouet. Vins de la rive gauche du Thouet. Vins du Saumurois. Vins d'Anjou : Coteaux du Layon. Vins d'Anjou : Rive gauche de la

Loire.

Nous avons également visité awic un vif intérêt les expositions des dif-férents si udes des industriels.

L. Lavielle, articles de cave, Saumur. Griffon et Girard, bouteilles et verres,

Saumur. Brossiér Mourau.ï, instruments viti-

coles,' Saumur. Gaugain, Œnologie, Etablissement

J. Weinmann, Telle, succ, Saumur. Grégoire, outillage de cave, à Bor-

deaux. B r o t t i e r , pépin iér i s te , M o n t r e u i l -

B e l l a y . Baulu, produits inseclicides, «Le

Lysol », Saumur. Goulet, soufres et bouilhes, Saumur. Tonneaux et barriques : Huet, Saumur; Marcheteau, Vaudelnay-Rillé(Maine-

et-Loire). Nous sommes convaincus que cette

belle manifestation ne fera que d'é-tendre davantage la réputation mon-diale de notre « Vin de Saumur ».

Société Hippique de Saumur La Société Hippique de Saumur

donnera sa première réunion demain dimanche 29 janvier, à 1 h. 1/2, sur le terrain des Huraudières, si le temps le permet.

Le programme des fêtes qu'elle a l'intention de donner dans le courant de l'année est à l'élude, et nous croyons savoir qu'elle envisage dès à présent une réunion mensuelle jusqu'à mai pro-chain inclus.

La grande Epreuve civil3 et militaire

Dans la chambre voisine, Hervé Le Kernoël cherchait vainement le som-meil. Son esprit le précédait sur les champs de bataille où il se voyait dé-jà moissonnant les lauriers qu'il serait si fier et si ému de déposer sur les ge-noux de sa mère, dans la main ouver-te delà sœur de son ami. Magdeleine 1 jamais, avant cette épreuve de la sé-paration peut-être suprême, il n'avait senti aussi profondément combien elle tenait à toutes les fibres de son être. Ah ! s'il revenait, il ne doutait pas que sa mère ne ratifiât le choix d'une telle fiancée ! D'autTe part, les parents de Magdeleine lui témoignaient une trop confiante estime et une affection trop marquée pour que vint d'eux une op-position â la réahsation de son rêve. Quant àMagdeleine,il croyait bien avoir lu'dans son cœur.Toutefois,il se défen daitde nouer entre eux un engagement qui, en cas de malheur, eût fait d'elle une veuve sans qu'elle eût été épouse. Il attendrait le retour triomphal pour lui offrir, avec le consentement des siens, une main vaillante, digne d'elle. Et ses bras se haussaient vers le ciel pour de-mander à Dieu de bénir son rêve et de le réahser après l'épreuve.

Le lendemain, les deux amis s'affai-rèrent dans Paris pour s'équiper en vue de la campagne. Le soir même, ils de-vaient prendre le train qui les mènerait en Lorraine où les attendait leur régi-

aura heu probablement, soit le 9, soit le 14 Juillet, au moment du Concours du Cheval de Guerre. Cette réunion sera dotée de prix importants, qui at-tireront certainement dans notre ville de nombreux concurrents.

Nous rappelons que des cartes don-nant droit à toutes les Fêtes qui auront lieu sur le terrain des Huraudières pen-dant le cours de l'année sont à la dis-position du public au Grand Cercle, rne Dacier, 51. Le prix de ces cartes (une de sociétaire et deux de dames) est de 20 fr. seulement.

Nous sommes certains que notre po-pulation s'intéressera à ces fêtes dont bénéficiera grandement notre commerce local, et qu'elle tiendra à fi ciliter, par des souscriptions nombreuses, la tâche du Comité d'organisation.

F a t r o n a g j cfela Visitation

Les jeunes gens du Patronage St-François deSales,donneront une seconde soirée récréative en leur salle du Port-Cigogne le Dimanche 29 Janvier.

Entrée gratuite à 7 h. 1 /2. Rideau à 8 h. très précises. Tombola

C a r n e t de L ' E C H O

NAISSANCES. Nous apprenons avec joie l'heureux

avènement en ce monde de Paule Girard , la charmante fiLette de M. Raoul Girard, expert, et dti Madame.

En cette bien douce circonstance nous envoyons à la gentille baby nos meilleurs vœux de félicités et prions les parents d'agréer nos plus sincères comphments.

VARRAINS Médaille Militaire

Au cours delà dernière prise d'armes qui eut lieuvendiedidernier surle Char-donnet, le Général Thureau comman-dant l'Ecole de Cavalerie a remis solen-nellement la médaille militaire à M, Drouard Lucien pour sa valeureuse con-duite pendant la guerre (4 blessures.)

Nous félicitons bien sincèrement le nouveau médaillé: cette distinction honore grandement les familles Drouard et Duveau dont nous partageons la satisfaction.

ment déjà rendu, sans doute, sur ses emplacementsde couverture. Ils étaient donc apparemment de ceux destinés au premier choc, et leurs poitrines s'élar-gissaient comme pour faire plus large le boucher opposé à l'invasion étran-gère.

Les heures filèrent, rapides ; celle de l'adieu sonna. Elle fut héroïque et grave. Les étreintes syrent demeurer viriles sans être moins aimantes et ce ne fut que lorsque le train fut hors de vue que les mouchoirs agités se rabat-tirent sur les visages pour en étancher les larmes.

III Le baptême du feu

Arrivés sur le front, Gueschard et Le Kernoël eurent l'étonnement de ne pas trouver leurs lignes aux prises avec les premières poussées de l'ennemi, bien qu'on s'attendit à ce que Nancy f û t son immédiat objectif. Le monde apprit alors, qu'au mépris des traités dont ils s'étaient portés garants, les Allemands, après avoir submergé le Luxembourg demeuré passif, se ruaient sur la Bel-gique qui, elle, fièrement, se sacr if iai t à la parole engagée et faisait tête à l'in-vasion. Aussitôt, ne faisant pas moin» honneur à sa signature, devant la vio-lation des pays neutres, l'Angleterre se dressait et liait son épée à celle de la France et de la Belgique. Héroïque-ment, Liège résistait, parmi les ruines

Nos Sociétés Sportives Le 19 janvier a eu lieu, sous la pré-

sidence de M. Robert Amy. au siège social, café Molière, l'Assemblée géné-rale annuelle de l'Union Athlétique.

Après avoir procédé à l'admission de quinze nouveaux membres, M. Amy, président, a donné le compte-rendu moral de 1921 et M. Babin a fait adop-ter les comptes du dernier exercico.

L'Assemblée a procédé au renouvel-lement de son Comité :

Président, M. Robert Amy; vice-présidents, MM. Abellard, Jules Baudry et Richard; secrétaire général, M. Th. Rembur ; secrétaire-adjoint, M. Boon-nec ; trésorier général, M. Babin ; tré-sorier-adjoint, M. Chauvin ; chef de matériel, M. Méry ; membres, MM. Fer-ry, Lachaux, Mazé, Olher ; Commission de contrôle, MM. G. Amy, Gondeau et Huges.

La Société participera en 1922 aux concours de Marseille, Tours, St-Nazaire et Vichy (section féminine).

* * »

Samedi soir a eu lieu l'Assem.blée générale de la Société Nautique, dans les salons du café de là Ville, son siège social.

En ouvrant la séance, M. Victor Destre, le sympathique président, ex-po. e les différents projets de la Société Nautique, afin que Saumur possède, des le printemps prochain, un stade digne de notre ville.

M. Perricr, trésorier, donne l'état budgétaire.

Le Comité est ensuite constitué : Présidents d'honneur: MM. André

Girard, Victor Boret, de Grandmaison et Astié.

Vice-présidents d'honneur : MM. Jeu-niette, Jules Baudry et Jacques Bouvet.

Président : M. Victor Destre. Vice-présidents : MM. Bouin et René

Baudry. Secrétaire : M. Raimbault Pierre. Secrétaire-adjoint : M. Caillé. Trésorier : M. Perrier. Trésorier-adjoint : M. Huet. Entraînement : ]\LM. Josse et Maurice. Commission: MM.Coutard père,Mes-

nard, Michel Taveau, Goubin, Fontaine, Delphin, Perrin, Robert.

x^asMssisxicaB.'xsiaavarsi-iti

de ses forts écrasés sous le bombarde-ment des colossaux obusiers allemands. Laisserions-nous succomber sans aide, le vaillant petit peuple qui se dévouait pour défendre sa liberté et son honneur en couvrant notre frontière ?

L'heure sembla urgente pour une of-fensive de diversion et ce furent nos troupes de l'Est qui, dans une pointe hardie, foncèrent de l'avant et péné-trèrent sur les terres de Lorraine, arra-chées depuis quaranté-quatre ans à no-tre patrimoine, dans la direction de Sarrebourg.

Avec quel enthousiasme Gueschard et Le Kernoëlfoulérent-ils cesol sacré ! La brise qui agitait les plumes rouges et blanches de leur casoar deSaint-Cyr, arboré, selon leur serment, sur le képi, semblait précipiter leur vol vers la re-prise de l'héritage ancien et devoir le porter d'un essor jusqu'aux rives du Rhin, dans leur espoir déjà redevenu français. La faible lésistance, leur ver-sait ri.lusioud'unuiaciievictoire, quand ils se heurtèrent au masses ennemies.

L'unique matinée que les deux amis avaient passée à Paris les avait conduits ensemble à Notre Dame des Victoires, où leurs lèvres s'étaient nourries du •Pain des forts. Ils étaient prêts à l'ap-pel de Dieu, et, avec foi en sa misé-ricorde, s'offraient en holocausteà la pa-trie. L'espoir toutefois luisait en leurs yeux, l'espoir de vivre et de vaincre.

, Sports athlétiques.—Président d'hon-neur , M. René Baudry.

Vice-président d'honneur : M. Amv. Président actif : M. Pierre Raimbault. Vice-président actif : M. Mesnard. Trésorier: M. Caillé. Trésorier-adjoint : M. Huet. Secrétaire : M. Goubin. Secrétaire-adjoint : M. Gourio. Entraînement : MM. Pen in Robert

et Ravier. Commission: MM. Castilleau, Stoll,

Perrier, Audebrand, Delphin, Fazy. Matériel : M. Goubin. Tennis.— MM. André Roland, Bishop,

Robert Coutard. Cette année, les régates de Saumur

auront lieu le 14 Juillet. Les tennis que l'on va construire

immédiatement sur le terrain de l'Ile Millocheau seront loués aux joueurs.

Société d e s ^ o x i r s e « au Trot cse Sausnur

A la suite de la réunion générale des souscripteurs des Courses au Trot qui a eu lieu le 14 janvier, dans la grande salle du premier étage du café de la Bourse, le Comité se trouve ainsi com-posé :

Président, marquis de Dreux-Brézé ; vice-président, R. Pereau ; trésorier, J . Florisson ; secrétaire général, E. Gi-gault. Membres du Comité : R. Benon, L. Hémont, H. Chdtelain, L. Bretault, M. Goblet, R. Girard, E. Tenneguin, J . Beaumont, Traxler, René de la Guil-lonnière, Mar el Roux.

Le prochain meeting aura lieu sur l'hippodrome de Varrains-Chacé, les 5 et 6 août. Le prix des souscriptions ne subira pas d'augm nta ion. En dehors de l'élévation notable du chiffre des allocations, il y a lieu de signaler quelques modifications parmi les épreu-ves qui seront disputées , notamment en ce qui concerne le « Prix spécial de la Société sportive d'Encouragement (course au trot monté ou attelé) 500 fr. offerts par la Société sportive d'Encou-ragement pour chevaux entiers, hon-gres et juments de demi-sang, nés et élevés en France. Seront seuls admis à monter ou à driver : 1° les membres de la Société des Amateurs de Trotting et les Gentlemen ; 2° Avec une avance de 50 mètres, les civils français mineurs appartenant à une « Société de prépa-ration au service des armées à cheval », reconnue par le Ministère de la Guerre, et les civils français, âgés de moins de 30 ans, ayant accompli leur service dans la cavalerie ou l'artillerie, n'ayant jamais eu de hcence de jockey ou d'ap-prenti jockey, et n'étant pas salarié dans une écurie de courses.

« LE B E R R Y EN ANJOU »

La réunion générale de la Société a Le Berry en Anjou» a eu lieu diman-che 22 janvier. Café Mohère. M. Griffon, vice-président, chargé de présider la réunion par M. Rémondeau, pré ident, absent de Saumur, ouvre la séance à 16 heures.

Après avoir donné connaissance de l'Etat de la caisse, de la bonne marche de la société et de travaux delacommis-sion concernant la fête annuelle, les sociétaires sont priés de formuler leurs avis et conseils sur l'organisation et la date de cette fête.

La date en fut fixée à l'unanimité au dimanche 19 février avec le programme suivant :

De 10 h. 30 à midi, apéritif concert facultatif Café Molière. Orchestre des Maîtres ponneurs berrichons, les frères Guillemin. qui obtinrent l'an dernier un si vif succès et dont la commission s'est assuré le concours dans les même con-ditions.

Rendez-vous au caféMoIiéreà 14h.30.

Bal de 15 à 19 h. et de 20 h. 30 a mi-nuit dans lessalonsdel'Hotelde Londes.

Les invitations seront réd uites au strict minimun. Chaque sociétaire recevra une C9rte de bal pour lui et les membres de sa fami le habitant sous le même toit. 11 pourra en outre retirer chez M. Bru-net, Café Molière à partir du 4 février, deux cartes d'invitation sur lesquelles seront inscrits les noms de ses invités. Cette mesure a été prise à l'unanimité pour faciliter la tâche des membres de la commission trop souvent sollicités.

De vifs remerciements furent adres-sés à notre compatriote M. Brunet, qui s'est offert, comme l'an dernier, à héberger à ses frais, les musiciens pendant leur séjour à Saumur.

La séance est levée à 17 h. 30 et les Berrichons empreints d'une franche gaieté, se donnent rendez-vous pour la fête du 19 février, qui promet d'être des plus brillantes.

AViS D'OBSÈQUES Vous êtes prié d'assister aux Convoi

et Enterrement de

Madame Joseph GUYARD, Née Maria-Louise FOULARD,

décédée à Saumur, le 27 Janvier 1922, dans sa 67® année, munie des Sacre-n.ents de l'Eghse,

Qui auront lieu le Lundi 30 Janvier, à neuf heures 30 du matin, en l'éghse Saint-Pierre, sa paroisse.

Le deuil se réunira à la maison mortuaire, 68, quai de Limoges.

De la part de : M. Joseph Guyard, son époux ; M. Emile Fortier, huissier à Vouvray,

Emile Fortier, son gendre et sa fille, et leurs enfants.

Et de. toute la famille. Les personnes qui, par ottbli, n'auraient

pas reçu de lettre de. faire-part sont priées de considénr le présent avis cutnme en tenant lieu.

Etat-Givil de Saumur du 25 au 28 Janvier

NAISSANCES Fernande Bedouet, à l'hôpital. Odette Arnaud, aux Huraudières. Bernardette Malevergne de Lafaye,

Villa des Acacias, route de Saint-Flo-rent.

Jean Desmouhns, rue Fourrier, n° 27. Paule Girard, 11 bis, rue Bodin.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Florent Grilleau, cimentier à Saumur,

et Marie-Louise Guignen, couturière à Varrains.

Léon Méry, serrurier, rue du Pressoir, 33, et Irène Berrier, s. p. à St-Hilaire St-FIorent.

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75 ans, rue de la Tonnelle, 17. Louis Dupuy, époux Bourdoiseau,

51 ans,journalier,pla. Dupetit-Thouars, aP 8.

Marie-LouiseFoulard, épouse Guyard, 67 ans, sans prof, quai de Limoges, 68.

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TOURNÉE DORCIER-FORVAL Une Poule d3 Lu^e

Rappelons que la représentation de Une Poule de Luxe, au Théâtre muni-cipal de Saumur est définitivement fixée au mardi 31 janvier.

La pièce est jouée parles principaux créateurs: MM. Dorcier, Mars-Biso, Pas-cahs, Dorléac, MM mes Mag-Avril An-drée Délavai, Gaby Monty, etc., etc.

* * *

Pour satisfaire les demandes nom-breuses de spectateurs désirant revoir la VEUVE JOYEUSE montée d'une façon merveilleuse et les personnes qui n'ont pu trouver, de places, la direction a décidé de donner une 2 ème représen-tation de ce grand succès le lundi 6 février, avec les même artistes M. Har-lé et la délicieuse Paule Aga quia émer-veillé toute la salle par son talent de comédienne, dedanseuse et de|chanteuse incomparable, sans parler de sa grande beauté et de ses toilettes somptueuses. Orchestre, danseuses et chœurs sous la direction deM. Bravard.

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Téléph. 12-77

[\r.NSElGNEMííNTS

TÉLÉPHONE Le public est informé que le bureau

de Villemoisan sera ouvert aux services télégraphique et léléphonique à partir du 1®" février prochain.

LISTES ÉLECTORALES

Le Maire de la Ville de Saumur in-forme seç concitoyens que le tableau rectificatif de la hste Electorale sera déposé au Secrétariat de la Mairie de 9 h. à 1 Ih. 1 /2 et 13 h. à 17 h. jus-qu'au 4 FEVRIER prochain inclusive ment.

Pendant ce délai, les demandes en inscription en radiation seront reçues à la Mairiepour être jugées conformément à la loi.

Ligue des Familles nombreuse s

Nous prévenons les adhérents que les cartes de réduction délivrées par les grands réseaux de chemins de fer aux membres des familles comprenant au moins trois enfants de moins de 18 ans doivent être renouvelées avant le 28 février.

Demander pour cela, aux guichets des gares, l'imprimé à remphr. Il y aura heu de remettre de nouvelles photographies des intéressés et des certificats de vie des enfants.

VILLE DE LIMOGES

Exposition Nationale de VHôtellerie, Sports et Habitation

Dans sa séance du 19 Décembre der-nier le conseil Municipal de Limoges a décidé d'accorder son patronat officiel à l'organisation d'une Exposition Na-tionale qui comprendratoutesindustries se rapportant à l'Hôtellerie, leTourisme les Sports et l'Habitation.

Le Conseil Municipal a en outre dé-cidé que cette manifestation aurait lieu au jardin d'Orsay,un des coins les plus riants de la coquette cité Limousine.

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Élu.le de Me r.AUCIiARD, doc-teur en droit, avoué à Saumur, 12, rue du Mai'clié-Noir.

Sépârâtioli de Biens D'un exploit de Me Mullon,

huissier à Saumur, en date du ' 26 janvier 1922 , enregistré.

Il app-rt : Que Madame Maiie Rlouin,

époufC de Monsieur Joseph B a -leine, bonlanger, avec lequel elle demeure à Saint-Hilaire-Sainl-r io 'ent , 5 0 , rue Nationale,

A foimé contre ledit sieur son mari une demande en séparation de biens,

P',t que Me Bauchard , avoué pi ès le Tribunal <;ivil de Saumur, s'est constitué, el occupera pour elle sur ladite demande et ses suites.

Pour extrait : R . B.^UCHABD.

Élude de : Me B.VlIClIARlJ , ddctenr en droit, avoné près le Tiibunul civil de Saumur, y de t eurant, 12 ,rue du Marché-Noir.

DIVORCE

Etude de M« R . BAUCHARD, Docteur en dioit, avoué près le Tril)unal civil de Saumur, demeurant dite ville, 12, rue du Marché Noir.

DIVORCE D'un jugement contradictoire-

ment rendu par le Tribunal civil de première instance de Saumur, en date du Juillet 1921, en-registré,

Entre : 1" Monsieur Jean Pironeau ,

carrier, demeurant à Bagneux, 1, place de l'Avenue,

D'une part ; Et 2* Mme Léontine Normand,

épouse dudit Monsieur Pironeau, ave c lequel elle demeure de droit, mais résidant de fait ladite dame à Sarlat, chez Monsieur Anibine Darignac, c.baudronnier,

D'antre part, 11 appcTt que : Le divorce a été prononcé

tntre époux Pironeau-Norii and au [irolit du rnuii, avec toutes tes conséquences lie droit.

Pour e.xtrait fait el .lédigé par l'avoué poursuivant .soussigné.

Saumur, le 24 Janvier 1922. Sigué : R. BAUCHARD.

Assistance judiciaire, décision du 5 décembre 1919.

D'un jugement contradictoire-ment rendu p:ir le Tribunal civil de Saumur, en date du 8 juillet bre 1921, enregistré.

Entre : 1" Madame Marguerite Gise,

épouse de Monsieur Camille Salé, jiorleur de dépèchu-», avec lecjuel elle est.domiciliée de droit, mais résiliant de fait chez Madame Bi'ochain, à laChaussée-St-Victor, près de Blois,

D'une 'pait, Et : 2" Ledit M. Camille Salé, por-

teur de dépêches, demeurant à Monlieuil-Bellay , ci-devant et aduellement au Vaudelnay-Rillé,

D'autre part. Il appert. Que le divorce a été prononcé

entre les èpou^ Salé-Gise au pro-fil de la femme, avec toutes ses conséquences de droit.

Pour e.xtiait (ait et rédigé par l'avoué poursuivant soussigné.

Saumur, le 24 Janvier 1922. S i g n é : R . BAUCHARD.

Assistance judiciaire. Décision du 4 juin 1919 .

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•5 58 10 05 13 45 17 40 2Ó É9 0 28 1 05 6 29 1!) 41 14 06 18 -14 20 14 2 1 27 1 27 . . . . 6 42 10 54 .. .. 18 27 20 27 • . .

6 49 11 02 18 33 20 34 6 53 11 07 18 40 20 38 • • . . . . . .

11 23 .. 20 39 . . . • 11 28 20 44 • • . •

. ë 28 : — — . . > • • • . . . . . • 6 54 i i 08 18 50 7 01 11 16 Í4 28 18 57 21 50 1 07 1 46 . . . . 7 iO i l 26 14 48 19 U 1 i 3 i 52

' 7 20 11 37 19 26 7 28 11 45 Í9 36 7 40 M 57 19 52 .. ... .. .. 7 50 12 OS .. 20 06 S ( 0 12 21 20 23 .. .. . • . « 8 30 12 54 21 03 ( . . . . « • • •

9 25 13 48 16 07 21 37 ' 2 33 •3 Ó2 11 53 17 15 17.27 4 23 13 46 19 05 18 33 1 . . '5 08 5 40 15 40 2 i 40 20 11 7 » 7 30 20 11 7 30

SAUMUR - PORT-BOULET — CHINON

STATIONS 1S03 18C9 1807 STATIONS 1802 4836 1810

' S a u m u r O r l . 6 43 15 42 Chinon 7 18 12 58 20 10 i P o r t - B o u l e t 7 21 11 30 16 30 .Avoine 7 33 13 29 1 20 25 Í Avoine , . . , 7 32 11 40 16 53 P o r t - B o u l e t 7 40 13 43 20 34 1 ( ' .b inon. . . . 7 45 11 56 1 17 la Saumur Orl. 8 22 14 18 21 10

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS

SaumurOrl . Por t -Boulet B o u r g u e i l . .

mardi STATIONS (A)

6 43 8 17 8 26

13 25 12 34

15 42 16 3(-16 39

Bourgueil . . Por t -Boule t SaumurOr l .

6 50 7 » 8 22

11 09 i l 18 14 18

(n) 15 11 15 20 21 10

(A) N'a lieu que le Samedi. — (n) N'a pas lieu le Mardi.

ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

STATIONS 1855 5493 Í863 1865 STATIONS 5492 1852 1856 1868 M . V . E X P I ! .

STATIONS M.V.

AngersSt -L . 0 » 10 08 16 » 17 25 Poitiers 7 04 10 51 16 23 Ma'rligué . . 7 31 11 50 16 56 19 03 .. .\ionconlour 8 25 12 28 18 .. Doué-Ja-I''"«. 7 52 12 23 17 15 19 33 l.ouilun 9 i5 13 13 18 52 . • • • les Vc-rcliers 8 » . . . 19 42 Moutreuil a. •5 33 9 5Ü 13 50 19 27 lc^'audelnay 8 07 12 42 . . . . 19 52

•5 33 EXPR. M V.

Montreuil .-ï. 8 19 12 54 17 34 20 06 — d . 5 48 10 « 14 25 19 35 ( I 8 Î 7 )

13 51 OMN. leVaudelnay 6 . . . . 14 43 19 53 . . . .

— d. 8 26 ( I 8 Î 7 )

13 51 17 Vt 20 18 les Verchers 6 16 14 59 20 04 L o u d u n . . . 9 24 14 40 13 42 Doné-la-F»=. 6 26 ió 22 15 09 20 15 L o u d u n . . . 9 24 14 40 13 42 Doné-la-F»=. 6 26 ió 22 15 09 20 15 Moncontour 9 51Í 15 08 19 13 M a r t i g n é . . . 6 54 10 39 15 36 20 37 * . . .

P o i t i e r s . . . . 11 28 16 35 20 37 .. .. Angers St -L . 8 50 11 32 17 21 21 58 .. ..

PARIS - TOURS - SAUMUR - ANGERS - NANTES

STATIONS

Paris (Orsay-) dép. Tours . . clép. Langeais La Chapelle s . -Loire I- 'ort-Boulet; Varennes S a u m u r a r r .

— dép. S t - M a r t i n - d e - I a - P l . S t -Clément Les Rosiers ; La Ménitré St-Matliurin Angers a r r . Nantes a r r .

141 E A 9319 3307 101 33Í9 3325 121 3331 E X P R . E X P R . MIXTE O l f N . E X P R . OJIN'. Saiaefll E X P R . O.MX.

20 50 21 40 0 00 0 00 7 51 7 51; 12 » 14 30 14 30 1 i l 1 20 4 42 6 3 i 11 45 12 38' 16 20 18 12 19 30 .. .. 2 19 5 43 7 21 13 23 17 OJ 20 13

'2 43 .. .. 7 43 13 45 17 27 20 35 .. .. '2 43 6 10 8 . 13 56 17 ÎO 20 50

2 10 •3 Ôi 8 l i 14 07 17 51 21 01 2 10 •3 Ôi ' é 29 8 22 1 3 é 14 18 18 02 19 25 21 12 2 13 3 05 6 39 8 38 . Í 3 9 14 36 18 15 19 27 21 24

.. .. . . . . .. .. 8 49 8 ,55

. . . . 14 48 14 55

18 26 18 32

21 35 21 41

' 3 28 .. .. 9 0/ 15 o;i 18 40 21 48 ' 3 28 9 13 15 13 18 51 21 58

'2 57 3 54 '7 28 9 20 15 23 18 59 22 05 '2 57 3 54 '7 28 9 50 13 55 15 51 19 29 20 Ó8

21 35 22 3s 4 24 5 37 9 38 13 411 15 26 21 »

19 29 20 Ó8 21 35

22 3s 4 24 5 37 9 38 13 411 15 26 21 » 20 Ó8 21 35

135 Mec;

19 54 23 30

0 47 0 52

1 33 2

^ - ^ ^ ^ E S - ANGERS _ SAUMUR - TOURS - P A R I S

STATIONS 3308 omN'.

Nantes dép. Angers ctcp. St-Mathurin La Ménitré Les Rosiers St-Clénient S t -Mart in -de- Ia -P l . S a u m u r a r r .

— dép. Varennes Port-Boulet La Chapelle-s.-Loire Langeais Tours a r r . Paris (Orsay) a r r .

5 25 5 53 6 02 6 It 6 18 6 24 6 35

12 42

120 E X P R .

6 02 7 20

7 55 7 57

9 08 12 42

122 E X P R .

8 45 10 03

10 39 10 41

U 56 16 05

3316 3358 o.MN.

10 45 11 14 11 23 i l 33 11 40 11 40 11 57 12 07 12 19 12 33 12 42 13 10 13 48 18 25

9 40 14 17 14 47 14 56 l a 07 15 14 15 21. 15 33 15 42 13 58 16 15 16 28 17 01 17 49 21 55

102 K X P R .

12 11 13 37

14 17 14 20

15 19 19 58

3370 OMN.

16 50 19 30 19 59 20 09 20 18 20 25 20 31 20 42 20 53 21 06 21 23 21 33 22 03 22 42

O A E X P R .

22 05 23 33

23 57

0 17 0 20

0 40

' i 05 1 31 5 38

142 E X P R .

22 44 0 12

0 52 0 54

1 56 6 50

136 EXPH

23 1 0 4;

1 2c 1 2Í

2 52 7 11

S A U M U R A L S a u m u r . .dép. Vivy Longué

Î L e s Hayes Brion.Jumelles Chartrené Baugé Clefs..

:'La F léche .ar r .

9 08 9 20 9 31 9 38 9 43 9 49

10 01 10 17 10 29

A F L È C H E 14-25 14 36

19 50 20 01

14 48 20 12 14 56 20 19 15 02 15 08 15 19 15 35 15 47

20 24 20 29 20 40 20 65 21 07

N.-B. — A moins d'indication contraire , les l icures indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ .

L a F I è c l i c di]>. Clefs

(..hartrone B r i o n J u m e l l e s Les H a j es Longué Vivy S a u m u r . . a r r

6 3'.; i l 25I 17 40 6 48; i l 40i 17 55

04 11 17| 211 29 40

11 57 12 04 1 2 1 1 ; 12 15; 12 231 12 34

toi 12 45 I

18 14 18 21 18 28 18 32 18 40 18 51 19 02

Vu par i ioas. Maire dii S - iamur , pour iégaiisatioa da la s i g o a l a r e d a G é r a o t ,

mid'de Ville de SKumur, U

•E. -2

m, 'H m

L i M A J I S J

CGTtifié p(tr l'Imprimeur soussigné.

••'m.