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A. L'Afrique 1. DONNEES GENERALES L’économie PIB 3000 milliards $ PIB/habitant : 2941 $ Population 1 031,5 millions Emploi taux de chômage : 8,2% (2009) 2. ACTUALITES Instabilités Somalie : terrorisme, attaque et famine Révolutions dans les pays arabes Côte d'Ivoire : Troubles politiques, pas moins de 17 élections nationales sont programmées La crise et aujourd'hui L’Afrique subsaharienne s’est bien remise de la crise financière mondiale, et son taux d’expansion n’est inférieur qu’à celui des pays en développement d’Asie. Les écarts entre la production et le potentiel commencent à se combler dans de nombreux pays, à l’exception notable de l’Afrique du Sud. Croissance rapide en 2010 Progression de la demande intérieure des pays Echanges commerciaux en augmentation (+25% en 2011) Cours des matières premières ont rebondi grâce à des politiques macroéconomiques accommodantes. Les pays à faible revenu sont en pointe, avec une prévision de croissance de 6 % cette année. o Le Ghana occupe le troisième rang parmi les pays à faible revenu de la région : Taux de croissance de 13¾ %, du fait de l’entrée en exploitation du champ pétrolifère Jubile et d’une progression toujours vigoureuse des secteurs non pétroliers. o Le Kenya et l’Éthiopie, ont la faveur des investissements dans les infrastructures et de l’amélioration de la production agricole. La montée des cours pétroliers attendue en 2011 contribuera à soutenir le redressement des pays exportateurs de pétrole. Après un vif rebond l’an dernier au Nigéria, la production pétrolière devrait se stabiliser cette année et le taux d’expansion économique serait de 7 %. La plupart des autres pays exportateurs de pétrole de la région comptent profiter du dynamisme du marché mondial pour renouer avec des excédents budgétaires et reconstituer leurs réserves, mais la politique budgétaire reste procyclique au Nigéria, car la règle de discipline budgétaire qui lie les dépenses aux cours moyens du pétrole à long terme n’est pas respectée. Reprise relativement faible en Afrique du Sud, premier pays de la région par la taille de son économie. Le taux de croissance de l’Afrique du Sud ne devrait pas dépasser 3½ % en 2011 ce qui ne suffit pas pour inverser les considérables pertes d’emplois des deux dernières années. Cela tient principalement à l’absence d’une demande intérieure vigoureuse, les investissements privés étant bridés par les capacités excédentaires. l’Europe reste de loin le principal partenaire commercial des pays

Afrique

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Afrique Logistique et transport

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A. L'Afrique

1. DONNEES GENERALES

L’économie PIB 3000 milliards $ PIB/habitant : 2941 $

Population 1 031,5 millions

Emploi taux de chômage : 8,2% (2009)

2. ACTUALITES

Instabilités Somalie : terrorisme, attaque et famine

Révolutions dans les pays arabes

Côte d'Ivoire : Troubles politiques, pas moins de 17 élections nationales sont programmées

La crise et aujourd'hui

L’Afrique subsaharienne s’est bien remise de la crise financière mondiale, et son taux d’expansion n’est inférieur qu’à celui des pays en développement d’Asie. Les écarts entre la production et le potentiel commencent à se combler dans de nombreux pays, à l’exception notable de l’Afrique du Sud.

Croissance rapide en 2010

Progression de la demande intérieure des pays

Echanges commerciaux en augmentation (+25% en 2011)

Cours des matières premières ont rebondi grâce à des politiques macroéconomiques accommodantes.

Les pays à faible revenu sont en pointe, avec une prévision de croissance de 6 % cette année.

o Le Ghana occupe le troisième rang parmi les pays à faible revenu de la région : Taux de croissance de 13¾ %, du fait de l’entrée en exploitation du champ pétrolifère Jubile et d’une progression toujours vigoureuse des secteurs non pétroliers.

o Le Kenya et l’Éthiopie, ont la faveur des investissements dans les infrastructures et de l’amélioration de la production agricole.

La montée des cours pétroliers attendue en 2011 contribuera à soutenir le redressement des pays exportateurs de pétrole. Après un vif rebond l’an dernier au Nigéria, la production pétrolière devrait se stabiliser cette année et le taux d’expansion économique serait de 7 %.

La plupart des autres pays exportateurs de pétrole de la région comptent profiter du dynamisme du marché mondial pour renouer avec des excédents budgétaires et reconstituer leurs réserves, mais la politique budgétaire reste procyclique au Nigéria, car la règle de discipline budgétaire qui lie les dépenses aux cours moyens du pétrole à long terme n’est pas respectée.

Reprise relativement faible en Afrique du Sud, premier pays de la région par la taille de son économie. Le taux de croissance de l’Afrique du Sud ne devrait pas dépasser 3½ % en 2011 ce qui ne suffit pas pour inverser les considérables pertes d’emplois des deux dernières années. Cela tient principalement à l’absence d’une demande intérieure vigoureuse, les investissements privés étant bridés par les capacités excédentaires.

l’Europe reste de loin le principal partenaire commercial des pays

exportateurs de pétrole de la région. Un ralentissement en Europe serait particulièrement dommageable pour les exportateurs de produits manufacturiers de la région, tels que l’Afrique du Sud.

Dans l'avenir Du fait du recours actif à des mesures de soutiens de la production durant la crise, les déficits budgétaires se sont creusés dans l'ensemble de la région Africaine. Comme la croissance de nombreux pays est maintenant proche de son niveau potentiel, les considérations de financements de la dette à moyen terme font essentiellement ressortir la nécessité de revoir les trajectoires à moyen terme des dépenses publiques.

Dans un même temps, il faut reconstituer les volants budgétaires et dégager la marge de manœuvre requise pour les dépenses prioritaires (santé, éducation, infrastructures)

Dans les pays où la croissance à été vive (Nigéria par exemple) les politiques budgétaires se sont relâchées. Il est venu le temps pour ceux ci de rééquilibrer les finances publiques.

La hausse des prix alimentaires va sans doute affecter les habitants pauvres des zones urbaines. A cet égard, les pouvoirs publics vont devoir envisager de mettre en place des mesures ciblées de protection sociale

En revanche dans des pays comme l'Afrique du Sud où la production reste bien inférieure à son niveau potentiel, il serait indiqué de poursuivre une politique monétaire accommodante.

Dans un certain nombre de pays il importe de : o Il importe d’intensifier le contrôle et d’assainir la

réglementation du secteur financier. o Continuer à améliorer le climat des affaires. o Etablir des mécanismes robustes de financement public qui

faciliterait par ailleurs une planification et un contrôle plus efficaces des dépenses publiques.