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VOLUME.18.NUMÉRO.1.Mars.09 www.agri-marche.com Numéro de la convention Poste publications 41127559 Des ingrédients alternatifs, Des ingrédients alternatifs, POURQUOI PAS POURQUOI PAS ? ? Baisser son coût d’alimentation de 1 Baisser son coût d’alimentation de 1 $ $ / hl, / hl, est-ce possible en 2009 ? est-ce possible en 2009 ? De l’optimisme De l’optimisme dans l’air ! dans l’air !

Agri-Nouvelles Mars 2009

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VOLUME.18.NUMÉRO.1.Mars.09 Revue Agri-Nouvelles d'Agri-Marché Leader en alimentation animale, Agri-Marché exploite plusieurs meuneries situées au Québec et en Ontario, opère des fermes d’élevage porcin et avicole ainsi qu’un centre de transbordement. Orientée résultats, son équipe développe des solutions alimentaires et de génétique performantes pour assurer le rendement optimal des élevages de ses clients producteurs.

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VOLUME.18.NUMÉRO.1.Mars.09

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Des ingrédients alternatifs, Des ingrédients alternatifs, POURQUOI PASPOURQUOI PAS ? ?

Baisser son coût d’alimentation de 1Baisser son coût d’alimentation de 1$$ / hl, / hl, est-ce possible en 2009 ?est-ce possible en 2009 ?

De l’optimisme De l’optimisme dans l’air ! dans l’air !

Page 2: Agri-Nouvelles Mars 2009

Le Choix du Producteur du World Pork ExpoLe vaccin contre le mycoplasme Ingelvac MycoFLEX de Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. a reçu le plus de votes pour obtenir

l'honneur "Choix du Producteur". Il s’agissait d'un nouvel événement tenu au World Pork Expo de cette année.

Le Local de Révision du Nouveau Produit du National HogFarmer a exposé 19 produits qui ont été en nominationpour la Tournée du Nouveau Produit du World Pork Expo2008. Les participants au World Pork Expo ont pu apprendre davantage sur des idées nouvelles et à la fine

pointe de la technonologie, tout en ayant l'opportunité deplacer leur propre vote pour leur nouveau produit ou service favori. Le vote du Choix du Producteur s'est déroulédurant les trois jours du World Pork Expo.

©2008 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc.Ingelvac CircoFLEX et Ingelvac MycoFLEX sont des marques de commerce enregistrées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.Toujours lire, comprendre et suivre les directives de l’étiquette. BI S130911-AG-1 9/06 abcd

des résultats épatants

Immunité précoce et soutenueIngelvac CircoFLEX® est le premier vaccin à dose uniquepour le Syndrome de Dépérissement Post-Sevrage (SDPS)qui peut être donné en présence d’immunité maternelleaussi tôt qu’à 3 semaines d’âge et qui procure une immunité soutenue.

Moins de stress pour les porcsIngelvac CircoFLEX® s’est avéré sécuritaire et doux pour leporc, basé sur l’administration de plus de 10,000,000 dedoses aux porcs canadiens. La durée de l’immunité estd’au moins 4 mois.

Manipulation réduite du porcIngelvac CircoFLEX® est un vaccin facilement injectable,sécuritaire et efficace, administré par injection intramusculaire de 1mL avec une courte période de retraitde 21 jours. Nul besoin d’une seconde dose pour stimulerl’immunité.

Ingelvac CircoFLEX® Ingelvac MycoFLEX®Encore plus de résultatsIngelvac MycoFLEX® protège les porcs contre la pneumonie enzootique causée par Mycoplasma hyopneumoniae. Ce vaccin à dose unique de 1mL est nonvisqueux. Il procure aux porcs un haut niveau d’efficacité.Il peut être utilisé à 3 semaines d’âge ou plus. La duréede l’immunité est d’au moins 26 semaines avec une période de retrait de 21 jours.

Si simpleUn des principaux avantages d’Ingelvac MycoFLEX® est qu’il peut être utilisé en même temps qu’Ingelvac CircoFLEX®. Dans une récente étude clinique, Ingelvac MycoFLEX® s’est avéré sécuritaire et efficace lorsqu’il est utilisé simultanément avec Ingelvac Ingelvac CircoFLEX®.

Questionnez votre vétérinaire au sujet de cette approche innovatrice de vaccination.Visitez-nous en ligne à www.boehringer-ingelheim.ca.

Page 3: Agri-Nouvelles Mars 2009

4 Concours photos calendrier 2010Bande dessinée

5 Éditorial

6 Gagnants et finalistes du concours de dessin« Dessine-moi la prévention à la ferme »

9 Chronique des grains

10 Gagnant du concours « Producteurs branchés »Une récompense pour Agri-Marché

11 L’utilisation des rodenticides à l’intérieurpeut causer bien des problèmes !

12 La page des jeux

PORC13 De l’optimisme dans l’air !

15 Clients utilisateurs de la M 2176 Porc CroissanceTHP 65-120 kg

16 En route vers une augmentation du poids d’abattage

18 De bonnes pratiques pour l’utilisation plus ciblée des antibiotiques en production porcine

22 Importance des vitamines et bref aperçu sur leur rôle dans l’alimentation des porcs

REPORTAGE DE FERME 24 Ferme porcine Marnie SENC de Saint-Charles-de-Bellechasse

26 Comment augmenter le taux de survie jusqu’au sevrage ?

28 À l’agenda Agri-Marché

VOLAILLE29 La production d’œufs en cage :

un atout pour l’environnement

30 Des ingrédients alternatifs, pourquoi pas ?

LAIT36 Baisser son coût d’alimentation de 1 $ / hl, est-ce possible en 2009 ?

37 Compilation fourrages 2008

38 Le séchage du foin en grange : une petite révolution ou comment faire du foin sec sans virer fou !

40 Programme de commandes hâtives Lactech ÇA BOUGE CHEZ NOS CLIENTS !42 Ferme Étienne Garon inc.

ÇA BOUGE CHEZ NOS CLIENTS !43 Ferme Conrad Giroux inc.

44 Des résultats remarquables ! Holstein Tout Québec REPORTAGE DE FERME 46 Ferme Normandière de Saint-Basile de Portneuf

48 Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

54 Solutions des jeux

55 Résultats de Clubs de nos clients

AGRI-NOUVELLES

COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :

236, Sainte-Geneviève, Saint-Isidore

(Québec) G0S 2S0

418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred-Viau, Saint-Jérôme

(Québec) J7Y 4N8 • 1 800 465-1214

114, boul. Léon-Vachon, Saint-Lambert

(Québec) G0S 2W0 • 418 889-8160

SUGGESTIONS D’ARTICLES :Ginette Vachon

Coordonnatrice ventes et marketing

[email protected]

1 866 247-4627, poste 222

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :

Ginette Vachon

Coordonnatrice ventes et marketing

[email protected]

1 866 247-4627, poste 222

PROCHAINE PARUTION : Juillet 2009

RÉSERVATION D’ESPACE PUBLICITAIRE : 1er mai 2009

RÉCEPTION DU MATÉRIEL PUBLICITAIRE : 9 mai 2009

SUR LA PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE :Sarah et Jean-Michel Boutin, Ferme porcine Marnie SENC de Saint-Charles-de-Bellechasse

NUMÉRO DE LA CONVENTION POSTE-PUBLICATIONS 41127559

13

42

11

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Page 4: Agri-Nouvelles Mars 2009

4 AGRI-NOUVELLES Mars.09

ConcoursPHOTOS CALENDRIER 2010

Madrigal Larose

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1er mars

• 22 m

ars

8 mars

• 29 m

ars

9 mars

15 mars

• 5 av

ril

22 nov.

9 juin

29 nov.

16 juin

Fév2009

D

Pier-Luc G

renier

Spécifications• Photos d’enfant(s) à la ferme• Photos intérieures ou extérieures• Photos couleurs

• Format 4 x 6 minimum ou en fichier électronique de haute résolution• Le format du calendrier nous oblige à privilégier les photos verticales

ou à couper les photos horizontales au besoin

Pour participer Collez l’étiquette ci-jointe derrière votre photo et acheminez le tout par la poste à l’attention de Ginette Vachon, AGRI-MARCHÉ INC., 236, Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0. Vous pouvez aussi faire suivrevotre photo en fichier électronique haute résolution avec vos coordonnées à [email protected].

Nous vous invitons à nous faire parvenir votre meilleure photo d’enfant(s) à la ferme. Elle pourrait illustrer un des mois de l’année de notre calendrier 2010. Le concours est ouvert dès maintenant et sera en vigueur jusqu’à l’automne afin de nous permettre d’avoir des photos d’enfant(s) pour toutes les saisons.

Enfant(s) : _________________________________________________

Ferme : ___________________________________________________

Adresse : __________________________________________________

Code postal : ____________ Téléphone : __________ - _________

Note : Les photos ne sont pas retournées.

Pour chaque photo retenue, l’expéditeur de la photo

recevra un prix

d’une valeur de 25 $.

Page 5: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 5

Si l’année 2008 a été passablement mou-vementée, nous attendons tous avec une certaine impatience ce que nous réserve 2009 sur le plan agricole.

Au moment d’écrire ces lignes, Barack Obama a effectué, au Canada, sa première visite à l’étranger depuis son élection. Le Canada et les États-Unis sont les plus grands partenaires économiques du monde. Les échanges commerciaux de produits agricoles et agroalimentaires entre les deux pays se chiffrent à eux seuls à plusieurs milliards de dollars annuellement. Il s’agit d’un partenariat mutuellement avantageux. Sous l’influence de ce nouveau président, on peut s’attendre à ce que la politique américaine joue un rôle important dans l’avenir de nos relations commerciales. Espérons que l’évolution concernant les règles de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et celles de l’étiquetage obligatoire du pays d’origine (COOL), par exemple, se fasse de façon à ce que notre rapport avec nos voisins du Sud demeure intéressant.

En cours d’année, le gouvernement du Québec dévoilera la nouvelle convention de La Financière agricole, incluant son enveloppe budgétaire, ainsi que les futurs programmes de sécurité du revenu. Cette réforme aura un impact majeur sur l’avenir de l’agriculture québécoise. Le comité bipartite UPA-État a présentement la tâche de dessiner à quoi devrait ressembler ce renouvellement. Pour formuler leurs recommandations, les membres du comité disposent du rapport que Michel R. St-Pierre a remis au ministre Charest, à la suite de ses réflexions sur cette importante question. Une fois ces nouvelles politiques déterminées, les pro-ducteurs de porcs, entre autres, pourront prendre des décisions mieux éclairées.

LACTECH, UNE NOUVELLE ENTREPRISE

Dans un autre ordre d’idées, il me fait plaisir de vous annoncer la venue de Lactech, une nouvelle entre-prise spécialisée dans le secteur de l’alimentation pour les ruminants. Celle-ci a débuté ses activités le2 mars dernier. AGRI-MARCHÉ exploite cette entre-prise en partenariat avec la compagnie Shur-Gain.

AGRI-MARCHÉ et Shur-Gain joignent ainsi leurs forces en mettant en commun des actifs (l’usine d’Agri-Marché de Saint-Lambert et l’usine de Shur- Gain de Saint-Romuald) et du personnel afin de répon dre le plus adéquatement possible aux besoinstoujours grandissants des producteurs laitiers et bovins.

Par la spécialisation de ces deux usines (une pour les produits cubés et l’autre pour les produits texturés) et son équipement spécialement adapté, Lactech offre l’assurance d’une sécurité accrue dans la fabri- cation et la livraison des aliments destinés aux rumi-nants, une constance et une grande qualité de ces produits ainsi que l’accès à un nombre supérieur de gammes d’ingrédients.

La volonté d’AGRI-MARCHÉ, pour 2009, est de travailler à la venue de nouveaux produits et à labonification des produits existants. Notre départe-ment de nutrition engage toute son expertise à l’amé-lioration constante de nos produits d’alimentation. De nombreux essais sont en cours présentement dans nos fermes de recherche pour maximiser les résultats des moulées, tout en minimisant les coûts aux producteurs. L’objectif ultime d’AGRI-MARCHÉ demeure d’avoir une production au meilleur coût possible sur le marché, tout en assurant la santé et la performance des animaux.

L’ESPOIR à l’horizon

L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU

Page 6: Agri-Nouvelles Mars 2009

6 AGRI-NOUVELLES Mars.09

Chaque année, beaucoup trop d’enfants subissent des accidents sur les fermes. Afin de les sensibiliser à la prudence, en colla bo -ration avec AGRI-MARCHÉ, le Syndicat des agricultrices de Bellechasse leur offrait la chance de participer à un concours de dessin illustrant la prévention d’accidents à la ferme. Plus de 150 enfants ont participé; félicitations à tous ! Voici quelques-uns des dessins reçus.

Concours de dessinDessine-moi la prévention à la ferme

Syndic

GAGNANTS ET FINALISTES

Rester loin d’un véhicule en marcheMARIELLE DION, 8 ans, École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

GAGNANTE – SECTEUR LÉVIS-BELLECHASSE

Rester loin d’un véhicule en marcheAUDREY FRANCOEUR, 13 ans, École Paul-Le-Jeune, Saint-Sévérin de Proulxville

GAGNANTE – SECTEUR DE LA MAURICIE

Syndicat des agricultrices

UNE INITIATIVE DU

EN COLLABORATION AVEC

Page 7: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 7

Les animaux ne sont pas des toutousCAMILLE BOUTIN, 9 ans

École La Découverte, Sainte-Hénédine

Sur un tracteur, un seul siège, un seul passagerEMMA FORTIN, 7 ans

École L’Étincelle, Saint-Charles

Ne jamais monter sur un siloVINCENT BILODEAU, 8 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Rester loin d’un véhicule en marcheANTOINE VERMETTE, 5 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Sur un tracteur, un seul siège, un seul passager

TRISTAN FONTAINE, 7 ansÉcole L’Étincelle, Saint-Charles

Rester loin d’un véhicule en marcheFABIEN DION, 7 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Ne jamais monter sur un siloISABELLA BRETON, 6 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

FINALISTES Concours de dessinDessine-moi la prévention à la ferme

Syndic

Page 8: Agri-Nouvelles Mars 2009

8 AGRI-NOUVELLES Mars.09

Ne jamais monter sur un siloARIANNE LAPOINTE, 6 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Rester loin d’un véhicule en marcheANDY TREMBLAY, 9 ans

École Nouvelle-Cadie, Honfleur

Rester loin d’un véhicule en marcheFÉLIX ISABELLE, 7 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Avec les véhicules récréatifs, il faut rester dans les sentiersBENJAMIN ROY, 8 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Garder les animaux dans les enclosLOUIS-DAVID ROY, 6 ans

École Nouvelle-Cadie, Saint-Gervais

Porter l’équipement appropriéMYRIAM GAUTHIER, 7 ans

École L’Étincelle, Saint-Charles

FINALISTES Concours de dessinDessine-moi la prévention à la ferme

Syndic

Page 9: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 9

CHRONIQUE DES GRAINS

Équilibre ou surplus ?2008 fut définitivement l’année des records de toutes sortes, spécialement en ce qui concerne le marché des grains. Baril de pétrole, maïs, blé et soya ont fracassé des records pendant que la devise canadienne en subissait les contrecoups.

Sébastien Lavoie, agr.NÉGOCIANT EN GRAINS

AGRI-MARCHÉ INC.

L’élément que plusieurs considèrent comme déclencheur de cet enthousiasme « rapide et sans solution » est la politique énergé-tique américaine (E-Pact) qui a engendré la croissance fulgurante de l’industrie de l’éthanol. Politique majoritairement structurée pour fonctionner avec du maïs comme matière première, cette augmentation accélérée de la demande pour les commodités a déstabilisé l’équilibre du marché et les prix des autres grains n’eurent d’autre choix que de s’ajuster.

Même si la production parvient à s’ajuster avec les incitatifs monétaires que les options boursières offrent aux producteurs, le retour du balancier était inévitable. Le ralentissement généralisé aux États-Unis, les pertes d’emploi et les craintes des investisseurs ont contribué à faire chuter la consommation de carburant et de produits transformés. Cette crise financière se répercutant au niveau mondial, les stocks de pétrole étant hauts et le prix élevé du maïs ayant restreint la marge de manœuvre des récentes usines, certains projets ont dû être abandonnés et de nombreuses com-pagnies ont vu leurs actifs être rapidement dévalués. La capacité actuelle de production d’éthanol dépasse présentement les besoins et les marges négatives forcent à la consolidation et même à des faillites techniques.

L’industrie a connu une vague de rentabilité « plus qu’intéressante »; les usines qui voyaient le jour étaient de taille impressionnante afin d’amortir les coûts de construction et d’opération sur un plus grand volume. Cependant, le résultat demeure le même quand la croissance est basée sur du financement et que les marges fon-dent à vue d’œil sur de très gros volumes. D’importants joueurs comme Verasun Energy ont dû cesser leurs opérations en atten-dant de trouver un acquéreur (Valero Energy) afin de relancer la production lorsque le contexte sera plus favorable.

D’autres ont eu moins de succès en investissant d’importantes sommes dans des projets de fractionnement ou de drêche con-centrée et se retrouvent aujourd’hui à rendre des comptes aux représentants de l’État qui veulent s’assurer que tous les produc-teurs soient payés. C’est le cas d’Olsen’s Mill au Wisconsin avec le projet Renew Energy qui devait consommer 25 000 TM de maïs/sem. et qui a débuté ses opérations au printemps dernier.

Évidemment, ce ne sont là que quelques exemples, car la majorité des usines vont peut-être ralentir leur production, mais celles qui se doteront de moyens pour protéger leur marges parviendront à alimenter les raffineries afin d’atteindre les objectifs politiques.

Si le pétrole reprend ou que la consommation revient au niveau précédent, la situation leur sera profitable.

ET LE PRIX DE LA DRÊCHE ?

Le ralentissement de production d’éthanol et les marchés difficiles dans l’huile créent une hausse des prix de la protéine concentrée. Les drêches sont donc moins disponibles et moins abordables, mais continuent de demeurer un ingrédient performant dans les rations. Les prix sont présentement un peu au-dessus des prix du maïs, mais toujours économiques à utiliser dans la plupart des rations. Comme les usines recalculent régulièrement leurs marges, l’approvisionnement à long terme risque de demeurer difficile étant donné l’incertitude des marchés.

ENSEMENCEMENTS

Conséquence directe de la hausse du pétrole et des prix de maïs, les intrants tels que les fertilisants ont connu une « explosion » au niveau des prix en 2008. Cependant, à la veille des ensemence-ments 2009, les prix de grains ont reculé de près de 50 % et les banques américaines ne sont pas prêtes à financer un produit qui risque de se vendre en bas des coûts de production. Il risque donc d’en résulter une migration de maïs vers le soya pour de nombreux producteurs.

S’il n’y a pas de reprise de consommation ou d’augmentation du prix du baril de pétrole, nous pouvons nous demander où se dirigeront les prix des commodités pour le printemps. À en juger par les mouvements de fonds qui liquident massivement depuis les dernières semaines, on pourrait croire que les prix risquent d’être davantage à la baisse qu’à la hausse d’ici l’été prochain.

Les facteurs à surveiller dans les prochains mois : les prévisions d’ensemencement de mars et, par la suite, l’impact de Dame Nature sur le bon déroulement de ceux-ci.

Renew Energy, Jefferson, Wisconsin

Page 10: Agri-Nouvelles Mars 2009

10 AGRI-NOUVELLES Mars.09

GAGNANT DU CONCOURS « Producteurs branchés » : 250 $ en certificat-cadeau RONA Claude Biron de la Ferme laitière Apolli inc. de Saint-Apollinaire

Merci à tous les producteurs qui ont participé au concours sur notre nouveau site Web.

Lors de la soirée honneur aux donateurs 2008, qui se tenait le 24 février dernier au Musée du Québec, Mmes Nancy Gallagher et Paule Bilodeau ont reçu de la part de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches un trophée Coup de Cœur 2008 pour la division Beauce-Les Etchemins.

Les Coups de Cœur sont décernés à des personnes, à des entreprises ou à des institutions qui se sont démarquées lors de la campagne de financement et plus particulièrement pour le travail soutenu depuis plusieurs années pour la compagnie AGRI-MARCHÉ.

Sur la photo : Paule Savoie, représentante Centraide, Paule Bilodeau, directrice de campagne et Nancy Gallagher, directrice des ressources humaines.

UNE RÉCOMPENSE pour Agri-Marché

Vêtements et bottes de travail • Outillage agricole Vêtements et bottes de travail • Outillage agricole

Accessoires et équipements de production animaleAccessoires et équipements de production animale

Insecticides et pesticidesInsecticides et pesticides

Produits et équipements d’entretien pour fermesProduits et équipements d’entretien pour fermes

Quincaillerie et matériaux • Conseillers spécialisésQuincaillerie et matériaux • Conseillers spécialisés

* LIVRAISON GRATUITE à nos clients lorsque les produits RONA sont expédiés en même temps que la commande de moulée en sac AGRI-MARCHÉ. Achat total minimum exigé de seulement 100$ (produits RONA + sacs de moulée AGRI-MARCHÉ). Des frais seront facturés pour les achats totaux de moins de 100$. Certains produits ne peuvent être livrés, détails en succursale.

2739, route du Président-Kennedy, Saint-Henri

418 882-2231 • 1 800 463-3410Situé dans le

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Page 11: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 11

VOICI LES PRINCIPAUX :

Le risque d’une intoxication accidentelle causée par • ces produits chez un enfant ou un animal domes-tique est présent.

Les cadavres de rongeurs dégagent des odeurs. Les • « poisons » pour une mort sans odeur n’existent pas; c’est un mythe !

Les carcasses de rongeurs deviennent rapidement la • cible des mouches de la viande (calliphoridés) et des dermestidés tels le dermeste du lard et les anthrènes bigarrés des tapis. Ceux-ci pourraient éventuelle-ment infester votre résidence par la suite.

Les rongeurs transportent souvent les rodenticides • et peuvent les déplacer dans des endroits où ils présenteront plus de risques qu’à leur position d’origine.

Les rodenticides contiennent des ingrédients ali-• mentaires attirants pour les insectes. La plupart étant des anticoagulants, ils sont donc inoffensifs pour les insectes. Plusieurs infestations d’insectes de denrées alimentaires débutent dans de vieux appâts oubliés !

Depuis 2003, le Code de gestion des pesticides du gouvernement du Québec encadre les interventions où l’application de pesticides est nécessaire dans les écoles et garderies. Ce code de gestion limite l’utilisation de pesticides à quelques matières actives seulement. Dans le cas des rodenticides, seules la bromadiolone et la brométhaline sont autorisées.

De même, depuis le début de l’année, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire oblige les fabricants de rodenticides à inscrire sur les étiquettes certaines précautions reliées à leur utilisation. Ainsi, lorsque des enfants, des animaux domestiques ou des animaux d’élevage risquent d’entrer en contact avec un rodenticide, il doit être obligatoirement placé dans un poste d’appâtage inviolable afin de limiter les risques d’une intoxication accidentelle.

Que ce soit en milieu résidentiel, commercial ou industriel, l’utilisation de rodenticides à l’intérieur peut causer plus de torts que de bienfaits. Il vaut mieux travailler avec des pièges qui permettront de disposer des captures, éliminant ainsi les risques de problèmes secondaires souvent complexes à gérer. D’excellents pièges sont disponibles et ces derniers permettent rapi-dement de se débarrasser d’un problème de rongeurs.

Lorsqu’une infestation de rongeurs sévit, le premier réflexe n’est pas toujours de chercher à comprendre pourquoi ils se sont infiltrés. Très souvent, des rodenticides (poisons à rongeurs)sont utilisés, et ce, dans des endroits parfois peu accessibles. Oui les rodenticides tueront les rats et les souris, mais il y a aussi des à-côtés indésirables et peu connus à leur utilisation.

L’utilisation des rodenticides

à l’intérieur PEUT CAUSER BIEN DES PROBLÈMES !

François CasaultRESPONSABLE TECHNIQUE

MAHEU & MAHEU

418 623-8000 • 1 800 463-2186

Page 12: Agri-Nouvelles Mars 2009

12 AGRI-NOUVELLES Mars.09

La page des jeux

RÈGLES DU JEU : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

Un homme devait faire traverser un renard, une poule et un panier plein de maïs dans un bateau. Le bateau était petit et il ne pouvait embarquer qu’un des trois et lui-même pour chaque traversée. Comment réussit-il à tous les traverser sans laisser l'occasion au renard de manger la poule ou à la poule de manger le maïs ?

Voir les réponses des jeux à la page 54

Trouvez les 7 erreurs !

Sudoku

Énigme Mot caché8 lettres cachées LES FINES HERBES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

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R E R V I O P P C A L M A N T E S A S E

E R L M A L U T O P Y E F F E T S I U M

H R E E A R I B F H S H G M A E M N T E

A N U N G U O R T R A C D A N P N I R T

U V T E D N A M M O C E R I L O E P R S

S E I O V I O A E D L S F E C U G O I T

S E R V C A N C E I V E N S Q L O I L R

E P G H A G S O C S U I B I E E U S L O

P R E A E C R I G I R O T V D T T S I U

E R S H S C E E L A U E I A D E C O E B

M E O S C U H L M Q R T P I M A A N U L

A D P P S I E O U U S T G U S I S L C E

R N O E R S R E I E F E S D O E N I E S

I A R U A I T D G X S R E E H C L E E O

N I P N L N E I E T S G A C S I R T S M

A V T Y P E D T I H U I N P S I E O A M

D E S I R F U O E S T A A A E I L R P E

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S L I S R E P E S B E I E A F E U A T L

E T T E L U O B I C V V V M M A C H E U

aaphrodisiaquearômeaviséaxé

bbasilicbonbouquetbranches

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connuecoupercueillircuisine

ddégustedélicieusedigestiondigestivediurétiquedouleurs

eeffetsestragon

ffeuillesfi nesfraîchefraisfrisé

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mariemarinadesmenthemenumets

pparfumerpersilplantespoissonpoivrerporcpouletproduitpropose

propriétéspurge

rrecommanderégimerehaussericheromarin

ssacssantésaveurséchésimplesommeilsoulage

tthymtritroublestypeUusagesutilisés

vvariétésvertusviandevinaigrettevitaminesvivace

Page 13: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 13

Une chose est claire dans toutes les présentations : les marchés sont très volatiles et vont le rester aussi longtemps que la confiance ne sera pas revenue. Les liens entre le prix du marché ainsi que les contrats à terme des produits de commodités tels que le mazout et le maïs montrent récemment une très forte corrélation.

Dr. Steve Meyer, de Paragon Economics Inc. aux États-Unis, ne croit pas que le MCOOL (Manditory Country of Origin Labelling) aura un impact significatif sur l’exportation des porcelets et des lards, du Canada vers les États-Unis, compte tenu de l’appétit de plusieurs abattoirs américains. Ces abattoirs exportent beaucoup vers les pays asia-tiques avec l’avantage de leur dollar US relativement faible. Un des risques du marché à court terme est

qu’un pays tel que la Chine baisse ses importations ou que le dollar US regagne beaucoup de force par rapport aux autres devises. Dr. Meyer a terminé sa conférence en nous laissant sur une réflexion : Est-ce que les gains en productivité observés durant les dernières années surpasseront les réductions de troupeaux reproducteurs de la dernière année ?

De son côté, M. Jim Long de la compagnie Genesis inc. a présenté différentes statistiques prévision-nelles. Dès janvier 2009, le Canada, les États-Unis et le Mexique auront ensemble environ 500 000 truiesde moins, ce qui représente 10 millions de lards en moins. Également, la communauté européenne aura diminué ses inventaires de truies de 1 million, soit 20 millions de lards en moins. Comme l’a rappeléM. Long : « On ne peut pas vendre ce qu’on n’a pas… ».

Le 20 novembre dernier, nous avons eu l’opportunité d’assister au Webcast - Swine Forecast 2009, soit des présentations livrées en anglais via Internet concernant l’avenir de la production porcine en Amérique du Nord et dans le monde. Les présentations regroupaient les perspectives financières et économiques de l’industrie. Ce fut une formi dable occasion de comprendre les forces et tendances qui vont influencer notre industrie dans les prochains mois.

DE L’OPTIMISME

dans l’air !

Suite >>

Paul GaudreauDIRECTEUR PRINCIPAL

DIVISION PORCINE

AGRI-MARCHÉ INC.

RÉSUMÉ ET TRADUCTION PAR :

PORC

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PORC

De plus, les placements d’œufs et de poussins aux États-Unis sont en baisse de l’ordre de 7 à 10 %, soit une baisse de 20 millions de poulets par semaine. La dernière fois que la production de poulets a été en baisse, c’était il y a 33 ans. Du côté du bœuf, le nombre de têtes en production diminue de 5 %. M. Long rappelle cependant que le Canada et les États-Unis ont des avantages compétitifs impres-sionnants tels l’accès au capital (tout est relatif…), des coûts de production faibles, des abattoirs compétitifs, une bonne santé animale, une main-d’œuvre éduquée et ils sont en mesure d’exporter dans plusieurs pays.

Du point de vue financier, Mme Karol Aure-Flynn de la société RaboBank, la plus grande banque coopérative agricole mondiale, observe que la crise financière que nous vivons aujourd’hui découle de réactions très humaines : appréhension ➞ peur

➞ sentiment de panique. De même, les services de presse ont dramatisé plusieurs des enjeux actuels, forçant ainsi certains investisseurs à faire des ventes de feu. Une des conclusions sur lesquelles tous les experts s’entendent est qu’une plus grande trans-parence est requise entre les différentes institutions financières et leurs contreparties.

Cette crise financière va nécessairement avoir des répercussions sur la vraie vie économique. Mme Aure-Flynn mentionne que nous devrons voir un resserrement du crédit bancaire, un accroissement

des modalités liées aux ententes de prêts, potentiellement une légère augmentation des taux d’intérêts et, pour certains Américains, une augmenta-tion de taxes avec la venue de la nouvelle admi nis-

tration démocrate. Au point de vue mondial,

deux pays méritent notre attention, soit l’Inde et la Chine, en raison de leur crois-sance de revenus par habitant et de

l’augmentation de leur population.

M. Dennis DiPietre de Knowledge Ventures s’est concentré sur l’évalu ation et l’amélio ration des sorties des porcs à l’abattoir afin de maximiser le revenu etminimiser l’écart-type des porcs dans la bonne strate.

Finalement, la dernière conférence du Dr. StevenMcOrist de l’université de Nottingham, en Angleterre, présentait ses observations sur l’industrie porcine chinoise. Dès le départ, Dr. McOrist nous mentionne que la Chine possède 7 % de la terre cultivable mondiale, mais qu’elle a 22 % de la population mondiale à nourrir… La Chine consomme plus de 50 % du porc produit mondialement, et la consommation per capita est en croissance et se situe à près de 40 kg de porc consommés par habitant. La production locale chi-noise est en croissance et, avec la venue de plusieurs compagnies de génétique nord-américaines et euro-péennes, les standards de production s’améliorent et les échelles de production s’accroissent. Par con-tre, il reste plusieurs producteurs de porcs de basse-cour (backyard farming). On observe également la création d’entreprises d’intégration (fabrication de moulées, fermes d’élevage et abattage) encouragée par les supports gouvernementaux, les marges de profits existantes et l’accroissement de la consom-mation de viande porcine en Chine.

La production porcine chinoise, depuis quelque temps, est une activité économique rentable et, en plus, les producteurs bénéficient d’une exemption d’impôt sur le revenu. Au début de 2008, le profit par porc se situait à 100 $ US et à 30 $ US par porc en octobre 2008. En terminant, les enjeux chinois actuels et futurs sont le contrôle des maladies et la gestion des troupeaux, la quantité et la qualité des services techniques, les coûts de production crois-sants et les règles environnementales plus sévères.

Dans toutes ces présentations extrêmement intéres-santes, il y a plusieurs fils conducteurs similaires : l’influence incertaine des marchés financiers et les malaises macro-économiques qui se poursuivent, le risque de baisse de marges de profits et la diffi-culté d’accès au crédit. Par contre, plusieurs experts s’entendent : l’offre du marché de la protéine est en chute pour le début 2009, et si la demande reste relativement stable, les prix d’ingrédients seront normalement au rendez-vous !

>> De l’optimisme dans l’air ! (suite)

resserrement du crédit bancaire, des modalités

de prêts, polégère augmd’intérêts Américaintion de tade la n

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14 AGRI-NOUVELLES Mars.09

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PORC

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 15

En effet, la moulée complète M 2176 VC Porc Croissance THP (65-120 kg) a été remplacée par la M 2193 VC Porc Triphase 3 THP (75-120 kg). Comme le démontre le tableau ci-bas, il en résulte une économie par porc de 55 ¢ en programme 2 phases. Cette économie n’est pas faite au détriment des per-formances, puisqu’une reformulation de la M 2193 VC a également été effectuée.

Ce changement nous permet d’optimiser la fabrication de nos aliments, puisque cette dernière moulée est aussi présente dans le programme 3 phases. De plus, cela nous permettra de maintenir les coûts d’alimentation au plus bas pour les animaux en programme 3 phases avec l’augmentation du volume de production pour cette moulée.

Si vous avez besoin d’explications supplémentaires ou pour tout autre commentaire concernant cette modification, n’hésitez pas à contacter votre représentant des ventes.

Afin de maximiser notre efficacité et de limiter les coûts de production des porcs en engraissement, le programme d’engraissement 2 phases a été modifié depuis la semaine du 12 janvier 2009.

CLIENTS UTILISATEURS DE la M 2176 Porc Croissance

THP 65-120 kg

g p g p p

Les tableaux sont à titre indicatif pour des fi ns de comparaison seulement. Il ont été réalisés avec les coûts des aliments au 5 janvier 2009. Ils ne tiennent pas compte des différents programmes d’escomptes d’Agri-Marché et de la fl uctuation hebdomadaire des prix des aliments.

PROGRAMME 2 PHASES (ANCIEN)

25-65 kg 65-120 kg

2071 VC 2176 VC

Coût vendant moulée (à la tonne)

373,00 $ 354,00 $

Kg/porc 95 145

Coût par porc par phase 35,44 $ 51,33 $

Coût du programme par porc 86,77 $

PROGRAMME 2 PHASES (NOUVEAU)

25-65 kg 75-120 kg

2071 VC 2193 VC

Coût vendant moulée (à la tonne)

375,00 $ 348,00 $

Kg/porc 100 140

Coût par porc par phase 37,50 $ 48,72 $

Coût du programme par porc 86,22 $

Une économie de 55 ¢

Page 16: Agri-Nouvelles Mars 2009

Au cours des 5 dernières années, le poids de carcasse des porcs au Québec est passé de 85 kg à 93 kg, et il pourrait bondir à 97 kg prochainement. Bien que la grille officielle de ce nouveau poids soit encore inconnue, la strate payante devrait débuter à 90 kg carcasse et, afin de conserver un bon classe-ment, les producteurs devront viser un poids moyen de 94-95 kg. Lors d’une compilation effectuée en 2008, 80 % des producteurs sont à moins de 95 kg. Ceci entraînera sans aucun doute des modifications chez la majo rité des producteurs.

IMPACTS ASSOCIÉS À L’AUGMENTATION DE POIDS

Naturellement, l’augmentation du poids d’abattage influencera les performances zootechniques des porcs. La conversion alimentaire augmentera ainsi que la

durée d’élevage. Grosso modo, il y aura une hausse de 8 % du volume d’aliment consommé à la ferme et donc des frais plus élevés pour ce poste de dépense. Cependant, des solutions existent, tel l’ajout d’une phase

supplémentaire au programme alimentaire (0,50 à 1,50 $ d’économie par porc), mais

EN ROUTE VERS UNE

augmentation du poids d’abattage

QUELLES CONSÉQUENCES POUR VOTRE ENTREPRISE ?

Cette année, aux journées d’information en production porcine AGRI-MARCHÉ, nous ne pouvions passer à côté de l’augmentation du poids d’abattage; une réalité que devront affronter les producteurs de porcs québécois au printemps ! Qui de mieux placé pour en parler que Joël Rivest, analyste au CDPQ, qui vient tout juste d’obtenir son doctorat sur le sujet. Dans les lignes qui suivent, je résumerai quelques points qui ont été évoqués durant sa présentation.

Emmanuelle Lewis, M.Sc., agr.FORMULATION

ET NUTRITION ANIMALE AGRI-MARCHÉ INC.

Au cours des 5 ddes porcs au Qet il pourrait boque la grille oencore inconnuà 90 kg carcassement, les produde 94-95 kg. L2008, 80 % des Ceci entraînera chez la majo rité

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PORC

16 AGRI-NOUVELLES Mars.09

Page 17: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 17

PORCcela nécessite parfois une ligne de soigneur et/ou des silos supplémentaires. De plus, s’il n’y a aucun agran-dissement prévu et que le même nombre de porcs sont logés dans le parc, les performances risquent d’être pénalisées. Afin de respecter l’espace par porc, certains opteront pour l’ajout d’une chambre tampon ou le « détassement ». Dans ces cas, il faudra toutefois essayer de respecter l’intégrité des bandes et conserver la santé du troupeau (tout plein/tout vide). L’utilisation du Paylean et même le choix d’une génétique plus per-formante pourront être évalués.

Évidemment, la gestion du lisier sera modifiée. Les porcs élevés plus longtemps et consommant plus de moulée dégageront automatiquement plus de phosphore.Cette charge devra être recalculée et, dans certains cas, des demandes de certificats d’autorisation devront être faites. Le producteur devra s’attendre à une augmen-tation du volume de son lisier et probablement à un besoin pour de plus grandes superficies d’épandage.

En terminant, voici quelques points en rafale qui devront être étudiés en fonction des différentes fermes. D’abord, des porcs plus lourds et plus entassés

entraîneront probablement une augmentation des frais d’entretien des bâtiments. Les points d’abreuvement et d’alimentation devront être revus pour s’assurer qu’ils sont en nombre suffisant, et il faudra égale-ment vérifier la largeur des allées, des passages et des balances. Une augmentation d’environ 7 % des coûts de transport est aussi à prévoir en raison de la baisse du nombre de porcs par camion. Finalement, des porcs plus lourds sont plus fragiles et s’essoufflent plus vite, et le risque de blessures à l’humain est aussi plus grand (animaux plus gros).

Durant la présentation, Joël Rivest a montré dif-férentes simulations économiques basées sur le coût de production 2007 de la FPPQ. Il serait difficile de toutes les reprendre dans cet article. Par contre, comme chaque situation est unique, il est utile de faire une bonne analyse de la situation pour considérer les différentes options offertes. Votre conseiller AGRI-MARCHÉ peut vous aider dans cette réflexion. Un outil de calcul « Opti-Poids » a aussi été créé par le CDPQ et est disponible sur le site du centre (www.cdpqinc.qc.ca).

Page 18: Agri-Nouvelles Mars 2009

PORC

18 AGRI-NOUVELLES Mars.09

AGRI-MARCHÉ s’est fait un devoir d’insérer cette présentation à l’agenda de ces journées d’informa-tion technique porcine et il nous fait plaisir ici de vous en donner un court résumé.

ANTIBIOTIQUES : VICTOIRES ET REVERS

Par définition, un antibiotique est une sub-stance avec une action spécifique et un pouvoir destructeur sur les micro-organismes (Wikipédia). Les antibio tiques proviennent généralement de la fermentation de moisissures, de bactéries et d’autres substances naturelles. Chez les humains, la première guérison attribuable à la pénicilline s’est produite le 12 février 1941. Suite à ce premiermiracle, les antibiotiques ont permis de vaincre lesgrandes maladies du monde : peste, typhus, diphté-rie, tuberculose, syphilis, etc. Ils ont augmenté de15 ans l’espérance de vie chez les humains, tandisqu’ils continuent à nous rendre de grands services en médecine vétérinaire : contrôle de maladies comme la rhinite atrophiante et l’épider matite exsudative, éradication de certaines autres conditions comme la pleuropneumonie et la dysen terie porcine.

Toutefois, tout ne peut être parfait en ce bas monde et l’utilisation des antibiotiques comporte aussi son lot de revers. Des effets indésirables comme les chocs toxiques, la possibilité de résidus à l’abattage

et l’acquisition de résistance aux antibiotiques sont aujourd’hui des événements déplorables que l’on peut rencontrer à la suite de l’utilisation des antibiotiques. Dans notre monde des communica-tions, ces événements malheureux sont rapidement publicisés et ils rendent le consommateur craintif et exigeant. Comme producteur, il est donc primor-dial, lors de l’utilisation d’antibiotiques, de suivre à la lettre les instructions qui nous sont données et de respecter les dosages recommandés. Il ne faut jamais oublier qu’en donner moins est aussi grave qu’en donner plus.

L’IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC

En production porcine, on peut utiliser un antibio-tique soit pour traiter des porcs malades, soit en prévention ou encore comme facteur de croissance. Il est important de noter qu’ici nous aborderons seulement l’aspect curatif de l’utilisation des anti-biotiques. Donc, si l’on veut traiter des porcs malades, il est essentiel de les identifier et d’avoir une idée de ce qui les affecte. Avant d’utiliser un antibiotique on doit : observer, réfléchir et s’assurer que tout est conforme au niveau de l’air, de l’eau, de l’aliment, de l’équipement et de l’environnement. Un antibiotique ne devrait jamais être utilisé pour corriger un problème de régie. Il existe plusieurs

Au cours de l’hiver et du printemps, l’AVIA (Association des vétérinaires en industrie animale)en collaboration avec la FPPQ (Fédération des producteurs de porcs du Québec) sillonnentla province afin de sensibiliser les producteurs de porcs du Québec à une utilisation plus ciblée et plus judicieuse des antibiotiques en production porcine. Les lois changent, les connaissances évoluent, les consommateurs sont plus informés et plus exigeants. Tout cela a pour conséquence que ce qui était acceptable et pratique courante il y a quelques années ne l’est peut-être plus maintenant; il faut s’informer et adapter nos pratiques.

DE BONNES PRATIQUES POUR

l’utilisation plus ciblée des antibiotiques

EN PRODUCTION PORCINE

Camille MooreMÉDECIN VÉTÉRINAIRE

Page 19: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 19

PORC

agents infectieux (bactéries, virus, protozoaires), et les antibiotiques sont, règle générale, efficaces seule-ment sur les bactéries.

Les bactéries ont la possibilité de se multiplier rapi-dement et de se transmettre d’un animal à l’autre. Pour obtenir un bon résultat, il est primordial de déceler le plus possible les premiers porcs atteints et de les traiter rapidement. En agissant de la sorte on freinera « l’épidémie », ce qui réduira le travail, les pertes et l’utilisation des antibiotiques.

COMMENT CHOISIR UNE VOIE D’ADMINISTRATION

L’administration d’un antibiotique peut se faire via l’aliment, l’eau d’abreuvement ou encore par injection. Ces trois voies d’administration ont leur importance et sont même parfois complémentaires. Chacune d’elles a ses avantages et ses inconvénients. L’administration d’antibiotiques dans l’aliment représente une solution facile, utilisant des équipe-ments simples et permettant de traiter un grand nombre d’animaux. Ce procédé est peu coûteux si tous les animaux ont besoin d’être traités. Par contre,il est difficile de savoir si chaque porc a reçu la dose nécessaire (est-ce que les malades mangent ?). Les traitements peuvent à l’occasion être plus longs et on peut rencontrer des délais d’intervention (silos pleins). Finalement, il existe plusieurs dangers de résidus ou de contamination (erreurs de fabrication, livraison…).

L’utilisation de l’eau comme voie d’administration permet de cibler plus facilement un groupe de porcs à traiter et offre une intervention plus rapide. Par contre, il est quelquefois difficile de déterminer la dose exacte à utiliser. On peut rencontrer des problèmes avec la solubilité des produits, la calibra-

tion des équipements peut être difficile et des rési-dus peuvent demeurer dans le réseau de distribution de l’eau. L’injection permet pour sa part de donner la bonne dose, au bon animal et au bon moment. De plus, le résultat est facile à vérifier et des change-ments rapides de stratégie peuvent être apportés si nécessaire. Cette voie d’administration permet une diminution globale de la quantité d’antibiotique utilisée, une réduction des coûts et aussi des risquesde résidus à l’abattage. Bien entendu, cette approche demande un peu plus d’efforts au producteur, autant physiquement pour l’administration du traitement que mentalement pour l’identification des sujets à traiter. Chaque voie d’administration a sa place, mais compte tenu de ses avantages et dans un effort collectif visant la réduction de l’utilisation des antibiotiques, l’INJECTION devrait primer à chaque fois que la situation le permet.

COMMENT IDENTIFIER LES PORCS À TRAITER

Si l’on veut favoriser l’injection comme première intervention, il est essentiel d’identifier rapide-ment les porcs à traiter. Pour cela, il faut appliquer les bonnes techniques d’observation des parcs et connaître les trucs pour repérer ces porcs malades. En entrant dans une chambre de pouponnière ou d’engraissement, il faut avoir une vue d’ensemble de l’environnement. Quelle est la qualité de l’air ? L’abreuvement cause-t-il problème ? Comment sont les trémies ? Avant de chercher un porc malade,il faut vérifier le comportement général : Les porcs s’empilent-ils ? Sont-ils léthargiques ? Les porcs très malades sont faciles à identifier, mais les chances que le traitement fonctionne pour ceux-là sont minces. Plus les porcs sont identifiés et traités tôt dans le déroulement de leur maladie, Suite >>

Page 20: Agri-Nouvelles Mars 2009

20 AGRI-NOUVELLES Mars.09

PORC

plus les chances de guérison sont bonnes. Comme éleveur consciencieux, il faut prendre l’engagement d’observer CHAQUE PARC, CHAQUE PORC, CHAQUE JOUR. Il est encore plus important de bien les observer après un déplacement et les deux premières semaines qui suivent.

Si nous voulons obtenir du succès dans nos inter-ventions, il faut toujours être prêt à agir. Notre coffre d’outils doit être complet avant d’entrer dans la section des animaux : carnet et stylos, marqueurs, différents injectables, de bonnes seringues, une bonne provision d’aiguilles, des gants jetables, un panneau, un lasso, un thermomètre…

QUE FAIRE AVEC LES PORCS À TRAITER

Une fois que le producteur a détecté un « porc problème », trois choix s’offrent à lui : un traite-ment sur place, un traitement en parc-hôpital ou l’euthanasie. La pire décision est de ne pas agir et d’attendre. Quatre facteurs devraient être consi-dérés pour orienter sa décision :

L’aspect technique : Est-ce que j’ai les recomman-• dations nécessaires, la main- d’œuvre, les produits et les installations pour initier le traitement ?

L’aspect bien-être animal : Est-ce que mon choix • respecte les principes et règles de base du bien-être animal ?

L’aspect économique : Y a-t-il un avantage • économique à traiter tel malade ?

L’impact de l’animal sur l’ensemble de la popula-• tion : Est-ce que ce porc agit comme vecteur de contamination et a-t-il un effet négatif important sur l’ensemble de la population ?

ET POUR TERMINER,

quelques conseils DE PRODUCTEURS EXPERTS :

« À chaque fois que je circule dans un bâti-• ment de ferme, et ce, même si je circule vite (exemple pour aller chercher un outil), je regarde les porcs et non ailleurs. De cette façon, je multiplie les observations et améliore mes chances d’intervenir plus rapidement… »

« Un cochon ça nous parle par son compor-• tement. »

« Le plus beau cadeau pour un malade, c’est • de le sortir d’au travers des autres. »

« Un malade, son seul soutien c’est l’éleveur. »•

L’utilisation des antibiotiques sera toujours néces -saire. Le bon usage que nous en ferons témoignera de nos qualités d’éleveurs consciencieux et profes-sionnels. Il en va de notre réputation !

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>> De bonnes pratiques pour l’utilisation plus ciblée des antibiotiques en production porcine (suite)

Page 21: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 21

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Page 22: Agri-Nouvelles Mars 2009

PORC

22 AGRI-NOUVELLES Mars.09

EST-CE LE CAS POUR VOS PORCS ?

Vos porcs de reproduction ou à l’engraissement sont de véritables athlètes desquels des performances supérieures en terme de gain de poids, de conversion alimentaire, de résistance aux maladies, etc. sont attendues. Par conséquent, ils ont besoin de niveaux optimaux de vitamines. Ces derniers doivent être comblés par des ajouts en vitamines, puisque les ingrédients utilisés dans la fabrication de leurs aliments ont des teneurs naturelles en vitamines, mais fort variables et imprévisibles. Environ une douzaine de vitamines sont généralement ajoutées aux moulées par les compagnies d’alimentation : vitamines A, D, E, K, B1 (thiamine), B2 (ribofla-vine), B3 (niacine), B5 (acide pantothénique), B6 (pyridoxine), B12 (cyanocobalamine), biotine et acide folique.

DEUX FAITS À RETENIR CONCERNANT CES VITAMINES :

Les besoins pour chacune de ces vitamines sont 1. relativement minimes, mais réellement essen-tiels puisque, pour la plupart, l’animal n’est pas capable de les synthétiser. On les ajoute à l’alimentation à très petites doses. Le poids total de toutes ces vitamines dans une moulée ne représente que 0,08 % du poids total de l’aliment.

Le rôle de chacune de ces vitamines est très 2. spécifique et essentiel; aucun autre ingrédient ou nutriment de la ration ne peut jouer ce rôle. Par exemple, si le besoin en riboflavine d’un porc en croissance-finition est de 3 mg par kg de moulée complète, on ne peut pas remplacer ces 3 mg de riboflavine par 3 mg de pyridoxine ou 3 mg de

thiamine. La riboflavine remplit une fonction bien précise pour l’animal et rien d’autre ne peut la remplacer et ceci est vrai pour les 12 vitamines citées précédemment.

Au-delà du caractère essentiel et unique des vita-mines, on parle également de leur rôle très spécifique. Brièvement, le tableau 1 souligne les fonctions bien connues des vitamines dites liposolubles, c’est-à-dire les vitamines A, D, E et K. Ces vitamines sont solubles dans les graisses; les animaux peuvent donc les mettre en réserve.

TABLEAU 1 : RÔLE DES VITAMINES LIPOSOLUBLES

Vitamines liposolubles

Rôle primaireSymptômes de carence

Vitamine AEntretien des

tissus et fonction reproductrice

Troubles de reproduction et de la vue

Vitamine DMétabolisme du calcium-phosphore

Rachitisme

Vitamine E Antioxydant

Mulberry Heart Disease

(Mortalité subite)

Vitamine K

Coagulation du sang et

métabolisme du calcium

Mauvaise coagulation

sanguine

Quant à elles, les vitamines hydrosolubles, c’est-à-dire les vitamines du complexe B, ont des fonctions moins connues mais tout de même cruciales (voir tableau 2). Ces vitamines sont solubles dans l’eau; elles ne sont pas stockées par l’organisme (sauf la B12). Un apport alimentaire quotidien est donc nécessaire.

Quand vous est-il arrivé, la dernière fois, de vous poser des questions sur le rôle des vita-mines dans votre alimentation ? Peut-être en prenant votre petit déjeuner et en lisant la liste des ingrédients sur la boîte de vos céréales préférées ? Vous avez alors pris connaissance de noms tels que : thiamine, riboflavine, niacine, etc. Mais c’est souvent là que s’arrête notre intérêt pour les vitamines. Nous qui mangeons une variété d’aliments (avez-vous pris vos portions de fruits et légumes aujourd’hui ?) avons habituellement un apport suffisant en vitamines sans avoir recours à une supplémentation vitaminique additionnelle.

IMPORTANCE DES VITAMINES et bref aperçu sur leur rôle dans l’alimentation des porcs

Yves Gohier, agr.DSM NUTRITIONAL PRODUCTS INC.

Page 23: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 23

TABLEAU 2 : RÔLE DES VITAMINES HYDROSOLUBLES

Vitamines B Rôle primaireSymptômes de carence

Vitamine B1

Utilisation des glucides, protéines et

lipides

Diminution de la consom-

mation,

réduction du gain et

hausse de la conversion alimentaire

Vitamine B2

Vitamine B3

Vitamine B6

Acidepantothénique

Biotine

Ces rôles sont importants surtout dans un contexte économique où les coûts de l’énergie et des protéines sont élevés. En gros, ces vitamines B permettent aux animaux de métaboliser au maximum l’énergie du maïs ou des autres ingrédients qui composent la ration. Elles permettent de transformer et libérer cette énergie, qui autrement serait inutilisable, sous une forme que le porc peut utiliser. Pour faire une analogie, lorsque vous faites le plein d’essence pour votre véhicule, vous mettez une forme d’énergie dans votre réservoir. Pour que cette énergie contenue dans l’essence soit convertie en énergie mécanique dans le moteur et ultimement faire tourner les roues de votre véhicule, il est nécessaire que cette essence soit amenée au moteur où les bougies d’allumage produiront les étincelles qui permettront l’explosion. Peu importe la qualité du moteur ou de l’essence, s’il n’y a pas d’étincelles, l’auto ne bougera pas. Les vitamines B jouent exactement le rôle des étincelles dans le moteur. Si toutes les vitamines B ne sont pas présentes aux

niveaux optimaux, il est fort à parier que vos porcs ne transformeront pas l’énergie de la moulée de façon aussi efficace et ne tireront pas profit de la valeur maximale de votre ration. Ceci se traduira concrète-ment par des diminutions de gain et une mauvaise conversion alimentaire. Tout comme dans l’exemple de l’auto, vous aurez beau avoir une génétique idéale pour des rendements supérieurs et une ration bien formulée en énergie et protéines, si vous négligez l’apport vitaminique, vous éprouverez des difficultés à atteindre vos objectifs.

En période de coûts d’alimentation élevés, il peut être tentant de couper ici et là. Prenez la peine de considérer que le prix de l’ensemble des vitamines reste toutefois minime par rapport au coût total des moulées. Réduire les apports de vitamines peut équi valoir à diminuer, dans l’exemple de l’auto, le nombre de bougies de 8 à 2. Inutile d’insister sur les conséquences d’une telle réduction !

PORC

Page 24: Agri-Nouvelles Mars 2009

24 AGRI-NOUVELLES Mars.09

PORCPORC

REPORTAGE

DE FERMECLIENT : FERME PORCINE MARNIE SENC

de Saint-Charles-de-Bellechasse

mélanie Chaîné et Martin Boutin

Une famille impliquée et performante

La Ferme porcine Marnie, située à Saint-Charles-de-Bellechasse,

est la propriété de Mélanie Chaîné et de Martin Boutin.

Le couple est associé dans l’entreprise depuis 1995. Ils sont

aussi parents de quatre enfants : Anthony 4 ans, Olivier 6 ans,

Sarah 8 ans et Jean-Michel 9 ans.

La ferme en est une de finition avec 1 800 porcelets en pou-

ponnière et 4 000 porcs en engraissement.

L’année dernière, l’entreprise familiale s’est illustrée en

étant proclamée « Grand gagnant toutes catégories » au

concours des Fermes porcines 2008 du Congrès du porc;

une mention non négligeable.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les deux proprié-

taires sont très engagés dans leur milieu.

Mélanie Chaîné est 1re vice-présidente du Syndicat

des agricultrices de la région de Québec et

représentante pour le secteur de Bellechasse. En

collaboration avec Mme Chantal Ruel, Mélanie

a fait la promotion d’un beau projet qui lui tient grandement

à cœur : « Dessine-moi la prévention à la ferme ». L’été et l’automne derniers,

à la suite des tournées de prévention dans les écoles de sa région ainsi que lors des expo -

si tions agricoles de Saint-Anselme et de Saint-Isidore, elle invitait les jeunes à participer à un concours

de dessin illustrant la prévention des accidents à la ferme. Ce projet lui a d’ailleurs valu une médaille d’or et

une bourse de la CSST lors du concours Initiatives de prévention à la ferme, organisé par l’UPA.

24 AGRI-NOUVELLES Mars.09

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Yves Voisine, technologueCONSEILLER EN PRODUCTION

PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Page 25: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 25

PORC

Mélanie a aussi obtenu depuis peu son attestationd’études collégiales en Gestion d’entreprises agricoles au Cégep Beauce-Appalaches de Saint-Georges. En 2007, la Fédération des agricultrices du Québec lui a décerné la bourse d’excellence en formation pro-fessionnelle pour souligner ses efforts déployés aux études, et ce, malgré les embûches et le fait d’être en même temps à la ferme et à la maison pour s’occuper des quatre enfants.Et, pour être certaine de ne pas s’ennuyer dans ses temps libres, Mme Chaîné siège aussi au conseil de la cafétéria de l’École secondaire de Saint-Charles.Martin Boutin est également très impliqué dans le

milieu agricole. Il est 2e vice-président au Syndicat des producteurs de porcs de la région de Québec. Il siège aussi au Syndicat de base de l’UPA du Centre-de-Bellechasse, en tant que représentant des produc-teurs de porcs. De plus, il est membre du conseil d’administration du Conseil de bassin de la rivière Etchemin.

UN SENS DE L’INNOVATIONÀ la ferme Marnie, ce ne sont pas les projets qui manquent. L’entreprise fait présentement sa propre mise en marché du porc. Mélanie et Martin veu-lent offrir, aux restaurateurs et aux boucheries spé-cialisées, une viande de porc aux qualités gustativesélevées. Leurs produits sont aussi en vente dans cer-taines épiceries fines. Les propriétaires expliquent que tout est mis en œuvre à la ferme pour produire une viande plus persillée afin d’augmenter sa saveur et sa

tendreté. Nous vous invitons d’ailleurs à visiter leur site au www.ferme-marnie.com. La Ferme porcine Marnie porte une attention très élevée à l’environnement et à son voisinage. Par exem-ple, les propriétaires utili sent des bols économiseurs d’eau. Une haie brise-vent a été installée à proximité des bâtiments pour éviter la propagation des odeurs afin de ne pas incommoder le voisinage. À sa matu-rité, cette plantation fera également de l’ombre sur les bâtisses pour les garder plus fraîches en été. L’air vicié de la porcherie est aussi évacué des bâtiments par de hautes cheminées faites « maison » afin d’assurer le respect du voisinage par une propagation plus haute des odeurs. De plus, ce système permet une meilleure ventilation des porcheries.On projette aussi d’installer une toiture étanche sur les fosses à fumier, toujours pour diminuer les odeurs. Par ailleurs, on se fait un devoir d’épandre le fumier dès le printemps, afin d’éviter les journées de chaleur. La ferme poste même des « cartes postales d’épandage sympathique » aux voisins afin de les informer de la date de la prochaine intervention. On y mentionne qu’il est possible, pour limiter la nuisance, d’aviser la ferme d’une activité familiale déjà planifiée afin de lui faire changer sa journée d’épandage.Finalement, la Ferme porcine Marnie pratique le

travail minimum du sol pour assurer une meilleure conservation de cette ressource.Félicitations à la famille Boutin et le meilleur des succès dans tous vos projets futurs.

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 25

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tetetetet ndndndndndddrererrerererrrrr tétététété. . NoNoNoNoNNoNoNoNNooususususuuu v v vv vououououououuuuus ss ss ininininnnini vivivivivv tototott nsnsnsnssn dddd ddd’a’a’a’aaililiiliilillilleleleleleeurururuuruurrrssss àààà iii ii lllsisisiisitetet aaaaaaaaaauuuuuu wwwww ffff

PORC

Page 26: Agri-Nouvelles Mars 2009

26 AGRI-NOUVELLES Mars.09

PORC

Si la méthode de gestion du processus de mise-bas a permis une augmentation du nombre de porcelets vivants à la naissance, il faut maintenant assurer la survie de ces porcelets pendant les premiers jours de leur vie et donc concentrer les efforts de gestion sur cette période critique. Les porcelets nouveaux-nés ont une réserve d’énergie limitée, sous forme de glycogène dans le foie et les muscles. Puisque cette réserve est épuisée au bout d’environ une demi-heure,il est essentiel que les porcelets tètent pendant cette période. Les nouveaux-nés ont une grande surface corporelle par rapport à leur poids et perdent donc plus de chaleur que des animaux de plus grande taille. Cette perte d’énergie est augmentée par le fait que les porcelets doivent se sécher après la naissance et ont parfois de la difficulté à trouver une source de chaleur. La perte d’énergie peut être encore plus importante lorsque le plancher de la cage de mise-bas est mouillé ou lorsqu’il y a un courant d’air. La température corporelle diminue de 2,5 ̊ C chez les porcelets de grande taille et cette diminution peut atteindre 4,0 ̊ C chez les plus petits. Le retour à une température normale peut prendre plus de 3 heures. Les porcelets refroidis sont léthargiques, ont plus de difficulté à téter et courent plus de risques d’être écrasés. Les techniques de gestion doivent donc se concentrer sur la réduction de la perte de chaleur chez les porcelets et faire en sorte que ces derniers tètent rapidement le colostrum.

MESURES DE RÉDUCTION DE LA PERTE DE CHALEUR

Avant la mise-bas, assurez-vous du bon fonction-• nement des systèmes de ventilation et de chauffage, particulièrement du bon réglage du taux minimal de ventilation, du bon fonctionnement des prises

d’air et de l’absence de courants d’air, surtout sous les planchers perforés. Réglez la température de la pièce à 22 ̊ C/72 ̊ F et vérifiez-la deux fois par jour.

Utilisez une ou, encore mieux, deux lampes • chauffantes supplémentaires et placez-les derrière la truie afin que les porcelets bénéficient, dès leur naissance, d’une source de chaleur.

Afin d’empêcher les courants d’air, couvrez les • lattes situées sous les lampes chauffantes d’un tapis

de caoutchouc ou d’un morceau de carton ondulé. Si possible, utilisez un peu de litière (copeauxde bois, sciure, paille hachée ou papier effiloché) pour absorber l’humidité des porcelets.

Immédiatement après leur naissance, séchez les • porcelets à l’aide d’une serviette de papier et placez-les sous une source de chaleur ou sur un tapis chauffant.

Mettez les plus petits porcelets dans une boîte • contenant une épaisse couche de litière et placez-lasous une lampe chauffante afin de leur permettre de retrouver plus rapidement leur température normale.

Il est essentiel qu’une grande proportion des porcelets survivent jusqu’au sevrage pour maximiser la capacité de sevrage, puisque celle-ci dépend en grande partie du nombre de porcelets sevrés. En sélection, la survie s’accroît lorsque le poids à la naissance n’est pas compromis. C’est pour cela qu’Hypor inclut un indice de sélection. Le poids à la nais-sance et le taux de survie des porcelets sont des caractéristiques héréditaires. En sélec-tion, l’atteinte d’un équilibre entre ces deux caractères et la taille des portées permettent d’augmenter efficacement le nombre de porcelets sevrés par truie par année.

COMMENT AUGMENTER le taux de survie jusqu’au sevrage ?

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Mars.09 AGRI-NOUVELLES 27

PORCLE COLOSTRUM EST ESSENTIEL À LA SURVIELes porcelets doivent absorber du colostrum très tôt après leur naissance parce qu’ils ont besoin de l’énergie qu’il contient. Les anticorps présents dans le colostrum sont essentiels à leur système immunitaire et donc à leur survie à long terme, puisqu’ils les protègent des maladies. La concen-tration d’anticorps dans le colostrum diminue rapidement après la mise-bas et, 12 heures après la naissance du premier porcelet, elle ne représente plus que 35 % de ce qu’elle était au début de la mise-bas. Il est donc important de faire en sorte que les porcelets tètent le colostrum dont ils ont besoin dans les six heures suivant leur naissance. Il se peut que les porcelets nés à la fin ne tètent pas assez de colostrum si l’on ne les y aide pas.

Idéalement, tous les porcelets devraient téter le • colostrum de leur mère, mais, lorsque les portées sont très abondantes, il est possible de confier les porcelets à une autre truie si elle a mis bas récem-ment et qu’elle dispose d’une bonne réserve de colostrum.

Vous devriez aider les petits porcelets à téter en • les dirigeant vers une tétine.

Vous devez assurer le partage de l’allaitement, • surtout pour les portées nombreuses. Une fois que 5 ou 6 porcelets ont tété le colostrum, placez-les dans le coin à porcelets ou dans une boîte chauffée par une lampe. Ceci permettra aux por-celets nés plus tard de téter eux aussi le colostrum dont ils ont besoin pour survivre.

Si vous pensez que certains porcelets n’ont pas • reçu une quantité suffisante de colostrum, prenez du lait d’une autre truie en train de mettre bas (mais pas d’une cochette) et donnez-le à ces ani-maux en vous servant d’une seringue ou d’un tube.

Vous pouvez donner un supplément énergétique • à absorption rapide aux porcelets léthargiques ou faibles qui ont de la difficulté à téter, afin de leur donner l’énergie dont ils ont besoin. Une fois qu’ils ont repris de la vigueur, aidez-les à téter le colostrum ou administrez-le vous-mêmes.

Avant le cochonnage et immédiatement après, • procédez à une évaluation manuelle et visuelle de la santé du pis de la truie. Si vous relevez tout signe de rougeur ou de fermeté, prenez sa température et, si celle-ci dépasse 40 °C, con-sultez votre vétérinaire pour savoir s’il est néces-saire d’administrer des antibiotiques et des anti-inflammatoires. L’identification et le traitement rapide des problèmes de santé du pis permettront d’assurer la disponibilité de colostrum et de lait.

TECHNIQUES DE TRANSFERT POUR UNE SURVIE MAXIMALE

Pour que tous les porcelets aient accès à une mamelle fonctionnelle, il est nécessaire d’avoir recours à un transfert entre les por-tées, surtout lorsque celles-ci sont abondan-tes. Le recours à cette technique contribue non seulement à augmenter le taux de survie, mais aussi à produire de gros porcelets de taille uniforme au sevrage. Voici quelques conseils à ce sujet :

Procédez à un premier transfert dans les • 6 à 12 heures du cochonnage, après que les porcelets aient tété le colostrum.

Évaluez les possibilités d’allaitement de • toutes les truies en étudiant leur histoire et en procédant à une inspection visuelle. Ceci vous permettra de déterminer le nombre de porcelets à déplacer.

Planifiez soigneusement les déplacements avant • le transfert, en tenant compte aussi bien despossibilités d’allaitement des truies que du nombre et du poids des porcelets de la portée.

Autant que possible, déplacez les plus gros • porcelets, car ils sont plus en mesure de faire face au stress causé par le déplacement.

S’il y a assez de porcelets de petite taille, • regroupez-les avec la même truie, car ils ont plus de chances de survie lorsqu’ils sont avec d’autres porcelets désavantagés. Choisissez une nourrice de rang de portée de 2 à 4, avec des mamelles longues et fines qui peuvent facilement être atteintes par les porcelets. Fournissez-leur une source de chaleur addi-tionnelle pendant les quelques jours suivant leur naissance.

Pendant les premiers jours, observez atten-• tivement le comportement d’allaitement afin d’identifier rapidement les porcelets qui ne reçoivent pas assez de lait et qui prennent du retard. Assignez immédiatement ces derniers à une autre truie.

S’il y a trop de porcelets, ayez recours à un • transfert en deux étapes. Sevrez une truie et placez avec elle des porcelets d’environ une semaine, puis utilisez la truie ayant cochonné sept jours plus tôt pour nourrir des porcelets nouveaux-nés une fois que ceux-ci auront tété le colostrum.

Suite >>

Page 28: Agri-Nouvelles Mars 2009

28 AGRI-NOUVELLES Mars.09

PORC

Les verrats PIC produisent les meilleures conversions alimentaires en industrie aujourd’hui.

Les essais commerciaux nous démontrent qu’en moyenne vous pouvez économiser plus de 22 kg d’aliments sur

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Le taux de survie des porcelets sera meilleur si on réduit les pertes d’énergie qui surviennent immé-diatement après la naissance et si on assure l’inges-tion d’une quantité suffisante de colostrum. Bien qu’il existe de nombreuses autres causes possibles

de mortalité, la majorité des décès pré-sevrage sont reliés à ces deux facteurs. L’obtention d’un taux élevé de survie, donc d’un grand nombre de porcs sevrés par portée, contribuera de façon importante à la maximisation de la capacité de sevrage.

>> Comment augmenter le taux de survie jusqu’au sevrage ? (suite)

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Mars.09 AGRI-NOUVELLES 29

Dr. Williams a développé un modèle qui tenait compte de l’empreinte environnementale de tout le processus de production (moulée, culture des grains consommés, etc.). De plus, toutes les émissions de gaz, incluant le CO2 et l’oxyde d’azote, furent quantifiées pour déterminer l’impact sur le réchauffement de la planète, l’eutrophication et l’acidification.

Selon cette étude, la production d’œufs requiert beau-coup moins d’énergie et libère beaucoup moins de gaz à effet de serre que les autres productions animales.

Considérant que 66 % de la production domestique d’œufs au Royaume-Uni se fait en cage, 27 % sur litière et le reste selon les normes biologiques, l’étude a comparé l’incidence de ces modes de production en se basant sur une production de 20 000 œufs.

La production d’œufs sur litière requiert beaucoup plus de terrain et a une efficacité alimentaire réduite si on la compare à la production en cage.

Les œufs biologiques utilisent 14 % plus d’énergie et produisent de 10 à 30 % plus de gaz à effet de serre que la production conventionnelle. À la lumière de cette étude, on constate que la production d’œufs en cage aurait un effet positif sur l’environnement.

LA PRODUCTION D’ŒUFS EN CAGE : un atout pour l’environnementL’International Egg Commission vient de publier une étude préparée par le Dr. Adrian G. Williams de l’Université Cranfield, au Royaume-Uni. Cette étude visait à mesurer l’empreinte environnementale de différen-tes productions agricoles. Elle était financée par le « Department for Environment, Food and Rural Affairs » (DEFRA), l’équivalent du United States Department of Agriculture (USDA).

r

COMPARAISON DE L’EFFICACITÉ ET DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE PRODUCTION D’ŒUFS

PARAMÈTRE BIOLOGIQUE EN CAGE SUR LITIÈRE

Énergie utilisée (MJ) 16 000 13 600 15 400

Kg d’équivalent CO2 sur 100 ans 7 000 5 250 6 180

Kg de phosphate 102 75 80

Pesticides (dose/Ha) 0,1 7,2 8,7

Terre requise (Ha) 1,5 0,6 0,8

Source : DEFRA Report 150205, Williams, A.G., et al.

Daniel Blais, T.P.CONSEILLER

EN PRODUCTION AVICOLE

AGRI-MARCHÉ INC.

VOLAILLE

Page 30: Agri-Nouvelles Mars 2009

30 AGRI-NOUVELLES Mars.09

VOLAILLE

Premièrement, étant des sous-produits, ces ingré-dients sont généralement moins dispendieux que le maïs ou le soya et leur utilisation peut permettre une réduction des coûts de moulée. Deuxièmement, l’intégration d’une grande variété d’ingrédients dans les moulées permet de diversifier les sources de nutriments, spécialement les acides aminés. Aussi, un plus grand choix d’ingrédients lors de la for-mulation d’aliments pour volailles amène une plus grande flexibilité des moulées adaptées aux condi-tions d’élevage actuelles et aux besoins des oiseaux. Cependant, ces ingrédients alternatifs présentent aussi quelques points à surveiller. En effet, étant des sous-produits de fabrication, leur disponibilité peut être variable et est liée à la fabrication du produit principal, ce qui entraîne une plus grande fluctua-tion des prix. De plus, les analyses en nutriments des sous-produits sont plus variables que celles des matières premières et doivent être soumises à un contrôle de la qualité rigoureux. Enfin, l’utilisation de certains sous-produits représente un plus grand défi au niveau de la manutention et de l’entreposage et requiert une certaine adaptation de la part de l’utilisateur.

Bref, ce sont de très bons produits à inclure dans les moulées, mais il faut être bien organisé, rester vigilants et apprendre à travailler avec eux. Vous trouverez dans cet article un survol des princi-paux sous-produits disponibles sur le marché pour l’alimentation avicole.

Sous-produits végétaux

SOUS-PRODUITS DU MAÏS

FIGURE 1 : COMPOSITION D’UN GRAIN DE MAÏS

De nombreux sous-produits existent sur le marché provenant de la fabrication d’un produit d’une première industrie et commercialisés pour l’alimentation animale. Ce grand éventail d’ingrédients disponibles pour la formulation animale présente plusieurs avantages.

Des ingrédients alternatifs,

POURQUOI PAS ?

Martine Pelletier-Grenier, agr.FORMULATION

ET NUTRITION AVICOLE

AGRI-MARCHÉ INC.

Karine Valiquette, M.Sc., agr.FORMULATION

ET NUTRITION AVICOLE

AGRI-MARCHÉ INC.

Enveloppe (12 % du grain)

Albumen farineux

(25 % du grain)

Albumen corné (50 % du grain)

Germe (12 % du grain) Capuchon

(1 % du grain)

Page 31: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 31

VOLAILLETABLEAU 1 : VALEURS NUTRITIONNELLES DE RÉFÉRENCES POUR LE MAÏS ET SES SOUS-PRODUITS

MAÏS FIN GLUTEN

GROS GLUTEN

DRÊCHES DE

DISTILLERIE

Matière sèche (%)

86,4 89,5 88 88,2

Protéine brute (%)

8,1 60,6 19,3 24,6

Énergie (Kcal/kg)*

3 130 3 550 1 800 2 170

Fibre brute (%)

2,2 1,1 7,5 7,3

Matière grasse (%)

3,7 2,5 2,7 3,9

Calcium (%)

0,04 0,07 0,16 0,21

Phosphore (%)

0,26 0,49 0,89 0,84

Lysine (%) 0,24 1,07 0,58 0,62

Méthionine (%)

0,17 1,46 0,33 0,43

Adapté du livre « Tables de composition et de valeur nutritive des matières premières destinées aux animaux d’élevage »

* Énergie = Énergie métabolisable apparente volaille

FIN GLUTEN DE MAÏS

Sous-produit provenant de la fabrication de l’huile et du sirop de maïs. Il est composé de la frac-tion protéique du maïs obtenue lors du retrait de l’amidon (albumen farineux) du grain. Ce produit ne contient que le gluten du maïs, aussi appelé albumen corné. Malgré son haut contenu en pro-téine qui le rend avantageux en nutrition avicole, ce sous-produit est déficient en lysine, un acide aminé majeur en nutrition animale. Cependant, cette déficience se corrige facilement en utilisant

de la lysine synthétique pour compléter les besoins nutritionnels des animaux. Le fin gluten est très riche en xanthophylle, un pigment de couleur jaune. Ainsi, une grande quantité de fin gluten dans une moulée peut affecter la pigmentation des pattes des poulets ou des jaunes d’œufs, lesquels prendront une teinte plus jaunâtre. Par contre, ce pigment ne nuit en rien aux performances des oiseaux. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 15 % dans le poussin et de 20 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

GROS GLUTEN DE MAÏS

Sous-produit provenant également de la fabrication de l’huile et du sirop de maïs. À la différence du fin gluten, il est composé d’une partie du gluten (albumen corné), mais dilué avec le son de maïs (l’enveloppe des grains de maïs). L’ajout de son fait en sorte que ce produit est beaucoup moins riche en protéine que le fin gluten, mais est 7 fois plus riche en fibre. Les taux d’incorporation maximums recommandés sont identiques au fin gluten.

DRÊCHES DE DISTILLERIE DE MAÏS AVEC SOLUBLES

Sous-produit provenant de la fabrication de l’éthanol composé de maïs et de levures. Le maïs est fermenté avec des enzymes et des levures pour extraire l’amidon (albumen farineux et corné) du grain. Suite à la fermentation, la majeure partie de l’amidon aura été extraite du grain et il ne restera que les résidus, soit l’enveloppe, le germe, le capuchon et une petite fraction d’amidon. La partie soluble des résidus subit une évaporation et est ensuite séchée et mélangée à la partie solide des Suite >>

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32 AGRI-NOUVELLES Mars.09

VOLAILLE

résidus afin de composer les drêches de distillerie. Comme l’amidon représente les 2/

3 du poids du

maïs, une fois enlevé du grain, le reste des éléments nutritifs du maïs se retrouve 3 fois plus concentré dans les drêches. Cette concentration fait en sorte que les drêches sont une bonne source de protéine, gras, fibre, minéraux et vitamines. Cependant, il faut surveiller les niveaux de toxines, car eux aussi se retrouvent 3 fois plus concentrés. Ce produit est habituellement de couleur jaune doré, mais des variations sont possibles selon les usines de fabrica-tion, les sources de maïs et la qualité du produit. Au niveau de la formulation des moulées, les drêches remplacent partiellement le maïs et le soya. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 5 % dans le poussin, 10 % dans le poulet de chair et de 15 % dans la pondeuse.

SOUS-PRODUITS DU BLÉ

FIGURE 2 : COMPOSITION D’UN GRAIN DE BLÉ

TABLEAU 2 : VALEURS NUTRITIONNELLES DE RÉFÉRENCES POUR LE BLÉ ET SES SOUS-PRODUITS

BLÉ GRU DE BLÉ

SON DE BLÉ

FARINE DE PAIN

Matière sèche (%)

87 88,1 90 90

Protéine brute (%)

14,5 15,5 16,0 10,5

Énergie (Kcal/kg)*

3 150 1 970 1 580 3 500

Fibre brute (%)

2,7 7,0 12,0 2,5

Matière grasse (%)

1,8 3,6 4,5 9,5

Calcium (%)

0,08 0,13 0,10 0,05

Phosphore (%)

0,34 0,87 0,99 0,20

Lysine (%) 0,38 0,62 0,61 0,29

Méthionine (%)

0,23 0,24 0,21 0,21

Adapté des livres « Tables de composition et de valeur nutritive des matières premières destinées aux animaux d’élevage » et « Com-mercial Poultry Nutrition »* Énergie = Énergie métabolisable apparente volaille

GRU DE BLÉ

Sous-produit de la fabrication de la farine pour l’alimentation humaine. Il est composé du son, maisaussi du germe et d’une certaine quantité d’amidon. Ce sous-produit est variable d’une usine à l’autre, particulièrement au niveau de la quantité de son. Selon le pourcentage de ce dernier, on peut parler de gru rouge ou de gru blanc. Au Québec, seul le grurouge est disponible. Le gru de blé est intéressant en nutrition animale, car il contient une quantité appréciable de phytase « naturelle ». De plus, il per-met de réduire l’énergie d’une moulée lorsque c’est nécessaire, ce qui peut être difficilement réalisable lorsque nous avons uniquement des ingrédients riches en énergie. Un autre avantage non négli-geable est qu’il peut améliorer la qualité du cubage. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 10 % dans le poussin et de 30 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

SON DE BLÉ

Sous-produit provenant aussi de la fabrication de la farine pour l’alimentation humaine. Contrairement

Amande

GermeEnveloppes

>> Des ingrédients alternatifs, pourquoi pas ? (suite)

Page 33: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 33

VOLAILLEau gru, il est composé uniquement des enveloppes du blé (son), lesquelles sont séparées du grain de façon particulièrement nette. Ce sous-produit est plutôt uniforme, car il contient uniquement du son. Il est reconnu pour son contenu très élevé en fibre et comme, généralement, ce n’est pas quelque chose que l’on recherche dans les aliments volailles, il y est très rarement utilisé. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 10 % dans le poussin, le poulet de chair et la pondeuse.

FARINE DE PAIN

Sous-produit obtenu par un mélange stable de diversingrédients : 60 % de boulangerie (pain, farine, pâtehumide avec levures), 20 % de biscuiterie, 10 % de céréales du « petit déjeuner », 5 % de pâtes ali-mentaires et 5 % de croustilles. Ce sous-produit a de nombreux avantages nutritionnels pour la volaille. En effet, il est hautement digestible, car il est composé de produits précuits et contenant des levures. Il est aussi une bonne source d’énergie et de protéine. De plus, son apport en sodium aide à uni-formiser la répartition du sodium dans les moulées. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 10 % dans le poussin et de 15 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

SOUS-PRODUITS DU SOYA

TABLEAU 3 : VALEURS NUTRITIONNELLES DE RÉFÉRENCES POUR LE SOYA ET SES SOUS-PRODUITS

FÈVES DE

SOYATOURTEAU DE SOYA

SOYA TRITURO

Matière sèche (%)

90 90 90

Protéine brute (%)

38 48 44,5

Énergie (Kcal/kg)*

3 880 2 550 3 100

Fibre brute (%) 2,0 3,0 3,5

Matière grasse (%)

20,0 0,5 7,5

Calcium (%) 0,15 0,20 0,19

Phosphore (%) 0,62 0,66 0,70

Lysine (%) 2,41 3,22 2,78

Méthionine(%) 0,49 0,72 0,50

Adapté du livre « Commercial Poultry Nutrition »* Énergie = Énergie métabolisable apparente volaille

SOYA TRITURO

Sous-produit de la fabrication de l’huile de soya requérant 2 étapes de production. La première étape consiste en un chauffage intense créé par une forte pression appliquée sur les fèves de soya (l’extrusion). La deuxième étape est une sépara-tion mécanique d’une partie de l’huile contenue dans les fèves de soya (l’extraction). La cuisson du produit doit être précise, car trop cuire peut résulter en la destruction de certains acides aminés (oblige à utiliser plus d’acides aminés synthétiques), et pas assez cuire peut faire en sorte que les facteurs anti-trypsiques ne soient pas détruits et qu’ils modifient la digestibilité de l’ingrédient. C’est un sous-produit avantageux en nutrition avicole, car la matière grasse est hautement assimilable par le poulet, puisque les molécules d’huile sont brisées lors de l’extrusion. De plus, le soya trituro est intéressant pour fabriquer des moulées sans farine et gras animal, principalement pour son apport en énergie qui remplace bien l’apport énergétique du gras animal. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 15 % dans le poussin, 20 % dans le poulet de chair et 30 % dans la pondeuse.

Sous-produits animaux

PROTÉINE DE PORC/FARINE DE VIANDE ET D’OS SANS MRS

La protéine de porc et la farine de viande sont composées de tissus mous et des os des animaux, ce qui représente environ 20 % de la carcasse de l’animal. Le reste de la carcasse est composé de 50 % de viande pour la consommation humaine et 30 % de matériaux non consommables et non utilisables (matière à risque spécifique). Cette dernière fraction est complètement retirée des farines de viande partout au Canada depuis le 12 juillet 2007 comme mesure de prévention de Suite >>

Page 34: Agri-Nouvelles Mars 2009

34 AGRI-NOUVELLES Mars.09

VOLAILLE

la vache folle. Au Québec, depuis septembre 2003, il existe deux farines de viande, soit l’une exclu-sivement composée de porc et l’autre des autres animaux. Ainsi, aucun produit de ruminants ne se retrouve dans la protéine de porc, ce qui la rend disponible pour les recettes d’aliments pour rumi-nants. Les farines de viande et d’os sont une source élevée de protéine et ont un profil en acides aminés bien adapté aux besoins nutritionnels des oiseaux. De plus, elles contiennent certains acides aminés ne se retrouvant pas dans les végétaux. Elles sont aussi une bonne source de calcium et phosphore, ce qui permet la réduction de l’apport en phosphoreminéral. Les taux d’incorporation maximums recom -mandés pour les volailles sont de 6 % dans le poussin et de 8 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

FARINE DE POISSON

Il existe 2 catégories de produits selon le mode de fabrication. La première farine de poisson est fabri-quée à partir de poissons entiers congelés sur les bateaux de pêche. Ce mode de fabrication permet d’obtenir un produit stable, régulier et de très haute qualité, car il est composé de poissons entiers et non de résidus de poissons. Cette farine est une source élevée de protéine et une excellente source d’acides

aminés. Elle est aussi une source d’acides gras oméga 3. La deuxième farine de poisson est fabri-quée à partir des résidus d’une première industrie(tête, queue, arêtes, peau). Le produit obtenu grâce à ce deuxième mode de fabrication est plus variable, car il ne contient pas toujours les mêmes proportions de résidus. De plus, il est plus élevé en minéraux, car il est composé majoritairement des parties non viandeuses. Les farines de poisson, en général, sont une bonne source de sélénium. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 8 % dans le poussin et de 10 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

FARINE DE PLUME

Sous-produit de l’industrie avicole fabriqué à partir des plumes provenant de l’abattage des oiseaux. Celles-ci sont partiellement séchées et ensuite traitées à la vapeur pour hydrolyser les composés kératinisés et les rendre disponibles pour l’animal. Comme ce produit est principalement utilisé dans l’industrie de l’alimentation des animaux domes-tiques, il y a peu de volume pour la fabrication d’aliment avicole. De plus, dans les animaux de ferme, la farine de plume est principalement utilisée pour les ruminants, car ces derniers transforment mieux les acides aminés contenus dans la farine de plume grâce au rumen. Ce sous-produit est une très haute source de protéine et une excellente source de cystine, l’un des acides aminés nécessaires au développement de l’emplumement. Cependant, il

TABLEAU 4 : VALEURS NUTRITIONNELLES DE RÉFÉRENCES POUR LES SOUS-PRODUITS ANIMAUX

FARINE DE PORC /FARINE DE VIANDE

FARINE DE POISSON FARINE DE PLUME FARINE DE POULET

Matière sèche (%) 90 90 90 90

Protéine brute (%) 50 60 85 60

Énergie (Kcal/kg)* 2 450-2 850 2 750 3 000 2 950

Fibre brute (%) 3,0 1,0 1,5 1,9

Matière grasse (%) 11,5 2,0 2,5 8,5

Calcium (%) 8,0 6,50 0,20 3,60

Phosphore disp. (%) 4,0 3,50 0,70 2,10

Sodium (%) 0,50 0,47 0,70 0,36

Lysine (%) 2,68 5,28 1,72 3,40

Méthionine (%) 0,71 1,82 0,60 1,30

Adapté du livre « Commercial Poultry Nutrition »*Énergie = Énergie métabolisable apparente volaille

>> Des ingrédients alternatifs, pourquoi pas ? (suite)

Page 35: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 35

VOLAILLEest limitant en plusieurs acides aminés (méthio-nine, lysine), ce qui occasionne une plus grande utilisation des acides aminés synthétiques. Les taux d’incorporation maxi mums recommandés pour les volailles sont de 2 % dans le poussin et de 3 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

FARINE DE POULET

Sous-produit de l’industrie avicole fabriqué à partir des résidus de l’abattage des poulets de chair et des poules de réforme envoyées à l’abattoir. Ce produit est plutôt stable, car il est composé d’une seule espèce animale et selon la source d’approvisionnement, il peut contenir des plumes ou non. Généralement, il n’est malheureusement pas utilisé dans l’alimentation avicole, car l’industrie de l’alimentation des animaux domestiques utilise une grande partie du volume disponible. Les taux d’incorporation maximums recommandés pour les volailles sont de 8 % dans le poussin et de 10 % dans le poulet de chair et la pondeuse.

AGRI-MARCHÉ a expérimenté ces différents produits et mis en place divers outils qui permettent une bonne gestion de leur utilisation.

Une bonne connaissance des besoins du marché et une communication assidue entre les gens des départements de la nutrition, des approvisionne-ments et de la production sont essentielles pour être avant-gardiste dans l’évaluation de nouveaux produits et ainsi mieux cibler les bons sous-produits pour répondre aux besoins nutritionnels des ani-maux. AGRI-MARCHÉ bénéficie d’un laboratoire sur place, ce qui permet un contrôle plus rigoureux de la qualité des ingrédients et des produits finis.

Les capacités d’entreposage d’AGRI-MARCHÉ permettent l’utilisation d’une grande variété de sous-produits pour la formulation des aliments, favorisant ainsi un excellent pouvoir d’achat en terme de qualité, volume et prix.

Aussi, pour valider les résultats estimés avec l’uti-lisation de nouveaux produits, AGRI-MARCHÉ se sert de ses fermes corporatives. Les bâtiments d’expérimentation sont munis d’équipements de mesures modernes afin de permettre un suivi opti-mal de l’élevage et des performances.

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36 AGRI-NOUVELLES Mars.09 UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Malheureusement, on s’arrête trop souvent au coût par tonne d’un produit. Le prix joue un grand rôle, mais son importance est fonction de la recom-mandation d’utilisation de ce produit, soit la quantité servie par vache par jour. Pour comparer deux rations à la ferme, on doit ramener ce prix par tonne en $ par jour avec la quantité recommandée. Pour une meilleure comparaison, il faut faire une formulation à moindre coût qui va tenir compte des éléments nutritifs de chacun des ingrédients et de leur prix. La formulation à moindre coût permet de choisir la meilleure combinaison d’ingrédients pour combler les besoins de la vache, avec pour objectif de rendre la ration la plus économique en $ par vache par jour. Pour bien faire cette formulation, il faut connaître les ingrédients avec lesquels on travaille. C’est le rôle du fournisseur d’aliments de vous offrir une grande flexibilité dans le choix des ingrédients disponibles pour la formulation d’une moulée ou d’un supplément. De plus, il doit avoir un contrôle de qualité rigoureux des ingrédients, il doit en connaître la variation et se donner des limites d’utilisation de certains ingrédients. Il doit vous proposer, toujours à moindre coût, la meil-leure combinaison, la meilleure recette de moulée ou de supplément en fonction des fourrages à la ferme et des besoins de vos animaux.

Bien entendu, plus on se donne des limites, plus elles nous coûtent cher ces limites. Il ne faut donc pas hésiter à re-questionner ces limites, que ce soit pour un ingrédient, un nutriment pour lequel on se met un niveau minimum ou bien un additif que l’on ajoute à la ration, beaucoup plus par habitude que pour de réels bénéfices.

En tant que producteur, vous devez sans cesse remettre toutes vos façons de faire en question. Est-ce que vous commandez toujours pour bénéficierdu maximum des escomptes ? Est-ce que vous pourriezutiliser moins de produits en sacs qui coûtent plus cher qu’en vrac ? Est-ce que vous seriez en mesure d’avoir votre moulée moulue au lieu de cubée ? Autant de questions que l’on doit se poser, et encoreplus, car il y en a des plus fondamentales encore.

En période de turbulence, on doit connaître d’où on part si on veut savoir où on veut aller. Est-ce que vous connaissez votre coût d’alimentation par vache par jour, votre marge sur le coût d’alimentation ainsi que l’efficacité alimentaire du troupeau ? Après, nous pourrons travailler à baisser votre coût de 1 $ / hl en 2009.

L’année 2008, qui vient de se terminer, a été une année record à plusieurs points de vue. Nous n’avons qu’à penser aux fluctuations des marchés, qu’il s’agisse du taux de change, du pétrole ou bien entendu des grains. En tant que producteur agricole et entrepreneur, vous devez faire face à ces fluctuations du marché et particulièrement aux hausses du coût des intrants. Avant toute chose, il faut savoir d’où on part. Tout éleveur devrait connaî-tre trois chiffres : le coût alimentaire par vache par jour, la marge sur coût alimentaire et l’efficacité alimentaire. Il est facile d’obtenir ces données pour ensuite en faire un suivi dans le temps et connaître les facteurs qui les affectent.

Baisser son coût d’alimentation de

1 /hl, est-ce possible en 2009 ?

Jean-Philippe Faucher, agr.DIRECTEUR DES VENTES

LACTECH s.e.c.

LAIT

Page 37: Agri-Nouvelles Mars 2009

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 37

Vous ne serez sûrement pas surpris de voir que la récolte 2008 est de moins bonne qualité que celle de 2007. Les écarts observés sont de moins grande amplitude que ce à quoi on s’attendait. Le tableau ci-haut illustre tous ces écarts.

La digestibilité potentielle (DP) indique quand même une maturité plus élevée en 2008 qu’en 2007. Le défi en 2008-2009 sera la consommation de ces fourrages.

Dans le graphique ci-contre, on peut voir qu’il y a environ 20 % des fourrages qui ont une DP plus élevée que 75 %, ce qui est considéré comme une bonne qualité. L’option personnalisée prend tout son sens car on peut s’ajuster à la qualité de four-rages de ces producteurs.

Les rations 2008-2009 apportent de multiples défis. Il faudra être prudent avec l’apport en NDF des rations. Il est à noter qu’un apport en NDF four-rage supérieur à 28 % aura un effet négatif sur la consommation de matière sèche ingérée. Les rations qui performeront mieux seront celles ayant le moins de NDF fourrage tout en respectant les minimums requis.

La qualité des fourrages influence la performance des animaux. Il faut tenir compte des limites apportées par ces fourrages. La santé du rumen est toujours la priorité à viser… attention aux attentes irréalistes.

Compilation fourrages 2008Compilation des fourrages pour tout le réseau Shur-Gain

COMPILATION DES FOURRAGES 2008 : CHIMIE HUMIDE/IR (DP, PSC)

1re coupe Nbre-% Prot.-% ADF -% DP-%

Foin gram. 2008 1883 12,23 38,82 62,3

2007 541 11,79 41,79 66,4

Ens. gram. 2008 326 13,6 39,1 70,23

2007 383 14,7 38,8 70,20

Ens. légum. 2008 227 18,5 38,1 75,0

2007 160 18,9 37,1 74,5

2e coupe Nbre-% Prot.-% ADF -% DP-%

Foin gram. 2008 259 13,8 36,55 71,4

2007 330 15,1 34,7 72,3

Ens. gram. 2008 69 16,5 36,9 74,4

Ens. légum. 2008 155 19,5 38,1 75,0

2007 342 20,4 35,9 75,9

Pour bien travailler avec vos fourrages, assurez-vous de :

Faire des changements graduels;1.

Mesurer la CVMS pour ne pas sur ou sous-estimer la consommation;2.

Observer les vaches;3.

Vous attendre à devoir utiliser plus de protéine pour les taries et vaches 4. en préparation;

Faire attention aux toxines et aux acides butyriques des ensilages plus ou 5. moins bien conservés;

Répartir les repas de concentrés autant que possible;6.

Donner le bon fourrage aux bonnes vaches, faire l’inventaire. 7. Donner le meilleur fourrage aux vaches fraîches.

50

40

30

20

10

060 66 72 78 84

DP 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88

73

108

33

41

35

46 46

35

28

19

12

52 1 2

GRAPHIQUE : DP ENSILAGE GRAMINÉES 1RE COUPE 2008

FRÉQ

UEN

CE

Daniel Fournier, agr.DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES

SHUR-GAIN

RÉGION DE QUÉBECMOYENNE 70,23DÉV. STANDARD 5,876N 333

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

LAIT

Andrée Bourgeois, agr.DIRECTRICE SERVICES TECHNIQUES

SHUR-GAINRÉGION DE MONTRÉAL

Page 38: Agri-Nouvelles Mars 2009

Depuis quelques années, on assiste en Europe à la popularisation d’un procédé de séchage des fourrages provenant de Suisse, d’Autriche et d’Allemagne, le séchage en grange. On ne parle pas ici de la technique qu’on connaît au Québec et qui consiste à laisser le foin sécher plusieurs jours au champ avant de le finir dans la grange grâce à la ventilation. Il s’agit bien d’engranger un foin contenant entre 45 et 65 % de matière sèche. Avantages et inconvénients de cette technique, mais avant tout, explications.

LAIT

Francisca MüllerÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

Concours de rédaction scientifique en collaboration avec la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval

À l’automne 2008, la FSAA et Agri-Marché mettaient en place un concours de rédac-tion scientifique. Ce concours était ouvert à tous les étudiants(tes) inscrits à temps complet aux programmes de baccalauréat en agronomie ou en agroéconomie. Les candidats devaient rédiger un texte original sur un sujet scientifique d’actualité per-tinent à un des quatre secteurs d’activité de l’entreprise. Le sujet choisi ne devait pas avoir été traité dans une de nos parutions de la dernière année, s’adresser principale-ment aux producteurs agricoles et devait présenter une nouveauté à nos lecteurs. Après lecture des textes par un comité multidisciplinaire du personnel d’Agri-Marché, il nous fait plaisir de vous présenter un des deux textes gagnants, soit le manuscrit de Mme Francisca Müller, étudiante en agronomie.

Félicitations à tous les étudiants et étudiantes qui ont participé à notre concours de rédaction !

LE SÉCHAGE DU FOIN EN GRANGE :

une petite révolution ou comment faire du foin sec sans virer fou !

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN38 AGRI-NOUVELLES Mars.09

Page 39: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 39UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

PRINCIPES DU SÉCHAGE EN GRANGE

Normalement, lors de la production de foin sec, on utilise toutes sortes de machines agricoles : faucheuse, faneuse, andaineuse, presse,remorque, convoyeur, alouette ! Et une main-d’œuvre importante est nécessaire. Dans le cas de la technique présentée ici, on coupe le fourrage au moment où il présente la meilleure valeur nutri-tive. On fane une fois, parfois deux, le temps que le foin atteigne 45 à 65 % de matière sèche, puis on ramasse en vrac à l’aide d’une remorque autochargeuse dont le contenu est ensuite trans-féré dans le séchoir. Selon le cas, l’auto chargeuse peut être vidée directement à l’intérieur du bâtiment ou elle peut être déchargée à l’aide d’une grue adaptée et fixée sur rails au plafond. Au total, les opérations au champ se seront déroulées sur une période de 24 à 72 heures.

Le séchoir peut être installé dans une construction déjà existante ou dans un bâtiment spécialement conçu à cet effet. Il s’agit d’installer une double toiture bien isolée et étanche, munie de capteurs solaires capables de retenir efficacement le rayonnement. La chaleur ainsi emmagasinée sera aspirée par des ventilateurs installés à la base du bâtiment et reliés à la toiture par un canal lui aussi bien étanche. L’air chaud se retrouve ainsi sous le plancher en treillis sur lequel le foin en vrac est entreposé et sera poussé au travers du foin, accumulant l’humidité au passage. Si l’ensoleillement est insuffisant, il est possible de ventiler à l’air extérieur ou avec un chauffage d’appoint. Généralement, après quelques jours de ventilation, le foin est bien sec et atteint au moins 85 % de matière sèche.

Il peut souvent être avantageux d’aménager des cellules de séchage. De cette façon, on remplit une section à la fois et, lorsque le foin qui y est contenu est sec, on arrête la ventilation, ce qui évite le surséchage.

Enfin, le foin est manipulé à l’aide d’une petite grue hydraulique. En Europe, les installations de séchage font souvent partie inté-grante du bâtiment de ferme et le producteur n’a qu’à opérer la griffe pour transporter son foin directement devant les animaux. Dans les cas où le séchoir constitue un bâtiment à part, une presse peut y être installée de façon à faire des balles lorsque le foin est sec, ce qui peut faciliter le transport jusqu’à la ferme ou la vente.

AVANTAGES

Ce système comprend plusieurs avantages et c’est pour cette rai-son qu’il fait de plus en plus d’adeptes dans les pays européens. Tout d’abord, comme on n’a à peu près pas à se soucier des aléas de la météo, on peut faucher au moment qui se rapproche le plus de la valeur nutritive optimale du fourrage. Celui-ci correspond en général au stade 10 % en fleurs et au début de l’épiaison pour les graminées. Comme on récolte après 24 à 72 h, le temps d’exposition au champ est réduit, ce qui permet de minimiser les pertes, tant de valeur nutritive que de matière

sèche. Selon des producteurs français, le foin obtenu serait natu-rellement équilibré et riche en protéines, appétant et adapté à la physiologie des ruminants. Il serait également pourvu d’une valeur azotée accrue. Un foin de première qualité permet dediminuer l’apport en suppléments et, par consé quent, les coûts engendrés à la ferme.

Un autre avantage important mis de l’avant est l’amé lioration des conditions de travail. En effet, une personne seule peut très bien effectuer l’ensemble des opérations, du ramassage du foin à la distribution dans la mangeoire, et ce, sans avoir à se soucier des conditions climatiques. Il s’agit donc d’un stress en moins.

« On dit également de cette technique qu’elle est plus respectueuse de l’environnement. Elle n’engendre à peu près pas de déchets ni de rejets polluants. » Comme le producteur est quasi assuré de la qualité de sa récolte, cette technique permet d’augmenter la surface en herbe, ce qui entraîne une réduction des pesticides utilisés, des travaux du sol ainsi que des surfaces à nu l’hiver. Toutes ces mesures contribuent à diminuer l’érosion, la compac-tion et l’appauvrissement des structures de sol qui constituent des problèmes importants sur les terres québécoises.

Enfin, le fait de nourrir les vaches au foin sec réduirait les risques de contamination du lait par les butyriques et la listéria, souvent véhiculés par l’ensilage.

INCONVÉNIENTS

Malheureusement, il y a des inconvénients à tout. Dans ce cas-ci, l’obstacle principal semble être le coût relativement élevé que peut représenter la conversion vers ce système. Par ailleurs, une fois les investissements faits, très peu de frais s’appliquent, à l’exception du coût de l’essence et de l’électricité nécessaires au fonctionnementdu ventilateur. On utilise très peu de machinerie, donc il y a moinsde risques de bris. En France, on estime qu’en phase d’amortis se-ment, en général sur 12 à 15 ans, le séchage en grange engendre descoûts de récolte semblables à ceux des méthodes conventionnelles.

UN FUTUR AU QUÉBEC ?

Bien évidemment, la plupart des informations contenues dans le présent article proviennent de l’Europe, plus particulièrement de la France, et n’ont pas été vérifiées chez nous. Par ailleurs, depuis une quinzaine d’années, la production de foin régresse au Québec. Elle aurait diminué de 25 % entre 1994 et 2004. À qui la faute ? En grande partie à la production de maïs dont le prix de vente a augmenté de façon spectaculaire et qui demande moins de main-d’œuvre.

Dans ce contexte, je crois que la méthode du séchage en grange méritequ’on s’y attarde. Elle présente des avantages indéniables, non seule- ment pour la production d’un foin de qualité, mais aussi en ce quiconcerne le bien-être des travailleurs agricoles et l’environnement.

Références fournies sur demande

Page 40: Agri-Nouvelles Mars 2009

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40 AGRI-NOUVELLES Mars.0940 AGRI-NOUVELLES Mars.09

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Page 41: Agri-Nouvelles Mars 2009

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UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 42: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

42 AGRI-NOUVELLES Mars.09 UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

ÇA BOUGE CHEZ NOS CLIENTS !

Cet automne, la Ferme Étienne Garon a procédé à la construction d’une nouvelle bâtisse. Le nouveau bâtiment de 42 pi x 62 pi permet de loger des génisses. L’étable froide comprend 4 parcs de 14,5 pi x 32 pi, dont 18 pi est l’aire de couchage sur litière. L’étable froide possède un mur en planches ajouré pour permette une bonne ventilation. Afin de faciliter le nettoyage et le soignage, la bâtisse comprend 5 portes de garage. L’alimentation se fait à la balle ronde.

Cet investissement donne un meilleur confort aux animaux et diminue également la charge de travail des propriétaires.

Félicitations à la famille Garon pour cette belle réalisation !

FERME ÉTIENNE GARON INC.SAINT-NARCISSE Étienne Garon

Claudia Chabot, technologueCONSEILLÈRE

EN PRODUCTION LAITIÈRE

LACTECH s.e.c.

Page 43: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 43UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

ÇA BOUGE CHEZ NOS CLIENTS !

FERME CONRAD GIROUX INC.SAINT-BERNARD Ghislaine, Conrad, Martin et Alain GirouxAu printemps 2007, les propriétaires de la ferme, soit Ghislaine, Conrad, Martin et Alain Giroux entreprennent la construction d’une nouvelle vacherie dans le but de prendre de l’expansion, d’éliminer l’étable froide qui loge les animaux de remplacement et d’améliorer le confort des animauxmalgré que ce dernier était encore très bien. Le nouveau bâtiment de 65 x 212 pi compte 3 rangées, soit 2 rangées de vaches attachées qui logent 90 sujets et une rangée à logettes pour les animaux de remplacement avec 70 places. Le bâtiment est équipé d’une ventilation tunnel 4 saisons et d’un système « Easy line » avec entrée double pour faciliter et améliorer le temps de traite. Qui dit expan-sion dit plus de vaches, donc plus de lait à produire. Les propriétaires ont donc dû changer le bassin à lait et, pourquoi pas une fois partis, refaire la laiterie.

L’avenir est rempli de projets pour les propriétaires. Martin et Alain vont mettre l’emphase sur la régie du troupeau et délaisser leur marteau pour quelque temps, alors que Ghislaine et Conrad… on l’ignore. Au moment d’écrire ces lignes, monsieur et madame se prélassaient en Floride ! Qui sait, peut-être l’achat d’un futur condo ?

LACTECH est fière de compter parmi sa clientèle des producteurs dynamiques et leur souhaite un franc succès !

Q : Ta chronique est toujours intéressante et souvent remplie d’images. Dis-moi, Ti-Mé, j’ai un projet pour 2009, soit la construction d’une nouvelle vacherie. Quel serait ton meilleur conseil pour m’aider dans mon projet ?

R : Moi, je vois ça comme le mariage. Avant de me caser avec me belle brume, j’ai regardé ailleurs, j’ai essayé d’autre chose, pour fi nalement confi rmer mon choix. Ma belle brume, mon beau sucre d’orge, c’est sans aucun doute l’amour de ma vie.

Construire une nouvelle étable, c’est pareil. C’est le projet d’une génération. Il faut aller voir ailleurs, pas seulement chez nos voisins, mais beaucoup plus loin. Il ne faut pas hési-ter à s’entourer de gens compétents qui sauront nous infl uencer. La pire affaire est de partir avec une idée déjà défi nie. Gardez en tout temps cette ouverture d’esprit, ce goût de voir d’autres façons de faire qui vont vous permettre de prendre de meilleures déci-sions en fonction de vos besoins, vos objectifs et vos valeurs.

Bon projet ! Ti-Mé

LE COURRIER

à Ti-Mé

Christian Routhier,technologue

CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE

LACTECH s.e.c.

Page 44: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

44 AGRI-NOUVELLES Mars.09

Des résultats remarquables !TOUT QUÉBEC

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3 ANS SENIOR

JACOBS JASPER LITTLE JACOBS STORMATIC EMMO JACOBS THUNDER VOGUE

TROUPEAU D’ÉLEVEUR

Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé

TOUT QUÉBEC RÉSERVE

DUHIBOU LAURIN JOSEEFerme Duhibou inc. et Ruddy Ducreux

Saint-Lambert

GÉNISSE JUNIOR

HARDY LATHAM GABRIELLEFerme Léo Jacobs & Fils inc.

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GÉNISSE INTERMÉDIAIRE

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PROGÉNITURE DE MÈRE : JACOBS MILAN EMMAIL

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 45: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 45

HOLSTEIN TOUT QUÉBECMENTION HONORABLE

JACOBS DOLMAN VIRGINYFerme Léo Jacobs & Fils inc.

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GÉNISSE ÉTÉ

CRASDALE DUNDEE LIZAFerme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé

1 AN ÉTÉ

LOOKOUT DUNDEE VEROIsabelle Morin, Donald Dubois, Joël

Lepage, Isabelle Houle et Francis Bilodeau, Sainte-Claire

GÉNISSE JUNIOR

MILIBRO CREATION KASSANDRAFerme Guimondale inc., Saint-Édouard

PEP JUNIOR

GÉNISSE ÉTÉJolibois Pam DundeeFerme Rolandale enr.Saint-Flavien

GÉNISSE INTERMÉDIAIREMS Elmvue Durham Dara-ETFerme Léo Jacobs & Fils inc.Cap-Santé

1 AN JUNIORJacobs Goldwyn BlackaFerme Léo Jacobs & Fils inc.Cap-Santé

1 AN INTERMÉDIAIREJacobs Drake BineFerme Léo Jacobs & Fils inc.Cap-Santé

Lexis Dundee NickyFerme Léo Jacobs & Fils inc.Cap-Santé

3 ANS SENIORGeno Talent MandyFerme Geno inc.Saint-Marc-des-Carrières

5 ANSJacobs Stormatic EmmoFerme Léo Jacobs & Fils inc.Cap-Santé

Windy Brae Lheros IreneFerme Léo Jacobs & Fils inc.Cap-Santé

NOMINATIONS

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 46: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

REPORTAGE

DE FERMECLIENT : FERME NORMANDIÈRE

de SAINT-BASILE DE PORTNEUF

Une évolution exceptionnelle !

Le 3 juin 2008 à 20 h 00, les propriétaires de

la Ferme Normandière se remémoraient un

beau souvenir. Normand Gauthier et Manon

Beaulieu se rappelaient leurs débuts, il y a

20 ans, en tant que producteurs agricoles.

Ils se portaient alors acquéreurs d’une

ferme laitière de 11 kg/j de quota avec

27 vaches et 60 arpents de terre.

C’était le début d’un rêve.

Au fil des ans, Normand et Manon ont fait leur chemin, en améliorant, en investissant pour

leur entreprise temps, argent et énergie. Ils ont parcouru du chemin car, aujourd’hui, la ferme possède

102 kg/j de quota et 11 kg/j en location. Le troupeau compte 127 vaches dont 105 sont en lactation. On ne peut

que les féliciter et souligner les efforts qui les ont menés à ce jour à posséder une entreprise à leur image et en fonction

de leurs objectifs de production et d’élevage. Pensons qu’au départ ce fut l’achat d’une ferme appartenant à un étranger.

Les deux dernières années ont été particulièrement actives sur le plan des investissements. En 2006, on procédait à la

rallonge de l’étable de 65 pi supplémentaires pour avoir 26 stalles de plus et des parcs à veaux. En 2007, une remise

à foin de 40 pi x 100 pi a été construite. En 2008, une toute nouvelle laiterie de 30 pi x 24 pi a été complétée pour

se donner plus d’espace pour loger 2 bassins à lait de 1 250 et 600 gallons chacun. De plus, Normand et Manon se

sont portés acquéreurs d’une autre ferme qui avait abandonné la production laitière dernièrement. Ainsi, ils ont mis la

main sur un bâtiment récemment rénové comptant 78 attaches pour loger les animaux de remplacement et les vaches

taries. Par le fait même, 200 acres de terre se sont ajoutés à leur superficie pour porter le total à 700 acres.

À sa manière, la Ferme Normandière connaît du succès, non pas en gagnant des trophées d’expositions ou en ayant

la meilleure moyenne, mais bien en ayant un rendement financier des plus intéressants. Normand et Manon ont

toujours misé sur la longévité de leurs vaches. Faites un tour à l’étable et vous y découvrirez plusieurs vaches de plus

de 10 ans. De plus, ils ont continuellement cherché à contrôler leurs coûts.

46 AGRI-NOUVELLES Mars.09

rrrr

Jean-Philippe Faucher, agr.DIRECTEUR DES VENTES

LACTECH s.e.c.

Normand Gauthier et Manon Beaulieu

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 47: Agri-Nouvelles Mars 2009

Manon est certai-nement un actif important pour l’entreprise. C’est elle qui s’occupe des vaches en

préparation au vêlage, des vaches fraîches ainsi que de l’alimentation des vaches en lait. Elle est, de plus, en charge de la reproduction. Vous n’avez qu’à regarder le cadran de régie et les frais vétérinaires des derniers mois pour comprendre rapidement que le travail de Manon, sa minutie et les soins apportés donnent des résultats.

La Ferme Normandière n’a jamais suivi vraiment les modes, mais les propriétaires ont toujours pris des

décisions pour le bien-être de leurs animaux.Depuis plus de 15 ans, Agri-Marché est four nis-seur d’alimentation de la Ferme Normandière. Normand n’hésite pas à vanter le service que lui offre Agri-Marché. « Avec Agri-Marché, nous avons toujours eu

un bon service et un bon suivi. À chaque fois que nous avons connu des difficultés, ils étaient là pour nous aider et régler la situation rapidement, et ce, avec professionnalisme. »Dans l’avenir, l’équipe de LACTECH se fera un plaisir d’assurer la même qualité de service à la Ferme Normandière.

LACTECH tient à souligner les 20 ans de la Ferme Normandière et leur évolution exceptionnelle en production laitière. Félicitations à vous deux !

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 47

MaMaMaMaMaManononononononnn eeee tt

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LAIT

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UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 48: Agri-Nouvelles Mars 2009

Décembre.07 AGRI-NOUVELLES 48

LAIT

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

48 AGRI-NOUVELLES Mars.09

LAIT

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

CLUB : BAS SAINT-LAURENTCACOUNAFerme D.R. Daris enr. HO Drdaris Rona Amplify T.B.Ferme Figali inc. HO Figali Emperor Joly T.B. 86 ELOCROFT IGNITER TOMASINA EX 3EFerme les Arpents Verts inc. HO Viat Champion Integre T.B. 88 Viat Dundee Impulsive T.B. Viat Modest Jadore T.B.

RIVIÈRE-DU-LOUPFerme Val des Plourde inc. HO Val des Plourde Dellky T.B. Val des Plourde Fella T.B. VAL DES PLOURDE BRETTY EX

SAINT-ARSÈNEFerme Denis St-Pierre enr. HO Markani Lee Guilda T.B. 88 Markani Pictor Miroir T.B. 88

CLUB : BEAUCECOURCELLESFerme Geryane enr. HO Geryane Nacy Manager T.B.Ferme Maryves inc. HO Maryves Nancy Aerocerf T.B.Ferme St-Pierre inc. HO Courcel Reggie Vanessa T.B.

EAST BROUGHTONFerme Prolait SENC HO Mathieu Miller Rudolph T.B.

LAMBTONFerme Benoit Richard & Fils inc. HO Gallion Bonbonnette Igniter T.B.

SAINTS-ANGESFerme Benhel inc. HO Beauce Benethon Saphiro T.B.Ferme Jatal enr. HO Jatal Kosta Marianne T.B. Jatal Lumberjack Mona T.B.

SAINT-ELZÉARB. Lehoux & Fils inc. HO Idee Sky Fame Nissa T.B. Lehoux Champion Fantia T.B. Lehoux Champion Mady T.B. 86 Lehoux Reggie France T.B. 88 Lehoux Titanic Mony T.B. Lehoux Goldwyn Felica T.B. 86 1er veauFerme Beletoile inc. HO Beletoile Igniter Cocotte T.B.Ferme Duverger SENC HO Redlodge Cousteau July T.B.Ferme Valérien Cyr & Fils inc. HO Cyrale Belero Cape T.B. 86 Valleyenne Jasper Miss T.B. 87 Cyrale Goldwyn Elisa T.B. 1er veau Cyrale Wildman Orore T.B. 86 1er veau HODGSONDALE JAMES YASMEEN EX 3EB. Lehoux & Fils inc. et HO Lehoux Dundee Cream T.B. 1er veauJean-François Lehoux Jean-René L’Heureux HO Georgique More SmokkieT.B. 1er veauValérien Gagné inc. HO Little River Derek Robynne T.B. 86 Mystique Champion Nolia T.B. Plaisir Rudolph Punny T.B.

SAINT-ELZÉAR/SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDLait Porc M.C. inc., HO Georgique Morty Stockkie T.B.Ferme Marinale etSelectgene inc.

SAINT-ÉVARISTEFerme Gaerol HO Gaerol Kid Astro T.B. Gaerol Legende Tribute T.B. 86

CLUB : BEAUCE (SUITE)

SAINT-JACQUES-DE-LEEDSFerme Ben-Jo inc. HO Berg Morty Pirouette T.B. 87

SAINT-JOSEPHAlain Maheux HO Parile Spirte Alvina T.B.Ferme Duclicher SENC HO Duclicher Income Loyalist T.B. 88 Duclicher Stormatic Charity T.B.Ferme Jacques SENC HO Contour Manager Maillon T.B. Finchside Bonanza Moe T.B. CONTOUR WINDSOR MOZART EX 2EFerme Patroy inc. HO Patroy Allen Flame T.B. Patroy Champion Cecile T.B. Patroy Champion Flutane T.B. 87 Patroy Gibson Doroy T.B. Patroy Igniter Lea T.B. 87 Patroy Talent Fanette T.B. Prive Igniter Trinita T.B. 86 Patroy Goldwyn Stelby T.B. 1er veauFerme Royala inc. HO Royala Applause Cindy T.B.

SAINT-JULESFerme Magico inc. HO Magico Best Model Taylie T.B. 88 Magico Carleton Louvine T.B. 87 Magico Freelance Arie T.B. Magico Gandalf Beckie T.B.

SAINTE-MARIEFerme Duhamel HO Berline Roy Dante T.B. 86 1er veauFerme L. Bisson & Fils inc. HO Bofran Reggie Louisane T.B. 86 Fleury Sept Spotlight T.B. 86Ferme Marijo inc. HO Beaugilet Allen Jazz T.B.Ferme Val Chaudière inc. HO Delange Goodluck Dina T.B.Les Fermes Turmel enr. HO Beaucoise Derek Crevette T.B. Beaucoise First Class Katar T.B. 87 Beaucoise Goodluck Jojoba T.B. 86 Beaucoise Goodluck Sigie T.B. 86 Beaucoise Bradley Aglae T.B. 1er veau Beaucoise Goldwyn Coupole E T T.B. 86 1er veau Beaucoise Goldwyn Lilybel T.B. 1er veau Beaucoise Goldwyn Odessa E T T.B. 1er veau Beaucoise Shottle Central T.B. 1er veau

SAINTE-MARIE/SAINT-ISIDORELes Fermes Turmel enr. et HO Budjon-JK-I-Dundee T.B. 86 1er veauFerme Arolène inc.

SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTONFerme Blais 2007 inc. HO Blaidor Corine Estimate T.B. Blaidor Ingrid Morty T.B. 86 Blaidor Isodora Eclipse T.B. 86 Blaidor Pusseau Police T.B. Blaidor Hernie Terminate T.B. 1er veauFerme Clagette inc. HO Clagette Doyle Berline T.B. 86 Clagette Doyle Elda T.B. Clagette Outside Roche T.B. Clagette Pulsar Humour T.B.Ferme J.M. Roy & Fils inc. HO Roi Goldwyn Skipper T.B. 1er veauFerme Ti-Dré inc. HO Tidre Docker Rita T.B. 86 Tidre Lheros Louise T.B.

TRING-JONCTIONFerme Royaula enr. HO Royaula September Elite T.B.

Page 49: Agri-Nouvelles Mars 2009

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 49UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

CLUB : BOIS-FRANCSLAURIERVILLEClaude & Johanne Martel HO Holstel Nakel Talent T.B.

SAINT-FERDINANDFerme Marnoit SENC HO Marnoit Dune Artist T.B. 86 Marnoit Frimousse Stormatic T.B. 87 Marnoit Kara Kemview T.B. 87

CLUB : CHAMPLAIN-LAVIOLETTECHAMPLAINFerme Laganière & Fils (2000) inc. HO Lagaber Lheros Bonie T.B. 87 Lagaber Allen Sabrina T.B. 1er veau Lagaber Tribute Eliet T.B. 1er veauGeorges Gagnon HO Gageo Allen Eulalie T.B. Gageo Blitzen Arla T.B. 87 Jolipene Jerry Kathia T.B. 86

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADEFerme Lizé enr. AY Lize Klint Karmen T.B. Lize Romeo Marsha T.B. Lize Balboa Rudith T.B. 86 1er veau Lize Balboa Dalicia T.B. 1er veau DU PETIT PONT MACKINTOSH EX 2E

SAINT-LUC-DE-VINCENNESFerme Lucyvan inc. HO Lucyvan Morty Perly T.B. 87

SAINT-MAURICEFerme Lainson enr. HO Lainson Gilune Morty T.B. 87 Lainson Katrina Modest T.B. Lainson Midget Samuelo T.B. 1er veau Lainson Ramdam Samuelo T.B. 1er veauFerme Mario Massicotte inc. HO Marcelaise Irene Titanic T.B.

SAINT-PROSPERFerme R.J.A. Lefebvre HO Maximin Breeze Pretzel T.B. 86 Maximin Champion Joleen T.B. Maximin Chapter Candy T.B. Maximin Chapter Equinoxe T.B. 87 Maximin Chapter Valence T.B. Maximin Salvat Sheila T.B.

SAINT-STANISLASFerme Dery & Fils inc. HO Dery Champion Alibaba T.B. 87 Dery Leduc Bilana T.B. 87 Graycow Fantastik Mitsou T.B. 86 Fernandie Ferdinella Gibson T.B. 1er veau DERY CHAMPION DECIBEL EX DERY CHAMPION DESIR EX 91 DERY STORMATIC ALLYSA EX 2E VIAL VIOLATA INQUIRER EX 91 2E

CLUB : DORCHESTERSCOTT-JONCTIONFerme Adélard Poulin & Fils inc. HO Delepinette Donnya Stormatic T.B. Delepinette Mamy Income T.B. Delepinette Gladys Igniter T.B. 86 1er veauFerme Cléoli inc. HO Cleoli September Corallaine T.B. Cleoli Talent Cigalle T.B. Delepinette Reggie Barbie T.B. CLEOLI LEADER RENATA EX CLEOLI PERCEPTION PATTIE EX 7EFerme Adélard Poulin & Fils inc. HO Guayclair Goldwyn Tilouanne T.B. 1er veauet Ferme Cléoli inc.

SCOTT-JONCTION/SAINT-ISIDOREFerme Adélard Poulin & Fils inc. HO Bergeverte Goldwyn Juju T.B. 1er veauet Ferme Lignette inc

CLUB : DORCHESTER (SUITE)

SAINT-BERNARDFerme Conrad Giroux inc. HO Belaccueil Carmen Truman T.B.Ferme Marcel Labrecque inc. HO Labrec Stormatic Barette T.B.Ferme P. & M. Champagne inc. HO Champagne Marathon 1147 T.B.Ferme Pier-Jules inc. HO Dubosquet Dundee Deesse T.B. Valpau Acrobate Janis T.B. 86Ferme St-Bernard inc. HO Lacaux Elly Semoi Pauline T.B. 86 Pouette Leduc Vanessa T.B. 88 Pouette Goldwyn Juju T.B. 1er veau Pouette Storm Angie T.B. 1er veauFerme Trois Chemins inc. HO Bri Aerocerf Meg T.B. 86 Bri Export Conexe T.B. Remondald Brass Touti T.B.

SAINTE-CLAIREFerme Duquelait inc. HO Duquelait Dundee Wida T.B. 86 Duquelait Magot T.B. Duquelait Talent Clodine T.B. Duquelait Thunder Amande T.B.Ferme Guymont inc. HO Guymont Allen Louetta T.B. Guymont Dundee Robynn T.B. 87 Guymont Jordan Arizona T.B. 87 Guymont Mercedes Micha T.B. 87Ferme Léonard Morin & Fils inc. HO Petinesca Sweet Banana T.B. Ferme Mariblond inc. HO Blonguet Applause Beline T.B.Ferme Mikael enr. HO Mikael Gyppy Bonair T.B. PHILOU GIBSON OVERUM EX 91 2E

SAINTE-HÉNÉDINEFerme J.R. Beaudoin & Fils inc. HO Beauvert Boniar Urika T.B. 87 Beauvert Titanic Sonette T.B.Ferme Marican inc. HO Marican Income Claudie T.B.

SAINT-ISIDOREFerme Arolène inc. HO Arolene Gibson Andy T.B. 86 1er veau Sunnylodge Buckeye Sue T.B. 87 1er veau LIMBRA PRELUDE ANDRY EX 92 PROVETAZ JAKEL LINJET EX 5EFerme Edmond Fortier & Fils inc. HO GREF DARCIA EX 91 2EFerme Lagmel & Fils inc. HO Robertview Copper Ira T.B.Ferme Lignette inc. HO Lignette Gilbert Simie T.B. 87Ferme Luck Privé inc. HO Bernadale Dundee Lugnut T.B. Limbra James Starnight T.B. 86 Prive Allen Bijou T.B. 86 Prive Allen Lilianne T.B. Prive Champion Suzie T.B. 87 Prive Dundee Belize T.B. Prive Gibson Julia T.B. Prive Jasper Meggy T.B. 87 Prive Morty Cachemere T.B. 87 Prive Rudolph Berry T.B. Prive September Alita T.B. Prive September Jewell T.B. 1er veau PRIVE CHAMPION SAMY EX PRIVE STORMATIC CATLEEN EXFerme Pelchat Holstein inc. HO Pelchat Morty Amanda T.B. 87 Pelchat September Hilary T.B. 86Ferme Rosaire Blais & Fils inc. HO Rosblais Rudolph Vanna T.B. Rosblais Scorpion Claudette T.B. 88 Rosblais Spirte Ruthy T.B. Rosblais Jasper Cornelia T.B. 1er veau Rosblais Lheros Solina T.B. 1er veau Rosblais September Pastela T.B. 1er veau Rosblais Titanic Claudy T.B. 1er veauFerme Vertex inc. HO Velthuis Astronomical Altima T.B.Frédéric Gagné HO Belky Cartoon Sally T.B.Jacques Roy HO Quecy Freelance Carna T.B. Quecy Freelance Pelika T.B. 86 Quecy Lee Dannie T.B. 86 Quecy Lee Mali T.B. 87 Quecy September Dira T.B. 1er veau

Page 50: Agri-Nouvelles Mars 2009

Décembre.07 AGRI-NOUVELLES 50

LAIT

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

50 AGRI-NOUVELLES Mars.09

LAIT

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

CLUB : DORCHESTER (SUITE)

SAINT-ISIDORE/PINTENDREFerme Arolène inc. et HO Wendon Dundee Divina T.B. 88Jocelyn Roy

SAINTE-MARGUERITEFerme Bofran inc. HO Bofran Titanic Felicia T.B. Bofran Goldwyn Rosefine T.B. 1er veau Bofran Sam Florence T.B. 1er veauFerme Boisseaudor inc. HO Boisseaudor Morty Eliotta T.B. 86 Boisseaudor Morty Eva T.B.

SAINT-ODILONFerme Carhol SENC HO Carhol Aerocert Alive T.B. Carhol Edition Cora T.B.Ferme Claude & Jacques Maheux HO Candyview Gilbert Henriet T.B. 88 Jaclo Affinity Natali T.B. 88 Jaclo Frost Sylvie T.B. Jaclo Lheros Nanette T.B. 87 Jaclo September Dixie T.B. Jaclo Talent Starlie T.B. 86Ferme Descaps inc. HO Karona Dante Evanescene T.B.Ferme Franguimel inc. HO Franguimel Bonair Zira T.B. 87 Franguimel Titanic Hally T.B. Franguimel Tucker Keady T.B. Franguimel Modest Cyclone T.B. 1er veauFerme Garonne inc. HO Garonne Cousteau Nonohan T.B.Ferme Jateau inc. HO Jateau Aerowood Loulou T.B. Jateau Estimate Lausian T.B. 87 Lafougere Spirte Geraldine T.B. Robel Cinthia Mailing T.B. 86Ferme Palie SENC HO Galor Morty Safila T.B. Limbra Abraham Raven T.B. 86 Talnie Paradise Lindsay T.B. SUNNYISLE LHEROS MANDIE EX

CLUB : LÉVIS-BELLECHASSEARMAGHFerme de mon Rêve HO Demonreve Drotine T.B. Demonreve Vasnie T.B. 86 DEMONREVE VIRMA EX 2EFerme G.S. Lacroix enr. HO Bilaso Mason Sheila T.B. 88 Desboises Throne Valide T.B. 86

L’ANGE-GARDIENFerme des Petits Prés enr. HO Petitspres Galine Hillcrest T.B. 87 Petitspres Kristal Emerson T.B. Petitspres Stellie Survivor T.B. 86 Petitspres Fiona September T.B. 1er veau Petitspres Gamine Goldwyn T.B. 1er veauFerme Jean Mathieu HO Amasa Rudolph Choogly T.B.

LA DURANTAYEFerme Desboisés inc. HO Desboises Dundee Aureole T.B. Desboises Hershel Lime T.B. Desboises Lartist Venance T.B. Desboises Modest Perlina T.B. Desboises September Praline T.B. Desboises Stormatic Joly T.B. 86 DESBOISES INQUIRER GLORIEUSE EXFerme Regal 2003 inc. HO Regal Cream Antonia T.B.

CLUB : LÉVIS-BELLECHASSE (SUITE)

SAINT-CHARLESFra-Ber Ruel inc. HO Fraber Affinity Jolie T.B. 86 Fraber Manager Corailine T.B. Fraber Milkstar Franceska T.B. 86 Rosenhill Talent Helen T.B. 86Ferme P. Bolduc «2000 » inc. HO Duhibou Lheros Monia T.B. 86 Porcbec Allen Guylaine T.B. PARILE WILDFIRE LOULOU EX

SAINT-ÉTIENNE-DE-LAUZONFerme Gaétan Routhier HO Dusoleil Allen Serena T.B. 86 Dusoleil Freelance Tania T.B. 87 Dusoleil Gibson Angela T.B. DUSOLEIL INCOME TORNADE EX DUSOLEIL LHEROS GELINA EX

SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANSGrégoire Prémont HO Dufleuve Britania Allen T.B. Dufleuve Laurianne Leduc T.B.

SAINT-GERVAISFerme Elegance HO Vibros Blitz Martina T.B. 87 Vibros James Cherry T.B. Vibros Dundee Wimpy T.B. 1er veau Vibros Enforcer Heidi T.B. 86 1er veauFerme Elegance HO Pierstein Redmarker Odile T.B.et Ferme Distinction Ferme Lubil SENC HO Glennholme Primetime Electra T.B. Limbra Lheros Monday T.B. 88 Lubil Excursion Camille T.B.Ferme Verdor inc. HO Verdor Reggie Laure T.B. 86 Verdor September Laurenne T.B. 86 Verdor Talent Lisy T.B.

SAINT-HENRIFerme Bujolait HO Bujolait Allen Olive T.B. Bujolait Igniter Pary T.B. 88 Bujolait Platinum Bianca T.B. Bujolait Thriller Arine T.B. 88 Bujolait Milkstar Annie T.B. 1er veau CALIRO OUTSIDE LOLA EX 2EFerme Cleanne inc. HO Cleanne Income Charlotte T.B. 87 Cleanne Jasper Kapille T.B. CLEANNE LEE BERTELLE EXFerme Jacques Couture HO Wawburn Lot Lydia T.B. 88 Jacquard Stormatic Mygirl II T.B. 1er veau JE Genesis Giller Pouding T.B. Utopia Laser Bree T.B. 88 MARSHFIELD COUNCILLER COCOA EXFerme Lebro inc. HO Lebro Titanic Carolanne T.B.Ferme Michel Giroux inc. HO Givo Motorola Iris 9423 T.B.Martine Maheu et Gilles Drouin HO Henricois Miss Oreo T.B. 86 Henricois Thunder Minnie T.B. 87 HENRICOIS STORM MUSCADE EX

SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANSFerme Belhorizon inc. HO Belhorizon Equinoxe Storm T.B. Belhorizon Roxy Jaromir T.B. Belhorizon Energie Goldwyn T.B. 1er veau Blehorizon Etincelle Talent T.B. 1er veauFerme du Mitan enr. HO Mitan Warrior Leduc T.B. Mitan Woup Income T.B. Mitan Ximilie Star W Hi Metro T.B. 86Ferme J.C. Pouliot SENC HO Amico Samantha T.B. 1er veau

Page 51: Agri-Nouvelles Mars 2009

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 51UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

CLUB : LÉVIS-BELLECHASSE (SUITE)

SAINT-LAMBERTFerme Duhibou inc. HO Delepinette Lizy Chapter T.B. 89 Duhibou Lyster Disney T.B. 86 Duhibou September Deliche T.B. Limbra Tribute Rochelle T.B. 87 Duhibou Shottle Melle T.B. 1er veau Roquet Rosamay Spirte T.B. 86 1er veau DUHIBOU INQUIRER DEESE EX

SAINT-LAMBERT/SAINT-GERVAISFerme Duhibou inc. et HO VIBROS LEDUC CANDY EX 94Ferme Élégance

SAINT-LAZAREFerme Berlumil SENC HO Berlumil Freelance Molly T.B. 1er veauFerme Larochelle SENC HO Larochelle Chance Mathilde T.B. Larochelle Jackman Marielle T.B. Larochelle Kite Mia T.B.

SAINT-MICHELFerme A.J. Blais inc. HO Naud Lisianne Outside T.B. 88 Parile Lyster Lumiere T.B. JEANDALE ROSIMA EXFerme Safranc enr. HO Safranc Talent Gemini T.B. 87Ferme Ythèbe inc. HO Ythebe Trademark Carina T.B. Ythebe Mike Arine T.B. 1er veau YTHEBE BUCK CHANEL EX YTHEBE STARWORD LESLIE EX 91 YTHEBE BLITZ LARA EX 2E

SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANSRoger Maranda HO Roemax Allen Pommette T.B. Roemax Tribute Kany T.B.

SAINT-RAPHAËLFerme Sylgo SENC SB Sylgo Prestige Rosalie T.B. Sylgo Ransom Paula T.B. Sylgo Chime Patricia T.B. Baronets Warl Juliana T.B. 1er veau

SAINT-TITE-DES-CAPSFerme Fernand Boivin inc. HO Alliance Charles Serena T.B. Davisdene R A Rita T.B. 86 Goeland Allen Meredicte T.B. Goeland Igniter Darise T.B. 86 Ste Odile Lorenzo Dorian T.B.

SAINT-VALLIERFerme Blais & Fiset inc. HO Blaf Freelance Kory T.B. Blaf Katia Igniter T.B. 87 Blaf Manager Kenia T.B. Blaf Modest Lamina T.B. 1er veauFerme Fleuviale enr. HO Fleuvial Journalist Sheena T.B. 87 Fleuvial Lemmer Lauralee T.B. 1er veauFerme Lingo SENC HO Jeandale Misty Cut T.B. Lingo Kamay T.B. 87 Lingo Lucette September T.B. Lingo Travis Empire T.B. 87 Lingo Lucibel T.B. 1er veau LINGO TRACIE EX 3EFerme Maco SENC HO Irlande Morty Carlta T.B. Maco Pitoune Amo T.B. 88 MACO JANNY LEDUC EX 2E MACO PIRALE STONEHAM EX 2E MACO PISTACHE LHEROS EX 2E

CLUB : LOTBINIÈREFORTIERVILLEDany-Pierre Rondeau et HO Amities Goldwyn Shakira T.B. 1er veauFerme Rondelaine inc.Ferme Rondelaine inc. HO Bourni Sky Fame T.B. Florick Allen Tonya T.B. 87 Ranchdale Dundee Sharina T.B. Rondelaine Leader Wisti T.B. 88

PARISVILLEMathieu Blanchet HO Parisette Roy Delorianne T.B.

SAINT-AGAPITFerme Gaimo enr. HO GAIMO LHEROS DIANE EXRoncel inc. HO Roncel Liza Lee T.B. 86

SAINT-ANTOINE-DE-TILLYMartin Bergeron HO Eastriver RJ Denny T.B. 1er veau

SAINTE-CROIXFerme Gilles & Monique Cayer HO Gilmo Lee Alicia T.B.

SAINT-ÉDOUARDFerme Guimondale inc. HO Jeanisel Outside Lenny T.B. 87 Guimondale Safari Linon T.B. 1er veau Mikael Shilla Zander T.B. 1er veau

SAINT-GILLESFerme Benoit Champagne & Fils inc. HO Fydbec Igniter Sassel T.B. 87Ferme G.F. Jolicoeur & Fils inc. HO G F F Belliny Dignitaire T.B. 87 G F F Shella Dignitaire T.B.

SAINT-PATRICEFerme Parkhurst inc. HO Brilea Freelance Felice T.B. Parkhurst Astro Corry T.B. Parkhurst Champion Cotere T.B. 86 Parkhurst Lheros Gipy T.B. 88 Parkhurst Storm Avor T.B. Parkhurst Goldwyn Colory T.B. 86 1er veau GEN-I-BEQ STORMATIC SPLENDA EX

SAINT-SYLVESTREFerme Joselito inc. HO Joselito Belero Agathe T.B. 1er veau Joselito Ruben Windy T.B. 1er veau JOSELITO GIBSON LENA EX 2EFerme Riter SENC HO Riter Talent Lanta T.B. 87 Riter Top Gun Jiny T.B. 87 Riter Goldwyn Coma T.B. 86 1er veau Riter Spirte Kyrie T.B. 1er veau

CLUB : MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKACAP-SAINT-IGNACEFerme Jolicap inc. HO Jolicap Cabriole Export T.B. 89 Jolicap Carolyne Spy T.B. 87 Jolicap Liroly Stormatic T.B. 87 Jolicap Cabry Stormatic T.B. 1er veau Jolicap Texy Goldwyn T.B. 1er veau JOLICAP GRAFITY STORMATIC EX

ÎLE-AUX-GRUESFerme Triolait enr. HO Little River Stoneham Alexis T.B. 88

KAMOURASKAFerme Jean Labrie inc. HO Brie Molten Cormy T.B. 1er veauFerme Jeannicole inc. HO Jeannicole Lheros Berlina T.B. Jeannicole Morty Callosite T.B. Jeannicole Morty Calomette T.B. 87 Jeannicole Roy Nougate T.B. Jeannicole Storm Carmette T.B. Jeannicole Dundee Nobelle T.B. 86 1er veau

Page 52: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

52 AGRI-NOUVELLES Mars.09

LAIT

CLUB : MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA (SUITE)

LA POCATIÈREFerme Bard inc. HO Bard Adolph Biscuits T.B. 86 Bard DJ Mera T.B. 86 Bard Hillcrest Samy T.B. Bard Modest Polle T.B. Bard Sam Josy T.B. 87 Bard Blitz Clarinet T.B. 1er veau Bard Marion Betina T.B. 1er veau LENIQUE RUBENS TRACY EX 2E

L’ISLET-SUR-MERFerme Gamache & Fils enr. HO Cendree Black King Maskoua T.B. Cendree Danazol Pakystan T.B. Des Hauts Pres Wild West Pam T.B. 87

MONTMAGNYRichard Denault HO Denault Loha Lee T.B. Denault Racine Aeroline T.B. Denault Tricelle Inquirer T.B. 86

RIVIÈRE-OUELLEFerme Gilles Landry Inc. HO Larika Turner Joy T.B. 87 LARIKA IGNITER FLORENCE EX 2EFerme la Jongleuse enr. HO Jongleuse Bruster Frog T.B. 86 Jongleuse Modest Bigest T.B. 87 Jongleuse Jester Ciesta T.B. 1er veau

SAINT-ALEXANDRE, KAMOURASKAFerme Claudie 2006 inc. HO Claudie Aeroline Isa T.B. 88 Claudie Freelance Cocotte T.B. 86Ferme Laitière Ouellet inc. HO Myrtille Cevis Galilee T.B. 86

SAINT-ANDRÉ, KAMOURASKAFerme Missipi (2000) inc. HO Missipi Kady Storm T.B.Ferme Ricet enr. HO BROWNDALE CHARLES MEDAL EX 2E

SAINT-CYRILLE L’ISLETFerme Rivbois SENC HO Rivbois Classic Julie T.B. 87 Rivbois Income Finesse T.B. Rivbois Milkstar Maude T.B. 86 RIVBOIS EXPORT LINDA EX

SAINT-DENIS, KAMOURASKAFerme Réjean Garon & Fils inc. HO Rejoga Blitz Renegade T.B. Rejoga Income Perfection T.B. 87 Rejoga Storm Prelude T.B. Val des Plourde Kendasse T.B. 88

SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Janico 2002 inc. HO Dusud Lheros Poupina T.B. 86Ferme Laimonde inc. HO Cledith Income Canouga T.B. 88 Cledith Income Danna T.B. 86 Dusud Rolex Pouliche T.B. 86 Cledith Defender Dynamite T.B. 1er veauFerme Laitière Dozie inc. HO Dozie Elisa Stormatic T.B. 88Ferme Manic enr. HO Malamon Affinity Nido T.B. Malamon Blitz Delice T.B. 87 Malamon Modest Princesse T.B. 86 Malamon Talent Rose T.B.Ferme Marinale SENC HO Beckelm S S Dot T.B. Marinale Roman Cyralle T.B. 87 Marinale Talent Jewel I T.B. 87Ferme René Fiset & Fils inc. HO Albdale Cousteau Lana T.B. 87 Dubosson Sally Astrono T.B. Triplh Timeout Jenifer T.B. 86

CLUB : MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA (SUITE)

SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD (SUITE)Ferme Vilmer inc. HO Vilmer Adam Sabrina T.B. Vilmer Champion Adenite T.B. Vilmer Fabulous Chick T.B. Vilmer Inquirer Amigo T.B. Vilmer Lheros Aromate T.B. 86 Vilmer Lheros Vitavie T.B. Vilmer Stormatic Adenoide T.B. 86 Vilmer Allen Hormone T.B. 1er veau VILMER ALLEN CHRISTEL EX VILMER STORMATIC ADMIRABLE EX 91

SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD/SAINT-ELZÉARFerme Marinale SENC et HO Marinale Allen Dory T.B. 88Lait Porc M.C. inc. Editorial Talent Sylvia T.B. 86 1er veau

SAINT-GERMAIN, KAMOURASKAFerme Julubin enr. HO Julubin Susie Carley T.B.

SAINTE-HÉLÈNE, KAMOURASKAFerme Hirondelle HO Hirondelle Dundee Imelda T.B.Ferme Laplante & Pelletier enr. HO Ferme LP Brigitte T.B. Ferme LP Windows Colette T.B.Ferme Rotaly inc. HO Rotaly Drake Marty T.B. 86 Rotaly Stormatic Garou T.B. Rotaly Talent Savane T.B. 86 COACHSIDE CHARTREUSE EX 93Ferme R.S. Lafrance inc. HO Redaso Income Nataly T.B. Redaso Titanic Noelle T.B. Frasercle Goldwyn Venus T.B. 1er veauFerme Sous l’Ombre inc. HO Souslombre Dundee Moutarde T.B. 87Ferme Vert d’Or inc. HO Vertdor Jasper Allia T.B. 87 Vertdor Modest Jenifer T.B. 1er veau Vertdor Reeves Estelle T.B. 1er veau VERTDOR OUTSIDE LORNA EX 2E

SAINT-JOSEPH, KAMOURASKAFerme Malenka HO Nopel Mireille Sammy T.B. 87 Nopel Regine Income T.B. 86

SAINT-JEAN-PORT-JOLIFerme Giasson inc. HO Giasson Goldengate Kiwi T.B. 87 Giasson Lheros Novi T.B. 87Ferme Marichon inc. HO Deblois Inquirer Claire T.B. 88 Marichon Allen Lison T.B. 86 Marichon Lyster Bella T.B. Marichon Spirte Moca T.B.Ferme Roneau inc. HO Roneau Cliffhanger Mava T.B. Roneau Talent Charlotte T.B. Roneau Talent Justine T.B.

SAINTE-LOUISEFerme Marnipel enr. HO Marnipel Belero Clara T.B. Marnipel Leevis Mina T.B. 86

SAINT-MARCELFerme Bon Plaisir HO Bonplaisir Goldwyn Pitoune T.B. 1er veau

SAINT-ONÉSIMEFerme Saumonière enr. HO Saumonière Jasper Megan T.B.

SAINT-PAMPHILEFerme Mivilloise inc. HO Mivilloise Allen Mati T.B. Mivilloise Igniter Solo T.B. Mivilloise Victory Houie T.B.

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 53: Agri-Nouvelles Mars 2009

Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 53

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

CLUB : MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA (SUITE)

SAINT-PASCAL, KAMOURASKAElka Holsteins SENC HO Rejoga Mystral Erena T.B. Val des Plourde Kendasse T.B. 88 Vertdor Morty Ary T.B. 88 LINCOLN EATON ASTRE EX 5EFerme Almarella enr. HO Edital Lheros Natalya T.B. 86 Edital September Franel T.B. 86Ferme Berynel enr. HO Berynel September Aramon T.B. Damestar Igniter Levrarde T.B. 86Ferme Dulet inc. HO Dulet Encounter Kim 1 T.B. 1er veau Dulet F B I Cassy T.B. 1er veau Dulet Lucky Star Sply T.B. 1er veau F & B HILLFARM 457 EX 2EFerme Galvoie HO Galvoie Jerre Lara T.B. Galvoie Samuel Fanfreluch T.B. 1er veauMarc Richard HO M R Karard Lheors T.B. M R Lheros Agata T.B. M R Powerful Adele T.B. 86 M R Titanic Badge T.B. 1er veauNorca Holstein inc. HO Norca Blitz Lolo T.B. 87 Norca Jolt Milo T.B. 86 NORCA JOLT MARTINE EX 3E

SAINT-PASCAL, KAMOURASKA/KAMOURASKAFerme Dulet inc. et HO Dulet Schred Splenda T.B. 1er veauFerme Raydaka enr.

SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Fiscolait inc. HO Fiscolait Merchant Kashmir T.B. 86 Fiscolait Duplex Dalou T.B. 86 1er veauFerme Martinale HO Martinale Chapter Rose T.B. Martinale Jasper Many T.B. 87 Martinale Rubens Cindy T.B. 88 Martinale September Sullya T.B. 87Ferme Robrimont enr. HO Delange Derry Steffy T.B. 87 Robrimon Aerpmark Anita T.B.

SAINT-ROCH-DES-AULNAIESFerme Elmoral inc. HO Elmodale Blitz Mauve T.B. 87 Elmoral Champion Della T.B. 86 Elmoral Promotion Rickey T.B. WOODHILL ALEXANDRIA 943 EXFerme Pelletier & Fils inc. HO Beauxpres Durham Lucina T.B. 87 Beauxpres September Inae T.B. 87 Beauxpres Stormatic Rhobie T.B. Bromedale Titanic Missy T.B. Goldenflo Paradise Brewster T.B. Huntingville Amythest T.B. 88 Schroeders Morris Dandy T.B. Beauxpres Bolton Carmene T.B. 1er veau

CLUB : PORTNEUFCAP-SANTÉFerme Léo Jacobs & Fils inc. HO Jacobs Allen Poppy T.B. 86 Jacobs Champion Euforie T.B. Jacobs Colorado Reno T.B. 87 Jacobs James Opale T.B. Jacobs James Regal T.B. Jacobs Lyster Ripel T.B. 87 Jacobs Talent Allo T.B. 86 Jacobs Alex Neige T.B. 1er veau Jacobs Dundee Ana T.B. 1er veau Jacobs Dundee Homa T.B. 86 1er veau Jacobs Dundee Lea T.B. 1er veau Jacobs Dundee Voltage T.B. 87 1er veau Jacobs Goldwyn Every T.B. 1er veau

CLUB : PORTNEUF (SUITE)

CAP-SANTÉ (SUITE) Ferme Léo Jacobs & Fils inc. Jacobs Image Elton T.B. 1er veau JACOBS IGNITER DIANIE EX JACOBS LYSTER ERIKI EX JACOBS STORMATIC VILLA EX JACOBS TERRASON ASTER EX 91 JACOBS OUTSIDE LINSEY EX 3E JACOBS ZONE MARLI EX 2E

DESCHAMBEAULTFerme l’Estran SENC AY Estran Etro Moka T.B. Estran Zion Remie T.B. Estran Shooter Puce T.B. 87 JE Estran Laser Pepito T.B. 87

NEUVILLEFerme Jurica SENC HO Jurica September Shamie T.B. Jurica Stormatic Olivia T.B. 88 Jurica Goldwyn Cyba T.B. 86 1er veau

PONT-ROUGEFerme Floroma inc. HO Floroma Dundee Eve T.B. Floroma First Class Mya T.B. Floroma Lance Caprie T.B. 87 Floroma Merchant Marjo T.B. Floroma Thunder Beatrice T.B. Floroma Thunder Micheline T.B. 88 Floroma Titanic Lila T.B. 86 Floroma Drake Magalie T.B. 1er veau Floroma Goldwyn Louise T.B. 1er veau FLOROMA INCOME BODEREK EX 2EFerme Rochelau inc. HO Rochelau Aerocerf Kiwi T.B. 87 Rochelau Allen Rozia T.B. 87 Rochelau Igniter Aimal T.B. Rochelau Igniter Alycim T.B. Rochelau September Naolie T.B. 87 Rochelau Stormatic Duck T.B. 87 Rochelau Talent Alysan T.B. Rochelau Talent Nadim T.B. Rochelau Titanic Lanky T.B.

SAINT-ALBANFerme Ghiro enr. HO Desgauthier Windows Flocon T.B. Ghiro Inquest Tamara T.B. 87 Ghiro Joah Josiane T.B. Ghiro Titanic Ely T.B. 87

SAINT-AUGUSTINFerme Racette inc. HO Fleuve Aginette Income T.B. Fleuve Sicoquet Dundee T.B. Proulade Mira Triumphant T.B. 88

SAINT-BASILEFerme Dony (Donaldo Leclerc) HO Dony Magali Reggie T.B. Dony Samia Modest T.B.86 1er veau DONY SISSI LEE EXFerme Roger Bédard & Fils inc. HO Gerro Aerowood Ginger T.B. 87 Gerro Titanic Buggy T.B. 87 Gerro Titanic Maggie T.B. GERRO LHEROS ASTUCIEUSE EX

SAINTE-CHRISTINEFerme Marny enr. HO Leonardie Rose Renet T.B.

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRESFerme Géno inc. HO Geno Allen Belline T.B. 88 Geno Talent Mandy T.B. 89 Geno Blitz Britny T.B. 1er veau Geno Stormatic Katy T.B. 1er veau GENO LYSTER DUNE EX GENO STORMATIC MANIE EX GENO INQUIRER LULU EX 93 2E

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 54: Agri-Nouvelles Mars 2009

Décembre.07 AGRI-NOUVELLES 54

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

LAIT

CLUB : PORTNEUF (SUITE)

SAINT-RAYMONDFerme Drolet & Fils HO Drolie Aerowood Datura T.B. 87 Drolie Champion Stalone T.B. 88 Drolie Dundee Annso T.B. 87 Drolie Inquirer Athalie T.B. 87 Drolie Macht Idea T.B. 88 Drolie Manager Soleil T.B. Drolie Progress Evenly T.B. 87 Drolie Stormatic Blosty T.B. 87 Geobastien Hillcrest Delta T.B. 89 Drolie Goldwyn Famous T.B. 86 1er veau Drolie Goldwyn Gitane T.B. 1er veau Drolie Goldwyn Tequila T.B. 86 1er veau Drolie Redman Nutel T.B. 1er veau Drolie Stormatic Flopsy T.B. 1er veau Pierstein Goldwyn Predel T.B. 87 1er DROLIE LYSTER LILIBEL EX DROLIE MORTY FUNKY EX 91 DROLIE STORMATIC BENTLEY EX 92 DROLIE IGNITER FIESTA EX 3E

CLUB : PORTNEUF (SUITE)

SAINT-UBALDEFerme Lukange inc. AY Lukange Anémone T.B. Lukange Wildy T.B. 87 Lukange Jerrette T.B. Lukange Billy T.B. 1er veauFerme Nelson Rochon & Fils inc. HO Gaylson Allen Halda T.B. 86 Gaylson Igniter Sara T.B. 87 Gaylson Memo Hynata T.B. 88 Gaylson Rudolph Hykou T.B. 88 Gaylson Goldwyn Mabi T.B. 1er veau Gaylson Goldwyn Salma T.B. 86 1er veau Gaylson Goldwyn Bertha T.B. 1er veau GAYLSON IGNITER TIZA EX GAYLSON LHEROS LITIE EX

CLUB : SAINT-MAURICE MASKINONGÉSAINT-LÉON-LE-GRANDDanastar Holstein SENC HO Jerangino Dignitaire Malibou T.B. 88

Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009)

54 AGRI-NOUVELLES Mars.09

LAIT

RÉPONSES DU SUDOKUSOLUTIONS DES JEUX

SOLUTION DU MOT CACHÉ : AROMATES

SOLUTION DE L’ÉNIGME :

Il traverse la poule.Il revient chercher le renard, le traverse et ramène la poule.Il laisse la poule et traverse le maïs.Il revient chercher la poule.

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Page 55: Agri-Nouvelles Mars 2009

LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 55UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Résultats de Clubs de nos clients

CLUB HOLSTEIN DE BEAUCE1. Beaucoise Titanic Sunna Les Fermes Turmel enr., Sainte-Marie 11 838 kg 451 389 M.C.R. : 313-322-3243. Beletoile Morty Babie Ferme Beletoile inc., Saint-Elzéar 11 528 kg 407 362 M.C.R. : 297-281-2924. Beletoile Morty Scotta Ferme Beletoile inc., Saint-Elzéar 10 806 kg 414 361 M.C.R. : 279-286-291

MEILLEURE M.C.R. – CLASSE 2 ANS2. Beaucoise Reggie Crostie Les Fermes Turmel enr., Sainte-Marie 12 570 kg 459 391 M.C.R. : 321-317-3153. Lehoux Champion Mado B. Lehoux & Fils inc., Saint-Elzéar 12 195 kg 542 415 M.C.R. : 290-347-307

MEILLEURE M.C.R. – CLASSE 3 ANS3. Beletoile Lheros Vache Ferme Beletoile inc., Saint-Elzéar 14 574 kg 596 434 M.C.R. : 312-347-2914. Beaucoise Morty Sabrina Les Fermes Turmel enr., Sainte-Marie 14 367 kg 502 485 M.C.R. : 320-299-3305. Lehoux Diego Faby B. Lehoux & Fils inc., Saint-Elzéar 13 487kg 551 450 M.C.R. : 301-332-313

MEILLEURE M.C.R. – CLASSE 4 ANS1. Beaucoise Lartist Katrie Les Fermes Turmel enr., Sainte-Marie 16 861 kg 763 512 M.C.R. : 316-387-3072. Beaucoise Inquirer Citation Les Fermes Turmel enr., Sainte-Marie 15 905 kg 655 508 M.C.R. : 323-360-326

MEILLEURE M.C.R. – CLASSE 6-9 ANS1. Lehoux Mason Liette B. Lehoux & Fils inc., Saint-Elzéar 15 031 kg 522 465 M.C.R. : 307-290-3003. Duclicher Rudolph Clarisse Simon Cliche, Saint-Joseph 15 840 kg 587 469 M.C.R. : 301-301-283

MEILLEURE M.C.R. DE TROUPEAU1. B. Lehoux & Fils inc., Saint-Elzéar 252-256-2562. Simon Cliche, Saint-Joseph 250-253-2545. Ferme Beletoile inc., Saint-Elzéar 240-250-244

MEILLEURE AUGMENTATION DE M.C.R.4. Ferme Duverger SENC, Saint-Elzéar +44 points

MEILLEURE PRODUCTION À VIE4. Beletoile Park Vacha Ferme Beletoile inc., Saint-Elzéar 115088 kg 3.89 3.17

CLUB HOLSTEIN DORCHESTERCLASSE 1 AN KG LAIT KG GRAS KG PROT. M.C.R.

1. Bofran Titanic Felicia Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 12473 468 370 319-325-2962. Garonne Kell Morty Ferme Garonne inc., Saint-Odilon 11542 377 378 309-271-3183. Bofran Laudan Blonde Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 11448 449 363 292-310-2935. Bofran Freelance Lisa Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 11330 441 354 285-300-277

CLASSE 2 ANS3. Bofran Spy Fortune Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 13277 472 421 313-301-3124. Bofran Ronald Rayon Dor Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 11806 431 364 313-306-298

CLASSE 3 ANS4. Bofran Finley Lady Reine Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 14332 469 465 308-271-312

CLUB HOLSTEIN DORCHESTER (SUITE)CLASSE 4 ANS KG LAIT KG GRAS KG PROT. M.C.R.3. Bri Reckless Delight Ferme Trois Chemins inc., Saint-Bernard 12793 578 446 270-327-2934. Super Topstar Loirette Ferme Roy & Provençal, Lac-Etchemin 15782 479 484 316-260-3085. Pouette Laurier Annick Ferme St-Bernard inc., Saint-Bernard 13411 581 417 280-326-273

CLASSE 5 ANS2. Favreautière Calluma Ferme L. Bouffard inc., Saint-Isidore 13419 585 452 268-316-2843. Super Storm Dentille Ferme Roy & Provençal, Lac-Etchemin 13937 574 443 278-305-277

CLASSE 6 ANS ET PLUS4. Belfast Rudolph Mary Ferme Duquelait SENC, Sainte-Claire 14725 481 468 300-266-3005. Bernais Aeroline Jasmine Ferme Jean-Noël Blais, Saint-Bernard 14871 504 458 296-274-290

MEILLEURE DÉVIATION DU TROUPEAU (VACHE)4. Garonne Kell Morty Ferme Garonne inc., Saint-Odilon +297

MEILLEURE PRODUCTION À VIE1. Flechedor Bellwood Quality Ferme Adélard Poulin & Fils inc., Scott-Jonction 10 ans et 6 mois 107 386 3.80 3.402. Gagnonval Lindy Pouliche Gagnonval inc., Sainte-Hénédine 10 ans et 4 mois 106 169 4.16 3.043. Franguimel Astre Babe Ferme Franguimel inc., Saint-Odilon 9 ans et 11 mois 103 760 3.87 3.074. Deslacs Lincoln Bitche Ferme Arolène inc. et Ferme Luck Privé inc., Saint-Isidore 12 ans et 11 mois 101 948 3.91 3.195. Assomption Skychief Kathy Ferme Pelchat Holstein inc., Saint-Isidore 10 ans et 7 mois 99 974 3.98 3.19

MEILLEURE M.C.R. TROUPEAU RECORDS LAIT GRAS PROT. M.C.R.1. Ferme Bofran Inc., Sainte-Marguerite 35 11350 420 360 264-264-2635. Ferme Trois Chemins inc., Saint-Bernard 33 10276 395 328 233-241-233

10 000 KG ET PLUSFerme Roy & Provençal, Lac-Etchemin53 records - 10145 kg lait 402 kg Gras 331 kg Prot. M.C.R.: 218-232-224Ferme Jateau inc., Saint-Odilon46 records - 10027 kg lait 393 kg Gras 324 kg Prot. M.C.R.: 217-228-220Ferme Duquelait SENC, Sainte-Claire45 records - 10048 kg lait 356 kg Gras 322 kg Prot. M.C.R.: 223-213-224Ferme L. Bouffard inc., Saint-Isidore33 records - 10492 kg lait 385 kg Gras 326 kg Prot. M.C.R.: 222-220-218Ferme St-Bernard inc., Saint-Bernard47 records - 10013 kg lait 385 kg Gras 320 kg Prot. M.C.R.: 216-225-218

100 MEILLEURS TROUPEAUX AU CANADA SELON L’IPV (AOÛT 2008) RANG IPV NB VACHESFerme Bofran Inc., Sainte-Marguerite 7 1347 47Ferme Trois Chemins inc., Saint-Bernard 97 839 38

CLUB HOLSTEIN LÉVIS-BELLECHASSECLASSE 3 ANS KG LAIT KG GRAS KG PROT. M.C.R.2. Ythèbe Morty Lubie Ferme Ythèbe inc., Saint-Michel 15520 620 431 326-354-2855. Ythèbe Blitz Masha Ferme Ythèbe inc., Saint-Michel 135080 540 449 302-321-308

Page 56: Agri-Nouvelles Mars 2009

Décembre.07 AGRI-NOUVELLES 56

LAIT

56 AGRI-NOUVELLES Mars.09

LAIT

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Résultats de Clubs de nos clients

CLUB HOLSTEIN LÉVIS-BELLECHASSE (SUITE)

CLASSE 4 ANS KG LAIT KG GRAS KG PROT. M.C.R.1. Maco Plelonie Igniter Ferme Maco SENC, Saint-Vallier 15508 575 517 308-304-3213. Ythèbe Outside Angel Ferme Ythèbe inc., Saint-Michel 14151 621 455 291-345-294

CLASSE 5 ANS2. Maco Pirale Stoneham Ferme Maco SENC, Saint-Vallier 16323 565 522 311-293-3205. Ythèbe C O Algie Ferme Ythèbe inc., Saint-Michel 13296 556 429 268-302-272

MEILLEURE I.P.V.1. Maco Phelecia Boss 3060 Ferme Maco SENC, Saint-Vallier2. Maco Pistache Lheros 2093 Ferme Maco SENC, Saint-Vallier3. Maco Pitoune Amo 2091 Ferme Maco SENC, Saint-Vallier

MEILLEURE PRODUCTRICE À VIE4. Ferme Des Petits Prés enr., Ange-Gardien Petitsprés Lassie Lindy 112 520 kg

MEILLEURE AUGMENTATION DE M.C.R.3. Ferme Chatel SENC, Boischatel +47 points

LES MEILLEURES M.C.R. DE TROUPEAU2. Ferme Ythèbe inc., Saint-Michel 67 relevés 257-264-253 = 7745. Ferme Maco SENC, Saint-Vallier 39 relevés 240-242-236 = 718

LES MEILLEURES VACHES ÉTOILES3. Maco Phénomène Mason 6* Ferme Maco SENC, Saint-Vallier

CLUB HOLSTEIN LOTBINIÈREMEILLEURE AUGMENTATION DE MCR4. Roncel inc., Saint-Agapit +50 points

CHAMPIONNE LONGUE PRODUCTION 100 000 KG ET PLUS1. Ferme Apolli inc., Saint-Apollinaire Apolli Roxane Prelude 10 lactations 144 161 kg

CLUB HOLSTEIN CHAMPLAIN-LAVIOLETTECLASSE 5 ANS4. Joliplene Inquirer Marilou Ferme Lucyvan inc., Saint-Luc-de-Vincennes 13 069 kg 5.0 % 3.2 % M.C.R. : 250-342-260

CLASSE 6 À 9 ANS1. Lucyvan Storm Lisa Ferme Lucyvan inc., Saint-Luc-de-Vincennes 16 856 kg 4.1 % 3.3 % M.C.R. : 325-358-3422. Duroger Lee Karielle Ferme Lucyvan inc., Saint-Luc-de-Vincennes 15 906 kg 4.1 % 3.3 % M.C.R. : 302-327-3173. Lucyvan Aero Lyne Ferme Lucyvan inc., Saint-Luc-de-Vincennes 16 075 kg 4.1 % 3.0 % M.C.R. : 294-335-279

MEILLEURE M.C.R. DE TROUPEAU4. Ferme Lainson enr., Saint-Maurice 26 relevés 237-240-243 10 658 kg 3.8% 3.3%

MEILLEURE PRODUCTRICE À VIE5. Lainson Fatal Rudolph Ferme Lainson enr., Saint-Maurice 7 lactations 103 569 kg 4.0% 3.3%

MEILLEURE DÉVIATION D’UNE VACHE2. Lucyvan Storm Lisa Ferme Lucyvan inc., Saint-Luc-de-Vincennes 3464. Duroger Lee Karielle Ferme Lucyvan inc., Saint-Luc-de-Vincennes 267

CLUB HOLSTEIN DE PORTNEUFCLASSE 2 ANS2. Valleyville Lheros Jenn Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 10567 kg 568 388 M.C.R. : 269-386-3085. Fleuve Peanut Champion Ferme Racette inc., Saint-Augustin 10425 kg 453 357 M.C.R. : 275-321-295

CLASSE 3 ANS1. Drolie Stormatic Sweet Ferme Drolet & Fils inc., Saint-Raymond 14834 kg 520 475 M.C.R. : 334-311-3282. Géno Stormatic Minna Ferme Géno inc., Saint-Marc des Carrières 14779 kg 530 456 M.C.R. : 332-319-3143. Drolie Champion Lylock Ferme Drolet & Fils inc., Saint-Raymond 15361 kg 539 468 M.C.R. : 321-306-308

CLASSE 4 ANS3. Jacobs Reckless Janje Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 14486 kg 593 508 M.C.R. : 295-322-3244. Jacobs Igniter Hobby Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 14563 kg 640 460 M.C.R. : 290-346-291

CLASSE 5 ANS1 Drolie Artist Dolores Ferme Drolet & Fils inc., Saint-Raymond 17297 kg 777 524 M.C.R. : 315-385-3065. Gen-I-Beq Igniter Ferme Racette inc., Saint-Augustin 13231 kg 657 479 M.C.R. : 245-327-283

CLASSE 6 ANS ET PLUS1. Jacobs Integrity Arletta Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 17682 kg 819 536 M.C.R. : 337-418-3234. Jacobs Cousteau Emil Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 16268 kg 611 490 M.C.R. : 311-312-2955. Jacobs Integrity Katia Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 17054kg 565 546 M.C.R. : 308-278-317

CLASSE 10 ANS ET PLUS1. Jacobs Astre Dolly Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 15120 kg 632 458 M.C.R. : 318-363-3034. Basianne Path Leadership Ferme Basianne inc., Saint-Basile 12084 kg 460 365 M.C.R. : 248-260-2395. Géno Prélude Jinna Ferme Géno inc., Saint-Marc des Carrières 11218 kg 409 338 M.C.R. : 234-234-224

MEILLEURE DÉVIATION DÉVIATION TOTAL2. Jacobs Integrity Arletta +99+171+74 +344 Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé4. Drolie Artist Dolores +71+142+58 +271 Ferme Drolet & Fils inc., Saint-Raymond

PRODUCTION À VIE1. Géno Prélude Jinna 156 155 kg Ferme Géno inc., Saint-Marc des Carrières2. Jacobs Astre Dolly 128 754 kg Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé

MEILLEURE AUGMENTATION M.C.R. DE TROUPEAU3. Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé +284. Ferme Dony inc., Saint-Basile +25

MEILLEURE M.C.R. DE TROUPEAU 3. Ferme Léo Jacobs & Fils inc., Cap-Santé 135 relevés 240-253-252 4. Ferme Géno inc., Saint-Marc des Carrières 61 relevés 244-244-251 5. Ferme Drolet & Fils inc., Saint-Raymond 59 relevés 241-246-248

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKAMEILLEURE PRODUCTRICE – CLASSE 1 AN1. Jolicap Cabriole Export Ferme Jolicap inc., Cap Saint-Ignace 12584 kg M.C.R. : 338-371-379 = 1088

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LAIT

Mars.09 AGRI-NOUVELLES 57UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Résultats de Clubs de nos clients

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA (SUITE)

MEILLEURE PRODUCTRICE – CLASSE 2 ANS3. Beauxpres Pagewire Ritilane Ferme Pelletier et Fils inc., Saint-Roch-des-Aulnaies 11880 kg M.C.R.: 299-316-312 = 927

MEILLEURE PRODUCTRICE – CLASSE 3 ANS2. Bofran Stormatic Lor Ferme Marinale SENC, Saint-François de la Rivière du Sud 13205 kg M.C.R.: 297-356-341 = 9945. Rayon d’or Blitz Anna Ferme Réjean Garon et Fils inc., Saint-André Kamouraska 15037 kg M.C.R.: 310-352-301 = 963

MEILLEURE PRODUCTRICE – CLASSE 10 ANS ET PLUS3. Lincoln Eaton Astre Elka Holsteins., Saint-Pascal Kamouraska 13576 kg M.C.R.: 261-287-279 = 8274. Bard Park Azur Ferme Bard inc., La Pocatière 14423 kg M.C.R.: 275-281-261 = 817

VACHE AYANT LA MEILLEURE DÉVIATION DU TROUPEAU1. Ferme Marinale SENC, Saint-François de la Rivière du Sud Bofran Stormatic Lor 297-356-341 = 331.33 114 + 164 + 146 = 424 pts2. Ferme Jolicap inc., Cap Saint-Ignace Jolicap Cabriole Export 338-371-379 = 362.66 122 + 142 + 157 = 421 pts4. Ferme Réjean Garon et Fils inc., Saint-André Kamouraska Rayon d’or Blitz Anna 310-352-301 = 321 113 + 152 + 102 = 367 pts

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA (SUITE)

VACHE AYANT LA MEILLEURE DÉVIATION DU TROUPEAU (SUITE)5. Ferme Marinale SENC, Saint-François de la Rivière du Sud Riveredge Progress Kyra 292-300-309 = 300.33 114 + 114 + 120 = 348 pts

MEILLEURE MOYENNE DE TROUPEAU (50 RELEVÉS ET PLUS)3. Ferme Pelletier et Fils inc., Saint-Roch-des-Aulnaies 93 relevés M.C.R. : 236-242-238 = 238.66 10839 kg4. Ferme Bard inc., La Pocatière 68 relevés M.C.R. : 228-237-238 = 234.33 10473 kg

MEILLEURE PRODUCTRICE À VIE5. Meadows Tream BC Dianna T.B. 88 6 lactations : 85310 kg Elka Holsteins., Saint-Pascal Kamouraska

VACHE AYANT LE MEILLEUR I.P.V.2. Comestar Iyella Stormatic Ferme Marinale SENC, Saint-François de la Rivière du Sud et Lait Porc M C inc., Saint-Elzéar I.P.V. : +3705 LAIT: +2314 +122 G +86 P Conf. : + 143. Jolicap Cabriole Export Ferme Jolicap inc., Cap Saint-Ignace I.P.V. : +3265 LAIT: +2173 +101 G +83 P Conf. : + 134. Jolicap Carolie Export Ferme Jolicap inc., Cap Saint-Ignace I.P.V. : +3256 LAIT: +2025 +109 G +81 P Conf. : + 11

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Décembre.07 AGRI-NOUVELLES 58

LAIT

58 AGRI-NOUVELLES Mars.09

LAIT

UNE SOCIÉTÉ DE AGRI-MARCHÉ ET SHUR-GAIN

Résultats de Clubs de nos clients

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA (SUITE)

MEILLEURE AUGMENTATION DE M.C.R.3. Richard Denault, Montmagny 2007: 193-198-190 = 581 +71 points5. Norca Holstein inc., Saint-Pascal Kamouraska 2007: 223-216-228= 667 +58 points

CLUB AYRSHIRE DES BOIS-FRANCSCLASSE 2 ANS4. Paré Wilton SOLIE « BP » Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds M.C.R.: 308-313-3295. Paré Pardner JUICE « BP » Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds M.C.R.: 297-342-300

CLASSE 3 ANS1. Paré Pardner FLOCON « B » Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds M.C.R.: 265-313-2984. Paré Passion BELINE « B » Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds M.C.R.: 273-279-289

CLASSE 4 ANS1. 1. Roi T-BRUNETTE « TB » Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre de Broughton M.C.R. : 303-315-3043. Paré T-Bruno BELINO « BP » Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds M.C.R. : 254-302-262

CLASSE 5 À 7 ANS1. Roi Galant SILVIA « BP » Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre de Broughton M.C.R. : 293-311-2933. Paré Galant RECEL « B » Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds M.C.R. : 300-286-272

CLASSE 8 ANS ET PLUS3. Roi Heligo PENNY « TB » Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre de Broughton M.C.R. : 301-252-2635. Roi Heligo PRINCESSE ET « BP » Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre de Broughton M.C.R. : 244-272-251

MEILLEURE PRODUCTRICE À VIE5. Roi Heligo CHALLY « TB » Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre de Broughton 8 lactations 81 788 kg

MEILLEURE MOYENNE DE PRODUCTION DE TROUPEAU1. Ferme Paré SENC, Saint-Jacques de Leeds 71 records 8 310 kg 4.14% 3.35% M.C.R. : 243-243-247

CLUB AYRSHIRE DES ÉRABLESCLASSE 1 AN4. Giros Pardner Genie Ferme Simon et Doris Giguère, Saint-Joseph 7441 kg 3,60 3,10 M.C.R.: 264-230-252

CLASSE 3 ANS4. Giros Passion Joly Ferme Simon et Doris Giguère, Saint-Joseph 9080 kg 4,10 3,40 M.C.R.: 265-265-272

MEILLEURE DÉVIATION5. Giros Passion Joly Ferme Simon et Doris Giguère, Saint-Joseph LAIT GRAS PROT. TOTAL

51 64 56 171

MEILLEURE AUGMENTATION DE M.C.R. 2007 2006 AUGMENTATION

1. Ferme Simon et Doris Giguère, Saint-Joseph 214-201-216 199-186-199 +47

CLUB AYRSHIRE ETCHEMIN-LOTBINIÈRECLASSE 1 AN5. Des Crêtes Ranbec Ferme des Crêtes SENC, Saint-Agapit 7891 kg 328 263 M.C.R.: 280-278-283

CLASSE 4 ANS5. Des Crêtes Manbec Ferme des Crêtes SENC, Saint-Agapit 9941 kg 425 335 M.C.R.: 275-287-282

CLASSE 5 À 8 ANS3. Rosayre BB Lizette Ferme Élégance inc., Saint-Gervais 11673 kg 450 380 M.C.R.: 306-288-304

CERTIFICAT DE PRODUCTION 70 000 KG ET PLUS3. Des Crêtes Frouce Ferme des Crêtes SENC, Saint-Agapit 8 lact. 2772 jours 80857 kg

CLUB AYRSHIRE PORTNEUF-MAURICIECLASSE 2 ANS1. Lize Wilton Margelle Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R.: 357-336-3523. Lize Ebonie B Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R.: 339-304-342

CLASSE 4 ANS2. Etoile d’Or Conn Jessica Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R.: 288-305-2984. Blackaddar Emilia Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R.: 279-269-285

CLASSE 10 ANS ET +2. Cajonic Queen Ferme Lukange inc., Saint-Ubalde M.C.R.: 269-269-266

MEILLEURE DÉVIATION TAURE 2 ANS1. Des Erables Theodore Glaeuil Ferme JNP Marcotte inc., Saint-Basile 239-237-236 +1542. Lize Klint Karmen Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 317-267-296 +1423. Des Erables Makado Orphée Ferme JNP Marcotte inc., Saint-Basile 231-250-229 +1424. Des Erables Klint Melia Ferme JNP Marcotte inc., Saint-Basile 219-225-242 +1275. Lize Theo Rubis Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 274-285-307 +122

MEILLEURE DÉVIATION VACHES TOUS ÂGES1. Lize Wilton Margelle Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 357-336-352 +3152. Lize Ebonie B Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 339-304-342 +249

M.C.R. TROUPEAU2. Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 44 relevés 257-247-2623. Ferme Lukange inc., Saint-Ubalde 31 relevés 227-219-2295. Ferme JNP Marcotte inc., Saint-Basile 90 relevés 191-188-195

PLUS FORTE AUGMENTATION DE M.C.R. 2007 2006 AUGMENTATION

1. Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 255.3 243.0 +12.33. Ferme Lukange inc., Saint-Ubalde 225.0 224.3 + 0.7

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Mars.09 AGRI-NOUVELLES 59

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