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IT' Année—№26 ABONNEMENTS Trois Mov^'. Six Mois. . Un An. . ..3 fr. 5.50 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.80 Réclames 1 fr. Faits locaux — 1.20 Mercredi 30 Mars 1921 LE NUMÉRO Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers — FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI <& LE SAMEDI 1 0 C mes RÉDACTION & APIVliNISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu-- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. I DireCteUF ! A. GIROUARD ¡Téléphone 1-95 L'Orient et la France A mesure que s'affirme l'occu- pation britannique, on aperçoit de plus en plus clairemont com- bien il y a incompatibilité, que l'on peut dire-irréductible, entre le mandat anglais en Palestine et à Mosspul et le. maintien, dans ces pays, de notre langue, de nos établissements, de nos intérêts et de nos droits. Avant même que la situation dont elle se prévaut fût établie en droit, ^vapt rnêine que les ac- cords qu'elle invoque fussent ra- tifiés, la Grande-Bretagne.n'a pas craint .de se mettre immédiate- ment à travailler à ruiner nos établissements français. A MossouÎ et à Caïffa, les re- présentants du gouvernement anglais ont mandé Içs supérieurs de nos missions et ils leur ont intimé cet ordre : « Désçimais, vous n;en§eigne- rez plus le français comme lan- gue , officiel je. Les seules jangiies officielles seront l'anglais et l'a- rabe. Ii^olis tolérerons seïulement que vous enseigniez, dans des cours supplénienlaires, ,en se- conde ligne, un,e langue étran- gère, le français, par exemple. » Si cette mesure avait été prise, pendant la guerre, â Boulogne et à Calais, ,elle n'aurait pas provo- qué jplus de surprise qu'elle n'en a causé à Mossoul et à CaïiTa, où le français est parlé comme il est parlé en France. Le 16 mars dernier, à la Ghani- bre des députés, M. Lenail, après avoir rappelé, d'après ce qu'il a vu lui-même à Jérusalem , l'in- fluence que nous a gagnée là-bas l'héroïque charité de nos reli- gieuses, après avoir affirmé la conviction qu'il y a acquise que ce ne seraient pas les tribus de Bédouins qui [abattraient jamais les couleurs Lançaises, a constaté le même fait douloureux a notre honijeur. « Depuis le mars, a-t-il dit, ces couleurs sont abaissées. De- puis le 1" mars, la langue fran- çaise n'est plus admise là-bas. » Et voici (qu'arrivent — il faut tout de même qu'on le dise une fois au moins, et je souhaiterais que rien ne nous contraigne d'y revenir — voici qu'arrivent d'Eu- rope centrale, par milliers, des hommes parlant allemand. » Ce n'est pas nous qui sommes allés les chercher, el je crois que c'est une grave imprudence que de les avoir amenés là. On sur- prendrait fort certains de nos collègues si l'on disait auprès de qui les rabbins sont intervenus pour tâcher'^'arrêter le îlot indé- .sirableque le sionisme jetait sur leur vieille Terre promise, flot de gens qui desserviront linfluence française et qui, suivant la forte parole du Syrien , resteront au flanc de la Syrie française comme une menace continuelle. » Tout en laissant ainsi envahir • » la Palestine par dt s immigrants de langue allemande, le Grande- Bretagne ne se contente pas de faire la guerre à la langue fran- çaise, elle marque à nos mission- naires, à l'occasion despai-seports, . des sàuf-conduit, des autorisa- tions de constructian, iine,cons- tante hostilité; elle, accable (|e : vexations les indigènes catholi- ques de J3agdad el de Mossoul. La France n'est pas sous-le pro- tectorat dé l'Angleterre ; elle dé- sire vivre en bonne intelligence et même èn sincère amitié avec elle ; mais, précisément parce que-^ l'araitié ne va pas sansTé^alite ' dessituations et'lë respect mutuelr des droits t^e chacun, el;le,ne^au- .fj rait .supporter que Iji Grande- ; Bretagne porte ainsi atteinte aux J intérêts et aux droits français. Il faut le dire et il faut le crier : nous pouvons faire cesser' tout - cela, si nous ¿e voulons ; nous pouvons obtenir que la France ait sa place privilégiée en Pales- tine comme à Mossoul, si nous.le voulons. Mais il faut savoir et il faut vouloir. Il faut se défendre du défaitisme aussi bien dans la ba- taille diplomatique que dans l'autre. La réalité, la voici : rien de dé- finili.f n'a été conclu. Le mandat, le prétendu niandat de l'Angle- terre sur la Palestine et sur Mos- soul ne repose sur aucune base de droit. A cet égard, M. Briard a eu, à la même date du 16 mars, un mot qu'il importe de relever : « M. Le Nail, a-t-il dil,a'posé,le problème de la Palestine. 11 a été réglé avec nos amis britanniques. A un mo- ment donné, perspnnelleir.ent, j'ai dità la tribune ce que.je pen- sais à ce sujet. Mais la chose s'est faite. Des conversations amicales entre nous restent possibles: elles ont déjà commencél mais elles ne doivent pas donner l'impres- sion, de l'autre côlé de^l'eap, que nous avons la moindre arrière- pensée de revenir sur ce qui a été décidé et signé. C'est sous le bé- néfice de celte réserve que, très amicalejTient, ces conversations pourraient être continuées entre le représentant de la Grande-Bre- tagne et moi. 3 « Ce qui a été décidé et .'signé ^ a été décidé et signé par qui ? —- Pas par le Parlenjent, pas par quelqu'un, qui avait le doit de .décider et de signer, à lui seul, pour la France.,La France n'a rien signé, rien décidé. Le traité de Sèvres n'est pas ratifié et la France ' ne doit pas le ratifier. Voilà ce que la France tout en- tière doit dire trè3 haut à M., Briand et au Parlement ; voilà ce qu'elle doit dire, très amicale- ment, mais très :nettement à la Grande Bretagne. Il appartient aux catholiques àe France d'être au.premier rang pour agir dans ce sens sur l'opi- nion, au premier rang pour dé- fendre en Orient-les droits el les intérêts de notre pays, si intime- l^en't liés — rexpérience' d'au- jourd'hui le démontre — à ceux ; du catholicisme. . " • * . [ ?Exp(M»ition Giénéraila DE TA imen^a^op fit de rHygiène (Paris 1921) . Primitivement fixée au 26 Mars, l'ou- verture de cette importante manifes- tation vient d'être reportés à la date du 23 Avril prochain. Elle se clôturera le 8 Mai suivant. Cette décision a été prise afin de per- mettre aux participants de la Foire de Lyon de pouvoir effectuer en temps voulu le transport de leur matériel qui devra figurer à l'Exposition de l'Ali- mentation et de l'Hygiène. De plus, les exposants étrangers qui se proposent d'assister à la prochaine foire de Paris auront la facilite de trans^ férer leur stand, directement de l'Ex- position de l'Alimentation à la Foire, évitant ainsi des frais de transport par chemin de fer toujours onéreux. Par suite du changement de dates, les adhésions seront reçues jusqu'au 10 Avril prochain. D'importants groupements des com- merces de l'alimentation organisent une série de cours, conférences et démons- trations qui auront lieu pendant la du- rée dé l'Exposition. Il y aura là un attrait tout particulier pour le visiteur qui y trouvera aussi d'utiles enseigne- ments. Tous renseignements sont fournis au Commissariat Général, 23,-Avenue Vic- toria, Paris-!-. Arrondissement. Tél. Louvre 44-10. NOUVELLES EXPRESS Le Sénat décide que la première ses- sion des Conseils Généraux s'ouvrira le 2 mai, et vote le budget des finances. En AsievMineure, une grande bataille serait engagée entre les! Grecs et les Ké- malistes. Les Allemands, mécontents du vote du bassin minier 3e Haute-Silésie, essayent d'y.susciter des-troubles. On arrête des agitateurs allemands en Italie. L'ex-epipereur d'Autriche se serait rendu en Hongrie poiir.être couronné roi. (Sous les plus expresses réserves, dit;S l'Agence Hayas). M Branly a entretei^u rA.cadémie des Sciences d'un appareil permettant la pro- jection^ en salle éçLiirée de vues, cinéma- tographiques : la forme, la couleur, le relief, le mouvement des objets sont pro- jetés-avec fidélité. Le Japon rend le système métrique obligatoire. .AU, S É N A T Un Débat contre la ParnograpbiiB M. le sénateur de Lamarzelle a miùntes fois appuyé au Parlement, de sa parole autorisée, la campagne enta- mée par la Ligué pour le relèvement de la Moralité Pi^lique, contre les spectacles licencieux, continuant ainsi l'œuvre commencée par feu le sénateur Bérenger, îé fondateur' et l'apôtre infatigable des Sociétés contre la Li- cence des Rues. Nous tenons à signaler une nouvelle intervention au Sénat, toute récente, de M. de Lamarzelle, intervention qui a amené les membres du Gouverne- ment à faire des déclarations, lesquelles méritent d'être retenues. Le 25 Mars dernier, au cours de la discussion du Budget de l'Intérieur devant la Haute Assemblée, T'hpno- rable sénateur a demandé ce qu'il était advenu de l'ordre du jour voté par le Sénat en Juin 1920, pour dé- fendre la morale publique. Il a cité nouveaux et nombreux exemples de scandales, tant au Théâtre que sur les affiches . et dans les étalages. Et il a déclaré : « M. Melohior de Vogue, après avoir assisté à la représentation d'une pièce très spirituelle, mais très peu morale, disait: «Je riais, et cependant je ne pouvais m'arracher à la réflexion que le spectacle que j'avais devant les yeux, était celui d'une société pourrie» ; « Je me garderai, a ajoutéM.de Lamar zelle, comme d'une sorte de blasphème, d'appliquer cette épithète à la société actuelle, qui a si généreusement accom- pli son devoir pendant la guerre, et qui est allée au rn.artyre pour sauver la Patrie. « Mais il ne m'fist pas possible,d'où«. blier les leçons de l'histoire. .^Elle nous « apprend que le peuple le plus grand et le plus» fort de l'antiqpité, le plus patriçte, le plus courageux et le.plus tenace, quand il s'est laissé gagner par la contagion de ce qu'il appelait, la _ .«luxuria », a perdu la force de^'ésister à la poussée des Barbarti5r| №-SfûTart fini par devenir barbare lui mênfè si " le Christianisme n'avait été îà pour lé sauver. -• a Le Gouvernement, qui dispose ,de . .. tous les moyens de répression, a un devoir à accomplir. Il doit assufer la répression de l'exploitation publiqup r de l'immoralité, de la provocation publique à l'immorahté ». Dans sa réponse à M. de Lamar- zelle, le Ministre de l'Intérieur a pris l'engagement d'insister, dans les entre- tiens qu'il aura avec les Préfets et avec le Préfet de Police, sur la néces- sité de redoubler d'attention en cette matière. « Le ministre de l'intérieur, a-t-il ajouté, est, avant tout, le ministre de l'ordre. Par conséquent, au premier rang de mes préoccupations doit figu- rer le maintien de la santé morale du pays. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour préserver la population française, et surtout la jeunesse fran- çaise, d'uue contamination qui apporte avec .elle des gern^es de mort. Vous trouverez toujo\irs en moi, pour mener la lutte dans le sens indiqué par M. de Lamarzelle, un ministre sou- cieux de ce qu'il considère' comme le devoir essentiel de sa charge » ;(Vif8 applau^issemejxts).

Adresse télégraphiqu : ÉCHe SAUMURO A. GIROUARF D L'Orient et …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · qui es allét aeu rn.artyr pou sauveer

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Page 1: Adresse télégraphiqu : ÉCHe SAUMURO A. GIROUARF D L'Orient et …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · qui es allét aeu rn.artyr pou sauveer

I T ' Année—№26

ABONNEMENTS

Trois Mov '. Six Mois. . Un An. .

..3 fr. 5.50

10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 0.80 Réclames — 1 fr. Faits locaux — 1.20

Mercredi 30 Mars 1921

LE NUMÉRO

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers

— FONDE EN 1 8 4 1 — PARAISSANT LE MERCREDI <& LE SAMEDI

1 0 C mes

RÉDACTION & APIVliNISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR

L e s A b o n n e m e n t s sont payab l e s d ' a -v a n c e et l ' accep ta t ion d e t ro i s nu--m é r o s e n g a g e p o u r une année .

La qu i t t ance est p r é s e n t é e à l ' a b o n n é sans d é r a n g e m e n t pour lui.

Adresse t é l égraph ique : ÉCHO SAUMUR. I DireCteUF ! A . G I R O U A R D ¡Téléphone 1-95

L'Orient et la France

A mesure que s'affirme l'occu-pation br i tannique , on aperçoit de plus en plus clairemont com-bien il y a incompatibilité, que l'on peut dire-irréductible, entre le mandat anglais en Palestine et à Mosspul et le. maintien, dans ces pays, de notre langue, de nos établissements, de nos intérêts et de nos droits.

Avant même que la situation dont elle se prévaut fût établie en droit, ^vapt rnêine que les ac-cords qu'elle invoque fussent ra-tifiés, la Grande-Bretagne.n'a pas craint .de se mettre immédiate-ment à travailler à ruiner nos établissements français.

A MossouÎ et à Caïffa, les re-présentants du gouvernement anglais ont mandé Içs supérieurs de nos missions et ils leur ont intimé cet ordre :

« Désçimais, vous n;en§eigne-rez plus le français comme lan-gue , officiel je. Les seules jangiies officielles seront l'anglais et l'a-rabe. Ii^olis tolérerons seïulement que vous enseigniez, dans des cours supplénienlaires, ,en se-conde l igne, un,e langue étran-gère, le français, par exemple. »

Si cette mesure avait été prise, pendant la guerre, â Boulogne et à Calais, ,elle n'aurait pas provo-qué jplus de surprise qu'elle n'en a causé à Mossoul et à CaïiTa, où le français est parlé comme il est parlé en France.

Le 16 mars dernier, à la Ghani-bre des députés, M. Lenail, après avoir rappelé, d'après ce qu'il a vu lui-même à Jérusalem , l'in-fluence que nous a gagnée là-bas l'héroïque charité de nos reli-gieuses, après avoir affirmé la conviction qu'il y a acquise que ce ne seraient pas les tribus de Bédouins qui [abattraient jamais les couleurs Lançaises, a constaté le même fait douloureux a notre honijeur.

« Depuis le mars, a-t-il dit, ces couleurs sont abaissées. De-puis le 1" mars, la langue fran-çaise n'est plus admise là-bas.

» Et voici (qu'arrivent — il faut

tout de même qu'on le dise une fois au moins, et je souhaiterais que rien ne nous contraigne d'y revenir — voici qu'arrivent d'Eu-rope centrale, par milliers, des hommes parlant allemand.

» Ce n'est pas nous qui sommes allés les chercher, el je crois que c'est une grave imprudence que de les avoir amenés là. On sur-prendrait fort certains de nos collègues si l'on disait auprès de qui les rabbins sont intervenus pour tâcher'^'arrêter le îlot indé-.sirableque le sionisme jetait sur leur vieille Terre promise, flot de gens qui desserviront l influence française et qui, suivant la forte parole du Syrien , resteront au flanc de la Syrie française comme une menace continuelle. »

Tout en laissant ainsi envahir • » la Palestine par dt s immigrants de langue allemande, le Grande-Bretagne ne se contente pas de faire la guerre à la langue fran-çaise, elle marque à nos mission-naires, à l'occasion despai-seports, . des sàuf-conduit, des autorisa-tions de constructian, iine,cons-tante hostilité; elle, accable (|e : vexations les indigènes catholi-ques de J3agdad el de Mossoul.

La France n'est pas sous-le pro-tectorat dé l'Angleterre ; elle dé-sire vivre en bonne intelligence et même èn sincère amitié avec elle ; mais, précisément parce que-^ l'araitié ne va pas sansTé^alite ' dessituations et'lë respect mutuelr des droits t e chacun, el;le,ne^au- .fj rait .supporter que Iji Grande- ; Bretagne porte ainsi atteinte aux J intérêts et aux droits français.

Il faut le dire et il faut le crier : nous pouvons faire cesser' tout -cela, si nous ¿e voulons ; nous pouvons obtenir que la France ait sa place privilégiée en Pales-tine comme à Mossoul, si nous.le voulons.

Mais il faut savoir et il faut vouloir. Il faut se défendre du défaitisme aussi bien dans la ba-taille diplomatique que dans l'autre.

La réalité, la voici : rien de dé-finili.f n'a été conclu. Le mandat, le prétendu niandat de l'Angle-terre sur la Palestine et sur Mos-soul ne repose sur aucune base de droit.

A cet égard, M. Briard a eu, à la même date du 16 mars, un mot qu'il importe de relever : « M. Le

Nail, a-t-il dil,a'posé,le problème de la Palestine. 11 a été réglé avec nos amis britanniques. A un mo-ment donné, perspnnelleir.ent, j'ai di tà la tribune ce que.je pen-sais à ce sujet. Mais la chose s'est faite. Des conversations amicales entre nous restent possibles: elles ont déjà commencél mais elles ne doivent pas donner l'impres-sion, de l'autre côlé de^l'eap, que nous avons la moindre arrière-pensée de revenir sur ce qui a été décidé et signé. C'est sous le bé-néfice de celte réserve que, très amicalejTient, ces conversations pourraient être continuées entre le représentant de la Grande-Bre-tagne et moi. 3

« Ce qui a été décidé et .'signé a été décidé et signé par qui ? —-Pas par le Parlenjent, pas par quelqu'un, qui avait le doit de .décider et de signer, à lui seul, pour la France.,La France n'a rien s igné, rien décidé. Le traité de Sèvres n'est pas ratifié et la France ' ne doit pas le ratifier.

Voilà ce que la France tout en-tière doit dire trè3 haut à M., Briand et au Parlement ; voilà ce qu'elle doit dire, très amicale-ment, mais très :nettement à la Grande Bretagne.

Il appartient aux catholiques àe France d'être au.premier rang pour agir dans ce sens sur l'opi-nion, au premier rang pour dé-fendre en Orient-les droits el les intérêts de notre pays, si intime-l^en't liés — rexpérience' d'au-jourd'hui le démontre — à ceux ; du catholicisme. .

" • * . [

?Exp(M»ition Giénéraila D E •

TA imen^a^op fit de rHygiène (Paris 1921) .

Primitivement fixée au 26 Mars, l 'ou-verture de cette importante manifes-tation vient d'être reportés à la date du 23 Avril prochain. Elle se clôturera le 8 Mai suivant.

Cette décision a été prise afin de per-mettre aux participants de la Foire de Lyon de pouvoir effectuer en temps voulu le transport de leur matériel qui devra figurer à l'Exposition de l'Ali-mentation et de l'Hygiène.

De plus, les exposants étrangers qui se proposent d'assister à la prochaine foire de Paris auront la facilite de trans^ férer leur stand, directement de l 'Ex-position de l'Alimentation à la Foire, évitant ainsi des frais de transport par chemin de fer toujours onéreux.

Par suite du changement de dates,

les adhésions seront reçues jusqu'au 10 Avril prochain.

D'importants groupements des com-merces de l'alimentation organisent une série de cours, conférences et démons-trations qui auront lieu pendant la du-rée dé l'Exposition. Il y aura là un attrait tout particulier pour le visiteur qui y trouvera aussi d'utiles enseigne-ments.

Tous renseignements sont fournis au Commissariat Général, 23,-Avenue Vic-toria, Paris-!-. Arrondissement. Tél. Louvre 44-10.

NOUVELLES EXPRESS

Le Sénat décide que la première ses-sion des Conseils Généraux s'ouvrira le 2 mai, et vote le budget des finances.

En AsievMineure, une grande bataille serait engagée entre les! Grecs et les Ké-malistes.

Les Allemands, mécontents du vote du bassin minier 3e Haute-Silésie, essayent d'y.susciter des-troubles.

On arrête des agitateurs allemands en Italie.

L'ex-epipereur d'Autriche se serait rendu en Hongrie poiir.être couronné roi. (Sous les plus expresses réserves, dit;S l'Agence Hayas).

M Branly a entretei^u rA.cadémie des Sciences d'un appareil permettant la pro-jection^ en salle éçLiirée de vues, cinéma-tographiques : la forme, la couleur, le relief, le mouvement des objets sont pro-jetés-avec fidélité.

Le Japon rend le système métrique obligatoire.

.AU, S É N A T Un Débat contre

la ParnograpbiiB M. le sénateur de Lamarzelle a

miùntes fois appuyé au Parlement, de sa parole autorisée, la campagne enta-mée par la Ligué pour le relèvement de la Moralité Pi^lique, contre les spectacles licencieux, continuant ainsi l 'œuvre commencée par feu le sénateur Bérenger, îé fondateur ' e t l 'apôtre infatigable des Sociétés contre la Li-cence des Rues.

Nous tenons à signaler une nouvelle intervention

au Sénat, toute récente, de M. de Lamarzelle, intervention qui

a amené les membres du Gouverne-ment à faire des déclarations, lesquelles méritent d'être retenues.

Le 25 Mars dernier, au cours de la discussion du Budget de l'Intérieur devant la Haute Assemblée, T'hpno-rable sénateur a demandé ce qu'il était advenu de l'ordre du jour voté par le Sénat en Juin 1920, pour dé-fendre la morale publique. Il a cité dè nouveaux et nombreux exemples de scandales, tan t au Théâtre que sur les affiches . et dans les étalages. E t il a déclaré :

« M. Melohior de Vogue, après avoir assisté à la représentation d'une pièce très spirituelle, mais très peu morale, d i sa i t : « Je riais, et cependant je ne pouvais m'arracher à la réflexion que le spectacle que j 'avais devant les yeux, était celui d'une société pourrie» ;

« Je me garderai, a ajoutéM.de Lamar zelle, comme d'une sorte de blasphème, d'appliquer cette épithète à la société actuelle, qui a si généreusement accom-pli son devoir pendant la guerre, et qui est allée au rn.artyre pour sauver la Patrie.

« Mais il ne m'fist pas possible,d'où«. blier les leçons de l'histoire. .^Elle nous « apprend que le peuple le plus grand et le plus» fort • de l 'antiqpité, le plus patriçte, le plus courageux et le.plus tenace, quand il s'est laissé gagner par la contagion de ce qu'il appelait, la _ .«luxuria », a perdu la force de^'ésister à la poussée des Barbarti5r| №-SfûTart fini par devenir barbare lui mênfè si " le Christianisme n'avait été îà p o u r lé sauver. • -•

a Le Gouvernement, qui dispose ,de . .. tous les moyens de répression, a un devoir à accomplir. Il doit assufer la répression de l'exploitation publiqup r de l'immoralité, de la provocation publique à l'immorahté ».

Dans sa réponse à M. de Lamar-zelle, le Ministre de l 'Intérieur a pris l'engagement d'insister, dans les entre-tiens qu'il aura avec les Préfets et avec le Préfet de Police, sur la néces-sité de redoubler d'attention en cette matière.

« Le ministre de l'intérieur, a-t-il ajouté, est, avant tout, le ministre de l'ordre. Par conséquent, au premier rang de mes préoccupations doit figu-rer le maintien de la santé morale du pays. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour préserver la population française, et surtout la jeunesse fran-çaise, d'uue contamination qui apporte avec .elle des gern^es de mort. Vous trouverez toujo\irs en moi, pour mener la lutte dans le sens indiqué par M. de Lamarzelle, un ministre sou-cieux de ce qu'il considère' comme le devoir essentiel de sa charge » ;(Vif8 applau^issemejxts).

Page 2: Adresse télégraphiqu : ÉCHe SAUMURO A. GIROUARF D L'Orient et …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · qui es allét aeu rn.artyr pou sauveer

Le Ministre de la Justice est inter-venu à son tour pour dire qu'il prenait très au sérieux les plaintes de M. de Lamarzelle. Il a donné quelques ren-seignements de statistique sur les poursuites engagées, et a annoncé que, pour remédier à l'insuffisance des textes un nouveau projet de loi serait déposé très prochainement.

« Il y a actuellement, a-t-il ajouté, un trop grand nombre d'individus qui édifient des fortunes scandaleuses sur la ruine des moeurs. C'est la plus illicite des spéculations. Vous pouvez être assurés que les parquets et les tribu-naux poursuivront avec énergie les mercantis de l'obscénité ».

Nous avons la satisfaction de cons-tater, par ce qui précède, que les mi-nistres se décident enfin à répondre aux réclamations tant de fois formu-lées par les membres des Ligues cons-tituées pour la défense de la morale publique. Nous ferons seulement re-marquer qu'une nouvelle législation en la matière n'est pas nécessaire et que les lois et règlements actuels sont suffi-sants pour assurer une répression salu-ta i re ; mais il faut se décider à les appliquer, ce qu'on n 'a pas fait jus-qu'à ce jour, et, puisque le Ministre de l 'Intérieur a pris l 'engagement d'insis-ter auprès des préfets sur la nécessité de redoubleç de vigilance en la matière, la première recommandation qu'il aura le devoir de leur faire sera de les invi-ter à donner des instructions précises aux maires en vue de l'interdiction des pièces de théâtre notoirement obscènes qui circulent actuellement.

B E R N A R D L E G O U I S , '

Président de la Ligue d« la Moralité publique de Saumur.

ET RÉGIONALE

cieux auxiliaire pour le commande-inent, a rempli stoïquement ses devoirs de prêtre et de soldat pour son pays. Quatre citations antérieures. A été cité.

A V I S S Le contrôleur des Contributions directes '

ne recevra pas à la Mairie, samedi pro-chain, 2 avril.

ALLOCATIONS Le paiement des allocatious attri-

buées aux Réfugiés sera effectiié le lundi 4 avril, de 8 h. à i l h. 39 et de 13 h. à 15 heures aux guichets de la Recette Municipale, rue de Bordeaux,? .

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l i i i l I I

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N» 133. — 30 Mars

NOS FÊTES DE PAQUES Favorisées par un teinps splendide,

quoique un peu moins doux, les fêtes de Pâques ont été célébrées avec éclat dans les différentes paroisses et cha-pelles de notre ville : les fidèles se sont rendus en foule pour assister aux di-vers offices,

Les messes du matin furent particu-lièrement édifiantes et l ' imposant cor-tège qui s'approcha de la Table Sainte est un sur garant de renouveau reli-gieux ; les hommes furent nombreux à accomplir leur grand devoir pascal.

Des chants et des programmes reli-gieux dea mciilleurs maîtres rehaussè-rent la pieuse liturgie.

C'était un spectacle bien consolant pour notre clergé de constater combien la religion est chère aux; ccéurs Saumu-rois ; nous sommes convaincus que souvent désormais de pareilles mani-festations feront éclater ce renouveau de vitaUté religieuse qui surgit à l 'au-rore de la paix.

Puisse cette paix chrétienne s'ampli-fier toujours plus afin de nous couduire vers la paix, sociale et universelle.

Nos Compatriotes Nous relevons au «Bulletin de là So-

ciété des Lettres Sciences et arts du Saumurois. »

Médaille Militaire [Décoration pos-thume) Lorrain Henri, aumônier volon-taire au 114® régiment d'infanterie.

CITATION : A été tué en parcourant les lignes de combat en pleine bataille, le 23 Juillet 1918, pour • exalter le moral des combattants, a été un pré-

Grand Roman inédit du temps de Guerre,

Par Ju les de G A S T Y N E

SIXIÈME PARTIE

RÊVE RÉALISÉ {suite)

Alors il m'a donné un grand coup de pied, qui m'a fait beaucoup de mal.

— Le monstre 1 cria Calixte, dont les dents se serraient de colère.

Puis vivement : — Et ensuite ? Ensuite ? — Ensuite, maman a poussé un

grand cri et s'est trouvée mal, et on m'a emporté.

Mais je ne voulais pas m'en aller. Je criais, je trépignais, je mordais

Dorothée. Je ne voulais pas quitter maman.

Mais je n'étais pas le plus fort et on m'a emmené malgré moi.

— Ainsi, mon pauvre petit, tu n'é-tais pas heureux ?

— Oh ! non, petit père. — Tu le seras maintenant, mon mi-

gnon, je te le promets. Tu vivras près

de ta grand'mère qui est si bonne. Tu te la rappelles, t a grand'mère ?

— Grand'maman Durtal ? Oui, petit père.

— Tu l'aimais bien ? — Je l'aime toujours. Je pense à

elle souvent. — C'est elle qui te gardera mainte-

nant . — Et plus Dorothée ? — Qui est-ce Dorothée ? Une grosse femme qui me menait

au bois ou qui me surveillait à la maison.

Mais je ne l'aimais pas. Elle me con-trariait toujours. Elle m'empêchait de jouer avec des camarades et quand je voulais parler à quelqu'un elle me fai-sait les gros yeux, puis elle me faisait gronder par maman.

Alors, l 'autre s'en mêlait. II disait que je ne devais parler à

personne, que j 'étais un gentilhomme et que je ne devais pas aller avec n'importe qui.

J 'étais toujours seul à jouer, et je m'ennuyais beaucoup.

— Tu ne seras plus seul mon mi-gnon. Tu resteras avec ta grand'mère et tu auras des petits amis.

— Et toi, papa ? — Moi, je ne pourrai pas rester long-

temps avec toi.

NOMINATION Le lieutenant Charles de Massacré,

du 13® d'artillerie, vient d'être promu au choix, au grade de capitaine, et classé à l 'étatrmajor particulier, parc d'artillerie spécial, Paris.

Nous envoyons à notre concitoyen, nos plus sincères félicitations.

Fédération dt s Mutilés R formés et Veuves de Guerre Arrondissement de Saumur et Environs

A V I S Les membres du Conseil d'adminis-

tration de la Fédération de l'arrondis-sement de Saumur et environs portent à la connaissance des Mutilés et veuves de guerre de leur groupement que l'As-semblée générale de la Fédération (2® semestre) est fixée au dimanche 17 avril et se tiendra à Saumur.

Un avis ultérieur fera connaître le lieu et l'heure de cette importante réu-nion à laquelle tous les membres actifs sont priés d'assister.

Le Secrétaire,, V E R S T R A E T E .

» *

Sous-section du canton de Gennes. Les membres de la sous-section de

Gennes sont priés d'assister à la réu-nion qui se tiendra dimanche prochain 3 avril, à 14 h. 30, mairie de Gennes, sous la présidence de M. Marcel Albert, président de lai Fédération.

MERCURE-CLUB Nous rappelons la séance annuelle

des membres du Mercure-Club qui se tiendra demain jeudi 31 mars dans la salle des Fêtes de l 'Hôtel de Londres sous la présidence de M. le Maire.

La partie musicale et dramatique sera tenue par les membres du Club çiuxquels des artistes locaux veulent bien se joindre. Aujourd'hui de 8 h. à 18 h. la feuille de location reste encore à la disposition des invités, au secré-tar iat du Club, 2, rue Nationale. Le droit de location est de 0.50 par pla-ces, toutes taxes comprises.

La location est gratuite pour les membres honoraires.

Syndicat .da Bâtiment MM. les Entrepreneurs du Bâtiment

sont instamment priés de faire suivre à leurs apprentis les cours de dessin pratique organisés par la Chambre de Commerce de Saumur.

Les jeunes-gens devront être âgés de moins de 16 ans.

Prière de se faire inscrire, de 1 h. à 5 h. du soir à la Chambre de Commerce, 11, rue du Temple.

Le Président, R . G U I L L E M E T .

Il i audra bientôt que je reparte. — A la guerre ? — Oui, mon mignon. — Et . tu y resteras toujours .à la

guerre ? Calixte sourit. — J'espère que non. Il ajouta : Mais peut-être y serais-je longtemps

encore, jusqu'à, ce que la France soit victorieuse.

— Et elle le sera dis, papa ? — Certainement, mon chéri. — C'est ce que maman disait, et

c'est ce qui mettai t l 'autre si fort en colère.

Ce que René disait de sa mère fai-sait grand plaisir à Calixte.

Cela lui montrait que la malheureuse n'était pas tout à fait perdue, qu'elle avait conservé quelquesbons sentiments, qu'elle se repentait peut-être de tout le mal qu'elle avait fait.

Elle était sous l'emprise de l 'autre, et c'est cet autre surtout qu'il fallait punir.

Mais l'heure de la justice avait son-né et il n'échapperait pas, maintenant au châtiment qui allait s 'abattre sur lui.

L'auto venait de s'arrêter brusque-ment.

Calixte regarda.

Patronage N. D. du Fort C'est demain soir jeudi, puis diman-

che que nos jeunes de la classe 21 nous diront au revoir : et pour ce, ils nous promettent des séances fort in-téressantes : au programme La muti-lée Sainte et Brouillés depuis Verdun avec de nombreux intermèdes.

Entrée. — Premières 1 franc. Secon-de 0 fr. 50.

On peut retenir sa place moyennant une location de 0 fr. 25. S'adresser au n° 6 de la rue Basse-Saint-Pierre.

Le devoir les appelant, mardi pro-chain, ils ne pourront offrir aux sous-cripteurs une soirée spéciale. Mais que les bienfaiteurs du Fort ne regrettent

rien: on dit qu'ils seront dédommagés *

sous peu par les vétérans. Nous revi-• vrons le passé 1

Patronage de St-Nicoias « Rouget le Braconnier », ce drame

émouyant tiré d'événements tragiques qui se déroulèrent en Anjou il y a une soixantaine d 'années, sera donné à la salle Carnot, par les jeunes gens dû Patronage, le vendredi l®' avril et le lundi 4, à 20 heures. .

Prix des places : premières, 2 fr. ; secondes, 1 fr.

Ouverture des portes à 19 h. 30 ; lever du rideau à 20 heures.

On était arrivé. — Viens, mon mignon, dit-il à son

fils, viens voir t a grand'mère qui t ' a t -tend avec t an t d'impatience et qui se-ra si heureuse de t 'embrasser 1

Il fit sortir l 'enfant de la voiture, sortit derrière lui, paya le wat tman, et entra dans la maison avec son fils.

i VII L'apparition de Furetier devant Hé-

lène et le comte, qui le croyaient mort, avait produit une épouvante qui ne peut se comparer qu'à celle produite autrefois par la vue du spectre de Ban-co surgissant devant Macheth, ou des mots menaçants, « Mane, Thecel, Pha-rès » , écrits par une main mystérieuse sur le mur de la salle où festoyaient Baltazar et ses officiers,

i Le comte avait jeté le nom de son ! ennemi avec une expression de frayeur

telle que les domestiques s'étaient en-fuis terrifiés sans songer même à se-courir leur maîtresse qui venait de s'é-vanouir.

E t le comte était resté face à face avec son implacable adversaire.

En faisant un effort surhumain, il essaya de se ressaisir.

Et , le prenant de très haut, il dit d 'un ton méprisant :

— Qui vous a permis d'entrer chez moi comme un voleur ?

V a c a n c e s d e P â q u e s

La section de Boys-Scouts de la So-ciété Franco-Anglaise qui, sous la di-rection de M. F.H. Harvey, passe ses vacances de Pâques dans notre Sau-murois, y poursuit avec ardeur toutes les phases du programme que nous avions publié.

Ces jeunes sportifs, dont le camping es des mieux organisé dans les dépen-dancfes du garage Méhel, paraissent ravis de nos sites enchanteurs et des réceptions cordiales que leur avait mén âgées notre sympathique concitoyen et ami, Louis Marcadeux, un cicérone hors de pair.

C'est du reste ce que nous affirma M. F .H. Harvey, au cours de l'aima-ble visite qu'il nous fit en compagnie de son guide : « Sans M. Marcadeux, nous ne pouvions rien ».

Mais, il y avait M. Marcadeux et aussi on a vu beaucoup : Saumur et sa banlieue furent visités dans leurs moindres détails et les courses bien ordonnées, ont permis à ces jeunes amis de la France devoir et d'appren-dre : la mairie de Saumur, ses musées, son château, ses églises, ses industries, et aussi tout le pittoresque de ses envi-rons. Poursuivant plus loin leurs ran-données, les boys scouts ont excursion-né jusqu'à Tours, appréciant ainsi nos riants coteaux des bords de la Loire.

La joyeuse Caravane s'est égale-ment rendue à Angers pour la visite des établissements Bessonneau.

Hélas,tout à une fin, même les vacan-ces, et aujourd'hui M. Harvey, clôture son programme par la visite des usines Mayaud frères et les Caves de Grenelle oii, toujours piloté par son précieux guide, il doit conduire ses élèves.

E t ceux-ci' regagneront demain la capital où ils reprendront avec plus d'ardeur leurs travaux scolaires, enri-chis des heureuses leçons de choses que leur maître distingué a su leur faire goûter dans notre Saumurois pendant leurs vacances de Pâques.

Gommane de St-Hiiiiire Sl-Fi KDI A V I S

L'assemblée de St-Hilaire-St-Florent aura lieu le dimanche 24 avril 1921.

Les marchands forains y trouveront aide ét protection.

Le Maire, J. AMIOT.

— Vous devez le savoir, dit le poli-cier, puisque vous m'avez reconnu, et puisque inadame....

I l montra Hélène. — S'est évanouie en me voyant. — Ma femme s'est évanouie parce

qu'on vient de lui annoncer qu'on ne retrouvait pas son fils égaré dans le Bois.

— Ou parce que j'ai dit qu'on ne le trouverait pas et qu'il était entre les bras de son père, le lieutenant Durtal, à qui je l'ai remis.

Car je sais qui vous êtes, faux baron de Klaës, faux Hollandais, comme au-paravant faux Grec ou faux Suisse.

Vous êtes de ceux qui prennent pour faire leur honteux métier, tous les dé-guisements et tous les masques, mais qu'on finit toujours par découvrir sous les faux oripeaux, sous les faux noms dont ils s'affublent I

Et je vous tiens enfin sous mes t a -lons, comte Trani !

Car c'est vous, n'est-ce pas, qui êtes le comte Trani, ce chef de l'espionnage allemand que j 'ai tant traqué ?

Le comte eut un violent tressaille-ment en entendant répéter ce nom, et il pâlit davantage.

{A su'vre.)

Page 3: Adresse télégraphiqu : ÉCHe SAUMURO A. GIROUARF D L'Orient et …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · qui es allét aeu rn.artyr pou sauveer

STATION DES HARAS DE SAUMUR

Jusqu'au 13 juillet les étalons sont mis à la disposition des éleveurs de la région du Saumurois et de la Touraine, au dépôt de la rue Fardeau, n® 16, oii, comme on le sait, l 'installation est des plus confortable.

Voici la composition de la Station : Un pur-sang anglais, « Corax » , par

Biniou et Chryseis, baie, né en 1912. Prix des saillies, 100 francs pour ju-ments de pur-sang, et 10 francs pour demi-sang.

Un trotteur demi-sang « Rageur » (record 1 m. 34) , par Diamant et La Maslova, né en 1917, noir. Est arrivé 8 fois premier et deux fois second sur ' les dix courses où il a pris par t . Prix i des saillies, 15 francs.

Un demi-sang normand, « Cob » , • (poids lourds quadriparti t) par Lama et Arrosage, bai, né en 1916. Prix des saillies, 10 francs.

Un demi-sang normand, « Jugulaire » par Rochambault et Nerveuse. Prix des saillies, 10 francs.

Un norfolk breton, « Juzéa » . Prix des saillies, 15 francs.

Un superbe t ra i t percheron gris fer, né 1916. Prix des saillies, 25 francs.

MM. les Propriétaires et Éle"veursqui désireront des renseignements complé-mentaires pourront s'adresser à M. Com-pin, chef de Station du Haras de Sau-mur, 16, rue Fardeau.

CHAMBRE DE COMMERCE DE SAUMUR

Déclarations concernant les Commerçants et Industriels à faire avant j

Ze.31 mars courant

1. déclaration desbénéficesdeguerre. ^ Cette déclaration se rapportant aux

bénéfices réalisés au cours du premier semestre 1920 doit être faite avant le 1« Avril 1921.

Bien évidemment elle ne doit être faite que }>ar ceux des assujettis qui ont, au cours des six premiers mois de 1920réalisé des bénéfices extraordinair/es ou supplémentaires. |

2. déclaration des bénéfices réels de l'année précédente dans le cas ou le ' con tribu ablable préféré ce mode de taxa- j tion à celui de 1 application au chiffre ! d'affaires des coefficients prévus. !

Cette déclaration doit être faite avant le 1®' Avril de chaque année. I

3. déclaration par les commerçants et industriels du montant de leur chif-fre d'affaires pendant l 'année précé-dente. j

Cette déclaration, aujourd'hui obliga-toire, pour les contribuables dont le chiffre d'affaires dépasse annuellement 50.000 francs, doit également êlre faite dans les trois premiers mois de chaque année,dansun délai de 20 jours à dater de la réception d'une lettre recomman-dée envoyée par le contrôleur des con-tributions directes, dans le cas où le chiffre d'affaires de l 'année précédente ' ou de la période de dou/e mois dont j les résultats ont servi à l 'établissement | du dernier bilan ne dépasse pas 50.000 ; francs.

déclarat ion d e l ' i m p ô t géné ra l su r le Revenu.

Cette déclaration résulte de l'article 9 de la loi de 1917.

5. déc la ra t ion d u ch i f f r e d ' a f f a i r e s

pour la détermination de la taxe spé-ciale sur le chiffre d'affaires réalisé par les entreprises ayant pour objet pr in-cipal la vente en détail de denrées ou

marchandiseslorsquecechiffred'affaires dépasse un million de francs.

Cette déclaration résulte de l'article 14, par. 3, de la loi de 1917. Elle est obligatoire, doit être faite dans les trois premiers mois de chaque année et porte sur le chiffre total des affaires pendant l 'année précédente.

Etat-Civil de Saumur NAISSANCES

Le 28 mars. — Hélène Duval, rue de la Reine-de-Sicile, 7.

Auguste Aubry, rue Molière, 21. Lucienne Guignaudeau, à l 'hôpital. Marcel Guignaudeau, à l 'hôpital. Robert Etuve, à l'hôpital. Le 29 Mars. — André-Rémy Claren,

rue Pharouelle, 8.

Le 30. — Marcel-Alexandre Bou-cher, rue Paul-Bert, 33.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Joseph Gaboriau, mécanicien à Beau-

préau, et Hermance Fresneau, bijou-tière à Saura r, rue Waldeck-Rousseau, 103.

Raymond Delarue, soldat, rue d'Or-léans, 4 et Eugénie Michelet, femme de chambre. Tours.

Marc.l Piaut, employé de commerce à Saumur, rue de Rouen, 67, et Mar-guerite Michou, sans profession, rue de Rouen, 71.

MARIAGES

par une intelligente collaboration, par de judicieuses avances et un contrat de métayage bien approprié, ils ont con-

S couru au progrès et à la bonne tenue des métairies primées, tant par la cons-truction de logements réunissant les meilleures conditions d'hygiène et sa-tisfaisant aux convenances morales de la famille, que par l'édification de bâ-timents ruraux présentant les meilleures dispositions : par l'établissement des fo ses à purin, par des opérations de drainage et d'irrigation, des plantations et autres améliorations sagement con-çues et bien exécutées.

Les concurrents seront tenus de lais-ser visiter leur métairie par les mem-

, bres de l'Académie d'Agriculture de ; France on par la commission désignée ; par elle et de leur fournir tous les ren-

seignements propres à les éclairer. Pour pouvoir concourir au prix Bi-

gnon, chaque métayer devra se faire inscrire au secrétariat de l'Académie d'Agriculture de France, à Paris, rue de Bellechasse, 18, avant le 15 avril, sur une formule qui lui sera envoyée sur sa demande.

L'Académie d'Agriculture de France statuera sur îe mérite des concurrents et décernera les récompenses attribuées dans sa séance solennelle annuelle.

Ainsi donc, les métayers qui désire-raient concourir devront s'adresser di-rectement à l'Académie d'Agriculture sans intermédiaire. Ils attendront en-suite que l'Académie leur envoie un questionnaire à remplir.

Obvier de- ROUGÉ, Sénateur de Maine-et-Loire,

Président de l'Office agricole.

Le 29 mars. — Auguste Reagear, soldat au 8® tirailleurs, a épousé Cécile Billy, sans prpfession', tous deux à Saumur.

Louis Godet, mécanicien, a épousé Jeanne Tauchet, couturière, tous deux à Saumur.

j François Pillet, professeur de musi-

a épousé Jeanne Choyer, sans profes-sion, tous deux à Saumur. j

DÉCÈS 1 Le 28 mars. — Eugène Pierre Pal-

lier, époux Jaugeas, 56 ans, caviste, rue de Poitiers, 24.

Dominique Choyer, 65 ans, veuf, boulanger à l'hospice.

René Robin, époux Lenoble, 64 ans, cultivateur à l 'hôpital. f

Louise Méchine, veuve Besnard,. 81 ans, journalière, à l 'hopitaL j

Acadimie Ûgricit tu e de Fraoce CONCOURS de METATAGE

L'Académie d'Agriculture de France a décidé que le prix Bignon serait ac-cordé, en 1921, à un métayer du dépar-tement de Maine-et-Loire. Le prix Bi-gnon, consistant en une somme de 1,000 fr., une médaille d'argent et un diplôme de l'Académie d'Agriculture de France, est décerné tous les deux ans au métayer cultivant 15 hectares au moins et reconnu le plus méritant dans son département.

Pour l 'attribution du prix Bignon, il est tenu compte de l'ancienneté des services agricoles des métayers concur-rents, de leur honorabilité, de la ma-nière dout ils ont élevé et attaché à la terre leur famille, de la qualité de leurs cultures et de leur élevage, de la tenue i générale de leur exploitation, des amé-liorations effectuées par eux sur le do-maine et des résultats qu'ils auront obtenus, au double point de vue fami-lial et financier.

Les propriétaires des métairies jugées dignes du prix Bignon pourront rece-voir une médaille en or de 200 fr. si,

LE CONCOURS d'ANOERS

Le grand Concours Agricole qüi se tiendra à Angers du 16 au 23 mai pro-chain et qui sera honoré de la visite du ministre de l'agriculture, comprend :

1. Un concours de la race chevaline percheronne pour les animaux de la région Maine Anjou ;

2. Un concours de la race porcine craonnaise. ;

3 . Un concours général d'aviculture avec exposition d'apiculture ;

4 . Une exposition d'horticulture, viticulture, pomologie, vins et cidres ;

5 . Une exposition générale de ma-chines agricoles et industrielles ;

6 . Un concours de maréchalerie ; 7 . Une exposition d'enseignement

agricole et ménager.

Le Président de la Société Maine-Anjou, O L I V I E R d e R O U G É ,

Sénateur.

M É T É O R O L O G I E LE TEMPS

QU'IL FERA EN AVRIL

Les lecteurs de VAlmanach Météoro-logique, qui suivent depuis plus de vingt ans déjà nos prévisions météoro-logiques mensuelles et qui ont pu consta-ter maintes fois l 'exactitude et l 'utili-té pratique, savent que la théorie des nutations solaires adoptée comme ba- , se de nos pronostics agricoles permet d'expliquer un très grand nombre de I phénomènes météorologiques et de pré-voir longtemps à l'avance les princi-paux d'entre eux avec une précision très appréciable.

Ils savent encore que notre théorie est basée sur les oscillations de l 'axe solaire qui se renouvellent tous les 180 jours et tous les 35 ans, alors que le noyau central du Soleil provo-que, par ses évolutions, des oscillations indépendantes des précédentes, qui se renouvellent tous les 297 jours et tous les 13 ans.

Cependant, ils pourront remarquer que ces deux nombres, 180 et 297, sont divisibles l'un par 9 et l 'autre par 11 ; et, comme nous avons fait voir, dans VAlmanach Météorologique, que le chiffre 9 constituait la caractéris-tique des tempêtes périodiques provo-quées par la photosphère, il y a lieu de considérer le chiffre 11 comme carac-téristique des tempêtes périodiques provoquées par le noyau central du Soleil.

C'est ce qui nous a permis d'annon-cer, dès janvier, les mauvais temps accompagnés de chutes de neige qui se sont produits au début de mars, alors que la fin de février était remarquable-ment douce et ne pouvait laisser pré-voir cette recrudescence de froid.

Le renouvellement de ces mauvaises journées nous fait craindre des gelées pour les 7, 16 et 25 avril ; 4 , 1 3 et 22 mai. Toutefois, comme les phénomènes solaires qui occasionnent les refroidis-sements atmosphériques prévus n'ont rien de mathématiquement précis et peuvent avoir un jour d'avance ou de retard, il est prudent de prémunir les vignobles précoces contre les gelées printanières dès la fin de Mars.

Dès le 1er Avril, et même peut-être un ou deux jours auparavant, nous devons ïious attendre à une tem- ! pête extrêmement froide que rien d'anormal ne pouvait faire prévoir.

Les effets de cette tempête sur l'é-t a t atmosphérique se font sentir du • rant presque toute la première décade d'Avril et notamment le 4 et le 8, qui seront, certainement des journées mauvaises, froides et accompagnées de chutes de pluies mêlées de grêle, avec forts vents du Nord-Ouest ou Sud-Ouest.

La deuxième décade est meilleure : les impressions froides, humides et troublées du début du mois tendent à disparaître pour faire place à une période plus douce, plus calme et plus sèche, qui se continue jusqu'au 17 Avril, avec journées bien ensoleillées et température véritablement printa-nière, mais avec nuits claires et fraî-ches pouvant offrir quelques dangers de gelées blanches pour nos vignobles et arbres fruitiers à végétations pré-coce. ' *

A cette date du 17 Avril, le temps change brusquement : un fort orage avec grêle est à craindre ; mais il ne trouble pas longtemps la sérénité de l'atmosphère. |

Dès le 18 ou le 19, en effet, nous sommes à peu près assurés de belles journées, sèches, douces et ensoleillées, qui durent jusqu'au 26, date d'une très îoTte tempête troublant les dernièrs jours du mois, et qui pourra être accotn- , pagnée de mouv«ments sism'ques. 1

Cette tempête du 26 Avril amène des pluies froides mêlées de grêle, • avec bourrasques et sautes de vents fort brusques du Sud-Est et du N. O.

Sur nos côtes, la mer sera agitée jusqu'au 8 Avril, t ès forte du 0 au 11 (grande marée), belle du 12 au 11, houleuse les 17 et 18, belle du 19 au 25, démontée les 26 et 27, agitée à la fin du mois.

Alfred JOUON. Directeur de 1' « Almanach

Météorolog'que. »

9, rue Cernuschi, Paris-17.

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du ConserTafoire de Paris Pour'aider à la diffusion de l'enseigne-

ment musical tel qu'il est donné au Conservatoire, Mlle CHARPENTIER s'est adjoint un des premiers Maîtres de l'art du Chant, professeur au Conservatoire.

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Trltoal deConiin ce de S a m r Liquidation judiciaire de m. GODICHE AU,

ancien boulanger, à Saumur.

Par jugement du Tribunal de Commerce de Saumur, du 22 mars 19-21, la Liquidation judi-ciaire dé M. Godicheaù a été close pour insuffisance d'actif.

Pour extrait ; Le Greffier

LOliSlIER.

Failiite de M. M A C ^ N A U D ,

ancien distillateur à Saumur.

Par jugement du Tribunal de Commerce de Saumur , du 22 mars 1921, la faillite de M. Ma-chenaud a éi.é close pour insuffi-sance d'actif.

Pour extrait : Le Greffier,

LORMIER.

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des charges au Greffe du Tri-bunal civil de Saumur ou chez le Liquidateur, M. Robert, ins-pecteur-adjoint de rEiyegis-trement, 6, rue du Petit-M ail, à Saumur.

Étude de M ' T E X I E R , Noiaire à Saumjjr.

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du train lie luxé «Pyrénécs-Cô'e d'Argent», les trains rapides 23 P.O — '11 Midi 10 Midi 24 P.O , circulant entre Paris, Biarritz et Hendaye, ne comprendront au-cune place de luxe.

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S'adresser notàmmén't'à l'Administration Cen-trale de la C'® d'Orléans,!', Place Valhubert, à'Paris, à son Agence^ lÓ TBoüIevard des Ga-pucines et aux di v< rses gares intéressées.

cette place où le transit entre la girt; de la Compagnie d'Orléans située sur la rive droite du fleuve, et les quais de rive gauche donne lieu souvent à des opéi atioos as.^ezi omplexes.

Pour ces opérations et pour plus amples renseignemenls, les intéressés p urront s'a-dresser à MM. Astié et Gomer, corresiion-dants de la Compagnie, 14', cours du Cha-peau Ronge, à Bordeaux, oh dans les gares du réseau d'Orléans.

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— dêp 8 10 16 30 Bauge-l-Fours Leh Vercher»

8 1« 16 39 Bauge-l-Fours Leh Vercher» 8 >7 16 48 Ligué (halte) 8 36 17 57 Nuoil . . . 8 Ь2 17 '3 Passavant. . 8 ! 7 .7 18 Clere. . . 9 10 17 30 Les Cerqueui 9 1" 17 30 Vihier». . d i l 1» 14 St-Uilaire(hal) te 00 !«• ÎO Cgron. . . 10 n 18 47 Vezins . . 10 41 18 01 La Poterie . 10 50 19 11 Nuaillé . • M 00 1Я «3 CHOLET ar 11 16 19 38

Tra ins de Cholet à S a u m u r

Organisation .à Bordeaux dun Sirvice 'dè Tra7ïsit'i'd'Mporlat ort ' ' '

et a'Exportation. Dans les ports mH.ritimes, les frais pour

le transit des marchandises des wagons aux bateaux ou invérsem'eril, trahsit qui côm-piorte parfoisdësérit'repiosagès iiitennédiafreé, sont le plus souvent très élevés et surtout sont trop fréquemment l'occasion pour le commerce de surprises décoricèrtarites à cause de majoraiionë i"mpréVues\ • En vue'de supprimer r.ette cause de gêne

dans ces transports mixlès fer'et mer, la 'Compagnie d'OrléarjS.qtii'poursuivait depuis longtemps .,çe résultat., vient de mettre en vigueur à Bordeaux un tarif concerté avec dés entrepreneurs de cette ville, tarif qui comporte des pi ix connus et fixes pour toutes les opérations de transit susceptibles de don-ner matière à des prix fi.fes.

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- dép. 10 0 17 IS Douces (halte) 10 >6 17 3 l j MontfortCizay 10 35 17 401 Cuurchamps . <0 44 17 49 Coudray-Mac. 0 54 18 03| Muuet (halte) 1101 18 0' Cbacé . . . . M 04 10 l 3 l Nantilly (h a . ¿ " . . .1

— dép. 1 09 18 18 S d U i u u r . E - a r . 11 15 18 14 , 1 i

OBSERVATIONS. - L 'heure des Chemins de fer de l 'Anjou est celle de Par i s . LesSlat lon» «ies Chp-niins de fer de l 'Anjoa qui n e sont pas admises i l tafiquer 'dlrë(iteinenl avec les stations des réseau i de ¡ 'Orléans el de l 'Etat ne déll»renl des bit! ts de V yageurs que pour les staliuns de Baugé, Noyan t -IVléon,' S a n m u r - b t a t , N a n t i l l ) . D o u e l a -Fon tà înd Chulet, Chalonnes-EtHt, et la Posi > I rc . inai • e enregisirent les bagages n les chiens pour leur dest inat ion définit ive sur ces r é seaa i . ' '

En princlpè, le» t ra ins m i n e s de vofagRur.« et de marchandises dd'réseau Anjou n ' é tan t pas tien dus dans ies gares de jonction par les t ra ins de voya-geurs des réseaux voisins, en cas de retard de ces t ra ins m i l l e s la c6rrespondance n ' e ï t past garant ie Lia correspondance n'est pas non plus garant ie pour les t ra in '» 'ml i fes cori-esporidant* aè-delà ' i ies d é t i f i d 'a t lenie prescrits par l ' adminis i ra t ion dép<trteiui-n-«le

B I B L I O G R A P H I E b a F e m m e e t l ' E n f a n t

f • . . Lire le numéro 58 de La Femme et

VEnfant qui vient de paraître. ,Peu,bien peu de naissances en 1920, docteur

Jacques Bertilion.— Les belles familles françaises. Unè idée :" Les racontars. La Femme et l'Enfant. ' ^ Uri'faiits Paris et.. . Berlin, Paul Coque.mard. — La vie inteilèctùèlle et moràlè ;.'Lé billet de l'on-cle : La féerie dé l'amour^ Benjam'in. — Le livre du jour : Le dangereux jeune homme, René Boyslève. Le théâtre : Les scrupules dé Sganarelle, Gaston Rageot.

— f^a légende des Ram?aux, Marc Sue. — Les enfants martyrs (vi) : Bara et Viala, Noël ArnàuJru. — Pages rustiques : Élêurs et bouquets, Michel Sylva. — Huit cents enfants russes autour du m mde, P.-L. Hervier. — Petits traVaux, gtahdés écono-mies, ou l'art de se pàstèr des autres:

Ornez vos meuliles el objel< en bois au • moyen de la pyro^rnvure (suite en lin),

M'AÎiie Jacques. — LeUies d'Allemij^ue : Li danse .se de Ludwig.shafen, J. Toulle-irionde. — Ex|)Ositiou n:iti()uale de la m.i-ternité et de l'enfance (suile). — Raquelto et jeu de paume. Raquette. — La Vie ut lesLivies, Paul Chauvin. — l.e coin d-s Mamans : La maman cuisinière, ilomélie. — Nous apprenoriii l'anglais (i7« leçon) nouvelle série, J me Ayre. — Courrier de qiiinzaine, G.-G. Rose Goudin.— La .Moiie pour les petits el pour les grands. Une robe de première communiante, Jacque-lelin Portier. — Causerie de l'avocat : du mariage (suite), Jacquelihe Bertilion. — Eco.oomie ménagère et hygiène domesti-que: Maigre et végétarisme, M™' Comolet-Sue..— Colette Baudoche, Maurice Barrés. — Dans la maison : Remis« à neuf des tissus el des chapeaux. La saine coquette-rie : Apprenez-vous à reposer. Sous la lampe. — Petite correspondance. Trait d'union, La Finette.

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