56
Numéro de la convention Poste-publications 41127559 www.agri-marche.com Agri-Marché lance Protinium MC Primordiale, la conversion alimentaire... Les grains : toute une industrie ! VOLUME.21.NUMÉRO.4.Octobre.12

Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Revue corporative d'Agri-Marché

Citation preview

Page 1: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Num

éro

de la

con

vent

ion

Post

e-p

ublic

atio

ns 4

1127

559

www.agri-marche.com

Agri-Marché lance ProtiniumMC

Primordiale, la conversion alimentaire...

Les grains : toute une industrie !

Volume.21.Numéro.4.Octobre.12

60914_AgriNouv_Oct12.indd 1 12-09-07 09:22

Page 2: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

©2010 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX, Ingelvac MycoFLEX, Ingelvac PRRS MLV et 3FLEX sont des marques de commerce enregistrées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.

> Sauvez du travail

Consultez votre vétérinaire au sujet du nouveau 3FLEX ® de Boehringer

Ingelheim ou visitez-nous en ligne à www.boehringer-ingelheim.ca.

Ingelvac 3FLEX®

Toujours avec vous

Ingelvac 3FLEX Trois vaccins en une injection

Une autre innovation de Boehringer Ingelheim qui réduira

instantanément votre temps de travail par un tiers, protègera

votre élevage de façon sécuritaire et fournira un retour sur

l’investissement substantiel.Sécuritaire. Efficace. Pratique.

60914_AgriNouv_Oct12.indd 2 12-09-07 09:22

Page 3: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

AGRI-NOUVELLES

AGRI -nouvellesCoordonnées Agri-MArChé :

236, Sainte-Geneviève

Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0

418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred-Viau

Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8

1 800 465-1214

Coordonnées LACTeCh :

114, boul. Léon-Vachon

Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0

418 889-8160

1900, 2e Rue

Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6

418 839-9442

sUggesTions d’ArTiCLes :

Stacey Moran

Directrice marketing

[email protected]

1 866 247-4627, poste 238

responsAbLe de LA pUbLiCiTé :

Ginette Vachon

Adjointe ventes et marketing

[email protected]

1 866 247-4627, poste 222

proChAine pArUTion : Janvier 2013

réservATion d’espACe pUbLiCiTAire : 2 novembre 2012

réCepTion dU MATérieL pUbLiCiTAire : 16 novembre 2012

sUr LA phoTo de LA pAge CoUverTUre :

Félina Larose, Xavier Pouliot, Hubert Larose,

Elizabeth, Ann-Frédérick Pouliot et Félix Larose

Ferme Marcel Larose inc., Saint-Isidore

Crédit photo : Jacques Plante

sUr LA phoTo de LA seCTion LACTeCh :

Emma et Édouard Lemay

Ferme Lember (1998) inc., Sainte-Cécile-de-Lévrard

nUMéro de LA ConvenTion posTe-pUbLiCATions 41127559

5 Éditorial

6 Tournoi de golf Agri-Marché

8 Chronique des grains

ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ !10 Ferme Marcel Larose inc.

Une entreprise familiale digne de mention

11 Les grains : toute une industrie !

14 Chronique des ressources humaines

15 La page des jeux

PORC17 Innover pour s’en sortir

19 Agri-Marché lance sa formule ProtiniumMC dans les aliments pour porcelets

22 Dossier des antibiotiques : pour combien de temps encore ?

24 REPORTAGE DE FERME Ferme RDS, RDSBGB et SBGB La santé des animaux, incontournable pour demeurer en affaires !

VOLAiLLe27 Cages conventionnelles versus logements alternatifs,

qu’en pensez-vous ?

30 Les enzymes, le soya et la santé des os au coeur du PSA 2012

32 La conversion alimentaire : primordiale pour réduire les impacts de l’augmentation des coûts d’alimentation

34 REPORTAGE DE FERME Ferme Guylvie SENC De la parole aux actes

SeCTiON LACTeCH38 Soyons tous proactifs

40 Nourrir les futures vaches laitières : les premiers stades de la nutrition et l’impact sur la production laitière

41 Le courrier à Ti-Mé

42 Élever une taure laitière coûte maintenant plus de 3000 dollars ...!

ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH !44 Ferme Géno ouvre ses portes

46 REPORTAGE DE FERME

Ferme Lember (1998) inc. Des gens passionnés par leur profession !

49 Solutions des jeux

50 Classifications

GRATUIT!

Partenaires « PLATINE » de l’événement

Encart-Inv-speciale-Journee-info_AVICOLE.indd 1 22/12/11 4:22 PM

38

17

27

8

©2010 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX, Ingelvac MycoFLEX, Ingelvac PRRS MLV et 3FLEX sont des marques de commerce enregistrées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.

> Sauvez du travail

Consultez votre vétérinaire au sujet du nouveau 3FLEX ® de Boehringer

Ingelheim ou visitez-nous en ligne à www.boehringer-ingelheim.ca.

Ingelvac 3FLEX®

Toujours avec vous

Ingelvac 3FLEX Trois vaccins en une injection

Une autre innovation de Boehringer Ingelheim qui réduira

instantanément votre temps de travail par un tiers, protègera

votre élevage de façon sécuritaire et fournira un retour sur

l’investissement substantiel.Sécuritaire. Efficace. Pratique.

60914_AgriNouv_Oct12.indd 3 12-09-07 09:22

Page 4: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Agri-Marché et Lactech font des heureux !Récemment, Agri-Marché et Lactech lançaient les concours Agri-Marché vous offre Madonna et Lactech vous offre Madonna. Les participants couraient la chance de remporter une paire de billets pour le spectacle de Madonna, présenté sur les plaines d’Abraham à Québec le 1er septembre dernier.

Le gagnant du concours présenté par Agri-Marché est Monsieur Stéphane Fortin de la Ferme Stéph-Annie de Fortierville.

Le gagnant du concours présenté par Lactech est Monsieur Sylvain Laberge de la Ferme Chatel de Boischatel.

Félicitations aux gagnants ! Nous espérons que vous avez tous passé une agréable soirée !

4 agri-nouvelles Octobre.12

avicole21novembre

2012

lait ier26mars 2013

porcin20novembre

2012

Suivez-nous surwww.aqinac.com

INSCRIVEZ-VOUS dès maintenant!Pour information : 450 799-2440

Best Western Plus Hôtel Universel,

Drummondville

PROFITABLESpourvous !Des conférences

60914_AgriNouv_Oct12.indd 4 12-09-07 09:22

Page 5: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

L’ÉdiTORiAL Par Patrice brochu

Tout le monde en parle…

Agri-Marché agitDe quoi tout le monde parle? Du nouveau gouvernement? Du retour des Nordiques à Québec? Sûrement, mais on parle aussi et beaucoup du prix des grains et par le fait même, des prix de la moulée et des suppléments. les prix ont atteint un plafond record en 2012.

Après un printemps prometteur pour les récoltes au Québec, les températures estivales ont apporté un lot de sécheresse atteignant un record en juillet. Pire encore aux États-Unis, la dernière sécheresse du genre remonterait à 1956. Les récoltes compromises ont fait monter en flèche le prix du grain, ce qui a généré une importante augmentation des coûts d’alimentation. Résultat : des pertes considérables de revenus, notamment pour les producteurs de porcs du Québec, industrie déjà en crise depuis quelques années.

Agri-Marché cherche continuellement des façons de soutenir efficacement ses clients dans leur travail quotidien. À titre de chef de file, nous tentons d’encourager le dialogue entre les intervenants de l’industrie agricole, susceptibles de prêter main forte aux producteurs. Plus spécifiquement, depuis plusieurs mois, nous tentons d’identifier des solutions en concertation avec les intervenants du milieu. L’objectif : rendre accessible des moyens pour réduire les coûts de production et, par conséquent, générer plus de revenus. Reste à se souhaiter un gouvernement proactif qui mettra en place des mesures de soutien pour l’industrie agricole en ces temps de crise.

Outre nos tentatives de mobilisation des partenaires-clés de l’industrie agricole québécoise, notre soutien se traduit aussi par des activités de recherche et développement. Elles permettent d’offrir à nos clients des produits toujours plus performants. C’est pourquoi notre secteur porcin

innove avec la nouvelle formule ProtiniumMC,

appliquée à nos moulées pour porcelets, offrant les

mêmes performances supérieures jumelées à une

économie de coûts considérable. Une solution

mise en œuvre dès maintenant, permettant une

diminution de coûts d’alimentation concrète et

immédiate pour nos producteurs.

Finalement, afin de permettre à nos producteurs

de souffler un peu, notre programme

d’escomptes a été bonifié remettant ainsi plus

de 500 000 $ de plus qu’en 2011 à pareille date.

Nous souhaitons sincèrement que ces nouveautés,

mises en place par notre équipe au cours de

l’été, mettront un baume sur les défis financiers

des producteurs agricoles. Nous vous tiendrons

au courant des développements à travers nos

différents outils de communication, ainsi que par

le biais des visites de nos conseillers chez vous.

Les temps à venir s’annoncent rudes pour

l’industrie agricole. C’est en se structurant et

en connaissant nos coûts de production dans

les moindres détails que nous pourrons passer

au travers des mois qui viennent. Allez chercher

toutes les économies possibles et faites-vous aider

par nos conseillers. Vous trouverez plusieurs pistes

dans ce numéro qui, je l’espère, vous permettront

d’aller chercher le maximum de rendement et de

réduire vos coûts.

Octobre.12 agri-nouvelles 5

60914_AgriNouv_Oct12.indd 5 12-09-07 09:22

Page 6: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Mercredi 15 août 2012 Club de Golf Lotbinière • 269, route 269, Saint-Gilles (Québec) G0S 2P0

c’est le 15 août dernier que s’est tenu le tournoi de golf agri-marché au club de Golf lotbinière de Saint-Gilles.

Plus de 160 golfeurs et golfeuses s’étaient donné rendez-vous à notre traditionnel tournoi de Golf. Malheureusement, Dame Nature n’aura pas été fidèle à ses habitudes cette année, nous obligeant à écourter notre tournoi.

Les gAgnAnTs de L’édiTion 2012 : (de gauche à droite) Martin Vézina, Dany Racine, Sylvain Laberge et Jonathan Caron

En nouveauté cette année, les participants ont pu démontrer leur talent avec trois concours d’agilité, soit :

à qui dame nature a joué un mauvais tour !

160 participants . . . TOuRNOi AgRi-MARCHÉ

• Le coup de départ le plus près du trou, commandité par Desjardins Centre Financier aux entreprises Chaudière-Nord; gagnant : François Villemure

• Le plus long coup de départ, commandité par Jefo; gagnant : Sylvain Gosselin

• Le coup de départ le plus près du trou, commandité par Élanco; gagnant : Sébastien Morin

ChAqUe gAgnAnT s’esT MériTé Un CerTifiCAT-CAdeAU d’Une vALeUr de 100 $ dU réseAU hôTeLLerie ChAMpêTre.

6 agri-nouvelles Octobre.12

Lafleur vous remercie de lui permettre d’offrir de si bons produits. Célébrons ensemble un centenaire de collaboration, de travail et de saveurs.

Chez nous, depuis ,quand on parle de qualité,

on parle du travail des producteurs agricoles d’ici.

CLIE

NT

DATE

SERV

ICE

CLIE

NT

D

ATE

DIR.

PRO

DUCT

ION

D

ATE

TEXT

ES

DA

TEDI

R. A

RTIS

TIQU

E

DA

TE

APPRO- BATION

INIT

IALE

SST

UDIO

AF15

-11-

11

DATE

0VERS

ION

0No COR

R.PU

BLIC

ATIO

N N

o AN

NONC

E TI

TRE

DIM

ENSI

ONS

LIVR

AISO

N PA

RUTI

ON

COUL

EUR

Agri-

nouv

elle

BB

ROLY

-132

_V2

Chez

nou

s, d

epui

s (1

00 a

ns)..

. 8,

5 po

x 1

1 po

16

nov

. ?

4C

CLIE

NT :

Lafl

eur

Com

mun

icat

ions

ble

ubla

ncro

uge

OLY-132_ann_agri-nouvelle_8,5x11_V2.indd 1 11-11-17 11:1860914_AgriNouv_Oct12.indd 6 12-09-07 09:22

Page 7: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

160 participants . . .

Octobre.12 agri-nouvelles 7

Lafleur vous remercie de lui permettre d’offrir de si bons produits. Célébrons ensemble un centenaire de collaboration, de travail et de saveurs.

Chez nous, depuis ,quand on parle de qualité,

on parle du travail des producteurs agricoles d’ici.

CLIE

NT

DATE

SERV

ICE

CLIE

NT

D

ATE

DIR.

PRO

DUCT

ION

D

ATE

TEXT

ES

DA

TEDI

R. A

RTIS

TIQU

E

DA

TE

APPRO- BATION

INIT

IALE

SST

UDIO

AF15

-11-

11

DATE

0VERS

ION

0No COR

R.PU

BLIC

ATIO

N N

o AN

NONC

E TI

TRE

DIM

ENSI

ONS

LIVR

AISO

N PA

RUTI

ON

COUL

EUR

Agri-

nouv

elle

BB

ROLY

-132

_V2

Chez

nou

s, d

epui

s (1

00 a

ns)..

. 8,

5 po

x 1

1 po

16

nov

. ?

4C

CLIE

NT :

Lafl

eur

Com

mun

icat

ions

ble

ubla

ncro

uge

OLY-132_ann_agri-nouvelle_8,5x11_V2.indd 1 11-11-17 11:1860914_AgriNouv_Oct12.indd 7 12-09-07 09:22

Page 8: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

CHRONique deS gRAiNS

La faible reprise économique depuis la crise immobilière aux États-Unis et l’instabilité de l’euro poussent de nombreux fonds d’investissement à se réfugier dans des commodités à fort potentiel de rendement. Cette sécheresse inattendue a ravivé un débat vieux de près de 300 ans, à savoir si l’augmentation de production suffira à combler la demande grandissante d’une population qui croît de façon exponentielle. Par contre, un nouvel élément s’ajoute : la demande énergétique.

La politique énergétique américaine 2007-2012 (E-PACT) exigeant l’atteinte d’un minimum de 10 % d’éthanol dans l’essence aux États-Unis avait déjà amorcé une profonde transformation de l’industrie et exerçait une constante pression haussière sur les prix du maïs. À chaque année, le marché se questionne à savoir si la production permettra d’augmenter les stocks de fin d’année de façon satisfaisante pour être considérés comme sécuritaires. L’image 1 illustre le nombre de jours d’autonomie au 30 septembre si la récolte tarde à devenir disponible.

On remarque que depuis l’arrivée massive de l’éthanol, le nombre de jours d’autonomie dans le maïs ne fait que décroître; d’où les attentes énormes envers la récolte 2012-2013. On voit également que le blé a une tendance à décroître, ce qui tire directement les prix à la hausse afin de ralentir, dans la mesure du possible, la consommation superflue. L’équilibre entre l’offre et la demande est donc fragilisé et la présente sécheresse inquiète les spéculateurs et les intervenants sur la scène internationale. Des rendements projetés aux États-Unis de 123,5 boisseaux/acre ont propulsé les contrats à terme vers les 8,00$ du boisseau alors que plusieurs attendent des nouvelles de la politique énergétique en cette période électorale américaine. Les démocrates plaideront possiblement pour la défense de plus de 400 000 emplois directs et indirects alors que les républicains se feront un devoir de ramener la sécurité alimentaire au premier plan. Le contexte économique actuel permettra difficilement les baisses importantes.

Avoir su . . . Qui aurait cru, au printemps dernier, lorsque les conditions de semis étaient optimales et les prix suffisamment intéressants pour stimuler l’un des plus importants ensemencements des dix dernières années, que nous allions vivre la pire sécheresse depuis 19561. Dans un contexte de demande soutenue, autant pour l’énergie que pour les denrées de base, le scénario actuel était l’un des pires que l’on pouvait envisager.

1 Sécheresse aux États-Unis, les producteurs canadiens y gagnent… et y perdent,

lesaffaires.com

Image 1.

sébastien Lavoie, agr.Directeur -

commercialiSatioN DeS GraiNS

aGri-marché iNc.

 

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

2008 2009 2010 2011 2012

maïs

soya

blé

Nom

bre de

 jours

AnnéeSource : USDA

8 agri-nouvelles Octobre.12

60914_AgriNouv_Oct12.indd 8 12-09-07 09:22

Page 9: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

CHRONique deS gRAiNS

Bien que certains mouvements saisonniers durant les récoltes puissent laisser entrevoir des prix plus cléments, la situation ne sera pas réglée avant une importante réduction de la demande ou une action politique dirigée.

Pour le moment, bien que certaines usines d’éthanol aient ralenti leur production durant l’été, le manque de fourrages stimule les ventes de drêches. Également, l’incitatif pour les raffineries de mélanger l’éthanol à l’essence pour augmenter l’indice d’octane leur permet de réaliser des économies, même si l’éthanol se vend au même prix ou plus cher que l’essence. Il faudrait un maïs à 9.00$/boisseau ou un baril à 77$ pour ralentir massivement la production d’éthanol selon l’Université Purdue, en Indiana.

La flambée des prix du maïs et les craintes quant aux rendements de la fève de soya créent un engouement vers les autres commodités, dont le blé. Ce repositionnement général de l’industrie, et cette incertitude quant aux disponibilités futures des principaux grains au niveau mondial, ont engendré la disparition du monopole de la Commission canadienne du blé et de son équivalent québécois depuis le 1er août 2012. Au cours de la dernière année, nous avons été témoins d’acquisitions telles que Glencore avec Viterra et Marubeni avec Gavilon, lesquelles façonneront dorénavant le portrait de la mise en marché et de la manutention d’une part importante des volumes dirigés vers l’Asie.

Localement, la récolte s’annonce de bonne qualité bien que certains champs plus sablonneux présenteront sans doute des rendements décevants. La consommation est en général plus faible, et les écarts de prix actuels ne permettent que très peu d’exportation; ce qui devrait créer un certain équilibre entre l’offre et la demande, en autant que nos fournisseurs de maïs alimentent le marché de façon constante. Par contre, il est difficile de croire que les prix reculeront avant le printemps 2013. De plus en plus de sous-produits de toutes sortes, qui jusqu’à présent ne trouvaient pas leur place dans les formulations, viennent maintenant changer la donne et parviennent à substituer en partie certains ingrédients plus traditionnels. Il reste à espérer que le prix des

viandes ira en conséquence de ces nouveaux coûts d’alimentation afin que chacun y trouve son compte. Comme on dit parfois trop souvent, avoir su . . .

Veuillez prendre note que le conseil de la Fédération a pris la décision d’abroger le règlement sur la mise en vente en commun du blé panifiable et ce, suite aux résultats du référendum tenu auprès des producteurs. Finalement, ils auront la pleine responsabilité de la commercialisation de leur blé pour la récolte 2012. Nous continuons de recevoir, comme les années précédentes, les blés panifiable et fourrager de la nouvelle récolte.

Octobre.12 agri-nouvelles 9

60914_AgriNouv_Oct12.indd 9 12-09-07 09:22

Page 10: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Située à Saint-isidore sur la rive-Sud de Québec, la Ferme marcel larose se concentre sur la production avicole et céréalière, en plus d’offrir un service de travaux à forfait. au fil des ans, l’entreprise a réussi à introduire la relève tout en continuant son expansion.

Marisol buteau, T.p.NéGociaNte eN GraiNS

aGri-marché iNc.

ÇA bOuge CHez LeS CLieNTS AgRi-MARCHÉ

ferMe MARCeL LAROSe iNC.

Une enTreprise fAMiLiALe digne de MenTion

Fondée en 1982 par Marcel Larose et son épouse, l’entreprise a depuis ce jour pris beaucoup d’ampleur. Ayant commencé avec un poulailler de 10 000 poulets, on y retrouve, 30 ans plus tard, six poulaillers sur deux sites de production distincts. Annuellement, c’est 1,2 million de poulets à chair qui y sont produits. Au fil des ans, leur fille Isabelle et son conjoint, ainsi que leur fils Tommy, se sont joints à l’entreprise. Afin de diversifier ses opérations, la famille Larose a fait l’acquisition de plusieurs terres. Aujourd’hui, Ferme Marcel Larose cultive 3000 acres de terre, les cultures principales étant le maïs, le soya et le blé. De plus, l’entreprise offre un service de battage et de forfait sur plus de 2 500 acres supplémentaires.

90 % des récoltes sont ven-dues à Agri-Marché, le reste servant à la fabrication de la moulée pour la volaille. La compagnie ne cesse d’être innovatrice et de foncer ! Elle a formé, en 2009, une compagnie de transport de grains qui porte le nom de Transport L.T.I. inc. et a ajouté à ses construc-tions un nouveau garage pour l’entretien de la machinerie agricole a ins i que pour les camions. En 2011,

Ferme Marcel Larose inc. fonda une troisième compagnie qui porte le nom de Grains L.T.I. inc. et qui s’occupe uniquement de la commercialisa-tion des grains.

Agri-Marché est fière de compter Ferme Marcel Larose inc. parmi sa clientèle. C’est une entreprise dynamique par son leadership et sa vision avant-gardiste, qui lui permettent d’être un excellent producteur-commerçant.

Toute l’équipe de négociants en grains d’Agri-Marché souhaite à Ferme Marcel Larose une belle saison de récoltes et remercie ses proprié-taires pour leur confiance.

Crédit-photo : Jacques Plante

En arrière, de gauche à droite : Xavier Pouliot, Isabelle Larose, Patrick Pouliot, Huguette

Dumont, Marcel Larose, Véronique Perreault et Tommy LaroseEn avant, de gauche à droite : Élizabeth, Ann-Frédérick Pouliot, Hubert, Félina et Félix Larose

10 agri-nouvelles Octobre.12

60914_AgriNouv_Oct12.indd 10 12-09-07 09:22

Page 11: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Les grAins : toute une industrie !en 1950, chaque producteur nord-américain nourrissait 27 personnes.

en 1961, c’était 47 et en 1991, 130.

maintenant, en 2012, chaque producteur nourrit plus de 200 personnes, grâce à son ingéniosité, sa ténacité… et grâce aux céréales.

Les CéréALes sonT Très ConvoiTées dAns Le Monde

Vous saviez que près de 50 % des surfaces

cultivables au Québec sont semées en céréales et en

soya ? L’autre, très grande proportion, appartient

aux prairies et pâturages : un autre gagne-pain

pour la majorité d’entre vous.

Sur les 2,5 millions d’hectares du Québec, on

produit de l’avoine, du blé, de l’orge, des céréales

mixtes, du soya et du maïs sur plus d’un million

d’hectares.

Et ce n’est pas fini, d’ici 50 ans, il faudra doubler

notre production de céréales dans le monde pour

satisfaire les besoins grandissants de la population,

car celle-ci augmente de 80 millions de personnes

par année autour du globe ! C`est plus de 200 000

personnes par jour !

eT Le probLèMe, C’esT qUe Les Terres CULTivAbLes… rApeTissenT !

Ce qui fait que, les ingénieurs en recherche et

développement, ici comme ailleurs dans le monde,

doivent concevoir des produits rentables pour la

ferme, afin d’augmenter la productivité des sols.

Le producteur, lui, est prêt à relever ce défi de

doubler la production. Le Québécois ne laissera

pas sa place.

Imaginez ceci: en 2011, on a produit près de 2,6

milliards de tonnes de grains sur la planète, ce qui

représente «une route de grains» de 25 mètres de

large par 3,5 mètres de hauteur, soit l’équivalent

d’une route de grains longue de 40 000 km !

Tableau 1

Production de céréales dans le monde en 2011

Espèces Volume en Millions de Tonnes

Blé 689

Maïs 868

Riz 461

Oléagineux 458

Orge 135

Avoine 24

Seigle 16

(Source : FAO, 2011)

De plus, pour subvenir à l’augmentation annuelle de la population de 80 millions de personnes, cette route s’allonge de 1050 km par an. C’est insoutenable pour des pays en voie de développement qui sont constamment en quête de terres et d’eau potable, comme la Chine !

Au Québec, nous sommes privilégiés. Notre territoire offre de bons sols, de l’eau et peu de maladies et d’insectes. Nous sommes bien pourvus en machinerie spécialisée, en bonnes variétés de végétaux, et surtout, en gens compétents et motivés qui sont prêts à relever des défis de production.

Un exemple près de chez nous ? Jean-Noël Paré et sa famille de Honfleur, qui ensemence plus de 9 000 hectares pour sa production personnelle et à forfait. Qui aurait cru cela possible, il y a 20 ou 30 ans ?

Au Québec, le secteur végétal est en effervescence. Les terres se transigent à des prix d’or. Les jeunes automatisent leurs installations, s’informent

pierre fournier, agr. aGroNome-coNSeil

coNSultaNt exPert

eN ProDuctioN VéGétale

Crédit-photo : Jacques Plante

Octobre.12 agri-nouvelles 11

60914_AgriNouv_Oct12.indd 11 12-09-07 09:22

Page 12: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

et s’investissent à fond dans de nouvelles

technologies. Et c’est tant mieux !

Aujourd’hui, pour gérer une ferme, il ne suffit

plus d’avoir de bonnes aptitudes de production, il

faut aussi posséder de bonnes aptitudes de gestion.

Gestion : voilà le mot magique pour certain ! Il

faut vendre ce que l’on produit et quelque fois, la

qualité n’est pas au rendez-vous.

Que fait-on avec ce grain ? Il faut lui trouver

un acheteur et s’entendre sur les modalités de

la transaction. L’acheteur de grains est confiné

à acheter de la qualité, qu’il s’agisse de blé

alimentaire, humain, d’orge de brasserie, de

céréales pour les animaux, etc. Parlez-en à Serge

Lacasse, acheteur chez Agri-Marché, qui fut l’un

de mes conférenciers à un important colloque sur

les céréales.

Les silos n’améliorent pas la qualité. Ils la

conservent. Vraiment, pour transiger des végétaux

comme on le fait avec des animaux, il est impératif

d’avoir une discussion honnête avec l’acheteur.

Les ingénieurs en recherche et développement

ainsi que l’industrie préconisent tous les moyens

possibles pour obtenir des céréales de qualité.

Mais pourquoi voit-on d’énormes différences

dans les grains, tant dans les bonnes années que

dans les difficiles ? C’est que certains appliquent

des recettes éprouvées, mettent le maximum

d’attention aux champs et réussissent bon an mal

an. On a beaucoup à apprendre des producteurs

laitiers qui s’investissent à fond depuis des dizaines

d’années. Et regardez les résultats maintenant !

Des troupeaux de 10 000 à 12 000 kilos de

lait par vache et ce n’est pas fini ! Comme me

disent les spécialistes dans ce domaine, le bien-

être, l’eau, l’espace, la propreté, la génétique

et l’observation sont la clé du succès. Tous ces

facteurs de productivité sont presque les mêmes

que ceux du monde végétal !

Souvenez-vous de ces points pour réussir en production végétale:

- des terres bien égouttées, bien chaulées, bien nivelées, sans trop de compaction;

- des terres bien désherbées, bien fertilisées, semées et récoltées à temps;

- des terres en rotation, analysées régulièrement, arrosées à temps pour les maladies et/ou les insectes.

Bref, plusieurs heures à passer au champ à observer et comparer ses efforts avec ceux de ses voisins ! Et demandez à votre conseiller(ère) de vous accompagner, vous en apprendrez de part et d’autre.

Cette dure réalité, le consommateur n’en connait pas l’existence et elle ne change rien pour ce dernier. Mais le producteur, lui, peut y récupérer des milliers de dollars de différence. Même logique que dans l’étable, où l’observation de quelques petits détails peut rapporter 500 $ à 800 $ additionnels par vache.

Mais revenons aux céréales. Il y a des spécialistes à travers le Québec, contactez-les ! Travaillez en synergie avec eux. Voyez leur implication. Questionnez-les, essayez des nouveautés. L’agriculture ne s’en portera que mieux. Encore aujourd’hui, nos rendements au Québec ne sont pas élevés, même si nos variétés ont grandement évolué.

Tableau 2 Rendement des céréales au Québec en 2011

Espèces T/ha

Avoine 2,55

Blé 2,82

Orge 3,04

Céréales mixtes 2,56

Soya 2,74

Canola 2,06

Maïs-grain 8,16

(Source : Stat. Qc)

12 agri-nouvelles Octobre.12

60914_AgriNouv_Oct12.indd 12 12-09-07 09:22

Page 13: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Le site www.agphd.com a publié la donnée suivante concernant le pH des sols et la perte de rendement de certaines cultures.

Un pH de 5,8 au lieu de 6,8 cause une perte de 17 % de rendement dans le maïs, 20 % dans le soya, 11 % dans le blé et… 58 % dans la luzerne. C’est grave ! Appliquez de la chaux si vous voulez optimiser vos engrais organiques et minéraux, et prendre tout le potentiel de vos semences !

Un autre point qui peut aider dans l’amélioration des rendements de cultures au Québec est l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (GES) et l’eau disponible. Notez ici que je n’encourage d’aucune façon les comportements polluants qui sont la cause de l’augmentation de CO2 dans l’air !

Tableau 3

GES dans le monde : concentration en CO2

Année Concentration (ppm)

1875 275

1960 310

1980 339

2000 370

2011 390

(Ref.: T. Ball, Country Guide)

Pourquoi parler de ce phénomène, dites-vous ? C’est que les grains aiment le CO2 et qu’il peut accroître les rendements de 10 % à 75 %.

Le chercheur Philippe Rochette, de AAC Ste-

Foy, a publié ceci, dans la TCN de janvier 2005:

« Chaque gain de 100 UTM (unité thermique

maïs) augmente le rendement de soya de 160 kg/ha

et, de 640 kg/ha, celui du maïs. »

Le CO2 est donc très important pour nous

puisque les céréales sont la base de l’alimentation

de l’humain et de l’animal, et que la demande

mondiale augmente sans cesse. Le Québec se

trouve très bien placé pour y faire face, de même

que le Canada avec ses 70 millions d’hectares en

cultures pour 35 millions d’habitants. Il s’agit de

2 ha/personne au Canada, en comparaison avec

0,2 ha/personne en 2012 pour toute la planète, et

de 0,08 ha/personne en Chine !

ConCLUsion

Étudiez vos sols, gardez-les fertiles, car si vous

voulez augmenter vos rendements, c’est en

innovant et en utilisant les nouveautés que vous

y arriverez.

Dites-vous que chaque champ a son exigence.

Vous verrez toute la différence dans quelques

années. Faites des rotations, vous avez des engrais

organiques, vous avez de bons sols et semez des

céréales, le marché est là.

Bonne réflexion!

Octobre.12 agri-nouvelles 13

60914_AgriNouv_Oct12.indd 13 12-09-07 09:23

Page 14: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

CHRONique deS ReSSOuRCeS HuMAiNeS

ConsULTez ToUTes nos offres d’eMpLois AU

www.Agri-MArChe.CoM/eMpLoi

Les travailleurs étrangersDepuis quelques années, Agri-Marché encourage la diversité culturelle dans ses fermes porcines en engageant des travailleurs étrangers qui viennent contribuer au développement et à l’innovation dans l’élevage porcin.

Pour ce faire, Agri-Marché a fait appel à la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) afin de l’assister dans ses démarches de recrutement.

Ainsi, Agri-Marché a accueilli en mars 2011, Monsieur Luis Fernando Mendez Cruz, un Guatémaltèque d’origine, qui a fait le choix de venir travailler au Québec afin d’y apprendre un métier et gagner un salaire décent pour subvenir aux besoins de sa famille demeurée dans son pays.

Luis Fernando s’est donc installé à Saint-Pierre-de-Broughton et rejoint l’équipe en place. Établir de nouvelles relations avec des collègues d’un autre pays et ayant une culture et une langue différentes n’est jamais chose facile. Mais pour Luis Fernando, l’accueil que lui ont réservé ses collègues et son superviseur a grandement aidé à son intégration. «Bien que j’aimerais être auprès de ma famille, je ne pourrai jamais dire combien j’apprécie la façon dont les gens me traitent ici, ce qui m’aide à relever les défis et passer au travers des journées plus difficiles. Je suis enchanté de travailler pour Agri-Marché qui nous donne l’opportunité de mieux vivre et de s’en sortir. J’en suis très reconnaissant.»

Avec peu d’expérience dans le domaine agricole, Luis Fernando avoue qu’au départ il fut très

impressionné de t rava i l l e r avec de si grosses bêtes. Encore là, il s’est adapté très rapidement au poste d’ouvrier de ferme porcine e t r e ç o i t d e s c o m m e n t a i r e s élogieux de la part de ses superviseurs.

Son deuxième mandat se terminant à la mi-octobre, Luis Fernando retournera au Guatemala avec de nouvelles connaissances et une expertise reconnue en matière de production porcine. Il espère grandement pouvoir revenir travailler avec ses collègues de ferme à Saint-Pierre-de-Broughton et il conclut en disant : «Peu importe la tristesse que je ressens d’être éloigné de mes proches, j’adore mon travail.»

Agri-Marché est fière d’avoir su faire une différence pour Monsieur Mendez Cruz et sa famille en lui permettant de subvenir aux besoins de celle-ci et en lui offrant de la formation et une solide expertise en production porcine et poursuit ses démarches en vue d’accueillir de nouveaux travailleurs étrangers.

En terminant, lorsque nous lui avons demandé comment il entrevoyait son futur au Québec, il a lancé sur un ton jovial : «Je compte bien apprendre à cuisiner et surtout, apprendre le français!»

élizabeth royercoNSeillère eN

reSSourceS humaiNeS

aGri-marché iNc.

félicitations à Madame Jessica st-pierre, étudiante en production animale au Centre de formation agricole de Mirabel pour la bourse Harmonisation reçue le 8 juin dernier lors de la tenue du gala Méritas.

Madame Guylaine Brochu, directrice principale, secteur avicole chez Agri-Marché remettant le prix à Madame Jessica St-Pierre.

14 agri-nouvelles Octobre.12

60914_AgriNouv_Oct12.indd 14 12-09-07 09:23

Page 15: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Voir les réponses des jeux à la page 49

Trouvez les 7 erreurs !

énigme12 lettres cachées leS SurDouéS

RègLeS du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

sudoku

Mot caché9 lettres cachées SaVoureux

une femme a une boîte dans laquelle se trouvent 7 bonbons. elle a 7 enfants et veut donner un bonbon à chaque enfant. mais il doit rester un bonbon dans la boîte.

Comment fait-elle?

Aabeillesadoreagitéaim ealtéreralvéoleapaisantapiculteuraspectatoutB

bienblancbocalbonbonbon

Ccaractéristiquecatégoriecham pchâtaignecherchoisiclairconsei lcoul ecristalliséD

dorédouceurdoux

EexcellenceextraitF

�n�eurfoncéfortG

gradeH

hydromelJ

jabotL

lavandeliquide

MmellifèremielmielléeN

naturelnectarO

opteorangeP

pâleparfumépasteurisépeupollen

potprixproductionproduirepurQ

qualit équantitéR

ramasserrécolterrehausserrepasresterosatrouxruche

SsantésaveursavourersoignesortesubstancesucréT

tartinadetrè�e sU

uniqueV

valeurvent evitamine

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

E R U E T L U C I P A T I A R T X E B S

X B E Q R X U A P C E T P O C U E O S E

C O R C U E T R O S R M I E L T C U R S

E N O O O A H A T N A I P E S A B H U I

L E D A R G N C A H L S S E L S A P E R

L E A J A B O T C L A I R T T O B C V U

E E T U N A U E I P T E Q A A R E E A E

N E O N G R P R A T C E N U P L I V S T

C L U I E A I I A O E C R R I R L L L S

E L T L R V S S L M E R O E O D L I R A

V E A F T A R T I N A D E G R R E E S P

A I U V N N E I B O U S E F U X S S E E

L M N T A R H Q E I H T S E I S U N D S

E C N O F N Y U R T A C C E U L I O O A

U E O I B N D E S C I U N A R M L C R V

R N N U E N R E A U O L H A A F P E E O

X G R L L F O I N D C E A T L E L A M U

I I L U O E M B T O R R I U U B L E L R

R O E R P E E N E R T V E U Q I N U U E

P S T R E F L E S P C H A T A I G N E R

1 8 3 9

6 8

6 5

1 4 7 6 8 2 3

1 6 4

4 3

6 5 4

9 1 3

3 2 8 9

no page des réponses

Octobre.12 agri-nouvelles 15

60914_AgriNouv_Oct12.indd 15 12-09-07 09:23

Page 16: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

16 agri-nouvelles Octobre.12

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 16 12-09-07 09:23

Page 17: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

paul gaudreau, b. sc. ing., MbADirecteur PriNciPal

DiViSioN PorciNe

aGri-marché iNc.

pour s’en sortirinnover Agri-MArChé propose des soLUTions

L’industrie porcine vit des jours plus sombres, et les sécheresses de l’été dernier n’auront que fait grossir les défis financiers auxquels elle fait face. Alors que les spécialistes annonçaient des températures favorables pour les récoltes, la réalité en fut autrement. Chez Agri-Marché, plusieurs mesures ont été mises en place afin de supporter les producteurs de porcs en ces temps difficiles.

Un bAUMe sUr Les finAnCes des prodUCTeUrs de porCs

Le département de Recherche et développement d’Agri-Marché travaille sans relâche à trouver des solutions qui permettront de réduire les coûts d’alimentation des producteurs de porcs. Des bénéfices tangibles de ces activités sont disponibles depuis cet automne. Nos moulées Sevrage hâtif et Junior poupon sont maintenant offertes avec la formule ProtiniumMC, une innovation qui nous permet d’offrir les mêmes performances supérieures, jumelées à une économie de coûts considérable. Une économie de 0,50 ¢ par porc qui se traduit en plusieurs milliers de dollars par année pour les producteurs. Un soulagement financier accessible dès maintenant!

Nous avons également conclu une entente avec notre partenaire en génétique, afin de pouvoir offrir une réduction de prix de 25 $ par cochette à nos clients. De septembre à décembre 2012, les producteurs de porcs pourront donc bénéficier de ce rabais offert dans un effort collectif pour encourager l’industrie.

En plus des discussions avec les organismes et ministères susceptibles d’agir en ces temps de crise, Agri-Marché tenait à proposer à sa clientèle

des solutions concrètes, viables et applicables immédiatement afin de minimiser les impacts de la situation économique actuelle.

MieUx oUTiLLés poUr MieUx perforMer

Chez Agri-Marché, nous avons à cœur d’offrir le meilleur à nos clients. Et cela ne se limite pas seulement à l’alimentation! Nous sommes convaincus qu’une structure solide et des outils performants sont payants à long terme. C’est pourquoi Agri-Marché, en collaboration avec un partenaire américain, travaille présentement à l’implantation d’un logiciel de suivi zootechnique appelé PigKnows. Ce logiciel sera entièrement gratuit pour nos clients et permettra un suivi rigoureux et simplifié des maternités. Nos conseillers reçoivent présentement plusieurs heures de formation afin de pouvoir assister notre clientèle qui voudra travailler avec PigKnows, qui sera disponible très bientôt.

De plus, nos producteurs peuvent bénéficier dès maintenant d’un accès direct et instantané aux données d’abattage, ce qui leur permettra de consacrer plus de temps aux autres activités de la ferme. Nos représentants Agri-Marché sont formés pour répondre à toutes questions concernant ces données et leur collecte.

Pour vaincre les épreuves dans un marché qui bat de l’aile, la recette est simple. Il faut regarder son entreprise dans les moindres détails. Être attentif au marché, se remettre en doute, se questionner sur ses façons de faire et s’ouvrir aux nouveautés. Il faut envisager tous les scénarios, explorer de nouvelles solutions et surtout, ne pas hésiter à discuter avec les spécialistes, tel que votre conseiller Agri-Marché.

Octobre.12 agri-nouvelles 17

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 17 12-09-07 09:23

Page 18: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

18 agri-nouvelles Octobre.12

PORC

•Formuleaméliorée**•Mêmesperformancessupérieures•Économiesconsidérables

1800463-3410|agri-marche.com* Calculbasésuruneéconomiede50¢parporc**Encollaborationavecunpartenaireaméricain,Agri-Marchéadéveloppéunenouvelleformulepoursesmouléesporceletoffrantlesmêmesperformancesdegradesupérieur,jumeléesàuneéconomiede50¢ parporc.

Mouléespourporcelets

MAintEnAntaveclaformule

MC

«GrâceàsanouvelleformuleProtinium,Agri-Marchémefaitéconomiser

desmilliersdedollars!*»

52239_Pub_Nouvelle_formule_PorcQc.indd 1 24/08/12 11:30 AM60914_AgriNouv_Oct12.indd 18 12-09-07 09:23

Page 19: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Depuis une dizaine d’années, des essais de formulation et de programmes alimentaires se réalisent sur des fermes dédiées à la recherche. ils permettent ainsi à agri-marché de valider et de questionner constamment ses formulations et ses façons de faire, afin d’en faire bénéficier rapidement le client. Depuis le début de 2012, l’équipe de nutrition et de recherche, en collaboration avec les équipes de l’approvisionnement et de la production, ont mis beaucoup d’efforts sur les formulations et les programmes « pouponnière ». c’est avec beaucoup de fierté que nous vous présentons le fruit de notre travail : la formule Protiniummc.

Agri-Marché lance sa formule protiniumMC dans les aliments pour porcelets

Ce n’est plus un secret, les producteurs qui réussissent en pouponnière util isent un programme alimentaire qui favorise une forte consommation dans la 1re semaine suivant le sevrage. Ce programme assure également une transition rapide vers des phases moins coûteuses, en s’assurant que chacune d’entre elles contienne exactement les niveaux de nutriments et d’ingrédients visés.

Une séLeCTion d’ingrédienTs bAsée sUr LA qUALiTé

Pour le jeune porcelet, les ingrédients sont toujours sélectionnés avec une attention particulière. L’appétence, la qualité et la digestibilité sont primordiales. Les porcelets, tout juste sevrés, ne connaissent généralement pas l’aliment solide et ne possèdent pas les enzymes nécessaires pour bien digérer les sources végétales. En fait, une formulation inadéquate entraînera des problèmes de diarrhées alimentaires dans les premiers jours et risquera d’entraîner l’apparition de radets. Les principaux ingrédients constituant la 1re phase sont généralement des sources de protéines animales et de produits laitiers. Pour ce type d’ingrédient, la fiche technique ou les analyses en laboratoires ne suffisent pas à évaluer leur qualité. Il faut se fier à des expériences sur le terrain et trouver des fournisseurs fiables,

possédant une grande expertise dans le domaine et avec qui il existe une relation de confiance.

Dans ce projet, nous avons réévalué et reconsidéré nos principales sources de produits laitiers et d’ingrédients de spécialité, d’autant plus que le prix de certains avait monté en flèche au cours des derniers mois de 2011. En étroite collaboration avec le département des approvisionnements, un travail colossal a été fait. Nous avons établi des listes de fournisseurs potentiels et plusieurs produits ont été analysés. Seulement ceux qui répondaient à nos standards ont été retenus. En premier lieu, nous voulions un produit de qualité, mais également facile à manipuler. De façon générale, les ingrédients pour les porcelets, en raison du sucre qu’ils contiennent et de la finesse de leur mouture, s’écoulent difficilement et ont tendance à coller dans les installations. Après plusieurs mois d’essais, nous avons sélectionné une nouvelle source principale de lait et avons amélioré le noyau des ingrédients spécialisés. La formule ProtiniumMC voyait le jour. Une nouvelle façon de formuler nos moulées pour assurer une grande digestibilité pour le porcelet et les mêmes performances supérieures, jumelées à une économie de coûts considérable. Les moulées qui ont bénéficié de cette nouvelle formule innovatrice sont les aliments sous la mère et les deux premières moulées en pouponnière (Sevrage hâtif et Junior poupon).

Alexandre Lebel, M. sc., agr.NutritioN, recherche

et DéVeloPPemeNtaGri-marché iNc.

emmanuelle Lewis, M. sc., agr.NutritioN, recherche

et DéVeloPPemeNt

aGri-marché iNc.

Octobre.12 agri-nouvelles 19

PORC

•Formuleaméliorée**•Mêmesperformancessupérieures•Économiesconsidérables

1800463-3410|agri-marche.com* Calculbasésuruneéconomiede50¢parporc**Encollaborationavecunpartenaireaméricain,Agri-Marchéadéveloppéunenouvelleformulepoursesmouléesporceletoffrantlesmêmesperformancesdegradesupérieur,jumeléesàuneéconomiede50¢ parporc.

Mouléespourporcelets

MAintEnAntaveclaformule

MC

«GrâceàsanouvelleformuleProtinium,Agri-Marchémefaitéconomiser

desmilliersdedollars!*»

52239_Pub_Nouvelle_formule_PorcQc.indd 1 24/08/12 11:30 AM 60914_AgriNouv_Oct12.indd 19 12-09-07 09:23

Page 20: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

qUe pensenT Les goûTeUrs offiCieLs de Ces ChAngeMenTs?

Ce sont deux validations sur des fermes spécialement équipées qui nous permettent d’affirmer que les changements effectués entraînent d’aussi bonnes performances que les formulations précédentes, mais permettent de diminuer les coûts d’alimentation.

Le premier test a été réalisé dans une pouponnière de la région de Bellechasse en février et mars dernier. 750 porcelets de 6 kg, répartis dans 36 parcs, recevaient le programme habituel d’Agri-Marché ou le tout nouveau programme. Principalement, ce sont les formulations de la phase 1 (Sevrage hâtif ) et de la phase 2 (Junior poupon) qui ont été modifiées. Les résultats montrent un gain similaire, une consommation équivalente et une même conversion (réf. : tableau 1). Aucune différence à signaler au point de vue mortalité ou santé. Toutefois, l’avantage économique est significatif : un peu plus de 0,50 ¢ par porcelet produit. Le test s’est terminé sept semaines après l’entrée des porcelets en pouponnière.

Tableau 1

Performances globales en pouponnière, de l’entrée à la sortie (48 jours) pour l’essai dans la région de Bellechasse

Performances globales Programme habituel

Nouveau Programme

Ingéré moyen quotidien, g/j 614 620

Gain moyen quotidien, g/j 488 494

Conversion alimentaire 1,26 1,25

Pour le deuxième essai, nous avons fait appel à des partenaires américains avec lesquels nous travaillons depuis quelques années et partageons nos expériences et connaissances. Ces derniers possèdent des installations permettant des mesures individuelles et des résultats statistiques encore plus précis. Nous avons donc saisi l’opportunité

de répéter le même essai, mais dans le Midwest américain. Les formulations et le programme utilisés étaient pratiquement identiques à ceux de l’essai tenu au Québec, à l’exception des phases 2, 3 et 4 qui étaient en farine. L’essai s’est déroulé en avril et en mai avec 168 porcelets, répartis dans 14 parcs. Ils pesaient 6,5 kg à l’entrée et 25 kg six semaines plus tard. Les performances sont présentées dans le tableau 2. Encore une fois, les performances des deux groupes sont similaires, bien que globalement, la conversion alimentaire se soit significativement améliorée pour le groupe sur le nouveau programme. Les consommations et la conversion alimentaire plus élevées par rapport au premier essai s’expliquent surtout par la texture farine des aliments. La mortalité n’était pas différente entre les traitements, mais les cas de diarrhées étaient numériquement moins élevés avec le nouveau programme.

Tableau 2

Performances globales en pouponnière de l’entrée à la sortie (42 jours) pour l’essai dans le Midwest américain

Performances globales Programme habituel

Nouveau Programme

Ingéré moyen quotidien, g/j 630 653

Gain moyen quotidien, g/j 449 471

Conversion alimentaire 1,41 1,39*

*différence significative (p<0,001)

La philosophie d’Agri-Marché est d’intégrer rapidement nos avancements effectués en recherche pour en faire bénéficier les clients dès que possible. Nous avons préféré cette rapidité d’exécution, plutôt que d’attendre des mois pour lancer une nouvelle gamme. Par conséquent, depuis le mois de juin dernier, des modifications sont faites dans les formulations suite à ces résultats. Nous pouvons dire qu’aujourd’hui, vos porcelets goûtent pleinement aux bénéfices des essais réalisés depuis le début de l’année !

20 agri-nouvelles Octobre.12

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 20 12-09-07 09:23

Page 21: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Octobre.12 agri-nouvelles 21

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 21 12-09-07 09:23

Page 22: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

robert desrosiers, dMv, dipl. Abvp

Pour combien de temps encore les producteurs de porcs québécois et canadiens pourront-ils utiliser les antibiotiques comme ils le font présentement? Que ce soit l’accès à des classes d’antibiotiques considérées de toute première importance en médecine humaine, ou tout simplement des restrictions quant aux quantités d’antibiotiques prescrites et utilisées pour prévenir et traiter les maladies porcines, il y a fort à parier que certaines des mesures prises dans d’autres pays vont éventuellement être appliquées ici également.

pour combien de temps encore ?

dossier des antibiotiques :

Il y a longtemps que les Européens ont réagi par rapport à cette situation. De fait, depuis 1986 il est interdit d’utiliser des antibiotiques comme stimulants de croissance dans les moulées animales en Suède, et depuis janvier 2006 pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Aux Pays-Bas, le gouvernement a annoncé que si la consommation d’antibiotiques ne diminuait pas de 20 % en 2011 par rapport à ce qu’elle était en 2009, différentes mesures dissuasives seraient prises, pouvant inclure l’interdiction pour les vétérinaires de vendre des antibiotiques. Au Danemark, depuis 2010 un carton jaune est donné aux producteurs qui utilisent le double ou plus de la quantité moyenne d’antibiotiques par porc du pays. Les producteurs qui reçoivent un tel carton ont 9 mois pour corriger cette situation, à défaut de quoi ils doivent, entre autres choses, payer un autre vétérinaire que leur vétérinaire régulier pour les aider à réduire leur consommation. Plus près de nous, aux États-Unis, il est maintenant interdit d’utiliser des céphalosporines de troisième

génération (ex : ceftiofur, comme dans l’Excenel ou l’Excede) pour des indications autres que celles mentionnées sur l’étiquette, ou comme usage préventif. Ceci signifie que des injections routinières de ces produits, à la naissance, à la castration ou au sevrage ne sont en principe plus permises.

On voit donc que les choses bougent autour de nous et il est inévitable que cela va bientôt avoir un impact sur ce qui se fait ici. On peut se demander, avant d’aller plus loin, si la consommation d’antibiotiques dans les élevages de porcs de notre province est comparable, ou non, à ce qui est observé ailleurs. En 2011, l’auteur a réalisé une petite enquête auprès de producteurs du Québec,

22 agri-nouvelles Octobre.12

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 22 12-09-07 09:23

Page 23: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

de l’Ouest canadien, des États-Unis et du Mexique. Cette enquête, non scientifique, superficielle et sans aucune prétention, se voulait un premier pas dans la recherche de données sur la consommation quantifiée des antibiotiques dans les moulées destinées aux porcs en Amérique du Nord. Les résultats ont montré que l’utilisation des antibiotiques au Québec et ailleurs en Amérique du Nord était beaucoup plus élevée qu’au Danemark, par exemple. Si des évaluations plus scientifiques et poussées démontraient que les résultats obtenus dans cette petite enquête sont assez près de la réalité, cela voudrait dire que nous avons beaucoup de rattrapage à faire avant de penser pouvoir rivaliser avec ce pays scandinave sur ce point.

Ce qui est encourageant toutefois est le fait que les mesures adoptées dans certains pays d’Europe semblent donner des résultats. Aux Pays-Bas et au Danemark, les initiatives mentionnées plus haut ont produit jusqu’ici des résultats supérieurs à ceux qui étaient anticipés. Il est donc clair que la réduction de l’utilisation des antibiotiques peut passer par des mesures gouvernementales. Mais elle peut aussi se faire à une échelle individuelle, par les producteurs et les entreprises qui désirent être proactifs et s’assurer qu’ils font leur part pour que leur industrie puisse avoir, aux yeux du public, la meilleure image possible.

Il existe plusieurs façons de réduire l’utilisation des antibiotiques dans les élevages. En voici quelques-unes :

1. Améliorer l’état de santé du troupeau, ce qui peut se faire de différentes façons. Un producteur québécois est passé d’une utilisation massive d’antibiotiques à une élimination complète de ces produits dans l’eau et les moulées suite à un programme qui a permis d’éradiquer plusieurs maladies de son élevage.

2. Améliorer la gestion du troupeau. Un exemple facile serait la conduite en tout plein – tout vide, plutôt qu’en continue.

3. Améliorer la qualité de l’environnement. Des exemples existent où les mêmes porcs vont dans des bâtiments où ils ne sont jamais malades, alors que dans d’autres, ils le sont toujours. Il faut alors chercher à identifier ce qui ne va pas dans ces bâtiments et apporter les modifications nécessaires.

4. Des traitements individuels, par injection, plutôt que des traitements de masse à l’ensemble des animaux.

5. Un sevrage plus tardif, qui réduit les risques de diarrhées pour lesquelles des antibiotiques sont souvent utilisés.

6. L’élevage séparé des femelles et des mâles. Les femelles étant moins malades et ayant moins de mortalité peuvent s’élever plus facilement sans antibiotiques.

7. Certaines génétiques sont plus résistantes à différentes maladies que d’autres.

8. Certains produits alimentaires ont un effet positif sur le contrôle d’une ou de plusieurs maladies et peuvent donc servir d’alternatives aux antibiotiques.

9. Certaines conditions sont plus fréquemment observées à certains moments de l’année qu’à d’autres. En ciblant les périodes à risques, on peut réduire l’utilisation des antibiotiques pour le reste de l’année.

10. Les vaccins peuvent évidemment remplacer les antibiotiques pour prévenir plusieurs maladies porcines.

11. Les porcelets issus de pluripares sont moins vulnérables à plusieurs maladies que les porcelets de primipares. En élevant séparément les porcelets de multipares, on peut réduire l’utilisation des antibiotiques pour contrôler ces maladies.

12. Réduire le dosage des antibiotiques utilisés. Dans certains cas, la dose administrée pour prévenir ou traiter une condition est nettement supérieure à celle qui pourrait être utilisée avec succès.

13. Des traitements séquentiels, plutôt que continus, peuvent représenter un bon compromis dans le contrôle de certaines conditions.

14. En améliorant la biosécurité, on diminue les risques de nouvelles infections qui pourraient entraîner une augmentation de l’utilisation des antibiotiques. L’introduction d’une nouvelle souche du virus SRRP en est un bon exemple, car celui-ci est souvent associé à une augmentation des infections secondaires bactériennes pour lesquelles les antibiotiques sont utilisés.

Les producteurs soucieux de limiter l’utilisation des antibiotiques dans leur élevage peuvent s’informer auprès de leur vétérinaire pour savoir si certaines de ces options pourraient être applicables à leur élevage. Une utilisation limitée et judicieuse des antibiotiques en production porcine ne peut qu’être bénéfique à tous.

Octobre.12 agri-nouvelles 23

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 23 12-09-07 09:23

Page 24: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Tout d’abord, il y a depuis quelques années une chambre réfrigérée pour la récupération des animaux morts. Fait à noter, l’accès menant à la route principale est indépendante et personne d’autre que le camion de récupération n’utilise cette route.

Des caméras de surveillance ont été installées sur le site afin de mieux contrôler les allées et venues des visiteurs et des fournisseurs. Sylvain a accès aux images des caméras en tout temps et en tout lieu via son téléphone intelligent.

Le personnel d’Hydro-Québec n’a plus accès directement aux bâtiments et la lecture des compteurs se fait à distance de la route principale.

Chaque membre du personnel doit prendre connaissance du plan de biosécurité de la ferme et s’engager par écrit à le respecter.

Une quarantaine située à Saint-Jean-Chrysostome approvisionne les trois unités de maternités.

Il y a une boîte à courrier unique pour l’ensemble des bâtiments, laquelle est disposée loin de ceux-ci afin d’éviter que le livreur de moulée ait à s’approcher des zones où le personnel des fermes circule pour y déposer les bordereaux de livraison et autres documents.

Notons aussi des barrières en fonction sur le chemin principal donnant accès aux bâtiments et des entrées sanitaires fonctionnelles pour chacune des bâtisses. Et ce ne sont là que quelques exemples sur une liste bien remplie !

Malgré toutes les dispositions mises en place, l’entreprise a quand même essuyé quelques crises de SRRP au fils du temps.

REPORTAGEdE fERmE

clieNt : FeRMe RdS, RdSbgb eT Sbgb

SAiNT-FLAVieN

cette prémisse, les propriétaires de l’entreprise l’ont très bien comprise. avec leurs 1700 truies sur le même site d’élevage, lorsqu’il s’agit de biosécurité, raynald et Sylvain bouffard ne lésinent pas sur les actions à poser. Voici quelques exemples faisant partie d’une longue liste de projets et de procédures à prendre, le tout dans un but d’amélioration continue et de performance accrue.

Geneviève Blais, le petit Christophe, Sylvain et Raynald Bouffard et Diane Tanguay

La santé des animaux,

Martin savoie, T.p. coNSeiller eN ProDuctioN PorciNe

aGri-marché iNc.

Alexandre Cloutier, T.p.coNSeiller techNiQue

eN ProDuctioN PorciNe

aGri-marché iNc.

iNCONTOuRNAbLe

POuR deMeuReR

eN AFFAiReS !

24 agri-nouvelles Octobre.12

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 24 12-09-07 09:23

Page 25: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

FeRMe RdS, RdSbgb eT Sbgb

SAiNT-FLAVieN

Toujours en mode solution, les propriétaires ont analysé plusieurs plans d’action pour éviter la contamination future de leurs animaux. Parmi ceux-ci, il a été question d’équiper toutes les bâtisses de filtres pour l’entrée d’air.Pour l’installation de ces filtres, il fallait apporter

des changements majeurs aux bâtiments existants; notamment la construction d’une chambre d’expédition de porcelets pour chacun de ceux-ci. L’idée est alors apparue de faire une seule chambre

d’expédition pour les trois maternités. Les propriétaires ont privilégié cette option à court terme. L’idée des filtres est toujours présente, mais il était difficile de croire à l’efficacité de ceux-ci en laissant d’autres sources de contamination directe s’approcher des bâtiments. Nous entendons par source de contamination directe tout ce qui entre sur le site de la ferme et qui a un potentiel de contamination des animaux. C’est à l’automne 2011 que débute la construction de cette salle multifonctionnelle. Un bâtiment de 25’ x 80’ dans lequel il y a une salle de fumigation pour la réception des sacs de moulée et des équipements, une section avec douche pour que l’employé puisse se laver à la fin de sa journée et une grande section avec des parcs amovibles pour l’expédition des porcelets et des truies de réforme.Les murs du bâtiment sont en béton recouvert

de plastique. La salle est munie d’une laveuse à l’eau chaude. La salle est donc lavée, désinfectée et séchée entre chacune des actions.Les séparations de parcs sont démontables en dix

minutes. La salle peut alors servir de garage pour le lavage de la remorque qui sert à transporter les porcelets et les truies de réforme, de la ferme à la salle multifonctionnelle.

La salle est conçue de sorte qu’aucun contact ne soit possible entre ce qui provient de la ferme et ce qui arrive de l’extérieur. Par exemple, le camionneur qui ramasse les porcelets a sa propre entrée, qui est différente de celle par laquelle entrent les porcelets provenant de la maternité. Il peut ainsi charger de 1 000 à 1 200 porcelets sans la présence des producteurs et ce, en moins de 25 minutes. Cette infrastructure, située à bonne distance des maternités, permet d’éliminer tous les contacts directs avec les camions provenant de l’extérieur. Il ne reste donc que les camions de livraisons de moulée qui peuvent s’approcher des bâtisses. Le plus beau dans tout ça, c’est que ce projet a

été introduit dans la stratégie d’adaptation de l’entreprise. Il a donc été éligible à la subvention qui s’applique dans cette région.Nous savons tous que le risque zéro n’existe pas. Par contre, tout est une question de probabilités. Plus les actions que nous posons pour diminuer les risques de contamination sont nombreuses, plus les probabilités qu’une contamination survienne sont minces. Les sages diraient de leur côté : « Mieux vaut prévenir que guérir ! »Toute l’équipe d’Agri-Marché est fière d’être

votre partenaire d’affaire et tient à saluer votre dynamisme !

Octobre.12 agri-nouvelles 25

PORC

60914_AgriNouv_Oct12.indd 25 12-09-07 09:23

Page 26: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

26 agri-nouvelles Octobre.12

PORC

LES ALIMENTS DEVRAIENT SERVIR À LA CROISSANCE – ET NON À LA LUTTE CONTRELE CIRCOVIRUS ET LE MYCOPLASME

Aidez à réduire l’effet négatif du circovirus et de la pneumonie à mycoplasme

sur le gain moyen quotidien de vos animaux1, 2, grâce au vaccin Circumvent® PCV M.

• Le seul vaccin prêt-à-administrer contre ces DEUX maladies.

• Formulation unique prête à l’emploi, pour une plus grande commodité.

Plus grande commodité. Aucun compromis.

1. Colditz iG. « Effects of immune system on metabolism: implications for production and disease resistance in livestock », Livest Prod Sci. (2002), vol. 75, no 3, p. 257-268.2. Pointon AM, Byrt d et HeAP P. « Effect of enzootic pneumonia of pigs on growth performance » Aust. Vet. J., (janvier 1985), vol. 62, no 1, p. 13-18.

® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence.

Merck Santé animale, faisant affaire au Canada sous le nom de Intervet Canada Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U.MERCK est une marque de commerce de Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U.Copyright © 2011 Intervet International B.V., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.

FORMULATION PRATIQUE

PRÊTE À L’EMPLOI

CIRCUMVENT® PCV M

NOUVEAU PRIX!

CONSULTEZ VOTRE

MÉDECIN VÉTÉRINAIRE.

Circumvent PCVM ad AgriNouvelles.indd 1 12-08-21 13:45

Pourquoi y a-t-il toujoursun verre d'eau vide et

un verre d'eau plein surta table de chevet ?

Parce que desfois, j‛ai soif..et des fois, jen‛ai pas soif !

C‛est une bonne raison...

60914_AgriNouv_Oct12.indd 26 12-09-07 09:23

Page 27: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

En Europe, depuis le 1er janvier 2012, les cages conventionnelles sont interdites et seuls les systèmes alternatifs et les cages enrichies (aménagées) sont autorisés (Directive Européenne 1999/74 CE). Les États-Unis emboîteront peut-être le pas à court terme. En effet, un projet de loi (Bill 3798) a été déposé le 23 janvier 2012. Cette loi, si elle est adoptée, imposerait le remplacement graduel des cages conventionnelles en cages enrichies d’ici 2030. Pour le moment, seul la Californie et le Michigan ont banni l’usage des cages conventionnelles et obligent leur remplacement progressif d’ici 2015 et 2019 respectivement (Proposition 2/Bill HB 5127). En plus de bannir ce type de cages, la Californie a émis une loi qui stipule que les œufs entiers vendus en Californie doivent provenir de systèmes alternatifs ou de cages enrichies d’ici 2015, ce qui restreint l’importation d’œufs entiers issus de cages conventionnelles (A.B. 1437). Plus près de chez nous, depuis mars 2010, les producteurs d’œufs du Manitoba se sont engagés à ce que toutes les nouvelles constructions ou rénovations après 2018 soient effectuées avec des cages enrichies ou des systèmes alternatifs.

qU’en esT-iL AU qUébeC ?

Présentement, aucune nouvelle règlementation n’a été émise par la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec. Les producteurs du Québec peuvent donc continuer à utiliser les

cages conventionnelles. Toutefois, les producteurs qui utilisent des systèmes alternatifs aux cages conventionnelles peuvent, depuis le 8 novembre 2011, obtenir une certification s’ils respectent certaines normes de densité et d’équipements (perchoir, nid, bac à sable, aire de grattage). Le bien-être animal est un sujet d’actualité pour les producteurs d’œufs et ce, autant sur la scène fédérale que provinciale. En effet, les producteurs d’œufs canadiens ont contribué financièrement à la création d’une chaire de recherche sur le bien-être de la volaille (en vigueur depuis mars 2011). Au provincial, lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec en avril 2012, la Fédération s’est engagée à soulever une réflexion sur le bien-être des poules pondeuses en tenant compte des réalités de l’industrie et des besoins des consommateurs. Diverses propositions seront présentées à leurs membres au cours de l’automne 2012.

qUeLLes sonT Les ALTernATives AUx CAges ConvenTionneLLes ?

Au Québec, la majorité des poules sont élevées dans des cages conventionnelles. Ces cages fournissent un accès fiable aux aliments et à

Cages conventionnelles versus logements alternatifs, qu’eN PeNSez-VOuS ?Depuis plusieurs années, la question du bien-être animal suscite de nombreux débats. Pour les producteurs d’œufs de consommation, c’est l’utilisation des cages conventionnelles qui est fortement critiquée par plusieurs groupes de pression à travers le monde. en effet, en dépit du fait que les cages conventionnelles permettent d’obtenir d’excellents résultats technico-économiques, d’optimiser la salubrité des aliments, de fournir un espace adéquat pour les pondeuses et de fournir des conditions de travail convenables pour les éleveurs; celles-ci ne permettent pas d’exprimer certains comportements naturels aux poules (nidification, perchage, grattage-picotage et bain de poussière). Par conséquent, certains pays ont décidé de proscrire ce type de cages.

stéphanie desrosiers, M. sc., agr.coNSeillère eN ProDuctioN

aVicole

aGri-marché iNc.

pénUrie d’oeUfs eT fLAMbée des prix en eUrope

Janvier 2012 fut marqué par une pénurie d’œufs en Europe. Cela s’explique par les facteurs suivants :

• Retrait des producteurs qui ne voulaient pas investir pour se conformer aux nouvelles normes

• Déclassement des œufs entiers produits hors normes

Octobre.12 agri-nouvelles 27

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 27 12-09-07 09:23

Page 28: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

l’eau. Elles ont été conçues pour limiter l’accès des oiseaux à leurs propres excréments, ce qui restreint le développement des maladies et accroît la salubrité des aliments. Les oiseaux sont gardés en groupe de 6 à 7 au maximum. La surface minimum attribuée à chaque poule est de 67 po2 pour les oiseaux de race blanche et 75 po2 pour les brunes. Le principal désavantage de ce système est qu’il ne permet pas aux poules d’exprimer certains comportements naturels dû au manque d’espace par poule et à l’absence d’équipement tel que les nids, perches, bacs à sable et aires de grattage (Figure 1). Pour pallier ce manque, divers types de logement alternatif ont été créés. Ces alternatives se divisent en deux grandes catégories : les logements en cages (cages enrichies et colonies) et les logements sans cages (élevage à un palier, élevage à plusieurs paliers et élevage extérieur).

Figure 1. Équipements pour l’expression des comportements naturels. De haut en bas : nid, aire de grattage, perchoirs

Les CAges enriChies eT Les CoLonies

Il existe trois types de cages enrichies : les petites cages pouvant loger jusqu’à environ 15 poules, les cages moyennes pouvant accueillir de 15 à 30 poules et les grandes cages, aussi nommées colonies, pouvant héberger de 30 à 60 poules et plus. Ce type de cages ressemble aux cages conventionnelles au niveau de la gestion du troupeau, de la salubrité et de l’hygiène. Par contre, la configuration interne des cages est complètement changée pour répondre aux critères du bien-être animal (plus d’espace par pondeuse, cages plus hautes, accessoires. Voir Figure 2). Il existe également un système de cages enrichissables. Ce type de cages permet de configurer les cages conventionnelles en cages enrichies. En effet, il suffit d’enlever les cloisons et d’ajouter les accessoires pour passer d’une cage conventionnelle à une cage enrichie (Figure 3).

Figure 2. Cage enrichie

Figure 3. Cage transformable

1- Natte de litière

2- Perchoirs

3- Natte de nid

4- Mangeoire

5- Réservoir et balance à oeufs

6- Rideaux de nid

28 agri-nouvelles Octobre.12

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 28 12-09-07 09:23

Page 29: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Les LogeMenTs sAns CAges

Il existe trois types de logement dans cette catégorie : les systèmes à un palier, aussi appelés élevage sur parquet (Figure 4), les systèmes à plusieurs paliers, aussi nommés volière (Figure 5) et l’élevage extérieur. Le principal avantage de ces logements est que les poules bénéficient généralement d’une plus grande liberté de mouvements que celles qui sont logées dans des cages. La disponibilité des accessoires (nids, perches, bacs à sable et airs de grattage) permet également aux oiseaux d’exprimer leurs comportements naturels. Par contre, ces systèmes sont plus propices aux problèmes de salubrité, d’hygiène, de fractures osseuses (dues au vol) et de qualité d’air qu’avec les cages conventionnelles. De plus, le suivi de l’élevage est plus compliqué. Avec ses multiples paliers, les volières ont l’avantage d’optimiser l’espace disponible dans le poulailler. La densité animale peut donc s’approcher de celle retrouvée dans les cages conventionnelles. À l’opposé, les élevages sur parquet ne permettent pas de mettre beaucoup d’oiseaux par bâtiment. Il existe également un système de logement nommé le combi. Ce système est un logement convertible. Il permet de passer d’un système de cages enrichies à un système de volière et vice-versa par le biais de l’utilisation de portes latérales amovibles.

Figure 4. Élevage sur parquet

Figure 5. Volière

perforMAnCes eT CoûTs de prodUCTion

Au niveau des performances, une récente étude canadienne a démontré que la production d’œufs par jour, la consommation de moulée, le poids des œufs et la mortalité ne sont pas affectés par le type de cages utilisé (cage conventionnelle versus cage enrichie). Par contre, les chercheurs ont observé que les os des poules élevées en cages enrichies sont plus forts que ceux des poules logées en cages conventionnelles1. À l’opposé, lors d’une entrevue pour la revue l’Utiliterre, M. Lozo, gérant des Fermes Burnbrae en Ontario, confiait que : « Les performances des poules en liberté sont moindres qu’en cages. Les poules, en bougeant davantage, haussent leur consommation de nourriture d’environ 10 à 15 %. De plus, il a remarqué une augmentation de la mortalité de 1,5 %, laquelle est reliée à différentes causes telles que la compétition intragroupe, les blessures associées aux mouvements des oiseaux et autres. Finalement, il note que les poules pondent en moyenne dix œufs de moins par année2. »

Lors de cette même entrevue pour la revue l’Utiliterre, Vincent Guyonnet, vétérinaire et vice-président recherche et développement aux Fermes Burnbrae estime que : « Les coûts de production sont de 10 à 18 % plus élevés pour les œufs produits en cages enrichies, et de 30 à 40 % supérieurs pour les œufs de poules en liberté2. » La transition d’un système d’élevage à un autre entraîne également un apprentissage pour le producteur et pour les poules pondeuses. En effet, le producteur doit adapter sa régie et sa gestion du troupeau en fonction du type d’installation choisi. De plus, afin que les poules pondeuses utilisent les équipements adéquatement, les poulettes doivent provenir d’une éleveuse avec des équipements similaires.

en ConCLUsion

La question du bien-être animal suscite de nombreux débats au sein de la société. Depuis quelques années, la pression s’intensifie pour modifier les modes d’élevage autant dans le secteur avicole que porcin. Quelles que soient les décisions futures, plusieurs avenues sont ouvertes aux producteurs d’œufs de consommation.

Références :1 Tactacan G.B. et all,

2009, Performance and welfare of laying hens in conventional and enriched cages, Poultry Science, vol. 88, pages 698–707

2 Ménard M., 2011, Le bien-être animal et les poules pondeuses, l’Utili-terre, http://utiliterre.ca/equipements/le-bien-etre-animal-et-les-poules- pondeuses

Octobre.12 agri-nouvelles 29

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 29 12-09-07 09:23

Page 30: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendez-vous. Les 20 sessions de conférences scientifiques portaient sur des thèmes tels la régie, la transformation de la viande, la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la nutrition. Avec des sujets comme l’immunologie, les enzymes, les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les ingrédients et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc sur le thème de la nutrition.

Les enzyMes

Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, incluant la phytase, ce sujet a été au cœur des discussions et a été grandement abordé par plusieurs chercheurs et experts des universités nord-américaines.

Comme toutes les enzymes uti l isées en alimentation animale ont comme objectif d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur

utilisation est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies entériques. Avec huit conférences données par les meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut l’un des meilleurs événements du congrès.

Le ToUrTeAU de soyA

Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels.

en juillet dernier, dans le but de transférer les nouvelles découvertes scientifiques des universités à l’industrie avicole, plusieurs chercheurs et intervenants en aviculture de partout à travers le monde, dont les gens d’agri-marché, étaient réunis à athens en Géorgie (é-u) pour un congrès offert par l’association des sciences avicoles (PSa). le programme scientifique du congrès était composé de 486 papiers scientifiques dont 209 ont été présentés sous forme de posters et 277 sous forme de conférences.

Karine valiquette, M. sc., agr.FormulatioN et NutritioN aVicole

aGri-marché iNc.

Les enzymes, le soya et la santé des os : au coeur du psA 2012

30 agri-nouvelles Octobre.12

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 30 12-09-07 09:23

Page 31: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Le CALCiUM

En réunissant les conférences sur le calcium, le phosphore, la vitamine D et la phytase, 18 % des conférences en nutrition portaient sur ces thèmes qui sont tous en lien avec la santé de l’ossature. Une conférence donnée par une des plus grandes chercheuses dans ce champ d’expertise a su retenir mon attention.

Comme à chaque année au PSA, un symposium informel en nutrition est organisé avec des conférenciers renommés. Cette année, deux des huit conférences données durant ce symposium portaient sur le métabolisme du calcium et du phosphore, dont une conférence donnée par Dre Rosalina Angel. Le Dre Angel est détentrice d’un doctorat en sciences avicoles de l’Université de l’Iowa et son expertise en production avicole est reconnue et soulignée partout en Amérique du Nord. Elle a d’ailleurs été invitée à donner plusieurs présentations et a reçu plusieurs distinctions au fil des ans; notamment la médaille de l’accomplissement de l’industrie de l’aviculture du Delaware, le prix du Conseil national de recherche en poulet de chair 2006 et le prix de l’industrie avicole américaine en recherche avicole 2007.

Durant sa conférence qui s’intitulait : « La détermination de la digestibilité du calcium, les limites métaboliques et l’importance d’une bonne utilisation du ratio calcium-phosphore », le Dre Angel nous a d’abord mentionné l’importance d’investir dans la recherche sur la digestibilité du calcium. Selon ses recherches, nous devrions concevoir les aliments sur une base de calcium digestible. Le contenu des ingrédients en calcium digestible étant peu documenté dans la littérature, il n’est pas possible actuellement de concevoir les aliments sur une telle base, d’où l’importance de faire de la recherche dans ce domaine.

Le Dre Angel nous a ensuite parlé de l’impact du niveau de calcium dans l’alimentation sur la digestibilité du phosphore. Selon elle, tous les experts en nutrition au monde, excepté les experts australiens, conçoivent des aliments trop riches en calcium. Elle nous a ensuite démontré, à l’aide de graphiques, que l’utilisation de niveaux de calcium moins élevés que ceux utilisés par l’industrie permettrait d’augmenter la disponibilité du

phosphore. Comme le calcium et le phosphore sont impliqués dans la formation de l’os, une augmentation de la disponibilité du phosphore améliore nécessairement le développement de l’ossature.

Ainsi, la présence d’Agri-Marché à ce congrès en sciences avicoles nous a permis d’acquérir de nouveaux outils et de connaître les nouvelles découvertes scientifiques en aviculture. Ces dernières nous permettront d’adapter nos moulées et nos programmes alimentaires afin de répondre aux attentes de nos clients et de contribuer à la production d’aliments de grande qualité.

GRATUIT!

Partenaires « PLATINE » de l’événement

Encart-Inv-speciale-Journee-info_AVICOLE.indd 1 22/12/11 4:22 PM

Octobre.12 agri-nouvelles 31

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 31 12-09-07 09:23

Page 32: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

samuel rémillard, TeChnoLogUe

coNSeiller eN ProDuctioN aVicoleaGri-marché iNc.

la conversion alimentaire a une grande influence sur les résultats économiques d’une entreprise avicole et encore davantage lorsque le prix des grains est élevé. ce point technique, qui se calcule facilement, prend tout simplement en compte la quantité de moulée consommée sur la quantité de kilogrammes de poulet vendus. Pour être en mesure d’avoir une bonne conversion alimentaire, il y a plusieurs éléments à considérer.

LA CONVeRSiON ALiMeNTAiRe :

primordiale pour réduire les impacts de l’augmentation des coûts d’alimentation

Tout d’abord, il est important d’avoir une eau d’excellente qualité, distribuée en quantité suffisante. Quoiqu’elle soit souvent analysée en dernier lieu, une bonne eau aidera les oiseaux à bien performer, car si l’abreuvement est affecté, le niveau de consommation d’aliment le sera également. Il est donc important d’avoir une bonne idée de la qualité de notre eau en ayant recours à des analyses bactériologiques, surtout s’il y a incertitude quant à la qualité de l’eau. En même temps, il est important d’avoir un bon débit d’eau, qui doit être ajusté tout au long de l’élevage. Pour les systèmes d’abreuvement à tétines, le débit doit être de 20 ml plus un ml par jour d’âge, par minute.

Ensuite, il est important d’avoir de la moulée en quantité suffisante et accessible du début jusqu’à

la fin de l’élevage. Lors du démarrage du lot, il est primordial de placer la moulée à l’intérieur des zones de confort. Durant les quatre à sept jours du début du lot, les tapis ou les boîtes de carton aideront les oiseaux à atteindre leur objectif de consommation de départ. Par la suite, il est important d’avoir un nombre de mangeoires adéquat, selon le niveau d’entassement du bâtiment. La gestion des quantités de moulée devient aussi très importante pour s’assurer de toujours avoir de la moulée fraîche, mais en évitant les gaspillages. Pour conserver une moulée de qualité, il est également important de bien nettoyer les silos pour éviter l’accumulation de résidus qui peuvent contaminer la moulée.

Bien entendu, la température et la qualité de l’air influenceront aussi la conversion alimentaire des

32 agri-nouvelles Octobre.12

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 32 12-09-07 09:23

Page 33: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

oiseaux. Le poulet a besoin d’une température adaptée à son âge tout au long de l’élevage. Il est important de toujours respecter le minimum de cette température, sinon les oiseaux devront dégager davantage de chaleur pour combler leurs besoins thermiques et cela influencera leur consommation puisqu’ils utiliseront la moulée pour se réchauffer. Pour ce qui est de la qualité de l’air, elle est essentielle tout au long de l’élevage, été comme hiver, pour favoriser un gain de poids optimal. Sans air de qualité, les records seront un peu plus difficiles à obtenir.

Également, il faut savoir écouter les oiseaux, c’est-à-dire de toujours bien observer leurs comportements et leur disposition dans le poulailler. S’il y a des problèmes de santé, il est important de réagir rapidement, car chaque jour de retard dans l’intervention influencera le revenu du lot à la baisse. Un manque de poids final (augmentation de la mortalité et diminution du gain de poids) aura pour effet d’augmenter la conversion alimentaire.

Finalement, il est important de sélectionner tous les oiseaux non conformes (les radais). Ces oiseaux

continuent à manger de la moulée, et sont un vecteur de maladies nuisibles aux autres oiseaux tout au long de l’élevage. Il est donc important de les éliminer dès qu’ils apparaissent.

À l’aide de ce petit calcul, il est facile de voir qu’une conversion plus forte a un impact important au niveau économique et qu’elle est de plus en plus grande lorsque le prix de la moulée augmente.

La conversion alimentaire est très importante à considérer pour avoir de bons résultats économiques. D’autant plus qu’elle a davantage d’impact lorsque les moulées sont plus coûteuses. Il est donc important de bien contrôler l’ensemble des points d’élevage précédemment énumérés pour s’assurer d’une bonne conversion alimentaire. Avec le marché des grains qui fluctue grandement, la conversion alimentaire sera un élément essentiel à considérer dans la gestion de votre entreprise.

Pour de plus amples renseignements et pour un support dans ce processus, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller Agri-Marché.

La situation suivante est basée sur un élevage de 10 000 oiseaux à 2,35 kg de poids à la sortie :

Prix de moulée à la tonne

Conversion à 1,75 Coût de moulée

totalConversion à 1,70

Différence en $ entre les

conversions

Différence sur 6,5 lots (1 an)

400 $ 16 450,00 $ 15 980,00 $ 470,00 $ 3 055,00 $

425 $ 17 478,13 $ 16 978,75 $ 499,38 $ 3 245,97 $

450 $ 18 506,25 $ 17 977,50 $ 528,75 $ 3 436,88 $

475 $ 19 534,38 $ 18 976,25 $ 558,13 $ 3 627,85 $

LA CONVeRSiON ALiMeNTAiRe :

primordiale pour réduire les impacts de l’augmentation des coûts d’alimentation

Octobre.12 agri-nouvelles 33

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 33 12-09-07 09:23

Page 34: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Qui n’a pas eu à sortir

dehors par temps froid

avec un marteau pour

faire bouger la trappe récalcitrante d’un silo?

Fatigués d’aller se geler dehors pour taper sur du

métal, Guy et Samuel se sont dit qu’il faudrait

faire quelque chose qui simplifierait leur vie. Ils

ont donc décidé de fabriquer un dispositif qui

permettrait d’ouvrir la trappe du silo et cela, sans

se pencher.

L’objectif est de pouvoir ouvrir la trappe du silo

sans la forcer ni l’abîmer. Pour ce faire, pendant

que Guy allait acheter les écrous et les vis, Samuel

est allé dans leur réserve de fer pour y trouver

la matière première qui serait utilisée dans la

construction du dispositif. Chez les St-Pierre, il y

a toujours un peu de fer au cas où il y aurait un

projet utile à réaliser. Le projet d’ « ouvreur de

trappe » en est un de récupération, puisqu’il est

construit à partir de bouts de métal qui n’auraient

pas été assez longs pour de gros projets, mais

qui étaient parfaits pour celui-ci. Les St-Pierre

trouvent important de ne pas gaspiller et de

trouver de nouvelles utilités à des objets désuets

ou récupérés.

Pour leur projet, ils ont utilisé un principe vieux

comme le monde : le levier ! «Donnez-moi un

point d’appui et un levier, je soulèverai le monde»,

disait Archimède. Plus modeste, le projet des

St-Pierre ouvrira simplement une trappe à silo;

ce qui est bien plus concret. Ils ont d’abord

solidement fixé une languette à la trappe du silo.

La languette a été soudée à un bras qui est actionné

par le levier fixé sur la base de ciment du silo, ce

qui s’appelle un levier inter-résistant Finalement,

REPORTAGEdE fERmE clieNt : FeRMe guyLVie SeNC

SAiNT-bONAVeNTuRe

Guy et Samuel St-Pierre

il nous arrive de réfléchir à une manière de

faire ou à un mécanisme qui nous simplifierait

la vie. Pour diverses raisons, on ne passe pas

à l’action et on ne réalisera jamais le projet

imaginé. ce n’est pas le cas de monsieur

Guy St-Pierre et de son fils Samuel qui n’ont

pas eu peur de passer à l’action.

de la parole

aux actes

pierre-Alphée plante,

M. sc., agr.

coNSeiller eN ProDuctioN aVicole

aGri-marché iNc.

34 agri-nouvelles Octobre.12

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 34 12-09-07 09:23

Page 35: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

FeRMe guyLVie SeNC

SAiNT-bONAVeNTuRe

Guy St-Pierre et Sylvie Beauregard Samuel St-Pierre et Karine Parenteau

Samuel a soudé et assemblé les morceaux, puis ils ont tout peinturé pour que ça dure longtemps. Ils ont aussi d’autres projets à leur actif : un

renchausseur à pommes de terre qui peut convenir sur un tracteur compact comme sur un gros tracteur, ainsi qu’un sarcleur hydraulique qui peut faire varier la largeur de travail simplement en actionnant la valve hydraulique du tracteur. Pourquoi tant d’outils de jardinage ? Sylvie Beauregard, la conjointe de Guy, opère un kiosque à légumes. En plus de faire de beaux coqs, ils

font aussi de très bons légumes ! Leurs tomates sont reconnues pour leur goût dans la grande région de Drummondville! Samuel nouvellement marié à Karine Parenteau, cette dernière s’est jointe à temps partiel à l’entreprise familiale de Saint-Bonaventure. La Ferme Guylvie vient donc d’augmenter son nombre de sociétaires et nous leur souhaitons la meilleure des chances dans ce processus de transfert. Et si vous passez dans le coin, allez goûter les légumes de Sylvie !

Octobre.12 agri-nouvelles 35

VOLAiLLe

60914_AgriNouv_Oct12.indd 35 12-09-07 09:24

Page 36: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

section

36 agri-nouvelles Octobre.12

VOLAiLLe

Utilisé en continu, le vaccin Coccivac® peut vous aider à prévenir la coccidiose dans votre élevage de façon simple, durable et rentable. Comme la résistance n’est pas à craindre, Coccivac libère vos oiseaux du stress lié à la rotation et à l’alternance des programmes d’additifs anticoccidiens. Vous et votre meunerie pouvez donc vous concentrer sur l’amélioration de la nutrition et de la santé intestinale des oiseaux.

Pour passer à la vaccination avec Coccivac, visitez www.parcequecamarche.ca ou communiquez avec votre vétérinaire ou votre représentant Merck Santé animale.

Parce que ça marche.

Pour plus de fl exibilité avec nos programmes

alimentaires.

Nous utilisons Coccivac® à l’année.CO

C002

-12F

-AD

® COCCIVAC est une marque déposée de Schering-Plough Animal Health Corporation, utilisée sous licence. Merck Santé animale (connue sous le nom de MSD Animal Health à l’extérieur des États-Unis et du Canada), faisant affaire au Canada sous le nom de Intervet Canada Corp., une fi liale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. MERCK et MSD sont des marques de commerce de Merck Sharp & Dohme Corp., une fi liale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Copyright © 2011 Intervet International B.V., une fi liale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.

Coccivac Agri. Nouv. M.È.indd 1 12-07-06 10:2660914_AgriNouv_Oct12.indd 36 12-09-07 09:24

Page 37: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

section

Ferme géno ouvre ses portes

SOyONS TOuS PROACTiFS

Nourir les futures vaches laitièresUtilisé en continu, le vaccin Coccivac® peut vous aider à prévenir la coccidiose dans votre élevage de façon simple, durable et rentable. Comme la résistance n’est pas à craindre, Coccivac libère vos oiseaux du stress lié à la rotation et à l’alternance des programmes d’additifs anticoccidiens. Vous et votre meunerie pouvez donc vous concentrer sur l’amélioration de la nutrition et de la santé intestinale des oiseaux.

Pour passer à la vaccination avec Coccivac, visitez www.parcequecamarche.ca ou communiquez avec votre vétérinaire ou votre représentant Merck Santé animale.

Parce que ça marche.

Pour plus de fl exibilité avec nos programmes

alimentaires.

Nous utilisons Coccivac® à l’année.

COC0

02-1

2F-A

D

® COCCIVAC est une marque déposée de Schering-Plough Animal Health Corporation, utilisée sous licence. Merck Santé animale (connue sous le nom de MSD Animal Health à l’extérieur des États-Unis et du Canada), faisant affaire au Canada sous le nom de Intervet Canada Corp., une fi liale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. MERCK et MSD sont des marques de commerce de Merck Sharp & Dohme Corp., une fi liale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Copyright © 2011 Intervet International B.V., une fi liale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.

Coccivac Agri. Nouv. M.È.indd 1 12-07-06 10:26 60914_AgriNouv_Oct12.indd 37 12-09-07 09:24

Page 38: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Jean-philippe faucher, agr. Directeur DeS VeNteS

lactech S.e.c.

Dans le cas d’un producteur de lait, il est primordial de maîtriser le plus possible la qualité des fourrages, la transition au vêlage et le confort des animaux. Dans le présent contexte économique, aucun compromis ne peut être fait. Il faut être le meilleur dans ces trois éléments de la production si l’on veut espérer tirer son épingle du jeu.

Avec les coûts d’alimentation qui augmentent, que va faire le bon gestionnaire pour réduire au minimum l’impact de la hausse des prix sur son coût de production?

ConnAîTre nos CoûTs !

Le prix de la moulée à la tonne peut donner des vertiges ces jours-ci, mais il ne faut pas céder à la panique et tout changer sur un coup de tête. Le prix à la tonne est important, certes, mais il ne dicte pas tout. Les chiffres les plus importants et ceux sur lesquels il faut se concentrer en temps de crise sont les quantités de moulée servies par vache par jour et le lait produit par vache par jour. Voilà les chiffres les plus importants pour connaître le vrai coût d’alimentation. Quel est votre coût $/hl du mois passé vs celui d’aujourd’hui? Et encore mieux : quelle est votre marge sur alimentation?

se reMeTTre en qUesTion !

Maintenant que l’on sait où se situent nos coûts, il faut se questionner et revoir parfois nos façons de faire. Par exemple :

• Est-ce que je garde des vaches pensionnaires à 15 l/j de lait et qui mangent de la moulée pour rien?

• Est-ce que je garde trop de taures en élevage sachant qu’élever une taure me coûte 3 000 $ ?

• Est-ce qu’il faut faire un, deux ou trois groupes RTM?

Il y a sûrement plein d’autres questions comme ça qui méritent qu’on s’y attarde compte tenu du contexte actuel.

déMonTrer de L’oUverTUre !

Lorsqu’on se remet en question, il est important d’être ouvert à écouter et à explorer de nouvelles façons de faire. N’oubliez pas que si on fait toujours les choses de la même manière, on obtiendra toujours les mêmes résultats. Ouverture, ouverture, ouverture! Afin de limiter les impacts de la hausse des coûts de concentrés sur le coût de production du lait, votre conseiller Lactech a des outils pour vous proposer des solutions innovatrices et différentes. Voici quelques pistes à explorer avec votre conseiller lors de sa prochaine visite.

• Utilisez la formulation à moindre coût. Avec Newton, le programme d’alimentation de Shur-Gain, la formulation proposée est toujours la plus économique en $/hl de lait, sans tenir compte du prix à la tonne. Il est bien de garder la ration constante, mais avec des coûts d’ingrédients qui augmentent, ne pas reformuler à moindre coût en $/hl pourrait vous faire passer à côté d’économies considérables.

• Utilisez les Modifiants Rumen dans vos rations. Rappelez-vous que Newton tient compte des apports à la ration de produits tels les huiles essentielles, le RM-104 et le Rumensin. La combinaison du Rumensin et du RM-104 peut

soyons tous proactifsc’est sur toutes les lèvres : l’explosion du cours des grains annonce un automne qui mettra les producteurs à l’épreuve, car cela signifie l’augmentation des coûts d’alimentation. À ceux qui disent qu’on ne peut rien y faire, je réponds : pas tout à fait vrai…

les producteurs sont prisonniers des cours du marché : ils ne peuvent le contrôler. Par contre, un bon entrepreneur va se concentrer sur ce qu’il peut contrôler pour rendre son entreprise moins vulnérable aux variations du marché.

38 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 38 12-09-07 09:24

Page 39: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

faire économiser beaucoup en comparaison avec les rations qui n’en contiennent pas. Les économies peuvent aller jusqu’à 1,20 $/vache par jour.

• Utilisez tous les ingrédients disponibles à la meunerie. Il a été démontré qu’en ayant accès à un plus grand choix d’ingrédients, la formulation sera plus économique qu’avec un nombre plus restreint d’ingrédients. Éviter un ingrédient et le rendre non disponible à la formulation à cause d’une vieille perception ou d’une peur non fondée peut être coûteux. Votre conseiller Lactech s’assure de vous présenter les nouveaux ingrédients ayant été évalués, analysés et contrôlés, car ils présentent un avantage économique pour une majorité de rations. Et chez Lactech, la transparence est de mise : nous vous divulguons toujours la recette complète de votre moulée ou de votre supplément.

• Laissez tous les ingrédients entrer à leur maximum. Garder les limites d’ingrédients pour la fabrication, la palatabilité et les inventaires, mais réduire l’utilisation sous les niveaux d’incorporation acceptés vous coûtera assurément de l’argent dans le marché actuel. Repoussez les limites au maximum et vous gagnerez! Par exemple, si l’on veut un très beau cube, on doit limiter l’utilisation de certains ingrédients. Sachez qu’avoir un beau cube peut coûter jusqu’à 50 $ la tonne et plus, soit plus de 1,00 $/hl!

• Réviser l’utilisation des additifs et des surplus de sécurité que l’on utilise est important. Souvent, des additifs sont ajoutés « juste au cas » . . . Dans le contexte actuel, il est risqué et coûteux d’ajouter des ingrédients sans que leur présence dans la moulée soit pleinement justifiée. Révisez leur utilisation et soyez certains qu’ils sont

nécessaires et appuyés par des données de recherches fiables, démontrant leur efficacité.

profiTez de ToUT L’ArgenT qUi esT déJà à porTée de MAin !

Déjà, tous les fournisseurs vous offrent des programmes d’escomptes ou d’achats hâtifs : profitez-en! Par exemple, chez Lactech :

• Tentez à chaque commande d’aller chercher le maximum des escomptes de commande et de livraison. À la fin de l’année, cette manœuvre peut représenter plusieurs dollars. Sur 100 tonnes, c’est potentiellement 2000 $ d’escomptes de commande et livraison dont vous pourriez bénéficier!

• Payer ses factures rapidement, c’est payant! Un escompte de paiement de 2 % sur 2000 $ d’achat pour quatre tonnes représente 40 $, donc 10 $ la tonne. Plus le prix monte, plus le 2 % d’escompte reçu en payant sa facture rapidement vaut de l’argent.

• Achetez le plus possible vos produits en vrac au lieu de les acheter en sacs. L’achat en vrac revient évidemment bien moins cher que l’achat en sacs, c’est simplement une question de gros bon sens.

Bénéficiez de l’argent que l’ensemble de vos fournisseurs vous propose en escomptes de toutes sortes, c’est de l’argent net dans vos poches.

Dans les circonstances, nous devons tous être proactifs. Chez Lactech, nos conseillers seront proactifs pour vous aider à limiter l’impact de la hausse des coûts des matières premières. Ils veulent être questionnés, mais surtout, ils vont vous questionner sur vos façons de faire et vous proposer des solutions différentes. Notre plus grand désir : que nos clients réussissent et fassent un maximum de profit!

La solution aux défis laitiers! N’exigez rien de moins...

Exigez !Levure active déshydratée pour l’alimentation de toutes les espèces.

facebook.com/AlltechNaturally

Alltech Québec | 5910 rue Barré | St-Hyacinthe, QC | J2R 1E4Tél: 1 877-553-0779 | Fax: 450-253-0781

@Alltech Alltech.com

Octobre.12 39une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 39 12-09-07 09:24

Page 40: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

L’importance du temps du premier repas de colostrum et la qualité du colostrum sur la santé et la performance des veaux sont bien documentées, mais il est aussi important d’évaluer la quantité de lait ou lait de remplacement qui est servie au veau. Plusieurs études publiées depuis les 20 dernières années, nous permettent de comparer la production de lait des animaux qui ont reçu une quantité limitée de lait versus ceux qui en ont reçu de plus grandes quantités, de la naissance jusqu’à l’âge de 42 ou 56 jours de vie. Les vaches qui ont consommé plus de lait comme veaux pré sevrés ont produit entre 450 et 1360 kg de lait de plus lors de la première lactation (Foldager et Krohn, 1994; Bar-Peled et al., 1997; Foldager et al., 1997).

Dans une autre étude, des veaux ayant consommé deux fois plus de poudre de lait (900 g) que la normale (450 g) ont montré une augmentation de plus de 700 kg de lait à 200 jours en lait lors de la première lactation (Ballard et al., 2005). De la même façon, Drackley et al. (2007) ont constaté une augmentation de la production de lait de 835 kg avec des veaux qui ont été alimentés avec une poudre de lait 28:20 (protéine/gras) à 2 % de leur poids vif durant les deux premières semaines de vie et 2,5 % de leur poids jusqu’à cinq semaines en comparaison avec des veaux alimentés de façon conventionnelle avec un lait de remplacement 22:20 servi à 1,25 % du poids vif.

Les données d’évaluation de lactations de l’Université Cornell portant sur 450 vaches ayant complété trois lactations montrent un effet

de plus de 2250 kg de lait attribué au taux de croissance des veaux pré sevrés (Soberon et al. 2012). L’augmentation de la production de lait, associée à l’apport d’une plus grande quantité de nutriments de ces veaux, compense plus que le coût supplémentaire de lait ou de lait de remplacement au cours des six à huit premières semaines de vie.

Si vous n’êtes pas tout à fait convaincus du retour sur l’investissement en nourrissant davantage les veaux durant ce stade de leur vie, considérez ceci : dans chacune des études mentionnées plus haut, le poids vif et l’âge des animaux au vêlage n’étaient pas significativement différents des veaux qui avaient reçu plus de lait avant le sevrage. Ainsi, ces animaux ne donnent pas plus de lait parce qu’ils sont plus gros et qu’ils consomment plus de nutriments, mais bien parce qu’ils sont plus efficaces avec leurs aliments.

En vérifiant les effets de l’augmentation de l’apport de nutriments de la ferme de recherche de l’Université Cornell, les données de 1244 génisses avec des lactations complétées ont été utilisées pour analyser plusieurs facteurs relatifs à la performance en bas âge et la production de lait à venir. La relation déterminante, associée avec la production de lait de la première lactation, était le taux de croissance avant sevrage. Pour chaque 0,45 kg d’augmentation du gain moyen quotidien avant le sevrage, les génisses ont produit approximativement 356 kg de lait de plus. À la ferme de recherche de l’Université Cornell, l’écart du gain moyen quotidien était de

Parmi le grand public, il y a peu de controverse au sujet de l’importance de la nutrition des enfants en bas âge. il serait étonnant que le statut nutritionnel précoce des veaux pré sevrés puisse aussi être un facteur déterminant de la compétence immunitaire potentielle, la croissance, et même la production de lait plus tard dans la vie.

daniel fournier, agr. Directeur SerViceS techNiQueS –

PolyGaStriQueS

Shur-GaiN réGioN De Québec

eN collaboratioN

aVec FerNaNDo SoberoN, Ph.D.

les premiers stades de la nutrition et l’impact sur la production laitière

NOuRRiR LeS FuTuReS VACHeS LAiTièReS :

40 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 40 12-09-07 09:24

Page 41: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Q: Salut Ti-Mé,

Les bonnes nouvelles sont plutôt rares ces temps-ci : sécheresse, mauvaise récolte et

hausse vertigineuse du prix des grains. On va manger la claque encore une fois cet

hiver ! Ti-Mé, dis-moi que tu as une bonne nouvelle pour nous !

R: Vous avez bien raison, les coûts seront très élevés, et ça, ça va nous forcer à être

meilleurs, à être plus efficaces. Pis quand les prix seront plus bas, imaginez comment on

va en faire de l’argent si tout le monde est devenu meilleur par la force des choses ! Ça c’est la première bonne nouvelle. Et

pour vous aider à être les meilleurs, il faut faire affaire avec Lactech, bien entendu. Eux ils connaissent ça et pas juste dans

les rations, mais aussi tout le reste : la régie, le confort, etc. Il faut se coller aux meilleurs si on veut être les meilleurs et le

mieux, c’est avec Lactech.

Mais la vraie bonne nouvelle, la voici. En parlant de se coller, j’offre maintenant des séances de colle pour dames. Mesdames,

vous souhaitez vous coller sur le corps d’un homme extraordinaire comme le mien, simplement me contacter par Facebook.

Offre d’une durée limitée (tant que le maïs augmente de prix), offrez-vous du réconfort dans les bras de Ti-Mé!!! Attention,

pour dames seulement. Coller, coller, voulez-vous vous collez?!!! Si oui, faites-le avec Ti-Mé, le Dieu du réconfort !

Ti-Mé

Le CoUrrier

à Ti-Mé

0,27 kg à 1,25 kg par jour; ce qui est étonnant étant donné que le programme alimentaire est constant : 1,5 % de matières sèches PV du 2e au 7e jour, 2 % de matières sèches PV du 8e au 42e jour, en utilisant une poudre 28:15 ou 28:20 de protéines/matières grasses, mélangées pour obtenir 15 % de solides, ce qui est le double du taux standard servi dans l’industrie. La raison de l’écart des taux de croissance a été découverte lorsque la température ambiante a été analysée à la naissance. Les veaux nés au cours de l’hiver utilisaient l’apport énergétique pour produire de la chaleur au lieu de grossir. Dans l’ensemble, lorsque les veaux sont nés à l’extérieur de la

zone thermo-neutre (20 à 28° C), nous devons compenser par l’augmentation de nutriments.

L’analyse exhaustive des données a révélé des résultats importants. Dans ce contexte, avec la sélection génétique, un producteur serait heureux d’avoir une augmentation de production de lait de 68 à 136 kg. Avec un apport suffisant de nutriments durant la phase lactée du jeune veau, un producteur peut potentiellement avoir une production laitière de trois à cinq fois plus élevée que celle prévue par la génétique.

En conclusion : l’ingestion de nutriments durant la phase du pré sevrage a un effet de toute une vie sur la production de lait.

les premiers stades de la nutrition et l’impact sur la production laitière

Octobre.12 41une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 41 12-09-07 09:24

Page 42: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Le coût de production d’une taure laitière se compose de cinq éléments : les coûts variables, les coûts fixes déboursés, la valeur du travail des propriétaires, les amortissements et les intérêts sur le capital possédé (voir tableau 2).

Les CoûTs vAriAbLes

Au niveau des coûts variables, l’achat ou la valeur de la génisse a été estimé à 93 $. Les aliments consommés coûtent 126 $ pour le lait, 1 042 $ pour le foin et 493 $ pour les concentrés. Il faut ajouter les frais vétérinaires estimés à 76 $, les frais de reproduction de 39 $, la paille ou la litière à environ 104 $, l’épandage des fumiers pour 57 $, les salaires payés, environ 178 $, la pension des animaux pour certains producteurs laitiers : 16 $ et le divers (enregistrement, classification, etc.). L’addition des coûts variables s’élève à 2 248 $.

Les CoûTs fixes déboUrsés

À ces coûts s’ajoutent, au cours des 26 mois que dure l’élevage, les coûts fixes déboursés:

l’entretien et la location de bâtiments, 66 $, l’entretien et la location d’équipement dont le camion, 175 $, l’intérêt sur les emprunts à moyen et long termes, 85 $ et les frais généraux dont les télécommunications, 94 $. Ils totalisent 420 $. Combinés, les coûts variables et les coûts fixes déboursés se chiffrent à 2 668 $ et représentent 81 % des coûts totaux.

Si nous ajoutons la valeur du travail des propriétaires, 269 $, le coût de l’élevage se monte à 2 937 $. C’est en rajoutant les deux derniers éléments du coût de production, soit les amortissements, 275 $ et les intérêts sur le capital possédé par les propriétaires, 89 $, que nous obtenons le véritable coût de l’élevage d’une future vache laitière, soit 3 301 $.

Pour les producteurs de lait qui ne considèrent que les charges déboursées, l’augmentation a été de 37 % au cours des cinq dernières années. En chiffres absolus, l’augmentation est similaire au coût de production, soit 727 $ ou 145 $ sur une base annuelle.

le coût de production d’une nouvelle vache a augmenté de 28 % au cours des cinq dernières années. il est passé de 2 570 $ à 3 300 $ de 2006 à 2011. c’est ce que révèlent les chiffres des Groupes conseils en Gestion agricole. cela représente une augmentation de 731 $ en cinq ans ou, si vous préférez, une hausse de 146 $ par année (voir tableau 1).

élever une taure laitière coûte maintenant plus de 3000 dollars …!

guy beauregard, agr., M. sc. coNSultaNt eN aGroécoNomie

Tableau 1- Analyse des coûts d’élevage des taures laitières

Coût de production Charges déboursées

2011 3 301 $ 128 % 2 668 $ 137 % 2010 3 152 $ 123 % 2 548 $ 131 % 2009 3 139 $ 122 % 2 528 $ 130 % 2008 3 067 $ 119 % 2 452 $ 126 % 2007 2 764 $ 108 % 2 118 $ 109 % 2006 2 570 $ 100 % 1 941 $ 100 %

Augmentation 2011/2006 731 $ 727 $ Augmentation annuelle 146 $ 145 $

Source: Analyses de groupe 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 des GCA du Centre du Québec, Coaticook et Gestion Plus 2004; moyenne variant entre 128 et 147 fermes laitières.

42 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 42 12-09-07 09:24

Page 43: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Tableau 2- Coût moyen d’élevage des taures laitières 2011 *

Âge au vêlage (mois) 26 …………Poids au vêlage (kg) 606 …………

A- COÛTS VARIABLES La moyenne ** Le vôtre

Achat ou valeur de la génisse à la naissance 93 $ ………… Coûts des aliments : Valeur du lait consommé 126 $ Foin (T. m.s.) 6,0 1 042 $ ………… Concentrés (kg) 1093 493 $ ………… Frais vétérinaires et médicaments 76 $ ………… Reproduction (insémination et embryons) 39 $ ………… Litière et paille 104 $ ………… Épandage des fumiers 57 $ ………… Salaires payés 178 $ ………… Pension animaux 16 $ ………… Divers animaux (enregistrement, classification et expos) 24 $ …………

Total des coûts variables 2 248 $ …………

B- COÛTS FIXES DÉBOURSÉS

Entretien et location bâtiments 66 $ ………… Entretien et location équipement et camion 175 $ ………… Intérêts sur emprunts moyen et long termes 85 $ ………… Frais généraux 94 $ …………

Total des coûts fixes déboursés 420 $ …………

C- TRAVAIL DES PROPRIÉTAIRES 269 $ …………

COÛTS VARIABLES, FIXES ET TRAVAIL PROP. 2 937 $ …………

D- AMORTISSEMENTS :

Bâtiments 167 $ ………… Équipement 108 $ …………

Total des amortissements 275 $ …………

E- INTÉRÊTS SUR LE CAPITAL INVESTI 89 $ …………

COÛT DE PRODUCTION D’UNE NOUVELLE VACHE 3 301 $ …………

* Moyenne de 147 fermes laitières

Octobre.12 43une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 43 12-09-07 09:24

Page 44: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

ferme géno ouvre ses portes

benoît Liberge, T.p.coNSeiller eN ProDuctioN laitière

lactech S.e.c.

ÇA bOuge CHez LeS CLieNTS LACTeCH !

c’est maintenant officiel, les trèfles qui font l’emblème de l’entreprise sont revenus sur la Ferme Géno !

Le 12 août 2012 marquait le premier anniversaire du tragique incendie qui a détruit cette ferme. On pouvait alors voir les pompiers à l’œuvre à la Ferme Géno mais, cette année, ils étaient présents pour y faire la circulation. En effet, plus de 2 500 personnes se sont déplacées pour admirer et féliciter les familles Naud et Matte pour leurs efforts mis tout au long de la dernière année à reconstruire la ferme.

Mordus de la génétique et des belles vaches, les propriétaires ont fait le choix de reconstruire une étable en stabulation libre avec 2 robots de traite. L’installation fut pensée dans le but de mettre l’accent sur la propreté des vaches et maximiser leur confort. L’étable, de dimension 118 pi par 240 pi, fut construite sans poteaux de soutien à l’intérieur. Tous les passages sont recouverts d’un tapis de caoutchouc et les logettes sont recouvertes d’un fond de paille et de ripe. De plus, ils ont aménagé un parc sur accumulation de paille et de ripe séparé en deux parties. D’un côté, ce parc est réservé aux vaches âgées et aux vaches vedettes du troupeau qui ont accès à un robot pour toute leur lactation. De l’autre côté, les vaches en préparation au vêlage vont au deuxième robot pour une période d’entraînement.

Tout au long de la journée du 12 août dernier, les visiteurs ont pu voir les différentes installations telles que la RTM automatisée, les convoyeurs, les distributeurs de lait de remplacement et de moulée pour les veaux de 0 à 2 mois, et bien sûr, les robots Lely A4. Toutes ces installations ont pour but d’optimiser l’efficacité du travail. Voici un aperçu des résultats après quatre mois de production : le taux de passage aux robots est légèrement au-dessus de 3 traites/jour et la production atteint 35 litres/vache/jour et ce, avec 50 % des vaches à leur première lactation. Les vaches sont attirées dans les robots par une base de maïs-grain humide, une moulée Robot et un peu de supplément. La RTM de base est complétée de foin, de l’ensilage de foin et de l’ensilage de maïs qui sont distribués aux mangeoires.

À la fin de la journée, les propriétaires avaient invité, pour un souper-méchoui, les bénévoles ayant participé, lors de la dernière année, à l’accomplissement de leurs projets.

Lactech est fière d’appuyer la Ferme Géno et leur souhaite un grand succès dans leurs

nouvelles installations.

44 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 44 12-09-07 09:24

Page 45: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Octobre.12 45une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 45 12-09-07 09:24

Page 46: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

clieNt : FeRMe LeMbeR (1998) iNC.

Sainte-Cécile-de-Lévrard

REPORTAGEdE fERmE

Aujourd’hui, l’entreprise est opérée par les

différents membres de la famille Lemay. Sébastien

représente la relève de l’entreprise et s’occupe

depuis quelques années de la gestion du troupeau

ainsi que des champs et de diverses tâches reliées

à l’entreprise. Son père est encore très actif sur la

ferme en donnant de son temps pour les travaux

au champ. Quant à la mère de Sébastien, Agathe,

elle s’occupe de la comptabilité et vient aider

aux différentes tâches dans l’étable. Éliane, la

conjointe de Sébastien vient également donner

un coup de main pour les tâches journalières.

Les enfants d’Éliane et de Sébastien, encore en bas

âge, aiment bien passer du temps dans l’étable.

hisToriqUe

· 1979 : achat de la ferme par Bertrand et Agathe

Lemay.

· 1986 : construction de la vacherie et de la fosse.

· 1999 : construction du silo à maïs humide.

· 2001 : construction de l’entrepôt à balles rondes

et à machinerie. De plus, Sébastien termine ses

des gens pAssionnés

pAr LeUr profession !

la ferme lember (1998) inc. est située à Sainte-cécile-de-lévrard, dans la mrc de

bécancour. autrefois, la ferme se situait à manseau. Faute d’espace, monsieur bertrand

lemay décide de vendre la ferme et d’en acheter une autre à Sainte-cécile. Par la suite, les

constructions se succèdent afin de rendre la ferme la plus efficace possible. au cours des

années, Sébastien, le fils de monsieur lemay, commence à prendre part aux différentes

décisions. après ses études en Gestion et exploitation d’entreprise agricole, Sébastien

revient à temps plein sur la ferme. lors des dernières années, de nombreuses améliorations

ont eu lieu de façon à améliorer, entre autres, l’efficacité du travail et le confort des vaches.

pascale Maheu, b. sc. A.

coNSeillère eN

ProDuctioN laitière

lactech S.e.c.

Bertrand Lemay, Agathe Bergeron, Éliane Dubois-Paré, Sébastien Lemay

et les enfants Édouard et Emma Lemay

46 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 46 12-09-07 09:24

Page 47: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

des gens pAssionnés

pAr LeUr profession !

études en Gestion et exploitation d’entreprise agricole au Cégep de Victoriaville.· 2003 : achat de tapis et installation de la

ventilation tunnel.· 2006 : Sébastien obtient 50 % des parts de

l’entreprise.· 2008 : transformation de l’étable des taures en

logettes et construction de la pouponnière.Le troupeau est constitué de 40 vaches Holstein pur sang, logées en stabulation entravée. La production de lait se situe à 9 800 kg à 4,17 % de gras et 3,32 % de protéines. Le troupeau de la Ferme Lember (1998) compte 15 T.B., 20 B.P. et 3 B.

L’alimentation des vaches en lactation est constituée de balles rondes de luzerne, de balles rondes de graminées, de foin sec, de supplément, de maïs humide, d’ensilage de maïs et de minéral. Les balles rondes de luzerne sont particulièrement appréciées des propriétaires puisque cela leur permet d’aller chercher un bon taux de protéines tout en ayant de la fibre. L’emphase est mise sur la qualité des fourrages afin de maximiser les performances du troupeau. C’est d’ailleurs pour cela qu’on retrouve des fourrages avec un bon taux de protéines ainsi qu’une bonne digestibilité potentielle. La ferme possède une superficie de 170 acres en culture dont 60 acres en luzerne pure, 40 acres en graminées, 10 acres pour le foin de vaches taries, 30 acres de maïs-grain, 10 acres d’ensilage de maïs et 20 acres en orge. La culture de luzerne pure a permis d’éradiquer les mauvaises herbes de graminées présentes dans les champs, par le passé. Chose intéressante, depuis quelques années, une superficie est allouée pour les vaches taries de

façon à minimiser le taux de potassium présent dans le foin.

proJeTs fUTUrsAu cours des prochaines années, Sébastien compte terminer le transfert des parts de la ferme. Au niveau du troupeau, il désire continuer d’améliorer la génétique afin d’avoir de bonnes vaches productrices, solides sur leurs pattes. En fait, le processus est déjà enclenché puisque les propriétaires font, avec les meilleures vaches, du transfert d’embryons afin d’aller chercher une évolution plus rapide du troupeau. L’emphase est également mise sur la longévité des vaches. Pas besoin de leur dire que c’est payant d’avoir des vaches plus vieilles ! Du côté des champs, l’objectif principal est de terminer le drainage des terres puisqu’environ la moitié est drainée présentement. Cela permettra d’avoir de meilleures conditions pour les cultures, tout en maximisant le rendement. Félicitations à toute la famille. Lactech vous souhaite un franc succès dans la réalisation de vos objectifs.

Bertrand Lemay, Agathe Bergeron, Éliane Dubois-Paré, Sébastien Lemay

et les enfants Édouard et Emma Lemay

Octobre.12 47une société de et

SeCTiON LACTeCHSeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 47 12-09-07 09:25

Page 48: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

48 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH

60914_AgriNouv_Oct12.indd 48 12-09-07 09:25

Page 49: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

SOLuTiON du MOT CACHÉ :SucculeNt SOLuTiON de L’ÉNigMe :elle donne 1 bonbon à chacun des 6 premiers enfants et elle donne le 7e bonbon au 7e enfant, en le laissant dans la boîte.RÉPONSeS du SudOKu

SolutioNS deS jeux

1 8 3 9

6 8

6 5

1 4 7 6 8 2 3

1 6 4

4 3

6 5 4

9 1 3

3 2 8 9

7 4 2 5 6

4 3 5 1 9 7 2

2 9 7 8 3 1 4

5 9

3 2 7 8 9 5

6 8 5 2 9 7 1

8 2 9 1 3 7

4 6 7 2 5 8

5 7 1 4 6

1 8 3 9

6 8

6 5

1 4 7 6 8 2 3

1 6 4

4 3

6 5 4

9 1 3

3 2 8 9

Octobre.12 49une société de et

SeCTiON LACTeCH

Plongez dans l’océan bleu et découvrez une nouvelle dimension !

de flexibilité

productivité

d’informations

Améliorezvotre confort de travail

Augmentezvos performances

Donnez une nouvelle dimension

à votre métier

Robotisez-vousla vie !

Équipements complets pour la ferme laitièreVENTE - EXPERTISE - FOURNITURES - SERVICE

Ste-Claire / Cap-Santé, 418-883-3388Équipements complets pour la ferme laitière

100% des éleveurs utilisant un robot de traite ont amélioré leur qualité de vie grâce à une nouvelle organisation du travail.

+ 7% de lait par vache grâce à l’adaptation du nombre de traites au potentiel de production de chaque animal.

100 vaches et plus suivies par une seule personnegrâce aux indicateurs pertinents fournis par le logiciel de management de troupeau.

90 kg/jour de quota produit avec un robot DeLaval VMS

60914_AgriNouv_Oct12.indd 49 12-09-07 09:25

Page 50: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

CLub bAS SAiNT-LAuReNTLejeuNe

Lejeune Holsteins inc. HO

LeJeUne bAxTer KrUsTy T.b. 1er veauLeJeUne LoU iowA T.b. 87 1er veauJacobS FortuNe laNcel t.b. 86JacobS mr Sam leWiS t.b. 88leJeuNe altaGratiS abby t.b.PotterS-FielD aDcty-r 8389 t.b. 88

POHeNegAMOOKFerme Prés et Monts inc. HO

PreetmoNt tribute QuicK t.b.

CLub beAuCeAdSTOCK

Ferme dubreuil & Frère HO

dUbreUiL dUndee soLie T.b. 86 1er veauDubreuil allSet ramy t.b.Valere PromotioN helia t.b.

AudeTFerme Lison inc. HO

Lison piCK MorTy exLison soUnA sepTeMber ex 3eliSoN ratouille SymPhoNy t.b. 87liSoN SoNia louiSVille t.b.

COuRCeLLeSFerme goutel inc. HO

goUTeL beLindA MeAdowLord exgoUTeL CAroLi shoTTLe T.b. 1er veauGoutel alySoN Stormatic t.b.Goutel VaDiliaNe blitZ t.b. 88Goutel ViNNie GolDWyN t.b. 86

LAC-dROLeTFerme dalac SeNC HO

Dalac haPalache Shottle t.b.

SAiNT-CÔMe-LiNièReFerme Roquet inc. HO

roqUeT dUChesse goLdwyn ex 91roqUeT JeweL goLdwyn ex 93roqUeT JAMAiqUe doLMAn T.b. 87 1er veauroqUeT JAsMine sAnChez T.b. 86 1er veauroqUeT JoAnnie JAsper T.b. 1er veauroQuet riKa FiNal cut t.b.roQuet SabiNe GolDWyN t.b. 87Ferme Transit 87 inc. HO

beAULAin sAMUeLo TAnee exclemarQuet rachel JorDaN t.b. 86Riloup Holstein inc. HO

riLoUp ToysTory TAngo T.b. 1er veaurilouP JaSPer emora t.b. 88

SAiNT-eLzÉARb. Lehoux & Fils inc. HO

LehoUx goLdwyn fAnny ex 2eLehoUx igniTer fAiTh ex 5eLehoUx ALexAnder roCheLLe T.b. 1er veauLehoUx beAr fLow T.b. 1er veauLehoUx dUpLex frAnKie T.b. 1er veauLehoUx MAnoMAn reALiTe T.b. 86 1er veauLehoUx MiLLion rivALiTy T.b. 1er veauLehoUx sidney whiTe T.b. 87 1er veaulehoux GolDWyN FabiNa t.b. 87riter GolDWyN eVa t.b. 88b. Lehoux & Fils inc. et Ferme brindherbe enr. HO

lehoux baxter rooSVelt t.b. 89jean-René L’Heureux HO

georgiqUe pLAneT sixTe T.b. 1er veauGeorGiQue bambam FloWer t.b.GeorGiQue DolmaN FaVeur t.b.Lait Porc M.C. inc. HO

ediToriAL sAhArA UrUKA T.b. 1er veaueDitorial burNS StoViNe t.b. 86eDitorial GolDWyN France t.b.

SAiNT-geORgeSFerme bertrand boutin & Fils inc. HO

peTiTLAC honeLy LAsTALLion exAssoMpTion Lheros CoronA ex 3ebergiTTe AshLAr hAsArd T.b. 1er veaubergiTTe AshLAr hAvArd T.b. 1er veaubergiTTe goLdwyn beCKAn T.b. 1er veaubergiTTe JAsper vAniLLe T.b. 86 1er veaubergiTTe shoTTLe hosTA T.b. 87 1er veaubergiTTe shoTTLe LAdy T.b. 1er veauberGitte FiNal cut meloDy t.b.berGitte GiVeNchy holey t.b. 88berGitte JaSPer VilaiNe t.b.berGitte SePtember QueeN ii t.b.Martin & Renaud boutin inc. HO

sArTigAn boLTon ronde ex 91sArTigAn goLdwyn boLynA exsArTigAn sAMUeLo reLeve exsArTigAn ALLen niKeL ex 3esArTigAn igniTer rigUA ex 3esArTigAn JenUs sATinee ex 92 4esArTigAn JoLT ryKodA ex 6esArTigAn TALenT reKieL ex 3esArTigAn bALTiMor roKMore T.b. 86 1er veausArTigAn drAKe reLAnCe T.b. 1er veausArTigAn JAsper ryKoJAzz T.b. 86 1er veauSartiGaN aDVaNtaGe reDNoSe t.b.SartiGaN GolDWyN PuDDy t.b. 86SartiGaN GolDWyN racha t.b. 87SartiGaN GolDWyN rouGWyNe t.b. 87SartiGaN Jolt roSKy t.b. 88Martin & Renaud boutin inc. et Ferme bertrand boutin & Fils inc. HO

hUrTgenLeA JAneT T.b. 1er veau

SAiNT-HONORÉjacky Champagne HO

nobLesse pAnAMA T.b. 1er veauNobleSSe Palmala WiNDoWS t.b. 87

SAiNT-jOSePHFerme duclicher inc. HO

Duclicher GolDWyN loxia t.b.Ferme Patroy & Fils inc. HO

Patroy boltoN PauliNe t.b. 88Patroy JaSPer FaNo t.b.Patroy SePtember Kathy t.b. 87Ferme Royala inc. HO

Quecy blitZ carliNette t.b.royala iNStiNct Delima t.b. 87

SAiNT-LudgeRFerme decel inc. HO

Decebe buNKer tell t.b.

SAiNTe-MARieFerme L. bisson & Fils inc. HO

dUboise sAMUeLo gLAdys T.b. 1er veauDuboiSe boltoN milKyWay t.b. 88DuboiSe toyS lheaKyry t.b. 86Ferme Noël Maheux & Fils inc. HO

noeLidAse pAderA inqUirer ex 3emciNtoSh JeWelie GolDWiNG t.b. 87NoeliDaSe GiVeNchy GlaNye t.b.NoeliDaSe roxy titaNic t.b. 87NoeliDaSe Samie GolDWyN t.b.Les Fermes Turmel inc. HO

beAUCoise forTUne nevAdA ex 2ebeAUCoise Jeeves roxiTTe T.b. 1er veaubeaucoiSe DolmaN SubWay t.b.beaucoiSe DuPlex Kota t.b. 86beaucoiSe DuPlex Sole t.b.beaucoiSe GolDWyN Kaylie t.b. 87beaucoiSe KerNel Kamala t.b. 86beaucoiSe miNiSter Nice t.b.beaucoiSe Shottle Summer t.b.beaucoiSe terraSoN callie t.b.

SAiNT-ViCTORFerme gronvic SeNC HO

rAyon d’or goLdwin MisTiL ex 92gronviC ChATTe goLdwyn T.b. 1er veauGroNVic Dolye DolmaN t.b. 87GroNVic laDi taleNt t.b. 86rayoN D’or GroNVic Salie t.b.

CLub bOiS-FRANCSdiSRAËLi

Ferme benoit daigle & Fils inc. HO

FraNJolie armSteaD cryStel t.b. 86

iNVeRNeSSLes entreprises Lirane inc. HO

liraNe mr burNS SaNar t.b.liraNe rebel cibelle t.b.

KiNNeAR’S MiLLSFerme Normaline inc. HO

NormaliNe lucKy Star Pat t.b.

LAuRieRViLLeAux Terres & domaines Tournesol inc. HO

autourNeSol yaSmiNe DeNiSoN t.b.Ferme jC Martel SeNC HO

holStel JuStiNette Salto t.b.holStel JuStySe SheriDaN t.b. 87Ferme Roland Caron inc. HO

gAvigne beLL Lheros ex 3esAvAron ALLegro ALiCiA ex 2esAvAron sTorMATiC spiriT ex 2eSaVaroN alleN roxy t.b.SaVaroN FortuNe laDy t.b.SaVaroN GolDWyN bella t.b.

LySTeRFerme Fleur du jour inc. HO

fLeUrdUJoUr ULeTTe dereK T.b. 1er veauFleurDuJour tiNette FroSty t.b.

NOTRe-dAMe-de-HAMFerme Moriange inc. HO

moriaNGe mutuel GulliVer t.b. 87moriaNGe tom JamiNa t.b.

SAiNTe-PRAxèdeFerme Remavie SeNC HO

remaVie aShlar liora t.b. 86remaVie PaGeWire KaNtou t.b. 86

SAiNT-jACqueS-de-LeedSFerme i.C.P.R. inc. HO

Forma thirSt NalySe t.b.i c P r maNaGer becKy t.b. 87Ferme Laitière Paré inc. HO

ViSioN GolDWyN coNteSSe t.b.

SAiNT-jeAN-de-bRÉbeuFFerme g.d.F. Côté inc. HO

GaSFraN lorimer JoSiaNe t.b.

SAiNT-PieRRe-de-bROugHTONFerme j.M. Roy & Fils inc. HO

roi GolDWyN SaND t.b.

THeTFORd-MiNeSFerme d.M. groleau inc. HO

GroloiSe Fbi Kayty t.b. 87GroloiSe leaDer aDriaSam t.b.GroloiSe taxcut Katy t.b.

50 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH CLAssifiCATiondes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

60914_AgriNouv_Oct12.indd 50 12-09-07 09:25

Page 51: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

SAiNT-HONORÉjacky Champagne HO

nobLesse pAnAMA T.b. 1er veauNobleSSe Palmala WiNDoWS t.b. 87

SAiNT-jOSePHFerme duclicher inc. HO

Duclicher GolDWyN loxia t.b.Ferme Patroy & Fils inc. HO

Patroy boltoN PauliNe t.b. 88Patroy JaSPer FaNo t.b.Patroy SePtember Kathy t.b. 87Ferme Royala inc. HO

Quecy blitZ carliNette t.b.royala iNStiNct Delima t.b. 87

SAiNT-LudgeRFerme decel inc. HO

Decebe buNKer tell t.b.

SAiNTe-MARieFerme L. bisson & Fils inc. HO

dUboise sAMUeLo gLAdys T.b. 1er veauDuboiSe boltoN milKyWay t.b. 88DuboiSe toyS lheaKyry t.b. 86Ferme Noël Maheux & Fils inc. HO

noeLidAse pAderA inqUirer ex 3emciNtoSh JeWelie GolDWiNG t.b. 87NoeliDaSe GiVeNchy GlaNye t.b.NoeliDaSe roxy titaNic t.b. 87NoeliDaSe Samie GolDWyN t.b.Les Fermes Turmel inc. HO

beAUCoise forTUne nevAdA ex 2ebeAUCoise Jeeves roxiTTe T.b. 1er veaubeaucoiSe DolmaN SubWay t.b.beaucoiSe DuPlex Kota t.b. 86beaucoiSe DuPlex Sole t.b.beaucoiSe GolDWyN Kaylie t.b. 87beaucoiSe KerNel Kamala t.b. 86beaucoiSe miNiSter Nice t.b.beaucoiSe Shottle Summer t.b.beaucoiSe terraSoN callie t.b.

SAiNT-ViCTORFerme gronvic SeNC HO

rAyon d’or goLdwin MisTiL ex 92gronviC ChATTe goLdwyn T.b. 1er veauGroNVic Dolye DolmaN t.b. 87GroNVic laDi taleNt t.b. 86rayoN D’or GroNVic Salie t.b.

CLub bOiS-FRANCSdiSRAËLi

Ferme benoit daigle & Fils inc. HO

FraNJolie armSteaD cryStel t.b. 86

iNVeRNeSSLes entreprises Lirane inc. HO

liraNe mr burNS SaNar t.b.liraNe rebel cibelle t.b.

KiNNeAR’S MiLLSFerme Normaline inc. HO

NormaliNe lucKy Star Pat t.b.

LAuRieRViLLeAux Terres & domaines Tournesol inc. HO

autourNeSol yaSmiNe DeNiSoN t.b.Ferme jC Martel SeNC HO

holStel JuStiNette Salto t.b.holStel JuStySe SheriDaN t.b. 87Ferme Roland Caron inc. HO

gAvigne beLL Lheros ex 3esAvAron ALLegro ALiCiA ex 2esAvAron sTorMATiC spiriT ex 2eSaVaroN alleN roxy t.b.SaVaroN FortuNe laDy t.b.SaVaroN GolDWyN bella t.b.

LySTeRFerme Fleur du jour inc. HO

fLeUrdUJoUr ULeTTe dereK T.b. 1er veauFleurDuJour tiNette FroSty t.b.

NOTRe-dAMe-de-HAMFerme Moriange inc. HO

moriaNGe mutuel GulliVer t.b. 87moriaNGe tom JamiNa t.b.

SAiNTe-PRAxèdeFerme Remavie SeNC HO

remaVie aShlar liora t.b. 86remaVie PaGeWire KaNtou t.b. 86

SAiNT-jACqueS-de-LeedSFerme i.C.P.R. inc. HO

Forma thirSt NalySe t.b.i c P r maNaGer becKy t.b. 87Ferme Laitière Paré inc. HO

ViSioN GolDWyN coNteSSe t.b.

SAiNT-jeAN-de-bRÉbeuFFerme g.d.F. Côté inc. HO

GaSFraN lorimer JoSiaNe t.b.

SAiNT-PieRRe-de-bROugHTONFerme j.M. Roy & Fils inc. HO

roi GolDWyN SaND t.b.

THeTFORd-MiNeSFerme d.M. groleau inc. HO

GroloiSe Fbi Kayty t.b. 87GroloiSe leaDer aDriaSam t.b.GroloiSe taxcut Katy t.b.

CLub CeNTRe du quÉbeCSAiNTe-CÉCiLe-de-LeVRARd

Ferme Lember (1998) inc. HO

LeMber denison oLvi T.b. 1er veaulember boltoN oulia t.b. 86

CLub CHAMPLAiN-LAViOLeTTebATiSCAN

denis Labissonnière HO

biniere dereK yAyo T.b. 1er veaubiNiere DyNamite marie mai t.b. 86

CHAMPLAiNFerme gagnon & Fils inc. HO

gAgeo ALLen LivAL exgAgeo ALLen eULALie ex 3egAgeo Mr bUrns LAUrALie T.b. 1er veaugAgeo sAMUeLo eMMy T.b. 1er veauGaGeo bucKeye NiNa t.b. 86

PROuLxViLLeFerme Carveil & Fils inc. HO

DelariVe bliSter Pomme t.b.DelariVe FroSty VaGue t.b. 87DelariVe Salto alerte t.b. 87

SAiNTe-ANNe-de-LA-PÉRAdeFerme Lizé enr. Ay

Lize poKer CreMe T.b. 87 1er veauLize reALiTe senior T.b. 1er veauliZe Dill SoNar t.b. 87liZe KaNSaS SeNora t.b. 87liZe rem Greta t.b.

TROiS-RiVeSÉrik juneau HO

JuNeau caramilK GolDWyN t.b. 88JuNeau FiNe loFFiciel t.b.

CLub dORCHeSTeRSAiNT-beRNARd

Ferme Moremilk inc. HO

arabelle bucKeye maDy t.b.Ferme St-bernard inc. HO

poUeTTe Mr bUrns LUCA T.b. 1er veauPouette Storm cybelle t.b. 86

SAiNTe-CLAiReFerme g.M.R. SeNC HO

Cherry CresT MAnoMAn rebeCA T.b. 87 1er veaudeLesTrie desTry eMbrACe T.b. 86 1er veaufLeChedor dUpLex LULU T.b. 1er veaug M r shoTTLe dALiLAh T.b. 1er veaucherry creSt JaSPer cruNchie t.b. 89Ferme guymont inc. HO

GuymoNt DolmaN KathryN t.b.GuymoNt morty malie t.b 88Ferme Léonard Morin & Fils inc. HO

leFleuroN bucKey ShaKira t.b.maxaN taleNt PraliNe t.b. 86

Ferme Mariblond inc. HO

bloNGuet DeNiSoN DarbiGirl t.b.bloNGuet DolmaN PaStille t.b.bloNGuet toyStory trouille t.b. 86

SAiNTe-HÉNÉdiNeFerme bourgival HO

boUrgivAL drAKe bonnie ex 92greJAC eriKA LinJeT exboUrgivAL JordAn donovAn ex 2ebourGiVal boltoN laurie t.b. bourGiVal GolDWyN aNGie t.b. 86bourGiVal miNiSter Watie t.b. 86

SAiNT-iSidOReFerme Arolène inc. HO

KnonAUdALe ALberT eMiLy ex 3esMiLAne spirTe hoMe rUn ex 3ewendon dUndee divinA ex 92 3earoleNe echo liSoN t.b. 86lexiS SPirte mya t.b. 88tri-Koebel-i Durham eleGaNce t.b. 89Ferme irlande inc. HO

VerSPeeK alou loulou t.b.Ferme Lignette inc. HO

berGeVerte lou JuStice t.b. 88liGNette DolmaN JoriSima t.b.Ferme Luck Privé inc. HO

prive gibson viCK ex 5eprive sAMUeLo soniA ex 2ePriVe lou VioleNe t.b.PriVe Shottle helaiDe t.b.PriVe tribute SoleNa t.b. 86Ferme Pelchat Holstein inc. HO

Pelchat PaGeWire WeNDy t.b. 86Ferme Rosaire blais & Fils inc. HO

rosbLAis sAnChez Jess T.b. 1er veaurosbLAis shoTTLe gibbie T.b. 1er veauFauchoNoiSe DuNDee louiSe t.b. 86roSblaiS atlaS creSta t.b.roSblaiS GolDWyN GiGi t.b. 86roSblaiS GolDWyN GiNi t.b.roSblaiS loFFiciel cherylie t.b.roSblaiS maSter clauDia t.b.roSblaiS roSS cherby t.b.jacques Roy HO

qUeCy sTorMATiC shAd ex 2eQuecy reDmaN DaNia t.b.Quecy SePtember ciboire t.b.

SAiNT-MALACHieFerme Harosem inc. HO

haroSem moDeSt mariKa t.b. 87

SAiNTe-MARgueRiTeFerme bofran inc. HO

bAUvreUiL goLdwyn LATinA exbofrAn sKyfire Tessy T.b. 1er veausTepido goLdwyn gossip T.b. 1er veau

Octobre.12 51une société de et

SeCTiON LACTeCH

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

CLAssifiCATiondes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

60914_AgriNouv_Oct12.indd 51 12-09-07 09:25

Page 52: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

SAiNT-OdiLONFerme bilowic S.L.j. inc. HO

biLowiC doLLy T.b. 1er veaubiloWic GariSoN JeNNy t.b. 86biloWic GariSSoN britaNNia t.b.biloWic roy Sublime t.b. 88Ferme Carhol SeNC HO

CArhoL boLTon fLex CArAMeL T.b. 1er veaucarhol PromotioN yVory t.b. 86Ferme Franguimel inc. HO

boFraN bambam PariS t.b.FraNGuimel boltoN meloDie t.b. 87FraNGuimel GolDWyN miSSy t.b. 87FraNGuimel GolDWyN Story t.b. 87FraNGuimel GolDWyN tWiliGht t.b. 87FraNGuimel titaNic KelSy t.b.Ferme jateau inc. HO

CoMesTAr LAMiriA ex 91 3eJateau GolDWiN Sheralia t.b. 86Jateau larami t.b.Ferme O’Connor & Fils inc. HO

buroco DecKer eleGaNce t.b. 87Fleury bluemooN StamP reD t.b.ocKNor aDmiratioN leoNiSa t.b. 86

SCOTTFerme Adélard Poulin & Fils inc. HO

deLepineTTe ryTiA ToysTory ex 91deLepineTTe MeLodie ALLen ex 3edeLepineTTe riTzi Legend T.b. 1er veauDelePiNette DamyaN PuNDit t.b. 86DelePiNette ralma Shottle t.b.liGNette lily baxter t.b. 86Ferme Cléoli inc. HO

CLeoLi goLdwyn CorALLe ex 2eCLeoLi goLdwyn oCTAvienne ex 3ePierSteiN Dairy maN oDile t.b. 86

SCOTT/SAiNT-iSidOReFerme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Lignette inc. HO

deLepineTTe JynA shoTgUn T.b. 1er veauFerme Adélard Pouliln & Fils inc. et benoit L’Heureux HO

deLepineTTe ALLyvA shoTTLe T.b. 1er veau

CLub LÉViS-beLLeCHASSebuCKLANd

Ferme Kemneur HO

KemNeur S bliSS reeSe t.b. 87PreSiDeNt J chamPioN boNDy t.b.

HONFLeuRFerme berthely inc. HO

berTheLy bLiTz Jeny qUALiTy exberTheLy shoTTLe AngeL T.b. 87 1er veauberTheLy shoTTLe beLieve T.b. 1er veauberTheLy shoTTLe sKy T.b. 86 1er veau

berthely baxter laNKa t.b. 86berthely blitZ DarliNG t.b. 87berthely chriS maDDy t.b. 86berthely DolmaN FaNtaStic t.b.berthely GolDWyN Kolly t.b. 88Ferme denis Marceau & Fils SeNC HO

Delacroix lomax caSy t.b. 88Ferme dokyane enr. HO

doKyAne AUdACiTy eriCA exdoKyAne eLMer MAggie ex 2eDoKyaNe boNJoVi meloDy t.b.DoKyaNe DeFeNSe meGaNe t.b. 87DoKyaNe SuPermaN ella t.b. 87Ferme Loasis enr. HO

LoAsis Lheros briTTny ex 4eLoAsis goLdwyn Trixie T.b. 1er veauLoAsis LiTTorAL eLizAbee T.b. 1er veauLoAsis phAse one sUnnyside T.b. 1er veauloaSiS boNair roSy t.b.loaSiS DeNiSoN larima t.b. 88loaSiS DreVil luNaire t.b.loaSiS GolDWyN tiFFaNcy t.b. 86loaSiS laramie laDy t.b. 86loaSiS milKStar aShlyN t.b.loaSiS SePt Storm loVe t.b.Ferme M. b. Marronniers inc. HO

MArronniers shoTTLe eLegAnTe T.b. 1er veauauStraliNe GolDWyN alberty t.b. 86DuraNtaye Samba Dolly t.b.FloyDholm SPirte cobiNa t.b. 86laFouGere chriS amy t.b.trachy PythoN becKile t.b.

HONFLeuR/SAiNT-geRVAiSFerme berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. HO

VerJatiN b baxter lyNDe t.b. 86

SAiNT-CHARLeSFerme Maguila inc. HO

maGuila bluemooN maGuy t.b.maGuila GolDWyN Peri t.b.maGuila PaGeWire maGuy t.b.

SAiNTe-FAMiLLe, iLe d’ORLÉANSgrégoire Prémont HO

dUfLeUve rivALe sepTeMber exDuFleuVe iDea iGNiter t.b. 88DuFleuVe iGloo DolmaN t.b.DuFleuVe iGorie GolDWyN t.b.DuFleuVe imaGiNe SePtember t.b. 87DuFleuVe lauriaNa GolDWyN t.b.DuFleuVe roSeliNe GolDWyN t.b. 86

SAiNT-geRVAiSFerme Verjatin Holstein inc. HO

dALhoUsie sALTo sTeLLA T.b. 1er veauQuality GolDWyN Kela t.b. 87

SAiNT-HeNRigilles drouin et Martine Maheu HO

heNricoiS DraKe chocolat t.b.

SAiNT-jeAN, iLe d’ORLÉANSFerme belhorizon inc. HO

beLhorizon eTinCeLLe TALenT ex 91belhoriZoN Delta boltoN t.b. 87belhoriZoN JuJube GolDWyN t.b. 86belhoriZoN raZia hoWie t.b.belhoriZoN SPirale taleNt t.b.

SAiNT-jeAN, iLe d’ORLÉANS/SAiNT-bASiLe-Le-gRANd

Ferme belhorizon inc. et Les entreprises j. L. Lafrance & Fils enr. HO

belhoriZoN eNerGie GolDWyN t.b. 86

SAiNT-LAMbeRTFerme duhibou inc. HO

dUhiboU doLMAn firsT exdUhiboU TALenT ALexAndrA exdUhiboU dAMion LiLibeLLe T.b. 1er veaudUhiboU sAnChez MireiLLe T.b. 1er veaudUhiboU shoTTLe fAnTAsTiqUe T.b. 86 1er veau

SAiNT-LAzAReFerme Larochelle SeNC HO

larochelle Salto SoPhie t.b.

SAiNT-MiCHeLFerme ythèbe inc. HO

yThebe bLiTz LArA ex 5eyThebe prodUCer Mindy T.b. 1er veauythebe DeVoteD coriNNa t.b. 88ythebe JacKSoN camelia t.b.ythebe Samuelo barie t.b.ythebe Samuelo maGGie t.b.ythebe ZaNDer Derry JaNel t.b.GoelaND boNair bambou t.b.

SAiNTe-SAbiNeFerme Sabinière 1999 inc. HO

SabiNiere DoNNelly liSetelo t.b. 86

SAiNT-TiTe-deS-CAPSFerme Fernand boivin inc. HO

GoelaND GolDWyN roSe t.b.GoelaND iNStiNct Juliette t.b. 87

SAiNT-VALLieRFerme gosselin & Parent SeNC HO

CoUsinsvALe sepTeMber pixie T.b. 86 1er veaudesboises ArMsTeAd Thery T.b. 1er veaufrAgiLUKA ALAddin beLLA T.b. 86 1er veaubeaucoiSe oNWarD Palamte t.b. 86harmoNy VieW Quality t.b.laitFiKaSe Sam Noemie t.b. 86limbra tWiSter JaNice t.b. 86martiNDel DuNDee JD auDrey t.b. 87myStiQue GolDWyN meliNa t.b. 87roSeNhill amaZe reD GiNette t.b. 88VerSPeeK Delbert melba t.b. 86

CLub LOTbiNièRedOSqueT

Ferme Chassibel inc. HO

ChAssibeL CLeMenTine T.b. 1er veau

LOTbiNièReFerme Northstock inc. HO

NorthStocK SueDe KouKia t.b.

PARiSViLLeFerme barond inc. HO

baroND DolmaN lucia t.b.

SAiNTe-AgATHeFerme de la Route inc. HO

De la route reNata Stormatic t.b. 87limbra alleN SaSh t.b. 88

SAiNT-AgAPiTFerme Ayrshire du Petit Rang inc. Ay

Du Petit raNG tyleNe t.b. Ferme gaimo enr. HO

Gaimo cutler miraGe t.b. 86Gaimo Fbi charlotte t.b.Gaimo GolDWiN bamby t.b.roheS Durham miSty DuSK-et t.b. 86Roncel inc. HO

roNcel DeNVer FreelaNce t.b.

SAiNT-APOLLiNAiReFerme Apolli inc. HO

aPolli taleNt roSe t.b. 86Ferme bagatelle HO

baGaFerme ruDolPh ZiDaNe t.b.

SAiNTe-CROixFerme gilles & Monique Cayer HO

Gilmo merlot liDya t.b.

SAiNT-ÉdOuARdFerme guimondale inc. HO

gUiMondALe brAxTon perLe T.b. 1er veauRichard gagné HO

cotiere alicia DolmaN t.b.FDG laloi catheriNe t.b.

SAiNT-FLAVieNFerme Lait Charest inc. HO

GhiboiS comete lomax t.b.GhiboiS ice FroSty t.b. 86GhiboiS Samy commerce t.b.Simon Côté HO

beauVert rambler actry t.b. 87hoSteVe PiStache lareZ t.b.

52 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH CLAssifiCATiondes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

60914_AgriNouv_Oct12.indd 52 12-09-07 09:25

Page 53: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

SAiNT-HeNRigilles drouin et Martine Maheu HO

heNricoiS DraKe chocolat t.b.

SAiNT-jeAN, iLe d’ORLÉANSFerme belhorizon inc. HO

beLhorizon eTinCeLLe TALenT ex 91belhoriZoN Delta boltoN t.b. 87belhoriZoN JuJube GolDWyN t.b. 86belhoriZoN raZia hoWie t.b.belhoriZoN SPirale taleNt t.b.

SAiNT-jeAN, iLe d’ORLÉANS/SAiNT-bASiLe-Le-gRANd

Ferme belhorizon inc. et Les entreprises j. L. Lafrance & Fils enr. HO

belhoriZoN eNerGie GolDWyN t.b. 86

SAiNT-LAMbeRTFerme duhibou inc. HO

dUhiboU doLMAn firsT exdUhiboU TALenT ALexAndrA exdUhiboU dAMion LiLibeLLe T.b. 1er veaudUhiboU sAnChez MireiLLe T.b. 1er veaudUhiboU shoTTLe fAnTAsTiqUe T.b. 86 1er veau

SAiNT-LAzAReFerme Larochelle SeNC HO

larochelle Salto SoPhie t.b.

SAiNT-MiCHeLFerme ythèbe inc. HO

yThebe bLiTz LArA ex 5eyThebe prodUCer Mindy T.b. 1er veauythebe DeVoteD coriNNa t.b. 88ythebe JacKSoN camelia t.b.ythebe Samuelo barie t.b.ythebe Samuelo maGGie t.b.ythebe ZaNDer Derry JaNel t.b.GoelaND boNair bambou t.b.

SAiNTe-SAbiNeFerme Sabinière 1999 inc. HO

SabiNiere DoNNelly liSetelo t.b. 86

SAiNT-TiTe-deS-CAPSFerme Fernand boivin inc. HO

GoelaND GolDWyN roSe t.b.GoelaND iNStiNct Juliette t.b. 87

SAiNT-VALLieRFerme gosselin & Parent SeNC HO

CoUsinsvALe sepTeMber pixie T.b. 86 1er veaudesboises ArMsTeAd Thery T.b. 1er veaufrAgiLUKA ALAddin beLLA T.b. 86 1er veaubeaucoiSe oNWarD Palamte t.b. 86harmoNy VieW Quality t.b.laitFiKaSe Sam Noemie t.b. 86limbra tWiSter JaNice t.b. 86martiNDel DuNDee JD auDrey t.b. 87myStiQue GolDWyN meliNa t.b. 87roSeNhill amaZe reD GiNette t.b. 88VerSPeeK Delbert melba t.b. 86

CLub LOTbiNièRedOSqueT

Ferme Chassibel inc. HO

ChAssibeL CLeMenTine T.b. 1er veau

LOTbiNièReFerme Northstock inc. HO

NorthStocK SueDe KouKia t.b.

PARiSViLLeFerme barond inc. HO

baroND DolmaN lucia t.b.

SAiNTe-AgATHeFerme de la Route inc. HO

De la route reNata Stormatic t.b. 87limbra alleN SaSh t.b. 88

SAiNT-AgAPiTFerme Ayrshire du Petit Rang inc. Ay

Du Petit raNG tyleNe t.b. Ferme gaimo enr. HO

Gaimo cutler miraGe t.b. 86Gaimo Fbi charlotte t.b.Gaimo GolDWiN bamby t.b.roheS Durham miSty DuSK-et t.b. 86Roncel inc. HO

roNcel DeNVer FreelaNce t.b.

SAiNT-APOLLiNAiReFerme Apolli inc. HO

aPolli taleNt roSe t.b. 86Ferme bagatelle HO

baGaFerme ruDolPh ZiDaNe t.b.

SAiNTe-CROixFerme gilles & Monique Cayer HO

Gilmo merlot liDya t.b.

SAiNT-ÉdOuARdFerme guimondale inc. HO

gUiMondALe brAxTon perLe T.b. 1er veauRichard gagné HO

cotiere alicia DolmaN t.b.FDG laloi catheriNe t.b.

SAiNT-FLAVieNFerme Lait Charest inc. HO

GhiboiS comete lomax t.b.GhiboiS ice FroSty t.b. 86GhiboiS Samy commerce t.b.Simon Côté HO

beauVert rambler actry t.b. 87hoSteVe PiStache lareZ t.b.

SAiNT-giLLeSFerme g.F. jolicoeur & Fils inc. HO

G F F belDaNNy taleNt t.b.G F F leaNNa bucKeye t.b.

SAiNT-PATRiCeFerme C. Roger & Fils inc. HO

roGerSt bucKeye SylVie t.b.roGerSt FiNal cut marilyN t.b. 87roGerSt Shottle SylVie t.b.roGerSt WilliS WilDFire t.b.Ferme Parkhurst inc. HO

pArKhUrsT shoTTLe spLendy T.b. 1er veau

SAiNTe-SOPHie-de-LeVRARdFerme Philo inc. HO

phiLo voULA sTonehAM exPhilo DoiNiSe bucKeye 31 t.b.Philo meliSe lillmaGic t.b.

SAiNT-SyLVeSTReFerme joselito inc. HO

JoseLiTo desire AMAnde ex 2eJoseLiTo bAxTer AriAn T.b. 1er veauJoSelito GolDWyN FremouS t.b. 86

CLub MONTMAgNy-L’iSLeT-KAMOuRASKA

L’iSLeTFerme la Tortue inc. HO

tortue SePtember coraille t.b.

RiVièRe-OueLLeFerme gilles Landry inc. HO

LAriKA rover ChAsTA ex 2elariKa FortuNe VoltiGia t.b.lariKa taleNt maax t.b.François Lévesque-garon HO

amiK bucKeye eDiNa t.b.JolicaP myraNie JaSPer t.b. 87PiPlo bucKeye Starry t.b. 86

SAiNT-FRANÇOiS-de-LA-RiVièRe-du-SudFerme Laitière dozie inc. HO

dozie TAMiKA goLdwyn T.b. 86 1er veauPierSteiN lyNNa Shottle t.b.

SAiNT-jOSePHFerme bernard Pelletier HO

JeaNlu DamioN braNDy t.b.

SAiNT-MARCeLFerme bon Plaisir HO

boNPlaiSir taleNt PouPouNe t.b.

SAiNT-PieRRe-de-LA-RiVièRe-du-SudFerme Fiscolait inc. HO

fisCoLAiT shoTTLe Cerise T.b. 86 1er veauFiScolait ShotGuN FaNa t.b. 87PierSteiN FiNal cut Grace t.b. 87

Ferme Martinale HO

goLdenfLo sAnChez heAvenLy T.b. 86 1er veauMArTinALe goLdwyn isA T.b. 1er veaueaStSiDe leWiSDale GeNeVa t.b. 87martiNale boliVia iNoui t.b.

CLub PORTNeuFCAP-SANTÉ

Ferme Artis inc. HO

artiS DolmaN luNe t.b. 87Ferme jacobs inc. HO

JACobs ALex neige exJACobs bLiTz dAMie exJACobs goLdwyn AdoLf ex 2eJACobs goLdwyn niTorA ex 2eJACobs TerrAson AsTer ex 3ebUrn goLdwyn niCKy T.b. 1er veauJACobs ATwood MeLody T.b. 1er veauJACobs dUndee ATone T.b. 1er veauJACobs goLdwyn biJoUx T.b. 1er veauJACobs goLdwyn bineTTe T.b. 1er veauJACobs goLdwyn LesLy T.b. 86 1er veauJACobs goLdwyn LiLA T.b. 1er veauJACobs goLdwyn noLeTA T.b. 1er veauJACobs goLdwyn noUveL T.b. 86 1er veauJACobs goLdwyn vALAnA T.b. 88 1er veauJACobs KnowLedge hArpe T.b. 86 1er veauJACobs KnowLedge neLgA T.b. 1er veauJACobs LAUrin visA T.b. 1er veauJacobS boltoN emir t.b. 87JacobS DraKe biNe t.b. 87JacobS GolDWyN ba t.b.JacobS GolDWyN baDia t.b. 88JacobS GolDWyN bucKl uP t.b. 89JacobS GolDWyN ilora t.b. 89JacobS JaSPer abella t.b. 89JacobS JaSPer maDlyN t.b. 89JacobS ProNto biaNce t.b. 87JacobS Shottle brita t.b.JacobS SPirte hull t.b. 88Ty-d Holsteins inc. HO

wATCh-hiLL dUrhAM erin-eT ex 91JACobs sAnChez JoLiAnne T.b. 1er veauMs ALex ChrisTMAs eve-eT T.b. 1er veausUnview goLdwyn LUCCA T.b. 1er veauvindrigUe Aidwydge dwighT T.b. 86 1er veauvT-pond-view goLd MAxi-eT T.b. 87 1er veaubeVo GolDWyN Koree t.b. 88PicoboiS Samuelo rubie t.b.ViNDriGue marJory triliGht t.b. 87Ferme jacobs inc. et Ty-d Holsteins inc. HO

eAsTside sTeLLA ArTois T.b. 86 1er veau

CAP-SANTÉ/SAiNT-RAyMONd/ SAiNT-FRANÇOiS-de-LA-RiVièRe-du-Sud

Ferme jacobs inc., Ty-d Holsteins inc., Ferme drolet & Fils inc. et A. & R. boulet inc. HO

bonACCUeiL MAyA goLdwyn ex 94

Octobre.12 53une société de et

SeCTiON LACTeCH

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

CLAssifiCATiondes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

60914_AgriNouv_Oct12.indd 53 12-09-07 09:25

Page 54: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

PONT-ROugeFerme Pont Rouge enr. HO

ponT roUge disCo ALireTTe T.b. 1er veauPoNt rouGe Dream aliro t.b.PoNt rouGe toby GolDWyN t.b. 86Ferme Rivière Portneuf SeNC HO

riviere porTneUf ALLen rose ex 2eriviere porTneUf MiLKsTAr MUse ex 3eriViere PortNeuF bucKeye Daryl t.b. 86riViere PortNeuF DolmaN myStic t.b. 88riViere PortNeuF GolDWyN libi t.b. 88riViere PortNeuF GolDWyN rebel t.b. 88riViere PortNeuF JacKmaN babe t.b. 88riViere PortNeuF JaSPer Dutch t.b. 86riViere PortNeuF SPirte miNi t.b. 86riViere PortNeuF taZor arKaDia t.b.riViere PortNeuF titaNic muSca t.b. 86René Piché HO

leoli JacK Pamela t.b.

SAiNT-bASiLeFerme Roger bédard & Fils inc. HO

Gerro aShlar KellaNe t.b.Gerro milKStar laSSie t.b. 86Gerro Salto alibaba t.b.Gerro Salto DaiSia t.b. 87Gerro Samuelo belle t.b. 86Gerro SePtember GyPSy t.b.

SAiNT-bASiLe/SCOTTFerme ducret inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HO

DelePiNette Damty leaDer t.b.

SAiNT-MARC-deS-CARRièReSFerme geno inc. HO

geno ChAMpion vAneLLA ex 2egeno TALenT MAndy ex 2egeno shoTTLe ALibie T.b. 1er veauphMC LATex 2046 T.b. 1er veaubeVo boltoN Kit t.b.GeNo GolDWyN miami t.b. 87GeNo lou WiNG t.b. 86

SAiNT-THuRibeFerme Mapier enr. HO

JiPPy tWiSter lolitta t.b. 87

SAiNT-ubALdeFerme bureau inc. HO

bureau GolDWyN aba t.b.Ferme Lavallière & Fils SeNC HO

GulliVer mathyS claire t.b.Ferme Nelson Rochon & Fils inc. HO

gAyLson goLdwyn sALMA ex 93 2egAyLson Mr bUrn LiLA T.b. 86 1er veaugAyLson rosepLex hiT T.b. 1er veauGaylSoN atlaS mama t.b. 88GaylSoN loFFiciel liZi t.b.

GaylSoN mr Sam Gatti t.b. 88GaylSoN mr Sam PiKa t.b. 88GaylSoN roy DaDy t.b. 86GaylSoN StarFire JareD t.b. 86GaylSoN taleNt JaNy t.b. 87GaylSoN tom tara t.b. 87

CLub SAgueNAy LAC-SAiNT-jeAN

bAie SAiNT-PAuLFerme du gouffre SeNC HO

desneTTe LAUriAL spirTe ex 2edUgoUffre LiTTorAL MiMi T.b. 1er veaubelFaSt m GarNet claire t.b.DuGouFFre DolmaN bribrie t.b.DuGouFFre StomPiN britNey t.b. 88m F DolmaN meGaN t.b.Ferme Pérou inc. HO

eliJeaN baxter amiNel t.b.meDeric GiSele Stormatic t.b. 88meDeric lyly S S t.b. 86meDeric toKiNe lheroS t.b. 87relaiS Precilia FroSty t.b. 88

LA MALbAieFerme M.g. SeNC HO

JerMAr sepTeMber dAniKA T.b. 1er veau

LeS ÉbOuLeMeNTSdéliska Holstein HO

deLisKA KiMy Lheros ex 3edeLisKA KoLLy LighTning T.b. 1er veaudeLisKA LoLiTA denison T.b. 1er veauDeliSKa abay PromotioN t.b. 87DeliSKa KeNDra milKStar t.b. 86Ferme girard & Fils SeNC HO

DumarecaGe DereK eloiSy t.b.Ferme Hulu inc. HO

CoTiere dALidA finAL CUT T.b. 1er veauhulu beliNe FroSty t.b. 87hulu lyNe DereK t.b.hulu miNa GolDWyN t.b.

CLub SHeRbROOKebuRy

Ferme Lesperron inc. HO

Lesperron AdAMo desie T.b. 1er veauLesperron shoTTLe AnoUKA T.b. 1er veauleSPerroN chiNooK aFter t.b.leSPerroN GhoSt raFy t.b.leSPerroN JaSPer WilDream t.b.

54 Octobre.12 une société de et

SeCTiON LACTeCH CLAssifiCATiondes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

Fier du passé, tourné vers l’avenir

Depuis plus de 75 ans, notre regard est tourné vers l’innovation. Voilà pourquoi chez Shur-Gain, nous avons toujours considéré primordial d’investir dans la recherche afi n d’aider les producteurs à exceller.

C’est le refl et de ce que nous sommes.

60914_AgriNouv_Oct12.indd 54 12-09-07 09:25

Page 55: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

Octobre.12 agri-nouvelles 55

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(CoMpiLATion des CLAssifiCATions poUr LA période dU 1er MAi AU 31 JUiLLeT 2012)

Fier du passé, tourné vers l’avenir

Depuis plus de 75 ans, notre regard est tourné vers l’innovation. Voilà pourquoi chez Shur-Gain, nous avons toujours considéré primordial d’investir dans la recherche afi n d’aider les producteurs à exceller.

C’est le refl et de ce que nous sommes.

60914_AgriNouv_Oct12.indd 55 12-09-07 09:25

Page 56: Agri-Nouvelles - Octobre 2012

• 50 % et plus de votre entreprise sont la propriété d’actionnaires âgés de 18 à 40 ans?

• Vous détenez une formation reconnue en agriculture?

• Vous avez un projet d’investissement améliorant la rentabilité de votre entreprise?

Vous êtes admissible!* Voir les conditions d’admissibilité détaillées et additionnelles 2012

ainsi que le formulaire de projet sur le site relevelactech.com

La relève, notre fierté!www.relevelactech.com

DÉPOSEZ VOTRE DEMANDE MAINTENANT!Date limite : 15 novembre 2012

*

60914_AgriNouv_Oct12.indd 56 12-09-07 09:25